Modélisation Des Ouvrages en Charpente Métallique-Rev 1

Engineering Procurement & Project Management MODELISATION DES OUVRAGES
EN CHARPENTE METALLIQUE
MODELISATION DES OUVRAGES

Elaboré par
Fathi HASNAOUI
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TABLE DE MATIERE
1 DEGRE D’HYPERSTATICITE :....................................................................................................3
2 RAPPEL SUR LES DIFFERENTS TYPES D’APPUIS :............................................................3
3 CALCUL DU DEGRE D’HYPERSTATICITE D’UNE STRUCTURE :......................................4
4 EXEMPLES :.....................................................................................................................................5
5 FORMULE DE BRESSE:...............................................................................................................13
6 MODELISATION DES STRUCTURES:..................................................................................18
7 FLAMBEMENT DES PIECES SOUMISES A LA COMPRESSION :................................22
8 ETUDE DE DEVERSEMENT :....................................................................................................27
9 DEFINITION DES PIECES - PARAMETRES - CM66 :......................................................35
10 CONVENTION DES SIGNES - ELEMENTS DE TYPE BARRE.....................................38
11 CONTENU DE LA NOTE DE CALCUL :...............................................................................39
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1 DEGRE D’HYPERSTATICITE :
Soit r : le nombre d’inconnues des réactions d’appuis d’une structure plane chargée
dans son plan.
Les équations de la statique sont en nombre de 3.
 Si r = 3 Structure isostatique extérieurement.
 Si r > 3 Les équations de la statique ne peuvent pas déterminer les
réactions d’appuis. La structure est hyperstatique
extérieurement d’ordre r-3.
 Si r < 3 La structure est instable. (Le nombre d’équation de la
statique est supérieure au nombre d’inconnues).Il s’agit d’un mécanisme,
la structure ne peut pas être immobilisé par ses appuis.
La résolution complète d’une structure exige non seulement la détermination de ses
réactions d’appuis, mais aussi les efforts internes. Si la connaissance des réactions
d’appuis permet la détermination des efforts internes en toute section de la structure,
on dit que la structure est isostatique intérieurement. Si non, la structure est
hyperstatique intérieurement.
On distingue les cas suivants :
 Isostatique extérieurement et intérieurement.
 Isostatique extérieurement et hyperstatique intérieurement.
 Hyperstatique extérieurement et intérieurement.
 Hyperstatique extérieurement et isostatique intérieurement.
On définit le degré d’hyperstaticité globale d’une structure par la somme des degrés
d’hyperstaticité extérieure et intérieure.
2 RAPPEL SUR LES DIFFERENTS TYPES D’APPUIS :
-Appui simple :(ou appui mobile) schématisé par un rouleau un tel appui réagit avec une
force perpendiculaire à la direction suivant laquelle l’appui peut se déplacer (une seule
inconnue).Ce type d’appui bloque seulement 1 translation.
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-L’articulation :(rotule) l’appui ne peut pas se déplacer mais il peut tourner. On l’appelle
aussi appui fixe. La réaction d’appui correspondante passe par le centre de la rotule et
comporte deux inconnues : RH et RV. Cet appui bloque deux translations u, v.
-L’encastrement : La réaction d’appui comporte trois inconnues qui sont les composantes
verticales et horizontales de sa résultante générale et son moment d’encastrement M par
rapport au centre de gravité G de la section d’appui. Cet appui bloque 3 ddl : u, v et θ
Rv
Rouleau
1 seul ddl v => On récupère une réaction verticale R v.
Rv
Rh Rotule
2 ddl bloqués u, v => On récupère deux réactions d’appuis R h et Rv.

M
Rv
Rh Encastrement
3 ddl bloqués u, v et θ => On récupère 3 réactions d’appuis R h , Rv et M.
Conclusion : A l’extrémité d’un élément (C L) on bloque une déformation => On remarque
une réaction d’appui qui correspond à ce ddl bloqué.
3 CALCUL DU DEGRE D’HYPERSTATICITE D’UNE STRUCTURE :
Le degré d’hyperstaticité globale se calcule comme suit :
δ= 3× Nbre d’éléments – Somme des inconnues de liaison.
2 3 1 élément 2 1 élément seul
1 4 1 3
a b c
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(Note : seulement en cas de changement de direction, un nouveau élément est définie cas
a et b, pour le cas c une poutre reposant sur 4 appuis définit un seul élément,)
 Si δ<0 => Système hyperstatique,
 Si δ=0 => Système isostatique,
 Si δ>0 => Système hypostatique, (instable)
(Note : les inconnues de liaison correspondent aux liaisons entre les différents éléments
de la structure,)
4 EXEMPLES :
 EXEMPLE 1 :
(3) 2 (3) Ici on définit 3 éléments 1, 2 et3,
=> 2 liaisons internes : entre 1 et 2 et entre 2 et 3,
1 3 => 2 liaisons externes (appui simple et rotule),
(2) (1)
L’appui articulation définit 2 inconnues de liaison,

