Édéric
Édéric
Édéric
PARIS
MÉMOIRE
SPÉCIALITÉ : Électronique
par
Frédéric MAURY
JURY
PRÉSIDENT :
M. Didier LE RUYET - Professeur des Universités - CNAM
MEMBRES :
LCL Laurent BOVET - Division Stratégie Évolution - École de l’Air
Mme Françoise BRIOLLE - Maître de Conférences - École de l’Air
M. Pascal CHEVALIER - Professeur Titulaire de Chaire - CNAM
M. Hmaied SHAIEK - Maître de Conférences - CNAM
Remerciements
Merci également à Monsieur Pascal CHEVALIER pour les conseils qu’il m’a
apportés.
Et enfin un grand merci à ma famille pour son soutien durant ce projet malgré mes
absences.
1
Glossaire
2
Glossaire
3
Table des matières
Remerciements 1
Glossaire 2
Introduction 6
1 Généralités 7
1.1 Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.1 Présentation du CReA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.2 Le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 Radar Passif 11
2.1 Principe général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.1 Avantages et inconvénients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.2 Etat de l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.1 Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2.2 Les émetteurs d’opportunité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2.3 Intérêt des émetteurs de diffusion numérique . . . . . . . . . . . 17
2.3 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3 Le signal TNT 21
3.1 La transmission numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.2 La transmission OFDM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.2.1 Notion d’orthogonalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.2.2 Intervalle de garde ou préfixe cyclique . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.3 La norme DVB-T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4
TABLE DES MATIÈRES
Références bibliographiques 55
Annexes 56
5
Introduction
La particularité d’un radar passif est de ne pas avoir de source d’émission ; il uti-
lise des ondes électromagnétiques présentes dans l’environnement pour localiser les
cibles mobiles. Voué à un avenir très prometteur, il suscite un fort engouement dans
le domaine de la recherche. En effet, ses nombreux avantages que je détaillerai dans
ce rapport, font de lui un excellent moyen pour compléter les radars actuels civils et
surtout militaires. Le Centre de Recherche de l’Armée de l’air (CReA) acquiert cette
expertise en développant une plateforme (radar passif) et en menant des recherches
avec des universitaires tels que l’Institut Matériaux Microélectronique Nanosciences de
Provence (IM2NP) et Supélec ONERA NSU DSTA Research Alliance (SONDRA). Il
pourra ainsi être aux côtés de l’Armée de l’air et de la Délégation Générale de l’Arme-
ment (DGA) pour définir auprès de l’industriel une expression du besoin cohérente.
Le signal reçu par un radar passif est un mélange du trajet direct provenant d’un
émetteur d’opportunité, des échos réfléchis par les réflecteurs fixes tels que les mon-
tagnes, les bâtiments, le sol, etc. et des échos réfléchis par des cibles mobiles. A la
différence du radar actif, l’émetteur ne fait pas partie du système et on ne dispose pas
du signal émis. Il est donc nécessaire, à partir du signal reçu, d’estimer un signal de
référence proportionnel au signal émis, auquel sera comparé les échos provenant des
cibles mobiles, permettant ainsi de connaître la distance et la vitesse bistatique des
cibles.
L’objectif du projet est de réaliser une interface graphique sous Matlab, permet-
tant de visualiser et de contrôler les étapes de reconstitution du signal provenant d’un
émetteur d’opportunité de type Télévision Numérique Terrestre (TNT). Comment réa-
liser une telle interface permettant d’une part de configurer les paramètres utilisés
pour cette reconstitution et d’autre part de visualiser les résultats obtenus à partir de
signaux simulés et réels ?
Dans ce mémoire, après avoir défini l’environnement du stage, je présenterai le
radar passif dans ses généralités. Dans un deuxième temps je détaillerai le signal de
l’émetteur d’opportunité utilisé, ici le signal TNT. Puis je présenterai le développement
de l’interface utilisateur réalisée durant ce projet.
6
Chapitre 1
Généralités
1.1 Environnement
7
Chapitre 1 : Généralités
8
Chapitre 1 : Généralités
1.1.2 Le projet
1.1.2.1 Contexte
Le contexte politique général impose une surveillance accrue de l’espace aérien, par-
ticulièrement autour de zones sensibles (sites nucléaires, grandes agglomérations...).
L’utilisation des radars classiques ne permet pas toujours de détecter à basse alti-
tude et à vitesse lente les petits aéronefs (hélicoptère, drones...) et ces radars restent
pour la plupart totalement aveugles face à la furtivité de certains aéronefs ou missiles.
