Si Smail, Nourdine

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université Mouloud Mammeri deTizi ouzou
Faculté du génie de la construction
Département de génie civil
En vue d’obtention du diplôme master en génie civil.

Option : construction civile et industrielle.
Etude d’un bâtiment R+8+2 S-Sol à usage d’habitation et

commercial en contreventement mixte avec
l’application ETABS.
Etudié par: Mr SI SMAIL Nourdine r

Dirigé par : M MECHICHE
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Sommaire
Introduction
Chapitre I : Présentation de l’ouvrage …………………………………..........................15

Chapitre II : Pré dimensionnement des éléments………………………...........................25
Chapitre III : Calcul des éléments :……………………………………............................36
III -1-Acrotère………………….......36
III -2-Plancher...................................43
III -3- Salle machine……………… 63
III -4-Balcon………………………..73
III -5-Escaliers……………………...79
III -6-Poutre palière…………………97
III -7-Porte à faux…………………..106
Chapitre IV : Etude du contreventement ………………………....................................111

Chapitre V : Modélisation avec le logiciel ETABS ……………................................. 120
Chapitre VI : Vérifications aux exigences du RPA……………………………………137
Chapitre VII : Ferraillage des poutres………………………………………………….147
Chapitre VIII : Ferraillage des poteaux ………………………….................................158
Chapitre IX : Ferraillage des voiles…………………………………………………….174
Chapitre X : Etude de l’infrastructure …………………………...................................188
Chapitre XI : Etude du mur plaque…………................................................................216
Conclusion
Bibliographie
Introduction
générale
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Chapitre I
Présentation de l’ouvrage
CHAPITRE I Présentation de l’ouvrage
I.1. Présentation de l’ouvrage, caractéristiques géométriques et mécaniques :

I.1. 1.introduction :
Notre projet consiste à étudier et calculer des éléments résistants d’un bâtiment en
(R+8+2S-Sol) à usage multiple et à ossature mixte.
Cet ouvrage sera implanté à la wilaya de Tizi Ouzou, classée par le RPA99 (version
2003) comme zone de moyenne sismicité (Zone II a), ce même règlement classe cet ouvrage
en groupe 2.
Cet ouvrage est composé :
deux sous sol à usage commercial ;
Un rez-de-chaussée à usage commercial ;
Huit étages courants à usage d’habitation ;
Une cage d’escaliers ;
Une cage d’ascenseur ;
Une terrasse accessible.
La contrainte admissible du sol :

σsol = 2 bars
I.1.2. Caractéristiques géométriques de l’ouvrage :
Hauteur totale………………………………35.7 m
Longueur totale…………………………….16.24 m
Largeur totale…………………………… ... 14.30 m
Hauteur des étages courants……………......3.06 m
Hauteur du 1er étage………………………..3.06 m
Hauteur du RDC……………………………4.08 m
Hauteur du 1er sous sol……………………..3.06 m
Hauteur du 2eme sous sol…………………..4.08 m
Hauteur de l’acrotère ………………….......0.60 m
I.1.3. Différents éléments de l’ouvrage :
Ossature :
L’immeuble est à ossature mixte (voiles et portiques). Leurs disposition se fait dans les
deux sens (longitudinal et transversal).
Page | 15
1- Voiles :
Les voiles sont des éléments rigides en béton armé coulés sur place. Ils sont destinés
d’une part à reprendre une partie des charges verticales et d’autre part à assurer la stabilité
de l’ouvrage sous l’effet des chargements horizontaux.
2- Portiques :
Ils sont en béton armé, sont constitués de poutres et de poteaux. Ils sont capables de
reprendre essentiellement les charges et surcharges verticales.
Planchers :
Les planchers sont des aires planes limitant les étages d’un bâtiment et supportant les
revêtements et les surcharges.
Il y a deux types de planchers:
1-Planchers en corps creux :
Ils sont constitués de corps creux et d’une dalle de compression reposant sur des
poutrelles préfabriquées. Ils ont pour fonctions :
Séparer les différents niveaux.
Supporter et transmettre les charges et surcharges aux éléments porteurs de la structure
(participent à la stabilité de la structure).
Isolation thermique et acoustique entre les différents niveaux.
2- Dalle pleine en béton armé :
Des dalles pleines en béton armé sont prévues là où il n’est pas possible de réaliser
des planchers en corps creux en particulier, pour la cage d’ascenseur et les balcons.
Maçonnerie :
Il y a deux types de murs dans la structure :
1-Les murs extérieurs : Ils sont réalisés en doubles cloisons en briques creuses de 15cm
d’épaisseur à l’extérieur et de 10cm d’épaisseur à l’intérieur avec une lame d’air de 5cm.
10 5 15
Intérieur Extérieur
Figure I.1 : Schéma descriptif du mur extérieur
2-Les murs intérieurs : Ils sont en simple cloison de brique creuse de 10 cm d’épaisseur.
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Escaliers :
Ce sont des ouvrages permettant le déplacement entre les différents niveaux. L’escalier
est composé d’un palier et d’une paillasse, réalisés en béton armé coulé sur place. Le coulage
s’effectuera par étage.
Notre bâtiment comporte deux types d’escalier : escalier a deux volées avec un palier
intermédiaire pour les étages courant et a trois volées pour le RDC.
Cage d’ascenseur :
Notre bâtiment est muni d’une cage d’ascenseurs qui sera réalisée en voiles, coulée sur
place.
Revêtements :
Les revêtements utilisés sont comme suit :
Carrelage pour les planchers et les escaliers.
Céramique pour les salles d’eaux et cuisines.
Mortier de ciment pour les murs de façades, cages d’escaliers et les locaux humides.
Plâtre pour les cloisons intérieures et les plafonds.
Les fondations :
La fondation est l’élément qui est situé à la base de la structure, elle constitue une partie
importante de l’ouvrage. Elle assure la transmission des charges et surcharges au sol par sa
liaison directe avec ce dernier.
Leur choix dépend du type de sol d’implantation et de l’importance de l’ouvrage.
Système de coffrage :
Nous avons opté pour un coffrage métallique pour les voiles de façon à limiter le temps
d’exécution, et un coffrage en bois pour les portiques.
I.2. Règlements utilisés :

Le calcul du présent ouvrage sera conforme aux règles BAEL 91 modifié 99, aux
prescriptions algériennes de construction dans le RPA 99 version 2003 et dans le
DTR-BC2.2.
Page | 17
I.2.1. Principes des justifications : (ArtA1.2BAEL91/ modifié 99)
Les calculs justificatifs seront conduits suivant la théorie des états limites. Un état limite
est celui pour lequel une condition requise d’une construction (ou d’un de ses éléments)
est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d’une action.
I.3. Les différents états limites :
a. États limites ultimes (ELU) :
Ils sont relatifs à la stabilité ou à la capacité portante :
Equilibre statique de la construction (pas de renversement) ;

Résistance de chacun des matériaux (pas de rupture) ;
Stabilité de forme (pas de flambement) ;
b. Etats limite de service (ELS) :

Qui sont définis compte tenu des conditions d’exploitation ou de durabilité, on distingue :
États limites de service vis-à-vis de la compression du béton.
États limites d’ouverture des fissures.
États limites de service de déformation.
I.4.caractéristiques mécaniques des matériaux:

Les matériaux sont l’ensemble des matières et produits consommables mis en œuvre sur
les chantiers de construction.
Notre bâtiment sera réalisé avec une multitude de matériaux, dont le béton et l’acier sont
les plus essentiels du point de vue de leur bonne résistance.
A-Le béton
Le béton est un mélange dans des proportions préétablies de liant (ciment), avec des
granulats (sable, gravier, pierrailles) et de l'eau.
Le béton armé peut être défini comme l’enrobage par du béton, d’aciers disposés
judicieusement. Ces aciers sont appelés armatures. On distingue les armatures longitudinales
disposées suivant l'axe longitudinal de la pièce, des armatures transversales disposées dans
des plans perpendiculaires à l'axe de la pièce.
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Dans notre cas, le béton sera dosé à 350 Kg/m3 de ciment CPA 325.Quand à la
granulométrie et l’eau de gâchage entrant dans cette composition elles seront établies par le
laboratoire spécialisé à partir des essais de résistance.
I.4.1.caractéristiques physiques et mécaniques :
a) La résistance caractéristique à la compression :
La valeur caractéristique de la résistance du béton à la compression à l’âge de 28 jours
(ou plus) est déterminée à partir des essais de compressions des éprouvettes normalisées dont
le diamètre est la moitié de la hauteur (Ø=16cm, h=32cm).
Nous prenons fc28 = 25 MPa.
La résistance du béton à la compression avant 28 jours est donnée par :
j
Fcj = fc28 pour fc28 40 MPa. (Art.A2.1.11, BAEL91modifié99)
4,76 0,83 j
b) Résistance caractéristique à la traction :

Elle est définie, conventionnellement de la résistance caractéristique a la compression par la
formule suivante (Art.A2.1.12, BAEL 91 modifié 99) :
ftj = 0, 6+ 0,06 fcj Pour f cj 60 MPa
ft28= 0, 6 + 0, 06 (25) = 2,1 MPa
I.4.2.contraintes limites :
a) Contrainte à la compression :
ELU (Etat Limite Ultime) : correspond à la perte d’équilibre statique (basculement),
à la perte de stabilité de forme (flambement) et surtout à la perte de résistance mécanique
(rupture), qui conduisent à la ruine de l’ouvrage.
0,85 f c 28
fbc= (Art.A4.3.41, BAEL 91 modifié99)

b
b 1,5.................en situation courante

Avec : b : Coefficient de sécurité ;
b 1,15....................en situation accidentelle

: Coefficient dépendant de la durée (t) de l’application des combinaisons d’actions

1....................t 24 h

0,9............ ..1h t 24 h

0,85...............t 1h

t : durée probable d’application de la combinaison d’action considérée.
À j =28 jours en situation courante, 1 (situation durable) :
Page | 19
0,85. (25)
f bc = = 14, 2 MPa
1. (1,5)
Diagramme Contrainte – Déformation :

bc
0,85f c 28
f bc

. b
0
2‰ 3,5‰ bc
Fig I.2- Diagramme contrainte- déformation du béton (ELU)
Le diagramme est composé :

D’un tronc de courbe parabolique et la déformation relative est limitée à 2%(état
élastique).
D’une partie rectangle (état plastique

0.85. f
2‰ bc 3.5 ‰ bc fbc .
b
ELS (Etat Limite de Service) : c’est l’état au delà duquel ne sont plus satisfaites les
conditions normales d’exploitation et de durabilité qui comprennent les états limites de
fissuration.
bc = 0,6. fc28 (MPa) (Art A.4.5.2.BEL91)

bc : Contrainte admissible à l’ELS
à j = 28 jour :
bc ═ 0,6 25 = 15 MPa
Diagramme Contrainte – Déformation :
bc
0,6fc28

0
bc
Fig. I.3 - Diagramme Contrainte - Déformation du béton (ELS)
Page | 20
I.4.3. module d’élasticité :
a) Module de déformation longitudinale :
On distingue 2 modules de déformation longitudinale
Instantanée : Eij = 11000

3 fcj en MPa (Art A-2.1, 21BAEL91).
Pour la durée d’application de contraintes normales est inférieur à 24heures.
Différée : Evj = 3700 3 f cj en [ MPa] (Art A-2.1,22BAEL91).
Pour les charges de longue durée d’application.
Eij 32164,2 MPa

à j 28 jours
Evj 10818,86 MPa
b) Module de déformation transversale :
D’après la règle (Art .A.2.1.3/BAEL91modifié99),le module de déformation transversale

est donné par la formule suivante :
E
G
2 (1 )
Avec :
E : module de Young
déformation relative trasversale

υ=
déformation relative longitudinale
υ : Coefficient de Poisson ;
υ =0………… pour le calcul des déformations en considérant le béton non fissuré.
υ =0.2………..pour le calcul des déformations en considérant le béton fissuré.
B- Les aciers :
Les aciers sont utilisés pour reprendre les efforts de traction auxquels le béton résiste
très mal.
Le ferraillage se fera en utilisant les types d’aciers suivants :
Aciers à haute adhérence H.A (feE400)………fe = 400 MPa

Treillis soudés (TL520)………………………....fe = 520 MPa pour Ø≤ 6mm
fe : limite d’élasticité.
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I.4.4. Module de déformation longitudinale :

ES = 2. 105 MPa (Art A.2.2.1, BAEL91modifié99)
I.4.5.Coefficient de poisson :
=0.3
I.4.6. Contrainte limite:
Contrainte limite ultime :
s = fe / s Avec: (Art A.2.1.2, BAEL91modifié99)
fe: contrainte d’élasticité de l’acier
s 1,15 Situation courante

γs : coefficient de sécurité
s 1,00 Situation accidentelle
s=348 MPa pour les HA.
Contrainte limite de service :
Afin de réduire le risque d’apparition de fissures, et pour diminuer l’importance de
leurs ouvertures, on a été amené à limiter les contraintes dans les armatures tendues.
3 cas de fissuration sont possibles :
a) Fissuration peu nuisible : La contrainte n’est soumise à aucune limitation, dans le
cas où les aciers sont protèges.
σs ≤ s = fe (Art A.4.5.32 BAEL91modifié99)

Les valeurs exactes obtenues sont :
s = 235 MPa ……………......pour les RL
s = 400 Mpa………………..Pour les HA
b) Fissuration préjudiciable : les éléments sont exposés à des intempéries ou ils

peuvent être alternativement émergés d’eau.
2
s min fe,110 f tj (Art A.4.5.33, BAEL91modifié99)
3
c) Fissuration très préjudiciable : dans le cas où les éléments sont exposés à des
milieux agressifs
1
s min fe,90 f tj (Art A. 4.5.34, BAEL91modifié99)
2
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1,0...............Pour les ronds lisses ( R . L)

η : coefficient de sécurité 1,6.............Pour les hautes adhérences ( H . A)
Les valeurs exactes obtenues sont :
- s = 165MPa………………pour les HA
- s = 130MPa……………... pour les RL
I.4.7- Diagramme Contrainte - Déformation de l’acier :
fe
e
s
-10‰ -ζe
ζe 10‰ ζ
fe
e
s
Fig.I.4.Diagramme Contrainte - Déformation de l’acier
I.4.8.Contrainte tangentielle conventionnelle :

Elle est donnée par la formule suivante :
Vu
u (BAEL 91 modifié 99/ Art 5.11)
b 0 .d
Avec :
Vu : valeur de l’effort tranchant à L’ELU
b0 : largeur de la bande considérée
d : hauteur utile de la section
Cette contrainte ne doit pas dépasser les valeurs suivantes :
Cas d’une fissuration peu nuisible :
Page | 23
= min(0,13. ;5 )
Cas de fissuration préjudiciable ou très préjudiciable :
= min(0,10. ;4 )
I.4.9.Protection des armatures : (.Art A.7.1, BAEL91modifié99)
Afin d’avoir un bétonnage correct et de prémunir les armatures des effets des intempéries
et des agents agressifs, on doit veiller à ce que l’enrobage (c) des armatures soit conforme aux
prescriptions suivantes :
c ≥1 cm : si l’élément est situé dans local couvert non soumis aux condensations.
c ≥3 cm : si l’élément est situé dans un local soumis aux condensations.
c ≥5 cm : si l’élément est soumis aux actions agressives (brouillards salins,
exposé à la mer …).
Page | 24
Chapitre II
Prédimensionnement des éléments
CHAPITRE II Pré-dimensionnement des éléments
Introduction :
Il a pour but de déterminer l’ordre de grandeur des sections de différents éléments de la
construction.
Pour cela on se réfère aux règles de pré dimensionnement fixées par RPA 99 version 2003.
II.1. Les planchers :
Les planchers sont des aires horizontaux limitant les différents niveaux d’un bâtiment,
ils doivent être conçus de manière à:
o Transmettre les efforts aux différents éléments de contreventement et la répartition
des charges et surcharges sur les éléments porteurs.
o Participer à la résistance des murs et des ossatures aux efforts horizontaux.
o Offrir une isolation thermique et acoustique entre les différents étages.
Dans notre ouvrage les planchers seront en corps creux.
Plancher à corps creux :
Sont constitués de panneaux à corps creux associés et des poutrelles disposées suivant
l’axe de la petite portée, son épaisseur est détermine par la norme suivante :
[BAEL91 modifiées 99/ArtB.6.8.423]
L
ht≥ [II-01]
22,5
Avec :
ht : Epaisseur de la dalle.
L : la plus grande portée libre dans le sens porteur considéré. (Sens des poutrelles)
Ce plancher est constitué d’un corps creux et d’une dalle de compression reposant
sur des poutrelles préfabriquées disposées suivant le sens parallèle à la petite portée.
L= 350 – 25 = 325cm
L 325
ht ≥ = 14.44cm
22,5 22,5
On prend ht =20cm
On optera pour un plancher de (16+4) cm et il sera valable pour tous les
planchers.
-l’épaisseur de corps creux : 16 cm
-l’épaisseur de la dalle de compression: 4c
Dalle de compression
Treillis soudé
Poutrelle Corps creux
Fig.II-1 : Schématisation du plancher en corps creux

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II .2. Poutres :
D’après le RPA 99 (modifié 2003), les dimensions des poutres doivent satisfaire les
conditions suivantes :
1. Largeur : b ≥ 20 cm
2. Hauteur : h ≥ 30 cm
h
3. Rapport : ≤4
b
4. bmax ≤1,5 h + b1.
Avec : h : hauteur de la poutre ;

b : largeur de la poutre ;
b1 : largeur de poteau ;
.
A- les Poutres principales : (les poutres porteuses).
L L
Hauteur de la poutre : ht
15 10
Avec : ht : hauteur totale de la poutre ;
L : portée maximale considérée entre nus d’appuis ;
Dans notre cas L =400 – 25 = 375 cm

Donc :
375 375
ht 25 ≤ ht ≤ 37.5 (cm).
15 10
On prendra comme hauteur ht pour les poutres principales :
ht = 35 cm
Largeur de la poutre: 0,4 ht b 0, 7 ht
Donc : 0,4 x 35 ≤ b ≤ 0,7 x 35 14 ≤ b ≤ 24.5 (cm)
Soit b=30cm
La section adoptée pour les poutres principales est donc : ( 30 x 35) cm2
B- Les poutres secondaires :

Ce sont des poutres non porteuses parallèles aux poutrelles.
L L
Hauteur de la poutre : ht
15 10
Avec L = 350 – 25 = 325 cm
325 325
ht 21.67 ≤ ht ≤ 32.5 (cm)
15 10
On prend ht = 30cm
Page | 26
Largeur de la poutre : 0,4 ht b 0, 7 ht
0,4 x 30 ≤ b≤ 0,7 x 30 12 ≤ b≤ 21 (cm)

Soit b = 30 cm
La section adoptée pour les poutres secondaires est donc : ( 30 x 30) cm2
Vérification des conditions :

Pour les poutres principales :
b = 30 cm 20 cm…………….vérifiée ;
ht = 35 cm 30 cm……………..vérifiée ;
ht / b = 1,16 4………………...vérifiée.
Pour les poutres secondaires :
b = 30 cm 20 cm…………….vérifiée ;
ht = 30 cm 30 cm……………..vérifiée ;
ht / b = 1 4………………...vérifiée.
Conclusion :
Les dimensions retenues sont :
Poutres principales : 30 x 35 (cm²).
Poutres secondaires : 30 x 30 (cm²).
30 cm 30 cm
35 cm 30 cm
Fig. II-2 : Poutre principale Fig.II-3 : poutre secondaire
II .3) Les voiles :
Les voiles sont des éléments rigides en béton armé coulés sur place. Ils sont destinés,
d’une part à reprendre une partie des charges verticales et d’autre part, à assurer la stabilité de
l’ouvrage sous l’effet des charges horizontales.
Le Pré dimensionnement se fera conformément à ( RPA 99 version 2003) :
Page | 27
L’épaisseur :
Elle est déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage (h) et de la condition de
rigidité aux extrémités.
he = h – ep avec h: hauteur libre de l’étage
ep : épaisseur du plancher
he = 408-20= 388 cm
e = max (he /25; he /22; he /20)
e = max(15.52 , 17.63 , 19.4 ) cm
e= he/20 = 19.4cm
On prend l’épaisseur du voile e = 25 cm
Vérification des exigences du RPA :

1- Sont considérés comme voiles de contreventement, en satisfaisant la
condition suivante:
L min ≥4 e où L min : portée minimale des voiles.
L min = 1.5 m ≥ 4 x0, 25=1 Condition vérifiée
he he he
e e e
22 25 20
Fig. II-4 : Epaisseurs des voiles
la structure est implantée a TIZI OUZOU, zone 2a, l’épaisseur minimale exigée par le RPA
99 modifié en 2003 est de 15 cm
e=25cm ≥ 15cm condition vérifiée
conclusion : l’épaisseur adoptée pour les voiles est 25cm
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II .4) Poteaux :
Le prédimensionnement des poteaux se fera à l’état limite de service ( ELS ) en
compression simple, selon la combinaison (Ns=G+Q) avec :
Ns : effort normal repris par le poteau,
G : charge permanente,
Q : surcharge d’exploitation en tenant compte de la dégression des surcharges.
En supposant que seul le béton reprend l’effort normal, on effectuera le calcul de la
Ns
section du poteau le plus sollicité, et qui est donnée par la formule suivante : A= ,
bc
A : section du poteau considéré.
NS : Effort normal revenant au poteau, ( Ns sera déterminé à partir de la descente de charge.)
bc = 0.6 fc28 en MPa, à 28 jours bc = 0.6x 25=15 MPa

bc Contrainte de compression admissible du béton égale à 15 MPa.
II .4.1. Descente de charge :

II .4.1.1. Surface d’influence :
Surface du plancher revenant au poteau :
S= S1+S2+S3+S4
S= (1.825x1.575)+(1.675x1.575)+( 1.825x1.625)+(1.675x1.625)
S=2.874+2.638+2.965+2.72
S=11.20 m2
Surface total sous charge d’exploitation :
S=3.75x3.45=12.94 m2
375 cm
182.5 25 167.5
S1 S2 157.5
345cm
25
162.5
S3
S4
Fig. II.5: Surface d’influence

II .4.1.2. Détermination des charges et surcharges :
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Charges permanentes :
Plancher terrasse accessible :
N Eléments Epaisseu ρ(kN/m3) G (kN/m²)

° r (m)
1 Carrelage 0.02 22 0.44
2 Mortier de pose 0.02 22 0.44
3 Etanchéité multicouches 0.02 6 0.12
4 Béton en forme de pente (1.5°/°) 0.04 22 0.88
5 Isolation liège 0.04 4 0.16