L’appui rouleau définit 1 inconnue de liaison,
La liaison entre 1 et 2 définit 3 inconnues de liaison,
δ= 3 × 3-(2+1+3+3)=0 => Système isostatique,
 EXEMPLE 2 :
(3) 2 (3) Ici on définit 3 éléments 1, 2 et3,
=> 2 liaisons internes : entre 1 et 2 et entre 2 et 3,
1 3 => 2 liaisons externes (encastrement et rotule),
(2) (3)
L’appui encastrement définit 3 inconnues de liaison,

L’appui articulation définit 2 inconnues de liaison,
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δ= 3 × 3-(2+3+3+3)=-2 => Système hyperstatique d’ordre 2,
 EXEMPLE 3 :
(3) 2 (3) Ici 4 éléments sont définis : 2 traverses (2,4) et 2 poteaux
(1 ,3)
(3) 4 (3) => La liaison 4 avec 1 => 3 inconnues de liaison,
1 3 => La liaison 4 avec 3 => 3 inconnues de liaison,
=> Liaisons entre 1 et 2 et entre 2 et 3,

(2) (1)
L’appui rouleau définit 1 inconnues de liaison.
L’appui articulation définit 2 inconnues de liaison.
δ= 3 × 4-(2+1+3+3+3+3)=-3 => Structure hyperstatique d’ordre 3.
C’est à dire qu’elle possède 3 liaisons surabondantes par rapport à une structure
isostatique.
(3) 2 (3) (3) 2 (3)
On supprime Résultat :
(3) 4 (3) => (2) 4 (2) structure
1 3 3 liaisons encore stable
(2) (1) (1) (1)
δ= -3 δ= 3 × 4-(1+1+2+2+3+3)=0
 EXEMPLE 4 :
(3)
(3) 2 3 (3) => Ici 4 éléments sont d définies :
1 4 δ= 3 × 4-(3+3+3+3+3)=-3
=> Structure hyperstatique d’ordre 3,

(3) (3)
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(3)
(3) 2 3 (3) => Ici 4 éléments sont d définies :
1 4 δ= 3 × 4-(2+3+3+3+1)=0
=> Structure isostatique,

(2) (1)
 EXEMPLE 5 :
(3)
(2) 2 3 (2) => Ici 4 éléments sont définies :
1 4 δ= 3 × 4-(2+2+3+2+2)=1 : Instable ,
=> Il manque 1 liaison,
(2) (2) => Solution : Soit changer la nature d’appui

Soit ajouter des barres,
Résultat :
(3)
(2) 5 6 (2) => Ici la structure correspond 6 éléments
1 (2) (2) 2 inconnues de liaison=2+2+2+2+3+2+2+2+2=19
3 (2) (2) 4 δ= 3 × 6-19=-1

(2) (2)
 EXEMPLE 6 :
(3)
(2) 5 6 (2) => Ici la structure correspond 6 éléments
(2) 1 2 (2) inconnues de liaison=2+2+2+2+3+2+2+2+2=19
3 (2) (2) 4 δ= 3 × 6-19=-1

(2) (2)
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Remarque : Quand plus que 3 barres aboutissent à 1 nœud :
2
(2) 3 => 3 barres définissant deux liaisons,
1 (2) 1 ére
liaison : entre 1 et 2 par exemple,
2 éme liaison : entre 3 et 2 ou entre 3 et 1,
=> Inconnues de liaison interne=4,
2
(2) (2) 3 => 4 barres définissant 3 liaisons aboutissant à 1
1 (2) 4 nœud,
=> Inconnues de liaisons internes=6,
Remarque : Quand plus que 2 barres qui aboutit à l’appui externe :
1 2 => Ici 2 liaisons sont définies,
(2) 1 liaison entre la barre 1 et l’appui => liaison externe,
(2) 1 liaison entre la barre 1 et 2 => liaison interne,
3 1 2 => Ici 3 liaisons sont définies,
(2) (2) 1 liaison entre la barre 1 et l’appui => liaison externe,
(2) 2 liaisons internes : entre 1 et 2 & 1 et 3,
Conclusion : On considérant uniquement les liaisons internes, 2 barres définissent 1 liaison
externe,
3 barres définissant 2 liaisons internes,
n barres définissent (n-1) liaisons internes,
 La liaison externe est constituée par une de n barres avec l’extérieure (c'est-à-
dire : on choisit une seule barres parmi les n barres,)
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 EXEMPLE 7 :
(2) (2) (2) (2) (2) (2)
(2)
(2) (2) (2) (2) (2)
δ=3×7-(2+2+2+2+2+2+2+2+2+2+2+2)=21-24=-3,
 Système hyperstatique d’ordre 3,
 EXEMPLE 8 :
(2) (2) (2)
(2) (2) (2) (2) (2) (2)
(2)
(2) (2) (2) (2) (2)
Nombre d’éléments = 10,
Nombre d’inconnues de liaison internes= 20,
Nombre d’inconnues de liaison externes= 10,
δ=3×10-(20+10)=0 => Le système est alors isostatique,
 Cet exemple illustre bien l’importance de maitriser la définition du nombre
d’éléments, les relâchements au niveau des barres (liaisons internes) et la nature des
appuis (liaisons externes).
 EXEMPLE 9 :
(2) (2) (2)
(2) (2) (2) (2)
(2) (2) (2) (2) (2) (2)
(1) (2) (2) (2)