C’est dans ce contexte que des recherches sur l’utilisation du radar passif, utilisant des
émetteurs d’opportunités (TNT, radio FM...) ont été initialisées au CReA au sein de
l’équipe MAS’Air, notamment par une thèse du lieutenant-colonel Raout soutenue en
décembre 2010 portant sur les traitements spatio-temporels adaptés aux radars bista-
tiques à émetteurs non coopératifs [1]. Aujourd’hui, le CReA et l’équipe de l’IM2NP
ont réalisé une interface graphique sur Matlab permettant de simuler d’une part les
signaux reçus par un radar passif associé à un émetteur (TNT) en présence de cibles et
d’autre part de détecter ces cibles au moyen d’une méthode d’extraction des échos effi-
ciente [2, 3]. De plus, une méthode de reconstruction du signal de référence nécessaire
pour les raisons exposées dans l’introduction a été réalisée dans le cadre d’un mémoire
de master 2 (Amandine Perrot, Université du Sud-Toulon-Var) [4].
1.1.2.2 Objectif
9
Chapitre 1 : Généralités
1.1.2.3 Planning
10
Chapitre 2
Radar Passif
Dans le cas du radar passif, il n’y a pas d’émetteur dédié : le récepteur utilise des
émetteurs présents dans l’environnement (Fig. 2.1). Le radar passif est donc par nature
un radar bistatique (l’émetteur et le récepteur ne sont pas situés au même endroit).
Echo
Trajet direct
11
Chapitre 2 : Radar Passif
Cible
Dr
Dt
Tx Rx
N Cible N
Va δ
β/2
Dt Dr
θr
Trajet direct
Tx DL Rx
Cette distance bistatique ainsi que l’angle θr (voir figure 2.3) permet de calculer la
distance séparant la cible du récepteur grâce à la loi des cosinus [5] :
π
Dt2 = Dr2 + DL2 − 2Dr DL cos( − θr )
2
1. Le plan bistatique est le plan contenant l’émetteur Tx , le récepteur Rx et la cible.
12
Chapitre 2 : Radar Passif
2
Dbistat − DL2
Dr = (2.2)
2(Dbistat − DL .sin(θr ))
La configuration bistatique donne de bonnes performances concernant la détection,
mais sa capacité de localisation reste limitée car la cible se situe sur une ellipsoïde. Seule
une configuration multi-statique, où plusieurs émetteurs ou récepteurs sont utilisés,
permettra d’estimer la position de la cible.
Le radar passif nous permet également de déterminer la vitesse apparente Va de la
cible 2 à partir du décalage en fréquence entre le signal émis et l’écho réfléchi par la
cible (Fig. 2.3). En effet, lorsque la distance bistatique entre l’émetteur et le récepteur
en passant par la cible varie au cours du temps, il se produit un décalage en fréquence
du signal émis par rapport à l’écho. Ce décalage est appelée la fréquence doppler fd et
est défini par [5] :
f0 d 1 dDt dDr
fd = [ (Dt + Dr )] = [ + ] (2.3)
c dt λ dt dt
Avec f0 la fréquence porteuse du signal émis, c la célérité de la lumière dans le milieu
de propagation et λ la longueur d’onde du signal.
dDt
= Va cos(δ − β/2) (2.4)
dt
De la même manière, dDr
dt
qui est la projection de Va sur Rx − Cible est égale à :
dDr
= Va cos(δ + β/2) (2.5)
dt
La combinaison des équations 2.3, 2.4 et 2.5 donne :
Va
fd = [cos(δ − β/2) + cos(δ + β/2)]
λ
2Va
fd = .cosδ.cos(β/2) (2.6)
λ
2. La vitesse apparente est la projection de la vitesse réelle de la cible dans le plan bistatique.
13
Chapitre 2 : Radar Passif
λfd
Va = (2.7)
2cosδcos(β/2)
Afin de pouvoir résoudre les équations 2.1 et 2.7, il nous faut déterminer le retard
τ et la fréquence doppler fd entre le signal émis et l’écho au moyen de la fonction
d’inter-ambiguïté [6, 7, 8] définie par :
1Z
A(τ, fd ) = secho (t)s∗ref (t − τ )e2iπfd (t) dt .
T [T ]
La première difficulté consiste à extraire le signal émis du mélange reçu sur le ré-
cepteur radar : on reconstitue un signal qui lui est proportionnel, qu’on appelle signal
de référence sref (t).
La seconde difficulté est d’extraire les seuls échos provenant de cibles mobiles afin d’ob-
tenir le signal secho (t). L’émetteur d’opportunité est généralement omnidirectionnel ce
qui implique que les échos provenant des cibles mobiles sont généralement extrêmement
faibles, masqués par le trajet direct et les multiples réflexions.
14
Chapitre 2 : Radar Passif
2.2 Modélisation
La figure 2.4 illustre une configuration typique de détection d’une cible mobile
(aéronef) par un radar passif utilisant une source d’opportunité. Le signal reçu par le
détecteur radar est un mélange du trajet direct provenant de l’émetteur d’opportunité
15
Chapitre 2 : Radar Passif
TNT (bleu), des échos réfléchis par la cible mobile (rouge) et les réflecteurs fixes tels
que les montagnes, les bâtiments, etc. (noir).
