BA Chap2 EC2
BA Chap2 EC2
BA Chap2 EC2
1
Hypothèses générales de calcul B.A.
1) Hypothèse d’Euler-Bernouilli => diagramme
linéaire de déformation de la section en B.A.
2) Adhérence parfaite entre l’acier et le
béton=> l’acier et le béton adjacent ont la même
déformation (pas de glissement relatif entre les 2
matériaux).
3) Béton tendu fissuré en général => il n’est pas
pris en compte dans le calcul de la résistance
d’une section en B.A. et ne travaille pas en
service en général.
2
Règlements de calcul B.A.
• C.C.B.A. 68 (méthode aux contraintes admissibles: lim)
• Code Français: Béton Armé aux Etats Limites B.A.E.L.
1983 – révisé en 1991 puis en 1999
• ACI (American Concrete Institute code)
• British Standard (B.S.)
• FIB Model Code
• EUROCODE 2 (Code Européen)=> règlement du
cours
3
Les Eurocodes
• Les Eurocodes sont les normes européennes de conception, de dimensionnement
et de justification des structures de bâtiment et de génie civil.
• But: harmoniser les règlements de calcul des structures dans les Etats européens et créer un
marché unique.
EN 1990 Eurocode 0 : Bases de calcul des structures
EN 1991 Eurocode 1 : Actions sur les structures
EN 1992 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton
EN 1993 Eurocode 3 : Calcul des structures en acier
EN 1994 Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton
EN 1995 Eurocode 5 : Conception et calcul des structures en bois
EN 1996 Eurocode 6 : Calcul des ouvrages en maçonnerie
EN 1997 Eurocode 7 - Calcul géotechnique
EN 1998 Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
EN 1999 Eurocode 9 - Calcul des structures en aluminium
2004 – 2007: Publication des Eurocodes
2010: Début de la transition vers les Eurocodes dans les Etats européens
5
Eurocodes => calculs et vérifications selon
la méthode des états limites
7
États Limites de Service (ELS)
• Ils sont liés aux conditions normales d’exploitation
et de durabilité:
– ELS d’ouverture des fissures (ELS de durabilité): Limitation
de l’ouverture excessive des fissures.
– ELS de compression du béton: Limitation de la
compression excessive du béton.
– ELS de déformation excessive des éléments porteurs
(exemple: limitation de la flèche)
– ELS de vibrations excessives.
8
Actions de calcul
• Action ou force extérieure: toute cause
produisant un état de contrainte dans la
structure
• Les actions sont les forces et couples dus aux
charges appliquées et aux déformations
imposées (variations de température,
tassements d'appuis, etc.).
12
Valeurs caractéristiques recommandées
(usuelles) des charges d’exploitation des
bâtiments
• Locaux d’habitation et d’hébergement: 1,5 kN/m2
• Bureaux et salles de classe ou de réunion: 2,5 kN/m2
• Terrasse:
– Inaccessible: 1 kN/m2
– Accessible: 1,5 kN/m2
• Commerces: 4 à 5 kN/m2
• Parking de véhicules légers: 2,5 kN/m2
• Escalier: 2,5 kN/m2
• Balcon: 3,5 kN/m2
13
Valeurs recommandées des coefficients
AAction
Charges d’exploitation des bâtiments
selon la catégorie du bâtiment (selon
l’Eurocode 1, partie 1.1)
A (Habitation) et B (Bureaux) 0,7 0,5 0,3
C (lieux de réunion) et D (commerce) 0,7 0,7 0,6
E (stockage) 1 0,9 0,8
F (zone de trafic, véhicules < 30 kN) 0,7 0,7 0,6
G (zone de trafic, véhicule: 30 – 160 kN) 0,7 0,5 0,3
H (toits) 0 0 0
Neige (selon la région ; H: altitude)
H > 1000 m 0,7 0,5 0,2
H < 1000 m 0,5 0,2 0
Vent 0,6 0,2 0
Température 0,6 0,5 0
14
Sollicitations agissantes de
calcul
• Sollicitations S: Efforts intérieurs (forces et
moments) produits par les actions
– Effort normal, N
– Effort tranchant, V
– Moment fléchissant, M
– Moment de torsion, T
2) Combinaisons accidentelles
S a Gk ,sup Gk ,inf Ad ( 11 ou 21 )Q1k 2i Qik
i 1
3) Combinaisons sismiques
S s Gk ,sup Gk ,inf AEd 2i Qik
i 1
16
Combinaisons vis à vis des ELS
1) Combinaisons caractéristiques
S c Gk ,sup Gk ,inf Q1k oi Qik
i 1
2) Combinaisons fréquentes
S fr Gk ,sup Gk ,inf 11Q1k 2i Qik
i 1
3) Combinaisons quasi-permanentes
S qp Gk ,sup Gk ,inf 2i Qik
i 1
Remarque: une action variable Qi (i1) doit être appliquée si
seulement elle est défavorable (à la fois à l’ELU et à l’ELS).
