Chapitre 2: La Separation Des Pouvoirs
Chapitre 2: La Separation Des Pouvoirs
Chapitre 2: La Separation Des Pouvoirs
: LA SEPARATION
DES POUVOIRS
elle donne lieu à différents systèmes politiques
l'objet d'une constitution c'est d'organiser le pouvoir dans l'état. Dès le 18eme siècles, pour les
constitutionnalistes, la C doit organiser le pouvoir en le limitant pour préserver la liberté.
Donc c'est ce que doit garantir la séparation des pouvoirs.
Ce principe consiste à mettre fin à l’absolutisme. Mettre fin à l’absolutisme du roi → principe
négatif.
Ce principe est une opposition aux régimes autocratiques et totalitaires
séparer les pouvoirs c’est résoudre l'opposition entre pouvoirs et liberté. Cette opposition est
résolu en partie à la fin du 18eme siècle par l'importance donnée à la loi qui était la première
garanti des libertés.
Mais le législateur peut mal faire, il ne doit pas être tout puissant. Donc la séparation des
pouvoirs sera la première garanti des droits contre les abus du législateur.
Pv législatif : pouvoir de faire les lois mais aussi de les modifier, et de les abroger.
Cela couvre les différentes étapes du processus d'élaboration de la loi càd l'initiative, la
discussion, l'adoption, la promulgation.
Pv exécutif : mettre en œuvre les lois par des décrets d'application. Il doit assuré la sûreté
intérieur du territoire, la défense extérieur du territoire, la diplomatie
Le principe de leur séparation a donné lieu à des divergences quant à la séparation des pouvoirs.
Le seul dénominateur commun est de dire que c'est un principe de non confusion. A partir de la
des divergences entre le conception de M et de Rousseau.
pour R : hiérarchie avec la fonction L comme la plus importante. Mais les autorités en cause
devront être spécialisées chacune dans une fonction et donc hiérarchisées. Concentration des
pouvoirs au profit du législatif.
Pour M il n'y a pas de spécialisation fonctionnelle. Il faut une balance des pouvoirs càd un
partage de la fonction législative avec des co législateur et un de ces co-législateur peut exercer
une part de la fonction exécutif.
Il faut une collaboration entre les co législateur.
Chacun à un pouvoir de décision, ou une fonction d’empêcher. Donc ces co législateurs sont
obligés de s'entendre.
Il faut que les autorités soient indépendantes quant à leur désignation et quant à l'impossibilité de
se révoquer mutuellement.
A la fin du 19eme, on prétend que M a défendu une séparation absolue. Or ce n'est pas le cas car
il y a un minimum de collaboration.
La première application de Montesquieu c'est la C des États unis 1787. car il y a une
collaboration des pouvoirs.
Cette collaboration s'est intensifiée. Collaboration entre le président et le Congrès
la deuxième application : FR de 1791 ou le veto royal mais du roi un co législateur. Le roi peut
bloquer l'élaboration de la loi.
Ce principe de la séparation des pouvoirs est un principe essentiel du droit constitutionnel. Il n'y
a pas de liberté sans séparation des pouvoirs. Elle protège des atteintes du législateur. Et ce
principe a donné naissance à tout une série de régimes politiques (démocratiques, libéraux,
pluralistes)
ils sont multiples mais 2 grands modèles : régime présidentiel et du régime parlementaire.
Ces deux régimes découlent du principe de la séparation des pouvoirs selon M. ils réalisent une
collaboration des pouvoirs plus ou moins accentué.
Cette collaboration des pouvoirs est minimal dans un régime présidentiel alors qu'elle est
large dans un régime parlementaire
REGIME PRESIDENTIEL
il ne faut pas croire qu'il y a une prépondérance du chef de l'exécutif.
C'est un régime qui traduit la séparation des pouvoirs et un équilibre des pouvoirs. Il met en
présence des pouvoirs indépendants et égaux.
Etats-unis.
On dit que le régime des états unis illustre un régime de séparation rigide des pouvoirs. Mais
ce n'est pas une spécialisation absolu. Il y a une collaboration des pouvoirs même si elle est
limitée. On constate cette collaboration à la lecture du texte de 1787. cette collaboration s'est
intensifiée dans la pratique institutionnelle.
la C américaine met en présence des organes indépendants. Ces organes n'ont pas de
spécialisation fonctionnelle ce qui favorise une collaboration limitée entre eux.
b) sur le législatif
pas de moyen d'action sur le législatif.
Le président ne peut pas clore les session du congrès, il ne peut pas les empêcher de se rénuir, il
ne peut pas dissoudre le congrès ni une de ses chambres
---------> les deux pouvoirs doivent donc s’entendre car ils ne peuvent pas faire disparaître
l'autre.
On se demande si on évolue pas vers une responsabilité politique. Nixon a démissionné avant le
déclenchement de la procédure. Pour Clinton, il n'a pas été destitué. Pour l'instant la procédure
impeachment n'a pas encore évolué.
On a une procédure qui dans son déclenchement peut avoir une motivation politique mais
elle reste pénale dans sa mise en œuvre.
B) un renforcement de la collaboration entre les pouvoirs
Ceci est du au jeu des partis politiques et à l'interprétation faite des dispositions
constitutionnelles.
1) l'interprétation de la Constitution
2) le président et le Congrès ont des contacts bcp plus étroits que la constitution ne le
laisse supposer.
3)
4) a) l’émergence et le développement d'un droit d'initiative présidentiel en matière
législative
5) aux etats unis la fonction gouvernementale relève du président. Donc le président est
un initiateur de réformes. Pourtant la C n'est pas aussi claire sur ce point. Car la C
ne donne que au président qu'un simple droit de message.
6) Ce droit de message est bcp plus significatif. Ces messages sont accompagnés de projets
de lois entièrement rédigés et déposées ensuite par un parlementaire proche.
7)
8) b) la pratique du veto de poche
9) pratique dvl à la faveur des absences de précision de la C.
10) si on est en fin de session du congrès, si le texte de lois est transmis au président dans les
10 jours qui précèdent la clôturent de la session du congrès. Le président ne peut
pas renvoyer le texte au congrès. Il suffit qu'il s’abstienne de promulgué et le veto
devient un veto absolu
il faudra attendre la session suivante.
elle permet d'éviter ce blocage. Renforcement de la collaboration des pouvoirs
supposons que le président et la majorité du congrès ne sont pas de la même couleur politique :
ça crée une situation de cohabitation entre le président et le congrès.
Tout dépend de la discipline partisane. Si les partis politiques sont disciplinées → tendance de
fait soit au blocage soit confusion des pouvoirs entre le congrès. Car le congrès détient le vote
du budget.
Mais comme les partis sont peu disciplinées pas de risque. On assiste à une nécessaire
collaboration des pouvoirs rendue possible par le faible discipline.
REGIME PARLEMENTAIRE
ne veut pas dire que le régime se caractérise par le prépondérance du parlement. C'est un régime
aussi d'équilibre des pouvoirs.
⁃ présence d'un exécutif bicéphale
⁃ très large collaboration des pouvoirs
⁃ ses pouvoirs on des moyens d'actionc politiques reciproques qui garanti leur équilibre
ajd c'est le régime type des états occidentaux, qu'il s'agissent de monarchie ( espagne, belgique)
ou de république (italie all)
avec le temps ce régime à évolué même si ses bases restent les mêmes. Il y a une grande diff
entre le régime parlementaire allemand et italien ou encore le régime parlementaire en france de
la 4Eme republique.
A) un exécutif bicéphale
exécutif composé du chef de l'état et d'un gouvernement (équipe de ministres)
original car en régime d'A il n'y a pas de chef d'état et en régime présidentiel pas d'équipe de
ministres.
Pourquoi ce choix ?
Cela vient des origines monarchiques du régime. En Angleterre le parlement se trouvait face à
un roi inviolable héréditaire et sur lequel le parlement n'avait aucun moyen d'action. Avec le
temps, le parlement a réussi à dissocié le roi des ministres afin de pouvoir contrôler a travers les
ministres l'activité du roi.
Cette exécutif bicéphale :
un chef d'état irresponsable et un cabinet ministériel $ ;
Le chef d'état est en dehors de la politique du gouvernement. Mais il peut jouer un rôle d'arbitre
entre le parlement et le gouvernement.
Cette collaboration se noue entre le cabinet ministériel et le parlement. Mais le chef d'état est
aussi impliqué.
Qqs le procédé la responsabilité des ministres ne conduit jamais a une révoquation formelle. Ca
ne veut pas dire que les ministres sont démis d'office. C'est une reaction en deux temps : vote de
défiance et ensuite, le cabinet démissionne.
*Lors des débats, les membres des parlements ont le droit de demander au gouvernement de
s'expliquer ( procédure des questions).
*les partis politique auxquels appartiennent les ministres et les parlementaires qui représentent
un canal d'information supplémentaires
La dissolution est prononcé par le chef de l'état mais il ne peut pas le faire tout seul, il agit sur la
demande du chef du gouvernement. Il doit être saisi de cette demande par le chef de
gouvernement.
b) la question de confiance
dans la pratique s'est dvlp une grande diversité des régimes parlementaires qui peuvent porter sur
le rôle du chef de l'état qui aurait + ou moins d'attributions.
Question : dans un régime parlementaire le président est normalement élus par la ou les A
parlementaires. Une fois élu, il est irresponsable politiquement est les A ne peuvent pas mettre
fin à son mandat. La C peut mettre en place une responsabilité exceptionnelle pénale.
1) b) ses caractéristiques
2) celles de la définition du régime parlementaire.
3) Le régime dualistes c'est un embryon et le régime moniste c'est l'adulte.
4)
5) *exécutif bicéphale: cabinet ministériel (exerce la fonction gouvernementale)+ chef de
l'état.
6) Une seule volonté politique au seins de l'exécutif qui émane du gouvernement et non du
chef de l'état.
7)
8) Deux conséquences :
9)
10) - conséquence sur le droit de dissolution : ce n'est plus un pouvoir discrétionnaire. Il ne
peut plus être exercer suivant la volonté du chef de l'état. C'est une compétence
liée. En effet, le chef de l'état doit attendre la demande du chef de
gouvernement.
11)
12) -le gouvernement n'est que responsable politiquement devant la ou les chambres.
Certe le chef de l'état nomme le chef de gouvernement il n'a plus aucune liberté. Il
doit se conformer à la majorité parlementaire. Le chef de l'état ne peut pas
révoquer le chef de gouvernement.
13) Le chef de gouvernement + le cabinet ministériel n'est plus responsable devant le chef de
l'état.
14)
15) *la collaboration des pouvoirs se fait qu'entre le gouvernement et le parlement
16) le pv exécutif est exercé par le chef de gouvernement.
17)
18) *moyens d'actions réciproques : droit de dissolution : chef de l'état ne peut pas refuser
de dissoudre si le chef de gouvernement lui demande. Il ne peut utiliser le droit de
dissolution lui-même.
19) Le parlement ou la chambre basses, conserve le pouvoir de mettre en jeu la responsabilité
politique du gouvernement et à le pouvoir de soutenir un gouvernement qui n'est
pas conforme aux vues politique du chef de l’État.
royaume unis :
majorité homogène à la chambre. Le gouv est formé de l'équipe dirigeante du partis qui est
arrivé en tète aux élections législatives.
Le cabinet ministériel sera pré-dominent, il va avoir un pouvoir significatif sur sa majorité
parlementaire.
La responsabilité pol du gouvernement devant la chambre sera rarement mise en œuvre. Le
plus souvent cette responsabilité pol sera engagé sous la forme d'une question de confiance à
l'initiative du gouvernement. Le gouvernement a des chances de rester en fonction et de faire
adopter ses projets par la chambre.
Le chef de gouvernement est le chef de la majorité parlementaire et à entre ses mains tous les
moyens de pression pour discipliné majorité parlementaire.
Deuxième variante : régime parlementaire moniste + multipartisme (bcp de partis qui sont de
forces équivalentes scrutin majoritaire à deux tours ou la répartition proportionnelle)
Dans ce contexte pol : la politique qui va être suivie par le cabinet ministériel va être le résultat
d'un compromis entre les diff partis politiques membres de la coalition qui soutient ce cabinet.
Si la coalition est instable, elle ne peut pas offrir un soutien solide au gouvernement et donc les
partis politiques vont faire et défaire les gouvernements soutenus. → grande instabilité
politique.
Dans cette variante là, il y une prédominance de la chambre, des parties politiques sur le
cabinet.
Le cabinet ministériel est responsable devant chaque partis politique membre de la coalition.
→ déséquilibre en faveur de la chambre au détriment du cabinet ministériel.
C'est en ce sens qu'à évoluer la 3ème République en France. Sachant que le système des
partis politiques n'était pas le seul facteur ayant joué en ce sens. Autre facteur important : le
non recours au droit de dissolution.
Ces deux facteurs vont entraîner une grande instabilité gouvernementale. La chambre tenant
entre ses mains les gouvernements que la chambre pouvait renverser quand elle le voulait les
gouvernement sans être dissoute en retour. Dans le cas de la troisième rep : plus d’équilibre dans
les moyens d'actions réciproques. → il y a eu une dénaturation du régime politique pour
arriver à une sorte de confusion des pouvoirs au profit des chambres ( régime d'assemblé de
fait)
un régime parlementa moniste peut perdre sa nature de régime parlementaire et évoluer vers un
régime d'A de fait suite à différents facteurs.