Feuille de polyane
6 0.002 - 0.01
7 Plancher en corps creux 0.20 - 2.85
8 Enduit sous plafond (2cm de 0.02 10 0.2

plâtre)
: Détermination
Tableau 2Charge des charges
permanente totale Get
t
surcharges 5.09
Plancher courant :
N° Eléments Epaisseur ρ (kN/m3) G (kN/m²)

(m)
1 Revêtement en carrelage 0.02 22 0.44
2 Mortier de pose 0.02 22 0.44
3 Couche de sable 0.02 18 0.36
4 Plancher en corps creux 0.20 - 2.85
5 Enduit de plâtre 0.02 10 0.20
6 Cloisons intérieurs 10 - 1
Tableau 3 Charge permanente totale Gt 5.25
Murs intérieurs :
Page | 30
1
N° Eléments Epaisseur (m) ρ (kN/m3) G (kN/m²) 1
3
1 Enduit de plâtre 0.02 10 0.20 2
2 Briques creuses 0.10 9 0.90
3 Enduit de plâtre 0.02 10 0.20
Tableau 4 Charge permanente totale Gt 1.30
Murs extérieurs :
N° Eléments Epaisseur (m) Poids (KN/m²)
1 Enduit ciment 0.02 0.36
2 Brique creuse 0.10 0.9

1
2
3 Brique creuse 0.10 0.9
3
4
4 Enduit plâtre 0.02 0.2
Tableau 5 G total 2.36
Surcharge d’exploitation :
Elément Surcharge (KN/m2)
- Plancher terrasse accessible 1.5

- Plancher d’étage courant 1,5
- Plancher commercial 2.5
- Balcon 3,5
Tableau 6
II .4.1.2. Poids propre des éléments :
- Plancher terrasse
Gt=11.2× 5.09= 57 kN.
- Plancher courant
Gc= 11.2× 5.25 =58.8 kN.
- Poutres
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Poutres porteuses
Gpp = (0.3 × 0.35) (4.00 – 0.25)25 =9.84 kN.
Poutres secondaires
Gpc= (0.3 × 0.30) (3.5 – 0.25)25 =7.31 kN
G p tot =G pp +G pc =17.15 kN
Surcharge d’exploitation
Plancher terrasse accessible : Q0=1.50 x 12.94 = 19.41 KN

Planche à usage d’habitation : Q1= Q2= Q 3=…= Q8 = 1.5 x 11.2 = 16.8 KN
Plancher à usage commercial : Q9= Q 10=2.5 x 11.2 = 28 KN
La loi de dégression des charges en fonction du nombre d’étage
Q0 0 Q0
Q1 1 Q 0 Q1
Q2
2 Q 0 0,95 . (Q1 Q 2 )
Q3
3 Q 0 0,9 . (Q1 Q 2 Q 3 )
Qn 3 n
n Q0 . (Q1 Q 2 .......... ....Q n ) pour n 5

2n
Coefficients de dégression des surcharges
Niveaux 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
Coeff 1 1 0,95 0,90 0,85 0,80 0,75 0,714 0,687 0,66 0,65
Les surcharges cumulées :

Q0=19.41 KN
Q0+ Q1 =19.41+16.8= 36.21 KN
Q0+ 0,95(Q1 + Q2)= 19.41+ 0,95(2x16.8)=51.33 KN
Q0+ 0,90(Q1 + Q2+Q3) = 19.41+ 0,90(3x16.8)=64.77 KN
Q0+ 0,85(Q1 + Q2 +Q3 + Q4)= 19.41+ 0,85(4x16.8)=76.553 KN
Q0+ 0,80(Q1 + Q2 +Q3 + Q4 + Q5)= 19.41+ 0,80(5x16.8)=86.6 KN
Q0+ 0,75(Q1 + Q2 +Q3 + Q4 + Q5 + Q6)= 19.41+ 0,75(6x16.8)=95 KN
Q0+ 0,71(Q1 + Q2 +Q3 + Q4 + Q5 + Q6+ Q7)= 19.41+ 0,714(7x16.8)=103.37KN
Q0+ 0,68(Q1 + Q2 +Q3 + Q4 + Q5 + Q6+ Q7+ Q8)= 19.41+ 0,687(8x16.8)=111.74 KN
Q0+ 0,66(Q1 + Q2 +Q3 + Q4 + Q5 + Q6+ Q7+ Q8+ Q9)=
19.41+ 0,66(8x16.8+28)= 126.59 KN
Q0+ 0,65(Q1 + Q2 +Q3 + Q4 + Q5 + Q6+ Q7+ Q8+ Q9+ Q10)=
19.41+0,65(8x16.8+28x2)= 143.17KN
II .4.1.3. Dimensionnement des poteaux :
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Charges N
Charges permanentes (KN) S
d'exploitation N bc
Etages
Poids de Poids Poids Gc Qc =Gc+Qc N

G Q S
plancher poteaux poutres cumulé cumulé bc
(KN) (KN) (cm²)
(KN) (KN) (KN) (KN) (KN) (cm2)
17.15 19.41
8 57 0.00 74.15 74.15 19.41 93.56 62.37 30x30
17.15 16.8 36.21

7 58.8 6.88 156.98 193.19 128.8 30x30
82.83
17.15 16.8 51.33
6 58.8 8.03 240.96 292.29 194.86 35x35
83.98
17.15 83.98 16.8 64.77
5 8.03 324.94 389.71 259.8 35x35
58.8
17.15 83.98 16.8 76.553
4 8.03 408.92 485.47 323.64 35x35
58.8
17.15 86.66 16.8 86.6 35x40
3 10.71 495.58 582.18 388.12
58.8
2 58.8 10.71 17.15 86.66 582.24 16.8 95 677.24 451.49 35x40
1 58.8 10.71 17.15 86.66 668.9 16.8 103.37 772.27 514.8 35x40
RDC 58.8 18.22 17.15 94.17 763.07 16.8 111.74 874.81 583.2 40x40
58.8 17.15 28 126.59 40x40
S.SOL1 13.77 852.79 979.38 652.9
89.72
58.8 17.15 28 143.17 40x40
S.SOL2 18.22 946.9 1090.07 726.71
94.17
Tableau 8
Remarque : on a passé d’une section de (25 x 25) à une section de (40 x 40) pour deux
raisons
telles-que :
Pour ne pas avoir la rotule plastique dans les poteaux avant les poutres.
Pour une meilleure disposition des armateurs.
II .4.2. Vérification des sections des poteaux aux recommandations de RPA :
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[Art7.4.1/ RPA 99. Version 2003]

Les poteaux doivent être coulés sur toute leur hauteur (he) en une seule fois.
Les décalages sont interdits
Les dimensions d la section transversale des poteaux doivent satisfaire les conditions
suivantes :
Min (b1 , h1) ≥ 25 cm en zone Ι et пa

Min (b1 , h1) ≥ 30 cm en zone пb et ш
Min (b1 , h1) ≥ he /20
¼ < b1/h1 < 4
Les sections choisies sont :
Pour le sous sol 1et 2, le RDC (40x40) cm2……… .……..vérifiée ;
Pour le 1er ,2em, 3eme étage : (35x40) cm2……………….... vérifiée ;
pour le 4eme,5eme ,6eme étage : (35x35) cm2…………………vérifiée ;
pour le 7eme,8eme étage : (30x30) cm2………………...…..…vérifiée.
II .4.3. vérification au flambement : (Art B.8.3 ,31/BAEL 91 modifiée 99)

Le flambement est un phénomène d’instabilité de forme qui peut survenir dans les
éléments comprimés de la structure lorsque ses derniers sont élancés.
lf
50 I
i Avec i
B
bh 3 hb 3
IX IY (Faible inertie) et B bh
12 12
B: section du poteau (bxh)
:Élancement ;
l f : Longueur de flambement égale à 0,7 l 0 (poteau encastré- encastré) ;
l 0 : Longueur libre du poteau ;

i : Rayon de giration ;
I : Moment d’inertie.
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Donc :
hb 3 b
i
12bh 12
l0
12 x0,7 x 50
b
Pour le sous sol 2 et RDC : (40x40) cm2 l 0 =4,08 m =24.68 < 50…...Vérifiée
Pour le sous sol 1 : (40x40) cm2 l 0 =3,06 m = 18.51 <50 ….Vérifiée
Pour le 1er ,2em, 3eme étage : (35x40) cm2 l 0 =3,06 m = 21.15 <50 ….Vérifiée
Pour le 4eme,5eme ,6eme étage : (35x35) cm2 l 0 = 3,06 m =21,15 <50…. .Vérifiée
Pour le 7eme,8eme étage : (30x30) cm2 l 0 = 3,06 m =24.68 <50…… Vérifiée
Conclusion : tous les poteaux sont vérifiés vis-à-vis la condition de non flambement.
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Chapitre III
Calcul des éléments
CHAPITRE III Calcul des éléments
Introduction :
Ce chapitre concerne le calcul des éléments structuraux comme l’acrotère, les escaliers
et les planchers……………...
III .1.Calcul de l’acrotère :
L’acrotère est un élément en béton armé qui assure la sécurité au niveau de la terrasse, il
est assimilé à une console encastrée dans le plancher terrasse dont le ferraillage se calcule
sous l’effet de deux efforts (moment de flexion et effort normal) et sera déterminé en flexion
composée avec compression.
L’acrotère est sollicité par :
-Un effort normal N dû à son poids propre G
-Un effort horizontal Q dû à la main courante engendrant un moment de renversement MQ
Le calcul se fera pour une bande de 1mde largeur.
III.1.2.Dimensionnement de l’acrotère :
10 cm 15cm Q
5 cm
G
8 cm
H
60 cm
Fig .III.2. Schéma statique
Fig .III.1. Coupe verticale de l’acrotère

Schéma statique
Moment Effort Effort
G Fléchissant Normal tranchant
H
G
M max=0.6KN. m N=G T=Q=1KN

Fig. III.3.Diagrammes des efforts
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III.1.3.Détermination des sollicitations :
A M
h d
A
G
A c
G 25
(0.6 0.10) (0.15 0.08) (0.05 0.15)/2 1.893KN/ml
Poids propre de l’acrotère : G=1.893 KN/ml
Surcharge d’exploitation : Q=1.00 KN /ml
Effort normal dû au poids propre G : N=G×1ml =1.893 KN
Effort tranchant : Vu=Q×1ml =1x1=1.00 KN
Moment fléchissant max dû a la surcharge Q : M=Vu×H=Q×H=1x0.6=0.60 KN m
III.1.4. Combinaison des charges :

A l’ELU:
Nu=1.35×G=1.35×1.893 = 2.555KN
Mu=1,5×Q =1.5×0.6 = 0.9KNm
A L’ELS:
Ns=1.893KN
Ms=0.60KNm
III.1.5. Ferraillage de l’acrotère:
Le ferraillage de l’acrotère sera déterminé en flexion composée et sera donné par mètre
linéaire ; pour le calcul on considère une section (b × h) cm2 soumise à la flexion composée
h : Epaisseur de la section : 10cm d=7cm

h = 10 cm
b : Largeur de la section : 100cm c= 3 cm
’
c et c : Enrobage : 3cm 100 cm
d = h – c : Hauteur utile
Mf : Moment fictif calculé par rapport au CDG des armatures tendues.
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a) Calcul des armatures à L’ELU:

Position du centre de pression à l’ELU :
M u 0.9 10 2
eu 35.21cm
Nu 2.555
h 10
C 3 2 cm
2 2
h
c eu Le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section limitée par les
2
armatures d’où la section est partiellement comprimée.
Donc l’acrotère sera calculé en flexion simple sous l’effet du moment fictif M, puis en
flexion composée où la section d’armatures sera déterminée en fonction de celle déjà calculée
b) Calcul en flexion simple:
Moment fictif:
= ( + 0.5 − ) = 2.555(35.21+10/2 -3)=95 KN.cm = 0.95 KN.m
Moment réduit :
Mf 0.95 10 5
b 0,013 l 0,186 SSA
b.d ². f bc 100 7 2 14.2 10 2
b 0,013 0,994
0.85f C2 8 0.85 25
Avec : f bu 14.2MPa
θγ 1 1.5
f 400
σ = = = 348 MPa
γ 1.15
Armatures fictives:
Mf 0,95 10 5
Af 0.392cm²
.d . st 0,994 7 348 10 2
c) Calcul en flexion composée :
La section réelle des armatures:
Nu 2.555 10 3
As Af 0.392 2
0.318 cm 2
σ st 348 10
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III.1.6. Vérification à l'ELU:

a) Condition de non fragilité: (Art : A.4.2.1/BAEL 91)
f t 28 es 0,455d 2,1 32 0,455 7
Amin 0,23.b.d 0,23 100 7 0,793cm²
fe es 0,185d 400 32 0,185 7
MS 0.60
Avec : e S 0.32m 32cm
N S 1.893
ft28=0.6+0.06fc28=2.1MPa
Conclusion :
Les armatures vérifiant la condition de non fragilité sont supérieures à celles
calculées à l’ELU, donc on adoptera.
A s A min 0.793cm²
2
Soit: A s 4HA8 2.01cm /ml avec un espacement S t =25cm
Armatures de répartition:
A 2.01
Ar 0.502cm²
4 4
Soit: 4HA8 = 2.01cm2/ml avec un espacement de St = = 25 cm
b) Vérification au cisaillement :
La fissuration étant préjudiciable on a :
f c 28
u min
0,15 ; 4 MPa

b
u min2.5,4 2,5MPa
Vu
u
b.d
τu : la contrainte tangentielle du béton.
d : hauteur utile.
B : largeur de la section.
Vu Q 1 kN
10 3
u 3 0,142MPa
10 7
u u
Conclusion : La condition est vérifiée donc les armatures transversales ne sont pas
nécessaires.
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c) Vérification de l’adhérence des barres :

On a : se s. ft 28 1,5 2,1 3,15MPa
Vu
seu avec ui : somme des périmètres utiles de barres
0,9d . ui
u i 0.8 4 10.04cm
10 3
se 0,157MPa
0,9 70 100.48
Donc se se (condition est vérifiée).

d) Calcul de la langueur de scellement droit :
fe
La langueur de scellement droit se calcule en utilisant la formule suivante : Ls
4s
On a :
s 0,6 s2 f t 28 0,6 1,5² 2,1 2,835MPa avec =1.5 pour HA (coef de scellement)
0,8 400
Ls 28,21cm
4 2,835
Le BAEL permet pour le scellement : Ls max= 40 ∅ pour HA fe 400
Ls max=40 x8=32 cm
Donc on prend Ls=30cm
III.1.7. Vérification à l’ELS:
L’acrotère est exposé aux intempéries. Donc la fissuration est considérée comme
préjudiciable, on doit vérifier:
bc ≤ bc =0,6 fc28=0.6x25=15MPa
2

s t ≤ s t = min . f e ; max 0,5 fe,110 nf t 28 = 266.67,201.63 =201.63 MPa
3
Avec : n=1.6 pour HA ∅>6
1-Pour l’acier :
Ms
ona : st
1 .d . Ast
100 Ast 100 2.01
1 0,287 1 0,9155 1 0,255 K 1 43.82
b.d 100 7
1 1
K 0,0228
K 1 43.82
Ms 0,6 10 6
st 46.57 MPa
1 .d . Ast 0,9155 70 201
Page | 40
st 46 . 57 MPa
st 201 , 63 MPa
st st ( Condition Vérifiée ).
2-PPour le béton :
bc K . st 0,0228 46.57 1.06MPa
bc 0,6 f c 28 0,6 25 15MPa
bc bc (condition vérifiée).
Conclusion :
La section est vérifiée vis-à-vis de l’ouverture des fissures et elle est justifiée vis-à-vis de la
compression.
e) Vérification de l’acrotère au séisme :
Le RPA préconise de calculer l’acrotère sous l’action des forces sismiques suivant la
formule :
Fp 4.A.C p .Wp
A : coefficient de zone.
Zone II a, groupe d’usage 2, donc A=0,15
Cp : Facteur de la force horizontal, pour les éléments secondaires Cp=0.8
Wp : poids de l’acrotère = 1,893 KN/ml.
Donc : Fp 4 0,15 0,8 1,893 0,908 KN / ml Q 1 KN / ml " vérifiée"
Conclusion : dans notre cas l’acrotère est ferraillé par :

o Armatures principales A = 4HA 8 = 2,01 cm2, St = 25 cm
o Armatures de répartition Ar = 4HA 8 = 2.01cm2, St = 25 cm.
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III.2. Calcul des planchers :
III.2. Plancher en corps creux :

La structure comporte des planchers en corps creux dont les poutrelles sont
préfabriquées, disposées suivant le sens longitudinal et sur lesquelles repose le corps creux.
Nous avons à étudier le plancher le plus sollicité.
III.2. 1. Ferraillage de la dalle de compression :
La dalle de compression est coulée sur place, elle est de «4 cm » d’épaisseur, armée d’un
treillis soudé de nuance (TS 520) dont les dimensions des mailles ne doivent pas dépasser aux
valeurs indiquées par B.A.E.L.( Art B.6.8.423) :
20 cm (5 p.m) pour les armatures perpendiculaires aux nervures.

33 cm (3 p.m) pour les armatures parallèles aux nervures.
Armatures perpendiculaire aux poutrelles :
4l s 4x65
A 0,5cm avec l s : la portée entre axe des poutrelles.
fe 520
soit 6 6 1,7cm 2 avec s t 15cm
- Armatures parallèle aux poutrelles :
Ar 1,7
A // 0,85cm 2
2 2
soit 6 6 1,7cm 2 avec s t 15cm
Conclusion :
On adopte pour le ferraillage de la dalle de compression a un treillis soudé de nuance TS520

et de dimension (6x6x150x150) mm2.
∅6 de nuance TSLE520
15cm
15cm
Figure 1: treillis soudé de (15x15) cm2
Page '
III.2.2 .Etude des poutrelles :
1. Disposition des poutrelles :
La disposition des poutrelles se fait suivant deux critères :
a-Critère de la petite portée :
Les poutrelles sont disposées parallèlement à la petite portée.
b- Critère de la continuité :
si les deux sens ont les mêmes portées, alors les poutrelles sont disposées parallèlement au sens
qui a le plus grand nombre d’appuis.
2-Détermination des dimensions de la section en T :
Hauteur de la section ………………………………………………………h= 16+4=20cm

L’épaisseur de la table de compression……………………………............h0= 4cm
L’enrobage…………………………………………………………………..c= 2cm
La hauteur utile……………………………………………………………...d= 18cm
b1 : la largeur de l’hourdis à prendre en compte de chaque côté de la nervure.
les règles du BAEL précisent que la largeur de la table de compression (b1) a prendre en
compte dans chaque coté d’une nervure a partir de son parement est limitée par la plus petite
des valeurs suivantes :
L L
b1 min , 1 ,8h0
2 10
L : distance entre deux parements voisins de deux poutrelles.

L1 : longueur de la plus grande travée dans le sens de la poutrelle.
L= 65 – 12 = 53cm
L1= 350-25=325cm
53 325
b1 min , ,8x 4
2 10
b1 ≤ min (26.5, 32.5, 32)
b1 = 26,5cm
b : largeur de la table de compression
b : 2b1 + b0 = 2x26.5 + 12= 65cm
b = 65cm
Page '
h0
b1 b1 b1
h
b0 L b0
Figure 2 : schéma d’une section en T.
III.2.3.Calcul de la poutrelle :
a) Avant le coulage :
Avant le coulage de la dalle de compression les poutrelles sont considérées comme étant
posée sur deux appuis simples et soumises aux charges suivantes :
Poids propre de la poutrelle q = 25 x 0,12 x 0,04 = 0,12 KN/ml
Poids propre du corps creux = 0,95 x 0,65 =0,62 KN/ml
G= 0,74 KN/ml
Surcharge due au poids propre de l’ouvrier Q = 1 KN/ml.
Q = 1 KN/ml
La combinaison des charges :

A L’E.L.U :
Qu = 1,35G +1,5Q
= 1,35 x 0,74 + 1,5 x 1 = 2.5KN/ml
Qu = 2.5KN/ml 2.5KN/ml
3,25m
0,04m

Figure 3 : schéma statique de la poutrelle
Page '
Calcul du moment isostatique :
Qu l 2 2.5 x(3,25) 2
Mu =
3.3KN/ml
8 8
L’effort tranchant :
Qu l 2.5 x (3,25
Vu = 4.06 KN
2 2
Ferraillage de la poutrelle :
d = h – c = 4 – 2 = 2cm avec c = 2cm (enrobage).

Mu (3.3x10 6 )
µ
b.d 2 . f (120 x 20 2 x14,2) 4.84 > 0,392
(S.D.A)
bc
La section est doublement armée (S.D.A).

