Analyse Thermohydraulique Transitoire Dans Un Canal Du Coeur D'un Réacteur Nucléaire de Recherche de Type MTR
Analyse Thermohydraulique Transitoire Dans Un Canal Du Coeur D'un Réacteur Nucléaire de Recherche de Type MTR
Analyse Thermohydraulique Transitoire Dans Un Canal Du Coeur D'un Réacteur Nucléaire de Recherche de Type MTR
Département d’Hydraulique
Analyse thermohydraulique
transitoire dans un canal du coeur
d’un réacteur nucléaire de recherche
de type MTR
Réalisé par :
BENSEMMANE Yasmine Salima
TIHAL Ouarda
Soutenu publiquement le 11/07/2021 devant le jury composé de :
Président Dr TACHI Salah Eddine MCA ENP
Encadreur Dr SIDI ALI Kamel Chercheur Expert CRND
Co-Encadreur Dr BENMAMAR Saâdia Pr ENP
Examinateur Dr BELGACEM Ibtissem MCA ENP
Mr. BELHADJ Omar MAA ENP
Mr. OUCHENE Samir Doctorant G.M. ENP
ENP 2021
Annexe D. Étapes de simulation FLUENT en régime transitoire
Département d’Hydraulique
Analyse thermohydraulique
transitoire dans un canal du coeur
d’un réacteur nucléaire de recherche
de type MTR
Réalisé par :
BENSEMMANE Yasmine Salima
TIHAL Ouarda
Soutenu publiquement le 11/07/2021 devant le jury composé de :
Président Dr TACHI Salah Eddine MCA ENP
Encadreur Dr SIDI ALI Kamel Chercheur Expert CRND
Co-Encadreur Dr BENMAMAR Saâdia Pr ENP
Examinateur Dr BELGACEM Ibtissem MCA ENP
Mr. BELHADJ Omar MAA ENP
Mr. OUCHENE Samir Doctorant G.M. ENP
ENP 2021
Abstract
In order to ensure the safety of nuclear research reactors, the determination of their
thermal-hydraulic characteristics requires a permanent monitoring of some physical
quantities such as pressure, temperature and heat fluxes which prevail in their core .
Thus, to have a correct evolution of these physical quantities a computer program in 1D
and CFD simulations in steady state and unsteady state in 2D and 3D were established.
The core channel of the nuclear research reactor is studied and the temperatures of the
coolant, the cladding and the flesh are calculated. The transient simulations reproduce a
LOFA (Loss Of Flow Accident) in order to properly design the redundant pumps of the
protection system. The ONB (onset of nucleate boiling) is verified in all simulations.
Keywords : Thermohydraulics, Nuclear reactor, plate fuel, CFD, LOFA
Résumé
Afin d’assurer la sûreté des réacteurs nucléaires de recherche, la détermination de leurs
caractéristiques thermohydrauliques nécessite un suivi permanent de certaines grandeurs
physiques telles que la pression, la température et les flux de chaleur qui règnent
dans leurs cœur. Ainsi, pour avoir une évolution correcte de ces grandeurs physiques
un programme informatique en 1D et des simulations CFD en régime stationnaire et
transitoire en 2D et 3D ont été établi. Le canal du cœur du réacteur nucléaire de recherche
est étudié et les températures du caloporteur, de la gaine et de la chair sont calculées.
Les simulations transitoires reproduise un accident LOFA (Loss Of Flow Accident) dans
le but de bien dimensionner les pompe redondantes des système de protection. L’ONB
(onset of nucleate boiling) est vérifié dans toutes les simulations.
Mots clés : Thermohydraulique, réacteur nucléaire, combustible plaque, CFD, LOFA.
Remerciements
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt
qu’ils ont porté à notre travail et d’avoir bien voulu l’examiner et l’enrichir
de leurs propositions.
À mes parents, merci d’avoir toujours cru en moi. Merci pour votre amour,
vos prières, vos encouragements, votre soutien et votre présence tout au
long de mes études.
Merci de m’avoir donné la chance de devenir celle que je suis aujourd’hui.
J’espère que vous êtes fiers de moi.