Historiquement, la première forme à été le régime parlementaire dualiste mais qui connait encore
aujourd'hui des illustrations. Le régime moniste est apparu ensuite et cest celui-ci qui correspond
à la définition du régime parlementaire.
après la PGM, dans différents pays, les constituants ont tenté de codifier de manière précise
dans la C les principes qui régissent les rapports entre Législatif et exécutif. Ceci à donné
naissance au parlementarisme rationalisé.
Aujourd'hui presque tous les régimes parlementaires sont des régimes parlementaire rationalisé.
Après la PGM se sont développés les partis politiques modernes disciplinés, structuré qui ont
permis l'instauration du parlementarisme majoritaire.
1) le parlementarisme rationalisé
2) on a voulu renforcé les bases du régime parlementaire càd rétablir l'équilibre
institutionnelle càd renforcé l'exécutif. L'idée a été de rédigé dans les C des
procédures très détaillées pour faire en sorte que les mécanismes du régime
parlementaire soit bien codifiés.
3) Après la PGM, qql illustrations mais se développe + après la SGM
4) exemple : constitution fédérale d’Allemagne qui date de 1949.
5) en france : constitution de la 4eme république 27 octobre 1946 et la C de la 5ème
République 1958.
6)
7) on veut retrouver un vrai régime parlementaire en renforçant l'exécutif.
8)
9) Quelles sont les différentes techniques ?
10)
11) *rendre plus difficile la mise en jeu de la responsabilité politique du gouvernement
en posant des conditions précises qu'il s'agit de la mention de censure ou de la
question de confiance. Si il s'agit de mettre en cause la confiance du
gouvernement il faut l'organisation d'un scrutin spécifique portant exclusivement
sur la confiance.
12) Ensuite, il faut prévoir un délais de réflexion entre la demande du scrutin et le vote
13) enfin, il faut des modalités particulières pour ce vote. Il faudra une majorité absolue ou
renforcé contre le gouvernement pour que celui ci puisse être renversé.
14)
15) * les textes constitutionnels vont tenté de restaurer le droit de dissolution. Pour éviter
l'instabilité.
16)
17) * participe à cette rationalisation du parlementarisme d'autres règles. Toutes les règles
qui permettent au gouvernement de maîtriser la procédure législative.
1) Tout cela pour qu'il y est un équilibre des pouvoirs dans un régime parlementaire.
2) Mais les résultats du parlementarisme rationalisé n'a pas toujours marché. Parfois la
situation s'est aggravé.
3)
4) Par exemple : l'exemple de la 4ème république en France en raison de la
combinaison de plusieurs facteurs :
5) *le dispositif de la C de 46 concernant l'engagement de la responsabilité politique
comportait des exigences trop grandes et beaucoup d'imperfections du textes et
donc volonté de contourner le texte.
6)
7) *le système des partis politiques que la France connaissait. Sous la 4em repu le mode
de scrutin était la répartition proportionnelle, coalition instable et conséquences
désastreuses. Il n'y avait pas de majorités solides pour soutenir les gouvernements
qui étaient en place.
Par contre, le parlementarisme rationalisé à pu très bien fonctionné aussi. Càd assurer une grande
stabilité de l'exécutif et donc des régimes parlementaires mise en place. Par exemple en
Allemagne, très stable. Par exemple aussi : 5ème République.
Les dispositifs mis en place sont quasi parfait. On a tirer les leçons de la 4ème République. Mais
il y a aussi le fait que les gouvernements en place ont des majorités très solides.
1) le parlementarisme majoritaire
2) la stabilité gouvernementale dépend avant tout de l'existence d'une majorité
parlementaire cohérente.
3) De nos jour, c'est le cas au Royaume-unis, en Allemagne, en France sous la 5eme Rep.
4) Qui dit majorité stable dit mode de scrutin.
5)
6) Le gouvernement est composé des membres de cette coalition et assuré par une
majorité disciplinée qui ne le renversera pas et qui adoptera ses réformes.
7)
8) En principe, la durée de vie du gouvernement correspond à la durée de la législature.
9) Quant au droit de dissolution si il est utilisé il sera utilisé de manière détournée. Ca sera
plus une dissolution sanction. Elle aussi d'autre fonction :
10)
11) *elle va servir à renforcé la majorité parlementaire sortante càd de déclencher des
élections anticipées avant la fin du mandat pour accroître le nombre de siège.
12)
13) *elle peut servir pour l'exécutif à trouver une majorité : ce fut le cas en France apèrs
l'election en 1991(mitterand) et 1998(mitterand).
Ce régime parlementaire dépend du système partisan.
royaume-uni : on a un régime parlementaire qui se rationalise par le jeu des partis politiques.
Le corps électoral lorsqu'il vote pour un des deux partis construit une majorité stable. Et ces
majorités se succèdent en alternance. C'est un même parti politique qui contrôle le législatif et
l'exécutif.
Il y a une pré éminence du gouvernement sur sa majorité. On peut dire qu'on abouti à une
confusion des pouvoirs au profit du gouvernement mais confusion temporaire jusqu'au élections
suivante ou il y a une possible alternance.
Dans la pratique un régime parlementaire n'est pas équilibre.
Ce qui rend possibles les coalitions relativement stables. On assiste sous la 5ème république à ce
phénomène là.
Mais la stabilité des coalitions tient certes des modes de scrutin mais aussi du mode de
l’élection présidentielle. Ce mode d'élection produit une bi polarisation des partis politiques en
deux pots.
Il y a une majorité stable à l'A nationale soit majorité de coalition soit monolithique. Ce qui fait
que l'aspect parlementaire de la 5eme république est un parlementarisme majoritaire.
-----> on voit l'incidence du système des partis politique, donc des modes de scrutin choisi sur le
fonctionnement d' un régime politique.
On constate aussi que se limiter à lire la C est insuffisant.
Ces différentes formes de régimes parlementaires se combinent. Par exemple : la france de la
5ème république : dualiste + rationalisé + majoritaire
royaune uni : moniste + rationalisé + majoritaire
La confusions peut être établi soit au profit de l'exécutif soit au profit d'une A.
L'A qui doit rédiger une nouvelle C fonctionne sous un régime d'A mais pas le cas pour la
rédaction de la 5ème repu.
Autre exemple : Le premier projet de la C de 46 que les français rejettent car il mettait en place
un régime d'A.
dictatures totalitaires, théocratie (fondé sur une confusion des pv pouvoirs mais relgieux)
----> cette classification des régimes suivant le pp de la séparation des pouvoirs est schématique.
On constate deux choses :
*il existe des régimes mixtes de la séparation des pouvoirs
*il serait erroné de se limiter au texte constitutionnel, il y a des facteurs qui peuvent modifier les
rapports exécutifs/ législatitifs comme le système des partis politiques et des modes de scrutin.
→ il ne faut pas se limiter à la lecture de la C.
*1789-1814 : révolution française avec le premier empire. Durant cette période, on a une
grande variété des régimes mis en place sauf le régime parlementaire.
*restauration 1814 – fin du second empire 1870 : plusieurs types de régime mais l'apparition
du régime parlementaire en France.
Ces deux premières phases, chacune forme un cycle constitutionnel dans lequel les régimes vont
se succéder dans le même ordre.
Elles commencent pas un régime mixte (monarchie constitutionnelle), ensuite République,
et Empire
*1870-1958 : période marquée par la troisième et 4ème république avec entre les deux le régime
de Vichy
Parlementarisme majoritaire : la conjonction du régime parl est de système partisans. Certains
modes de scrutin : lorsque le régime parlementaire se combine avec un scrutin majoritaire à
une seul tour (bi-partisme) royaume unis. On a un régime hyper solide, grand stabilité
instatitutionnelle.
A tel point qu'au royaume unis, il y a une sorte de confusion des pouvoirs au profit d'un parti
politique. Mais confusion temporaire.
Mode de scrutin : parlementa + scrutin majoritaire a deux tours (multipartisme) → en général,
les coalitions sont stables, mais il y a un facteur qui solidifie ces coalitions.
----- conjugaison d'un régime parlementaire avec une majorité solide.
Stabilité des coalitions : alliance électorale, va t-elle perdurer au sein de l'A. Ce qui joue c'est le
mode de scrutin.
Dans ce contexte là, un accord semble impossible sur la nouvelle C parce que l'A constituante
est divisé entre monarchistes, républicains, bonapartistes. De plus, les monarchistes sont eux
mêmes divisés entre les légitimistes et les orléanistes-> querelle pour la succession au trône.
Cette C doit mettre en place un régime parlementaire dualiste. Et les auteurs de cette C mettront
en place en régime parlementaire dualiste.mais il en sera différemment de la pratique
institutionnelle.
la république est proclamé dès le 4 septembre 1870. elle met fin au second empire. Un
gouvernement de défense national organise l’élection d'une ANC.
Ces élections ont lieu en février 1871, il en ressort : 645 députés repartis de la manière suivante :
*les monarchistes obtiennent 396 députés → ils ont la majorités. Mais ils sont divisés : 182
légitimistes et 214 orléanistes.
*les républicains (gauche) : 230 députés
*19 bonapartistes
Le calme établit, l'A tente se se ressaisir et veut limiter l'autorité d'A Thiers.
Elle adopte la loi du 31 août 1871 : « constitution Rivet ». cette C a pour objet d'essayer de
limiter l'autorité d'A Thiers. Ce texte désigne Thiers avec ce titre de président de la république
à titre provisoire. Et ce texte institue des ministres responsables politiquement devant l'A →
il s'agit de divisé l'exécutif.
Mais ce texte est inefficace, le pouvoir de Thiers ne diminue pas.
30 janvier 1875 : on est en pleins débats sur la future C et un député, Wallon qui dépose un
amendement et cet amendement dit « le président de la république est élu pour 7 ans par le
sénat et la chambre des députés réunit en AN à la majorité absolue des suffrages.
Cet amendement est adopté à une seule voie de majorité. Cet amendement est considérable, il
établit la république.
Les républicains et les monarchistes étaient d'accord pour mette en place un régime libéral et
parlementaires. Les lois constitutionnelles seront rapidement voté et la 3ème republique sera vite
mise en place
C original. Et compromis
A) un texte décousu
ce n'est pas un seul document. 3 lois constitutionnelles :
*loi constitutionnelle du 24 février 1875 qui est consacrée au Sénat
*loi du 25 février 1875 : loi constitutionnelle sur l'organisation des pouvoirs publics
*loi du 16 juillet 1875 sur les rapports entre les pouvoirs
ce sont des lois courtes, organisent les compétences et les procédures de manières peu détaillée.
C'est très vague.
Il n'y a pas de D.
Le 14 août 1884 une révision de la C est opérée. Elle consacre la victoire des républicain qui
sont majoritaire dans les deux chambres. Cette loi dispose « la forme républicaine du
gouvernement ne peut pas faire l'objet d'une révision et d'ajouter les membres des familles ayant
régnaient sur la France sont inéligible à la présidence de la république ». a partir de la apparaît la
première variante républicaine du régime parlementaire.
La procédure de révision était facile à mener
A) un exécutif dyarchique
la C s'inspire de la charte de 1830
1) le président de la république
2) a) son statut
3) loi du 25 février 1875. l'art 2 « le président est élu pour 7 ans par les deux chambres
réunies en AN à la majorité absolue des suffrages »le président est rééligible.
Au cours de la troisième république seul deux président seront réélus : LEBRUN
et GREVY
4) ce président est irresponsable politiquement. Pourtant une responsabilité en cas de
haute trahison mais cette notion n'est défini dans aucun texte.
5)
6) b) ses attributions
7) tjes la loi du 25 février mais art 3 « le pouvoir exécutif appartient au président de la repu
qui a donc le titre de chef de l'exécutif. »
8) -le pouvoir réglementaire(prendre des mesures de portées générales pour l'application
des lois) il s'exerce par des décrets réglementaires
9) -la direction de l'administration
10) -la nomination aux emplois publics
11) -le commandement des forces armées
12) -la négociation et la ratification des traités internationaux
13) toutefois, tous les actes doivent être signés par les ministres. Le président précise le
conseil des ministres qui est la réunion la + solennelle de l'exécutif et au cours de
laquelle sont prises les décisions les plus importantes.
14) - il collabore avec les chambres : il peut convoquer et ajourner les chambres, il peut
communiquer avec elles par voie de message. Il participe à la fonction législative.
15) Il promulgue les lois, il partage l'initiative des lois avec les parlementaires. Il partage
l'initiative de la révision constitutionnelle.
16)
17) 2) le cabinet ministériel
18) les ministres sont nommés et révocables par le président de la république. Donc
responsabilité devant le chef de l'état et devant le parlement.
19)
20) Le texte de 1875 ne prévoyait pas l'existence d'un chef de gouvernement.
21) Le chef de gouvernement va être rapidement une coutume constitutionnelle avec la
dénomination de « président de conseil ». nomination très maladroite.
22) Le président du conseil commence à existé par une coutume mais n'a pas de
prérogatives propres, il est le premier des ministres. Mais il est supérieur aux
autres, il veille à ce que les ministres suivent la politique gouvernementale
prédéfinie. Il sera aussi le chef de la majorité parlementaire.
1) B) le parlement
2) lois du 25 février art 1 « le pv législatif s'exerce par deux assemblées : la chambre des
députés et le sénat. » c'est un bicaméralisme égalitaire.