NB:
Comme la section de la poutrelle est très réduite on prévoit des étais intermédiaires
pour l’aider à supporter les charges et surcharges auxquelles elle est soumise avant le coulage
de la dalle de compression.
b) Après le coulage de la dalle de compression :

Apres le coulage de la dalle de compression, la poutrelle sera calculée comme une
section en T qui repose sur plusieurs appuis. Elle est soumise aux charges suivantes :
Pois du plancher : G = 5,25x 0,65 = 3.41 KN/ ml

Surcharge d’exploitation : Q = 2,50 x 0,65 = 1.625 KN/ml
Combinaison de charges :
A L’E.L.U :
Qu = 1,35G + 1,5Q
= 1, 35 x 3.41 + 1, 5 x 1,625 = 7.04 KN/ml
Qu=7.04 KN/ml
A L’E.L.S:
Qs = G + Q
= 3,41 + 1, 625 = 5.035 KN/ml
Qs =5,035 KN/ml
Page '
Choix de la méthode de calcul :
a- Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire :
1- QB ≤ max (2G ; 5 KN/m2)
On a: QB = 2,5KN /m2 < 2 x 5,25KN/m2

QB = 2,5KN /m2 < 5 KN/m2 (condition vérifiée).
2- Les moments d’inerties des sections transversales sont les mêmes dans les différentes
travées (constants).
Ii= Ii+1 (condition vérifiée).
3- la fissuration est considérée comme non préjudiciable. (condition vérifiée).
4-Les portées libres successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25 :
On a = = 0.97 0.8 < 0.97 < 1.25 (condition vérifiée)
=0.92 0.8< 0.92 < 1.25 (condition vérifiée)
Conclusion : Les conditions sont toutes vérifiées donc la méthode forfaitaire est
applicable.
Qu
3.50m 3.40 m 3.40 m 3.15 m
Figure 4: schéma statique d’une poutre sur plusieurs appuis
b- PRINCIPE DE LA METHODE FORFAITAIRE :
Elle consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travées M t et au niveau des appuis M w
et M e à partir des fractions fixées forfaitairement de la valeur maximale du moment M 0 dans la
travée dite de comparaison qui est supposée isostatique indépendante, de même portée et soumise aux
mêmes charges que la travée considérée.
Les valeurs des moments M t , M w et M e doivent vérifier les conditions

suivantes :
Page '
Mw Me
1)- M t max {1,05M ; (1+0,3 ) M 0 }-
2
1 0,3
2)- Mt ( ) M0 travée intermédiaire.
2
1,2 0,3
Mt ( ) M0 travée de rive.
2
3)- La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire ne doit pas être
inférieure à :
0,6 M 0 Pour une poutre à deux travées.
0,5 M 0 Pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de deux
travées.
0,4 M 0 Pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois travées.
Pour notre cas :

Figure 5."# $#

Avec :
M t : moment max en travée, pris en compte dans le calcul de la travée considérée.
M w : moment en valeur absolue sur l’appui de gauche de la travée considérée.
M e : moment en valeur absolue sur l’appui de droit de la travée considérée.
M 0 : moment max dans la travée indépendante , de même portée que la travée considérée et soumise
aux même charges.
c- Application de la méthode :
A L’ELU :
Le moment max isostatique est donc sera calculé dans la travée indépendante qui à une grande
portée, sa valeur à l’état limite ultime (ELU) est :
Qu = 1, 35 x 3.41 + 1, 5 x 1,625 = 7.04 KN/ml
Qu = 7.04 KN/ml
q .l ² 7,04 x (3,5)²
M0= u = 10.78 KN m
8 8
α : rapport des charges d’exploitations (Q) à la somme des charges permanentes (G) et des
surcharges d’exploitations (Q).
Page '
Q 2
&
QG 3
2 .5

5.25 2.5
%#%" ## ! %" #%##&%"# #%&$#
1 0,3 1,2 0,3

2 2

Calcul des moments en travées :

Travée de rive :
1,2 0,3
Mt ≥ .M0 => Mt ≥ 0,648 M0
2
Mt=max
. .
≥ max{1.05 ; (1 + 0.3 ) }− Mt=0.696
On prend Mt= 0,7M0
Travée intermédiaire :
1 0,3
Mt ≥ .M0 => Mt ≥ 0,548 M0
2
Mt=max
. .
≥ max{1.05 ; (1 + 0.3 ) }− Mt=0.646
On prend Mt= 0,65M0
Page '

0,7M0 0,65M0 0,65M0 0,7M0

Figure 6. Diagramme des moments fléchissant
On a : M 0=10.78 KN.m
D’où :
Moments en travées :
Mt1 =0.7 M0 =0.7 x 10.78=7.54 KNm
Mt4 =0.7 M0 =0.7 x 10.78=7.54 KNm
Mt2 =0.65M0 =0.65 x 10.78=7 KNm
Mt3 =0.65M0 =0.65 x 10.78=7 KNm
Moment sur appuis:
M1= M5=0,3M0 = 0,3 x 10.78 = 3.234 KN m

M2= M4=0,5M0 = 0,5 x 10.78 = 5.39KN m
M3=0, 4 M0 = 0,4x 10.78= 4.312KN m
Efforts tranchants :
L’effort tranchant en tout point d’une poutre isolée :
M i 1 M i
T(x)= (x ) +
L
M i & M i 1 : moments aux appuis i et (i+1), à prendre avec leur signe.
q.L
(x) = q.x : effort isostatique.
2
q.L M Mi
T(x) = q.x i 1
2 L
L’effort tranchant aux appuis i et ( i+1) :
Page '

q
L M i 1 M i
T i = T(x = 0) =
2 L
q
L M i 1 M i
T i 1 = T(x = L) =
2 L
Tableau : tableau donnant les efforts tranchants et les moments fléchissant dans les
différentes travées.
Travées 1 2 3 4
Mw ( KN m) 3,234 5,39 4,312 5.39
Me ( KN m ) 5,39 4,312 5.39 3.234
Tw ( KN ) 11.70 12.28 11.65 11.77
Te ( KN ) -12.93 -11.65 -12.28 -10.5
Mt (KN m) 7.54 7 7 7.54
Diagramme des moments fléchissant et des efforts tranchants :
3,234 5,39 4.312 5.39 3.234
- - - - -
+ + + + x [m]
7.54 7 7 7.54
M [KN m]
T [KN]
12.28 1.65 11.77

11.70
x[m]
+ + + +
_ _ _ _
12.93 11.65 12.28 10.5
Figure 8. Diagramme des efforts tranchants
Page '

Calcul des armatures :

Les moments maximaux aux appuis et en travées sont :
Mtmax = 7.54KN m
Mamax =5.39 KN m
Armatures en travée :
Le moment équilibré par la table de compression :
h
M t b.h0 . f bc . d 0
2
0,04
Mt = 0,65 x 0, 04 x 14,2 ( 0,18 ) x 103 = 59, 072 KN m
2
Mt = 59,072 > Mtmax= 7.54 KN m l’axe neutre tombe dans la table de compression
d’ou la section se calcule comme une section rectangulaire (b x h).
65cm
4cm 18cm 20cm

A
26,5cm 26,5cm
65cm
12cm
max
Mt 7.54 x 10 3
µ =0,025 < 0,392 => SSA
b.d 2 .f bc 65 x 18 2 x14,2
µ= 0,025 β= 0,9875
max
Mt 7.54x 10 2
Ast = 1,21cm 2
B.d. s 0,9875 x 18 x 34,8
Ast = 1,21 cm2 soit 3HA10 = 2,36 cm2.
Page '

Armatures aux appuis :

La table est entièrement tendue donc le calcul se fera comme une section rectangulaire
( b0 x h).
Mamax = 5,39 KN m
max
Ma 5,39 x 10 3
µ =0,097 < 0,392 => SSA 20 cm 18cm
b 0 .d 2 .f bc 12 x 18 2 x 14,2
µ = 0,097 β = 0,948
max
Mt 5.39x 10 2
Ast = 0.907cm 2
B.d. s 0,948 x 18 x 34,8

Aa= 0.907 cm2 soit 1 HA12 = 1,13 cm2
Calcul des armatures transversales :

Le diamètre minimal des armatures est donné par la formule suivante :
h bO
min ( ; ;l )
35 10
20 12
min ( ; ;12) 0,571 cm
35 10
Les armatures transversales seront réalisées par un étrier de 6 .
At=0.56cm2
Espacement des armatures transversales :
S t min(0,9d ;40cm) min(16,2;40) 16,2cm

At f e 0,56 x 400
St 46,66cm
b0 x0,4 12 x0,4
On prend : St = 15cm.
Page '

III.2. 4.Vérification à L’E.L.U :
Vérification de la contrainte tangentielle :
Lorsque les armatures transversales sont droites ( 90 ) on doit vérifier que :
τu ≤ u = min (0,13fc28 ; 5MPa) fissuration peu nuisible
u = min (3,25MPa ; 5MPa) = 3,25MPa
Vu max 12.93x103
τu = = 0,598MPa
b0 .d 120x180
τu = 0,598MPa< u = 3,25MPa (Condition vérifiée).
Condition de non fragilité :
0,23.b0 .d. ft 28 0,23 x12 x18 x 2,1

Amin= = = 0,26 cm
2
fe 400
En travée :
At= 2,36cm2> Amin= 0,26cm2 => (condition vérifiée).
Aux appuis :
Aa=1,13cm2>Amin=0,26cm2 (condition vérifiée).
Vérification de la contrainte d’adhérence acier-béton :
On doit vérifier que : τse ≤ es

La contrainte d’adhérence, au niveau de l’appui le plus sollicité est :
V max 12.93x10 3
τse= = = 2.11MPa
0,9.d .u i 0,9 x180 x12
La contrainte d’adhérence, τse pour l’entrainement des barres est :
es = ψs.ft28 =1,5 x 2,1 = 3,15 MPa avec ψs = 1,5 pour les aciers HA.
Donc τse = 2.11MPa ≤ es = 3,15MPa (condition vérifiée).

Influence de l’effort tranchant sur le béton :
On doit vérifier que : Vumax ≤ 0, 4.a.b0.fc28 / avec a=0,9d
Vumax ≤ 0,4x0,9x18x12x2,5/1,5= 129, 6 KN
Page '

Appuis de rives :
Vumax= 11.7 KN < 129, 6 KN (condition vérifiée).
Appuis intermédiaire :
Vumax= 12.93+12.28=25.21KN < 129, 6 KN (condition vérifiée).
L’influence de l’effort tranchant sur les armatures :
On doit vérifier que :
s max M max
A≥ . Vu
fe 0,9.d
Appuis de rive :
Vumax= 11.7 KN ; Mmax = - 3,234 KN m
max M max 3,234

Vu
= 11.7 = - 8.26 < 0
0,9.d 0,9 x0,18
Donc il n’y a aucune vérification à effectuer pour les armatures.
Appuis intermédiaires :
Vumax = 25.21 KN ; Mmax = -5.39 KN m
max M max 5,39

Vu
= 25.21 = - 8.06 < 0
0,9.d 0,9 x0,18
Aucune vérification n’est nécessaire.

Calcul des scellements droit :
La longueur du scellement droit est donnée par la formule suivante :
. Fe
ls = avec es = 0,6.ψs2.ft28 avec ψs : coefficient de scellement.
4. su
ψs = 1,5 pour les barres à haute adhérence
es = 0,6 x (1,5)2x2,1= 2,835 MPa
12 x 400
D’où ls = = 423,3mm
4 x 2,835
Donc ls= 45cm
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Vérification de la contrainte moyenne sur appuis intermédiaires :

= ≤
f c 28 25
bc 1,3 1,3 21,66 MPa
b 1,5
25.21x10 3
bc max 1,29MPa
120 x0,9 x180
bc max 1,29MPa bc 21,66MPa (Condition vérifiée).
Vérification de la contrainte de cisaillement au niveau de la jonction table -

nervure :
Vu (b b0 ) 25.21x103 (650 120)

u1 1,58MPa
1,8bdh0 1,8x650x40x180
= 1,58MPa ≤ 0,13f = 3,25MPa issur at ion peu nuisible
Aux appuis :
2.Vu 0,85 f c 28
On doit vérifier que : u 14,2 MPa
0,9.b0 .d b
2 x 25.21x10 3
u 2,59 14,2MPa (condition vérifiée)
0,9 x120 x180
III.2. 5.Calcul à L’E.L.S :
Calcul des moments isostatiques :
Qs = 5 ,035KN/ml
q s .l ² (5,035 x (3,5)²
M0= = 7.7 KN m
8 8
On a:
les moments en Travées :
Mt1 = Mt 4 =0,7M0 = 0, 7 x 7.7 = 5,39KN m

Mt 2= Mt 3 = 0,65M0 = 0, 65 x 7.7 = 5 KN m
Moment sur appuis:
M1= M5=0,3M0 = 0,3 x 7.7 = 2.31 KN m

M2= M4=0,5M0 = 0,5 x 7.7 = 3.85KN m
M3=0, 4 M0 = 0,4x 7.7= 3.08 KN m
Page '

Calcul de l’effort tranchant:
Tableau : tableau donnant les efforts tranchants et les moments fléchissant dans les
différentes travées.
Travée 1 2 3 4
Mw (KNm) 2,31 3..85 3.08 3.85
Me (KNm) 3.85 3.08 3,85 2.31
Tw (KN) 8.37 8.78 8.33 8.41
Te (KN) -10.35 -8.33 -8.78 -7.45
Mt (KNm) 5,39 5 5 5.39
Les diagrammes des moments fléchissant et des efforts tranchants :
2.31 3.85 3.08 3.85 2.31
- - - - -
+ + + + x[m]
5,39 5 5 5.39
M[KN m]
T[KN]
8.78 8.33 8.41

8,37
x[m]
+ + + +
_ _ _ _
10.35 8.33 8.78 7.45
Figure 10. Diagramme des efforts tranchants
Page '

III.2. 6.Vérification des contraintes :
A- En travée :
M t 5,39 KN .m
dans les aciers
fe Fissuration peu nuisible

st st avec st t 348MPa
s
100 Ast 100 x 2,36
1 1,092
b0 d 12 x18
1 1,092 K1 19,72 1 0,856
1 1
K 0,05
K1 19,72
max
Mt 5,39 x10 6
St 148.22 MPa 348 MPa
1 .d . Ast 0,856 x180 x 236
Dans le béton :
La fissuration étant peu nuisible la condition suivante est satisfaite :
bc 0,6f c 28 (MPa )
bc 15 ( MPa )
bc K . st 0,05 x148.22 7.41MPa 15MPa
B- En appuis :
La table étant tendue, la section à calculer est rectangulaire ( b0 .h ) :
max
Ma 3.85KN.m
dans les aciers
100 Aa 100 x1,13
1 0,523
b0 d 12 x18
1 1
1 0,523 K1 31,3 1 0,892 K 0,032

K1 31,3
Page '

st st avec s 348MPa
max
Ma 3.85 x10 6
St 184.45MPa 348 MPa
1 .d . Aa 0,892 x180 x113
st st (Condition vérifiée).
dans le béton :
bc K. st 0,032x185.45 5.9MPa 15MPa
NB : Toutes les vérifications étant satisfaisantes, donc les armatures à L’E.L.U conviennent.
III.2. 7. Vérification des ouvertures de fissuration :
La fissuration étant peu nuisible donc aucune vérification n’est nécessaire.
III.2. 8.Etat limite de déformation :
D’après les règles de BAEL 91, lorsqu’il est prévu des étais; on peut cependant se
dispenser de justifier la flèche si les conditions sont vérifiées :
h 1

L 16
h Mt

L 10M 0
AS 4,2

b0 d Fe
h 20 1
0,057 0,0625 (condition non vérifi ée)
L 350 16
Le calcul de la flèche est nécessaire.
Page '

Calcul de la flèche :
65cm
M t .l 2
ser
l 1,1I 0
a) Fv avec I fv
10 xE v xI fv 500 1 V
V1
M t .l 2
ser
l 1,1I 0 G
b) Fi avec I fi +
10 xE i xI fi 500 1 i
V2
12cm
3
Ev 37003 f c 28 3700 25 10818.87 MPa
Ei 3Ev 3 x10818,87 32456,61MPa
Aire de la section homogénéisée :
B0 B A b0 h (b b 0 )h0 15 Ast
B0 section du beton
A= section d’armature tendue
B0 12 x 20 (65 12) x 4 15 x 2,36 487 ,4cm 2
Moment statique de section homogénéisée par rapport à XX’ :

2
b0 h 2 h
S / XX (b b0 ) 0 15 Ast d
2 2
12 x(20) 2 42
S / XX (65 12) (15 x 2,36 x18) 3461,2cm 3
2 2
S / XX 3461,2
V1 7,1cm V1 : position de l’axe neutre.
B0 487 ,4
V2 (h V1 ) 20 7,1 12,9cm
2
b 3 3 h h
I 0 0 .(V1 V2 ) (b b0 ).h0 .[ 0 (V1 0 ) 2 ] 15. A.(V2 C ) 2
3 12 2
12 42 4
I0 .( 7,13 12 ,9 3 ) ( 65 12 ).4.[ ( 7,1 ) 2 ] 15 x 2,36 .(12 ,9 2) 2
3 12 2
I 0 20021,06cm 4 ( moment d ' énirtie de la sec tion hom ogénéisée )
l = la portée libre mesurée d’appuis de la travée considérés

Page '
le rapport des aciers tendues de celui de la section utile de la nervure

A st 2,36
0,011
b 0 .d 12 x18
La contrainte dans les aciers tendues est :
M ser 5,39x10 6
s t
148.22MPa
β1 .d.A 0,856x180x236
Calcul des coefficients :

0,05f t28
λi Pour les déformations instantanées
3b 0
ρ.(2 )
b
0,05x2,1
λi 3,74
3x12
0,011.(2 )
65
2 2
λ V λ i x3,74 1,5 Pour les deformations de longues durée.
5 5
1,75f t28 1,75x2,1
μ 1- 1 0,573
4.ρ. S f t28 4x0,011x148.22 2,1
1,1I 0 1,1x20021,06
IFV 11843.6cm 4
1 μλ v 1 (0,573x1,5)
1,1I 0 1,1x20021,06
IFi 7007cm 4
1 μλ i 1 (0,573x3,74)
Donc :
5,39x10 2 x(350) 2 350
FV 0,51cm 0,70cm (Verifiée)
10x1081,887x11843.6 500
5,39x10 2 x(350) 2 350

Fi 0,29cm 0,70cm (Verifiée)
10x7007x32456.61 500
Conclusion: la flèche est vérifiée.
Page '
III.3. Etude de la salle machine :
III.3.1) Introduction :
Vu le nombre important de niveaux que comporte la structure (8 niveaux) ,un ascenseur

a été prévu . La surface de sa cabine est (1.45×1.45 = 2.10 m ) ; la charge totale que le
système de levage transmet est de 4 tonnes. (P = 40KN)
III.3.2) Calcul de la dalle plaine :
a) épaisseur de la dalle :
L’épaisseur de la dalle est donnée par la formule : h = = = 4.83cm
NB : le RPA 2003 exige une hauteur ht ≥ 12cm; on adopte une hauteur ht = 15cm.
P
Lx=145cm
U0
45° 45° h/2
V0 Ly=145cm
h/2
U0
U
La dalle repose sur son contour (4 appuis). Elle est soumise à la charge permanente
localisée concentrique agissant sur un rectangle (U×V), (surface d’impacte) au niveau du
feuillet moyen de la dalle. Le calcul se fera à l’aide des abaques de PIGEAUD qui permettent
de déterminer les moments dans les deux sens en plaçant la charge au milieu du panneau.
On a : U = U0 + 2e + ht
V = V0 + 2e + ht
avec : ht = 15cm ;
e = 5cm ; (revêtement de la dalle)
U0 = 75cm ; V0 = 75cm
D’où : U = 75 + 10 + 15 = 100cm
V = 75 + 10 + 15 = 100cm
Les cotés U0 et V0 sont supposés parallèles respectivement à Lx et Ly
Page
III.3 Calcul des moments à l’ELU :
a) Evaluation des moments Mχ1 et My1 dus au système de levage :
M x PM 1 .M 2
M y PM 2 .M 1
E.L.U 0
Avec : coefficient de poisson à
E.L.S 0,2
U V
M1 et M2 : coefficient à déterminés à partir des abaques de PIGE AUD. Suivant le rapport et .
lx ly
l x 1.45
1
l y 1.45
La dalle travaille dans les deux sens
U 100
0.68
l x 145
V 100
0,68
l y 145
de l’abaque de PIGEAUD 1 :
On a pour :
U
0,6 du tableau M1 = 0.076
lx
V
0,6 M2 =0.076
ly
U
0,7 du tableau M1 = 0.064
lx
V
0,7 M2 = 0.064
ly
Par interpolation on trouve M1 et M2 :
M1 = M2 =0.0664
Page
Calcul a ELU :
On a v=0
qu= 1.35 P
M x1 q u M 1 .M 2 1.35 40(0.0664) 3.58 KN .m

M y1 q u M 2 .M 1 1.35 40(0.0664) 3.58 KN .m
b) Evaluation des moments Mχ2 et My2 dus au poids propre de la dalle :

Le calcul se fera pour une bande de 1m de largeur
Ils sont donnés par les formules :
Mx2 = µx qu L
My2 = µy Mx2
l x 1.45
1 la dalle travaille dans les deux sens.
l y 1.45
µx=0.0368
Du tableau =1
µy=1 1m
Poids propre de la dalle G = 0.15×1×25 = 3.75KN/mℓ

La surcharge d’exploitation Q est prise égale à 1KN/mℓ Ly 1 1m
qu = 1.35G+1.5Q = 1.35×3.75+1.5×1 = 6.5625KN/mℓ
Mx2 = 0.0368×6.5625×1.45 2 = 0.50KN.m Lx
My2 = 1 x 0.5 = 0.50KN.m
b-3) Superposition des moments:
Mx = Mx1+Mx2 = 3.58 +0.5 = 4.08KN.m
My = My1+My2 = 3.58 +0.5 = 4.08KN.m
Ces moments seront minorés en travée en leur affectant le coefficient (0,85) et en appuis par (0,3) pour
tenir compte de la non continuité de la dalle.
Page
Donc on aura :
Moments en travée : M t = 0,85 M

M xt = 0,85 x 4.08 = 3.46 KN.m
M yt = 0,85x 4.08 = 3.46 KN.m
Moments aux appuis : M a = -0,3 M