À ma binôme Ouarda, pour tous les bons moments passés ensemble, pour
cette expérience et son soutien tout au long de nos années d’études
À tout mes chers amis Anes, Nesrine, Assia, Asma, Lilya et Fazila qui
m’ont encouragés jusqu’à la fin
À tous ceux qui ont eu confiance en mes capacités pendant mon parcours.
Yasmine
Dédicaces
A ma chère Maman
Qui ont partagé avec moi tous les moments d’émotions lors de la réalisation
de ce travail. Aucun mot ne pourrait exprimer mon amour et ma profonde
reconnaissance pour tout ce que vous faites pour moi au quotidien.
L’homme qui m’a fait grandir, qui as toujours été là et qui n’a jamais dit
non à mes demandes, merci pour tout.
Avec qui j’ai partagé cette expérience enrichissante, merci pour ta patience
et pour ton engagement dans ce travail.
Enfin, je dédie ce travail à tous mes amis proches avec qui j’ai passé les
meilleurs moments durant mon parcours.
Ouarda
Table des matières
Bibliographie 121
Annexes 124
C.16Initialisation..........................................................................................146
C.17Calculs et itération.........................................................................146
D.1 Fonction UDF de la vitesse............................................................148
D.2 Calculs et itérations........................................................................149
D.3 Script du code matlab de calcul de la moyenne en stationnaire. 149
Γ frontières du domaine
Γe frontière d’un élément
Γφ Coefficient de diffusion
δij Tenseur d’unité ( −)
ε Taux de dissipation d’énergie turbulente (m2/s3)
λ Conductivité thermique du fluide (W/m.°C)
µ Viscosité dynamique du fluide (kg/m.s)
µt Viscosité turbulente (kg/m.s)
ν Viscosité cinématique du fluide (m2/s)
νt Viscosité statique turbulente (m2/s)
Ωij Tenseur du taux de rotation moyen
Ωe élément
ω Taux de dissipation spécifique (m2/s3)
ρ Masse volumique du fluide (kg/m3)
ρst Masse volumique standard (kg/m3)
τ¯ Tenseur des contraintes visqueuses (kg/m.s2)
∇φ Gradient de φ
FIGURE 1.3 – Schéma simplifié du coeur d’un réacteur nucléaire de recherche MTR type
piscine.
Sur la figure (1.3), (A) représente l’eau légère, (B) le coeur (combustible
plaque), (C) la cuve du réacteur, (b1) la chair du combustible et (b2) la
gaine du combustible.
FIGURE 1.5 – Les barres de contrôle d’un réacteur nucléaire de recherche MTR.
1.2.1.3 Un réflecteur
a) Le circuit primaire
b) Le circuit secondaire
a) Échangeur de chaleur
c) Pompes hydrauliques
Les accidents qui concernent le coeur seulement sont les trois premiers
c’est à dire le LOCA, le LOFA et le RIA. Lorsque ces accidents ont lieu,
le fonctionnement du réacteur nucléaire doit rester dans les limites exigées
pour la sûreté nucléaire (GONNIER, 2008).
1.3.1.2 Conséquences
1.3.2.1 Causes
1.3.2.2 Conséquences
de 20%.
1.5 Conclusions
Dans ce chapitre, la description d’un réacteur nucléaire de recherche
type MTR a été faite. Les composants des circuits primaire et secondaire
sont expliqués. Le processus de fission et l’ensemble de la technologie du
combustible sont décrits avec ample détails.
2.1 Introduction
Les combustibles nucléaire de type plaque sont utilisés dans les réacteurs
nucléaires de recherche à coeur ouvert fonctionnant à de faibles puissances
et sont refroidis dans le but de diminuer et réguler la température du coeur
car un quelconque dépassement de celle ci provoque une dégradation de
la gaine du combustible. A cet effet, une étude thermohydraulique à l’état
stationnaire est primordiale pour surveiller le distribution des températures
du fluide de refroidissement, de la gaine et la chair et faire en sorte que les
critères de sûreté soient respectés.