3) Sénat : attributions très importantes.
4)
5) 1) le statut de la chambre des députés et du sénat
6) a) la chambre des députés
7) élus pour un mandat de 4 ans au SUD
8) le mode de scrutin à varié mais le mode dominant sera le scrutin uninominal majoritaire à
deux tours. Mode de scrutin mixte
9) b) le sénat
10) jusqu'en 1884 il comportera deux catégories de membres :
11) *225 sénateurs élus pour 9 ans au SUI. Les sénateurs étaient élus par des élus locaux et
des conseillers généraux
12) *75 sénateurs inamovibles (nommés à vie par l'ANC) ces sièges étaient renouvelé
(décès) pas cootation.
13)
Une loi du 9 décembre 1884 supprimera les sénateurs inamovibles. Ils seront remplacés par des
sénateurs élus. Dans le même temps, cette loi modifie un peu la composition du collège
électorale.
→ renforcé la représentation des petites communes.
Le sénat sera alors qualifie de grand conseil des communes de France ou bien chambre du
sègle et de la chapelle.
b) le contrôle de l'exécutif
égalité des deux chambres dans la mise en jeu de la responsabilité du président pour haute
trahison.
Égalité dans la mise en jeu de la responsabilité pénale des membres du gouvernement
la mise en accusation est voté par les chambre des députés
et le sénat à le pouvoir de jugement. Qui est alors constitué en haute cours de justice.
Les deux chambres sont encore à égalité dans la mise en jeu de la responsabilité politique du
gouvernement. ( le sénat peut comme la chambre basse renversé le gouvernement)
Collaboration de la fonction exécutive : le président négocie les traités puis les ratifient. Mais
cette ratification est subordonnée à l'autorisation du parlement.
la troisième république est remarquable par sa longévité. C'est le régime le plus long.
65 ans.
De 1875 à 1940 et parce que les lois sont vagues, ce sont introduites des pratiques qui ont
transformés le régime.
D'abord c'est un régime dualiste. Très vite ont évolue vers un régime moniste et ensuite il
évolue vers un régime d'Assemblée de fait cela en dépit des tentatives de rétablissement de
l'exécutif.
après l'adoption des lois constitutionnelles des élections ont lieu pour élire les nouvelles
chambres.
Les résultats :
chambre des députés qui est a majorité républicaine
sénat : majorité monarchiste
depuis la loi du 20 novembre 1873, le maréchal est élu pour 7 ans. C’est un monarchiste.
mais conflit entre jules Simon et le maréchal mac mahon. SIMON n',a plus la confiance du
président, il démissionne. Le maréchal mac mahon va nommer le duc de Broeil qui est un
monarchique donc pas de correspondance avec la majorité. Ce nouveau président du conseil
affronte un vote de défiance massif. Le maréchal mac mahon dissout la chambre des députés.
Nouvelles élections.
la 3eme rep va virer un en régime d'A de fait caractérisée par une instabilité ministérielle
chronique face à la toute puissance du parlement. 3 facteurs expliquent cette évolution
*le renoncement du droit de dissolution
*les défaut du texte constitutionnel
*le jeu des partis politiques
une fois que mac mahon a démissionné, ses successeurs vont reprendre son échec. Le nouveau
président jules Grévy adresse un message aux A dans lequel il affirme qu'il entrera jamais
en conflit avec le parlement. Il s'engage à ne jamais utiliser le droit de dissolution. C'est une
opposition erroné. On considère que la dissolution est anti-démocratique. Mais c'est faux, au
contraire, c'est un appel au citoyen.
En 1924, Millerand tentera de recourir à la dissolution mais il n'obtiendra pas l'avis conforme
donc il va démissionné.
le chef d'état et le cabinet sont affaiblis. L'ensemble de l'exécutif est affaibli. ---> régime d'A de
fait.
*prévoir que le gouvernement serait responsable devant les deux chambres → risques de crises.
majorité simple : majorité absolue des suffrages exprimées. On comptabilise que ceux qui ont
votés.
C'est aussi la majorité absolu des présents = ceux qui sont venus
majorité absolue : des membres composants l'assemblée càd on prend la majorité absolu mais
soit les suffrages exprimées, , soit les présents, soit les membres qui composent l'A
supposons que sont présents 300 députés 200 sont pas là. Sur ces 300, 250 vont votés.
Contre le gouvernement : 140/250 et 110 pour. La majorité est de 500/2 + 1
majorité absolue des présents : 151
majorité absolue des suffrages exprimées 250/2 + 1 → 126 donc le gouvernement est renversé.
A l’issu de la PGM, situation éco mauvaise. Il faut que l'état intervienne. Il est nécessaire de
légiférer dans le domaine éco et social. Or le parlement tout puissant est déchirer par des
querelles partisanes. Il n'y a pas de majorités stables.
La faiblesse de l'instabilité gouvernementale achève de paralyser le régime. C'est pourquoi
comme dans d'autres états, on va avoir recours à la pratique des décrets lois dès la fin de la
PGM.
La loi reste l'expression de la volonté générale c'est un acte juridique normatif. Il revient au
parlement de la voter. Quant à l'exécutif, les seuls actes sont des actes réglementaires càd ce sont
des actes qui ont pour objet la mise en application des lois. Ce sont des actes dérivés de la loi.
On appel ça des décrets réglementaires. Et ces décrets sont prit par le président de la rep
contresigné par un ministre.
Au plan juridique, un décret loi résulte d'une délégation du pouvoir législatif du parlement au
profit du gouvernement. Cette délégation est votée par le parlement sous la forme d'une loi
de plein pouvoir.
Par cette loi de pleins pouvoirs, le parlement autorise le gouvernement à prendre des décrets
qui pourront modifier les lois en vigueur.s Ce qui est anormal puisque en droit, seule une loi
peut modifier une autre loi.
Ces décrets-lois rentrent en vigueur dès leur publication et ils restent des actes réglementaires
jusqu'à ce que le parlement les ratifient.
(loi = promulgation. décret = publication)
comment le parlement reprend t-il les actes à leur compte ? le parlement doit les ratifiés, la
procédure de ratification :
*le gouvernement dépose un décret de loi dans un décret prévu à l'avance précisé dans la
loi de plein pouvoir. Si la parlement ratifie ces décrets, ces textes deviennent des lois. Mais si le
dépôt n'est pas fait dans les temps, les décrets loi deviennent caduque. (=ne produisent plus
d'effets pour l'avenir)
cette législation par décret loi est une incursion dans la fonction législative. Mais encadrer :
• par la loi des pleins pouvoirs (cette loi de pleins pouvoir limite cette incursions dans le
temps et limite aussi cette incursion en précisant les domaines dans lesquelles
le gouv peut intervenir)
• seulement la loi de pleins pouvoirs est une loi ordinaire et ces limites peuvent être
extensibles.
• Les lois de 1875 n'avaient rien prévues. On parle donc de délégation. On ne peut donc
pas parler d'habilitation.
Dans la pratique, les décrets lois vont permettre au gouv les mesures qui s'imposent. Ce sont des
règlements qui modifient la loi. Le gouv remplace le parlement. → assurer le redressement du
pays.
Sur le plan institutionnel, cette pratique contribue à renforcé l'exécutif. Il voit ses compétences
élargi. Il peut mettre en œuvre sa politique. Mais cela n'est pas sans contrepartie. Le parlement
qui est saisi de sa fonction législative à tout le temps pour contrôler le gouvernement.
→ accroissement de l'instabilité gouvernementale.
Gouvernement fort, mais de durée courte.
*va à l'encontre du pp selon lequel les compétences ne se délèguent pas »(= une compétence
est un pouvoir reconnu par le droit. C'est une responsabilité. Elle doit être assumer par l'autorité
→ le parlement abandonne ici sa compétence. Il doit l'exercer lui-même.
Mais ces arguments n'auront aucune porté car à l'époque pas de CC des lois. Qui aurait pu
censurer la loi des pleins pouvoirs.
Conséquence : ces critiques seront à l'origine de l'art 13 de la 4 République qui va interdire les
décrets-lois.
L'ABDICATION DU REGIME
la fin de la 3ème rep résulte d'une transposition de cette pratique des décrets lois. Par une loi
de révisions constitutionnelle, du 10 juillet 1940, le parlement est réuni à vichy, il délègue son
pouvoir de révision constitutionnel à un homme : Pétain. Il a tout pouvoir pour élaborer et
promulguer une nouvelle C. sous resserve de sa ratification par la nation. → changement
idéologique radical. La république sera remplacée par l’état Français et les valeur
républicaines sont remplacés par travail, famille, patrie. Un tel changement est décidé alors
que le territoire est occupé par une puissance étrangère.
l'A constituante a été élue à la représentation proportionnelle. Les différentes forces sont
représentées. Toutefois, les deux partis de gauches ( partis communiste français et la section
française ) obtiennent ensemble la majorité des sièges. La gauche est animé par des leaders de
l’époque PHILIP et COT. Cette gauche va imposer ses conceptions qui se traduisent dans le
projet de constitution voté par l'A le 19 Avril 1946.
Ce projet met en place un régime d'A et ce projet est rejeté par un référendum. Une nouvelle
A constituante est élue et du coup la gauche perd la majorité absolue. La démocratie chrétienne
Mouvement Républiques Populaires devient le premier partis d'A.
Le nouveau projet de C sera un compromis entre ces trois formations. Le nouveau texte est
adopté par R et les français acceptent.
Mais la 4ème repu c'est aussi l'idéal démocratique qui est réaffirmé dans une formule qui fait la
synthèse réalisé entre svnt nationale et populaire.
art 3 de la C de 1946 « la souveraineté nationale appartient au peuple français ». la C ne réalise
pas cette synthèse. Le Referendum est prévu qu'en matière de révision constitutionnelle et le
parlement peut éviter le référendum en réunissant une majorité qualifiée qui dispense de
recourir au peuple. (art 90). en toutes autres matières, le peuple n'exerce sa souveraineté qu'à
travers l'Assemblée élus au SUD.
La rep c'est aussi un gouvernement par des lois fixes et établies càd selon la séparation des
pouvoirs. La C de 1946, organise le pouvoir d'état selon le pp de la séparation des pouvoirs.
Pas de régime d'A. Il y a la mise en place d'un régime parlementaire dont les règles sont pour la
premières fois précisément codifiées. La 4ème rep c'est le premier régime rationalisé que
connaît la France.
*la rep c'est l'instauration d'un état de droit. La nouvelle C tente d'en établir par la création
d'un organe qui est le comité constitutionnel à l'art 91. mais en réalité, il n'exerce pas de contrôle
de constitutionnalité des lois donc la encore c'est un echec avec le maintien d'un état légal.
le conseil de la République : le nombre de conseillers est fixé par la Constitution entre 250 et
320. élus pour un mandat de 6 ans et renouvelable par moitié tous les trois ans. Élus au SUI
par les collectivité locales territoriales.
Mode de scrutin : loi du 23 septembre 1948 met au point un dispositif selon lequel certains
conseillers sont élus à la représentation proportionnelle et d'autre au scrutin uninominal
majoritaire.
b) le contrôle de l'exécutif
1) le chef de l'état
2)
3) a) la statut
4) le président est élu pour 7 ans par les deux chambres réunies en congrès. Elle se fait à
la majorité absolue des suffrages.
5) Les choses se compliquent : les alliances électorales ne se maintiennent pas malgrè la
loi des apparentement.
6) En 1953, il faudra 13 tours de scrutin pour élirs le second président.!r. Coty. Ce
président est responsable en cas de haute trahison. Il est irresponsable
politiquement.
7)
8) b) ses attributions
9) l'effacement du chef de l'état est retranscrit dans la nouvelle C. le président perd presque
toutes ces attributions exécutives. Il en est ainsi du pouvoir réglementaire. Il
est tenu informé des négociations internationales mais on lui demande juste de les
signés et de les ratifiés.
10) Les pouvoirs de décisions qui lui restent sont purement formelles. Le droit de
dissolution.
11) Tous les actes du président doivent être signés par le président du conseil et par un
ministre.
12) Quand à sa collaboration avec les chambres, il a seulement un droit de message strict.
13) Il promulgue les lois.
14)
15) Les présidents vont tout faire pour limiter l'instabilité ministérielle. En effet, le
président à le pouvoir de nommer le président du conseil. (45, le président n'a
plus qu'un droit de présentation d'un candidat président du conseil et ce candidat
doit obtenir l'investiture de l'AN). De plus, ils pourront refuser la démission de
certains président du conseil lorsqu'ils ne seront pas constitutionnellement
renversés.
16) Comme sous la 3ème Rep, le président à pour fonction de présider le conseil des
ministres. Il va y exercer toute son influence.
17) Il sera le conseiller du président de conseil.
18) → président démuni de ses attributions au profit du président du conseil.
1) le président du conseil
2) sous la 3eme Rep : coutume.
3) On a voulu s’inspirer du modèle britannique afin de remédier à l'instabilité
ministérielle.
4) *Les ministres sont choisis par le président du conseil.
1) *47 : compétences exécutives qui étaient celles du président de la 3ème Rep.
2) *il devient le seul chef de l'exécutif
3) *il est chargé de la nomination aux emplois supérieurs de l'état.
4) *il dirige les forces armées
5) *négocie les traités internationaux.