M xa = -0,3 x4.08 = -1.22 KN.m
M ya = -0,3x4.08 = -1.22 KN.m
III.3 Calcul de la section d’armature :
a) Sens x-x :
Le calcul se fera pour une bande de 1m
En travée :
M xt 3.46 103
b = = 0,014 < e = 0,392 (SSA)
bd 2 f bc 100 132 14,2
On a b =0,014 = 0,993
M xt 3.46 10 3
At = = = 0.77 cm²
d st 0,993 13 348
On opte pour At = 4HA8/ml At = 2.01 cm² , avec St = 25cm
Aux appuis:
M xa 1.22 103
b = = 0,005 < e = 0,392 (SSA)
bd 2 f bc 100 132 14,2
On a b =0,005 = 0,9975
M xa 1.22 10 3
Aa = = = 0,27 cm²
d st 0,9975 13 348
On prend Aa = 4HA8/ml Aa = 2,01 cm² , avec St = 25 cm
Page
b) Sens y-y :
Le calcul se fera pour une bande de 1m
En travée :
M xt 3.46 103
b 2 = = 0,014 < e = 0,392 (SSA)
bd f bc 100 132 14,2
On a b =0,014 = 0,993
M xt 3.46 10 3
At = = = 0.77 cm²
d st 0,993 13 348
On opte pour At = 4HA8/ml At = 2.01 cm² , avec St = 25cm
Aux appuis:
M xa 1.22 103
b 2 = = 0,005 < e = 0,392 (SSA)
bd f bc 100 132 14,2
On a b =0,005 = 0,9975
M xa 1.22 10 3
Aa = = = 0,27 cm²
d st 0,9975 13 348
On prend Aa = 4HA8/ml Aa = 2,01 cm² , avec St = 25 cm
III.3.5.Vérifications a l’ELU :
a) Condition de non fragilité du béton : [Art :B-7-4/BAEL91]
0 Lx
Ax 3 bxh
2
L y
Ay ≥ ρ0.b.h
0 = 0,0008 pour HA400
0.0008 1.45
Ax 3 100 x15 1.2cm 2 ……………..condition vérifiée
2 1.45
Ay ≥ 0,0008.100.15=1.2cm2 …………………………….. Condition vérifiée
Page
b) Espacement des barres :
L’écartement des barres d’une même nappe ne doit dépasser les valeurs suivantes :
Stmax≤ min{3h , 33cm}
Stmax≤ min{45cm , 33cm}
St=25cm ≤ 33 cm vérifiée
c) Diamètre des barres :
h
On doit vérifier que : Ф=8mm Фmax = .
10
Ф :diamètre des armatures longitudinales.
150
Ф= = 15mm
10
Ф = 8 mm< 15 mm condition vérifiée
d) Poinçonnement :[Art :A-5-2-42/BAEL91]
Les armatures transversales ne seront pas nécéssaires si la condition suivante sera vérifiée :
f c 28
Qu 0,045 c h
b
Qu : charge de calcul a l’ELU
c : périmètre du contour.
h : épaisseur totale de la dalle.
c = 2(U+V) = 2 × (1 + 1) = 2 m
Qu = 1.35x40=54 KN
25 10 3
0,045 × 2 × 0,15 × = 225 KN
1,5
Qu = 121,5 KN < 225 KN condition vérifiée.
Donc la dalle ne nécessite pas d’armatures transversales.
Page
e) Vérification de la contrainte tangentielle :
Tu max f cj
on doit vérifier que : u 0,07
bd b
Au milieu de U :
P
Tu , avec P = 40 . 1,35 = 54 KN
2 L y Lx
54
Tu = 12.41 KN
2 1.45 1.45
Au milieu de V :
P 54
Tu = = 12.41KN
3L y 3 1,45
12.41 10 3
u = 0,095 MPa
1000 130
f c 28
0,07 = 1,167
b
u 0,095 MPa < 1,167 MPa condition vérifiée.
III.3.6.Calcul a l’ELS :
Calcul de Mx1 et My1:
A l’ELS ν = 0,2
Mx1 = P (M1+ 0,2 M2) = 40 ( 0,0664 + 0,2 . 0,0664) = 3.18 KN.m
My1 = P (M2+ 0,2 M1) = 40 (0,0664 + 0,2 . 0,0664) = 3.18 KN.m
Calcul de Mx2 et My2:
Mx2 = x q s L2x avec : qs = G + Q = 3,75 + 1 = 4.75 KN
My2 = y Mx2
ρ = 1 x = 0,0442 et y = 1
Page
Mx2 = 0,0442 × 4,75 × 1,45² = 0.44 KN.m
My2 = 0,44 × 1 = 0,44 KN.m
Superposition des moments :
Mx= Mx1 + Mx2 = 3.18 + 0.44 = 3.62KN.m
My= My1 + My2 = 3.18 + 0.44 = 3.62 KN.m
En tenant compte de l’encastrement partiel de la dalle a ses extrémités on aura :
Moment en travée : M t = 0,85 M
M Xt = 0,85 Mx = 0,85 × 3.62 = 3.07 KN.m
M yt = 0,85 My = 0,85 × 362 = 3.07 KN.m
Moments aux appuis :
M xa 0,3M x = -0,3 × 3.62 = -1.08 KN.m
M ya 0,3M y = -0,3 × 3.62 = -1.08 KN.m
III.3.7.Vérification a l’ELS :
1) Etat limite de fissuration :
La fissuration est peu nuisible donc aucune vérification n’est nécessaire.
2) Etat limite de compression du béton :
Pour se disposer du calcul de la contrainte de compression ( bc bc ) on doit verifier la

condition suivante :
1 f c 28 y M
, avec et u
2 100 d Ms
Sens x-x :
En travée :
3.46 1,12 1 25
1,12
0,31
3.07 2 100
Page
Ms 3.07 10 3
0,012
b.d 2 . f bc 100 132 14,2

1,25 1 1 2 0,006
b 0,012
0,015 0,31
Vérifiée
Aux appuis :
1.22 1,12 1 25
1,12
0,31
1.08 2 100
b 0,0045
0,0056 0,31
Vérifiée
Sens y-y :
En travée :
3.46 1,12 1 25
1,12
0,31
3.07 2 100
b 0,012
0,015 0,31
Vérifiée
Aux appuis :
1.22 1,12 1 25
1,12
0,31
1.08 2 100
b 0,0045
0,0056 0,31
Vérifiée
Conclusion :
La condition est vérifiée dans tout les cas, donc on peut se disposer du calcul de la
contrainte de compression.
Page
III.4.Calcul du balcon :
Le balcon est considéré comme une console encastrée au niveau de la poutre de rive.
Son épaisseur est donnée par la formule suivante :
l
ep [cm]
10

130 Q
ep 13cm
10
On prend ep=15 cm

III.4.1.Charges et surcharges :
carrelage (2cm)………………………………………………………. 0,02x22=0,44KN/m²
mortier de pose (2cm)………………………………………………. 0,02x22=0,44KN/m²
couche de sable (2cm)………………………………………………. 0,02x18=0,36KN/m²
enduit de ciment (1.5cm)………………………………………………0,01x15=0,15KN/m²
la dalle pleine (15cm)……………………………………………….. 0,15 x 25 x1 3.75 KN / m ²
Gt=5,14KN/m²
le poids du garde corps en briques creuses :
briques creuses (10cm)……………………………………………… 0,1x9=0,9KN/m²
enduit extérieur (2cm)………………………………………………. 0,02x18=0,36KN/m²
enduit intérieur (2cm)………………………………………………. 0,02x10=0,2 KN/m²
g=1,46 KN/m²
Surcharges d’exploitations :
Surcharge d’exploitation de la dalle : Qb=3,5KN/m²

Gt Qb

Figure 1.schéma statique du balcon
Page
III.4.2.Combinaisons des charges :
a. A l’E.L.U :
pour la dalle qu= (1,35Gt+1,5Qb).1m= (1,35x5.14)+(1,5x3,5) = 12,19KN/m
garde corps gu= (1,35xg).1m = (1,35x1,46) = 1,971KN/m
Calcul des moments :
Le balcon sera calculé comme une section rectangulaire (100x15) cm² soumise à la flexion
simple. Le calcul est fait pour une bande de 1ml.
Mu= (-qu.l²/2) - gu.l
12,19 x(1,3)²
Mu (1,971x1,30) 12.86KN.m
2
Le signe moins (-) désigne que la fibre supérieur est tendue.
L’effort tranchant :
Vu=qu.l+gu
Vu=12,19x1,30+1,971=17.81KN
b. Ferraillage :
Il consiste à l’étude d’une section rectangulaire soumise à la flexion simple.
Armatures principales :
Mu .
u = = 0.053 < µl= 0.392 S.S.A
bd 2 f bu .
µu = 0.053 β = 0.972
Mu .
As = = 2.92 15cm
d st .
On adopte : 5HA10 = 3.92 cm2 avec St = 20 cm 100cm
Armature de répartition :
A u 3.92
Ar 0.98cm ²
4 4
On prend Ar : 5HA8 = 2.51cm² avec St= 20cm
Page
c. Vérifications à l’E.L.U :

0n doit vérifier que Au >Amin
Amin =0,23.b.d.(ft28/fe) = 0,23.100.13.(0,21/40) = 1,57cm²
Au>Amin (condition vérifiée).
Vérification de l’effort tranchant :
u u avec :
f fissuration préjudiciable
u min 0,15. C 28 ;4 MPa 2,5MPa
b
Vu 17,81.10 3
u 0,137 MPa
b.d 10 3.130
Ce qui donne u u (condition vérifiée) .
L’espacement :
Pour les armatures principales :
St ≤ min (3h , 33cm) = 33cm.
On a St = 20cm < 33cm (condition vérifiée).
Pour les armatures de répartition :

St ≤ min (4h , 45cm) = 45cm
On a St = 20cm < 45cm (condition vérifiée).
Vérification de l’adhérence et de l’entrainement des barres :
On a :
su s . f t 28 1,5x 2,1 3,15MPa
Vu 17,81.10 3
su 0,969 MPa avec (U i n 5x 3,14 x1,0 15,7cm).
0,9.d .U i 0,9.130.157
Ce qui donne su su (condition vérifiée).
Page
La longueur de scellement droit :

f e 400 10
lS = = 352mm lS = 36cm
4 s 4 2,835
2
Avec : Su = 0,6S . f t 28 = 0,6x(1,5)²x2,1 = 2,835 MPa
III.4.3. Calcul a l’E.L.S :
pour la dalle qs = (Gt+Qb).1m = (5,14+3,5) =8,64 KN/m

garde corps gs = 1,46KN/m
Calcul des moments :
q s .l ² 8.64 x1.3 2
Ms g s .l 1.46 x1.3 9.20 KN .m
2 2
Vérification des contraintes à l’E.L.S :

Dans l’acier :
La fissuration étant préjudiciable, on vérifie :
__ 2

st min fe , 110 .f t 28
3
Avec : η = 1,6 pour HA si Φ ≥ 6mm
__ 2

st min 400 , 110 1,6 2,1 min 266,6 , 201,63
3
__
st 201,63 MPa
ρ1 = 100A/b.d = (100x3.92)/(100x13) = 0,301 β1 = 0,913 K1 = 42.47
Ms 9,2 x106
s 197.73MPa s 201,63MPa (conditionvérifiée).
A.1 .d 392x0,913x130
Dans le béton :
__ __

bc 0,6 f c 28 0,6 25 15 MPa bc 15 MPa . .
s 197 .73
. b 4,65 MPa 15 MPa (Condition vérifiée).
K1 42.47
Page
Vérification de la flèche :
Si les conditions suivantes sont vérifiées alors il n y a pas lieu de vérifier la flèche:
e 1 15 1
1/ = 0,115 > = 0,0625 Condition vérifiée
L 16 130 16
e Mt 15 .
L 10.M 0 130 .
A 4 .2 . 4.2
3/ = 0,003 < = 0,0105 Condition vérifiée
b.d fe 400
Conclusion :
Toutes les conditions sont vérifiées, donc le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.
Page
III .5.Les escaliers :

III .5.1.Introduction : Un escalier est un ouvrage constitué d’une suite de degrés
horizontaux (marches et paliers) permettant de passer à pied d’un niveau à l’autre
d’une construction.
Ses caractéristiques dimensionnelles sont fixées par des normes, des DTU, des décrets
en fonction du nombre d’utilisateurs et du type du bâtiment.
Dans notre cas il est conçu en béton armé coulé sur place et il est partagé en deux
volées avec un seul palier de repos.
III .5.2-Terminologie :
L2 Palier intermédiaire
Contre Marche
Marche g
h H
Paillasse
Emmarchement
L1
L
III .5.3.Notations utilisées :

g : giron
h : hauteur de la contre marche
e : épaisseur de la paillasse et du palier
H : hauteur d’une volée
L1 : portée projetée de la paillasse
L2 : largeur du palier
L : somme de la longueur de la paillasse et du palier
n : nombre de contre marches
n-1 : nombre de marches
Page | 79
III .5.4. Prédimemsionnement de l’escalier :

4-a- Schéma statique :
qmur
Lv
1.53
L2=1.3m L1=2.4m L3=1.4m
Fig.1.Schéma statique de l’escalier
Les escaliers seront dimensionnés à l’aide de la formule BLONDEL en tenant compte

des dimensions données sur les plans.
60cm g+2h 66cm
On a les conditions suivantes :

Pour un bâtiment a usage d’habitation :
h : varie entre 14 et 20 cm (17 cm en moyenne)
g : varie entre 22 et 33 cm (26 cm en moyenne )
Le nombre de contre marche n est égale à : n = H/h
Le nombre de marche n-1
En habitation collective l’emmarchement doit être 120cm
La largeur du palier de repos est : L2=130cm
4-b- Application :
Soit : h = 17 cm
H 153
n= = 9 contre marches n-1 = 8 marches
h 17
240
g= = = 30
−1 8
g =30 cm
Vérification de la loi de Blondel :

60cm g+2h 66cm
60cm 30+2(17) 66cm condition vérifiée

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4-c-Prédimensionnement de la paillasse et du palier de repos :
Il se fera de la même manière qu’une poutre simplement appuyée sur ces deux cotés et
dont l’épaisseur doit vérifier les conditions suivantes :
L0 L
ep 0
30 20
Avec:
L0=Lv + L2
Lv :longueur du volé
Lv= L1/cos
h H 153
tg = = = =0.6375 =32,52
g L1 240
Lv= L1/cos =240/cos 32.52=284.62cm
L 0 = 284.62 + 140 = 424,62cm

424,62 424,62
ep 14.15 ep 21.23cm
30 20
ep =18 cm
Donc on adopte une épaisseur de 18cm pour le palier et la paillasse.
III .5.5.Charges et surcharges :

Le calcul se fera en flexion simple pour 1m d’emmarchement et une bonde de 1m de
projection horizontale, et on va considérer que la paillasse est semi encastrée au niveau
des deux paliers.
5-1-Charges permanentes :
A-Palier :
Gp=Grevetements+Gpaillasse
Poids propre : 25 x 0.18 x1=4.5 KN/ml
Revêtements carrelage :…………………………. 0.44 KN/ml
Mortier de pose :………………………………….0.44 KN/ml
Gp=5.38 KN/ml
Page | 81
B-volée :
Gv=Gmarches+Grevetements+Gpaillasse
Poids de la paillasse : 25 x 0.18 x1/cos32.52=5.33 KN/ml
Poids des marches : 25 x 0.17 x1 /2 =2.125 KN/ml
Revêtements carrelage :………………………….. 0.44 KN/ml
Mortier de pose :…………………………………...0.44 KN/ml
Garde corps :………………………………………...0.2 KN/ml
Gv=8.53 KN/ml
C-Mur extérieur :
On a qmur= 2.36 KN/m2
5-2-Charges d’exploitations :
Volée: Q=2.5KN/ml
Palier: Q=2.5KN/ml
III .5.6.Calcul a l’ELU :

6-1-combinaison de charges :
a-palier :
qp= 1,35 G + 1,5 Q = (1,35 x 5,38 + 1,5 x 2,5)×1= 11 KN/ml.
b-volée :
qv= 1,35 G + 1,5 Q = (1,35 x 8.53 + 1,5 x 2,5)×1= 15.26 KN/ml.
c-charge concentrées :
qmur= 2.36 x(3.06 – 0.18) =6.8 KN/ml.
qmur= 1.35 x 6.8 x 1=9.18 KN/ml.
6-2- Calcul des efforts internes :

a-calcul des réactions : 9.18KN/ml
15.26KN/ml
11KN/ml 11KN/ml
1.3m 2.4m 1.4m

RA RB
Fig.2.Schéma statique de l’escalier a l’ELU
Page | 82
Calcul des réactions avec les lois de la RDM :

Réactions d’appuis :
Fv = 0 RA+RB=75.5 KN
M / A =0 RB x 3.7=215.41 KN
RB= 58.22KN
RA=17.28 KN
b-Calcul des moments fléchissant et les efforts tranchants :
0 ≤ x ≤ 1.3 m
∑Fv=0 T(x)=17.28 – 11 (x) 11 KN

Pour :
T M
x= 0 m T(0)= 17.28 KN
x
x= 1.3 m T(1.3)= 2.98 KN
17.28KN
M / G =0 M(x)= 17.28 − 11
x= 0 m M(0)= 0 KN .m
x= 1.3 m M(1.3)= 13.16 KN.m

15.26 KN
11 KN
1.3 ≤ x ≤ 3.7 m
∑Fv=0 T(x)=2.98 – 15.26 (x-1.3)
Pour :
TM
x= 1.3 m T(1.3)= 2.98 KN
x
x= 3.7 m T(3.7)= -33.64 KN
17.28KN
M /
( . )
G =0 M(x)= 17.28 − 11 1.3 ( − 0.65) − 15.26
x= 1.3 m M(1.3)= 13.16 KN .m
x= 3.7 m M(3.7)= -23.62 KN.m

0 ≤ x ≤ 1.4 m
9.18 KN
∑Fv=0 T(x)=11x + 9.18 11 KN
Pour : M
T
x= 0 m T(0)= 9.18 KN
x
x= 1.4 m T(1.4)= 24.58 KN
Page | 83
M / G =0 M(x)= −11 − 9.18
x= 0 m M(0)= 0 KN .m
x= 1.4 m M(1.4)= -23.62 KN.m
A fin de tenir compte des semi encastrements, les moments en travées et aux appuis seront
affectés de 0.85et 0.3 respectivement
( )
Calcul Mmax: ( )=
( . )
M(x)= 17.28 − 14.3( − 0.65) − 15.26
T(x)=22.81 – 15.26 x
.
X= = 1.49
.
M(1.49) = Mmax= 13.44 KN.m
Mt=0.85 x 13.44= 11.42 KN.m
MA= -0.3 x 13.44= -4.03 KN.m
MB= -23.62 KN.m
Page | 84
9.18KN/ml
15.26KN/ml
11KN/ml 11KN/ml
1.3m 2.4m 1.4m

RA RB
Fig.3.Schéma statique de l’escalier a l’ELU
23.62
4.03
-
X(m)
+
11.42
M KN.m
Fig.4.Diagramme du moments fléchissant a l’ELU
T KN
24.58
17.28 9.18
+ 2.98 +
X(m)
-
33.64
Fig.5.Diagramme de l’effort tranchant a l’ELU
Page | 85
6-3-calcul du ferraillage :
Le calcul se fera en flexion simple en utilisant les moments et les efforts tranchants définis
dans les digrammes précédents.
a-appui A :
M ua 4.03 x10 3
b 2 0.011 0.392
bd f bc 100 x16 2 x14.2
16 cm
18 cm
SSA et β=0.994
2 cm
100 cm
3
M a
4.03 x10
AappA
u
0.728cm 2
d st 0.994 x16 x348
Soit : 4 HA10=3.14cm2 avec un espacement St= 25cm
Armatures de répartitions :
AappA 3.14
Ar ( appA) 0.785cm 2
4 4
soit : 4HA8=2.01 cm2 avec un espacement St= 25 cm
b-appui B :
M ub 23.62 x10 3
b 0.064 0.392
bd 2 f bc 100 x16 2 x14.2
16 cm
18 cm
SSA et β=0.967
2 cm
M ub 23.62 x10 3
AappB 4.38cm 2 100 cm
d st 0.967 x16 x348
Soit : 5 HA12=5.65cm2 avec un espacement St= 20cm
AappB 5.65
Ar ( appB ) 1.41cm 2
4 4
Page | 86
c – En travées :
M ut 11.42 x10 3
b 2 0.031 0.392
bd f bc 100 x16 2 x14.2
16 cm
18 cm
SSA et β=0.984
2 cm
M ut 11.42 x10 3 100 cm

At 2.08cm 2
d st 0.984 x16 x348
Soit : 4 HA12=4.52 cm2 avec un espacement St= 25cm
At 4.52
Ar 1.13cm 2
4 4
III .5.7.Les vérifications a l’ELU :
a) condition de non fragilité :
f t 28 . .
Amin = 0,23 b.d = = 1.93
fe
AappA=3.14 cm2 > Amin =1.93cm2 vérifiée
AappB=5.65 cm2 > Amin =1.93cm2 vérifiée
At=4.52 cm2 > Amin =1.93cm2 vérifiée
Page | 87
b) Espacement des barres :
L’écartement des barres d’une même nappe ne doit dépasser les valeurs suivantes :
Armatures principales :
Stmax≤ min{54cm , 33cm}
Stmax≤ 33cm
Sur appui A :St=25 cm ≤ 33 cm vérifiée
Sur appui B :St=20 cm ≤ 33 cm vérifiée
En travée :St=25 cm ≤ 33 cm vérifiée
Stmax≤ min{72 , 45cm}
Stmax≤ 45cm
Sur appui A :St=25 cm ≤ 45 cm vérifiée
Sur appui B :St=25 cm ≤ 45 cm vérifiée
En travée :St=25 cm ≤ 45 cm vérifiée
c) Vérification de la contrainte d’adhérence et d’entraînement des barres :

On doit vérifier que : Se Se u
Se u = S . ft28 = 1,5x2,1= 3,15 MPa
Vu
Se
0,9.d . Ui
avec : S = 1,5 pour les barres de hautes adhérences
Ui n. . = 5x3,14 x12 = 188.4mm

33.64 10 3
Se = 1.23MPa
0,9 160 188.4
Se < Se u Condition vérifiée.
Donc il n’y a pas de risque d’entraînement dans les barres longitudinales.
Page | 88
d) Vérification de l’ancrage des barres :

On doit vérifier que : Se Su
2
Su = 0,6 S . f t 28 = 0,6x(1,5)²x2,1 = 2,835 MPa
Condition vérifiée
La longueur de scellement droit :
f e 400 12
lS = = 423.2mm lS = 43cm
4 s 4 2,835
Influence de l’effort au voisinage des appuis (BAEL91 art 5.1.312) :
Influence sur le béton :

Nous devons vérifier la condition suivante :
Vumax 0,4.a.b. fc 28 / b Avec a = 0,9.d
Vumax 0,4x0,9x16x100x2,5/1,5 = 960KN
Vumax = 33.64 KN < V u = 960KN Condition vérifiée
Influence sur les aciers :
Au= =≤ { , }
33.64 103
Au=
348
= 96.66 mm2= 0.966cm2 ≤ =3.14 cm 2
Condition vérifiée
e) Vérification de l’effort tranchant :

Vumax
On doit vérifier que : u u
b.d
33.64 10 3
u = 0,210 MPa
10 3 160
La fissuration est peu nuisible :
0,2
u min f c 28 ; 5MPa = 3,33 MPa
b
u = 0,210 MPa < u = 3,33 MPa Condition vérifiée
Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
Page | 89
III .5.8. Calcul a l’ELS :
Combinaison de charges à l’ELS :

qs = G + Q
Palier : qp= G + Q = (5,38 + 2,5)x1= 7.85 KN/ml.
Volée : qv= G + Q = (8.53 + 2,5)×1= 11.03 KN/ml.
Mur ext : qmur= 6.8 KN/ml.
7.85KN/ml
7.85KN/ml
1.3m 2.4m 1.4m

RA RB
Fig.6.Schéma statique de l’escalier a l’ ELS
Calcul des réactions avec les lois de la RDM :

Réactions d’appuis :
Fv = 0 RA+RB=54.46 KN
M / A =0 RB x 3.7=155.84 KN
RB= 42.12KN
RA=12.34 KN
b-Calcul des moments fléchissant et les efforts tranchants :
0 ≤ x ≤ 1.3 m
∑Fv=0 T(x)=12.34 – 7.85 (x) 7.85 KN

Pour :
T M
x= 0 m T(0)= 12.34 KN
x
x= 1.3 m T(1.3)= 2.13 KN
12.34KN
M / G =0 M(x)= 12.34 − 7.85
x= 0 m M(0)= 0 KN .m
x= 1.3 m M(1.3)= 9.4 KN.m
Page | 90
1.3 ≤ x ≤ 3.7 m
11.03 KN
∑Fv=0 T(x)=2.13 – 11.03 (x-1.3) 7.85 KN
Pour :
TM
x= 1.3 m T(1.3)= 2.13 KN
x
x= 3.7 m T(3.7)= -24.34 KN
12.34KN
M /
( . )
G =0 M(x)= 12.34 − 10.2( − 0.65) − 11.03
x= 1.3 m M(1.3)= 9.41 KN .m
x= 3.7 m M(3.7)= -17.21 KN.m
0 ≤ x ≤ 1.4 m
6.8 KN
∑Fv=0 T(x)=7.85x + 6.8 7.85 KN
Pour : M
T
x= 0 m T(0)= 6.8 KN
x
x= 1.4 m T(1.4)= 17.79 KN
M / G =0 M(x)= −7.85 − 6.8
x= 0 m M(0)= 0 KN .m
x= 1.4 m M(1.4)= -17.21 KN.m

