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Document D'Enregistrement Universel: Rapport Financier Annuel 2022

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DOCUMENT

D’E N R E G I S T R E M E N T
UNIVERSEL

2023
RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2022
SOMMAIRE

   
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LSK

 Historique 7  Être une entreprise financière exemplaire 293



Présentation de Société Générale 8 
Être une banque responsable 314
 Une stratégie de croissance rentable et  Note méthodologique 354
durable, fondée sur un modèle diversifié et  Rapport de l’organisme tiers indépendant
intégré 11 sur la déclaration consolidée de performance
 Les métiers du Groupe 18 extra-financière 358
 Plan de vigilance 361
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 Présentation des principales activités du
groupe société générale 28  États financiers consolidés 374


Activité et résultats du Groupe 30 
Notes annexes aux états financiers

 Activité et résultats des métiers 32 consolidés 381

 Rapport d’activité extra-financière 46  Rapport des commissaires aux comptes

 Nouveaux produits ou services importants sur les comptes consolidés 557
lancés 54  Rapport de gestion de Société Générale 564

 Analyse du bilan consolidé 59  Comptes annuels 571

 Politique financière 61  Notes annexes aux comptes annuels 573

 Principaux investissements et cessions  Rapport des commissaires aux comptes
effectués 64 sur les comptes annuels 628

 Acquisitions en cours et contrats importants 65

 


Propriétés immobilières et équipements
Événements postérieurs à la clôture
65
66  Y 

 
 
PMO



Déclaration relative aux événements  L’action Société Générale 636
post-clôture 66 
Informations sur le capital 639

 Informations relatives aux implantations et  Informations complémentaires 643
activités au 31 décembre 2022 67
 Statuts 646

    e   





Règlement intérieur du Conseil
d’administration
Liste des informations réglementées
652
 Rapport du Conseil d’administration sur le
gouvernement d’entreprise 70 publiées au cours des 12 derniers mois 672

Rapport spécial des Commissaires aux
Comptes sur les conventions réglementées 159
    
[      
PQM

   

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KPK  Responsable du Document d'enregistrement
universel

Attestation du responsable du Document
674
Chiffres Clés 162
d'enregistrement universel et
 Facteurs de risque par catégorie 163 du Rapport financier annuel 674

Dispositif de gestion des risques 175  Responsables du contrôle des comptes 674
 Contrôle interne 188
 Gestion du capital et adéquation
des fonds propres 195    
 Risque de crédit 206  Tables de concordance 676
 Risque de contrepartie 227 
Déclaration de l'émetteur 684
 Risque de marché 235
 Risque structurel - taux et change 247
 Risque structurel - liquidité 251
  Risque opérationnel 258
 Risque de non-conformité, litiges 265

Risque de modèle 271
 Risques environnementaux, sociaux et de
gouvernance (ESG) 273
 Autres risques 287


 
Millions d’euros : M EUR / Milliards d’euros : Md EUR / ETP : Effectifs en équivalent temps plein
Classements : les sources des classements sont mentionnées explicitement, à défaut, l’information est de source interne.
DOCUMENT
D’E N R E G I S T R E M E N T
UNIVERSEL

2023
RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2022

Le Document d’enregistrement universel a été déposé le 13 mars 2023 auprès de


l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129,
sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement.
Le document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d'une offre au
public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation
sur un marché réglementé s'il est complété par une note d’opération et le cas
échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document
d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF
conformément au règlement (UE) 2017/1129.

Le Document d'enregistrement universel est une reproduction de la version officielle du Document d'enregistrement universel
qui a été établie au format XHTML et est disponible sur le site de l’émetteur.

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MESSAGE
DU PRÉSIDENT ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
L’année 2022 a marqué  une étape décisive dans la
transformation et le développement du groupe Société
Générale. Le Groupe a su délivrer des performances sous-
jacentes record tout en s’adaptant rapidement et efficacement
à un environnement incertain et complexe. Nous avons
également réalisé plusieurs avancées stratégiques majeures
créatrices de valeur pour l’avenir du Groupe. 

Excellente performance de nos métiers


Les métiers du Groupe ont démontré une nouvelle fois en 2022 leur
capacité à dégager de très bonnes performances commerciales dans un
contexte exigeant. Nos revenus sont en forte croissance et atteignent un
niveau historique de plus de 28 milliards d’euros, grâce à des performances
record dans nos activités de financement & conseil, de marché et notre
filiale ALD, une forte croissance en banque privée et banque de détail à
l’international, et une performance solide dans nos activités de banque
de détail en France.
La dynamique commerciale s’est accompagnée d’une forte amélioration
du coefficient d’exploitation grâce à une bonne maîtrise de nos coûts et
de nos risques, permettant de réaliser un résultat net sous-jacent record.
Confrontés en début d’année au déclenchement de la guerre en Ukraine,
nous avons su gérer notre sortie de Russie en cédant nos activités dans ce
pays sans impact significatif en capital. Nous avons globalement conforté
notre niveau de capital CET1 à 13,5%, largement au-dessus de l’exigence
réglementaire.

Des avancées stratégiques majeures


L’année 2022 a vu également le déploiement de grands projets stratégiques,
porteurs d’ambitions fortes pour l’avenir du Groupe.
Nous avons assuré une parfaite exécution des initiatives stratégiques en
cours, en ligne avec nos engagements. La fusion juridique des réseaux
Société Générale et Crédit du Nord, effective au 1er janvier 2023, marque à
la fois l’aboutissement d’un long processus de mobilisation collective et le
nouvel élan que nous donnons à notre Banque de détail en France, à travers
la nouvelle marque SG. Bâtie sur un nouveau modèle relationnel, SG sera
pour ses 10 millions de clients une banque plus proche et accessible, présente
au cœur des régions françaises, une banque d’expertise et une banque
responsable. Pour sa part, Boursorama a nettement conforté sa position
de leader de la banque en ligne en France en accueillant un nombre record
de nouveaux clients : 1,4 million dans l’année, soit 4,7 millions au total à fin
2022.  Nous avons par ailleurs poursuivi avec succès notre feuille de route
stratégique dans la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs
ainsi que nos développements dans la Banque de détail à l’international, en
Europe et en Afrique, et dans la bancassurance, tout en nous appuyant sur
les avancées continues de notre transformation digitale au service de nos
clients et de l’amélioration de notre efficacité opérationnelle.
Nous avons également lancé cette année de nouveaux projets de
développement très ambitieux, dans la mobilité avec le projet d’acquisition
de LeasePlan par ALD, et dans le métier de la recherche et la distribution
actions avec le projet de création de la joint-venture Bernstein, qui vont
nous permettre de nous positionner parmi les leaders mondiaux dans
ces domaines.
LORENZO BINI SMAGHI
Président du Conseil
d’administration
Nouvelle ambition RSE
Notre Groupe place également la Responsabilité Sociétale d’Entreprise Le Groupe est attentif à ses
au cœur de sa feuille de route stratégique. En s’appuyant sur les avancées
concrètes déjà réalisées ces dernières années, nous avons défini en 2022 différentes parties prenantes
notre nouvelle ambition RSE avec la volonté d’accélérer la décarbonation et résolument engagé à mettre
de nos portefeuilles d’activités, en priorité dans le secteur de l’énergie,
d’agir pour la biodiversité et le développement des territoires. Notre sa raison d’être en action
objectif est d’intégrer les enjeux RSE au cœur des stratégies de nos métiers
et du pilotage de la Banque, et de déployer des parcours de formation
pour construire ensemble,
RSE pour tous les collaborateurs du Groupe afin de leur permettre avec nos clients, un avenir
d’accompagner proactivement nos clients dans une transition écologique
et sociale responsable. Nous nous sommes fixé un objectif de contribuer meilleur et durable.
à hauteur de 300 milliards d’euros en matière de financements durables
entre 2022 et 2025 ; à fin 2022, nous avons déjà dépassé les 100 milliards
d’euros. Nous agissons également en ligne avec notre engagement
d’employeur responsable, en mettant notamment en œuvre nos initiatives
en matière de diversité et d’inclusion. De nombreux prix et classements
extra-financiers témoignent de la démarche volontariste de progrès du
Groupe sur les différentes dimensions de notre ambition RSE, nous plaçant
dans le peloton de tête mondial des banques.
2023, année de transition
Après avoir, tout au long des dernières années, simplifié notre modèle
d’affaires, engagé de profondes transformations et investi dans les métiers
à croissance rentable, nous poursuivons l’exécution de notre feuille de
route avec discipline.
2023 verra la concrétisation effective de la plupart de nos grands projets
stratégiques et sera également une année de transition managériale à la tête
du Groupe. Lors de l’Assemblée générale du 23 mai 2023, nous proposerons
en effet à nos actionnaires d’élire comme administrateur Slawomir Krupa,
qui sera amené ensuite à être nommé Directeur général. Cette transition
a été préparée avec soin, sous l’égide du Conseil d’administration et de
son Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. Slawomir
Krupa, fort de son remarquable parcours international au sein du Groupe, a
toutes les compétences pour conduire Société Générale avec détermination
et succès vers les prochaines étapes de son développement.
Du point de vue des perspectives financières, l’année 2023 sera également
une année de transition, avec des revenus attendus en baisse sur les
activités de banque de détail en France compte tenu des spécificités du
marché français face à la hausse brutale des taux d’intérêt. C’est aussi la
dernière année de contribution à la constitution du fonds de résolution
unique européen qui a lourdement pesé sur nos comptes ces dernières
années. Forts de la dynamique commerciale de nos métiers et de la solidité
de notre bilan, nous sommes confiants dans nos perspectives 2024-2025 et
la capacité du Groupe à recueillir les fruits des initiatives en cours et nous
confirmons les objectifs financiers fixés pour 2025.
Dans un environnement qui reste très incertain, et face aux multiples défis
structurels de nos sociétés, le Groupe est attentif à ses différentes parties
prenantes et résolument engagé à mettre sa raison d’être en action pour
construire ensemble, avec nos clients, un avenir meilleur et durable.

FRÉDÉRIC OUDÉA
Directeur général
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!A"##"A#AAA!  1.4.1 Banque de détail en France 18
1.4.2 Banque de détail et Services Financiers
 $"#!#A!"" Internationaux 21
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$@%!"A##A!A 1.4.3 Banque de Grande Clientèle et Solutions
Investisseurs 24

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Le 4 mai 1864, Napoléon III signe le décret donnant naissance à En juin 1987, le Groupe est privatisé. Son capital est introduit en
Société Générale. Fondée par un groupe d’industriels et de financiers Bourse avec succès et s’ouvre aux salariés. Le Groupe développe une
portés par des idéaux de progrès, la Banque nourrit l’ambition de stratégie de banque universelle notamment au travers de sa Banque
« favoriser le développement du commerce et de l’industrie en de Financement et d’Investissement pour accompagner le
France ». développement à l’international de ses clients. En France, il étoffe ses
réseaux en créant Fimatex (1995), devenu Boursorama, aujourd’hui
Dès ses premières années d’existence, Société Générale se place au
leader de la banque en ligne, et en acquérant le Crédit du Nord (1997).
service de la modernisation de l’économie et prend les contours d’une
À l’étranger, il s’implante notamment en Europe centrale et orientale
banque diversifiée, à la pointe de l’innovation en matière de
(Komerčni Banka en République tchèque, BRD en Roumanie) et
financement. Son réseau d’agences connaît un développement rapide
consolide son axe de développement en Afrique (Maroc, Côte d’Ivoire,
sur l’ensemble du territoire national, passant de 46 à 1 500 guichets
Sénégal, Cameroun, etc.). S’appuyant sur le professionnalisme de ses
entre 1870 et 1940. Pendant l’entre-deux-guerres, la Banque devient le
équipes et la relation de confiance qu’elle a bâtie avec ses clients, la
premier établissement de crédit français en termes de dépôts.
Banque poursuit une dynamique de transformation en adoptant une
Dans le même temps, Société Générale acquiert une dimension stratégie de croissance durable, portée par ses valeurs d’esprit
internationale en contribuant au financement d’infrastructures d’équipe et d’innovation, de responsabilité et d’engagement.
indispensables au développement économique de plusieurs pays
En janvier 2023, le Groupe a lancé sa nouvelle Banque de détail en
d’Amérique latine, d’Europe et d’Afrique du Nord. Cette expansion
France, SG, à la suite du rapprochement de ses deux réseaux de
s’accompagne de l’implantation d’un Réseau de Détail à l’étranger.
Banque de détail en France, Société Générale et Groupe Crédit du
Dès 1871, la Banque ouvre une succursale à Londres. À la veille de la
Nord, afin de pouvoir offrir à ses clients plus de proximité, de
Première Guerre mondiale, elle est déjà présente dans 14 pays, soit
réactivité, d’expertise et de responsabilité.
directement, soit par le biais de ses filiales. Ce dispositif est ensuite
complété par l’ouverture de guichets à New York, Buenos Aires, Le Groupe compte actuellement plus de 117 000 collaborateurs actifs(1)
Abidjan, Dakar, ou par la prise de participations dans le capital dans 66 pays. Résolument tourné vers l’avenir en aidant les clients à
d’établissements financiers en Europe centrale. concrétiser leurs projets, il est engagé dans les deux révolutions
majeures du digital et de la transition environnementale et sociale
Nationalisée par la loi du 2 décembre 1945, la Banque joue un rôle actif
pour accompagner au mieux les clients, avoir un impact positif sur le
dans le financement de la reconstruction du territoire français. Durant
monde et incarner ainsi la banque du XXIe siècle. Fort de près de
la période des Trente Glorieuses, Société Générale connaît une forte
160 ans d’expertise au service de ses clients et du développement
croissance et contribue à la diffusion des techniques bancaires en
durable des économies, le groupe Société Générale a défini sa raison
lançant des produits innovants qu’elle met au service des entreprises,
d’être : « Construire ensemble, avec nos clients, un avenir meilleur
comme les crédits à moyen terme mobilisables ou le crédit-bail où elle
et durable en apportant des solutions financières responsables et
occupe une position de premier plan.
innovantes ».
À la faveur des réformes bancaires consécutives aux lois Debré
de 1966-1967, Société Générale démontre sa capacité à s’adapter à son
nouvel environnement. Tout en continuant à soutenir ses entreprises
partenaires, le Groupe n’hésite pas à orienter son activité vers une
clientèle de particuliers. Il accompagne ainsi l’essor de la société de
consommation en diversifiant ses offres de crédit et d’épargne auprès
des ménages.

(1) Effectifs fin de période hors personnel intérimaire.

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CRÉER DE
LA VALEUR POUR
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SOURCE
NOS RES
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NOTRE NOS VAL
’ÊTRE
RAISON D PLUS DE 117 000 FEMMES ET HOMMES
professionnels, engagés et responsables(1)
ESPRIT D’ÉQUIPE
DES EXPERTISES
et des systèmes technologiques de pointe
Construire
ensemble, UNE STRUCTURE FINANCIÈRE SOLIDE
avec nos clients, Ratio CET1 de 13,5%
INNOVATION
un avenir meilleur UNE CULTURE FORTE
et durable, et innovante
en apportant
Une présence au cœur des territoires
des solutions dans 66 PAYS
financières RESPONSABILITÉ
responsables 25 MILLIONS DE CLIENTS
et innovantes particuliers, professionnels, entreprises
et institutionnels qui nous font confiance(2)

ENGAGEMENT 5,5 Md€ de dépenses externes en 2022


et 5 300 FOURNISSEURS sous contrat

Société Générale est l’un des tout premiers groupes européens de Société Générale emploie plus de 117 000 collaborateurs(1) dans
services financiers. S’appuyant sur un modèle diversifié et intégré, le 66 pays et accompagne au quotidien 25 millions de clients particuliers,
Groupe allie solidité financière, dynamique d’innovation et stratégie entreprises et investisseurs institutionnels(2) à travers le monde, en
de croissance durable et responsable. Engagé dans les transformations offrant une large palette de conseils et de solutions financières sur
positives des sociétés et des économies, Société Générale agit chaque mesure qui s’appuie sur trois pôles métiers complémentaires :
jour avec ses équipes pour construire ensemble, avec ses clients, un
p la Banque de détail en France avec la banque SG, issue du
avenir meilleur et durable en apportant des solutions financières
rapprochement des deux réseaux Société Générale et Crédit du
responsables et innovantes.
Nord, et Boursorama qui offrent des gammes complètes de services
Acteur important de l’économie réelle depuis plus de 150 ans avec un financiers avec un dispositif omnicanal à la pointe de l’innovation
ancrage solide en Europe et connecté au reste du monde, digitale ;

(1) Effectifs en fin de période hors personnel intérimaire.


(2) Hors clients des compagnies d’assurance du Groupe.

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NOS POUR NO INCLURE, DÉVELOPPER
MÉTIERS ET ENGAGER NOS COLLABORATEURS
• Objectif de formation ESG proposée à 100 %
ASSISTER NOS CLIENTS du personnel d’ici fin 2024 : déjà plus de 65 % d’employés
pour leur fournir le bon service au bon moment, formés à fin 2022
au mieux de leurs intérêts, et assurer sécurité • Déploiement de la culture ESG auprès des collaborateurs
et protection à leurs avoirs et leurs données
ASSURER LA PÉRENNITÉ DE L’ENTREPRISE
OFFRIR DES SOLUTIONS ET DES • Donner une information précise, complète
SERVICES TECHNOLOGIQUES et transparente pour les investisseurs et les actionnaires
BANQUE • ~70% de clients actifs sur le digital(3)
CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT
DE DÉTAIL Boursorama #1 banque en ligne en France :
ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE NOS PAYS
EN FRANCE environ 4,7 millions de clients
D’IMPLANTATION
• 1,8 million de véhicules gérés par ALD Automotive
• Top 5% banques mondiales avec MSCI (AAA)
• Financement d’infrastructures locales dans tous les secteurs
BANQUE PROTÉGER NOS CLIENTS DANS et toutes les régions
DE DÉTAIL LEUR VIE ET DANS LEURS ACTIVITÉS • Déploiement d’équipes locales de spécialiste ESG dans
• 23 millions de contrats d’assurance gérés 11 régions en France afin de renforcer notre impact positif local
ET SERVICES • Position de premier plan dans les produits dérivés • À l’avant-garde de la transformation de la mobilité durable
FINANCIERS
INTERNATIONAUX AIDER NOS CLIENTS À FINANCER BÂTIR AVEC NOS FOURNISSEURS
LEURS PROJETS DES RELATIONS ÉQUILIBRÉES
• 496 Md€ d’encours de crédits à la clientèle placées sous le signe de la confiance, de l’équité
BANQUE • « Banque de l'année pour 2021 en matière et de la transparence labelisées « relations fournisseurs
de développement durable » par International et achats responsables » depuis 2012
DE GRANDE
Financing Review
CLIENTÈLE RESPECTER LES CULTURES
ET L’ENVIRONNEMENT
ET SOLUTIONS PROTÉGER ET GÉRER L’ÉPARGNE • Plus de 100 Md€ déjà atteints sur l’objectif de 300 Md€
INVESTISSEURS DE NOS CLIENTS de financement durable pour 2022-2025
• 524 Md€ de dépôts • Accélération de la décarbonation de nos portefeuilles d’activités :
• 4 257 Md€ d’actifs en conservation - Pétrole et gaz upstream : -20 % d’exposition d’ici 2025 et
• 147 Md€ d’actifs gérés en Banque Privée -30 % d’émissions du scope 3 d’ici 2030 (par rapport à 2019)
• Nouvelle offre épargne 100% ISR en France - Intensité de production électrique : 125 g de CO2/KWh
d’ici 2030 (-40% vs. 2019)
SÉCURISER LES ÉCHANGES • Renforcement de l’intégration de la préservation
• Plus de 16 millions de paiements par jour de la biodiversité dans toutes nos activités et dans
l’accompagnement de nos clients
• Leader de nombreuses initiatives sectorielles avec plus
globalement, un rôle actif dans des coalitions de place

p la Banque de détail à l’International, l’assurance, et les services Le Groupe est organisé de façon agile autour de 14 Business Units
financiers, avec des réseaux présents en Afrique, Europe centrale et (métiers, régions) et 10 Service Units (fonctions support et de contrôle),
de l’Est, et des métiers spécialisés leaders dans leurs marchés ; qui favorisent l’innovation et les synergies afin de mieux répondre aux
besoins et comportements évoluant des clients. Dans un monde
p la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, avec ses
bancaire européen en pleine mutation industrielle, le Groupe aborde
expertises reconnues, positions internationales clés et solutions
une nouvelle étape de son développement et de sa transformation.
intégrées.
Des précisions sur l’organisation et les chiffres clés du Groupe et des
Société Générale déploie une stratégie de croissance responsable,
métiers sont apportées en p.10 et suivantes.
intégrant pleinement les enjeux RSE, et engagée vis-à-vis de
l’ensemble de ses parties prenantes : clients, collaborateurs, Société Générale figure dans les principaux indices de développement
investisseurs, fournisseurs, régulateurs, superviseurs et société civile durable : DJSI Europe, FTSE4Good (Global et Europe), Bloomberg
dans le respect des cultures et de l’environnement dans tous ses pays Gender Equality Index, Refinitiv Diversity and Inclusion Index, Euronext
d’implantation. Vigeo (Europe et Eurozone), STOXX Global ESG Leaders index et MSCI
Low Carbon Leaders Index (World et Europe).

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Résultats (En M EUR) 2022 2021 2020 2019 2018


Produit net bancaire 28 059 25 798 22 113 24 671 25 205 
dont Banque de détail en France 8 839 7 777 7 315 7 746 7 860 
dont Banque de détail et Services Financiers Internationaux 9 122 8 117 7 524 8 373 8 317 
dont Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 10 082 9 530 7 613 8 704 8 846 
dont Hors Pôles 16 374 (339) (152) 182 
Résultat brut d'exploitation 9 429 8 208 5 399 6 944 7 274 
Coefficient d’exploitation 66,4% 68,2% 75,6% 71,9% 71,1% 
Résultat d’exploitation 7 782 7 508 2 093 5 666  6 269
Résultat net part du Groupe 2 018 5 641 (258) 3 248 3 864 
Fonds Propres (en Md EUR)
Capitaux propres part du Groupe 66,5 65,1 61,7 63,5 61,0
Capitaux propres de l’ensemble consolidé 72,8 70,9 67,0 68,6 65,8
ROE après impôt 2,6% 9,6% -1,7% 5,0% 7,1% 
Ratio global de solvabilité(1) 19,2% 18,7% 18,9% 18,3% 16,5%
Crédits et dépôts (en Md EUR)
Crédits clientèle(2) 496 488 440 430 421
Dépôts clientèle(3) 524 502 451 410 399 
(1) Chiffres déterminés selon les règles CRR2/CRD5, hors phasage IFRS9 pour 2020, 2021 et 2022.
(2) Encours nets de crédits à la clientèle, y compris la location financement, hors valeurs et titres reçus en pension.
(3) Hors valeurs et titres donnés en pension.
Note : données publiées au titre des exercices respectifs. Définitions et ajustements éventuels présentés en notes méthodologiques en pages 41 à 45.

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Le groupe Société Générale a bâti un modèle solide de banque restantes et de la réalisation d'autres conditions suspensives
diversifiée adapté aux besoins de ses 25 millions de clients usuelles du projet d’acquisition de LeasePlan par ALD, les activités
(entreprises, institutionnels et particuliers) et centré autour de trois de l’entité combinée ayant vocation à créer à moyen terme le leader
métiers complémentaires, permettant de diversifier les risques et mondial dans les solutions de mobilité durable ;
bénéficiant de positions de marché robustes :
p le renforcement de la franchise cash equity du Groupe avec
p Banque de détail en France ; l’annonce de la création d’une coentreprise combinant les activités
de recherche actions et d’exécution de Bernstein Research Services
p Banque de détail et Services Financiers Internationaux ;
avec la plateforme de recherche actions et d’exécution de Société
p Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Générale afin de former une franchise mondiale de premier plan.

Dans les activités de Banque de détail, le Groupe concentre son Le Groupe a également finalisé en mai 2022 une sortie effective et
développement en Europe, sur des marchés sélectionnés qui offrent ordonnée de Russie avec la cession de Rosbank et de ses filiales russes
un potentiel de croissance (France, République tchèque, Roumanie) et d’assurance.
en Afrique, sur des géographies dans lesquelles il bénéficie d’une
Le Groupe a poursuivi ses efforts d’allocation sélective de ses
présence historique, d’une connaissance approfondie des marchés et
ressources rares et de recentrage vers le mix clients-offres-géographies
de positions de premier plan. Dans les Services Financiers
le plus pertinent et a confirmé son ambition forte de stricte discipline
Internationaux, Société Générale peut s’appuyer sur des franchises
sur les coûts. Les adaptations réalisées visent à privilégier les métiers
ayant des positions de leadership au plan mondial, en particulier dans
en croissance, à forte rentabilité, créateurs de valeur et bénéficiant de
les activités liées à la mobilité sur lesquelles le Groupe poursuit le
solides franchises commerciales.
développement de ses franchises notamment avec l’annonce de
l’acquisition envisagée de LeasePlan par ALD. Dans les activités de Le développement organique sera stimulé par la poursuite des
Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, le Groupe offre des synergies internes au sein de chaque métier, mais également entre les
solutions à forte valeur ajoutée à ses clients dans la zone EMEA, aux métiers (coopération accrue entre la Banque Privée et les réseaux de
États-Unis et en Asie. Centré sur l’Europe et connecté au reste du Banque de détail, coopération sur toute la chaîne de Services aux
monde, le groupe Société Générale capitalise sur des positions de Investisseurs, coopération entre les activités d’Assurance et les
leadership portées par une dynamique de synergies entre les métiers réseaux de Banque de détail en France et à l’étranger, coopération
pour créer de la valeur au service des parties prenantes. Le modèle entre les géographies et les activités de Global Transaction
diversifié du Groupe lui permet de répondre aussi bien aux besoins de Banking, etc.).
sa clientèle d'entreprises et de professionnels que de sa clientèle de
L’une des priorités du Groupe est de poursuivre son développement
particuliers.
commercial en s’appuyant sur la qualité des services, la valeur ajoutée
Dans une année 2022 marquée par un environnement géopolitique, et l’innovation au bénéfice de la satisfaction de ses clients. Son objectif
économique et financier complexe et incertain, le Groupe a su est d’être le partenaire de confiance de ses clients en leur apportant
s’adapter et réaliser de très bonnes performances commerciales dans des solutions financières responsables et innovantes, en s’appuyant en
tous ses métiers et a confirmé ses objectifs de croissance rentable et particulier sur ses capacités digitales. Le Groupe conduit ainsi en
durable à l'horizon 2025. Cette dynamique positive est illustrée par la parallèle de nombreuses initiatives en matière de transformation
publication de solides performances financières dans l’ensemble des digitale et d’efficacité opérationnelle.
métiers, portées par une activité record des activités de Financement
Pleinement conscient de son rôle dans le fonctionnement de
et Conseil, des Activités de marché et d'ALD, une forte croissance dans
l’économie, le Groupe accorde une attention stratégique particulière à
la Banque de détail à l’International et dans la Banque Privée et une
ses engagements tant environnementaux que sociaux ou de
solide performance de la Banque de détail en France. Ces
gouvernance.
performances résultent du travail de fond engagé depuis plusieurs
années pour renforcer la qualité intrinsèque des fonds de commerce, Les défis environnementaux et sociaux, exacerbés par les crises
améliorer l’efficacité opérationnelle du Groupe et maîtriser l’ensemble sanitaires et géopolitiques, sont les plus grands enjeux collectifs de ce
des risques. Des étapes clés ont été franchies avec succès dans siècle.
l’exécution des principales initiatives stratégiques avec notamment :
Il s’agit d’une profonde mutation sociétale impliquant de revoir à la
er
p la réalisation au 1 janvier 2023 de la fusion juridique des réseaux fois les modes de production et les modes de consommation. Les
Société Générale et des banques du groupe Crédit du Nord, pour difficultés et contraintes liées à ce changement sont autant de défis à
former une seule banque de détail, au service de 10 millions de relever mais ces transformations constituent aussi pour Société
clients particuliers, professionnels et entreprises. Le rapprochement Générale des opportunités commerciales par la contribution au
des deux réseaux bancaires en France sera finalisé au premier financement de la transition écologique, juste et inclusive. Selon le
semestre 2023 par la migration informatique des clients du groupe scénario NZE de l’Agence internationale de l’énergie, les besoins en
Crédit du Nord sur le système d’information de Société Générale ; investissements s’élèvent à près de 4 000 milliards de dollars par an
d’ici à 2030, un niveau d’investissements rarement observé dans un tel
p l’accélération du développement de sa banque digitale Boursorama,
horizon de temps.
avec le renforcement du positionnement de leader sur le marché
français avec 4,7 millions de clients, dont 315 000 clients provenant Afin d’être à même d’accompagner ses clients à relever ces défis et de
du partenariat avec ING signé en 2022 ; répondre aux attentes de ses parties prenantes, le Groupe doit
poursuivre sa propre transformation et ainsi intégrer dans l’ensemble
p l’accélération du développement du métier location longue durée
de ses processus de décision la prise en compte des enjeux
(ALD) avec la finalisation au cours du premier semestre 2023 sous
environnementaux et sociaux, et mettre à disposition de ses clients
réserve notamment de l'obtention des approbations réglementaires
des solutions de financement et d’investissement adaptées à

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l’évolution de leurs besoins. Plus concrètement, Société Générale Deux de ces priorités forment le socle de banque responsable :
développe les compétences de ses équipes en termes de connaissance
 employeur responsable (voir : chapitre 5, pages 293-305) ;
des enjeux de transition des différents secteurs et une analyse
holistique des risques, tant financiers qu’extra-financiers. Le rôle
 culture de la responsabilité (voir : chapitre 5, pages 302-305).
qu’entend jouer le Groupe dans ce contexte dépasse celui du simple
conseiller financier. Ainsi, le Groupe met à disposition de sa clientèle Et deux autres constituent les piliers des transformations positives
de grandes entreprises des équipes d’experts formés sur les enjeux liées à l’activité du Groupe :
spécifiques de leur chaîne de valeur. Différentes équipes participent  transition écologique (voir : chapitre 5, pages 314-330) ;
activement aux groupes de travail internationaux, visant à déterminer
les nouveaux standards ESG et y proposer des solutions appropriées.  développement des territoires (voir : chapitre 5, pages 330-335).
Enfin la transition, pour être juste, et inclusive nécessite de la part du Afin d’être en mesure de suivre l’évolution de sa transformation, le
système financier des solutions sociales et solidaires pour les Groupe s’est engagé à contribuer à hauteur de 300 milliards d’euros à
clientèles les plus fragiles. la finance durable à l'horizon 2025, à réduire ses propres émissions de
Ces enjeux liés à la responsabilité sociale et environnementale (RSE) CO2 de 50% d’ici 2030 (par rapport à 2019) et à mettre à disposition de
de l’entreprise sont bien au cœur de la stratégie de Société Générale. l’ensemble de son personnel des formations ESG.

Engagé dans l’accompagnement de ses clients, Société Générale place Par son empreinte géographique, par la diversité de ses métiers et par
la RSE au cœur de l’ensemble de ses métiers, pour lesquels elle est à la son engagement de banque responsable, Société Générale peut relier
fois une opportunité d’innovation et un facteur de durabilité. Afin de son ambition à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable
prendre en compte ce nouveau contexte et ces enjeux majeurs, et en (ODD) définis par l’ONU (pour plus d’information voir :
cohérence avec sa raison d’être et les attentes de ses parties prenantes https://www.undp.org/fr/sustainable-development-goals), notamment
exprimées à travers sa matrice de matérialité (voir chapitre 5, au travers des quatre axes de son ambition RSE :
page 336), réalisée en 2021, le Groupe a renouvelé son Ambition RSE
pour 2025 et l’a articulée autour de quatre priorités.

Priorités de l’ambition RSE 2025 du Groupe ODD


Employeur responsable
En veillant à la qualité de la vie au travail, à la diversité et au développement professionnel des
équipes qui est un facteur essentiel pour encourager l’engagement des collaborateurs au sein du
Groupe et gagner en performance. Société Générale s’engage autour de cinq axes Ressources
Humaines prioritaires : Culture d’entreprise et Principes éthiques, Métiers et Compétences,
Diversité et Inclusion, Performance et Rémunération, Santé et sécurité au travail (voir : Être un
employeur responsable, en page 293).
Culture de la responsabilité
En intégrant l’ESG au plus haut niveau de gouvernance, en déployant un dispositif de gestion de
nos risques d’origine environnemental et social solide, en assurant le respect des engagements
du Groupe concernant le respect des droits de l’homme, le climat et la biodiversité et en veillant à
la conduite des affaires de manière éthique et responsable (voir : Chapitre 5, page 314).
Transition écologique
En accompagnant les clients dans leur transition avec des solutions innovantes pour répondre à
leurs nouveaux besoins, Société Générale contribue également à la préservation de la
biodiversité et au développement de l’économie circulaire, tout en alignant ses portefeuilles avec
des trajectoires de neutralité carbone.
Développement des territoires
En soutenant les transformations sociétales et économiques sur le plan local, en participant au
financement des infrastructures en accompagnement des acteurs locaux, PME et entrepreneurs,
en étant à la pointe de la transition vers la mobilité durable et en développant une offre sociale et
inclusive.

Cette ambition se décline au sein de tous les métiers du Groupe :


p pour la Banque de détail et Assurance : développer l’offre durable et Le Groupe continue d’ancrer, à tous les niveaux de son organisation,
socialement responsable, en s’appuyant sur une présence régionale une culture de responsabilité, et poursuit le renforcement de son
renforcée, avec le déploiement d’équipes locales de spécialistes ESG dispositif de contrôle interne, notamment la fonction Conformité, pour
pour les PME et la construction d’écosystèmes d’expertise pour se situer au niveau des plus hauts standards de l’industrie bancaire.
accompagner les clients ; Par ailleurs, Société Générale a finalisé le déploiement de son
programme Culture et Conduite, permettant d’appliquer au sein de
p pour la Banque de financement et d'investissement : accompagner
toute l’entreprise des règles de conduite et un socle de valeurs
les clients dans leur transition, réinventer les mandats des équipes
communes fortes.
spécialisées afin de développer des solutions innovantes pour
financer les investissements visant la décarbonation, en capitalisant Le Groupe s’attachera enfin à poursuivre une gestion rigoureuse et
sur les multiples expériences sectorielles des équipes et sur les disciplinée de ses risques (maintien de la qualité du portefeuille de
partenariats avec différents types de clients industriels et crédits, poursuite des efforts de maîtrise du risque opérationnel et en
institutionnels ; matière de conformité) et de son allocation de capital.
p pour la Mobilité : être à la pointe de la transition pour mieux En adéquation avec sa stratégie d’accompagnement au plus près des
accompagner les clients vers la mobilité durable et en consolidant besoins de ses clients, et en conformité avec le nouvel environnement
des partenariats avec les grands acteurs de l’e-mobilité. réglementaire plus exigeant, l’optimisation de sa consommation de
ressources rares (capital et liquidité), comme la maîtrise de ses coûts et
la stricte gestion de ses risques resteront une priorité pour le Groupe.

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,AB?,)C3F,B En 2022, le Groupe a mis en œuvre avec succès les étapes du projet de
rapprochement de Crédit du Nord et de Société Générale avec la
En 2022, le Conseil d’administration de Société Générale a décidé de réalisation de la fusion juridique le 1er janvier 2023, SG étant désormais
proposer aux actionnaires Slawomir Krupa comme administrateur en la nouvelle marque de la banque de détail du Groupe en France. Les
remplacement de Frédéric Oudéa lors de l’Assemblée générale du 23 migrations informatiques des banques du groupe Crédit du Nord vers
mai 2023. Une fois élu, Slawomir Krupa sera nommé Directeur général le système d’information de Société Générale seront opérées au cours
par le Conseil d’administration. du premier semestre 2023 et les regroupements d’agences ainsi que
l’évolution des back offices débuteront au second semestre 2023 avec
Le Groupe affiche pour 2023 les objectifs financiers suivants :
une exécution progressive d’ici à 2025.
(1)
p un coefficient d’exploitation sous-jacent , hors contribution au
La banque SG a pour ambition de constituer un partenaire bancaire de
Fonds de Résolution Unique, attendu entre 66% et 68% ;
premier plan sur le marché français au service de 10 millions de clients
p un coût du risque attendu entre 30 et 35 points de base. et d’être dans le Top 3 de la satisfaction client.
Au-delà, le Groupe est pleinement engagé dans la poursuite des La réalisation de la fusion s’accompagne de la mise en place d’un
initiatives stratégiques et s'est fixé des objectifs de croissance rentable nouveau modèle relationnel, permettant d’améliorer la qualité du
et durable pour l'année 2025 avec : service rendu aux clients particuliers, professionnels et entreprises, et
de s’imposer comme un acteur de référence sur le marché français, en
p une croissance annuelle moyenne des revenus supérieure ou égale à
matière d’épargne, d’assurance et de solutions d’excellence pour les
3% sur la période 2021 et 2025 en privilégiant la croissance des
entreprises et les professionnels.
métiers les plus profitables ;
La banque SG prend des engagements forts vis-à-vis de ses clients en
p une amélioration du coefficient d’exploitation, avec un coefficient
termes de proximité, de réactivité, d’expertise et de responsabilité. SG
d’exploitation inférieur ou égal à 62% en 2025 et l’atteinte d’une
sera, pour nos clients :
rentabilité ROTE de 10% sur la base d’une cible de capital core tier 1
de 12% en 2025 ; p une banque davantage présente en régions, avec des décisions
prises dans leur immense majorité à l’échelon régional, et de plus en
p une gestion disciplinée des ressources rares, combinée à une
plus directement en agence et en centre d’affaires. L’ensemble des
maîtrise des risques, contribuant ainsi à la solidité et à la qualité du
clients bénéficieront d’un nombre de points de vente accru, adossés
bilan de la Banque ;
à une stratégie de marque illustrant l’ancrage territorial de la
p une gestion rigoureuse du portefeuille de crédit avec un coût du Banque de détail en France à travers une marque nationale SG
risque d'environ 30 points de base en 2025 ; accompagnée d’enseignes régionales dans ses 11 régions ;

p l’accélération de l’utilisation de nouvelles technologies et de la p une banque d’expertise, avec des dispositifs encore plus adaptés
transformation digitale ; aux besoins spécifiques des différentes catégories de clients, avec,
par exemple la mise en place d’une banque patrimoniale, la
p les engagements dans les domaines environnementaux, sociaux et généralisation du conseiller unique pour les clients professionnels,
de gouvernance. afin d'adresser tant leurs besoins personnels que professionnels, ou
Le Conseil d’Administration a arrêté sa politique de distribution qui encore l’augmentation du nombre d’experts sur l’ensemble du
correspond à un équivalent de 2,25 euros par action(2). Un dividende en territoire en matière d’épargne, d’assurance et d’accompagnement
numéraire de 1,70 euro par action sera ainsi proposé à l’Assemblée des professionnels et des entreprises dans l’ensemble de leurs
générale des actionnaires du 23 mai 2023. Le dividende sera détaché le besoins de financement et de conseil ;
30 mai 2023 et mis en paiement le 1er juin 2023. p une banque accessible et réactive, avec des circuits de décision plus
Par ailleurs, le Groupe envisage de lancer un programme de rachat courts pour accélérer les prises de décision et le temps de réponse
d’actions pour un montant total d’environ 440 millions d’euros, soit aux demandes des clients, des services digitaux de pointe
l’équivalent de 0,55 euro par action. Ce programme est soumis à permettant de réaliser, de manière sécurisée, leurs opérations de
l’autorisation usuelle de la BCE. banque au quotidien à distance et de souscrire de plus en plus
d’offres par l’application mobile ;
Au regard des performances financières solides en 2022 et à l’issue
d’une année exceptionnelle, cette distribution permet à la fois p une banque responsable, qui place les enjeux RSE au cœur de son
d’assurer une juste rémunération de l’actionnaire et de renforcer le nouveau modèle en vue de renforcer l’impact positif pour les clients
ratio CET 1 du Groupe. et les territoires, au travers des choix nouveaux en matière d’offre et
d’organisation. Cela se traduit notamment par la mise en place
d’équipes de conseil RSE dans chaque région, permettant à SG
%;@D,+,+-C%39,; A%;), d’accélérer le financement de la transition écologique et d’être un
acteur majeur du développement économique et social des régions
Cette activité s’est engagée dans une profonde transformation de son et de leurs écosystèmes.
modèle pour répondre à l’évolution rapide des comportements et des
attentes clients qui tendent vers toujours plus de proximité, Sur le plan financier, cette initiative conduira à d’importantes
d’expertise et de personnalisation. Cette transformation s’est synergies de coûts avec, pour la Banque de détail en France, un
accélérée depuis 2020 avec deux initiatives stratégiques majeures à objectif de coefficient d'exploitation compris entre 67% et 69% en
travers le projet de rapprochement de Crédit du Nord et de Société 2025 et une rentabilité des fonds propres normatifs en environnement
Générale d’une part, et le renforcement du développement de Bâle 4 attendue à environ 10% en 2025.
Boursorama d’autre part ce qui permet au Groupe de proposer à ses
clients une offre duale unique sur le marché français. Le Groupe
entend ainsi renforcer son positionnement différenciant sur le marché
français en s’appuyant sur la complémentarité d’un modèle de banque
de réseau, alliant digital et expertise humaine, et d’un modèle de
banque entièrement digitale.

(1) Données sous-jacentes.


(2) Sous réserve des approbations habituelles de l’Assemblée générale et de la BCE.

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La Banque de détail en France entend aussi capitaliser sur ses relais de Afrique. Pour cela, le Groupe s’appuiera sur sa capacité à répondre aux
croissance et les intensifier notamment : besoins de ses clients et ses plateformes métiers innovantes,
différenciées et performantes :
p en captant tout le potentiel du modèle de bancassurance intégré en
anticipant les évolutions du marché de l’assurance-vie et en p en Europe, la crise sanitaire s’est révélée être un véritable
profitant du fort potentiel d’équipement des clients en termes amplificateur de tendances de fond et a confirmé la vision du
d’assurance prévoyance et dommages ; modèle de banque retail cible, ainsi que la pertinence des plans de
transformations engagés qui s’appuient notamment sur
p en développant les activités auprès des entreprises et des
l’accélération de la transformation digitale. Le Groupe entend ainsi
professionnels, en apportant des conseils stratégiques et des
finaliser le développement de son modèle de banque omnicanale en
solutions globales ;
République tchèque, notamment dans le cadre de son plan
p en tirant parti de l’expertise en Banque Privée pour répondre aux stratégique KB Change 2025 et consolider sa franchise parmi les
attentes des clients patrimoniaux des réseaux France. trois principales banques du pays en Roumanie. Dans un
environnement de taux plus favorable, les activités de Banque de
En matière de Gestion de Fortune, la Banque Privée poursuit sa détail en Europe constitueront des relais de croissance du Groupe
stratégie consistant à opérer en architecture ouverte pour la grâce à une corrélation positive à la hausse actuelle des taux. Enfin,
distribution de solutions d’épargne à l’ensemble des clients. Elle le Groupe entend exploiter le plein potentiel de ses activités de
propose ainsi à ses clients des solutions d’investissement et de gestion crédit à la consommation en Europe en s’appuyant sur ses réseaux
d’actifs dans le cadre de partenariats avec des gestionnaires d’actifs de banques de détail mais également sur un dispositif de filiales
externes, permettant aux épargnants du Réseau Société Générale spécialisées en France et à l’international ;
d’accéder aux meilleures expertises en matière d’investissement en
France et à l’international tout en répondant à leur demande p en Afrique, le Groupe entend tirer parti du fort potentiel de
croissante d’investissements socialement responsables. Le métier croissance économique et de bancarisation du continent en
Wealth & Investment Solutions, logé au sein de la Banque Privée, se capitalisant sur ses positions de leader.
concentre notamment sur la structuration de solutions d’épargne, de
Dans le cadre du programme Grow With Africa pensé en collaboration
gestion et d’investissement à destination de la banque privée et des
avec de nombreux partenaires internationaux et locaux, Société
réseaux de banque de détail du Groupe ainsi que des solutions de
Générale a annoncé plusieurs initiatives de croissance durable au
gestion structurée à destination des clients des activités de marché.
service des transformations positives du continent. Le Groupe met
Enfin, le Groupe continue de soutenir le développement de sa banque l’accent sur l’accompagnement multidimensionnel des PME africaines,
en ligne. Boursorama offre à ses clients une offre bancaire en ligne le financement des infrastructures, la transition énergétique et le
diversifiée et large, un modèle efficient et un positionnement de développement de solutions de financement innovantes.
banque la moins chère(1) depuis 15 ans, lui permettant d’atteindre de
Les Services Financiers et l’Assurance bénéficient de positions
très hauts niveaux de satisfaction et de recommandation.
compétitives et de niveaux de rentabilité élevés, avec en particulier
Sur l’année 2022, Boursorama a consolidé sa position de leader en ALD et l’Assurance qui disposent d’un potentiel de croissance élevé.
France, avec l’acquisition nette de plus de 1,4 millions de clients, Tous ces métiers se sont par ailleurs engagés dans des programmes
portant le nombre total de clients à plus de 4,7 millions à la fin 2022. d’innovation et de transformation de leur modèle opérationnel :
Boursorama a également finalisé avec succès le partenariat avec ING,
p dans l’Assurance, le Groupe entend accélérer le déploiement du
avec la migration d’environ deux tiers des clients éligibles et d’environ
modèle de bancassurance sur tous les marchés de Banque de détail
9 milliards d’euros d’encours (dont la moitié en assurance-vie).
et sur tous les segments (assurance-vie, prévoyance et dommages),
Le Groupe confirme son ambition de développement de clientèle au et la mise en œuvre de sa stratégie numérique, notamment pour
sein de Boursorama et se fixe un objectif de plus de 5,5 millions de enrichir l’offre produits et les parcours clients au sein d’un dispositif
clients à fin 2023. omnicanal intégré, tout en diversifiant ses modèles d’activité et ses
moteurs de croissance à travers une stratégie d’innovation et de
partenariats. Cette stratégie de croissance s’accompagne d’une
%;@D,+,+-C%39,C,AF3),B 3;%;)3,AB accélération des engagements de SG Assurances en finance
;C,A;%C3<;%DG responsable ;

La Banque de détail et Services Financiers Internationaux contribue à p dans les activités de location longue durée et de gestion de flottes
la croissance rentable du Groupe, grâce à ses positions de leader sur automobiles, l’ambition du Groupe est de créer un leader mondial
des marchés à potentiel élevé, à ses initiatives d’efficacité dans les solutions de mobilité durable à travers le projet
opérationnelle et de transformation digitale et à sa capacité à générer d’acquisition de LeasePlan. Le nouvel ensemble deviendrait le
des synergies avec les autres activités du Groupe. Ces métiers ont numéro un mondial – hors captives et sociétés de leasing financier –
connu une transformation profonde ces dernières années, avec une avec une flotte totale de 3,3 millions(2) de véhicules à la fin
optimisation du modèle et une amélioration du profil de risque septembre 2022, une présence dans plus de 40 pays et un potentiel
sous-jacent, notamment depuis la sortie effective et ordonnée de de synergies important. Il s’appuierait sur des expertises très
Russie en mai 2022 faisant suite à l’aggravation du conflit complémentaires qui lui permettraient de développer de nouvelles
russo-ukrainien. En effet, dans un contexte d’escalade de ce conflit, le activités et services dans un secteur de la mobilité en pleine
Groupe a conclu, en mai 2022, la cession effective de Rosbank et de ses mutation. Disposant de capacités d’investissement renforcées et de
filiales russes d’assurance. savoir-faire différenciants, l’entité combinée serait particulièrement
bien positionnée pour tirer avantage de la forte croissance de ce
Les activités de Banque de détail à l’International sont situées hors de marché, soutenue par des tendances de fonds : évolution de la
la zone euro et bénéficient de fondamentaux de croissance à long propriété vers l’usage, transition vers des solutions de mobilité
terme positifs et du contexte actuel de remontée des taux, malgré un durable et transformation digitale du secteur. Avec le déploiement
contexte économique plus incertain du fait de la forte inflation dans de son plan stratégique Move 2025 et le projet d’acquisition de
ces régions. Le Groupe entend poursuivre sa stratégie de consolidation LeasePlan, ALD se positionne au cœur de l’évolution du monde de la
de ses positions de leadership et de croissance responsable au sein des mobilité et affirme son leadership mondial pour devenir un acteur
activités de réseau de banques à l’international en Europe et en totalement intégré de solutions de mobilité durable aux capacités

(1) Le Monde/Panorabanques.com pour 2022, 12 décembre 2022.


(2) Ajusté des cessions dans le cadre de l’acquisition de LeasePlan par ALD ainsi que de l’impact de la cession de LeasePlan USA.

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d’investissement renforcées et au savoir-faire différenciants. Dans reconnues qui s’inscrivent dans un dispositif global. Elle sert les
cette perspective, ALD a poursuivi sa stratégie active d’innovation et besoins de financement et d’investissement d’une base de clientèle
de digitalisation ; large et diversifiée (entreprises, institutions financières, et entités du
secteur public). Forte de la transformation opérée sur les dernières
p enfin, dans les activités de financement de biens d’équipement
années (réduction du point mort et des risques liés aux activités de
professionnels, le Groupe entend capitaliser sur sa position de
Marché et rééquilibrage des activités), l’ambition de GBIS est de
leader en Europe dans les marchés où il bénéficie d’une position de
délivrer de la valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes à travers
premier plan pour maintenir ses revenus et optimiser sa rentabilité
une croissance durable et rentable.
dans un environnement de hausse du coût de financement lié à la
remontée des taux. Le Groupe ambitionne de demeurer un acteur La stratégie de croissance de la Banque de Grande Clientèle et de
majeur pour les vendors (partenaires prescripteurs) et les clients en Solutions Investisseurs s’inscrit en cohérence avec les zones de
s’appuyant sur la qualité de son service, l’innovation, l’expertise croissance économique, en particulier l’augmentation des besoins de
produits et des équipes dédiées. financements d’infrastructure, de transition énergétique, la hausse des
investissements dans la dette privée ou encore les besoins croissants
Société Générale poursuivra également sa stratégie de développement
de solutions d’épargne. Cela s’accompagne d’un rééquilibrage
des synergies tant entre les activités des métiers de ce pôle qu’avec
progressif et cohérent du poids des métiers, notamment entre les
l’ensemble des métiers du Groupe : les activités de Banque Privée, les
Activités de Marché et les activités de Financement et Conseil, en
plates-formes régionales de la Banque de Financement et
allouant du capital de façon ciblée aux initiatives de croissance
d’Investissement, au travers du développement des services de
identifiées selon des axes client, métier et géographie. En particulier, le
banque commerciale (financement du commerce international,
projet annoncé en novembre 2022 de formation d’une co-entreprise
gestion de trésorerie, services de paiement, affacturage) et avec la
avec AllianceBernstein dans les activités de cash action permettra
poursuite du développement du modèle de bancassurance.
d’intensifier la diversification des activités de la Banque
d’Investissement et contribuera à renforcer la qualité du dialogue
stratégique avec nos grands clients.
%;@D,+,A%;+,93,;C/9,,C<9DC3<;B
;F,BC3BB,DAB En parallèle, le Groupe poursuivra son effort continu de maîtrise :

En 2022, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs a p des coûts pour améliorer le levier opérationnel des activités (sans
poursuivi avec succés la mise en oeuvre de sa feuille de route attrition commerciale, avec le souci permanent du maintien d’un
présentée en mai 2021 auour de ses 5 axes stratégiques, à savoir i) suivi rigoureux des coûts) ;
équilibrer son mix d’activités, ii) abaisser son seuil de rentabilité, iii) p des risques tant de marché que de crédit avec, en particulier, un
réduire son profil de risque idiosyncratique, iv) faire croître des appétit pour le risque de marché abaissé, le maintien d’une gestion
activités nativement RSE et v) accroître sa digitalisation. conservatrice du risque de contrepartie et le souci de maintenir,
La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs s’appuie sur dans l’ensemble de ses activités, une saine diversification de toutes
(i) une base de clientèle diversifiée, solide et stable, (ii) des franchises les catégories de risque.
produits à haute valeur ajoutée et (iii) des expertises sectorielles

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Les incertitudes liées à la guerre en Ukraine perdurent et alimentent p La Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne en sa
les tensions sur l’offre de biens et de services, notamment sur l’énergie qualité de superviseur prudentiel (BCE), l’Autorité Bancaire
et les denrées alimentaires. En Europe, les tensions Européenne (ABE) et le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF)
d’approvisionnement en gaz pourraient perdurer au-delà de 2023, avaient durant la crise de la Covid-19 utilisé la flexibilité offerte par
avec des répercussions sur les prix de l’électricité. Un rationnement de la réglementation prudentielle afin d’agir sur la liquidité et la
la distribution du gaz pourrait s’avérer nécessaire en cas d’arrêt solvabilité des banques. Ces mesures de conjoncture prennent
complet des livraisons de gaz russe et d’hiver rigoureux. progressivement fin malgré le conflit en Ukraine. Compte tenu de la
forte dynamique du crédit, le HCSF a décidé, par une décision du 7
Les restrictions liées à la pandémie en Chine devraient être
avril 2022, d’engager une normalisation du coussin de fonds propres
graduellement levées au cours des prochains trimestres. Au niveau
contracycliques et de relever son taux pour la France de 0% à 0,5% à
mondial, les risques de pandémie persistent et nécessiteront des
compter du 7 avril 2023.
investissements dans la prévention et la production de vaccins.
Toutefois, ces investissements devraient rester insuffisants dans les Au-delà des éléments de conjoncture, l’année 2022 a vu la poursuite de
pays émergents. La pandémie restera une source de risque pour les plusieurs chantiers réglementaires structurels visant à renforcer le
perspectives de croissance mondiales. cadre prudentiel, à accompagner les transitions environnementale et
digitale, à protéger les consommateurs et à développer les marchés de
L’activité économique a ralenti en raison de l’inflation, de la perte de
capitaux européens :
pouvoir d’achat des ménages et du resserrement des politiques
économiques. Néanmoins, dans les économies avancées, la résilience p la négociation de la proposition CRD6/CRR3 transposant les accords
des marchés du travail et l’épargne des ménages devraient permettre de Bâle a nettement progressé en 2022, permettant d’anticiper un
d’éviter des récessions marquées. Nous anticipons une récession compromis final au premier trimestre 2023. La position du Conseil
technique aux États-Unis et en Allemagne au cours de l’année 2023. Le préserve les orientations du projet de la Commission Européenne et
ralentissement économique, le resserrement des conditions entérine certaines avancées défendues par l’industrie bancaire. Si la
financières et les niveaux d’endettement plus élevés devraient situation est plus incertaine au Parlement où le rapporteur souhaite
entraîner une remontée des défaillances d’entreprises. conserver une transposition stricte des accords de Bâle, le
compromis final ne devrait ainsi pas fondamentalement dévier de la
Au-delà de 2023, la reprise pourrait être freinée par des contraintes
proposition initiale de la Commission.
liées à l’environnement de taux d’intérêt plus élevés. Les taux d’intérêt
auraient atteint un point haut, mais les effets retardés du resserrement Le calendrier de mise en œuvre de cette réforme dans les
monétaire continueraient de se transmettre aux économies. Les principales juridictions hors UE demeure incertain et ne devrait pas
banques centrales devraient également continuer (Fed) ou coïncider avec le calendrier bâlois du 1er janvier 2025 ;
commencer (BCE) à réduire leurs bilans, ce qui pèserait sur les
p malgré la volonté affichée de relancer la discussion sur la finalisation
conditions financières.
de l’Union bancaire, les discussions entre ministres des Finances
Enfin, les fractures géopolitiques devraient continuer à peser européens du premier semestre n’ont pas abouti. Seul le sujet de la
structurellement sur le commerce mondial ainsi que sur les flux de réforme du cadre de gestion de crise a été traité et un mandat a été
capitaux. donné à la Commission européenne pour faire des propositions : un
texte législatif, dont l’objectif est d’harmoniser et d’étendre le cadre
Dans ce contexte, le scénario central du Groupe prévoit un
de résolution européen, est annoncé pour le premier trimestre 2023 ;
ralentissement de la croissance mondiale à 2,2% en 2023 après 3,1%
en 2022. Au-delà de 2023, la reprise resterait freinée par p le cadre réglementaire européen visant à réorienter les flux de
l'environnement de taux d'intérêt plus élevés. capitaux vers des activités durables et à assurer la résilience du
système financier face aux risques climatiques s’est consolidé
En matière réglementaire, l’année 2022 a été marquée par des
en 2022. Des textes structurants ont été adoptés, comme la directive
mesures conjoncturelles en réaction à l’invasion de l’Ukraine par la
sur la publication en matière de durabilité, applicable dès 2024 et
Russie déclenchant plusieurs vagues de sanctions inédites, la mise en
pour laquelle l’European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG)
œuvre de dispositifs de soutien aux réfugiés et aux entreprises
a finalisé ses premières propositions de standards d’application. Les
impactés par la guerre, et le lancement d’une réflexion sur la réforme
négociations sur la future directive sur le devoir de vigilance
des marchés européens de l’énergie durement éprouvés par la crise.
européen ont été activées en 2022 et se poursuivront en 2023. Le
p La Commission Européenne a engagé un assouplissement règlement sur la taxonomie des activités durables a donné lieu aux
temporaire du mécanisme des aides d’état, accordant aux premières publications des acteurs économiques de leur éligibilité à
Etats-membres le droit de soutenir leurs économies nationales par ce nouveau cadre, en amont de leurs publications de l’alignement
des dispositifs ciblés. En France, les mesures de soutien au de leurs activités dès 2023 pour les entreprises et en 2024 pour le
financement des entreprises pendant la crise de la Covid-19 ont été secteur financier.
maintenues pour faire face aux conséquences économiques du
Une meilleure prise en compte de l’exposition au risque climatique
conflit, avec le lancement des Prêts Garantis par l’Etat « Résilience »,
et de durabilité et une plus grande transparence autour des risques
la poursuite du dispositif des Prêts Participatifs Relance et des
ESG dans les publications prudentielles est également requise : des
travaux autour d’un dispositif de cautions énergies. En revanche, au
stress tests climatiques organisés par la BCE ont été menés en 2022
contraire des pays nordiques et de l’Allemagne, la France ne s’est
et les risques ESG font dorénavant partie de la revue du cadre
pas dotée d’un dispositif ad hoc de garantie au profit des
prudentiel européen. Dès 2023, les établissements de crédit devront
énergéticiens qui feraient face à des appels de marge exceptionnels
publier des informations granulaires sur leurs expositions aux
sur les marchés de produits dérivés énergétiques. S’agissant plus
risques climatiques. La question du traitement prudentiel des actifs
largement des marchés financiers de dérivés énergétiques, en
fortement émissifs en gaz à effet de serre a été imposée par le
réaction aux importants remous intervenus au printemps et à l’été,
Parlement européen dans le cadre la proposition CRD6/CRR3
les autorités européennes ont engagé une réflexion afin d’en
transposant les accords de Bâle, préemptant les conclusions de
renforcer la stabilité et la résilience, tant au niveau de la négociation
l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur ce sujet, attendues
que de la compensation.
en 2023.

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Alors que les initiatives se multiplient au niveau international et au p enfin, dans un contexte post-Brexit, la Commission Européenne a
sein d’autres juridictions, la question de l’articulation du cadre redonné un élan au développement de l’Union des Marchés de
européen avec ceux adoptés en dehors de l’UE reste plus que jamais Capitaux (UMC), selon les lignes dessinées par le plan d’action publié
d’actualité. Il s’agira pour l’UE de confirmer son rôle pionnier et en 2020. La volonté initiale de privilégier l’approfondissement et
d’éviter les distorsions de concurrence par rapport aux acteurs non l’intégration des marchés européens a été doublée d’une ambition
européens ; affirmée d’assurer l’autonomie financière européenne. Cette volonté
a été renforcée à mesure que la crise Covid-19 puis la situation en
p la transformation digitale a continué à être une priorité
Ukraine soulignaient les fragilités induites par les dépendances de
réglementaire. Les travaux se sont poursuivis d’une part sur les
l’UE, dont attestent le plan d’autonomie stratégique publié par la
textes proposés en 2021 : le plan d’action sur la finance numérique ;
Commission Européenne en janvier 2021 et les conclusions
un accord en juin 2022 sur la régulation des crypto-actifs (MICA) qui
afférentes du conseil d’avril 2022. C’est dans ce cadre que sont
sera complété de plusieurs textes de niveau 2 ; un accord en mai sur
intervenues la publication des propositions législatives et les
le projet de règlement sur la résilience opérationnelle numérique
discussions au Parlement et au Conseil pour la revue de MIFIR, celle
afin de renforcer la cybersécurité et la surveillance des services
de la directive afférente à la gestion alternative (AIFM) et du
externalisés (DORA) ; et les discussions progressent autour des
règlement relatif aux fonds d’investissement long terme (ELTIF),
initiatives sur l’intelligence artificielle, l’identité numérique et la
celle pour l’établissement d’un point centralisé d’accès aux
circulation des données.
informations financières et extra-financières des entreprises (ESAP),
De plus, des réflexions structurantes autour des paiements et de la et celle afférente à la gestion des retenues à la source, visant à
banque de détail (comme le projet EPI et l’accélération de la simplifier et à harmoniser des processus dont la complexité est
diffusion du paiement instantané) devraient être bientôt considérée comme un frein important à l’investissement
complétées par des propositions sur l’open finance, pour lesquelles transfrontalier. Par ailleurs, dans un communiqué du 7 décembre
l’évaluation de la directive DSP2 et la proposition sur la monnaie 2022, la Commission Européenne a formulé de nouvelles
numérique de banque centrale au premier semestre 2023 seront des propositions afin de poursuivre la mise en place de l’UMC, autour de
étapes importantes ; trois axes :

p les sujets consuméristes ont également été très présents aux - l’instauration d’un système de compensation « sûr, fiable et
niveaux européen et national. Les travaux de refonte de la directive attractif », avec la volonté d’assurer la relocalisation progressive
sur le crédit à la consommation ont abouti à un accord début de la compensation des produits Euro au sein de l’UE (revue du
décembre et impacteront le marché des petits crédits à la règlement EMIR),
consommation. Les projets de révision de MIFID, PRIIPS et IDD,
- l’harmonisation des régimes d’insolvabilité des entreprises, dont
devraient aboutir au premier semestre 2023, avec une volonté de
les disparités nuisent à l’investissement transfrontalier au sein de
réforme structurelle du marché des produits d’investissement retail
l’Union, et à l’attractivité des marchés européens vis-à-vis des
de la part de la Commission. Alors que la situation économique
investisseurs de pays tiers,
contraint le pouvoir d’achat, les débats parlementaires sur la
tarification bancaire et le soutien de l’économie ont finalement - la simplification des régimes d’accès à la cotation en Bourse
abouti à des propositions législatives et des engagements des (Listing Act), avec pour objectif d’assurer l’attractivité des marchés
banques dont les impacts restent maîtrisés. La réforme de de capitaux pour les entreprises de l’UE et de faciliter l’accès au
l’assurance emprunteur (loi Lemoine de février 2022) est entrée en capital pour les petites et moyennes entreprises.
vigueur, mais il est encore trop tôt pour déterminer l’impact sur le
marché de ses deux mesures phares (déliaison à tout moment,
suppression partielle du questionnaire de santé) ;

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La Banque de détail en France (RBDF) propose une large gamme de


produits et services adaptés aux besoins d’une clientèle diversifiée de 
 
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clients particuliers et de professionnels, entreprises, associations et
collectivités. Elle s’appuie sur des synergies avec les métiers 290
spécialisés, notamment avec l’Assurance, la Banque Privée ou la 276
Banque de Financement et d’Investissement. Par exemple, la Banque 238 247
de détail en France distribue des produits d’assurance de Sogécap et
Sogessur, filiales logées dans le Pôle Banque de détail et Services
Financiers Internationaux.
S’appuyant sur le savoir-faire de ses équipes et d’un dispositif
multicanal performant, la mutualisation des bonnes pratiques,
l’optimisation et la digitalisation des processus, la Banque de détail en
France combine la force de trois enseignes complémentaires : Société 86,3%
Générale (banque nationale de référence comprenant la Banque Privée
85,2%
depuis janvier 2022) et Crédit du Nord (groupe de banques régionales)
qui poursuivent un projet transformant de fusion de leurs réseaux ;
Boursorama Banque, acteur incontournable de la banque en ligne.
Sur l’année 2022, les encours moyens d’assurance-vie atteignent 120
milliards d’euros, contre 119 milliards d’euros en 2021. 2021 2022
Les réseaux continuent de soutenir l’économie et d’accompagner leurs Crédits
clients dans le financement de leurs projets, avec une progression des Dépôts
encours de crédits moyens de 238 milliards d’euros en 2021 à Ratio crédits sur dépôts
247 milliards d’euros en 2022. Dans le même temps et dans un
contexte de concurrence vive, la dynamique de collecte des dépôts a
* Moyenne des encours trimestriels.
conduit à un ratio crédits sur dépôts de 85,2% en 2022 en baisse de 1,1
point par rapport à 2021.

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Le Réseau Société Générale offre des solutions adaptées aux besoins En décembre 2020, Société Générale et Crédit du Nord ont confirmé
de ses 6,7 millions de clients particuliers et de près de 420 000 clients leur volonté de fusionner leurs deux réseaux afin de créer une nouvelle
professionnels, associations et entreprises avec des encours totaux Banque de Détail au service de 10 millions de clients et d’être dans le
atteignant 180 milliards d’euros en dépôt et 159 milliards d’euros en Top 3 de la satisfaction client.
crédit en 2022.
Ce projet vise quatre axes stratégiques majeurs :
Pour ce faire, il s’appuie sur trois atouts majeurs :
p une banque ancrée localement autour de 11 régions : les décisions
p près de 1 200 agences principales localisées dans les régions seront prises dans leur immense majorité à l’échelon régional, et de
urbaines concentrant une part importante de la richesse nationale ; plus en plus directement en agence et en centre d’affaires ;
p une offre complète et diversifiée de produits et de services, allant du p une banque plus réactive, accessible et efficace ;
support d’épargne à la gestion patrimoniale, en passant par les
p une banque qui s’adapte davantage aux besoins spécifiques de
financements des entreprises et l’offre de moyens de paiement ;
chaque catégorie de clients : une banque d’expertise, avec des
p un dispositif omnicanal complet et innovant : Internet, mobile, dispositifs encore plus adaptés aux besoins spécifiques des
téléphone et plateformes de services. différentes catégories de clients, avec par exemple la mise en place
d’une banque patrimoniale, la généralisation du conseiller unique
En 2022, Société Générale a continué à développer son dispositif et son
pour les clients professionnels, tant pour leurs besoins personnels
offre pour s’adapter aux besoins de ses clients et améliorer leur
que professionnels, ou encore l’augmentation du nombre d’experts
satisfaction. Ces efforts ont notamment porté sur l’augmentation des
sur l’ensemble du territoire en matière d’épargne, d’assurance et
cas d’usage sur la signature électronique sur le marché des
d’accompagnement des professionnels et des entreprises dans
Professionnels, sur le crédit court terme et le crédit moyen et long
l’ensemble de leurs besoins de financements et de conseils ;
terme (“MLT”). Société Générale a renforcé son dispositif commercial
dédié au segment des TPE, et a modifié son dispositif d’octroi de crédit p une banque responsable : les enjeux RSE seront au cœur de son
(sur l’instruction et la décision de crédit MLT), à l’appui de formations nouveau modèle en vue de renforcer l’impact positif pour les clients
et d’un programme de conduite de changement. et les territoires, à travers des choix nouveaux en matière d’offre et
d’organisation, notamment la mise en place d’équipes de conseil
Enfin, le Réseau Société Générale place les enjeux de développement
RSE dans chaque région, permettant à SG d’accélérer le financement
durable au cœur de sa stratégie, en veillant à la maîtrise de son impact
de la transition écologique et d’être un acteur majeur du
environnemental direct grâce à des actions visant à réduire ses
développement, à la fois économique et social, des régions et de
déchets et son empreinte carbone mais aussi en développant une offre
leurs écosystèmes.
permettant d’accompagner ses clients dans leur propre transition
énergétique. En 2022, Société Générale et Crédit du Nord ont ainsi En 2022, plusieurs étapes importantes ont été franchies dans la
lancé un dispositif d’accompagnement complet pour les entreprises, construction de la nouvelle banque de détail en France :
PME/ETI, associations et collectivités territoriales afin de leur
p cadre social : le groupe Société Générale a procédé à la signature en
permettre de développer un modèle plus durable. Elles leur proposent
février 2022, à l’unanimité des organisations syndicales
de nouvelles solutions de conseil et de financements en lien avec des
représentatives, d’un accord sur l’emploi et les compétences dans le
partenaires de référence. L’ensemble des typologies de clients se voit
cadre du projet de création de la nouvelle Banque de détail en
également proposer, en partenariat avec Carbo, la mesure de leurs
France issue de la fusion des réseaux Société Générale et Crédit du
émissions de Gaz à Effet de Serre.
Nord ;
p stratégie de marque : en avril 2022, le groupe Société Générale a
-B,%DA-+3C+D<A+ présenté la stratégie de marque de la nouvelle banque de détail en
France qui illustre son ancrage territorial, avec une marque
Le groupe Crédit du Nord est constitué au 31 décembre 2022 de neuf
nationale SG accompagnée d’enseignes régionales : SG Crédit du
banques régionales – Courtois, Kolb, Laydernier, Nuger, Rhône-Alpes,
Nord, SG Grand Est, SG Laydernier, SG Auvergne Rhône Alpes, SG
Société Marseillaise de Crédit, Tarneaud, Société De Banque Monaco et
SMC, SG Courtois, SG Sud Ouest, SG Tarneaud, SG Grand Ouest et,
Crédit du Nord – et d’un prestataire de services d’investissement, la
en Ile-de-France ainsi qu’en Corse, SG Société Générale.
société de Bourse Gilbert Dupont.
Le groupe Société Générale a réalisé, le 1er janvier 2023, la fusion
Les différentes entités du groupe bénéficient d’une grande autonomie
dans la gestion de leur activité, qui s’exprime notamment par des juridique de ses deux réseaux de banque de détail en France, Société
prises de décision rapides et une grande réactivité aux demandes de Générale et Groupe Crédit du Nord, SG devenant désormais la nouvelle
leurs clients. banque de détail en France du Groupe.

La qualité et la solidité des résultats du groupe Crédit du Nord sont Les migrations informatiques des banques du groupe Crédit du Nord
reconnues par le marché et confirmées par la note long terme A- vers le système d’information de Société Générale seront opérées en
attribuée par Fitch. deux temps au cours du premier semestre 2023. Les regroupements
d’agences débuteront au second semestre 2023, avec une première
Le groupe Crédit du Nord est au service de 1,6 million de clients étape de 150 rapprochements (30 %). 80 % des regroupements seront
particuliers(1), 210 200 professionnels et associations et 46 400 réalisés d’ici la fin de l’année 2024, et 100 % avant la fin de l’année
entreprises et institutionnels. En moyenne, en 2022, les encours de 2025.
dépôts du Crédit du Nord s’élèvent à 58 milliards d’euros (contre 57
milliards d’euros en 2021) et les encours de crédit à 55 milliards
d’euros (contre 52 milliards d’euros en 2021).

(1) Nombre de clients actifs.

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Boursorama, filiale de Société Générale, est pionnier et leader en Avec une forte implantation en Europe, Société Générale Private
France sur ses trois métiers : la banque en ligne, le courtage en ligne et Banking propose des solutions d’ingénierie financière et patrimoniale
l’information financière sur internet avec boursorama.com, premier internationales, une expertise mondiale en matière de produits
portail d’actualités économiques et financières. Accessible à tous sans structurés, de hedge funds, de mutual funds, de fonds de private equity
conditions de revenus ou de patrimoine, Boursorama s’engage à et de solutions d’investissement en immobilier et un accès aux
simplifier la banque, rendre du pouvoir d’achat à ses clients et donner marchés des capitaux.
à chacun le pouvoir d’agir sur son argent.
Depuis janvier 2014 et en association avec le Pôle Banque de détail en
Boursorama banque compte près de 4,7 millions de clients à fin 2022, France, Société Générale Private Banking a fait évoluer en profondeur
en hausse de +41% sur un an. Cette croissance s’accompagne d’une son modèle relationnel en France en étendant son offre à l’ensemble
progression des encours de la banque de +15 milliards d’euros sur la de sa clientèle de particuliers disposant de plus de 500 000 euros dans
période (supérieurs à 66 milliards d’euros à fin décembre dont ses livres. Celle-ci peut bénéficier d’un service alliant une proximité
16 milliards d’euros en crédits, 13 milliards d’euros en comptes renforcée autour de 80 implantations régionales et du savoir-faire des
courants et 37 milliards d’euros en épargne/Bourse) démontrant ainsi équipes d’experts de la Banque Privée.
la pertinence de son modèle 100% en ligne, basé sur l’autonomie des
L’offre de Société Générale Private Banking est disponible à partir de
clients, avec une offre complète de 43 produits et
trois centres principaux : SGPB France, SGPB Europe (Luxembourg,
1 000 fonctionnalités, et des processus automatisés.
Monaco, Suisse) et Kleinwort Hambros (Londres, Jersey, Guernesey,
L’année 2022 est marquée par 1/ une acquisition clients nette record Gibraltar). Fin 2022, les encours d’actifs sous gestion de la Banque
avec +1,4 million de nouveaux clients, associée à une baisse Privée s’élèvent à 147 milliards d’euros.
substantielle de 20% du coût d’acquisition client, 2/ l’intégration
À la suite de la cession de Lyxor fin 2021, il a été décidé de réintégrer,
réussie des clients ex-ING (autour de 300 000 nouveaux clients et près
au sein de Société Générale Private Banking, les filiales de gestion
de 9 milliards d’encours dont pour moitié en assurance-vie) et 3/
patrimoniale : SG 29 Haussmann(1) (France) et SGPWM(2) (Luxembourg)
au-delà du succès de son offre de banque au quotidien, une offre
et d’y apporter également l’activité de fonds structurés pour compte
élargie de produits et services avec notamment :
des activités de marché ainsi que certaines équipes de supervision et
p offre Bourse : succès de BoursoMarkets, la nouvelle offre de trading de sélection d’OPCVM/Obligations. Société Générale Private Banking a
sans frais de courtage sur plus de 40 000 produits (ex : volumes profité à cette occasion pour bâtir un 4e centre d’expertise Wealth
traités sur Warrants/certificats x2 vs. 2021 dans un marché en Investment Services réunissant ces compétences de
contraction) et lancement du PEA profilé ; gestion/structuration (Investment Management Services) avec les
équipes en charge des solutions de marché (Market Solutions) et
p offre épargne : succès de Matla, le PERin le moins cher du marché
devenant ainsi un véritable guichet unique regroupant des expertises
(encours x3 vs. fin 2021) et le lancement de nouvelles classes d’actifs
uniques au sein du Groupe sur les solutions d’investissements et
avec le crowdfunding immobilier, le private equity, et les EMTN ;
l’architecture ouverte.
p offre crédits : lancement du crédit MyLombard 100% en ligne et
Société Générale Private Banking a remporté huit prix aux Global
accélération du développement du petit crédit “CLI€” (production x3
Private Banking Innovations Awards 2022 :
vs. 2021) ;
p SGPWM est désignée Asset Management Company de l’année 2022 ;
p offre assurances : succès de la gamme complète d’assurances
(crédits, IARD) avec plus de 830 000 contrats fin 2022, +40% vs. fin p SG 29 Haussmann est désignée Meilleur Asset Manager pour
2021 ; l’investissement ESG ;
p accélération de l’offre de produits en dehors de l’univers de la p le fonds « Moorea Fund Sustainable Floating Rate Income » est
banque (plateforme BAAP The Corner, 150 millions d’euros de désigné Fonds ESG de l’année 2022 ;
volume d’affaires en 2022, x3 vs. 2021).
p « Coach Financier » et « L’Espace Investissements » sont désignés
Banque la moins chère pour la 15e année consécutive (source Le Meilleur Conseil Automatisé Banque Privée (Best Private Bank Robo
Monde/Panorabanque 2022), meilleure banque pour les étudiants et Advisory) ;
jeunes actifs (Selectra 2022) et marque préférée des français dans la
p SGPB est désignée Meilleure Banque Privée pour les Millenials ;
catégorie banque digitale (source Opinionway 2022), Boursorama est
classée n° 1 sur les stores avec une note de 4,9/5 sur iOS et 4,8/5 sur p SGPB est désignée Banque Privée proposant l’Offre ESG la plus
GooglePlay et bénéficie toujours du meilleur Net Promoter Score du innovante ;
secteur à +35 (Source Bain et Company, janvier 2022).
p SGPB Luxembourg est désignée Meilleure Banque Privée au
Son portail en ligne www.boursorama.com, lancé il y a plus de 20 ans, Luxembourg ;
est toujours classé n° 1 des sites nationaux d’informations financières
et économiques en ligne avec 50 millions de visites chaque mois p SGPB Monaco est désignée Meilleure Banque Privée à Monaco.
(Source ACPM – septembre 2022). Kleinwort Hambros a été distinguée par les Private Banker
Au global, Boursorama attire principalement une clientèle jeune International Global Wealth Awards 2022 dans la catégorie : Excellence
(35 ans de moyenne d’âge), urbaine, active financièrement stable avec in Employee Engagement.
des encours moyens par client de plus de 15 000 euros (épargne &
crédits). Malgré l’accélération de la croissance, l’acquisition de clients
patrimoniaux continue de croître. En parallèle, Boursorama a
poursuivi ses efforts d’optimisation avec notamment une baisse de
près de 20% des coûts IT/clients et une hausse de 30% du nombre de
clients par collaborateurs.

(1) SG 29 Haussmann est une société de gestion agréée et régulée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers). Ses missions sont la fourniture de services de gestion de
portefeuille, sous la forme de fonds ou de mandats – en charge en particulier de la gestion par délégation des mandats de portefeuille des clients de la Banque Privée
(SG) –, principalement au profit des clients de la Banque Privée et du réseau de la Société Générale. Elle dispose d’une expertise dans la multigestion, la gestion structurée,
les actions, les taux ainsi que la gestion alternative. Depuis le 1er novembre 2021, SG 29 accueille également l’activité de gestion de fonds structurés pour les activités de
marché.
(2) La société de gestion SGPWM est une société de droit Luxembourgeois, en charge (i) en particulier de la gestion par délégation des mandats de gestion de portefeuille des
clients de la Banque Privée (SG) à Luxembourg, (ii) de même que de la gestion des fonds collectifs issus de la SICAV MOOREA.

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1,1 +20,9%* 1,4


15,0 76,4 +1,4%* 78,5
14,7 +2,2%*
1,9 +3,9%* 2,0
83,1 5,6%* 88,2

23,7 +0,7%* 23,8 -3,4%* 38,1


38,2

29,3 +6,9%* 32,2


10,6 +8,3%* 11,5
6,9 +10,1%* 7,6
25,6 +5,6%* 26,9
23,1 +7,5%* 24,4

Déc. 2021 Déc. 2022 Déc. 2021 Déc. 2022


Financement d'équipement (SGEF) Financement d'équipement (SGEF)
IRB IRB
Crédit à la consommation Crédit à la consommation
République tchèque République tchèque
Roumanie Roumanie
Afrique et autres Afrique et autres

* À périmètre et taux de change constants. * À périmètre et taux de change constants.

(1) Hors Russie.

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La Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS) En Roumanie, BRD est la troisième banque par la taille du bilan, avec
regroupe : des parts de marché de l’ordre de 10% en crédits et en dépôts à fin
septembre 2022. Le groupe Société Générale est devenu l’actionnaire
p les activités de Banque de détail à l’International, organisées en
principal de BRD en 1999. L’activité du groupe BRD est organisée
deux Business Units : Europe et AFMO (Afrique, Bassin méditerranéen
autour de trois grandes lignes-métiers : la Banque de détail
et Outre-Mer) ; la Business Unit Russie a été cédée le 18 mai ;
(particuliers, professionnels, PME), la Banque de Financement et
p trois métiers spécialisés : activités d’assurances, location longue d’Investissement et le crédit à la consommation avec BRD Finance. Les
durée et gestion de flottes automobiles, financement de biens encours de crédits et de dépôts s’élèvent respectivement à
d’équipement professionnels. 7,6 milliards d’euros et 11,5 milliards d’euros.

Au travers de ce pilier, le Groupe a pour ambition de servir au mieux En 2022, la BRD a reçu le prix d’excellence dans le financement de
tous ses clients, particuliers ou entreprises, en veillant à s’adapter aux projets environnementaux, décerné par Green Report, ainsi que le prix
évolutions d’environnement économique et social, ainsi que de l’excellence en développement durable, décerné par Capital
d’accompagner le développement des clients du Groupe à magazine.
l’international en tirant parti de la richesse de son dispositif dans des
zones de croissance. La stratégie d’IBFS s’appuie sur le modèle  I  O
relationnel de la banque universelle, la valorisation du fonds de
commerce par une gamme de produits élargie ainsi que la diffusion et Société Générale a des positions de leader dans ces géographies, fruit
la combinaison des savoir-faire permettant de développer les revenus d’une longue histoire et d’une volonté stratégique affirmée.
dans un souci constant d’optimisation de l’allocation des ressources Dans le Bassin méditerranéen, le Groupe est présent notamment au
rares et de maîtrise des risques. Avec environ 43 000 collaborateurs(1) et Maroc (depuis 1913), en Algérie (1999) et en Tunisie (2002). Au total, ce
une présence commerciale dans 66 pays, IBFS a vocation à offrir une dispositif compte 635 agences et un fonds de commerce de plus de
large gamme de produits et services à ses clients (particuliers, 2 millions de clients. Au 31 décembre 2022, les encours de dépôts
professionnels et entreprises). Fort de la complémentarité de ses s’élèvent à 11,2 milliards d’euros et les encours de crédits à
expertises, IBFS dispose de positions solides et reconnues sur ses 11,8 milliards d’euros.
différents marchés.
En Afrique subsaharienne, le Groupe bénéficie d’une présence dans
14 pays avec des positions locales historiques fortes, notamment en
%;@D,+,+-C%39'9e;C,A;%C3<;%9 Côte d’Ivoire (premier par les crédits et les dépôts), au Sénégal et
Cameroun (seconds par les crédits et les dépôts). Sur l’année 2022, la
La Banque de détail à l’International allie les services des réseaux zone affiche des encours de crédits à 8,1 milliards d’euros et des
bancaires à l’international et des activités de crédit à la dépôts à 11,3 milliards d’euros. Société Générale est la première
consommation. Ces réseaux poursuivent leur politique de croissance banque internationale en Afrique de l’Ouest.
et occupent aujourd’hui des positions de premier plan dans différentes
zones d’implantation telles que l’Europe, le Bassin méditerranéen ou Le Groupe accompagne le continent dans une transition juste,
encore l’Afrique subsaharienne. Ils contribuent au financement des écologique et inclusive, qui tire sa force d’une conviction : le
économies des différentes régions dans lesquelles ils se développent. développement démographique et économique de ce continent, avec
Ainsi, le Groupe continuera d’appuyer le développement de ses ses talents, ses ressources naturelles ou ses projets d’infrastructures,
activités sur ce dispositif géographique à potentiel. est un enjeu clé du millénaire. Société Générale soutient les économies
locales tout en renforçant ses franchises leaders notamment via
 l’initiative Grow with Africa qui témoigne de l’engagement au service
d’une performance à long terme. Cette initiative, qui se fait en
Le Groupe est implanté en Europe de l’ouest exclusivement dans des partenariat avec les territoires et acteurs locaux aussi bien que des
activités de crédit à la consommation et de financement automobile experts internationaux, en instaurant dialogue, écoute et partage des
(en France : CGI ; en Allemagne : BDK et Hanséatic Bank ; en Italie : moyens et approches innovantes, met l’accent sur quatre axes
Fiditalia). Les encours de crédits y ont progressé de 0,7% sur l’année principaux : l’accompagnement du développement des PME africaines,
2022 à 23,9 milliards d’euros, principalement grâce à la forte le financement des infrastructures, l’inclusion financière et les
dynamique sur les marchés du financement automobile. financements innovants dans les énergies renouvelables et
l’agribusiness.
En République tchèque, Komercni Banka (KB) se positionne au
troisième rang des banques du pays en termes de taille de bilan, avec En 2022, Société Générale a reçu les prix de Africa’s Best Bank for
des encours de crédits de 32,3 milliards d’euros, 216 agences et 7 288 Sustainable Finance décerné par le magazine Euromoney, ainsi que
collaborateurs (ETP) à décembre 2022. Créée en 1990, KB, devenue ceux de Best Bank for CSR, Sustainability Award, Best Foreign
une filiale de Société Générale en 2001, a développé ses activités de Investment Bank et Best Product Launch in Africa par le magazine EMEA
banque universelle destinées aux particuliers et a renforcé sa présence Finance. La Banque a également été nommée Best SME Bank sur le
traditionnellement importante auprès des entreprises et des continent par Global Finance, ainsi qu’au Cameroun et en Côte d’Ivoire.
municipalités. Le groupe KB propose également une gamme de Par ailleurs, le magazine EMEA Finance a récompensé Société Générale
produits destinés aux particuliers avec ESSOX (crédit à la Cameroun, pour la 8e année consécutive, et Société Générale Côte
consommation et financement automobile), Modra Pyramida (crédits d’Ivoire des prix de Best Bank et Best Invesment Bank dans leurs pays
hypothécaires), ainsi qu’une offre développée conjointement avec la respectifs. EMEA Finance a aussi distingué Société Générale Maroc avec
Banque Privée. les prix de Best Foreign Bank, Best Foreign Investment Bank, Best Asset
Manager et Best Broker. Le Tchad, Madagascar, et la Guinée ont reçu le
La KB a reçu le prix Mastercard « Banque de l’année 2022 ». En outre,
prix de Best Bank et le Bénin, celui de Best Investment Bank, décerné
KB a également conservé le titre de « Banque des Grandes Entreprises
par EMEA Finance. Le magazine Global Finance a récompensé Société
de l’année ». La Banque a obtenu la deuxième place dans les
Générale du prix de Best Bank sur leurs marchés respectifs à la Guinée
catégories « Banque privée de l’année », « Banque responsable de
équatoriale, au Sénégal, à Madagascar et au Cameroun, et The Banker
l’année ».
a nommé Société Générale Bank of the Year au Cameroun et à
Madagascar. Enfin, Société Générale Côte d’Ivoire a reçu le prix de Best
Bank du magazine Euromoney.