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δ=3×11-(30+3)=0 => Le système est alors isostatique,
 EXEMPLE 10 :
-a- Poutre en treillis avec membrures inf. et sup. continues :
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
(2) (2)
Rotule Rotule
Liaison de la « structure Liaison de la « structure
avec l’extérieure » avec l’extérieure »
δ=3×11-(36+4)=-7 => Structure hyperstatique d’ordre 7,
 MODELISATION 3D :
 6 ddl par appui dont 3 ddl associés à une rigidité (u, w, θ y),
La structure est instable dans le plan 3D (x, y, z),
Il faut introduire des appuis fictifs pour stabiliser le modèle.
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Appui fictif Appui fictif

réaction Ry,Mx,Mz réaction Ry,Mx,Mz
(lbl blb) (u v w θx θy θz)=(lbl blb)
=>A ne pas toucher les « l » car ils
corresponds a des rigidités
Ext (bbb blb) Ext (bbb blb)
-b- Membrures inf et sup discontinues :
(2) (2) (2)
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
(2) (2) (2)(2)(2) (2) (2) (2)(2)(2) (2) (2)
(2) (2)
Rotule Rotule
Liaison de la « structure Liaison de la « structure
avec l’extérieure » avec l’extérieure »
Nombre d’inconnues de liaison internes= 24 × 2 =48,
 Si on remplace l’appui rotule par rouleau (1 seul appui à remplacer), la structure
deviendra isostatique.
REGLE 1 :
Appui fictif pour stabiliser le modèle 3D,

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REGLE 2 :
Il ne faux pas que les extrémités des barres arrivant à un nœud soit toutes
relâchés,
NON OUI
NON OUI
REGLE 3 :
Appui Appui Appui
NON OUI OUI
Articulation Encastrer
Appui Appui
OUI OUI

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5 FORMULE DE BRESSE:
y φ
G Soit une poutre (élt plane) chargée dans le plan (x, y)
φ0 G0(x0, y0) G (x, y)

G0 : L’abscisse de la section (le long de la poutre)
x
x0 x
I : Inertie de la section transversale de la poutre,
A : Section transversale,
A1 : Section réduite de l’effort tranchant,
α =10-5 mm/mn/°c : Coefficient de dilatation thermique,
Un effort vertical ext Fy => produit un ddl u.
Un effort horizontal ext Fx appliquée sur la poutre => produit 2 ddl v et φ
Donc : Chargement dans le plan d’une structure plane,
 Max trois ddl (u, v , φ),
Les formules de Bresse montrent :
: Variable d’intégration,
u=u(x) v=v(x) φ=φ(x0)
Ces formules montrent que :
 EXEMPLE :
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Y Structure plane : en général 3ddl
u, v et θ
x
Si
 2 ddl u et v
Si
 3 ddl u ,v et θ
Y
x
Y
x

Malgré que sur la traverse il y’a un effort externe Rx mais la déformation des poteaux
entraine une déformation au niveau de la traverse.
 Les ddl sollicités sont dit ddl associés à une rigidité.
 EXEMPLE 11 :
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2
(3) (3)
1 4 3
(3) (3)
(2) (1)
Nombre d’inconnues de liaisons externes=3,
Nombre d’équations d’équilibre 3 ( )
 Système isostatique extérieurement,
Intérieurement : connaissant les réactions d’appuis, on ne peut pas déterminer les
efforts, intérieures en toute point,
Supposons que les réactions d’appuis sont connues et faisant une coupe S 1 :
M, N, T
(3)
=> M’, N’, T’

(3)
S1
 6 inconnues de liaisons externes après qu’on est effectuée une coupe S 1 ,
Nombre d’équations d’équilibre=3,
3 inconnues su rabantes,
 EXEMPLE 12 :

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2
(3) (3)
1 4 3
(2) (2)
(2) (1)
Extérieurement : système isostatique,
Intérieurement : (3) (3)

Isolations 2 :
 3 équations d’équilibre pour 6 inconnues de liaisons
externes : δ=3×1-6=-3,
S1 3 liaisons surabondantes,
(2) (2)
Isolations 4 :
 3 équations d’équilibre pour 4 inconnues de liaisons
externes : δ=3×1-4=-1,
1 liaison surabondante,
(3) => 4 liaisons surabondante (4 inconnues de liaison),
Et 3 équations d’équilibre,
(1) => Système intérieurement hyperstatique d’ordre 1,
 EXEMPLE 13 :