6) *il fixe l'ordre du jour des conseils des ministres
7) *il signe les décrets pris en conseil des ministres
8) *il peut demander au président de l'AN sa convocation en session extraordinaire et il a
l’initiative en matière législative
LES RAPPORTS ENTRE LES POUVOIRS
collaboration au sein de la fonction exécutive : place importante de l'AN par exemple en ce qui
concerne la déclaration de guerre. L'AN émet un vote sur cette autorisation. Concernant le
budget de l'état c'est l'AN qui a l’initiative et pas l’exécutif.
1) l'investiture
2) les constituants ont voulu renforcer la position du président du conseil face à l'AN.
3) Art 45, le président de la République désigne le président du conseil. C'est un droit
de présentation. Le président du conseil ne sera nommé par le président de la
Rep seulement après avoir obtenu l'investiture de l'AN. Le président du conseil
est investit seul après avoir soumis à l'AN son programme. D'après la C, il est
investi de l'ensemble des membres composées l'A.
4) Les abstentions équivaut à un refus d'investiture.
5) → sensé garantir la stabilité.
6)
7) 2) la responsabilité politique
8) elle est régi par art 49 et 50 de la C. pour garantir la stabilité, la C définie deux mesures
pour la responsabilité politiques :
9) *motion de censure. Elle est déposé par un député de l'AN puis elle sera votée au scrutin
public après un délais de 24h. Pour que le gouvernement soit renversé, la
motion doit recueillir la majorité absolue des membres composant les AN.
10)
11) *la question de confiance : seul le président du conseil peut posé la question de
confiance après une délibération du conseil des ministres sur cette question.
La C exige un délais de réflexion. Ce délais était d'un jour franc avant 1954 et
depuis la réforme 24h. Si la confiance est refusée par la majorité absolue, le
gouvernement est renversé.
1)
2) 3) la dissolution
3) 51. pose des conditions strictes à son déclenchement.
4) *la dissolution de l'AN ne peut pas être prononcée au cours des 18 premiers mois de la
législature.
5) * peut être dissoute que si au cours d'une même période de 18 mois consécutifs deux
crises gouvernementales sont survenues dans les conditions prévues par la C.
càd le vote
6) d'une motion de censure à la majorité requise et le rejet de la confiance à la majorité
requise.
7)
8)
9) Section 3 : l’échec du parlementarisme
elle a fonctionné très souvent mais en étant dévoyé en une pseudo question de confiance.
D'après le texte de 1946 il fallait la majorité absolue pour renverser le gouvernement mais
dans la pratique la majorité simple suffisait pour repousser les projets de lois. Or un
gouvernement qui pose la question de confiance sur un texte, si il n'est pas adopté à la majorité
simple, il ne peut pas mettre en œuvre sa politique, le gouvernement est paralysé.
Le gouvernement reste en place mais ne peut rien faire. Ses projets de lois ne passent pas.
Le gouvernement démissionné. → pseudo question de confiance : les gouvernements
partaient quand même alors que il y avait une maj des suffrages contre leur texte.
A) l'instabilité ministérielle
elle est due à la paralysie du droit de dissolution car les termes de l'article 51 prévoient des
conditions strictes du droit de dissolution.
L'art 51 ainsi rédigé laissait les conditions de dissolution à l'AN. La paralysie du droit de
dissolution s'est produite pour deux raisons :
*motion de censure pas utilisée.
*il suffisait à l'AN de recourir à la technique des votes calibrés càd pour les députés la
possibilité de refuser le texte du gouvernement à la majorité simple.
Comme pas la majorité requise, l'art 51 ne pouvait pas être utilisé. Le droit de dissolution était
paralysée.
Ce n'est qu'à la suite d'erreurs que l'AN sera dissoute une seule fois le 1er décembre 1955. les
conditions étaient remplies.
une des erreurs des auteurs de la C a été de croire que le président du conseil pouvait être
comme le premier ministre de bretagne.
Jamais de majorité solide sous la 4eme République donc échec du parlementarisme.
Le mode de scrutin mis en place, représentation proportionnelle et mode de scrutin mixte.
Les querelles entre les partis politiques auront pour conséquences l'absence de majorité pour
retirer la confiance au gouvernement mais aussi pour adopter des projets de lois.
sous la 4 eme comme sous la 3 le critère de définition de la loi est un critère organique. La loi
c'est l'acte juridique voté par le parlement. Par conséquent le domaine de la loi est illimitée. Le
parlement peut légiféré dans n’importe quel domaine. Quant au gouvernement il est cantonné
à la compétence réglementaire càd prendre des décrets réglementaire pour l'application
d'une loi.
Mais le parlement étant divisé par des querelles partisanes, il sera incapable de voté des projets
de lois et il sera nécessaire au gouvernement d'agir. Et d'intervenir en matière légi.
Or l'art 13 de la C interdit la technique des décrets lois. Il dispose que l'AN vote seule la loi,
elle ne peut pas déléguer ce droit. Conséquence on imagine de nouveaux artifices pour entendre
ka compétence du gouv pour qu'il puisse adopter des nouvelles initiatives.
*la loi cadre : le légi se contente de poser des règles essentielles et laisse au gouv le soin de les
compléter
*la dé légalisation : c'est l'objet d'une loi du 17 aout 1948 dite loi andré marie. Par cette loi, le
parlement acceptait de retirer le caractère législatif a toute une série de lois intervenues
intérieurement dans un certain nombres de domaines. Les textes restaient en vigueur avait
désormais la valeur de décret réglementaires. Cette dé légalisation autorisait ainsi le
gouvernement à modifier ses textes par d'autres décrets.
Diff avec la pratique des decrets loi. Ici on sort du domaine de la loi un certain nombre de
textes. On leur retire leur valeur de lois. On les fait rentrer dans le domaine du gouvernement.
Elle est aussi sans limitation de délais.
Aussi d'autres loi de dé-légalisation suivront. Les lois cadres vont se multiplier. Des lois de
pleins pouvoirs vont aussi être adoptés. Des décrets lois vont aussi être adoptés.
Il y aura 31 lois qui vont étendre la compétence du pouvoir exécutif. Le gouvernement aura la
démarche de recueillir l'avis du conseil d'état sur ses pratiques. Il rend un avis le 6 février 1953
ou il rappelle que les décrets loi sont interdits.
Concernant la dé légalisation, il l'admet. Mais a deux conditions :
*si elle ne touche pas des matières réservées à la loi par la C ex : garanti des libertés
fondamentales.
*si la dé-légalisation est précise et limitée.
Pour les matières réservée à la loi, le legi peut recourir aux procédés de la loi cadre.
En dépit de l'avis rendu par la conseil d'état, de nombreuses lois de dé légalisation seront votées
sans être précises et des lois de pleins pouvoirs seront adoptées.
Les redacteurs de la 5eme rep se souviendront de ces pratiques
l’échec du régime est attribué à l'inadaptation de ses institutions. Nombreux veulent une
révision de la Constitution. Un projet retiendra l'attention : Félix Gaillard. Il est déposé le 16
janvier 1958 il sera adopté le 21 mars. Le conseil de la République n'aura pas le temps de
l'examiné. La 4eme république ayant prit fin avant. Ce projet avait pour objet d'améliorer la
rationalisation du régime parl en modifiant le mécanisme du vote de la confiance et en
redonner à l'exécutif un pouvoir de dissolution effectif. Ce projet est très important et va inspirer
les rédacteurs de la 5ème République.
En ce qui concerne le vote de la confiance, le projet felix gaillard proposait de nouveaux articles
49 et 50. il s'agissait de faire un lien entre question de confiance et motion de censure : une
fois la question de confiance posée sur un texte, l'opposition parlementaire ne pouvait répondre
que par le dépôt d'une motion de censure. Le scrutin avait lieu alors sur la motion de censure
et non pas sur le texte de loi sur lequel le gouvernement posé la question de confiance. Pour que
le gouvernement soit renversé il fallait que la motion de censure soit adoptée à la majorité
absolue des membres composant l'AN. Les absents étaient réputés favorable au gouvernement.
Si la motion de censure ne recueillait pas la majorité requise, le gouvernement restait en place et
le texte était considéré comme adopté sans vote.
----> Même si la 4eme est un exemple de parlementarisme rationalisé avec des procédures très
détaillées, les conditions du droit de diss trop lourde. Même si les procédures étaient bien
ficellées → echec car système partisan et donc mode de scrutin qui tout fait échouer.
Impuissance du parlement, instabilité → régime incapable de fonctionner correctement et de
résoudre le conflit algérien.
En ne peut pas se satisfaire des procédures mises en place. Il faut voir l'ensemble du
fonctionnement.
Le conflit algérien, la guerre d'indépendance qui à commencé à la fin des années 50 met en
évidence l'inefficacité de la 4ème République. A l’époque la France est divisée entre les
partisans de l'indépendance de l'Algérie et ceux qui sont pour une Algérie française. Parmi
les partisans de l'Algérie française une grande partie de l'armée.
La France est au bord de la guerre civile.
Pour succéder à Félix Gaillard, le président de la Rep René Cotti propose de multiples
personnalités. Mais l'investiture de ces candidats n'est pas obtenue → plusieurs échec
d'investiture.
Finalement, pierre PFLIMELIN investi avec son équipe ministérielle. C'est un libéral et le jour
même de son investiture par l'AN, le 13 mai 1958, les partisans de l'Algérie française
manifestent à Alge contre cette désignation. Ils craignent que le nouveau président du conseil
n'engage des négociations avec le FLN. Et que il œuvre pour l'indépendance de l'Algérie.
Parmi les partisans de l’Algérie française, une poignée généraux de l'armée constitue un CSP
décidé à marqué leur rupture avec le pouvoir à paris. Le président n'est pas en mesure d'évaluer
le risque d'un coup d'état militaire qui se prépare. En métropole, son gouvernement n'est pas
obéit par une partie de l'armée mais par une partie de la police. → gros risque de guerre civile.
Le GDD à quitté le pv en 1946 et après un long silence il sort de sa réserve et se dit près a
assumé le pouvoir si il devait être rappelé. Il le dit lors d'une conférence de presse et il apparaît
comme l'homme de la situation. Il jouit d'un charisme incontestable. On sait qu'il a manifesté
dès la 4eme République et que l'opinion publique partage cette hostilité. Il ne prend pas une
position tranchée et claire sur la question algérienne et tout le monde pense lire dans ses
propos la position que chacun a.
Le 1er juin 1958 le GDG et son gouvernement obtiennent l'investiture de l'AN → dernier
chef du gouvernement de la 4ème Rep.
*la C sera révisée selon les pp précités par le gouvernement du GDG (gouv investi le 1er juin)
*création d'un organe : comité consultatif constitutionnel : c'est une sorte de parlement en
réduction. Composée au deux tiers de parlementaires et le dernier tiers sera choisi par le
gouvernement en raison de leur compétences. Ce comité devra donner son avis sur le projet de C
u gouvernement.
*la pensée de Raymond carré de Malberg :source d'inspiration la plus ancienne. Elle est à
l’origine d'un courant dans la doctrine en droit constit. Et cette doctrine à des représentants qui
sont contemporains qui GDP : Réné CAPITANT. Ces juristes critiquent la pratique du régime
parlementaire qu'à connu la France (parlementarisme absolue, la confiscation de la svnt du
peuple par ses représentants, on veut redonner la parole au peuple (R).
ce courant de pensée, pour limiter la supériorité du parlement considère qu'il faut rétablir un
équilibre des pouvoirs. Donc avec un organe capable de garantir cet équilibre ( le président
de la rep)
→ deux idées, le R et le renforcement du président de la Rep.
Quant aux anciens présidents du conseil (Gaillard) ils vont contribué à réformer une procédure
d'engagement de la responsabilité pol du gouv. En particulier le projet de F gaillard.
Ils contribuent à la réforme du parlementarisme rationalisé. Qui comprend les mécanismes de
la question de confiance et de la motion de censure.
Ces différents mécanismes seront mis au point avec l'idée que les gouvernements de la 5ème
rep ne bénéficient pas d'une majorité stable au parlement. On sait à l’époque que le mode de
scrutin sera la mode de scrutin maj à deux tours. (multipartisme)
Les gouvernements bénéficieront de maj très disciplinées. Le parlement sera vraiment très
enfermé.
d'abord un avant projet est rédigé par un comité d'expert ( juristes, constitutionnalistes)
réuni autour de DEBRAY. Ce projet est soumis à un un organe politique. Ensuite, ce texte est
transmis au comité consultatif constitutionnel pour avis. Cet avis était un avis simple.
Toutefois, un certains nombres d'amendements formulés par le CCC seront retenus par le
gouvernement.
Ce projet modifié par le CCC sera ensuite soumis au conseil d'état composé de juristes pro.
Le projet définitif sera adopté en conseil des ministres le 3 septembre 1958 puis le lendemain
s'ouvre la campagne référendaire.
les partis pol qui appellent à voté oui sont assez nombreux :la SFIO, les radicaux, les
gaullistes. Ce n'est pas le cas du parti communiste, ni du parti socialiste autonome. Mitterrand
appel a voté contre. Le référendum se déroule le 28 septembre 1958. 80% de oui.
Dans les térritoire outre mer : le oui aussi l'emporte.
En algérie : 96% des voie.
le gouvernement est autorisé par l'art 92(abrogé auj) à prendre des ordonnances qui ont
force de loi pour la mise en place de nouvelles institutions.