Propriétés Valeurs
Nombre de plaque de combustible (SFE) 19
Nombre d’éléments combustible(SFE) 12
Épaisseur de la chair 0,070 cm
Épaisseur de la gaine 0,040 cm
Épaisseur du canal 0,270 cm
Largeur de la chair (SFE) 6,0 cm
Largeur du canal 6,6 cm
Hauteur de la chair (ou hauteur active) 61,5 cm
Conductivité thermique de la chair 0,15 W/cm.C
Conductivité thermique de la gaine 1,8 W/cm.C
Facteur de puissance axial 1,31
Facteur de puissance radial 2,03
Facteur de puissance total 2,9
Nombre de plaque de contrôle (SCE) 14
Nombre d’éléments de contrôle 5
Dans ce qui suit (tableau 2.2), sont présentées les principales données
pour un réacteur de 2 MW (Labani et al., 2014).
Tableau 2.2 – Données principales d’un réacteur 2 MW.
Propriétés Valeurs
Nombre des éléments combustibles standard 19
Nombre des éléments combustibles de contrôle 4
Largeur du canal lch 6,64 cm
Largeur de la chair lm 6,3 cm
Longueur active de la plaque Lh 60 cm
Température d’entrée Tf1 38 C◦
Pression de sortie P 1,961 bar
Conductivité thermique de la gaine kc 180 W/cm.K
Conductivité thermique de la chair km 53,6 W/cm.K
Nombre de plaque des éléments Combustibles standard 19
Nombre de plaque des éléments Combustible de contrôle 15
Longueur totale de la plaque (canal) LT 62,5 cm
Épaisseur du canal ech 0,2916 cm
Épaisseur de la gaine ec 0,0381 cm
Épaisseur de la chair em 0,051 cm
Facteur de puissance radial Frad 2
Facteur axial de puissance Fax 1,58
Taux du débit total wT 300 m3/h
Vitesse d’écoulement dans le canal U 0,94 m/s
Longueur extrapolée Le 75,5 cm
Propriétés Valeurs
Nombre des éléments combustibles standard 23
Nombre des éléments combustibles de contrôle 5
Largeur du canal 6,65 cm
Largeur du combustible 5,1
Longueur du chauffage 60 cm
Température d’entrée 38 C◦
Pression de sortie
Conductivité thermique de la gaine 1,80 W/cm.K
Conductivité thermique de la chair 0,5 W/cm.K
Nombre de plaque des éléments Combustibles standard 23
Nombre de plaque des éléments Combustible de contrôle 17
Longueur totale de la plaque (canal) 62,5 cm
Épaisseur du canal 0,219 cm
Épaisseur de la gaine 0,038 cm
Épaisseur de la chair 0,051 cm
Facteur de puissance radial 1,4
Facteur axial de puissance 1,5
Taux du débit total 1000 m3/h
Vitesse d’écoulement dans le canal 2,97 m/s
Le calcul se fait par rapport à l’axe z comme sur la figure (2.1) ci-dessous :
πz
q′(z) = q′ cos (2.1)
c
Le
Où, q (z) est la densité de puissance axiale, Le est la longueur extrapolée, qc′
′
qc = F q a (2.2)
Où, qa′ est la densité de puissance moyenne et F est le facteur de puissance.
Dans un canal moyen, F et est égal au facteur de puissance axial Fax
seulement alors que dans un canal chaud F est égal au facteur de
puissance nucléaire F NUC qui est le produit du facteur de puissance
axial Fax et du facteur de puissance radial Frad (Khedr, 2008).
′ PU
qa = (2.3)
Vm
Où, PU est la puissance du réacteur nucléaire et Vm le volume de la chair.
LT
Sieder-Tate 0, 023Re 0,8Pr 0,4 µw 0,14 0, 7 ≤ Pr ≤ 16, 7 Re ≥ 104 ≥ 10
µ Dh
LT
Colburn 0,8 0,33 0, 7 < Pr < 160 104 < Re < 1, 2.105 > 60
0, 023Re Pr Dh
LT
Petukhov f
R P µ
0,11 0, 5 ≤ Pr ≤ 2.103 3.103 < Re < 5.106 ≥ 10
8 e r b Dh
√f 2
1,07+127 8 (P 3
−1) µw
r
1
Où f =
(1,82log10Re−1,64)2
UDh
Où, Re est le nombre de Reynolds donné par Re = , Pr le nombre de
µ
νCp
Prandtl donné par Pr = , ech l’épaisseur du canal, lch la largeur du canal,
λ
U la vitesse du fluide, ν la viscosité cinématique du fluide et µ sa viscosité
dynamique.