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(3) (3) 5 (3) (3)
(3) 6 (3) (3) 7 (3) (3) 8 (3)
1 2 3 4
(3) (3) (3) (3)
Nombre d’inconnues de liaison externes= 3×4=12,
δ=3×8-(12+30)=24-42=-18,
Extérieurement : hyperstatique d’ordre 9,
Intérieurement : en absence de 6, 7 et 8
δ=3×5-(12+12)=24-24=-9,
La structure est intérieurement isostatique,
Par conséquent les liaisons surabondantes venaient des barres 6,7 et 8
Chacune apporte 3 liaisons,
 Intérieurement hyperstatique d’ordre 9.
 EXEMPLE 14 :
(2)
c
(2) (2)
δ=3×2-(2+2+2)=0,
 Système isostatique,
Extérieurement : 2 inconnues de liaison, 3 équations d’équilibre+ 1 équation au nœud c,

 Extérieurement isostatique,

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6 MODELISATION DES STRUCTURES:
L e but d’une modélisation saine est de permettre :
 Le transfert fluide des charges en plan est en élévation,
 L’acheminement des efforts depuis les poutres vers les poteaux, puis vers la
fondation,
6.1. Modélisation des planches sous l’effet de charges verticales :

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 Dans ces types de planchers soumises à des charges verticales, il n’y a que
le diversement qui conditionne le dimensionnement des poutres.
 Suivant le sens porteur du caillebotis, les panneaux (sens porteur) ne
doivent pas dépasser une longueur entre axes de 1.5 m. (voir catalogue
plancher en caillebotis,)
 Pour ce type de planchers, les profilés en I sont plus économique car ils
offrent une forte inertie selon l’axe local y(l’inertie selon z n’est pas
nécessaire)
 Pour les plateformes d’accès : Q=250 kg/m²,
 Pour les plateformes de maintenance : Q=500 kg/m²,

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6.2. Planchers soumis à des charges verticales et horizontales :(Exemple : plancher

de pipe-rack,)
 EXEMPLE 1:
Niv 2
Niv 1
Solive
Longeron
l0 l0 l0 l0
lt lt
Vue en plan niv 2
 La justification des longerons se fait comme suit :
 Lf=lt
 Ld=l0
Du moment que l’élément traité n’appartient pas à un portique (cadre) encastré au
niveau de la traverse, ou la longueur de flambement est conditionné par la rigidité du
nœud d’encastrement.
Cette rigidité donne une stabilité vis-à-vis du flambement et qui se traduit pour
adopter lf=l0,
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Pour le portique :
l0
l0
l0
Si non, si l’élément à justifier n’appartient pas à un portique il sera traité comme un
élément isolé articulé à ses extrémités.
 EXEMPLE 2:
l0 l0 l0 l0
lt lt
ld=l0
lf=l0
En effet l’ajout d’une diagonale a pour effet de stabilisés le longeron vis-à-vis du
flambement.

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7 FLAMBEMENT DES PIECES SOUMISES A LA COMPRESSION :
Soit une pièce de longueur l (super élément).Pour étudier les flambements autour des
axes locales y et z il faut définir les longueurs suivantes :
 ly: longueur du tronçon susceptible au flambement y,
 lz : longueur du tronçon susceptible au flambement z,
Le flambement y : correspond au flambement dans le plan perpendiculaire à y,
Le flambement z : correspond au flambement dans le plan perpendiculaire à z,
7.1. Elément dans pièces :
7.2. Justification des pièces soumise à la compression :
Pour justifier une pièce soumise à la compression simple, il faut vérifier que : k σ ≤ σe
σ =N/A (Valeur pondérée de la contrainte normale)
k : Coefficient de flambement.
Avec : σ e : Limite élastique
σ k : Contrainte critique d’Euler
Plus l’élément est court, λ est petit, plus σK est élevée.
Plus l’élément est long, λ est grand, plus σK est réduit et plus le risque de flambement est
important.
Donc, quand la contrainte critique est faible, le phénomène de flambement risque de se
produire.