Sur le récepteur radar on considère le signal reçu en bande de base 3 , s(t), comme
une combinaison linéaire du signal émis par l’émetteur, se (t), suivis d’échos provenant
de réflecteurs fixes et mobiles, additionné de bruit de capteurs n(t).
i j
2.2.1 Problématique
Dans le cadre du radar passif, le signal provenant de l’émetteur, se (t), n’est pas
connu. Il faut donc reconstituer les données numériques transmises à partir des si-
gnaux émis au format DVB-T, et ainsi reconstituer, en bande de base, un signal de
référence noté sref (t) qui correspondra au signal se (t − t0 ).
3. Le signal DVB-T, de largeur de bande ' 8M Hz, est porté par une fréquence fp ' 500M Hz .
Par une démodulation synchrone le signal est ramené en bande de base, c’est-à-dire entre [-4 MHz, 4
MHz]
16
Chapitre 2 : Radar Passif
i6=0 j
17
Chapitre 2 : Radar Passif
— l’émission est large bande (' 8M Hz) portée par des fréquences parfaitement
connues,
— le flot de données émis peut être reconstitué.
— La largeur de bande du signal DVB-T (B ' 8M Hz) et la possibilité d’avoir
un long temps d’intégration permettent respectivement une bonne résolution en
distance et en vitesse [5] :
cτ
∆Xβ = .
2.cos( β2 )
La largeur de bande du signal DVB-T (B ' 8M Hz) est supérieure à la
largeur de bande utilisée par les radars actifs, impliquant donc une meilleur
résolution en distance. Par exemple, pour un angle bistatique β de 120° et
une durée d’impulsion τ de B1 = 8.1016 Hz s, ∆Xβ a pour valeur :
c.τ 3.108
∆Xβ = = ' 37m
2.cos( β2 ) 2.8.106 .cos( 120
2
)
Cible 2
∆Xβ Ellipses
Cible 1
β/2
Dt Dr
Trajet direct
Tx DL Rx
18
Chapitre 2 : Radar Passif
λ
∆Vβ = V1 cosδ1 − V2 cosδ2 = (2.10)
2.Tc .cos( β2 )
V2
Cible 1 et 2
δ2
β/2 V1
δ1
Dt Dr
Trajet direct
Tx DL Rx
De plus, comme les émetteurs TNT "éclairent" le sol, un radar passif associé à
cet émetteur pourra détecter des cibles lentes volant à basse altitude car ces derniers
renverront un écho de forte amplitude.
19
Chapitre 2 : Radar Passif
2.3 Conclusion
Le radar passif est totalement dépendant des signaux émis par les émetteurs d’op-
portunité. Avant l’arrivée du numérique, les formes d’ondes analogiques utilisées ne
permettaient pas d’obtenir du radar passif des performances à la hauteur du radar
actif. C’est avec l’arrivé des transmissions numériques et notamment de la Télévision
Numérique Terrestre que le radar passif devient vraiment intéressant puisque l’on est
généralement capable de reconstituer le signal émis avec une grande précision. L’ob-
jectif de mon travail est d’illustrer les différentes étapes de reconstitution de ce signal.
20
Chapitre 3
Le signal TNT
L’émetteur d’opportunité utilisé dans le cadre de notre radar passif est un émetteur
TNT utilisant la norme DVB-T. Cette norme de diffusion, de part ses nombreux avan-
tages (haut débit, meilleure qualité d’image, réception hertzienne mobile de qualité,
jusqu’à 6 programmes par canal,. . . ) est utilisée en Europe, au proche et Moyen-Orient,
dans la zone pacifique ainsi que dans certains pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique.
Dans ce chapitre, nous donnerons une description de la transmission numérique et du
multiplexage par répartition de fréquences orthogonales (Orthogonal Frequency Divi-
sion Multiplexing (OFDM) en anglais) ainsi que de la norme DVB-T. Cette description
nous permettra de comprendre la méthode de reconstitution du signal émis détaillée
au paragraphe 4.3.1.
21
Chapitre 3 : Le signal TNT
afin d’augmenter le débit d’information. Pour cela il existe une multitude de techniques
de modulation dont la modulation d’amplitude en quadrature (Quadrature Amplitude
Modulation (QAM) en anglais) qui est utilisée pour la transmission OFDM.
La modulation QAM
Cette modulation permet de regrouper les bits par paquets de 2, 4, 6 ou n bits
correspondant respectivement aux modulations QAM-4, QAM-16, QAM-64, et QAM-
N avec N = 2n . Prenons par exemple la suite binaire ci-dessous issue de l’étape de
précodage. On la découpe pour former des paquets de 4 bits appelés mots. Il existe
donc L = 24 = 16 possibilités de mots différents.