h[Tc(z) − Tf (z)] = q ′ q
(z) = (z) (2.16)
Ph
Où, Ph = 2(2ec + em + lch) et h le coefficient de transfert de chaleur par
convection.
p0,0284
2
5 9
T s — f + ,23 Fax Frad
9 qav
5 TFrad
qav = 2.10 Lhlm
ρ U ech Cp lch +
Frad Fax
h (2.19)
Le flux de chaleur critique est donné par la corrélation de Mirshak tiré de
(***, 1980) :
L’ensemble des résultats obtenus par les deux modèle sont présentés ci-
après.
FIGURE 2.4 – Comparaison de la distribution des températures avec des travaux publiés en
fonction de la longueur adimensionnelle du canal pour un réacteur nucléaire de recherche
2MW.
Sachant que ces courbes sont en forme de cloche elles passent par un
FIGURE 2.6 – Comparaison des profils des températures des deux modèles en fonction de
la longueur adimensionnelle du canal pour un réacteur nucléaire de recherche de 2MW.
et al. (1989) est égale à 63,48 °C et celle du modèle El-Wakil (1971) égale
à 63,16 °C avec une différence de 0,5 %. Pour la chair, à la sortie, la
température obtenue par le modèle de Todreas et al. (1989) est égale à 62,59
°C et celle du modèle El-Wakil (1971) à 63,42 °C avec une différence
évaluée à 1,3 %.
Le tableau (2.5) affiche les flux de chaleur lors d’un ONB trouvé par (Khedr,
2008) et ceux trouvés dans le présent travail pour T = Tf1.
FIGURE 2.8 – Rapport du flux de chaleur critique ONB le long du canal pour un réacteur
nucléaire de recherche 2MW.
Ce qui intéresse la sûreté nucléaire sur la figure (2.8) c’est la plus faible
valeur atteinte. Dans notre cas la valeur minimale se situe près du centre du
canal et est est égale à 3. Cette valeur est supérieure à 1,3 ce qui permet de
déduire que le phénomène d’ébullition (ONB) est évité.
Étant donné que l’analyse effectuée pour ce réacteur est la même que
pour le réacteur de 2MW, les résultats sont présentés de la même façon. On
présente ci-après les résultats des deux modèles.
Les trois profils de température le long du canal sont présentés sur la figure
(2.9).
Pour vérifier nos résultats, trois références seront utilisées Labani et al.
(2014), TERMIC (1998) et (Lu et al., 2009). Toutes les courbes sont
présentées sur la figure (2.10).
Étant donné qu’on a vérifié les profils de température obtenus par la méthode
d’El-Wakil(1971) avec d’autres travaux. Il suffit, pour le modèle de Todoreas
et Kazimi(1940) de le comparer ses courbes avec celles du modèle d’El-Wakil.
Les résultats obtenus par les deux modèles sont présentés sur la figure (2.12) :
Le tableau (2.6) affiche les flux de chaleur lors d’un ONB trouvés par
(Khedr, 2008) et ceux trouvé dans le présent travail pour T = Tf1.
Tableau 2.6 – Flux de chaleur d’un réacteur 10 MW.
Le flux de chaleur critique à l’entrée est égal à qcr = 245, 1W/cm2. En allant
vers la sortie du canal le flux de chaleur diminue jusqu’à une valeur de
qcr = 212W/cm2. On déduit que le flux de chaleur critique est inversement
proportionnel à la température du fluide de refroidissement.
FIGURE 2.14 – Rapport du flux de chaleur critique ONB le long du canal pour un réacteur
nucléaire de recherche de 10MW.
la sortie elle est égale à 50,89°C pour le modèle d’El-Wakil . Pour le modèle
de Todreas et Kazimi(1990) la température de la chair à l’entrée est égale à
43,4°C et à la sortie égale à 53,8°C.
La même analyse faite pour les cas de 2MW et 10MW est appliquée
ici. On trouve le flux de chaleur moyen égal à une valeur de qav = 35,
65W/cm2. On calcule également le flux de chaleur critique avec la
corrélation de Mirshak (***, 1980), on trouve qcr = 263, 24W/cm2 à T=Tf 1
=38 ◦ C.