Les élections de la chambre basse (AN) se déroule fin novembre au scrutin inominal à deux
tours. → maj hétérogène
l'élection présidentielle à lieu le 21 décembre : GDG élus président de la rep. Il est élus au
SUI dès le premier tour. Il nomme Michel DEBRE comme premier ministre
la C de la 5ème rep tire les leçons des régimes précédents. Elle s'inspire dans la tradition
républicaine et parlementaire.
Mais elle présente des traits originaux :
*la 5eme république poursuit l’œuvre républicaine des régimes précédents parce que elle édifie
enfin un état de droit substantiel. La nouveauté c'est d'affirmer que la C prime mais que cette
primauté est garantie par la création d'un juge constitutionnel.
En 1971, le préambule de la C fera partie de celle-ci.
CHAPITRE 1 : LA PREPONDERANCE DE
L'EXECUTIF
le texte de la C prévoit un exécutif composé d'un président de la Rep et d'un gouv et le rapport
entre les deux ne correspond à rien de connu jusqu'ici. Certes, il y a une référence au
parlementarisme dualiste mais c'est un parlementarisme très rénové qui se trouve prévu dans le
texte.
Pq pas SUD ? À cause de la communauté française. La France est encore un empire colonial,
il y a plus d'habitant dans l'empire colonial que en métropole et comme on prépare la
décolonisation cela aurait posé un problème.
le président réalise que il lui faudra prouver sa légitimité populaire pour pouvoir s'opposer au
parlement.
Le projet de révision constitutionnelle sera directement soumis par R selon une procédure dont la
constitutionnalité est douteuse.
Cette annonce est d'abord faite à la télé et ensuite, il y a un message adressé au parlement pour
dire qu'aura lieu ce référendum.
B) le mandat présidentiel
1) la durée du mandat
2) cette durée a été régi dans des circonstances particulières. Nombreux ont considéré cette
durée trop longue.
3)
4) a) le septennat et sa remise en cause
5) 20 novembre 1873 : Mac Mahon
6) les républicains maintiendront le septennat :amendement de WALLON.
7) Ce maintient pendant la 3eme république se justifie car la président sera effacé.
8) Pourtant le septennat se trouve confirmé en 1958 dans l'art 6.
9) alors que dès 58 il a des pouvoirs importants. Pq on le garde ?
10)
11) Car le président de la 5eme rep à en charge des intérêts supérieurs de la nation,
fonction d'arbitrage, des pouvoirs forts, et pour assurer cette mission, il lui
faut la durée. Son mandat doit être plus long que celui de l'AN (5ans)
12) les constituants maintiennent le septennat. C'est un septennat indéfiniment
renouvelable. Comme sous la 3eme Rep (une fois sous la 4eme)
13)
14) GDG une fois élus en 1958 au SUI et réélu au SUD en 1965 mais il démissionne en 1969.
15) POMPIDOU fera qu'un seul mandat interrompu par son décès : 1969 à 74
16) VGE → 74 à 81
17) MITTERRAND : 1981-1988 et 1988 à 1995.
18) CHIRAC → un septennat puis un quinquennat.
son premier mandat réel durera 4 ans : 1958 à 1962. le deuxième mandat commence en 1962 et
prend fin en 1965. en 1965 il est réélue pour 7 ans mais engage sa responsabilité pol par le
référendum de 1969.
1. 2) Le quinquennat
Première tentative fut de Pompidou en avril 73. La procédure pr instaurer le 5 est la procédure
dédiée à cela avec l’art 89 qui sera interrompu par le pdt car elle risquait d’échouer en raison de
l’hostilité de certains parlementaires. Puis 5 fait l’objet d’un consensus -> révision sera faite au
cours de la 3e cohabitation de la 5e rep, sur la base d’un accord du pdt de l’époque Chirac et le
PM socialiste Jospin. Accord nécessaire selon l’art 89. La révision sera ratifiée par R avec 73%
de OUI avec 70% d’abstentions. C° modifiée en 2000 -> avec un 5 renouvelable indéfiniment
et cela sera modifié par une nouvelle révision en 2008 précisant que le pdt ne peut exercer +
que 2 mandats consécutifs.
Pr tiers avantage de la révision -> on a mis en place la coïncidence des mandats présidentiels
et des dep de l’AN -> solution des quinquennat conjoints.
Av du 5 :
• Permettre au peuple d’élire le pdt + souvent comme ds les autres demo euro et aux
USA
• Quinquennat conjoint : il s’agit de rationaliser le calendrier des élection et diminuer les
risques de cohabitation.
Les risque de cohabitation n’est pas pour autant évitée. Certains événement peuvent provoquer
cela -> décès du pdt art 7, démission présidentielle, dissolution d’AN. Cette disjonction expose
un risque de cohabitation. La concordance des mandats sera rétablie par une nouvelle dissolution
consécutive à la nouvelle élection présidentielle.
Inconv du 5 :
• Risque de la banalisation de la fct présidentielle. Il peut avoir tendance à devenir un
super PM, à ne plus être au-dessus aux yeux de l’opinion. Mais cela renforce a
coup sur sa resp pol.
1) l'interruption du mandat
2) la pp solution prévue par la C pour procédé au remplacement du chef de l'état en cas
interruption du mandat : intérims (art 7).
3) l’intérim est assurée en cas d'interruption temporaire ou définitive.
4) Interruption : empêchement. Cet empêchement est constaté à la demande du gouv
par le conseil constitutionnel qui statue à la maj absolue de ses membres (56)
5) l’interruption définitive couvre deux cas :
6) *soit cette interruption est due à un empêchement définitif (ex : maladie chronique qui
empeche le président de continue à exercer ses fonctions. Cette empêchement est
constatée selon la même procédure que précédemment.
7) Mais l'interruption définitive peut aussi être due à la vacance de la présidence. Cette
vacance peut avoir plusieurs causes : décès (POMPIDOU en 1974) cette vacance
peut aussi être due à la démission (GDG 1969), la destitution du président (68)
8) en cas de vacance : pas de procédure particulière.
9) Dans tout ces cas, le remplacement du président de la rep est assuré par l'intérim . Le
délais d'organisation d'une nouvelle élection présidentielle commence à courir.
Selon l'art 7 al4, l'intérim est assuré par le président du Sénat. Mais le
président intérimaire ne peut pas exercer tous les pouvoirs présidentiels prévus
par la Constitution.
10) La constitution fait une distinction :
11) *si le président du sénat assure l'intérim dans le cas d'une interruption temporaire, le
président du sénat ne peut pas recourir à l'art 11 (ref législatif) ni à l'art 12
( dissoudre l'AN)
12) *lorsque l'intérim à lieu en cas d'interruption déf, le président du Sénat ne peut pas non
plus recourir à l'art 11 et 12 mais le gouvernement ne peut pas alors engager
sa responsabilité politique (49), l'AN ne peut pas le renverser (49), le premier
ministre n e peut pas remettre la démission de son gouvernement et la C ne
peut pas être révisée.
13) En 1969, 1974 il s'agissait de deux cas de vacances.
14) 69 : démission de GDG
15) 74 : mort de Pompidou.
16) En cas d’empêcher du président du sénat, l'intérim est réalisé par le gouvernement.
4) En 1968, après les éventements de mai, il utilise aussi la dissolution mais elle vise une
AN qui n'est pas hositlle vis à vis du président. Il faut renforcer le pouvoir face à
la rue. La dissolution est moins efficace. Si le résultat est négatif ( si les élections
renvoie une maj défavorable au président). Mais si le résultat est positif : pas
toujours soutient au président.
5) Le GDG à toujours explicitement engagé sa responsabilité pol.
6) → émergence de la resp pol du président devant les électeurs et s'accompagne d'un
effacement de la responsabilité pol du gouv devant le parlement. Pq ? Parce
que il y a eu un seul cas de motion de censure votée contre le gouvernement à
l'initiative de l'AN. (gouv de Pompidou)
post-gaulienne :
les modalités de la responsabilité pol vont évolués dans sa mise en jeu et dans ses conséquences.
*L'AN ne parvient plus à censurer le gouvernement du président de la Rép.
*La responsabilité du président sera mise en jeu à l'initiative des électeurs. Lors des
élections lég en 1986, puis en 1993 qui ont produit deux cohabitations.
*la dissolution de 1997 a débouché sur une cohabitation provoqué par le président de la
Rep.
Conséquences : ni MITTERAND, ni CHIRAC se sont considérés comme désavoué par le
peuple. Ils ont voulu voir un désaveux de la maj parl et non pas du président lui-même. Ils
s'appuient sur le SUD et le fait qu'ils étaient élus pour 7 ans et donc ils ont considérés qu'ils
pouvaient de maintenir.
Cela dit, en 86, en 93, en 97 la désaveux pop a été entendu, le président de la rep a accepté
de joué le jeu parlementaire en désignant un premier ministre issu de la maj parlementaire
et donc en acceptant que les pv présidentiels soient temporairement réduit mais la démission n'a
pas été maintenue.
La candidature à une réélection reste le seule procédé par lequel le président engage sa resp pol.
Ceci a une incidence sur le quinquennat.
Que ca soit en 1988, 2002 (quinquennat de cohabitation) a chaque fois, le président de la rep
sortant l'a emporté sur son rival qui était le premier ministre.
Au sortir d'une cohabitation, a chaque fois, le président l'emporte.
haute cour de justice : ce n'était pas une véritable juridiction mais une Assemblée politique.
Composé d'homme politiques des deux chambres.
*67 : reprend la position de la CC : à la fin de son mandat, il répondra de ses actes hors
fonction devant les juridictions pénales ordinaires.
*S'agissant des autres actes, (fonction présidentielle) la haute cour de justice et la haute
trahison sont supprimés au profit d'une procédure nouvelle (68).
la destitution peut être prononcée par le parlement constitué en haute cour mais pour destitué
le président de la rep il faut que le président est manqué à ses devoirs manifestement
incompatible avec l’exercice de son mandat.
Procédure : l'AN comme le Sénat vote une résolution pour la réunion de la haute cour. Cette
résolution doit être adoptée à la maj des tiers des membres composant chaque chambre.
(c'est la plus forte maj)
ensuite, les deux chambres constituées en haute cour vont statuées sur la destitution à la maj des
deux tiers des membres composant chaque chambre.
Manquement manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat : formule plus large que
la notion de haute trahison.
(violation de la C, tout acte incompatible avec la poursuite de son mandat, infraction pénale,
événement de sa vie privée qui est tellement grave qu'il ne peut pas continuer à exercer ses
fonctions)
il peut y avoir un risque en période de cohabitation exercé sur le chef de l'état.
*les pouvoirs classiques d'un chef d'état parlementaire qui sont sous la cinquième rep des
pouvoirs importants avec contreseing du PM et M.
*pouvoirs propres : innovations de la cinquième rep, ils ne correspondent pas à la logique
parlementaire car ils sont dépourvus de tout contreseing.
Arbitrage repose sur ces deux cat de pouvoirs.
Pour exercer son arbitrage, le président dispose de certains pouvoirs propres à l'égard du
premier ministre, du parlement, face au peuple et en ce qui concerne le CC, il dispose de pv
de crise en cas de circonstances exceptionnelles.
1) le président de la Rep et le PM
2) art 8 al1 : le président de la rep nomme le premier ministre et il met fin à ses
fonctions sur la présentation de celui-ci de la démission du gouv.
3) a) nomination du PM
4) aucun investiture.
Art 8 al1 : aucune condition de nomination. Puisqu'il n'y a aucune condition, le
PM procède de la seule volonté du chef de l'état, pas de consultation préalable,
aucune obligation de choisir un parlementaire, un chef de parti, un homme
politique. Il choisit qui il veut
mais condition : que le PM puisse disposer de la confiance de la maj parlementaire.
Confiance sans laquelle, le PM ne peut pas se maintenir.
En période normale, le choix du PM relève du pv discrétionnaire du Président de la rep
la marge de manœuvre du président est plus réduite en période de cohabitation. Chirac a été
premier ministre en 1986. 1993 Mitterand choisi Balladur.
i) le droit de dissolution
ii) art 12 de la C – met fin au mandat de l'AN avant son terme. Convocation des
électeurs pour élire une nouvelle assemblées. Le Sénat ne peut pas être
dissout. Ce qui est conforme à la logique du régime parlementaire selon laquelle
seul peut être dissoute l'AN qui est en mesure de renversé le gouv.
(4eme rep : paralysie du droit de disso ce qui favoriser l'instabilité
gouvernementale) d'ou l'idée de ne poser plus aucune condition.
Elle est décrochée de toutes crises gouvernementale. Pas de conditions d'une
crise ministérielle.
Cependant, Il y a des conditions de formes que la C a posé :
*le président doit procédé à une obligation de consultation préalable : avis
simple
*12 : le président ne peut pas dissoudre dans un délais inférieur à un an après
des élections législatives qui seraient consécutives à une précédente dissolution.
( pr eviter les dissolutions à répétition)
* après la dissolution, de nouvelles élections legi doivent avoir lieu dans un délais
de 20 à 40 jours après la dissolution.
iii) Limites :
*président du sénat qui n'a pas le droit de dissolution.