17
Exemple
g2
g1
L1 L2
g2
+
19
Exemple
Diagrammes des moments fléchissants
2
g1 L1
0
8
2
g 2 L2
2
g 2 L2 +
0 2
4
20
Exemple
L1
2 2
g1 L1 g 2 L2
M g max 1,35
2 8 4
L1 g1 L1
2 2
g 2 L2
M g min 1,35
2 8 4
21
Exemple
A.N: g1=2T/m , g2=1T/m, L1=5m, L2=2m
2
g1 L1 g L
2
6,25T .m; 2 2 1T .m
8 4
L1
2 2
g1 L1 g 2 L2
M g max 1,35 7,44T .m
2 8 4
L1 g1 L1
2 2
g 2 L2
M g min 1,35 4,9T .m
2 8 4
=> Armatures inférieures pour résister à 7,44 T.m
1
L g L
2
g L
2
g L
2
g L
2
M g max Sup 1,35( 1 1
2 2
); 1 1
2 2
2 8 4 8 4
L1 g1 L1 g 2 L2 g1 L1 g 2 L2
2 2 2 2
M g min Inf 1,35( );
2 8 4 8 4
24
T.D.
On considère la structure en béton armé représentée ci-dessous. Elle est composée d’une poutre en double console,
supposée articulée aux poteaux P1 et P2. La poutre est soumise à une charge permanente (y compris son poids propre)
uniformément répartie et de valeur caractéristique: gk= 35 kN/m. En outre, elle est susceptible de supporter une charge
d’exploitation uniformément répartie et de valeur caractéristique
qk = 15 kN/m.
Matériaux : Béton C25/30 : fck = 25 MPa ; Acier HA S 500 (classe de ductilité A)
65cm 40cm
1
40cm
2m 3m 3m 2m 40cm
Coupe 1-1 Coupe 2-2
2 2
P1
Questions P2
1/ Déterminer le cas de charge donnant le moment sollicitant maximal au niveau de la section médiane de la travée
principale de la poutre (en x= 5 m).
2/ Calculer les moments sollicitants ultime et de service maximaux, Mu,max et Ms,max, au niveau de la section médiane
de la travée principale de la poutre (en x= 5 m). En déduire si des armatures inférieures tendues sont nécessaires ou
non en travée principale de la poutre.
3/ Déterminer le cas de charge donnant le moment sollicitant minimal au niveau de la section médiane de la travée
principale de la poutre (en x= 5 m).
4/ Calculer les moments sollicitants ultime et de service minimaux, Mu,min et Ms,min, au niveau de la section médiane
de la travée principale de la poutre (en x= 5 m). En déduire si des armatures supérieures tendues sont nécessaires ou
non en travée principale de la poutre.
5/ Déterminer le cas de charge donnant le moment sollicitant minimal au niveau de la section de la poutre sur appui
P1 (en x= 2 m).
6/ Calculer les moments sollicitants ultime et de service minimaux, Mu,min et Ms,min, au niveau de la section de la
poutre sur appui P1 (en x= 2 m) ou P2(en x= 8 m) . En déduire si des armatures supérieures tendues sont nécessaires
25
ou non au niveau des sections de la poutre sur appuis P1 et P2.