(1) Effectif en fin de période hors personnel intérimaire.

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En Outre-Mer, le Groupe est implanté à La Réunion et à Mayotte, ainsi    
qu’en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, où il est présent   L M
depuis plus de quarante ans. Société Générale y déploie ses services
de banque universelle pour les particuliers comme pour les ALD propose des solutions de mobilité autour de la location longue
entreprises. durée de véhicules et de la gestion de flottes automobiles pour des
entreprises de toutes tailles, aussi bien sur des marchés locaux qu’à
l’international, ainsi que pour des particuliers. L’activité regroupe les
BBDA%;),B,C,AF3),B 3;%;)3,AB avantages financiers de la location opérationnelle avec une gamme
complète de services de qualité, comprenant notamment la
L    M maintenance, la gestion des pneus, la consommation de carburant,
l’assurance et le remplacement des véhicules. Le groupe ALD
Société Générale Assurances est au cœur de la stratégie de Automotive emploie plus de 7 000 personnes (ETP).
développement du groupe Société Générale, en synergie avec tous les
métiers de Banque de détail, de Banque Privée et de services ALD bénéficie de la couverture géographique la plus large du secteur
financiers. Parallèlement, Société Générale Assurances poursuit (43 pays) et gère 1,8 million de véhicules. ALD Automotive possède une
l’ouverture de son modèle de distribution par le développement expertise unique sur les marchés émergents et a développé des
d’accords de partenariats avec des acteurs extérieurs au Groupe. partenariats avec Wheels en Amérique du Nord, FleetPartners en
Société Générale Assurances propose une gamme complète de Australie et Nouvelle-Zélande, Absa en Afrique du Sud, AutoCorp en
produits et de services répondant aux besoins de la clientèle de Argentine et Arrend Leasing en Amérique centrale. En 2022, l’entité
particuliers, de professionnels et d’entreprises, en matière reste le numéro 1 en Europe en location longue durée de véhicules et
d’assurance-vie épargne, d’épargne retraite, et de protection des gestion de flottes automobiles multimarques et le numéro 2 au niveau
personnes et des biens. S’appuyant sur l’expertise de ses 2 700 mondial.
collaborateurs (ETP), Société Générale Assurances allie solidité
Pionnier en solutions de mobilité, ALD Automotive s’inscrit dans une
financière, dynamique d’innovation et stratégie de croissance durable
démarche d’innovation permanente afin d’accompagner au mieux ses
pour être le partenaire de confiance de ses clients. La collecte brute de
clients, gestionnaires de flottes et conducteurs, et de leur proposer
primes s’élève à 12,8 milliards d’euros avec une part de collecte en
une offre adaptée à leurs besoins.
unités de compte (UC) à 42%. Les encours en assurances vie épargne
atteignent 131,6 milliards d’euros, en baisse de 2,5%, avec une part en ALD est cotée en Bourse sur Euronext Paris depuis juin 2017. Société
UC de 36%. En protection (prévoyance et assurance dommages), Générale reste l’actionnaire majoritaire d’ALD et, dans ce cadre, ALD
l’activité est en croissance de 6% par rapport à 2021. continue de bénéficier de la capacité de financement du Groupe.
En 2022, Société Générale Assurances a renforcé son ambition Le 6 janvier 2022, ALD a annoncé l’acquisition de 100% du capital de
d’accompagner et de protéger les clients des réseaux du Groupe, en LeasePlan en vue de créer le leader mondial de la mobilité durable
continuant de développer des outils de vente digitalisés ainsi qu’un avec une flotte totale combinée d’environ 3,3 millions de véhicules. Le
dispositif phygital complet et en accélérant la personnalisation des succès de l’augmentation de capital réalisée fin 2022, qui contribue au
parcours par l’optimisation de la data et la connaissance des financement de l’opération, est une étape clé vers la finalisation de
comportements des clients. cette acquisition prévue pour le premier semestre 2023, sous réserve
notamment de l’obtention des approbations réglementaires restantes
Par ailleurs, Société Générale Assurances a poursuivi la diversification
et de la réalisation d’autres conditions suspensives usuelles(1).
de son modèle de distribution, relais de croissance avéré et à potentiel
tant en assurance-vie épargne qu’en protection, en synergie avec
d’autres métiers du Groupe comme ALD, Boursorama et avec des  
partenaires extérieurs. En tant qu’acteur majeur du marché de T  L  M
l’épargne retraite en France, Société Générale Assurances propose des Société Générale Équipement Finance est spécialisée dans le
dispositifs transversaux permettant de répondre aux attentes des financement des ventes et des biens d’équipement professionnels.
particuliers, des entreprises et de leurs salariés, grâce à des dispositifs L’activité s’effectue grâce à des partenaires prescripteurs
dédiés, des parcours digitaux simples et pédagogiques, des services (constructeurs et distributeurs de biens d’équipement professionnels),
innovants et personnalisés et un accompagnement sur-mesure. ou en direct avec des distributeurs et constructeurs. SGEF développe
Société Générale Assurances mène une politique active de son expertise dans quatre grands secteurs : Transport, Équipements
développement de ses engagements RSE, afin d’en faire un axe de Industriels, les Technologies, et le secteur Médical & Environnemental.
différenciation stratégique. Cette politique se décline en trois Le groupe Société Générale est parmi les leaders sur cette activité ;
engagements majeurs : être un assureur, un investisseur et un s’appuyant sur SGEF et les réseaux du Groupe, il dispose d’une
employeur responsable. De nombreuses actions sont mises en œuvre, présence dans plus de 35 pays (partenariats inclus) et gère un
tant en matière de politique d’investissement (signature du Finance for portefeuille de 24 milliards(2) d’euros d’encours, avec une grande
Biodiversity Pledge, limitation de l’exposition au secteur du pétrole & diversité de clientèle allant des grandes entreprises internationales
du gaz non-conventionnels, développement des investissements verts, aux PME, alliée à une offre variée de produits (leasing financier, crédit,
plan de sobriété énergétique), que dans son offre de produits location, rachat de créances, etc.) et de services (assurances,
(développement des offres d’UC responsables (x8 vs. 2018), marketing).
labellisation « positive Assurance » de dix de ses offres en protection)
et par l’intégration de la dimension RSE de façon native dans toutes les Regroupant près de 1 400 collaborateurs (ETP) et régulièrement primé
activités et tous les processus de l’entreprise (RSE by design), en lien par l’industrie de leasing, Société Générale Équipement Finance a
avec un objectif de renforcement de l’engagement des collaborateurs placé le développement durable au cœur de sa stratégie. SGEF a reçu
sur ces enjeux (formation des collaborateurs, mécénat solidaire, en 2022 les prix Leasing Life « SME champion – International vendor
multiplication des actions en faveur de l’environnement). model » et « Best ESG initiative of the year », et a reçu les certifications
RSE Ecovadis « Platinum » pour son entité siège et « Gold » pour ses
activités en Allemagne.

(1) Obtention de diverses autorisations réglementaires, notamment approbation de l’acquisition par les Assemblées générales d’ALD et de LeasePlan, livraison par ALD et
LeasePlan d’une valeur comptable prédéterminée à la clôture de l’Acquisition.
(2) Chiffres au 31 décembre 2022 incluant Franfinance, Sogelease et Starlease et les activités Leasing du réseau bancaire Afrique, Bassin Méditerranéen et Outre-Mer.

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La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) a pour Le Groupe a confirmé en août 2022 la stratégie à moyen terme de sa
mission d’exercer sur un plan mondial les Activités de Marché et Banque de Grande Clientèle et de Solutions Investisseurs et son
Services aux Investisseurs et de Financement et Conseil au service caractère clé dans son modèle de banque diversifiée. Société Générale
d’une clientèle d’entreprises, d’institutions financières, a pour ambition de conforter sa position de Banque de Financement et
d’investisseurs. d’Investissement européenne de référence.
GBIS compte plus de 17 000 collaborateurs implantés dans 35 pays et Il est idéalement positionné pour capter les tendances majeures des
une présence commerciale(1) dans une cinquantaine de pays, avec une années à venir, comme la forte croissance des besoins de financement
large couverture européenne et des représentations sur les zones en infrastructure et dans le secteur de la transition énergétique.
Europe centrale et orientale, Moyen-Orient, Afrique, Amérique et
Cette feuille de route a fixé cinq priorités, sur lesquelles le Groupe a
Asie-Pacifique.
continué de délivrer en 2022 :
Au cœur des flux économiques entre émetteurs et investisseurs, GBIS
p renouer avec une croissance durable et rentable en conservant le
accompagne ses clients dans la durée en leur proposant une offre de
client au cœur de la stratégie et en ajustant de façon ciblée et
services variés comprenant des solutions intégrées et sur mesure,
équilibrée l’allocation de capital au profit des métiers de
adaptées à leurs besoins spécifiques. Le Groupe a su nouer des
financement, de conseil et de banque de flux ;
relations fortes de long terme auprès d’une large base de clients
fidèles, grâce à la valeur ajoutée de ses franchises et la forte expertise p poursuivre la politique de réduction des coûts dans le souci continu
de ses métiers reconnue dans le monde entier. d’améliorer le levier opérationnel ;
Les experts de GBIS offrent à leurs clients émetteurs (grandes sociétés, p maintenir une gestion stricte des risques et réduire la sensibilité des
institutions financières, souverains ou secteur public) des conseils résultats aux chocs de marché ;
stratégiques dans le cadre de leur développement et un accès aux
marchés de capitaux pour se financer et couvrir leurs risques. Ils p faire croître les activités nativement RSE ;
s’adressent également aux investisseurs qui gèrent de l’épargne p accroître la digitalisation des activités et des processus en
financière avec des objectifs de rendement et de risque définis. capitalisant sur la plateforme SG Markets.
Pionnier de la finance durable et à impact positif, le Groupe conseille Société Générale entend par ailleurs accroître ses engagements et
ses clients et leur offre des solutions concrètes de financement et demeurer un acteur de premier plan en matière de responsabilité
d’investissement visant la transition vers une économie plus juste et sociale et environnementale, axe stratégique majeur qui sera au cœur
plus verte. La responsabilité sociale et environnementale est placée au de l’action des métiers de la Banque de Financement et
cœur des métiers de GBIS et l’expertise de la Société Générale a été à d’Investissement comme de l’ensemble du Groupe.
reconnu en 2022 Outstanding Leadership in Sustainable Finance par
Global Finance et a été noté AAA par l’agence MSCI.

(1) Présence commerciale dans les pays au travers de partenariats au sein du groupe Société Générale.

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)C3F3C-B+,%A)2-,C,AF3),B%DG technologie de pointe et le trading algorithmique, les clients ont


également accès à une large gamme d’instruments, de technologies et
;F,BC3BB,DAB de liquidités sur les marchés des taux d’intérêt, du crédit par
La division Activités de Marché et Services aux Investisseurs (GMIS – l’intermédiaire de plateformes à courtier unique et multicourtiers,
Global Markets and Investor Services) intègre les activités de Marché dans l’exécution d’opérations au comptant et sur instruments dérivés.
constituées des Départements « Taux, Crédit et Changes », « Actions »
Société Générale a été reconnue en 2022 Best FX Provider for
et les métiers « Titres ». La division combine ainsi la force d’une
Corporates, Central & Eastern Europe, Algeria, Ivory Coast & Morocco par
institution financière de premier ordre offrant un accès global aux
Global Finance.
marchés et l’approche client d’un courtier leader sur ses activités, à
travers des services à valeur ajoutée et des solutions innovantes.

Les équipes (ingénieurs, vendeurs, opérateurs de marché et
spécialistes conseils) s’appuient sur SG Markets, une plateforme La présence historique de Société Générale sur tous les grands
digitale unique et différenciante permettant de proposer des solutions marchés actions du monde, primaires et secondaires, et une culture
sur mesure, adaptées aux besoins et aux risques spécifiques de chaque d’innovation maîtrisée lui confèrent une position de leader sur une
client et de les accompagner dans des marchés financiers de plus en gamme complète de solutions variées couvrant l’ensemble des
plus interconnectés. Par ailleurs, en 2021, Société Générale a émis le activités : actions cash et dérivés, financements par capitaux propres,
premier produit structuré au format Security Token directement inscrit produits structurés actions, opérations stratégiques sur capitaux et
sur la blockchain publique Tezos. Cette transaction valide une nouvelle activités de Prime Services.
étape du développement de Société Générale Forge, filiale régulée du Sur les dérivés et les produits de solutions d’investissement, fort de
groupe Société Générale, dont l’objet est d’offrir aux clients plus de 30 ans d’expérience dans ce domaine, le Groupe bénéficie d’un
professionnels du Groupe des services de structuration, d’émission, positionnement de leader incontesté et continue d’innover en
d’échange et de conservation de crypto-actifs. L’innovation est au permanence, en proposant des conseils et des solutions adaptés aux
cœur de la stratégie de GBIS et cette opération est l’illustration de la besoins de ses clients. Le Groupe a réussi à maintenir ce leadership
volonté du Groupe d’utiliser les technologies les plus innovantes et de mondial malgré la revue stratégique opérée à partir de 2020 sur les
créer des business models disruptifs pour toujours mieux servir ses produits les plus complexes, en développant une nouvelle génération
clients. de produits de solution d’investissement et en restant pionnier dans
En parallèle, les travaux du Département de recherche Société l’innovation, notamment sur la RSE.
Générale Cross Asset Research permettent de proposer une analyse de Cette approche innovante est appliquée à l’ensemble des activités
l’impact des événements majeurs sur les différentes catégories liées aux actions : de la recherche actions au trading, du financement
d’actifs, des évaluations des liens entre les catégories d’actifs, et une par émission d’actions aux produits listés.
synthèse stratégique de ces informations clés. Depuis janvier 2020, la
Banque intègre, de manière systématique, une analyse sur les Le département est reconnu par ses clients comme étant le meilleur
dimensions Environnementale, Sociale et Gouvernance d’entreprise émetteur de produits listés en Allemagne et a été désigné en 2021
(ESG) à ses publications actions en complément de l’analyse financière Certificate House of the Year par Golden Bull et en 2022 a reçu le titre de
fondamentale. Les équipes de recherche ont reçu en 2021 le titre de Best Issuer in Germany overall, Best Investor Magazine (ideas), Best
« ESG Research House of the year » (Sustainable Investment Awards). Information Offering, Best Product Range, Special Award Technology,
Best Turbo-Optionsscheine, Best Index-Zertifikatepar Deutscher
Fin 2022, Société Générale et AllianceBernstein, société leader de la Zertifikate Preis.
gestion d’actifs et de la recherche, ont annoncé leur intention de
former une coentreprise combinant leurs activités de cash actions et Le métier a également été reconnu Best House Europe, Deal of the Year,
de recherche actions. Les clients de Société Générale et de Bernstein Best House France, Best House Warrants (SRP Europe Awards 2022) et
Research Services, comprenant entreprises, institutions financières et Equity Derivatives House of the Year (AsiaRisk 2022), ainsi que Americas
investisseurs institutionnels, auraient accès, à travers ce partenariat, à Structured Products House of the Year (Global Capital).
une gamme globale et complète de services de premier ordre en
matière de cash actions et de recherche, combinée à l’offre actuelle de  
Société Générale sur les activités de marchés de capitaux actions, de
dérivés actions et de prime services. L’activité Métiers Titres (Société Générale Securities Services – SGSS)
offre une gamme complète de services titres solides et efficaces, qui
comprend :
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p les services de compensation leader sur le marché ;
Les activités de Taux, Crédit et Changes (FIC – Fixed Income and
Currencies) couvrent une gamme complète de produits et services, p la conservation et les services de banque dépositaire couvrant
permettant d’assurer la liquidité, la tarification et la couverture des toutes les classes d’actifs ;
risques sur les taux d’intérêt, crédits, changes et marchés émergents
p les services d’administration de fonds et services destinés aux
des clients de Société Générale.
gestionnaires de produits financiers complexes ;
Les équipes établies notamment à Londres, Paris, Madrid et Milan,
p les services aux émetteurs : administration de plan de stock-options,
mais aussi aux États-Unis et en Asie-Pacifique proposent un large
d’actionnariat salarié, etc. ;
éventail de produits de flux et de produits dérivés. Soutenus par une
recherche approfondie, l’ingénierie, le trading et les compétences p les services de gestion de la liquidité cash et titres ;
e-commerce, elles offrent des conseils stratégiques, de l’information
sur les flux et des prix compétitifs. p les activités d’agent de transfert, offrant toute une gamme de
services de support à la distribution de fonds.
Elles accompagnent leurs clients entreprises et institutions financières
dans leurs investissements et la gestion des risques et leur apportent Avec 4 257 milliards d’euros d’actifs conservés à la fin décembre 2022
des conseils sur les meilleures opportunités, en fonction des objectifs (contre 4 586 milliards d’euros à la fin décembre 2021), SGSS se classe
de protection et de rendement du capital de chaque client. Dotées de au 2e rang des conservateurs européens, offre en outre ses services de
plus de 15 ans d’expérience dans la couverture de financements dépositaire à plus de 3 497 OPC (Organismes de Placement Collectif) et
structurés, elles ont la capacité de proposer des solutions sur mesure assure la valorisation de plus de 4 324 OPC pour 580 milliards d’euros
pour chaque opération de financement, y compris la couverture de d’actifs administrés.
risques éventuels. Grâce à une expertise solide basée sur une

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3;%;),:,;C,C<;B,39 Les équipes de Banque d’Investissement proposent à leurs clients,


entreprises, institutions financières ou secteur public une approche
Les activités de Financement et Conseil intègrent la gestion et le intégrée, globale et sur mesure grâce à une connaissance sectorielle et
développement des relations globales avec les clients stratégiques de produits approfondie, et à une capacité d’exécution reconnue à la fois
la Banque. Elles regroupent : locale et transfrontalière. Les équipes proposent une gamme complète
de service de Banque d’Investissement, couvrant l’ensemble des
p d’une part, la plateforme Global Banking & Advisory (GLBA) qui
besoins d’investissement bancaire de leurs clients, que ce soit en
combine, en une business unit, les équipes Coverage dédiées à la
matière de conseil stratégique, fusions acquisitions, marché de
Grande Clientèle et les équipes métiers : le conseil en fusions et
capitaux et de dettes, et financement d’acquisition ou à effet de levier.
acquisitions et autres activités de conseil en opérations de haut de
bilan, le conseil ESG, les activités de Banque de Financement et la Société Générale occupe une position de premier plan sur les marchés
Banque d’Investissement (solutions de levée de capitaux – dettes ou de capitaux actions, les émissions en euros des entreprises et
actions, d’ingénierie financière et de couverture pour les émetteurs) ; institutions financières, ainsi que financement d’acquisition en Europe.
Les franchises « marchés de capitaux actions » et « Financement
p d’autre part, les métiers de Global Transaction et Payment
d’acquisition » sont classées n° 1 en France. La franchise « marché de
Services.
capitaux dettes » est classée n° 3 pour les émissions en euros pour les
La plateforme GLBA opère à l’échelle mondiale avec des équipes Grandes entreprises et n° 4 pour les émissions en euros pour les
d’experts réparties entre la France et l’Europe, la région CEEMEA, la Institutions Financières. Enfin, la franchise « Fusions – Acquisitions » est
région Amérique et l’Asie, dans lesquelles la connaissance des clients classée n° 4 en France (source Dealogic 2022).
et de la réglementation locale est clé pour la conduite des activités
Les équipes Global Transaction & Payment Services (GTPS)
domestiques, internationales et transfrontalières. S’appuyant sur cette
s’adressent aux grands acteurs économiques et financiers tels que les
expertise mondiale et une connaissance sectorielle, le Groupe a été
institutions financières domestiques et internationales, grandes et
reconnu pour son Outstanding Leadership in Sustainable Finance par
moyennes entreprises ayant une activité à l’international, et
Global Finance, pour la deuxième année consécutive, et se positionne
multinationales, qui souhaitent un accompagnement dans la gestion
dans le Top 3 position au niveau mondial dans le financement de
de flux et financements court terme spécialisés (bancaires,
projet (Source IJGlobal pour l’année 2022) et sur le financement
commerciaux, corporate) et/ou paiements.
d’acquisition en Europe, Moyen-Orient et Afrique (source Dealogic sur
l’année 2022). Elles assurent également un rôle d’expertise sur leurs métiers au
bénéfice des activtés de banque détail du Groupe et gèrent la
Les équipes de la plateforme GLBA proposent aux clients émetteurs
plateforme de paiement Euro du groupe.
une offre complète et des solutions intégrées en matière de produits,
de financement et de conseil et s’organisent autour de trois pôles : Présente dans plus de 40 pays, la ligne-métier offre une gamme
complète et intégrée de solutions et services reposant sur l’expertise
p la division Financement d’Actifs est composée de cinq métiers :
des métiers de Transaction Banking. Elle fédère cinq métiers de la
Développement & Financements Export Structurés, Financements
banque de transaction :
Aéronautiques, Industries Maritimes, Financements immobiliers,
Solutions Structurées & Financement de la Mobilité, employant plus p gestion des paiements et de la trésorerie (cash management) ;
de 200 spécialistes. Grâce à une large gamme de produits, nos
professionnels expérimentés créent des solutions sur mesure pour p financement du commerce international (trade finance) ;
les clients, sociétés financières ou institutions publiques, en p activités de banque correspondante (cash clearing & correspondent
combinant les connaissances financières et l’expertise de l’industrie. banking) ;
La Banque se positionne parmi les leaders sur les crédits syndiqués
en Europe, Moyen-Orient et Afrique (numéro 3, source Dealogic sur p affacturage et financement de la chaîne logistique (receivables &
l’année 2022) ; supply chain finance) ;

p la division Ressources Naturelles et Infrastructures a pour mission p services de change associés aux paiements de nos activités, en
de développer une activité mondiale dans le secteur des ressources partenariat avec Global Markets.
naturelles, énergétiques et des infrastructures. Elle fournit aux clients Le savoir-faire des équipes de Global Transaction Banking est
des solutions de financement, des prestations de conseil ainsi qu’un régulièrement récompensé : le Groupe a été reconnu en 2022
accompagnement dans leur parcours ESG et leur transition Sustainability-linked – Outstanding Innovation in Trade Finance, Global
énergétique, avec un focus de plus en plus significatif sur les thèmes Treasury powered by Kyriba – Outstanding Innovation in Treasury, Best
de l’énergie propre, de l’électromobilité et de la numérisation. Les Trade Finance Provider, Best Bank for Financial Institutions, Best Bank
clients de cette division sont les producteurs, opérateurs, raffineurs, for Cash Management in Western Europe & France, Czech Republic &
négociants, prestataires, distributeurs de services et entreprises de Romania par Global Finance et Best Factoring Services in EMEA, Europe,
logistique liées aux matières premières, ainsi que les transformateurs CEE & Africa, Best Trade Finance Services in Europe, Best Transactional
en aval. Le secteur d’infrastructure se concentre sur les Bank for Financial Institutions, Best Cash Management Services in EMEA
entreprises de construction, sociétés concessionnaires de route à par EMEA Finance, Cash Management Market Leader & Best Service par
péage, services publics, collectivités publiques (ou concédant), fonds Euromoney.
d’infrastructures et les opérateurs liés aux infrastructures digitales et
d’électromobilité. Le Groupe s’est vu notamment décerner le prix de
Energy & Commodity Finance House of the Year (Energy Risk Awards
2022) et le prix Europe Bank of the Year (Project Finance International
2022) et ESG Infrastructure & Energy Bank Award (IJGlobal 2022) ;
p la division Asset Backed Products qui combine l’expertise de GLBA
sur les marchés primaires – les compétences sectorielles, la
titrisation et la structuration, avec le savoir-faire en matière de
trading sur les marchés secondaires, canaux de distribution et
refinancement de titre de dette, permettant de capitaliser sur les
capacités en matière de crédit et d’agir comme unique point
d’entrée pour les produits de type ABS et prêts structurés, et ainsi
accompagner le développement de nos clients émetteurs et
investisseurs. Le Groupe se positionne en troisième position sur la
titrisation en euros (source Dealogic, sur l’année 2022).

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 2.6.1 Principales évolutions du périmètre de consolidation 60
2.6.2 Variations sur les postes significatifs du bilan consolidé 60


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2.7.1 Capitaux propres du Groupe 61


2.3.1 Résultats par métier 32
2.7.2 Ratios de solvabilité 61
2.3.2 Banque de détail en France 33
2.7.3 Situation d'endettement du groupe 62
2.3.3 Banque de détail et Services Financiers Internationaux 34
2.7.4 Notations long terme, court terme, notes de contrepartie
2.3.4 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 37
et évolutions au cours de l’exercice 63
2.3.5 Hors Pôles 40
2.3.6 Définitions et précisions méthodologiques,
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indicateurs alternatifs de performance 41 #"""#$A" 

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2.4.1 Les moteurs de la transformation positive 48 !##" 
2.4.2 Être un employeur responsable 51 2.9.1 Financement des principaux investissements en cours 65
2.4.3 Ancrer une culture de la responsabilité 51 2.9.2 Acquisitions et cessions en cours 65
2.4.4 Conduire les activités de manière responsable 52

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2.5.1 Lancement de l’accélérateur de start-up Payment &
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Transaction Banking de Société Générale 54
2.5.2 Société Générale Private Banking poursuit son

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engagement responsable en proposant un nouveau A%A#""#C#$! 
fonds d’investissement à impact positif dédié au climat 54
2.5.3 Société Générale : conseil financier et MLA pour
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Provence grand large, le tout premier financement de ##"##%#A"$
projet d’éoliennes offshore flottantes 55 A!



2.5.4 Société Générale Factoring lance une gamme de produits
aux critères environnementaux, sociaux et de
gouvernance des entreprises 55
2.5.5 Société Générale Securities Services élargit son offre de
services titres aux fonds investissant sur les actifs
numériques 56
2.5.6 Société Générale propose désormais « Boost », sa
plateforme de services extra-bancaires, à tous ses clients
âgés de 16 à 24 ans 56
2.5.7 Société Générale lance avec Reezocar une plateforme
pour trouver, financer et assurer son véhicule 57
2.5.8 Société Générale Factoring complète sa gamme de
produits aux critères environnementaux, sociaux et de
gouvernance pour les entreprises et association 58

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Groupe Société Générale

Banque de détail
Hors Pôles et Services Financiers Internationaux (IBFS)

FRANCE

Société Générale* Sogessur 100%


Généfinance 100% Sogecap 100%
SG Financial SH 100% CGL 99,9%
Sogéparticipations 100%
Banque Française Commerciale Océan Indien 50%
Société Générale SFH 100% SGEF SA 100%
Société Générale SCF 100% ALD 75,9%

Sogefim Holding 100%


Galybet 100%
Genevalmy 100%
Valminvest 100%
Sogemarché 100%
Sogecampus 100%

EUROPE

Hanseatic Bank Allemagne 75%


Komercni Banka A.S 61%
République Tchèque

BRD-Groupe SG Roumanie 60,2%


Fiditalia S.P.A Italie 100%

AFRIQUE - MÉDITERRANÉE

SG Marocaine de Banques Maroc 57,7%


Société Générale Algérie 100%
Société Générale Côte d'Ivoire 73,2%
Union Internationale de Banques 55,1%

AMÉRIQUE

ASIE - AUSTRALIE

* Société mère.
Remarques :
- les taux indiqués sont les taux d’intérêt du Groupe dans la filiale détenue ;
- les groupes ont été positionnés dans la zone géographique où ils exercent principalement leur activité.

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Groupe Société Générale

Banque de Grande Clientèle


Banque de détail France (RBDF) et Solutions Investisseurs (GBIS)

FRANCE

Société Générale* Société Générale*


Crédit du Nord 100% CALIF 100%
Boursorama 100% Société Générale Factoring 100%

Franfinance 100%
Sogefinancement 100%
Sogelease France 100%

Sogeprom 100%

Société Générale Capital Partenaires 100%

EUROPE

Société Générale Luxembourg 100%


Luxembourg
SG Kleinwort Hambros Limited 100%
Royaume-Uni
SG Investments (U.K.) Ltd 100%
Royaume-Uni
Société Générale International Ltd 100%
Londres Royaume-Uni
Société Générale Effekten Allemagne 100%
SG Issuer Luxembourg 100%
SGSS Spa Italie 100%
SG Private Banking Suisse 100%
SG Private Banking Monaco 100%

Société Générale* succursales de :


Londres Royaume-Uni
Milan Italie
Francfort Allemagne
Madrid Espagne

AFRIQUE - MÉDITERRANÉE

AMÉRIQUE

Banco SG Brazil SA Brésil 100%


SG Americas, Inc. États-Unis 100%
SG Americas Securities Holdings, LLC 100%
États-Unis

Société Générale* succursales de :


New York États-Unis
Montréal Canada

ASIE - AUSTRALIE

Société Générale (China) Ltd Chine 100%


SG Securities Asia International 100%
Holdings Ltd Hong Kong
SG Securities Korea Co, Ltd Corée du Sud 100%
SG Securities Japan Limited Japon 100%

Société Générale* succursales de :


Séoul Corée du Sud
Taipei Taiwan
Singapour
Mumbaï
Sydney

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Définitions et précisions méthodologiques en p.41 et suivantes.


Les informations suivies d’un astérisque (*) sont communiquées à périmètre et taux de change constants.
Le passage des données publiées aux données sous-jacentes est présenté p.42.

#    
 

(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 28 059 25 798 8,8% 9,7%*
Produit net bancaire sous-jacent 28 059 25 681 +9,3% +10,2%*
Frais de gestion (18 630) (17 590) 5,9% 7,5%*
Frais de gestion sous-jacents (17 991) (17 211) +4,5% +6,1%*
Résultat brut d’exploitation 9 429 8 208 14,9% 14,4%*
Résultat brut d’exploitation sous-jacent 10 068 8 470 18,9% 18,4%*
Coût net du risque (1 647) (700) x 2,4 93,0%*
Résultat d’exploitation 7 782 7 508 3,6% 5,3%*
Résultat d’exploitation sous-jacent 8 421 7 770 8,4% 10,1%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 15 6 x 2,5 x 2,5*
Gains ou pertes nets sur autres actifs (3 290) 635 n/s n/s
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 (114) 100,0% -100,0%*
Impôts sur les bénéfices (1 560) (1 697) -8,1% -5,8%*
Résultat net 2 947 6 338 -53,5% -53,2%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 929 697 33,3% 32,3%*
Résultat net part du Groupe 2 018 5 641 -64,2% -64,0%*
Résultat net part du Groupe sous-jacent 5 616 5 264 +6,7% +7,9%*
Coefficient d’exploitation 66,4% 68,2%
Fonds propres moyens(1) 55 164 52 634
ROTE 2,9% 11,7%
ROTE sous-jacent 9,6% 10,2%
(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2020 (cf. Note 1.7 des Etats financiers consolidés).

A<+D3C ;,C (%;)%3A, A%3B +, 1,BC3<;


Le produit net bancaire sous-jacent est en forte croissance en 2022 à En 2022, les frais de gestion ressortent à 18 630 millions d’euros en
+9,3% (+10,2%*) /2021, porté par une performance record des activités publié et 17 991 millions d’euros en sous-jacent (retraité des charges
de Financement et Conseil, des Activités de marché et d’ALD, une forte de transformation), en hausse de +4,5% par rapport à 2021 (en vision
croissance en Banque Privée et Banque de détail à l’International, et sous-jacente).
une performance solide de la Banque de détail en France.
Cette hausse s’explique principalement par la contribution de
Les activités de la Banque de détail en France sont en hausse de +4,1% 864 millions d’euros au Fonds de Résolution Unique en augmentation
/2021, portées notamment par une croissance dynamique des de 278 millions d’euros, l’effet change notamment en dollars et la
commissions et une performance très solide de la banque privée. hausse de la rémunération variable liée à la croissance des revenus.
Les revenus de la Banque de détail et Services Financiers Le résultat brut d’exploitation sous-jacent s’accroît de +18,9% à
Internationaux progressent de +12,4% (+17,9%*) /2021 portés par une 10 068 millions d’euros en 2022 et le coefficient d’exploitation
performance record d’ALD et une forte croissance de la Banque de sous-jacent (hors contribution au Fonds de Résolution Unique)
détail à l’International dont les revenus progressent de +11,5%*/ 2021. s’améliore de 3,4 points (61,0% vs. 64,4% en 2021).
Le produit net bancaire des Services Financiers est quant à lui en forte
Hors contribution au Fonds de Résolution Unique, le coefficient
hausse à +35,8%*/2021 et celui de l’Assurance augmente de
d’exploitation sous-jacent est attendu entre 66% et 68% en 2023 sur la
+6,5%*/2021.
base notamment de revenus normalisés dans les Activités de marché.
La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs présente une
activité en croissance de +14,3% (+12,9%*)/2021. Les Activités de
Marché et Services aux Investisseurs sont en hausse de +18,7%
(14,1%*) /2021 et les activités de Financement et Conseil progressent
de +15,2% (+10,7%*) /2021.

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Sur l'année 2022, le coût du risque s'élève à 28 points de base, en Le poste « Gains et pertes nets sur autres actifs » s’élève à
dessous de la cible communiquée de 30 à 35 points de base. -3 290 millions d’euros en 2022, principalement du fait de la perte
comptable de -3,3 milliards d’euros liée à la cession de Rosbank et des
L’exposition offshore à la Russie a été réduite à 1,8 milliard d’euros
activités d’assurance en Russie enregistrée au premier semestres 2022.
d’EAD (Exposure At Default) au 31 décembre 2022, soit une baisse
d’environ -45% depuis le 31 décembre 2021. L’exposition à risque sur
ce portefeuille est estimée à moins de 0,6 milliard d’euros (par rapport -BD9C%C ;,C
à moins d’1 milliard d’euros au trimestre précédent). Les provisions
totales sont de 427 millions d’euros à fin décembre 2022. Par ailleurs,
le Groupe présente à fin décembre 2022 une exposition résiduelle très
limitée sur Rosbank de moins de 0,1 milliard d’euros correspondant (En M EUR) 2022 2021
principalement à des garanties et des lettres de crédit. Résultat net part du Groupe comptable 2 018 5 641
Le Groupe dispose à fin décembre d’un stock de provision sur encours Résultat net part du Groupe sous-jacent 5 616 5 264
sains de 3 769 millions d’euros, en hausse de 414 millions d’euros
sur 2022.
Le taux brut d’encours douteux s’élève à 2,8%(1) au 31 décembre 2022, (En %) 2022 2021
en baisse de 10 points de base par rapport au 31 décembre 2021. Le ROTE (données brutes) 2,9% 11,7%
taux de couverture brut des encours douteux du Groupe est de 48%(2)
au 31 décembre 2022. ROTE sous-jacent 9,6% 10,2%

Sur l’année 2023, le coût du risque est attendu dans une fourchette
comprise entre 30 et 35 points de base.

-BD9C%C +e,G?9<3C%C3<;
Le résultat d’exploitation comptable est de 7 782 millions d’euros en
2022 contre 7 508 millions d'euros en 2021 et le résultat d’exploitation
sous-jacent ressort à 8 421 millions d’euros (contre 7 770 millions
d’euros en 2021).

(1) Ratio de NPL calculé selon la méthodologie de l'EBA publié le 16 juillet 2019.
(2) Ratio des provisions en étape 3 sur la valeur comptable brute des créances douteuses avant compensation des garanties et collatéraux.

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Banque de détail Banque de Grande


et Services Clientèle et
Banque de détail Financiers Solutions
en France Internationaux Investisseurs Hors Pôles Groupe
(En M EUR) 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021
Produit net bancaire 8 839 8 489 9 122 8 117 10 082 8 818 16 374 28 059 25 798
Frais de gestion (6 473) (6 248) (4 334) (4 203) (6 634) (6 250) (1 189) (889) (18 630) (17 590)
Résultat brut d’exploitation 2 366 2 241 4 788 3 914 3 448 2 568 (1 173) (515) 9 429 8 208
Coût net du risque (483) (125) (705) (504) (421) (65) (38) (6) (1 647) (700)
Résultat d’exploitation 1 883 2 116 4 083 3 410 3 027 2 503 (1 211) (521) 7 782 7 508
Quote-part des résultats net des
entreprises mises en équivalence 8 1 1 0 6 4 0 1 15 6
Gains ou pertes nets sur autres actifs 57 23 11 18 6 (9) (3 364) 603 (3 290) 635
Pertes de valeur des écarts
d’acquisition 0 0 0 - 0 0 0 (114) 0 (114)
Impôts sur les bénéfices (504) (592) (996) (840) (576) (452) 516 187 (1 560) (1 697)
Résultat net 1 444 1 548 3 099 2 588 2 463 2 046 (4 059) 156 2 947 6 338
dont participations ne donnant
pas le contrôle (1) (2) 723 506 36 28 171 165 929 697
Résultat net part du Groupe 1 445 1 550 2 376 2 082 2 427 2 018 (4 230) (9) 2 018 5 641
Coefficient d’exploitation 73,2% 73,6% 47,5% 51,8% 65,8% 70,9% 66,4% 68,2%
Fonds propres moyens(1) 12 417 12 009 10 619 10 246 14 916 14 055 17 163 16 323 55 114 52 634
RONE (métiers)/ROTE (Groupe) 11,6% 12,9% 22,4% 20,3% 16,3% 14,4% 2,9% 11,7%
(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2020 (cf. Note 1.7 des états financiers consolidés).

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(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 8 839 8 489 +4,1%
Produit net bancaire hors PEL/CEL 8 647 8 450 +2,3%
Frais de gestion (6 473) (6 248) +3,6%
Résultat brut d’exploitation 2 366 2 241 +5,6%
Coût net du risque (483) (125) x 3,9
Résultat d’exploitation 1 883 2 116 -11,0%
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 8 1 x 8,0
Gains ou pertes nets sur autres actifs 57 23 x 2,5
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s
Impôts sur les bénéfices (504) (592) -14,9%
Résultat net 1 444 1 548 -6,7%
dont participations ne donnant pas le contrôle (1) (2) +50,0%
Résultat net part du Groupe 1 445 1 550 -6,8%
Coefficient d’exploitation 73,2% 73,6%
Fonds propres moyens 12 417 12 009
RONE 11,6% 12,9%

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Sur 2022, les revenus ressortent à 8 839 millions d’euros, en hausse de Avec plus de 1,4 million de nouveaux clients sur 2022 (x2 par rapport à
+4,1% par rapport à 2021 incluant PEL/CEL. La marge nette d’intérêt et 2021), dont près de 396 000 au T4-22, la banque signe un nouveau
autres incluant PEL/CEL est en progression de +2,9% par rapport à record de conquête. Boursorama consolide sa position de numéro 1 de
2021. Les commissions sont en progression de +5,6% par rapport à la banque en ligne, avec près de 4,7 millions de clients en décembre
2021 bénéficiant de la progression soutenue des commissions de 2022 et plus de 5,5 millions en cible à fin 2023. Parallèlement, le coût
service et financières. d’acquisition par client est en baisse de ~-20% par rapport à 2021.

S’agissant des perspectives, l’année 2023 constituera une année de


  
transition avec des revenus en baisse du fait notamment des impacts
négatifs liés à la fin du bénéfice du TLTRO, pour environ 0,3 milliard Les activités de Banque Privée, rattachées aux Réseaux France depuis
d’euros par rapport à 2022, ainsi qu’aux spécificités du début 2022, recouvrent les activités en France et à l’international. Les
fonctionnement du marché français avec, en particulier, une actifs sous gestion s’établissent à 147 milliards d’euros à fin décembre
production de crédit toujours contrainte par le taux d’usure, dans la 2022. Le rythme de collecte de actifs progresse de +4% en 2022 par
continuité de 2022, et la poursuite de la hausse des taux de l’épargne rapport à fin 2021. Le produit net bancaire s’établit à 296 millions
réglementée dont l’impact sur le produit net bancaire est d’environ d’euros sur le trimestre, +7,6% /T4-21 et à 1 278 millions d’euros sur
50 millions d’euros pour chaque hausse de 25 points de base. En outre, l’année, +15,9% /2021.
les couvertures de la marge nette d’intérêt qui arriveront
progressivement à maturité à partir de 2024 priveront en 2023 le
groupe du bénéfice de la hausse des taux d’intérêt dans le A%3B +, 1,BC3<;
replacement des dépôts.
Sur l’année, les frais de gestion ressortent à 6 473 millions d’euros
(+3,6% par rapport à 2021). Le coefficient d’exploitation s’établit à
  "        73,2% en recul de 0,4 point par rapport à 2021.
 
Les actifs sous gestion de l’assurance-vie s’établissent à 109 milliards
d’euros à fin décembre 2022, inchangés sur un an (dont 32% en unités <EC +D A3B@D,
de compte). Sur l’année 2022, le coût du risque s’établit à 483 millions d'euros soit
Conformément au calendrier, le groupe Société Générale a réalisé le 20 points de base, en hausse par rapport à 2021 (125 millions d'euros
1er janvier 2023 la fusion juridique de ses deux réseaux de banque de soit 5 pb), réparti entre 101 millions d'euros de reprise de
détail en France, Société Générale et Groupe Crédit du Nord. SG est provisionnement Étape 1/Étape 2 et 382 millions d'euros de
désormais la nouvelle banque de détail en France du Groupe. La provisionnement Étape 3 (encours non performants).
banque SG a pour ambition de constituer un partenaire bancaire de
premier plan sur le marché français au service de 10 millions de clients
et d’être dans le Top 3 de la satisfaction client. -BD9C%C ;,C ?%AC +D A<D?,
Sur l’année, le résultat net part du Groupe s’établit à 1 445 millions
d’euros, en recul de -6,8% par rapport à 2021. La rentabilité normative
sous-jacente ressort à 11,6% sur 2022 (13,4% en excluant
Boursorama).

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(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 9 122 8 117 12,4% 17,9%*
Frais de gestion (4 334) (4 203) 3,1% 10,0%*
Résultat brut d’exploitation 4 788 3 914 22,3% 26,0%*
Coût net du risque (705) (504) 39,9% 7,6%*
Résultat d’exploitation 4 083 3 410 19,7% 29,9%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 1 0 n/s n/s
Gains ou pertes nets sur autres actifs 11 18 -38,9% -36,8%*
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s n/s
Impôts sur les bénéfices (996) (840) 18,6% 26,7%*
Résultat net 3 099 2 588 19,7% 29,1%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 723 506 42,9% 42,2%*
Résultat net part du Groupe 2 376 2 082 14,1% 25,6%*
Coefficient d’exploitation 47,5% 51,8%
Fonds propres moyens 10 619 10 246
RONE 22,4% 20,3%

En 2022, les revenus s’élèvent à 9 122 millions d’euros, en hausse de Le coût du risque est de 52 points de base en 2022 (soit 705 millions
+17,9%* (+12,4%) par rapport à 2021. d’euros) ; il était de 38 points de base en 2021.
Les frais de gestion sont de 4 334 millions d'euros en hausse de Le résultat net part du groupe s’élève à 2 376 millions d'euros en 2022
+10,0%* (+3,1%) par rapport à 2021. Le coefficient d’exploitation (+25,6%*, +14,1% par rapport à 2021) et la rentabilité sous-jacente
s’établit à 47,5% en 2022. ressort à un niveau élevé de 22,4% en 2022, par rapport à 20,3%
en 2021.

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(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 5 153 5 000 3,1% 11,5%*
Frais de gestion (2 794) (2 914) -4,1% 5,9%*
Résultat brut d’exploitation 2 359 2 086 13,1% 18,8%*
Coût net du risque (637) (429) 48,5% 11,7%*
Résultat d’exploitation 1 722 1 657 3,9% 21,7%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 1 0 n/s n/s
Gains ou pertes nets sur autres actifs 11 18 -38,9% -36,9%*
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s n/s
Impôts sur les bénéfices (441) (405) 8,9% 23,5%*
Résultat net 1 293 1 270 1,8% 20,0%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 453 334 35,6% 34,7%*
Résultat net part du Groupe 840 936 -10,3% 13,2%*
Coefficient d’exploitation 54,2% 58,3%
Fonds propres moyens 5 562 5 750

Dans la Banque de détail à l’International, les encours de crédits Le produit net bancaire sur l’année s’élève à 5 153 millions d’euros, en
affichent une bonne dynamique à 88,2 milliards d’euros, en hausse de hausse de +11,5%* par rapport à 2021.
+5,6%* sur l’année 2022. Les encours de dépôts s’établissent
Les revenus en Europe augmentent de +13,5%* par rapport à 2021,
à 78,5 milliards d’euros, en légère progression de +1,4%* par rapport
tirés par une forte croissance des marges d’intérêts (+15,7%*),
à 2021.
notamment en République tchèque (+33,6%*) et en Roumanie
Sur le périmètre Europe, les encours de crédits sont en hausse de (17,5%*). Ces géographies bénéficient d’une progression des volumes
+4,9%* par rapport à 2021 à 63,8 milliards d’euros, tirés par une bonne et d’un environnement de taux élevés.
dynamique sur le segment entreprise en République tchèque (+11,0%*
L’ensemble des régions en Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer
par rapport à 2021). Les encours des dépôts sont stables* à
affichent une progression des revenus de +8,7%* par rapport à 2021,
51,6 milliards d’euros. La bonne dynamique en Roumanie (+8,3%* par
portée par la marge d’intérêts (+5,0%*) et les commissions (+11,2%*).
rapport à 2021) compense le ralentissement en République tchèque,
du fait notamment d’un transfert d’une partie des dépôts en faveur de La hausse des coûts reste contenue sur l’année à +5,9%* par rapport à
l’épargne financière. 2021, malgré le contexte inflationniste.
En Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer sur l’année, les encours
de crédits et de dépôts affichent une solide dynamique, en hausse
respectivement de +7,5%* et +5,6%* par rapport à 2021.

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(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 1 012 963 5,1% 6,5%*
Frais de gestion (391) (373) 4,8% 7,2%*
Résultat brut d’exploitation 621 590 5,3% 6,1%*
Coût net du risque 0 0 n/s n/s
Résultat d’exploitation 621 590 5,3% 6,1%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 0 n/s n/s
Gains ou pertes nets sur autres actifs 0 (1) 100,0% 100,0%*
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s n/s
Impôts sur les bénéfices (161) (165) -2,4% -1,7%*
Résultat net 460 424 8,5% 9,1%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 3 3 0,0% -15,3%*
Résultat net part du Groupe 457 421 8,6% 9,3%*
Coefficient d’exploitation 38,6% 38,7%
Fonds propres moyens 2 118 2 032

Dans l’activité Assurance, les encours d’épargne à 131,6 milliards L’activité Assurance extériorise une croissance du produit net bancaire
d’euros sont résilients sur 2022, malgré des conditions de marché de +6,5%* à 1 012 millions d’euros par rapport à 2021 grâce à la
défavorables. Ils bénéficient d’une part d’unités de compte toujours progression des activités d’épargne et de protection.
élevée à 36%. La collecte brute de l’activité d’assurance vie-épargne
Dans l’activité Assurance, les frais de gestion augmentent de +7,2%*
s’établit à 12 754 millions d’euros cette année dont 42% en unité de
par rapport à 2021 avec un coefficient d’exploitation de 38,6%.
compte en 2022. L’activité Protection affiche une croissance de +5,8%*
par rapport à 2021 avec une bonne dynamique pour les primes
dommages en progression de +8,0%* et dans une moindre mesure une
augmentation des primes prévoyances de +4,1%*.

,AF3),B 3;%;)3,AB

(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 2 957 2 154 37,3% 35,8%*
Frais de gestion (1 149) (916) 25,4% 22,1%*
Résultat brut d’exploitation 1 808 1 238 46,0% 46,1%*
Coût net du risque (68) (75) -9,3% -13,1%*
Résultat d’exploitation 1 740 1 163 49,6% 49,9%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 0 n/s n/s
Gains ou pertes nets sur autres actifs 0 1 -100,0% -100,0%*
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s n/s
Impôts sur les bénéfices (394) (270) 45,9% 46,1%*
Résultat net 1 346 894 50,6% 51,0%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 267 169 58,0% 58,5%*
Résultat net part du Groupe 1 079 725 48,8% 49,3%*
Coefficient d’exploitation 38,9% 42,5%
Fonds propres moyens 2 909 2 444

Les Services Financiers affichent également une très bonne rapport à 2021 porté par une dynamique commerciale positive et les
dynamique. Le métier de location longue durée et de gestion de flottes résultats des ventes de véhicules d’occasion (2 846 euros en moyenne
de véhicules affiche une croissance de +3,1% par rapport à fin 2021 et par unité en 2022).
le nombre de contrats s’établit à 1,8 million, excluant les contrats liés à
En 2022, le produit net bancaire des Services Financiers ressort à
la Russie, à la Biélorussie et aux remédiations en accord avec les
2 957 millions d’euros, en hausse de +35,8%* par rapport à 2021.
autorités antitrust (Portugal, Irlande et Norvège, à l’exception de NF
Fleet Norvège). Les encours des activités de financement de biens Dans les Services Financiers, les frais de gestion progressent de
d’équipement professionnels sont en légère hausse de +2,2% par +22,1%* par rapport à 2021. Cette augmentation résulte notamment
rapport à fin décembre 2021, à 15 milliards d’euros (hors affacturage). de la comptabilisation des charges liées à la préparation de
Sur l’année, le produit net bancaire d’ALD est en hausse de +43%* par l’acquisition de Leaseplan.

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(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 10 082 8 818 14,3% 12,9%*
Frais de gestion (6 634) (6 250) 6,1% 6,2%*
Résultat brut d’exploitation 3 448 2 568 34,3% 28,8%*
Coût net du risque (421) (65) x 6,5 x 6,1*
Résultat d’exploitation 3 027 2 503 20,9% 16,0%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 6 4 50,0% 50,0%*
Gains ou pertes nets sur autres actifs 6 (9) n/s n/s
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s n/s
Impôts sur les bénéfices (576) (452) 27,4% 20,9%*
Résultat net 2 463 2 046 20,4% 15,8%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 36 28 28,6% 25,2%*
Résultat net part du Groupe 2 427 2 018 20,3% 15,6%*
Coefficient d’exploitation 65,8% 70,9%
Fonds propres moyens 14 916 14 055
RONE 16,3% 14,4%

Sur l’année, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Sur l’année, le coût du risque s’inscrit à 23 points de base, soit
affiche des revenus record(1) en hausse de +14,3% par rapport à 2021, à 421 millions d’euros.
10 082 millions d’euros, portés par une très bonne dynamique sur tous
Sur l’année, le résultat net part du Groupe ressort à 2 427 millions
les métiers. Cette bonne performance financière résulte d’une très
d’euros, en forte hausse de +20,3%.
bonne exécution créatrice de valeur durable du plan stratégique
présenté en mai 2021. La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs affiche une
forte rentabilité normative sous-jacente à 16,3% sur l’année (19,5%
Sur l’année, les frais de gestion ressortent à 6 634 millions d’euros, en
retraité de l’impact de la contribution au Fonds de Résolution Unique).
hausse de +6,1% par rapport à 2021. Cette hausse s’explique
principalement par un effet change négatif lié à la hausse du dollar et
par l’augmentation des charges d’IFRIC 21. Hors contribution au Fonds
de Résolution Unique (FRU), ils sont en progression de +2,8% par
rapport à 2021. En cohérence avec le fort effet de ciseaux positif, le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU est en forte
amélioration à 59,6% (contre 66,3% en 2021).

(1) À modèle économique comparable dans le régime réglementaire d’après grande crise financière mondiale (GFC).

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(En M EUR) 2022 2021 Variation 


Produit net bancaire 6 708 5 650 18,7% 14,1%*
Frais de gestion (4 705) (4 301) 9,4% 5,9%*
Résultat brut d’exploitation 2 003 1 349 48,5% 39,4%*
Coût net du risque 5 (2) n/s n/s*
Résultat d’exploitation 2 008 1 347 49,1% 39,9%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 6 4 50,0% 50,0%*
Gains ou pertes nets sur autres actifs 3 (8) n/s n/s*
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s n/s*
Impôts sur les bénéfices (458) (284) 61,3% 50,5%*
Résultat net 1 559 1 059 47,2% 38,4%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 35 27 29,6% 26,1%*
Résultat net part du Groupe 1 524 1 032 47,7% 38,7%*
Coefficient d’exploitation 70,1% 76,1%
Fonds propres moyens 7 990 7 993

Dans les Activités de Marché et Services aux Investisseurs, le produit Dans un contexte de forte volatilité sur les taux, les activités Taux,
net bancaire s’établit à 6 708 millions d’euros sur 2022, +18,7% par Crédit et Change affichent une année record(1) avec des revenus de
rapport à 2021. 2 565 millions d’euros, en progression de +38,2% par rapport à 2021.
Les Activités de Marché ont enregistré une année record(1) à Les revenus du Métier Titres affichent une progression de +31,2% sur
5 859 millions d’euros, en hausse de +17,1% par rapport à 2021, l’année, à 849 millions d’euros, incluant en 2022 un total de 168
bénéficiant d’une activité commerciale dynamique dans un millions d’euros liés à une réévaluation de notre participation dans
environnement toujours volatil, en particulier sur les taux. Euroclear.
Les activités Actions enregistrent leur meilleure année(1) à Les actifs en conservation et les actifs administrés du Métier Titres
3 294 millions d’euros en 2022, en hausse de +4,7% par rapport à 2021. s’élèvent respectivement à 4 257 milliards d’euros et 580 milliards
Sur le trimestre, les revenus sont en baisse de -11,5% en comparaison d’euros.
d’un quatrième trimestre 2021 très élevé.

(1) À modèle économique comparable dans le régime réglementaire d’après grande crise financière mondiale (GFC).

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3;%;),:,;C ,C <;B,39

(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 3 374 2 929 15,2% 10,7%*
Frais de gestion (1 929) (1 765) 9,3% 6,9%*
Résultat brut d’exploitation 1 445 1 164 24,1% 16,4%*
Coût net du risque (426) (63) x 6,8 x 6,4*
Résultat d’exploitation 1 019 1 101 -7,4% -13,3%*
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 0 n/s n/s*
Gains ou pertes nets sur autres actifs 3 (1) n/s n/s*
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 n/s n/s*
Impôts sur les bénéfices (118) (155) -23,9% -31,4%*
Résultat net 904 945 -4,3% -9,8%*
dont participations ne donnant pas le contrôle 1 1 0,0% 0,0%
Résultat net part du Groupe 903 944 -4,3% -9,8%*
Coefficient d’exploitation 57,2% 60,3%
Fonds propres moyens 6 917 5 971

Les Activités de Financement et Conseil affichent également une d’investissement ont été impactées négativement par les conditions
excellente performance avec des revenus annuels record à de marché et la baisse des volumes.
3 374 millions d’euros, en hausse de +15,2% par rapport à 2021.
Le métier Global Transaction et Payment Services a enregistré une
Le métier Global Banking & Advisory, en progression de +9,3% sur performance historique avec une croissance des revenus de +44,7%
l’année 2022, a continué à profiter des bonnes dynamiques du marché sur l’année 2022, grâce à une très bonne performance dans toutes les
dans les activités de financement d’actifs et celles liées aux Ressources activités, qui bénéficient à la fois de la hausse des taux et d’une
Naturelles. La plateforme Asset-Backed Products affiche également une excellente performance commerciale.
bonne performance sur l’année. A contrario, les activités de banque

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(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit net bancaire 16 374 -95,7%
Produit net bancaire sous-jacent 16 257 -93,8%
Frais de gestion (1 189) (889) 33,7%
Frais de gestion sous-jacents (550) (510) +7,8%
Résultat brut d’exploitation (1 173) (515) n/s
Résultat brut d'exploitation sous-jacent (534) (253) n/s
Coût net du risque (38) (6) x 6,3
Résultat d’exploitation (1 211) (521) n/s
Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 1 n/s
Gains ou pertes nets sur autres actifs (3 364) 603 n/s
Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 (114) n/s
Impôts sur les bénéfices 516 187 x 2,8
Résultat net (4 059) 156 n/s
dont participations ne donnant pas le contrôle 171 165 3,6%
Résultat net part du Groupe (4 230) (9) n/s
Résultat net part du Groupe sous-jacent (633) (386) n/s

Le Hors Pôles inclut :


p la gestion immobilière du siège social du Groupe ; activités de Banque de détail en France (370 millions d’euros), de la
Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (117 millions
p le portefeuille de participations du Groupe ;
d’euros) et du Hors Pôles (152 millions d’euros).
p les fonctions de centrale financière du Groupe ;
Le résultat brut d’exploitation s’élève à -1 173 millions d’euros en 2022
p certains coûts relatifs aux projets transversaux et certains coûts contre -515 millions d’euros en 2021.
engagés par le Groupe et non refacturés aux métiers.
Le poste « gains ou pertes nets sur autres actifs » s’élève à
Le produit net bancaire du Hors Pôles s’élève à +16 millions d’euros en -3 364 millions d’euros en 2022 contre 603 millions d’euros en 2021.
2022 contre +374 millions d’euros en 2021. Il incorpore notamment la
Il intègre notamment la perte comptable de -3,3 milliards d’euros liée à
variation de valeur négative d’instruments financiers correspondant à
la cession de Rosbank et des activités d’assurance en Russie
la couverture des titres des filiales du Groupe, tandis qu’à l’inverse le
enregistrée au S1-22.
produit net bancaire du hors pôle intégrait en 2021 la réévaluation
positive d’un actif pour 117 millions d’euros. Le résultat net part du Groupe du Hors-Pôles s’élève à -4 230 millions
d’euros en 2022 contre - 9 millions d’euros en 2021. Le résultat net part
Les frais de gestion s’élèvent à 1 189 millions d’euros en 2022 contre 889
du Groupe du Hors-Pôles en sous-jacent ressort à -633 millions d’euros
millions d’euros en 2021. Ils intègrent les charges de transformation du
en 2022 contre -386 millions d’euros en 2021.
Groupe pour un montant total de 639 millions d’euros qui porte sur les

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%+A,%??93)%(9, Par ailleurs, les plus- et moins-values dégagées par les pôles sur des
cessions de titres d’entités non consolidées ainsi que les résultats liés à
Les éléments financiers présentés au titre de l’année 2022 ont été la gestion du portefeuille de participations industrielles et bancaires
examinés par le Conseil d’administration en date du 7 février 2023 et du Groupe sont comptabilisés en produit net bancaire, ces titres étant
ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’adopté comptablement classés parmi les actifs financiers disponibles à la
dans l’Union européenne et applicable à cette date. vente.

99<)%C3<;+,B0<;+B?A<?A,B;<A:%C30B A%3B+,1,BC3<;
En 2022, l’allocation des fonds propres normatifs aux métiers Les frais de gestion des pôles d’activités correspondent aux éléments
s’effectue sur la base de leur consommation en fonds propres rapportés dans la Note 8.2 des états financiers consolidés au
déterminée selon les règles CRR (11% de leurs encours pondérés, 31 décembre 2022 (cf. p.509 à 510) et comprennent leurs frais directs,
complétés par la consommation de fonds propres Common Equity les frais de structure du pôle, ainsi qu’une quote-part des frais de
Tier 1 qui leur est imputable, après prise en compte des participations structure du Groupe, ceux-ci étant par principe réaffectés aux pôles en
ne donnant pas le contrôle, et ajustés de la consommation en capital quasi-totalité. Ne restent inscrits dans le Hors Pôles que les frais liés
liée aux activités d’assurance). Cette règle d’allocation des fonds aux activités de ce pôle et certains ajustements techniques.
propres s’applique ainsi pour les trois piliers d’activités du Groupe
(Banque de détail en France, Banque de détail et Services Financiers
Internationaux, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) <,003)3,;C+e,G?9<3C%C3<;
et permet l’évaluation de la consommation en capital par activité ainsi
que de leur niveau de rentabilité sur une base autonome et homogène, Le coefficient d’exploitation rapporte les frais de gestion au produit
en tenant compte des contraintes réglementaires du Groupe. net bancaire d’une activité. Cet indicateur donne une mesure de
l’efficacité d’un dispositif (voir glossaire).

A<+D3C;,C(%;)%3A,
6DBC,:,;C fLK
Le produit net bancaire (PNB) de chacun des pôles comprend :
L’ajustement IFRIC 21 corrige le résultat des charges constatées en
p les revenus générés par son activité ; comptabilité dans leur intégralité dès leur exigibilité (fait générateur)
pour ne reconnaître que la part relative au trimestre en cours, soit un
p la rémunération des fonds propres normatifs qui lui sont alloués,
quart du total. Il consiste à lisser la charge ainsi constatée sur
calculée sur la base d’un taux long terme par devise. En contrepartie,
l’exercice afin de donner une idée plus économique des coûts
afin d’assurer la comparabilité de la performance entre les divers
réellement imputables à l’activité sur la période analysée. En effet,
métiers du Groupe, les fonds propres comptables sont rémunérés au
l’application de la norme IFRIC 21 conduit à enregistrer en une seule
Hors Pôles, à ce même taux.
fois, au titre de la période du fait générateur, l’intégralité de la charge
qui aurait été répartie sur sa durée d’utilisation dans le référentiel
antérieur. Les contributions au Fonds de Résolution Unique (FRU) font
partie des charges ajustées d’IFRIC 21, elles comprennent les
contributions aux fonds de résolution nationaux au sein de l'UE.

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;+3)%C,DAB B<DB`6%),;CB
Le Groupe peut être conduit à présenter des indicateurs sous-jacents PEL/CEL. Cet ajustement permet de mieux identifier les revenus et
afin de faciliter la compréhension de sa performance réelle. résultats relatifs à l’activité du pilier, en excluant la part volatile liée
aux engagements propres à l’épargne réglementée.
Le passage des données publiées aux données sous-jacentes est
obtenu en retraitant des données publiées les éléments exceptionnels La réconciliation permettant de passer des données comptables
et l’ajustement IFRIC 21. publiées aux données sous-jacentes est exposée dans le tableau
ci-dessous :
Par ailleurs, le Groupe retraite des revenus et résultats du pilier de
Banque de détail en France les dotations ou reprises aux provisions

(En M EUR) 2022 2021 Variation


Produit Net Bancaire 28 059 25 798 +8,8%
Gain de réévaluation - (117) Hors Pôles
Produit Net Bancaire sous-jacent 28,059 25 681 +9,3%
Frais de gestion(1) (18 630) (17 590) +5,9%
(2) (3)
Charges de transformation 639 379 Hors Pôles
Frais de gestion sous-jacents (17 991) (17 211) +4,5%
Charge nette du risque (1 647) (700) x 2,4
Gains ou pertes sur autres actifs (3 290) 635 n/s
Retraitements y compris la cession des activités en Russie en 2022
et la cession des activités de Lyxor en 2021 3 357 (624) Hors Pôles
Gains ou pertes sur autres actifs sous-jacents 67 11 n/s
Quote-part des résultats net des entreprises mises
en équivalence 15 6 x 2,5
Dépréciation des écarts d'acquisition - (114) n/s
Perte de valeur sur écart d'acquisition - 114 Hors Pôles
Dépréciation des écarts d'acquisition sous-jacents - 0 n/s
Charge fiscale (1 560) (1 697) -8,1%
Reconnaissance des impôts différés actifs - (130) Hors Pôles
Autres impacts (386) 1 Hors Pôles
Charge fiscale sous-jacente (1 946) (1 826) +6,6%
Résultat net part du Groupe 2,018 5 641 -64,2%
Effet en résultat net part du Groupe des retraitements mentionnés 3 598 (377)
Résultat net part du Groupe sous-jacent 5 616 5 264 +6,7%
(1) Correspond à la somme des postes suivants dans les états financiers : frais de personnel + autres frais administratifs + dotations aux amortissement et aux
décpréciations des immobilisations incorporelles et corporelles.
(2) 2022 : Banque de détail en France (370 millions d'euros), Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (117 millions d'euros) et Hors pôles (152 millions
d'euros).
(3) 2021 : Banque de détail en France (194 millions d'euros), Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (99 millions d'euros) et Hors pôles (86 millions
d'euros).

<EC +D A3B@D,
Le coût net du risque est imputé aux différents pôles de façon à refléter nette aux provisions sur risques commerciaux à la moyenne des
pour chacun d’entre eux la charge du risque inhérente à leur activité, encours de fin de période des quatre trimestres précédant la clôture.
au cours de chaque exercice. Les dotations aux dépréciations et Cet indicateur permet d’apprécier le niveau de risque de chacun des
provisions concernant l’ensemble du Groupe sont inscrites en Hors piliers en pourcentage des engagements de crédit bilanciels, y compris
Pôles. locations simples. Les éléments déterminants de ce calcul sont
indiqués dans les tableaux ci-après.
Société Générale présente un coût net du risque commercial exprimé
en points de base. Il est calculé en rapportant la dotation annuelle

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2022 2021
Coût net du risque (en M EUR) 483 125
Banque de détail en France Encours bruts de crédits (en M EUR) 246 249 235 220
Coût du risque en pb 20 5
Coût net du risque (en M EUR) 705 504
Banque de détail et Services Financiers Encours bruts de crédits (en M EUR) 135 743 133 321
Internationaux
Coût du risque en pb 52 38
Coût net du risque (en M EUR) 421 65
Banque de Grande Clientèle et Solutions Encours bruts de crédits (en M EUR) 182 110 148 426
Investisseurs
Coût du risque en pb 23 4
Coût net du risque (en M EUR) 1 647 700
Groupe Société Générale Encours bruts de crédits (zn M EUR) 579 513 530 801
Coût du risque en pb 28 13

;)<DAB +<DC,DG ,C C%DG +, )<DF,ACDA, En déduisant :

Les « encours douteux » correspondent aux encours en défaut au sens p les intérêts à verser aux porteurs des TSS et aux porteurs des TSDI
de la réglementation. reclassés ;

Le taux d’encours douteux rapporte les encours douteux inscrits au p une provision au titre des dividendes à verser aux actionnaires.
bilan aux encours bruts de crédit comptables. Pour le ROTE, sont exclus de manière additionnelle :
Le taux de couverture des encours douteux est déterminé en p les écarts d’acquisition nets moyens à l’actif, les écarts d’acquisition
rapportant les provisions constatées au titre du risque de crédit aux moyens sous-jacents aux participations dans les entreprises mises
encours bruts identifiés comme en défaut au sens de la en équivalence ;
réglementation, sans tenir compte des éventuelles garanties
apportées. Ce taux de couverture mesure le risque résiduel maximal p les immobilisations incorporelles moyennes nettes.
associé aux encours en défaut (« douteux »). Le résultat pris en compte pour calculer le ROE est déterminé sur la
base du Résultat net part du Groupe en déduisant les intérêts à verser
aux porteurs de titres super-subordonnés sur la période, depuis 2006,
%3;B <D ?,AC,B ;,CB BDA %DCA,B %)C30B aux porteurs des TSS et TSDI reclassés.
Les gains ou pertes nets sur autres actifs enregistrent principalement Le résultat pris en compte pour calculer le ROTE est déterminé sur la
les plus- et moins-values dégagées sur des cessions d’immobilisations base du Résultat net part du Groupe hors dépréciation des écarts
d’exploitation ou lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée, d’acquisition, en réintégrant les intérêts sur les TSS sur la période (y
ainsi que les écarts d’acquisition négatifs reconnus immédiatement en compris frais d’émissions payés, sur la période, à des intervenants
résultat lors de la prise de contrôle d’une entité et les écarts de externes et charge de réescompte liée à la prime d’émission des TSS)
réévaluation de l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le et les intérêts sur les TSDI (y compris frais d’émissions payés, sur la
Groupe dans une entité dont il a pris le contrôle au cours de l’exercice. période, à des intervenants externes et charge de réescompte liée à la
prime d’émission des TSDI).
:?=CB BDA 9,B (-;-03),B
La position fiscale du Groupe fait l’objet d’une gestion centralisée. 
Les impôts sur les bénéfices sont affectés à chacun des pôles Le RONE (Return on Normative Equity) détermine le rendement sur
d’activités en fonction d’un taux d’impôt normatif qui tient compte du Capitaux propres normatifs moyens alloués aux métiers du Groupe
taux d’imposition des pays dans lesquels sont exercées les activités, (cf. supra, allocation de capital). Le principe d’allocation en vigueur
ainsi que de la nature de leurs revenus. La différence entre l’impôt des depuis le 1er janvier 2016 consiste à allouer à chacun des métiers des
sociétés consolidées du Groupe et la somme des impôts normatifs des Capitaux propres normatifs correspondant à 11% des encours
piliers est affectée au Hors Pôles. pondérés des métiers.
Les éléments déterminants du calcul de ces ratios sont présentés dans
les tableaux ci-après.
 Y 
Le ROE et le ROTE du Groupe sont calculés sur la base des fonds
propres moyens, c’est-à-dire des Capitaux propres moyens part du
Groupe en IFRS.
En excluant :
p les gains ou pertes latents ou différés directement enregistrés en
Capitaux propres hors réserves de conversion ;
p les titres super-subordonnés (« TSS ») ;

p les titres subordonnés à durée indéterminée (« TSDI ») reclassés en


Capitaux propres.

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(En M EUR, fin de période) 2022 2021


Capitaux propres part du Groupe* 66 451 65 067
Titres super-subordonnés (TSS) (10 017) (8 003)
Titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) - -
Intérêts sur TSS et TSDI, amortissements des primes d’émission(1) (24) 20
Gains et pertes latents enregistrés en capitaux propres, hors réserves de conversion 1 279 (489)
(2)
Provision pour distribution (1 803) (2 286)
Fonds propres ROE fin de période 55 886 54 310
Fonds propres ROE moyens* 55 164 52 634
Écarts d’acquisition moyens (3 650) (3 890)
Immobilisations incorporelles moyennes (2 760) (2 584)
Fonds propres ROTE moyens* 48 754 46 160

Résultat net Part du Groupe 2 018 5 641


Intérêts à verser sur TSS & TSDI, intérêts versés aux porteurs de TSS & TSDI,
amortissements des primes d'émission (596) (590)
Annulation des dépréciations d'écarts d'acquisitions 3 337
Résultat net Part du Groupe corrigé 1 425 5 388
Fonds propres ROTE moyens* 48 754 46 160
ROTE 2,9% 11,7%

Résultat net Part du Groupe sous-jacent 5 616 5264


Intérêts à verser sur TSS & TSDI, intérêts versés aux porteurs de TSS & TSDI,
amortissements des primes d'émission (596) (590)
Annulation des dépréciations d'écarts d'acquisitions 3 -
Résultat net Part du Groupe sous-jacent corrigé 5 023 4 674
Fonds propres ROTE moyens (sous-jacent)* 52 302 45 783
ROTE sous-jacent 9,6% 10,2%
* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2020 (cf. Note 1.7 des états financiers consolidés).
(1) Intérêts nets d’impôt, versés ou à verser sur TSS & TSDI, amortissement des primes d’émission.
(2) Fondé sur la distribution de dividende proposée en 2022, sous réserve des approbations habituelles de l’Assemblée générale et de la BCE.


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(En M EUR) 2022 2021


Banque de détail en France 12 417 12 009
Banque de détail et Services Financiers Internationaux 10 619 10 246
Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 14 916 14 055

-;-03), ;,C ?%A %)C3<;


Conformément à la norme IAS 33, pour le calcul du bénéfice net par ( les actions de trading détenus par le Groupe ; et
action, le « Résultat net part du Groupe » de la période est ajusté du
) les actions en solde du contrat de liquidité.
montant, net d’effet fiscal, des plus- ou moins-values sur les rachats
partiels de titres émis classés en Capitaux propres, des frais de ces Le Groupe communique également son Bénéfice net par action
instruments de Capitaux propres et des intérêts les rémunérant. sous-jacent, c’est-à-dire corrigé des éléments exceptionnels et de
l’ajustement IFRIC 21.
Ce Bénéfice net par action est alors déterminé en rapportant le
Résultat net part du Groupe de la période ainsi corrigé au nombre
moyen d’actions ordinaires en circulation, hors actions propres et
d’autocontrôle, mais y compris :

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2022 2021
Actions existantes (moyenne, en milliers de titres) 845 478 853 371
Déductions (en milliers de titres)
Titres en couverture des plans d’options d’achat et des actions gratuites attribuées aux salariés
(moyenne, en milliers de titres) 6 252 3 861
Autres actions d’autodétention et d’autocontrôle (moyenne, en milliers de titres) 16 788 3 249
Nombre de titres retenus pour le calcul du BNPA(1) 822 437 846 261
Résultat net part du Groupe (en M EUR) 2 018 5 641
Intérêts sur TSS et TSDI (en M EUR) (596) (590)
Résultat net part du Groupe corrigé (en M EUR) 1 422 5 051
BNPA (en EUR) 1,73 5,97
(2)
BNPA sous-jacent (en EUR) 6,10 5,52
(1) Nombre d’actions pris en compte : nombre moyen d’actions ordinaires sur la période, hors actions propres et d’autocontrôle, mais y compris les actions de trading
détenues par le Groupe.
(2) Calculé sur la base d’un résultat net part du Groupe sous-jacent.

)C30 ;,CY %)C30 ;,C C%;13(9,


L’actif net correspond aux Capitaux propres part du Groupe, déduction Pour la détermination de l’actif net par action ou de l’actif net tangible
faite : par action, le nombre d’actions pris en compte est le nombre d’actions
ordinaires émises en fin de période, hors actions propres et
p des TSS, des TSDI reclassés ; et
d’autocontrôle, mais y compris :
p des intérêts à verser aux porteurs de TSS et aux porteurs de TSDI,
p les actions de trading détenues par le Groupe ; et
mais réintégrant la valeur comptable des actions de trading détenues
par le Groupe et des actions en solde du contrat de liquidité. p les actions en solde du contrat de liquidité.

L’actif net tangible est corrigé des écarts d’acquisition nets à l’actif,
des écarts d’acquisition en mise en équivalence et des immobilisations
incorporelles.

Fin de période (En M EUR) 2022 2021


Capitaux propres part du Groupe* 66 451 65 067
Titres Super Subordonnés (TSS) (10 017) (8 003)
Titres Subordonnés à Durée Indéterminée (TSDI)
Intérêts sur TSS et TSDI, amortissements des primes d’émission(1) (24) 20
Valeur comptable des actions propres détenues dans le cadre des activités de trading 67 37
Actif Net Comptable* 56 477 57 121
Écarts d’acquisition (3 652) (3 624)
Immobilisations incorporelles (2 882) (2 733)
Actif Net Tangible* 49 943 50 764
Nombre de titres retenus pour le calcul de l’ANA(2) 801 147 831 162
Actif Net par Action (ANA) (en EUR) 70,5 68,7
Actif Net Tangible par Action (ANTA) (en EUR) 62,3 61,1
* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2020 (cf. Note 1.7 des états financiers consolidés).
(1) Intérêts nets d’impôt, versés ou à verser sur TSS & TSDI, amortissement des primes d’émission.
(2) En milliers de titres, le nombre d’actions pris en compte est le nombre d’actions ordinaires émises au 31 décembre, hors actions propres et d’autocontrôle mais y
compris les actions de trading détenues par le Groupe. Conformément à la norme IAS 33, les données historiques par action antérieures à la date de détachement
d'un DPS sont retraitées du coefficient d'ajustement correspondant à l'opération.

<;+B ?A<?A,B ,C A%C3<B ?AD+,;C3,9B


Les fonds propres Common Equity Tier 1 du groupe Société Générale Lorsqu’il est fait référence aux ratios phasés, ceux-ci intègrent les
sont déterminés conformément aux règles CRR2/CRD5 applicables. résultats de l’exercice en cours, sauf mention contraire.
Les ratios de solvabilité non phasés sont présentés proforma des Le ratio de levier est déterminé selon les règles CRR2/CRD5
résultats courus, nets de dividendes, de l’exercice en cours, sauf applicables.
mention contraire.

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2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025

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Société Générale a développé une approche globale d’intégration de p assurer le respect des obligations réglementaires et des
la dimension ESG dans son offre de produits et services. Au-delà de engagements volontaires du Groupe en développant les processus
cette démarche globale, le Groupe a choisi d’orienter ses actions en et les outils en permettant le pilotage, avec une attention
matière RSE sur deux thématiques majeures : la transition écologique particulière portée sur l’intégration des risques climatiques et
et le développement des territoires. En tant que banque historique environnementaux dans la gestion des risques du Groupe ;
de l’énergie, le Groupe a fait de la transition énergétique une priorité
p accroître l’efficacité opérationnelle en industrialisant les rapports
dans l’accompagnement de ses clients. Acteur majeur du
ESG et en mettant en place une infrastructure permettant de réduire
développement de l’économie, Société Générale a choisi le
les délais de production au meilleur coût tout en veillant à la bonne
développement durable des territoires comme second axe prioritaire
qualité des données ESG.
de ses plans d’actions.
Société Générale accompagne ses clients afin de les soutenir vers une
transition juste, écologique et inclusive en adéquation avec ses
propres engagements. La dimension de durabilité fait partie intégrante
de l’offre et s’adresse à tous les types de clients du Groupe, non
LZNZK    
seulement sur les aspects de financement et d’investissement mais  
aussi dans l’offre de services financiers. Cette offre permet de
répondre, partout dans le monde aux attentes croissantes des parties La transition écologique et le développement des territoires
prenantes (clients, entreprises, investisseurs, particuliers) et d’avoir un constituent les deux priorités stratégiques du Groupe pour 2025, en
impact positif sur le développement durable de l’économie et la tant que moteurs de son action vis-à-vis des transformations positives
société. de la société. Société Générale structure son action à la fois vers ses
clients, pour les accompagner activement dans leur transition, mais
Afin d’être en mesure de suivre son impact positif et
aussi au niveau de la conduite de ses propres activités.
l’accompagnement de ses clients, le Groupe s’est doté depuis
plusieurs années d’une norme lui permettant de mesurer la En s’appuyant sur le renforcement de son offre de produits, et, après
distribution de son offre de financements orientés Finance Durable et à avoir atteint en avance son objectif de contribution à la transition
Impact Positif (Sustainable and Positive Impact Finance – SPIF – énergétique (157 milliards d’euros à fin 2021 pour un objectif initial de
voir Glossaire, page 689) dédiés au financement de l’économie et des 120 milliards d’euros entre 2019-2023), Société Générale s’est fixé
entreprises, et d’une gamme de produits d’Investissements Durables une nouvelle cible de 300 milliards d’euros de contribution en
et Positifs (Sustainable and Positive Investments – SPI – voir Glossaire, matière de financements durables (SPIF) entre 2022 et 2025, qui
page 689). En lien avec les évolutions du Groupe, les normes SPIF et concerne tous les métiers sur les enjeux à la fois environnementaux et
SPI et les périmètres de collecte ont été revus. Les évolutions sont sociaux. À fin 2022, le Groupe a contribué pour plus de 100 milliards
présentées dans la Note méthodologique page 354. d’euros, soit un tiers de l’objectif.
Au-delà de son engagement auprès de sa clientèle, le Groupe entend
être une entreprise financière exemplaire dans la conduite de ses
activités. Il souhaite être un employeur responsable et conduire ses
?JAJ>J> ))<:?%1;,A9,B)93,;CB
activités de façon éthique et responsable. +%;B9,DACA%;B3C3<;-)<9<13@D,
Afin d’opérer les changements rendus indispensables dans le contexte Devant l’urgence à agir pour faire face au dérèglement climatique et à
actuel, le Groupe a initié une démarche, intitulée « Construire repenser les modes de consommation et de production, le métier de
ensemble », afin de réinventer ses métiers. Cette approche s’articule banquier doit lui aussi s’adapter pour répondre aux nouveaux besoins
autour des trois thématiques suivantes : de ses clients. Ainsi, le Groupe souhaite intégrer la dimension ESG dès
l'analyse des besoins du client. En s’appuyant sur son réseau de
 repenser les métiers de la banque : adapter les missions des start-ups partenaires, Société Générale vise aussi à tisser un
équipes afin de développer les solutions nécessaires à écosystème permettant à ses clients de bénéficier des dernières
l’accompagnement des clients dans leur transition ; innovations. Enfin, le Groupe a poursuivi le déploiement de son projet

 mettre en œuvre la transformation : intégrer de manière d’alignement de ses portefeuilles de crédit avec des trajectoires
systématique les enjeux ESG dans toutes les décisions compatibles avec des scénarios 1,5°C.
stratégiques, les outils de pilotage et les processus du Groupe et
les décliner au niveau des lignes-métiers ;  T 
 
 renforcer l’expertise par la formation des équipes : assurer la
mise à disposition à l’ensemble du personnel d’une offre de En 2022, Société Générale a poursuivi le développement de solutions
formation ESG. durables. Conscient de la multiplicité des défis posés par la transition
écologique, le Groupe a choisi de proposer des solutions allant au-delà
En appui de cette démarche, un programme spécifique a été mis en de l’aspect financier. Leur mise en place nécessite d’adapter le
place dans le but d’accélérer la mise en œuvre opérationnelle de la parcours client en intégrant les dimensions ESG dès l’analyse des
transformation. Ce programme, intitulé « ESG by Design », a pour besoins. Ainsi, la nouvelle offre de conseil à destination de sa clientèle
objectifs principaux de : entreprise vise à :
p décliner opérationnellement l’ambition RSE du Groupe ;  les aider à faire face à la complexité de l’environnement en
p renforcer l’intégration des caractéristiques ESG dans les processus capitalisant sur la participation du Groupe aux initiatives
existants (par exemple en matière de connaissance du client, industrielles internationales permettant le développement de
d’octroi de crédit, de conception/structuration de nouveaux nouvelles compétences, déployant une approche à la fois
produits, d’architecture informatique, etc.) ; sectorielle et intersectorielle ainsi qu’une expertise technique et
utilisant la connaissance de la réglementation afin de leur
prodiguer les meilleurs conseils ;

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 couvrir leurs besoins d’investissement en développant des offres 2030 (ou plus tôt) et 2050, en traitant en priorité les secteurs les plus
de conseil en financement mixant les marchés de dettes à émissifs. Au-delà des objectifs précédemment fixés pour les secteurs
l’apport en capital, en interagissant avec les pouvoirs publics du charbon thermique (sortie totale du secteur en 2030 pour les pays
pour faciliter la viabilité financière des projets et en permettant de l’OCDE et 2040 pour le reste du monde) et du transport maritime,
l’accès aux investisseurs privés. le Groupe a révisé à la hausse ses ambitions concernant ses
expositions aux secteurs de production du pétrole et du gaz ainsi que
Le Groupe favorise le développement des nouveaux champions de la
celles concernant ses financements liés à la production d’électricité.
transition écologique et propose de nouvelles offres produits en lien
Ainsi, après avoir mis en œuvre des mesures concrètes, dont le retrait
avec le financement de projet à petite échelle et des solutions
des activités Reserve Based Lending (prêts garantis par les réserves)
respectueuses de la biodiversité.
onshore aux États Unis, le Groupe a relevé sa cible de réduction à -20%
à horizon 2025 (vs. 2019, précédemment fixée à -10% à horizon 2025).
 #  De plus, Société Générale s’est fixé une nouvelle cible de -30% en 2030
T  vs. 2019 en émissions carbone absolues liées à l’utilisation finale
Depuis 2018, le Global Markets Incubator aide des start-ups et des de la production de pétrole et de gaz. Sur le secteur de la production
entrepreneurs à adapter et implémenter des solutions innovantes d’électricité, le Groupe a renforcé son objectif en fixant une nouvelle
dans les marchés de capitaux, tout en renforçant son soutien à cible d’intensité des émissions de CO2 de 125 g de CO2 par kWh
l’univers des Fintechs. En 2022, pour sa cinquième édition, les startups en 2030 (vs. le précédent engagement de 163g de CO2 par kWh
développant des solutions qui visent à avoir un impact positif ont été en 2030).
invitées à postuler pour intégrer le programme. Les entrepreneurs En reconnaissance de toutes ses actions, Société Générale a été
sélectionnés auront accès aux experts de la banque, allant des récompensé à la fois pour son leadership mondial et régional en
marchés de capitaux aux activités de financement et à la banque matière de finance durable (Outstanding Leadership in Sustainable
privée, afin de les aider à atteindre la prochaine étape de leur Finance par Global Finance) et pour sa stratégie en matière de
développement, tout en bénéficiant du soutien du Groupe. Société transition énergétique (Euromoney – World’s Best Bank Transition
Générale vise à développer des partenariats forts avec les start-ups Strategy – 2022).
sélectionnées, afin de faciliter le progrès rapide et le déploiement de
solutions innovantes adaptées aux objectifs de développement
durable de ses clients entreprises, institutions financières et ?JAJ>J? <;CA3(D,A?<B3C3F,:,;C%D
investisseurs privés, ainsi qu’à ses propres ambitions en matière de +-F,9<??,:,;C+,BC,AA3C<3A,B
RSE.
Se voulant au plus proche de ses clients, le Groupe souhaite contribuer
Dans le domaine de l’évaluation de la performance RSE, Société
positivement au développement des territoires. Il soutient les
Générale a investi dans Impak Finance, une agence de notation
transformations sociétales et économiques sur le plan local, via le
d’impact afin d’être en mesure de leur proposer une évaluation de leur
financement des infrastructures notamment sociales et
actions ESG. En République tchèque, Komercni Banca, filiale du
l’accompagnement des PME et entrepreneurs. Via sa filiale de leasing
Groupe a, de son côté, fait l’acquisition d’Enviros, une entreprise de
automobile, il souhaite être à la pointe de la transition vers la mobilité
conseil ESG en vue d’accompagner le développement de son activité
durable. Il développe aussi son offre sociale et inclusive,
de conseil en matière de transition écologique.
particulièrement en Afrique, continent où Société Générale est
Concernant plus spécifiquement la biodiversité, le Groupe s’est historiquement très présent. L’engagement du Groupe en termes de
associé à Ecotree afin de développer des offres commerciales dédiées développement durable du continent africain est régulièrement
pour promouvoir la reforestation apportant un bénéfice pour la récompensé, notamment par 17 trophées lors de l’édition 2022 des
biodiversité. Ces partenariats ont permis au Groupe de proposer cette African Banking Awards du magazine EMEA Finance.
année un produit d’investissement sur mesure contribuant à la
préservation de la biodiversité.  
Concernant la mobilité durable, ALD Automotive, filiale de leasing du Société Générale entend faire du financement des infrastructures un
Groupe, est entré au capital de Skipr. Cette entreprise offre des axe du développement des territoires. Le soutien à des projets dans ce
services de gestion de budget de mobilité aux entreprises qui domaine permet un meilleur accès à la santé, à l’éducation ou aux
cherchent à fournir de la flexibilité à leurs employés, leur permettant infrastructures numériques et de développer la mobilité durable
par exemple d’échanger une voiture de fonction contre un budget de (transports en commun).
mobilité flexible et durable. L’activité de mobilité et les coûts associés
sont suivis via une plateforme de gestion centralisée dédiée. Ce Le Groupe dispose d’une franchise et d’une expertise reconnue dans le
nouveau partenariat permettra d’associer une technologie de pointe à développement de la cohésion numérique des territoires, de
une solide expertise en matière de mobilité afin de permettre aux l’accessibilité aux transports durables, des infrastructures de santé et
entreprises d’évoluer vers des solutions de mobilité durable plus d’éducation et d’accès aux services publics, tant sur le plan local
flexibles, plus efficaces et plus rentables. qu’international. En combinant innovation et agilité, Société Générale
propose des solutions de financement répondant aux besoins des
Enfin, Société Générale propose aussi des solutions permettant à sa différents développeurs, organismes publics et fonds d’infrastructure
clientèle de particuliers de contribuer au financement de la transition pour faire face aux changements technologiques, tout en
énergétique via la plateforme de finance participative de projets accompagnement les changements d’usage, et aux impératifs de
d’infrastructures de production d’énergie renouvelable Lumo ou durabilité et de transition énergétique.
encore d’évaluer et de réduire son empreinte carbone avec Carbo.
En France, par exemple, le Groupe est intervenu sur le financement de
25 projets de fibre optique, auprès de tous les grands opérateurs
    privés, permettant de connecter 16 millions de foyers et

  <I@X entreprises. Au total, le Groupe a consacré 830 millions d’euros au
financement des accès aux infrastructures de télécommunication
De plus, en rejoignant en 2021 la Net-Zero Banking Alliance de en 2022 (+20 % vs. 2021).
l’UNEP-FI, Société Générale s’est engagé à aligner ses portefeuilles
avec la trajectoire requise pour atteindre la neutralité carbone
en 2050 (hausse de la température limitée à 1,5°C), avec des objectifs

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En Afrique, le Groupe associe les compétences locales (une soixantaine ou multimodales. À titre d’exemple, ALD Move est une application
d’experts) avec celles, globales, de Société Générale pour Mobility-as-a-service, qui offre à l’utilisateur la possibilité de gérer un
accompagner les grands projets à impact positif sur le continent. Il « budget mobilité » lui permettant de choisir la mobilité optimale
s’associe avec de grandes banques de développement, des fonds (voiture, transports en commun, vélo) en fonction des besoins de
d’investissement et des cabinets d’experts internationaux pour élargir déplacement.
et déployer son offre de services. Dans ce cadre, Société Générale s’est
fixé l’objectif d’accroître de 20% ses engagements en lien avec les    
financements structurés en Afrique entre 2021 et 2025. À fin 2022, les
engagements financiers pris à ce titre sont estimés à 13,8 millions Dans le cadre de sa démarche d’inclusion financière, le Groupe
d’euros, en hausse de 12% par rapport à 2021. accompagne les formes innovantes de développement économique
durable qui allient performance environnementale et sociétale, en
Au total, Société Générale a consacré près de 4 milliards d’euros au soutenant le développement des acteurs de la microfinance, tant en
financement d’infrastructures sociales. France, qu’à l’étranger. Soutenant les démarches inclusives, il propose
aussi des offres adaptées à sa clientèle, quelle qu’elle soit : étudiants,
 "I en difficultés ou plus simplement désireuse d’une plus grande
 autonomie. Enfin, il met à disposition de ses clients en précarité
financière en France, une offre leur permettant de disposer de
Le Groupe a choisi de prioriser ses actions autour du soutien local à
services bancaires adaptés à leur situation.
l’économie par le biais des PME et des entrepreneurs. Ainsi, en France,
dans le cadre de la mise en place de sa nouvelle banque de détail,
Société Générale a lancé un nouveau dispositif d’accompagnement  
dédié à ce segment de clientèle, proposant de nouvelles solutions de Depuis 2006, le Groupe a choisi de porter son appui à la microfinance à
conseil et de financement en lien avec des partenaires de référence. Ce travers un partenariat en France métropolitaine et outremer, avec
dispositif s’articule autour : l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique). Les encours
p d’une offre de crédit dite prêt environnemental et social (PES) de crédit avec l’ADIE se montaient à 18,2 millions d’euros à fin 2022,
permettant de financer des projets de développement durable, tant vs.18,3 millions à fin 2021.
environnementaux que sociaux. La production de PES a atteint, En Afrique, dès 2005, face à l’ampleur des besoins et à l’émergence de
en 2022, 443,5 millions d’euros ; la microfinance, Société Générale a décidé de soutenir le secteur et de
p d’un prêt à impact en partenariat avec EcoVadis et contribuer, par son intermédiaire, à la bancarisation de la population
EthiFinance permettant aux entreprises, associations et locale ou des TPE-PME n’ayant pas accès à la banque traditionnelle. Le
collectivités territoriales de disposer d’un financement qui intègre Groupe s’est engagé à doubler ses encours de crédit aux organismes
un indicateur ESG et un objectif d’évolution de cet indicateur ; de microfinance d’ici 2022. L’objectif est atteint avec un encours de
120 millions d’euros à fin 2022.
p la mise en place d’une équipe dédiée au financement de projets
photovoltaïques et éoliens ;
  
p un partenariat avec LUMO, filiale de Société Générale, qui
En France, Société Générale a renouvelé son partenariat avec
accompagne les clients dans le financement de leurs projets
Bpifrance pour faciliter l’accès au crédit à des étudiants sans revenus
environnementaux et sociaux via la structuration d’une collecte de
ne bénéficiant pas de caution personnelle. En 2022, le Groupe était de
financement participatif ;
nouveau le 1er distributeur de Prêts Étudiants Bpifrance, avec
p la mise en relation avec des acteurs référents tels que EcoVadis, 61 millions d'euros de prêts distribués .
Ethifinance ou Carbo afin d’apporter aux clients du Groupe des
En 2020, le Groupe a lancé une offre inclusive, intitulée Kapsul
services d’expertise en matière de RSE ;
s’adressant aux clients en quête de plus d’autonomie et qui souhaitent
p un dispositif d’accompagnement de proximité en région, reposant maîtriser leur budget. Accessible en ligne ou en agence, elle permet
sur des référents identifiés. d’accéder aux services Société Générale dès 2 euros par mois, sans
conditions de revenus, ni frais de tenue de compte et de payer partout
A l’international, le Groupe s’est fixé l’objectif de doubler sa production
dans le monde en bénéficiant des assurances et assistance d’une
annuelle de crédit en faveur de PME africaines entre 2020 et 2025 (en
carte VISA Internationale. À fin 2022, 5 622 clients bénéficiaient de
2022, cette dernière s’est élevée à 430 millions d’euros).
cette offre (+9% vs. 2021).