Les 2 premiers bits (en noir) sont représentés par un nombre a qui peut prendre 4
valeurs différentes, selon la valeur des bits :
00 → +1
01 → +3
10 → −1
11 → −3
22
Chapitre 3 : Le signal TNT
Les 2 derniers bits (en vert) sont représentés par un nombre b et peuvent prendre
les 4 mêmes valeurs différentes.
Le mot k est représenté par la donnée complexe dk = ak + ibk . Cette donnée dk est
multipliée par un filtre de mise en forme h(t). Le mot n°k est représenté alors par le
signal :
uk (t) = dk .h(t − k.Tu )
avec Tu la durée du symbole. La suite binaire est donc représentée maintenant par une
suite de données complexes (dL1 , dL2 , . . . , dLm , . . . , dLM ) et le signal :
x(t) = u(t)e2iπν0 t
23
Chapitre 3 : Le signal TNT
N −1 N −1
kt
s(t) = dk ei2πfk t = dk ei2π Tu (3.1)
X X
k=0 k=0
N −1
nk
s(n) = dk ei2π N
X
k=0
Nous remarquons que le signal s(n) est la transformée de Fourier inverse discrète
24
Chapitre 3 : Le signal TNT
La transformée de Fourier discrète est un outil intéressant du fait qu’il existe dans la
pratique des algorithmes de calcul numérique rapide que sont la transformée de Fourier
rapide (Fast Fourier Transform (FFT) en anglais) et la transformée de Fourier rapide
inverse (Inverse Fast Fourier Transform (IFFT) en anglais) pouvant être implémentées
dans les processeurs de signaux numériques (Digital Signal Processor (DSP) en anglais).
Lors d’une transmission OFDM, les sous-porteuses séparées de 1/Tu occupent toute
la bande utile allouée à la transmission. Pour garantir une efficacité spectrale optimale,
il faut que les fréquences des sous-porteuses soient les plus proches possibles, tout
en garantissant une absence d’interférence entre les informations qu’elles transportent
afin que le récepteur soit capable de retrouver l’information. Pour cela il est nécessaire
d’utiliser la relation d’orthogonalité entre toutes les sous-porteuses de la bande.
n m
f1 (t) = ei2π Tu t , f2 (t) = ei2π Tu t avec m et n entiers
Cette orthogonalité permet d’avoir un recouvrement entre les spectres des diffé-
rentes sous-porteuses, et malgré ceci d’éviter les interférences entres celles-ci si l’échan-
tillonnage est fait précisément à la fréquence Te = TNu .
25
Chapitre 3 : Le signal TNT
temps Tu revient à appliquer une fonction porte de même durée dont la transformée
de Fourier est un sinus cardinal qui s’annule pour fk +/- Tnu avec n entier. Il n’y aura pas
d’interférence inter-porteuse (ICI) si fk−1 = fk − T1u et fk+1 = fk + T1u . L’orthogonalité
dans le domaine fréquentiel est présentée figure 3.4.
Figure 3.3 – Orthogonalité dans le do- Figure 3.4 – Orthogonalité dans le do-
maine temporel maine fréquentiel
26
Chapitre 3 : Le signal TNT
La table 3.1 représente la configuration retenue pour la nome DVB-T [11]. On ob-
serve que toutes les sous-porteuses ne transmettent pas de données. En effet, le spectre
du signal OFDM n’est pas limité sur les bords à cause de sa forme en sinus cardinal,
si toutes les sous-porteuses étaient utilisées, cela créerait des interférences avec les ca-
naux d’émission adjacents. Pour pallier ce problème, des sous-porteuses sont mises à
zéro au début et à la fin du symbole utile afin de respecter la norme concernant la
bande de fréquence allouée à l’OFDM. D’autre part, certaines sous-porteuses sont uti-
lisées pour transporter 3 types de sous-porteuses pilotes : les pilotes fixes, disséminées
et TPS (Transmission Parameter Signal en anglais). Ces pilotes permettent d’assurer
la synchronisation en fréquence, en temps ainsi que l’estimation du canal.
La largeur fréquentielle du canal est de 7.61 MHz quel que soit le mode de transmis-
sion 8K ou 2K utilisé. Pour un débit utile identique, le mode 8K permet de choisir un
intervalle de garde plus grand que le mode 2K, et donc une meilleure robustesse aux
échos.
Le signal DVB-T peut être émis par des émetteurs selon deux modes de diffusion :
27
Chapitre 3 : Le signal TNT
Mode de transmission 8K 2K
Nombre de sous- 8192 2048
porteuses
Nombre de sous- 6817 1705
porteuses portant
l’information
Nombre de sous- 6048 1512
porteuses transportant
des données utiles
Durée utile d’un sym- 896µs 224µs
bole : T u
Espace entre sous- 1116Hz 4464Hz
porteuses
Largeur du canal 7.61M Hz 7.61M Hz
Taille de l’intervalle de 1/4 1/8 1/16 1/32 1/4 1/8 1/16 1/32
garde
Durée de l’intervalle de 224µs 112µs 56µs 28µs 56µs 28µs 14µs 7µs
garde ∆
Durée totale : T s = T u+ 1120µs 1008µs 952µs 924µs 56µs 28µs 14µs 7µs
∆
Nombre de pilotes conti- 177 45
nus
Nombre de pilotes dis- 568 142
persés
Nombre de pilotes TPS 24 6
de la même information. Par exemple, la chaîne TF1 sera diffusée sur le canal 21,
donc à la fréquence porteuse 306 + 8 ∗ 21 = 474M Hz, par l’émetteur de l’Etoile.