FIGURE 2.19 – Rapport du flux de chaleur critique ONB le long du canal pour un réacteur
nucléaire de recherche de 1MW.
Pour vérifier la sûreté nucléaire il faut que le rapport RFTC soit supérieur
à la valeur 1,3. Sur la figure (2.19) la plus faible valeur est égale à 7,5. Dans
ce cas le phénomène d’ébullition (ONB) ne se produit pas.
2.5 Conclusions
Dans ce chapitre une analyse thermohydraulique en utilisant le modèle
d’El-Wakil (1971) et le modèle de Todreas et al. (1989) a été faite. Ces deux
modèles proposent des solutions à l’équation de l’énergie. La différence
entre les deux modèles se situe dans les termes et les constantes dans
l’expression des équations donnant les différentes températures.
Les résultats obtenus à partir de ces deux modèles ont été vérifiés en
se basant sur des travaux valorisés, on cite les travaux de Labani et al.
(2014) (Labani et al., 2014), Lu et al. (2009) (Lu et al., 2009) et TERMIC
(1998)(Doval, 1998) et après vérification on peut dire que les résultats sont
satisfaisants puisque les différences relatives entre les résultats du présent
travail et ceux des travaux précédents n’excèdent pas les 5 %. De plus, on
a appliqué ces deux modèles sur trois réacteurs nucléaire de recherche de
puissance distincts 1MW, 2MW et 10MW.
On peut finir par dire que ces méthodes asymptotiques sont très utiles
pour la compréhension de la thermohydraulique des réacteurs nucléaires de
recherche et une bonne base pour aboutir à des résultats exploitables en des
temps limités.
ModéLIsaTIon THERMohYDRaULIqUE
en 2D d’Un canaL DU coeUR D’Un
RÉacTEUR nUcLÉaIRE DE REcheRche
UTILIsanT Un combUsTIBLE à fLUx de
chaLEUR UnIFoRM ET consTanT
E
Mémoire de PFE TIHAL et BENSEMMANE 70
Chapitre 3. Modélisation thermohydraulique en 2D d’un canal du
coeur d’un réacteur nucléaire de recherche utilisant un combustible à
flux de
3.1 Introduction
Dans le présent chapitre, On va s’intéresser au cas bidimentionnel de
l’écoulement du fluide caloporteur dans un canal du réacteur nucléaire
de recherche. Deux mises en équation seront établis, la première en mode
stationnaire et la seconde en mode transitoire.
∂
A noter qu’en stationnaire les dérivés par rapport au temps sont
∂
nulles.
ui = ui + u i (3.4)
Où, u¯i est la vitesse moyenne et u′i la vitesse fluctuante(i=1, 2, 3).
i ∂ + ∂ (−ρu
µ ∂ + ∂ − 3δ ∂x u)
∂ ∂ ∂ l
i j
(3.5)
La sommation des indices (convention d’Einstein) est considérée et pour
simplifier les expressions, les barres sur les vitesses sont supprimées.
ρ ∂K ∂ω
D = 2(1 − F σω,2 ω ∂xj ∂xj
)ω 1
Les quantités σk et σω sont données par :
1
σK = F1 σK,1 +(1−F1 )σK,2 avec σK,1 = 0, 85, σK,2 = 1, 0
1
Et σω = avec σω,1 = 0, 5, σω,2 = 0, 856 et β∗ = Cµ =
F1σω,1+(1−F1)σω,2
0, 09
Où, µt est la viscosité turbulente, σk, σω, β , ∗β. La viscosité statique
turbulente est donnée par :
Mémoire de PFE TIHAL et 7
Chapitre 3. Modélisation thermohydraulique en 2D d’un canal du
coeur d’un réacteur nucléaire de recherche utilisant un combustible à
µt flux de
νt = (3.11)
ρ
Enfin, F1 apparaissant dans l’expression qui donne σK est une fonction de
mélange comme F2. De plus amples explications sur la modélisation des
différentes quantités peuvent être trouvées dans Menter (1994).
ρ∇.U→ = 0 (3.12)
et :
τ¯ = (µ + µt) + (∇U→ )T ) (3.14)
(∇U→
Où, µ est la viscosité dynamique du fluide et µt est la viscosité
turbulente.