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Soit une pièce soumise à un effort de compression aux deux extrémités provoquant une
flèche « f » dans la section médiane.
N N
f
Le moment dans la section médiane est M=N × f
La contrainte de compression maximale σmax :
On cherche une contrainte σ (appelée contrainte d’affaissement σ s) pour laquelle σmax=σe
On constate que « k » ne dépend que de λ (λy ou λz)
Pour : σe=24 daN/mm²=240 N/mm² (240 MPa),
k=4.137 pour λ=160,
k=5.15 pour λ=180,
Il existe une autre façon de vérifier le flambement :

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µ : s’appelle coefficient d’éloignement de l’état critique.
Plus « µ » est grand, plus le risque du flambement est faible.
K1 s’appelle coefficient d’amplification des contraintes normales.
L’équation : σMax=σe => σ×k1=σe => => k1=k,
Donc, pour la contrainte σ=σs ; donnant σMax=σe , on a : k=k1,
EX :

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Conclusion :
Une valeur donnée de λ, k est fixe et k1=f(σ)
σe
kσ
k1 σ
σ
σ σs
 Dans la pratique, on essaye toujours d’avoir µ ≥ 5. (Pour µ = 5 ; k 1=1.08) afin que
le coefficient d’amplification des contraintes normales ne soit pas très
contraignant pour la justification de la pièce soumise à la compression.
 Longueur de flambement dans ces courants
Sans possibilité de déplacement Avec possibilité de déplacement
aux extrémités, aux extrémités,
a) Les deux extrémités sont Les deux extrémités sont articulées,
articulées, * Possibilité de déplacement.
N N  Système instable.
l=l0
b) Deux extrémités parfaitement l0
encastrées,
N N
l=l0
l=l0/2

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c) Une extrémité parfaitement Une extrémité encastrée, l’autre
encastrée, l’autre articulée, articulée avec possibilité de déplacement
Ξ extrémité encastrée, l’autre libre,

N N
l=0.7 l0 l=2 l0 N
d) Une extrémité encastrée Une extrémité encastrée élastiquement,

l’autre libre,
élastiquement, l’autre articulée,
l0
N N N
l > 2 l0
l0 > l > 0.7 l0

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8 ETUDE DE DEVERSEMENT :
8.1. Définition :
 Le déversement n’intéresse que les profilés à âmes pleines en H et en I, z x

y
 Les sections circulaires, en U ne sont pas concernées par le phénomène de
déversement,
 Le déversement ne peut pas se produire sans que la pièce ne soit sollicitée par un
moment My,
 Soit une pièce sollicitée par un moment My.
 Quoi que la contrainte de flexion n’a pas atteint la limite élastique, la
membrure comprimée peut entrer en déformation latérale (dans le plan (x, y))
et perd la stabilité par rotation (torsion) de la pièce.
Donc : Déversement = flambement latérale de la pièce comprimée. Pour un tronçon de
longueur l0, l’analyse de déversement se fait de manière identique au flambement z.
Conséquence :
Le risque de diversement est élevée pour les éléments élancés (λ z) sur l’axe z.
8.2. Longueur de déversement :
Soit un tronçon d’un élément de longueur l0,
On définit la longueur de déversement ld de la manière suivante :
ld=l0, si le tronçon est articulé est articulée à ses extrémités,
ld=0.5 l0, si le tronçon est encastrée à ses extrémités (% z),
ld=0.7 l0, si le tronçon est articulée à une extrémité et articulée à l’autre,
ld=2 l0, si c’est une console.
8.3. Types de chargement CM 66 :
8.3.1. Cas des pièces symétriquement chargés et appuyés :
Ce sont les pièces concernées par des charges concentrées ou uniformes.
( : Symbole sur ROBOT,)

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8.3.2. Pièce soumises à des cas de charge provoquant des moments sur les
extrémités de l’élément :
Symbole sur Robot :
8.3.3. Cas des consoles parfaitement encastrés,
8.4. Détermination des coefficients encastrés :
8.4.1. Coefficient de dimension : D
h y
e
Note : le repère local définit l’aile inf et sup :
Aile sup -> z+ b
Aile inf -> z-
8.4.2. Coefficient de répartition des charges : C
-a- Cas des pièces symétriquement chargées:
 Charge uniformément répartie : C=1.132

 Charge concentré au milieu: C=1.365
 Deux charges symétriques à une distance « c » des appuis :
On constate que dans le cas ou les deux charges s’approchant de l’appui
c -> 0 => C -> 1

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Donc, si on fait un classement par ordre croissant (du plus défavorable au moins
défavorable),
 Charges concentrées proches des appuis C=1
 Charge uniformément répartie : C=1.132
 Charge concentré au milieu: C=1.365
Note : Pour une charge concentrée qui n’est pas appliquée au milieu de l’élément ou des
charges concentrées non symétriques, on suppose pour le 1 ére cas que la charge est
appliquée au milieu et que les charges concentrées, pour le 2 éme cas, sont symétriques car
la norme CM 66 ne traite pas ces cas.
-b- Charges produisant deux moments différents aux extrémités:
 Cas particuliers :
Mw Me
; M e = Mw ; C=1
Mw Me
; Me = 0 ; C = 1.88
Mw ; M e = - Mw ; C = 2.77
Me
-c- Pour les consoles parfaitement encastrées:
 Charge concentrée à l’extrémité ; C = 2.77
 Charge uniformément répartie ; C = 7.99
 Charge concentrée à une distance « c » de l’appui ;
(à l’extrémité),