Ce même flot numérique sera diffusé sur le canal 19, donc à la fréquence porteuse
306 + 8 ∗ 19 = 458M Hz par l’émetteur voisin.
— le mode SFN (Single Frequency Network) : utilisation de la même fré-
quence porteuse pour la diffusion des signaux. Quel que soit l’émetteur considéré,
le flot numérique de TF1 sera diffusé sur le même canal donc à la même fréquence
porteuse.
28
Chapitre 3 : Le signal TNT
3.4 Conclusion
La large diffusion de la TNT fait que les signaux DVB-T sont puissants et omni-
présents dans notre environnement. L’utilisation de ces signaux par un radar passif
est par conséquent intéressante. Cependant, contrairement au radar actif, le radar pas-
sif n’émet pas de signal et ne connaît donc pas le signal de référence lui permettant
de résoudre la fonction d’inter-ambiguïté (cf. paragraphe 2.1). Toute la problématique
réside dans la capacité à retrouver ce signal de référence à partir du signal reçu. Aupa-
ravant, l’équipe MAS’Air exploitait les signaux de référence au travers d’un algorithme
propriétaire fourni par Thales. Aujourd’hui, elle a développé une méthode permettant
de retrouver ce signal de référence de manière autonome. Cette méthode nécessite une
interface graphique présentée au chapitre suivant.
29
Chapitre 4
Développement d’interfaces
utilisateur
30
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
31
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
situés à gauche de l’écran pour activer certains traitements ou ajuster les paramètres via
l’interface. Dans l’exemple présenté, les signaux traités et non traités sont affichés dans
quatre fenêtres dédiées respectivement aux représentations temporelle, fréquentielle et
temps-fréquence. L’utilisateur a aussi la possibilité d’écouter les signaux traités. Cette
interface que j’ai appelée GUI INTACT est présentée en annexe A.
1. Le terme composant, traduit de l’anglais component, désigne l’ensemble des éléments sur la
gauche de la figure 4.2
32
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
33
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
C’est le plan sur lequel seront disposés les différents composants. Il constitue l’inter-
face graphique GUI qui sera présentée à l’utilisateur. Le plan de disposition en lui-même
possède un inspecteur de propriétés au même titre que les composants (l’inspecteur de
propriétés est expliqué plus en détail au paragraphe 4.2.2.4).
Pour le GUI POESIE, le plan de disposition de l’interface est présenté figure 4.3. Il
comprend à gauche un certain nombre de boutons et à droite quatre axes où seront
affichés les résultats.
34
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
Parmi ces propriétés, les plus importantes concernant l’interaction avec l’utilisateur
sont les callbacks. Quand un évènement est généré par l’utilisateur (click sur la souris,
activation d’une touche...), le logiciel Matlab fait appel au callback lié à cet évenement
et exécute le code défini par le programmeur qui y est associé. Il existe vingt types
de callback qui sont disponibles en fonction du type de composant choisi. Pour le
Push Button de l’exemple figure 4.4, il en contient cinq types qui sont :
— ButtonDownFcn : s’exécute lors de l’appui sur un bouton de la souris alors que
le pointeur de la souris est sur un composant ou une figure ;
— Callback : s’exécute, par exemple, lorsque l’utilisateur clique sur un Push Button,
sélectionne un Radio Button, choisit une option d’un Pop-up Menu... ;
35
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
Chaque callback est défini comme une fonction prenant trois arguments en entrée :
— hObject : nombre correspondant à l’identifiant du composant dont le callback
dépend,
— eventdata : structure contenant les données des événements générés par le compo-
sant ou le plan de disposition (pour les Push Button et autres composants qui ne
génèrent aucune donnée d’événement, cet argument contient une matrice vide).
Par exemple, le callback KeyPressFcn associé au plan de disposition permet de
connaître la touche du clavier activée par l’utilisateur, sa valeur (a, b, c,...x, y,
z, return...) est alors mémorisée dans la structure eventdata. Il est ainsi possible
d’utiliser ces données pour effectuer des actions.
— handles : structure des identifiants et des variables du programme, elle peut être
modifiée et mis à jour si nécessaire (voir paragraphe 4.2.2.1).