ρ Cp U→ .∇ T + ∇. →q = S + q0 (3.15)
Où, S est la source de chaleur, →q est le vecteur du flux de chaleur, Cp
la chaleur spécifique du caloporteur, q0 flux de chaleur entrant.
Le flux de chaleur est donné dans l’équation (3.16).
q = −k ∇ T (3.16)
ρ Cp U→ .∇ T + ∇ . →q = S + q0 + Qp + Qvd (3.18)
Où Qp est la source de chaleur ponctuelle et Qvd la dissipation visqueuse.
a) A la paroi
U |lw =0 = 0 (3.19)
h1
l = (3.20)
w
2
∇k.→n = 0, (3.21)
Où, lw est ,→n le vecteur normal
b) A l’entrée du canal :
On a :
ρ → M
∫ (U .→n)dA = , ρst = n (3.22)
ρst Vm
— Qsv
∂ 1
3 2 k2
, ω= , ∇G.→n = 0 (3.23)
k = (Uref IT ) ∗1 4
(β0 )
2
LT
Où, Qsv est le débit standard du caloporteur, Vm le volume molaire
standard du caloporteur, Mn la masse molaire moyenne du caloporteur,
Mémoire de PFE TIHAL et 8
Chapitre 3. Modélisation thermohydraulique en 2D d’un canal du
coeur d’un réacteur nucléaire de recherche utilisant un combustible à
flux de
IT , LT , β0∗ , G la distance résiduelle à la paroi, ρst la masse
volumique standard du caloporteur.
c) A la sortie du canal
On a :
∧ 1
p = p − ρ|U→ |
2
hydro (3.24)
+p 2
∧
p ≤ p0 , U→ . t = 0 (3.25)
∇k.→n = 0 , ∇ω.→n = 0 , ∇G.→n = 0 (3.26)
∧
Où, p0 est la pression totale, p la pression adimentionnelle, phydro
d) Consernant la symétrie on a
U→ .→n = 0 (3.27)
k→n − (k→n.→n)→n = 0 , (3.28)
∇k.→n = 0 , ∇ω.→n = 0 , ∇G.→n = 0 (3.29)
e) Température du fluide à l’entrée au canal
f) Source de chaleur
Les équations qui décrivent l’écoulement cité ci-après ont été fourni du
guide COMSOL (COMSOL, 2020).
τ¯ = (µ + µT )
(∇U→
Où, µ est la viscosité dynamique et µT est la viscosité de turbulence.
∂u ∂u ∂u ∂p (3.32)
ρ +u +v =− + τ¯ + F→ + x
∂ ∂ ∂ ∂
ρg
∂v ∂v
ρ +u ∂v ∂p
+v =− + τ¯ + + y
(3.33)
∂ ∂ → ρg
F
∂ ∂
c) L’équation de conservation de l’énergie est donnée par l’équation (3.34) :
∂T
ρ Cp + ρ Cp U.∇T + ∇. q = S + q0 (3.34)
∂t
U = 0, 752m/s (3.35)
On voit sur la figure (3.12) trois zones différentes. La première zone de zéro
à 3s est la partie de la simulation de l’écoulement transitoire où la vitesse
diminue de 20 % de sa valeur initiale qui est de 0,94 m/s. La deuxième partie
est la partie où il y a rétablissement du débit initial. Enfin, la troisième
partie "Évolution stationnaire" où le débit redevient constant.
3.11 Conclusion
Dans ce travail, on a étudié une simulation expérimentale en utilisant
une expérimentation numérique. L’approche utilisée a permis de déterminer
l’évolution de la température du fluide pour une période de 3 secondes. La
température du fluide a atteint la valeur de 64.5°C. A 64.5°C il n’y a pas
d’ONB (Onset Of Nucleate Boiling) initiation de l’ébullition nuclée. Ceci
est suffisant pour l’étude de sûreté car la pompe qui assure la redondance
de la pompe défaillante met environ 3 secondes pour démarrer (Soit
automatiquement sans Scram soit avec Scram) donc la sûreté de
l’installation est pleinement assurée. Comme l’expérimentation 2D a donnée
de bons résultats avec le code COMSOL en 2D, on va essayer de les
confirmer avec un autre code de calcul et en 3 dimensions de l’espace.