     
ALD Automotive (ALD), filiale de Société Générale, leader en location
En France, le Groupe offre des services gratuits, constituant les Services
longue durée de véhicules en Europe, a pour ambition de créer les
bancaires de base. De plus, moyennant une cotisation mensuelle de
conditions d’une mobilité durable. Cette dernière ne passe pas
1 euros (et anciennement de trois euros par mois), Généris est l’offre de
uniquement par la technologie des véhicules, mais par une
banque au quotidien pour aider le client à maîtriser son compte. À fin
transformation des usages, et appelle une adaptation de l’offre aux
2022, 55 355 clients bénéficiaient de l’offre Généris (vs. 55 831 clients à
nouvelles attentes de la clientèle. Dans le cadre de son plan de
fin 2021). Société Générale porte une attention particulière à cette
développement à horizon 2025, ALD s’est fixé des objectifs
clientèle en mettant à sa disposition des outils de simulations
précis concernant la part de véhicules électriques(1) dans les livraisons
financière ainsi que des conseils spécifiques sur la gestion de son
de voitures neuves qui devrait atteindre au minimum 30% d’ici 2025
budget. Enfin, afin d’assurer le meilleur accompagnement, les Conseils
et 50% d’ici 2030. À fin 2022, cette part se montait à 27%. ALD investit
de clientèle reçoivent une formation dédiée.
aussi dans de nouvelles solutions de mobilité partagées, à la demande

(1) Véhicule électrique = Véhicule électrique à batterie + Véhicule électrique hybride rechargeable + Véhicule à hydrogène. Objectifs fixés pour les livraisons de véhicules de
tourisme neufs pour l’UE + la Norvège + le Royaume-Uni + la Suisse.

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Dans le contexte d’inflation, en tant que Banque responsable, le Groupe a décidé de prendre des mesures spécifiques pour accompagner le
mieux possible ses clients, avec une attention particulière portée à ceux en situation de fragilité financière et aux étudiants, confrontés depuis
la crise sanitaire à de nombreuses difficultés.
Ainsi, le coût de l’offre dédiée aux clients en situation de fragilité sera réduit à 1€/mois (au lieu de 3€ actuellement). En plus d’être le premier
distributeur de prêts étudiants garantis par l’État avec Bpifrance, qui permet l’accès au crédit aux étudiants sans caution personnelle ni
condition de ressources, Société Générale et Crédit du Nord octroient les prêts étudiants à prix coûtant. Enfin pour tous les clients, le Groupe
s’engage à la stabilité globale des tarifs en 2023 sur les services bancaires (cotisation carte, frais de tenue de compte, etc.).
De son côté, Société Générale Assurances a mis en place pour ses assurés, dès 2022, quatre mesures clés sur l’ensemble de sa gamme de
produits :
p gel des tarifs des offres d’assurance des emprunteurs liées aux crédits bancaires distribués par les réseaux du groupe Société Générale ;

p gel des tarifs des principales offres de prévoyance individuelle pour permettre à ses clients de protéger leur famille en cas de coups durs ;

p évolution des primes moyennes assurance automobile et habitation en-deçà de l’inflation en 2022 et 2023 ;

p protection des clients fragiles et en particulier des jeunes au travers d’une série de mesures spécifiques : gel du tarif de l’assurance
habitation pour les étudiants et réductions pour les jeunes actifs et les enfants d’assuré en assurance automobile.
Parallèlement, Société Générale Assurances s’inscrit pleinement dans la démarche du « pack anti-inflation » présenté au Gouvernement par la
profession de l’assurance pour défendre le pouvoir d’achat des jeunes en recherche d’emploi : remise de 100 euros sur le contrat d’assurance
automobile des moins de 25 ans et possibilité de rester rattachés au contrat d’assurance santé de leurs parents. Enfin, Société Générale
Assurances porte une attention particulière à l’accompagnement de ses clients dans la préparation de leur retraite en appliquant 0% de frais
sur versement sur son offre PER individuel Société Générale jusqu’à fin 2022.

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Veiller à la qualité de la vie au travail, à la diversité et au Société Générale travaille depuis des années à renforcer sa
développement professionnel des équipes est un facteur essentiel gouvernance, sa culture, articulée autour de ses valeurs, de son Code
pour encourager l’engagement des collaborateurs au sein du Groupe de conduite et de son Leadership Model. Le Groupe a fixé des principes
et gagner en performance. éthiques et veille à ce que chaque employé les respecte au sein de
l’entreprise.
Afin d’attirer, recruter et retenir le potentiel humain, Société Générale
assure une gestion adéquate des carrières et des compétences, en
anticipant les évolutions des métiers et les besoins en compétences ;C-1A,A 9,B ,;6,DG  %D ?9DB 2%DC
futures. Dans cet objectif, le Groupe s’appuie sur une offre de
formation variée, en lien avec les enjeux business du Groupe et les ;3F,%D +, 1<DF,A;%;),
compétences clés de demain, pour permettre notamment la montée Pour marquer l’importance stratégique de la RSE, le Groupe a fait le
en compétences de l’ensemble des collaborateurs sur les enjeux RSE. choix de rattacher la Direction du Développement durable à la
En ce sens, 54% des collaborateurs ont participé à une formation RSE Direction générale depuis le 1er janvier 2022 avec, pour mission,
depuis 2021. d’accélérer l’intégration de ces enjeux au cœur du développement des
De plus, Société Générale s’appuie sur une politique de santé et métiers et de renforcer l’impact positif de Société Générale.
sécurité commune à l’ensemble du Groupe, qui vise à offrir les
meilleures conditions de santé et de sécurité au travail. De plus,
l’engagement du Groupe est renforcé par la signature, en 2022, du
,399,A ' 9% )<;+D3C, +,B %00%3A,B
nouvel accord « Qualité de vie et Conditions de Travail ». Mis en +, :%;3/A, -C23@D, ,C A,B?<;B%(9,
œuvre à compter du 1er janvier 2023 et pour une durée de trois ans, cet
En 2016, le Conseil d’administration a approuvé le lancement d’un
accord s’articule autour de cinq thématiques : l’équilibre des temps de
programme Culture & Conduite visant à accompagner la
vie (vie professionnelle/vie personnelle), les nouvelles formes de
transformation culturelle du Groupe, à garantir le respect des plus
travail (télétravail/travail hybride), le droit d’expression collectif et
hauts standards en matière d’intégrité et à instaurer avec ses parties
individuel, la prévention des Risques psychosociaux (RPS) et la charge
prenantes une relation durable, bâtie sur la confiance. Depuis 2021, la
de travail.
démarche Culture & Conduite est pérennisée et continue d’être un
Enfin, en tant qu’employeur responsable, Société Générale soutient enjeu majeur pour le Groupe.
des pratiques de traitement équitables et inclusives, levier essentiel de
performance et d’innovation. Dans cet objectif, le Groupe s’engage à
mettre en place une politique Diversité et Inclusion forte en
s’appuyant sur une gouvernance dédiée, qui porte notamment
l’ambition d’atteindre 30% de femmes dans les instances
dirigeantes à horizon 2023.

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En 2022, le Groupe a poursuivi l’homogénéisation des modalités de https://steelprinciples.org/), premier accord de financement aligné sur
pilotage et de suivi cette thématique par son intégration dans la le climat de l’industrie de l’acier. Les SSP sont une solution pour
comitologie de contrôle interne des BU/SU et par la création d’une mesurer et rendre public l’alignement des portefeuilles de prêts à
documentation normative. Le guide d’évaluation de la conduite et l’industrie de l’acier à l’objectif 1,5°C.
conformité a été mis à jour et la gestion des incidents de conduite et
En parallèle de ses engagements en faveur de la lutte contre le
des sanctions disciplinaires a été optimisée. Au-delà de la campagne
changement climatique, Société Générale s’engage aussi, aux côtés de
annuelle de formation obligatoire au Code de conduite, une formation
ses clients, en faveur de la biodiversité. Ainsi, le Groupe participe
continue est désormais assurée auprès des contributeurs clés sur les
activement à des coalitions et à des groupes de travail visant à
processus contribuant à la gestion du risque de conduite. Enfin, des
développer des standards et des méthodologies communes. En tant
actions de sensibilisation ont été menées, visant à favoriser un
que signataire de l’alliance Act4Nature (http://www.act4nature.com/),
environnement propice aux comportements appropriés, en lien avec
Société Générale a pris 18 engagements en faveur de la biodiversité
les valeurs du Groupe.
concernant la gestion des risques (politiques sectorielles, exclusions,
De plus, la formation et l’acculturation des équipes aux sujets ESG ont zones protégées), les relations avec les clients, les partenariats
été identifiées comme clés dans le succès de la mise en œuvre de (évaluation, dialogue, innovation, participation active aux initiatives
l’ambition RSE du Groupe. L’offre de formation a été revue en 2022 internationales de cadre partagé) ainsi que le fonctionnement propre
afin de mieux accompagner le développement des compétences dans du Groupe (gouvernance, formation, achats responsables). Société
ce domaine. Organisée autour de six champs de compétences Générale participe également à trois groupements internationaux de
(fondamentaux ESG, risques et analyse ESG, transition énergétique et référence dans le domaine de la biodiversité :
écologique, informatique durable, financements sociaux et
p la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD), initiative
écologiques et investissements positifs) et disponibles dans différents
internationale, travaille à l’élaboration d’un cadre de gestion et de
formats (vidéos, conférences, MOOC, masterclass, etc.), cette offre
Reporting des risques liés à la nature permettant aux organisations
propose près de 100 modules de formation et de sensibilisation et
(dont les institutions financières) d’identifier et d’évaluer ces risques
s’adresse à tous les collaborateurs du Groupe allant du niveau
pour agir en conséquence ;
débutant à celui d’expert. En s’appuyant sur cette nouvelle offre, le
Groupe s’est engagé à mettre des formations ESG à disposition de p le Science-Based Targets Network (SBTN), est un réseau mondial qui
100% de son personnel et à réaliser un vaste déploiement des vise à équiper les entreprises de moyens basés sur la science pour
ateliers sur la fresque du climat, d’ici la fin de 2024. A fin 2022, plus gérer leurs impacts et leurs dépendances vis-à-vis de la nature sur
de 65% du personnel a réalisé une formation ESG et 7 500 personnes l’ensemble de leur chaîne de valeur ;
avaient participé à l’atelier Fresque du climat.
p le Finance for biodiversity Pledge, a été initié par un groupe de 26
institutions financières afin de sensibiliser et de s’engager à protéger
-A,A9,BA3B@D,B+e<A313;, ,C et restaurer la biodiversité via leurs activités.
A,B?,)C,A9,B,;1%1,:,;CB,;C,A:,B De plus, la Politique sectorielle Agriculture industrielle et
+,+A<3CB2D:%3;BY+,)93:%C Exploitation forestière a fait l’objet d’une revue en 2022 afin de
renforcer le cadre de gestion et y intégrer des éléments concernant la
,C+,(3<+3F,AB3C-
déforestation (voir chapitre 5 page 316).
Le Groupe est soucieux de respecter ses engagements et de les piloter
en toute transparence. Il contribue notamment à la fixation de
standards et de méthodologies pour les institutions financières qui
amélioreront la fixation et le suivi de cibles en lien avec ses
engagements, notamment en matière d’alignement des portefeuilles
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de crédit conformément aux objectifs climatiques de l’Accord de Paris.     
Ainsi, Société Générale est à l’origine ou participe à des initiatives
transversales mondiales et a rejoint différents groupes de travail et Société Générale réduit depuis plusieurs années son empreinte
coalitions en 2022 en vue d’être en mesure de développer des carbone. Dans ce cadre, le Groupe s’est engagé à réduire de 50% ses
méthodologies communes et de poursuivre la fixation de ses objectifs propres émissions carbone entre 2019 et 2030, en agissant sur
en lien avec la décarbonation de ses portefeuilles de crédit. l’énergie requise pour ses locaux, l’informatique, les déplacements
Concernant le secteur de l’aéronautique, Société Générale a rejoint aériens et son parc automobile. A fin 2022, le groupe est bien avancé
l’Aviation Climate-Aligned Finance (CAF) Working Group sur la trajectoire avec une réduction de 35% par rapport à 2019. De
(https://rmi.org/press-release/banks-chart-flight-path-to-decarbonize- plus, le Groupe a pris part au plan de sobriété énergétique demandé
aviation/) en tant que membre fondateur, aux côtés de cinq autres par le gouvernement français avec un objectif de baisse de 10% de sa
grandes banques de financement de l’industrie aéronautique. Elles consommation d’énergie (gaz, électricité, carburant) d’ici à 2024 par
définiront une méthodologie et des objectifs communs d’ici la fin de rapport à 2019 et a signé la charte d’engagements EcoWatt élaborée
l’année 2022 afin d’accélérer la décarbonation du secteur. Afin de par RTE* et l’ADEME* qui vise une meilleure consommation
définir la manière dont les prêteurs peuvent soutenir la d’électricité et une réduction des risques de coupure d’électricité en
décarbonisation du secteur de l’aluminium, qui représente 2% des France.
émissions de réchauffement de la planète par an, le Groupe a rejoint,
en tant que membre fondateur, l’Aluminum Climate-Aligned Finance Afin d’accélérer la réalisation de son objectif, le Groupe s’appuie sur un
Working Group, aux côtés des principales institutions financières du dispositif de taxe carbone interne permettant de récompenser les
financement du secteur de l’aluminium, s’associant au RMI’s Center for meilleures pratiques en matière de sobriété énergétique. Ce dispositif
Climate-Aligned Finance pour aider à décarboniser le secteur de collecte la taxe carbone interne (d’un montant de 25 euros/tonne de
l’aluminium. Ce groupe de travail créera un cadre collectif de CO2 pour l’année 2022) auprès des entités du Groupe et redistribue une
financement aligné sur le climat (CAF). En rejoignant le cadre CAF, les partie de ce montant lors du Prix Efficacité énergétique &
institutions financières participantes évalueront dans quelle mesure Environnement. L’édition 2022 a ainsi permis de réaliser une économie
les émissions associées à leurs portefeuilles d’aluminium sont de 1 million d’euros, et de 4 300 tonnes de CO2.
conformes aux objectifs climatiques de 1,5°C – et ce, conformément Enfin, en novembre 2021, le Groupe s’est engagé à bannir les
aux directives établies par la Net-Zero Banking Alliance, définie par les plastiques à usage unique dans l’environnement de travail des
Nations Unies. Enfin, sur le secteur de l’acier, le Groupe a signé les collaborateurs d’ici 2025, et plus rapidement si possible en fonction
Sustainable STEEL Principles (SSP, disponibles sous des pays.

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La filière Achats de Société Générale est un acteur important de la Au-delà de sa gestion des risques d’origine E&S chez ses fournisseurs,
stratégie RSE du Groupe, portant ses valeurs et œuvrant au respect de le Groupe entend aussi développer de manière volontaire sa politique
ses engagements en matière environnementale et sociale. Les pratiques d’achats à impacts positifs. Ainsi, Société Générale a reçu le Trophée
d’achats du Groupe se sont enrichies, au cours des années, afin de de la Démarche RSE qui récompense sa politique environnementale et
prendre en compte systématiquement les aspects environnementaux et sociale auprès de ses fournisseurs, lors de l’Université de rentrée de
sociaux dans les processus achats. Le Médiateur des Entreprises et le l’association Pacte PME organisée le 30 septembre 2022. Enfin, sur la
Conseil National des Achats (CNA) a décidé, à l’unanimité, début 2022 de période 2021-2023, le Groupe s’est fixé comme objectif en France,
renouveler pour trois ans l’attribution du label Relations Fournisseurs et d’augmenter le montant de ses dépenses réalisées auprès de
Achats Responsables (RFAR) à Société Générale. structures de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) pour atteindre
14 millions d’euros par an. À fin 2022, le montant des dépenses dans ce
Dans le cadre de sa démarche d’amélioration continue de son
domaine s’élevait à 13,6 millions d’euros.
dispositif de gestion des risques d’origine E&S, deux audits RSE
fournisseurs ont été réalisés par un tiers indépendant sur une L’engagement de Société Générale en matière de développement
catégorie à risque E&S moyennement élevé. De nouveaux audits RSE durable est reconnu par les agences de notation. Société Générale
fournisseurs seront réalisés en 2023 sur deux nouvelles catégories. La s’est de nouveau distingué en 2022 dans les trois dimensions de
Direction des Achats a également travaillé au renforcement du l’Environnement, du Social et de la Gouvernance auprès de l’ensemble
processus d’identification des controverses E&S des fournisseurs du des agences de notations, démontrant ainsi la qualité de son
Groupe grâce notamment à la mise sous surveillance dans un outil engagement et de son action sur les enjeux de durabilité. De plus, il a
dédié d’identification et d’analyse de controverses E&S, d’environ obtenu l’évaluation « Strong » et a été classé 2e banque mondiale(1)
600 fournisseurs « ciblés » (c’est-à-dire fournisseurs représentant un dans le cadre de sa notation sollicitée par l’agence de notation S&P
volume d’achat important au niveau Groupe ou porteur de la marque) Global rating.
et/ou présentant un risque E&S moyennement élevé ou élevé sur le
périmètre France et un risque E&S élevé sur le périmètre de sa Filière à
l’international.

(1) Sur la base des rapports publics.

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Société Générale lance son premier programme d’accélération dédié entre autres thématiques. Les start-up sélectionnées bénéficieront de
aux start-up en lien avec les activités de commerce international, l’expertise de Société Générale, avec la possibilité de tester leurs
paiements et gestion de trésorerie, affacturage, cash clearing et solutions et services face à des clients en situation réelle.
correspondance bancaire.
« Dans un environnement en constante évolution, les métiers payment
Le Groupe, partenaire de nombreuses start-up, lance un nouvel appel & transaction banking de Société Générale accélèrent leur
à projets pour améliorer l’expérience client dans le secteur du transformation numérique grâce à leur capacité à collaborer avec des
transaction banking, en augmentant la performance et la productivité start-up. En combinant nos expertises et nos cultures respectives, nous
de ses activités. Avec le nouveau Payment & Transaction Banking accompagnons résolument nos clients dans le monde de demain »,
Accelerator (P&T BAX), Société Générale réitère l’expérience réussie des commente Alexandre Maymat, Directeur Global Transaction & Payment
quatre éditions du Global Markets Incubator qui ont permis à des Services de Société Générale.
start-up d’émerger et se développer en partenariat avec Société
« Être innovant et pionnier fait partie de l’ADN de Société Générale.
Générale.
Avec l’accélérateur Payment & Transaction Banking, nous marquons
Le programme P&T BAX est une occasion unique pour les notre engagement à l’écosystème des start-up et soutenons la
entrepreneurs de transformer des idées innovantes en solutions prêtes transformation des activités de transaction banking », ajoute Claire
à être commercialisées et d’accroître leur visibilité auprès des acteurs Calmejane, Directrice de l’innovation du groupe Société Générale.
du secteur. Les solutions proposées peuvent concerner la data, les
interfaces de communication client, la RSE, la lutte contre la fraude,

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Face à des défis environnementaux et sociétaux croissants, nos clients susceptibles de constituer des investissements clés. Cette approche
souhaitent donner plus de sens à leurs investissements. Pour répondre à durable permet de saisir la dynamique des marchés actions et de
ce besoin, en ligne avec les engagements du Groupe, Société Générale l’associer au développement des éco-secteurs.
Private Banking présente un nouveau fonds dédié au climat : « Moorea
Notre détermination est de proposer un fonds qui vise une
Fund – Sustainable Climate Action ».
appréciation du capital à long terme et à générer un impact
Né de la synergie entre les deux sociétés de gestion de la Banque environnemental positif par le biais d’investissements dans des
Privée – Société Générale Private Wealth Management et SG 29 actions émises par des sociétés qui opèrent dans des éco-secteurs
Haussmann – ce fond s’inscrit dans les Objectifs de Développement durables et développent des solutions qui contribuent activement à la
Durable des Nations Unies (ODD). Défi majeur de notre société, le transition environnementale. Les éco-activités durables comprennent,
changement climatique est au cœur de toutes les préoccupations ; à sans s’y limiter, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la
travers le monde, les entreprises, les gouvernements et les citoyens se mobilité verte, les bâtiments écologiques, l’eau et l’agriculture
mobilisent pour y faire face. durables, l’économie circulaire.
Grâce à cette prise de conscience globale, les leviers pour un En s’appuyant sur une philosophie d’investissement entamée il y a
changement de trajectoire climatique ont été clairement identifiés : déjà plusieurs années, ce fond vise plus particulièrement à :
l’évolution de la réglementation, de la demande et de nos économies.
p investir dans des sociétés internationales à fort impact
Les entreprises au cœur de ce changement s’engagent ainsi peu à peu
environnemental ;
et créent de nouvelles opportunités d’investissements. Dans ce
nouveau contexte de plus en plus favorable aux éco-secteurs et p délivrer une intensité carbone significativement inférieure à 20% par
facilitant les initiatives environnementales, il nous semble essentiel de rapport à l’indice MSCI World All Country (MSCI ACWI Index) ;
guider le client également vers des investissements à impacts.
p offrir un portefeuille aligné sur le scénario de Paris – réchauffement
À long terme, notre conviction est que les entreprises qui prennent en maximal de la température terrestre de 1,5 à 2 °C par rapport aux
compte les préoccupations environnementales, sociales et qui niveaux préindustriels.
maintiennent un haut niveau de gouvernance d’entreprise seront

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« Ce fonds est l’aboutissement d’un important travail de recherche Pour assurer la consistance des actions proposées, les entreprises
fondamentale et quantitative. Il fournit à nos clients délégataires une sélectionnées pour le « Moorea Fund : Sustainable Climate Action »
solution performante qui concilie la protection de leur épargne et la répondent à la fois à des critères ESG (environnementaux, sociaux et
poursuite des objectifs de développement durable. » commente de gouvernance) mais aussi des critères financiers exigeants. En plus
Guillaume de Martel, Président Exécutif de SG 29 Haussmann. d’un business model solide et établit, les entreprises doivent présenter
des perspectives de croissance durables, un excellent bilan comptable
« Nous avons la volonté de proposer une gamme complète de
et une capacité éprouvée à obtenir un rendement approprié sur ses
solutions et de stratégies, dédiée aux investissements durables et
fonds propres.
responsables et développée pour les investisseurs privés. Nous
sommes en effet convaincus qu’une politique de responsabilité sociale Enfin, ce fonds UCITS est doté d’un passeport européen répondant au
d’entreprise solide est synonyme de performance financière durable » niveau le plus élevé de la réglementation européenne sur la finance
explique Alexandre Cegarra, CEO de SGPWM. durable (SFDR(1) art. 9) et présente un profil de rendement/risque
UCITS 6.

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Société Générale, en tant que conseil financier et arrangeur principal Provence Grand Large est un projet pilote d’éoliennes flottantes d’une
mandaté (MLA), a accompagné Provence Grand Large et ses sponsors – capacité de 25 MW situé en mer Méditerranée à 17 kilomètres au large
EDF Renouvelables et Enbridge Éolien France 2 SARL, filiale de Port-Saint-Louis-du-Rhône, près de Marseille. Il s’agira du premier
d’Enbridge Inc. et CPP Investments, dans le financement du tout premier projet utilisant la technologie de plateforme à ancrage tendu, avec des
projet pilote éolien flottant. flotteurs conçus par SBM Offshore et IFP Énergies Nouvelles. Les
turbines des trois éoliennes flottantes seront fournies par Siemens
Provence Grand Large (PGL) a levé avec succès un montant de
Gamesa.
300 millions d’euros auprès d’un syndicat de huit banques
commerciales, dont Société Générale et la Banque européenne Ce financement démontre l’implication de longue date de Société
d’investissement. Générale dans l’éolien offshore flottant. La Banque a, depuis plusieurs
années, reconnu son potentiel lié à sa capacité d’accéder à des zones
Cette transaction constitue le tout premier financement à recours
d’eaux plus profondes ne convenant pas aux fondations fixes. Cette
limité pour un projet d’éoliennes flottantes en construction, et
transaction confirme notre confiance dans cette technologie et la
représente une étape majeure dans le développement du secteur de
bancabilité de cette classe d’actifs. Nous sommes également heureux
l’éolien flottant qui promet une expansion rapide à l’échelle mondiale.
de figurer parmi les prêteurs (MLA) des facilités de crédit.
Nathalie Lemarcis, Co-Responsable conseil et financement de projets –
PGL est un parfait exemple de l’expertise de longue date de Société
Énergie chez Société Générale à Londres, a déclaré : « Nous
Générale et de ses succès(2) en matière d’innovation dans les projets
considérons depuis longtemps l’éolien flottant comme une
d’infrastructures énergétiques. La Banque bénéficie de solides
technologie clé pour encourager la croissance à grande échelle du
capacités d’expertise en conseil et financement pour soutenir nos
déploiement de l’éolien en mer. Nous sommes fiers de la confiance
clients dans la transition énergétique dans tous les domaines liés à
que Provence Grand Large, EDF Renouvelables et Enbridge Éolien
l’intégration des énergies renouvelables – notamment l’hydrogène, le
France 2 SARL, filiale d’Enbridge Inc. et CPP Investments, ont accordée
stockage et les autres technologies émergentes.
à Société Générale pour structurer et délivrer le financement de cette
transaction historique pour l’industrie ».

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Afin de répondre aux besoins des entreprises qui souhaitent développer supply chain finance (financement de la chaîne d’approvisionnement)
des modèles de croissance plus responsables, Société Générale et le forfaiting (escompte d’effets de commerce).
Factoring lance une gamme de produits répondant à des critères ESG
« Avec ces nouvelles offres, Société Générale Factoring participe à
(environnementaux, sociaux et de gouvernance).
l’engagement du groupe Société Générale d’accompagner la transition
Pour accompagner ses clients dans leur transition écologique, Société de ses clients entreprises vers des modèles de développement plus
Générale Factoring, filiale du Groupe spécialisée dans les solutions écologiques et plus inclusifs. Elles poursuivent le travail effectué au
d’affacturage pour les entreprises, lance deux nouvelles catégories quotidien par nos équipes aux côtés des trésoriers », déclare Aurélien
d’offres aux critères ESG applicables à ses produits phares au service Viry, Directeur général de Société Générale Factoring.
des trésoriers d’entreprise. Cela concerne le financement de factures, la

(1) SFDR : SGPWM (en tant que gérant financier par délégation des mandats) est soumis au nouveau règlement européen « SFDR » (Sustainable Finance Disclosure Regulation)
adopté le 27 novembre 2019 par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne et mis en œuvre depuis mars 2021. Ce règlement a pour objectif d’harmoniser,
au niveau européen, la prise en compte et la communication par les gérants de portefeuilles des critères extra-financiers dans le but d’une plus grande transparence
vis-à-vis de leurs clients. Les critères extra-financiers permettent d’apprécier l’action des agents économiques sur les enjeux de développement durable et sont regroupés
sous les trois piliers ESG (Environnement, Social, Gouvernance).
(2) N° 1 mondial en conseil financier pour le financement de projets, n° 3 mondial en arrangeur principal mandaté (MLA) pour le financement de projets (source IJGlobal
Exercice 2021). Société Générale a été nommée « Banque de l’année 2021 en matière de développement durable » par l’IFR, « Banque de l’année en Europe » par PFI pour
2021, « Conseiller financier de l’année en Europe et en Afrique » et « MLA de l’année » par IJGlobal pour 2021.

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Cette première catégorie concerne des financements ayant des La solution sustainability linked répond aux besoins des entreprises qui
impacts positifs d’un point de vue environnemental ou social. souhaitent améliorer leur impact environnemental et social. Elle
récompense l’atteinte d’objectifs RSE définis par les clients. Cette
Les financements environnementaux(1) doivent concerner des actifs
approche encourage la transition des entreprises et de leurs
sous-jacents dans une liste de catégories éligibles, telles que les
fournisseurs vers des modèles de croissance plus durable. Elle est
énergies renouvelables, la gestion des déchets, le transport propre,
particulièrement adaptée pour les programmes de supply chain
l’hydrogène ou encore la gestion durable de l’eau et des eaux usées.
finance de grandes entreprises qui ont de nombreux fournisseurs,
Les financements sociaux éligibles(1) relèvent du financement de comme la grande distribution ou les constructeurs industriels.
factures d’entreprises et d’associations à vocation sociale et solidaire,
Société Générale Factoring démontre une fois de plus sa capacité à
d’éducation et de formation, ou de logements sociaux. Sont
développer des offres expertes et innovantes pour accompagner tous
notamment concernés les secteurs de la santé, en particulier les
ses clients vers une croissance durable et responsable.
hôpitaux, l’assurance maladie, les travailleurs ou les enfants en
situation de handicap.

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Société Générale Securities Services (SGSS) propose de nouvelles Financiers (AMF) en France et labellisée « Finance Innovation », ouvre
prestations aux sociétés de gestion souhaitant développer des gammes une gamme de fonds professionnels spécialisés de droit français, gérés
de fonds professionnels innovants basés sur les crypto-monnaies. De activement et investis en crypto-monnaies. Les deux premiers produits
plus en plus d’investisseurs souhaitent intégrer les crypto-monnaies de la gamme en euros sont basés sur le Bitcoin, Ether et les produits
dans leurs portefeuilles. Les sociétés de gestion cherchent donc à dérivés. « En associant le savoir-faire de SGSS en matière d’innovation
développer de nouvelles gammes de solutions investies principalement et les compétences techniques d’Arquant Capital, nous étoffons notre
dans les actifs numériques. Pour répondre à ces besoins spécifiques, capacité à répondre aux besoins de diversification des asset
SGSS propose désormais aux asset managers d’assurer le rôle de managers », déclare David Abitbol, Directeur de Société Générale
dépositaire de fonds, valorisateur et gestionnaire du passif. Les services Securities Services. « Cette solution apporte à Arquant Capital une
offerts par SGSS permettent aux sociétés de gestion, de façon simple et structuration innovante qui nous permet de faire évoluer notre offre
adaptée d’enrichir leur offre dans le cadre régulé européen. rapidement et nous concentrer sur la création de valeur pour nos
clients », ajoute Eron Angjele, CEO d’Arquant Capital. Le groupe
Société Générale est déjà un expert reconnu des « crypto assets » avec
;,%F%;),BDA9,:%A)2- sa filiale Société Générale - Forge. Il continue ainsi de développer ses
services en matière d’actifs numériques afin de répondre aux besoins
Le nouveau service proposé par SGSS vient d’être adopté par Arquant
de ses clients.
Capital SAS. La société de gestion, agréée par l’Autorité des Marchés

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Dès novembre, Société Générale proposera « Boost », sa plateforme de p Wizbii Jobs : des offres d’emplois dédiées aux étudiants et jeunes
services extra-bancaires dédiée aux jeunes, à l’ensemble de ses clients diplômés (stage, alternance, emploi) ;
âgés de 16 à 24 ans. Après avoir été la première banque à lancer une
p Wizbii Blog : des conseils carrière et la vie étudiante des 18-30 ans
telle plateforme en 2019, Société Générale sera la première banque en
via un blog ;
France à ouvrir gratuitement ce service à tous ses jeunes clients.
p Wizbii Money : l’accès simplifié aux aides financières étudiantes ;
« Boost » réunit sur une plateforme digitale des services relatifs au
développement des compétences, à la prise d’indépendance, ou p Wizbii Drive : un entraînement au code de la route ;
encore à l’entrée dans la vie active. Plus que jamais, les jeunes doivent
faire face à de nombreux défis pendant et après leur cursus scolaire. p Studapart : une plateforme de locations simplifiée et dédiée aux
Afin d’accompagner davantage les jeunes clients dans ces moments de étudiants ;
vie cruciaux, Société Générale élargit son offre « Boost », développée il p Benevolt : des annonces de missions de bénévolat proposées par les
y a trois ans en partenariat avec la start-up Wizbii. associations partenaires ;
Avec « Boost », les jeunes clients de la Banque pourront profiter de p Société Générale Events : référencement des événements de
sept services gratuits, mis en place par des startups reconnues ayant à recrutement organisés par Société Générale, dans le cadre de
cœur de répondre aux besoins des jeunes : 1 Jeune 1 Solution notamment.

(1) Les projets environnementaux et sociaux éligibles répondent à des critères basés sur les normes internes de Société Générale.
(2) RSE : responsabilité sociale des entreprises.

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Cette année, Société Générale lance également « Boost Privilège » Enfin, les jeunes clients de la Banque Française Mutualiste détenteurs
donnant accès à des services supplémentaires. « Boost Privilège » est de « Boost Privilège » auront aussi accès gratuitement pendant six
offert pendant six mois aux jeunes qui souscrivent à un produit mois à :
éligible(1). « Boost Privilège » est également accessible moyennant une
p Papernest : une plateforme en ligne pour transférer ses contrats
cotisation de 2 euros par mois. Ces services représentent une valeur
(énergie, assurances…) ;
totale de plus de 200 euros par mois :
p Cautioneo : deux mois de cotisations offerts pour la caution
p Skilleos : des cours en ligne (linguistiques, loisirs, professionnels,
locative ;
soutien scolaire) ;
p Nextory : une application de lecture en ligne ;
p FizzUp : une salle de fitness en ligne, avec une option de coaching
sport et nutrition ; p Skilleos Bien-être : des cours en ligne (développement personnel,
environnement…) ;
p Avenria : un compagnon pour l’orientation et l’insertion des jeunes ;
p Jobmaker : un accompagnement de carrière ;
p My CV Factory : des modèles de CV modifiables, pour tous les
secteurs d’activité ; p Wizbii EdFi : des conseils sur la gestion de budget.

p Global Exams : des tests pour préparer des certifications en langue « Forts de la satisfaction que la plateforme « Boost » offre à nos clients
(TOEIC, TOEFL…) ; depuis trois ans, nous l’étendons désormais à tous nos clients de
16 à 24 ans. Plus que jamais Société Générale est au côté des jeunes
p Orthodidacte : des outils pour améliorer son niveau d’orthographe.
dans la construction de leur avenir », explique Christophe Baniol,
Directeur du Marché des Particuliers de Société Générale.

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Deux ans après l’acquisition de Reezocar, Société Générale en Ainsi, sur un seul site et en quelques clics, l’acheteur peut se
partenariat avec la start-up lance une plateforme dédiée à l’automobile renseigner, chercher, choisir, financer et assurer son véhicule.
qui offre le plus large choix de véhicules, de modes de financement et
La plateforme est accessible aux clients Particuliers et sera ouverte à
d’assurances.
partir de décembre à la clientèle des Professionnels.
Cette plateforme digitale, accessible directement depuis le site ou
« Cette plateforme rassemble, au sein d’un même espace digital,
l’appli Société Générale(2), permet au client de :
toutes les expertises du groupe Société Générale dans le domaine de la
p disposer d’un catalogue de véhicules neufs ou d’occasion. Ces mobilité en termes d’approvisionnement en véhicules de qualité, de
véhicules sont systématiquement contrôlés, révisés et garantis ; financement automobile, d’assurance et de services associés, à travers
une solution simple et efficace » explique Ambroise Pascal, Directeur
p comparer les solutions de financement depuis les simulateurs en
du marché Particuliers et Professionnels de la Banque de détail en
ligne et/ou par l’intermédiaire de son conseiller Reezocar à
France.
distance ;
Pour Laurent Potel, CEO de Reezocar, « C’est une étape importante
p choisir une offre de financement : LOA, LLD ou crédit ;
pour la croissance de Reezocar au sein du groupe Société Générale. Ce
p disposer de services liés à l’usage du véhicule (immatriculation, service correspond pleinement à la mission de Reezocar depuis sa
livraison à domicile, etc.) ; création : un accompagnement fluide sur l’intégralité du parcours
d’achat du véhicule et la volonté d’offrir la meilleure expérience client
p acheter/louer et assurer le véhicule par l’intermédiaire de son du marché ».
conseiller Reezocar à distance.

(1) 1er compte bancaire, Sobrio, Option Internationale, Prêt Etudiant, MRHE.


(2) La plateforme sera accessible depuis l’application Société Générale à partir de novembre.

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Société Générale Factoring poursuit l’accompagnement de ses clients L’affacturage à impact positif, en partenariat avec EcoVadis(2). La
dans leur transition durable en élargissant son offre ESG aux PME/ETI(1) solution s’adresse aux entreprises et associations disposant d’une
et associations. note EcoVadis.
Après le lancement réussi de ses offres destinées aux grandes Celle-ci leur permet de piloter leurs actions pour améliorer leur impact
entreprises, Société Générale Factoring, la filiale du groupe Société environnemental et social. Le client bénéficie d’une réduction sur sa
Générale spécialisée dans l’affacturage, propose désormais pour les commission de financement s’il atteint les objectifs fixés à la mise en
PME/ETI et associations en France, de nouvelles solutions de conseil et place du contrat, en lien avec la note EcoVadis.
de financements répondant à des critères environnementaux, sociaux
« Société Générale Factoring participe pleinement à l’engagement du
et de gouvernance (ESG), en collaboration avec des partenaires de
groupe Société Générale d’accompagner ses clients et accélérer leur
référence. L’affacturage environnemental et social Cette solution
transition vers des modèles de développement plus écologiques et
permet de financer des créances dont l’objet est lié :
plus inclusifs. Ces nouvelles offres ESG viennent compléter notre
p soit au développement durable environnemental (amélioration de dispositif de solutions déjà offertes pour les grands corporates, en
l’efficacité énergétique, énergies renouvelables, transport bas réponse à l’intérêt croissant de nos clients, » déclare Aurélien Viry,
carbone, traitement/recyclage des déchets et eaux, etc.) ; Directeur général de Société Générale Factoring.
p soit à des enjeux sociétaux (financement des entreprises et Ces déclinaisons sont applicables aux principales offres d’affacturage
associations à vocation sociale et solidaire, financement de existantes de Société Générale Factoring.
l’éducation et de la formation, de logements sociaux, etc.).
Dans la lignée des solutions ESG de Société Générale et Crédit du Nord,
Les clients éligibles bénéficieront d’une réduction sur la commission le Groupe complète ainsi son dispositif d’accompagnement de ses
de financement, pour encourager la transition ESG de leur activité. clients entreprises afin de développer un modèle de croissance plus
responsable et plus durable.

(1) PME : petites et moyennes entreprises. ETI : entreprises de taille intermédiaire.


(2) EcoVadis gère une plate-forme mondiale d’évaluation et de mutualisation des performances de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) utilisée par plus de
100 000 entreprises de toutes tailles dans 160 pays pour favoriser la résilience, la croissance durable et l’impact positif dans le monde entier.

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(En Md EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Caisse et banques centrales 207 013 179 969
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 329 437 342 714
Instruments dérivés de couverture 32 850 13 239
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 37 463 43 450
Titres au coût amorti 21 430 19 371
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 66 903 55 972
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 506 529 497 164
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (2 262) 131
Placements des activités d’assurance 158 415 178 898
Actifs d’impôts 4 696 4 812
Autres actifs 85 072 92 898
Actifs non courants destinés à être cédés 1 081 27
Participation aux bénéfices différée 1 175 - 
Participations dans les entreprises mises en équivalence 146 95
Immobilisations corporelles et incorporelles 33 089 31 968
Écarts d’acquisition 3 781 3 741
TOTAL 1 486 818 1 464 449



(En Md EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Banques centrales 8 361 5 152
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 300 618 307 563
Instruments dérivés de couverture 46 164 10 425
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 133 176 135 324
Dettes envers la clientèle 132 988 139 177
Dettes représentées par un titre 530 764 509 133
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (9 659) 2 832
Passifs d’impôts 1 638 1 577
Autres passifs 107 553 106 305
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 220 1
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 141 688 155 288
Provisions 4 579 4 850
Dettes subordonnées 15 946 15 959
Capitaux propres part du Groupe 66 451 65 067
Participations ne donnant pas le contrôle 6 331 5 796
TOTAL 1 486 818 1 464 449

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Les principales variations du périmètre de consolidation retenues au une moins-value de cession, enregistrée en gains ou pertes nets
31 décembre 2022 par rapport au périmètre du 31 décembre 2021 sont sur autres actifs dans le résultat de l’année 2022, pour un montant
les suivantes : avant impôts de -3,3 milliards d’euros. Cette moins-value inclut le
recyclage en résultat des écarts de conversion pour un montant de
p Cession de Rosbank et des filiales d'assurance en Russie : Société
-0,5 milliard d’euros, montant cumulé au 18 mai après une
Générale a annoncé le 18 mai 2022 la finalisation de la cession du
augmentation de 0,5 milliard d’euros consécutive à l’appréciation
groupe Rosbank ainsi que de ses filiales d’assurance en Russie à
du rouble entre le 1er janvier 2022 et la date de cession.
Interros Capital. Les conséquences financières entraînées par cette
cession sont les suivantes :
- une réduction du total bilan du Groupe de 16 milliards d’euros
incluant principalement une baisse des prêts et créances sur la
clientèle au coût amorti pour 10 milliards d’euros et une baisse des
dettes envers la clientèle pour 13 milliards d’euros,

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Le poste Caisse et banques centrales à l’actif et au passif augmente Les dettes envers la clientèle augmentent de 21,7 milliards d’euros
respectivement de 27 milliards d'euros (+15,0%) et +3,2 milliards (+4,3%) par rapport au 31 décembre 2021, du fait d’une hausse des
d'euros (+61,5%) par rapport au 31 décembre 2021. A l’actif, cette dépôts clientèles à terme pour +30,8 milliards d’euros. Cette
hausse s’explique principalement par l’augmentation de l’en-cours augmentation est essentiellement liée à la hausse des taux des dépôts
auprès de la Banque de France. à terme compensée par la baisse des dépôts clientèle à vue pour
-12,2 milliards d’euros en partie lié à la cession de Rosbank en 2022.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat baissent de
13,3 milliards d’euros (-3,9%) par rapport au 31 décembre 2021. Cette Les dettes envers les établissements de crédit diminuent de
évolution résulte d’une baisse des actions et titres assimilés pour 6,2 milliards d’euros (-4,5%) par rapport au 31 décembre 2021. Cette
-34,5 milliards d’euros expliquée principalement par un choc baisse est expliquée par la réévaluation des éléments couverts de
énergétique majeur, une inflation au plus haut depuis 40 ans, un -2,0 milliards d’euros, la diminution des dettes à vue de -3,1 milliards
resserrement des politiques monétaires de la FED et de la BCE et d’euros, ainsi qu’à la baisse des emprunts et comptes à terme pour
l’enlisement de la guerre en Ukraine, d’une baisse des instruments -1,6 milliards d’euros.
financiers dérivés pour -24,4 milliards d’euros due surtout à une baisse
Les placements des activités d’assurance à l’actif diminuent de
des instruments de taux d'intérêts pour -22,4 milliards d’euros. La
-20,5 milliards d’euros (-11,5%) par rapport au 31 décembre 2021.
tendance à la baisse est compensée par une hausse des pensions
Cette variation s’explique par la baisse des titres de dette à la juste
livrées et des obligations respectivement pour +41,5 milliards d’euros
valeur par capitaux propres pour -14,8 milliards d’euros et à la baisse
et +3,5 milliards d’euros.
des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat pour
Les passifs financiers à la juste valeur par résultat baissent de -4,6 milliards d’euros.
7,0 milliards d’euros (-2,3%) par rapport au 31 décembre 2021. Cette
Les passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance diminuent
évolution résulte principalement de la baisse des instruments
de -13,6 milliards d’euros (-8,8%) par rapport au 31 décembre 2021, du
financiers dérivés de trading pour -34,5 milliards d’euros portée
fait de la baisse des provisions techniques des compagnies
essentiellement par la baisse des instruments de taux d’intérêts
d’assurances.
-28,0 milliards d’euros, la baisse des instruments sur les actions et
indices pour -12,6 milliards d’euros et limitée par la hausse des Les autres actifs baissent de -7,8 milliards d’euros (-8,4%) par rapport
instruments de change +6,0 milliards d’euros ; la diminution des au 31 décembre 2021 du fait principalement de la baisse des dépôts de
passifs financiers à la juste valeur par résultat est compensée en partie garantie versés pour -8,7 milliards d’euros.
par la hausse de +17,9 milliards d’euros des emprunts livrés et la
hausse de juste valeur sur les titres empruntés +5,3 milliards d’euros. Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 66,5 milliards
d’euros au 31 décembre 2022 contre 65,1 milliards d’euros au 31
Les instruments dérivés de couverture augmentent de décembre 2021. Cette évolution résulte principalement des éléments
+19,7 milliards d’euros à l’actif (+149,2%) et de +35,8 milliards d’euros suivants :
au passif (+344,2%) par rapport au 31 décembre 2021. Cette variation
est liée à la hausse des instruments de couverture de juste valeur et p résultat part du Groupe 2022 : 2,0 milliards d’euros ;
principalement des swaps de taux d’intérêts. p distribution de dividendes : - 1,4 milliards d’euros ;
Les prêts sur les établissements de crédit augmentent de p gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :
+10,9 milliards d’euros (+19,5%) par rapport au 31 décembre 2021. +0,6 milliard d’euros.
Cette variation est liée principalement à la hausse des comptes
ordinaires et l’augmentation des titres reçus en pension livrée. Après intégration des participations ne donnant pas le contrôle
(6,3 milliards d’euros), les capitaux propres du Groupe s’élèvent à
Les prêts et créances sur la clientèle, enregistrés au coût amorti, 72,8 milliards d’euros au 31 décembre 2022.
augmentent de +9,3 milliards d’euros (+1,9%) expliqués
principalement par la croissance des crédits à l’équipement pour
+4,1 milliards d’euros, des crédits à la clientèle financière pour
+3,4 milliards d’euros, des crédits de trésorerie pour +1,8 milliards
d’euros, à laquelle s’ajoute la hausse des comptes ordinaires débiteurs
pour +2,2 milliards d’euros, compensée par la baisse des créances
commerciales pour -2,4 milliards d’euros.

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L’objectif de la politique financière du Groupe est d’optimiser Groupe a lancé un effort important d’adaptation depuis 2010, tant par
l’utilisation des fonds propres pour maximiser le rendement à court et l’accent mis au renforcement des fonds propres qu’à une gestion
long terme pour l’actionnaire, tout en maintenant un niveau des ratios stricte des ressources rares (capital et liquidité) et au pilotage
de capital (ratios Common Equity Tier 1, Tier 1 et Ratio Global) rapproché des risques afin d’appliquer les évolutions réglementaires
cohérent avec le statut boursier du titre et le rating cible du Groupe. Le liées au déploiement des nouvelles réglementations « Bâle 3 ».

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Au 31 décembre 2022, les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à Dans le cadre du contrat de liquidité mis en œuvre le 22 août 2011 avec
66,5 milliards d’euros, l’actif net par action à 70,50 euros et l’actif net un prestataire de services d’investissement externe, Société Générale a
tangible par action à 62,34 euros selon la méthodologie présentée acquis, en 2022, 734 806 actions pour une valeur de 19,7 millions
dans le chapitre 2 du présent Document d’enregistrement universel, en d'euros et a cédé 768 306 actions pour une valeur de 20,8 millions
page 45. Les capitaux propres comptables incluent 10,0 milliards d'euros. Le contrat de liquidité conclu avec ce prestataire de services
d’euros de titres super-subordonnés. d’investissement externe a par ailleurs été temporairement suspendu
pendant toute la période de rachat d’actions du 08 août au 31
Au 31 décembre 2022, Société Générale détient au total (de manière
décembre 2022.
directe et indirecte) 48,7 millions d’actions Société Générale, soit
5,73% du capital (hors actions détenues dans le cadre des activités de Les informations relatives au capital et à l’actionnariat du Groupe sont
trading). disponibles dans le chapitre 7 du présent Document d’enregistrement
universel, respectivement page 637 et suivantes.

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Dans le cadre de la gestion de ses fonds propres, le Groupe veille à ce Le ratio de levier, selon les règles CRR2 applicables depuis juin 2021
que son niveau de solvabilité soit toujours compatible avec ses s’élève à 4,4% au 31 décembre 2022.
objectifs stratégiques et ses obligations réglementaires.
Le ratio Tier 1 est de 16,3%(2) et le ratio global de solvabilité s’établit à
Le Groupe est par ailleurs attentif à ce que son ratio global de 19,3%(2) à fin 2022, au-dessus des exigences réglementaires.
solvabilité (Common Equity Tier 1 + titres hybrides reconnus en
Le ratio TLAC (Total Loss-Absorbing Capacity) sur les RWA s’établit à
Additional Tier 1 et Tier 2) offre un coussin de sécurité suffisant aux
33,7%(2), en utilisant l’option des dettes senior préférées dans la limite
prêteurs seniors unsecured.
de 2,5% des expositions pondérées et sur l’exposition levier à 9,02%, à
Le ratio Common Equity Tier 1 phasé s’établit au 31 décembre 2022 à fin 2022. Au 31 décembre 2022, le Groupe est aussi au-dessus de ses
13,5%(1) ; il était de 13,7% au 31 décembre 2021. exigences MREL.

(1) Incluant un effet de +17 points de base au titre du phasage d'IFRS 9. Hors cet effet, le ratio CET1 est de 13,3%.
(2) Ratio phasé, incluant les effets des mesures transitoires Covid-19 prises par la BCE et prenant fin au 31 décembre 2022.

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La politique d’endettement du Groupe repose sur deux principes : p d’autre part, adopter une structure de refinancement du Groupe
telle que les maturités des actifs et des passifs soient cohérentes.
p d’une part, maintenir une politique active de diversification des
sources de refinancement du groupe Société Générale afin d’en
garantir la stabilité ;

             


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Dettes émises par Dettes subordonnées Dettes émises par Dettes subordonnées
les filiales consolidées (incluant les dettes les filiales consolidées (incluant les dettes
(sécurisée et non subordonnées (sécurisée et non subordonnées
sécurisée) à durée indeterminée) sécurisée) à durée indeterminée)
(9,5 Md EUR) (27,9 Md EUR) (12,3 Md EUR) (23,3 Md EUR)
5% 16% 7% 14%
Émissions Émissions
sécurisées sécurisées
(incluant CRH) (incluant CRH)
(22,9 Md EUR) (21,4 Md EUR)
13% 13%

Émissions Émissions
senior senior
structurées structurées
(45,9 Md EUR) (42,6 Md EUR)
26% 25%
Émissions Émissions
senior vanille senior vanille
Émissions senior non préférées non préférées
vanille préférées non non sécurisées Émissions senior non sécurisées
sécurisées (incluant (41,2 Md EUR) vanille préférées non (37,7 Md EUR)
CD & CP > 1 an) 24% sécurisées (incluant 22%
(26,8 Md EUR) CD & CP > 1 an)
15% (31,0 Md EUR)
18%
* L’endettement court et long terme du Groupe s’élevait à 220,3 milliards * L’endettement court et long terme du Groupe s’élevait à 212 milliards d’euros
d’euros au 31 décembre 2022, dont : 12,5 milliards d’euros au titre des au 31 décembre 2021, dont : 12,1 milliards d’euros au titre des conduits (court
conduits (court terme), et 43,5 milliards d’euros au titre des émissions senior terme), et 40,9 milliards d’euros au titre des émissions senior structurées de
structurées de faible dénomination (moins de 100 000 euros), distribuées de faible dénomination (moins de 100 000 euros), distribuées de façon
façon prépondérante à de la clientèle de détail. prépondérante à de la clientèle de détail.

À ces ressources s’ajoutent : Ainsi, le plan de financement à long terme du Groupe, exécuté de
manière progressive et coordonnée au cours de l’année suivant une
p des financements au moyen de prêts-emprunts de titres ou de
politique d’émission non opportuniste, vise à maintenir une position
pensions livrées évalués à la juste valeur par résultat pour 154,5
de liquidité excédentaire sur le moyen-long terme.
milliards d’euros au 31 décembre 2022, contre 130,6 milliards
d'euros au 31 décembre 2021 (cf. Note 3.1 des états financiers À fin 2022, la liquidité levée au titre du programme d'émissions à long
consolidés), qui ne sont pas repris dans ce graphique. La politique terme 2022 s’élevait à 46,7 milliards d’euros en dette senior et
d’endettement du groupe Société Générale a pour but non subordonnée. Au niveau de la maison mère, 44,0 milliards d’euros
seulement d’assurer le financement de la croissance des activités avaient été levés au 31 décembre 2022.
commerciales des métiers ainsi que le renouvellement de la dette
Les sources de refinancement se répartissent entre 5,4 milliards
arrivant à maturité, mais également de maintenir des échéanciers de
d’euros d’émissions sécurisées, 23,7 milliards d’euros d’émissions
milliards remboursements compatibles avec la capacité d’accès au
senior structurées, 6,4 milliards d'euros d'émissions senior vanille
marché du Groupe et sa croissance future ;
préférées non sécurisées, 6,0 milliards d’euros d’émissions senior
p des titrisations et autres émissions sécurisées (6,7 milliards d'euros à vanille non préférées non sécurisées, 2,4 milliards d’euros d’émissions
fin 2022 et 10,5 milliards d'euros à fin 2021). subordonnées Tier 2 et 0,1 milliard d'euros d’émissions subordonnées
à durée indéterminée Additional Tier 1. Au niveau des filiales, 2,7
milliards d’euros avaient été levés au 31 décembre 2022.

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subordonnées (incluant les dettes
(incluant les dettes subordonnées
subordonnées à durée Dettes émises à durée indeterminée)
Dettes émises par indeterminée) par les filiales (4,6 Md EUR)
les filiales consolidées (2,5 Md EUR) Émissions consolidées 12%
(sécurisées et 5% senior vanille (sécurisées et Émissions
non sécurisées) non préférées non sécurisées) senior vanille
(2,7 Md EUR) non sécurisées (3,8 Md EUR) non préférées
6% (6,0 Md EUR) 10% non sécurisées
Émissions 13% (7,1 Md EUR)
sécurisées 18%
(incluant CRH) Émissions
(5,4 Md EUR) sécurisées
11% (incluant CRH)
Émissions (1,5 Md EUR) Émissions
senior vanille 4% senior
préférées
vanille
non
préférées non
sécurisées
sécurisées
(6,4 Md EUR)
(2,1 Md EUR)
14%
5%
Émissions senior Émissions senior
structurées structurées
(23,7 Md EUR) (19,9 Md EUR)
51% 51%

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Le tableau ci-après résume les notes de contreparties et les notations senior long terme et court terme de Société Générale au 31 décembre 2022 :

FitchRatings Moody’s R&I Standard & Poor’s


Note de contrepartie long
terme/court terme A (dcr)/F1 A1 (CR)/P-1 (CR) n/a A/A-1
Notation senior long terme
préférée A (Stable) A1 (Stable) A (Stable) A (Stable)
Notation senior court terme F1 P-1 n/a A-1

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Le Groupe a poursuivi une politique d’acquisitions et de cessions ciblées conforme à ses objectifs stratégiques et ses ambitions financières.

Métier Description des investissements


Année 2022
Aucune acquisition finalisée en 2022.
Année 2021
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition de Fleetpool, leader des solutions de location de flotte de moins d'un an
en Allemagne.
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition de la filiale spécialisée dans la LLD de Banco Sabadell (Bansabadell Renting)
et mise en place d'un accord exclusif de distribution en marque blanche avec
Banco Sabadell.
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Prise de participation de 17% par ALD dans la start-up Skipr, spécialiste du Mobility
as a Service.
Année 2020
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition de Reezocar, plateforme française spécialisée dans la vente en ligne
de voitures d’occasion auprès de particuliers.
Banque de détail en France Acquisition de Shine, néobanque spécialisée sur les segments professionnels et PME.
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition de Socalfi, entité spécialisée dans le crédit à la consommation en
Nouvelle-Calédonie.
Banque de détail en France Acquisition par Franfinance d’ITL, spécialiste en France de la location d’équipements
dans les secteurs de l’environnement, de l’industrie et de la santé.

Métier Description des cessions


Année 2022
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de la totalité de la participation du groupe Société Générale dans Rosbank et de
la participation de Sogecap (81%) dans deux JV co-détenues avec Rosbank (Société
Générale Strakhovanie LLC et Société Générale Strakhovanie Zhizni LLC).
Hors Pôles Ouverture du capital (5%) de Treezor à Master Card en complément d'un partenariat
industriel.
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession d’une participation minoritaire dans l'agence allemande d'évaluation de crédit
Schufa.
Année 2021
Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Cession de Lyxor, spécialiste européen de la gestion d'actifs.
Année 2020
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de SG Finans AS, société spécialisée dans le financement d’équipements
et d’affacturage en Norvège, en Suède et au Danemark.
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de Société Générale de Banque aux Antilles.
Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession par ALD de l’intégralité de sa participation dans ALD Fortune (50%), en Chine.
Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Cession des activités de conservation, de banque dépositaire et de compensation de
dérivés opérées en Afrique du Sud.

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Les investissements en cours seront financés par les modes de financement habituels et récurrents du Groupe.

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Société Générale a annoncé le 6 janvier 2022 la signature par Société les marchés actions américains, européens et d’Asie-Pacifique ainsi
Générale et ALD de deux Memorandums of Understanding distincts qu’un accès inégalé à la liquidité et à une technologie de pointe en
prévoyant l’acquisition par ALD de 100% du capital de LeasePlan matière d’exécution. Société Générale prendrait une participation de
auprès d’un consortium mené par TDR Capital en vue de créer un 51% dans la coentreprise, avec une option lui permettant d’atteindre
acteur mondial de premier plan dans les solutions de mobilité. Cette 100% après cinq ans(1). Cette annonce a été suivie de la signature d’un
annonce a été suivie de la signature d’un Framework Agreement liant protocole d’acquisition début février 2023. La finalisation de cette
pour les parties qui a été annoncé par le groupe le 22 avril 2022. La opération devrait avoir lieu avant la fin de 2023.
commission européenne a donné son aval pour procéder à
Société Générale a annoncé le 30 septembre 2022 la signature d’une
l’acquisition de Leaseplan par ALD le 25 novembre 2022 (étant précisé
lettre d’intention en vue d’acquérir une participation majoritaire dans
que la commission européenne a conditionné son accord à la cession
la société PayXpert, spécialisée dans les services de paiements.
- en cours - de 6 filiales (3 entités ALD en Irelande, Portugal et Norvège
PayXpert propose aux commerçants et aux e-commerçants des
et 3 filiales Leaseplan au Luxembourg. République Tchèque et
solutions sécurisées permettant d’accepter les paiements de leurs
Finlande). ALD a lancé son augmentation de capital avec maintien du
clients en magasin ou à distance, quel que soit le moyen de paiement
droit préférentiel de souscription le 29 novembre 2022 qui a été
(cartes bancaires, applications mobiles, QR code, etc.).  
finalisée avec succès le 16 décembre 2022.
Cette acquisition permettra à Société Générale de compléter son offre
La finalisation de cette acquisition est prévue pour le premier semestre
à destination des commerçants et e-commerçants, avec l’ambition
2023, sous réserve notamment de l'obtention des approbations
d’être un acteur de référence dans le domaine de l’acceptation de
réglementaires restantes et de la réalisation d'autres conditions
paiement en Europe.
suspensives usuelles.
Société Générale et AllianceBernstein, société leader de la gestion
d’actifs et de la recherche, ont annoncé le 22 novembre 2022 leur
intention de combiner leurs activités de recherche actions et
d’exécution au sein d’une coentreprise, afin de former une franchise
mondiale de premier plan dans ces activités. La coentreprise fournirait
aux investisseurs des conseils en investissement, des perspectives sur

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La valeur brute totale des immobilisations corporelles du groupe La valeur nette des immobilisations corporelles d’exploitation, des
Société Générale s’élève au 31 décembre 2022 à 47,2 milliards d'euros. immeubles de placement du groupe et du droit d’utilisation de la
Elle comprend la valeur des terrains et constructions pour 5,2 milliards Société Générale s’élève à 30,2 milliards d'euros, soit seulement 2% du
d'euros, de droits d’utilisations pour 3,2 milliards d'euros, des actifs de total de bilan consolidé au 31 décembre 2022.
location simple des sociétés de financement spécialisés pour 32,9
De fait, de par la nature des activités de Société Générale, les
milliards d'euros, et des autres immobilisations corporelles pour 5,9
propriétés immobilières et les équipements représentent peu à
milliards d'euros.
l’échelle du Groupe.

(1) Une option d’achat serait accordée à Société Générale pour l’achat des 49% appartenant à AllianceBernstein et réciproquement, une option de vente serait accordée à
AllianceBernstein pour vendre ses 49% à Société Générale à compter du 5ème anniversaire de la date de clôture, et pour une période d’un mois chaque année suivante.

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Depuis la fin du dernier exercice, il n'est survenu aucun autre changement significatif de la performance financière du Groupe que ceux décrits dans
le présent Document d'enregistrement universel déposé auprès de l'AMF le 13 mars 2023.

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L'article L.511-45 du code monétaire et financier modifié par l'ordonnace n°2014-158 du 20 février 2014 impose aux établissements de crédit de
publier des informations sur leurs implantations et leurs activités, incluses dans leur périmètre de consolidation, dans chaque Etat ou territoire.
Société Générale publie ci-dessous les informations relatives aux effectifs et informations financières par pays ou territoires.
La liste des implantations est publiée dans la Note 8.5 des notes annexes aux états financiers consolidés.

Résultat avant Impôts sur les


impôt sur Impôts sur bénéfices
Pays Effectifs* PNB* bénéfices* les bénéfices* différés* Autres taxes* Subventions*
Afrique du Sud - 0 (0) (0) - - -
Algérie 1 621 169 72 (19) (1) (7) -
Allemagne 2 983 1 082 322 (124) 17 (2) -
Australie 62 42 8 (4) 0 (1) -
Autriche 83 26 5 (3) (0) (0) -
Belarus 3 2 1 (0) 0 - -
Belgique 358 123 58 (6) (7) (1) -
Bénin 229 25 12 (1) (3) (1) -
Bermudes(1) - 1 1 - - - -
Brésil 371 82 37 (7) (8) (14) -
Bulgarie 38 6 4 (0) 0 - -
Burkina Faso 284 60 27 (6) (1) (3) -
Cameroun 657 138 50 (16) 1 (4) -
Canada 64 36 9 (4) 0 (1) -
Chili 37 5 0 - 0 (0) -
Chine 269 76 29 (4) 4 (0) -
Colombie 29 4 2 (1) 2 (0) -
Congo 144 29 8 (2) (0) (1) -
Corée du Sud 107 103 36 (20) 7 (3) -
Côte d'Ivoire 1 403 315 145 (26) (2) (8) -
Croatie 49 11 7 (1) 0 (0) -
Curaçao(2) - - - - - - -
Danemark 131 43 24 (4) 1 - -
Émirats Arabes Unis 58 3 (13) - - (0) -
Espagne 683 367 229 (56) (7) (2) -
Estonie 13 3 2 (1) - (0) -
États-Unis
d'Amérique 1 969 1 869 703 (11) (116) (7) -
Finlande 123 55 38 (8) 1 - -
France 55 977 13 537 (1 824) 11 (139) (1 638) -
Ghana 543 77 25 (13) 5 (0) -
Gibraltar - 5 1 - (0) (1) -
Grèce 46 8 4 - (1) (0) -
Guinée 302 78 24 (15) 4 (2) -
Guinée Equatoriale 236 16 6 (2) - (1) -
Hong-Kong 1 069 700 257 (30) (0) (1) -
Hongrie 99 18 12 (2) (0) (0) -
Îles Caïmans(3) - - - - - - -
Inde(4) 10 616 42 66 (55) (0) (1) -
Irlande 188 113 50 (10) 0 (0) -

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Résultat avant Impôts sur les


impôt sur Impôts sur bénéfices
Pays Effectifs* PNB* bénéfices* les bénéfices* différés* Autres taxes* Subventions*
Italie 2 014 932 457 (76) (33) (3) -
Japon 214 235 93 (30) 1 (2) -
Jersey - 18 5 (2) 0 - -
Lettonie 21 4 2 (0) - - -
Lituanie 13 5 4 (1) (0) (0) -
Luxembourg 1 357 758 317 (34) 9 (29) -
Madagascar 1 032 81 37 (8) 0 (5) -
Malaisie 16 0 (3) - 0 - -
Maroc 3 667 527 195 (71) (8) (18) -
Mauritanie 190 29 11 (1) (3) (2) -
Mexique 128 30 20 (10) (1) (0) -
Monaco 321 130 25 (11) 1 (0) -
Norvège 66 17 4 - (1) - -
Nouvelle-Calédonie 305 80 41 (12) (1) (0) -
Pays-Bas 299 143 88 (13) (11) (0) -
Perou 26 4 2 (1) (0) - -
Pologne 497 101 49 (11) 1 (3) -
Polynésie Française 262 52 26 (13) (1) (1) -
Portugal 129 37 27 (5) (2) - -
République Tchèque 7 887 1 625 910 (157) (12) (53) -
Roumanie 9 003 713 361 (61) (2) (17) -
Royaume-Uni 3 185 1 878 879 (219) 39 (12) -
Russie, Fédération 115 393 114 (21) (4) (7) -
Sénégal 920 112 39 (16) (0) (8) -
Serbie 32 10 8 (2) 0 (0) -
Singapour 216 161 66 (4) (0) (0) -
Slovaquie 116 32 25 (4) (1) (0) -
Slovénie 19 5 4 (1) 0 (0) -
Suède 165 85 43 (9) 0 (0) -
Suisse 550 264 59 (13) 0 (0) -
Taïwan 44 33 (6) (1) 5 (2) -
Tchad 212 29 4 (3) 0 (2) -
Thaïlande 3 0 (0) - - - -
Togo 48 6 5 (0) - (0) -
Tunisie 1 400 154 59 (27) 3 (5) -
Turquie 105 103 98 (0) (24) (0) -
Ukraine 45 4 1 (1) (2) - -
TOTAL 115 466 28 059 4 507 (1 274) (286) (1 867) -
* Effectifs : Effectifs en Equivalent Temps Plein (ETP) à la date de clôture. Les effectifs des entités mises en équivalence et des entités sorties sur l'année ne sont pas retenus.
PNB (en M EUR) : Contribution de l'implantation au Produit Net Bancaire consolidé en millions d'euros. Le PNB en contribution au résultat consolidé du Groupe
s'entend avant élimination des charges et produits résultant d'opérations réciproques réalisées entre sociétés consolidées du Groupe. La quote-part de résultat net
des entreprises mises en équivalence est enregistrée directement dans le résultat avant impôt, leur contribution au PNB consolidé est donc nulle”.
Résultat avant impôt sur les bénéfices (en M EUR) : Contribution de l'implantation au résultat avant impôt consolidé du Groupe, en millions d'euros, avant
élimination des charges et produits résultant d'opérations réciproques réalisées entre sociétés consolidées du Groupe.
Impôts sur les bénéfices (en M EUR): Tels que présentés dans les comptes consolidés en conformité avec les normes IFRS et en distinguant les impôts courants des
impôts différés.
Autres taxes (en M EUR) : Les autres taxes comprennent entre autres les taxes sur les salaires, la C3S, la CET, la contribution au FRU et des taxes locales. Les
données sont issues du reporting comptable consolidé et d'informations de gestion. 
Subventions publiques reçues : Sommes accordées sans contrepartie ou revêtant un caractère non-remboursable, versées effectivement par une entité publique
à titre ponctuel ou reconductible en vue de concourir à la réalisation d'une finalité précise. 
(1) Le résultat de l'entité implantée dans les Bermudes est taxé en France. 
(2) L'entité implantée à Curaçao a été liquidée en 2022. 
(3) Le résultat de l'entité implantée aux îles Caïmans est taxé aux États-Unis.  
(4) L'essentiel des effectifs présents en Inde est affecté à un centre de services partagés dont le produit de refacturation est enregistré en frais généraux et non en PNB.

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3.1.1 Gouvernance 70
3.1.2 Conseil d’administration 72
3.1.3 Direction générale 105
3.1.4 Organes de gouvernance 108
3.1.5 Politique de diversité au sein de Société
Générale 111
3.1.6 Rémunération des dirigeants du Groupe 112
3.1.7 Informations complémentaires 155
3.1.8 Conventions courantes et conventions
réglementées 158

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À la suite de l’adoption de la loi dite PACTE (loi n° 2019-486 du 22 mai de 2020, Société Générale a modifié ses statuts pour préciser que le
2019), le Conseil d’administration a, en 2019, débattu de la question de Conseil détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à
la raison d’être et en a adopté la formulation suivante : « Construire leur mise en œuvre conformément à son intérêt social, en prenant en
ensemble, avec nos clients, un avenir meilleur et durable en apportant compte les considérations de responsabilité sociale et
des solutions financières responsables et innovantes ». Sur le plan environnementale de son activité (voir chapitre 5). En mai 2021, la
formel, il a été décidé de ne pas inclure de raison d’être dans les première phrase du préambule du règlement intérieur du Conseil
statuts. En revanche, lors de son Assemblée générale extraordinaire d’administration a également été modifiée en ce sens.

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(Au 1er janvier 2023)

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Comité des nominations


Comité d'audit Comité des risques Comité des rémunérations et du gouvernement
et de contrôle interne
d'entreprise

Risques
Conformité
Inspection générale & Audit
Finance
Secrétariat Général
Ressources Humaines & Communication
Ressources & Transformation numérique,
Frédéric OUDÉA filière SI et Innovation
Directeur général Système d’information

Philippe AYMERICH Diony LEBOT


Directeur général délégué Directrice générale déléguée

Sébastien PROTO Slawomir KRUPA


Directeur général adjoint Directeur général adjoint

Réseau SG en France, Réseau de banque Politique ESG Banque de Grande


de la Banque privée de détail en France Flotte automobile Clientèle &
et de leur Direction et à l'international, Leasing Solutions
Informatique Crédit à la consommation Assurance Investisseurs

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La composition du Conseil d’administration est présentée en pages 74 M. Frédéric Oudéa est assisté par deux Directeurs généraux délégués
et suivantes du présent rapport sur le gouvernement d’entreprise. Le dont le mandat a été renouvelé le 21 mai 2019 jusqu’à la fin du mandat
règlement intérieur du Conseil d’administration, définissant ses de M. Frédéric Oudéa. Le Directeur général et les deux Directeurs
attributions, est reproduit dans le chapitre 7 du présent Document généraux délégués sont assistés par deux Directeurs généraux adjoints
d’enregistrement universel, en pages 650 et suivantes. Ses travaux (qui ne sont pas mandataires sociaux).
sont rapportés en pages 92-94.
M. Frédéric Oudéa, Directeur général, a, depuis le 17 janvier 2022, pris
La composition de la Direction générale et du Comité de direction en direct la supervision des fonctions de contrôle Risques et
figure dans les sections respectives du présent rapport (voir Conformité, en plus de l’Inspection et de l’audit, de la fonction
pages 105-107 et 109). Finance, du Secrétariat général, et des Ressources Humaines et de la
Communication. Depuis le 1er janvier 2023, il a également repris la
Les missions des comités de supervision sont décrites en page 108.
supervision des ressources, de la transformation digitale, de
Les attributions du Conseil d’administration et des différents comités l’innovation et des Systèmes d'Informations.
du Conseil d’administration ainsi que le compte rendu de leurs travaux
Mme Diony Lebot, Directrice générale déléguée, a, depuis le 17 janvier
sont présentés en pages 89 et suivantes, notamment :
2022, la responsabilité de la supervision de l’ensemble des politiques
p rôle du Président et rapport sur ses activités, p. 89 ; ESG et de leur traduction effective dans les trajectoires des métiers et
fonctions. Elle a par ailleurs la supervision des métiers de services
p Comité d’audit et de contrôle interne, p. 95-98 ; financiers spécialisés (ALD et SGEF) et assurances.
p Comité des risques, p. 98-100 ; M. Philippe Aymerich est Directeur général délégué en charge de
p Comité des rémunérations, p. 101-102 ; l’ensemble des activités de Banque de détail en France et à l'étranger.

p Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise,


p. 102-104. -)9%A%C3<;BDA9,A-13:,+,
Par ailleurs, le rôle du Censeur et un rapport sur ses activités sont 1<DF,A;,:,;C+e,;CA,?A3B,
décrits en p. 72, 79, 93 et 104.
Société Générale se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des
sociétés cotées AFEP-MEDEF (ci-après « Code AFEP-MEDEF » –
document disponible sur le site www.hcge.fr). En application du
<+,+e<A1%;3B%C3<;+,9%1<DF,A;%;), principe comply or explain, Société Générale précise qu’elle applique
Le 15 janvier 2015, le Conseil d’administration a décidé, conformément l’ensemble des recommandations du Code AFEP-MEDEF.
à l’article L. 511-58 du Code monétaire et financier, que les fonctions
Le fonctionnement du Conseil d’administration et de ses comités est
de Président et de Directeur général seraient dissociées à l’issue de
régi par un règlement intérieur (ci-après le “règlement intérieur”), mis
l’Assemblée générale du 19 mai 2015. À cette date, M. Lorenzo Bini
à jour le 2 août 2022. Le règlement intérieur et les statuts de la Société
Smaghi est devenu Président du Conseil d’administration et M.
sont insérés dans le Document d’enregistrement universel (voir
Frédéric Oudéa est demeuré Directeur général. Le Conseil
chapitre 7).
d’administration en date du 21 mai 2019 a renouvelé le mandat de
Directeur général de M. Frédéric Oudéa pour une durée de quatre ans à
la suite du renouvellement de son mandat d’administrateur lors de
l’Assemblée générale du 21 mai 2019.
M. Lorenzo Bini Smaghi a été renouvelé comme Président du Conseil
d’administration le 17 mai 2022.

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(Au 1er janvier 2023)

15 92% 42%
Nombre d’administrateurs Taux d’administrateurs Représentation
(dont 3 représentant les salariés) (1)
indépendants des femmes(2)

9 59 ans 7 ans
Nombre de Âge moyen Durée moyenne
nationalités(3) de présence au Conseil

18 97%
Nombre de réunions en 2022 Assiduité moyenne en 2022

(1) Deux représentent les salariés et un les salariés actionnaires.


(2) En application de la loi et du Code AFEP-MEDEF, sont exclus des calculs les trois administrateurs représentant les salariés.
(3) En tenant compte de la double nationalité de certains administrateurs.