A fin de tenir compte des semi encastrements, les moments en travées et aux appuis seront
affectés de 0.85et 0.3 respectivement
( )
Calcul Mmax: ( )=
( . )
M(x)= 12.34 − 10.2( − 0.65) − 11.03
T(x)=16.46 – 11.03 x
.
X= = 0.670
.
M(0.67) = Mmax= 5.87 KN.m
Mt=0.85 x 5.87= 4.9 KN.m
MA= -0.3 x 5.87= -1.76 KN.m
MB= -17.21 KN.m
Page | 91
11.03KN/ml 6.8KN
7.85KN/ml
7.85KN/ml
1.3m 2.4m 1.4m

RA RB
Fig.7.Schéma statique de l’escalier a l’ELS
17.21
1.76
-
X(m)
+
4.9
M KN.m Fig.8.Diagramme du moments fléchissant a l’ELS
T KN
17.79
12.34 6.8
+ 2.13 +
X(m)
-
24.34
Fig.9.Diagramme de l’effort tranchant a l’ELS
Page | 92
c) Vérification a l’ELS :
Vérification des contraintes de compression dans le béton :
Vérification b bc avec bc 0,6. f c 28 15MPa
Pour une section rectangulaire (b.h) avec b=100cm, h=18cm, acierFe400 et la fissuration est
peu nuisible, si la relation (I) est vérifiée il n’y a pas lieu de vérifier b bc
y 1 f c 28 M
( I ) Avec u
d 2 100 MS
Appui A :
M u 4.03
2.28
M S 1.76
Ms 1.76 10 3
0,0048
b.d 2 . f bc 100 16 2 14,2

1,25 1 1 2 0,006
1 f c 28 2.28 1 25
0,89 0,006 Condition vérifiée
2 100 2 100
Appui B :
M u 27.66
1.45
M S 18.97
Ms 18.97 10 3
0,052
b.d 2 . f bc 100 16 2 14,2

1,25 1 1 2 0,066
1 f c 28 1.45 1 25
2 100 2 100
En travée :
M u 11.42
2.33
MS 4.9
Ms 4.9 10 3
0,013
b.d 2 . f bc 100 16 2 14,2

1,25 1 1 2 0,016
1 f c 28 2.33 1 25
0.915 0,016 Condition vérifiée
2 100 2 100
Page | 93
Selon les règles du BAEL 91 (art B.6.5.1) le calcul de la flèche s’impose si une des trois
conditions suivantes, n’est pas vérifiée :
h 1
a) avec : h :hauteur de la section égale a 18 cm
L 16
h 1 Mt
b) . L : portée libre
L 10 M 0
A 4,2
c) A :section des armatures tendues.
b 0 .d fe
h 1 0.18 1
a) 0.048 < = 0.0625 condition non vérifiée
L 16 3 .7 16
nous devons donc vérifier la flèche :
V1
Ms l l 370 16
fi <f= 0.74cm V2
10E i I fi 500 500 2
Avec : f i : flèche due aux charges instantanées, 100cm
E : Module de la déformation instantanée ;

Ms : moment max en travée ;
I : moment d’inertie de la section homogène ;
E i 37003 f c28 10818.865MPa
b 3 Sxx
I0 (V1 V23 ) 15A t (V2 c) 2 V1
3 B0
bh²
Sxx : Moment statique ; Sxx 15.A t .d
2
B0 : Aire de la section homogénéisée ; B0 = b×h + 15At
bh ² 100 18²
15. At .d 15 4.52 16
V1 2 2 9.25 cm
b.h 15 At 100 18 15 4.52
V2 = h – V1 = 18 – 9.25 = 8.75cm
Page | 94
D’où :
I0
100
3
3

9.25 3 8.75 15 4.52(8.75 2) 2
I0 = 51801.63cm4
M s L2 4.9 x10 5 x370 2
fi 0.11cm
10E i I fi 10 x10818.865 x10 2 x51801.63
fi < f condition vérifiée.
Etat limite d’ouverture des fissures : BAEL 91, Art A.5.34

La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc aucune vérification n’est à
effectuer.
Remarque : On adopte le même ferraillage pour les différents niveaux.
Conclusion : le ferraillage adopté à l’ELU est satisfaisant.
Page | 95
Chapitre III Calcul des éléments
III.6. Calcul de la poutre palière :
La poutre palière, se trouve au niveau du palier elle est encastrée a ses extrémités dans les
poteaux et elle est destinée à supporter son poids propre, poids du mur et la réaction du palier.
III.6. 1.Prédimensionnement :
La portée de cette poutre est de 3.4m
La hauteur :
L L
hp
15 10
Tel que :
hp : La hauteur de la poutre.
L : La portée libre de la poutre.
340cm 340cm
D’où : hp 22.66cm h p 34cm
15 10
On prend : hp = 30cm
La largeur de la poutre :
0,4.hp b 0,7.hp
0,4x30 b 0,7x30 30cm 28cm
12cm b 21cm
On prend : b = 25cm b=25cm
Recommandation du RPA 99 version 2003 :
hp 30cm
b 20cm
hp
4 Les conditions sont vérifiées.
b
hp 30
D’où : 1,2 4
b 25
III.6. 2.Détermination des charges et surcharges :
La poutre palière sera sollicitée par ;
-Son poids propre G = 0,25x0,3 x25 = 1,875 KN/m
-Réactions du palier :
L’E.L.U : Ru = 58.22 KN
L’E.L.S : RS = 42.12 KN

Fig.1. schéma statique Page
III.6. 3. Calcul à l’ELU :

Calcul des efforts internes :
qu=1 .35G+
.
qu = 1.35 ×(1.875) + = 36.77 KN/ml
.
Moment isostatique :
2
q l 2 36.77 3.4
Mu u 53.13 KN.m
8 8
Effort tranchant :
q u l 36.77 3.4
Tu 62.50 KN
2 2
Moment fléchissant :
On tenant compte de l’effet de semi encastrement on aura :
Muap = -0.3Mu = -15.93KN.m
Mutr = 0.85Mu = 45.16 KN.m

Fig.2. schéma statique

Fig.3.Diagramme l’effort tranchant

Fig.4.Diagramme du moment fléchissant
Page
Ferraillage :
1. Calcul des armatures longitudinales :
Aux appuis:
M au 15.93 10 6
b = 0,057 l = 0,392 S.S.A
bd ² f 6 c 250 280² 14,2
b = 0,057 = 0,970
u M au 15.93 10²
A
a = 1.68 cm²
d St 0,970 28 34,8
Soit : 3HA12 = 3.39cm²
En travées :
M tu 45.16 10 6
b = 0,162 l = 0,392 S.S.A
bd ² f 6 c 250 280² 14,2
b = 0.162 = 0.911
M tu 45.16 10²
Ast = 5.08cm2
d St 0,911 28 34,8
Soit : 3HA16 = 6.03 cm²
NB : Selon le RPA99 le pourcentage total minimale des aciers longitudinaux sur toute
la longueur de la poutre est 0.5% en toute section.
D’où : 3.39 + 6.03 = 9.42cm²

bh 25 30
0,5 0,5 = 3,75 cm²
100 100
Donc : 9.42 cm² > 3,75 cm² ………………….condition vérifiée
III.6. 4.Vérifications :
f t 28 2,1
Amin 0,23bd 0,23 25 28 = 0,845 cm²
fe 400
Aux appuis : Aa = 3.39 cm² > Amin = 0,845 cm² Condition vérifiée
En travée : At = 6.03 cm² > Amin = 0,845 cm² Condition vérifiée
Page
Vérification de l’effort tranchant :

Vu
On doit vérifier que : u u
b.d
tel que :
0,2
u min f c 28 ; 5MPa = 3,33 MPa Fissuration non préjudiciable.
b
u = 0.892 MPa < u = 3,33 MPa Condition vérifiée Il n’y a pas risque de cisaillement.
Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis sur le béton :

2 Vumax f cj
0,8 Vumax 0,267 a b f c 28
ba b
Vumax ≤ 0 , 267 0 ,9 280 250 25 = 420.5 KN
Vumax =62.5 KN < 420.5 KN Condition vérifiée
Vérification de l’adhérence des barres aux appuis :
Ui n. . = 3x3,14 x12 = 113.04mm

Vu 62.5 10 3
Se = = 2.19MPa
0,9.d . Ui 0,9 280 113.04
Seu = S . f t 28 = 1,5x2,1= 3,15 MPa
Se = 2.19MPa < Seu = 3,15 MPa Condition vérifiée
Il n’y a aucun risque d’entrainement des barres.

Vérification de l’ancrage des barres :
On a :
fe
lS
4 su
su 0,6. S2 . f t 28 = 0,6x(1,5)²x2,1 = 2,835 MPa

400 1,2
Aux appuis : lS = 42.32cm on opte : l S = 43cm
4 2,835
400 1,6
En travée : lS = 56,43cm on opte : l S = 58cm
4 2,835
Page
2. Calcul des armatures transversales :

Le diamètre :
h b
t min ; ; t
35 10
30 25
t min ; ; 1,6 = 0,857cm
35 10
Soit : Φtr= 8 mm
Espacement :
St min (0,9d ; 40cm)
St min (0,9x28 ; 40) = 25,2cm
Soit : St =20 cm
Soit : Atr= 6HA8 = 3.02 cm2
La section d’armature transversale doit vérifiée:
Atr xf e 3.02 x 400

0.4MPa 2.41 0.4 MPa
bxst 25 x 20
condition vérifiée
vérifications :
D’après RPA l’espacement maximum entre les armatures transversales est come suit :
Appuis (Zone nodale) :
h
l min ; 12 l
4
30
l min ; 12 1,4 = 7,5cm
4
Soit : St = 7cm
En travée (Zone courante) :
h 30
St = 15cm
2 2
Soit : St = 15cm
Quantité d’armatures transversales minimales :

Amin = 0,003.St.b = 0,003x15x25 = 1,125 cm²
At = 3.01 > Amin = 1,125 cm² vérifiée
Page
III.6. 5.Calcul a l’ELS :
Calcul des efforts internes :

qs= G+
.
qs = 1.875 + .
= 26.65 KN/ml
Moment isostatique :
2
q l 2 26.65 3.4
Ms s 38.5 KN.m
8 8
Effort tranchant :
q s l 26.65 3.4
Ts 45.3 KN
2 2
On tenant compte de l’effet de semi encastrement on aura :
Muap = -0.3Ms = -11.55KN.m
Mutr = 0.85Ms = 32.72KN.m

Fig.5. schéma statique

Fig.6.Diagramme de l’effort tranchant

Fig.7.Diagramme du moment fléchissant
Page
III.6. 6.Vérification a l’ELS :

Vérification des contraintes de compression dans le béton :
Vérification b bc avec bc 0,6. f c 28 15MPa
Pour une section rectangulaire (b.h) , acierFe400 et la fissuration est peu . .

. nuisible, si la relation (I) est vérifiée il n’y a pas lieu de vérifier b bc
y 1 f c 28 M
( I ) Avec u
d 2 100 MS
Aux appuis :
M u 15.93
1.37
M S 11.55
Ms 11.55 10 3
0,041
b.d 2 . f bc 25 282 14,2

1,25 1 1 2 0,052
1 f c 28 1.37 1 25
2 100 2 100
En travée :
M u 45.16
1.38
M S 32.72
Ms 32.72 10 3
0,11
b.d 2 . f bc 25 282 14,2

1,25 1 1 2 0,15
1 f c 28 1.38 1 25
0.44 0,15 Condition vérifiée
2 100 2 100
Selon les règles du BAEL 91 (art B.6.5.1) le calcul de la flèche s’impose si une des trois conditions
. suivantes, n’est pas vérifiée :
h 1
a) avec : h :hauteur de la section
L 16
h 1 Mt
b) . L : portée libre
L 10 M 0
A 4,2
c) A :section des armatures tendues.
b 0 .d fe
Page
h 1
0 .3 1
L 16 0.088 > 0.0625 condition vérifiée
3.4 16
h 1 M t 0.3 1 11.55
b) . . 0.088 > 0.03 condition vérifiée
L 10 M 0 3.4 10 38.5
A 4,2 3.39 4,2

c) 0.0048 < 0.01 condition vérifiée
b 0 .d fe 25 x28 400
Donc on ne va pas vérifier la flèche.
Etat limite d’ouverture des fissures : BAEL 91, Art A.5.34

La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc aucune vérification n’est à effectuer.
Conclusion : le ferraillage adopté à l’ELU est satisfaisant.
Page
CHAPITRE III
III.7.Porte à faux :
III.7.1.Dimensionnement de porte à faux :
Il sera assimilé à une console encastrée à une extrémité réalisé en dalle pleine.
Le calcul se fera pour une bande de 1m de largeur sous les sollicitations suivantes :
G1
Q
1.30m
Fig. 1. Schéma Statique

Q : charges et surcharges verticales revenant au porte à faux.
G1 : charge concentrée verticale due à l’effet du poids propre du mur double cloison.
III.5.1. Dimensionnement du porte à faux
L’épaisseur du porte à faux est déterminée comme suit
Ep = L/ 10 = 130/10 = 13 cm
On prend Ep=15cm
III.7.2. Charge et surcharge du porte à faux :

Les surcharges d’exploitation :
Q = 1.50 KN/m2 (Porte à faux à usage d’habitation.)
Les charges permanentes :
carrelage (2cm)………………………………………………………. 0,02x22=0,44KN/m²
mortier de pose (2cm)………………………………………………. 0,02x22=0,44KN/m²
couche de sable (2cm)………………………………………………. 0,02x18=0,36KN/m²
enduit de ciment (1.5cm)………………………………………………0,01x15=0,15KN/m²
la dalle pleine (15cm)……………………………………………….. 0,15 x 25 x1 3.75 KN / m ²
Gt=5,14KN/m²
La charge concentrée :
G1 (2,36 2,76) 1m 6.51KN / ml AVEC G=2.36kN/ m2 …… (du chapitre 2)
III.7.3. Calcul à L’ELU :
Combinaisons de charge :
qu (1.35G 1.5Q)1m 1.35 5,14 1.5 15 9.18 KN / m
qu1 (1.35 G1 )1m 1.35 6.51 8.78 KN

Moments fléchissant
Le moment total agissant aura la valeur
Page | 106
q L2 9.18 1.30 2
u u qu1 L 8.78 1.30 19.17 KN m
2 2
Remarque :Le signe (-) indique que la fibre supérieure est tendue.
Effort tranchant
Vu qu L qu 1 9.18 1,3 8.78 20.71 KN
2. Ferraillage :
Les armatures principales :
u 19.17 10 3
0.079 1 0.392 SSA.
bd 2 f bu 100 13 2 14.2
2cm
15cm
0.079 0.959.
13cm
3
u 19.17 10 100cm
4.41cm 2
d st 0.959 13 348
On adopte 5HA12 = 5.65 cm2 Avec : St = 20cm
Les armatures de répartition

5.65
r 1.41cm 2
4 4
On adopte 4HA10 = 3.14 cm2 Avec : St = 25 cm
III.7.4.Vérifications a L’ELU:
Vérification de la condition de non fragilité : (Art 4.21/BAEL 91)

0.23bdft 28 0.23 100 13 2.1
min 1.56 cm 2
fe 400
min 1,56cm 2 adoptée 5.65 cm 2 Condition vérifiée.
Vérification de la condition de l’adhérence des barres (Art6.13/BAEL 91)
Vu se s ft 28 3.15 MPa
se se Avec
0.9du i u i 3.14 5 1.2 18.84 cm 2
20.71 10
se 0.93 MPa 3.15 Condition vérifiée
0.9 13 18.84
107
Vérification au cisaillement :
Vu
u
u
bd
0.2 f c 28
Avec u min ; 5MPa 3.3 MPa (fissuration non préjudiciable)
b
20.71 10
u 0.159 MPa u 3.3 MPa Condition vérifiée
100 13
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
Vérification de l’écartement des barres :
Armatures principales : St = 20 cm < min (3h ; 33cm) = 33 cm. Condition vérifiée
Armatures secondaires: St = 25cm < min (4h ; 45cm) = 45 cm. Condition vérifiée
III.7.5. Calcul à L’ELS :
Combinaison de charge :
q s (G Q)1m 5,14 1,5 6.64 KN / ml
q s1 G1 1m 6.51 KN
Le moment total agissant aura la valeur
q s L2 6.64 1.30 2

s
q s1 L 6.51 1.30 14.07 KN m
2 2
III.7.6. Vérification des contraintes à l’E.L.S :
Dans l’acier :
La fissuration étant peu nuisible, on vérifie :
s 400 / 1.15 348MPa
ρ1 = 100A/b.d = (100x5.65)/(100x13) = 0,434 β1 = 0,899 K1 = 34.5
Ms 14.07x106
s 213.07MPa s 348MPa (conditionvérifiée).
A.1 .d 565x0,899x130
Dans le béton :
__ __
bc 0,6 f c 28 0,6 25 15 MPa bc 15 MPa . . .
s 213 .07
b 6.17 MPa 15 MPa (Condition vérifiée).
K1 34.5
108
Si les conditions suivantes sont vérifiées alors il n y a pas lieu de vérifier la flèche:
e 1 15 1
L 16 130 16
e Mt 15 14.07
L 10.M 0 130 10 x14.07
A 4 .2 5.65 4.2
3/
= 0,004 < = 0,0105 Condition vérifiée
b.d fe 100 x13 400
Conclusion :
Toutes les conditions sont vérifiées, donc le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.
109
Chapitre IV
Etude du contreventement
Chapitre IV Etude du contreventement
IV .1.Introduction:
Dans ce chapitre, nous étudierons le système structurel d’éléments assurant la rigidité
et la stabilité vis-à-vis des efforts horizontaux.
L’étude du contreventement est une étape importante et décisive dans l’étude de tout
bâtiment, elle mérite le plus grand soin. Elle consiste à parer la structure contre les deux types
de sollicitations horizontales ; vent et séisme. Un contreventement peut être assuré par :
Des voiles ou murs, appelés couramment refends, entrant dans la composition

de l’ouvrage.
Du système (poteaux – poutres) formant portiques étagés.
Des cages d’escaliers et d’ascenseurs ou gaines présentant une grande rigidité
à la flexion et à la torsion.
Une combinaison des deux systèmes suscités, formant un contreventement mixte
ou portiques et refends rigidement liés travaillant conjointement pour faire face
aux séismes.
IV .2.Caractéristiques géométriques des voiles : y
1. Inertie des voiles :

a. Voiles longitudinaux :
.
Iy= L x
.
Ix= << Iy On néglige l’inertie des voiles
Longitudinaux par rapport à l’axe (x-x) y

e
b. Voiles transversaux : x
e
.
Ix= L
.
Iy= << Ix On néglige l’inertie des voiles transversaux par rapport à l’axe (y-y)
Page | 111
2.Calcul de l’inertie des voiles :

Sens Transversal :
Niveau Voile L (m) e (m) I (m4) Somme(m4)
VT1 4 0,25 1.33
VT2 4 0,25 1.33
S-SOL2 -8 VT3 3.9 0,25 1.23 5.12
VT4 3.9 0,25 1.23
Tableau IV.1 : Inertie des voiles transversaux.
Sens Longitudinal :
Niveau Voile L (m) e (m) I (m4) Somme(m4)
VL1 1.4 0,25 0.057
VL2 1.4 0,25 0,057
VL3 1.4 0,25 0.057
S-S0L2 - 8 VL4 1.4 0,25 0.057 0.342
VL5 1.4 0,25 0.057
VL6 1.4 0,25 0,057
Tableau IV.2 : Inertie des voiles longitudinaux.
Page | 112
IV .3.Inertie fictive des portiques par la méthode des approximations successives :

Dans le but de comparer l’inertie des voiles à celle des portiques, nous allons utiliser la
méthode exposée dans l’ouvrage d’Albert Fuentes « CALCUL PRATIQUE DES
OSSATURES DE BATIMENT EN BETON ARME » qui consiste à attribuer une inertie
fictive aux portiques.
Pour déterminer cette inertie, il suffira de calculer les déplacements de chaque portique au
droit de chaque plancher sous l’effet d’une série de forces horizontales égale à 1tonne, par
exemple, et de comparer ces déplacements aux flèches que prendrait un refend bien
déterminé de l’ouvrage sous l’effet du même système de forces horizontales (1 tonne à
chaque niveau) .
En fixant l’inertie du refond à 1[m4], il sera alors possible d’attribuer à chaque portique et
pour chaque niveau une « inertie fictive » puisque, dans l’hypothèse de la raideur infinie
des planchers, nous devons obtenir la même flèche, à chaque niveau, pour les refonds et
pour les portiques.
IV .3.1.Calcul des flèches du refonds :
Le calcul des flèches du refond dont l’inertie I= 1[m4], soumis au même système de forces
que le portique (une force égale à une tonne à chaque étage), sera obtenu par la méthode du
« moment des aires ». Le diagramme des moments fléchissant engendré par la série de forces
horizontales égales à 1tonne est une succession de trapèzes superposés et délimités par les
niveaux, comme le montre la figure (IV.3), au dessous est donnée par :
∑
fi=
Avec :
Si : surface du trapèze.
Xi : distance entre le centre de gravité du trapèze et le niveau considéré.
( ).
Si=
( ).
La distance du centre de gravité d’un trapèze à sa plus petite base : di =
.( )
Page | 113
bi+1
Si
d
G
1t h
3.06 3.06
0.92t bi
2.82 5.88 2.82

Fig. IV.1.La section de trapèze.
0.84t
2.57 8.45 5.39 2.57
0.76t
2.33 10.7 7.72 4.89 2.33
0.66t
2.01 12.71 9.73 6.90 4.34 2.01
0.58t
1.77 14.48 11.5 8.67 6.11 3.78 1.77
0.49t
1.49 15.97 12.99 10.16 7.6 5.27 3.26 1.49
0.4t
1.22 17.19 14.21 11.38 8.82 6.49 4.48 2.71 1.22
0.31t
1.26 18.45 15.47 12.64 10.08 7.75 5.74 3.97 2.47 1.26
0.2t
0.61 19.06 16.08 13.25 10.69 8.36 6.35 4.58 3.08 1.87 0.61
0.11t
0.44 19.5 16.52 13.69 11.13 8.8 6.79 5.02 3.53 2.31 1.05 0.44
Fig. IV.2. diagramme des moments des aires
Page | 114
Le tableau suivant donne les aires ((Si)) et la position du centre de gravité ((di)) :
2
Niv h (m) bi (m) bi+1(m) Si (m ) di (m) Si× di ∑ Si× di = EI f i
08 3.06 3.06 0.00 4,680 2,04 9,547 39135.71
07 3.06 8.7 3.06 17.99 1.77 31.92 34289.55
06 3.06 16.41 8.7 38.41 1.68 64.79 29476.06
05 3.06 25.64 16.41 64.33 1.64 105.63 24747.28
04 3.06 35.69 25.64 93.83 1.61 151.4 20174.51
03 3.06 46.31 35.69 125.46 1.59 200.24 15843.12
02 3.06 56.74 46.31 157.66 1.58 249.36 11846.79
01 3.06 66.5 56.74 188.55 1.57 296.1 8283.8
RDC 4.08 77.84 66.5 294.45 2.09 616.41 5251.05
SS1 3.06 83.94 77.84 247.52 1.54 383.47 2187.16
SS2 4.08 88.78 83.94 352.34 2.05 725.5 725.5
Tableau IV.3 : Valeurs de la flèche pour chaque niveau.
.
FS-S2= (S d ) =
34289.55
Fss1= ∑ Sd = EI
.
FRDC= ∑ Sd =
.
F1= ∑ Sd =
20174.21
F2= ∑ Sd = EI
15843.12
F3= ∑ Sd = EI
11846.09
F4= ∑ Sd = EI
.
F5= ∑ Sd =
.
F6= ∑ SX =
.
F7= ∑ SX =
.
F8= ∑ SX =
Page | 115
IV.3.2 Déplacement des portiques :

Le déplacement de chaque niveau : ∆n= Ψn×h
Avec : EΨn=
∑
+
Le déplacement du portique au niveau « i » : ∆i= ∑ ∆n
Rotation d’étage :
La rotation d’un poteau encastré à la base au 1er niveau : E M1 M 2

1
24 K t 1 2 K p1
La rotation de chaque poteau encastré au 1er niveau : E M M

n
1 2
24 K t1
M n M n 1
La rotation d’un poteau des étages courants : En
24 K tn
Avec : Mn = Tn ×h
Ktn : raideur des poutres Ktn=
Kpn : raideur des poteaux Kpn=

h : hauteur d’étage.
L : portée libre de la poutre.
IV.2.3 Inertie fictive :
Ien=
Avec : Dn=∑∆n
Ien : Inertie fictive du portique au niveau i.
Fn : flèche du refend au même niveau i.
Dn : déplacement du niveau i (somme des déplacements des portiques du niveau i).
∆n : déplacement du portique au niveau i

∑Ktn : Somme des raideurs des poutres du niveau n.
∑Kpn : Somme des raideurs des poteaux du niveau n.