AnaLYse THERMohYDRaULIqUE, en 3D
à sTaTIonnaIR ET TRansIToIRE,
L’éTaT E
d’Un canaL DU coeUR D’Un RÉacTEUR
nUcLÉaIRE DE REcheRche
Mémoire de PFE TIHAL et BENSEMMANE 91
Chapitre 4. Analyse thermohydraulique, en 3D à l’état stationnaire
et transitoire, d’un canal du coeur d’un réacteur nucléaire de
4.1 Introduction
Dans ce chapitre, on va se pencher sur la cas tridimensionnel de
l’écoulement du fluide caloporteur dans un canal du réacteur nucléaire de
recherche. La simulation se fera sous le code de calcul FLUENT. Les mises
en équations qu’on établira concernent l’analyse thermohydraulique en
mode stationnaire et en mode transitoire.
Ce code utilise l’approche des volumes finis pour discrétiser et résoudre les
équations de la dynamique des fluides (équation de conservation de la
masse, de la quantité de mouvement et de l’énergie) et les équations de
modélisation de la turbulence. Il est écrit en langage C, et emploie toute
la flexibilité et la puissance qu’offre ce langage.
∂ρ ∂ρ ∂ρ ∂ρ ∂u ∂v ∂ω
+u +v +ω +ρ + + =0 (4.1)
∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂
On considère que l’écoulement est incompressible, ρ = cste
On trouve de ce fait :
∂ρ ∂ρ ∂ρ ∂ρ
= = = =0 (4.2)
∂t ∂x ∂y ∂z
La projection selon x :
∂u ∂u ∂u ∂u 1 ∂p ∂2u ∂2u ∂2u
+u +v +w =− + + + + ρgx (4.5)
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂x ∂x2 ∂y2 ∂z2
ν
La projection selon y :
∂v ∂v ∂v ∂v
1 ∂p 2 ∂2v ∂2v
∂v
+u +v +w =− + + + + ρgy (4.6)
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂y ∂x2 ∂y2 ∂z2
ν
La projection selon z :
∂w ∂w ∂w ∂w 1 ∂p ∂ 2w ∂2w ∂2w
+u +v +w =− + + ρgz
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂z ∂x2 ∂y2 ∂
Où u est la vitesse du caloporteur selon x, v est sa vitesse selon y et w sa
vitesse selon z.
i
(ρu iu j) = − + µ + − δ + (−ρu u )
∂ ∂ ∂
l’expression
est Rey = ρy k/µ où y est la distance du point considéré par rapport à la
paroi, tel que présenté par (Wilcox, 1993).
Upr = 0 (4.10)
À la paroi, le modèle des deux couches est utilisé pour le calcul numérique
de l’écoulement turbulent dans les régions situées à proximité de la paroi on
utilise l’expression de la vitesse donnée dans (4.8).
Paramètre Valeurs
Vitesse d’écoulement 0, 94 m/s
Masse volumique de l’eau 993 kg/m3
Viscosité dynamique 6, 78 . 10−4 kg/m.s
Diamètre hydraulique 0, 0058 m
YPlus (Y+) 20
Épaisseur de la première cellule prés de la paroi 2, 5 . 10−5 m
Pour savoir si notre maillage est correct, il faut que les résultats obtenus à
savoir la température soient indépendants du nombre de mailles. On
procède, par conséquent, à une évaluation de l’influence de la résolution du
maillage sur la température au centre de la gaine. A cet effet, plusieurs
simulations ont été réalisés pour l’étude de ce paramètre avec différentes
résolutions de maillage. Sur la figure (4.5) est présenté la courbe donnant la
température trouvée au centre de la gaine en fonction du nombre de
noeuds.
Mémoire de PFE TIHAL et 10
Chapitre 4. Analyse thermohydraulique, en 3D à l’état stationnaire
et transitoire, d’un canal du coeur d’un réacteur nucléaire de
La figure (4.6) montre une cellule discrétisé par la méthode des volumes
finis :
a) A l’entrée du canal
b) A la sortie du canal
d) Source de chaleur
Les résultats obtenus pour une vitesse de 0,94 m/s sont traduits sous
forme de graphes et de contours. La variable dont on désire connaître
l’évolution est la température. Donc pour mieux interpréter les résultats,
on établit un code Matlab qui sert à moyenner les températures à chaque
pas de x et par conséquent avoir un seul profil de température le long du
canal. Pour le fluide caloporteur, on prend les données au niveau du plan
de symétrie et pour la gaine, on prend la surface qui est en contacte avec le
fluide caloporteur.