Solution
Données
27
Hypothèses de calcul vis-à-vis des ELUR
1) Hypothèse de Navier-Bernouilli => le diagramme de déformation
de la section est linéaire (la section reste plane après sa déformation)
2) Adhérence parfaite entre l’acier et le béton (pas de glissement relatif
entre l’acier et le béton voisin)
3) Résistance à la traction du béton négligée dans le calcul de la
résistance de la section en B.A.
4) Les déformations des sections sont limitées par:
– Allongement relatif de l’acier le plus tendu limité à: eud ou
– Le raccourcissement relatif du béton en flexion limité à:
ecu2 ou ecu3
– Le raccourcissement relatif du béton en compression
simple limité à: : ec2 ou ec3
– Diagrammes des déformations limites de la section passant
par l’un de 3 pivots A, B ou C: Règle des trois pivots.
5) Diagrammes des contraintes-déformations de calcul pour
28
l’acier et le béton
Diagramme Contraintes – Déformations de calcul à l’ELU
du béton comprimé
Pour le calcul à l’ELU des sections en béton armé, on utilise généralement le diagramme « parabole –
rectangle » pour le béton comprimé:
c
f cd
ec
e c2 e cu 2
29
Diagramme « parabole – rectangle » de calcul à l’ELU du béton comprimé :
εc
n
f cd 1 - 1 -
si 0 ε c ε c2
σc = ε c2
f cd si ε c2 ε c ε cu2
avec
2 pour f ck 50 MPa
n= 90-f ck
4
c
f cd
e c3 e cu 3 ec
ec
f cd pour e c e c3
c e c3
f
cd pour e c3 e c e cu 3
avec :
1,75 103 pour f ck 50 MPa
e c3 f ck 50 3
1,75 0,55 10 pour f ck 50 MPa
40
3,5 103 pour f ck 50 MPa
e cu 3 90 f ck
4
3
2,6 35 10 pour f ck 50 MPa 31
100
Diagramme rectangulaire simplifié de calcul du béton comprimé à l’ELU
Lorsque la section en béton n’est pas entièrement comprimée, il est possible et loisible
d’utiliser le diagramme rectangulaire simplifié suivant:
c
x
f cd
ec
e c e cu 3
Dis tan ce A.N fibrela plus comprimée : x
f yk Diagramme idéalisé
f yk
f yd Diagramme de calcul
gs
Es
e yd e uk = es
f yd pour e yd e s
1 pour les situations accidentelles
gs
1,15 dans les autres cas
e yd : allongement de l ' acier à la lim ite d ' élasticité
f yd
e yd 33
Es
Diagramme Contraintes – Déformations de calcul de l’acier à l’ELU
Diagramme à palier incliné (avec limitation de l’allongement)
s
e yd e ud es
e uk
Ese s pour e s e yd
e yd : allongement del ' acier à la lim ite d ' élasticité
s
k 1 e s e yd pour e yd e s e ud f yd
f yd 1 e yd
e uk e yd
Es
e ud : allongement relatif lim ite del ' acier
- Classe de ductilité A: euk = 2,5% et k= (ftk/fyk) = 1,05 e ud 0,9e uk
- Classe de ductilité B: euk = 5% et k=1,08
- Classe de ductilité C: euk = 7,5% et k= 1,35 34
Diagrammes des déformations limites de la section: Règles de
trois Pivots
es Allongements Raccourcissements ec
0 B e cu 2 ou e cu 3
béton comprimé y AB AB d e c2 e c3
2 1 h ou 1 h
e
cu 2 e
cu 3
d C
h 1
As
A 3
e ud
0 e c 2 ou e c3
35
Règles de trois Pivots
•Pivot A – Région 1 (diagramme de l’acier avec palier incliné)
•Pivot B – Région 2
•Pivot C – Région 3
e c2 e c3
-Raccourcissement relatif de la fibre de béton à distance 1 h ou 1 h
e cu 2 e cu 3
de la fibre la plus comprimée = e c 2 ou e c3
37
Durabilité des structures en béton
Définition de la durabilité donnée dans la Section 4 de l’EC2: «Une structure en béton
durable doit satisfaire aux exigences d’aptitude au service, de résistance et de