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8.4.3. Coefficient B (niveau d’application de la charge)
 Cas des pièces symétriquement chargées et appuyées :
β = 1 : Charge uniformément répartie,
β = 1 : Charge concentrée au milieu,
: Pour 2 charges concentrées à une distance « c » de l’appui,
 Si le niveau d’application de la charge provoque un effet aggravant le déversement
alors :
 Si le niveau d’application de la charge provoque un effet stabilisant le déversement
alors :
Charge qui entre dans le profilé => facteur

Ou
aggravant le déversement => B < 1
Charge qui fuit le profilé => facteur

Ou
s’opposant au déversement => B > 1
Charge appliquée sur fibre neutre => B = 1

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 Charges produisant deux moments différents aux extrémités :
B = 1,
 Charges produisant deux moments différents aux extrémités :
β=1 : Pour une charge uniformément répartie ou encastrés à
l’extrémité.
: Pour une charge concentrée appliquée à une distance c de
l’appui
 Si le niveau d’application de la charge provoque un effet aggravant le déversement
alors :
 Si le niveau d’application de la charge provoque un effet stabilisant le déversement
alors :
Ou Effet aggravant => B < 1
Ou Effet stabilisant => B > 1
B=1

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F1
F1
F2
F2
Des qu’il y a une rotation de la section (on s’intéresse pas si la fibre comprimée est
supérieure ou inférieure) la charge qui entre dans le profilé ( ) a tendance à aggraver le
phénomène de déversement.
Note : Ce raisonnement ne dépend pas de la position de la semelle comprimée.
8.5. Calcul du déversement :
8.5.1. Cas des pièces symétriquement chargées et appuyées :
On calcule la contrainte de non déversement σd :
Si la vérification de la stabilité n’est pas nécessaire,
Si on calcule l’élancement de déversement λ0,

_________________________________________________________________________________
8.5.2. Cas des pièces soumises à des charges provoquant des moments différents
aux extrémités :
On parle d’une hypothèse : C=1 B =1 et ld=l0
On calcule ensuite la valeur de « C » correspondant à ,
On adopte ensuite le coefficient de déversement corrigé,
a) Consoles parfaitement encastrées :
 Charge appliquée sur fibre neutre (centre de gravité)
ld=2 l0
 Charge appliquée à ya du centre de gravité,
z+
z ya=h/2
y
z- ya=-h/2
(*) Si la charge entre dans le profilé :
z+ z+
 Facteur aggravant le déversement,
Ou
z- z-

_________________________________________________________________________________
(*) Si la charge fuit la semelle :
z+ z+
 Facteur s’opposant au déversement,
Ou
z- z-

_________________________________________________________________________________
9 DEFINITION DES PIECES - PARAMETRES - CM66 :
 3 paramètres à définir pour justifier une section :
 ly : Longueur du flambement suivant y du tronçon à étudier,

 lz : Longueur du flambement suivant z du tronçon z,
 l0 : Longueur du flambement exacte du tronçon à étudier,
 Type de barre : Nom,


Flambement Y local Flambement Z local
Longueur de la barre ly Longueur de la barre lz
Réel Réel
Coefficient Coefficient
 ly : Peut être déclarée comme étant la longueur du super élément, dans ce cas on
choisit un coefficient=1,
Ou le tronçon, choisi par l’utilisateur, qui représente l’élément susceptible au
flambement y, et dans ce cas on introduit un coefficient 0 < α < 1,
 lz : Idem ly
Le flambement z local = flambement latéral,

_________________________________________________________________________________
 Donc cette étape a pour objectif de définir le tronçon sujet au flambement y
et z,

Coefficient de longueur Coefficient de longueur
de flambement y de flambement z
1,00 1,00
αy αz
Lors de cette étape, il faut définir la longueur de flambement :
Soit -a- lfy = αy ly ; lfz = αz lz .Càd le tronçon préalablement définie est multiplié
par le coefficient de flambement.
Soit-b- On choisit pour la barre ly le coefficient « 1 » et on définit les
raidisseurs qui permettent le calcul des longueurs de flambement.

Paramètre de déversement
Type Coefficient de longueur
Niv.de chargement Aile sup. Aile sup.
ld = l0 l d = l0
 l0 : Etant le tronçon susceptible au déversement.
 Par défaut, le logiciel considère que : l0 = lz,

_________________________________________________________________________________
 C’est tout à fait logique car l’analyse de déversement revient à étudier le
flambement latéral.
 Donc le tronçon choisi pour l’étude du flambement z est pris par défaut le
même pour l’étude du déversement et dans ce cas le logiciel considère l d=l0
pour ailes inf. et sup.
Mentionnent : Si c’est cette définition ne convient pas l’utilisateur, il peut
toujours introduire les longueurs de déversement exactes :
-1- Avec : ld = αSup l0 ; pour aile Sup.
ld = αInf l0 ; pour aile Inf.
Avec : l0 = lz
-2- Il peut définir un coefficient « = 1 » pour la longueur lz. (c.à.d. considérer le
super élément).Dans ce cas l0 = lz = l (l : longueur de l’élément)
Puis choisir pour coefficient de longueur de déversement à travers les renforts
intermédiaires.