Au 1er janvier 2023, le Conseil d’administration comporte 15 membres : M. Frédéric Oudéa sera administrateur depuis 14 ans (date de première
treize administrateurs nommés par l’Assemblée générale (dont nomination : 2009) à la date de l’Assemblée générale du 23 mai 2023 et
l’administrateur représentant les salariés actionnaires nommé par son mandat d’administrateur arrivera à échéance à cette date. Lors de
l’Assemblée générale sur proposition des salariés actionnaires) et deux l’Assemblée générale du 17 mai 2022, il a annoncé ne pas solliciter le
administrateurs représentant les salariés et élus directement par ces renouvellement de son mandat d’administrateur et de Directeur
derniers. général. Le Conseil d’administration avait pris acte de cette décision et
lui avait renouvelé sa confiance pour diriger le Groupe jusqu’à cette
À compter du 18 mai 2021 et pour une durée de deux ans
échéance.
M. Jean-Bernard Lévy a été nommé censeur par le Conseil
d’administration avec notamment pour rôle de l’accompagner dans sa Le Conseil propose, sur avis du Comité des nominations et du
mission en matière de transition énergétique. Le Conseil gouvernement d’entreprise, de nommer, pour une durée de quatre
d’administration a décidé que ce mandat sera renouvelé pour deux ans, M. Slawomir Krupa comme administrateur en remplacement de
ans jusqu'au 18 mai 2025 et sa mission étendue à l’ensemble des sujets M. Frédéric Oudéa.
RSE (pour le détail de sa mission voir p. 93 et pour un compte rendu de
M. Slawomir Krupa, né le 18 juin 1974, de nationalité française et
sa mission voir p. 104).
polonaise, a acquis une expérience de 27 ans dans la banque et
Un représentant du Comité social et économique assiste, sans voix notamment à l'international. Il est entré dans le groupe Société
délibérative, aux réunions du Conseil d’administration. Générale en 1996, à l’Inspection générale. À partir de 2007, il rejoint la
Banque de Financement et d’Investissement, où il prend des
La durée du mandat des administrateurs nommés par l’Assemblée
responsabilités successives. En 2007, il est Directeur de la Stratégie et
générale est de quatre ans. Ces mandats viennent à échéance de
du Développement, puis responsable de la zone Europe Centrale et de
manière échelonnée. La durée des mandats des deux administrateurs
l’Est, Moyen-Orient et Afrique (CEEMEA) en 2009, et Directeur Adjoint
élus directement par les salariés est de trois ans. Lors de l’Assemblée
des Financements en 2012. Il est nommé CEO de SG Americas en
générale des actionnaires du 23 mai 2023, il sera proposé une
janvier 2016. En janvier 2021, il rejoint l’équipe de Direction générale
modification statutaire afin d’aligner, à partir de l’Assemblée générale
du Groupe en tant que Directeur général adjoint en charge des
ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice 2023, la durée de leurs
activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Il
mandats sur celle de quatre ans des autres administrateurs. Cette
détient un mandat d’administrateur au sein de Société Générale Forge,
modification a pour objet de simplifier la gestion des élections et de
société non cotée française du Groupe.
garantir un renouvellement mieux séquencé du Conseil
d’administration. Une fois élu, M. Slawomir Krupa sera nommé Directeur général par le
Conseil d’administration. Les fonctions de Président et de Directeur
En 2023, trois administrateurs arrivent au terme de leur mandat et le
général continueront d’être dissociées conformément à
Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations
l’article L. 511-58 du Code monétaire et financier.
et du gouvernement d’entreprise, propose leur remplacement. Par
ailleurs, M. Juan Maria Nin Génova dont le deuxième mandat devait Concernant la procédure de nomination, le processus de recherche de
expirer en 2024 a souhaité écourter le terme de son mandat à la date candidats a été lancé dès mai 2022. Il a été conduit par M. Lorenzo Bini
de l’Assemblée générale du 23 mai 2023. Smaghi, Président du Conseil d’administration, en coordination avec le

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Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, présidé par d’une très grande entreprise cotée française ou européenne ayant une
M. Gérard Mestrallet, associant tous les administrateurs indépendants large implantation internationale et dans un secteur sensible aux
et en interaction avec l’ensemble du Conseil d’administration. Il a débats sur l’environnement.
bénéficié des conseils d’un cabinet indépendant et a examiné
Par ailleurs, il est proposé de remplacer M. Juan Maria Nin Génova qui
différentes candidatures de femmes et d’hommes de grandes qualités,
a souhaité mettre fin à son mandat avec un an d’avance. M. Juan Maria
internes à l’entreprise et externes, françaises et internationales. Au
Nin Génova sera administrateur indépendant depuis sept ans (date de
terme de ce processus, sur proposition du Comité des nominations et
première nomination : 2016) à la date de l’Assemblée générale du
du gouvernement d'enteprise, le Conseil d’administration du
23 mai 2023 et son mandat d’administrateur devait arriver à échéance
30 septembre 2022 a choisi M. Slawomir Krupa.
en 2024. Compte tenu de sa nomination comme Président de la société
Mme Kyra Hazou sera administratrice indépendante depuis douze ans espagnole ITP Aero, à la suite de l’autorisation donnée par le Conseil
(date de première nomination : 2011) à la date de l’Assemblée générale des ministres espagnol et dans le cadre de l’accord conclu par ce
du 23 mai 2023. En application des critères d’indépendance retenus dernier avec le nouvel actionnaire de cette société pour préserver les
par le Code AFEP-MEDEF, Mme Kyra Hazou n’a pas souhaité le intérêts stratégiques espagnols en matière industrielle et de défense,
renouvellement de son mandat. M. Juan Maria Nin Génova a souhaité, pour des raisons de disponibilité
et conformément aux règles relatives aux nombres de mandats
Le Conseil d’administration propose, sur avis du Comité des
pouvant être détenus par les administrateurs des banques, mettre fin
nominations et du gouvernement d’entreprise, de nommer pour une
à son mandat à la date de l’Assemblée générale du 23 mai 2023.
durée de quatre ans, Mme Ulrika Ekman en qualité d’administratrice
indépendante. Agée de 60 ans et de nationalité suédoise et Le Conseil propose, sur avis du Comité des nominations et du
américaine, Mme Ulrika Ekman apportera au Conseil une expertise gouvernement d’entreprise, de nommer pour une durée de quatre ans,
juridique forte. Elle a été précédemment associée du cabinet d’avocats Mme Béatrice Cossa-Dumurgier en qualité d’administratrice
américain Davis Polk & Wardwell LLP (1990-2004). Elle a ensuite exercé indépendante. Agée de 48 ans et de nationalité française, Mme
diverses fonctions chez Greenhill & Co, banque d’investissement Béatrice Cossa-Dumurgier apportera au Conseil une expertise de la
américaine, notamment General Counsel de 2004 à 2012. Elle est banque de détail et du digital forte. Elle est administratrice
actuellement membre du Conseil d’administration de Greenhill & Co. indépendante de Casino et Peugeot Invest. Elle est actuellement
Directrice générale adjointe de Believe. Elle a été auparavant Chief
Concernant la procédure de nomination, le processus de recherche de
Operating Officer de BlablaCar et, de 2004 à 2019, elle a exercé diverses
candidats a été lancé à l’été 2021, avec l’aide d’un cabinet de conseil,
fonctions chez BNPP, notamment dans la banque de détail.
sur la base du critère défini par le Comité des nominations et du
gouvernement d’entreprise et le Conseil, à savoir, une femme avocate Concernant la procédure de nomination, le processus de recherche de
ou directrice juridique de nationalité étrangère issue d’un très grand candidats a été lancé au cours du deuxième semestre 2022, avec l’aide
cabinet international ou d’une très grande entreprise internationale et d’un cabinet de conseil, sur la base du critère défini par le Comité des
ayant une expérience américaine. nominations et du gouvernement d’entreprise et le Conseil, à savoir,
une candidate ayant une expérience de la banque de détail et du
M. Gérard Mestrallet, Président du Comité des nominations et du
digital.
gouvernement d’entreprise et membre du Comité des rémunérations
sera administrateur indépendant depuis huit ans (date de première Les sélections préalables de chacun des candidats aux postes
nomination : 2015) à la date de l’Assemblée générale du 23 mai 2023 et d’administrateurs se sont attachées à respecter l’ensemble des
son mandat d’administrateur arrivera à échéance à cette date. Âgé de conditions posées par l’EBA et la BCE dans le cadre de ses examens
73 ans, M. Gérard Mestrallet n’a pas souhaité le renouvellement de son dits « fit and proper ». Le Conseil d’administration a défini les profils
mandat. d’expertise recherchés au vu de sa composition et s’est assuré que ces
orientations lui permettraient de disposer de l’ensemble des
Le Conseil propose, sur avis du Comité des nominations et du
compétences nécessaires à l’exercice de sa mission.
gouvernement d’entreprise, de nommer pour une durée de quatre ans,
M. Benoît de Ruffray en qualité d’administrateur indépendant. Agé de Le Conseil d’administration a vérifié que les candidats proposés à
56 ans et de nationalité française, M. Benoît de Ruffray apportera au l’Assemblée générale des actionnaires du 23 mai 2023 pour être
Conseil une expertise internationale et de l’industrie forte. Il est nommés administrateurs remplissaient ces conditions et disposeront
Président directeur général d’Eiffage depuis janvier 2016. Il a été du temps nécessaire à l’exercice de leurs fonctions. Il s’est également
Directeur général de Soletranche Freyssinet en 2015 et, auparavant, a assuré du maintien de l’équilibre de la composition du Conseil en
exercé de nombreuses fonctions dans le groupe Bouygues en France et matière de parité et d’expérience internationale. Tous les candidats
à l’étranger. présélectionnés sur la base des travaux d'un cabinet extérieur ont été
auditionnés par des membres du Comité des nominations et du
Concernant la procédure de nomination, le processus de recherche de
gouvernement d’entreprise.
candidats a été lancé dès la fin 2021, avec l’aide d’un cabinet de
conseil, sur la base du critère défini par le Comité des nominations et
du gouvernement d’entreprise et le Conseil, à savoir, un Dirigeant

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En mai 2022, M. Lorenzo Bini Smaghi a été renouvelé dans son mandat d’administrateur ainsi qu’en qualité de Président du Conseil
d’administration. M. Jérôme Contamine et Mme Diane Côté ont également été renouvelés en qualité d’administrateurs.

Nombre
Année de
initiale Terme Nombre Admini- mandats
de du d’années strateur Membre dans des
nomi- mandat au indé- d’un comité sociétés Nombre
(1)
Administrateurs Sexe Âge Nationalité nation (AG) Conseil(2) pendant du Conseil cotées d’actions
Lorenzo BINI SMAGHI
Président du Conseil
d’administration
Administrateur M 66 Italienne 2014 2026 9 Oui - 1 2 174
Frédéric OUDÉA
Directeur général 272 263
Administrateur M 59 Française 2009 2023 14 Non - 2 2 629(7)
Président
William CONNELLY du CR(3)
Administrateur M 64 Française 2017 2025 6 Oui CONOM(4) 3 2 173
Président
Jérôme CONTAMINE du COREM(6)
Administrateur M 65 Française 2018 2026 5 Oui CACI(5) 2 1 069
Diane CÔTÉ CACI(5)
Administratrice F 59 Canadienne 2018 2026 5 Oui CR(3) 1 1 000
Kyra HAZOU Britannique/ CACI(5)
Administratrice F 66 Américaine 2011 2023 12 Oui CR(3) 1 1 086
France HOUSSAYE(8)
Administratrice F 55 Française 2009 2024 14 Non COREM(6) 1 -
Annette MESSEMER CR(3)
Administratrice F 58 Allemande 2020 2024 3 Oui CACI(5) 3 1 000
Président
Gérard MESTRALLET du CONOM(4)
Administrateur M 73 Française 2015 2023 8 Oui COREM(6) 1 1 200
Juan Maria
NIN GÉNOVA CR(3)
Administrateur M 69 Espagnole 2016 2024 7 Oui COREM(6) 1 1 629
Henri
POUPART-LAFARGE
Administrateur M 53 Française 2021 2025 2 Oui CONOM(4) 2 1 000
(8)
Johan PRAUD
Administrateur M 37 Française 2021 2024 2 Non - 1 -
Lubomira ROCHET Française/
Administratrice F 45 Bulgare 2017 2025 6 Oui CONOM(4) 3 1 000
Alexandra Présidente
SCHAAPVELD du CACI(5)
Administratrice F 64 Néerlandaise 2013 2025 10 Oui CR(3) 3 3 069
Sébastien WETTER(8) 3 309
Administrateur M 51 Française 2021 2025 2 Non - 1 6 659(7)
Jean-Bernard LÉVY
Censeur M 66 Française 2021 2023 inapplicable
(1) Âge au 1er janvier 2023.
(2) À la date de la prochaine Assemblée générale devant se tenir le 23 mai 2023.
(3) Comité des risques.
(4) Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise.
(5) Comité d’audit et de contrôle interne.
(6) Comité des rémunérations.
(7) Via Société Générale Actionnariat (Fonds E).
(8) Administrateurs représentants les salariés.

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Administrateurs AG 2023 AG 2024 AG 2025 AG 2026


Lorenzo BINI SMAGHI x
Frédéric OUDÉA x
William CONNELLY x
Jérôme CONTAMINE x
Diane CÔTÉ x
Kyra HAZOU x
Annette MESSEMER x
Gérard MESTRALLET x
Juan Maria NIN GÉNOVA x
Henri POUPART-LAFARGE x
Lubomira ROCHET x
Alexandra SCHAAPVELD x
Sébastien WETTER x
(1) Les mandats des administrateurs élus par les salariés arrivent à échéance à l’issue de l’Assemblée générale qui se tiendra en 2024.

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Conseil d’administration
Administrateurs Départ Nomination Renouvellement
Lorenzo BINI SMAGHI 17 mai 2022
Jérôme CONTAMINE 17 mai 2022
Diane CÔTÉ 17 mai 2022
Comités
Pas de changement

Au 1er janvier 2023, onze administrateurs sont membres d’un ou Le Conseil d’administration veille dans ses processus de recrutement,
plusieurs comités du Conseil d’administration. par les formations dispensées et les évaluations organisées, à ce que
les administrateurs soient compétents, actifs, présents et impliqués.
       Le Conseil d’administration veille à respecter strictement les
   T recommandations de l’EBA et de la BCE dans le cadre des procédures
La composition du Conseil d’administration vise à un équilibre entre de fit and proper.
l’expérience, la compétence et l’indépendance, dans le respect de la Le Conseil d’administration veille à maintenir un équilibre en termes
parité hommes/femmes et de la diversité. À cet effet, le Conseil d’âge au sein du Conseil d’administration ainsi que d’expérience
dispose du référentiel suivant : professionnelle et internationale. Ces objectifs sont réexaminés
p respect du taux de 40% pour la parité ; chaque année par le Comité des nominations et du gouvernement
d’entreprise sur la base d’une évaluation annuelle dont les résultats
p cible minimale de 30% d’administrateurs étrangers ; sont présentés en page 104. Le Conseil d’administration s’assure
p cartographie des compétences.
également du renouvellement régulier de ses membres et respecte
strictement les recommandations du Code AFEP-MEDEF en matière
d’indépendance de ses membres.

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,B%+:3;3BCA%C,DAB,G?-A3:,;C-B,C l’équilibre ainsi défini de la composition du Conseil d’administration


)<:?9-:,;C%3A,B est réexaminé par le Comité des nominations et du gouvernement
d’entreprise et le Conseil d’administration. L’analyse des compétences
La compétence, et l’expérience du monde financier et de la gestion des
des administrateurs montre leur complémentarité, notamment en
grandes entreprises internationales sont les critères de base de la
matière de RSE (voir la matrice des compétences ci-après). Leur profil
sélection des administrateurs. Par ailleurs, le Conseil d’administration
permet de couvrir l’ensemble du spectre des activités de la Banque et
veille à disposer en son sein de personnes ayant une expérience en
des risques associés à son activité.
matière de transformation technologique et digitale. Chaque année,

<:?-C,;),B+,B%+:3;3BCA%C,DAB
Le schéma ci-dessous résume les principaux domaines d’expertise et d’expérience des administrateurs. Leurs biographies figurent en pages 81 à 88.
À compter de 2024, une compétence sur les sujets relatifs à la mobilité sera évaluée afin de mieux prendre en compte le poids d’ALD dans l'activité
du Groupe.

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D'ADMINISTRATION

Lorenzo BINI SMAGHI O O O O O O O O O O


Frédéric OUDÉA O O O O O O O O O O O O
William CONNELLY O O O O O O O O O O O O
Jérôme CONTAMINE O O O O O O O O O O
Diane CÔTÉ O O O O O O O O O O
Kyra HAZOU O O O O O O O O O O
France HOUSSAYE O O O O O O
Annette MESSEMER O O O O O O O O O O O
Gérard MESTRALLET O O O O O O O O O O
Juan Maria NIN GÉNOVA O O O O O O O O O O O O
Henri POUPART-LAFARGE O O O O O O O O O O O
Johan PRAUD O O O O O
Lubomira ROCHET O O O O O O O O O
Alexandra SCHAAPVELD O O O O O O O O O O O
Sébastien WETTER O O O O O O O O O
Jean-Bernard LÉVY (Censeur) O

;,A,?A-B,;C%C3<;-@D393(A-,+,B0,::,B,C+,B Le Conseil d’administration veille à une représentation équilibrée des


2<::,B%DB,3;+D<;B,39+e%+:3;3BCA%C3<; hommes et des femmes parmi les treize membres nommés par
l’Assemblée générale des actionnaires.
Au 1er janvier 2023, le Conseil d’administration comporte six femmes et
neuf hommes soit 40% de femmes ou 42% si, conformément à la loi Il veille également à une représentation équilibrée des hommes et des
(articles L. 225-23 et L. 225-27 du Code de commerce), l’administrateur femmes au sein des comités. Au 1er janvier 2023, chaque comité
représentant les salariés actionnaires et les deux administrateurs comporte des personnes de genres différents.
représentant les salariés sont exclus du calcul.
Le Comité d’audit et de contrôle interne est présidé par une femme.

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;(<;-@D393(A,+%;B9e&1,,C9e%;)3,;;,C- Cet examen a été fait tout particulièrement pour M. Gérard Mestrallet,
+,B%+:3;3BCA%C,DAB Président exécutif de Al Ula, M. William Connelly, Président du Conseil
de surveillance d’Aegon NV et Président d’Amadeus IT Group SA,
Au 1er janvier 2023, l’âge moyen des administrateurs est de 59 ans :
M. Juan Maria Nin Génova, Président du Conseil d’administration de
p deux administrateurs ont moins de 50 ans ; Promociones Habitat, de Itinere Infraestructuras de Mora Banc et de
ITP Aero, et pour M. Henri Poupart-Lafarge, Président-directeur
p six administrateurs ont entre 50 et 60 ans ; général d’Alstom.
p trois administrateurs ont entre 60 et 65 ans ; Dans les quatre cas, le Comité a pu constater que les relations
p trois administrateurs ont entre 66 et 70 ans ; économiques, financières ou autres entre les administrateurs, les
groupes qu’ils dirigent ou président et Société Générale n’étaient pas
p un administrateur a plus de 70 ans. de nature à modifier l’analyse de leur indépendance faite début 2022.
Cette répartition équilibrée permet d’allier à la fois expérience et La part de Société Générale dans le financement de la dette de leurs
disponibilité. L’objectif poursuivi est de préserver un équilibre entre groupes est apparue d’un niveau compatible avec les critères
les différentes tranches d’âge au sein du Conseil d’administration. d’appréciation du comité (inférieure à 5% de la dette bancaire et non
bancaire). Ils sont donc considérés comme indépendants.
L’ancienneté moyenne au Conseil d’administration sera de sept ans à
la date de la prochaine Assemblée générale. Cette durée est à À la suite de ces analyses, seuls quatre administrateurs ne sont pas
comparer à la durée des mandats d’administrateur de quatre ans et à indépendants, M. Frédéric Oudéa, l’administrateur représentant les
la pratique du Conseil d’administration consistant à prendre en salariés actionnaires et les deux administrateurs salariés.
compte la règle de détermination de l’indépendance (ne pas être Au 1er janvier 2023, les administrateurs indépendants sont ainsi au
administrateur depuis plus de douze ans pour le renouvellement des nombre de 11, soit 92% des membres du Conseil d’administration si
administrateurs indépendants). Si les propositions de renouvellement l’on retient la règle de calcul du Code AFEP-MEDEF qui exclut du calcul
sont adoptées par l’Assemblée générale, l’âge moyen tombera à 55 les deux représentants des salariés et le représentant des actionnaires
ans. salariés.

;,)<:?<B3C3<;%+%?C-,'9%+3:,;B3<; Cette proportion est nettement supérieure à l’objectif que s’est fixé le
3;C,A;%C3<;%9,+DA<D?, Conseil d’administration de respecter la proportion minimale de 50%
d’administrateurs indépendants, recommandée dans le Code
Neuf nationalités différentes sont représentées au Conseil AFEP-MEDEF.
d’administration en comptant deux doubles nationaux.
Le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des
Tous les membres du Conseil d’administration, en dehors des nominations et du gouvernement d'entreprise, a examiné la situation
administrateurs salariés, ont une expérience internationale, soit parce des administrateurs proposés à l’Assemblée générale du 23 mai 2023
qu’ils ont exercé une fonction hors de France au cours de leur carrière, (M. Slawomir Krupa, Mme Béatrice Cossa-Dumurgier, M. Benoît de
soit parce qu’ils ont détenu un ou plusieurs mandats dans des sociétés Ruffray et Mme Ulrika Ekman). M. Slawomir Krupa ne pourra pas être
non françaises. considéré comme indépendant. Les autres remplissent les conditions
L’objectif poursuivi par le Conseil d’administration est de disposer en d’indépendance. Le Comité, dans son examen, a vérifié les relations
son sein d’au minimum un tiers d’administrateurs étrangers parmi avec Eiffage dont M. Benoît de Ruffray est Président-directeur général.
ceux nommés par l’Assemblée générale, et d’être composé de Si l’Assemblée générale approuve ces propositions, le Conseil
personnes de nationalités incarnant notamment la dimension d’administration sera désormais composé :
européenne du Groupe. Au 1er janvier 2023, six administrateurs sur
12 sont étrangers hors administrateurs salariés. p de 47% de femmes (7/15) sur la base du plein Conseil
d’administration ou 50% de femmes (6/12) si – en application de la
D;VT loi et du Code AFEP-MEDEF – on exclut des calculs l’administrateur
 <U =;=> représentant les salariés actionnaires et les deux administrateurs
représentant les salariés ou 46% de femmes (6/13) si on exclut des
Conformément au Code AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration a, calculs uniquement les deux administrateurs représentant les
sur le rapport de son Comité des nominations et du gouvernement salariés;
d’entreprise, procédé à un examen de la situation de chacun de ses
membres au 1er janvier 2023 au regard des critères d’indépendance p de 92% (11/12) d’administrateurs indépendants si, en application
définis dans le Code précité. de la règle du Code AFEP-MEDEF, on exclut des calculs les trois
administrateurs salariés ; et
Il s’est assuré de l’état des relations d’affaires entretenues par les
administrateurs ou les entreprises qu’ils dirigent avec Société Générale p d'un nombre d’administrateurs de nationalité étrangère de huit sur
ou ses filiales. Ces relations peuvent être de clients ou de fournisseurs. 15 membres, soit un taux d’internationalisation de 53% si on inclut
les administrateurs salariés et de huit sur 12 membres, soit un taux
Il a tout particulièrement étudié les relations bancaires et de conseil d’internationalisation de 67% si on exclut les trois administrateurs
entretenues par le Groupe avec les entreprises dont ses salariés.
administrateurs sont des Dirigeants, en vue d’apprécier si celles-ci
étaient d’une importance et d’une nature telles qu’elles pouvaient Le Conseil s’est assuré, qu’ainsi composé, il disposera de toutes les
affecter l’indépendance de jugement des administrateurs. Cette compétences nécessaires à son bon fonctionnement et l’exercice de
analyse est fondée sur une étude multicritère intégrant plusieurs ses missions de définition de la stratégie du groupe Société Générale
paramètres (endettement global et liquidité de l’entreprise, poids de la et de contrôle de sa mise en œuvre.
dette bancaire dans l’endettement global, montant des engagements
de Société Générale et importance de ces engagements par rapport à
l’ensemble de la dette bancaire, mandats de conseil, autres relations
commerciales).

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Statut de
salarié/de Ne pas avoir été
Dirigeant Existence ou Commissaire
exécutif/ non de lien aux comptes de Ne pas être
(2)
d’administrateur Existence ou familial proche l’entreprise au administrateur Représentant
au cours des Existence ou non de relations avec un cours des cinq de l’entreprise ou non
cinq années non de mandats d’affaires mandataire années depuis plus de d’actionnaires
précédentes croisés significatives social précédentes douze ans importants
Lorenzo BINI SMAGHI(1)       
Frédéric OUDÉA       
William CONNELLY       
Jérôme CONTAMINE       
Diane CÔTÉ       
Kyra HAZOU       
France HOUSSAYE       
Annette MESSEMER       
Gérard MESTRALLET       
Juan Maria NIN GÉNOVA       
Henri POUPART-LAFARGE       
Johan PRAUD       
Lubomira ROCHET       
Alexandra SCHAAPVELD       
Sébastien WETTER       
NB.  représente un critère d’indépendance satisfait et  représente un critère d’indépendance non satisfait.
(1) Le Président ne perçoit ni rémunération variable, ni jeton de présence/rémunération au titre de son mandat d’administrateur, ni titre, ni rémunération liée à la performance de
Société Générale ou du Groupe.
(2) D’une société que la Société consolide, de la société mère de la Société ou d’une société consolidée par cette société mère.

Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise s’est également assuré que le censeur, M. Jean-Bernard Lévy, respectait les critères
d’indépendance.

   p 100% pour le Comité d’audit et de contrôle interne (CACI) (98%
en 2021) ;
En 2022, M. Lorenzo Bini Smaghi a présidé les 18 Conseils
d’administration. p 100% pour le Comité des risques (CR) (98% en 2021) ;

Les taux de présence des administrateurs aux travaux du Conseil p 89% pour le Comité des nominations et du gouvernement
d’administration et des comités sont très élevés. Le taux moyen de d’entreprise (CONOM) (97% en 2021) ;
présence par séance est de :
p 97% pour le Comité des rémunérations (COREM) (100% en 2021).
p 97% pour le Conseil d’administration (CA) (96% en 2021) ;

CA CACI CR CONOM COREM


Nombre Nombre Nombre Nombre Nombre
de Taux de de Taux de de Taux de de Taux de de Taux de
Présence en 2022 réunions présence réunions présence réunions présence réunions présence réunions présence
Lorenzo BINI SMAGHI 18 100%
Frédéric OUDÉA 18 100%
William CONNELLY 18 100% 10 100% 10 91%
Jérôme CONTAMINE 18 100% 10 100% 8 100%
Diane CÔTÉ 17 94% 10 100% 10 100%
Kyra HAZOU 18 100% 10 100% 10 100%
France HOUSSAYE 18 100% 8 100%
Annette MESSEMER 17 94% 10 100% 10 100%
Gérard MESTRALLET 16 89% 11 100% 8 100%
Juan Maria NIN GÉNOVA 17 94% 10 100% 7 88%
Henri POUPART-LAFARGE 15 83% 8 73%
Johan PRAUD 18 100%
Lubomira ROCHET 18 100% 10 91%
Alexandra SCHAAPVELD 18 100% 10 100% 10 100%
Sébastien WETTER 18 100%
Nombre de réunions tenues en 2022 18 10 10 11 8
Taux moyen de présence (%) 97% 100% 100% 89% 97%

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Chaque administrateur est tenu de respecter les règles déontologiques prévues dans le règlement intérieur, notamment en ce qui concerne :

% A-19,:,;C%C3<; A,9%C3F, %DG <?-A%C3<;B +e3;3C3-B

  TUB     


 Chaque administrateur est tenu au respect des dispositions de la réglementation sur les abus de marché notamment celles relatives à la
communication et à l’exploitation des informations privilégiées portant sur les actions Société Générale, les titres de créance et
instruments dérivés ou d’autres instruments financiers liés à l’action Société Générale (ci-après, Instruments financiers). Il est
également tenu au respect de ces mêmes règles pour les Instruments financiers de ses filiales ou de participations cotées ou de sociétés
sur lesquelles il disposerait d’informations privilégiées reçues du fait de sa participation au Conseil d’administration de Société
Générale.
 Les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des Instruments financiers Société Générale pendant les 30 jours
calendaires qui précèdent la publication des résultats trimestriels, semestriels et annuels de Société Générale ainsi que le jour de ladite
publication.
Ils s’abstiennent d’effectuer des opérations spéculatives ou à effet de levier sur les Instruments financiers Société Générale ou ceux
d’une société cotée contrôlée directement ou indirectement par Société Générale au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce.
Ils portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil d’administration toute difficulté d’application qu’ils pourraient rencontrer.
 Conformément à la réglementation en vigueur, les administrateurs et les personnes qui leur sont étroitement liées doivent déclarer à
l’Autorité des Marchés Financiers les transactions effectuées sur les Instruments financiers Société Générale.
Une copie de cette déclaration doit également être adressée au Secrétaire du Conseil d’administration.

% 1,BC3<; +,B )<;093CB +e3;C-A.CB

UE     


 L’administrateur informe, par lettre ou courrier électronique, le Secrétaire du Conseil d’administration de tout conflit d’intérêts, y
compris potentiel, dans lequel il pourrait être directement ou indirectement impliqué. Il s’abstient de participer aux débats et à la prise
de décision sur les sujets concernés.

Le Président est en charge de gérer les situations de conflits d’intérêts des membres du Conseil d’administration. En tant que de besoin,
il en saisit le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. S’agissant des conflits qui le concerneraient personnellement, il
saisit le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise.
Si nécessaire, le Président peut inviter un administrateur en situation de conflits d’intérêts à ne pas assister à la délibération.
 L’administrateur informe, par lettre ou courrier électronique, le Président du Conseil d’administration et le Président du Comité des
nominations et du gouvernement d’entreprise de son intention d’accepter un nouveau mandat, y compris sa participation à un comité
dans une société n’appartenant pas à un groupe dont il est Dirigeant, afin de permettre au Conseil d’administration, sur proposition du
Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, de décider, le cas échéant, qu’une telle nomination serait incompatible avec
le mandat d’administrateur de Société Générale.
 Chaque administrateur établit une déclaration sur l’honneur relative à l’existence ou non des situations visées aux 5.8 et 8.1 : (i) au
moment de son entrée en fonction, (ii) chaque année en réponse à une demande faite par le Secrétaire du Conseil d’administration à
l’occasion de la préparation du Document d’enregistrement universel, (iii) à tout moment si le Secrétaire du Conseil d’administration le
lui demande, et (iv) dans les 10 jours ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en toute ou partie inexacte la précédente
déclaration établie par celui-ci.
 Conformément à l’article L. 511-53-1 du Code monétaire et financier, Société Générale et les entités du groupe Société Générale,
tiennent à jour et à la disposition de l’ACPR, la documentation appropriée concernant l’ensemble des prêts accordés par Société
Générale ou une entité du Groupe à chaque administrateur ainsi qu’à leurs parties liées. En complément des dispositions légales, le cas
échéant applicables, relatives aux conventions réglementées imposant une autorisation préalable du Conseil d’administration à
laquelle ne prend pas part la personne intéressée, une procédure interne au Groupe dédiée aux prêts consentis à ces personnes est
établie et revue par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise ; sa mise en œuvre effective fait l’objet de contrôles
internes et d’une information du Conseil d’administration lorsque des anomalies sont relevées.

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Le censeur assiste aux réunions, sessions exécutives et séminaires du Conseil d’administration et peut participer aux séances des comités
spécialisés, avec voix consultative. Il est soumis aux mêmes règles d’éthique, de confidentialité, conflits d’intérêts et de déontologie que les
administrateurs.

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En 2022, aucune situation de conflit d’intérêts n’a conduit à demander administrateurs respectent ces règles. Le Président du Conseil
à un administrateur de ne pas participer à une réunion. d’administration détient 2 174 actions Société Générale. Chaque
administrateur s’interdit de recourir à des opérations de couverture de
 cours sur ces actions. Les administrateurs représentant les salariés ne
  T   sont astreints à aucune obligation de détention d’actions en
     application de l’article L. 225-25 du Code de commerce.

Les administrateurs nommés par l’Assemblée générale doivent détenir Les Dirigeants mandataires sociaux sont astreints à des obligations
un nombre minimum de 600 actions au bout de six mois de mandat et spécifiques (voir p. 154 – obligations de détention et conservation des
1 000 actions au bout d’un an, conformément à ce qui est prévu à titres Société Générale).
l’article 19 du règlement intérieur. Au 1er janvier 2023, tous les

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Président du Conseil d’administration


Administrateur indépendant

Biographie
Titulaire d’une licence en sciences économiques de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et d’un
doctorat de sciences économiques de l’Université de Chicago. A commencé sa carrière en 1983 en tant
qu’économiste au Département « Recherche » de la Banque d’Italie. En 1994, est nommé Responsable
de la Direction des politiques de l’Institut Monétaire Européen. En octobre 1998, devient Directeur général
des Relations financières internationales au sein du ministère de l’Économie et des Finances d’Italie. Président
Né le 29 novembre 1956
de SACE de 2001 à 2005. De juin 2005 à décembre 2011, membre du Directoire de la Banque Centrale
Nationalité : italienne Européenne. De 2012 à 2016, il est Président du Conseil d’administration de SNAM (Italie). De 2016 à avril 2019, il
Première nomination : 2014 est Président du Conseil d’administration d’Italgas (Italie). Il est actuellement Président du Conseil
Échéance du mandat : 2026 d’administration de Société Générale depuis 2015.
Détient 2 174 actions
Adresse professionnelle : Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Tours Société Générale, sociétés au cours des cinq dernières années
17, cours Valmy
Néant. p Président du Conseil d’administration :
CS 50318
Italgas (Italie) (de 2016 à 2019).
92972 La Défense cedex
p Administrateur :
Tages Holding (Italie) (de 2014 à 2019).

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Directeur général

Biographie
Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration. De 1987 à 1995, occupe divers
postes au sein de l’Administration, Service de l’Inspection générale des Finances, ministère de l’Économie
et des Finances, Direction du budget au ministère du Budget et Cabinet du ministre du Budget et de la
Communication. En 1995, rejoint Société Générale et prend successivement les fonctions d’adjoint
au Responsable, puis Responsable du Département Corporate Banking à Londres. En 1998, devient Responsable
de la supervision globale et du développement du Département « Actions ». Nommé Directeur financier délégué
Né le 3 juillet 1963 du groupe Société Générale en mai 2002. Devient Directeur financier en janvier 2003. En 2008, il est nommé
Nationalité : française Directeur général du Groupe et Président-Directeur général de Société Générale de mai 2009 à mai 2015.
Première nomination : 2009 Directeur général depuis mai 2015 à la suite à la dissociation des fonctions de Président du Conseil
Échéance du mandat : 2023 d’administration et de Directeur général. Il est par ailleurs Président de la Fondation de l’École Polytechnique et
Détient 272 263 actions membre du Conseil d’administration de l’École Polytechnique.
2 629 actions via Société
Générale Actionnariat (Fonds E) Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Adresse professionnelle : sociétés au cours des cinq dernières années
Tours Société Générale,
Sociétés cotées françaises : Néant.
17, cours Valmy
p Administrateur :
CS 50318
Capgemini (depuis 2018),
92972 La Défense cedex ALD* (depuis le 7 février 2023).
p Censeur :
Sanofi (depuis septembre 2022).

* Groupe Société Générale.

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Administrateur de sociétés
Administrateur indépendant
Président du Comité des risques et membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise

Biographie
Ancien élève de l’Université Georgetown de Washington (États-Unis). De 1980 à 1990, banquier chez Chase
Manhattan Bank aux États-Unis, en Espagne et au Royaume-Uni. De 1990 à 1999, chez Barings puis ING Barings,
responsable de l’activité fusions-acquisitions en Espagne puis de l’activité Corporate Finance pour l’Europe
occidentale. De 1999 à 2016, il exerce diverses activités dans la Banque d’Investissement chez ING Bank NV
Né le 3 février 1958
(Pays-Bas), ses dernières fonctions ayant été responsable mondial de la Banque de Financement et
Nationalité : française
d’Investissement et membre du Comité exécutif ainsi que Directeur général de ING Real Estate BV (une filiale
Première nomination : 2017 d’ING Bank).
Échéance du mandat : 2025
Détient 2 173 actions
Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Adresse professionnelle : sociétés au cours des cinq dernières années
Tours Société Générale,
17, cours Valmy Sociétés cotées étrangères : Néant.
CS 50318 p Président du Conseil de surveillance :
Aegon NV (Pays-Bas) (membre depuis 2017
92972 La Défense cedex
et Président depuis 2018).
p Président du Conseil d’administration :
Amadeus IT Group (Espagne) (administrateur
depuis 2019) et Président (depuis 2021).
Sociétés non cotées étrangères :
p Administrateur :
Singular Bank (anciennement Self Trade Bank SA)
(Espagne) (depuis 2019).

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Administrateur de sociétés
Administrateur indépendant
Président du Comité des rémunérations et membre du Comité d’audit et de contrôle interne

Biographie
Diplômé de l’École Polytechnique, de l’ENSAE et de l’École Nationale d’Administration. Après quatre ans comme
auditeur à la Cour des Comptes, a exercé diverses fonctions opérationnelles chez Total. De 2000 à 2009,
Directeur financier de Veolia Environnement. Administrateur de Valeo de 2006 à 2017. De 2009 à 2018, Directeur
financier de Sanofi.
Né le 23 novembre 1957
Nationalité : française
Première nomination : 2018 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
sociétés au cours des cinq dernières années
Échéance du mandat : 2026
Détient 1 069 actions Sociétés cotées françaises : Néant.
Adresse professionnelle : p Administrateur et membre du Comité d’audit :
Tours Société Générale, TOTALENERGIES (depuis 2020).
17, cours Valmy Sociétés non cotées françaises :
CS 50318 p Président :
92972 La Défense cedex Sigatéo (depuis 2018).
Sociétés cotées étrangères :
p Administrateur :
Galapagos N.V. (Belgique) (depuis avril 2022).

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Administratrice indépendante
Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques

Biographie
Ancienne élève de l’Université d’Ottawa, a une formation financière et comptable. De 1992 à 2012, a exercé
d’importantes fonctions dans les domaines de l’audit, des risques et de la finance dans diverses compagnies
d’assurances (Prudential, Standard Life et Aviva) au Canada et Grande Bretagne. De 2012 au 1er février 2021,
Directrice des risques et membre du Comité exécutif du London Stock Exchange Group (LSEG).
Née le 28 décembre 1963
Nationalité : canadienne Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
sociétés au cours des cinq dernières années
Première nomination : 2018
Échéance du mandat : 2023 Sociétés non cotées étrangères : p Administratrice :
Détient 1 000 actions p Administratrice : Novae Syndicates Limited (Royaume-Uni)
Adresse professionnelle : X-Forces Enterprises (Royaume-Uni) (depuis 2021), (de 2015 à 2018),
Tours Société Générale, Pay UK Ltd. (Royaume-Uni) (depuis janvier 2022), LCH SA (de 2019 à 2021).
17, cours Valmy ACT Commodities (Pays-Bas)
(depuis septembre 2022).
CS 50318
92972 La Défense cedex

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Administratrice de sociétés
Administratrice indépendante
Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques

Biographie
Diplômée en droit de l’Université Georgetown de Washington (États-Unis). À exercé des fonctions de Directrice
générale et Directrice juridique au sein de Salomon Smith Barney/Citibank de 1985 à 2000, après avoir exercé en
qualité d’avocat à Londres et à New York. Elle a ensuite, de 2001 à 2007, été administratrice non exécutive,
membre du Comité d’audit et du Comité des risques de la Financial Services Authority à Londres.
Née le 13 décembre 1956
Nationalité :
américaine/britannique Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Première nomination : 2011 sociétés au cours des cinq dernières années
Échéance du mandat : 2023 Néant. Néant.
Détient 1 086 actions
Adresse professionnelle :
Tours Société Générale,
17, cours Valmy
CS 50318
92972 La Défense cedex

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Administratrice élue par les salariés


Animatrice de la Prescription et des Partenariats, DCR de Rouen
Membre du Comité des rémunérations

Biographie
Salariée de Société Générale depuis 1989.

Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres


Née le 27 juillet 1967 sociétés au cours des cinq dernières années
Nationalité : française
Néant. Néant.
Première nomination : 2009
Échéance du mandat : 2024
Adresse professionnelle :
Tours Société Générale,
17, cours Valmy
CS 50318
92972 La Défense cedex

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Administratrice indépendante
Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques

Biographie
De nationalité allemande, doctorat en sciences politiques de l’Université de Bonn (Allemagne), master en
économie internationale de la Fletcher School de la Tufts University (États-Unis) et diplômée de Sciences Po
Paris. Commence sa carrière en Banque d’Investissement chez JP Morgan à New York en 1994, puis à Francfort
et Londres. Elle quitte JP Morgan en 2006 en tant que banquier Conseil pour rejoindre Merril Lynch et prendre
un poste de membre du Comité exécutif pour la filiale allemande. En 2010, elle est nommée au Conseil de
Née le 14 août 1964
surveillance de WestLB, par le ministère des Finances allemand, avant de rejoindre Commerzbank en 2013 où
Nationalité : allemande elle est membre du Comité exécutif Groupe et dirigeante de la Division Clients corporates et institutionnels
Première nomination : 2020 jusqu’en juin 2018.
Échéance du mandat : 2024
Détient 1 000 actions Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Adresse professionnelle : sociétés au cours des cinq dernières années
Tours Société Générale,
Sociétés cotées françaises : p Administratrice :
17, cours Valmy
p Administratrice : Essilor International SA (de 2016 à 2018),
CS 50318
Savencia SA (depuis 2020), Essilor International SAS (de 2018 à 2020),
92972 La Défense cedex Essilorluxottica (de 2018 à 2021).
Imerys SA (depuis 2020).
Sociétés non cotées étrangères : p Membre du Conseil de surveillance :
p Membre du Conseil de surveillance : K + S AG (Allemagne) (de 2013 à 2018).
Babbel AG (Allemagne) (depuis 2021).

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Administrateur indépendant
Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise
et membre du Comité des rémunérations

Biographie
Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration. À occupé divers postes dans
l’Administration avant de rejoindre en 1984 la Compagnie Financière de Suez où il a été Chargé de mission
auprès du Président puis Délégué général adjoint pour les affaires industrielles. En février 1991, il a été nommé
administrateur délégué de la Société Générale de Belgique. En juillet 1995, il est devenu Président-Directeur
Né le 1er avril 1949
général de la Compagnie de Suez puis, en juin 1997, Président du Directoire de Suez Lyonnaise des Eaux et enfin
Nationalité : française
en 2001, Président-Directeur général de Suez. De juillet 2008 à mai 2016, il est Président-Directeur général
Première nomination : 2015 du groupe Engie (anciennement GDF SUEZ). De 2016 à mai 2018, Président du Conseil d’administration à la suite
Échéance du mandat : 2023 de la dissociation des fonctions de Président et Directeur général.
Détient 1 200 actions
Adresse professionnelle : Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Tours Société Générale, sociétés au cours des cinq dernières années
17, cours Valmy
Sociétés non cotées françaises : p Président du Conseil d’administration :
CS 50318
p Président : Engie (de 2016 à 2018),
92972 La Défense cedex
Agence française pour le développement d’Al Ula SUEZ (de 2008 à 2019).
(depuis 2018). p Administrateur :
SUEZ (de 2019 à 2020).
p Membre du Conseil de surveillance :
Siemens AG (Allemagne) (de 2013 à 2018).
p Administrateur :
Saudi Electricity Company (Arabie Saoudite)
(de 2018 à 2020).

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Administrateur de sociétés
Administrateur indépendant
Membre du Comité des risques et du Comité des rémunérations

Biographie
Ancien élève de l’Université de Deusto (Espagne) et de la London School of Economics and Political Sciences
(Royaume-Uni). Est avocat économiste et a commencé sa carrière comme Directeur de programme au ministère
espagnol pour les Relations avec les Communautés européennes. Il a ensuite été Directeur général de
Santander Central Hispano de 1980 à 2002, avant de devenir Conseiller délégué de Banco Sabadell jusqu’en
Né le 10 mars 1953
2007. En juin 2007, il est nommé Directeur général de La Caixa. En juillet 2011, il devient Vice-Président et
Nationalité : espagnole
Conseiller délégué de CaixaBank jusqu’en 2014.
Première nomination : 2016
Échéance du mandat : 2024
Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Détient 1 629 actions
sociétés au cours des cinq dernières années
Adresse professionnelle :
Tours Société Générale, Sociétés non cotées étrangères : p Administrateur :
17, cours Valmy p Président du Conseil d’administration : DIA Group SA (Espagne) (de 2015 à 2018),
Promociones Habitat (Espagne) (depuis 2018), Grupo de Empresas Azvi SL (Espagne)
CS 50318
Itinere Infraestructuras (Espagne) (depuis 2019), (de 2015 à 2019),
92972 La Défense cedex
Mora Banc (Andorre) (depuis 2021), Azora Gestion (Espagne) (de 2018 à 2019),
ITP AERO (Espagne) (depuis novembre 2022). Azora Capital SL (Espagne) (depuis 2014 à 2021).

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Président-Directeur général d’Alstom


Administrateur indépendant
Membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise

Biographie
Ancien élève de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées et diplômé du
Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il commence sa carrière en 1992 à la Banque Mondiale à
Washington, avant de rejoindre le ministère de l’Économie et des Finances en 1994. M. Henri Poupart-Lafarge a
rejoint Alstom en 1998, en tant que responsable des Relations Investisseurs et chargé du contrôle de gestion. Il
Né le 10 avril 1969
prend en 2000 la Direction financière du Secteur Transmission & Distribution, cédé en 2004. Directeur financier
Nationalité : française
du groupe Alstom de 2004 à 2010, il occupera le poste de Président du Secteur Grid d’Alstom de 2010 à 2011
Première nomination : 2021 puis de Président du Secteur Transport d’Alstom du 4 juillet 2011 jusqu’à sa nomination en tant que
Échéance du mandat : 2025 Président-Directeur général. Il est Président-Directeur général d’Alstom depuis le 1er février 2016.
Détient 1 000 actions
Adresse professionnelle : Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
48, rue Albert Dhalenne sociétés au cours des cinq dernières années
93400 Saint-Ouen-sur-Seine
Sociétés cotées françaises : p Administrateur :
p Président-Directeur général : Vallourec (France) (de 2014 à 2018),
Alstom (depuis 2016). Transmashholding (Russie) (de 2012 à 2019).

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Gestionnaire Logistique

Biographie
Salarié de Société Générale depuis 2005.

Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres


sociétés au cours des cinq dernières années
Néant. Néant.
Né le 9 novembre 1985
Nationalité : française
Adresse professionnelle :
Tours Société Générale,
17, cours Valmy
CS 50318
92972 La Défense cedex

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Associée, JAB Holding company


Administratrice indépendante
Membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise

Biographie
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, de Sciences Po et du Collège d’Europe à Bruges (Belgique).
Responsable de la stratégie chez Sogeti (Capgemini) de 2003 à 2007. Responsable de l’innovation et des start-up
en France pour Microsoft de 2008 à 2010. Entre chez Valtech en 2010, devient Directeur général en 2012. De 2014
à 2021, Directrice du Digital et membre du Comité exécutif de L’Oréal.
Née le 8 mai 1977
Nationalité : française/bulgare
Première nomination : 2017 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
sociétés au cours des cinq dernières années
Échéance du mandat : 2025
Détient 1 000 actions Sociétés non cotées françaises : p Administratrice :
Adresse professionnelle : p Administratrice : Founders Factory Ltd.** (Royaume-Uni)
Tours Société Générale, Alan (depuis 2021). (de 2016 au 31 mai 2021).
17, cours Valmy Sociétés cotées étrangères :
CS 50318 p Administratrice :
92972 La Défense cedex Keurig Dr Pepper*, Krispy Kreme Doughnuts*
(depuis 2021).
Sociétés non cotées étrangères :
p Administratrice :
Bally*, Espresso House*, Gardyn*, NVA Petcare*,
Panera*, Prêt À Manger*, The Branch Tech US*
(anciennement You & M Jones) (depuis 2021),
Coty* (depuis janvier 2023),
Independence Pet Group* (États-Unis)
(depuis février 2022),
Pinnacle Pet Group* (Royaume-Uni) (depuis
juillet 2022).

* Groupe JAB Holding company.


** Groupe L’Oréal.

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Administratrice de sociétés
Administratrice indépendante
Présidente du Comité d’audit et de contrôle interne et membre du Comité des risques

Biographie
Diplômée de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) en politique, philosophie et économie et est titulaire d’une
maîtrise en économie du développement obtenue à l’Université Érasme de Rotterdam (Pays-Bas). Elle a
commencé sa carrière au sein du Groupe ABN AMRO aux Pays-Bas où elle a occupé différents postes de 1984
à 2007 dans la Banque d’Investissement, étant notamment chargée du suivi des grands clients de la banque
Née le 5 septembre 1958
avant d’être en 2008 Directeur pour l’Europe de l’Ouest de la Banque d’Investissement chez Royal Bank of
Nationalité : néerlandaise
Scotland Group.
Première nomination : 2013
Échéance du mandat : 2025
Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Détient 3 069 actions
sociétés au cours des cinq dernières années
Adresse professionnelle :
Tours Société Générale, Sociétés cotées étrangères : p Membre du Conseil de surveillance :
17, cours Valmy p Membre du Conseil de surveillance : Vallourec SA (de 2010 à 2020),
Bumi Armada Berhad (Malaisie) (depuis 2011). FMO (Pays-Bas) (de 2012 à 2020).
CS 50318
92972 La Défense cedex p Membre du Conseil d’administration :
3I PLC (Royaume-Uni) (depuis 2020).

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Banquier en charge de la relation de Société Générale avec des institutions financières internationales
Global Chief Operating Officer au sein de la Direction commerciale Institutions Financières

Biographie
Titulaire d’une maîtrise de physique fondamentale et diplômé de l’École de Management de Lyon (EM Lyon), il a
commencé sa carrière chez Société Générale en 1997 à la Direction de la Stratégie et du Marketing de la Banque
de détail. À partir de 2002, au sein du Département de conseil en organisation du Groupe, il a conduit différentes
missions sur le périmètre de la Banque de Financement et d’Investissement et a contribué au lancement de la
démarche Innovation participative dans l’ensemble du Groupe. Il rejoint fin 2005 le Département des activités
Né le 10 juillet 1971
de marché sur les matières premières comme Chief Operating Officer sur un périmètre mondial puis, à partir
Nationalité : française de 2008, comme Responsable du développement commercial. De 2010 à 2014, il est Secrétaire général de
Détient 3 309 actions l’Inspection générale et de l’Audit du Groupe. En 2014, il rejoint la Direction Commerciale de la Banque de
6 659 actions via Société Financement et d’Investissement où il occupe différents postes : Responsable du marketing pour la grande
Générale Actionnariat (Fonds E) clientèle française et internationale, puis, à partir de 2016, Global Chief Operating Officer des équipes
Adresse professionnelle : commerciales couvrant les Institutions Financières. Depuis début 2020, il est Banquier et gère la relation de
Tours Société Générale, Société Générale avec des institutions financières internationales.
17, cours Valmy
CS 50318 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
92972 La Défense cedex sociétés au cours des cinq dernières années
Néant. Néant.

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Censeur

Biographie
Ancien élève de l’École Polytechnique et de Télécom Paris Tech. De 1978 à 1986, ingénieur à France Télécom.
De 1986 à 1988, Conseiller technique au cabinet de Gérard Longuet, ministre délégué aux Postes et
Télécommunications. De 1988 à 1993, Directeur des satellites de télécommunications à Matra Marconi Space.
De 1993 à 1994, Directeur du cabinet de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie, des Postes et
Télécommunications et du Commerce extérieur. De 1995 à 1998, Président-Directeur général de Matra
Communication. De 1998 à 2002, Directeur général puis Associé Gérant en charge du Corporate Finance chez
Né le 18 mars 1955 Oddo et Cie. Rejoint Vivendi en août 2002 dans les fonctions de Directeur général. Président du Directoire de
Nationalité : française Vivendi de 2005 à 2012. Président-Directeur général de Thalès de décembre 2012 à novembre 2014.
Première nomination : 2021 Président-Directeur général d’EDF de novembre 2014 à novembre 2022.
Échéance du mandat : 2023
Adresse professionnelle : Tours Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
Societe Generale, sociétés au cours des cinq dernières années
17, cours Valmy
Sociétés cotées françaises : p Président du Conseil d’administration :
CS 50318
p Administrateur : Edison S.p.À* (Italie) (de 2014 à 2019).
92972 La Défense cedex
Faurecia SA (depuis 2021). p Président-Directeur général :
Sociétés non cotées françaises : EDF* (de 2014 à novembre 2022).
p Président : p Président du Conseil de surveillance :
JBL Consulting & Investment (depuis janvier 2023). Framatome* (depuis 2018 à novembre 2022).
p Administrateur : p Administrateur :
Tehtris (depuis janvier 2023). Dalkia* (depuis 2014 à novembre 2022),
EDF Renouvelables* (depuis 2015 à novembre 2022),
Edison S.p.À* (Italie) (depuis 2019 à novembre 2022),
EDF Energy Holdings* (Royaume-Uni)
(de 2017 à novembre 2022).
* Groupe EDF.

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Le Conseil d’administration a nommé M. Lorenzo Bini Smaghi Président du Conseil d’administration consécutivement à la dissociation des fonctions
de Président du Conseil d’administration et de Directeur général le 19 mai 2015. À l’issue de l’Assemblée générale mixte du 17 mai 2022 ayant
renouvelé le mandat d’administrateur de M. Lorenzo Bini Smaghi, le Conseil d’administration, à l’unanimité, l’a renouvelé dans ses fonctions de
Président du Conseil d’administration.
Les missions du Président sont précisées à l’article 9 du règlement intérieur.

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 Le Président convoque et préside les réunions du Conseil d’administration. Il en fixe le calendrier et l’ordre du jour. Il en organise et
dirige les travaux et en rend compte à l’Assemblée générale. Il préside les Assemblées générales des actionnaires.

Le Président veille au bon fonctionnement des organes de la Société et à la mise en œuvre des meilleures pratiques de gouvernance,
notamment en ce qui concerne les comités créés au sein du Conseil d’administration auxquels il peut assister sans voix délibérative. Il
peut soumettre pour avis des questions à l’examen de ces comités.
 Il reçoit toute information utile à ses missions. Il est tenu régulièrement informé par le Directeur général et, le cas échéant, les Directeurs
généraux délégués, des événements significatifs relatifs à la vie du Groupe. Il peut demander communication de tout document ou
information propre à éclairer le Conseil d’administration. Il peut, à cette même fin, entendre les Commissaires aux comptes et, après en
avoir informé le Directeur général, tout cadre de direction du Groupe.
 Il peut demander au Directeur général ou à tout responsable, et particulièrement aux responsables des fonctions de contrôle toute
information propre à éclairer le Conseil d’administration et ses comités dans l’accomplissement de leur mission.
 Il peut entendre les Commissaires aux comptes en vue de la préparation des travaux du Conseil d’administration.
 Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et veille à leur bonne information.
 Il s’exprime seul au nom du Conseil d’administration, sauf circonstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à un autre
administrateur.
 Il consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toute circonstance les valeurs et l’image de la Société. En concertation avec la
Direction générale, il peut représenter le Groupe dans ses relations de haut niveau, notamment les grands clients, les régulateurs, les
grands actionnaires et les pouvoirs publics, tant au niveau national qu’international.
 Il dispose des moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de ses missions.
  Le Président n’exerce aucune responsabilité exécutive, celle-ci étant assurée par la Direction générale qui propose et applique la
stratégie de l’entreprise, dans les limites définies par la loi et dans le respect des règles de gouvernance de l’entreprise et des
orientations fixées par le Conseil d’administration.

        il a participé à de nombreuses réunions sur la finance et la


T      macroéconomie en Europe et aux États-Unis. Le Président s’est
   également exprimé à plusieurs reprises dans les médias. Enfin, il a
rencontré des clients, des investisseurs et des actionnaires. Dans le
Les missions particulières octroyées au Président sont limitées et leur
cadre de la préparation de l’Assemblée générale, il a tenu des réunions
exercice n’est pas susceptible d’empiéter sur les pouvoirs du Directeur
avec les principaux actionnaires et proxys. Enfin, le Président a fait un
général prévus par la loi. À cet effet l’article 9.8 du règlement intérieur
roadshow pour présenter à des investisseurs la gouvernance du
du Conseil prévoit une concertation entre le Président et la Direction
Groupe. Une partie de son activité, compte tenu des circonstances,
générale.
s’est déroulée via visioconférence.

         


 T  =;== <:?-C,;),B +D <;B,39
En 2022, le Président du Conseil a consacré au Groupe au moins trois +e%+:3;3BCA%C3<;
journées par semaine. Il a présidé toutes les réunions du Conseil et les
Le règlement intérieur du Conseil d’administration de Société
executive sessions. Il a également assisté à la quasi-totalité des
Générale définit les modalités de son organisation et de son
réunions des comités. Il a piloté, avec le Président du Comité des
fonctionnement. Il a été actualisé le 2 août 2022.
nominations et du gouvernement d’entreprise, l’évaluation collective
et individuelle des membres du Conseil d’administration qui a été Le Conseil d’administration délibère sur toute question relevant de ses
réalisé par un cabinet externe. Il a rencontré individuellement les attributions légales ou réglementaires et consacre un temps suffisant à
administrateurs. Il a piloté, avec le Président du Comité des l’accomplissement de ses missions.
nominations et du gouvernement d’entreprise, les procédures de
recrutement des nouveaux administrateurs et celle du futur Directeur
général. Le Président a eu plusieurs échanges avec la BCE. Par ailleurs,

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Le Conseil d’administration intervient notamment sur les sujets mentionnés à l’article 1.2 du règlement intérieur (reproduit ci-dessous) qui énumère
de manière non exhaustive les attributions du Conseil d’administration.

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( orientations de l’activité du Groupe
Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité du Groupe, veille à leur mise en œuvre par la Direction générale et les
revoit au moins une fois par an ; ces orientations intègrent les valeurs et le Code de conduite du Groupe, qu’il approuve, ainsi que les grands
axes de la politique suivie en matière de responsabilité sociale et environnementale, de ressources humaines, de systèmes d’information et
d’organisation.
) opérations stratégiques
p approuve les projets d’opérations stratégiques, notamment d’acquisition ou de cession, susceptibles d’affecter significativement le résultat
du Groupe, la structure de son bilan ou son profil de risque.
Cette procédure d’approbation préalable concerne les opérations :
- de croissance organique d’un montant unitaire supérieur à 250 millions d’euros et non déjà approuvées dans le cadre du budget annuel
ou du plan stratégique,
- de croissance externe d’un montant unitaire supérieur à 500 millions d’euros ou supérieur à 250 millions d’euros si ces opérations
n’entrent pas dans les priorités de développement approuvées dans le plan stratégique,
- de cession d’un montant unitaire supérieur à 250 millions d’euros,
- de partenariat comportant une soulte d’un montant supérieur à 250 millions d’euros,
- dégradant substantiellement le profil de risque du Groupe.
Le Président apprécie au cas par cas l’opportunité d’une saisine du Conseil d’administration pour délibérer d’une opération n’entrant pas
dans les cas susmentionnés.
Lors de chaque Conseil d’administration, il est fait un point sur les opérations conclues depuis la précédente réunion ainsi que sur les
principaux projets en cours et susceptibles d’être conclus avant le prochain Conseil d’administration.
* gestion et contrôle des risques
Le Conseil d’administration:
(1)
p approuve la stratégie globale et l’appétence en matière de risques de toute nature et en contrôle la mise en œuvre, y compris pour les
activités externalisées. À cette fin, il :
- approuve et revoit régulièrement les stratégies et politiques régissant la prise, la gestion, le suivi et la réduction des risques auxquels le
Groupe est ou pourrait être exposé,
s’assure de l’adéquation et de l’efficacité des dispositifs de gestion des risques,
- approuve, chaque année, l’appétit pour le risque du Groupe (Group Risk Appetite Statement), ainsi que le dispositif de gouvernance et de
mise en œuvre de l’appétit pour le risque (Group Risk Appetite Framework). Il approuve les limites globales de risque,
approuve le résultat du processus interne d’évaluation de l’adéquation du capital (internal capital adequacy assessment process « ICAAP »)
et du processus interne d’évaluation de l’adéquation de la liquidité (internal liquidity adequacy assessment process « ILAAP »),
- s’assure de l’efficacité des mesures correctrices apportées en cas de défaillance et met en place un processus spécifique organisant son
information et, le cas échéant, sa saisine en cas de dépassement des limites de risque ou de non-respect des plans d’actions mis en œuvre
conformément aux règles décrites dans le Group Risk Appetite Statement et dans le Group Risk Appetite Framework ;
p approuve les plans de continuité d’activité et de résilience opérationnelle ;

p arrête le plan préventif de rétablissement qui est communiqué à la Banque Centrale Européenne (BCE) et délibère sur tout plan similaire
demandé par une autre autorité de contrôle ;
p arrête les éléments nécessaires à l’établissement du plan de résolution communiqués aux autorités de contrôle compétentes ;
(2)
p détermine les orientations et contrôle la mise en œuvre par les Dirigeants Effectifs des dispositifs de surveillance afin de garantir une
gestion efficace et prudente de l’établissement, notamment la séparation des fonctions au sein de l’organisation de la Société et la
prévention des conflits d’intérêts ;
p dispose de l’ensemble des informations pertinentes sur l’évolution des risques de toute nature encourus par la Société, y compris en
matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Pour ce faire, il détermine, le cas échéant, avec l’aide
de ses comités, le volume, la forme et la fréquence des informations qui lui sont transmises ;

(1) La typologie des risques est celle mentionnée dans le Group Risk Appetite Statement.
(2) Cette qualification juridique de « Dirigeants Effectifs » est entendue uniquement au sens de la réglementation bancaire relevant du champ de compétence de la BCE et de
l’ACPR. Pour Société Générale, à la date de dernière mise à jour du règlement intérieur, il s’agit du Directeur général et des Directeurs généraux délégués.

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p examine au moins deux fois par an l’activité et les résultats du contrôle interne, notamment du contrôle de la conformité sur la base des
informations qui lui sont transmises à cet effet par les Dirigeants Effectifs et les Responsables des fonctions de contrôle de deuxième niveau
et de l’audit ;
p approuve le plan d’audit, ainsi que ses modifications, après avoir entendu une présentation par le Directeur de l’audit et les
recommandations du Comité d’audit et de contrôle interne ;
p est destinataire du rapport annuel sur le contrôle interne et en débat ;

p en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT), il :

- examine régulièrement, la politique, la classification des risques, les dispositifs et les procédures ainsi que leur efficacité,
- est informé, au moins une fois par an, de l’activité et des résultats des contrôles internes en matière LCB-FT, des incidents et insuffisances
ainsi que des mesures correctrices apportées,
approuve le rapport annuel de contrôle interne des dispositifs de LCB-FT ;
p s’assure de la mise en place d’un dispositif de prévention et de détection de la corruption et du trafic d’influence. Il reçoit toutes les
informations nécessaires à cet effet ;
p approuve la stratégie informatique ;

p approuve la politique de sécurité des systèmes d’information, y compris la cybersécurité ;

p approuve les politiques d’externalisation ;

p approuve la politique du Groupe en matière de services d’investissement ;

p examine, en tant que de besoin, les projets de réponse du Groupe à des lettres de suite de superviseurs ;

p est informé du dispositif mis en place concernant les « lanceurs d’alerte » et de son évolution ;

p examine, conformément à la réglementation et au Group Risk Appetite Framework et au Group Risk Appetite Statement, les incidents de
conformité ainsi que les plans d’action correspondants ;
p approuve la déclaration annuelle sur l’esclavage moderne et le trafic d’êtres humains rappelant les principales actions mises en œuvre pour
les prévenir, déclaration établie au titre du Modern Slavery Act 2015 britannique et du Modern Slavery Act 2018 australien ;
p procède aux contrôles et aux vérifications qu’il juge opportuns en s’appuyant sur l’audit interne du Groupe ou sur des consultants externes.

+ états financiers, communication financière et projections financières


Le Conseil d’administration, après avoir entendu les Commissaires aux comptes en tant que de besoin :
p arrête et veille à l’exactitude et la sincérité des comptes sociaux et consolidés et à la qualité de l’information transmise aux actionnaires et
au marché ;
p approuve le Rapport de gestion, y compris la Déclaration de performance extra-financière et le plan de vigilance ;

p contrôle le processus de publication et de communication, la qualité et la fiabilité des informations financières et extra-financières
destinées à être publiées et communiquées par la Société ;
p approuve le budget et la trajectoire financière.

, gouvernance
Le Conseil d’administration :
p nomme le Président;

p le cas échéant, un administrateur « référent » ;

p nomme le Directeur général et, sur proposition de ce dernier, le ou les Directeurs généraux délégués ;

p nomme les Dirigeants Effectifs ;

p fixe les éventuelles limitations aux pouvoirs du Directeur général et, sur proposition de ce dernier, du ou des Directeurs généraux délégués ;

p établit une fois par an le plan de succession des Dirigeants mandataires sociaux ;

p procède à l’examen du dispositif de gouvernance interne du Groupe en veillant à une organisation claire avec des responsabilités bien
définies respectant l’indépendance des fonctions de contrôle, à cette fin prend connaissance de la structure juridique, organisationnelle et
opérationnelle du Groupe et s’assure de sa compatibilité avec la stratégie du Groupe ; il évalue périodiquement son efficacité ;
p délibère préalablement sur les modifications des structures de direction du Groupe et est informé des principales modifications de son
organisation ;
p s’assure que les Dirigeants mandataires sociaux mettent en œuvre une politique de non-discrimination et de diversité notamment en
matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes du Groupe ;
p s’assure de l’existence d’une procédure de sélection et de nomination pour les détenteurs de fonctions clés et est informé de la nomination
des Responsables de Business Unit ou de Service Unit. Il a communication de leur plan de succession ;

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p délibère au moins une fois par an, de son fonctionnement et de celui de ses Comités, de la compétence, des aptitudes et de la disponibilité
de ses membres ainsi que des conclusions de l’évaluation périodique qui en est faite ;
p revoit régulièrement le règlement intérieur du Conseil d’administration ;

p établit le rapport sur le gouvernement d’entreprise présenté à l’Assemblée générale.

- relations avec les fonctions de contrôle


p s’assure du respect des obligations qui lui incombent en matière de contrôle interne dont notamment du respect de la réglementation
bancaire et financière en matière de contrôle interne et notamment, procède au moins deux fois par an à l’examen de l’activité et des
résultats du contrôle interne ;
p au moins une fois par an, consacre un point de son ordre du jour à chacune des fonctions de contrôle interne (risque, conformité, audit) et
entend son responsable ;
p si nécessaire, en cas d’évolution des risques affectant ou susceptible d’affecter la Société, le Directeur des risques, le Directeur de la
Conformité et le Directeur de l’Audit peuvent chacun en rendre directement compte au Conseil d’administration, sans en référer aux
Dirigeants Effectifs ;
p donne son avis préalable à la nomination du Directeur de l’Audit, du Directeur des Risques et du Directeur de la Conformité ;

p donne son avis préalable à la révocation du Directeur de l’Audit et du Directeur de la Conformité ;

p donne son accord préalable à la révocation du Directeur des Risques ;

p valide la Charte d’audit ;

p veille à l’existence d’une documentation normative applicable au sein du Groupe et régulièrement mise à jour.

. rémunération des mandataires sociaux et politique salariale


Le Conseil d’administration :
p répartit le montant global de la rémunération des administrateurs conformément à l’article 18 du présent règlement intérieur ;

p fixe, sans préjudice des compétences de l’Assemblée générale, la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux, notamment leur
rémunération fixe et variable, y inclus les avantages en nature, les attributions d’actions de performance ou de tout instrument de
rémunération, ainsi que les avantages postérieurs à l’emploi ;
p arrête et revoit régulièrement les principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe, notamment en ce qui concerne :

a. les catégories de personnel dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque du Groupe et s’assure que les
dispositifs de contrôle interne permettent de vérifier que ces principes sont conformes à la réglementation et aux normes
professionnelles et sont en adéquation avec les objectifs de maîtrise des risques,
b. ainsi qu’aux salariés qui, au vu de leurs revenus globaux, se trouvent dans la même tranche de rémunération que ceux dont les
activités professionnelles ont une incidence sur le profil de risque du Groupe ;
p valide chaque année, après avis du comité des rémunérations, la rémunération des responsables des fonctions de contrôle interne
(Directeur des Risques, Directeur de la Conformité et Directeur de l’Audit) ;
p délibère une fois par an sur la politique de la Société en matière d’égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes ;

p procède à l’attribution gratuite d’actions de performance, détermine l’identité des bénéficiaires et le nombre d’actions attribuées à chacun
d’eux, et fixe les conditions et critères d’attribution desdites actions ;
p arrête, le cas échéant, le principe et les modalités d’une augmentation de capital réservée aux adhérents à un des plans d’épargne
d’entreprise au sein du Groupe.

<;)C3<;;,:,;C +D <;B,39 A%F%DG +D <;B,39 +e%+:3;3BCA%C3<;


+e%+:3;3BCA%C3<; Le Conseil d’administration s’est réuni 18 fois en 2022 (15 en 2021), la
Le règlement intérieur régit le fonctionnement du Conseil durée des réunions a été en moyenne de trois heures. Le taux de
d’administration (voir article 11 du règlement intérieur, p. 652). Celui-ci présence des administrateurs a été en moyenne de 97% par réunion
est convoqué par lettre, télécopie, courrier électronique ou par tout (96% en 2021). En dehors de ces réunions, le Conseil d’administration a
autre moyen par le Président ou à la demande du tiers des tenu plusieurs conférences téléphoniques sur des sujets d’actualité.
administrateurs. Il se réunit au moins huit fois dans l’année, Cinq réunions d’administrateurs hors la présence des Dirigeants
notamment pour arrêter les comptes sociaux et consolidés. exécutifs (executive sessions) ont également été tenues. Elles ont porté
Chaque administrateur reçoit les informations nécessaires à sur l’évaluation de la Direction générale, les plans de succession,
l’accomplissement de sa mission, notamment en vue de la préparation notamment la succession du Directeur général, l’organisation de
de chaque réunion du Conseil d’administration. Les administrateurs l’entreprise, la rémunération des Dirigeants et les orientations
reçoivent en outre toutes informations utiles, y compris critiques, sur stratégiques.
les événements significatifs pour la Société. Chaque administrateur
bénéficie des formations nécessaires à l’exercice de son mandat.

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Le Conseil d’administration a examiné la stratégie du Groupe et de ses Comme chaque année, le Conseil d’administration a arrêté les
principaux métiers ainsi que son environnement concurrentiel lors comptes annuels, semestriels et trimestriels et examiné le budget.
d’un séminaire stratégique organisé en septembre et de deux réunions
Au cours de l’année 2022, le Conseil a continué à suivre le profil de
du Conseil d’administration.
liquidité du Groupe et sa trajectoire en capital compte tenu des
Prolongeant les travaux engagés, le Conseil d’administration a exigences réglementaires.
consacré plusieurs points sur le rapprochement des réseaux Société
Le Conseil d’administration a consacré plusieurs points au suivi des
Générale et Crédit du Nord, le projet d'acquisition de LeasePlan par
recommandations de la BCE, notamment dans le cadre du SREP. Il a
ALD annoncé au marché le 6 janvier 2022, la stratégie de Boursorama
intégralement revu son règlement intérieur.
et l’opération d’acquisition d’Alliance Bernstein. Par ailleurs, le Conseil
d’administration a examiné à plusieurs reprises, la situation en Russie
avant de prendre la décision de cession des activités russes.

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Le Conseil d’administration a réexaminé, lors de sa séance du 12 janvier 2023, la manière dont il est organisé pour traiter les sujets relatifs à la
RSE.
La stratégie RSE (notamment sur la partie climatique) est décidée par le plein Conseil d’administration sur la base d’une proposition de la
Direction générale revue par le censeur. Cette proposition est revue préalablement par : le Comité des risques s’agissant des questions
afférentes aux risques, le Comité des rémunérations pour les sujets relatifs à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux et le Comité
des nominations et du gouvernement d’entreprise concernant les questions de gouvernance (y compris de gouvernance interne au groupe).
Le Comité des risques examine les risques liés à la RSE au moins chaque trimestre et il examine également les résultats de l’ensemble des
stress tests climatiques.
Le Comité d’audit et de contrôle interne revoit tous les documents de communication financière et extra financière en relation avec la RSE
(devoir de vigilance, déclaration de performance extra-financière) avant leur approbation par le Conseil d'administration.
Le Comité des rémunérations propose au Conseil d'administration les critères RSE retenus pour la rémunération des mandataires sociaux.
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, prépare, comme il l’a fait pour la séance du 12 janvier 2023, les débats du
Conseil d’administration sur son organisation optimale pour traiter les sujets relatifs à la RSE. Il s’interroge aussi chaque année, à partir de la
matrice des compétences des administrateurs (voir page 76) sur les besoins du Conseil d’administration en termes de compétences, y compris
s’agissant des différents sujets relevant de la RSE. Il en tire les conséquences sur les processus de recrutement mis en place et les formations
proposées. In 2022, une formation a été proposée à tous les administrateurs.
Chacun des sujets traités par les comités est ensuite débattu au sein du Conseil d’administration.
Le censeur, outre son rôle dans la préparation de la stratégie, assiste tous les comités lorsqu’ils débattent de sujets relatifs à la RSE. En effet,
lors de sa séance du 12 janvier 2023, le Conseil d’administration a arrêté le principe d’une extension de son mandat à l’ensemble de la RSE et
non plus uniquement à la transition énergétique.
En outre, le règlement intérieur du Conseil d'administration prévoit que les dossiers transmis au Conseil d’administration contiennent les
informations relatives aux enjeux sociaux et environnementaux à prendre, le cas échéant, en considération.
Par ailleurs, le Conseil d’administration, comme il l’a fait en 2022, présentera à l’Assemblée générale des actionnaires du 23 mai 2023, sous la
forme d’un point à l’ordre du jour, sa stratégie RSE ainsi que sa mise en œuvre.
Enfin, dans le cadre de sa mission auprès des investisseurs, le Président présente, outre les éléments clefs de la gouvernance du groupe, les
grands axes de la politique RSE et échange avec eux sur ces sujets.

Le Conseil d’administration continue de veiller à renforcer son Lors de sa réunion en date du 14 décembre 2022, le Conseil
programme de conformité et à promouvoir le respect des règles et d’administration a veillé à la mise en œuvre des objectifs de mixité au
l’intégrité comme composantes maîtresses de la culture d’entreprise à sein des instances dirigeantes qu’il avait déterminés lors de sa réunion
la suite de l’abandon définitif en 2021 des deux procédures judiciaires en date du 4 novembre 2020. Cette politique de mixité est décrite au
engagées par le Département américain de la Justice (US Department 3.1.5 « Politique de diversité au sein de Société Générale ».
of Justice, « DOJ ») concernant, d’une part, les soumissions IBOR de
Société Générale et certaines opérations impliquant des contreparties
libyennes et, d’autre part, le respect des sanctions économiques
américaines.

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En 2022, les principaux thèmes abordés ont été les suivants :

Stratégie RSE (responsabilité sociale


et environnementale) Budget / trajectoire financière Russie
Risques climat
Transformation des réseaux France
Plan de vigilance SREP (BDDF, Crédit du Nord)
Systèmes d’information et sécurité ICAAP/ILAAP ALD/ LeasePlan
informatique (notamment cybersécurité)
Innovation Plans de résolution et de rétablissement Boursorama
Document d’enregistrement universel et
Ressources humaines Alliance Bernstein
Déclaration de performance extra-financière
Bilan du programme Culture & Conduite Modern Slavery Acts adoptés par le GLBA
au sein du Groupe Royaume-Uni et l’Australie
Conformité Assemblée générale Afrique

Plans de remédiation (en particulier sur la lutte Plan de résilience


Satisfaction client
anticorruption, sanctions et embargos) Politique d’externalisation
Appétit pour le risque Plan d’audit BRD

Le Conseil d’administration a été informé des évolutions De même, il a débattu comme chaque année du plan de succession de
réglementaires et de leurs conséquences sur l’organisation du Groupe la Direction générale. Ces plans de succession distinguent les
et de son activité. Le Conseil a revu régulièrement la situation du situations de renouvellement au terme des mandats et les situations
Groupe en matière de risques. Il a approuvé l’appétit pour le risque du de renouvellement non prévues. Les plans de succession sont préparés
Groupe. Il a approuvé l’évaluation de l’adéquation du capital et de la par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise.
liquidité (l’ICAAP et l’ILAAP) ainsi que les limites globales des risques
Sur proposition du Comité des rémunérations, le Conseil
de marché. Il a examiné les Rapports annuels adressés à l’Autorité de
d’administration du 7 février 2023 a arrêté la structure des objectifs
Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) relatifs au contrôle interne
quantitatifs et qualitatifs des mandataires sociaux exécutifs. Les
ainsi que les réponses aux lettres de suite consécutives à des missions
principes généraux de la structure globale de leur rémunération
d’inspection de l’ACPR et de la Banque Centrale Européenne (BCE).
seraient globalement inchangés (voir 3.1.6).
Le Conseil a évalué la performance des Dirigeants mandataires sociaux
En 2022, le Conseil a poursuivi la méthode de travail au sein du Conseil
exécutifs et fixé leur rémunération ainsi que celle du Président. Il a
retenue en 2020 consistant à systématiser le recours à un
décidé des plans d’actions de performance.
administrateur en charge d’introduire les débats stratégiques ou
Il a débattu de la politique menée en matière d’égalité professionnelle transversaux après, le cas échéant, une présentation de la Direction
et salariale. générale. Cette méthode a permis d’enrichir les travaux et de renforcer
encore la participation individuelle des administrateurs. En outre
Enfin, il a décidé de la répartition de la rémunération des
depuis le 18 mai 2021, le Conseil d’administration bénéficie de
administrateurs (voir p.146) ainsi que celle du censeur.
l’éclairage de M. Jean-Bernard Lévy qu’il a nommé en qualité de
Le Conseil d’administration a préparé et arrêté les résolutions censeur pour une durée de deux ans pour notamment l’accompagner
soumises à l’Assemblée générale annuelle et notamment celles dans sa mission en matière de transition énergétique.
relatives au renouvellement des administrateurs dont le mandat était
Il a été constaté qu’au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2022,
arrivé à échéance.
aucune nouvelle convention n’est intervenue, directement ou par
Chaque année, le Conseil fait une revue de son fonctionnement sous la personne interposée, entre, d’une part, l’un des mandataires sociaux
forme d’une évaluation. Cette évaluation est réalisée tous les trois ans ou l’un des actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote
par un consultant externe spécialisé et les autres années sur la base supérieure à 10% d’une société et, d’autre part, une autre société
d’entretiens et de questionnaires pilotés par le Comité des contrôlée par la première au sens de l’article L. 233-3 du Code de
nominations et du gouvernement d’entreprise. Cette année, de même commerce, étant exclue de cette appréciation les conventions portant
qu’en 2019, l’évaluation a été réalisée par un cabinet externe. Les sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales.
conclusions de la revue en 2022 sont mentionnées dans la partie
évaluation du présent rapport (voir p. 104).

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,B)<:3C-B+D<;B,39+e%+:3;3BCA%C3<; p le Comité des rémunérations ;

En 2022, le Conseil d’administration a été assisté par quatre comités : p le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise.

p le Comité d’audit et de contrôle interne ;


Le Conseil d’administration constitue en tant que de besoin des
comités ad hoc en complément de ces quatre comités.
p le Comité des risques (et son extension le Comité des risques
américains – U.S. Risk Committee) ;

COMITÉ D’AUDIT COMITÉ


ET DE CONTRÔLE INTERNE DES RISQUES

5
Nombre
100%
Taux d’administrateurs
6
Nombre
100%
Taux d’administrateurs
d’administrateurs indépendants d’administrateurs indépendants

80%
Représentation
67%
Représentation
des femmes des femmes

10
Nombre de réunions
100%
Assiduité moyenne
10
Nombre de réunions
100%
Assiduité moyenne
en 2022 en 2022 en 2022 en 2022

COMITÉ COMITÉ DES NOMINATIONS


DES RÉMUNÉRATIONS ET DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

4 75% 4 100%
Nombre Taux d’administrateurs Nombre Taux d’administrateurs
d’administrateurs indépendants(1) d’administrateurs indépendants

25%
Représentation
25%
Représentation
des femmes des femmes

8
Nombre de réunions
97%
Assiduité moyenne
11
Nombre de réunions
89%
Assiduité moyenne
en 2022 en 2022 en 2022 en 2022

(1) Calcul hors administrateur salarié conformément au Code AFEP-MEDEF.

Chaque comité comporte au moins quatre membres. Aucun En décembre 2021 et janvier 2023, l’USRC s’est tenu à New York.
administrateur n’est membre de plus de deux comités. Chaque comité
Les missions des quatre comités du Conseil d’administration sont
comporte au moins un membre de chaque sexe.
précisées dans les chartes de ces comités qui constituent des annexes
Un administrateur représentant les salariés participe au Comité des du règlement intérieur (voir chapitre 7).
rémunérations. Un administrateur est commun au Comité des risques
et au Comité des rémunérations.  T
Depuis 2018, le Comité des risques est élargi aux membres du Comité Au 1er janvier 2023, le comité était composé de cinq administrateurs
d’audit et de contrôle interne lorsqu’il agit en tant qu’US Risk indépendants : Mmes Côté, Hazou, Messemer, Schaapveld et
Committee. La composition de ce dernier est la suivante : M. Connelly M. Contamine. Il est présidé par Mme Schaapveld.
(Président), Mmes Côté, Hazou, Messemer, Schaapveld, et
MM. Contamine et Nin Génova. Tous ses membres sont particulièrement qualifiés dans les domaines
financier et comptable, dans l’analyse du contrôle légal des comptes
Les Présidents du Comité des risques et du Comité d’audit et de pour exercer ou avoir exercé des fonctions de banquier, de Directeur
contrôle interne rencontrent la BCE et la Réserve Fédérale des financier, d’auditeur ou de Directeur juridique de banque.
États-Unis (FED) au moins une fois par an pour faire un point sur
l’activité des comités.

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AC3)9,fKfX <;C,;D +, 9% )2%AC,
La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement intérieur »).
Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans le règlement
intérieur.
Les sujets pouvant être traités en commun par le Comité d’audit et de contrôle interne et par le Comité des risques sont signalés par un
astérisque (*) dans chacune des chartes.
AC3)9,fLfX =9,
Sans préjudice de la liste détaillée des missions mentionnées à l’article 5, le Comité d’audit et de contrôle interne a pour mission d’assurer le
suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables, financières, extra-financières ainsi que le suivi de
l’efficacité des systèmes de contrôle interne, de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques. Il conduit la procédure de sélection des
Commissaires aux comptes. Il approuve les prestations fournies par les Commissaires aux comptes autres que la certification des comptes.
AC3)9,fMfX <:?<B3C3<;
Le Comité d’audit et de contrôle interne est composé de quatre administrateurs au moins, nommés par le Conseil d’administration, qui
présentent des compétences appropriées en matière financière, comptable, de contrôle légal des comptes ou extra-financières. Deux tiers au
moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise.
Les responsables des fonctions de contrôle (risque, conformité, audit), le Directeur financier ainsi que le Secrétaire général sont présents à
toutes les réunions, sauf décision contraire du Président du comité.
Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité d’audit et de contrôle interne, sauf décision contraire du comité. Ils
peuvent également être consultés en dehors des réunions et hors la présence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs et de tout salarié
de l’entreprise.
Lorsque le comité procède à l’examen des arrêtés de comptes, il est précédé d’une réunion avec les Commissaires aux comptes, hors la
présence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs et de tout salarié de l’entreprise.
Le Dirigeant mandataire social exécutif en charge de la supervision du contrôle interne est présent au comité lorsque ce dernier examine le
rapport sur le contrôle interne.
Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs peuvent également, ponctuellement, assister aux travaux du comité à sa demande.
AC3)9,fNfX -D;3<;B
Le Comité d’audit et de contrôle interne se réunit aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins quatre fois par an.
AC3)9,fOfX 3BB3<;B
Il est notamment chargé :
( d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière et extra-financière, notamment d’examiner la qualité et la
fiabilité des dispositifs en place, de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s’assurer que les actions correctrices ont
été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus ; le cas échéant, il formule des recommandations pour en garantir
l’intégrité ;
) d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil d’administration, en vue notamment de vérifier la clarté des
informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des
comptes sociaux et consolidés ; Il examine le périmètre des sociétés consolidées et, le cas échéant, les raisons pour lesquelles des
sociétés n’y seraient pas incluses ; Il examine également les modalités de mise en œuvre retenues pour l’application des principales
normes comptables applicables au Groupe, notamment en ce qui concerne les règles de provisionnement* ;
* de soumettre au Conseil d’administration son avis sur ces comptes et la communication financière correspondante, après avoir entendu
l’avis des Commissaires aux comptes ;
+ de rendre compte régulièrement au Conseil d’administration des résultats de la mission de certification des comptes, de la manière
dont cette mission a contribué à l’intégrité de l’information financière et extra-financière et du rôle qu’il a joué dans ce processus. Il
l’informe sans délai de toute difficulté rencontrée ;
, de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et d’émettre une recommandation au Conseil d’administration,
élaborée conformément aux dispositions de l’article 16 du règlement (UE) n° 537/2014 du 16 avril 2014, sur leur désignation ou leur
renouvellement, ainsi que sur leur rémunération ;
- de s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux comptes conformément à la réglementation en vigueur ;
. d’approuver, en application de l’article L. 823-19 du Code de commerce et de la politique arrêtée par le Conseil d’administration, la
fourniture des services autres que la certification des comptes visés à l’article L. 822-11-2 dudit Code après avoir analysé les risques
pesant sur l’indépendance du Commissaire aux comptes et les mesures de sauvegarde appliquées par celui-ci ;
/ d’examiner le programme de travail des Commissaires aux comptes, et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des comptes
par les Commissaires aux comptes conformément à la réglementation en vigueur ;

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0 d’assurer le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, de l’audit, et notamment en ce qui concerne les procédures relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable, financière et extra-financière. À cette fin, le comité, notamment :
- examine le tableau de bord trimestriel du contrôle permanent du Groupe,
- procède à des revues du contrôle interne et du contrôle de la maîtrise des risques des pôles, des directions et des principales filiales,
examine les programmes annuel et pluriannuel de contrôle périodique du Groupe, ainsi que leurs modifications, avant leur
approbation par le Conseil d’administration,
- suit l’exécution du plan d’audit de l’année et est systématiquement informé en cas de décalage ou report des missions,
- donne son avis sur l’organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne*,
- examine les lettres de suite adressées par les superviseurs bancaires ou de marché et émet un avis sur les projets de réponse à ces
lettres* ;
1 de prendre connaissance des rapports établis pour se conformer à la réglementation en matière de contrôle interne et en particulier des
rapports d’audit ;
2 en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT), de préparer les débats du Conseil
d’administration lorsque celui-ci :
- examine la politique, les dispositifs et les procédures ainsi que leur efficacité*,
- est informé, au moins une fois par an, de l’activité et des résultats des contrôles internes en matière LCB-FT, des incidents et
insuffisances ainsi que des mesures correctrices apportées,
approuve le rapport annuel de contrôle interne des dispositifs de LCB-FT ;
3 d’examiner le dispositif mis en place concernant les « Lanceurs d’alerte » et de son évolution ;
4 d’examiner les incidents de conformité ainsi que les plans d’action correspondants ;
5 d’examiner le dispositif mis en place de prévention et de détection de la corruption et du trafic d’influence. Il reçoit toutes les
informations nécessaires à cet effet ;
6 de donner au Conseil d’administration son avis préalablement à la nomination et à la révocation du Directeur de l’audit et du Directeur
de la conformité.
Le Comité d’audit et de contrôle interne ou son Président entendent les Directeurs en charge des fonctions de contrôle interne (risque,
conformité, audit) ainsi que le Directeur financier, éventuellement à leur demande et, en tant que de besoin, les cadres responsables de
l’établissement des comptes, du contrôle interne, du contrôle des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique ; chaque
trimestre, avant la séance examinant le rapport du Directeur de l’audit, le comité l’entend dans une réunion hors la présence de tout autre
Dirigeant de l’entreprise.
Le Comité d’audit et de contrôle interne transmet son avis à la Direction générale sur les objectifs et l’évaluation des responsables du contrôle
des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique.
Le Comité d’audit et de contrôle interne fait un point annuel sur les sujets liés à :
p la protection de la clientèle ;

p l’intégrité des marchés ;

p la mise en œuvre des obligations issues du RGPD (règlement général sur la protection des données) ;

p la politique et la gestion fiscale du Groupe*.