E : module de Young.
Page | 116
1t T=1t M11=3.06t.m
0,92 t T=1,92 t M10=5.88t.m
0,84 t T=2,75 t M9=8.41t.m
0,76 t T=3,5 t M8=10.7t.m
0,66 t T=4,16 t M7=12.71t.m
0,58 t T=4,74 t M6=14.48t.m
0,49 t T=5,23 t M5=15.97t.m
0,4 t T=5,63 t M4=17.19t.m
0,31 t T=5,94 t M3=18.45t.m
0,2 t T=6,14 t M2=19.06t.m
0,11 t T=6,25 t M1=19.5t.m
Fig. IV.3.Les valeurs des efforts tranchants et des moments fléchissant par niveaux
Remarque:
Les étapes de calcul des déplacements et des inerties fictives des portiques par niveaux
sont résumées dans les tableaux qui suivent :
Sens longitudinal :
NIV ∑K tn ∑K pn M n Mn+1 Eθn EΨn Δi(t/m) ∑ Δi(t/m)

(t.m) (t/m2) (t/m2 fi(m) Iei 4
(m )
8 0.0044 0.0044 3.06 0
114.76 351.18 12140.4 39135.7 3.22
7 0.0044 0.0044 5.88 3.06 219.84 672.72 11789.2 34289.55 2.91
6 0.0045 0.0081 8.41 5.88 241.15 737.91 11116.5 29476.06 2.65
5 0.0045 0.0081 10.7 8.41
306.93 939.21 9845.36 24747.28 2.51
4 0.0045 0.0081 12.71 10.7
362.29 1108.6 8567.61 20174.51 2.35
3 0.0046 0.012 14.48 12.71 361.61 1106.53 7892.14 15843.12 2.24
2 0.0046 0.0012 15.97 14.48
398.99 1220.92 7224.2 11846.79 1.93
1 0.0046 0.0012 17.19 15.97 427.54 1308.26 6003.28 8283.8 1.68
RDC 0.0047 0.001 18.45 17.19 478.3 1950.24 3417.86 5251.05 1.53
S-s1 0.0047 0.0013 19.06 18.45 456.39 1396.57 2744.79 2187.16 0.8
S-s2 0.0047 0.001 19.5 19.06 330.45 1348.22 1348.22 725.5 0.54
Page | 117
Sens transversal :
NIV ∑K tn ∑K pn M Mn+1 Eθn EΨn Δi(m) ∑ Δi(m) fi(m) Iei

8 0.0033 0.0044 3.06 0 38.63 133.71 409.15 14568.8 39135.7
7 0.0033 0.0044 5.88 3.06 112.88 255.36 781.41 14159.6 34289.55
6 0.0034 0.0081 8.41 5.88 175.12 291.18 891.04 13378.2 29476.06
5 0.0034 0.0081 10.7 8.41 234.19 370.62 1134.1 12487.2 24747.28
4 0.0034 0.0081 12.71 10.7 286.89 440.81 1348.88 11353.1 20174.51

3 0.0034 0.012 14.48 12.71 333.21 453.74 1388.45 9231.64 15843.12

2 0.0034 0.012 15.97 14.48 373.16 500.67 1532.04 7451.76 11846.79
1 0.0034 0.012 17.19 15.97 406.37 534.71 1636.2 6284.91 8283.8
RDC 0.0035 0.01 18.45 17.19 424.29 589.17 2403.81 5447.55 5251.05
S-s1 0.0035 0.013 19.06 18.45 446.55 530.84 1624.37 3043.74 2187.16

S-s2 0.0035 0.01 19.5 19.06 370.77 347.89 1419.37 1419.37 725.5
IV.3.Comparaison des inerties des voiles à celles des portiques :
Sens longitudinal :
Inertie totale (voiles+portiques) …….. 2.36 [m4] ……....100%
Inertie des portiques…………………... 2.03[m4] ………….86%
Inertie des voiles ....…………………... 0.342[m4] ……….14%
Sens transversal :
Inertie totale (voiles+portiques) …….6.98[m4]…………100%
Inertie des portiques…………………1.86 [m4]………..26.65%
Inertie des voiles…………………......5.12[m4]…………73.35%
Page | 118
Conclusion :
Du fait que l’inertie des portiques dépasse les 25 %(tel que prévu par le RPA), cela nous
ramène a dire que nous avons un contreventement mixte avec interaction voile-
portique dans le sens transversal d’où le coefficient de comportement Rtransv=5 (tableau
4.3 RPA 99 révisé 2003).
Mais par contre dans le sens longitudinal on a l’inertie des voiles presque négligeable
(14%) devant celle des portiques ( 86% ) ce qui nous ramène a dire que dans le sens
longitudinal nous avons un contreventement par portiques autostables avec remplissage
en maçonnerie rigide d’où le coefficient de comportement Rlong=3.5 (tableau 4.3 RPA 99
révisé 2003).
Remarque :
On prend le coefficient de comportement R=3.5 pour avoir l’effort tranchant le plus
défavorable car on a l’inertie des voiles presque négligeable dans le sens longitudinal.
Page | 119
Chapitre V
Modélisation avec le logiciel ETABS
Chapitre V Modélisation de la structure
V. Présentation de l’ETABS :
V-1- Introduction :
La complexité de l’étude dynamique d’une structure vis-à-vis aux différentes sollicitations qui
la mobilisent, en particulier l’effort sismique, demande des méthodes de calcul très
rigoureuses ; Pour cela, l’utilisation des méthodes numériques telle que la MEF est devenu
indispensable.
En s’appuyant sur l’outil informatique, qui nous offre des résultats plus exacts et un travail
plus facile, on peut alors éviter le calcul manuel laborieux, voire même peu fiable.
V -2 -Concept de base de la M.E.F (méthode des éléments finis) :
La méthode des éléments finis est une généralisation de la méthode de déformation pour
les cas de structure ayant des éléments plans ou volumineux. La méthode considère le milieu
solide, liquide ou gazeux constituant la structure comme un assemblage discret d’éléments
finis. Ces derniers sont connectés entre eux par des noeuds situés sur leurs limites. Les
structures réelles sont définies par un nombre infini de noeuds.
La structure étant ainsi subdivisée, elle peut être analysée d’une manière similaire à celle
utilisée dans la théorie des poutres. Pour chaque type d’éléments, une fonction de déformation
(fonction de forme) de forme polynomiale qui détermine la relation entre la déformation et la
force nodale peut être dérivée sur la base de principe de l’énergie minimale, cette relation est
connue sous le nom de la matrice de rigidité de l’élément. Un système d’équation algébrique
linéaire peut être établi en imposant l’équilibre de chaque noeud, tout en considérant comme
inconnues les déformations aux niveaux des noeuds. La solution consiste donc à déterminer
ces déformations, en suite les forces et les contraintes peuvent être calculées en utilisant les
matrices de rigidité de chaque élément.
V-3-Description du logiciel ETABS :
ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il
permet de modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface
graphique unique. Il offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le
calcul et le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes réglementations en
vigueur à travers le monde (Euro code, UBC, ACI...etc.). En plus de sa spécificité pour le
calcul des bâtiments, ETABS offre un avantage certain par rapport aux autres codes de calcul à
utilisation plus étendue. En effet, grâce à ces diverses fonctions il permet une décente de
Page
charge automatique et rapide, un calcul automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi

que la prise en compte implicite d’une éventuelle excentricité accidentelle. De plus, ce
logiciel utilise une terminologie propre au domaine du bâtiment (plancher, dalle, trumeau,
linteau etc.).ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels
(AUTOCAD,SAP2000 et SAFE).
Rappel :(terminologie)
Grid line : ligne de grille
Joints : noeuds
Frame : portique (cadre)
Shell :voile
Elément :élément
Restraints : degrés de liberté(D.D.L)
Loads : charge
Uniformed loads : point d’application de la charge
Define : définir
Materials : matériaux
Concrete : béton
Steel :acier
Frame section : coffrage
Column : poteau
Beam : poutre
V -4-Manuel d’utilisation de L’ETABS :
Dans notre travail on a utilisé la version ETABS v 9.7

Pour choisir l’application ETABS on clique sur l’icône de l’ETABS (fig.1)
Page
V -5- Etapes
pes de modélisation :
V -5-1 Première étape :
La première étape consiste à spécifier la géométrie de la structure à modéliser.
a) Choix des unités :
On doit choisir un système d'unités pour la saisie de données dans ETABS. Au bas de l'écran,
on sélectionne KN-m
m comme unités de base pour les forces et déplacements :
b) Géométrie de base :
Dans le menu déroulant en haut de l’écran on sélectionne File puis New model, cette option
permet d’introduire :
· Le nombre de portiques suivant xx-x.

· Le nombre de portique suivant yy-y.
· Le nombre des étages.
Après validation de l’exemple on aura deux fenêtres représentants la structure, l’une en 3D et

l’autre a 2D suivant l’un des plans : X-Y, X-Z, Y-Z.
Page
c) Modification de la géométrie de base

Nous allons procéder à la modification des longueurs de trames et des hauteurs d’étage.
-On
On clique sur le bouton droit de la souris.
-On
On introduit les distances cumulées puis on clique sur ok
Pour modifié les hauteurs d’étage on clique sur le bouton droit de la souris puis Edit Story
-Pour
Data
Page
V -5-2- Deuxième étape :

La deuxième étape consiste à la définition des propriétés mécaniques des matériaux en
l’occurrence, l’acier et le béton.
On clique sur Define puis Material proprietes nous sélections le matériau CONC et on
te les modifications inscrites dans la figure
clique sur Modify /Show Material, et on apporte
suivante :
Page
V-5-3 -Troisième étape

La troisième étape consiste à l’affection des propriétés géométriques des éléments
(poutre, poteaux, dalle, voile...)
Nous commençons d’abord par affecter les sections des poutres principales(PP) et ceci de
la manière suivante :
Nous choisissons le menu Define puis Frame sections. On clique sur la liste d’ajout de
sections et on sélectionne Add Rctangular pour ajouter une section rectangulaire (les
bâtiment à modéliser sont rectangulaires).
sections en béton armé du bâtimen
Le bouton Reinforcement conduit à une fenêtre qui permet de spécifier les propriétés des
Page
barres d’armatures.
Si on clique sur le bouton Section properties on peut voir l’aire, les moments d’inerties
d’inerties,
l’aire de cisaillement et autres propriétés calculés par ETABS.
Nous procéderont de la même manière pour les autres éléments
Après avoir finis de modéliser les éléments barres (poutres, poteaux), nous allons passer aux
éléments plaques (voile).
On choisit le menu Define et wall/slab, on clique sur Add new wall et on spécifie le nom et
l’épaisseur.
Page
V-5-4- Quatrième étape :

Avant de charger la structure il faut d’abord définir les charges appliquées à lastructure
modélisée.
1) Charges statiques (G et Q):
La structure est soumise a des charges permanentes (G), ett a des surcharges d’exploitation
Q, pour les définir on clique sur : Define Load Cases.
Load Name (Nom de la charge): G
Type : DEAD (permanente)
(Coéfficient interne poids propre) : 1
Self weight multiplier(Coéfficient
Surcharges d’exploitation :
Load Name (Nom de la charge): Q
Type : LIVE (exploitation)
Self weight multiplier (Coéfficient interne poids propre) : 0
2) Charge dynamique (E):

Pour le calcul dynamique de la structure on introduira un spectre de réponse
conçu par le CGS.
Ce spectre est une courbe de réponse maximal d’accélérations (Sa/g) pour un ssystème à un
degré de liberté soumis à une excitation donnée pour des valeurs successives de périodes
propres T.
Page
Données à introduire dans le logiciel :

Zone : IIa (Zone a sismicité moyenne, voir Annexe 1 du RPA 2003)
Groupe d’usage : 2 (bâtiment courants, voir chapitre 3.2 du RPA 2003)
Coeff comportement : R=3.5 (voir chapitre 4)
Remplissage : dense (tableau 4.2 du RPA)
Site : S2 .
Facteur de qualité (Q):
Sens Sens
Transversal (Y) Longitudinal (X)
Critère « q » Observé Pq Observé Pq
ou non ou non
1. Régularité en plan. Non 0.05 Oui 0.00
2. Régularité en élévation. Non 0.05 Non 0.05
3. Condition minimale sur les files de Oui 0.00 Oui 0.00

contreventement.
4. Redondance en plan. Oui 0.00 Oui 0.00
5. Contrôle de la qualité des matériaux. Oui 0.00 Oui 0.00
6. Contrôle de la qualité l’exécution. Oui 0.00 Oui 0.00
Somme 1.1 1.05
Tableau V. 1. Facteur de qualité (Q).
La valeur de Q est déterminée par la formule : Q=1+Σq
Pq : Pénalité à retenir selon que le critère de qualité « q » est satisfait ou nom.
Conclusion :
Le facteur de qualité est égal à : Sens x-x : Qx=1.05
Sens y-y : Qy = 1.1
Page
On ouvre le logiciel en cliquant sur l’icone

-On
Après avoir introduit les données dans leurs cases respectives, on clique sur l’onglet Text .
Pour injecter le spectre dans le logiciel ETABS on clique sur :

Define Response Spectrum Functions Spectrum from file
Function Name (nom du spectre): RPA .
Page
Le spectre étant introduit, nous allons passer à la prochaine étape qui consiste à la
définition du chargement EX et EY (séisme), pour cela on clique sur :
Define Reponses spectrum cases Add New Spectrum
Dans la partie Input response spectra, nous allons Introduire le spectre à prendre en compte
dans les deux direction principales ((U1 et U2) .
V -5-5- 5éme étape : chargement des poutres

poutres/
Les charges statiques étant définies, on sélectionne chaque poutre et on introduit le
chargement linéaire qui lui revient en cliquant sur :
Assign Frame Line loads Distributed
Page
Dans la case Load Case Name on spécifie

pécifie le type de chargement (G ou Q), ensuite le
chargement linéaire est introduit dans la case Load.
V-5-6- 6émé étape : Introduction des combinaisons d’actions

Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et
déformations sont :
Combinaisons
aux états limites :
ELU : 1.35G+1.5Q
ELS : G+Q
Combinaisons accidentelles du RPA :
GQE : G+Q±E
08GE :0.8G±E
Pour introduire les combinaisons dans le logiciel on clique sur :
Define load Combinations Add New Combo
On reprend les mêmes opérations pour introduire les autres combinaisons d’actions.
V-5-7-7émé
7émé étape : Spécification des conditions aux limites (appuis,
diaphragmes)
Cette étape consiste à spécifier les conditions aux limites (appuis, diaphragmes) pour la
structure modélisée.
APPUIS :
Les poteaux sont supposés parfaitement encastré dans les fondations, pour modéliser cet
encastrement on sélectionne les noeuds du SOUS SOL puiss on clique sur :
Page
Assign Joint point Restraints
Mass- Source :
Define Mass source
La masse des planchers est supposée concentrées en leurs centres de masse qui sont désignés
par la notation de Mass –Source
Source
On donne la valeur 1 pour la charge permanente
-On
d’habitation. (du Tableau 4.5 de RPA valeurs du
-On donne la valeur de 0.2 bâtiment à usage d’habitation
coefficient de pondération
)
Page
Diaphragmes :
Comme les planchers sont supposés infiniment rigides, on doit relier tous les noeuds d'un
même plancher à leurs noeuds maîtres de telle sorte qu'ils puissent former un diaphragme,
ceci apour effet de réduire le nombre d’équations à résoudre par le logiciel.
On sélectionne les noeuds du premier plancher puis on clique sur :
Assign Joint/point
nt/point Diaphragm Add New Diaphragm.
Après avoir introduit le nom du diaphragme dans la case Diaphragm on clique sur OK pour
valider.
On refait la même opération pour tous les autres planchers.
V-5-8- 8éme étape : Analyse et visualisation des résultats :
Lancement de l’analyse :
Pour lancer l’analyse de la structure, on se positionne sur l’onglet Analyze et on sélectionne
Run Analysis.
Visualisation des résultats :
Période et participation modale :
Dans la fenêtre display show tables , on click sur Modal Information et on
sélectionne la combinaison « Modal ».
Page
Déformée de la structure :
On appuie sur l’icône Show Deformed Shape et on sélectionne une combinaison d’actions.
Diagramme des efforts internes :
Pour avoir les diagrammes des efforts internes, on se positionne sur un portique et on
sélectionne Show Member forces/Stresses Diagram dans le menu Disp
Efforts internes dans les éléments barres :
Les poutres :
Pour extraire les efforts max, on commence par sélectionner les poutres ensuite on clique sur :
Display Show tables
Dans Element Output on sélectionne « Frame Forces » (Efforts dans les barres).
On clique sur Select Case/comb pour choisir la combinaison d’actions puis on clique sur OK.
Les poteaux :
Pour extraire la valeur des efforts dans les poteaux, on sélectionne ces derniers et on suit les
mêmes étapes que pour les poutres.
Efforts internes dans les voiles :
Pour extraire les contraintes dans les voiles, Dans Area Output on clique sur « Area forces
and Stresses » et on sélectionne une combinaison d’actions.
Déplacements:
Pour extraire les déplacements sous formes de tableaux, on sélectionne tout le plancher du
niveau considéré, on appuie sur show tables puis on coche « Displacements » .
Pour une meilleure visualisation on exporte le tableau sur Excel,la colonne Ux correspond
au sens xx ,et Uy au sens yy.
Effort tranchant et moment sismique à la base :
Pour extraire les efforts à la base (fondations) on clique sur show tables on coche
« Base Reactions » ensuite dans « Select Cases/comb » on choisit « EX ou EY ».
Effort tranchant de niveau :
Pour extraire l’effort tranchant de chaque niveau, on se positionne sur la vue en 2D puis dans
le menu View on clique sur Set 3D View et on selectionne le plan XZ.
Dans Display on clique sur Show Deformed Shape et on selectionne la combinaison EX
ou EY.
Enfin, dans Draw on choisit l’option Draw Section Cut et on trace une droite traversant les
éléments du niveau considéré.
Page
Remarque :
En désélectionnant la case wall on aura
ura l’effort repris par les portiques et on
désélectionnant la case Frames nous aurons l’effort repris par les voiles
Page
Figure .V.1. Vue en trois dimensions de la structure
Page
Chapitre VI
Vérifications aux exigences du RPA
Chapitre VI Vérifications aux exigences du RPA
VI.1.CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL :
a. Méthodes utilisables :
Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant trois méthodes:
- par la méthode statique équivalente
- par la méthode d’analyse modale spectrale
- par la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes
b. Conditions d’application de la méthode statique équivalente :

La méthode statique équivalente peut être utilisée dans les conditions suivantes :
a) Le bâtiment ou bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en élévation
prescrites au chapitre III, paragraphe 3.5 avec une hauteur au plus égale à 65m en zones I
et II et à 30m en zones III
b) Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant, outres
les conditions de hauteur énoncées en a), les conditions complémentaires suivantes :
Zone I : tous groupes
Zone II : groupe d’usage 3
groupe d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23m.
Conclusion : Dans notre cas, on ne peut pas appliquer la MSE car notre bâtiment est irrégulier en
plan, ainsi que la condition de hauteur des bâtiments irréguliers (h=35.7 m > 23 m) n’est pas vérifiée.
On opte donc pour la méthode dynamique modale spectrale.
C. METHODE DYNAMIQUE MODALE SPECTRALE :
Principe :
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
L’action sismique est présentée par le spectre de calcul suivant :
Page | 137
Q
(1.25 A) 1 T 2.25 1 ..........................0 T T1
T1 R
Q
2.5 1.25A ................................................T1 T T2
Sa R

g Q
2.5 1.25 A T2
R T
....................................T T 3.0 s
2
3
2
2.5 1.25 A T2
3
T3 QR .........................T 3.0 s
2
3
5
3
Avec
Sa
: Accélération spectrale
g
A : Coefficient d’accélération de zone.
Zone IIa
A = 0.15
Groupe 2
T1 ;T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.
T1 0.15 s
Site 2 :
T2 0.4 s
: Facteur de correction d’amortissement (quand l’amortissement est diffèrent de 5%)
7
0 .7
2