36
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
1. Synchronisation temporelle
Pour connaître le début de chaque symbole, on génère un signal temporel sp (t)
ne contenant que les fréquences pilotes. Le maximum de la fonction de corréla-
tion entre ce signal et le signal reçu s(t) nous permet de connaître le début du
symbole.
On considère que le signal reçu est une succession de symboles filtrés par le canal
de transmission.
37
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
8192
S[νm ] = drm δ(ν − νm )
X
m=1
dek
H[νk ] = δ(ν − νk )
drk
avec dek valeur émise et drk valeur reçue du pilote. La fonction de transfert
du filtre canal sera interpolée pour toutes les fréquences νm .
(b) Egalisation
Une première estimation du symbole émis est obtenue en multipliant le
symbole par ce filtre, ce qui permet de corriger les effets du canal de trans-
mission :
8192
e [ν ] = S[ν ].H ∗ [ν ] = d˜e δ(ν − νm )
X
S^ m m m m
m=1
38
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
8192
S [νm ] =
e
dem δ(ν − νm )
X
m=1
39
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
40
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
41
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
42
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
— la possibilité de charger des fichiers binaires dans le cas d’un signal réel (en bas
à droite).
Nous décrivons ici dans le détail les composants utilisés pour chaque zone définie
au paragraphe précédent.
La définition du type de signal (en haut à gauche de la figure 4.6) comprend :
— un Pop-up Menu permettant de choisir si on étudie un signal simulé ou un signal
réel ;
— un Pop-up Menu permettant de définir le nombre de sous-porteuses (8192 pour
un mode 8K ou 2048 pour un mode 2K) ;
— un Pop-up Menu pour choisir une des modulations QAM suivantes : QAM-4,
QAM-16 ou QAM-64 ;
— un Pop-up Menu pour choisir le critère α (1, 2 ou 4) de distance entre les points
de la constellation ;
— un Pop-up Menu pour sélectionner la longueur de l’intervalle de garde : 1/4, 1/8,
1/16 ou 1/32 ;
— un Edit Text dans lequel l’utilisateur définit le nombre de symboles que contient
le signal étudié.
Les conditions expérimentales sont l’antenne de réception ainsi que 3 cibles mobiles.
Elles comprennent des Edit Text dans lequel l’utilisateur définit :
— le nombre de capteur sur l’antenne de réception ;
— le rapport signal à bruit à la réception ;
— le nombre d’échos statiques simulés ;
— l’atténuation minimale des échos statiques par rapport au signal reçu ;
— la fréquence Doppler des cibles mobiles ;
— l’atténuation minimale des échos mobiles par rapport au signal reçu ;
— la portée de la cible mobile ;
— la directivité de la cible mobile.
43
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
Les paramètres de réception comprennent des Edit Text dans lequel l’utilisateur dé-
finit :
— le nombre de sous-porteuses à supprimer au début du signal simulé afin de le
désynchroniser ;
— la valeur de la CFO ;
— la valeur de de la fréquence doppler dans le cas d’un radar passif aéroporté,
paramètre inactif dans notre cas. Ce paramètre permettra, moyennant une mo-
dification du code Matlab, d’étudier des signaux issus de radars passifs aéroportés.
Les fenêtres d’information comprennent des Static Text dans lequel s’affichent :
— l’état d’avancement des différentes étapes, les erreurs, des résultats intermédiaires
ou bien le taux d’erreurs symboles ;
— le comptage du nombre de symboles simulés ;
— la durée de simulation pour chaque symbole.
2. Si les données émises sont codées en QAM-n ; elle ne peuvent prendre que n valeurs. Ces n
valeurs définissant l’alphabet utilisé à l’émission.
44
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
45
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
46
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
47
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
Remarque. Je présenterai les résultats suivants des différents traitements dans des
axes. Leur position est définie sur la figure 4.3.
48
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
Pour ce signal réel, une séquence de pilotes est générée conformément au mode de
transmission 8K utilisé. Ainsi, cette séquence est composée de 177 pilotes continus et
524 pilotes répartis conformément à la norme DVB-T, sa durée (pour 60 symboles)
est égale à 60 ∗ (896µs + 224µs) = 67.2 ms. La figure 4.15 présente le traitement de
la génération d’une séquence pilote. Sur l’axe 1 est présentée l’amplitude des pilotes
en fonction de leur indice en fréquence, définie par la norme DVB-T. L’amplitude des
pilotes est réelle. Elle vaut soit −4
3
soit 43 . Les fréquences portant les données sont mises
à zéro. La figure de droite représente la séquence temporelle du signal de 67.2 ms qui
sera utilisée pour la synchronisation temporelle.