Le Comité d’audit assure un suivi annuel des cessions et des acquisitions. Il reçoit un bilan post-mortem des opérations les plus importantes.
Lors de chaque réunion du Conseil d’administration postérieure à la tenue d’un Comité d’audit, le Président du comité fait un rapport détaillé
rappelant les sujets examinés, les questions abordées ainsi que les recommandations qu’il formule en vue des décisions du Conseil
d’administration.

%??<AC +e%)C3F3C- +D <:3C- +e%D+3C ,C +, )<;CA=9, Lors de chaque arrêté des comptes, le comité a entendu les
3;C,A;, ?<DA LJLL Commissaires aux comptes, hors la présence du management, avant
d’entendre la présentation des comptes faite par la Direction
Le comité s’est réuni dix fois en 2022 (10 réunions en 2021), le taux de
financière. En début d’année, les Commissaires aux comptes ont
participation a été de 100% (100% en 2021).
présenté en détail les Key Audit Matters. Le Directeur général a
Le comité a examiné les projets de comptes consolidés annuels, participé à la partie des réunions consacrées à chaque arrêté et a
semestriels et trimestriels avant leur présentation au Conseil et a engagé avec le comité un dialogue sur les faits marquants du
soumis à ce dernier son avis sur ces comptes. Il a validé la trimestre.
communication financière correspondante. Le comité a examiné
Le comité entend les responsables des fonctions de contrôle interne
également la DPEF (déclaration de performance extra-financière) et le
(audit, risques, conformité) ainsi que du Directeur financier à chaque
plan de vigilance.
séance. Il a examiné le Rapport annuel sur le contrôle interne.

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Le comité a consacré plusieurs points aux questions relatives au p présentation des résultats du processus de certification interne des
contrôle interne et au suivi des plans de remédiation suite à des contrôles (Internal Control Certification – I2C) ;
inspections des superviseurs (FED, FCA, BCE, ACPR…). Le comité a revu
p rapports social et consolidé sur le dispositif de sécurité financière du
trimestriellement le programme de remise à niveau du contrôle
Groupe ;
permanent. Le comité a revu de manière régulière les travaux de
l’Inspection générale et de l’audit. Il a été tenu informé des incidents p intégrité des marchés (séparation des activités bancaires pour
significatifs relevés dans le domaine de la conformité. Il tient tous les compte propre, réglementations américaines et européennes sur les
trimestres une réunion avec l'inspecteur général hors la présence du dérivés, abus de marchés, indices et Benchmarks, meilleure
management. exécution et transactions du personnel) ;
Les membres du comité ont participé aux travaux du US Risk p protection de la clientèle (rapport du médiateur/traitement des
Committee qui sert de Comité des risques et suit l’audit des activités réclamations).
américaines.
Le comité s’est déplacé à New York et a rencontré les responsables des
Il a revu le plan de tournée de l’Inspection générale et des audits, ainsi fonctions de contrôle ainsi que les responsables des différentes
que les mécanismes de suivi des préconisations d’audit. lignes-métiers en janvier 2023.
Il a examiné les projets de réponse du Groupe à des lettres de suite de Le comité a discuté le programme d’audit et le budget des honoraires
l’ACPR, ainsi que des réponses à la BCE. des Commissaires aux comptes pour 2023.
Les principaux thèmes traités dans l’année ont été les suivants : Enfin, le comité a revu le règlement intérieur du Conseil sur les sujets le
concernant et notamment :
p bilan des cessions et acquisitions réalisées en 2022 ;
p la validation des points à examiner en commun avec le Comité des
p risques GDPR ;
risques ;
p ESEF ;
p son rôle dans les procédures de nomination/révocation/évaluation/
p enregistrement de Société Générale comme Securities Based Swap rémunération des fonctions de contrôle.
Dealer auprès de la SEC ;
p contrôle des activités externalisées ;   

p synthèse des services des Commissaires aux comptes autres que la Au 1er janvier 2023, le Comité des risques était composé de six
certification des comptes ; administrateurs indépendants : Mmes Coté, Hazou, Messemer, et
Schaapveld et MM. Connelly et Nin Génova. Il est présidé par
p bilan des honoraires 2022 et du budget 2023 prévu par le Collège des M. Connelly.
Commissaires aux comptes ;
Tous ses membres sont particulièrement qualifiés dans les domaines
p document d’enregistrement universel ; financier et comptable, dans l’analyse des risques pour exercer ou
avoir exercé des fonctions de banquier, de Directeur financier,
p gouvernance et contrôle interne de la Lutte Contre le Blanchiment et
le Financement du Terrorisme (LCB-FT) ; d’auditeur ou Directeur juridique de banque.

p contrôles de Mark ;

    


AC3)9,fKfX <;C,;D +, 9% )2%AC,
La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement intérieur »).
Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans le règlement
intérieur. La typologie des risques entrant dans le champ de compétence du comité est celle mentionnée dans le Risk Appetite Statement du
Groupe.
Les sujets pouvant être traités en commun par le Comité des risques et le Comité d’audit et du contrôle interne sont signalés par un astérisque
(*) dans chacune des chartes.
AC3)9,fLfX =9,
Le Comité des risques prépare les travaux du Conseil d’administration sur la stratégie globale et l’appétence du Groupe en matière de risques
de toute nature(1), tant actuels que futurs, [et l’assiste lorsque les contrôles font apparaître des difficultés dans leur mise en œuvre].
AC3)9,fMfX <:?<B3C3<;
Le Comité des risques est composé de quatre administrateurs au moins nommés par le Conseil d’administration qui disposent de
connaissances, de compétences et d’une expertise en matière de risques. Deux tiers au moins des membres du comité sont indépendants au
sens du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise.
Les responsables des fonctions de contrôle (risque, conformité, audit), le Directeur financier ainsi que le Secrétaire général sont présents à
toutes les réunions, sauf décision contraire du Président du comité.
Le Dirigeant mandataire social exécutif en charge de la supervision des fonctions de contrôle est présent au comité lorsque ce dernier
examine l’évaluation de ces fonctions. Il peut également participer ponctuellement aux travaux du comité à sa demande.
Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité des risques, sauf décision contraire du comité. Ils peuvent également être
consultés en dehors des réunions.

(1) La typologie des risques est celle mentionnée dans le Group Risk Appetite Statement.

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AC3)9,fNfX -D;3<;B
Le Comité des risques se réunit aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins quatre fois par an.
AC3)9,fOfX 3BB3<;B
Il est notamment chargé :
( d’assister le Conseil d’administration dans la détermination de la stratégie globale et l’appétence en matière de risques de toute nature.
Il assiste le Conseil d’administration et prépare les débats portant sur l’approbation annuelle de l’appétit pour le risque du Groupe
(Group Risk Appetite Statement), ainsi que le dispositif de gouvernance et de mise en œuvre de l’appétit pour le risque (Group Risk
Appetite Framework). Il est régulièrement informé de l’évolution du contexte des risques notamment pour lui permettre d’éclairer le
Conseil d’administration. Il examine et prépare les débats du Conseil d’administration qui approuve les limites de risque et en
particulier de risques de marché ;
) de procéder à un examen régulier des stratégies, politiques, procédures et systèmes permettant de détecter, gérer et suivre les risques
de toutes natures(1) et de communiquer ses conclusions au Conseil d’administration* ;
* d’examiner les procédures de contrôle des risques et est consulté pour la fixation des limites globales de risques ;
+ d’étudier les résultats des exercices annuels d’évaluation des fonctions risque, conformité et audit. À cette occasion, il est informé des
changements significatifs d’organisation des fonctions de contrôle et, sur base annuelle, de leurs budgets et ressources. Lorsqu’il évalue
la fonction audit*, il s’appuie sur les informations reçues du Comité d’audit et de contrôle interne ;
, d’émettre une opinion sur la politique et le niveau de provisionnement global du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de
montant significatif* ;
- d’examiner les rapports établis pour se conformer à la réglementation bancaire sur les risques ;
. d’examiner la politique de maîtrise des risques et de suivi des engagements hors bilan, au vu notamment de notes préparées à cet effet
par la Direction financière, la Direction des risques et les Commissaires aux comptes* ;
/ d’examiner, dans le cadre de sa mission, si les prix des produits et services mentionnés aux livres II et III du Code monétaire et financier
proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la Société. Lorsque ces prix ne reflètent pas
correctement les risques, il en informe le Conseil d’administration et donne son avis sur le plan d’action pour y remédier ;
0 sans préjudice des missions du Comité des rémunérations, d’examiner si les incitations prévues par la politique et les pratiques de
rémunération sont compatibles avec la situation de la Société au regard des risques auxquels elle est exposée, de son capital, de sa
liquidité ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus ;
1 d’examiner les risques afférents à la mise en œuvre par le Groupe des orientations en matière de responsabilité sociale et
environnementale y compris les risques climatiques et les indicateurs relatifs à la culture et conduite ;
2 d’examiner la gestion du risque d’entreprise (enterprise risk management) lié aux opérations de la Société aux États-Unis conformément
aux exigences des règles de la Réserve fédérale américaine relatives aux normes prudentielles renforcées (US Federal Reserve’s
Enhanced Prudentiel Standards Rules) et aux lignes directrices émises par les superviseurs (supervisory guidelines). Lorsqu’il agit en tant
que US Risk Committee, le Comité des risques fonctionne selon une charte dédiée qui fait partie intégrante du présent article et le
complète. Le Président du Comité des risques fait un rapport des travaux arrêtés par l’US Risk Committee au Conseil d’administration
qui les valide ;
3 d’examiner, au moins semestriellement, les risques liés à la sécurité financière, la politique de lutte contre le blanchiment de capitaux et
le financement du terrorisme mentionnée à l’article L. 561-4-1 du Code monétaire et financier, les dispositifs et les procédures mis en
place pour se conformer aux dispositions du II de l’article L. 561-36-1 du même Code et les mesures correctrices nécessaires pour
remédier aux incidents importants et aux insuffisances en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du
terrorisme et de gel des avoirs et d’interdiction de mise à disposition ou d’utilisation des fonds ou ressources économiques et de
s’assurer de leur efficacité* ;
4 d’examiner les documents et de préparer les débats et décisions du Conseil d’administration sur l’ICAAP (internal capital adequacy
assessment process) et l’ILAAP (internal liquidity adequacy assessment processes) ;
5 d’examiner régulièrement les tableaux de bord sur les risques de toute nature y compris de réputation et de conformité. Il examine
également les tableaux de bord sur les opérations. Il est destinataire de toutes les informations prévues par la réglementation ou le Risk
Appetite Framework sur les bris de limites et les mesures correctrices ;
6 d’examiner le suivi des recommandations des superviseurs dans son domaine de compétence ;
7 d’examiner les plans de continuité d’activité et de résilience opérationnelle ;
8 d’examiner le plan préventif de rétablissement qui est communiqué à la BCE et délibère sur tout plan similaire demandé par d’autres
autorités ;
9 d’examiner les éléments nécessaires à l’établissement du plan de résolution communiqués aux autorités de contrôle compétentes ;
: d’examiner les risques liés à la politique de sécurité des systèmes d’information y compris la cybersécurité, la stratégie informatique et
les activités externalisées ;

(1) La typologie des risques entrant dans le champ de compétence du comité se situe dans le chapitre du Document d’enregistrement universel consacré aux risques.

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; d’examiner les incidents significatifs pouvant toucher l’établissement au regard des risques issus de la cartographie et associés à la
réputation, la conformité, les opérations, les chantiers réglementaires. En particulier, il examine les risques environnementaux ou liés à
la mise en œuvre de l’ESG, la qualité des données notamment tel que prévu par le standard BCBS 239, la gestion des litiges ;
< de transmettre au Comité des rémunérations un avis sur la prise en compte des risques dans le dispositif de rémunération de la
population régulée (professionnels des marchés et autres) ;
= de procéder régulièrement à un examen des points d’attention issus des comités nouveaux produits ;
> de donner son avis préalablement à la nomination et à la révocation du Directeur des risques au Conseil d’administration.
Le Comité des risques ou son Président entendent les Directeurs en charge des fonctions de contrôle interne (risque, conformité, audit) ainsi
que le Directeur financier et, en tant que de besoin, les cadres responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, du contrôle
des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique.
Le comité est tenu informé par la Direction générale de la désignation des responsables des fonctions de contrôle interne de second niveau et
du contrôle périodique.

%??<AC +e%)C3F3C- +D <:3C- +,B A3B@D,B ?<DA LJLL p nouveaux produits ;

Au cours de l’exercice, le Comité des risques s’est réuni à 10 reprises p Brexit ;


(10 en 2021). Le taux de présence de ses membres a été de 100% (98%
p cyber-résilience ;
en 2021).
p qualité des données ;
Au cours de chaque réunion, le comité a procédé à une revue détaillée
des risques et de leurs conséquences à la fois sur les plans prudentiels p transformation des réseaux France (BDDF, Crédit du Nord) ;
et comptables.
p correspondance bancaire au sein du Groupe ;
Le Comité des risques, à chaque réunion, entend la Directrice des
risques sur l’évolution du contexte de risque et les faits marquants. Il p Activités de marché ;
examine les documents relatifs à l’appétit pour le risque (risk appetite p performance et évaluation des fonctions conformité, audit et RISQ.
statement et risk appetite framework) et prépare les décisions sur
l’ICAAP et l’ILAAP. Il reçoit régulièrement des tableaux de bord sur les En 2022, il a consacré plusieurs points à la transformation des réseaux
risques de toute nature y compris de réputation et de conformité. Il France (BDDF, Crédit du Nord) et aux risques liés au climat et à
reçoit également, un tableau de bord sur les opérations. Enfin, il assure l’environnement. Il a été tenu informé des principaux litiges, y compris
un suivi régulier de la mise en œuvre des recommandations du SREP. Il fiscaux. Il a fait une revue de l’organisation de la Direction des risques.
a notamment examiné les sujets suivants : Il a également revu la Direction de la conformité. Il a examiné des
zones de risques spécifiques aux chantiers réglementaires. Il a
p limites de risques (y compris de marchés) ; également préparé les travaux du Conseil sur les plans de
redressement et résolution. Il a donné au Comité des rémunérations
p plan de rétablissement du Groupe ;
son avis sur la prise en compte des risques dans le dispositif de
p plan de résolution du Groupe ; rémunération de la population régulée (professionnels des marchés et
autres).
p le dispositif de recouvrement dans le Groupe ;
Le Comité s’est déplacé à New York et a rencontré les responsables des
p l’enregistrement de Société Générale comme Securities Based Swap
fonctions de contrôle ainsi que les responsables des différentes
Dealer auprès de la SEC ;
lignes-métiers en janvier 2023.
p risques liés au climat et à l’environnement ;
En tant qu’US Risk Committee, le Comité des risques a tenu 6 réunions.
p risque de liquidité ; Il a validé l’appétit pour le risque des activités américaines. Il s’est
également acquitté des autres tâches prévues par la réglementation
p risque de taux d’intérêt ; américaine (supervision du risque de liquidité, validation des
p risque de change ; politiques de risques, etc.). Il a suivi les remédiations demandées par la
FED en matière de suivi des risques. Le comité a reçu une formation sur
p risque de crédit ; l’évolution de l’activité aux États-Unis et sur les évolutions
p risque de marché ; réglementaires ayant un impact sur l’activité de l’US Risk Committee.
La Charte de l’US Risk Committee est annexée au règlement intérieur
p risque opérationnel ; du Conseil (voir page 669).
p gestion des litiges ; Le Comité a revu le règlement intérieur sur les sujets le concernant et
notamment les sujets à traiter en commun avec le Comité d'audit et du
p prise en compte des risques dans la tarification des produits et
services ; contrôle interne et son intervention dans les politiques de
rémunérations.
p prise en compte des risques dans la politique de rémunération ;

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Au 1er janvier 2023, le Comité des rémunérations était composé de Ses membres ont toutes les compétences pour analyser les politiques
quatre administrateurs dont trois indépendants (MM. Mestrallet, et pratiques en matière de rémunération, y compris au regard de la
Contamine et Nin Génova) et une salariée (Mme Houssaye). Il est présidé gestion des risques du Groupe.
par M. Contamine, administrateur indépendant.

      


AC3)9,fKfX <;C,;D +, 9% )2%AC,
La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement intérieur »).
Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans le règlement
intérieur.
AC3)9,fLfX =9,
Le Comité des rémunérations prépare les décisions du Conseil d’administration concernant les rémunérations, notamment celles relatives à
la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux ainsi que celles des personnes qui ont une incidence sur le risque et la gestion des risques
dans la Société.
AC3)9,fMfX <:?<B3C3<;
Il est composé de quatre administrateurs au moins et comprend un administrateur élu par les salariés. Deux tiers au moins des membres du
comité sont indépendants au sens du Code AFEP-MEDEF(1). Sa composition lui permet d’apprécier les politiques et les pratiques de
rémunération au regard de la gestion des risques, des fonds propres et des liquidités de la Société.
AC3)9,fNfX -D;3<;B
Le Comité des rémunérations se réunit aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins quatre fois par an.
AC3)9,fOfX 3BB3<;B
Il procède à un examen annuel :
( des principes de la politique de rémunération de l’entreprise ;
) des rémunérations, indemnités et avantages de toute nature accordés aux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs de l’entreprise ainsi
que des Dirigeants Effectifs s’ils sont différents ;
* de la politique de rémunération des salariés régulés au sens de la réglementation bancaire dont les activités professionnelles ont une
incidence significative sur le profil de risque de la Société ou du Groupe ainsi que tout salarié qui, au vu de ses revenus globaux, se
trouve dans la même tranche de rémunération.
Il prépare le contrôle par le Conseil d’administration de la rémunération du Directeur des risques, du Directeur de la Conformité et du
Directeur de l’Audit, après avis du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques, chacun en ce qui le concerne.
Il reçoit toute information nécessaire à sa mission.
Il examine les rapports annuels transmis aux autorités de tutelle.
Il entend, en tant que de besoin, la Direction générale, les responsables de Business Units et Service Units et les responsables des fonctions de
contrôle.
Il peut être assisté par les services de contrôle interne ou des experts extérieurs.
Plus particulièrement, le comité :
( propose au Conseil d’administration, dans le respect de la réglementation applicable aux établissements de crédit, des principes
énumérés par le Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise et des normes professionnelles, les principes de la politique de
rémunération des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs, et notamment les critères de détermination, la structure et le montant de
cette rémunération y compris les indemnités et avantages en nature, de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de toute nature
perçues de l’ensemble des sociétés du Groupe ; il veille à leur application ;
) prépare l’évaluation annuelle de la performance des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs ;
* propose au Conseil d’administration la politique d’attribution d’actions de performance ;
+ prépare les décisions du Conseil d’administration relatives à l’épargne salariale et à l’actionnariat salarié.

(1) Pour le calcul du taux d’indépendants au sein des comités, le Code AFEP-MEDEF ne prend pas en compte les salariés.

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KJK
M     e  
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%??<AC +e%)C3F3C- +D <:3C- +,B A-:D;-A%C3<;B Le Comité a préparé les travaux du Conseil d'administration sur les
?<DA LJLL conditions de départ de M. Frédéric Oudéa.
Au cours de l’exercice, le Comité des rémunérations s’est réuni à huit Le Comité a préparé l’évaluation des Dirigeants mandataires sociaux. Il
reprises. Le taux de présence de ses membres a été de 97% (100% a proposé les objectifs annuels des Dirigeants mandataires sociaux
en 2021). exécutifs au Conseil.
Le Directeur général a été associé aux travaux du Comité des Conformément à la directive CRD V et ses textes de transposition en
rémunérations sauf lorsqu’il était directement concerné. Le Président France, le Comité des rémunérations a veillé à ce que les politiques de
a également assisté aux délibérations. rémunération suivies par le Groupe soient non seulement conformes à
la réglementation, mais aussi alignées sur la politique de maîtrise des
Les principaux thèmes traités dans l’année ont été les suivants :
risques de l’entreprise ainsi que sur ses objectifs en matière de fonds
p orientations sur la politique de rémunération ; propres.

p rémunération des mandataires sociaux ; Le Comité a revu les principes de la politique de rémunération
applicable dans le Groupe, en particulier ceux concernant les
p égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ; catégories de personnel dont les activités ont une incidence
p politique de rémunération de GBIS (Global Banking & Investor significative sur le profil de risque du Groupe, conformément aux
Solutions) ; réglementations en vigueur. Il a consacré plusieurs séances à cet
examen et à s’assurer que le dispositif proposé en ce qui concerne la
p politique de rémunération appliquée à la population régulée ; population régulée était conforme aux nouvelles règles. Il a tout
p rapport public sur les politiques et pratiques de rémunération pour particulièrement veillé à ce que la politique de rémunération prenne
les personnes régulées ; bien en compte les risques générés par les activités et le respect par le
personnel des politiques de maîtrise des risques et des normes
p impact de la mise en place de CRD V ; professionnelles. Le Comité des risques a donné son avis sur ce sujet et
les deux comités ont un membre commun (M. Nin Génova). Il s’est
p supplément d’intéressement ;
appuyé aussi sur les travaux des organes de contrôle, externes et
p conformité de la politique de rémunération ; internes. Afin de s’assurer de la bonne prise en compte des risques et
de la conformité, le Comité a entendu le Président du Comité des
p objectifs quantitatifs et qualitatifs 2021 des Dirigeants mandataires
risques et les responsables des risques et de la conformité. Enfin, il a
sociaux ;
examiné le Rapport annuel sur les rémunérations. La politique de
p chapitre rémunération du présent rapport sur le gouvernement rémunération est décrite en détail pages 112 et suivantes.
d’entreprise et Rapport annuel sur les politiques de rémunération ;
Le Comité a proposé au Conseil les plans d’attribution d’actions.
p revue de la rémunération de la Directrice des risques et du Directeur
Le Comité a revu la rémunération du censeur.
de la Conformité du Groupe, ainsi que celle du responsable de
l’audit ; Enfin, le Comité a préparé les travaux du Conseil sur l’égalité
professionnelle hommes/femmes au sein de l’entreprise.
p attribution des actions de performance ;

p suivi des obligations de détention et de conservation de titres des   
Dirigeants mandataires sociaux.     T
Il a validé les résolutions de l’Assemblée générale relatives aux Au 1er janvier 2023, le Comité des nominations et du gouvernement
rémunérations. d’entreprise était composé de quatre administrateurs indépendants :
Le Comité a analysé le bilan sur le ratio d’équité et un benchmark de la Mme Rochet et MM. Connelly, Mestrallet et Poupart-Lafarge. Il est
rémunération des mandataires sociaux vis-à-vis des groupes du présidé par M. Mestrallet.
CAC 40 et d’un panel composé de onze banques européennes
(Barclays, BBVA, BNP Paribas, Crédit Agricole SA, Crédit Suisse, Ses membres ont toutes les compétences pour analyser les politiques
Deutsche Bank, Intesa, Nordea, Santander, UBS et UniCredit) et pratiques en matière de nominations et de gouvernement
présentant des caractéristiques comparables à Société Générale. d’entreprise.

        T


AC3)9,fKfX <;C,;D +, 9% )2%AC,
La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement intérieur »).
Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans le règlement
intérieur.
AC3)9,fLfX =9,
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise prépare les décisions du Conseil d’administration en matière de sélection des
administrateurs, de nomination des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs, de plans de succession, de composition instances dirigeantes
et de bon fonctionnement du Conseil d’administration, notamment l’application des règles de gouvernance décrites dans le règlement
intérieur.
AC3)9,fMfX <:?<B3C3<;
Il est composé de quatre administrateurs au moins. Deux tiers au moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code
AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise. Le Directeur général est associé, en tant que de besoin, aux travaux du comité.
AC3)9,fNfX -D;3<;B
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise se réunit aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins quatre fois par an.

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AC3)9,fOfX 3BB3<;B
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise :
( examine périodiquement et au moins une fois par an la structure, la taille, la composition et l’efficacité des travaux du Conseil
d’administration au regard des missions qui lui sont assignées et soumet au Conseil d’administration toutes recommandations utiles à
la réalisation de l’évaluation annuelle du Conseil d’administration et de ses membres. Cette évaluation est préparée par le comité, son
Président en rend compte au Conseil d’administration. Tous les trois ans, lorsque l’évaluation est réalisée par un cabinet externe, le
comité fait toute proposition pour la sélection du cabinet et le bon déroulement de l’évaluation ;
) examine périodiquement les politiques du Conseil d’administration en matière de sélection et de nomination des Dirigeants
mandataires sociaux, il formule des recommandations en la matière ;
* est chargé de faire des propositions au Conseil d’administration pour la nomination des administrateurs, des censeurs et des membres
des comités. À cet effet, il prépare les critères de sélection qui seront soumis au Conseil d’administration, propose au Conseil
d’administration un objectif à atteindre en ce qui concerne la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil
d’administration et élabore une politique ayant pour objet d’atteindre cet objectif(1) ;
+ dans l’exercice de ses missions, il s’attache à respecter l’ensemble des conditions posées par l’ABE et la BCE dans le cadre des examens
dits « fit and proper » ;
, prépare et revoit, chaque année, le plan de succession des mandataires sociaux notamment en cas de vacance imprévisible, après avoir
diligenté les études utiles ;
- s’assure de l’existence d’une procédure de sélection de nomination pour les détenteurs de fonctions clés et il est informé de la
nomination des Responsables de Business Unit ou de Service Unit. Il a communication de leur plan de succession et en rend compte au
Conseil d’administration ;
. donne son avis au Conseil d’administration sur la nomination et la révocation des Directeurs des risques, de la Conformité et de l’audit,
après avis :
- du Comité des risques pour le Directeur des risques, et
- du Comité d’audit et de contrôle interne pour les Directeurs de l’audit et de la conformité ;
/ prépare l’examen par le Conseil d’administration des questions relatives au gouvernement d’entreprise ainsi que les travaux du Conseil
d’administration sur les sujets relatifs à la Culture d’entreprise. Il propose au Conseil d’administration la présentation du Conseil
d’administration dans le Document d’enregistrement universel et notamment la liste des administrateurs indépendants ;
0 prépare les travaux du Conseil d’administration relatifs à la gouvernance des filiales afin de s’assurer du respect des principes généraux
applicables au Groupe ;
1 prépare les travaux du Conseil d’administration en cas de révision des statuts de la Société ou du règlement intérieur du Conseil
d’administration ;
2 propose au Conseil d’administration la répartition de la rémunération des administrateurs.

%??<AC +e%)C3F3C- +D <:3C- +,B ;<:3;%C3<;B Le Comité a été informé des travaux réalisés sur la gouvernance des
,C +D 1<DF,A;,:,;C +e,;CA,?A3B, ?<DA LJLL filiales.
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise a tenu Il a revu le document relatif au suivi des conventions courantes.
onze réunions en 2022. Le taux de participation a été de 89% (97%
en 2021). Le Comité a fait un point sur le niveau de l’enveloppe de rémunération
des administrateurs et a proposé, comme en 2022, de ne pas la
Au cours de l’année 2022, le Président du Conseil d’administration a modifier, bien que la taille du Conseil ait été augmentée d’un
également participé à toutes les réunions. Le Directeur général a été administrateur en 2021.
invité à certaines d'entre elles.
Il a débattu de l’organisation de la Direction générale.
Le Comité a consacré l’essentiel de ses travaux à la sélection du futur
Directeur général et à la séléction des nouveaux administrateurs. Il a Il s’est assuré du respect des procédures recommandées de la BCE
recruté deux cabinets externes pour l’aider dans sa tâche (l'un pour le pour la nomination de la Directrice des Risques et du Directeur de la
Directeur général et l'autre pour les administrateurs). S'agissant de la Conformité.
sélection du Directeur général, après plusieurs étapes de sélection, il a Le Comité a préparé les résolutions pour l’Assemblée générale. Il a
proposé l’un d’entre eux au Conseil d’administration en associant à sa examiné les projets de mise à jour du règlement intérieur du Conseil
réflexion les administrateurs non exécutifs. Chacun des derniers d’administration. En vue des remplacements d’administrateurs
candidats en lice a été entendu individuellement par les membres du en 2023, il a veillé au maintien de l’équilibre de la composition du
Comité. S'agissant des recrutements d'administrateurs, pour chacun Conseil. Comme chaque année, il s’est assuré de la bonne application
des mandats d'administrateurs, après avoir défini les profils à retenir du Code AFEP-MEDEF en matière d’indépendance des administrateurs.
conformément à la cartographie des compétences, il a reçu les Il a décidé le lancement d’un appel d’offre pour le recrutement
derniers candidats et proposé l'un d'eux au Conseil d'administration. d’administrateurs en 2024.
Durant tous ces processus de sélection qui ont duré plusieurs mois, le
Conseil d'administration a été régulièrement tenu informé. Il a procédé à l’examen de la composition des comités.

(1) L’objectif et la politique des établissements de crédit, ainsi que les modalités de mise en œuvre, sont rendus publics conformément au c) du paragraphe 2 de l’article 435 du
règlement (UE) n° 575/2013 du 26 juin 2013.

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Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise dans le Des attentes sont formulées sur :
cadre de la préparation des plans de succession de la Direction
p l’allégement des agendas après une année où le Conseil
générale s’appuie sur les travaux réalisés en interne par le Directeur
d'administration et les comités se sont réunis à 57 reprises, hors
général et en tant que de besoin sur des consultants externes. Ces
séminaires, réunions stratégiques, réunions non exécutives, USRC et
plans distinguent le cas des successions imprévues et les successions
sessions de formation ;
préparées à moyen et long terme.
p un meilleur équilibre des thématiques pour donner plus de place à la
Le Président du Comité, en liaison avec le Président du Conseil, a
stratégie, notamment RSE, aux RH et moins de place aux sujets
piloté la procédure d’évaluation interne du Conseil (voir ci-dessous)
purement réglementaires.
qui a été mise en œuvre par un consultant externe.
Les formations et séminaires sont bien appréciés.
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise a préparé
les modalités de répartition de la rémunération des administrateurs. Certains thèmes pourraient être plus développés :
Il a préparé l’examen par le Conseil du présent rapport sur le p RH ;
gouvernement d’entreprise.
p cybersécurité ;
Il a préparé la décision du Conseil sur la mise en œuvre des objectifs du
Groupe en matière de diversité au sein des instances dirigeantes qui p suivi de la mise en œuvre de la stratégie ;
ont été arrêtés par le Conseil (voir au 3.1.5 p. 111 ci-dessous). p satisfaction clients et politique commerciale.

S’agissant de la RSE et de la transition climatique, un enrichissement


,;B,DA des travaux est attendu en renforçant encore :

En 2022, le Conseil d’administration a été assisté par un censeur dont p le rôle du censeur ;
le rôle a été notamment de l’accompagner dans sa mission en matière
p le rôle des comités, notamment du Comité des risques, du Comité
de transition énergétique. d'audit et du contrôle interne et du Comité des rémunérations ;

T   p le suivi de l’exécution de la stratégie.

En 2022, le censeur a participé activement aux points du Conseil Enfin, le Conseil a renouvelé sa bonne appréciation du recours à
d'administration ou du Comité des risques relatifs à la RSE et à la l’introduction des dossiers devant le Conseil par un lead speaker choisi
transition énérgétique. Il a concouru à la préparation de ces réunions par les administrateurs.
en liaison avec le Directeur général. En janvier 2023, il a présenté au Dans sa séance du 12 janvier 2023, le Conseil d’administration, après
Conseil d'administration, une synthèse de ses observations sur la avis du Comité des nominations et du gouvernement d'entreprise a
transition climatique, l'état d'avancement des travaux de la banque et validé ces résultats et pris des orientations pour répondre aux attentes
le rôle du Conseil d'administration. formulées notamment sur l’organisation des travaux sur la RSE (voir
p. 93).


F%9D%C3<;+D<;B,39+e%+:3;3BCA%C3<;,C
+,B,B:,:(A,B <A:%C3<;
Le Conseil d’administration consacre chaque année une partie d’une En 2022, 11 sessions de formation ont été organisées. Pour les
séance à débattre de son fonctionnement sur la base d’une évaluation nouveaux administrateurs, un parcours individualisé d’intégration est
réalisée tous les trois ans par un consultant externe spécialisé et les systématiquement planifié.
autres années sur la base d’entretiens et de questionnaires pilotés par
La formation du Conseil a porté en 2022 sur les points suivants :
le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise.
p liquidité, ALM ;
Dans les deux cas, les réponses sont présentées de façon anonyme
dans un document de synthèse qui sert de base aux débats du Conseil. p RSE notamment les sujets climat, biodiversité et communication
extra financière ;
Pour l’année 2022, le Conseil a décidé de recourir à une évaluation
externe, conduite par le cabinet Leaders Trust. Cette évaluation a p risques de marchés ;
porté sur le fonctionnement collectif du Conseil et sur l’évaluation
individuelle de chaque administrateur. Cette évaluation a été fondée p sujets comptables ;
sur un guide d’entretien validé par le Comité des nominations et du p intelligence artificielle ;
gouvernement d’entreprise. Pour l’évaluation individuelle, chaque
administrateur a été invité à donner son point de vue sur la p sécurité ;
contribution de chacun des autres administrateurs. Cette évaluation p lutte contre la corruption ;
individuelle porte également sur le Président du Conseil
d’administration et les interactions entre le Président et les p lute anti-blanchiment ;
administrateurs.
p régulation financière américaine ;
Cette procédure s’est déroulée entre juin 2022 et janvier 2023.
p crypto-actifs ;
L’évaluation individuelle n’est pas débattue en Conseil
p fonds propres prudentiels.
d’administration. Chaque membre est informé par le Président du
Comité des nominations et du gouvernement d'entreprise du résultat Cette action sera encore renforcée en 2023, suite aux orientations de
de son évaluation. l’évaluation du Conseil d’administration. Afin de bien veiller à
l'adaptation de ces formations à la situation de l'entreprise,
Les résultats de l’évaluation sont très positifs :
l’animation des formations par des salariés, notamment en matière de
p la participation du Conseil à la réflexion stratégique et à sa RSE, sera maintenue.
connaissance des métiers a progressé ;
Le séminaire annuel et certaines thématiques développées lors des
p la composition du Conseil et la gouvernance sont jugées en progrès réunions du Conseil visent également à apporter une formation
et les travaux sur la succession du Directeur général et les complémentaire notamment sur l’environnement réglementaire et
renouvellements d’administrateurs ont été appréciés. concurrentiel.

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-:D;-A%C3<;BF,AB-,B p Président du Comité des nominations et du gouvernement


d’entreprise ou du Comité des rémunérations : trois parts ;
%DG%+:3;3BCA%C,DAB+,9%<)3-C-
p membre du Comité des nominations et du gouvernement
Le montant annuel de la rémunération a été fixé à 1 700 000 euros par
d’entreprise ou du Comité des rémunérations : une demi-part ;
l’Assemblée générale du 17 mai 2022. Au titre de l’exercice 2022, le
montant a été utilisé en totalité. p membre du Comité d’audit et de contrôle interne ou du Comité des
risques : une part.
Les règles de répartition de la rémunération entre les administrateurs
sont déterminées par l’article 18 du règlement intérieur du Conseil Les parts fixes peuvent être réduites au prorata de l’assiduité réelle dès
d’administration (voir chapitre 7). lors que l’assiduité sur l’année est inférieure à 80%.
Depuis 2018, le montant de la rémunération attribuée est diminué La partie variable de la rémunération est répartie en fin d’année, en
d’une somme égale à 200 000 euros à répartir entre les membres du proportion du nombre de séances ou de réunions de travail du Conseil
Comité des risques et les membres du Comité d’audit et de contrôle d’administration et de chacun des comités auxquelles chaque
interne réunis sous la forme du Comité des risques pour les activités administrateur aura participé.
américaines. Ce montant est réparti à parts égales sous réserve du
Aucune rémunération en qualité d’administrateur n’est versée ni au
Président du Comité des risques qui a deux parts. Le solde est ensuite
Président du Conseil d’administration ni au Directeur général.
diminué d’un forfait de 130 000 euros répartis entre le Président du
Comité d’audit et de contrôle interne et le Président du Comité des La rémunération du censeur relève d’un statut et d’une enveloppe
risques. distincts de ceux des administrateurs. Ses règles propres sont
déterminées par l’article 21 du règlement intérieur du Conseil
Le solde est divisé en 50% fixes et 50% variables. Le nombre de parts
d’administration (voir chapitre 7). Elle est égale à la moyenne des
fixes par administrateur est de six.
rémunérations versées aux administrateurs à l’exception des
Des parts fixes supplémentaires sont attribuées : rémunérations versées aux Présidents des comités et aux
administrateurs membres de l’US Risk Committee. Cette rémunération
p Président du Comité d’audit et de contrôle interne ou du Comité des
tient compte de son assiduité. Elle est déterminée après revue par le
risques : quatre parts ;
Comité des rémunérations.

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(Au 1er janvier 2023) 3:3C%C3<;B%??<AC-,B%DG?<DF<3AB+D
3A,)C,DA1-;-A%9,C+,B3A,)C,DAB
A1%;3B%C3<;+,9%3A,)C3<;1-;-A%9, 1-;-A%DG+-9-1D-B
La Direction générale dirige la Société et la représente vis-à-vis des Les statuts et le Conseil d’administration ne prévoient aucune
tiers. Elle est composée du Directeur général, M. Frédéric Oudéa, qui limitation particulière des pouvoirs du Directeur général ou des
est assisté par deux Directeurs généraux délégués : Directeurs généraux délégués, qui s’exercent conformément aux lois et
me
règlements en vigueur, aux statuts, au règlement intérieur et aux
p M  Diony Lebot, en poste depuis le 14 mai 2018, plus orientations arrêtées par le Conseil d’administration.
particulièrement en charge de la supervision des activités de
services financiers (ALD et SGEF) et d’assurance du Groupe. Elle a L’article 1er du règlement intérieur (voir chapitre 7, p. 652) définit les
également la responsabilité de la supervision de l’ensemble des cas dans lesquels une approbation préalable du Conseil
politiques ESG et de leur traduction effective dans les trajectoires d’administration est requise (projets d’investissement stratégiques
des métiers et fonctions ; au-delà d’un certain montant, etc.).

p M. Philippe Aymerich, en poste depuis le 14 mai 2018, plus


particulièrement en charge de la supervision des activités de Banque
de détail en France et de sa Direction de l’innovation, technologies
et informatiques et des activités de Banque de détail à
l’International.
Le Directeur général et les deux Directeurs généraux délégués sont
assistés par deux Directeurs généraux adjoints qui ne sont pas
mandataires sociaux.

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Directeur général

Biographie
Voir page 83.

Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres


sociétés au cours des cinq dernières années
Sociétés cotées françaises : Néant.
Né le 3 juillet 1963
p Administrateur :
Nationalité : Française Capgemini (depuis 2018),
Détient(1) 272 263 actions ALD* (depuis le 7 février 2023).
2 629 actions via Société p Censeur :
Générale Actionnariat (Fonds E) Sanofi (depuis septembre 2022).

* Groupe Société Générale.

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Directrice générale déléguée

Biographie
Titulaire d’un DESS en finance et fiscalité de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. De 1986 à 2004, elle occupe
plusieurs fonctions au sein des activités de financements structurés, du Département « Ingénierie financière »
puis en tant que Directeur des financements d’actifs. En 2004, elle rejoint le Département « Relations clients
Corporate » en tant que Directeur commercial Europe au sein de la division Grandes Entreprises et Institutions
Financières. En 2007, elle est nommée Directrice générale de Société Générale Amériques et rejoint le Comité de
direction du Groupe. En 2012, elle devient Directrice adjointe de la division Relations Clients et Banque
Née le 15 juillet 1962 d’Investissement et Responsable de la région Europe de l’ouest de la Banque de Grande Clientèle et Solutions
Nationalité : Française Investisseurs. En mars 2015, elle est nommée Directrice déléguée des Risques puis Directrice des Risques du
Détient(1) 47 555 actions groupe Société Générale en juillet 2016. Directrice générale déléguée de Société Générale depuis mai 2018.
2 598 actions via Société
Générale Actionnariat (Fonds E) Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
sociétés au cours des cinq dernières années
Sociétés cotées françaises : p Administratrice :
p Présidente du Conseil d’administration : Sogecap* (France) (de 2016 à 2018).
ALD* (depuis 2020).
Sociétés non cotées françaises :
p Présidente du Conseil d’administration :
SOGECAP* (depuis 2020).
Sociétés cotées étrangères :
p Administratrice :
EQT AB (Suède) (depuis 2020).

* Groupe Société Générale.

(1) S’agissant des obligations de détention et conservation des titres Société Générale, le Conseil d’administration du 13 mars 2019 a rehaussé le nombre minimum d’actions à
détenir par chacun des Dirigeants mandataires sociaux. Ces montants sont rappelés dans le paragraphe « Obligations de détention et conservation des titres Société
Générale » voir page 80 de l’URD 2023.

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Directeur général délégué

Biographie
Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales (HEC). Il a rejoint l’Inspection générale de Société Générale
en 1987 où il conduit diverses missions d’audit et de conseil avant d’être nommé Inspecteur Principal en 1994.
En 1997, il intègre Société Générale Corporate & Investment Banking en tant que Directeur général adjoint de
SG Espagne à Madrid. De 1999 à 2004, à New York, en tant que Deputy Chief Operating Officer puis, à partir
de 2000, en tant que Chief Operating Officer pour la région Amérique de Société Générale Corporate &
Investment Banking. En 2004, Directeur de la Division Automobile, Chimie et Biens d’Équipement au sein de la
Né le 12 août 1965 Direction Corporate & Institutions. En décembre 2006, nommé adjoint du Directeur des risques du groupe
Nationalité : Française Société Générale. Philippe Aymerich est nommé Directeur général de Crédit du Nord en janvier 2012. Directeur
Détient(1) 35 265 actions général délégué de la Société Générale depuis mai 2018.
9 255 actions via Société
Générale Actionnariat (Fonds E) Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres
sociétés au cours des cinq dernières années
Sociétés non cotées françaises : p Président du Conseil de surveillance :
p Président du Conseil d’administration : Banque Rhône-Alpes* (de 2013 à 2018),
Boursorama* (depuis 2018), Banque Courtois* (France) (de 2012 à 2018),
Franfinance* (depuis 2019). Banque Laydernier* (France) (de 2016 à 2018),
Société Marseillaise de Crédit* (France)
(de 2012 à 2018),
Société de Bourse Gilbert Dupont* (France)
(de 2016 à 2018).
p Président du Conseil d’administration :
Norbail Immobiler* (de 2017 à 2018),
Crédit du Nord* (de 2018 à 2020).
p Administrateur :
Antarius (France) (de 2016 à 2018).
p Membre du Conseil de surveillance :
Banque Tarneaud* (France) (de 2012 à 2018).
p Directeur général :
Crédit du Nord* (de 2012 à 2018).
p Membre du Conseil d’administration :
EPI Intérim (représentant permanent
de Société Générale d’octobre 2020 à 2021).
p Membre du Conseil d’administration :
PJSC Rosbank (de 2020 à juin 2022).
* Groupe Société Générale.

(1) S’agissant des obligations de détention et conservation des titres Société Générale, le Conseil d’administration du 13 mars 2019 a rehaussé le nombre minimum d’actions à
détenir par chacun des Dirigeants mandataires sociaux. Ces montants sont rappelés dans le paragraphe « Obligations de détention et conservation des titres Société
Générale » voir page 80 de l’URD 2023.

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MZKZN    

Comité d'audit
et de contrôle interne

Comité des risques

CONSEIL D'ADMINISTRATION
Comité des rémunérations

Comité des nominations


et du gouvernement
COMITÉ DE DIRECTION d'entreprise
GÉNÉRALE

Comité stratégique Groupe


COMITÉ DE DIRECTION
GROUPE
Comité de pilotage stratégique Supervision transversale
BU/SU Groupe

COMITÉS CLIENTS COMITÉS DE PILOTAGE DE L'ACTIVITÉ

Comité des grands risques Comité des résultats mensuels


Comité grandes affaires France Comité des risques
Comité des affaires stratégiques Comité de coordination du contrôle interne
européennes Comité recommandations superviseurs
Comité de la conformité
Comité financier
Comité des provisions du Groupe
Comité ressources humaines
Comité de transformation numérique
Comité des engagements responsables
Comité innovation Groupe

<:3C-+,3A,)C3<;1-;-A%9, <:3C-BCA%C-13@D,A<D?,
Composé du Directeur général, des Directeurs généraux délégués et Composé du Directeur général, des Directeurs généraux délégués, des
des Directeurs généraux adjoints, le Comité de direction générale du Directeurs généraux adjoints et des Responsables des Business Units
Groupe se réunit chaque semaine. Les Responsables des Business Units ou Service Units, le Comité stratégique Groupe se réunit à une
ou Service Units concernées par les sujets à l’ordre du jour ainsi que les fréquence bimestrielle.
personnes directement en charge des sujets peuvent être conviées
Le comité assure, sous l’autorité du Directeur général, la mise en
pour participer au comité.
œuvre de la stratégie du Groupe.
Sous l’autorité du Directeur général, le comité soumet au Conseil
d’administration la stratégie globale du Groupe et supervise sa mise
en œuvre.

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(Au 1er février 2023)
Composé de 59 Dirigeants désignés par le Directeur général et Le Comité de direction Groupe est un lieu d’échanges sur la stratégie et
appartenant aux Service Units et aux Business Units, le Comité de les questions d’intérêt général du Groupe.
direction Groupe se réunit au moins une fois par trimestre.

Nom Fonction principale au sein du Groupe Société Générale


Direction générale
Frédéric OUDÉA Directeur général
Philippe AYMERICH Directeur général délégué
Diony LEBOT Directrice générale déléguée
Directeur général adjoint en charge des activités de Banque de Grande Clientèle
Slawomir KRUPA(1) et Solutions Investisseurs

Sébastien PROTO(1) Directeur général adjoint en charge du Réseau SG en France, de la Banque Privée
et de leur Direction Informatique
Membres du Comité stratégique Groupe (hors Direction générale)
David ABITBOL(2) Responsable du Métier Titres
(2)
Stéphane ABOUT Directeur général de Société Générale Americas
Tim ALBERTSEN(2) Directeur général d’ALD Automotive
Pascal AUGÉ(2) Directeur de l’Audit et de l’Inspection
(2)
Cécile BARTENIEFF Directrice de Société Générale Asie-Pacifique
Gilles BRIATTA(2) Secrétaire général du Groupe
Sylvain CARTIER(2) Co-Directeur des Activités de Marché
Bertrand COZZAROLO (2) Directeur de Société Générale Private Banking
(2)
Bruno DELAS Directeur de ITIM (Innovation, Technologies & Informatique)
Marie-Christine DUCHOLET(2) Directrice de la Nouvelle Banque de détail en France
Claire DUMAS(2) Directrice financière du Groupe
Alexandre FLEURY(2) Co-Directeur des Activités de Marché
Directeur des réseaux bancaires internationaux, région Afrique, bassin méditerranéen
Laurent GOUTARD(2) et Outre-Mer
Benoît GRISONI(2) Directeur général de Boursorama
Stéphane LANDON(2) Directeur des Risques
Christophe LATTUADA(2) Chief Operating Officer de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseur
(2)
Alexandre MAYMAT Directeur de Global Transaction and Payment Services
Pierre PALMIERI(2) Responsable Global Banking & Advisory
Philippe PERRET(2) Directeur général de Société Générale Assurances
Odile de SAIVRE(2) Directrice générale de Société Générale Équipement Finance
(2)
Grégoire SIMON-BARBOUX Directeur de la Conformité du Groupe
Giovanni-Luca SOMA(2) Directeur des réseaux bancaires internationaux de la Région Europe
Membres du Comité de direction Groupe (hors Comité stratégique Groupe)
Directeur délégué des réseaux bancaires internationaux, région Afrique,
Philippe AMESTOY bassin méditerranéen et Outre-Mer
Thierry D’ARGENT Responsable adjoint Global Banking and Advisory
François BLOCH Directeur général de BRD
Ingrid BOCRIS Directrice générale déléguée de Société Générale Assurances
Claire CALMEJANE Directrice de l’Innovation du Groupe
Antoine CREUX Directeur de la sécurité du Groupe
Responsable du Contrôle Permanent et de la Coordination du Contrôle Interne
Geoffroy DALLEMAGNE du Groupe
Jean-François DESPOUX Directeur délégué des Risques
Delphine GARCIN-MEUNIER Directrice de la Stratégie du Groupe
Patrick FOLLÉA Conseiller auprès du Directeur de la Banque privée
Aurore GASPAR-COLSON Directrice adjointe de la Nouvelle Banque de détail en France
Carlos GONCALVES Global Chief Information Officer

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Nom Fonction principale au sein du Groupe Société Générale


Responsable de la Banque de Financement et d’Investissement et de Banque Privée,
Donato GONZALEZ-SANCHEZ Gestion d’Actifs & Métier Titres et Représentant du Groupe en Espagne et au Portugal
Éric GROVEN Responsable de la Direction immobilière de la Banque de détail en France
Alvaro HUETE Responsable adjoint Global Banking and Advisory
Administrateur délégué (CEO) de Société Générale Luxembourg et Responsable Pays
Arnaud JACQUEMIN pour le groupe Société Générale au Luxembourg
Président du Directoire de Komerční banka et Responsable Pays pour le Groupe
Jan JUCHELKA en République tchèque et en Slovaquie
Jean-Louis KLEIN Directeur de Programme
Christophe LEBLANC Responsable de la mission Résilience Opérationnelle du Groupe
Véronique LOCTIN Directrice du programme RSE pour la future Nouvelle Banque de détail en France
Xavier LOFFICIAL Directeur financier délégué du Groupe
Michala MARCUSSEN Chef Économiste du Groupe et Directrice des Études économiques et sectorielles
Anne MARION-BOUCHACOURT Responsable Pays pour le Groupe en Suisse et Directrice générale de SG Zurich
Lætitia MAUREL Directrice déléguée de la Communication du Groupe
Yann DE NANTEUIL Directeur adjoint de la Nouvelle Banque de détail en France
Mai NGUYEN Directrice générale déléguée de Société Générale Assurances
Hacina PY Directrice du Développement Durable du Groupe
John SAFFRETT Directeur général délégué d’ALD Automotive
Mathieu VEDRENNE Directeur de Société Générale Private Banking France
Alain VOIMENT Directeur des Infrastructures Informatiques du Groupe
Directeur délégué des réseaux bancaires internationaux, région Afrique, bassin
Georges WEGA méditerranéen et Outre-Mer
Responsable Pays Allemagne et Responsable des activités de Banque de Financement
Guido ZOELLER et d’Investissement en Allemagne
(1) Les Directeurs généraux adjoints ne sont pas mandataires sociaux.
(2) Responsable d’une Business Unit ou Service Unit.

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La politique Diversité & Inclusion est présentée annuellement par la pour les Cadres dirigeants à fin 2021. Par ailleurs, le Conseil
Direction générale au Conseil d’administration. À travers cette d'administration a acté qu’un nouveau niveau d’ambition devra être
politique, Société Générale traduit sa volonté de reconnaître et de fixé pour la période postérieure à 2023, notamment en application de
promouvoir tous les talents, quels que soient leurs croyances, âge, la loi Rixain.
handicap, parentalité, origine ethnique, nationalité, identité de genre,
Pour atteindre les objectifs pris par le Groupe les plans d’actions mis
orientation sexuelle, appartenance à une organisation politique,
en œuvre en 2021 et 2022 vont se poursuivre et être renforcés,
religieuse, syndicale ou à une minorité, ou toute autre caractéristique
notamment grâce à :
qui pourrait faire l’objet d’une discrimination. Ces dernières années le
Groupe a fortement renforcé ses engagements en la matière en signant p la définition de nouvelles cibles sur les cercles de postes et viviers
de nouvelles chartes sur la non-discrimination, (femmes/hommes, talents qui constituent des réservoirs stratégiques à moyen ou long
LGBT+, parentalité…). terme des instances dirigeantes. Ces indicateurs sont désormais
pilotés sous forme d’OKR (Objectives and Key Results) et suivis au
S’agissant du Conseil d’administration, Société Générale s’attache à
niveau de la Direction des Ressources Humaines ;
respecter le taux de 40% de diversité de genre. Par ailleurs, le Conseil
d’administration veille à ce que chaque comité comporte des hommes p la poursuite des sessions de sensibilisation aux biais et stéréotypes
et des femmes et que leur présidence soit répartie entre les deux mises à disposition de l’ensemble des collaborateurs et rendus
genres. obligatoires pour les Dirigeants et futurs Dirigeants en 2021. En 2022,
un e-learning obligatoire à destination des équipes RH et managers
Fin 2020, le Groupe s’est fixé pour objectif d’avoir au moins 30% de
en charge du recrutement et de la gestion des collaborateurs a
femmes à horizon 2023 dans ses instances dirigeantes en veillant au
notamment été déployé en France et le sera à l’international
respect de cet objectif tant dans les métiers que dans les fonctions et,
en 2023.
en complément, de mettre en place une politique volontariste pour
augmenter la représentation des profils internationaux. Chaque membre du Comité de direction est, par ailleurs, évalué sur
des objectifs de diversité.
Ces objectifs s’appliquent à trois niveaux : celui du Comité stratégique
qui comprend la Direction générale et les responsables des Business et La Direction générale présente annuellement au Conseil
Services Units (29 Dirigeants), celui du Comité de direction d’administration un suivi des progrès réalisés sur l’ensemble de ces
(60 Dirigeants incluant le Comité stratégique) et celui des sujets en France et à l’étranger comportant :
162 principaux cadres du Groupe (dits « postes clés Groupe »)(1).
p l’ensemble des actions mises en œuvre au niveau du groupe en
À fin septembre 2022, le Comité stratégique comptait 26% de femmes, matière de diversité et d’inclusion ;
le Comité de direction 27% et 25% de femmes figuraient parmi les
titulaires des postes clés du Groupe. p les résultats obtenus au cours de chaque exercice écoulé. Ce suivi
comporte la représentation des femmes et des profils
En décembre 2022, le Conseil d’administration a décidé de conserver internationaux dans les postes clés (Comité stratégique et Comité de
les engagements pris par le Groupe à fin 2023 au sein du Comité direction, et postes clés Groupe), ainsi que les plans d’actions
stratégique, du Comité de direction et dans les postes clés Groupe. associés, notamment en matière de diversité dans les plans de
succession et les viviers de collaborateurs à fort potentiel de
Il a, par ailleurs, pris note du seuil minimum de 30% de femmes à
leadership. Ces résultats incluent le cas échéant les raisons pour
atteindre au 1er mars 2026, puis de 40% au 1er mars 2029 parmi les
lesquelles les objectifs n’auraient pas été atteints et les mesures
membres des instances dirigeantes et les cadres dirigeants fixé par la
prises pour y remédier.
loi Rixain. Il a également noté que l’objectif de 30% étaient déjà atteint

(1) Chiffres au 31 décembre 2022.

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<93C3@D, +, A-:D;-A%C3<; +,B 3A31,%;CB p le champ d’application et la durée de la clause de non-concurrence


applicable aux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs nommés à
:%;+%C%3A,B B<)3%DG B<D:3B, ' compter du 23 mai 2023.
9e%??A<(%C3<; +,B %)C3<;;%3A,B
Conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, la politique
La politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux de rémunération présentée ci-dessous est soumise à l’approbation de
présentée ci-dessous a été arrêtée par le Conseil d’administration du 8 l’Assemblée générale. En cas de vote négatif, la politique de
mars 2023 sur proposition du Comité des rémunérations. rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Lors de l’Assemblée générale du 17 mai 2022, M. Frédéric Oudéa avait continuera de s’appliquer.
annoncé qu’il ne solliciterait pas le renouvellement de son mandat Le versement de la composante variable (c’est-à-dire la rémunération
d’administrateur arrivant à échéance lors de l’Assemblée générale du variable annuelle et l’intéressement à long terme), et le cas échéant
23 mai 2023 et de son mandat de Directeur général. Le Conseil exceptionnelle, de la rémunération ne sera effectué qu’après
d’administration avait pris acte de cette décision et lui avait renouvelé l’approbation de l’Assemblée générale.
sa confiance pour diriger le Groupe jusqu’à cette échéance. Depuis le 7
février 2023, M. Frédéric Oudéa est administrateur du Groupe ALD, Conformément au deuxième alinéa du paragraphe III de
filiale du Groupe Société Générale. l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, le Conseil d’administration
se réserve le droit en cas de circonstances exceptionnelles de déroger
Le Conseil a proposé, sur avis du Comité des nominations et du à l’application de la politique votée à condition que la dérogation soit
gouvernement d’entreprise, de nommer, pour une durée de quatre temporaire, conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la
ans, M. Slawomir Krupa comme administrateur en remplacement de pérennité ou la viabilité de la Société. Cette dérogation pourrait
M. Frédéric Oudéa. Une fois élu, M. Slawomir Krupa sera nommé notamment être rendue nécessaire par un événement majeur
Directeur général par le Conseil d’administration. affectant soit l’activité du Groupe ou de l’un de ses pôles d’activité, soit
Les fonctions de Président et de Directeur général continueront d’être l’environnement économique de la Banque. Le cas échéant,
dissociées conformément à l’article L. 511-58 du Code monétaire et l’adaptation de la politique de rémunération à des circonstances
financier. exceptionnelles serait décidée par le Conseil d’administration sur
recommandation du Comité des rémunérations, après avis en tant que
Concernant les Directeurs généraux délégués, leur mandat arrivera de besoin, d’un cabinet de conseil indépendant. Cette adaptation
la même façon à échéance le 23 mai 2023. Leur renouvellement sera temporaire pourrait se traduire par une modification ou une
soumis à la décision du Conseil d’administration du 23 mai 2023. modulation des critères ou conditions concourant à la fixation ou au
paiement de la rémunération variable.
À l’occasion de ces renouvellements de mandats, le Conseil
d’administration du 8 mars 2023 sur proposition du Comité des
rémunérations a décidé de revoir certains éléments de la politique de        
rémunération adoptée par l’Assemblée générale en 2022 sans en    "
modifier la structure globale. La gouvernance de la rémunération des Dirigeants mandataires
Les ajustements proposés s’appuient notamment sur une analyse des sociaux et le processus décisionnaire associé visent à assurer
évolutions des pratiques de marché ainsi que sur les observations l’alignement de la rémunération des Dirigeants avec les intérêts des
exprimées par nos différentes parties prenantes. Ces évolutions visent actionnaires et la stratégie du Groupe.
à simplifier la politique mise en œuvre afin d’en améliorer la Le processus suivi pour la détermination, la révision et la mise en
compréhension. œuvre de la politique de rémunération des Dirigeants mandataires
Les principales évolutions concernent : sociaux permet d’assurer l’absence de conflits d’intérêts notamment
grâce à la composition du Comité des rémunérations, au recours aux
p une clarification de la rémunération variable annuelle cible études d’un cabinet indépendant, aux mesures du contrôle interne et
attendue, un renforcement du poids des critères financiers pour la externe et au circuit de validation des décisions :
définition de la rémunération variable annuelle avec, pour la
Direction générale qui sera mise en place après le 23 mai 2023, les p composition et fonctionnement du Comité des rémunérations : le
critères financiers fondés exclusivement sur les indicateurs Comité est composé de trois administrateurs au moins et comprend
financiers de niveau Groupe ; un administrateur élu par les salariés. Deux tiers au moins des
membres du Comité sont indépendants au sens du Code
p une évolution des indicateurs financiers utilisés au niveau du AFEP-MEDEF(1). Sa composition lui permet d’exercer un jugement
Groupe, le ratio de Core Tier 1 étant désormais utilisé comme un compétent et indépendant sur les politiques et les pratiques de
critère de seuil pour le déclenchement de la part financière de la rémunération au regard de la gestion des risques, des fonds propres
rémunération variable annuelle ; et la liquidité de la Société. Le Directeur général n’est pas associé
aux travaux du Comité des rémunérations lorsqu’il est directement
p un allongement de la durée de différé de la rémunération variable
annuelle à 5 ans et de la période de rétention pour les échéances en concerné ;
instruments à 1 an ; p expertise indépendante : lors de ses travaux, le Comité des
rémunérations s’appuie sur des études effectuées par le cabinet
p une modification des critères de performance utilisés pour
l’acquisition de l’intéressement à long terme avec l’introduction indépendant Willis Towers Watson. Ces études sont fondées sur le
d’un critère lié à la rentabilité ; CAC 40 ainsi qu’un panel de banques européennes comparables
servant de référence (Barclays, BBVA, BNP Paribas, Crédit
p une simplification de la structure de l’intéressement à long terme en Agricole SA, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Intesa, Nordea,
réduisant à une échéance à 5 ans l’attribution versus deux Santander, UBS, UniCredit) et permettent de mesurer :
échéances actuellement à 4 et 6 ans ;
- la compétitivité de la rémunération globale des Dirigeants
mandataires sociaux en comparaison d’un panel de pairs,

(1) Pour le calcul du taux d’indépendants au sein des comités, le Code AFEP-MEDEF ne prend pas en compte les salariés.

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- les résultats comparés de Société Générale au regard des critères d’avantages liés d’une part à son mandat et, d’autre part, à son contrat
retenus par le Groupe pour évaluer la performance des Dirigeants de travail suspendu. Les modalités de fin de contrat de travail, et
mandataires sociaux exécutifs, notamment les durées de préavis, sont celles prévues par la
Convention Collective de la Banque.
- le lien entre rémunération et performance des Dirigeants
mandataires sociaux exécutifs ; Philippe Aymerich et Diony Lebot ont été nommés Directeurs généraux
délégués à compter du 14 mai 2018 et renouvelés dans leur fonction le
p audit interne et externe : les éléments ayant permis de prendre des
21 mai 2019. Leur mandat arrive à son terme le 23 mai 2023. Les
décisions sur la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux
contrats de travail de P. Aymerich et D. Lebot ont été suspendus
sont régulièrement contrôlés par les services de contrôle interne ou
pendant la durée de leur mandat. Les modalités de fin de contrat de
des auditeurs extérieurs ;
travail, et notamment les durées de préavis, sont celles prévues par la
p circuit de validation en plusieurs étapes : les propositions du Convention Collective de la Banque.
Comité des rémunérations sont soumises au Conseil
Il est rappelé que les mandats des Dirigeants mandataires sociaux ont
d’administration pour validation. Les décisions prises font ensuite
une durée de quatre ans et sont révocables ad nutum.
l’objet d’un vote annuel contraignant par l’Assemblée générale des
actionnaires. Il n’existe aucune convention de prestation de service conclue entre
les Dirigeants mandataires sociaux et le Groupe.
Le processus de décision suivi en matière des rémunérations permet
en outre de tenir compte des conditions de rémunération et d’emploi Le détail de la situation des Dirigeants mandataires sociaux figure dans
des salariés lors de la détermination et de la mise en œuvre de la le tableau page 153. Les conditions post-emploi des Dirigeants
politique applicable aux Dirigeants mandataires sociaux. mandataires sociaux sont décrites pages 121-122.
Le Comité des rémunérations procède à un examen annuel des
principes de la politique de rémunération de l’entreprise et de la     
politique de rémunération des salariés régulés au sens de la La politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux a
réglementation bancaire. pour objectif d’assurer l’attractivité, l’engagement et la fidélisation sur
Il contrôle la rémunération du Directeur des risques, du Responsable le long terme des meilleurs talents aux fonctions les plus élevées de la
de la conformité et du Responsable de l’Audit et de l’Inspection. Il Société tout en s’assurant d’une gestion appropriée des risques et du
reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le respect de la conformité et des principes édictés dans le Code de
Rapport annuel transmis à la Banque Centrale Européenne. Il propose conduite du Groupe.
au Conseil d’administration la politique d’attribution d’actions de Cette politique prend en compte l’exhaustivité des composantes de la
performance et prépare les décisions du Conseil d’administration rémunération et des autres avantages octroyés le cas échéant dans
relatives à l’épargne salariale. l’appréciation globale de la rétribution des Dirigeants mandataires
Ainsi, toute évolution dans les politiques et conditions de sociaux exécutifs. Elle assure un équilibre entre ces différents éléments
rémunération des salariés est portée à la connaissance du Conseil dans l’intérêt général du Groupe.
d’administration qui en valide les principes en même temps que la Par le biais des critères de performance de la rémunération variable,
politique de rémunération des mandataires sociaux afin qu’il puisse elle vise à reconnaître la mise en œuvre de la stratégie du Groupe et à
prendre des décisions concernant les mandataires en tenant compte contribuer à sa pérennité sur le long terme dans l’intérêt de ses
des conditions de rémunération des salariés du Groupe. actionnaires, de ses clients et de ses collaborateurs.
Les travaux du Comité des rémunérations en 2022 sont présentés en Cette rémunération variable comprend des périodes annuelles et
page 102. pluriannuelles d’appréciation de la performance prenant en compte à
la fois la performance intrinsèque de Société Générale et sa
     performance relative par rapport à son marché et ses concurrents.
"
Dans une optique de Pay for performance, en complément des critères
Lorenzo Bini Smaghi a été nommé Président du Conseil de performance financière, elle intègre dans la détermination de la
d’administration le 19 mai 2015. Il a été renouvelé dans ses fonctions le rémunération variable annuelle et de l’intéressement à long terme des
17 mai 2022 pour la durée de son mandat d’administrateur de quatre éléments d’appréciation extra-financière, notamment en matière de
ans. Il ne dispose pas de contrat de travail. responsabilité sociale et environnementale et de respect du modèle de
leadership du Groupe.
Frédéric Oudéa a été nommé Directeur général en mai 2008, puis
Président-Directeur général en 2009 et Directeur général le 19 mai Par ailleurs, la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux se
2015. Il a été renouvelé dans ses fonctions le 21 mai 2019. F. Oudéa a conforme :
renoncé à son contrat de travail lors de sa nomination comme
Président-Directeur général en 2009, conformément aux p aux dispositions du Code de commerce ;
recommandations du Code AFEP-MEDEF s’agissant du non-cumul du p aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
mandat social avec un contrat de travail. Le mandat de F. Oudéa arrive
à son terme le 23 mai 2023, lors de l’Assemblée générale du 17 mai Enfin, lorsque la rémunération est attribuée sous forme d’actions ou
2022 F. Oudéa avait annoncé sa décision de ne pas se représenter pour d’équivalents actions, les Dirigeants ont l’interdiction de recourir à des
un nouveau mandat. stratégies de couverture ou d’assurance, tant pendant les périodes
d’acquisition que pendant les périodes de rétention.
Le Conseil d’administration, sur la base des travaux réalisés par le
Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, a proposé
       " 
la nomination de Slawomir Krupa en tant qu’administrateur et
nouveau Directeur général en remplacement du Frédéric Oudéa. La rémunération de Lorenzo Bini Smaghi a été fixée à 925 000 euros
bruts par an depuis mai 2018 pour la durée de son mandat. Cette
Compte tenu de son ancienneté dans la Banque lors de sa nomination,
rémunération est restée inchangée à l’occasion du renouvellement de
le Conseil d’administration a choisi de suspendre le contrat de travail
son mandat d’administrateur et de Président lors de l’Assemblée
de S. Krupa pendant la durée de son mandat en considérant que cette
générale du 17 mai 2022.
suspension ne ferait pas obstacle à la révocabilité ad nutum de son
mandat de Directeur général et qu’il ne conduirait pas à un cumul L. Bini Smaghi ne perçoit pas de rémunération en tant qu’administrateur.

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Afin de garantir une totale indépendance dans l’exécution de son ! 
mandat, il ne perçoit ni rémunération variable, ni titres, ni
Dans le cadre de renouvellement de la gouvernance et de la nomination
rémunération liée à la performance de Société Générale ou du Groupe.
à venir de Slawomir Krupa en qualité de nouveau Directeur général, sur
Un logement est mis à sa disposition pour l’exercice de ses fonctions proposition du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration
à Paris. du 8 mars 2023 a décidé, sous réserve de sa nomination comme
Directeur général, de fixer la rémunération fixe annuelle de Slawomir
        Krupa à 1 650 000 euros à compter de sa nomination.

;, A-:D;-A%C3<; -@D393(A-, C,;%;C )<:?C, +,B Afin de définir cette rémunération, le Conseil d’administration a pris en
%CC,;C,B +,B +300-A,;C,B ?%AC3,B ?A,;%;C,B compte les éléments suivants :

La rémunération attribuée aux Dirigeants mandataires sociaux p la structure globale de la rémunération et la rémunération fixe
exécutifs est composée des deux éléments suivants : médiane du numéro 1 exécutif des sociétés du CAC 40 qui s’établit à
1,2 million d'euros et des banques européennes comparables qui
p la rémunération fixe (RF), qui reconnaît l’expérience et les s’établit à 2,5 millions d'euros ;
responsabilités exercées, et tient compte des pratiques de marché.
Elle représente une part significative de la rémunération totale ; elle p le profil du nouveau Directeur général qui vient de la banque
sert de base pour déterminer la rémunération variable annuelle et d’investissement et le niveau de sa rémunération actuelle ;
l’intéressement à long terme ; p l’évolution de la rémunération moyenne de base des salariés de la
p la rémunération variable (RV) : comportant deux éléments : Société Générale SA en France, hors salariés Hors classification, qui a
évolué de 41 623 euros au 31.12.2011 à 51 086 euros au 30.06.2022
- la rémunération variable annuelle (RVA), qui dépend lors de son soit une progression de +23% à laquelle devrait venir s’ajouter une
attribution de la performance financière et non financière au titre progression minimale moyenne de 3% au titre des revues de salaire
de l’année ; son paiement est pour partie différé dans le temps et 2022/2023 ;
soumis à des conditions de présence et de performance, et
p la rémunération fixe globale de Directeur général sortant qui n’avait
- l’intéressement à long terme (LTI), qui a pour objectif de pas été revue depuis la 1er janvier 2011 (hormis intégration en 2014
renforcer le lien des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs avec dans sa rémunération fixe de l’indemnité de 300 000 euros octroyée
les intérêts des actionnaires et de les inciter à délivrer une en 2009 en contrepartie de la perte des droits aux régimes de retraite
performance de long terme. Son acquisition est soumise à une complémentaire du Groupe) ;
condition de présence et est fonction de la performance financière
et non financière du Groupe mesurée par des critères internes et p la recommandation du code AFEP/MEDEF qui prévoit que la
externes.  rémunération fixe ne doit en principe être revue qu’à intervalle de
temps relativement long.
Le Conseil d’administration du 8 mars 2023 sur proposition du Comité
des rémunérations a décidé d’ajuster certaines modalités de la Cette décision sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale
structure de la rémunération variable afin d’améliorer la lisibilité de 23 mai 2023 dans le cadre du vote sur le politique ex-ante.
globale du schéma et l’équilibre des éléments attribués :
  "    
p la rémunération variable annuelle (RVA) sera désormais déterminée
Les rémunérations fixes annuelles de Philippe Aymerich et Diony
par référence à la rémunération variable annuelle cible représentant
Lebot, nommés Directeurs généraux délégués le 3 mai 2018 avec effet
120% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et
à compter du 14 mai 2018, ont été fixées à 800 000 euros, par le Conseil
100% de la rémunération annuelle fixe pour les Directeurs généraux
d’administration du 3 mai 2018 en conformité avec la politique de
délégués ; le montant de la rémunération variable annuelle attribué
rémunération applicable. Elles sont inchangées depuis cette date.
ne pourra dépasser 140% de la rémunération fixe pour le Directeur
général et 116% de la rémunération annuelle fixe pour les Directeurs Ces rémunérations fixes ont fait l’objet d’un vote favorable de
généraux délégués ; l’Assemblée générale mixte du 17 mai 2022.
p s'agissant de l’intéressement à long terme (LTI), le montant attribué Sur proposition du Comité des rémunérations, le Conseil
en valeur IFRS sera plafonné à 100% de la rémunération fixe d’administration du 8 mars 2023 a décidé :
annuelle pour le Directeur général et les Directeurs généraux
délégués. p de laisser inchangées ces rémunérations fixes jusqu'à la fin des
mandats en cours arrivant à l'échéance le 23 mai 2023 ;
Dans le respect de la directive CRD5 et à la suite de l’autorisation
conférée par l’Assemblée générale en mai 2014, la composante p de porter à 900 000 euros la rémunération fixe des Directeurs
variable, c’est-à-dire la rémunération variable annuelle et généraux délégués qui seront nommés par le Conseil
l’intéressement à long terme, est plafonnée à 200% de la rémunération d’administration du 23 mai 2023.
fixe(1). Afin de définir cette rémunération, le Conseil d’administration a pris en
compte les éléments suivants :
-:D;-A%C3<; #
p la structure globale de la rémunération et la rémunération fixe
     médiane des Directeurs généraux délégués des sociétés du CAC 40
La rémunération fixe annuelle de Frédéric Oudéa, Directeur général, qui s’établit à environ 725 000 euros et des banques européennes
s’élève à 1 300 000 euros. comparables qui s’établit à 1 790 000 euros environ ;

Sur proposition du Comité des rémunérations, le Conseil p la rémunération moyenne de base des salariés de la Société
d’administration du 8 mars 2023 a décidé de maintenir inchangée la Générale SA en France, hors salariés Hors classification, est passée
rémunération fixe de Frederic Oudéa pour l’année 2023. Cette de 47 362 euros au 31.12.2018 à 51 086 euros au 30.06.2022 soit une
rémunération sera versée prorata temporis jusqu’à 23 mai 2023 inclus, progression de +8% à laquelle devrait venir s’ajouter une
date à laquelle son mandat de Directeur général prendra fin. progression minimale moyenne de 3% au titre des revues de salaire
2022/2023.

(1) Après l’application le cas échéant du taux d’actualisation de la rémunération variable sous la forme d’instruments différés à cinq ans et plus prévu à l’article L. 511-79 du
Code monétaire et financier.
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Ces modifications de rémunérations fixes décidées par le Conseil p les critères financiers seront fondés exclusivement sur la
d’administration seront soumises à l’approbation de l’Assemblée performance du Groupe pour la Direction générale qui sera mise en
générale avant leur mise en œuvre. place après le 23 mai 2023 (vs 60% antérieurement pour les
Directeurs généraux délégués) afin d’affirmer la prépondérance pour
-:D;-A%C3<; F%A3%(9, %;;D,99, les Directeurs généraux délégués de leur responsabilité collective de
niveau Groupe et de l’importance des synergies entre les métiers ;
  
p le critère de CET1 ne sera plus utilisé comme un critère de
Le Conseil d’administration fixe chaque début d’année les critères
performance financière mais comme un critère de seuil de la part
d’évaluation de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice
financière de la rémunération variable annuelle ;
pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs.
p le taux de réalisation cible des objectifs financiers correspondra aux
Dans le contexte du changement de Directeur général et afin de tenir
cibles budgétaires ; les critères non financiers ne pourront excéder
compte des évolutions des pratiques de marché et des observations
un taux global de réalisation supérieur à 100% ; les critères
exprimées par nos différentes parties prenantes, le Conseil
financiers pourront être surperformés dans une limite de +25%
d'administration du 8 mars 2023 sur proposition du Comité des
conduisant à un niveau de variable maximum de 140% pour le
rémunérations a décidé de faire évoluer certaines modalités de
Directeur général et de 116% pour les Directeurs généraux délégués ;
définition et de paiement de la rémunération variable annuelle :
p la structure des paiements de la partie différée de la rémunération
p la rémunération variable cible est fixée à 120% de la rémunération variable annuelle est ajustée afin d’allonger la période d’acquisition
annuelle fixe pour le Directeur général et 100% de la rémunération
de 3 à 5 années dont trois échéances en actions ou équivalents
annuelle fixe pour les Directeurs généraux délégués ;
actions comportant une période de rétention d’un an au lieu de 6
p la part mesurée sur les critères financiers est renforcée à 65% de la mois précédemment pour répondre aux attentes du régulateur et
rémunération variable annuelle cible (vs 60% de la rémunération s’aligner sur la pratique de marché.
variable annuelle maximum précédemment) afin de renforcer le lien
avec la profitabilité du Groupe ;

Critères financiers : 65% Critères non financiers : 35%


Critères financiers fondés sur la performance financière annuelle. Les Critères non financiers déterminés essentiellement en fonction de
indicateurs ainsi que leur niveau de réalisation attendu sont l’atteinte d’objectifs clés se rapportant à la stratégie du Groupe, et
prédéterminés par le Conseil d’administration et sont notamment notamment aux objectifs en matière de la RSE, à l’efficacité
fonction des objectifs budgétaires du Groupe et des métiers du opérationnelle, la maîtrise des risques et le respect des obligations
périmètre de supervision. réglementaires.

%AC 03;%;)3/A, À la fois financiers et opérationnels, ces critères sont directement liés
Pour la Direction générale jusqu’au 23 mai 2023, pour le Directeur aux orientations stratégiques du Groupe et s’appuient sur l’atteinte
général, les critères financiers seront exclusivement composés de d’un budget préalablement établi. Ils n’intègrent aucun élément
critères de niveau Groupe et, pour les Directeurs généraux délégués, ils considéré comme exceptionnel par le Conseil d’administration.
seront repartis entre les critères de niveau Groupe pour 60% et ceux
Le Conseil d’administration a choisi, pour en simplifier la
des périmètres de responsabilité spécifiques pour 40%.
compréhension, de modifier la règle de fixation de la rémunération
Pour la Direction générale qui sera mise en place après le 23 mai variable annuelle en se basant désormais sur un variable cible
2023, le Conseil d’administration du 8 mars 2023, sur proposition du correspondant à 120% de la rémunération annuelle fixe pour le
Comité des rémunérations, a décidé que les critères financiers seront Directeur général et à 100% de la rémunération annuelle fixe pour les
fondés exclusivement sur la performance du Groupe. Directeurs généraux délégués. Les taux de réalisation ont été ajustés
afin de tenir compte de cette évolution :
Il a aussi été décidé d’ajuster la composition des indicateurs financiers
de niveau Groupe comme suit : p l’atteinte de la cible budgétaire correspondra à un taux de
réalisation de 100% du variable cible ;
p la performance financière mesurée sur le périmètre du Groupe sera
fondée sur deux indicateurs : la Rentabilité des capitaux propres p la cible budgétaire reste encadrée par :
tangibles (Return On Tangible Equity – ROTE) et le Coefficient
- un point haut défini ex ante par le Conseil d’administration qui
d’exploitation pondérés à parts égales à la place de trois indicateurs
permettra un taux de réalisation de 125%,
dans le cadre de la politique antérieure (ROTE, Coefficient
d’exploitation et ratio Core Tier 1) ; - un point bas défini ex ante par le Conseil d’administration
correspondant à un taux de réalisation de 50% et en dessous
p s’agissant du ratio Core Tier 1, cet indicateur sera utilisé comme un
duquel le taux de réalisation est considéré comme nul.
critère de seuil de la rémunération variable financière. Ainsi, si un
niveau fixé ex-ante par le Conseil d’administration n’est pas atteint, Le taux de réalisation de chaque objectif est défini linéairement entre
le taux de réalisation de chacun des critères financiers serait réduit ces bornes.
jusqu'à un seuil bas en dessous duquel il sera considéré comme nul.
Chacun des critères liés à la performance financière est plafonné à
Si ce seuil est atteint, le taux de réalisation de chacun des critères
125% de son poids cible. La part financière maximum est plafonnée
financiers pourrait être de 100%.
ainsi à 81,25% de la rémunération variable annuelle cible qui est égale
Les indicateurs financiers des périmètres de responsabilité spécifiques à 120% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et
restent inchangés : le Résultat brut d’exploitation, la Rentabilité des 100% pour les Directeurs généraux délégués.
capitaux propres (Return On Normative Equity – RONE) et le Coefficient
En ce qui concerne l’exercice 2023, chacun des Directeurs généraux et
d’exploitation du périmètre de supervision, chaque indicateur étant
Directeurs généraux délégués se verra allouer un prorata temporis de
pondéré à parts égales.
la rémunération variable annuelle résultant de l’application sur une
base annuelle de la constatation des conditions de performances
financières décrites ci-dessus.

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%AC;<;03;%;)3/A, p développement des priorités du Groupe sur l’axe employeur


Chaque année, le Conseil d’administration fixe à l’avance, sur responsable : mesuré au travers du respect des engagements en
proposition du Comité des rémunérations, les objectifs non financiers matière de féminisation des instances dirigeantes et sur l’évolution
pour l’exercice à venir. du taux d’engagement des collaborateurs (pour moitié fondé sur le
périmètre Groupe et pour moitié sur les périmètres de supervision) ;
Compte tenu des spécificités de cet exercice avec le renouvellement
du Directeur général et des éventuelles évolutions de périmètre de p positionnement des notations extra-financières ;
supervision des Directeurs généraux délégués, les objectifs non
p intégration des sujets RSE dans la stratégie de tous les métiers du
financiers ont été définis en tenant compte des particularités liées à
Groupe et respect de trajectoires compatibles avec les engagements
cette situation.
pris par le Groupe pour la transition énergétique et
Pour la période allant du 1er janvier 2023 jusqu’au 23 mai 2023, un environnementale.
part représentant 35% de la rémunération variable annuelle et
Les objectifs communs à la Direction générale pesant pour 5%
intégrant pour un poids identique plusieurs objectifs qui intègrent tous
porteront sur :
une dimension RSE :
p la qualité des relations avec les superviseurs ;
Pour Frédéric Oudéa, Directeur général :
p l'amélioration de l’efficience des Directions centrales.
p Veiller au bon fonctionnement de la gouvernance et s’assurer d’une
bonne transition managériale jusqu’au 23 mai 2023 ; Concernant les objectifs spécifiques pour le nouveau Directeur
général, pesant pour 10% de sa rémunération variable annuelle, ils
p contribuer à la sécurisation des projets stratégiques devant aboutir
concerneront en 2023 :
au S1 2023.
p la mise en place et le fonctionnement de la nouvelle gouvernance ;
Pour Philippe Aymerich, Directeur général délégué en charge des
réseaux France et internationaux, de la Banque privée et de p la poursuite du déploiement des plans stratégiques et la perception
Boursorama : par les marchés.
p Vision 2025 : sécuriser les bascules informatiques de mars et mai Les objectifs des Directeurs généraux délégués feront l’objet d’une
2023 ; publication dès lors que les périmètres de supervision auront été
définis.
p poursuivre le développement de Boursorama et la consolidation du
dispositif africain. Les objectifs non financiers sont évalués sur la base d’indicateurs clés
qui peuvent être selon le cas quantifiés, basés sur le respect de jalons
Pour Diony Lebot, Directrice générale déléguée en charge d’ALD, de
ou sur l’appréciation qualitative du Conseil d’administration. Ces
SGEF, d’ASSU et de la RSE :
indicateurs sont définis ab initio par le Conseil d’administration. Le
p pour ALD, de finaliser l'acquisition de LeasePlan ; taux de réalisation peut aller de 0 à 100%. En cas de performance
exceptionnelle, le taux de réalisation sur certains objectifs non
p concernant l’ESG, de poursuivre les travaux d'alignement du financiers quantifiables peut être porté jusqu’à 120% par le Conseil
portefeuille et d'opérationnalisation. d’administration, sans que le taux global de réalisation des objectifs
Pour la période allant du 23 mai 2023 au 31 décembre 2023, le non financiers ne puisse dépasser 100%.
Conseil d’administration propose de fixer la structure des critères non La part non financière maximum est plafonnée à 35% de la
financiers des Directeurs généraux avec un poids des critères RSE rémunération variable annuelle cible qui est égale à 120% de la
inchangé par rapport à 2022 soit 20%, des objectifs communs à la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et 100% pour les
Direction générale pour un poids de 5% et des objectifs spécifiques Directeurs généraux délégués. En ce qui concerne l’exercice 2023,
pour le Directeur général et les Directeurs généraux délégués pour un chacun des Directeurs généraux et Directeurs généraux délégués se
poids de 10%. verra allouer un prorata temporis de la rémunération variable annuelle
Concernant les objectifs RSE, ils seront communs aux mandataires résultant de l’application sur une base annuelle de la constatation des
sociaux exécutifs. Ils se répartissent en quatre thèmes qui intègrent conditions de performances non financières décrites ci-dessus.
tous des objectifs quantifiables : Les critères de performance financière et non financière font l’objet
p amélioration de l’expérience client : mesurée sur la base de d’une évaluation annuelle par le Conseil d’administration.
l’évolution de taux de NPS des principales activités (pour moitié
fondés sur le périmètre Groupe et pour moitié sur les périmètres de
supervision) ;

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Pour la Direction générale jusqu’au 23 mai 2023, les objectifs financiers et non financiers et leur pondération respective sont synthétisés dans le
tableau ci-après.

Directeurs
généraux
Directeur général délégués
Poids Poids
Objectifs financiers – 65% Indicateurs
ROTE 32,5% 19,5%
Périmètre Groupe
Coef. d'expl. 32,5% 19,5%
RBE 8,7%
Périmètres de responsabilité Coef. d’expl. 8,7%
RONE 8,7%
TOTAL OBJECTIFS FINANCIERS* 65,0% 65,0%

Objectifs non financiers – 35%


Périmètres spécifiques de responsabilité 35,0% 35,0%
TOTAL OBJECTIFS NON FINANCIERS 35,0% 35,0%

* Sous réserve de l'application du critère du niveau du Ratio Core Tier 1 (critère de seuil de la rémunération variable financière).

Pour la Direction générale qui sera mise en place après le 23 mai 2023, les objectifs financiers et non financiers et leur pondération respective
sont synthétisés dans le tableau ci-après.

Direction
générale
Poids
Objectifs financiers – 65% Indicateurs
ROTE 32,5%
Périmètre Groupe
Coef. d'expl. 32,5%
TOTAL OBJECTIFS FINANCIERS* 65,0% 

Objectifs non financiers – 35%


RSE 20,0%
Communs 5,0%
Périmètres spécifiques de responsabilité 10,0%
TOTAL OBJECTIFS NON FINANCIERS 35,0%

* Sous réserve de l'application du critère du niveau du Ratio Core Tier 1 (critère de seuil de la rémunération variable financière).