: Pourcentage d’amortissement critique ; 7% 0.88
R : coefficient de comportement global de la structure, sa valeur est donné par le

(tableau4.3/RPA) en fonction du système de contreventement :
Le coefficient de comportement R=3.5 ……………… (voir chapitre 4)
6
Q 1 Pq
q 1
Avec : Pq : Pénalité à retenir selon le critère est satisfait ou non…………. (voir chapitre 5)
Qx=1.05
Qy=1.1
Page | 138
VI. 2.Les vérifications de RPA :
1- vérification de la Résultantes des forces sismiques de calcul :
L’une des vérifications préconisée par le RPA99 version 2003 (art 4.3.6) est relative à
la résultante des forces sismiques. En effet la résultante des forces sismiques à la base Vt
obtenue par combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure à 80% de celle
déterminée par l’utilisation de la méthode statique équivalente V.
Si Vt < 0.8 V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements,
0.8V
moments,...) dans le rapport : r .
Vt
a) Calcul de force sismique totale par la méthode statique équivalente.
D’après l’art 4.2.3 de RPA99/version 2003, la force sismique totale V qui s’applique à
la base de la structure, doit être calculée successivement dans deux directions horizontales
orthogonales selon la formule :
A.D.Q
V .W
R
A : coef d’accélération de zone, donné par le tableau (4.1) de RPA 99/version 2003 en
fonction de la zone sismique et du groupe d’usage du bâtiment
Dans notre cas, on est dans une Zone de type IIa et un Groupe d’usage 2.
Nous trouverons : A = 0.15
D : est un facteur d’amplification dynamique moyen qui est en fonction de la catégorie

de site du facteur d’amortissement () et de la période fondamentale de la structure
(T).
2,5 0 T T2
2/3
D= 2,5 ( T2 / T ) T2 T 3s
2/3 5/3
2,5 ( T2 / T ) ( 3 / T ) T 3s
Avec T2 : période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le tableau 4.7
du RPA99/ version 2003, (site ferme S2) :
T2(S2) = 0.4 sec
: Facteur de correction d’amortissement donnée par la formule
Page | 139
7
0 .7
(2 )
Où
(%) est le pourcentage d’amortissement critique en fonction du matériau constitutif, du
type de structure et de l’importance des remplissages.
est donnée par le tableau 4.2 du RPA99 :

= 7%
D’où : = 0,88 > 0.7
= 0,88
Estimation de la période fondamentale :
La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir de formules
empiriques ou calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
La formule empirique à utiliser est donnée par le RPA99/version2003 par la formule :

T=CT hN3/4
Avec:
hN : hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N) :
hN = 35.7 m
CT : est un coefficient qui est en fonction du système de contreventement, du type de

remplissage et est donné par le tableau 4.6 du RPA99/version2003
On a un contreventement mixte avec interaction par voile :
D’où : CT = 0.05
Donc : T = 0,05 × (35.7)3/4 = 0,949s
T= 0.949 s
2/3
On a : T2 T 3s donc D = 2,5 ( T2 / T )
D’où :
D = 2,5× 0.88 (0.4 / 0.949)2/3 =1.236

R : coef de comportement global de la structure
Sa valeur est donnée par le tableau 4.3 de RPA 99/ version 2003, en fonction du système de
contreventement. R=3.5 ……………… (voir chapitre 4).
Page | 140
Q : est le facteur de qualité

A partir du tableau 4.4 de RPA 99 version 2003 on trouve : Qx=1.05 et QY= 1.1
W : poids total de la structure.
W est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque niveau (i) (W= wi)
Avec : Wi=WGi+WQi
WGi : Poids du aux charges permanents et à celles des équipements fixes solidaires de la
structure.
WQi : charge d’exploitation.
: Coef de pondération en fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation est
donné par le tableau 4.5 du RPA99 version 2003.
Dans notre cas, ( le bâtiment à usage d’habitation) =0,20 .
Donc à chaque niveau : Wi=Wgi+0,2WQi

11
Le poids total de la structure : Wtot Wi 23094 KN
i 1
0.15 1.236 1.05
V stx .23094 1284 .48 KN
3 .5
0 .15 1 .236 1 .1
V sty .23094 1345 .56 KN
3 .5
Vérification de l’effort sismique dynamique :(Vd)

sens Vst(KN) 0.8Vst(KN) Vt(KN) observation
X 1284.48 1027.58 1561.1 vérifiée
Y 1345.56 1076.52 1967.14 vérifiée
Tableau VI.1. Vérification de l’effort tranchant à la base.
Conclusion :
La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs
modales est supérieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode
statique équivalente V.
Page | 141
2-Nombre de modes à considérer :

Pour les structures représentées par des modèles plans dans deux directions orthogonales, le
nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions d’excitation
doit être tel que :
- la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90 % au
moins de la masse totale de la structure.
% '# '#

Tableau VI.2: facteurs de participation massique
Conclusion : La valeur de participation massique a atteint les 90% dans les deux directions
dans le mode 9.
3- Vérification des déplacements :

On doit aussi vérifier que les déplacements relatifs entre étages voisins ne dépassent pas 1%
de la hauteur d’étage [RPA99ver 2003/Art 5.10].
Les résultats des déplacements sont calculés par le logiciel ETABS.
a- Justification vis-à-vis les déformations :
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux autres étages qui lui sont
adjacents ne doivent pas dépasser 1% de l’étage à moins qu’il ne puisse être prouvé qu’un
plus grand déplacement relatif peut être toléré.
Les déplacements relatifs de l’étage K par rapport au niveau K-1est égale : Δk= δk – δk-1
δk: déplacement horizontal à chaque niveau K ;
Page | 142
Chapitre VI Vérifications
ations aux exigences du RPA
Les déformations latérales sont données dans les tableaux ci

ci-dessous :
Niveau
Niveau (m)
(m) δx (m) Δx (m) δy (m) Δy (m) Δadm (m) Obs
8 0.0412 0.0026 0.0246 0.0026 0.0306 vérifiée
7 0.0386 0.00
0.0029 0.022 0.0026 0.0306 vérifiée
6 0.0357 0.00
0.0033 0.0194 0.0027 0.0306 vérifiée
5 0.0324 0.00
0.0036 0.0167 0.0026 0.0306 vérifiée
4 0.0288 0.00
0.004 0.0141 0.0027 0.0306 vérifiée
3 0.0248 0.00
0.0043 0.0114 0.0025 0.0306 vérifiée
2 0.0205 0.00
0.0045 0.0089 0.0024 0.0306 vérifiée
1 0.016 0.00
0.0046 0.0065 0.0021 0.0306 vérifiée
RDC 0.0114 0.00
0.0058 0.0044 0.0024 0.0408 vérifiée
S- SOL1 0.0056 0.00
0.0035 0.002 0.0013 0.0306 vérifiée
S- SOL2 0.0021 0.00
0.0021 0.0007 0.0007 0.0408 vérifiée
Tableau
ableau VI .3. Vérification des déplacements.
s.
b-Vérification
Vérification du déplacement max :
Vérification des déplacements selon Ex.
Page | 143
Chapitre VI Vérifications
ations aux exigences du RPA
Vérification des déplacements selon Ey.

.
On a bien : ex =0.04 et ey = 0.02
0.02m < ƒ= = = 0.0714m
m ( au dernier étage : story 11).
Le déplacement Max est vérifié
4- Justification vis-à-vis
vis de l’effet P :
P-
Les effets du 2° ordre (ou effet P-Δ)) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
θ = Pk Δk / Vk hk ≤ 0.10
avec :
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du
. niveau « k », (voir paragraphe 4.2.3 calcul de W)
n
Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k" : Vk Fi

ik
k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »

(voir paragraphe 4.2.10)
hk : hauteur de l’étage « k »
Page | 144
$& $&
)) **
!( ," # "+" -) & ," # "+" -* &
8 0.0026 0.0026

7 0.0029 0.0026

6
0.0033
0.0027
5
0.0036 0.0026

4
0.004 0.0027

3 0.0043
0.0025

2 0.0045

0.0024

1 0.0046
0.0021

RDC 0.0058
0.0024
S- 0.0035 0.0013
SOL1

S- 0.0021 0.0007
SOL2

Tableau VI.4. Vérification de l’effet P-Delta.
5-Vérification de l’excentricité du centre de torsion :
D’ après le RPA99/version 2003 (article 4.3.7), dans le cas où il est procédé à une analyse
tridimensionnelle, en plus de l’excentricité théorique calculée, une excentricité accidentelle
(additionnelle) égale ± 0.05 L, (L étant la dimension du plancher perpendiculaire à la
direction de l’action sismique) doit être appliquée au niveau du plancher considéré et suivant
chaque direction.
Soit :
CM : centre de masse .
CR : centre de rigidité.
Suivant le sens x-x :

|CM − CR| =≤ 5%LX
Page | 145
Story Diaphragm CM CR CM-CR 5%LX Condition

Condition
STORY1 D1
8.085 0.009 0.812 vérifiée
0.812 Condition
STORY2 D2 8.094 8.097 0.003 vérifiée
0.812 Condition
STORY3 D3 8.178 8.112 0.066 vérifiée
0.812 Condition
STORY4 D4 8.177 8.123 0.054 vérifiée
0.812 Condition
STORY5 D5 8.177 8.132 0.045 vérifiée
0.812 Condition
STORY6 D6 8.177 8.141 0.036 vérifiée
0.812 Condition
STORY7 D7 8.176 8.149 0.027 vérifiée
0.812 Condition
STORY8 D8 8.176 8.155 0.021 vérifiée
0.812 Condition
STORY9 D9 8.176 8.16 0.016 vérifiée
0.812 Condition
STORY10 D10 8.176 8.164 0.012 vérifiée
0.812 Condition
STORY11 D11 8.22 8.167 0.053 vérifiée
Tableau VI -5- Excentricité suivant x-x
Suivant Y-Y :
|CM − CR| =≤ 5%Ly
Story Diaphragm CM CR CM-CR 5%Ly Condition

STORY1 D1 7.07 7.266 0.196 0,715 Condition vérifiée
Tableau VI -6- Excentricité suivant y-y
Remarque :
Toutes les conditions du RPA sont vérifiées. Alors on peut passer au ferraillage des éléments.
Page | 146
Chapitre VII
Ferraillage des poutres
Chapitre VII Ferraillage des poutres
VII .1. Introduction :

Les poutres seront ferraillées en flexion simple sous les sollicitations les plus
défavorables en tenant compte des combinaisons suivantes :
a- 1.35 G + 1.5 Q
b- G + Q ± E
0,8G ± E
et seront vérifiées à l’E.L.S en tenant compte des conditions et recommandations
du RPA.
VII .2. Recommandation du RPA99 version 2003 :
2.a. Armatures longitudinales : (art 7.5.2.RPA )

Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur tout la longueur de la
poutre est de : 0.5 % de toute la section.
Poutres principales : Amin = 0.005 x 35 x 30 = 5.25 cm2
Poutres secondaires : Amin = 0.005 x 30 x 30 = 4.5 cm2
Le pourcentage maximum des aciers longitudinaux est
En zone courante : 4 %
En zone de recouvrement : 6 %
En zone courante :
Poutres principales : Amax = 0.04×35×30=42 cm2
Poutre secondaire : Amax = 0.04×30×30=36 cm2
En zone de recouvrement :
Poutre principale : Amax = 0.06×35×30=63 cm2
Poutre secondaire : Amax = 0.06×30×30=54 cm2
La longueur de recouvrement est de : 40 (zone II a)

L’ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux
de rive et d’angle doit être effectué avec des crochets à 90°.
Espacement maximum de 10 cm entre deux cadres et un minimum de trois cadres
par nœud
Page | 147
2.b. Armatures transversales :
La quantité d’armatures transversales minimales est données par :

A t 0.003 S t b
L’espacement maximal entre les armatures transversales est donné comme suit :
h
En zone nodale et en travée S t min , 12 l
4
h
En dehors de la zone nodale St
2
∅ ∶Le plus petit diamètre utilisé pour les armatures longitudinales.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5cm au plus du nu de
l’appui ou de l’encastrement.
VII. 3.Etape de calcul :
3.a. Calcul des armatures longitudinales :
Calcul du moment réduit :
M

bd 2 f bu
0,85f c 28
fbu =
b
En comparant les deux moments réduits « l » et « », deux cas se présente :
1er cas : Section simplement armée (Asc = 0) :

Si
0,392 la section est simplement armée (SSA).
Asc = 0
M fe
Ast= avec : st 348 MPa
d st s
2ème cas : Section doublement armée :
Si 0,392 la section est doublement armée

b b b
c’
Asc Asc
M AN
’ = Ml + M
d-c
Ast Ast1 Ast2
c
Page | 148
M= Ml M
M l l bd 2 f bu
M M M l
Finalement :
M
Armatures comprimées : Asc
(d c ' ) s
Ml M
Armatures tendues : As As1 As 2 b
l d s (d c ' ) s
Le calcul des sections et le choix des armatures sont résumés dans les tableaux suivants :
Ferraillage en travée des poutres principales :
NIV Mu A
(KN. M) Obc As (cm2) Amin(cm2) Ferraillage adop(cm2)
8 SSA
25.92 0.056 0.973 2.32 5.25 3HA14 4.62
7 SSA 5.25 3HA14 4.62
28.79 0.0622 0.967 2.59
6 SSA 5.25 3HA14 4.62
27.91 0.0603 0.968 2.5
5 SSA 5.25 3HA14 4.62
30.47 0.0658 0.965 2.74
4 SSA 5.25 3HA14 4.62
29.69 0.0641 0.966 2.67
3 SSA 5.25 3HA14 4.62
29.01 0.0626 0.967 2.61
2 SSA 5.25 3HA14 4.62
28.04 0.0605 0.968 2.52
1 SSA 5.25 3HA14 4.62
26.55 0.0573 0.97 2.38
RDC SSA 5.25 3HA14 4.62
24.83 0.053 0.972 2.22
S-S1 SSA 5.25 3HA14 4.62
42.32 0.0914 0.951 3.87
S-S2 SSA 5.25 3HA14 4.62
41.8 0.0903 0.952 3.82
Page | 149
Ferraillage en appuis des poutres principales :
NIV Mu A
8 SSA 3HA12+3HA14
75.2 0.162 0.91 7.19 5.25 8.01
7 0.904 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
79.74 0.172 7.67
6 0.910 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
75.56 0.163 7.23
5 0.909 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
76.09 0.164 7.28
4 0.913 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
73.51 0.158 7.01
3 0.916 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
70.92 0.153 6.74
2 0.919 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
68.15 0.147 6.45
1 0.924 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
64.43 0.139 6.07
RDC 0.932 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
58.33 0.126 5.45
S-S1 0.909 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
75.90 0.163 7.26
S-S2 0.912 SSA 5.25 3HA12+3HA14 8.01
73.98 0.159 7.06
Ferraillage en travée des poutres secondaires:
NIV Mu A
8 0.97 SSA
24.62 0..056 2.26 4.5 3HA12 3.39
7 0.974 SSA 4.5 3HA12 3.39
21.87 0.05 2.04
6 0.967 SSA 4.5 3HA12 3.39
27.59 0.063 2.54
5 0.963 SSA 4.5 3HA12 3.39
30.5 0.07 2.82
4 3.05 SSA 4.5 3HA12 3.39
32.85 0.075 3.05
3 0.963 SSA 4.5 3HA12 3.39
30.53 0.07 2.82
2 0.962 SSA 4.5 3HA12 3.39
31.57 0.072 2.92
1 0.961 SSA 4.5 3HA12 3.39
31.9 0.073 2.96
RDC 0.962 SSA 4.5 3HA12 3.39
31.74 0.073 2.94
S-S1 0.965 SSA 4.5 3HA12 3.39
28.75 0.066 2.65
S-S2 0.964 SSA 4.5 3HA12 3.39
29.82 0.068 2.76
Page | 150
Ferraillage en appuis des poutres secondaires :
NIV Mu A
8 0.93 4.5 8.01
55.54 0.12 SSA 5.32 3HA12+3HA14
7 0.91 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
65.46 0.15 6.36
6 0.91 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
70.27 0.16 6.88
5 0.90 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
71.33 0.164 6.99
4 0.89 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
69.28 0.18 6.77
3 0.92 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
63.84 0.142 6.19
2 0.919 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
64.51 0.148 6.29
1 0.922 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
62.17 0.143 6.01
RDC 0.927 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
58.12 0.133 5.59
S-S1 0.90 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
71.23 0.164 7.02
S-S2 0.90 SSA 4.5 3HA12+3HA14 8.01
71.72 0.165 7.04
Vérification de la section minimale et maximale des poutres :
Poutres principales :
Aux appuis :
. = 5.25 < = 12.63 < = 63 condition vérifiée
En travées :
Poutres secondaires:
Aux appuis :

En travées :
Page | 151
VII .4. Vérifications à l’ELU:

Condition de non fragilité: [Art A.4.1,1/BAEL91 modifiées 99] :
≥ = .
Poutres secondaires
Amin= 0,23×30×28×2.1/400 = 1.01cm² condition vérifiée.
Amin = 0,23×30×33×2,1/400 = 1.19cm² condition vérifiée
Influence de l’effort tranchant aux appuis (article .A-5.1.3.2.1 /BAEL91) :
a. Sur le béton :
Il faut vérifier que : Vu
V = 0.267. a. b. f
Poutre principale :
Vu=104.11 KN < = 0.267.0.9.33.30.2.5 = 594.74KN condition vérifiée
Poutre secondaire :
Vu=62.34 KN < = 0.267.0.9.28.30.2.5 = 504.63KN condition vérifiée
Justification sous sollicitation d’effort tranchant :(BAEL91.art A.5.1)
Les poutres soumises à des efforts tranchants sont justifiées vis-à-vis de l’état ultime,
cette justification est conduite à partir de la contrainte tangente « », prise
conventionnellement égale à :
= ∶ : Effort tranchant max à l’ELU
. ×
Poutres principales : τ = = 1.05 MPa
×
. ×
Poutres secondaire:τ = = 0.74 MPa
×
Etat limite ultime du béton de l’âme :(BAEL91.art A.5.1.21)

Dans le cas où la fissuration est peu nuisible, la contrainte doit vérifier :
T 0.2f
τ = ≤ min , 5MPA = 3.33MPa
bd γ
Poutres principales : τ = 1.05 MPA < 3.33 …………La condition est vérifiée
Poutres secondaires : τ = 0.74 MPA < 3.33 …………La condition est vérifiée
Page | 152
Vérification de l’adhérence et de l’entraînement des barres (BAEL91A.6.1. 3) :
τ ≤τ =Ψf = 1.5 × 2.1 = 3.15MPa Ψ = 1.5 pour le HA
T
τ =
0.9 d ∑ U
Avec :
∑ : Périmètre minimal circonscrit à la section droite des barres.
3HA14 ∑ = 13.18
. ×
= = 2.65 < …………………Condition vérifiée
. × × .
Poutres secondaires :
3HA12 ∑ = 11.30
. ×
= = 2.18 < …………………Condition vérifiée
. × ×
Calcul de la longueur de scellement droit des barres (BAEL91 Art A6-1.2.1) :
∅
= Avec = . × × = . ×( . ) × . = 2.835 MPa
4×
Pour les ∅12 ∶ = 43 cm

Pour les ∅14 ∶ = 50 cm
Calcul des armatures transversales :
Selon le BAEL91, le diamètre des armatures transversales doit vérifier :
-poutres principales :
h b
∅ ≤ min ,∅ , = min(10,14,30)
35 10
-poutres secondaires :
∅ ≤ ,∅ , = (8.5,12,30)
Soit ∅ =
On choisira 1 cadre + 1 étrier
Soit : = = .
Calcul des espacements :
a- Sens principal :
h
Zone nodale : S t
min ,12 L ,30cm
4
35
S t
min ,12 1.4,30 8,75cm .
4
Page | 153
Soit à prendre St=7,5cm

Zone courante :
h 35
S't
17,5cm soit S t 15cm.
2 2
b- Sens secondaire :
h
Zone nodale : S t
min ,12 L ,30cm
4
30
S t
min ,12 1.2,30cm 7,5cm .
4
Soit à prendre St=7,5cm.
Zone courante :
h 30
S 't
15cm soit S t 15cm.
2 2
Armatures transversales minimales :
La quantité d’armatures minimales est :
= . × × = . × × = .
= . > = . … … … … … … . condition vériiée .
Délimitation de la zone nodale :
′=2×
′ = 35 2 = 70
h : hauteur d la poutre
L’ : la longueur de la zone nodale.
Fig.VII.1. Délimitation de la zone nodale

VII .5.Vérification à l’ELS
Etat limite d’ouverture des fissures :
Les états limites de services sont définis compte tenu des exploitations et de la durabilité
de laconstruction.
Les vérifications qui leurs sont relatives :
-Etat limite d’ouverture des fissures (exemple de calcul pour la fissuration non préjudiciable).
-Etat limite de résistance du béton à la compression.
-Etat limite de déformation :
Page | 154
Etat limite de résistance du béton: (BAEL91/ A.4.5.2)

Il faut vérifier la contrainte dans le béton = ≤ = 15
Avec : = (Contrainte de traction des aciers),
A : armatures adoptées à l’ELU,

100 ×
sont tirés des tableaux en fonction de ρ =
b d
Les résultats des vérifications à l’ELS sont donnés dans les tableaux suivants :
Msmax As ρ1 K1 obs
(KN.m) ELU
En travée 30.5 4.62 0.46 0.897 33.54 223.02 6.64
15 CV
En appuis 57.67 8.01 0.81 0.871 23.76 250.48 348 10.54
Poutres secondaires :
Msmax As ρ1 K1 obs
(KN.m) ELU
En travée 14.78 3.39 0.4 0.902 36.02 172.62 4.79 CV
15
En appuis 36.21 8.01 0.95 0.863 21.5 187.07 348 8.7

Les fissurations étant peu nuisibles, alors aucune vérification n’est nécessaire.
Etat limite de déformation :

Sens longitudinal :
Dans notre cas la flèche est donnée par L’ETABS f = 0.03 cm
= 0.03 < = = 0.8
Sens transversal :
Dans notre cas la flèche est donnée par L’ETABS f = 0.094 cm
350
= 0.094 < = = 0.7
500
Conclusion: La flèche est vérifiée.
Page | 155
Chapitre VIII
Ferraillage des poteaux
Chapitre VIII Ferraillage des poteaux
VIII .1.Introduction :
Les poteaux seront calculés en flexion composée dans les deux sens (transversal et
longitudinal) à l’ELU. En précédant à des vérifications à l’ELS, les combinaisons considérées
pour les calculs sont :
1,35G+1,5Q à l’ELU.
G+Q à l’ELS
G+Q+E RPA99 révisé 2003.
0,8G E RPA99 révisé 2003.
Les calculs se font en tenant compte de trois types de sollicitations :
Effort normal maximal avec son moment correspondant.
Effort normal minimal avec son moment correspondant.
Moment fléchissant maximal avec son effort correspondant.
En flexion composée, l’effort normal est un effort de compression ou de traction et le moment
qu’il engendre est un moment de flexion, ce qui nous conduit à étudier deux cas :
Section partiellement comprimée (SPC).
Section entièrement comprimée (SEC).
VIII .2.Recommandation du RPA 99 modifié 2003 :