stabilité pendant toute la durée d’utilisation de projet, sans perte significative de
fonctionnalité ni maintenance imprévue excessive»
(a) (b)
Éprouvettes de béton dégradées après 5 ans de contact avec des sols riches en sulfates
figure (a): E/C = 0,50; figure (b) : E/C = 0,39
41
Durabilité du béton
Attaque du béton par les cycles de gel/dégel
43
CLASSES D’EXPOSITION (selon la norme EN 206.1 et l’EC2)
La nouvelle norme Européenne régissant le béton de structure EN 206.1 définit SIX CLASSES
D’EXPOSITION, en fonction des ACTIONS dues à l’ENVIRONNEMENT:
44
CLASSES D’EXPOSITION (selon la norme EN 206.1 et l’EC2)
45
Choix de la classe d’exposition en fonction des conditions d’environnement
(selon l’EN206-1 et l’EC2)
46
Choix de la classe d’exposition en fonction des conditions d’environnement
(selon l’EN206-1 et l’EC2)
La durabilité d’une structure en béton armé est assurée principalement par la protection du ferraillage
contre la corrosion. Cette protection dépend de la compacité, de la qualité et de l’épaisseur de
l’enrobage d’une part et de la limitation de la fissuration du béton d’autre part. La compacité et la
qualité de l’enrobage par la maîtrise de la formulation du béton font l’objet de la norme EN 206-1.
Ainsi, les critères de conception et de calcul visant à assurer la durabilité sont la qualité du béton
(classe de résistance), l’épaisseur de l’enrobage et la limitation de l’ouverture des fissures. Ces éléments
sont fixés en fonction de la classe d’exposition de chaque élément en béton et en fonction de la durée47
d’utilisation de l’ouvrage en béton.
Durabilité et classe de résistance minimale du
béton
Classes indicatives de résistance minimale à la compression du béton pour garantir une
bonne durabilité de l’ouvrage en béton (selon la norme EN 206.1)
48
Enrobage minimal de durabilité cmin,dur
Remarque: La nouvelle notion de « Classe Structurale » définie dans l’EC0 est liée à la
durée d’utilisation du projet ou de l’ouvrage, dite aussi durée de vie de l’ouvrage.
Par exemple, la classe structurale S4 correspond à une durée d’utilisation de 50 ans, c’est la
classe recommandée et généralement utilisée pour les bâtiments et les ouvrages de génie
civil courants.
49
Détermination de cmin, dur : choix et modulation de la classe structurale du projet
par rapport à la classe S4
50
Durabilité et limitation de l’ouverture des fissures
du béton tendu
Afin de garantir une bonne durabilité de l’ouvrage en béton en protégeant les armatures
en acier contre la corrosion, l’EC2 impose une limitation sévère de l’ouverture des fissures
du béton tendu, pour certaines classes d’exposition et en l’absence de dispositions
spécifiques comme l’étanchéité par exemple:
51
Principales dispositions constructives
en B.A.
52
Définitions et Terminologie
Lit supérieur
Un cadre
Armatures
transversales ou Un étrier Armatures
Armatures d’âme longitudinales
Une épingle
f b=2f
54
Espacements horizontal et vertical entre les barres
longitudinales
L’espacement (horizontal et vertical) des armatures du béton armé (barres longitudinales) doit
permettre une mise en place facile et un bon compactage du béton afin de garantir une bonne
adhérence acier-béton.
ah : Espacement horizontal entre les barres longitudinales placées sur un même lit
k1.