Les objectifs non financiers intègrent des objectifs quantifiables définis ex ante par le Conseil d’administration et des objectifs plus qualitatifs
notamment sur le respect de jalons dans l’exécution de certains projets stratégiques.

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    l’allocation éventuelle aux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs
       d’une quantité d’actions Société Générale ou équivalents, dont la juste
Dans une approche qui vise à renforcer le lien entre la rémunération et valeur au moment de l’attribution est proportionnée par rapport aux
les cibles d’appétit pour le risque du Groupe tout en favorisant autres composantes de la rémunération et définie en cohérence avec
l’alignement avec l’intérêt des actionnaires, le versement d’au moins les pratiques des années précédentes. Cette valeur est définie sur la
60% de la rémunération variable annuelle est différé. base du cours de clôture de l’action la veille de ce Conseil
d'administration. Par ailleurs, un Dirigeant mandataire social exécutif
Le Conseil d'administration du 8 mars 2023 sur proposition du Comité ne peut se voir attribuer un intéressement à long terme à l’occasion de
des rémunérations a décidé d’allonger la période de différé de trois à la cessation de ses fonctions.
cinq ans. Ainsi, le versement d’au moins 60% de la rémunération
variable annuelle sera différé pendant cinq ans prorata temporis en   T
   
combinant des paiements en numéraire et des attributions d’actions  T    
ou équivalents actions, conditionnés à la réalisation d’objectifs long Dans la continuité des années précédentes, le plan présenterait les
terme en matière de profitabilité et de niveau de fonds propres du caractéristiques suivantes :
Groupe permettant de réduire le montant versé en cas de non-atteinte
des objectifs. Le constat de la réalisation des objectifs est soumis à p attribution d’équivalents actions ou d’actions ;
l’examen du Conseil d’administration avant chaque acquisition. Une p acquisition définitive soumise à une condition de présence pendant
période d’indisponibilité d’un an (au lieu de six mois précédemment) la période d’acquisition et à des conditions de performance.
s’appliquera à l’issue de chaque acquisition définitive des échéances
en actions ou équivalents actions. Le Conseil d’administration du 8 mars 2023 sur proposition du Comité
des rémunérations a décidé d’introduire à compter de l'attribution au
Les montants de part variable attribuée en actions ou équivalents titre de 2023 les aménagements suivants :
actions sont convertis sur la base d’un cours déterminé, chaque année,
par le Conseil d’administration de mars, correspondant à la moyenne p le montant attribué en valeur IFRS sera plafonné à 100% de la
pondérée par le volume des échanges des 20 cours de Bourse rémunération fixe annuelle pour le Directeur général et les
précédant le Conseil d'administration. La rémunération variable Directeurs généraux délégués (vs. actuellement 135% pour le
annuelle attribuée en équivalents actions donne droit, durant la Directeur général et 115% pour les Directeurs généraux délégués) ;
période de rétention, au versement d’un montant équivalent au
p l’acquisition de l’intéressement à long terme serait assujettie à une
paiement du dividende le cas échéant. Aucun dividende n’est payé
nouvelle condition complémentaire en lien avec la profitabilité et
pendant la durée de la période d’acquisition.
qui serait fixée par le Conseil d’administration de févier 2024
Si le Conseil d'administration constate qu’une décision prise par les statuant sur la politique ex-post des mandataires sociaux. Ainsi, les
Dirigeants mandataires sociaux a des conséquences très significatives conditions de performance se repartiraient désormais en trois
sur les résultats de l’entreprise ou sur son image, il pourra décider non thématiques de poids équivalent :
seulement la remise en cause totale ou partielle du versement de la
- performance relative de l’action Société Générale mesurée par la
rémunération variable annuelle différée (clause de malus) mais
progression du Total Shareholder Return (TSR),
également la restitution, pour chaque attribution, de tout ou partie
des sommes déjà versées sur une période de six ans (clause de - performance RSE, et
clawback).
- critère en lien avec la rentabilité future du Groupe ;
Enfin, jusqu’à la date d’échéance du mandat en cours, l’acquisition du
p l’attribution de l’intéressement à long terme serait effectuée en une
variable annuel différé est également soumise à une condition de
seule tranche (au lieu de deux tranches précédemment), dont la
présence. Les exceptions à cette dernière sont les suivantes : départ à
durée d’acquisition serait de cinq ans (au lieu de quatre et six ans),
la retraite, décès, invalidité, incapacité d’exercice de ses fonctions et
suivie d’une période d’indisponibilité d’une année après
rupture du mandat justifiée par une divergence stratégique avec le
l’acquisition ; l’attribution serait réalisée en actions ou équivalents
Conseil d’administration. Au-delà de la date d’échéance du mandat en
actions ;
cours, la condition de présence n’est plus applicable. Toutefois, si le
Conseil d'administration constate après le départ du Dirigeant qu’une p l’acquisition définitive resterait soumise à une condition de
décision prise durant son mandat a des conséquences très présence pendant la période d’acquisition. Cependant cette
significatives sur les résultats de l’entreprise ou sur son image, il condition serait aménagée afin de prévoir dans le cas du
pourra appliquer soit la clause de malus soit la clause de clawback. non-renouvellement de mandat la possibilité de maintien au prorata
temporis de l’intéressement à long terme non-acquis ; le Conseil
  d'administration garderait la possibilité de ne pas appliquer ce
Le montant maximum de la rémunération variable annuelle est fixé à maintien en fonction des circonstances du non-renouvellement.
140% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et L’acquisition de l’intéressement à long terme sera ainsi fonction des
116% pour les Directeurs généraux délégués. conditions de performance suivantes :

e3;C-A,BB,:,;C ' 9<;1 C,A:, p pour 33,33% de la condition de la performance relative de l’action
Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder
   Return (TSR) par rapport à celle du TSR de 11 banques européennes
Afin d’associer les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs aux comparables(1) sur la totalité de la période d’acquisition. Ainsi, la
progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts totalité de l’attribution ne serait acquise que si le TSR de Société
avec ceux des actionnaires, ils bénéficient d’un dispositif Générale se situe dans le quartile supérieur de l’échantillon ; pour
d’intéressement à long terme, attribué en actions ou équivalents. une performance légèrement supérieure à la médiane, le taux
d’acquisition serait égal à 50% du nombre total attribué ; enfin,
Afin de respecter les recommandations du Code AFEP-MEDEF, le aucune action ou équivalent action ne serait acquis en cas de
Conseil d’administration statue chaque année, lors de la séance au performance inférieure à la médiane (la grille d’acquisition complète
cours de laquelle il arrête les comptes de l’exercice précédent, sur est présentée ci-après) ;

(1) L’échantillon est déterminé le jour du Conseil d’administration décidant l’attribution du plan. À titre illustratif, l’échantillon de pairs du plan d’intéressement à long terme
2022 attribué en 2023 est composé de : Barclays, BBVA, BNP Paribas, Crédit Agricole SA, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Intesa, Nordea, Santander, UBS et UniCredit.

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p pour 33,33% d’une condition en lien avec la rentabilité future du p en cas de départ à la retraite ou de départ lié à un changement de
Groupe ; contrôle, les actions seraient conservées et les paiements effectués
en totalité, sous réserve de la réalisation des conditions de
p pour 33,33% des conditions RSE liées au respect de trajectoires
performance observée et appréciée par le Conseil d’administration ;
compatibles avec les engagements du groupe d’alignement des
portefeuilles de crédit avec l’Accord de Paris, pour l’attribution en p en cas de départ du Groupe pour des raisons liées à une évolution de
2024 au titre de 2023, la cible sera définie par le Conseil la structure ou de l’organisation de celui-ci, ou de
d'administration ; non-renouvellement de mandat (sauf en cas de performance jugée
insuffisante par le Conseil), les versements seraient effectués au
p en l’absence de profitabilité du Groupe l’année précédant
prorata de la durée de mandat par rapport à la durée d’acquisition
l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme, aucun
sous réserve de la réalisation des conditions de performance
versement ne sera dû, quelles que soient la performance boursière,
observée et appréciée par le Conseil d’administration.
la performance RSE et la rélisation de l’objectif de rentabilité future
de Société Générale ; Enfin, les bénéficiaires de l’intéressement à long terme sont également
soumis à une clause dite de « malus ». Ainsi, si le Conseil constate
p le constat de la réalisation des conditions de performance est
qu’une décision prise par les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs
soumis à l’examen du Conseil d’administration avant chaque
a des conséquences très significatives sur les résultats de l’entreprise
acquisition.
ou sur son image, il pourra décider la remise en cause totale ou
L’acquisition définitive est soumise à une condition de présence dans partielle du versement de l’intéressement à long terme.
le Groupe en tant que salarié ou dans un rôle exécutif pendant la
période d’acquisition. Toutefois, sous réserve de la faculté pour le
Conseil d’administration de prendre des mesures dérogatoires dans
certaines circonstances exceptionnelles :
p en cas de décès, d’invalidité et d’incapacité, les actions seraient
conservées et les paiements effectués en totalité ;

La grille d’acquisition complète de la condition de performance relative de l’action Société Générale :

Rang SG Rangs 1*-3 Rang 4 Rang 5 Rang 6 Rangs 7-12


En % du nombre maximum attribué 100% 83,3% 66,7% 50% 0%
* Rang le plus élevé de l’échantillon.

Cette disposition s’ajoute au plafonnement de la valeur finale


d’acquisition des actions ou de paiement des équivalents actions.
Le Conseil d’administration du 8 mars 2023 a fixé le plafonnement, du
En effet, celle-ci est limitée à un montant correspondant à un multiple
montant total attribué au titre de l’intéressement à long terme en
de la valeur de l’actif net par action du groupe Société Générale au
valeur IFRS à 100% de la rémunération fixe annuelle des Directeurs
31 décembre de l’année au titre de laquelle l’intéressement à long
généraux.
terme est attribué.
En tout état de cause, conformément à la réglementation en vigueur,
la composante variable attribuée (i.e. la rémunération variable
annuelle et l’intéressement à long terme) ne pourra dépasser deux fois
la rémunération fixe.

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Versements et acquisitions soumises à une clause de « malus »/« clawback »

Intéressement
à long terme Actions ou Actions ou
attribué au titre équivalents équivalents
de l'année N

Actions ou Actions ou
équivalents équivalents

Actions ou Actions ou
équivalents équivalents

Rémunération Actions ou Actions ou


variable équivalents équivalents
annuelle
au titre
de l'année N Numéraire

Numéraire

Actions ou Actions ou
équivalents équivalents

Numéraire

Rémunération Fixe
fixe

N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7

Acquisition Paiement/Fin de période de rétention

    attribution ne pouvant avoir lieu à l’occasion du départ d’un dirigeant
conformément à la politique et aux recommandations du code
Lors de sa réunion du 12 janvier 2023, le Conseil d’administration après Afep-Medef.
avis du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et
sur proposition du Comité des rémunérations, a examiné les S’agissant de l’intéressement à long terme attribué au titre des années
conséquences à tirer de la fin du mandat de Directeur général de antérieures, compte tenu du maintien de Monsieur Frédéric Oudéa
Monsieur Frédéric Oudéa le 23 mai 2023 à la suite de sa décision de ne dans le Groupe suite à sa nomination en tant qu’administrateur au
pas se représenter pour un nouveau mandat en mai 2023 qui avait été Conseil d’administration d’ALD (décision effective à compter du 7
annoncée lors de l’Assemblée générale du 17 mai 2022. février 2023), le Conseil d’administration constate que la condition de
présence sera vérifiée pour la durée de maintien dans le Groupe en
La rémunération fixe de Monsieur Frédéric Oudéa au titre de son tant qu’administrateur d’ALD. Cela étant, prenant en considération les
mandat du Directeur général sera versée jusqu’au 23 mai 2023 inclus. politiques de vote des principaux actionnaires de la société, le Conseil
Monsieur Frédéric Oudéa bénéficiera, sous réserve de l’approbation de d’administration précise que pour chaque attribution, les actions non
l’Assemblée générale du 23 mai 2023, de l’attribution de la encore acquises par Frédéric Oudéa le seront au prorata du temps
rémunération variable annuelle au titre de l’année 2022 déterminée passé entre la date d’attribution et la date de fin de son mandat de
par le Conseil d’administration du 7 février 2023 conformément à la Directeur général, c’est-à-dire le 23 mai 2023. Cette décision ne serait
politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022. pas remise en cause si le mandat de Frédéric Oudéa chez ALD venait à
s’arrêter. Toutes les autres conditions prévues par la politique de
L’attribution de la rémunération variable annuelle pour la période rémunération demeurent applicables.
courant du 1er janvier 2023 à la date de l’Assemblée générale du 23
mai 2023 relèvera d’une décision du Conseil d’administration Monsieur Frédéric Oudéa est astreint à une clause de non-concurrence
conformément aux modalités de la politique ex-ante 2023 et selon le d’une durée de six mois à compter de la date de la cessation de ses
calendrier habituel d’évaluation des performances des mandataires fonctions du Directeur général. Le Conseil d’administration a décidé
sociaux et sera soumise à l’approbation des actionnaires. que cette clause qui prévoit que Monsieur Frédéric Oudéa ne peut être
nommé Directeur général dans une banque concurrente devrait être
S’agissant du variable annuel différé attribué au titre de 2020 et 2021 appliquée strictement, Monsieur Frédéric Oudéa ne remplissant pas
non encore acquis, la condition de présence ne sera plus applicable les conditions pour faire valoir ses droits à la retraite. En conséquence,
après la date de l’échéance du mandat du Directeur général en mai Monsieur Frédéric Oudéa percevra sa rémunération fixe mensuelle
2023, conformément à la politique approuvée par l’Assemblée pendant la durée de l’application de la clause.
générale, qui prévoit que cette condition n’est applicable que jusqu’à
la date d’échéance du mandat en cours. Les autres conditions, et La fin du mandat de Directeur général de Monsieur Frédéric Oudéa ne
notamment les conditions de performance et le calendrier de donnera lieu à aucune indemnité de fin de mandat. Monsieur Frédéric
paiement, restent applicables. Oudéa ne bénéficie d’aucun droit à retraite surcomplémentaire de la
part de Société Générale.
Monsieur Frédéric Oudéa ne bénéficiera d’aucune attribution
d’intéressement à long terme au titre de 2022 et de 2023, aucune

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M
       TUH Conformément à la loi, l’accroissement annuel des droits dans le cadre
I    I  de ce régime était soumis à la condition de performance.
 O
Ce régime additif mis en place en 1991 et répondant aux dispositions
,CA%3C, de l’article L. 137-11 du Code de la Sécurité sociale attribuait aux
cadres Hors classification, nommés à partir de cette date.
Frédéric Oudéa ayant mis fin à son contrat de travail par démission
lors de sa nomination comme Président-Directeur général en 2009 ne Ce régime révisé(2) en date du 17 janvier 2019 a été définitivement
bénéficie plus d’aucun droit à retraite surcomplémentaire de la part de fermé à compter du 4 juillet 2019 et plus aucun droit n’est attribué
Société Générale. après le 31 décembre 2019, suite à la publication de l’ordonnance
2019-697 du 3 juillet 2019 relative aux régimes professionnels de
      LJUE?M retraite supplémentaire interdisant, dès sa publication, toute
Ce régime de retraite supplémentaire à cotisations définies (art. 82) a affiliation de nouveaux bénéficiaires potentiels aux régimes de retraite
été mis en place pour les membres du Comité de direction, incluant les conditionnant l’acquisition des droits à l’achèvement de la carrière
Directeurs généraux délégués à effet au 1er janvier 2019. Le nouveau dans l’entreprise ainsi que la constitution de droits conditionnels au
Directeur général dont le contrat de travail sera suspendu restera titre de périodes d’activité postérieures à 2019.
éligible à ce régime de retraite dont il bénéficiait avant sa nomination. Le montant des droits acquis au moment du départ à la retraite sera
Ce régime prévoit le versement d’une cotisation annuelle de constitué de la somme des droits gelés au 31 décembre 2018 et des
l’entreprise sur un compte individuel de retraite art. 82 ouvert au nom droits minimums constitués entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre
du bénéficiaire éligible, sur la part de sa rémunération fixe excédant 2019. Ces droits seront revalorisés selon l’évolution du point Agirc
quatre plafonds annuels de la Sécurité sociale. Les droits acquis seront entre le 31 décembre 2019 et la date de liquidation de la retraite. Les
versés au plus tôt à la date d’effet de la liquidation de la pension au droits restent conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la
titre du régime général d’assurance vieillesse. Société Générale. Ils font l’objet d’un préfinancement auprès d’une
compagnie d’assurances.
Le taux de cotisation a été fixé à 8%.
;+,:;3C-B ,; )%B +, +-?%AC
Conformément à la loi, les cotisations annuelles les concernant au titre
d’une année sont soumises à une condition de performance : elles ne Les conditions de départ du Groupe en cas de cessation de fonction du
seront versées dans leur totalité que si le taux d’atteinte des Directeur général ou des Directeurs généraux délégués sont
conditions de performance de la rémunération variable de cette même déterminées en tenant compte des pratiques de marché et sont
année permet une attribution a minima de 80% de la rémunération conformes au Code AFEP-MEDEF.
variable annuelle cible. Pour une performance conduisant à une
attribution en deçà de 50% de la rémunération variable annuelle cible,   O
aucune cotisation ne sera versée. Pour une performance conduisant à
Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs, Frédéric Oudéa,
l’attribution entre 80% et 50% de la rémunération variable annuelle
Philippe Aymerich et Diony Lebot(3) ont souscrit au bénéfice de Société
cible, le calcul de la cotisation au titre de l’année sera réalisé de
Générale une clause de non-concurrence d’une durée de six mois à
manière linéaire.
compter de la date de la cessation des fonctions de Dirigeant
   T     LO M mandataire social exécutif. Elle leur interdit d’accepter une fonction de
même niveau dans un établissement de crédit coté en Europe (définie
Les Directeurs généraux délégués actuels et le nouveau Directeur comme l’Espace économique européen, y compris le Royaume-Uni)
général conservent également le bénéfice du régime de retraite ainsi que dans un établissement de crédit non coté en France. En
supplémentaire à cotisations définies qui leur était applicable en tant contrepartie, ils pourraient continuer à percevoir leur rémunération
que salariés avant leur nomination comme mandataires sociaux fixe brute mensuelle pendant la durée de l’interdiction.
exécutifs.
Seul le Conseil d’administration aura la faculté de renoncer
Ce régime à cotisations définies, établi dans le cadre de l’article 83 du unilatéralement à sa mise en œuvre, dans les quinze jours suivant la
Code général des impôts, a été mis en place en 1995, et modifié au cessation des fonctions. Dans ce cas, aucune somme ne sera due au
1er janvier 2018 (nommé Épargne Retraite Valmy). Il est à adhésion Dirigeant à ce titre.
obligatoire pour l’ensemble des salariés ayant plus de six mois
d’ancienneté dans l’entreprise et permet aux bénéficiaires de se Toute violation de l’obligation de non-concurrence entraînerait le
constituer une épargne retraite, versée sous forme de rente viagère paiement immédiat par le Dirigeant d’une somme égale à six mois de
lors du départ à la retraite. Ce régime est financé à hauteur de 2,25% rémunération fixe. Société Générale serait, pour sa part, libérée de son
de la rémunération plafonnée à quatre plafonds annuels de la Sécurité obligation de verser toute contrepartie financière et pourrait, par
sociale, dont 1,75% pris en charge par l’entreprise (soit 2 880 euros sur ailleurs, exiger la restitution de la contrepartie financière éventuellement
la base du plafond annuel de la Sécurité sociale 2022). Il est assuré déjà versée depuis la violation constatée de l’obligation.
auprès de Sogécap. Il est précisé qu’aucun versement ne sera effectué au titre de la clause
en cas de départ dans les six mois précédant la liquidation de la
   T  
  retraite ou au-delà de 65 ans, conformément à l’article 25.4 du Code
AFEP-MEDEF.
Régime fermé, plus aucun droit n’a été attribué après le 31 décembre 2019.
Ces clauses sont inchangées et resteront applicables jusqu’au 23 mai
Jusqu’au 31 décembre 2019, Philippe Aymerich et Diony Lebot(1) ont 2023.
conservé le bénéfice du régime de l’allocation complémentaire de
retraite des cadres de direction qui leur était applicable en tant que
salariés avant leur nomination comme mandataires sociaux exécutifs.

(1) Les engagements réglementés avec P. Aymerich et D. Lebot ont été approuvés par l’Assemblée générale du 21 mai 2019.
(2) Les engagements réglementés « retraite » modifiés pour l’ensemble des Directeurs généraux délégués ont été également approuvés par l’Assemblée générale du 21 mai
2019.
(3) Convention réglementée avec F. Oudéa approuvée par l’Assemblée générale du 23 mai 2017 et renouvelée avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019. Les
conventions réglementées avec P. Aymerich et D. Lebot ont été approuvées et renouvelées avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019.

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Le Conseil d’administration du 8 mars 2023 sur recommandation du qui serait liée au contrat de travail (notamment l’indemnité
Comité des rémunération a décidé d’étendre le champ d’application et conventionnelle de licenciement). Cette limite correspond au montant
la durée de la clause de non-concurrence qui sera applicable aux de la rémunération fixe et variable annuelle attribuée au titre des deux
Dirigeants mandataires sociaux exécutifs nommés à compter du années précédant celle de la rupture.
23 mai 2023.
Les nouveaux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs souscriront au       
bénéfice de Société Générale une clause de non-concurrence d’une  " "  
durée de douze mois à compter de la date de la cessation des Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient d’une voiture
fonctions de Dirigeant mandataire social exécutif, conformément aux de fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé, ainsi que d’un contrat
pratiques observées dans les institutions du secteur financier. Elle leur de prévoyance dont les garanties sont alignées sur celles du personnel.
interdit d’accepter une fonction de direction générale ou de membre
d’un comité exécutif dans un établissement de crédit, en France ou à -:D;-A%C3<; F%A3%(9, ,G),?C3<;;,99,
l’étranger, dont les titres sont admis aux négociations sur un marché
réglementé, ou une fonction de direction générale dans un Société Générale n’a pas pour pratique d’attribuer de rémunération
établissement de crédit en France. En contrepartie, ils pourraient variable exceptionnelle à ses Dirigeants mandataires sociaux exécutifs.
continuer à percevoir leur rémunération fixe brute mensuelle pendant Néanmoins, compte tenu de la législation imposant un vote ex ante
la durée de l’interdiction. portant sur l’ensemble des dispositions de la politique de
rémunération, le Conseil d’administration a souhaité se réserver la
Seul le Conseil d’administration aura la faculté de renoncer possibilité de verser, le cas échéant, une rémunération variable
unilatéralement à sa mise en œuvre, dans les quinze jours suivant la complémentaire en cas de circonstances très particulières, par
cessation des fonctions. Dans ce cas, aucune somme ne sera due au exemple en raison de leur importance pour la Société ou de
Dirigeant à ce titre. l’implication qu’elles exigent et des difficultés qu’elles présentent.
Toute violation de l’obligation de non-concurrence entraînerait le Cette rémunération serait motivée et fixée dans le respect des
paiement immédiat par le Dirigeant d’une somme égale à douze mois principes généraux du Code AFEP-MEDEF en matière de rémunération
de rémunération fixe. Société Générale serait, pour sa part, libérée de et des recommandations de l’AMF.
son obligation de verser toute contrepartie financière et pourrait, par Elle respectera les modalités de paiement de la part variable annuelle,
ailleurs, exiger la restitution de la contrepartie financière c’est-à-dire qu’elle serait différée pour partie sur trois ans et soumise
éventuellement déjà versée depuis la violation constatée de aux mêmes conditions d’acquisition.
l’obligation.
En tout état de cause, conformément à la réglementation en vigueur,
Il est précisé qu’aucun versement ne sera effectué au titre de la clause la composante variable (i.e. la rémunération variable annuelle,
en cas de départ dans les six mois précédant la liquidation de la l’intéressement à long terme et, le cas échéant, la rémunération
retraite ou au-delà de 65 ans, conformément à l’article 25.4 du Code variable exceptionnelle) ne pourra dépasser deux fois la rémunération
AFEP-MEDEF. fixe annuelle.
   
 T    
Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient d’une  
indemnité de départ au titre de leur mandat de Dirigeant mandataire
social exécutif. De façon générale, les composantes de rémunération ainsi que sa
structure décrite dans cette politique de rémunération s’appliqueront
Les conditions de l’indemnité sont les suivantes : également à tout nouveau Dirigeant mandataire social qui serait
nommé durant la période d’application de cette politique, prenant en
p une indemnité ne sera due qu’en cas de départ contraint du Groupe,
compte son périmètre de responsabilité et son expérience
motivé comme tel par le Conseil d’administration. Aucune
professionnelle. Ce principe s’appliquera également aux autres
indemnité ne sera due en cas de faute grave, de démission ou de
avantages offerts aux Dirigeants mandataires sociaux (retraite
non-renouvellement de mandat quelle que soit sa motivation ;
complémentaire, contrat de prévoyance, etc.).
p le paiement de l’indemnité sera conditionné à l’atteinte d’un taux de
Ainsi, il appartiendra au Conseil d’administration de déterminer la
réalisation global des objectifs de la rémunération variable annuelle
rémunération fixe correspondant à ces caractéristiques, en cohérence
d’au moins 60% en moyenne sur les trois exercices précédant la
avec celle des Dirigeants mandataires sociaux actuels et les pratiques
cessation du mandat (ou sur la durée du mandat si elle est inférieure
des établissements financiers européens comparables.
à trois ans) ;
Enfin, si ce dernier ne vient pas d’une entité issue du groupe Société
p le montant de l’indemnité sera de deux ans de rémunération fixe,
Générale, il pourrait bénéficier d’une indemnité de prise de fonction
respectant ainsi la recommandation du Code AFEP-MEDEF qui est de
afin de compenser, le cas échéant, la rémunération à laquelle il a
deux ans de rémunération fixe et variable annuelle ;
renoncé en quittant son précédent employeur. L’acquisition de cette
p le Directeur général et les Directeurs généraux délégués ne pourront rémunération serait différée dans le temps et soumise à la réalisation
bénéficier de ces indemnités en cas de départ dans les six mois de conditions de performance similaires à celles appliquées à la
précédant la liquidation de la retraite ou de possibilité au moment rémunération variable différée des Dirigeants mandataires sociaux
du départ de bénéficier d’une retraite au taux plein au sens de exécutifs.
la Sécurité sociale conformément à l’article 26.5.1 du Code
AFEP-MEDEF ;     
p toute décision en matière de versement d’indemnité de départ est Le montant global de la rémunération des administrateurs est validé
subordonnée à l’examen par le Conseil d’administration de la par l’Assemblée générale. La rémunération globale des
situation de l’entreprise et de la performance de chaque Dirigeant administrateurs est fixée à 1 700 000 euros depuis 2018.
mandataire social exécutif afin de justifier que ni l’entreprise, ni le
Dirigeant mandataire social exécutif ne sont en situation d’échec, Le Président et le Directeur général ne perçoivent aucune
conforment à l’article 26.5.1 du Code AFEP-MEDEF. rémunération en tant qu’administrateur.

En aucun cas, le cumul de l’indemnité de départ et de la clause de Les règles de répartition de la rémunération des administrateurs sont
non-concurrence ne pourra dépasser le plafond recommandé par le définies à l’article 18 du règlement intérieur de Conseil
Code AFEP-MEDEF de deux ans de rémunération fixe et variable d’administration (voir chapitre 7) et figurent page 105.
annuelle, y compris, le cas échéant, toute autre indemnité de rupture

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-:D;-A%C3<; C<C%9, ,C %F%;C%1,B %AC 03;%;)3/A,

+, C<DC, ;%CDA, F,AB-B %D )<DAB <D Le poids lié à la réalisation des objectifs financiers correspond à 60%
de la rémunération variable annuelle maximale, qui est égale à 135%
%CCA3(D-B %D C3CA, +, 9e,G,A)3),fLJLL de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et à 115%
%DG 3A31,%;CB :%;+%C%3A,B B<)3%DG pour les Directeurs généraux délégués.
Rapport soumis à l’approbation des actionnaires en vertu de Les critères utilisés présentent les caractéristiques suivantes :
l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce.
p pour le Directeur général, 100% des critères sont mesurés sur le
La rémunération des Dirigeants mandataires sociaux au titre de périmètre Groupe ;
l’exercice 2022 est conforme à la politique de rémunération approuvée
par l’Assemblée générale du 17 mai 2022. p pour les Directeurs généraux délégués, ils sont répartis de la manière
suivante :
La politique de rémunération, les critères de performance retenus
pour l’évaluation de la rémunération variable annuelle et les modalités - 60% correspondent à des indicateurs mesurés sur le périmètre
d’attribution de l’intéressement à long terme sont définis Groupe,
conformément aux principes indiqués en introduction de ce chapitre. - 40% correspondent à des indicateurs mesurés sur le périmètre de
responsabilité spécifique de chaque Directeur général délégué.
 "    T 
Les périmètres de responsabilité sont précisés dans la partie
   <BU =;==
Gouvernance page 105.
Lors de l’Assemblée générale du 17 mai 2022, les 5e et 6e résolutions
Ces objectifs sont définis et évalués sur la base de données
portant sur la politique de rémunération ex ante des Dirigeants
budgétaires et ils n’intègrent aucun élément considéré comme
mandataires sociaux ont été votées respectivement à hauteur de
exceptionnel par le Conseil d’administration :
94,33% pour le Président du Conseil d’administration et de 90,13%
pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs. p l’atteinte de la cible budgétaire correspond à un taux de réalisation
e e de 80% ;
Les 9  à 12  résolutions relatives aux rémunérations versées au cours
ou attribuées au titre de l’exercice 2021 aux Dirigeants mandataires p la cible budgétaire est encadrée pour chaque objectif par :
sociaux ont été votées respectivement à hauteur de 94,11% pour le
Président du Conseil d’administration et entre 89,96% et 90,16% pour - un point haut défini ex-ante par le Conseil d’administration et
les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs. Enfin, la 8e résolution permettant un taux de réalisation de 100%,
portant sur le rapport sur l’application de la politique de rémunération - un point bas défini ex-ante par le Conseil d’administration
au titre de l’année 2021, comportant notamment les ratios d’équité correspondant à un taux de réalisation de 40% et en dessous
réglementaires, a été votée à hauteur de 91,47%. duquel le taux de réalisation est considéré comme nul.
Le taux de réalisation de chaque objectif est défini linéairement entre
       " 
ces bornes.
La rémunération annuelle de Lorenzo Bini Smaghi a été fixée pour la
Les critères financiers pour le Groupe sont la Rentabilité des capitaux
durée de son mandat à 925 000 euros par le Conseil d’administration
propres tangibles (Return On Tangible Equity – ROTE), le ratio Core
du 7 février 2018. Cette rémunération est restée inchangée à l’occasion
Tier 1 et le Coefficient d’exploitation, chaque indicateur étant pondéré
du renouvellement de son mandat d’administrateur et de Président
à parts égales.
lors l’Assemblée générale du 17 mai 2022.
Les critères financiers pour les périmètres de responsabilité
L. Bini Smaghi ne perçoit ni rémunération variable, ni rémunération en
spécifiques sont le Résultat brut d’exploitation, la Rentabilité des
tant qu’administrateur, ni titre, ni rémunération liée à la performance
capitaux propres (Return On Normative Equity – RONE) et le Coefficient
de Société Générale ou du Groupe.
d’exploitation du périmètre de supervision de chaque Directeur
Un logement est mis à sa disposition pour l’exercice de ses fonctions général délégué, chaque indicateur étant pondéré à parts égales.
à Paris.
Ces indicateurs reflètent les objectifs d’efficacité opérationnelle, de
Les montants versés au cours de l’exercice 2022 figurent dans le maîtrise des risques sur les différents champs de supervision et de
tableau page 143. création de valeur pour les actionnaires. À la fois financiers et
opérationnels, ils sont directement liés aux orientations stratégiques
        du Groupe et sont définis et évalués sur la base des données
budgétaires. Ils n’intègrent aucun élément considéré comme
La politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux exceptionnel par le Conseil d’administration.
exécutifs veille à l’attribution d’une rémunération équilibrée tenant
compte des attentes des différentes parties prenantes. La part financière maximum correspond à 60% de la rémunération
variable annuelle maximale qui est égale à 135% de la rémunération
-:D;-A%C3<; 03G, %D C3CA, +, 9e,G,A)3),fLJLL annuelle fixe pour le Directeur général et 115% pour les Directeurs
généraux délégués.
La rémunération fixe annuelle des Dirigeants mandataires sociaux
-%93B%C3<; +,B <(6,)C30B 03;%;)3,AB %D C3CA, +,fLJLL
exécutifs est restée inchangée au cours de l’exercice 2022. Elle s’élève
à 1 300 000 euros pour le Directeur général et à 800 000 euros pour les L’année 2022 a été marquée par une excellente performance des
Directeurs généraux délégués. métiers avec un niveau de revenus record en hausse de +9,3%
notamment porté par des plus hauts historiques pour les activités de
-:D;-A%C3<; F%A3%(9, %;;D,99, %D C3CA, Financement et Conseil, les Activités de marché et ALD, par une forte
+, 9e,G,A)3),fLJLL croissance en Banque Privée et Banque de détail à l’International, et
une performance solide de la Banque de détail en France.
         
     TU?=?? Le coefficient d’exploitation sous-jacent du Groupe a été en forte
amélioration à 61,0% (vs. 64,4% en 2021), hors contribution au Fonds
Conformément aux règles fixées par le Conseil d’administration et
de Résolution Unique (FRU). Il est meilleur de plus de 600 points de
approuvées par l’Assemblée générale du 17 mai 2022, la rémunération
base à celui budgété et aux annonces faites au marché en début
variable annuelle attribuée au titre de 2022 a été déterminée pour 60%
d’année 2022.
en fonction de la réalisation d’objectifs financiers et pour 40% en
fonction de l’atteinte d’objectifs non financiers.

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Le résultat net part du Groupe s’est établi à 5,6 milliards d’euros en %AC ;<; 03;%;)3/A,
sous-jacent et à 2,0 milliards d’euros en publié après prise en compte Les objectifs non-financiers sont répartis entre des objectifs RSE
de l’impact de la cession au 2e trimestre 2022 de Rosbank et de ses communs aux trois mandataires sociaux exécutifs pour 20% et des
filiales d’assurance en Russie. La rentabilité sous-jacente s’établit à objectifs spécifiques aux périmètres de supervision pour 20%. La part
9,6% (ROTE) soit un niveau supérieur au ROTE budgété. non financière maximum correspond à 40% de la rémunération
variable annuelle maximale qui est égale à 135% de la rémunération
Le Conseil d’administration a décidé de retenir un taux de 6,1%
annuelle fixe pour le Directeur général et à 115% pour les Directeurs
comme indicateur de performance pour le critère de ROTE de
généraux délégués.
niveau Groupe. Ce taux correspond au ROTE sous-jacent diminué de
l’impact de la cession de Rosbank (hors effets de change liés à cette Ces objectifs sont évalués sur la base de questions clés définies ab
cession). Ce ROTE de 6,1% s’établit à un niveau inférieur au ROTE initio par le Conseil d’administration. Le taux de réalisation peut aller
budgété. Cette décision du Conseil d’administration permet de mieux de 0 à 100% de la part non financière maximum. En cas de
aligner la rémunération des mandataires sociaux et celle des performance exceptionnelle, le taux de réalisation sur certains
actionnaires. objectifs non financiers quantifiables peut être porté jusqu’à 120% par
le Conseil d’administration, sans que le taux global de réalisation des
Le Ratio de CET 1 phasé était à 13,5% à fin 2022 soit environ
objectifs non financiers ne puisse dépasser 100%. Les objectifs font
420 points de base au-dessus de l’exigence réglementaire et au-dessus
l’objet d’une pondération également définie ab initio.
du seuil de CET 1 fixé en début d’année pour l’attribution de la
rémunération variable maximum. La part non financière maximum correspond à 40% de la rémunération
variable annuelle maximale qui est égale à 135% de la rémunération
Dans le contexte de bonne performance de l’ensemble des métiers du
annuelle fixe pour le Directeur général et à 115% pour les Directeurs
Groupe détaillée dans la communication financière, les indicateurs
généraux délégués.
financiers se sont établis sensiblement au-dessus des budgets fixés en
début d’année sur les différents périmètres de supervision et des seuils
hauts définis pour chacun des critères.
Ces résultats sont synthétisés dans le tableau page 127.

-%93B%C3<; +,B <(6,)C30B ;<; 03;%;)3,AB %D C3CA, +,fLJLL


p Concernant l’évaluation des objectifs collectifs RSE des Dirigeants mandataires sociaux

Les objectifs RSE se répartissent en quatre thèmes qui intègrent tous des objectifs quantifiables :

Objectifs Collectifs – RSE 20% du variable annuel


Amélioration de l’expérience client : mesuré sur la base de l’évolution de taux de NPS des principales activités 5%
Développement de nos priorités sur l’axe employeur responsable : mesuré au travers du respect de nos
engagements en matière de féminisation des instances dirigeantes et sur l’évolution du taux d’engagement
des collaborateurs 5%
Positionnement des notations extra-financières 5%
Intégration des sujets RSE dans la stratégie de tous les métiers du Groupe et respect de trajectoires
compatibles avec les engagements pris par le Groupe pour la transition énergétique et environnementale 5%

Afin d’apprécier l’atteinte des objectifs non financiers, après avis du Le Conseil d’administration a noté que le positionnement des
Comité des rémunérations, le Conseil d’administration a pris en principales notations extra-financières (S&P Global CSA, Sustainalytics
compte les réalisations suivantes. et MSCI) restait conforme aux attentes voire progressait en 2022 :
La qualité de l’expérience client mesurée par l’évolution de taux de p la notation S&P CSA, actualisée en juin 2022, s’établit à 79/100. La
Net Promoter Score (NPS) des principales activités du Groupe s’est banque se classe dans le Top 6%, sur 242 banques (vs. Top 7%
globalement améliorée avec une majorité de mesures en progression. l’année dernière) ;
Les niveaux de NPS des réseaux Société Générale et Crédit du Nord se
p la notation Sustainalytics pour 2022 s’établit à 20,1/100, en
sont maintenus dans un contexte complexe de préparation de la
amélioration par rapport à 2021. Société Générale se positionne
fusion. Le Conseil a noté la progression des NPS sur le périmètre de la
dans le Top 14% (sur 415 banques) ;
Banque de détail à l’international et la forte progression sur le
périmètre de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs p le Groupe s’est, cette année, positionné dans le top 5% (sur 191
avec des niveaux de NPS en valeur absolue très élevés. banques) avec une notation AAA pour MSCI.
Concernant l’axe employeur responsable, le Conseil d’administration Le Conseil d’administration a constaté des progrès dans l’intégration
a noté une progression de la représentation des femmes dans les de la dimension ESG dans les présentations des feuilles de route
instances dirigeantes à un rythme cohérent par rapport à la trajectoire stratégiques des métiers qui concernaient notamment cette année les
définie sur la proportion de femmes au sein de Comité de direction activités de la banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, la
(27% fin 2022 vs. 25% fin 2021 pour une cible à 30% à fin 2023) et sur le Bancassurance, la Banque privée et patrimoniale ainsi que la
cercle des Postes Clés Groupe (26% fin 2022 vs. 25% fin 2021 pour une Conformité. Les enjeux RSE ont aussi bien été intégrés dans les
cible à 30% à fin 2023). dossiers d’acquisition à fort enjeu comme le projet d'acquisition de
LeasePlan par ALD.
Le Conseil d’administration a pris note du taux d’engagement des
collaborateurs relativement stable dans un contexte de forte Le Conseil d’administration a considéré que les trajectoires
transformation du Groupe. Le Conseil d’administration a noté pour son compatibles avec les engagements pris par le Groupe pour la
évaluation le niveau d’engagement des lignes managériales qui s’est transition énergétique et environnementale ont été respectées.
renforcé et s’établit à un niveau très solide.

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S’agissant de l’engagement à lever 250 milliards d’euros pour la 2025, le précédent objectif ayant déjà été largement dépassé.
transition énergétique et environnementale entre le 1er janvier 2021 et L’objectif de réduction de CO2 pour compte propre (-10% d’émissions
le 31 décembre 2025, le total réalisé sur les émissions d’obligations de CO2 entre 2019 et fin 2022) a été largement atteint également et le
durables et les transactions consacrées au secteur des énergies Groupe est en avance sur l’engagement public de réduction de -50%
renouvelables s’établit à 141 milliards d’euros à fin Q3 2022. d’émissions carbone d’ici fin 2030 par rapport à 2019.
L’objectif de réduction de l’exposition globale du Groupe au secteur de
l’extraction pétrole et gaz a été renforcé en octobre 2022 à horizon

p Concernant l’évaluation des objectifs spécifiques répartis entre les différents périmètres de supervision

Les objectifs individuels non financiers des Directeurs généraux étaient les suivants :

Objectifs non financiers individuels 20% du variable annuel


p DG
Poursuite du déploiement des plans stratégiques et de l’amélioration de la perception des marchés,
Sécurisation de l’exécution de la stratégie informatique et de transformation digitale du Groupe 10%
Fonctionnement de la nouvelle gouvernance Groupe, respect de la conformité, relations avec les superviseurs 10%
p DGD en charge des réseaux France et internationaux
Poursuite de la croissance et du développement de Boursorama et des réseaux internationaux et gestion
opérationnelle de la crise liée à la situation en Ukraine et en Russie 10%
Bonne exécution et respect des jalons du projet Vision 2025 des réseaux France en vue de la fusion en 2023 10%
p DGD en charge des services financiers et de la direction RSE
Respect des jalons et sécurisation de l’opération ALD/Leaseplan 10%
Intégration des sujets RSE dans toutes les dimensions des activités du Groupe 10%

p Concernant le Directeur général SSM a accueilli favorablement les actions lancées par la banque, en
particulier la mise en place d’un programme visant à renforcer la
Le Conseil d’administration a considéré que l’objectif de déploiement
gouvernance exécutive du Groupe. Le Conseil d’administration a noté
des plans stratégiques du Groupe avait été atteint.
l’engagement du Directeur général pour assurer une très bonne
2022 a été une année décisive d’un point de vue stratégique avec des transition avec son successeur.
projets très bien engagés de création de leaders mondiaux dans la
p Concernant le Directeur général délégué en charge des réseaux
mobilité durable et les métiers actions, à travers les projets
France et internationaux
d'acquisition de LeasePlan par ALD et de création de la joint-venture
Bernstein. Le développement de Boursorama a été accéléré Le Conseil d’administration a considéré que les relais de croissance et
notamment avec l’opération avec ING et des étapes décisives pour la de rentabilité de Boursorama avaient été consolidés grâce à un très
fusion de nos deux réseaux de banque de détail en France ont été bon déploiement des initiatives stratégiques en France portant sur la
franchies. conquête de nouveaux clients et la finalisation du transfert des clients
individuels suite à la signature de l’accord avec ING. Il a bien noté
L’année a également été marquée par le déclenchement de la guerre
l’accélération du développement de Boursorama, avec une croissance
en Ukraine, qui a mené à la cession de Rosbank, et la dégradation du
annuelle nette record du nombre de nouveaux clients de 1,4 million
contexte géopolitique, économique et financier. Dans ce contexte
permettant d’atteindre 4,7 millions de clients à fin 2022.
particulier, le Conseil d’administration a privilégié l’appréciation qu’il
porte sur les décisions stratégiques et leur mise en œuvre par rapport Sur le périmètre des entités européennes, les jalons de la trajectoire de
au simple examen de la performance boursière. la transformation digitale ont été respectés et les objectifs en termes
de revenus liés au digital ont été largement dépassés.
La trajectoire à 2025 a été communiquée et perçue positivement par
les investisseurs. Dans le même temps, la valeur de l’actif net tangible Sur le périmètre des entités africaines, de nombreuses initiatives en
a augmenté, à la faveur d’un résultat net annuel positif soutenu matière de modèle opérationnel et de systèmes d’information ont été
notamment par des performances solides de ses métiers. lancées en vue d’optimiser et de sécuriser les opérations, de renforcer
l’empreinte digitale des entités et d’améliorer la performance des
S’agissant de la sécurisation de l’exécution de la stratégie
différentes filiales.
informatique et de transformation digitale du Groupe, le Conseil
d’administration a considéré que plusieurs avancées majeures ont été Le Conseil d’administration a aussi constaté que le projet de
réalisées au cours de cette année (renforcement de la gouvernance IT, rapprochement des réseaux Société Générale (BDDF) et Crédit du
mise en place d’un monitoring consolidé, forte augmentation de la Nord lancé en janvier 2021 s’était poursuivi avec succès au cours de
valeur créée par la donnée et lancement du programme IT Efficiency). l’année 2022. Les jalons prévus par la feuille de route en 2022 ont été
respectés (finalisation des négociations avec les partenaires sociaux et
Le Conseil d’administration a constaté le bon fonctionnement de la
des démarches juridiques en vue de la fusion, lancement de la bascule
nouvelle organisation avec la reprise par le Directeur général de la
des systèmes d’information) et ont permis de réaliser, conformément
supervision directe des fonctions de contrôle Risques et Conformité,
au calendrier, la fusion juridique des réseaux Société Générale et
mise en place en janvier 2022, et la création d’une fonction de COO. Il a
Crédit du Nord au 1er janvier 2023 et de procéder au lancement de la
notamment noté les impacts positifs de cette évolution en termes du
nouvelle banque de détail en France.
renforcement de la gouvernance du Groupe, ainsi qu’en ce qui
concerne la relation avec les instances de la supervision bancaire. Le

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p Concernant la Directrice générale déléguée en charge des du Groupe et un renforcement des ambitions de décarbonation. Les
services financiers et de la direction RSE sujets RSE sont désormais systématiquement intégrés dans les feuilles
de route des métiers et les présentations au Conseil d’administration.
Le Conseil d’administration a constaté qu’en 2022, toutes les étapes
La stratégie RSE du Groupe a été présentée et débattue lors de l’AG de
requises pour assurer le succès de la transaction entre ALD et
mai 2022.
Leaseplan ont été franchies avec succès et notamment le respect du
calendrier social, les autorisations reçues des autorités anti-trust et Des étapes clés du programme ESG by Design ont été franchies avec
enfin la réalisation de l’augmentation de capital. notamment la création d’une équipe dédiée en particulier à la
production des nouveaux indicateurs ESG et la définition d’un plan
En matière de RSE, le Conseil d’administration a pu constater des
pluriannuel.
progrès en matière d’intensification des actions et des engagements,
via notamment l’intégration des enjeux ESG dans toutes les activités

Ces résultats sont synthétisés dans le tableau ci-après. 

Taux de
Poids réalisation
Indicateur Description dans le total pondéré(1)
Objectifs collectifs RSE - 20% 
p Amélioration de l’expérience client : mesurée sur la base de l’évolution
p Expérience client de taux de NPS des principales activités 5%

p Développement de nos priorités sur l’axe employeur responsable :


mesuré au travers du respect de nos engagements en matière de
p Employeur responsable féminisation des instances dirigeantes et sur l’évolution du taux 5%
d’engagement des collaborateurs
p Notations extra-financières p Positionnement des notations extra-financières 5%
p Intégration des sujets RSE dans la stratégie de tous les métiers du
p Intégration du sujet RSE Groupe et respect de trajectoires compatibles avec les engagements 5%
dans les métiers pris par le Groupe pour la transition énergétique et environnementale
20,0% 18,3%
Objectifs spécifiques aux périmètres de responsabilité - 20% 
F. Oudéa
p Poursuite du déploiement des plans stratégiques et de l’amélioration
p Stratégie/Equity story de la perception des marchés
10,0%
p Stratégie informatique et p Sécurisation de l’exécution de la stratégie informatique et de
transformation digitale transformation digitale du Groupe
p Nouvelle gouvernance et relation p Fonctionnement de la nouvelle gouvernance Groupe, respect 10,0%
superviseurs de la conformité, relations avec les superviseurs
20,0%  18,8%
P. Aymerich
p Poursuite de la croissance et du développement de Boursorama
p Boursorama et développement et des réseaux internationaux et gestion opérationnelle de la crise liée 10,0%
international à la situation en Ukraine et en Russie
p Bonne exécution et le respect des jalons du projet Vision 2025
p Vision 2025 des réseaux France en vue de la fusion en 2023 10,0%

20,0% 18,6%
D. Lebot
p ALD/Leaseplan p Respect des jalons et sécurisation de l’opération ALD/Leaseplan 10,0%
p Intégration des sujets RSE dans toutes les dimensions des activités
p RSE du Groupe 10,0%

20,0% 18,7%
(1) Pondéré par le poids respectif de chaque critère.

Sur ces bases, le détail des niveaux de réalisation par objectif validé p 849 528 euros pour Diony Lebot, correspondant à une performance
par le Conseil d’administration du 7 février 2023 est présenté dans le financière de 92,3% et une performance non-financière évaluée par
tableau ci-après. le Conseil à 92,4%.
En conséquence, les montants de rémunération variable annuelle Pour chaque Dirigeant mandataire social exécutif, le montant de la
suivants ont été attribués au titre de l’année 2022 : rémunération variable annuelle correspond au montant maximum de
la rémunération variable annuelle (égale à 135% de la rémunération
p 1 566 513 euros pour Frédéric Oudéa, correspondant à une
fixe pour le Directeur général et 115% de la rémunération fixe pour les
performance financière de 87,1% et une performance non-financière
Directeurs généraux délégués) multiplié par le taux de réalisation
évaluée par le Conseil à 92,5% ;
global des objectifs.
p 848 424 euros pour Philippe Aymerich, correspondant à une
performance financière de 92,3% et une performance non-financière
évaluée par le Conseil à 92,1% ;

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F. Oudéa P. Aymerich D. Lebot


Niveau de Niveau de Niveau de
Poids réalisation Poids réalisation Poids réalisation
Objectifs financiers – 60%
ROTE 20,0% 12,2% 12,0% 7,4% 12,0% 7,4%
Périmètre Groupe Ratio CET1 20,0% 20,0% 12,0% 12,0% 12,0% 12,0%
Coef. d’expl. 20,0% 20,0% 12,0% 12,0% 12,0% 12,0%
RBE 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
Périmètres de responsabilité(1) Coef. d’expl. 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
RONE 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
TOTAL OBJECTIFS FINANCIERS 60,0% 52,2% 60,0% 55,4% 60,0% 55,4%
% de réalisation des objectifs financiers 87,1% 92,3% 92,3%

Objectifs non financiers – 40%


Collectifs RSE 20,0% 18,3% 20,0% 18,3% 20,0% 18,3%
Périmètres de responsabilité 20,0% 18,8% 20,0% 18,6% 20,0% 18,7%
TOTAL OBJECTIFS NON FINANCIERS 40,0% 37,0% 40,0% 36,9% 40,0% 37,0%
% de réalisation des objectifs non financiers 92,5% 92,1% 92,4%

TAUX DE RÉALISATION DES OBJECTIFS 2022 89,3% 92,2% 92,3%


Note : Pourcentages arrondis à des fins de présentation dans ce tableau.
ROTE : Rentabilité des capitaux propres tangibles.
CET 1 : Ratio Core Tier 1.
C/I : Coefficient d’exploitation.
RBE : Résultat brut d’exploitation.
RONE : Rentabilité des capitaux propres normatifs.
(1) Les périmètres de responsabilité des Dirigeants mandataires sociaux sont précisés dans la partie Gouvernance page 105.

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Rappel de la rémunération fixe Rappel de la rémunération fixe Rémunération fixe


+ rémunération variable annuelle 2020(1) + rémunération variable annuelle 2021 + rémunération variable annuelle 2022
Rém. Rém. Rém.
Rém. fixe et Rém. fixe et Rém. en % de fixe et
variable variable variable variable variable la rém. variable
(En EUR) Rém. fixe annuelle annuelle Rém. fixe annuelle annuelle Rém. fixe annuelle fixe annuelle
F. Oudéa 1 300 000 961 390 2 261 390 1 300 000 1 740 258 3 040 258 1 300 000 1 566 513 121% 2 866 513
P. Aymerich 800 000 458 896 1 258 896 800 000 883 384 1 683 384 800 000 848 424 106% 1 648 424
D. Lebot 800 000 507 656 1 307 656 800 000 910 432 1 710 432 800 000 849 528 106% 1 649 528
Note : Montants bruts en euros, calculés sur la valeur à l’attribution.
(1) Les rémunérations variables annuelles au titre de 2020 sont présentées avant renonciation des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs à 50% de leur
rémunération variable annuelle au titre de 2020 résultant de l’évaluation du Conseil d’administration.

  T
    également la restitution, pour chaque attribution, de tout ou partie
        des sommes déjà versées sur une période de cinq ans (clause de
 TU?=?? clawback).
Le Conseil d’administration a fixé les modalités d’acquisition et de Jusqu’à la date d’échéance du mandat en cours, l’acquisition du
paiement de la rémunération variable annuelle comme suit : variable annuel différé est également soumise à une condition de
p une part acquise en mars 2023 sous réserve d’un vote positif de présence. Les exceptions à cette dernière sont les suivantes : départ à
l’Assemblée générale du 23 mai 2023, représentant 40% du montant la retraite, décès, invalidité, incapacité d’exercice de ses fonctions et
attribué total, dont la moitié, convertie en équivalents actions, est rupture du mandat justifiée par une divergence stratégique avec le
indisponible pendant une année ; Conseil d’administration.

p une part non acquise et différée sur trois ans par tiers, représentant Au-delà de la date d’échéance du mandat en cours, la condition de
60% du montant total, attribuée aux deux tiers sous forme d’actions, présence n’est plus applicable. Toutefois, si le Conseil d'administration
et soumise à une double condition de profitabilité et de niveau de constate après le départ du Dirigeant qu’une décision prise durant son
fonds propres du Groupe. Une période d’indisponibilité de six mois mandat a des conséquences très significatives sur les résultats de
s’applique à l’issue de chaque acquisition définitive. l’entreprise ou sur son image, il pourra appliquer soit la clause de
malus soit la clause de clawback.
Les montants de la part variable attribuée en actions ou équivalent
actions sont convertis sur la base d’un cours déterminé, comme tous La rémunération variable annuelle attribuée en équivalents actions
les ans, par le Conseil d’administration de mars, correspondant à la donne droit, durant la période de rétention, au versement d’un
moyenne pondérée par le volume des échanges des 20 cours de montant équivalent au paiement du dividende le cas échéant. Aucun
Bourse précédant le Conseil. dividende n’est payé pendant la durée de la période d’acquisition.

Si le Conseil constate qu’une décision prise par les Dirigeants La rémunération variable versée est réduite du montant des
mandataires sociaux a des conséquences très significatives sur les rémunérations éventuellement perçues par les Directeurs généraux
résultats de l’entreprise ou sur son image, il pourra décider non délégués au titre de leurs fonctions d’administrateurs dans les sociétés
seulement la remise en cause totale ou partielle du versement de la du Groupe. Le Directeur général ne perçoit aucune rémunération à
rémunération variable annuelle différée (clause de malus) mais ce titre.



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Seuil déclencheur/Plafond
Proportion de
Conditions cumulatives l’attribution assujettie Taux de réalisation 100%
Profitabilité du Groupe 100% Profitabilité du Groupe pour l’exercice précédant l’acquisition > 0
Ratio de CET1 de l’exercice précédant l’acquisition > au seuil minimal
Niveau des fonds propres (Ratio CET 1) 100% fixé à l’attribution

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      En effet, l’acquisition de l’intéressement à long terme sera fonction :
   TU?=??
p pour 80% de la condition de la performance relative de l’action
Au cours de l’exercice 2022 les Dirigeants mandataires sociaux Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder
exécutifs ont perçu des rémunérations variables annuelles attribuées Return (TSR) par rapport à celle du TSR de 11 banques européennes
au titre des exercices 2018, 2019, 2020 et 2021 dont l’attribution a été comparables sur la totalité des périodes d’acquisition. Ainsi, la
autorisée respectivement par les Assemblées générales du 21 mai 2019 totalité de l’attribution ne serait acquise que si le TSR de Société
(la 17e à 21e résolution), du 19 mai 2020 (la 10e à 14e résolution), du Générale se situe dans le quartile supérieur de l’échantillon ; pour
18 mai 2021 (la 10e à 14e résolution) et du 17 mai 2022 (la 10e à une performance légèrement supérieure à la médiane, le taux
12e résolution). Pour les échéances différées soumises à des conditions d’acquisition serait égal à 50% du nombre total attribué ; enfin,
de performance, la réalisation de ces conditions a été examinée et aucune action ou équivalent action ne serait acquis en cas de
constatée par le Conseil d’administration du 9 février 2022. Le détail performance inférieure à la médiane (la grille d’acquisition complète
des sommes versées, des montants individuels, ainsi qu'un rappel des est présentée ci-après) ;
conditions de performance applicables et le niveau de réalisation de
ces conditions figurent dans les tableaux pages 134-142 et tableau 2 p pour 20% à des conditions RSE pour moitié liées au respect des
page 144. engagements du Groupe en matière de financement de la transition
énergétique et pour moitié au positionnement du Groupe au sein
       des principales notations extra-financières (S&P Global Corporate
 TU?=?? Sustainability Assessment, Sustainalytics et MSCI).
Conformément à la politique de rémunération approuvée par Concernant le critère de financement de la transition énergétique lié
l’Assemblée générale du 17 mai 2022, le plan d’intéressement à long au financement du mix énergétique, la cible retenue pour le plan
terme dont bénéficient les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs attribué au titre de 2022 est liée à l’engagement du Groupe à
depuis 2012 a été reconduit dans ses montants et principes. Il vise à contribuer à la finance durable à hauteur de 300 milliards d’euros
associer les Dirigeants aux progrès de l’entreprise dans le long terme et entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2025 sous la forme :
à aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires.
p soit d’émissions d’obligations durables ;
Le montant total attribué au titre de l’intéressement à long terme en
valeur IFRS fait l’objet d’un plafonnement identique à celui de la p soit de financements qui incluent : les transactions SPIF (Sustainable
rémunération variable annuelle. Ainsi, pour Frédéric Oudéa, and positive impact finance), de conseil sur des mandats SPIF, des
l’intéressement à long terme est limité à 135% de sa rémunération fixe transactions Sustainability-linked et le financement de véhicules
annuelle. Pour les Directeurs généraux délégués, il est limité à 115% de électriques.
leur rémunération fixe annuelle. p l’acquisition serait de 100% si la cible est atteinte. Si la cible n’est
En tout état de cause, conformément à la réglementation en vigueur, pas atteinte, l’acquisition serait nulle.
la composante variable attribuée (i.e. la rémunération variable Concernant le critère fondé sur les notations extra-financières
annuelle et l’intéressement à long terme) ne pourra dépasser deux fois externes, le taux d’acquisition sera défini de la manière suivante :
la rémunération fixe(1).
p 100% d’acquisition si les trois critères sont vérifiés sur la période
Sur cette base, dans la continuité des années précédentes, le Conseil d’observation de trois ans suivant l’année d’attribution (soit les
d’administration du 7 février 2023 a décidé de mettre en œuvre, au positionnements/notations 2024, 2025 et 2026) ;
titre de l’exercice 2022 et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée
générale du 23 mai 2023 conformément à l’article L. 22-10-34, p 2/3 d’acquisition si en moyenne au moins deux critères sont vérifiés
paragraphe II du Code du commerce, le plan d’intéressement sur la période d’observation de trois ans suivant l’année
présentant les caractéristiques suivantes : d’attribution.

p valeur de l’attribution stable dans le temps et exprimée selon les Pour les trois notations extra-financières retenues, le critère est vérifié
normes IFRS. Le nombre d’actions en résultant a été déterminé sur si le niveau attendu suivant est atteint :
la base de la valeur comptable de l’action Société Générale du er
p S&P Global CSA : être dans le 1 quartile ;
6 février 2023 ;
er
p Sustainalytics : être dans le 1 quartile ;
p attribution d’actions en deux tranches, dont les durées d’acquisition
sont de quatre et six ans, suivies d’une période d’indisponibilité p MSCI : Notation ≥ A.
d’une année après l’acquisition, portant ainsi les durées totales
Pour les notations pouvant faire l’objet de réévaluations en cours
d’indexation à cinq et sept ans ;
d’année, la notation retenue est celle utilisée lors des revues
p acquisition définitive soumise à une condition de présence pendant annuelles. Le secteur des agences de notation extra-financière étant
toutes les périodes d’acquisition et à des conditions de évolutif, le panel des trois notations retenues peut faire l’objet de
performance. modification sur justification appropriée.
En l’absence de profitabilité du Groupe l’année précédant l’acquisition
définitive de l’intéressement à long terme, aucun versement ne sera
dû, quelles que soient la performance boursière et la performance RSE
de Société Générale.

(1) Après l’application le cas échéant du taux d’actualisation de la rémunération variable sous la forme d’instruments différés à cinq ans et plus prévu à l’article L. 511-79 du
Code monétaire et financier.

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Seuil déclencheur Plafond

Proportion de % d’acquisition de % d’acquisition de


l’attribution l’attribution l’attribution
Critères assujettie Performance initiale Performance initiale
Performance relative de Positionnement Positionnement
80% 50%(1) 100%(1)
l’action Société Générale Rang 6 du Panel Rang 1-3 du Panel
300 milliards
Financement de la d’euros de 300 milliards d’euros
10% 100%(2) de contribution à la 100%(2)
transition énergétique contribution à la
finance durable finance durable

Deux critères de Trois critères de


Positionnement dans les 10% positionnement 66,7%(2) positionnement 100%(2)
index extra-financiers sont vérifiés sont vérifiés
(1) La grille d’acquisition complète figure ci-après.
(2) Cf. détail ci-dessus.
Sous réserve de profitabilité du Groupe l’année précédant l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme.

La grille d’acquisition complète de la condition de performance relative de l’action Société Générale :

Rang SG Rangs 1*-3 Rang 4 Rang 5 Rang 6 Rangs 7-12


En % du nombre maximum attribué 100% 83,3% 66,7% 50% 0%
*  Rang le plus élevé de l’échantillon.

L’échantillon de référence 2023 est composé des établissements Enfin, les bénéficiaires de l’intéressement à long terme sont également
financiers suivants : Barclays, BBVA, BNP Paribas, Crédit Agricole, soumis à une clause dite de « malus ». Ainsi, si le Conseil
Crédit Suisse, Deutsche Bank, Intesa Sanpaolo, Nordea, Santander, d’administration constate un comportement ou des agissements non
UBS et UniCredit. conformes aux attentes de Société Générale tels qu’ils sont
notamment définis dans le Code de conduite du Groupe ou une prise
La valeur finale de paiement des actions sera plafonnée à un montant
de risque au-delà du niveau jugé acceptable par Société Générale, il
de 84 euros par action, soit environ 1,2 fois la valeur de l’actif net par
pourra décider la remise en cause totale ou partielle du versement de
action du groupe Société Générale au 31 décembre 2022.
l’intéressement à long terme.
L’acquisition définitive est soumise à une condition de présence
Conformément à la réglementation en vigueur, la composante variable
pendant toutes les périodes d’acquisition. Un départ du Groupe
attribuée (c’est-à-dire la rémunération variable annuelle et
entraînerait la suppression du paiement du plan sauf en cas de départ
l’intéressement à long terme) ne peut dépasser le plafond
à la retraite, de départ du Groupe lié à un changement de contrôle ou
réglementaire correspondant à deux fois la rémunération fixe(1).
pour des raisons liées à une évolution de la structure ou de
l’organisation de celui-ci, ainsi qu’en cas de décès, d’invalidité et Dans la mesure où le rapport entre la composante variable attribuée et
d’incapacité : la rémunération fixe au titre de 2022 fait apparaître un dépassement
du ratio réglementaire pour les Directeurs généraux délégués, le
p en cas de décès, d’invalidité et d’incapacité, les actions seraient
Conseil d’administration a ajusté le montant attribuable et réduit le
conservées et les paiements effectués en totalité ;
nombre d’actions attribuées dans le cadre de l’intéressement à long
p en cas de départ à la retraite ou de départ lié à un changement de terme afin de respecter ce ratio.
contrôle, les actions seraient conservées et les paiements effectués
En vertu de la politique de rémunération en vigueur, aucun
en totalité, sous réserve, de la performance observée et appréciée
intéressement à long terme ne peut être attribué à un Dirigeant à
par le Conseil d’administration ;
l’occasion de la cessation de ses fonctions conformément aux
p en cas de départ du Groupe pour des raisons liées à une évolution de dispositions de l’article 26.5.1 du Code AFEP-MEDEF.
la structure ou de l’organisation de celui-ci, les versements seraient
En conséquence, aucun intéressement à long terme ne sera
effectués au prorata de la durée de mandat par rapport à la durée
attribué à F. Oudéa au titre de l’année de performance 2022
d’acquisition et après prise en compte de la performance observée
compte tenu du non-renouvellement de son mandat qui arrive à
et appréciée par le Conseil.
son terme le 23 mai 2023. Aucun intéressement à long terme ne
sera attribué aux Directeurs généraux délégués si leur mandat,
arrivant à son terme le 23 mai 2023 n’était pas renouvelé.

(1) Après l’application le cas échéant du taux d’actualisation de la rémunération variable sous la forme d’instruments différés à cinq ans et plus prévu à l’article L. 511-79 du
Code monétaire et financier.

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Le tableau ci-dessous indique pour chaque mandataire social exécutif le montant en valeur comptable de l’intéressement à long terme et le nombre
d’actions maximum correspondant au titre de 2022 après ajustement effectué par le Conseil d’administration :

Intéressement à long terme attribué


au titre de 2022 (après ajustement
par le Conseil d’administration)
Montant attribuable Nombre d’actions Montant attribué en Nombre d’actions
en valeur comptable maximum valeur comptable maximum
(IFRS)(1) attribuable(2) (IFRS)(1) attribué(2)
Frédéric Oudéa N/A N/A N/A N/A
Philippe Aymerich 570 000 EUR 41 804 518 865 EUR 38 054(3)
Diony Lebot 570 000 EUR 41 804 518 318 EUR 38 014(3)
(1) Sur la base du cours de l’action de la veille du Conseil d’administration du 7 février 2023 qui a déterminé l’attribution de l’intéressement à long terme.
(2) Le nombre d’actions attribué correspond au montant total de l’attribution en valeur IFRS divisé par la valeur IFRS unitaire de l’action sur la base du cours de la veille
du Conseil d’administration du 7 février 2023.
(3) Sous réserve du renouvellement de mandat le 23 mai 2023

L’attribution sera faite dans le cadre de la décision du Conseil        TUH
d’administration du 8 mars 2023 sur l’attribution gratuite d’actions de I    I
performance faisant usage de l’autorisation et des pouvoirs qui lui ont   O
été conférés par l’Assemblée générale mixte du 17 mai 2022
(22e résolution). Elle représenterait moins de 0,01% du capital.
,CA%3C,
Frédéric Oudéa ayant mis fin à son contrat de travail par démission
        lors de sa nomination comme Président-Directeur général en 2009 ne
 TU?=??
bénéficie plus d’aucun droit à retraite surcomplémentaire de la part de
Au cours de l’exercice 2022, F. Oudéa a perçu des échéances des plans Société Générale.
d’intéressement à long terme attribués en 2015, 2016 et 2018 et dont
Le détail des régimes de retraite applicables aux Directeurs généraux
l’attribution a été autorisée respectivement par les Assemblées
délégués figure page 121(1).
générales du 19 mai 2015 (la 5e résolution), du 18 mai 2016 (la
6e résolution) et du 23 mai 2018 (la 8e résolution). La réalisation des Les droits au titre du régime de retraite supplémentaire à cotisations
conditions de performance a été examinée et constatée par le Conseil définies art. 82 sont soumis à une condition de performance,
d’administration du 9 février 2021 et du 9 février 2022. Les actions conformément à la loi.
acquises, les montants perçus, ainsi qu'un rappel des conditions de
performance applicables et le niveau de réalisation de ces conditions Le tableau ci-après présente le pourcentage d’acquisition de la
figurent dans le tableau 7 page 148 et dans les tableaux pages 134-142. cotisation correspondante fondée sur le taux de la performance
globale de la rémunération variable annuelle 2022 constatée par le
Conseil d’administration du 7 février 2023 :

Taux global de réalisation % d’acquisition de la


des objectifs 2022 contribution du plan art. 82
Philippe Aymerich 92,2% 100%
Diony Lebot 92,3% 100%

Il est rappelé que le régime de l’allocation complémentaire de retraite ;+,:;3C-B ,; )%B +, +-?%AC
des cadres de direction dont bénéficiaient les Directeurs généraux
délégués a été fermé aux nouvelles acquisitions de droits à compter du Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs, bénéficient d’une
1er janvier 2020. Les droits acquis avant la fermeture restent indemnité de départ et d’une clause de non-concurrence au titre de
conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la Société leur mandat de Dirigeant mandataire social exécutif(2).
Générale. Les conditions relatives à ces avantages sont décrites page 121.
Les informations individuelles relatives aux cotisations versées S’agissant de Frédéric Oudéa, Philippe Aymerich et Diony Lebot, aucun
figurent pages 134-142. versement n’a été effectué au titre de ces avantages au cours de
l’exercice 2022.

(1) Pour P. Aymerich et D. Lebot les engagements réglementés « Retraite » autorisés par le Conseil d’administration du 3 mai 2018 et du 6 février 2019 ont été approuvés, puis
modifiés et renouvelés par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 (les 11e à 13e résolution).
(2) Les conventions réglementées avec F. Oudéa approuvées par l’Assemblée générale du 23 mai 2017 et renouvelées avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai
2019 suite à l’autorisation du Conseil d’administration du 6 février 2019 (la 9e résolution). Les conventions réglementées avec P. Aymerich et D. Lebot ont été approuvées et
renouvelées avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 suite à l’autorisation du Conseil d’administration du 3 mai 2018 et du 6 février 2019 (les 11e à
13e résolution).

+      


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      " Les éléments de rémunérations pris en compte sur une base brute
"   (hors charges et cotisations patronales) :
Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient d’une voiture p pour les salariés : le salaire de base, les primes et avantages au titre
de fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé, ainsi que d’un contrat de l’exercice, la rémunération variable annuelle et l’intéressement à
de prévoyance dont les garanties sont alignées sur celles du personnel. long terme (valorisé à la valeur IFRS à l’attribution selon la méthode
Les détails des avantages attribués au titre et versés au cours de retenue pour l’établissement des comptes consolidés) attribués au
l’exercice sont présentés pages 134-142. titre de l’exercice, les primes de participation et d’intéressement
attribuées au titre de l’exercice ;
 T    p pour les Dirigeants mandataires sociaux : le salaire de base et les
    avantages en nature valorisés au titre de l’exercice, la rémunération
Conformément à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce, le rapport variable annuelle et l’intéressement à long terme (valorisé à la
ci-après présente les informations sur l’évolution de la rémunération valeur IFRS à l’attribution selon la méthode retenue pour
de chacun des Dirigeants mandataires sociaux comparée à la l’établissement des comptes consolidés) attribués au titre de
rémunération moyenne et médiane des salariés de la Société et aux l’exercice(1).
performances du Groupe, sur les cinq exercices les plus récents. Pour les calculs de l’année 2021, s’agissant de la rémunération des
Les modalités du calcul ont été définies en conformité avec les Lignes salariés, sont pris en compte le salaire de base, les primes et les
directrices sur les multiples de rémunération de l’AFEP-MEDEF avantages au titre de 2021 ainsi que les éléments variables (la
(actualisées en février 2021). rémunération variable annuelle, l’intéressement à long terme et les
primes de participation et d’intéressement) attribués au titre de
Le périmètre pris en compte pour le calcul de la rémunération l’année 2021 au cours de 2022. Pour mémoire, dans le Document
moyenne et médiane des salariés : d’enregistrement universel 2022, ces éléments ont été pris en compte
sur une base estimative à partir des enveloppes de l’exercice
p « Société cotée » (article L. 22-10-9, I, 6°, du Code de commerce) :
Société Générale SA, périmètre qui inclut des succursales précédent et ajustés d’un coefficient estimatif d’évolution.
étrangères ; Pour les calculs de l’année 2022, s’agissant de la rémunération des
salariés, sont pris en compte le salaire de base, les primes et les
p salariés en contrat de travail permanent et ayant un an d’ancienneté
au moins au 31 décembre de l’année du calcul. avantages au titre de 2022 ainsi que les éléments variables (la
rémunération variable annuelle, l’intéressement à long terme et les
Ce périmètre intègre tous les métiers de la banque d’une manière primes de participation et d’intéressement) estimés sur la base des
équilibrée. enveloppes de l’exercice précédent et ajustés d’un coefficient estimatif
d’évolution.


   

   
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Évolution
(En K EUR) 2018 2019 2020 2021 2022 2018-2022
Rémunération moyenne des salariés 75,3 76,0 76,3 83,7 88,2
Évolution +1,5% +1,0% +0,4% +9,6% +5,4% +17,2%
Rémunération médiane des salariés 54,4 54,4 55,7 59,1 60,9
Évolution +3,9% +0,0% +2,5% +6,1% +3,0% +12,1%

(1) Le détail de ces rémunérations et les montants individuels figurent pages 143-144 et dans les tableaux pages 135-142.

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Évolution
(En K EUR) 2018 2019 2020(3) 2021 2022 2018-2022
Lorenzo Bini Smaghi Président du Conseil d’administration
Rémunération 948,7 979,4 979,5 979,5 972,5
Évolution +5,0% +3,2% +0,0% +0,0% -0,7% +2,5%
Ratio par rapport à la rém. moyenne des salariés 13:1 13:1 13:1 12:1 11:1
Évolution +3,5% +2,2% -0,4% -8,8% -5,8% -12,5%
Ratio par rapport à la rém. médiane des salariés 17:1 18:1 18:1 17:1 16:1
Évolution +1,1% +3,2% -2,4% -5,8% -3,6% -8,5%
Frédéric Oudéa(1) Directeur général
Rémunération 3 193,2 3 542,3 2 635,9 3 757,4 2 878,3
Évolution -7,8% +10,9% -25,6% +42,6% -23,4% -9,9%
Ratio par rapport à la rém. moyenne des salariés 42:1 47:1 35:1 45:1 33:1
Évolution -9,1% +9,9% -25,9% +30,0% -27,3% -21,4%
Ratio par rapport à la rém. médiane des salariés 59:1 65:1 47:1 64:1 47:1
Évolution -11,2% +10,9% -27,4% +34,3% -25,7% -20,3%
Philippe Aymerich(2) Directeur général délégué
Rémunération 1 903,0 2 125,1 1 599,4 2 232,7 2 172,1
Évolution - +11,7% -24,7% +39,6% -2,7% +14,1%
Ratio par rapport à la rém. moyenne des salariés 25:1 28:1 21:1 27:1 25:1
Évolution - +10,6% -25,0% +27,3% -7,7% +0,0%
Ratio par rapport à la rém. médiane des salariés 35:1 39:1 29:1 38:1 36:1
Évolution - +11,7% -26,5% +31,5% -5,6% +2,9%
(2)
Diony Lebot Directrice générale déléguée
Rémunération 1 872,6 2 103,8 1 629,8 2 245,4 2 173,2
Évolution - +12,4% -22,5% +37,8% -3,2% +16,1%
Ratio par rapport à la rém. moyenne des salariés 25:1 28:1 21:1 27:1 25:1
Évolution - +11,3% -22,8% +25,7% -8,2% +0,0%
Ratio par rapport à la rém. médiane des salariés 34:1 39:1 29:1 38:1 36:1
Évolution - +12,3% -24,4% +29,8% -6,1% +5,9%
(1) S’agissant de F. Oudéa, le calcul au titre de 2018 prend en compte le montant de sa rémunération variable annuelle 2018 avant prise en compte de sa décision de
renoncer à une partie de celle-ci à la suite des accords passés avec les autorités américaines.
(2) Le mandat de P. Aymerich et D. Lebot en tant que Directeurs généraux délégués a commencé le 14 mai 2018. Leur rémunération au titre de 2018 a été annualisée
aux fins de comparabilité.
(3) Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs avaient renoncé à 50% de leur rémunération variable annuelle au titre de 2020 résultant de l’évaluation du Conseil. Le
montant de la rémunération 2020 présenté dans le tableau a été calculé en tenant compte de la renonciation.


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Évolution
2018 2019 2020 2021 2022 2018-2022
CET1 non phasé 10,9% 12,7% 13,2% 13,6% 13,5%
Évolution -0,5 pt +1,8 pt +0,5 pt +0,4 pt -0,1 pt +2,6 pt
C/I sous-jacent 69,8% 70,6% 74,6% 67,0% 64,1%
Évolution +1,0 pt +0,8 pt +4,0 pt -7,6 pt -2,9 pt -5,7 pt
ROTE sous-jacent 9,7% 7,6% 1,7% 10,2% 9,6%
Évolution +0,5 pt -2,1 pt -5,9 pt +8,5 pt -0,6 pt -0,1 pt
Actif net tangible par action 55,8 € 55,6 € 54,8 € 61,1 € 62,3 €
Évolution +2,6% -0,4% -1,5% +11,5% +2,1% +11,7%
(1) Sur une base consolidée.
CET 1 : Ratio Core Tier 1.
C/I : Coefficient d’exploitation.
ROTE : Rentabilité des capitaux propres tangibles.

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     Le montant annuel de la rémunération des administrateurs a été fixé à
1 700 000 euros par l’Assemblée générale du 23 mai 2018. Au titre de
Les règles de répartition du montant annuel entre les administrateurs l’exercice 2022, le montant a été utilisé en totalité.
sont déterminées par l’article 18 du règlement intérieur (voir
chapitre 7) et figurent page 105. La répartition individuelle du montant attribué et versé au titre
de 2022 figure dans le tableau page 146.



         
    

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Conformément à l’article L. 22-10-34, paragraphe II du Code de commerce, le versement de la composante variable (c’est-à-dire la rémunération
variable annuelle et l’intéressement à long terme), et le cas échéant exceptionnelle, de la rémunération ne sera effectué qu’après l’approbation de
l’Assemblée générale du 23 mai 2023.

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Monsieur Lorenzo BINI SMAGHI, Président du Conseil d’administration


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant Montant
de la rémunération attribué au titre versé au cours
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation d’exercice 2022
Rémunération fixe 925 000 EUR Rémunération fixe brute versée au cours de l’exercice. 925 000 EUR
La rémunération de Lorenzo Bini Smaghi est fixée à
925 000 EUR bruts par an depuis mai 2018.
Rémunération variable Sans objet Lorenzo Bini Smaghi ne perçoit pas de rémunération variable. Sans objet
annuelle
Rémunération à raison du Sans objet Lorenzo Bini Smaghi ne perçoit pas de rémunération à raison Sans objet
mandat d’administrateur de son mandat d’administrateur.
Valorisation des avantages de 47 479 EUR Un logement est mis à sa disposition pour l’exercice de ses 47 479 EUR
toute nature fonctions à Paris.

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Monsieur Frédéric OUDÉA, Directeur général


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
Rémunération fixe 1 300 000 EUR Rémunération fixe brute versée au cours de 1 300 000 EUR
l’exercice, inchangée depuis la décision du
Conseil d’administration du 31 juillet 2014
(elle a été confirmée en mai 2015 lors de la
dissociation des fonctions de Président du
Conseil et de Directeur général).
Rémunération Frédéric Oudéa bénéficie d’une rémunération
variable annuelle variable annuelle dont les critères de
détermination sont fonction à hauteur de
60% d’objectifs financiers budgétaires et de
40% d’objectifs non financiers. Les éléments
sont décrits page 123 du Document
d’enregistrement universel.
Le plafond de cette rémunération variable
annuelle est de 135% de la rémunération fixe.
dont rémunération 313 302 EUR Évaluation de la performance 2022 – p Rémunération variable annuelle au titre
variable annuelle (valeur nominale) Compte tenu des critères financiers et non de 2021 dont l’attribution a été autorisée par
payable en 2023 financiers arrêtés par les Conseils du 9 février l’Assemblée générale du 17 mai 2022
2022 et du 10 mars 2022 et des réalisations (10e résolution) : 348 051 EUR.
constatées sur l’exercice 2022, le montant de Les critères en application desquels la
la rémunération variable annuelle a été arrêté rémunération variable annuelle a été calculée et
à 1 566 513 euros(1) Cela correspond à un taux payée sont détaillés dans le chapitre consacré à
global de réalisation de ces objectifs de la rémunération des Dirigeants mandataires
89,3% de sa rémunération variable annuelle sociaux. Il est rappelé que la part acquise est
maximum (voir page 126 du Document affectée d’un paiement différé à hauteur de
d’enregistrement universel). 50%.
dont rémunération 1 253 211 EUR p Le paiement de l’ensemble de la p Rémunérations variables annuelles différées
variable annuelle (valeur nominale) rémunération variable annuelle au titre de (cf. tableau 2 page 145) :
payable les années l’exercice 2022 est conditionné à
suivantes l’approbation de l’Assemblée générale du - au titre de 2018 : 207 295 EUR,
23 mai 2023 ; - au titre de 2019 : 259 999 EUR,
p 40% de la rémunération variable annuelle - au titre de 2020 : 96 139 EUR et 159 394 EUR.
est acquise sous réserve d’un vote positif de p L’attribution de ces rémunérations a été
l’Assemblée générale du 23 mai 2023. Elle autorisée respectivement par les Assemblées
est convertie pour moitié en équivalents générales du :
actions Société Générale dont le paiement
intervient après le délai d’un an ; - 21 mai 2019 (la 17e résolution),
p 60% de la rémunération variable annuelle - 19 mai 2020 (la 10e résolution), et
est conditionnelle et soumise à l’atteinte - 18 mai 2021 (la 10e résolution).
d’objectifs de profitabilité du Groupe et de
p Pour les échéances différées soumises
niveau de fonds propres évalués sur les à des conditions de performance, la
exercices 2023, 2024 et 2025. Elle est réalisation de ces conditions a été examinée
convertie pour les deux tiers en actions et constatée par le Conseil d’administration
Société Générale cessibles pour moitié du 9 février 2022.
dans deux ans et six mois et pour moitié
dans trois ans et six mois ; Un rappel des conditions de performance
applicables et le niveau de réalisation de ces
p Les modalités et les conditions de conditions figurent dans le tableau 2 page 145).
l’acquisition et du paiement de cette
rémunération différée sont détaillées
page 128 Document d’enregistrement
universel.
Rémunération Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune Sans objet
variable rémunération variable pluriannuelle.
pluriannuelle
Rémunération Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune Sans objet
exceptionnelle rémunération exceptionnelle.
Valorisation des Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune Sans objet
options d’actions attribution de stock-options depuis 2009.
attribuées au titre
de l’exercice

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Monsieur Frédéric OUDÉA, Directeur général


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
Valorisation d’actions N/A Aucun intéressement à long terme n’a été p Équivalents actions versés au titre du plan
ou équivalents attribué à Frédéric Oudéa au titre de d’intéressement à long terme attribué
actions attribués l’exercice compte tenu du en 2015 : 188 517 EUR.
dans le cadre non-renouvellement de son mandat qui arrive Cette attribution a fait l’objet d’une approbation
d’un dispositif à son terme le 23 mai 2023. dans le cadre d’un vote lors de l’Assemblée
d’intéressement de générale du 19 mai 2015 (la 5e résolution).
long terme au titre
de l’exercice La réalisation des conditions de performance a
été examinée et constatée par le Conseil
d’administration du 9 février 2021 qui a constaté
la réalisation partielle de ces conditions.
p Actions acquises au titre du plan
d’intéressement à long terme au titre de 2015
attribué en 2016 : 5 624 actions.
p Actions acquises au titre du plan
d’intéressement à long terme au titre de 2017
attribué en 2018 : 4 395 actions.
Ces attributions ont été autorisées
respectivement par l’Assemblée générale du
e
18 mai 2016 (la 6  résolution) et l’Assemblée
générale du 23 mai 2018 (la 8e résolution).
La réalisation des conditions de performance a
été examinée par le Conseil d’administration du
9 février 2022 qui a constaté la réalisation
partielle de ces conditions.
Un rappel des conditions de performance
applicables et le niveau de réalisation de ces
conditions figurent sous tableau 7 page 148.
Rémunération à Sans objet Sans objet Sans objet
raison du mandat
d’administrateur
Valorisation des 11 779 EUR Frédéric Oudéa bénéficie d’une voiture de 11 779 EUR
avantages de toute fonction.
nature
Indemnités de départ Aucun montant Les caractéristiques de l’indemnité de départ Aucun montant n’a été versé au cours de
n’est dû au titre des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs l’exercice clos
de l’exercice clos sont décrites page 122 du Document
d’enregistrement universel.
Indemnité de Aucun montant Les caractéristiques de la clause de Aucun montant n’a été versé au cours de
non-concurrence n’est dû au titre non-concurrence des Dirigeants mandataires l’exercice clos
de l’exercice clos sociaux exécutifs sont décrites page 121 du
Document d’enregistrement universel.
Régime de retraite Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucun régime Sans objet
supplémentaire de retraite supplémentaire.
Régime de Frédéric Oudéa bénéficie du régime de Cotisations du régime de prévoyance : 10 371 EUR
prévoyance prévoyance dont les garanties et les taux de
cotisations sont alignés sur ceux du
personnel.
(1) Valeur nominale telle que décidée par le Conseil d’administration du 7 février 2023.