1-Armatures longitudinales :
Les armatures longitudinales doivent être à hautes adhérences et sans crochets.
Le diamètre minimal des armatures longitudinales est de 12mm.
La longueur minimale des recouvrements est de 40Φ en zone II.
Le pourcentage minimal des armatures longitudinales est de (0,8%bh)en zone
IIa.
Zone 1 : Poteaux (4040) : A = 0,0084040 =12.8 cm
Zone 2 : Poteaux (3540) : A = 0,0083540 = 11.2 cm
Zone 3 : Poteaux (3535) : A = 0,0083535 = 9.8 cm
Zone 4 : Poteaux (3030) : A = 0,0083030 = 7.2 cm
Le pourcentage maximal des armatures longitudinales est de (4%bh) en zone
courante (zone II)
Zone 1 : Poteaux (4040) : A = 0,044040 = 64 cm
Zone 2 : Poteaux (3540) : A = 0,043540 = 56 cm
Page | 158
Zone 3 : Poteaux (3535) : A = 0,043535 = 49 cm

Zone 4 : Poteaux (3030) : A = 0,043030 =36 cm
Le pourcentage maximal en zone de recouvrement sera de 6%bh (en zone
II)
Zone 1 : Poteaux (4040) : A = 0,064040 =96 cm
Zone 2 : Poteaux (3540) : A = 0,063540 = 84 cm
Zone 3 : Poteaux (3535) : A = 0,063535 =73.5 cm
Zone 4 : Poteaux (3030) : A = 0,063030 =54 cm
La distance entre les armatures verticales dans une face d’un poteau ne doit pas
dépasser 25cm en zone II.
Les jonctions par recouvrement doivent être, si possibles, à l’extérieur des
zones nodales.
2- Armatures transversales :
Les armatures transversales sont disposées dans le plan perpendiculaire à l’axe

longitudinal de la pièce et entourant les armatures longitudinales en formant une ceinture de
manière à empêcher le mouvement de celles-ci vers la paroi.
Par conséquent, Si dans une section carrée, ou rectangulaire, il existe des armatures
longitudinales en dehors des angles, il est nécessaire de les relier par des épingles ou des
étriers, pour empêcher tout mouvement de ces armatures.
- Le diamètre t des armatures transversales doit être égal au moins à ;
1 max
t L .
3
Avec : L : le plus grand diamètre des armatures longitudinales.
- L’espacement des armatures transversales doit être au plus égal à :

S t min 15 min
L , 40 cm , a 10 cm (BAEL 91 Art 8.1.3)
Avec : a : est la petite dimension transversale des poteaux.
D’après le RPA 99revisee 2003 :

S t min 10 min
L ,15cm En zone nodale.
min
S t min 15 L En zone de recouvrement.
Page | 159
Le rôle des armatures transversales consiste à :
Empêcher les déformations transversales du béton et le flambement des armatures

longitudinales.
Reprendre les efforts tranchants et les sollicitations des poteaux au cisaillement.
Positionner les armatures longitudinales
Elles sont calculées à l’aide de la formule suivante :

At a V u
(RPA99 révisée 2003/Art7.4.2.2)
S t ht f e
Avec :
Vu : effort tranchant de calcul.
ht : hauteur totale de la section.
fe : contrainte limite élastique de l’acier des armatures transversales.
a : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de rupture par effort
tranchant.
At : armatures transversales.
St : espacement des armatures transversales.
Avec : g élancement géométrique.
Calcul d’élancement :(élancement géométrique)

b
$L f L f .
g % , /
&a b 0 a
Avec : a et b : dimension de la section droite du poteau dans la direction de la déformation
considérée.
Lf : longueur de flambement.
Quantité d’armatures transversales minimale : (RPA99 révisé 2003/Art7.4.22)
At
En % est donné comme suite :
bS t
g 5 0,3%
- Si .
g 3 0,8%.
- Si
- Si 3 g 5 interpoler entre les valeurs précédentes
Page | 160
VIII .3. Calcul du ferraillage :
Calcul du centre de pression :
Mu
eu Deux cas peuvent se présenter
Nu
1er cas Section partiellement comprimée (S.P.C) :

- Le centre de pression se trouve à l’extérieur du segment limité par les armatures soumises;
soit à un effort de traction ou à un effort de compression.
M h (
e c' )
N 2 *
- la condition suivante doit être vérifiée :
0,337h 0,81c' b h 2 f bc N d c' M f Pour une section rectangulaire.
Détermination des armatures :

- Calcul du moment fictif :
h (
Mf M N c ' ) N g
2 *
- Calcul du moment réduit :
Mf
f
b d 2 f bc
Si : μf ≤ 0,392 Section simplement armée ( A’ = 0)
- Armatures fictives :
Mf
Af
d st
- Armatures réelles :
Nu
As A f
s
Si : 1 0.392 ………….la section est doublement armée.
et on calcule M r 1 b d 2 f bc
M M f M r
Mf M M
Af ; A
r d s d c s d c s
Page | 161
fe
Avec : s 347.82 Mpa
s
Mr : Moment ultime pour une section simplement armée
As A;
La section réelle d’armature : Nu
As t A f
s
2eme cas section entièrement comprimée (S.E.C) :

La section est entièrement comprimée si la condition suivante est vérifiée :
h (
eu c)
2 *
N u d c M f 0,337 h 0,81 c b h 2 f bc
Deux cas peuvent se présenter :
c (
1) Si 0,337 h 0,81 c b h 2 f bc N u d c M f 0.5 ) b h 2 f bc
h *
N 100
b h f bc
Les sections d’armatures sont : A1 ; A2 0
100 s
Avec :
N(d c) 100 M u

0.3571
100 b h 2 f bc

; f bc en Mpa et M en N.m
c
0.8571
h
c (
2) Si N u d c M f 0.5 ) b h 2 f bc
h *
M u d 0.5h b h f bc N b h f bc
Les sections d’armatures sont : A1 ; A2 A1
d c s s
Remarque :
Mu
Si e u 0 (excentricité nulle ; compression pure), le calcul se fera à l’état limite de
Nu
N B f bc
stabilité de forme et la section d’armature sera A u
s
Avec : B : Aire de la section du béton seul.
s : Contrainte de l’acier
Page | 162
Ferraillage des poteaux :
Niveau Sollicitation N (kN) M (KNm) Nature Asup(cm2) Aadop(cm2) ferraillage Ainf (cm2) Aadop(cm2) Ferraillage
Nmax 1664.41 6.48 SEC 0 6.03 3HA16 0 6.03 3HA16
Zone 1 Nmin 199.29 71.3 SPC 0 6.03 3HA16 2.55 6.03 3HA16
Ncor 462.3 106.7 SPC 0 6.03 3HA16 2.43 6.03 3HA16
Nmax 1236.59 6.58 SEC 0 6.03 3HA16 0 6.03 3HA16
Zone 2 Nmin 144.77 11.74 SEC 0 6.03 3HA16 0 6.03 3HA16
Ncor 351.07 122.41 SPC 0 6.03 3HA16 5.21 6.03 3HA16
Nmax 755.25 9.01 SEC 0 4.62 3HA14 0 4.62 3HA14
Zone3 Nmin 64.18 47 SPC 0 4.62 3HA14 3.01 4.62 3HA14
Ncor 254.01 84.75 SPC 0 4.62 3HA14 4.27 4.62 3HA14
Nmax 292.09 9.01 SEC 0 4.62 3HA14 0 4.62 3HA14
Zone4
Nmin 7.32 41.99 SPC 0 4.62 3HA14 3.22 4.62 3HA14
Ncor 67.18 52.29 SPC 0 4.62 3HA14 4.42 4.62 3HA14
Ferraillage global :
Remarque : le ferraillage des poteaux se fait par zones tel que

Niveau Section Amin RPA A adop ferraillage
12.8 16.08 8HA16 ZONE 1 : S-S2 au RDC
Zone 1 40*40 12.8 16.08 8HA16 ZONE 2 : 1er au 3ème
12.8 16.08 8HA16 ZONE 3 : 4ème au 6ème
11.2 16.08 8HA16 ZONE 4: 7ème au 8ème
Zone 2 35*40 11.2 16.08 8HA16
11.2 16.08 8HA16
9.8 12.31 8HA14
Zone 3 35*35 9.8 12.31 8HA14
9.8 12.31 8HA14
7.2 12.31 8HA14
Zone 4 30*30 7.2 12.31 8HA14
7.2 12.31 8HA14
Page | 163
VIII .

Les armatures transversales ont principalement un rôle de maintien des armatures
longitudinales, elles évitent ainsi leur flambement.
Ces armatures sont calculées à l’aide de la formule suivante :
.
= (article 7.4.2.2/RPA99 version 2003)
.
Avec :
Vu : effort tranchant de calcul.
H1 : hauteur totale de la section brute.
: Contrainte limite élastique de l’acier de l’armature transversale
ρa : coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort tranchant.
'2.5 g 5
$
a %
&3.75 g 5
'
g : L’élancement géométrique du poteau.

If I
g ou g f
a b
If : La longueur de flambement des poteaux.
St : espacement des armatures transversales.
a, b : dimensions de la section droite du poteau.
$
min

'S t min 10 l 15 cm en zone nodale
% min
'
&S t min 15 l en zone courante
: est le diamètre des armatures longitudinales du poteau.
-Dans la zone nodale :

≤ 10 , 15 = (10 × 1.4,15 ) = 14 .
-Dans la zone courante:

≤ 15 = 21 .
L’écartement ( ) des armatures transversales sera égal à :
En zone nodale St =10cm.

En zone courante St =15cm.
Poteaux (40x40) :
Pour le 2S-S et le RDC :

= 0.7 × 4.08 = 2.856
.
= = =7.14
.
Page | 164
>5 d’où = 2.5

. 2.5 × 67.59 × 1000
= = × 10 = 1.056
. 40 × 400 × 100
-Dans la zone courante :

. 2.5 × 67.59 × 1000
= = × 15 = 1.58
. 40 × 400 100
Pour le 1S-SOL :
= 0.7 × 3.06 = 2.14
.
= = =5.35
.
> 5 d’où = 2.5

. 2.5 × 67.59 × 1000
= = × 10 = 1.056
. 40 × 400 100

. 2.5 × 67.59 × 1000
= = × 15 = 1.58
. 40 × 400 100
Poteaux (35x40) :
= 0.7 × 3.06 = 2.14
.
= = =6.11
.
> 5 d’où = 2.5

. 2.5 × 78.98 × 1000
= = × 10 = 1.23
. 40 × 400 100

. 2.5 × 78.98 × 1000
= = × 15 = 1.85
. 40 × 400 100
Page | 165
Poteaux (35x35) :
= 0.7 × 3.06 = 2.14
.
= = =6.11
.
> 5 d’où = 2.5

. 2.5 × 55.82 × 1000
= = × 10 = 0.996
. 35 × 400 100

. 2.5 × 55.82 × 1000
= = × 15 = 1.49
. 35 × 400 100
Poteaux (30x30) :
= 0.7 × 3.06 = 2.14
.
= = =7.14
.
> 5 d’où = 2.5

. 2.5 × 39.47 × 1000
= = × 10 = 0.822
. 30 × 400 100

. 2.5 × 39.47 × 1000
= = × 15 = 1.23
. 30 × 400 100
Vérification de la quantité d’armatures transversales minimale :

D’après l’article (7-4-2-2) /RPA 99 version 2003, la quantité d‘armatures
transversales minimale At/t .b1 en pourcentage est donnée comme suit :
Pour g 5, la quantité d’armatures transversales est donnée comme suit :
= . %
Avec :
: L'élancement géométrique du poteau
: Dimension de la section droite du poteau dans la direction considérée.
Page | 166
En zone nodale (St = 10cm) :
Poteau de (40×40) cm …….At = 0.003 ×10 × 40 = 1.2cm .
Poteau de (35×40) cm …… At=0.003 ×10 ×35 = 1.05cm .
Poteau de (35×35) cm .........At=0.003 ×10 ×35= 1.05 cm .
Poteau de (30×30) cm .........At= 0.003 ×10 ×30 = 0.9cm .
En zone courante (St = 15cm):
Poteau de (40×40) cm …….At = 0.003 ×15 × 40 = 1.8cm .
Poteau de (35×40) cm …… At=0.003 ×15 ×35 = 1.57cm .

Poteau de (35×35) cm .........At=0.003 ×15 ×35 = 1.57cm .
Poteau de (30×30) cm .........At= 0.003 ×15 ×30 = 1.35cm .
Conclusion : les armatures transversales des poteaux seront composées d’un cadres T8 et
d’un losange T8 pour tous les poteaux At = 2.01 cm2
VIII .5.Vérifications à l’ELU :

Longueur d’ancrage (B.A.E.L.91Article :A.6.1.221)
. =
=0.6+0.06 =2.1MPa
= 1.5 pour les aciers à haute adhérence.
. ×
Pour les HA 14 : = = =49.38 cm
( . × . × )
. ×
Pour les HA 16 : = = =56.44 cm
( . × . × )
Selon le RPA : la longueur minimale de recouvrement est : L = 40 ×φ
Pour les HA14 :

L = 40×φ = 40×1.4 = 56cm
Pour les HA16 :
Page | 167
L = 40×φ = 40×1.6 = 64cm
Vérification de l’effort tranchant (RPA99/Art7.4.32) :

. ≤ =
Avec : fc28=25MPa.
≥5→ = 0.075
Et
<5 → = 0.04
Zone : 1,2,3 et 4 : ≤ = =0.075× 25 = 1.875MPa.
Délimitation de la zone nodale :

=2×
= , , , 60 .= 408/6 ;40 ;40 ;60cm
:hauteur de la poutre.
et : dimensions du poteau.
:hauteur entre nus des poutres.
= {68,50,50,60 }
On aura : =68
Fig.VIII.1. Délimitation de la zone nodale
VIII .6.Vérification à l’E.L.S :

Pour le cas des poteaux, on vérifie l’état limite de compression du béton :
bc bc 0,6 fc28
M ser h
Si e s La section est entièrement comprimée (SEC).
N ser 6
M ser h
Si e s La section est partiellement comprimée (SPC).
N ser 6
Page | 168
h
Cas d’une section partiellement comprimée ( e S ):
6
Pour vérifier les contraintes du béton, on doit calculer : y1 = y2 + lC
Avec :
y1 : La distance entre l’axe neutre à l’ELS et la fibre la plus comprimée.
y2 : La distance entre l’axe neutre à l’ELS et le centre de pression Cp.
lC : La distance entre le centre de pression Cp et la fibre la plus comprimée.
y2 est obtenu avec la résolution de l’équation suivante : y23 + py2 + q = 0
Avec :
Nu c
h
lC eS lC
2
y2
2 (l C ' ) (d lC ) eS
p 3(lC ) 90 A' C 90 A y1 A’
b b
Axe neutre
2 2
( l C C' ) (d l C )
q 2(lC )3 90A' 90A G0
b b
A
4P 3 2
Pour la résolution de l’équation, on calcul : q
27
P
Si 0 : t 0,5( q) ; U 3 t ; y2 U
3.U
Si 0 : l’équation admet trois racines :
( ( (
y 12 cos ) y 22 a cos 120 ) y 32 a cos 240 )
3* 3 * 3 *
3q 3 ( P
arccos
2P . P )
) a2
* 3
On tiendra pour y2 la valeur positive ayant un sens physique tel que :

0 y1 y2 lC h , et on calcul l’inertie de la section homogène réduit :
b( y1 ) 3
I
3

15 A(d y1 ) 2 A' ( y1 C ' ) 2
La contrainte vaut :
y1 .N S . y 2
bc
I
Page | 169
h
Cas d’une section entièrement comprimée ( e S ):
6
On calcul l’aire de la section homogène totale : S = b.h + 15(A + A’)
On détermine la position du centre de gravité qui est situé à une distance XG au dessus
du centre de gravité géométrique :
h ( h(
A' C ' ) Ad )
2 * 2*
X G 15.
bh 15( A A' )
On calcul le moment d’inertie de la section homogène totale :
2 2
bh 3 ! h ( h (+
I bh. X G2 15"A' C ' X G ) Ad X G ) ,
12 # 2
" * 2 *, -
Les contraintes dans le béton valent :
h
N S (eS X G )( X G )
N 2
Sup S
S I
h
N S (eS X G )( X G )
N 2
Inf S
S I
Page | 170
Remarque : Les calculs sont donnés dans le tableau ci-après.
section sollicitations Ns Ms(KN.m) e(m) h/6 Nature σsup(MPA) σinf(MPA) σ(MPA) Observation
condition
Nmax Mcor 1205.56 4.66 0.0038 0.066 SEC 7.3 5.9 15
vérifiée
condition
Zone 1 Nmin Mcor 496.61 5.16 0.01 0.066 SEC 3.3 2.2 15
vérifiée
condition
MmaxNcor 867.16 29.47 0.033 0.066 SEC 7.2 1.7 15
vérifiée
0.066 condition
Nmax Mcor 894.96 4.46 0.0049 SEC 6.4 4.9 15
vérifiée
0.066 condition
Zone 2 Nmin Mcor 293.39 10 0.034 SEC 2.8 0.9 15
vérifiée
0.066 condition
MmaxNcor 359.15 19.53 0.054 SEC 4.1 0.5 15
vérifiée
condition
Nmax Mcor 546.42 6.25 0.011 0.058 SEC 4.8 3 15
vérifiée
condition
Zone 3 Nmin Mcor 128.59 10.96 0.085 0.058 SPC 2.2 0 15
vérifiée
condition
MmaxNcor 167.8 21.32 0.12 0.058 SPC 3.9 0 15
vérifiée
condition
Nmax Mcor 210.99 6.31 0.029 0.05 SEC 3.3 0.8 15
vérifiée
condition
Zone 4 Nmin Mcor 29.61 14.4 0.48 0.05 SPC 3.8 0 15
vérifiée
condition
MmaxNcor 55.98 18.34 0.32 0.05 SPC 4.9 0 15
vérifiée
Page | 171
Condition de non fragilité pour les poteaux :( Art A.4.2.1/BAEL91 modifiée 99)
La section des armatures longitudinales doit vérifier la condition suivante :
≥ = .
Poteaux (30x30) :
.
= . ≥ = . = .
≥ …………………condition vérifiée.
Poteaux (35x35) :
.
= . ≥ = . = .
Poteaux (35x40) :
.
= . ≥ = . = .
Poteaux (40x40) :
.
= . ≥ = . = .

Aucune vérification à effectuer, car la fissuration est non préjudiciable.
Page | 172
Chapitre IX
Ferraillage des voiles
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Si Smail, Nourdine

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

En vue d’obtention du diplôme master en génie civil.

Etude d’un bâtiment R+8+2 S-Sol à usage d’habitation et

Etudié par: Mr SI SMAIL Nourdine r

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!4*+7-*  ,+'&%*"  )-#&

Chapitre I : Présentation de l’ouvrage …………………………………..........................15

Chapitre IV : Etude du contreventement ………………………....................................111

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I.1. Présentation de l’ouvrage, caractéristiques géométriques et mécaniques :

La contrainte admissible du sol :

Figure I.1 : Schéma descriptif du mur extérieur

I.2. Règlements utilisés :

I.2.1. Principes des justifications : (ArtA1.2BAEL91/ modifié 99)

I.3. Les différents états limites :

a. États limites ultimes (ELU) :

Ils sont relatifs à la stabilité ou à la capacité portante :

 Equilibre statique de la construction (pas de renversement) ;

b. Etats limite de service (ELS) :

I.4.caractéristiques mécaniques des matériaux:

b) Résistance caractéristique à la traction :

 b 1,5.................en situation courante

Diagramme Contrainte – Déformation :

Le diagramme est composé :

 D’une partie rectangle (état plastique

bc = 0,6. fc28 (MPa) (Art A.4.5.2.BEL91)

Diagramme Contrainte – Déformation :

I.4.3. module d’élasticité :

a) Module de déformation longitudinale :

On distingue 2 modules de déformation longitudinale

 Instantanée : Eij = 11000

Pour la durée d’application de contraintes normales est inférieur à 24heures.

 Différée : Evj = 3700 3 f cj en [ MPa] (Art A-2.1,22BAEL91).

Pour les charges de longue durée d’application.

 Eij 32164,2 MPa

b) Module de déformation transversale :

D’après la règle (Art .A.2.1.3/BAEL91modifié99),le module de déformation transversale

déformation relative trasversale

υ =0………… pour le calcul des déformations en considérant le béton non fissuré.

υ =0.2………..pour le calcul des déformations en considérant le béton fissuré.

 Aciers à haute adhérence H.A (feE400)………fe = 400 MPa

I.4.4. Module de déformation longitudinale :

fe: contrainte d’élasticité de l’acier

 s 1,15  Situation courante

σs ≤  s = fe (Art A.4.5.32 BAEL91modifié99)

 s = 400 Mpa………………..Pour les HA

b) Fissuration préjudiciable : les éléments sont exposés à des intempéries ou ils

 1,0...............Pour les ronds lisses ( R . L)

Les valeurs exactes obtenues sont :

I.4.7- Diagramme Contrainte - Déformation de l’acier :

Fig.I.4.Diagramme Contrainte - Déformation de l’acier

I.4.8.Contrainte tangentielle conventionnelle :

I.4.9.Protection des armatures : (.Art A.7.1, BAEL91modifié99)

Poutrelle Corps creux

Fig.II-1 : Schématisation du plancher en corps creux

Avec : h : hauteur de la poutre ;

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Equilibre statique de la construction (pas de renversement) ;

b 1,5.................en situation courante

D’une partie rectangle (état plastique

Instantanée : Eij = 11000

Différée : Evj = 3700 3 f cj en [ MPa] (Art A-2.1,22BAEL91).

Eij 32164,2 MPa

Aciers à haute adhérence H.A (feE400)………fe = 400 MPa

s 1,15 Situation courante

σs ≤ s = fe (Art A.4.5.32 BAEL91modifié99)

s = 400 Mpa………………..Pour les HA

1,0...............Pour les ronds lisses ( R . L)

n Q0 . (Q1 Q 2 .......... ....Q n ) pour n 5

Donc se se (condition est vérifiée).

Donc : Fp 4 0,15 0,8 1,893 0,908 KN / ml Q 1 KN / ml " vérifiée"