4.3.5.2 La synchronisation
49
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
4.3.5.3 L’égalisation
50
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
La rotation de la constellation observée sur la figure 4.17 est due à l’écart entre la
fréquence porteuse à l’émission (F0e = 514MHz) et celle utilisée pour la démodulation
en bande de base. En effet, la démodulation du signal est réalisée par un oscillateur
dont la fréquence F0r doit être identique à l’oscillateur d’émission, soit 514MHz. En
pratique ces deux oscillateurs n’ont pas exactement la même fréquence, c’est pourquoi
il existe un décalage en fréquence ∆f = F0e − F0r qui entrainera une rotation de la
constellation. Le signal de base s’écrit (voir équation 3.1) :
N −1 N −1
s(t) = dk ei2πfk t ∗ ei2π∆f t = dk ei2π(fk +∆f )t (4.1)
X X
k=0 k=0
51
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
52
Chapitre 4 : Développement d’interfaces utilisateur
4.4 Conclusion
Le programme GUIDE de Matlab permet de construire des GUI permettant de
configurer des paramètres et visualiser les résultats d’un code Matlab souvent complexe.
Pour le GUI POESIE, ces résultats permettent de visualiser et contrôler les différents
étapes de reconstruction du signal de référence à partir de signaux simulés ou réels.
A ce stade l’équipe MAS’Air dispose d’une interface, le GUI POESIE lui permettant
de simuler le fonctionnement et d’exploiter les résultats des différentes campagnes de
tests sur le radar passif.
53
Conclusion générale et perspectives
L’objectif initial de réaliser une interface graphique pour l’étude du signal de réfé-
rence d’un radar passif est donc atteint. En effet elle complète parfaitement l’interface
réalisée par l’IM2NP et permet d’analyser les étapes importantes de la reconstruction
du signal de référence. Cependant j’ai éprouvé quelques difficultés sur certaines par-
ties de l’interface graphique qui imposaient des recherches chronophages sur les forums
et dans la documentation. En effet, le GUI POESIE est une interferface complexe
contenant beaucoup de fonctions dépendantes les unes des autres. Rendre ces fonctions
interactives avec l’utilisateur grâce au GUIDE de Matlab a entraîné une adaptation du
code, et bien évidemment, des erreurs solutionnées par la lecture des forums alimentés
par des développeurs avertis.
L’opportunité qui m’a été donnée de travailler au sein d’une équipe de recherche
m’a permis de connaître ce milieu qui évolue sans cesse et qui demande une grande
adaptabilité. Cela a été assez déroutant car j’ai dû revoir régulièrement la configuration
de mon interface graphique aux vues des résultats de recherche obtenus. Cette situation
est restée néanmoins très formatrice pour mes futurs postes dans l’Armée de l’air.
Au cours de ce stage, j’ai pu utiliser les connaissances acquises pendant ma forma-
tion hors temps de travail au CNAM de Paris dans les domaines des télécommunica-
tions, du traitement du signal, de la programmation et d’autres domaines indirectement
liés. J’ai acquis des compétences sur Matlab, GUIDE et également sur LATEX et Bea-
mer pour la rédaction de mon rapport et la soutenance du projet. J’ai été très intéressé
par les développements du radar passif, qui s’appuient sur une technologie jeune et in-
novante. Le CReA maîtrise cette technologie (recherche, réalisation) ; l’Armée de l’air
peut à présent s’appuyer sur son expertise afin de se doter à moyen terme et dans
les meilleurs conditions de radars passifs au sein du système de commandement et de
contrôle aériens (Air Command and Control System (ACCS) en anglais).
Les perspectives d’avenir sont tournées vers la capacité d’intégrer des radars passifs
aéroportés. Une thèse au sein de l’équipe MAS’Air vient d’être initiée sur ce sujet.
Nous avons donc conçu une interface graphique qui peut être utilisée dans ce nouveau
contexte de recherche.
54
Références bibliographiques
55
Annexes
56
Annexe A
57
Elaboration du GUI INTACT
(a) Le spectre du signal d’origine est représenté en haut. C’est un signal réel, il
comporte des fréquences négatives.
(b) Le signal subit un filtrage passe-bas, de façon à éliminer les fréquences su-
périeures à 12800Hz.
(c) On applique une modulation d’amplitude pour translater ce spectre autour
de 12800Hz.
Le décodage suit le même principe, comme indiqué sur la partie droite de la figure
A.1 :
58
Elaboration du GUI INTACT
L’utilisateur peut définir les paramètres tels que le retard, la fréquence d’échan-
tillonnage et le gain. L’action sur le bouton "Afficher" réalise le traitement et
affiche dans les différents fenêtres les pôles et les zeros, la réponse en fréquence,
la phase et la réponse impulsionnelle du filtre sélectionné. Ces filtres sont utilisés
pour la modélisation et la construction de nombreux effets audio dont certains
sont présentés dans la partie suivante.
5. Effets sonores
Cette partie permet d’étudier les effet sonores suivants en réglant différents para-
mètres et en affichant le signal original temporel, son spectre et le signal original
temporel modifié par l’effet sélectionné :
— Slapback : cet effet permet de créer un écho en paramétrant le retard et le
gain.