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Monsieur Philippe AYMERICH, Directeur général délégué


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
Rémunération fixe 800 000 EUR Rémunération fixe brute versée au cours de 800 000 EUR
l’exercice, fixée par le Conseil
d’administration du 3 mai 2018 lors de la
nomination de Philippe Aymerich en tant que
Directeur général délégué, avec effet à
compter du 14 mai 2018, et inchangée depuis
cette date.
Rémunération Philippe Aymerich bénéficie d’une p Rémunération variable annuelle au titre
variable annuelle rémunération variable annuelle dont les de 2021 dont l’attribution a été autorisée par
critères de détermination sont fonction à l’Assemblée générale du 17 mai 2022
hauteur de 60% d’objectifs financiers (11e résolution) : 176 677 EUR.
budgétaires et de 40% d’objectifs non Les critères en application desquels la
financiers. Les éléments sont décrits page 123 rémunération variable annuelle a été calculée et
du Document d’enregistrement universel. Le payée sont détaillés dans le chapitre consacré à
plafond de cette rémunération variable la rémunération des Dirigeants mandataires
annuelle est de 115% de la rémunération fixe. sociaux. Il est rappelé que la part acquise est
dont rémunération 169 685 EUR Évaluation de la performance 2022 – affectée d’un paiement différé à hauteur de
variable annuelle (valeur nominale) Compte tenu des critères financiers et non 50%.
payable en 2023 financiers arrêtés par les Conseils du 9 février p Rémunérations variables annuelles différées
2022 et du 10 mars 2022 et des réalisations (cf. tableau 2 page 145) :
constatées sur l’exercice 2022, le montant de
la rémunération variable annuelle a été arrêté - au titre de 2018 : 82 476 EUR,
à 848 424 euros(1). Cela correspond à un taux - au titre de 2019 : 141 541 EUR,
global de réalisation de ces objectifs de - au titre de 2020 : 45 889 EUR et 76 077 EUR.
92,2% de sa rémunération variable annuelle
maximum (voir page 126 du Document p L’attribution de ces rémunérations a été
d’enregistrement universel). autorisée respectivement par les Assemblées
générales du :
dont rémunération 678 739 EUR p Le paiement de l’ensemble de la - 21 mai 2019 (la 18e résolution),
variable annuelle (valeur nominale) rémunération variable annuelle au titre de
payable les années l’exercice 2022 est conditionné à - 19 mai 2020 (la 11e résolution), et
suivantes l’approbation de l’Assemblée générale du - 18 mai 2021 (la 11e résolution).
23 mai 2023 ;
p Pour les échéances différées soumises à des
p 40% de la rémunération variable annuelle conditions de performance, la réalisation de
est acquise sous réserve d’un vote positif de ces conditions a été examinée et constatée
l’Assemblée générale du 23 mai 2023. Elle par le Conseil d’administration du 9 février
est convertie pour moitié en équivalents 2022.
actions Société Générale dont le paiement
intervient après le délai d’un an ; Un rappel des conditions de performance
applicables et le niveau de réalisation de ces
p 60% de la rémunération variable annuelle conditions figurent dans le tableau 2 page 145.
est conditionnelle et soumise à l’atteinte
d’objectifs de profitabilité du Groupe et de
niveau de fonds propres évalués sur les
exercices 2023, 2024 et 2025. Elle est
convertie pour les deux tiers en actions
Société Générale cessibles pour moitié
dans deux ans et six mois et pour moitié
dans trois ans et six mois ;
p Les modalités et les conditions de
l’acquisition et du paiement de cette
rémunération différée sont détaillées
page 128 Document d’enregistrement
universel.
Rémunération Sans objet Philippe Aymerich ne bénéficie d’aucune Sans objet
variable rémunération variable pluriannuelle.
pluriannuelle
Rémunération Sans objet Philippe Aymerich ne bénéficie d’aucune Sans objet
exceptionnelle rémunération exceptionnelle.
Valorisation des Sans objet Philippe Aymerich ne bénéficie d’aucune Sans objet
options d’actions attribution de stock-options.
attribuées au titre
de l’exercice

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Monsieur Philippe AYMERICH, Directeur général délégué


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
(2)
Valorisation d’actions 518 865 EUR Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Sans objet
ou équivalents (Valorisation selon bénéficient d’un dispositif d’intéressement à
actions attribués la norme IFRS 2 en long terme, attribué en actions ou équivalents
dans le cadre d’un date du 6 février afin d’être associés au progrès de l’entreprise
dispositif 2023) dans le long terme et d’aligner leurs intérêts
d’intéressement de Ce montant avec ceux des actionnaires.
long terme au titre correspond à une Le plan attribué au titre de 2022 par le Conseil
de l’exercice attribution de d’administration du 7 février 2023 présente
38 054 actions(2) les caractéristiques suivantes :
p plafond à l’attribution identique à celui de
la rémunération variable annuelle ;
p attribution de 38 054 actions en deux
tranches, dont les durées d’acquisition sont
de quatre et six ans, suivies d’une période
d’indisponibilité d’une année après
l’acquisition, portant ainsi les durées
d’indexation à cinq et sept ans ;
p l’attribution de l’intéressement à long
terme au titre de l’exercice 2022
est conditionnée à l’approbation de
l’Assemblée générale du 23 mai 2023 ;
p l’acquisition définitive de l’intéressement à
long terme est soumise à des conditions de
présence et de performance telles que
décrites page 129 du Document
d’enregistrement universel ;
p l’attribution est faite dans le cadre de la
22e résolution de l’Assemblée générale du
17 mai 2022 (la décision du Conseil
d’administration du 8 mars 2023 sur
l’attribution gratuite d’actions de
performance) ; elle représente moins de
0,005% du capital.
Rémunération à Sans objet Philippe Aymerich n’a perçu aucune Sans objet
raison du mandat rémunération à raison d’un mandat
d’administrateur d’administrateur au cours de l’exercice.
Valorisation des 4 851 EUR Philippe Aymerich bénéficie d’une voiture de 4 851 EUR
avantages de toute fonction.
nature
Indemnités de départ Aucun montant Les caractéristiques de l’indemnité de départ Aucun montant n’a été versé au cours de
n’est dû au titre des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs l’exercice clos
de l’exercice clos sont décrites page 122 du Document
d’enregistrement universel.
Indemnité de Aucun montant Les caractéristiques de la clause de Aucun montant n’a été versé au cours de
non-concurrence n’est dû au titre de non-concurrence des Dirigeants mandataires l’exercice clos
l’exercice clos sociaux exécutifs sont décrites page 121 du
Document d’enregistrement universel.

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Monsieur Philippe AYMERICH, Directeur général délégué


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
Régime de retraite Cotisation du Un descriptif détaillé des régimes de retraites Cotisation du régime de retraite supplémentaire
supplémentaire régime de retraite dont bénéficient les Directeurs généraux (art. 82) au titre de l'exercice 2021 dont
supplémentaire délégués figure page 121. l’attribution a été autorisée par l’Assemblée
(art. 82) : p Régime de l’allocation complémentaire de
générale du 17 mai 2022 (11e résolution) :
50 836 EUR retraite. 50 836 EUR
(Régime fermé à l’acquisition de nouveaux Cotisation du régime de l’Épargne retraite
droits au 31 décembre 2019, les droits passés Valmy : 2 879 EUR
restant conditionnés à l’achèvement de la
carrière au sein de la Société Générale).
À titre d’illustration, sur la base d’une
hypothèse de départ à la retraite à 62 ans et
de sa rémunération fixe annuelle actuelle, les
droits à rente potentiels ouverts pour
Philippe Aymerich au 31 décembre 2019 au
titre de cette allocation, représentent,
indépendamment des conditions de
réalisation de l’engagement, un montant de
rente annuelle estimé à 139 kEUR.
p Régime de retraite supplémentaire (art. 82).
Pour l’exercice 2022, la performance globale
de Philippe Aymerich s’élevant à 92,2%, la
cotisation au titre de 2022 s’élève donc à
50 836 EUR (taux d’acquisition de la
cotisation : 100%).
p Régime de l’Épargne retraite Valmy.
Le montant de la cotisation annuelle prise en
charge par l’entreprise s’élève à 2 879 euros.
Régime de Philippe Aymerich bénéficie du régime de Cotisations du régime de prévoyance : 6 028 EUR
prévoyance prévoyance dont les garanties et les taux de
cotisations sont alignés sur ceux du
personnel.
(1) Valeur nominale telle que décidée par le Conseil d’administration du 7 février 2023.
(2) Sous réserve du renouvellement du mandat le 23 mai 2023.

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Madame Diony LEBOT, Directrice générale déléguée


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
Rémunération fixe 800 000 EUR Rémunération fixe brute versée au cours de 800 000 EUR
l’exercice, fixée par le Conseil
d’administration du 3 mai 2018 lors de la
nomination de Diony Lebot, avec effet à
compter du 14 mai 2018, en tant que
Directrice générale déléguée et inchangée
depuis cette date.
Rémunération Diony Lebot bénéficie d’une rémunération p Rémunération variable annuelle au titre
variable annuelle variable annuelle dont les critères de de 2021 dont l’attribution a été autorisée par
détermination sont fonction à hauteur de l’Assemblée générale du 17 mai 2022
60% d’objectifs financiers budgétaires et de (14e résolution) : 182 086 EUR.
40% d’objectifs non financiers. Les éléments Les critères en application desquels la
sont décrits page 123 du Document rémunération variable annuelle a été calculée et
d’enregistrement universel. Le plafond payée sont détaillés dans le chapitre consacré à
de cette rémunération variable annuelle est la rémunération des Dirigeants mandataires
de 115% de la rémunération fixe. sociaux. Il est rappelé que la part acquise est
dont rémunération 169 905 EUR Évaluation de la performance 2022 – affectée d’un paiement différé à hauteur de
variable annuelle (valeur nominale) Compte tenu des critères financiers et non 50%.
payable en 2023 financiers arrêtés par les Conseils du 9 février p Rémunérations variables annuelles différées
2022 et du 10 mars 2022 et des réalisations (cf. tableau 2 page 145) :
constatées sur l’exercice 2022, le montant de
la rémunération variable annuelle a été arrêté - au titre de 2018 : 76 617 EUR,
à 849 528 euros(1). Cela correspond à un taux - au titre de 2019 : 136 437 EUR,
global de réalisation de ces objectifs de - au titre de 2020 : 50 765 EUR et 84 154 EUR.
92,3% de sa rémunération variable annuelle
maximum (voir page 126 du Document p L’attribution de ces rémunérations a été
d’enregistrement universel). autorisée respectivement par les Assemblées
générales du :
dont rémunération 679 623 EUR p Le paiement de l’ensemble de la - 21 mai 2019 (la 17e résolution),
variable annuelle (valeur nominale) rémunération variable annuelle au titre de
payable les années l’exercice 2022 est conditionné à - 19 mai 2020 (la 14e résolution), et
suivantes l’approbation de l’Assemblée générale du - 18 mai 2021 (la 14e résolution).
23 mai 2023 ;
p Pour les échéances différées soumises à des
p 40% de la rémunération variable annuelle conditions de performance, la réalisation de
est acquise sous réserve d’un vote positif de ces conditions a été examinée et constatée
l’Assemblée générale du 23 mai 2023. Elle par le Conseil d’administration du 9 février
est convertie pour moitié en équivalents 2022.
actions Société Générale dont le paiement
intervient après le délai d’un an ; Un rappel des conditions de performance
applicables et le niveau de réalisation de ces
p 60% de la rémunération variable annuelle conditions figurent dans le tableau 2 page 145.
est conditionnelle et soumise à l’atteinte
d’objectifs de profitabilité du Groupe et de
niveau de fonds propres évalués sur les
exercices 2023, 2024 et 2025. Elle est
convertie pour les deux tiers en actions
Société Générale cessibles pour moitié
dans deux ans et six mois et pour moitié
dans trois ans et six mois ;
p Les modalités et les conditions de
l’acquisition et du paiement de cette
rémunération différée sont détaillées
page 128 Document d’enregistrement
universel.
Rémunération Sans objet Diony Lebot ne bénéficie d’aucune Sans objet
variable rémunération variable pluriannuelle.
pluriannuelle
Rémunération Sans objet Diony Lebot ne bénéficie d’aucune Sans objet
exceptionnelle rémunération exceptionnelle.
Valorisation des Sans objet Diony Lebot ne bénéficie d’aucune attribution Sans objet
options d’actions de stock-options.
attribuées au titre
de l’exercice

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Madame Diony LEBOT, Directrice générale déléguée


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
(2)
Valorisation d’actions 518 318 EUR Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Sans objet
ou équivalents (Valorisation selon bénéficient d’un dispositif d’intéressement à
actions attribués la norme IFRS 2 en long terme, attribué en actions ou équivalents
dans le cadre d’un date du 6 février afin d’être associés au progrès de l’entreprise
dispositif 2023) dans le long terme et d’aligner leurs intérêts
d’intéressement de Ce montant avec ceux des actionnaires.
long terme au titre correspond à une Le plan attribué au titre de 2022 par le Conseil
de l’exercice attribution de d’administration du 7 février 2023 présente
38 014 actions(2) les caractéristiques suivantes :
p plafond à l’attribution identique à celui de
la rémunération variable annuelle ;
p attribution de 38 014 actions en deux
tranches, dont les durées d’acquisition sont
de quatre et six ans, suivies d’une période
d’indisponibilité d’une année après
l’acquisition, portant ainsi les durées
d’indexation à cinq et sept ans ;
p l’attribution de l’intéressement à long
terme au titre de l’exercice 2022
est conditionnée à l’approbation de
l’Assemblée générale du 23 mai 2023 ;
p l’acquisition définitive de l’intéressement à
long terme est soumise à des conditions de
présence et de performance telles que
décrites page 129 du Document
d’enregistrement universel ;
p l’attribution est faite dans le cadre de la
22e résolution de l’Assemblée générale du
17 mai 2022 (la décision du Conseil
d’administration du 8 mars 2023 sur
l’attribution gratuite d’actions de
performance) ; elle représente moins de
0,005% du capital.
Rémunération à Sans objet Diony Lebot n’a perçu d’aucune rémunération Sans objet
raison du mandat à raison d’un mandat d’administrateur au
d’administrateur cours de l’exercice.
Valorisation des 5 343 EUR Diony Lebot bénéficie d’une voiture de 5 343 EUR
avantages de toute fonction.
nature
Indemnités de départ Aucun montant Les caractéristiques de l’indemnité de départ Aucun montant n’a été versé au cours de
n’est dû au titre des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs l’exercice clos
de l’exercice clos sont décrites page 122 du Document
d’enregistrement universel.
Indemnité de Aucun montant Les caractéristiques de la clause de Aucun montant n’a été versé au cours de
non-concurrence n’est dû au titre non-concurrence des Dirigeants mandataires l’exercice clos
de l’exercice clos sociaux exécutifs sont décrites page 121 du
Document d’enregistrement universel.

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Madame Diony LEBOT, Directrice générale déléguée


Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 17 mai 2022
Éléments Montant
de la rémunération attribué au titre
soumis au vote d’exercice 2022 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2022
Régime de retraite Cotisation du Un descriptif détaillé des régimes de retraites Cotisation du régime de retraite supplémentaire
supplémentaire régime de retraite dont bénéficient les Directeurs généraux (art. 82) au titre d’exercice 2021 dont l’attribution
supplémentaire délégués figure page121. a été autorisée par l’Assemblée générale du
(art. 82) : p Régime de l’allocation complémentaire de
17 mai 2022 (12e résolution) : 50 836 EUR
50 836 EUR retraite. Cotisation du régime de l’Épargne retraite
(Régime fermé à l’acquisition de nouveaux Valmy : 2 879 EUR
droits au 31 décembre 2019, les droits passés
restant conditionnés à l’achèvement de la
carrière au sein de la Société Générale).
À titre d’illustration, sur la base d’une
hypothèse de départ à la retraite à 62 ans et
de sa rémunération fixe annuelle actuelle, les
droits à rente potentiels ouverts pour Diony
Lebot au 31 décembre 2019 au titre de cette
allocation, représentent, indépendamment
des conditions de réalisation de
l’engagement, un montant de rente annuelle
estimé à 167 kEUR.
p Régime de retraite supplémentaire (art. 82).
Pour l’exercice 2022, la performance globale
de Diony Lebot s’élevant à 92,3%, la
cotisation au titre de 2022 s’élève donc à
50 836 EUR (taux d’acquisition de la
cotisation : 100%).
p Régime de l’Épargne retraite Valmy.
Le montant de la cotisation annuelle prise en
charge par l’entreprise s’élève à 2 879 euros.
Régime de Diony Lebot bénéficie du régime de Cotisations du régime de prévoyance : 6 076 EUR
prévoyance prévoyance dont les garanties et les taux de
cotisations sont alignés sur ceux du
personnel.
(1) Valeur nominale telle que décidée par le Conseil d’administration du 7 février 2023.
(2) Sous réserve du renouvellement de mandat le 23 mai 2023.

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(En EUR) Exercice 2021 Exercice 2022


Monsieur Lorenzo BINI SMAGHI, Président du Conseil d’administration
Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 979 508 972 479
Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice 0 0
Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif
d’intéressement de long terme au titre de l’exercice 0 0
TOTAL 979 508 972 479
Monsieur Frédéric OUDÉA, Directeur général
Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 3 045 392 2 878 292
Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice 0 0
Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif
d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) 712 026 0
TOTAL 3 757 418 2 878 292
Monsieur Philippe AYMERICH, Directeur général délégué
Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 683 384 1 653 275
Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice 0 0
Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif
d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) 549 335 518 865
TOTAL 2 232 719 2 172 140
Madame Diony LEBOT, Directrice générale déléguée
Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 716 364 1 654 871
Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice 0 0
Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif
d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) 528 989 518 318
TOTAL 2 245 353 2 173 189
(1) Les éléments de rémunération sont exprimés en euros, sur une base brute avant impôt.
(2) Ce dispositif est détaillé dans le chapitre consacré à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux aux pages 123 et suivantes.

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Exercice 2021 Exercice 2022
Montants dus Montants dus
Montants au titre Montants au titre
(En EUR) payés de l’exercice payés de l’exercice
Monsieur Lorenzo BINI SMAGHI, Président
 rémunération fixe 925 000 925 000 925 000 925 000
 rémunération variable annuelle non différée 0 0 0 0
 rémunération variable annuelle différée 0 0 0 0
 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0
 rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur 0 0 0 0
 avantages en nature(2) 54 508 54 508 47 479 47 479
TOTAL 979 508 979 508 972 479 972 479
Monsieur Frédéric OUDÉA, Directeur général
 rémunération fixe 1 300 000 1 300 000 1 300 000 1 300 000
 rémunération variable annuelle non différée(3) 96 139 348 051 348 051 313 302
(3) (5)
 rémunération variable annuelle différée 770 543 1 392 207 722 828 1 253 211
 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0
 rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur 0 0 0 0
 avantages en nature(4) 5 134 5 134 11 779 11 779
TOTAL 2 171 816 3 045 392 2 382 658 2 878 292
Monsieur Philippe AYMERICH, Directeur général délégué
 rémunération fixe 800 000 800 000 800 000 800 000
 rémunération variable annuelle non différée(3) 45 889 176 677 176 677 169 685
 rémunération variable annuelle différée(3) 323 636 706 707 345 983(5) 678 739
 autres rémunérations versées(6) 81 192 0 27 081 0
 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0
 rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur 0 0 0 0
 avantages en nature 0 0 4 851 4 851
TOTAL 1 250 717 1 683 384 1 354 592 1 653 275
Madame Diony LEBOT, Directrice générale déléguée
 rémunération fixe 800 000 800 000 800 000 800 000
(3)
 rémunération variable annuelle non différée 50 765 182 086 182 086 169 905
 rémunération variable annuelle différée(3) 309 399 728 346 347 973(5) 679 623
 autres rémunérations versées(6) 143 470 0 76 592 0
 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0
 rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur 0 0 0 0
 avantages en nature(4) 5 932 5 932 5 343 5 343
TOTAL 1 309 566 1 716 364 1 411 993 1 654 871
(1) Les éléments de rémunération sont exprimés en euros, sur une base brute avant impôt. L’intéressement à long terme perçu par les Dirigeants mandataires sociaux
exécutifs est détaillé dans les tableaux 1 et 7.
(2) Il s’agit de la mise à disposition d’un logement de fonction.
(3) Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée et payée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des
Dirigeants mandataires sociaux. Il est rappelé que la part acquise est affectée d’un paiement différé à hauteur de 50%.
(4) Il s’agit de la mise à disposition d’une voiture de fonction.
(5) Se référer au tableau ci-après pour le détail des sommes versées.
(6) Le mandat de P. Aymerich et D. Lebot en tant que Directeurs généraux délégués a commencé le 14 mai 2018. Les montants reportés dans « Autres rémunérations
versées » correspondent aux éléments de rémunération variables attribués au titre de leurs fonctions précédentes.

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(En EUR) 2018(1) 2019(2) 2020(3) 2020(4)

RNPG RNPG RNPG


sous-jacent>0 sous-jacent>0 sous-jacent>0
et ratio CET1 et ratio CET1 et ratio CET1 Autres
> 8,74% au > 10,02% au > 9,02% au rémunérations
31.12.2021 31.12.2021 31.12.2021 variables
Condition de performance applicable Conditions Conditions Conditions annuelles Total versé
et statut de la condition atteintes atteintes atteintes N/A différées(5) en 2022
F. OUDÉA 207 295 259 999 96 139 159 394 Sans objet 722 828
P. AYMERICH 82 476 141 541 45 889 76 077 27 081 373 064
D. LEBOT 76 617 136 437 50 765 84 154 76 592 424 564
(1) Valorisation des actions acquises en mars 2022 au titre de la troisième échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle attribuée pour
l’exercice 2018 dont l’acquisition était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2021.
(2) Valorisation des actions acquises en mars 2022 au titre de la deuxième échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle attribuée pour
l’exercice 2019 dont l’acquisition était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2021.
(3) Première échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2020 attribuée en numéraire sans indexation dont l’acquisition
était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2021.
(4) Part acquise indexée sur le cours de l’action Société Générale de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2020.
(5) Les mandats de P. Aymerich et D. Lebot en tant que Directeurs généraux délégués ont commencé le 14 mai 2018.
Les montants reportés dans la colonne « Autres rémunérations variables annuelles différées » correspondent à la rémunération versée en 2022 au titre de leurs
fonctions précédentes.

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(En EUR) Rémunérations versées en 2021 Rémunérations versées en 2022 Rémunérations


Mandataires sociaux Solde de Acompte de Solde de Acompte de Au titre de Au titre de
(hors Dirigeant exécutif) l’exercice 2020 l’exercice 2021 l’exercice 2021 l’exercice 2022 l’exercice 2021 l’exercice 2022*
Lorenzo BINI SMAGHI
Rémunérations - - - - - -
Autres rémunérations - - - - - -
William CONNELLY
Rémunérations 161 429 99 410 156 581 92 757 255 991 248 363
Autres rémunérations
Jérôme CONTAMINE
Rémunérations 86 733 56 053 94 024 57 723 150 077 151 691
Autres rémunérations
Diane COTE
Rémunérations 61 688 37 967 73 329 53 872 111 297 140 188
Autres rémunérations
Kyra HAZOU
Rémunérations 96 556 60 360 90 791 55 035 151 151 141 875
Autres rémunérations
France HOUSSAYE
Rémunérations(1) 56 555 33 661 51 964 32 584 85 625 86 736
Salaire Société Générale 54 100 55 726
David LEROUX
Rémunérations(1) 45 366 26 377 2 841 - 29 218 -
Salaire Société Générale 40 092
Jean-Bernard LEVY
Rémunérations 77 754 47 593 6 583 - 54 177 -
Autres rémunérations
Annette MESSEMER
Rémunérations 87 599 60 360 90 791 53 872 151 151 140 188
Autres rémunérations
Gérard MESTRALLET
Rémunérations 76 007 47 593 72 111 39 424 119 704 121 706
Autres rémunérations
Juan Maria NIN GENOVA
Rémunérations 91 423 56 053 94 961 51 455 151 015 131 828
Autres rémunérations
Henri POUPART-LAFARGE
Rémunérations - - 49 089 28 467 49 089 80 775
Autres rémunérations
Johan PRAUD
Rémunérations(2) - - 40 960 26 677 40 960 69 941
Salaire Société Générale 27 843 29 900
Nathalie RACHOU
Rémunérations 4 829 - - - - -
Autres rémunérations
Lubomira ROCHET
Rémunérations 52 391 28 863 52 721 32 584 81 584 90 110
Autres rémunérations
Alexandra SCHAAPVELD
Rémunérations 149 613 88 449 139 554 86 954 228 003 226 660
Autres rémunérations
Sébastien WETTER
Rémunérations - - 40 960 26 677 40 960 69 941
Salaire Société Générale 164 544 245 650
TOTAL (RÉMUNÉRATIONS) 1 700 000 1 700 000
*  Le solde des rémunérations perçues au titre de l’exercice 2022 a été versé aux membres du Conseil à fin janvier 2023.
(1) Versés au syndicat SNB Société Générale.
(2) Versés au syndicat CGT Société Générale.

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Le Conseil d’administration n’a pas attribué d’options au cours de l’exercice 2022.

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Le dernier plan d’option a expiré au cours de l’exercice 2017.

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Actions de performance Société Générale attribuées durant l’exercice à chaque Dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société
du Groupe.

Nombre Valorisation des


d’actions actions selon la
attribuées méthode retenue
Date Motif de durant pour les comptes Date Date de Conditions de
(En EUR) d’attribution l’attribution(1) l’exercice consolidés d’acquisition disponibilité performance(2)
M. BINI SMAGHI N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
Modalité de 12 144 235 351 28.03.2024 01.10.2024 oui
paiement de la
rémunération
variable annuelle 12 144 223 207 31.03.2025 01.10.2025 oui
due au titre de
F. OUDÉA 10.03.2022 l’exercice 2021
Intéressement à 17 555 166 421 31.03.2026 01.04.2027 oui
long terme dû au
titre de l’exercice 17 555 160 453 31.03.2028 01.04.2029 oui
2021
Modalité de 6 164 119 458 28.03.2024 01.10.2024 oui
paiement de la
rémunération
variable annuelle 6 165 113 313 31.03.2025 01.10.2025 oui
due au titre de
P. AYMERICH 10.03.2022 l’exercice 2021
Intéressement à 13 544 128 397 31.03.2026 01.04.2027 oui
long terme dû au
titre de l’exercice 13 544 123 792 31.03.2028 01.04.2029 oui
2021
Modalité de 6 353 123 121 28.03.2024 01.10.2024 oui
paiement de la
rémunération
variable annuelle 6 353 116 768 31.03.2025 01.10.2025 oui
due au titre de
D. LEBOT 10.03.2022 l’exercice 2021
Intéressement à 13 042 123 638 31.03.2026 01.04.2027 oui
long terme dû au
titre de l’exercice 13 042 119 204 31.03.2028 01.04.2029 oui
2021
(1) Les montants de rémunération variable et d’intéressement à long terme ont été déterminés par le Conseil du 9 février 2022. Les actions de performance
correspondantes ont été attribuées par le Conseil d’administration du 10 mars 2022.
(2) L’acquisition de la rémunération variable annuelle est soumise à une double condition de profitabilité et de niveau de fonds propres du Groupe. L’acquisition de
l’intéressement à long terme est soumise à une condition de TSR relatif par rapport à un panel, à des conditions de RSE et de profitabilité. Le détail des conditions
de performance est présenté dans le Document d’enregistrement universel 2022 aux pages 111-113.

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Date d’attribution Nombre d’actions reçues durant l’exercice


L. BINI SMAGHI N/A N/A
18.05.2016 5 624(1)
14.03.2018 4 395(2)
F. OUDÉA
13.03.2019 8 244(3)
12.03.2020 10 340(4)
15.03.2017 501(5)
13.03.2019 576(5)
P. AYMERICH
13.03.2019 3 280(3)
12.03.2020 5 629(4)
15.03.2017 1 397(5)
13.03.2019 1 649(5)
D. LEBOT
13.03.2019 3 047(3)
12.03.2020 5 426(4)
(1) Au titre de la deuxième échéance du plan d’intéressement à long terme attribué en 2016 dont l’acquisition était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité
du Groupe et de la performance relative de l’action Société Générale par rapport à ses pairs. La performance boursière évaluée début 2022 a placé Société Générale
au huitième rang de l’échantillon (soit une acquisition de 25% du nombre maximum d’équivalent actions attribué).
(2) Au titre de la première échéance du plan d’intéressement à long terme attribué en 2018 dont l’acquisition était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité
du Groupe et de la performance relative de l’action Société Générale par rapport à ses pairs. La performance boursière évaluée début 2022 a placé Société Générale
au huitième rang de l’échantillon (soit une acquisition de 25% du nombre maximum d’équivalent actions attribué).
(3) Au titre de la rémunération variable annuelle différée attribuée en 2019 au titre de l’exercice 2018 (présentée dans le tableau 2) dont l’acquisition était conditionnée
à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2021.
(4) Au titre de la rémunération variable annuelle différée attribuée en 2020 au titre de l’exercice 2019 (présentée dans le tableau 2) dont l’acquisition était conditionnée
à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2021.
(5) Les mandats de P. Aymerich et D. Lebot en tant que Directeurs généraux délégués ont commencé le 14 mai 2018. Les actions reportées correspondent aux éléments
de rémunération attribués au titre de leurs fonctions précédentes.
Note : actions issues du programme de rachat.


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Nombre d’équivalents actions Montant versé


Date d’attribution acquis durant l’exercice (en EUR)
L. BINI SMAGHI N/A N/A N/A
31.03.2015 5 625 188 517(1)
F. OUDÉA
31.03.2021 4 756 159 394(2)
P. AYMERICH 31.03.2021 2 270 76 077(2)
D. LEBOT 31.03.2021 2 511 84 154(2)
(1) Équivalents actions versés après un an de la période de rétention au titre de la deuxième échéance du plan d’intéressement à long terme attribué en 2015 dont
l’acquisition en mars 2021 était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de la performance relative de l’action Société Générale par rapport
à ses pairs. La performance boursière évaluée début 2021 a placé Société Générale au huitième rang de l’échantillon (soit une acquisition de 25% du nombre
maximum d’équivalent actions attribué).
(2) Équivalents actions reçus au titre de la rémunération variable annuelle différée attribués en 2021 au titre de l’exercice 2020 (présentés dans le tableau 2).

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Information sur les options de souscription ou d’achat.


Le dernier plan d’option a expiré au cours de l’exercice 2017.

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Aucun plan d’option n’a été mis en place par Société Générale au cours de l’exercice 2022.
Le dernier plan d’option a expiré au cours de l’exercice 2017.

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Historique des attributions d’actions de performance

          




Date d’Assemblée 19.05.2020 19.05.2020 23.05.2018 23.05.2018 18.05.2016 18.05.2016 18.05.2016


Date du Conseil d’administration 10.03.2022 11.03.2021 12.03.2020 13.03.2019 14.03.2018 15.03.2017 18.05.2016
Nombre total d’actions attribuées 3 095 660 3 495 064 2 545 414 2 834 045 1 677 279 1 796 759 2 478 926
dont le nombre attribué aux mandataires
sociaux(1) 137 605 216 596 164 205 166 389 46 472 45 871 62 900
Frédéric OUDÉA 59 398 93 880 72 541 86 705 46 472 45 871 62 900
Philippe AYMERICH 39 417 61 117 46 035 37 889 2 815 2 857 3 626
Diony LEBOT 38 790 61 599 45 629 41 795 7 277 5 986 4 860
Nombre total de bénéficiaires 5 700 6 452 4 652 5 747 6 016 6 710 6 495
Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau
Date d’acquisition des actions ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après

Date de fin de période de conservation Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau
ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après
Conditions de performance oui oui oui oui oui oui oui
Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau Cf. tableau
Juste valeur (en EUR)(2) ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après ci-après
Nombre d’actions acquises au 31.12.2022 0 3 841 493 619 2 300 798 1 346 029 1 506 213 2 187 190
Nombre cumulé d’actions annulées
ou caduques 63 240 207 905 209 680 260 914 232 780 252 247 291 736
Actions de performance restantes
en fin d’exercice 3 032 420 3 283 318 1 842 115 272 333 98 470 38 299 -
(1) Pour les Dirigeants mandataires sociaux, voir également les tableaux 6 et 7 ci-dessus.
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.

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Date d’Assemblée 19.05.2020


Date du Conseil d’administration 10.03.2022
Nombre total d’actions attribuées 3 095 660

Date Date de fin de


Conditions de d’acquisition période de Juste Valeur
performance Tranches des droits conservation (en EUR)(2)
Sous-plan 1 oui N/A 31.03.2025 N/A 18,99
1re tranche 31.03.2025 01.10.2025 18,38
Sous-plan 2 oui
2nde tranche 31.03.2026 01.10.2026 17,42
1re tranche 28.03.2024 01.10.2024 19,38
Sous-plan 3 et 7 oui nde
2  tranche 31.03.2025 01.10.2025 18,38
Sous-plan 4 oui N/A 31.03.2025 01.10.2025 18,38
1re tranche 31.03.2026 01.10.2026 15,16
Sous-plan 5 oui
2nde tranche 31.03.2027 01.10.2027 14,74
re
1  tranche 31.03.2026 01.04.2027 9,48
Sous-plan 6 oui
2nde tranche 31.03.2028 01.04.2029 9,14
(1) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de
rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux).
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.


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Date d’Assemblée 19.05.2020


Date du Conseil d’administration 11.03.2021
Nombre total d’actions attribuées 3 495 064

Date Date de fin de


Conditions de d’acquisition période de Juste Valeur
performance Tranches des droits conservation (en EUR)(2)
Sous-plan 1 oui N/A 28.03.2024 N/A 18,74
1re tranche 31.03.2023 01.10.2023 19,07
Sous-plan 2/3 et 7 oui nde
2  tranche 28.03.2024 01.10.2024 18,07
Sous-plan 4 oui N/A 28.03.2024 01.10.2024 18,07
1re tranche 31.03.2025 01.10.2025 20,14
Sous-plan 5 oui nde
2  tranche 31.03.2026 01.10.2026 19,36
1re tranche 31.03.2025 01.04.2026 14,6
Sous-plan 6 oui
2nde tranche 31.03.2027 01.04.2028 13,3
(1) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de
rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux).
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.

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Date d’Assemblée 23.05.2018


Date du Conseil d’administration 12.03.2020
Nombre total d’actions attribuées 2 545 414

Date Date de fin de


Conditions de d’acquisition période de Juste Valeur
performance Tranches des droits conservation (en EUR)(2)
Sous-plan 1 oui N/A 31.03.2023 N/A 11,26
1re tranche 31.03.2022 01.10.2022 11,62
Sous-plan 2/3 et 7 oui
2nde tranche 31.03.2023 01.10.2023 10,76
Sous-plan 4 oui N/A 31.03.2023 01.10.2023 10,76
re
1  tranche 31.03.2024 01.10.2024 9,2
Sous-plan 5 oui
2nde tranche 31.03.2025 01.10.2025 8,8
1re tranche 31.03.2024 01.04.2025 6,3
Sous-plan 6 oui
2nde tranche 31.03.2026 01.04.2027 5,9
(1) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de
rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux).
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.


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Date d’Assemblée 23.05.2018


Date du Conseil d’administration 13.03.2019
Nombre total d’actions attribuées 2 834 045

Date Date de fin de


Conditions de d’acquisition période de Juste Valeur
performance Tranches des droits conservation (en EUR)(2)
Sous-plan 1 oui N/A 31.03.2022 N/A 21,40
1re tranche 31.03.2021 01.10.2021 22,32
Sous-plan 2/3 et 7 oui
2nde tranche 31.03.2022 01.10.2022 20,93
Sous-plan 4 oui N/A 31.03.2022 01.10.2022 20,93
re
1  tranche 31.03.2023 01.10.2023 10,86
Sous-plan 5 oui
2nde tranche 29.03.2024 01.10.2024 11,35
1re tranche 31.03.2023 01.04.2024 8,53
Sous-plan 6 oui nde
2  tranche 31.03.2025 01.04.2026 9,45
(1) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de
rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux).
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.

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Date d’Assemblée 18.05.2016


Date du Conseil d’administration 14.03.2018
Nombre total d’actions attribuées 1 677 279

Date Date de fin de


Conditions de d’acquisition période de Juste Valeur
performance Tranches des droits conservation (en EUR)(2)
Sous-plan 1 oui N/A 31.03.2021 N/A 39,18
Sous-plan 2 oui N/A 31.03.2020 01.10.2020 40,39
1re tranche 31.03.2020 01.10.2020 40,39
Sous-plan 3 et 7 oui
2nde tranche 31.03.2021 01.10.2021 38,59
Sous-plan 4 oui N/A 31.03.2021 01.10.2021 38,59
Sous-plan 5 oui N/A 31.03.2023 01.10.2023 39,17
1re tranche 31.03.2022 01.04.2023 26,40
Sous-plan 6 oui
2nde tranche 29.03.2024 31.03.2025 24,43
(1) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de
rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux).
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.


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Date d’Assemblée 18.05.2016


Date du Conseil d’administration 15.03.2017
Nombre total d’actions attribuées 1 796 759

Date Date de fin de


Conditions de d’acquisition période de Juste Valeur
performance Tranches des droits conservation (en EUR)(2)
Sous-plan 1 oui N/A 31.03.2020 N/A 41,05
Sous-plan 2 oui N/A 29.03.2019 30.09.2019 42,17
1re tranche 29.03.2019 30.09.2019 42,17
Sous-plan 3 et 7 oui
2nde tranche 31.03.2020 02.10.2020 40,33
Sous-plan 4 oui N/A 31.03.2020 02.10.2020 40,33
Sous-plan 5 oui N/A 31.03.2022 02.10.2022 43,75
1re tranche 31.03.2021 01.04.2022 27,22
Sous-plan 6 oui nde
2  tranche 31.03.2023 01.04.2024 26,34
(1) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de
rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux).
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.

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Date d’Assemblée 18.05.2016


Date du Conseil d’administration 18.05.2016
Nombre total d’actions attribuées 2 478 926

Date Date de fin de


Conditions de d’acquisition période de Juste Valeur
performance Tranches des droits conservation (en EUR)(2)
Sous-plan 1 oui N/A 29.03.2019 N/A 29,55
Sous-plan 2 oui N/A 29.03.2018 30.09.2018 30,18
1re tranche 29.03.2018 30.09.2018 30,18
Sous-plan 3 et 7 oui
2nde tranche 29.03.2019 30.09.2019 28,92
Sous-plan 4 oui N/A 29.03.2019 30.09.2019 28,92
Sous-plan 5 oui N/A 31.03.2021 02.10.2021 32,76
1re tranche 31.03.2020 01.04.2021 22,07
Sous-plan 6 oui
2nde tranche 31.03.2022 01.04.2023 21,17
(1) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de
rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux).
(2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité.

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Indemnités ou
avantages dus
ou susceptibles
d’être dus en
raison de la Indemnités
Régime de cessation ou du relatives à une
Date des Contrat de retraite changement de clause de non-
mandats travail(1)(5) supplémentaire(2) fonctions(3) concurrence(4)

début fin oui non oui non oui non oui non
L. BINI SMAGHI,
Président du Conseil d’administration 2022(6) 2026 X X X X
F. OUDÉA,
Directeur général 2008(7) 2023 X X X X
P. AYMERICH,
Directeur général délégué 2018(8) 2023 X X X X
D. LEBOT,
Directrice générale déléguée 2018(8) 2023 X X X X
(1) S’agissant du non-cumul du mandat social avec un contrat de travail, seuls sont visés par les recommandations du Code AFEP-MEDEF le Président du Conseil
d’administration, le Président-Directeur général et le Directeur général dans les sociétés à Conseil d’administration.
(2) Le détail des régimes de retraites supplémentaires figure dans les tableaux page 121.
(3) Pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs, le détail des indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus en raison de la cessation ou du changement
de fonctions figure p. 122.
(4) Pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs, le détail des indemnités de non-concurrence figure p. 121.
(5) Les contrats de travail de P. Aymerich et D. Lebot ont été suspendus pendant la durée de leur mandat.
(6) L. Bini Smaghi a été nommé Président du Conseil d’administration le 19 mai 2015. Il a été renouvelé dans ses fonctions le 17 mai 2022.
(7) F. Oudéa a été nommé Directeur général en mai 2008, puis Président-Directeur général en mai 2009 et Directeur général le 19 mai 2015. Il a été renouvelé dans ses
fonctions le 21 mai 2019.
(8) P. Aymerich et D. Lebot ont été nommés Directeurs généraux délégués à compter du 14 mai 2018. Ils ont été renouvelés dans leur fonction le 21 mai 2019.

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(931%C3<;B+,+-C,;C3<;,C)<;B,AF%C3<; Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont ainsi amenés à


conserver un nombre important de titres. Ils ont interdiction de couvrir
+,BC3CA,B<)3-C--;-A%9, leurs actions ou leurs options durant toute la période d’acquisition et
Depuis 2002, conformément aux recommandations de l’AMF et afin de conservation.
d’aligner les intérêts des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs avec
Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs doivent communiquer
ceux de l’entreprise, ces derniers doivent détenir un nombre minimum
chaque année toutes les informations nécessaires permettant au
d’actions Société Générale. Le Conseil d’administration du 13 mars
Conseil d’administration de s’assurer du respect de ces obligations.
2019 avait ainsi fixé les obligations suivantes :
Ils ont ainsi déclaré n’avoir recours à aucune opération de couverture
p 120 000 actions pour le Directeur général ;
de cours des actions Société Générale et des parts du FCPE
p 45 000 actions pour P. Aymerich et D. Lebot, Directeurs généraux « Société Générale actionnariat (FONDS E) » qu’ils détiennent et ont
délégués. pris l’engagement de ne pas y recourir dans le futur.

Les actions peuvent être détenues directement ou indirectement au


travers du Plan d’épargne d’entreprise pour ceux d’entre eux qui sont <93C3@D,+,A-:D;-A%C3<;+,B:,:(A,B
anciens salariés.
+D<:3C-+,+3A,)C3<;%DCA,B@D,9,B
Ce niveau minimum est déjà atteint pour Frédéric Oudéa. Pour 3A31,%;CB:%;+%C%3A,BB<)3%DG,G-)DC30B
Philippe Aymerich et Diony Lebot, ce niveau minimum doit être atteint
au terme de quatre ans de mandat (2023). Tant que ce n’est pas le cas, La nouvelle organisation du Groupe a conduit à la suppression en 2018
le Dirigeant mandataire social exécutif doit conserver 50% des actions du Comité exécutif. Le Groupe est désormais organisé en 24 Business
acquises dans le cadre des plans d’attribution d’actions Société Units et Service Units. Un Comité de direction composé d’une
Générale ainsi que toutes les actions issues des levées d’options après soixantaine de Dirigeants désignés par le Directeur général, dont les
déduction du coût de financement des levées et des charges fiscales et 24 responsables des Business Units (métiers, régions) et Service Units
sociales correspondantes. (fonctions support et de contrôle) a été mis en place. Les responsables
des Business Units et des Service Units font partie du Comité
Le niveau minimum de détention sera réexaminé par le Conseil à stratégique Groupe qui assure, sous l’autorité du Directeur général, la
l’occasion du renouvellement du mandat des Dirigeants mandataires mise en œuvre de la stratégie du Groupe.
sociaux exécutifs.
La rémunération des membres du Comité de direction est établie en
En outre, conformément à la loi, les Dirigeants mandataires sociaux conformité à la directive CRD5. Elle est fixée par la Direction générale
exécutifs doivent conserver dans un compte nominatif jusqu’à la fin de et est constituée de deux parties :
leurs fonctions une proportion des actions acquises dans le cadre des
plans d’attribution d’actions Société Générale ou issues des levées p une rémunération fixe, déterminée en fonction des responsabilités
d’options attribuées dans le cadre des plans d’options. Pour les confiées et prenant en compte les pratiques de marché ;
actions, le Conseil d’administration du 15 mars 2017 a fixé cette p une rémunération variable annuelle déterminée en fonction de
proportion à 5% des acquisitions d’actions à compter de l’attribution l’atteinte d’objectifs collectifs et individuels prédéterminés. Les
au titre de 2017, compte tenu de la forte composante réglementaire en objectifs collectifs sont communs à l’ensemble des membres du
titres de la rémunération variable et de l’atteinte des niveaux de Comité de direction et représentent une part significative de la
détention. Pour les options, cette proportion est fixée à 40% des rémunération variable annuelle totale. Ils reflètent la performance
plus-values d’acquisition réalisées lors de la levée des options, nettes collective du Groupe et sont déterminés en cohérence avec ceux des
des impôts et contributions obligatoires correspondantes et du Dirigeants mandataires sociaux exécutifs.
montant de plus-values nécessaires au financement de l’acquisition de
ces actions.

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<+%93C-B?%AC3)D93/A,BA,9%C3F,B  participations directes ou indirectes dans le capital dont Société


Générale a connaissance en vertu des articles L. 233-7 et
'9%?%AC3)3?%C3<;+,B%)C3<;;%3A,B L. 233-12 du Code de commerce : ces renseignements figurent au
'9eBB,:(9-,1-;-A%9, chapitre 7 « Action, capital et éléments juridiques », section 7.2
Les statuts (voir chapitre 7) définissent les modalités de participation « Informations sur le capital », sous le titre « Répartition du
des actionnaires à l’Assemblée générale. capital et des droits de vote sur trois ans » ;

Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société, les Assemblées  liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de
générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues contrôle spéciaux et la description de ceux-ci : non applicable
par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Elles sont depuis l’annulation des actions de préférence le 23 décembre
réunies au siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain 2009 ;
indiqué dans l’avis de convocation. Elles sont présidées par le  mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système
Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un d’actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont
administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil pas exercés par ce dernier. Selon les termes du règlement du
d’administration. fonds commun de placement du Groupe, le droit de vote attaché
Tout actionnaire dont les actions, quel que soit le nombre, sont aux actions Société Générale, comprises dans les actifs du fonds,
enregistrées dans les conditions et à une date fixée par décret, a le appartient individuellement aux porteurs de parts à proportion
droit de participer aux Assemblées générales sur justification de sa de leurs droits respectifs sur ces actifs. Le Conseil de surveillance
qualité et de son identité. Il peut, dans les conditions prévues par les du fonds, composé paritairement de représentants des salariés
dispositions législatives et réglementaires en vigueur, soit assister porteurs de parts et de représentants de la Direction, exerce les
personnellement à l’Assemblée, soit voter à distance soit donner un droits de vote pour les fractions de parts formant rompus. En cas
pouvoir. L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut D’OFFRE publique d’achat ou d’échange, le Conseil de
participer aux Assemblées dans les conditions prévues par les surveillance décide à la majorité relative des votes exprimés,
dispositions législatives et réglementaires en vigueur. l’apport ou non des actions Société Générale à l’offre. Si une
majorité relative ne se dégage pas, la décision est soumise au
Pour être pris en compte, les formulaires de vote doivent être reçus par vote des porteurs de parts qui décident à la majorité relative des
la Société deux jours au moins avant la réunion de l’Assemblée, sauf votes exprimés ;
délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en
vigueur impératives abrégeant ce délai.  accords entre actionnaires dont Société Générale a
connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au
Les actionnaires peuvent, lorsque la convocation le prévoit et dans les transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote : non
conditions qu’elle fixe, participer aux Assemblées générales par des concerné ;
moyens de visioconférence ou de télécommunication.
 règles applicables à la nomination et au remplacement des
La retransmission publique de l’Assemblée par des moyens de membres du Conseil d’administration ainsi qu’à la modification
communication électronique est autorisée sur décision du Conseil des statuts de la Société : ces renseignements figurent au
d’administration dans les conditions qu’il définit. Avis en est donné chapitre 7 « Action, capital et éléments juridiques », section 7.4
dans l’avis de réunion et/ou de convocation. « Statuts », plus particulièrement aux articles 7 et 14 ;
Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché aux  pouvoirs du Conseil d’administration en ce qui concerne
actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier. l’émission ou le rachat d’actions : les délégations accordées par
l’Assemblée au Conseil d’administration dans ces domaines
Tout actionnaire peut participer à l’Assemblée générale par Internet
figurent au présent chapitre 3, à la présente section 1, sous le
dans les conditions communiquées dans l’avis de réunion publié au
présent titre, au paragraphe « Tableau récapitulatif des
bulletin des annonces légales obligatoires.
délégations en cours de validité et de leur utilisation en 2022 et
début 2023 (jusqu’au 7 février 2023) » et les renseignements sur
le rachat d’actions figurent au chapitre 7 « Action, capital et
;0<A:%C3<;B+,9e%AC3)9,fZfLL`KJ`KK
éléments juridiques », section 7.2 « Informations sur le capital »,
+D<+,+,)<::,A), sous le titre « Rachat d’actions » ;
Dans le cadre des dispositions de l’article L. 22-10-11 du Code de  accords conclus par Société Générale qui sont modifiés ou
commerce, Société Générale doit exposer et, le cas échéant, expliquer prennent fin en cas de changement de contrôle de Société
les éléments suivants lorsqu’ils sont susceptibles d’avoir une incidence Générale, sauf si cette divulgation, hors les cas d’obligation
en cas d’offre publique d’achat ou d’échange. légale de divulgation, portait gravement atteinte à ses intérêts :
Société Générale considère ne pas avoir de dispositifs spécifiques non concerné ;
susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou  accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil
d’échange. Il est toutefois renvoyé ci-après aux éléments listés à d’administration ou les salariés, s’ils démissionnent ou sont
l’article L. 22-10-11 du Code de commerce dans la mesure où ces licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin
informations figurent dans le Document d’enregistrement universel au en raison d’une offre publique d’achat ou d’échange : ces
titre d’autres obligations : renseignements figurent au présent chapitre 3, à la présente
 structure du capital : ces renseignements figurent au chapitre 7 section 3.1, sous le titre « Rémunération des Dirigeants du
« Action, capital et éléments juridiques », section 7.2 Groupe » pour les administrateurs. Pour les salariés : non
« Informations sur le capital », sous le titre « Répartition du concerné.
capital et des droits de vote sur trois ans » ;

 restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote et aux


transferts d’actions : ces renseignements figurent au chapitre 7
« Action, capital et éléments juridiques », section 7.4 « Statuts »,
plus particulièrement aux articles 6 et 14 ;

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Objet de l’autorisation donnée au Conseil


Type d’autorisation d’administration Validité de la délégation
Rachat d’actions Acheter des actions Société Générale Accordée par : AG du 17 mai 2022, 17e résolution
Pour une durée de : 18 mois
Entrée en vigueur le : 17 mai 2022
Échéance : 17 novembre 2023

Augmentation de capital Augmenter le capital avec maintien du droit préférentiel de Accordée par : AG du 17 mai 2022, 18e résolution
souscription par émission d’actions ordinaires et/ou Pour une durée de : 26 mois
de valeurs mobilières donnant accès au capital Échéance : 17 juillet 2024

Augmenter le capital par incorporation de réserves, bénéfices Accordée par : AG du 17 mai 2022, 18e résolution
ou primes ou tout autre élément susceptible d’être incorporé Pour une durée de : 26 mois
au capital Échéance : 17 juillet 2024
Augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel Accordée par : AG du 17 mai 2022, 19e résolution
de souscription par émission d’actions ordinaires et/ou de Pour une durée de : 26 mois
valeurs mobilières donnant accès au capital Échéance : 17 juillet 2024

Augmenter le capital pour rémunérer des apports en nature Accordée par : AG du 17 mai 2022, 20e résolution
portant sur des titres de capital ou des valeurs mobilières Pour une durée de : 26 mois
donnant accès au capital Échéance : 17 juillet 2024

Augmentation de capital en Augmenter le capital par émission d’actions ordinaires ou de Accordée par : AG du 17 mai 2022, 21e résolution
faveur des salariés valeurs mobilières donnant accès au capital réservé aux Pour une durée de : 26 mois
adhérents à un plan d’épargne d’entreprise ou de groupe de Échéance : 17 juillet 2024
Société Générale

Attribution d’actions Attribuer des actions gratuites, existantes ou à émettre, aux Accordée par : AG du 17 mai 2022, 22e résolution
gratuites personnes régulées et assimilées Pour une durée de : 26 mois
Échéance : 17 juillet 2024

Attribuer des actions gratuites, existantes ou à émettre, aux Accordée par : AG du 17 mai 2022, 23e résolution
salariés autres que les personnes régulées et assimilées Pour une durée de : 26 mois
Échéance : 17 juillet 2024

Annulation d’actions Annuler des actions acquises dans le cadre des programmes Accordée par : AG du 17 mai 2022, 24e résolution
de rachat Pour une durée de : 26 mois
Échéance : 17 juillet 2024

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Utilisation en 2023
Plafond Utilisation en 2022 (jusqu’au 7 février)
10% du capital à la date de réalisation des achats. Hors contrat de liquidité : Hors contrat de liquidité : Société
Société Générale a racheté Générale a racheté 1 211 271
41 674 813 actions afin de les actions du 2 janvier au 7
annuler. Société Générale a aussi février 2023 afin de couvrir les
racheté 1 000 actions à des fins engagements d’octroi d’actions
de croissance externe, 3 496 050 gratuites au profit des salariés et
actions afin de couvrir les des Dirigeants mandataires
engagements d’octroi d’actions sociaux du Groupe.
au profit des salariés et des Au 7 février 2023, aucune action
Dirigeants mandataires sociaux ne figurait au compte du contrat
du Groupe. de liquidité.
Au 31 décembre 2022, aucune
action ne figurait au compte du
contrat de liquidité.
345,3 M EUR nominal pour les actions, soit 33% du capital à la date de l’autorisation. Néant Néant
Remarque : sur ce plafond s’imputent ceux des 19e à 23e résolutions de l’AG du 17 mai
2022.
6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières représentatives de créances donnant
accès au capital.
Remarque : sur ce plafond s’imputent ceux des 19e à 21e résolutions de l’AG du 17 mai
2022.
550 M EUR nominal. Néant Néant

104,640 M EUR nominal pour les actions, soit 10% du capital à la date de Néant Néant
l’autorisation étant précisé que le prix d’émission des actions sera au moins égal au
prix minimum prévu par les dispositions légales et réglementaires en vigueur au jour
de l’émission (à ce jour, la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances
de Bourse sur le marché réglementé d’Euronext Paris précédant le début de l’offre au
public moins 10%).
Remarque : sur ce plafond s’impute le montant des émissions réalisées en vertu de la
20e résolution de l’AG du 17 mai 2022. Par ailleurs les émissions réalisées en vertu de ces
19e et 20e résolutions s’imputent sur le plafond global de 345,3 M EUR nominal de la
18e résolution du 17 mai 2022.
6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières représentatives de créances donnant
accès au capital.
Remarque : sur ce plafond s’imputent le montant des émissions réalisées en vertu de la
18e, 20e et 21e résolutions de l’AG du 17 mai 2022.
104,640 M EUR nominal pour les actions, soit 10% du capital à la date de Néant Néant
l’autorisation.
Remarque : sur ce plafond s’impute le montant des émissions réalisées en vertu de la
19e résolution de l’AG du 17 mai 2022. Par ailleurs les émissions réalisées en vertu de ces
19e et 20e résolutions s’imputent sur le plafond global de 345,3 M EUR nominal de la
18e résolution du 17 mai 2022.
15,696 M EUR nominal pour les actions soit 1,5% du capital à la date de l’autorisation Non utilisée. Remarque le Opération dont le principe a été
étant précisé que (i) la décote offerte dans le cadre du plan d’épargne est fixée à un 18 juillet 2022, augmentation de arrêté par le Conseil du
montant de 20% de la moyenne des derniers cours côtés de l’action de Société capital d’un montant nominal de 7 février 2023 pour un montant
Générale sur le marché réglementé d’Euronext Paris lors des vingt séances de Bourse 15 949 182,50 EUR utilisant la nominal de 15,696 M EUR et pour
précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture des souscriptions ; et que 23e résolution de l’AG du 19 mai laquelle le Directeur général a
(ii) le Conseil d’administration pourra convertir tout ou partie de la décote en une 2020 dont le plafond était de reçu une délégation.
attribution gratuite d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la 16 M EUR.
Société.
Remarque : ce plafond ainsi que le montant nominal des valeurs mobilières qui
pourraient être émises s’imputent sur celui de la 18e résolution de l’AG du 17 mai 2022.
1,2% du capital à la date de l’autorisation dont un maximum de 0,5% du capital avec Non utilisée. Remarque : au Néant
une période d’acquisition de deux ans pour le paiement des rémunérations variables 10 mars 2022, attribution de
différées. 1 903 466 actions soit 0,23% du
Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 18e résolution de l’AG du 17 mai 2020. capital au jour de l’attribution
0,1% du capital pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs. (correspondant à 0,22% du
capital social le 19 mai 2020
Remarque : ce plafond à 0,1% s’impute sur ceux de 1,2% et 0,5% prévus par cette (date du vote en AG de la
22e résolution de l’AG du 17 mai 2022. 24e résolution utilisée pour cette
attribution)).
0,5% du capital à la date de l’autorisation. Non utilisée. Remarque : au Néant
Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 18e résolution de l’AG du 17 mai 2022. 10 mars 2022, attribution de
1 214 267 actions soit 0,15% du
capital au jour de l’attribution
(correspondant à 0,14% du
capital social le 19 mai 2020 (date
du vote en AG de la 25e résolution
utilisée pour cette attribution)).
10% du nombre total d’actions par période de 24 mois. Réduction de capital le 1er février Réduction de capital le 1er février
2022 par annulation de 2023 par annulation de
16 247 062 actions. 41 674 813 actions.

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;0<A:%C3<;B)<:?9-:,;C%3A,BBDA 
9,3A,)C,DA1-;-A%9Y9,B3A,)C,DAB À la connaissance du Conseil d’administration :
1-;-A%DG+-9-1D-B,C9,B:,:(A,B p aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au cours des
+D<;B,39+e%+:3;3BCA%C3<; cinq dernières années à l’encontre du Directeur général, de l’un des
Directeurs généraux délégués ou de l’un des membres du Conseil
 T 

d’administration actuellement en fonction ;
À la connaissance du Conseil d’administration :
p ni le Directeur général, ni aucun des Directeurs généraux délégués,
p il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre les devoirs à ni aucun des membres du Conseil d’administration actuellement en
l’égard de Société Générale, du Directeur général, des Directeurs fonction n’a été associé (en qualité de membre du Conseil
généraux délégués et des membres du Conseil d’administration, et d’administration, de Direction ou de surveillance, ou comme
d’autres devoirs ou intérêts privés. En cas de besoin, l’article 14 du Dirigeant) à une faillite, mise sous séquestre, liquidation ou
règlement intérieur du Conseil d’administration régit les conflits placement d’entreprises sous administration judiciaire ;
d’intérêts de tout administrateur ;
p ni le Directeur général, ni aucun des Directeurs généraux délégués,
p il n’existe pas d’arrangement ou accord conclu avec un actionnaire, ni aucun des membres du Conseil d’administration actuellement en
client, fournisseur ou autre en vertu duquel l’une des personnes fonction n’a fait l’objet d’une mise en cause et/ou sanction publique
susvisées a été sélectionnée ; officielle prononcée par des autorités étatiques ou réglementaires (y
compris des organismes professionnels désignés) ;
p il n’existe pas de lien familial entre les personnes susvisées ;
p ni le Directeur général, ni aucun des Directeurs généraux délégués,
p aucune restriction autre que légale, statutaire ou prévue dans le ni aucun des membres du Conseil d’administration actuellement en
règlement intérieur, n’est acceptée par l’une des personnes fonction n’a été déchu par un tribunal d’agir en qualité de membre
susvisées concernant la cession de sa participation dans le capital d’un organe d’administration, de Direction ou de surveillance d’un
de Société Générale. émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires
d’un émetteur au cours des cinq dernières années.

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<;F,;C3<;B)<DA%;C,B intéressées à l’une de ces conventions ne participent pas à l’évaluation


des conventions auxquelles elles sont intéressées. Pour l’exercice
Au terme de sa réunion en date du 12 décembre 2019, le Conseil 2022, le rapport d’évaluation ne mentionne pas de telle convention. Ce
d’administration a mis en place, conformément aux dispositions de rapport a été examiné par le Comité des nominations et du
l’article L. 22-10-12 du Code de commerce, une procédure, examinée gouvernement d’entreprise (CONOM) du 9 janvier 2023. Lors de sa
par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, séance du 12 janvier 2023 le Conseil d’administration a ensuite veillé à
permettant d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des la bonne application de la procédure d’évaluation mise en place et à
opérations courantes et conclues à des conditions normales son efficience sur la base du rapport d’évaluation préalablement
remplissent bien ces conditions. examiné par le CONOM.
Cette procédure peut être consultée sur le site internet de la Société
sous l’onglet Conseil d’administration.
<;F,;C3<;BA-19,:,;C-,B
La mise en œuvre de cette procédure donne lieu à l’établissement d’un
Conformément aux dispositions de la loi Pacte codifiées à
rapport d’évaluation élaboré à partir des informations collectées
l’article L. 22-10-13 du Code de commerce, les informations relatives
auprès des Business Unit (BU) et Services Unit (SU). Ce rapport
aux conventions mentionnées à l’article L. 225-38 du Code de
mentionne, le cas échéant, les conventions pour lesquelles les BU ou
commerce seront disponibles sur le site internet de la Société sous
SU ont saisi le Secrétaire du Conseil d’administration ou la Direction
l’onglet Conseil d’administration au plus tard au moment de la
générale pour les aider à lever un doute portant sur leur qualification
conclusion de celles-ci et accessibles dans le Document
juridique en tant que conventions courantes et conclues à des
d’Enregistrement Universel.
conditions normales. Les personnes directement ou indirectement

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ERNST & YOUNG et Autres DELOITTE & ASSOCIÉS


Tour First 6, place de la Pyramide
TSA 1444492037 92908 Paris-La Défense Cedex
Paris-La Défense Cedex S.A.S. au capital de € 2.188.160
S.A.S. à capital variable 572 028 041 R.C.S. Nanterre
438 476 913 R.C.S. Nanterre

Sociéte Générale
Société anonyme
17, cours Valmy
92972 Paris-La Défense

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022.

À l’Assemblée Générale de Société Générale, l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui
s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous
approbation.
vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations
les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce
qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités
relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions
essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société
déjà approuvées par l’assemblée générale.
des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions
découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées
prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie
d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission.

<;F,;C3<;BB<D:3B,B'9e%??A<(%C3<;+,9e%BB,:(9-,1-;-A%9,
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à
l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce.

<;F,;C3<;B+-6'%??A<DF-,B?%A9e%BB,:(9-,1-;-A%9,
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait
poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

Paris-La Défense, le 13 mars 2023


Les Commissaires aux Comptes

ERNST & YOUNG et Autres DELOITTE & ASSOCIÉS


Micha MISSAKIAN et Vincent ROTY Jean-Marc MICKELER et Maud MONIN

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4.7.2 Dispositif de suivi du risque de marché 236
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4.7.3 Principales mesures du risque de marché 236


 #$!"!" $!#A!  4.7.4 Expositions pondérées et exigences de fonds propres 244
4.1.1 Risques liés aux contextes macroéconomique, 4.7.5 Valorisation des instruments financiers 246
géopolitique, de marché et réglementaire 163
4.1.2 Risques de crédit et de contrepartie 168  !" $"#!$#$!#$&#

4.1.3 Risques de marché et structurels 169 4.8.1 Organisation de la gestion des risques structurels de taux
et de change 247
4.1.4 Risques de liquidité et de financement 171
4.8.2 Risque structurel de taux 248
4.1.5 Risques non financiers (dont risques opérationnels)
et de modèles 171 4.8.3 Risque structurel de change 250
4.1.6 Risques liés aux activités d’assurance 174  !" $"#!$#$! $#A

4.9.1 Objectifs et principes de gestion 251

""#"#"!" $" 
4.2.1 Appétit pour le risque 175 4.9.2 Mise en œuvre opérationnelle 251
4.2.2 Cadre général de l’appétit pour le risque 179 4.9.3 Gouvernance 252
4.2.3 Organisation de la gestion des risques 181 4.9.4 Réserve de liquidité 253
4.9.5 Ratios réglementaires 253
 #!C#!  4.9.6 Bilan échéancé 254
4.3.1 Cadre d’exercice 188
4.3.2 Contrôle de la production comptable et réglementaire et   !" $A!#

de la publication des données financières et de gestion 192 4.10.1 Organisation de la gestion du risque opérationnel 258
4.10.2 Dispositif de suivi du risque opérationnel 260
 "#$##A $# 4.10.3 Mesure du risque opérationnel 262
""!!"  4.10.4 Expositions pondérées et exigences de fonds propres 263
4.4.1 Le cadre réglementaire 195 4.10.5 Assurances du risque opérationnel 264
4.4.2 Pilotage du Capital 196
4.4.3 Champ d’application – Périmètre prudentiel 196  !" $!#A#"

4.4.4 Fonds propres 200 4.11.1 Conformité 266
4.4.5 Expositions pondérées et exigences de fonds propres 203 4.11.2 Litiges 270
4.4.6 Ratios TLAC et MREL 204

!" $@

4.4.7 Ratio de levier 204
4.12.1 Dispositif de suivi du risque de modèle 271
4.4.8 Ratio de contrôle des grands risques 205
4.4.9 Ratio de conglomérat financier 205  !" $"%!#$&"$&
#$%!"

 !" $!A#
 4.13.1 Introduction 273
4.5.1 Dispositif de suivi et de surveillance du risque de crédit 206 4.13.2 Démarche d’analyse des facteurs de risques
4.5.2 Couverture du risque de crédit 208 extra-financiers 273
4.5.3 Dépréciations 210 4.13.3 Une gestion des risques d’origine ESG au sein des activités
4.5.4 Mesure des risques et notations internes 211 du Groupe 275
4.5.5 Informations quantitatives 222 4.13.4 Prise en compte de l’environnement dans le dispositif de
gestion des risques 279
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4.6.1 Détermination des limites et cadre de surveillance 227  $#!"!" $"

4.6.2 Atténuation du risque de contrepartie sur opérations 4.14.1 Risque lié aux activités d’assurance 287
de marché 228 4.14.2 Risque d’investissement 288
4.6.3 Mesures des risques de contrepartie 230 4.14.3 Risque sur les activités de location longue durée 288
4.14.4 Risques stratégiques 289
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4.14.5 Risque de conduite 289
4.7.1 Organisation de la gestion du risque de marché 235

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Les ratios prudentiels de solvabilité et de levier ainsi que les montants de capital réglementaire et de RWA prennent ici en compte le phasage au titre
d’IFRS 9 (ratio CET1 de 13,34% à fin 2022 sans phasage, soit un effet phasage de +17 pb) et les effets des mesures transitoires Covid-19 prises par la
BCE et prenant fin au 31 décembre 2022.

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Cette section indique les principaux facteurs de risques qui pourraient, facteurs de risques qui pourraient, d'après les estimations du Groupe,
selon les estimations du Groupe, avoir un impact significatif sur son impacter les types de risques. Pour chaque catégorie, les facteurs de
activité, sa rentabilité, sa solvabilité ou son accès au financement. risque sont présentés sur la base d’une évaluation de leur importance,
les risques majeurs étant indiqués en premier au sein de chaque
Dans le cadre du pilotage interne de ses risques, Société Générale a
catégorie.
mis à jour sa typologie de risques. Pour les besoins de ce chapitre, ces
différents types de risques ont été regroupés en six principales Le schéma ci-dessous permet d’illustrer la façon dont les types de
catégories (4.1 à 4.1.6), conformément à l’article 16 du règlement (UE) risques identifiés dans la typologie de risques ont été regroupés dans
n° 2017/1129 dit « Prospectus 3 » du 14 juin 2017, selon les principaux les six catégories et les facteurs de risque les impactant principalement.

RISQUE DE BUSINESS RISQUE RISQUE DE RISQUE RISQUE RISQUE RISQUE AUTRES


ET DE STRATÉGIE DE CRÉDIT CONTREPARTIE DE MARCHÉ STRUCTUREL NON FINANCIER DE MODÈLE RISQUES

4.1.1 4.1.4 4.1.6


4.1.3
Risques liés aux 4.1.2 Risques 4.1.5 Risque
Risques
environnements macro- Risques de crédit de liquidité Risque non financier lié aux
de marché
économiques, géopolitiques, et de contrepartie et de et risque de modèle activités
et structurel
de marché et réglementaires financement d’assurance

4.1.1.1 Environnement macroéconomique 4.1.2.1 Défaillance 4.1.3.1 4.1.4.1 Risque 4.1.5.1 Cyber-risque 4.1.6.1 Risque
d’une contrepartie Variations des de liquidité d’assurance
taux d’intérêt
4.1.1.2 Réalisation du plan stratégique 4.1.5.2 Risque de non-conformité
4.1.2.2 Risque de crédit 4.1.4.2 Risque
et de contrepartie sur les 4.1.3.2 de financement
4.1.1.3 Évolutions réglementaires institutions financières Réévaluation 4.1.5.3 Panne informatique
et volatilité
des marchés
4.1.1.4 Concurrence 4.1.2.3 Provisionnement financiers 4.1.5.4 Risque de fraude
insuffisant
4.1.1.5 Risques ESG émergents 4.1.3.3 4.1.5.5 Risque de réputation
Variations
des taux
4.1.1.6 Résolution 4.1.5.6 Risque RH
de change

Types de risque dans la taxonomie interne du Groupe 4.1.5.7 Risque de modèle

Catégorie de risque et paragraphe §


4.1.5.8 Événements imprévus
Facteur de risque et paragraphe § et catastrophiques (sauf Covid-19)

Note de lecture : le schéma illustre comment les types de risques identifiés dans la typologie de risques du Groupe ont été regroupés dans les six catégories et quels facteurs de risque
les impactent principalement.

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4.1.1.1 Le contexte économique et financier mondial, les tensions Chine où la politique dite « Zéro Covid » a commencé à se relâcher. De
géopolitiques ainsi que l’environnement des marchés sur lesquels tels événements, qui peuvent intervenir de manière brutale et dont les
le Groupe opère pourraient avoir un impact significatif sur ses effets pourraient ne pas avoir été anticipés et couverts, sont
activités, sa situation financière et ses résultats. susceptibles d’affecter de manière ponctuelle ou durable les
conditions dans lesquelles le Groupe évolue et d’avoir un effet
Le Groupe étant un établissement financier d’envergure mondiale, ses
défavorable significatif sur sa situation financière, son coût du risque
activités sont sensibles à l’évolution des marchés financiers et à
et ses résultats.
l’environnement économique en Europe, aux États-Unis et dans le
reste du monde. Le Groupe exerce 49% de son activité en France (en L’environnement économique et financier est exposé à des risques
termes de produit net bancaire au titre de l’exercice clos le géopolitiques qui s’intensifient. La guerre en Ukraine qui a débuté en
31 décembre 2022), 32% en Europe, 7% en zone Amériques et 12% février 2022 provoque des tensions élevées entre la Russie et les pays
dans le reste du monde. Le Groupe pourrait être confronté à des occidentaux, avec des impacts significatifs sur la croissance mondiale,
détériorations significatives des conditions de marché et de sur le prix de l’énergie et des matières premières, et sur la situation
l’environnement économique résultant notamment de crises affectant humanitaire. Les sanctions économiques et financières mises en place
les marchés de capitaux ou du crédit, de contraintes de liquidité, de par un grand nombre de pays, notamment en Europe et aux États-Unis,
récessions régionales ou mondiales et d’une volatilité des cours des vis-à-vis de la Russie et de la Biélorussie peuvent affecter
matières premières (notamment le pétrole et le gaz naturel). D’autres significativement les opérateurs en lien direct ou indirect avec la Russie,
facteurs peuvent expliquer ces dégradations tels que la variabilité des avec un impact matériel sur les risques du Groupe (crédit et contrepartie,
taux de change ou des taux d’intérêt, de l’inflation ou la déflation, des marché, réputation, conformité, juridique, opérationnel, etc.). Le Groupe
dégradations de notation, des restructurations ou des défauts des continuera à analyser en temps réel l’impact global de cette crise et à
dettes souveraines ou privées, ou encore des événements prendre l’ensemble des mesures qui s’avéreraient nécessaires afin de se
géopolitiques (tels que des actes terroristes ou des conflits armés). Par conformer à la réglementation en vigueur.
ailleurs, la crise liée au Covid-19 conserve un impact principalement en

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En Asie, les relations américano-chinoises sont porteuses de tensions consommateurs, les prix des nouveaux véhicules, etc. Le Groupe
commerciales et de risques de fractures technologiques. anticipe pour 2023 que les chaînes d’approvisionnement pourraient ne
pas revenir à la normale immédiatement, ce qui pourrait soutenir les
Après une longue période de taux d’intérêt bas, l’environnement
prix de revente des véhicules d’occasion.
inflationniste actuel conduit les principales banques centrales à
procéder à des remontées des taux. L’ensemble de l’économie doit Les résultats du Groupe sont ainsi exposés aux conditions
s’adapter à ce régime de taux d'intérêt plus élevés. Outre l’impact sur économiques, financières, politiques et géopolitiques des principaux
la valorisation des actifs boursiers, les secteurs sensibles aux taux marchés sur lesquels le Groupe est présent.
d'intérêt comme l’immobilier devront s’ajuster. La Réserve Fédérale
4.1.1.2 La non-réalisation par le Groupe de ses objectifs
Américaine (Fed) et la Banque Centrale Européenne (BCE) devraient
stratégiques et financiers communiqués au marché pourrait avoir
continuer de resserrer les conditions monétaires au premier semestre
un effet défavorable sur son activité, ses résultats et sur la valeur
2023 avant d’amorcer une pause en constatant la décrue de l’inflation
de ses instruments financiers.
selon nos prévisions. En attendant, l’inflation toujours présente aux
États-Unis et en Europe, continue d’impacter le prix des services, de Le Groupe est pleinement engagé dans la poursuite des initiatives
l’alimentation et de l’énergie. stratégiques et s'est fixé des objectifs de croissance rentable et
durable pour l'année 2025 avec :
Cette crise pourrait générer une plus forte volatilité sur les marchés
financiers et causer une baisse du cours de divers actifs entraînant p une croissance annuelle moyenne des revenus supérieure ou égale à
potentiellement des défauts de paiement, avec des conséquences 3% sur la période 2021 et 2025 en privilégiant la croissance des
difficiles à anticiper pour le Groupe. En France, principal marché du métiers les plus profitables ;
Groupe, après la longue période de taux d’intérêt bas qui a favorisé la
reprise du marché de l’immobilier, un retournement de l’activité dans p une amélioration du coefficient d’exploitation, avec un coefficient
ce secteur pourrait avoir un effet défavorable sur la valeur des actifs et d’exploitation inférieur ou égal à 62% en 2025 et l’atteinte d’une
sur l’activité du Groupe, se traduisant par une baisse de la demande de rentabilité ROTE de 10% sur la base d’une cible de capital core tier 1
prêts et une hausse des prêts non performants. Plus généralement, de 12% en 2025 ;
l’environnement de taux plus élevés dans un contexte où les dettes p une gestion disciplinée des ressources rares, combinée à une
publiques et privées ont eu tendance à augmenter est une source maîtrise des risques, contribuant ainsi à la solidité et à la qualité du
supplémentaire de risque. bilan de la Banque ;
Compte tenu de l’incertitude générée par cette situation tant en p une gestion rigoureuse du portefeuille de crédit avec un coût du
termes de durée que d’amplitude, ces perturbations pourraient avoir risque d'environ 30 points de base en 2025 ;
un impact significatif sur l’activité et la rentabilité de certaines
contreparties du Groupe en 2023. p l’accélération de l’utilisation de nouvelles technologies et de la
transformation digitale ;
Dans un contexte de guerre en Ukraine qui perdure, avec la réduction
des importations de gaz russe et la mise en place d’un embargo sur le p les engagements dans les domaines environnementaux, sociaux et
pétrole russe le 5 décembre 2022, le secteur énergétique européen de gouvernance.
traverse une situation plus difficile et incertaine. Les prix du gaz ont Plus spécifiquement, le projet « Vision 2025 » du Groupe prévoit la
augmenté et demeurent très volatils. Un arrêt total des livraisons de fusion entre le réseau Banque de détail en France de Société Générale
gaz russe conjugué à une reprise économique en Chine post Covid-19 et le Crédit du Nord. Si son déploiement a été élaboré pour permettre
pourraient entraîner une nouvelle flambée des prix du gaz ce qui une exécution maîtrisée, cette fusion pourrait toutefois avoir un effet
affecterait la croissance économique européenne. défavorable de manière transitoire sur l’activité, la situation financière
À plus long terme, la transition énergétique vers une économie « bas et les coûts du Groupe. Le rapprochement des systèmes informatiques
carbone » pourrait affecter les producteurs d’énergies fossiles, les pourrait connaître des retards, décalant ainsi certains des bénéfices
secteurs d’activité fortement consommateurs d’énergie et les pays qui attendus de la fusion. Le projet pourrait engendrer le départ d’un
en dépendent. certain nombre de collaborateurs, nécessitant leur remplacement et
des efforts de formation, générant potentiellement des coûts
Concernant les marchés financiers, dans le cadre du Brexit, le sujet de supplémentaires. La fusion pourrait également conduire à la perte
non-équivalence des chambres de compensation (central d’une partie de la clientèle, avec pour conséquence une perte de
counterparties – CCP) reste un point de vigilance, avec de possibles revenus. Les aspects juridiques et réglementaires de l’opération
impacts sur la stabilité financière notamment en Europe et sur pourraient provoquer des retards ou des coûts supplémentaires.
l’activité du Groupe. En outre, les activités de marchés de capitaux (y
compris de change) et de trading de titres sur les marchés émergents À la suite de l’annonce du projet d’acquisition de LeasePlan par ALD le
peuvent être plus volatiles que dans les pays développés, et être 6 janvier 2022, Société Générale et ALD ont annoncé le 22 avril 2022 la
exposées à des risques particuliers tels que l’instabilité politique et la signature du protocole d’accord (framework agreement), dans
volatilité des devises. Ces éléments pourraient avoir un effet l’objectif de créer un leader mondial dans les solutions de mobilité.
défavorable significatif sur l’activité et les résultats du Groupe. Cette acquisition reste sous réserve notamment de l'obtention de
certaines autorisations réglementaires et de la réalisation d'autres
Concernant le marché de la mobilité, en raison du déficit d’offre de conditions suspensives usuelles.
voitures neuves, la demande pour les véhicules d’occasion s’est accrue,
poussant fortement à la hausse les prix de revente. En conséquence, Le Groupe a également annoncé, en novembre 2022, la signature
ALD a enregistré un résultat sur la vente de véhicules d’occasion d'une lettre d'intention avec AllianceBernstein en vue de combiner les
historiquement élevé depuis un an. Le Groupe est exposé à une perte activités de recherche actions et d'exécution au sein d'une
potentielle lors d’un exercice financier causé par (i) la revente des co-entreprise, et former ainsi une franchise mondiale de premier plan
véhicules liés aux contrats de location terminés au cours de la période dans ces activités. Cette annonce a été suivie de la signature d’un
disposant d’un prix de revente inférieur à leur valeur nette comptable protocole d’acquisition début février 2023.
et (ii) les dépréciations additionnelles enregistrées durant la période de La conclusion d’accords définitifs sur ces opérations stratégiques
location si la valeur résiduelle estimée devient inférieure à la valeur dépend de nombreuses parties prenantes et reste de ce fait soumise à
résiduelle contractuelle. Le résultat des ventes futures et les pertes divers aléas. La non réalisation de ces opérations n’aurait pas d’impact
estimées sont impactés par des facteurs externes comme les conditions immédiat sur l’activité du Groupe mais serait potentiellement
macroéconomiques, les politiques gouvernementales, les susceptible de peser sur son cours, au moins temporairement.
réglementations fiscales et environnementales, les préférences des

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Société Générale a placé la Responsabilité Sociale et Environnementale p des mesures européennes visant à assainir le bilan des banques au
(RSE) au cœur de sa stratégie, afin notamment de contribuer aux travers notamment d’une gestion active des créances non
transformations positives en faveur de l’environnement et du performantes (Non-Performing Loans ou NPL) se traduisent par une
développement des territoires. A ce titre, le Groupe a pris un certain hausse des exigences prudentielles et nécessitent une adaptation de
nombre d’engagements (voir chapitre 2 pages 46 et suivantes et la stratégie du Groupe en matière de gestion des NPL. Plus
chapitre 5 page 289 et suivantes). Le non-respect de ces engagements, généralement, des mesures additionnelles pour définir un cadre de
et de ceux que le Groupe serait amené à prendre dans le futur, pourrait bonnes pratiques d’octroi (cf. les orientations Loan origination
porter atteinte à la sa réputation. Par ailleurs, la mise en œuvre de ces publiées par l’Autorité Bancaire Européenne) et de suivi des prêts
engagements pourrait avoir un impact sur le modèle d’affaires du pourraient également avoir un impact sur le Groupe ;
Groupe. Enfin, la non prise d’engagements spécifiques pourrait
p le renforcement des exigences en matière de qualité et de protection
également générer un risque de réputation et de stratégie.
des données et un renforcement à venir des exigences en matière de
Le Groupe pourrait connaître un risque d’exécution sur ces projets cyber-résilience en lien avec l’adoption par le Conseil le
stratégiques à mener de front. Toute difficulté rencontrée au cours du 28 novembre 2022, ce qui achève le processus législatif, du paquet
processus d’intégration des activités (notamment d’un point de vue de directive et de règlement européens sur la résilience
ressources humaines) est susceptible d’engendrer une augmentation opérationnelle numérique du secteur financier ;
des coûts d’intégration ainsi que des économies, synergies ou
p la mise en place du dispositif réglementaire européen relatif à la
bénéfices plus faibles qu’anticipés. De plus, le processus d’intégration
finance durable avec l’accroissement des obligations de reportings
des activités opérationnelles acquises au sein du Groupe pourrait
non financiers, le renforcement de l’inclusion des risques
perturber les activités d’une ou plusieurs de ses filiales et détourner
environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le cadre de la
l’attention de la Direction, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur
gestion des risques et la prise en compte de ces risques dans le
les activités et résultats du Groupe.
cadre du processus de surveillance et d’évaluation prudentielle
4.1.1.3 Le Groupe est soumis à un cadre réglementaire étendu dans (Supervisory Review and Évaluation Process – SREP) ;
les pays où il est présent et les modifications de ce cadre
p le renforcement du régime de prévention et de résolution des crises
réglementaire pourraient avoir un effet négatif sur l’activité, la
prévu par la directive communément appelée directive sur le
situation financière, les coûts du Groupe et l’environnement
redressement et la résolution des banques du 15 mai 2014 (DRRB),
financier et économique dans lequel il opère.
telle que révisée, qui donne pouvoir au Conseil de Résolution Unique
Le Groupe applique les réglementations des juridictions où il exerce (CRU) d’entamer une procédure de résolution à l’encontre d’un
ses activités. Cela concerne les réglementations française, établissement bancaire lorsque le point de non-viabilité est
européenne, américaine, mais aussi d’autres réglementations locales, considéré comme atteint. Dans ce cadre, le CRU pourrait, afin de
compte tenu entre autres des activités transfrontalières du Groupe. limiter le coût supporté par les contribuables, faire porter les pertes
L’application des réglementations existantes et la mise en œuvre de en priorité à certains créanciers et aux actionnaires du Groupe. En
celles à venir requièrent d’importants moyens qui pourraient peser sur cas de déclenchement du mécanisme de résolution, le Groupe
les performances du Groupe. Par ailleurs, le non-respect éventuel de la pourrait notamment se voir contraint de céder certaines de ses
réglementation pourrait se traduire par des sanctions financières, la activités, de modifier les conditions de rémunération de ses
détérioration de l’image du Groupe, la suspension forcée de ses instruments de dette, d’émettre de nouveaux instruments de dette
activités ou, dans les cas extrêmes, le retrait de ses agréments. ou encore de subir une dépréciation de ses instruments de dette, ou
de les convertir en titres de capital. De nouvelles obligations légales
Parmi les réglementations qui sont susceptibles d’avoir une influence
et réglementaires pourraient par ailleurs s’imposer au Groupe dans
significative sur le Groupe :
le futur, telles que :
p plusieurs évolutions réglementaires sont encore susceptibles
- la poursuite en France de mesures consuméristes pesant sur les
d’altérer sensiblement le cadre des Activités de Marché : (i) le possible
banques de détail,
renforcement des contraintes liées à la mise en œuvre des nouvelles
exigences de transparence et de protection des investisseurs (revue - l’obligation potentielle à l’échelle européenne d’ouvrir davantage
de MiFID II/MiFIR, IDD, ELTIF (règlement sur les fonds européens l’accès à des données bancaires à des prestataires tiers,
d’investissement à long terme)), (ii) la mise en œuvre de la revue
de nouvelles obligations issues du cadre des propositions de
fondamentale du book de trading (FRTB), qui risque d’augmenter
mesures publiées par la Commission européenne le 20 juillet 2021
significativement les exigences appliquées aux banques européennes
visant à renforcer le cadre de surveillance européen en matière de
et (iii) d’éventuelles relocalisation du clearing pourraient être
lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ainsi
demandées et ce, en dépit de la décision du 8 février 2022 de la
que l’instauration d’une nouvelle agence européenne dédiée à la
Commission européenne de prolonger jusqu’au 30 juin 2025
lutte contre le blanchiment ;
l’équivalence accordée aux contreparties centrales britanniques ;
p à partir de 2023, de nouveaux textes réglementaires entreront en
p de nouvelles obligations issues de la proposition de réforme de la
vigueur sur les sujets de risque de taux du portefeuille bancaire
réglementation bancaire de l’UE présentée le 27 octobre 2021 par la
(stress sur la MNI, caps sur la maturité des écoulements des
Commission européenne. La réforme se compose de plusieurs
dépôts,…) et sur le risque de crédit du portefeuille bancaire. Ces
instruments législatifs visant à modifier la directive sur les exigences
nouveaux textes pourront contraindre certains aspects de la gestion
de fonds propres (Parlement européen et Conseil UE, directive
des risques de taux et de crédit.
2013/36/UE, 26 juin 2013) ainsi que le règlement sur les exigences de
fonds propres dit « CRR » (Parlement européen et Conseil de l'UE, Le Groupe est également soumis à des règles fiscales complexes dans
règlement (UE) n° 575/2013, 26 juin 2013) ; les différents pays où il opère. Des changements dans les règles
fiscales applicables, l’incertitude sur l’interprétation de certaines
p aux États-Unis, la mise en place de la loi Dodd Frank est quasi
évolutions ou leurs impacts peuvent avoir un effet négatif sur l’activité,
finalisée. Les règlements de la Securities and Exchange Commission
la situation financière et les coûts du Groupe.
ou SEC relatifs aux security-based swap dealers ont été mis en place
et Société Générale a été enregistré auprès de la SEC en tant que
Securities-Based Swap dealer ;

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KPO
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Par ailleurs, en tant que banque internationale, traitant notamment 4.1.1.5 Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance
des opérations avec des US persons, libellées en dollar américain, ou (ESG) et en particulier liés au changement climatique sont
faisant intervenir une institution financière américaine, le Groupe est susceptibles d’impacter les activités, les résultats et la situation
soumis aux réglementations américaines relatives notamment au financière du Groupe à court, moyen et long termes.
respect des sanctions économiques, à la lutte contre la corruption et
Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont
aux abus de marché. Plus généralement, dans le cadre de ses accords
définis comme les risques découlant des impacts actuels ou futurs des
avec les autorités américaines et françaises, le Groupe a largement mis
facteurs ESG sur les contreparties ou les actifs investis des
en place, via un programme dédié et une organisation spécifique, des
établissements financiers. Les risques ESG sont vus comme des
actions correctrices visant à remédier aux défaillances constatées et à
facteurs aggravant des catégories traditionnelles de risques (risques
renforcer son programme de conformité. Le Groupe serait exposé à un
de crédit, risques de contrepartie, risques de marché, risques
risque (i) de sanctions administratives, incluant des amendes, une
structurels (y compris risques de liquidité et de financement), risques
suspension de l’accès aux marchés américains, voire des retraits
opérationnels, risques de réputation, risques de conformité, et risques
d’agrément, (ii) de poursuites pénales, et (iii) d’atteinte à sa
liés aux activités d’assurance) et sont susceptibles d’impacter les
réputation, dans l’hypothèse où serait constaté un manquement aux
activités, les résultats et la situation financière du Groupe à court,
réglementations américaines concernées, ou une violation des
moyen et long termes.
engagements pris par le Groupe dans le cadre de ces accords.
Le Groupe est ainsi exposé aux risques environnementaux, et en
4.1.1.4 Une intensification de la concurrence, par des acteurs
particulier aux risques liés aux changements climatiques, via certaines de
bancaires et non bancaires, pourrait avoir un effet défavorable sur
ses activités de financement, d’investissement et de services. Concernant
l’activité et les résultats du Groupe, tant sur son marché
les risques climatiques, on distingue notamment (i) le risque physique,
domestique français qu’à l’international.
avec un impact direct de l’évolution du climat et de la multiplication des
Du fait de son activité internationale, le Groupe est confronté à une événements météorologiques extrêmes sur les entités, les personnes et
concurrence intense sur les marchés locaux et internationaux dans les biens ; (ii) le risque de transition, qui résulte du processus de transition
lesquels il opère, que ce soit de la part d’acteurs bancaires ou non vers une économie bas carbone, à savoir par exemple les changements de
bancaires. À ce titre, le Groupe est exposé au risque de ne pas parvenir réglementation, les ruptures technologiques ou encore l’évolution des
à conserver ou développer ses parts de marché dans ses différentes préférences des consommateurs.
activités. Cette concurrence peut également conduire à une pression
Le Groupe pourrait être exposé au risque physique via la dégradation
sur les marges, préjudiciable à la rentabilité de ses activités.
de la qualité de crédit de ses contreparties dont l’activité pourrait être
Les mouvements de concentration dans le secteur des services impactée négativement par des épisodes climatiques extrêmes ou par
financiers pourraient permettre aux concurrents du Groupe de renforcer des changements graduels à long terme du climat et via la diminution
leurs capitaux, leurs ressources, et leur capacité à offrir une gamme de de la valeur des collatéraux reçus (notamment dans le cadre du
services financiers plus étendue. En France et sur les autres marchés financement de biens immobiliers en l’absence de mécanisme de
principaux où le Groupe exerce ses activités, la présence d’importants garantie apportée par des sociétés de financement spécialisées).
acteurs bancaires et financiers locaux ainsi que l’émergence de
Au-delà des risques liés au changement climatique, les risques plus
nouveaux acteurs (notamment des néobanques et prestataires de
généralement liés à la dégradation de l’environnement (tels que le
services financiers en ligne) ont intensifié la concurrence sur la
risque lié à la perte de biodiversité) constituent également des facteurs
quasi-totalité des produits et des services proposés par le Groupe. Sous
aggravants des risques du Groupe. Le Groupe pourrait notamment être
l’impulsion de nouveaux acteurs comme les fintechs, de nouveaux
exposé au risque de crédit sur une partie de son portefeuille, lié à une
services, automatisés, évolutifs et fondés sur de nouvelles technologies
moindre profitabilité de certaines de ses contreparties due par
(telle que la blockchain) se développent rapidement et modifient
exemple à des coûts juridiques et opérationnels majorés (en raison par
fondamentalement la relation des consommateurs avec les prestataires
exemple de l’application de nouvelles normes environnementales).
de services financiers, ainsi que la fonction de réseaux traditionnels
d’agences bancaires. La concurrence avec ces nouveaux acteurs Par ailleurs, le Groupe est exposé à des risques sociaux, liés par
pourrait être exacerbée par le développement de substituts à la exemple au non-respect par certaines de ses contreparties des droits
monnaie banque centrale (crypto devises, monnaie digitale banque du travail ou à des problématiques de santé et de sécurité sur le lieu de
centrale, etc.), eux-mêmes porteurs de risques. travail, problématiques qui sont susceptibles de déclencher ou
d’aggraver les risques de réputation et de crédit du Groupe.
Par ailleurs, la concurrence s’accroît avec l’émergence d’acteurs non
bancaires qui, dans certains cas, peuvent être avantagés par une De même, les risques liés à la gouvernance de ses contreparties et
réglementation plus souple et notamment moins exigeante en termes parties prenantes (fournisseurs, prestataires, etc.), relatifs par exemple
de fonds propres. à une gestion inadéquate des questions environnementales et
sociales, pourraient générer un risque de crédit et de réputation pour
Pour répondre à ces défis, le Groupe a mis en place une stratégie,
le Groupe.
notamment en matière de développement des technologies digitales et
de mise en place de partenariats commerciaux ou capitalistiques avec Au-delà des risques portant sur ses contreparties ou sur ses actifs
ces nouveaux acteurs (telle que la plateforme Lumo proposant des investis, le Groupe pourrait aussi être exposé à des risques liés à ses
investissements verts ou la néobanque Shine pour les professionnels). activités propres. Ainsi, le Groupe reste exposé au risque climatique
Dans ce contexte, des investissements complémentaires pourraient physique à travers sa capacité à maintenir ses services dans des zones
être nécessaires pour que le Groupe soit en mesure de proposer de géographiques impactées par des événements extrêmes
nouveaux services innovants et d’être compétitif face à ces nouveaux (inondations, etc.).
acteurs. Cette intensification de la concurrence pourrait toutefois avoir
un effet défavorable sur l’activité et les résultats du Groupe, tant sur le Le Groupe reste par ailleurs exposé à des risques sociaux et de
marché français qu’à l’international. gouvernance propres, liés par exemple au coût opérationnel de mise
en œuvre des réglementations liées au droit du travail, et à la gestion
de ses ressources humaines.
L’ensemble de ces risques pourraient ainsi avoir un impact sur
l’activité, les résultats et la réputation du Groupe à court, moyen et
long termes.