_________________________________________________________________________________
10 CONVENTION DES SIGNES - ELEMENTS DE TYPE BARRE
Dans le logiciel, la convention de signes pour les éléments barres est basée sur la
convention des forces sectorielles. Suivant cette règle, le signe des efforts sectoriels
est le même que celui des forces nodales positives appliquées à l’extrémité de l’élément
produisant les mêmes effets (il s’agit des efforts dont l’orientation est conforme à
l’orientation des axes du système local). Par conséquent, les efforts de compression sont
positifs et les efforts de traction sont négatifs. Les moments fléchissants positifs MY
provoquent la traction des fibres de la poutre se trouvant du côté négatif de l’axe local z.
Les moments fléchissants positifs MZ provoquent la traction des fibres de la poutre se
trouvant du côté positif de l’axe local « y ».
Pour la convention de signes décrite, les sens positifs des efforts et des moments ont
été représentés de façon schématique sur la figure ci-dessous.
z+ : comprimé,
My > 0
z- : tendue,
y+ : tendue,
Mz > 0
y- : comprimé,
 Il faut regarder toujours vers « x »

_________________________________________________________________________________
11 CONTENU DE LA NOTE DE CALCUL :
-1- Objet de la note,
-2- Document de référence,
-3- Réglementation et normes,
-4- Hypothèse de base,
-4-1- Caractéristique des matériaux,
-4-2- Acier pour structures métalliques,
-4-3- Assemblage boulonnées / soudés,
-4-4- Ancrage,
-4-5- Données du vent,
-4-6- Données sismique,
-5- Description des cas de charges, (*)
=> Détaillée
-6- Combinaison,
-7- Principaux critères de dimensionnement, (**)
-8- Réaction d’appuis,
-9- Déplacements horizontaux et verticaux max,
-10- Vérification des sections,
-11- Calcul des ancrages des pieds de poteaux,
-12- Connexion principales,
-13- Connexion secondaire …
-14- Description du modèle,
-14-1- Schéma en plan, élévation avec cotation,
-14-2- Tableau : Coordonnées des nœuds de la structure (liste des nœuds),
-14-3- Tableau : liste des barres,

_________________________________________________________________________________
(*) CAS DE CHARGE « PONT ROULANT »
Caractéristiques du pont roulant
3.83.

_________________________________________________________________________________
-1- DONNES DE CALCUL :
 Capacité : Q = 8000 kg,
 Poids du palan : PPl = 890 kg,
 Poids du pont roulant : PPr = 4170 kg,
Galet
HF2
HM2 NR1 NR1 HM1
2.5 Pont roulant
HF2 NR2
HM2 HM1
NR2 Galet
BF
16.6 0.45
 Effet à considérer :
Effet longitudinal butoir :

_________________________________________________________________________________
Réaction horizontales :
Effort de guidage :
-2- RESUME :
 Capacité : Q = 8000 kg,
 Poids pont roulant : Wpr = 4200 kg, Soit ≈ 0.5 Q,
 Poids palan: Wpl= 890 kg, Soit ≈ 0.2 Wpr,
 Réaction verticales statiques max :
 Réaction verticales dynamique :
 Réaction horizontales :
-3- CONCLUSION :
En absence de données par fournisseur on considère les hypothèses suivantes :
 Capacité : Q = 8000 kg,
 Poids pont roulant : Wpr = 0.5 Q = 4000 kg,
 Poids palan: Wpl= 0.2 Wpr = 800 kg ,

_________________________________________________________________________________
 Réaction verticales dynamique max:
 Effort de guidage :
 BUTOIR : (Effort de dimensionnement du butoir)
Cas de charge 1 à envisager sur les 2

2.5 appuis,

2.5
appuis,

2.5
appuis,
 Les cas de charge 1, 2, 3 sont constitués uniquement de N R1d, NR2d verticales,
HF2, HM2 horizontales, pour l’étude de la structure globale.
Maintenant localement :
 Il faut appliquer les charges au milieu de la travée pour dimensionner le
chemin de roulement (ou poutre de roulement),
 Vérifier les contreventement verticaux avec un effort de buter BF ,
-3- APPLICATION : Pont roulant de 20 T
 Capacité : Q = 20 000 kg,