— Pseudo stéréo : cet effet a été longtemps utilisé (avec des moyens analo-
giques) pour construire un signal stéréo (2 canaux) à partir d’un signal
unique (mono). L’idée est d’obtenir les deux signaux L (gauche) et R (droite)
par filtrage du signal mono de départ M. Le filtrage consiste à ajouter (res-
pectivement retrancher) au signal d’origine une version retardée d’un retard
59
Elaboration du GUI INTACT
τ modifiable :
L(t) = M (t) + M (t − τ )
L(t) = M (t) − M (t − τ )
60
Elaboration du GUI INTACT
61
Elaboration du GUI INTACT
Figure A.3 – Interface du GUI INTACT avec zoom de la première figure et GUI
séparé pour étudier les effets d’un filtre en peigne appliqué à un signal audio
62
Annexe B
global_settings(handles);
global DVBT_SETTINGS;
disp('test')
% Récupération des valeurs sélectionnées et configuration des paramètres
handles.K_modus=DVBT_SETTINGS.ofdm_mode; %mode utilisé 2K ou 8K
63
Callback de l’interface graphique
%nb de symbole
handles.nb_symbol=str2num(get(handles.editNumOFDM,'string'));
Kmin=0;
Kmax=handles.length_symbol-1;
64
Callback de l’interface graphique
strcmp(get(handles.textacquisition2,'string'),'none') || ...
strcmp(get(handles.textacquisition3,'string'),'none') || ...
strcmp(get(handles.textacquisition4,'string'),'none')
errordlg('Please load binary files','Bad Input','modal')
set(handles.textINFO,'string','Error!');
return
end
end
axes(handles.axes1);
handles.ph1=plot(handles.sequence_pilotes(:,1),'.');
xlim([0 max(1:3:handles.length_symbol)])
handles.title1=title('Sequence of pilots in frequency');
xlabel('Frequency (MHz)');
ylabel('Magnitude');
set(findall(gcf,'type','text'),'fontSize',14);
handles.pilotes=handles.pilotes(:);
axes(handles.axes2);
handles.ph2=plot(handles.T:handles.T:handles.T1*handles.nb_symbol, ...
abs(handles.pilotes));
xlim([0 max(handles.T:handles.T:handles.T1*handles.nb_symbol)])
handles.title2=title('Sequence of pilots in time');
xlabel('Time (s)')
ylabel('Magnitude')
set(findall(gcf,'type','text'),'fontSize',14);
set(handles.textINFO,'string','Done (ready)');
guidata(hObject,handles);
65
Annexe C
66
Code Matlab pour l’amélioration de l’ergonomie du GUI
grid on
elseif pos(1) >= 0.2 && pos(1) <= 0.55 && pos(2) >= 0.05 && pos(2) <= 0.45
figure('Position',[0 300 1000 300],'Units','normalized')
ah=axes;
handles.ph_3= copyobj(handles.ph3,gca);
xlim(get(handles.axes3,'xlim'));
ylim(get(handles.axes3,'ylim'));
xlabel(get(get(handles.axes3,'xlabel'),'string'));
ylabel(get(get(handles.axes3,'ylabel'),'string'));
title(get(get(handles.axes3,'title'),'string'));
grid on
elseif pos(1) >= 0.62 && pos(1) <= 0.97 && pos(2) >= 0.05 && pos(2) <= 0.45
figure('Position',[0 300 1000 300],'Units','normalized')
ah=axes;
handles.ph_4= copyobj(handles.ph4,gca);
xlim(get(handles.axes4,'xlim'));
ylim(get(handles.axes4,'ylim'));
xlabel(get(get(handles.axes4,'xlabel'),'string'));
ylabel(get(get(handles.axes4,'ylabel'),'string'));
title(get(get(handles.axes4,'title'),'string'));
grid on
end
set(ah,'handlevisibility','off','visible','off')
% mise de l'arrière plan derrière tous les autres uicontrol
uistack(ah, 'bottom');
67
Table des figures
68
TABLE DES FIGURES
69
Liste des tableaux
70
Interface graphique de reconstruction du signal de référence
pour le radar passif.
Résumé
Un radar passif utilise le signal émis par un émetteur d’opportunité présent dans
l’environnement pour éclairer les cibles mobiles. Il est alors nécessaire de récupérer le
signal émis (à un retard et une amplitude près), appelé signal de référence, pour le
comparer aux échos des cibles mobiles afin de les localiser.
Le Centre de Recherche de l’Armée de l’air a élaboré une méthode permettant de
reconstruire ce signal mais les nombreux paramètres de la norme utilisée par les émet-
teurs de télévisions numériques terrestre rendent cette méthode difficile à exploiter.
C’est pourquoi une interface graphique utilisateur réalisée à partir de l’environnement
GUIDE de Matlab permet de configurer les paramètres, visualiser et sauvegarder les
résultats de chaque étape de cette méthode.
Summary
71