*Le président ne peut pas dissoudre lorsqu'il prend et exerce les pouvoirs de
crises
iv) cela permet d'affirmer que sous la 5 eme rep, la dissolution est multifonctionnelle. Elle
permet d'établir une typologie fonctionnelle de la dissolution. La dissolution peut
avoir 4 fonctions :
ix) On les relient à l'art 3 : « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce
par ses représentants et par la voie du référendum. »
x) art 11 : référendum législatif : relève des pvs propres du président. Il constitue une
des grandes innovations de 58.
a) l'objet de l'article 11
sous demande du gouvernement, le président peut demander le Référendum.
Ce dispositif permet de court-circuité le parlement, il permet de faire directement par le peuple
un projet de loi sans intervention des Assemblées.
Le projet de loi sera soumis directement au peuple : référendum de substitution. Ce
référendum concerne le domaine de la loi ordinaire et organique. Mais pas de lois
constitutionnelles.
Sa consécration dans la constitution apparaît comme un correctif pour éviter la trop grande
importance du parlement et donc éviter la souveraineté parlementaire.
Instrument de la démocratie semi-directe qui est greffer sur un dispositif d'une démocratie
représentative qui avec d'autres éléments (élections du chef de l'état au SUD) montre que la
5ème République est un système de participation originale : semi-représentative.
En effet, avec ce R on a une procédure législative alternative, parallèle à celle qui est la
procédure ordinaire des lois organiques.
Alternative à la procédure 46 .
la Constitution de la 5ème république a fait de ce procédé un instrument d'arbitrage entre
les mains du chef de l'état d’autant plus que c'est un pouvoir propre.
b) le déclenchement du référendum
al 1er : l'initiative référendaire : elle n'appartient pas au président de la Rép.
Elle appartient au gouvernement et aux Assemblées parlementaires.
Le gouvernement : il peut avoir l'initiative d'une procédure référendaire mais ce doit être
durant les sessions parlementaires. Cette exigence que les parlements soient en session c'est
pour permettre aux assemblées de prendre position sur le déclenchement d'un R et de
censurer le gouvernement ( voter une motion de censure → 1962)
la loi de révision du 4 aout 1975 rajouter une exigence : à cette occasion, le premier ministre
fasse une déclaration suivant d'un débat devant chaque Assemblées mais cette déclaration n'est
pas suivi d'un vote.
Si le gouvernement à l'initiative du déclenchement de cette procédure, jusqu'à présent, les
projets de lois a toujours été d'origine présidentielle.
En période de cohabitation, les forces s'équilibre, le premier ministre peut ne pas tenir
compte de vœu du président de la Rép et inversement, le président de la rep peut ne pas
donner suite à un projet qui vient du premier ministre.
Aux assemblées : sur une motion conjointe càd proposée et votée par chacune des
Assemblées.
*argument de bon sens, il est peu probable que les parlementaires aient l'initiative car l'art
11 a pour objet de court-circuité le parlement.
*il faut que les A soient d'accord
*il faut que le président soit d'accord pour soumettre le R. la décision finale appartient au
seul président de la Rép. Si il n'a pas l’initiative, il a le dernier mot.
Au terme de l'art 11, la décision finale lui appartient et est dispensée de tout contreseing.
C'est un pv propre du chef de l'état qui peut décider de donner suite ou non à l'initiative
gouvernementale ou parlementaire.
d) l'utilisation du Référendum
iv) 8 référendums organisé sur la base de l'art 11.
4 par le GDG :
*8 janvier 1961 sur l’autodétermination de l'Algérie : 75% de oui
*8 avril 1962 : accord d'évian : indépendance de l'Algérie : 90,7% oui
*28 octobre 1962 : élection au SUD du président : 62%
*27 avril 1969 : création des régions et la transformation du Sénat ( affaiblir
le Sénat) : négatif à 53%
POMPIDOU :
*23 avril 1972 : entrée du RU et du Dannemark dans la CEE : 67,7%
v) MITTERAND :
*6 novembre 1988 : l'adoption de dispositions relatives à l’autodétermination en
nouvelle Calédonie. → 80%
*20 septembre 1992 : traitée de Maastricht sur l'UE: 51%
CHIRAC :
29 mai 2005 : ratification du traité sur la C européenne : négatif à 55%
vi) le réferundim de l'art 11 est une arme démocratique et anti parlementaire mais il peut
aussi être efficace en terme de légitimité pour celui qui en a la maîtrise
( président).
vii) C'est aussi un instrument d'arbitrage. Cependant, depuis l'echec de 69, le Référendum
est moins fréquent et + objective → plus de question de conf comme
personnalisation.
viii)En période de cohabitation : Référendum peu probable. Si c → 2 responsable :
président et premier ministre soient d'accord sur une consultation populaire mais
aucun des 2 pourrait en tirer profit pour la légitimité. En cas de tensions entre les
deux têtes de l'exécutif, le premier ministre pourrait saisir le président d'une
proposition officielle pour le mettre en différent vis à vis de l'opinion si le
président ne veut pas de Référendum.
iv) *l'expérience passé : le GDG s'est inspiré du passé : celle de la fin de la 3ème Rep,
Lebrun n'était pas en mesure de s'opposer et démissionne → il faut donner au
président, un pouvoir de décision pour faire face quand la nation est en péril.
v) *pouvoir de crise fonctionne dans d'autres circonstances. La perspective d'un conflit
international avec déclaration de guerre peu probable.
Les hypothèses les + probables : tentative de coup d'état, attaque terroriste
vi) *il s'agit pour l'art 16 de restaurer une sorte de dictature à la romaine (= càd
d'opérer une concentration du pouvoir d'état entre les mains d'un seul. Une
confusion des pouvoirs mais de manière temporaire dans un délais de qql
mois, temps nécessaire pour rétablir la situation).
*il faut qu'il y est une menace grave et immédiate. Cette menace doit porter sur
les institutions de la république ou bien l'intégrité de la nation,
indépendance de la nation.
*la menace doit d’accompagné d'une interruption dans le fonctionnement
régulier des pv publics constitutionnels : le gouv ou parlement ne seraient plus
en mesure de statuer.
Cette condition peut néanmoins s'apprécier dans les faits de manière + ou moins
adaptées.
x) → président qui apprécie si les conditions sont réunies (ou président du sénat si
intérim)
xi) L'art 16 a été appliqué une seule fois en avril 1961 lors d'une tentative de coup d'état.
Et le GDG a estimé que les conditions de fonds était satisfaits. Il y avait une
menace grave et immédiate sur les institutions républicaines ( volonté de
renverser les autorités constitutionnelles)
pour que la seconde condition soit satisfaite : est ce que les pv publics ne
pouvaient t-ils pas exercer leur autorité pleine et entière ?
c) l'application de l'art 16
xv) l'art 16 cause plusieurs problèmes importants :
*quelles sont les décisions que le président peut prendre dans le cadre de l'art
16 une fois que celui-ci est activé ?
Il peut prendre des mesures qui ne relèvent pas de sa compétence : dépourvu
de tout contreseing.
-il peut se substitué au parlement en intervenant dans le domaine de la loi.
-il peut se substitué au gouvernement prenant des mesures qui relèvent du pv
réglementaire.
-il peut se substituer à l'autorité judiciaire
mais le CC doit être consulté pour chaque mesure. Mais ces avis ne sont pas
publiés. L'opinion ne sera pas informé sur le moment des réserves du CC.
Toutefois, ces avis seront susceptibles d'être publiés plus tard. Et donc
permettre d'établir la responsabilité du président sur la abse de l'art 68.
l'art 16 réalise par les mesures qui le président peut prendre, une confusion des
pouvoirs au sein du président art 16 → C dans la C.
le président peut il faire ce qu'il veut et porter atteinte aux libertés fondamentaux ?
Non, art 16 offre des conditions spéciales.
xvi)
L'art 16 pose des limites :
*le président prend LES mesures exigées par les circonstances. Son seul obj
est de rétablir la situation antérieure, rétablir une situation normale.
*durant la période d'application de l'art 16, le président ne peut pas
dissoudre l'AN. Art16.
*les mesures prises par le président qui relèvent du domaine de la loi, sont
contrôlées par le CC mais pas dans l'exercice de sa fonction juridictionnel mais
seulement dans sa fonction consultative.
*les mesures prises par le président qui relèvent du domaine réglementaire,
elle sont vraiment susceptible d'être annulées par le conseil d'état.
*si le président prenait d'autres mesures que celles qu'exigent les
circonstances, il ferait alors un usage arbitraire de ses pouvoirs et il engagerait
sa responsabilité sur la base de l'art 68.
xvii)
xviii)
conséquences de l'art 16 sur les rapports entre les pv publics ?
*le parlement se réunit de pleins droits càd sans convocation art 16 al4.
*l'AN ne peut pas être dissoute 16al5
1) le président de la République et le CC
les pv à l'égard du CC sont de deux ordres.
2) *le président nomme 3 des 9 membres du CC dont le président du CC et cela pour 9
ans → art 56al1.
*il peut saisir le CC afin qu'il juge de la conformité d'une loi à la C → 61 (entre
le vote de la loi et sa promulgation)
*il peut saisir le CC afin qu'il juge de la compatibilité avec la C d'un accord
international non encore ratifié. 54.
3) conclusion sur les pouvoirs propres : dépourvus de tout contreseing, sont susceptibles
d'engager sa responsabilité. La période de cohabitation à des incidences sur 3 de
ses pouvoirs propres qui seront gelés : 8al1 (choix du premier ministre),
recours peu probable à l'art 11, recours peu probable à l'art 12.
4) B) les pouvoirs partagés
le texte de référence, art 5 défini la fonction présidentielle et fonde les pouvoirs
présidentiels. Et art 19 : il nous dit « les actes du président autre que les pv
propres sont contresigné par le PM et le ministre responsable.
Art : 19 les pouvoirs propres sont l'exceptions et les pouvoirs avec
contreseing sont donc la règle.
Sous les III et 4 tous les actes étaient soumis à l'exigence du contreseing.
Ils étaient importants.
En raison de la prépondérance du président du conseil les pv présidentiels étaient
formelles.
Le présient accordé sa signature des que le gouvernement la lui demandait.
Sous la 5ème Rep, les pouvoirs avec contreseing n'ont pas du tout la même
signification ni la même portée.cela pour plusieurs raisons :
*comparé aux pouvoirs propres qui ne permettent d'intervenir rarement,
Les pouvoirs partagés correspondent à une intervention quotidienne des
affaires de l'état. Actif en permanence.
*le contexte de la 5ème rep : ces pvs partagés sont entre les mains d'une
autorité qui a des pouvoirs propres et qui a une légitimité du à l’élection au
SUD.
*le contreseing : que signifie t-il ? Dans une logique parlementaire, ceux qui
donne le contreseing endosse la responsabilité des actes pris par le président
devant le parlement.
Ceux qui donne le contreseing ne sont pas des co auteurs de la décision.
Cela vaut des deux côtés, si les ministres refusent leur contreseing, le président
peut refuser sa signature
→ les pv partagés vont donner au président un pouvoir de surveillance, de
négociation, de blocage, un véto.
→ peut ralentir l'action du gouvernement.
PM et gouvernement récupèrent l'intégrité de leur attributions
constitutionnelles mais l'esprit de la Constitution exige le concours des
légitimités : légitimité présidentielle et parlementaire.
6) En cohabitation, la collaboration des pouvoirs se fait au seins même de l'exécutif.
ON NE PEUT PAS PARLER DE REGIME MONISTE
*pourvus en dehors du conseil de ministre par un décret présidentiel contresigné : pour certains
emplois, une procédure particulière est prévue par la C, art 13 al5.
Il s'agit d'emploi dans les fonctions qui ont une garanti des droits et libertés ou la vie éco et
sociale de la nation. Le pv de nomination du président s'exerce après avis public de la
commission permanente compétente de chaque assemblée.
Le président ne peut pas procéder à la nomination lorsque l’addition des votes négatifs
dans chaque commission représente 3/5.
le président qui est sur de sa majorité n'a pas véritablement de souçi à se faire. En période de
cohabitation ça peut réduire la marche de manœuvre du président.
Cet exigence n'est pas très contraignante pour le chef de l'état.
Cette procédure ne s'applique que dans des cas particuliers. Ex : s'applique pour la nomination du
défenseur des droits, membres constitutionnels, nomination des deux personnalités que le
président doit nommer pour le conseil de la magitrature.
question :
diff entre motion et question de confiance
motion de censure est à l’initiative de l'A et la question de confiance est à l'initiative du chef du
gouvernement.
Sous la III rep comme aucune rationalisation, sous la 4eme, différent, le président du conseil
seul pourra seul enagager la resp de son gouv.
A partir de felix gaillard, les mécanisme sont liés : si on prend la question de confiance ; elle
peut être posée sur un texte et la seule façon dy répondre c'est de voter une motion de censure.
Il est plus difficile d'avoir un renversement du gouv.
Septennat à géométrie variable : vient de VODEL : càd septennat séquensable : fragmenté soit
en ayant recours au Réferendum, réelection.
Droit de message : veille tradition, en france, le président ne lie pas le message, il le fait lire par
un des président ou par le garde des sceaux, ce message peut être porteur de choses importantes
(Mitterand ou il énonce des règles de la cohabitation)
droit de parole : il s'exprime oralement il peut présenter un élément de son programme.
Pv partagé avec contreseing
Pv propre : dépourvu de tout contreseing
cohabitation : La cohabitation, c’est avant tout une majorité à l’Assemblée nationale hostile
au président de la République.