_________________________________________________________________________________
 Poids pont roulant : Wpr = 0.5 Q = 10 000 kg,
 Poids palan: Wpl= 0.2 Wpr = 2 000 kg ,
 Réaction verticales dynamique max:
 Effort de guidage :
 BUTEE :
(**) PRINCIPAUX CRITERES DE DIMENSIONNEMENT :
-1- FLECHES ET DEPLACEMENTS ADMISSIBLES :
-1-1- BATIMENT :
* Toiture : ,
* Plancher : ,
* Plancher supportant des équipements :
* Consoles :
* Poteaux de portiques :

_________________________________________________________________________________
* Poteaux de portiques avec pont roulant :
-1-2- PIPE-RACK ET STRUCTURE SUPPORT TUYAUTERIE :
* Poutre principale : ,
* Poutre secondaire et longerons : ,
* Tête de poteau :
* Portiques supportant des équipements :
* Poutre monorail : -> Verticalement,
-> Horizontalement,
- 2- ELANCEMENT DES BARRES :
-2-1- ELEMENTS COMPRIMES : (ou pièce comprimes)
* Contreventements :
* Poteaux et ossatures :
-2-2- ELEMENTS TENDUES :

_________________________________________________________________________________

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Engineering Procurement & Project Management MODELISATION DES OUVRAGES

MODELISATION DES OUVRAGES

NOVEMBRE 2011 Page1

1 DEGRE D’HYPERSTATICITE :....................................................................................................3

2 RAPPEL SUR LES DIFFERENTS TYPES D’APPUIS :............................................................3

3 CALCUL DU DEGRE D’HYPERSTATICITE D’UNE STRUCTURE :......................................4

6 MODELISATION DES STRUCTURES:..................................................................................18

7 FLAMBEMENT DES PIECES SOUMISES A LA COMPRESSION :................................22

8 ETUDE DE DEVERSEMENT :....................................................................................................27

9 DEFINITION DES PIECES - PARAMETRES - CM66 :......................................................35

10 CONVENTION DES SIGNES - ELEMENTS DE TYPE BARRE.....................................38

11 CONTENU DE LA NOTE DE CALCUL :...............................................................................39

NOVEMBRE 2011 Page2

dans son plan.

Les équations de la statique sont en nombre de 3.

 Si r = 3 Structure isostatique extérieurement.

 Si r > 3 Les équations de la statique ne peuvent pas déterminer les

réactions d’appuis. La structure est hyperstatique

extérieurement d’ordre r-3.

 Si r < 3 La structure est instable. (Le nombre d’équation de la

statique est supérieure au nombre d’inconnues).Il s’agit d’un mécanisme,

la structure ne peut pas être immobilisé par ses appuis.

La résolution complète d’une structure exige non seulement la détermination de ses

d’appuis permet la détermination des efforts internes en toute section de la structure,

on dit que la structure est isostatique intérieurement. Si non, la structure est

On distingue les cas suivants :

 Isostatique extérieurement et intérieurement.

 Isostatique extérieurement et hyperstatique intérieurement.

 Hyperstatique extérieurement et intérieurement.

 Hyperstatique extérieurement et isostatique intérieurement.

d’hyperstaticité extérieure et intérieure.

2 RAPPEL SUR LES DIFFERENTS TYPES D’APPUIS :

inconnue).Ce type d’appui bloque seulement 1 translation.

NOVEMBRE 2011 Page3

comporte deux inconnues : RH et RV. Cet appui bloque deux translations u, v.

verticales et horizontales de sa résultante générale et son moment d’encastrement M par

rapport au centre de gravité G de la section d’appui. Cet appui bloque 3 ddl : u, v et θ

1 seul ddl v => On récupère une réaction verticale R v.

2 ddl bloqués u, v => On récupère deux réactions d’appuis R h et Rv.

3 ddl bloqués u, v et θ => On récupère 3 réactions d’appuis R h , Rv et M.

Conclusion : A l’extrémité d’un élément (C L) on bloque une déformation => On remarque

une réaction d’appui qui correspond à ce ddl bloqué.

3 CALCUL DU DEGRE D’HYPERSTATICITE D’UNE STRUCTURE :

Le degré d’hyperstaticité globale se calcule comme suit :

δ= 3× Nbre d’éléments – Somme des inconnues de liaison.

2 3 1 élément 2 1 élément seul

NOVEMBRE 2011 Page4

 Si δ<0 => Système hyperstatique,

 Si δ=0 => Système isostatique,

 Si δ>0 => Système hypostatique, (instable)

(3) 2 (3) Ici on définit 3 éléments 1, 2 et3,

=> 2 liaisons internes : entre 1 et 2 et entre 2 et 3,

1 3 => 2 liaisons externes (appui simple et rotule),

L’appui articulation définit 2 inconnues de liaison,

δ= 3 × 3-(2+1+3+3)=0 => Système isostatique,

(3) 2 (3) Ici on définit 3 éléments 1, 2 et3,

=> 2 liaisons internes : entre 1 et 2 et entre 2 et 3,

1 3 => 2 liaisons externes (encastrement et rotule),

L’appui encastrement définit 3 inconnues de liaison,