Selon l’EC2: a h et a v 20mm f
d k
g 2 av
c
k1 =1 et k2= 5mm ah
dg: diamètre du plus gros granulat du béton
(en général, dg ≤ 25 mm)
c
55
Enrobage
L’enrobage c (cover en anglais): la distance du nu d’une armature à la paroi en béton la plus proche.
c m in,b
• Enrobage minimal c m in max c m in,dur c dur,g c dur,st c dur,add
10 mm
c m in,b : Enrobage minimal requis vis-à-vis de l’adhérence
Exigences vis-à-vis de l’adhérence
Disposition des armatures Enrobage minimal c m in,b (*)
Barre individuelle Diamètre de la barre
Paquet de barres Diamètre équivalent: ( fn n f )
57
Adhérence parfaite acier-béton
Fs : effort de traction dans la barre
ts au début de la zone d’ancrage
Fs L
lb
Zone d’ancrage
Fs
• Contrainte d’adhérence acier-béton: t s
Π L lb
t s f bd ; f bd 2,251 2 f ctd
fbd: contrainte d’adhérence ultime, à ne pas dépasser pour qu’il n’y ait pas une
rupture de l’adhérence (c.à.d. un arrachement de la barre de son béton)
f ctk ,0,05
f ctd ct avec f ctk ,0,05 0,7 f ctm (fctk,0,05 est bornée ici à 3,1 MPa)
gc
1,5 En général
ct 1 (valeur recommandée); g c
1,2 Pour les situations accidentelles
1,0 : pour f 32 mm
1 Si les conditions d’adhérence sont bonnes L
1 2 132 fL
pour fL 32 mm
0,7 Dans les autres cas 100 58
Illustration des conditions d’adhérence selon l’EC2
A : direction du bétonnage : A
250
a) 45 90 c) h 250 mm
A A
h 300
h
b) h 250 mm d) h 600 mm
a ) et b) : adhérence "bonne " c) et d ) zone blanche : bonne
pour toutes les barres zone grisâtre : médiocre
59
Longueur d’ancrage de référence lb,rqd
fbd
Fsd L
Lb ,rqd
Zone d’ancrage
2
F l
b f F
b , rqd L bd sd
L sd
l
b , rqd L sd
4 4f bd
Fb: effort d’adhérence ultime de la barre droite de diamètre L, développé dans la zone
d’ancrage de longueur Lb,rqd
Fsd: effort de traction de calcul dans la barre de diamètre L, au niveau de la section de début de
la zone d’ancrage
sd : Contrainte de traction de calcul dans la barre en acier, au niveau de la section de
60
début de la zone ancrage
Longueur d’ancrage droit de calcul lbd
La longueur d’ancrage droit de calcul, notée lbd , vaut selon l’EC2:
1. 2 . 3 . 4 . 5 .lb ,rqd
lbd max 0,7.1. 4 .lb ,rqd
l
b ,min
1 = 1 pour les barres tendues ou comprimées
2 1 0,15
cd fL 0,7 2 1,0 pour les barres tendues
et
fL 2 1 pour les barres comprimées
0,7 3 1,0 pour les barres tendues
3 1 k et
3 1 pour les barres comprimées
4 = 0,7 pour les barres tendues ou comprimées confinées par des armatures
soudées, sinon 4 = 1 (exemple: armatures non soudées).
c1 c1
a a a
c c
a ) barres droites b) barres ter min ées par c) barres ter min ées
a un coude ou un crochet par une boucle
cd min ; c1 ; c
2 a cd c
cd min ; c1
2
62
Longueur d’ancrage droit de calcul lbd
63
Longueur d’ancrage droit de calcul lbd
• k est un coefficient qui dépend de la position relative des armatures longitudinales
et transversales:
As As
Ast Ast Ast
As
- Barres tendues:
0,3lb ,rqd
lb ,min max 10fL
100 mm
- Barres comprimées
0,6lb ,rqd
lb ,min max 10fL
100 mm
65
Ancrage courbe
Il permet de diminuer l’emprise des ancrages, en particulier en cas de manque de place pour un
ancrage droit, c’est le cas en général d’appuis d’extrémité.
5f
5f Début d ' ancrage Début ancrage
lb ,eq lb ,eq