→ aux périodes où la majorité présidentielle et la majorité parlementaire sont de
tendance politique opposée.
Une partie de ces pouvoirs partagés, il les exerce en conseil des ministres qu'il préside.
Selon la constitution, la présidence du conseil des ministres est une attribution du président et
une attribution essentielle prévue à l'art 9.
il est maître de l'ordre de jour du conseil des ministres.
Le président peut il refuser une telle demande ? L'art 29 et 30 autorise une diff
d'interprétation.
Le GDG et ses successeurs ont considéré qu'il y avait un pv discrétionnaire du
chef de l'état (il peut refuser). → confirmé par Mitterrand en cohabitation. Même
en période de cohabitation c'est un pouvoir discrétionnaire. Mitterrand s'est
opposé à une demande de chirac de session extraordinaire.
6) Le décret doit indiquer l'ordre du jour de la session extraordinaire. C'est le
président de la rep qui est maître de l'ordre du jour de la session. En période
normale et aussi en période de cohabitation ( juin 1993, Mitterrand s'est opposé à
l’inscription à l'ordre du jour d'une proposition de loi qui ne lui convenait pas)
pour les plus hauts magistrats nommés en conseil des ministres, le Conseil de la magistrature ne
donne pas d'avis.
1) le domaine constitutionnel
2) le président intervient dans la procédure de révision de la C (art 89)
il intervient dans cette procédure à deux moments :
*il exerce un droit d'initiative en matière de révision constitutionnelle mais
sur proposition du PM. Le président à besoin de l'accord du PM pour le dépôt
d'un projet de révision constitutionnel. Le président ne peut pas agir sans être
saisi par le PM et son initiative prend la forme d'un décret contresigné par le PM
3) en période normale, le pm a toujours laissé le président. En période de cohabitation,
la proposition du PM a une signification véritable. Cela a été le cas pour diff
loi → loi du 28 juin 1999 sur la parité homme femme dans la vie politique. Loi
du 2 octobre 2000 sur le quinquennat.
4) *le président intervient aussi après le premier vote du parlement.
A ce moment de la procédure, si le texte est un projet de révision émanent de
l'exécutif, le président à alors une option entre l'adoption définitive du texte
par référendum ou bien un nouveau vote des deux chambres qui seront
réunies en congres.
5) La décision prend la forme d'un décret contresigné.
Si le texte est à l’origine d'une proposition ( origine parlementaire) il n'y a pas
d'option, il sera soumis à un référendum.
6) Le président peut ne pas suivre la procédure, il peut l'interrompre à ce stade là.
Les pouvoirs partagés sont très variés, ils sont tous soumis à un contreseing.
Certains font l'objet d'un partage horizontale qui peut favoriser le président même en
période de cohabitation. (défense nationale,( 5 et 15)., pouvoir réglementaire(13,21,37),
diplomatie (5,13,52,53,20).
pouvoirs partagé qui relèvent de la décision du président simplement contresigné par le PM :
art 10 demande de nouvelle délibération, promulgation des lois.
Décision présidentielles contresignées mais prise sur proposition du PM : révision de la
constitution art 89, nomination des ministres (art 8al2), convention du parlement en session
extraordinaire (29 et 30)
Au sein de l'exécutif, d'après le texte de la constitution, le premier ministre est loin d'avoir des
attributions négligeable, il a des pouvoirs important. En période de présidentialisme
majoritaire, le gouvernement souffre de la prééminence présidentielle. C'est le président qui
participe à l'activité gouvernementale par le biais des pouvoirs partagés avec la présidence
effective du conseil des ministre qui va au dela des pouvoirs partagés.
En période de cohabitation, le gouvernement va retrouver les attributions qui lui sont
donnés par le texte constitutionnel mais l'esprit de la C exige le concours de légitimités et une
collaboration des pouvoirs qui se fait au sein de l'exécutif.
STATUT DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT
bcp de questions : désignation des membres du gouvernement, cessation des fonctions du gouv,
régime des incompatibilités, responsabilité pénale des ministres.
A) cessation des fonctions des membres du gouvernement :
on distingue entre la démission et la révocation.
Démission est volontaire alors que la révocation est à l'initiative d'un tiers. Mais cette
distinction est plus subtile.
1) le premier ministre
2) le gouvernement cesse d'exercer ses fonctions avec le premier ministre et la cessation
de ses fonctions s’opère toujours selon la même procédure. Le premier ministre
présente au président de la république la démission de son gouvernement. On
envisage plusieurs scénario. Si on parle de démission, il y a plusieurs motifs
envisageable :
3) *l'invocation de la tradition républicaine : ce motif peut etre invoqué au lendemain
d'une élection présidentielle, législative, dont le résultat conduit le PM à
remettre la fin du gouv au chef de l'état.
4) *démission spontanée : lorsqu'il y a une divergence de vue entre le PM et le
président de la république.( démission de chirac en 76 sous VGE)
la plupart du temps ce n'est pas volontaire :
*démission provoquée : qui en a l'initiative ? → lorsque l'AN vote une motion de censure.
(49 al2)
ou si il y a avait une désapprobation d'une déclaration politique générale ou du programme
du gouvernement. (49al1)
faute du soutien de l'AN, le gouvernement est contraint à la démission.
La question s'est posée: si le président peut révoquer le premier ministre et son gouvernement ?
La C ne profère pas un tel pouvoir explicitement au président.
Cependant, la pratique institutionnelle dès le début de la cinquième et dans un contexte de
présidentialisme majoritaire conduit à considérer que le président est en mesure de pouvoir
révoquer son premier ministre.
Le premier ministre ne pourrait pas s'appuyer sur la maj parlementaire pour se maintenir. L'esprit
de la constitution est celui d'un régime parlementaire dualiste avec resp devant le parlement
et le Chef de l'état.
Pratique confirmé avec GDG → le premier a en faire les frais sera michel DEBRE. Il a proposé
sa démission mais refuser par le président.
Le GDG révoquera Pompidou en 1968 après la dissolution pourquoi ?
*Pompidou était très populaire
*idée de mettre en réserve Pompidou pour qu'il puisse se présenter aux élections
présidentielles.
Cette pratique de révocation continuera par la suite et sera confirmer sous la présidence de
POMPIDOU est en fera les frais : CHABAN – DELMAS qui n'était pas d'accord sur la poltique.
Il avait demandé le soutien de l'AN. Ceci a déplu au président. ---> resp devant le chef de l'état.
Et c'est elle qui prime sur toute autre.
En période de cohabitation : plus de respo du PM devant le président → neutralisation
temporaire de la respo pol du gouvernement devant le président.
1) les ministres
2) plusieurs situations :
3) les ministres seront impactés par une démission collective du gouvernement.
Le sort des ministres peut aussi être impacté par un changement de quelques
ministres seulement (remaniement ministériel). Il peut être mis fin aux
fonctions d'un seul ministre soit par révocation soit par démission volontaire.
La révocation d'un seul ministre de fait par le PM qui l'a propose au
président. Il y aura deux signatures.
En période normale, l'initiative en revient au chef de l'état. En période de
cohabitation ; PM.
4) Existence d'une responsabilité politique individuelle des ministres au sein de
l'exécutif.
Quant à la démission volontaire/ spontanée :bc de motif :
*désaccord sur la politique présidentielle ou sur la pol du PM en période de
cohabitation. → solidarité gouvernementale.cette solidarité est une exigence.
*conséquence d'une nomination qui est incompatible avec l'exercice d'une
fonction.
*raisons d'ordres privées
*situation judiciaire
FONCTIONS DU GOUVERNEMENT
La fonction gouvernementale def à l'at 20 → donc C confère des pouvoirs au gouvernement.
Toutefois, certains sont du ressort du gouvernement tandis que d'autres sont au PM
12) Avant 1958, P pouvait légiférer puis loi du 1848 loi andré marie avec dé légalisation de
certaines matières. Ce dispo est constitutionnalisé en 1959.
aujourd'hui, def de la loi : double critère ; organique et formel et matériel.
13) 24 : invoque le critère organique
34 : invoque le critère matériel
14) *pouvoir de prendre des règlements de police administratives générale : prisent par
décrets mais qui sont spécialisés par leur objet et leur finalité : assurer l'ordre
public, sécurité.
3Eme rep : président de la rep peut prendre des règlements de pol adm alors que
les lois n'abordent pas ces dispo → arret du 18 aout 1879 Labonne.
Dispo confirmé sous la 4eme rep
15) 4) le PM collaborateur privilégié du président
16) le président de la rep doit le consulté dans certains cas. Dans d'autres cas, le PM doit
solliciter le président, le PM peut suppléer l'absence du chef de l'état
17) a) les pouvoirs de consultation
pour les décisions les plus importantes. Le PM doit être consulter en cas de
dissolution (12), pour le déclenchement des pv de crises (16), consultation du
PM est une obligation constitutionnel pour le chef de l'état mais ce n'est qu'un
avis simple càd que le président n'a pas a tenir compte de cette avis.
18) b) les pouvoirs de sollicitation
19) le premier ministre a un pouvoir de proposition sur la base de l'art 8 al 2 pour la
nomination des membres du G, pour l'art 11, en matière de révision
constitutionnelle (89)
le chef d'état ne peut pas agir sans la proposition du PM mais le président
peut ne pas donner suite à la proposition du PM.
20)
c) les pouvoirs de suppléance
21) *le PM peut supplier le président à la présidence du conseil des ministres mais sur
délégation express du président pour un ordre du jour déterminé.
22) * a la présidence des conseils des comités supérieurs à la défense nationale en
l'absence du chef de l'état
23) B) les attributions du gouvernement
24) elles s'exercent en conseil des ministres. Le G a un certains nombres de moyens. Il en est
ainsi de l'administration et de la force armée.
Le G intervient dans la procédure législative. Et il peut recourir aux
ordonnances.
* malgré le dépôt, la discussion du projet n'est pas inscrite à l'ordre du jour : les
ordonnances vont rester en vigueur mais avec valeur de règlement
*la discussion est bien inscrite mais l'A ne vote pas la ratification → ordonnances caduques.
*le parlement ratifie les ordonnances, elles restent en vigueur et acquièrent force de loi.
Auparavant, la ratification par le parlement pouvait se faire selon différentes modalités :
express ou implicite.
Par ailleurs, s'est développé un autre phénomène : une pratique devenue fréquente : la pratique
des habilitations implicites. Au lieu d'avoir des projets de lois d'habilitation, le gouvernement a
pris l'habitude de faire adopter par le parlement des projets de lois comprenant une disposition
discrète l'habilitant à agir par ordonnance dans tel ou tel cas.
→ bicaméralisme effectif mais inégalitaire qui se justifie parce que l'AN a bénéficier d'un
mode de désignation plus démocratique : SUD donc logic que l'AN a + de pouvoirs dans la
fonction législative sauf dans qql cas et dans la fonction du contrôle du gouvernement
le parlement exerce une fonction traditionnelle de contrôle sur l'action de l'exécutif et aussi
une fonction d'élaboration des normes.
Mais ces fonctions de trouvent réduites depuis la 5eme rep.
Sous section 1 : la fonction législative
le vote de la loi est un acte essentiel et qui relève du parlement.
On distingue trois catégories de lois, ces différents catégories ne se situent pas au même rang
dans la hiérarchie des normes et relèvent chacune de procédure d'élaboration spécifiques.
Loi ordinaires : 34
lois organiques : 46
lois constitutionnelles : 89
LOI ORDINAIRES
ce manifeste le plus clairement l'abaissement global du parlement et ceci pour les deux
chambres.la constitution opère une limitation du domaine de la loi et réserve à l’exécutif
d'intervenir significativement.
A)la limitation du domaine de la loi
1) la définition du domaine de la loi ordinaire
2) def restrictive de la loi ordinaire mais dans la pratique on constate que il y a une
extension de la compétence législateur parlementaire depuis le début de la
5eme Rep
3) a) le texte de la Constitution : la compétence d'attribution du législateur
parlementaire.
4) Le parlement n'a qu'une compétence pour des normes de portée générale.
La def de la loi ordinaire repose sur deux critères :
*organique/formel → la loi est votée par le parlement suivant une procédure
spécifique
*matériel → elle peut porter que sur certaines matières énumérées par la C
la compétence de principe revient au pouvoir réglementaire général de l'exécutif.
Art 24, 34 qui def une partie des matières de la loi ordinaires. Mais l'art 34 n'est pas le seul
article. Cette liste est considérable.
Il y a aussi les articles 66 : la loi prévoit des conditions dans lesquelles l'autorité judiciaire
garanti la liberté individuelle.
72 : les collectivité territoriales s'administrent librement dans les conditions prévues par la
loi.
Loi de finance de l'article 47-1 : financement de sécurité sociale
53 : lois qui autorisent la ratifications d'engagements internationaux.
88-1 et suivant : révisions constitutionnelles pour la ratification des traités européens.
Ces révisions ont dessaisi le législateur parlementaire de ses compétences.
Mais dans la pratique, extension de la compétence du législateur parlementaire
b) extension de la compétence du législateur parlementaire
cette extension résulte de la pratique institutionnelle et de la jurisprudence constitutionnelle
pour la pratique institutionnelle : le gouv laisse le parlement intervenir dans le pouvoir
réglementaire autonome.
Le gouv peut aussi saisir le parlement de projet de loi qui portent sur des matières
réglementaires.