FIGURE 4.14 – Contour des températures du caloporteur sur le plan xz à chaque pas de
temps de 6s à 10s.
FIGURE 4.16 – Contour des températures de la gaine sur le plan xz à chaque pas de temps
de 6s à 10s.
de 6s à 10s.
FIGURE 4.19 – Contour des températures du caloporteur sur le plan xz à chaque pas de
temps 6s à 15s.
FIGURE 4.20 – Contour des températures de la gaine sur le plan xz de contact avec le
caloporteur à chaque pas de temps 6s à 15s.
4.11 Conclusion
Dans ce travail, on a étudié des simulations stationnaires et transitoires
tridimensionnelle de l’écoulement à travers un canal du coeur d’un réacteur
nucléaire de recherche. En stationnaire, on a reproduit l’écoulement du
caloporteur lors d’un fonctionnement normal du réacteur. Les résultats
obtenus sont satisfaisants. Par la suite, on a lancé des simulations
stationnaires où le débit, a été diminué à chaque fois de 5, 10, 15 et
20%, le but étant de faire un LOFA. Après l’analyse de l’évolution des
profils de température, on a constaté que malgré la diminution du débit, la
température d’ébullition n’a pas été atteinte.
barrière de sûreté a été vérifiée et les limites à ne jamais franchir ont été
bien définies.
obtenus versent dans le respect des critères de sûreté nucléaire qui doivent
être respectés.
Organigramme Matlab
Le flux de chaleur moyen est calculé en dehors de la boucle car il est donné
dans une équation non linéaire qu’on résout à l’aide d’une fonction créée au
préalable et qui donne la méthode du point fixe.
Programme
Principal
i=1
NON OUI
i<=lenght
Tf(i)=Tf1+(((qc*Am*Le)/(pi*Cpi*((Fd*Wt*rhoi)/(F PTN))))*(sin(pi*z(i)/Le)
ρ(i)=1003.1-(0.1532*Ti)-(0.003*(Ti^2))
landai=0.5551+(0.00219*Ti)-(9.32401*10^(-6)*(Ti^2))
Fonction pointFixe
µ(i)=0.0015-(3.1313*10^(-5)*Ti)+(3.01339*10^(-7)*Ti^2)- (1.10053*10^(-9)*Ti^(3
Cp(i)=(4186)-((0.52402)*Ti)+((0.0080)*(Ti)^2)
Tc(i)=Tf(i)+((qc*em)/(2*hi))*(cos(pi*z(i)/Le))
Tm(i)=Tc(i)+(qc*((em^2/(8*km))+((em*ec)/(2*kc)))*cos(pi*z(i)/Le))
g(Qav)=10*(Tsat- Ti+((5/9)*((9.23*Fax*Frad*Qav)/(P^1.156))^((P^0.0284)/(216))))
/((2*10^5*Frad*LH*lm)/(rho*U*ech*Cp*lch))+(100*Fax*Frad/h))
[x,N]=pointFixe(g,x0,epsilon)
QcrM(i)=(151*(1+0.01112*U)*(1+0.00914*(Tsat-Ti))*(1+0.0009*P))/(1-
(((27.6*LH*lm)/(rho*U*ech*Cp*Fd*Wt))*(1+0.01112*U)*(1+0.0009*P)));
Les figures A.2, A.3, A.4 et A.5 montrent le script Matlab qui a servi
dans le calcul thermohydraulique en monodimensionnel dans le chapitre II.
a) Géométrie
La première étape consiste à créer la géométrie bidimensionnelle. Pour
cela, il suffit de créer deux rectangles pour la chair et le caloporteur et
un polygone pour la gaine ensuite on appuis sur "Union" ( figure B.1).
b) Matériaux
c) Modèle de turbulence
e) Transfert de chaleur
Dans la fenêtre Cell zone sont listés les différents composant du canal (C.8)
Erreurs residuelles
(figure C.16).
Initialisation