La loi va servir à couvrir une inégalité d'un décret réglementaire → loi de validation.
Le CC juge qu'une loi qui contiendra une disposition réglementaire n'est pas pour autant
contraire à la constitution. Il consacre une extension de la compétence du législateur
parlementaire : décision du CC du 30 juillet 1982 sur la loi portant blocage des prix.
Depuis, de nombreuses interventions du législateur on eu lieu dans le domaine
réglementaire.
Enfin, le CC à a plusieurs reprise censuré le législateur parlementaire lorsque ce dernier veut
se décharger sur le gouvernement pour fixer les règles essentielles d'une matière législative.
Le CC a consacré qu'il y avait compétence exclusive du législateur dans certaines matière
réservées à la loi ( protection des libertés publiques).
Dans ce domaine et dans d'autre réservés à la loi, des dispositions législatives trop imprécises
seront censurées par le CC pour incompétence négative.
Les amendements :
de l'initiative du gouvernement ( 44alA) les membres du parlement et le gouvernent ont le
droit d'amendement qui s'exerce en séance ou en commission.
Ces amendements peuvent être immédiatement déposés en vue de modifier le projet de loi mais
des modif peut etre demander plus tard.
La constitution ne prévoit aucune limitation du droit d'amendement du gouvernement.
A la diff d'un projet de loi, il n'y a aucune formalité particulière pour déposer un
amendement
ceci a pu inciter le gouvernement à des détournements de procédures. → cache des projets de
loi. (cavalier législatif)
Donc le CC a posé des conditions de recevabilité aux amendements d'origine
gouvernementale.
Ce droit d'amendement présente une grande faciliter d'exercice, pas la procédure habituelle
( conseil d'état, conseil des ministres)
dans les années 80, le conseil C va poser qql conditions :
*l’amendement ne peut pas par son objet ou sa portée constituée un projet de loi déguisé. Il ne
faut pas qu'il dépasse les limites inhérente au droit d'amendement.
*il pose des règles qui sont applicables dès la première lecture et d'autres applicables après la
première lecture.
-amendement déposé dès la première lecture : ils ne doivent pas être dépourvu de tout lien
avec l'objet du projet
il abandonne le critère de l'objet et de la portée.
-amendement déposé après la première lecture : + exigeant. Elles devront avoir un lien direct
avec une disposition qui reste encore en discussion. Càd une disposition pour laquelle un
accord n'a pas encore été trouvé. → double condition : dispositions qui doivent encore être
discutés par les deux chambres.
Le CC essaye d’encadrer ce droit d'amendement.
L'art 42 a aussi valorisé pour une autre raison : devant la première assemblée saisie, la C exige
que se soit écoulé six semaine entre le dépôt du texte sur le bureau et son inscription à
l'ordre du jour.
La commission a au moins 6 semaines pour travailler sur le texte. Et 4 semaines pour la
commission de la seconde assemblées saisie. → permet un travail approfondi
exceptions :
*application de la procédure accélérée ( 45)
*loi de finance, financement de sécu sociale, projet relative aux états de crises.
->>>> renforce la législation en commission, mais sans remettre en cause le poids de l'exécutif.
b) l'examen en séance publique
comporte trois étapes :
*fixation de l'ordre du jour
*discussion générale
*discussion article par article
fixation de l'ordre du jour : c'est le programme de travail des A. 3 et 4 rep les A étaient
maîtresse de l'ordre du jour. En 1958, la règle est inversée. Art 48 le gouv à la maîtrise de
l'ordre du jour.
Mais le gouvernement inscrivait trop de projet de lois donc plus de temps pour les propositions.
Révision de 2008 : l'ordre du jour fixé par les deux Assemblées MAIS avec un encadrement
très stricte :
*deux semaines sur 4 sont réservés à un ordre du jour prioritaire donc fixé par le
Gouvernement. Donc il a la moitié du temps
*les deux autres semaines ne sont pas à la dispositions par le parlement : cette autre moitié
se voit empiétait par l'examen du projet de loi, financement de sécurité sociale, les textes
transmis par l'autre Assemblée, cette moitié de temps est cadrée par une semaine de séance est
réservée par priorité au contrôle de l'action au gouvernement et a l'évaluation des politiques
publiques, une séance par semaine au moins et réservé aux question au gouvernement.
Un jour de séance par mois est réservé aux groupes d'oppositions et minoritaires.
Cette limitation est encore + importante en période budgétaire.
Discussion générale : la discussion de fait sur le texte de la commission. ?? L'audition du
rapporteur puis interviennent les orateurs. La discussion ne donne lieu a aucun vote sauf pour
décider de l'interruption ou de l'ajournement des débats.
Question de savoir si il y a aura ou non débat. ???
Les parlementaires de l'opposition ont entre leurs mains des moyens (motion de
procédure)pour écarter ou gêner la discussion du texte : moyen de contrer l'ordre du jour.
Chaque motion donne lieu à un débat et à un vote :
*l'exception d'irrecevabilité : destinée ??? que le texte proposé est contraire à la C et qu'il
doit être écarté. Si cette exception n'est pas adoptée il faut quand même se méfier.
Si la motion est adoptée elle entraîne le rejet de la discussion du texte.
*question préalable : faire connaître par l'A que le texte est inadapté ou inapproprié à la
situation qu'il doit régir. Son adoption entraîne le rejet de la discussion du texte.
*la motion de renvoie en commission : consiste à obtenir le renvoie du texte pour un examen
complémentaire. On considère que le texte n'est pas suffisamment fini.
Si cette motion est adoptée, elle entraîne la substitution du débat jusqu’à la suspension de la
commission.
discussion article par article :si aucun des motions n'est adoptée, l'A va pouvoir procédé à
l'examen du texte article par article.
Pour chaque article intervient la commission, le gouvernement, les parlementaires.
Si il y a des amendements leur discussion et le vote aura lieu avant la discussion et le vote
de l'article.
Ce droit d'amendement peut être utilisé comme un moyen d'obstruction au projet gouv mais ce
risque peut être limité voir supprimé car le G dispose d'une gamme de moyens pour contrer :
-le gouv peut opposer l'irrecevabilité des amendements parlementaires sur la base de l'art
40,41,44 al2.
-le gouv a deux autres procédures entre les mains qui limitent le droits d'amendements des
parlementaires :
*vote bloqué : innovation de la 5eme république prévu à l'art 44 al 3. → elle peut être utilisé à ce
moment de la procédure, quand on arrive au vote des articles et des amendements.
Le gouvernement demande à l'An ou au sénat de se prononcer par un vote unique sur un
article ou une partie du texte sans les amendements dont le gouvernement ne veut pas.
Ce vote va avoir lieu une fois que le gouvernement à fait le tri parmi les amendements déposés.
La procédure du vote bloqué : plusieurs avantages :
- souplesse : son déclenchement (44al3) n'est soumis à aucune formalités préalable
-efficacité : cet article permet au gouvernement de discipliné sa propre majorité parlementaire
-permet de faire passer le texte dans le contenu voulu par le gouvernement.
Si l'A le rejette ça sera sans les amendements.
-le gouvernement va pouvoir faire passer son texte sans aucun risque d'engager sa
responsabilité.
---> moyen de rationalisé
mais insuffisante :
si elle empêche le vote d'un certains nombres d'amendements elle ne peut pas empêcher leur
discussion. Les amendements déposés ralentissent les débats.
1) l'adoption de la loi
2) pour qu'un texte devienne loi il faut des conditions de fonds et de formes
3) a) conditions de formes
4) sous la 5eme république, il existe différentes modalités d'adoption de la loi
ordinaire :
*vote sur l'ensemble du texte à la majorité simple
* vote bloqué sur l'ensemble du texte (44al3). Ce procédé va pouvoir
s'appliquer dans chaque assemblées.
*l'adoption sans vote : 49al 3 par le recours à la question de confiance, le gouv
fera adopté un texte sans vote. → que devant l'Assemblée nationale. Hypothèse :
le PM engage la responsabilité de son gouv devant l'A nationale en posant la
question de confiance sur un texte débarrasser de ses amendements
indésirables.
Le vote aura lieu sur une motion de censure.
Si l'opposition ne dépose pas une motion de censure dans les 24h, le texte sera
considéré comme adopté sans vote
si l'opposition dépose une motion de censure dans les 24h, le texte un vote aura
lieu mais il ne portera sur la motion de censure et non pas sur le texte de loi.
5) Si la motion ne recueille pas la majorité, le texte sera considéré comme adopté sans loi.
6) b) conditions de fonds
l'adoption de la loi est fondée sur un accord entre les deux chambres (45al1)
*l'AN a été saisi en premier, passe au sénat si le sénat vote le même texte aucun pb → texte
adopté.
*l'AN a été saisi, passe au sénat et le sénat vote un texte modifié : le texte est renvoyé à l'AN
(navette)
sous la 3eme république il y a avait une navette jusqu'à ce que les deux Assemblées se mettent
d'accord.
Sous la 4eme rep, l'AN votait seule la loi, Conseil de la Rep conseil consultatif. → réformette
donc rétabli la navette mais pour une durée limitée à 100 jours.
5Eme république : pour résoudre les accords : rôle attribué au premier ministre.
45 : en cas de désaccord entre les deux assemblées, le PM peut interrompre la navette en
convoquant une commission mixte paritaire. Cela est possible après deux lectures dans
chaque Assemblées.
Elle est composée de 7 députés et 7 sénateurs → chercher un compromis sur les dispositions
qui font l'objet du désaccord :
*sois la CMP arrive à un accord :
le gouvernement à le choix ou il décide de ne pas soumettre se texte aux assemblées, la
navette reprend, ou il le soumis aux assemblées pour son adoption. Si le texte n'est pas adopté,
le G peut donner le dernier mot à l'Assemblée nationale et ceci après une lecture du texte dans
chaque chambre. l'AN statut définitivement malgré l'opposition du sénat.
*elle ne parvient pas à un accord : le gouvernement peut donner le dernier mot à l'AN.
L'A se prononcera alors sur le texte votée par elle.
Conséquence : sous la 5eme rep, les deux Assemblées restent à égalité jusqu'à ce que le
gouvernement intervienne. → le gouvernement reste très armé
LOIS ORGANIQUES
*si l'AN et le sénat ne sont pas d'accord sur un texte identique, la procédure de la commission
mixte paritaire s'applique et le gouvernement peut donner le dernier mot à l'AN
TOUTEFOIS, l'AN ne peut écartée l'opposition du sénat qu'en adoptant le texte à la majorité
absolue de ses membres. (46al3) → renforce le poids de la seconde chambre. Poids du sénat
plus important pour certaines lois organiques qui concernent le sénat → bicaméralisme
égalitaire rétabli.
Si désaccord l'AN ne peut pas statué définitivement.
*l'applicabilité de l'art 49 al3 : cette article ne peut pas s'appliquer aux lois organiques refuser
par le Sénat.
En cas de refus du Sénat, il faut que la loi soit adoptée par l'AN à la majorité absolue de ses
membres. Pour constater la maj absolue il faut compatibilité les votes. Cette majorité suppose
donc un vote. Alors que l'art 49 prévoit l'adoption sans vote. → art 49al3 pas applicable.
*art 46dernier al et 61 al 1 : entre le vote de la loi organique et sa promulgation, les lois
organiques sont obligatoirement soumis au contrôle du CC. Loi ordinaires : consulative.
LOIS CONSTITUTIONNELLES
89
la suprématie des normes constitutionnelles exige qu'elles ne peuvent être modifiées que par
des lois constitutionnelles qui doivent avoir un certain objet suivant une procédure spécifique
A) l'objet des lois constitutionnelles
la révision de certaines de ces dispositions est interdite. Il s'agit de limites posées du pouvoir
constituant dérivé.
89 al5 : interdit la révision de la forme républicaine du gouvernement.
B) la procédure de révision
des limites formelles ont été posés au pouvoir constituant dérivé.
La procédure de révision ne peut pas être déclenchée à certaines périodes : en cas d'atteinte
à l'intégrité du territoire, période de l'article 16, en cas d'intérims (7)
question de savoir si pas une autre voie, celle de l'article 11. il faut faire attention à la place
accordée au parlement et au rôle de chacune des deux chambres au sein même du parlement. En
comparant les lois constitutionnelles aux autres lois
première étape : l'initiative :
appartient aux membres du parlement et au président qui agit sur la proposition du PM.
Rôle du parlement : aucune proposition de révision constitutionnelle n'a abouti. Il faut leur
inscription à l'ordre du jour et l'organisation d'un référendum.
Discussion et le premier vote du projet ou proposition de révision
la procédure diffère de celle de la loi ordinaire :
*le texte doit faire l'objet d'un premier vote de l'AN et du sénat 89al2 ce qui implique une
navette jusqu'à accord. Le sénat à un droit de veto absolue.l'accord du sénat est
indispensable.
Deux conséquences :
le pm ne peut pas interrompre la navette par la CMP, le gouv ne peut pas donner le dernier
mot à l'AN.
Sénat : un vrai pouvoir de négociation. Il peut poser des conditions auxquelles sera subordonné
son accord.
*pas de recours possible à l'art 49 al3.
Car premier vote. Donc pas d'adoption dans vote.
*si proposition de loi : le texte devra être obligatoirement soumis à un référendum → les
Assemblées ne peuvent réviser la constitution de leur propre initiative qu'avec l'accord du
peuple.
20)
21)