KPP $#!"#!#$%!"

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4.1.1.6 Le Groupe est assujetti à la réglementation relative aux L’Outil de renflouement interne pourrait entraîner une dépréciation ou
procédures de résolution, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur une conversion totale ou partielle des instruments de fonds propres en
ses activités et la valeur de ses instruments financiers. actions ordinaires ou autres instruments de propriété du capital.
La DRRB et le règlement (UE) n° 806/2014 du Parlement européen et du Outre l’Outil de renflouement interne, la DRRB confère à l’autorité de
Conseil de l’Union européenne du 15 juillet 2014 (le règlement MRU, résolution des pouvoirs plus larges pour mettre en œuvre d’autres
Mécanisme de Résolution Unique) définissent un cadre à l’échelle de mesures de résolution à l’égard des établissements qui remplissent les
l’Union européenne pour le redressement et la résolution des conditions de résolution, ce qui peut inclure (sans limitation) la vente
établissements de crédit et des entreprises d’investissement. La DRRB des activités de l’établissement, la création d’un établissement relais,
(directive relative au redressement des banques et à la résolution de la séparation des actifs, le remplacement ou la substitution de
leurs défaillances) fournit aux autorités un ensemble d’outils l’établissement en tant que débiteur de titres de créance, la
permettant d’intervenir suffisamment tôt et rapidement dans un modification des modalités des titres de créance (y compris la
établissement considéré comme étant défaillant, de manière à assurer modification de l’échéance et/ou du montant des intérêts payables
la continuité des fonctions financières et économiques essentielles de et/ou l’imposition d’une suspension temporaire des paiements), le
l’établissement tout en minimisant l’impact de sa défaillance sur renvoi de la Direction, la nomination d’un administrateur provisoire et
l’économie et le système financier (y compris l’exposition des l’interruption de la cotation et de l’admission à la négociation
contribuables aux pertes). En vertu du règlement MRU, un pouvoir d’instruments financiers.
centralisé de résolution est établi et confié au CRU et aux autorités
Avant de prendre une mesure de résolution, y compris la mise en
nationales de résolution.
œuvre de l’Outil de renflouement interne, ou d’exercer le pouvoir de
Les pouvoirs conférés à l’autorité de résolution dans la DRRB et le déprécier ou de convertir les instruments de capital pertinents,
règlement MRU comprennent des pouvoir de dépréciation/conversion l’autorité de résolution doit s’assurer qu’une évaluation juste,
pour garantir que les instruments de capital et les passifs éligibles prudente et réaliste des actifs et des passifs de l’institution est
absorbent les pertes du Groupe et le recapitalisent conformément à un effectuée par une personne indépendante de toute autorité publique.
ordre de priorité établi (l’« Outil de renflouement interne »). Sous
L’application de toute mesure en vertu des dispositions françaises
réserve de certaines exceptions, les pertes sont d’abord supportées
d’application de la DRRB ou toute suggestion d’une telle application à
par les actionnaires, puis par les détenteurs d’instruments de fonds
l’égard du Groupe pourrait avoir un impact négatif important sur la
propres additionnels de catégorie 1 (Additional Tier 1), et de fonds
capacité du Groupe à satisfaire ses obligations en vertu de tout
propres de catégorie 2 (Tier 2), puis par les détenteurs de dette senior
instrument financier et, en conséquence, les détenteurs de titres
non préférée et enfin par les détenteurs de dette senior préférée, le
pourraient perdre la totalité de leur investissement.
tout conformément à l’ordre de leurs créances dans une procédure
d’insolvabilité normale. Les conditions de résolution prévues par le En outre, si la situation financière du Groupe se détériore, l’existence
Code monétaire et financier mettant en œuvre la DRRB sont réputées de l’Outil de renflouement interne, l’exercice de pouvoirs de
remplies lorsque : (i) l’autorité de résolution ou l’autorité de dépréciation/conversion ou tout autre outil de résolution par l’autorité
surveillance compétente détermine que l’établissement est défaillant de résolution indépendamment d’une mesure de résolution ou en
ou susceptible de l’être, (ii) il n’existe aucune perspective raisonnable combinaison avec une mesure de résolution lorsqu’elle détermine que
qu’une mesure autre qu’une mesure de résolution puisse empêcher la Société Générale ou son Groupe ne sera plus viable pourraientt
défaillance dans un délai raisonnable, et (iii) une mesure de résolution entraîner une baisse de la valeur des instruments financiers plus
est nécessaire à la réalisation des objectifs de résolution (notamment, rapide qu’en l’absence de tels pouvoirs.
assurer la continuité des fonctions critiques, éviter un effet négatif
significatif sur le système financier, protéger les fonds publics en
réduisant au minimum le recours à un soutien financier public
extraordinaire, et protéger les fonds et les actifs des clients) et la
liquidation de l’établissement dans le cadre d’une procédure
d’insolvabilité normale ne permettrait pas d’atteindre ces objectifs de
résolution dans la même mesure.
L’autorité de résolution pourrait également, indépendamment d’une
mesure de résolution ou en combinaison avec une mesure de
résolution, procéder à une dépréciation ou à une conversion totale ou
partielle des instruments de fonds propres du Groupe (y compris les
instruments de dette subordonnéé) en fonds propres lorsqu’elle
détermine que le Groupe ne sera plus viable à moins d’exercer ce
pouvoir de dépréciation ou de conversion ou lorsque le Groupe a
besoin d’un soutien financier public extraordinaire (sauf lorsque le
soutien financier public extraordinaire est fourni sous la forme définie
à l’article L. 613-48 III, 3° du Code monétaire et financier).

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Les actifs pondérés (RWA) au titre des risques de crédit et de 4.1.2.2 La solidité financière et le comportement des autres
contrepartie s’élèvent à 300,7 milliards d’euros au 31 décembre 2022. institutions financières et acteurs de marché pourraient avoir un
effet défavorable sur l’activité du Groupe.
4.1.2.1 Le Groupe est exposé à des risques de crédit, de
contrepartie et de concentration susceptibles d’avoir un effet Les institutions financières et autres acteurs de marché (banques
défavorable significatif sur l’activité du Groupe, sa situation commerciales ou d’investissement, assureurs-crédits, fonds communs
financière et ses résultats. de placement, fonds alternatifs, clients institutionnels, chambres de
compensation, prestataires de services d’investissement, etc.)
Du fait de ses Activités de Financement ou de ses Activités de Marché,
constituent des contreparties importantes du Groupe sur les marchés
le Groupe est exposé de manière importante au risque de crédit et de
de capitaux ou les marchés interbancaires. Les établissements et
contrepartie. Le Groupe pourrait ainsi subir des pertes en cas de
acteurs financiers sont étroitement liés, en raison notamment de leurs
défaillance d’une ou plusieurs contreparties, notamment si le Groupe
activités de marchés, de compensation ou de financement. Par ailleurs,
rencontrait des difficultés juridiques ou autres pour exercer les sûretés
on observe une implication croissante sur les marchés financiers
affectées à ses expositions ou si la valeur de ces sûretés ne permettait
d’acteurs peu ou non réglementés (fonds alternatifs par exemple). La
pas de couvrir intégralement l’exposition en cas de défaut. Malgré la
défaillance d’un ou plusieurs acteurs du secteur ou une crise de
vigilance mise en œuvre par le Groupe, visant à limiter les effets de
confiance affectant un ou plusieurs acteurs peut entraîner par un effet
concentration de son portefeuille d’expositions crédit, il est possible
de contagion une contraction généralisée de la liquidité sur le marché
que des défaillances de contreparties soient amplifiées au sein d’un
ou des défaillances en chaîne, ce qui aurait un effet défavorable sur
même secteur économique ou d’une région du monde par des effets
l’activité du Groupe mais cela fait l’objet d’un encadrement spécifique.
d’interdépendances de ces contreparties.
La situation en Ukraine et les conséquences entre autres des sanctions
Ainsi, le défaut d’une ou plusieurs contreparties importantes du internationales et de l’évolution des marchés financiers, en particulier
Groupe pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son coût du la hausse des taux d’intérêt, pourraient par ailleurs fragiliser, voire
risque, ses résultats et sa situation financière. provoquer le défaut d’un certain nombre d’acteurs financiers. Par
ailleurs, certains acteurs financiers pourraient connaître des difficultés
À titre d’information, au 31 décembre 2022, l’exposition du Groupe au opérationnelles ou juridiques lors du débouclement ou du
risque de crédit (EAD, hors risque de contrepartie) est de 956 milliards règlement/livraison de certaines transactions financières.
d’euros avec la répartition suivante par type de contrepartie : 29% sur
les souverains, 31% sur les entreprises, 23% sur la clientèle de détail et Le Groupe est exposé aux chambres de compensation et à leurs
5% sur les établissements de crédit et assimilés. Les actifs pondérés membres du fait de l’augmentation des opérations traitées au travers de
par les risques (RWA) au titre du risque de crédit s’élèvent à ces institutions, induite en partie par les changements réglementaires
276 milliards d’euros. imposant la compensation obligatoire des instruments dérivés négociés
de gré à gré standardisés par ces contreparties centrales de marché. À
S’agissant des risques de contrepartie résultant des opérations de titre d’information, l’exposition du Groupe aux chambres de
marché (hors CVA), à fin décembre 2022, la valeur exposée aux risques compensation s’élevait à 32,7 milliards d’euros d’EAD au 31 décembre
(EAD) est de 163 milliards d’euros, principalement sur les entreprises 2022. Le défaut d’une chambre de compensation ou de l’un de ses
(36%) et les établissements de crédit et assimilés (31%), et dans une membres pourrait générer des pertes pour le Groupe et avoir un effet
moindre mesure les souverains (29%). Les actifs pondérés par les risques défavorable sur les activités et les résultats du Groupe. Ces risques font
(RWA) au titre du risque de contrepartie sont de 21 milliards d’euros. également l’objet d’un suivi et d’encadrements spécifiques.
Au 31 décembre 2022, les principaux secteurs auxquels le Groupe est Le Groupe est également exposé sur les actifs détenus en garantie des
exposé sur son portefeuille Entreprises sont les secteurs Activités prêts ou produits dérivés, avec le risque qu’en cas de défaut de la
financières (à hauteur de 6,9% de l’EAD totale Groupe), les Activités contrepartie, certains de ces actifs ne puissent pas être cédés ou que
immobilières (3,5%), les Services collectifs (2,8%), les industries leur prix de cession ne permette pas de couvrir l’intégralité de
manufacturières (2,2%), le secteur Télécommunications, médias et l’exposition en risque de crédit et de contrepartie. Ces actifs font
technologies (2,0%), le secteur de l'agriculture et de l'industrie l’objet d’un suivi périodique et d’un encadrement spécifique.
agro-alimentaire (1,8%) et le secteur Pétrole et Gaz hors activités de
courtage (1,8%). 4.1.2.3 Un provisionnement tardif ou insuffisant des expositions de
crédit pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats du
En termes de concentration géographique, les cinq principaux pays Groupe et sa situation financière.
auxquels le Groupe est exposé au 31 décembre 2022 sont la France
(pour 51% de l’EAD totale Groupe, portant principalement sur les Le Groupe comptabilise régulièrement des provisions au titre des
Souverains et la Clientèle de détail), les États-Unis (pour 15% de l’EAD, créances douteuses dans le cadre de son activité de financement, afin
portant principalement sur les Entreprises et les souverains), le d’anticiper l’occurrence des pertes. Le montant des provisions repose
Royaume-Uni (pour 4% de l’EAD, portant principalement sur les sur la meilleure évaluation à date du taux de recouvrement des
entreprises et les établissements de crédit), l’Allemagne (pour 4% de créances concernées. Cette évaluation, fondée notamment sur des
l’EAD totale Groupe, portant principalement sur les établissements de approches multiscénarios, s’appuie sur l’analyse de la situation
crédit et les entreprises) et la République tchèque (pour 3% de l’EAD actuelle et prospective de l’emprunteur ainsi que sur l’analyse de la
totale Groupe, portant principalement sur la clientèle de détail et les valeur et des perspectives de recouvrement de la créance, en tenant
entreprises). Par ailleurs, la situation financière de certaines compte des sûretés éventuelles. Dans certains cas (prêts aux clients
contreparties pourrait être affectées par les tensions géopolitiques individuels), la méthode de provisionnement peut faire appel à des
mentionnées à la section 4.1.1.1 « Le contexte économique et financier modèles statistiques reposant sur l’analyse des historiques des pertes
mondial, les tensions géopolitiques ainsi que l’environnement des et de recouvrement. Depuis le 1er janvier 2018, le Groupe comptabilise
marchés sur lesquels le Groupe opère pourraient avoir un impact en outre des provisions sur encours sains en application de la norme
significatif sur ses activités, sa situation financière et ses résultats ». comptable IFRS 9. Cette évaluation repose sur des modèles statistiques
d’évaluation des probabilités de défaut et des pertes possibles en cas
Pour plus de détails sur les risques de crédit et de contrepartie, voir les de défaut qui tiennent compte d’une analyse prospective sur la base de
sections 4.5.5 « Informations quantitatives » et 4.6.3 « Mesures de risques scénarios macroéconomiques régulièrement mis à jour.
de contrepartie » du Document d’enregistrement universel 2023.

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Les principes de la norme comptable IFRS 9 et les modèles de 8,2 milliards d’euros sur les actifs en défaut. Les encours provisionnables
provisionnement peuvent s’avérer pro cycliques en cas de en défaut au coût amorti (Étape 3 en IFRS 9) représentent 16,3 milliards
détérioration marquée et brutale de l’environnement. Une aggravation d’euros, dont 49% sur la France, 24% sur la zone Afrique et Moyen-Orient
de l’environnement géopolitique et macroéconomique pourrait et 10% sur la zone Europe de l’ouest (hors France). Le taux brut d’encours
entraîner une variation significative et/ou non totalement anticipée du douteux au bilan représente 2,8% et le taux de couverture brut de ces
coût du risque et donc des résultats du Groupe. encours s’élève à environ 48%. À titre d’information, le coût du risque
s’établit à 28 points de base sur l’année 2022, à comparer à un coût du
Au 31 décembre 2022, le stock de provisions relatif aux encours (bilan et
risque de 13 points de base sur l’année 2021.
hors-bilan) s’élève à 3,8 milliards d’euros sur les actifs sains et à

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Le risque de marché correspond au risque de pertes de valeur p une volatilité importante sur une longue période peut entraîner des
d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de corrections sur les actifs financiers (et notamment sur les actifs les
marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces plus risqués) et générer des pertes pour le Groupe ;
paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de
p un changement brutal du niveau de volatilité et de sa structure ou
change, les taux d’intérêt, ainsi que les prix des titres (actions,
l’alternance rapide de journées de forte hausse et de forte baisse des
obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif.
marchés sur une plus courte période peuvent rendre difficiles ou
4.1.3.1 Une brutale variation des taux d’intérêt pourrait avoir un plus coûteuses les couvertures de certains produits structurés et
effet défavorable à court terme sur les résultats de la Banque de ainsi augmenter le risque de perte pour le Groupe.
détail en France.
Au cours des dernières années, les marchés ont subi d’importantes
Le Groupe réalise une part importante de ses résultats sous forme de perturbations avec une volatilité élevée, qui pourraient se reproduire à
marge nette d’intérêt et reste à ce titre exposé aux fluctuations du l’avenir et se traduire par des pertes significatives sur les activités de
niveau absolu des taux d’intérêt, ainsi que de la forme de la courbe des marchés du Groupe. Ces pertes pourraient s’étendre à de nombreux
taux, notamment dans ses activités de Banque de détail en France. Les produits de trading et de couverture, notamment sur les produits
résultats du Groupe sont donc sensibles à l’évolution des taux d’intérêt dérivés, aussi bien vanille que structurés.
en Europe et sur d’autres marchés où le Groupe est présent.
Dans le cas où un environnement de volatilité plus bas émerge,
De manière générale, la baisse des taux expose la marge d'intérêt du reflétant un sentiment globalement optimiste sur les marchés et/ou la
Groupe à un risque de baisse, du fait notamment d'une moindre présence de vendeurs systématiques de volatilité, des risques accrus
rémunération issue du replacement des dépôts mais également, sur le de correction sont également présents, notamment si les principaux
marché français, d'un risque accru de renégociation des crédits acteurs du marché ont des positions similaires (positions de place) sur
immobiliers. certains produits. De telles corrections pourraient se traduire par des
pertes significatives sur les activités de marché du Groupe. La volatilité
Une remontée des taux très rapide présente également un risque pour
des marchés financiers rend difficiles les prévisions de tendances et la
les revenus du Groupe. Un tel scénario peut notamment être la
mise en œuvre de stratégies de trading efficaces et augmente
conséquence de la fin de la politique monétaire accommodante par les
également le risque de perte sur les positions nettes acheteuses
Banques Centrales en réaction à une reprise économique, ou à des
lorsque les prix baissent et, à l’inverse, sur les positions nettes
taux d’inflation élevés. La hausse très rapide des taux directeurs
vendeuses lorsque les prix augmentent. La réalisation de telles pertes
combinée à un contexte de forte inflation pourrait avoir des effets
pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la
négatifs à court et moyen terme en particulier sur le marché français,
situation financière du Groupe.
du fait de la hausse de la rémunération de certains produits d’épargne
(le Livret A en particulier) et de l’impossibilité de répercuter De même, la baisse soudaine, voire l’annulation des dividendes
pleinement la hausse des taux dans les taux « clients » d’actifs comme comme observée lors de la dernière crise liée à la Covid-19, ainsi que
les prêts immobiliers ou le crédit à la consommation (avec des des changements entre les corrélations des différents actifs d’une
problématiques particulières liées au taux d’usure sur le marché même classe, pourraient impacter les résultats du Groupe, de
français). En complément, le changement du comportement des nombreuses activités étant sensibles à ces derniers risques.
clients qui peut découler de la hausse des taux, en matière d’épargne
Un ralentissement prolongé des marchés financiers ou une liquidité
notamment, peut nécessiter des ajustements des couvertures de taux
réduite sur les marchés financiers pourrait rendre plus difficile la
et de liquidité en place, avec potentiellement des conséquences
cession d’actifs ou la manœuvrabilité des positions, et entraîner
négatives sur les revenus du Groupe. Enfin, la réévaluation des actifs
d’importantes pertes. Dans de nombreux métiers du Groupe, une
évalués à la juste valeur peut décroître et affecter également les
baisse prolongée des marchés financiers, en particulier du prix des
revenus.
actifs, pourrait réduire le niveau d’activité sur ces marchés ou leur
Pour plus de détails sur les risques structurels de taux, voir le liquidité. Ces variations pourraient entraîner des pertes importantes si
chapitre 4.8 « Risques structurels de taux et de change » et la Note 8.1 le Groupe n’était pas en mesure de solder rapidement les positions
« Information sectorielle » du chapitre 6 du Document d’enregistrement concernées, d’ajuster la couverture de ses positions, ou si les actifs
universel 2023. détenus en garantie ne pouvaient pas être cédés, ou si leur prix ne
permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe au
4.1.3.2 L’évolution et la volatilité des marchés financiers peuvent
titre des prêts ou produits dérivés en défaut.
avoir un impact défavorable significatif sur l’activité et les
résultats des activités de marché du Groupe. L’évaluation et l’encadrement des risques de marché au sein du
Groupe reposent sur un ensemble d’indicateurs de risque permettant
Dans le cadre de ses activités, le Groupe prend des positions sur les
d’évaluer les pertes potentielles encourues à divers horizons de temps
marchés de dette, de devises, de matières premières et d’actions, ainsi
et niveaux de probabilité donnés, en définissant divers scénarios
que sur des actions non cotées, des actifs immobiliers et sur d’autres
d’évolution des paramètres de marché impactant les positions du
types d’actifs, notamment via des contrats de produits dérivés. Le
Groupe. Ces scénarios sont fondés sur des observations historiques ou
Groupe est ainsi exposé à un « Risque de marché ». La volatilité des
sont définis de façon hypothétique. Cependant, ces approches de
marchés financiers peut avoir un effet défavorable significatif sur les
gestion du risque reposent sur un ensemble d’hypothèses et de
activités de marchés de capitaux du Groupe. En particulier :
raisonnements qui pourraient se révéler inadaptés dans certaines

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configurations ou en cas de survenance d’événements non anticipés, bancaire sur l’année 2022, soit 24% des revenus globaux du Groupe. Au
avec pour conséquence une sous-évaluation potentielle des risques et 31 décembre 2022, les encours pondérés (RWA au titre du risque de
un impact négatif significatif sur le résultat des activités de marché. marché s’élèvent à 13,7 milliards d’euros (soit 4% du total des encours
pondérés du Groupe).
Par ailleurs, en cas de dégradation de la situation des marchés, le
Groupe pourrait connaître un déclin du volume des transactions 4.1.3.3 Les fluctuations des taux de change pourraient impacter de
réalisées pour le compte de ses clients, conduisant à une diminution manière négative les résultats du Groupe.
des revenus générés par cette activité et notamment des commissions
Du fait de la politique du Groupe qui consiste à insensibiliser le ratio
perçues.
CET1 aux variations du cours des devises contre l’euro, les fonds
En 2022, la réduction des politiques monétaires accommodantes a propres consolidés du Groupe sont favorablement exposés en cas
conduit à des corrections importantes de certains marchés ou d’appréciation des devises contre l’euro.
catégories d’actifs. L’initiation d’un cycle de resserrement monétaire
Ainsi, en cas d’appréciation de l’euro contre les devises, les fonds
par quelques banques centrales, dans le but d’atténuer les pressions
propres consolidés du Groupe pourraient être impactés négativement.
inflationnistes, a entraîné des tensions et de la volatilité sur les taux
avec notamment une hausse et un aplatissement des principales Le Groupe publie ses états financiers consolidés en euro, devise dans
courbes. laquelle sont libellées la plupart de ses dettes, ce qui l’expose à un
risque de conversion pour les éléments libellés dans d’autres devises,
L’espoir d’une normalisation des politiques monétaires restrictives
lors de la préparation de ses états financiers consolidés. Les
en 2023 dans les prochains mois a conduit à une amélioration du
fluctuations des taux de change de ces devises par rapport à l’euro
sentiment global des marchés financiers et l’appréciation des actifs à
pourraient avoir un effet négatif sur les résultats consolidés, la
risque. Toutefois, la détérioration de certains indicateurs
situation financière et les flux de trésorerie du Groupe. Les variations
macroéconomiques et financiers suggère une possible récession en
de taux de change pourraient également affecter de manière négative
Europe et aux États-Unis l’an prochain. Cela pourrait avoir un impact
la valeur (libellée en euros) des investissements du Groupe dans ses
défavorable significatif sur l’activité et les résultats des activités de
filiales hors de la zone euro.
marché du Groupe. Enfin, les perspectives des marchés restent
incertaines en raison notamment des pressions inflationnistes et d’un Voir le chapitre 4.8 « Risque structurel de taux et de change » du
contexte géopolitique agité. Document d’enregistrement universel 2023.
À titre d’information, les Activités de Marché et Services aux
Investisseurs, représentent 6,7 milliards d’euros de produit net

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4.1.4.1 Une dégradation de la notation externe du Groupe ou de la L’accès au financement et les contraintes de liquidité peuvent avoir un
notation souveraine de l’État français pourrait avoir un effet effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, sa situation
défavorable sur le coût de financement du Groupe et son accès à la financière, ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations
liquidité. vis-à-vis de ses contreparties.
Pour le bon exercice de ses activités, le Groupe est dépendant de son En 2022, le Groupe a levé un total de 46,7 milliards d’euros d’émissions
accès au financement et à d’autres sources de liquidité. En cas de long terme (dont 44,0 milliards d’euros pour la maison mère et
difficultés d’accès au marché de la dette garantie et/ou non garantie, 2,7 milliards d’euros pour les filiales), réparties au niveau de la maison
en raison de la situation du marché ou de facteurs spécifiques au mère en émissions subordonnées (2,5 milliards d’euros), en émissions
Groupe, à des conditions jugées acceptables, ou si le Groupe subissait seniors vanille non préférées (6,0 milliards d’euros), en émissions
un retrait imprévu de trésorerie ou de collatéral, y compris une baisse seniors vanille préférées non sécurisées (6,4 milliards d’euros), en
significative des dépôts clients, sa liquidité pourrait être négativement émissions seniors structurées (23,7 milliards d’euros) et en émissions
affectée. En outre, si le Groupe ne parvenait pas à maintenir un niveau sécurisées (5,4 milliards d’euros).
satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients, il pourrait être
Pour l’année 2023, le Groupe a prévu un programme d’émissions
contraint de recourir à des financements plus coûteux, ce qui réduirait
d’environ 24 milliards d’euros de dette vanille long terme, portant sur
sa marge nette d’intérêts et ses résultats.
de la dette sécurisée et de la dette senior préférée, de la dette senior
Le Groupe est exposé au risque de hausse des spreads de crédit. Le non préférée et de la dette subordonnée.
coût de financement à moyen et long termes du Groupe est
4.1.4.2 L’accès du Groupe au financement et les coûts de ce
directement lié au niveau des spreads de crédit qui peuvent fluctuer en
financement pourraient être affectés de manière défavorable en
fonction des conditions générales de marché. Ces spreads peuvent
cas de résurgence des crises financières ou de détérioration des
également être affectés par une évolution défavorable par les agences
conditions économiques.
de notation de la notation souveraine de la France ou de pays dans
lequel le Groupe opère ainsi que de la notation externe du Groupe et À l’occasion de crises passées (telles que la crise financière de 2008, la
de ses filiales tel que mentionné ci-après. crise de la dette souveraine de la zone euro, les tensions sur les
marchés financiers issues de la crise liée à la Covid-19 avant
Le Groupe est actuellement suivi par quatre agences de notation
l’intervention des banques centrales ou plus récemment les tensions
financière – Fitch Ratings, Moody’s, R & I et Standard & Poor’s. Une
liées à la crise en Ukraine), l’accès au financement des banques
dégradation de la notation de crédit du Groupe accordée par ces
européennes a pu être ponctuellement restreint ou soumis à des
agences, ou par d’autres agences, est susceptible de limiter son accès
conditions moins favorables.
au financement, de renchérir le coût de son financement, ou encore de
réduire ses capacités à intervenir sur certains types d’opérations ou de Si les conditions défavorables du marché de la dette venaient à
clientèle. Elle pourrait aussi contraindre le Groupe à fournir des réapparaître à la suite d’une nouvelle crise systémique ou propre au
garanties supplémentaires à certaines contreparties, ce qui pourrait Groupe, l’effet sur la liquidité du secteur financier européen en général
avoir un impact défavorable sur son activité, sa situation financière et et sur le Groupe en particulier pourrait être très significativement
ses résultats. défavorable et avoir un impact négatif sur les résultats opérationnels
du Groupe ainsi que sur sa situation financière.
Des événements matériels tels qu’une atteinte sévère à la réputation du
Groupe, la dégradation de l’environnement économique à la suite de la Depuis plusieurs années, les banques centrales ont par ailleurs pris des
crise sanitaire, la dégradation de la notation souveraine de la France ou mesures afin de faciliter l’accès des établissements financiers à la
de pays dans lequel le Groupe opère, ou plus récemment à la suite de la liquidité, notamment en abaissant leurs taux d’intérêt à des niveaux
crise en Ukraine et ses impacts sur le Groupe, notamment en termes de historiquement bas, en mettant en place des facilités de type TLTRO
profitabilité et de coût du risque, pourraient accroître le risque de voir (Targeted Longer-Term Refinancing Operations) et en procédant à une
ses notations externes dégradées. Les notations du Groupe pourraient politique d’achat d’actifs permettant de maintenir les taux d’intérêt à
ainsi faire l’objet d’un placement sous perspective négative ou faire long terme à des niveaux très bas. Dans un contexte d’inflation plus
l’objet d’une dégradation. En particulier, les notations de l’État français élevée, les banques centrales (notamment la BCE et la Fed) ont amorcé
pourraient faire l’objet d’une dégradation, du fait notamment d’une une réduction de ces politiques accommodantes. Dans ce contexte, le
augmentation de son endettement et des déficits publics (encore Groupe pourrait faire face à une évolution défavorable de son coût de
accrus par la crise liée à la Covid-19 et les mesures prises par l’État financement et de son accès à la liquidité.
français pour y répondre) et de l’incapacité à pouvoir passer des
réformes structurelles. Ces éléments pourraient avoir un impact négatif En outre, si le Groupe ne parvenait pas à maintenir un niveau
sur le coût de financement du Groupe et son accès à la liquidité. Les satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients, il pourrait être
notations du Groupe par les agences Fitch Ratings, Moody’s, R & I et contraint de recourir à des financements plus coûteux, ce qui réduirait
Standard & Poor’s sont disponibles sur le site internet du Groupe sa marge nette d’intérêts et ses résultats.
(https://investors.societegenerale.com/fr/informations-financieres-et- Le ratio réglementaire de liquidité court terme (Liquidity Coverage
extra-financiere/notations/notations-financieres). Ratio ou LCR) s’établit à 145% au 31 décembre 2022 et les réserves de
liquidité s’élèvent à 279 milliards d’euros au 31 décembre 2022.

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Au 31 décembre 2022, les actifs pondérés au titre des risques Entre 2018 et 2022, le risque opérationnel de Société Générale s’est
opérationnels du Groupe s’élèvent à 46 milliards d’euros, soit 13% des concentré en moyenne sur cinq catégories de risque, qui représentent
RWA totaux du Groupe. Ces encours pondérés portent principalement 94% du montant total des pertes opérationnelles du Groupe
sur les activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions constatées sur la période : les fraudes (principalement fraudes
Investisseurs (à hauteur de 63% du total du risque opérationnel). externes) et autres activités criminelles (33%), les erreurs d’exécution
(24%), les litiges avec les autorités (15%), les erreurs de pricing ou
d’évaluation du risque dont le risque de modèle (13%) et les litiges

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commerciaux (9%). Les autres catégories de risque opérationnel du Lors de la préparation de ses états financiers, le Groupe procède à
Groupe (activités non autorisées sur les marchés, défaillance des l’estimation des conséquences financières des procédures civiles,
systèmes d’information et pertes des moyens d’exploitation) restent administratives, fiscales, pénales ou arbitrales dans lesquelles il est
toujours peu significatives, représentant en moyenne 6% des pertes du impliqué, et enregistre une provision lorsque les pertes liées à ces
Groupe entre 2018 et 2022. procédures sont probables et peuvent être raisonnablement estimées.
Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges et des
Voir le chapitre 4.10.3 « Mesure du risque opérationnel » du Document
procédures impliquant les entités du Groupe, en particulier si ceux-ci
d’enregistrement universel 2023 pour plus d’informations sur la
sont initiés par diverses catégories de plaignants, si le montant des
répartition des pertes opérationnelles.
demandes de dommages-intérêts n’est pas précisé ou est indéterminé
4.1.5.1 Une violation des systèmes d’information, notamment en ou encore s’il s’agit d’une procédure sans précédent. Si ces
cas de cyberattaque pourrait avoir un effet défavorable sur estimations se révélaient inexactes ou si les provisions enregistrées par
l’activité du Groupe, entraîner des pertes et porter atteinte à la le Groupe ne permettaient pas de couvrir les risques liés à ces
réputation du Groupe. procédures, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la
situation financière et les résultats du Groupe.
Les systèmes de communication et d’information du Groupe sont
cruciaux pour la conduite de ses activités, cette importance étant La provision enregistrée dans les comptes du Groupe au titre des
renforcée par la généralisation de la banque à distance et la litiges de droit public représente 396 millions d’euros au 31 décembre
digitalisation des processus. Toute violation de ses systèmes ou des 2022.
systèmes de ses partenaires externes pourrait matériellement
Pour une description des procédures en cours les plus significatives, se
perturber l’activité du Groupe. De tels incidents pourraient engendrer
référer au chapitre 4.11 « Risques de non-conformité, litiges », à la
des coûts significatifs liés à la récupération et à la vérification des
Note 8.3.2 « Autres provisions », et à la Note 9 « Informations sur les
informations, une perte de revenus, une attrition de la clientèle, des
risques et litiges » du chapitre 6 du Document d’enregistrement
litiges avec des contreparties ou des clients, des difficultés à gérer les
universel 2023.
opérations de marché et de refinancement à court terme et finalement
entacher la réputation du Groupe. Des difficultés chez certaines de ses 4.1.5.3 Une défaillance opérationnelle, une interruption ou un
contreparties pourraient également engendrer indirectement des incident d’exploitation affectant les partenaires commerciaux du
risques de crédit et/ou de réputation pour le Groupe. La situation Groupe ou une défaillance des systèmes d’information pourraient
générée par le conflit en Ukraine mentionné à la section 4.1.1.1 « Le avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe, entraîner des
contexte économique et financier mondial, les tensions géopolitiques pertes et une atteinte à la réputation du Groupe.
ainsi que l’environnement des marchés sur lesquels le Groupe opère
Tout dysfonctionnement, toute panne, toute interruption de service
pourraient avoir un impact significatif sur ses activités, sa situation
des systèmes de communication et d’information du Groupe ou des
financière et ses résultats » augmente le risque de cyberattaque pour le
systèmes de ses partenaires externes, même bref et temporaire,
Groupe et pour ses partenaires externes.
pourrait entraîner des perturbations importantes dans l’activité du
Chaque année, le Groupe est la cible de nombreuses cyberattaques sur Groupe. De tels incidents pourraient engendrer des coûts significatifs
ses systèmes ou via ceux de ses clients, partenaires ou fournisseurs. Le liés à la récupération et à la vérification des informations, une perte de
Groupe pourrait subir des attaques ciblées et sophistiquées sur son revenus, une perte de clients, des litiges avec les contreparties ou les
réseau informatique, aboutissant à des détournements de fonds, des clients, des difficultés à gérer les opérations de marché et de
pertes, vols ou divulgations de données confidentielles ou de données refinancement à court terme et finalement entacher la réputation du
clients, pouvant notamment constituer des violations du règlement Groupe.
(UE) 2016/679 du Parlement européen et du conseil relatif à la
Le Groupe est exposé au risque de défaillance opérationnelle ou
protection des personnes physiques à l’égard du traitement des
d’incident d’exploitation sur ses propres systèmes et sur les systèmes
données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données
de ses partenaires externes, notamment d’intermédiaires financiers
(« RGPD »). De tels agissements sont susceptibles d’être à l’origine de
auxquels il fait appel pour ses règlements ou transactions sur titres
pertes opérationnelles et d’avoir un effet défavorable sur l’activité du
(tels que les agents et chambres de compensation, entreprises de
Groupe, ses résultats et sa réputation auprès de ses clients.
marchés) ainsi que de clients et d’autres intervenants de marché.
4.1.5.2 Les risques juridiques auxquels le Groupe est exposé
L’interconnexion entre les multiples institutions financières, agents et
pourraient avoir un effet défavorable significatif sur sa situation
chambres de compensation, entreprises de marché et prestataires de
financière et ses résultats.
services, dont les services de cloud externe, augmente le risque que la
Le Groupe et certains de ses représentants, anciens et actuels, peuvent défaillance opérationnelle de l’un d’entre eux puisse provoquer une
être impliqués, en cas de non-conformité avec les lois et règlements défaillance opérationnelle de l’ensemble du secteur, qui pourrait avoir
applicables, dans diverses actions en justice, notamment des un impact défavorable sur la capacité du Groupe à conduire ses
procédures civiles, administratives, fiscales, pénales et arbitrales. La activités et pourrait dès lors entraîner des pertes. La concentration
grande majorité de ces procédures s’inscrit dans le cadre de l’activité sectorielle, entre intervenants de marché ou entre intermédiaires
courante du Groupe. Ces dernières années, le nombre de litiges avec financiers, est susceptible d’accroître ce risque dans la mesure où des
des clients, déposants, créanciers et investisseurs ainsi que le nombre systèmes complexes et disparates doivent être coordonnés, souvent
de procédures intentées contre des intermédiaires financiers comme dans de brefs délais.
les banques et les conseillers en investissement ont augmenté, en
Le Groupe est également sujet aux réformes réglementaires diverses
partie en raison d’un contexte financier difficile. Cette augmentation
ainsi qu’à des projets stratégiques internes d’envergure pouvant
des litiges a accru le risque, pour le Groupe, de pertes ou de
entraîner des perturbations opérationnelles et avoir un impact sur les
réputation. De telles procédures ou mesures d’application
activités du Groupe, la comptabilisation des opérations et leur
réglementaires pourraient également conduire à des amendes civiles,
traitement fiscal ou prudentiel et sur le résultat du Groupe en cas de
administratives, fiscales ou pénales qui nuiraient à l’activité du
mauvaise gestion de projet et d’appréhension des risques
Groupe, ainsi qu’à sa situation financière et à son résultat
opérationnels. On peut citer par exemple le regroupement des réseaux
opérationnel. La situation générée par le conflit en Ukraine mentionné
Société Générale et Crédit du Nord avec la bascule du système
à la section 4.1.1.1 « Le contexte économique et financier mondial, les
d’information Crédit du Nord vers le système d’information Société
tensions géopolitiques ainsi que l’environnement des marchés sur
Générale, et ce après d’importantes étapes de rapprochement déjà
lesquels le Groupe opère pourraient avoir un impact significatif sur ses
franchies. Par ailleurs, le projet d'acquisition de LeasePlan par ALD est
activités, sa situation financière et ses résultats » pourrait accentuer le
structuré avec d’importantes équipes projets pour assurer la bonne
risque juridique du Groupe.
exécution et avec des impacts pour le Groupe.

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4.1.5.4 Le Groupe est exposé au risque de fraude, qui pourrait La réputation du Groupe pourrait également être entachée de
entraîner des pertes et constituer une atteinte à sa réputation. problèmes liés à des faiblesses dans les dispositifs de contrôle visant à
surveiller et prévenir les risques opérationnels, de non-conformité, de
Le risque de fraude est défini comme le non-respect intentionnel de
crédit et de marché, notamment lorsqu’il s’agit de surveiller les
lois, règlements ou procédures existants, qui engendre dans la plupart
comportements inappropriés de ses salariés (corruption, fraude, abus
des cas un préjudice pour la banque ou ses clients, et apporte au
de marchés, évasion fiscale, blanchiment, etc.), le risque pouvant
fraudeur ou à ses proches un avantage matériel ou moral, direct
provenir du comportement lui-même, mais également des sanctions
ou indirect.
administratives ou pénales résultant d’un environnement de contrôle
Le risque de fraude augmente intrinsèquement dans un contexte de insuffisamment efficace, telle que la sanction émise par les autorités
crise (pression financière chez nos clients, tiers ou chez nos américaine et française en 2018, relative au non-respect de mesures
collaborateurs) et dans un environnement de travail à distance d’embargo économique par le Groupe.
pouvant limiter la capacité de surveillance et d’échanges par ou avec
Ainsi, une appropriation jugée non suffisante du Code de conduite du
le responsable ou d’autres collaborateurs contribuant à la prévention
Groupe qui vise à ancrer les valeurs du Groupe en termes d’éthique et
ou à la détection du risque de fraude. Ce risque se traduit
de responsabilité pourrait être préjudiciable à la bonne réputation
principalement par des fraudes externes liées aux activités de crédit de
du Groupe.
la Banque et aux moyens de paiements (monétique, virements et
chèques) mis à disposition des clients. Les schémas de fraudes Ces différentes thématiques pourraient également avoir un impact
évoluent rapidement en volume ou dans leur schéma d’exécution en non négligeable sur la capacité du Groupe à attirer et recruter de
ligne avec les moyens de sécurité et contre-mesures développées sur jeunes talents ou à maintenir les talents au sein du Groupe.
la place et au sein du Groupe. La fraude interne se réalise au travers de
Les conséquences de ces événements potentiels, pouvant
détournement de fonds et octroi de facilités indues et peut être
éventuellement générer des litiges, varient selon l’importance de la
réalisée avec ou sans collusion externe. Enfin, des opérations non
couverture médiatique et le contexte, et restent difficiles à estimer.
autorisées sur activités de marché (rogue trading), avec ou sans
contournement de contrôles pourraient impacter les résultats et avoir De plus amples informations sur le risque de réputation sont
un impact négatif très significatif sur la réputation du Groupe. disponibles dans le chapitre 4.11 « Risques de non-conformité, litiges »
du Document d’enregistrement universel 2023.
Entre 2018 et 2022, le risque de fraude a représenté 33% du montant
total des pertes opérationnelles du Groupe. 4.1.5.6 Une incapacité à conserver ou attirer des collaborateurs
qualifiés pourrait peser sur les performances du Groupe.
4.1.5.5 Une détérioration de la réputation du Groupe pourrait
affecter sa position concurrentielle, son activité et sa situation Au 31 décembre 2022, le Groupe emploie plus 117 000 collaborateurs
financière. dans 66 pays. Les ressources humaines sont l’une des ressources clés
du Groupe, de son modèle d’affaire et de sa création de valeur.
Une organisation bénéficie d’une bonne réputation lorsque ses
activités et services sont conformes ou de qualité supérieure aux L’émergence de nouveaux acteurs et de nouvelles technologies dans le
attentes de ses parties prenantes tant externes (clients, investisseurs, secteur bancaire, ainsi que les conséquences de la crise sanitaire, ont
actionnaires, régulateurs, superviseurs, fournisseurs, leaders d’opinion accéléré les transformations de la Banque, impactant directement les
de type ONG, etc.) qu’internes (collaborateurs). modes de fonctionnement de l’entreprise et les modalités de travail
des collaborateurs. Une gestion inadéquate des carrières et des
L’image de solidité financière et d’intégrité du Groupe est primordiale
compétences (intégration, parcours professionnel, formation,
afin de fidéliser et de développer ses relations avec ses clients et ses
accompagnement RH, alignement de la rémunération avec les
autres contreparties dans un contexte hautement concurrentiel. Toute
pratiques de marché, etc.), des projets de transformation, ainsi qu’un
atteinte portée à la réputation du Groupe pourrait entraîner une perte
manque d’attractivité et de mauvaises conditions de travail pourraient
d’activité avec ses clients ou une perte de confiance de la part de ses
conduire à une perte de ressources, de savoir-faire et d’engagement.
investisseurs, susceptible d’affecter la position concurrentielle du
Cela impacterait négativement la performance individuelle et
Groupe, son activité et sa situation financière.
collective et la compétitivité du Groupe. L’incapacité de Société
Des financements accordés par la Banque non conformes à la Générale à attirer et retenir les collaborateurs, une rotation du
réglementation ou à ses engagements, notamment en matière de personnel trop élevée et la perte de talents stratégiques pourraient
responsabilité environnementale et sociale, pourraient impacter la ainsi nuire aux performances du Groupe, causer une perte d’activité,
réputation du Groupe. Ainsi, des modalités de distribution des une dégradation de la qualité de service (au détriment de la
produits et services qui n’assureraient pas une information suffisante satisfaction client) et une dégradation de la qualité de vie au travail (au
aux clients, un défaut de transparence dans sa communication – détriment de l’expérience collaborateurs).
notamment financière – ou encore des règles de gestion interne
Voir la section 5.1.1 « Être un employeur responsable » du Document
(incluant la gestion des ressources humaines ou les relations avec les
d’enregistrement universel 2023.
fournisseurs et prestataires) ne répondant pas aux obligations
réglementaires ou aux engagements de la Banque pourraient influer 4.1.5.7 Les modèles utilisés notamment au sein du Groupe dans la
sur la réputation du Groupe. Par ailleurs, la situation en Ukraine et les prise de décisions stratégiques et dans le système de gestion des
sanctions internationales mises en place créent un environnement risques pourraient connaître des défaillances ou des retards de
susceptible d’augmenter le risque de réputation pour le Groupe. déploiement ou s’avérer inadaptés et engendrer des pertes
financières pour le Groupe.
Une stratégie en matière de responsabilité sociale de l’entreprise (et
en particulier concernant les enjeux environnementaux) jugée Les modèles internes déployés au sein du Groupe pourraient s’avérer
insuffisamment ambitieuse par rapport aux attentes des parties déficients sur le plan de la conception, du calibrage, de l’utilisation ou
prenantes externes ou des difficultés à mettre en œuvre cette stratégie du suivi de la performance au cours du temps relevant du risque
pourraient avoir un impact sur la réputation du Groupe. opérationnel et donc générer des résultats erronés, avec notamment
des conséquences financières. Une utilisation défaillante des
Ainsi, des commentaires négatifs concernant le Groupe, qu’ils soient
techniques dites d’« intelligence artificielle » dans le cadre de la
fondés ou non, pour des faits qui lui sont imputables ou non,
conception de ces modèles pourrait également concourir à la
pourraient détériorer la réputation du Groupe et affecter sa position
production de résultats erronés.
concurrentielle.

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En particulier : notamment en France - font appel à des modèles qui incluent des
hypothèses comportementales. Ces modèles sont en partie fondés
p la valorisation de certains instruments financiers ne se négociant
sur des observations historiques et ont pour objectif de prédire les
pas sur des marchés réglementés ou sur d’autres plateformes de
comportements des clients dans les scénarios les plus probables. Ils
trading, tels que des contrats de dérivés de gré à gré entre banques,
pourraient néanmoins s’avérer inadaptés à certaines configurations
fait appel à des modèles internes qui intègrent des paramètres non
de marché spécifiques ou nouvelles (hausses ou baisses brutales par
observables. Le caractère non observable de ces paramètres induit
exemple), rendant de ce fait inadaptées les stratégies de couverture
un degré supplémentaire d’incertitude sur l’adéquation de la
qui en découlent, avec un impact potentiellement négatif sur les
valorisation des positions. Dans l’hypothèse où les modèles internes
revenus de la banque ;
concernés s’avéreraient inadaptés à l’évolution des conditions de
marché, certains instruments détenus par le Groupe pourraient se Par ailleurs, le Groupe a initié une évolution de son dispositif de
trouver mal valorisés, ce qui engendrerait des pertes pour le Groupe. modèles internes de risque de crédit (projet « Haussmann »). Cette
À titre d’information, les actifs et passifs financiers évalués en juste évolution pourrait avoir des impacts significatifs sur le calcul de ses
valeur au bilan de niveau 3 (pour lesquels la valorisation n’est pas RWA risque de crédit et de contrepartie en cas de retard sur le planning
établie sur des données observables) représentent respectivement de soumission de ses modèles au superviseur ou en cas de validation
14,7 milliards d’euros et 43,4 milliards d’euros au 31 décembre 2022 tardive par le superviseur.
(voir Note 3.4.1 et Note 3.4.2 des états financiers consolidés inclus
4.1.5.8 Le Groupe pourrait subir des pertes en raison d’événements
dans le Document d’enregistrement universel 2023 sur les actifs et
imprévus ou catastrophiques, notamment une crise sanitaire, des
passifs financiers évalués en juste valeur) ;
conflits armés d’ampleur, des attaques terroristes ou des
p l’évaluation de la solvabilité des clients et de l’exposition de la catastrophes naturelles.
Banque au risque de crédit et au risque de contrepartie est
Le Groupe reste dépendant de son environnement. La survenue d’une
généralement fondée sur des hypothèses et des observations
nouvelle crise épidémique ou pandémique (telle que la crise liée à la
historiques qui peuvent s’avérer inadaptées au regard des nouvelles
Covid-19) ou d’une crise sanitaire liée à la pollution de
conditions économiques. Elle s’appuie sur des scénarios et
l’environnement naturel pourrait avoir un impact significatif sur les
perspectives économiques qui peuvent mal anticiper des conditions
activités du Groupe. De même, des conflits armés d’ampleur, des
économiques défavorables ou la survenance d’événements sans
attaques terroristes, des catastrophes naturelles (telles que les
précédent. Cette évaluation erronée pourrait entre autres entraîner
tremblements de terre notamment en Roumanie, les inondations,
une sous-évaluation et un sous-provisionnement des risques, et une
notamment la crue exceptionnelle de la Seine ou à Chennai en Inde),
mauvaise évaluation des exigences de fonds propres ;
des conditions météorologiques extrêmes (telles que des canicules) ou
p les stratégies de couverture utilisées dans le cadre des activités de encore des mouvements sociaux d’ampleur (tels que le mouvement
marché font appel à des modèles qui incluent des hypothèses quant des « Gilets jaunes ») pourraient affecter les activités du Groupe.
à l’évolution des paramètres de marché et leur corrélation, en partie
De tels événements sont susceptibles de créer des perturbations
déduite d’observations historiques. Ces modèles pourraient s’avérer
économiques, financières et logistiques, et de provoquer des
inadaptés dans certaines configurations de marché en cas de conflit
difficultés opérationnelles (notamment des restrictions de
armé d’ampleur, de forts mouvements de volatilité découlant par
déplacements ou la relocalisation des employés) pour le Groupe.
exemple d’une pandémie ou encore de tensions entre les États-Unis
et la Chine, au Moyen-Orient ou en Afrique, induisant une stratégie Ces événements pourraient affecter négativement la capacité du
de couverture inefficace, causant ainsi des pertes non anticipées Groupe à conduire ses activités, et également exposer ses activités
susceptibles d’avoir un effet défavorable sur la situation financière d’assurance à des pertes significatives et des coûts accrus (notamment
du Groupe ; en termes de primes de réassurance). En cas de survenance de tels
événements, le Groupe pourrait subir des pertes.
p les stratégies de couverture utilisées dans le cadre de la gestion du
risque de taux et de liquidité des activités de banque de détail –

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4.1.6.1 Une détérioration de la situation de marché, et notamment En pesant sur le rendement des contrats en support euros, une
une fluctuation trop importante, à la hausse comme à la baisse, des perspective prolongée de taux d’intérêt bas réduit l’attractivité de ces
taux d’intérêt, pourraient avoir un impact défavorable significatif supports pour les investisseurs, ce qui peut affecter négativement la
sur l’activité d’assurance-vie du métier « Assurance » du Groupe. collecte de fonds et les revenus tirés de ce compartiment d’activité de
l’assurance-vie.
En 2022, les activités d’assurances du Groupe représentaient un
produit net bancaire de 1 milliard d’euros, soit 4% du produit net Une forte hausse des taux d’intérêt pourrait aussi dégrader la
bancaire consolidé du Groupe. L’activité du Pôle Assurances du compétitivité de l’offre d’assurance-vie en euros (par rapport à des
Groupe est principalement concentrée sur l’assurance-vie. Au supports d’épargne bancaire par exemple) et provoquer des rachats et
31 décembre 2022, les contrats d’assurance-vie présentaient un des arbitrages importants de la part de la clientèle, dans un contexte
encours de 132 milliards d’euros, réparti entre contrats en support défavorable de moins-values latentes du stock obligataire. Cette
euro (à hauteur de 64%) et contrats en unités de compte (à hauteur configuration pourrait affecter les revenus et la rentabilité du Pôle
de 36%). Assurance-vie.
Le métier Assurance du Groupe est fortement exposé au risque de taux Plus généralement, un fort écartement des spreads et une baisse des
du fait de la proportion obligataire importante des fonds en euros de marchés actions pourraient également avoir un impact défavorable
ses contrats d’assurance-vie. Le niveau et les évolutions de taux significatif sur les résultats de l’activité d’assurance-vie du Groupe.
d’intérêt peuvent dans certaines configurations avoir un impact
En cas de détérioration des paramètres de marché, le Groupe pourrait
défavorable significatif sur les résultats et la situation financière de
être amené à renforcer les fonds propres de ses filiales d’Assurance
ce métier.
afin de leur permettre de continuer à satisfaire leurs exigences
réglementaires en la matière.

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L’appétit pour le risque est défini comme le niveau de risque que le ; ?A<039 +, B<93+3C- 03;%;)3/A, A<(DBC,
Groupe est prêt à assumer dans le cadre de la réalisation de ses
objectifs stratégiques et financiers. Le Groupe recherche une rentabilité durable, en s’appuyant sur un
profil de solidité financière robuste, cohérent avec son modèle de
banque diversifié :
A3;)3?,B ,;)%+A%;C 9e%??-C3C
p en visant le développement rentable et résilient des métiers ;
?<DA 9, A3B@D,
p en maintenant une notation permettant un coût d’accès à la
L’ambition du Groupe est de poursuivre un développement durable ressource de financement compatible avec le développement des
fondé sur un modèle de banque diversifié et équilibré avec un ancrage activités du Groupe et son positionnement concurrentiel ;
européen fort et une présence mondiale ciblée sur quelques domaines
d’expertises métiers fortes. Le Groupe vise aussi à entretenir avec sa p en calibrant ses encadrements de capital de manière à assurer :
clientèle des relations de long terme bâties sur une confiance mutuelle - la satisfaction des exigences réglementaires minimales sur les
méritée, et à répondre aux attentes de l’ensemble de ses parties ratios réglementaires de fonds propres,
prenantes en leur apportant des solutions financières responsables
et innovantes. - le respect du ratio de conglomérat financier qui prend en compte
la solvabilité combinée des activités de banque et d’assurance
Cela se traduit par : du Groupe,
(1)
p une organisation en 14 Business Units offrant différents produits et - la couverture du « Besoin interne de capital » à un an par les fonds
services aux clients du Groupe dans différentes zones propres CET disponibles,
géographiques ;
- un niveau suffisant de protection des créanciers avec un
p une allocation de capital sélective entre activités : programme d’émissions de dette notamment hybride cohérent
- prépondérance des activités de Banque de détail en France et à avec les objectifs du Groupe en matière de notation ou de ratios
l’international qui représentent actuellement plus de la moitié des réglementaires tel que le Tier 1, Total Capital, TLAC (Total Loss
encours pondérés (RWA) du Groupe, Absorbency Capacity) ainsi que le MREL (Minimum Required Eligible
Liabilities) et le ratio de levier ;
- limitation du poids de la Business Unit Global Markets dans les RWA
du Groupe. Conformément à sa stratégie de développement p en s’assurant de la résilience de son passif, calibré en tenant compte
tournée vers ses clients, le Groupe a arrêté en 2019 ses activités de de l’horizon de survie dans un scénario de stress de liquidité, du
trading pour compte propre(2) et a finalisé son projet de respect des ratios réglementaires LCR (Liquidity Coverage Ratio) et
simplification des produits traités en 2021, NSFR (Net Stable Funding Ratio) et du niveau de dépendance aux
financements de marché court terme et des besoins en devises des
- des activités de services non bancaires, notamment l’Assurance ou métiers du Groupe, notamment en dollars ;
la Location Longue Durée, qui sont cohérentes avec la stratégie
commerciale, dont le profil de risque est maîtrisé, générant ainsi p en maîtrisant son ratio de levier.
une rentabilité conforme aux attentes du Groupe ;
p un modèle équilibré géographiquement : 3B@D, +, )A-+3C ]H )<:?A3B 9,B ,00,CB
- dans les activités de Banque de détail, le Groupe concentre son +, )<;),;CA%C3<;^
développement à l’international où il bénéficie d’une présence
L’appétit pour le risque de crédit est piloté à travers un dispositif de
historique, d’une connaissance approfondie des marchés et de
politiques de crédit, de limites de risque et de politiques de tarification.
positions de premier plan,
Lorsqu’il assume des risques de crédit, le Groupe privilégie une
- concernant les activités de Grande Clientèle et Solutions
perspective de relation clientèle à moyen et long termes, en ciblant à
Investisseurs, le Groupe cible les domaines où il peut s’appuyer sur
la fois des clients avec lesquels la Banque a établi une relation de
une expertise de niveau mondial ;
confiance et des prospects présentant un potentiel de développement
p une politique de croissance ciblée, privilégiant les domaines d’affaires rentable à moyen terme.
d’expertise existants, le fonds de commerce de bonne qualité et la
Toute prise d’engagement de crédit s’appuie sur une connaissance
recherche de synergies au sein du modèle de banque diversifié ;
approfondie du client et une bonne compréhension de la finalité de
p une contribution positive et durable aux transformations de nos l’opération.
économies, notamment la révolution technologique, et les
En particulier sur le risque d’underwriting, le Groupe, principalement
transitions économiques, sociales et environnementales ; les enjeux
via la Business Unit « Global Banking and Advisory », est amené à
RSE sont ainsi au cœur de la stratégie et des relations du Groupe
« prendre ferme » des opérations à un prix garanti en tant
avec les parties prenantes aussi bien en interne qu’en externe ;
qu’« arrangeur » de dette, en vue de les syndiquer ensuite auprès de
p une attention forte portée à sa réputation que le Groupe considère syndicats bancaires et d’investisseurs institutionnels. En cas de
comme un actif de grande valeur qu’il est essentiel de protéger. détérioration des conditions de marché ou de fermeture des marchés
pendant le placement de l’opération, ces opérations peuvent induire
un risque de surconcentration important (ou de pertes au cas où le
placement de l’opération imposerait de vendre en deçà du prix initial).

(1) Quatorze BU, la fusion CDN et BDDF est effective depuis le 1er janvier 2023.
(2) Conformément à la loi bancaire française, les quelques activités résiduelles de trading du Groupe sans lien avec les clients étaient isolées dans une filiale dédiée appelée
Descartes Trading.
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Le Groupe encadre le montant cumulé de positions approuvées de     


prise ferme ou underwriting afin de limiter son risque en cas de   
fermeture prolongée des marchés de dette.
Dans le cadre des risques Environnementaux, Sociaux et de
Dans une opération de crédit, l’acceptabilité du risque repose en Gouvernance (ESG), l’évaluation et l’encadrement de l’impact des
premier lieu sur la capacité de l’emprunteur à faire face à ses facteurs de risques ESG sur le risque de crédit s’appuie notamment sur
engagements, notamment au travers des flux de trésorerie qui la mise en place de listes d’exclusion, sur des indicateurs d’alignement
assureront la bonne fin de l’opération. Pour les opérations à moyen et du portefeuille (de pétrole et de gaz et de production d’électricité par
long termes, la maturité des financements doit rester compatible avec exemple) et des analyses de sensibilité (notamment au risque de
la durée de vie économique de l’actif financé et l’horizon de visibilité transition via le CCVI ou Corporate Climate Vulnerability Index).
des flux de trésorerie de l’emprunteur.
De manière générale, les politiques d’octroi de crédit doivent se
La prise de sûretés est recherchée pour réduire le risque de perte en conformer aux critères définis dans le cadre de la politique Groupe de
cas de défaillance de la contrepartie mais ne peut, sauf exception, responsabilité sociale et environnementale (RSE) qui se décline à
constituer la seule justification de la prise de risque. Les sûretés sont travers :
évaluées en appliquant des décotes de prudence et en portant une
attention particulière à la possibilité effective de leur mise en œuvre. p les Principes généraux environnementaux et sociaux et les
Politiques sectorielles et transversales qui leur sont annexées. Les
La mise en place d’opérations complexes ou présentant un profil de politiques sectorielles couvrent les secteurs considérés comme
risque spécifique relève d’équipes spécialisées au sein du Groupe potentiellement sensibles d’un point de vue environnemental et
disposant du niveau de compétence et d’expertise requis. social ou éthique ;
Le Groupe recherche une diversification des risques en encadrant le p les cibles d’alignement aux objectifs de l’accord de Paris, que le
risque de concentration et en maintenant une politique de division des Groupe s’est fixées, à commencer par les secteurs les plus émissifs
risques à travers un partage avec d’autres partenaires financiers en CO2 ;
(banques ou organismes de cautionnement).
p l’engagement en matière d’octroi de financements durable classés
La notation des contreparties constitue un critère clé de la politique Sustainable and Positive Impact Finance et de sustainability linked
d’octroi et sert de base au dispositif de délégation déployé dans la transactions.
filière commerciale et la filière Risques. Le dispositif de notation
s’appuie sur des modèles internes. Une vigilance particulière est Les risques liés au changement climatique (risques physiques et de
apportée à la mise à jour régulière des notations (qui en tout état de transition), qui sont un facteur aggravant des typologies de risques
cause sont soumises à une revue annuelle)(1). auxquels la Banque est confrontée, doivent faire l’objet d’une prise en
compte dans les processus d’évaluation des risques. Une évaluation de
La mesure de risque du portefeuille de crédit s’appuie principalement la vulnérabilité climatique (notamment au titre du risque de transition)
sur les paramètres bâlois qui sont utilisés pour calibrer le besoin en doit être fournie par la Business Unit sur certains secteurs spécifiques
capital. À ce titre, le Groupe s’appuie pour la notation interne des et pourra avoir un impact sur la notation interne afin que celle-ci
contreparties sur des modèles balois permettant l’évaluation de la intègre la stratégie d’adaptation du client.(Voir également le chapitre
qualité de crédit, complétés pour les contreparties non retail, d’un 4.13 « Risques Environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) »
jugement d’expert. Ces mesures sont complétées par une évaluation du présent Document d’enregistrement universel).
interne du risque sous hypothèse de stress, soit au niveau du
portefeuille global soit au niveau de sous-portefeuilles, reliant les
mesures des risques et la migration de notations aux variables 3B@D, +, )<;CA,?%AC3,
macroéconomiques le plus souvent à dire d’expert. En outre, le calcul
La valeur future de l’exposition face à une contrepartie ainsi que sa
des pertes attendues selon les dispositions de la norme IFRS 9, utilisé
qualité de crédit sont incertaines et variables dans le temps, toutes
pour déterminer le niveau de dépréciation sur encours sains, fournit
deux étant affectées par l’évolution des paramètres de marché. Ainsi,
un éclairage complémentaire pour évaluer le risque du portefeuille.
l’encadrement des risques de contrepartie repose sur la combinaison
Les métiers mettent en place, le plus souvent en concertation avec la de plusieurs types d’indicateurs :
filière Risques, des politiques de tarification différenciées selon le
p les indicateurs d’expositions potentielles futures (potential future
niveau de risque des contreparties et des opérations. La tarification
exposures, ou PFE), visant à mesurer l’exposition face à nos
d’une opération vise à assurer une rentabilité acceptable, en ligne avec
contreparties :
les objectifs de ROE (Return on equity) du métier ou de l’entité, après
prise en compte du coût du risque de l’opération en question. La - le Groupe encadre les risques de contrepartie idiosyncratiques via
tarification d’une opération peut néanmoins être adaptée dans un ensemble de limites de CVaR(2). La CVaR mesure la PFE
certains cas pour tenir compte de la rentabilité globale et du potentiel (Potential Future Exposure) liée au risque de remplacement en cas
de développement de la relation client. La rentabilité intrinsèque des de défaut de l’une des contreparties du Groupe. La CVaR est
produits et des segments de clientèle fait l’objet d’une analyse calculée pour un niveau de confiance de 99% et différents horizons
périodique afin de s’adapter à l’évolution de l’environnement temporels, d’un jour jusqu’à la maturité du portefeuille,
économique et concurrentiel.
- en complément du risque de défaut d’une contrepartie, la CVA
La gestion proactive des contreparties dont la situation s’est dégradée (Credit Valuation Adjustment) mesure l’ajustement de la valeur de
est clé pour contenir le risque de perte finale en cas de défaillance notre portefeuille de dérivés et repos afin de tenir compte de la
d’une contrepartie. À ce titre, le Groupe met en place des procédures qualité de crédit de nos contreparties ;
rigoureuses de mise sous surveillance des contreparties hors Clientèle
de détail et/ou de suivi renforcé des contreparties Clientèle de détail p les indicateurs précédents sont complétés par des encadrements sur
dont le profil de risque se dégrade. En outre, les métiers et entités, des impacts en stress tests ou sur des nominaux afin de capter les
conjointement avec les filières Risques et Finance, et au travers de risques plus difficilement mesurables :
collaborateurs spécialisés en recouvrement et procédures - les risques de corrélation plus extrêmes sont mesurés via des
contentieuses, travaillent de concert pour préserver efficacement les stress tests à différents niveaux (risque de corrélation défavorable
intérêts de la Banque en cas de défaut. (Wrong-Way Risk), suivi en stress au niveau sectoriel, et sur les
risques sur activités de financements collatéralisés et agency),

(1) Pour les processus non automatisés.


(2) L’indicateur économique CVaR est construit sur la base des mêmes hypothèses de modélisation que l’indicateur réglementaire EEPE (Effective Expected Positive Exposure)
utilisé pour la détermination des RWA.

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- le risque de CVA est quant à lui mesuré via un stress test dans De façon générale, le Groupe n’a pas d’appétit pour le risque
lequel sont appliqués des scénarios de marché représentatifs opérationnel et le risque de non-conformité. Par ailleurs, il n’a aucune
impliquant notamment les spreads de crédit de nos contreparties ; tolérance pour les incidents dont la gravité est susceptible de nuire
gravement à son image, de menacer ses résultats ou la confiance de
p les expositions face aux chambres de compensation (central
ses clients et de ses collaborateurs, d’empêcher la continuité de son
counterparty clearing houses – CCP) font quant à elles l’objet d’un
activité sur ses activités critiques ou de remettre en cause ses
encadrement spécifique :
orientations stratégiques. Le Groupe précise sa tolérance nulle ou très
- le montant de collatéral posté pour chaque segment d’une CCP : faible au risque opérationnel pour les thématiques suivantes :
les marges initiales postées, tant pour nos activités en principal
p fraude interne : le Groupe ne présente aucune tolérance aux
que celles agency, et nos contributions aux fonds de défaut des
activités non autorisées de la part de ses collaborateurs. Le
CCP,
développement du Groupe est fondé sur la confiance tant entre les
- en complément, un stress test mesure l’impact lié (i) au défaut d’un collaborateurs qu’entre le Groupe et ceux-ci. Cela suppose le
membre moyen sur l’ensemble des segments d’une CCP et (ii) au respect, à tous les échelons, des principes du Groupe tels que le fait
défaut d’un membre majeur sur un segment d’une CCP ; de faire preuve de loyauté et d’intégrité. Le dispositif de contrôle
interne du Groupe doit être en mesure de prévenir les événements
p le stress test Global sur activités de marché inclut les risques croisés de fraude significatifs ;
marché-contrepartie, il est décrit plus en détail dans la section
« Risque de marché » ; p cybersécurité : le Groupe n’a pas d’appétit pour les intrusions
frauduleuses, perturbations de services, compromissions
p par ailleurs, un encadrement spécifique est mis en place visant à d’éléments de son système d’information, en particulier celles qui
limiter les concentrations individuelles sur des opérations de entraîneraient un vol d’actifs ou un vol de données client. La Banque
marché. a pour objectif de mettre en place des moyens efficaces pour
prévenir et détecter ce risque. Elle se dote d’un baromètre qui
mesure le degré de maturité des contrôles de cybersécurité
3B@D, +, :%A)2- déployés au sein de ses entités et de l’organisation adéquate pour
Les activités de marché du Groupe sont conduites dans le cadre d’une traiter les éventuels incidents ;
stratégie de développement orientée en priorité vers la réponse aux
p fuite de données : la confiance est l’actif principal du groupe Société
besoins des clients à travers une gamme complète de solutions. Générale. Par conséquent, le Groupe s’est engagé à déployer des
L’encadrement des risques de marché repose sur la combinaison de moyens et des contrôles afin de prévenir, détecter et remédier aux
plusieurs types d’indicateurs (dont notamment la Valeur en Risque fuites de données. Il ne tolère aucune fuite de ses informations les
(VaR), stress test, indicateurs en « Sensibilité » et en « Nominal »). Ces plus sensibles, en particulier lorsqu’elles concernent ses clients ;
indicateurs sont encadrés par un ensemble de seuils d’alerte et de
p continuité d’activité : le Groupe s’appuie largement sur ses systèmes
limites, proposés par les lignes-métiers et validés par la Direction des d’information pour la réalisation de son activité et s’est donc engagé
risques dans le cadre d’un processus d’échanges contradictoires. à déployer et à maintenir des systèmes informatiques résilients afin
Le choix des limites et leur calibrage traduisent qualitativement et d’assurer la continuité de ses services les plus essentiels. Le Groupe
quantitativement la fixation de l’appétit du Groupe pour les risques de a une tolérance très faible aux risques d’indisponibilité de systèmes
marché. La revue régulière de ces encadrements permet en outre de en charge de ses fonctions essentielles, en particulier les systèmes
piloter les risques de manière rapprochée en fonction de l’évolution directement accessibles à ses clients ou ceux permettant d’exercer
des conditions de marché avec, par exemple, une réduction son activité sur les marchés financiers ;
temporaire de limites en cas de dégradation. Des seuils d’alerte sont
p prestations de service externalisées : le Groupe entend démontrer
par ailleurs mis en place pour prévenir de l’occurrence possible de une grande rigueur dans la maîtrise des activités confiées à des
dépassements de limites. prestataires externes. À ce titre, le Groupe s’astreint à une discipline
Les limites sont fixées à divers niveaux du Groupe et permettent ainsi stricte de suivi de ses prestataires dont la fréquence dépend de leur
de décliner opérationnellement l’appétit pour le risque du Groupe au niveau de risque ;
sein de son organisation.
p continuité managériale : le Groupe entend assurer la continuité
Au sein de ces limites, les limites en stress test Global sur activités de managériale de son organisation pour parer toute absence durable
marché et en stress test Marché jouent un rôle pivot dans la définition d’un manager qui remettrait en cause la réalisation de ses objectifs
et la calibration de l’appétit pour le risque de marché du Groupe : ces stratégiques, qui pourrait atteindre la cohésion des équipes ou
indicateurs couvrent en effet l’ensemble des activités et les principaux perturber les relations du Groupe avec ses parties prenantes ;
facteurs de risques de marché et risques connexes associés à une crise
p sécurité physique : le groupe Société Générale applique des normes
sévère de marché, ce qui permet à la fois de limiter le montant global de sécurité pour protéger les personnels, les biens matériels et
de risque et de prendre en compte les éventuels effets de immatériels dans l’ensemble des pays où il est implanté. La
diversification. Direction de la sécurité du Groupe s’assure du bon niveau de
protection contre les aléas et menaces notamment par des audits de
sécurité sur une liste de sites qu’elle définit ;
3B@D,B ;<; 03;%;)3,AB ]H )<:?A3B A3B@D,
+, ;<;`)<;0<A:3C-^ p erreurs d’exécution : le groupe Société Générale a organisé ses
processus et activités quotidiennes de traitement des opérations au
Les risques non financiers se définissent comme les risques de travers de procédures conçues pour promouvoir l’efficacité et
non-conformité, le risque de conduite inappropriée, le risque IT, le atténuer les risques d’erreurs. Nonobstant un cadre robuste des
risque de cybersécurité, les autres risques opérationnels, incluant le dispositifs de contrôle interne, le risque d’erreurs ne peut être
risque opérationnel associé au risque de crédit, risque de marché, complètement évité. Le Groupe présente une faible tolérance pour
risque de modèle, risque de liquidité et financement, structurel et de les erreurs d’exécution qui entraîneraient des impacts très élevés
taux. Ces risques peuvent entraîner des pertes financières. pour la Banque ou pour ses clients.
Une gouvernance et une méthodologie ont été mises en place pour le
périmètre des risques non financiers.

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3B@D,BBCAD)CDA,9B+,C%DG+e3;C-A.C,C 3B@D,+,:<+/9,
+,)2%;1,YA3B@D,BDA9,B,;1%1,:,;CB Le Groupe s’attache à définir et à déployer des normes internes pour
B<)3%DG limiter le risque de modèle sur la base de principes fondamentaux,
dont la mise en place de trois lignes de défense indépendantes, la
Le Groupe mesure et encadre de façon stricte les risques structurels.
proportionnalité des diligences en fonction du niveau de risque
Le dispositif d’encadrement du risque de taux, du risque de change et
inhérent à chaque modèle, la prise en compte de l’ensemble du cycle
du risque sur engagements sociaux repose sur des limites en
de vie des modèles et la cohérence des approches au sein du Groupe.
sensibilité ou en stress qui sont déclinées dans les différents métiers
(entités et lignes-métiers). Une mauvaise conception, application, utilisation ou un mauvais suivi
de ces modèles peuvent avoir des conséquences défavorables de deux
On distingue principalement quatre types de risque structurel de taux :
ordres principalement : une sous-estimation des fonds propres sur la
le risque de niveau des taux, le risque de courbe, le risque d’optionalité
base des modèles approuvés par les régulateurs et/ou des pertes
(lié aux options automatiques ou comportementales) et le risque de
financières.
base correspondant à l’incidence des variations relatives des différents
taux. La gestion du risque structurel de taux du Groupe repose L’appétit pour le risque de modèle est défini pour le périmètre des
essentiellement sur l’évaluation de la sensibilité de la Valeur Actuelle familles de modèle suivantes : risque de crédit IRB et IFRS 9, risque de
Nette (VAN) des éléments de bilan à taux fixe (à l’actif ou au passif) aux marché et de contrepartie, valorisation des produits de marché, ALM,
mouvements de taux d’intérêt, selon différents scénarios. Les limites algorithmes de trading, conformité et octroi.
sont établies soit par le Conseil d’administration, soit par le Comité
financier, au niveau Groupe et au niveau Business Units/Service Units.
Par ailleurs, le Groupe mesure et encadre la sensibilité de sa marge 3B@D,93-%DG%)C3F3C-B+e%BBDA%;),
nette d’intérêt (MNI) sur différents horizons.
Le Groupe exerce des activités d’Assurance (Assurance-vie Épargne,
La politique du Groupe en matière de risque structurel de change Prévoyance, Assurance Dommages) pour lesquelles il s’expose à deux
consiste à limiter autant que possible la sensibilité de son ratio de principaux types de risques :
fonds propres CET1 aux variations des taux de change, de façon à ce
que l’impact sur le ratio CET1 d’une appréciation ou une dépréciation p le risque de souscription lié aux risques de tarification et de dérive
de l’ensemble des devises contre l’euro ne dépasse pas un certain seuil de la sinistralité ;
en termes de point de base en faisant la somme des valeurs absolues p les risques liés aux marchés financiers (taux d’intérêt, crédit et
de l’impact de chaque devise. actions) et à la gestion actif-passif.
Concernant le risque structurel sur les engagements sociaux relatifs
aux engagements à long terme du Groupe vis-à-vis de ses salariés,
l’évolution de la provision est suivie en risque sur la base d’un stress
3B@D,+e3;F,BC3BB,:,;C
test spécifique et une limite lui est associée. La politique de gestion des Le Groupe a un appétit limité pour les participations financières, de
risques suit deux axes principaux : diminuer les risques en type opérations de capital investissement pour compte propre. Les
transformant les régimes à prestations définies en prestation à poches d’investissement admises sont principalement liées à :
cotisations définies, et optimiser l’allocation des risques à l’actif (entre
actifs de couverture et actifs de performance) lorsque les contraintes p l’accompagnement commercial du réseau à travers l’activité de
réglementaires et fiscales le permettent. capital investissement des réseaux Société Générale et Crédit du
Nord et de certaines filiales à l’étranger ;
p la prise de participation, directe ou via des fonds d’investissement,
3B@D,BCAD)CDA,9`A3B@D,+,93@D3+3C-,C+, dans des sociétés innovantes ;
03;%;),:,;C
p la prise de participation dans des sociétés de place : Euroclear,
La maîtrise du risque de liquidité repose principalement sur : Crédit Logement, etc. qui ne fait pas l’objet d’une limite.
p le respect des ratios réglementaires de liquidité, moyennant des
coussins de précaution : ratio LCR (liquidity coverage ratio) qui 3B@D,+,A/19,:,;C93FA%3B<;
traduit une situation de stress et ratio NSFR (net stable funding
ratio) ; Le risque de règlement-livraison sur instruments financiers survient
lorsque des opérations (de gré à gré au comptant ou à terme) donnent
p le respect d’un horizon minimal de survie sous stress combiné
lieu lors de leur dénouement à un décalage dans le temps
marché et idiosyncratique ;
(habituellement de quelques heures) entre le paiement et la livraison
p un encadrement des positions de transformation et du sous-jacent (titres, matières premières, change, etc.).
d’anti-transformation (risque de prix).
Le Groupe définit un appétit au risque en risque livraison en lien avec
La maîtrise du risque de financement repose notamment sur : la qualité de la contrepartie (via sa notation) avec de plus grosses
limites octroyées aux contreparties de la catégorie d’investissement
p le maintien d’une structure de passifs visant à respecter les grade (IG).
contraintes réglementaires du Groupe (ratios Tier1, Total Capital,
Levier, TLAC, NSFR, MREL) et respecter les contraintes des agences
de notation afin de sécuriser un niveau de rating minimal ;
p un recours aux financements de marché : des programmes annuels
d’émissions long terme et un stock d’émissions structurées
modérées et des financements court terme levés par les trésoreries
encadrées.

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L’appétit pour le risque fait l’objet d’une fixation au niveau Groupe, A<),BBDB +e3+,;C303)%C3<; +,B A3B@D,B
d’une déclinaison opérationnelle dans les métiers et filiales, et d’un
suivi dont les principes, décrits dans le dispositif de gouvernance et de Le processus d’identification des risques est la pierre angulaire de la
mise en œuvre de l’appétit pour le risque (Risk Appetite Framework), gestion des risques du Groupe. C’est un processus à l’échelle du
sont résumés ci-dessous. Groupe pour identifier tous les risques qui sont matériels ou
pourraient l’être. L’approche est à la fois globale et holistique : elle
couvre toutes les catégories de risques(1) et toutes les expositions du
<DF,A;%;), Groupe.

Dans le cadre de la gouvernance de l’appétit pour le risque, le Groupe Outre l’examen de la taxonomie des risques du Groupe revue
s’appuie sur l’organisation suivante : annuellement et publiée dans le Code SG, le processus d’identification
des risques repose sur deux piliers afin d’assurer une vision complète
p le Conseil d’administration : et à jour de tous les risques importants auxquels le Groupe est exposé :
- approuve, chaque année, l’appétit pour le risque du Groupe (Group p la gouvernance de gestion des risques et les comités clés tels que le
Risk Appetite Statement), ainsi que le dispositif de gouvernance et CORISQ, le COFI (et leur déclinaison au niveau Business Units et des
de mise en œuvre de l’appétit pour le risque (Group Risk Appetite entités), le COMCO et les comités nouveaux produits permettant de
Framework), suivre l’évolution du profil de risque sur l’ensemble des types de
- approuve en particulier les encadrements majeurs de l’appétit risque (crédit, marché, opérationnel, etc.). En plus de la surveillance
pour le risque du Groupe (indicateurs de compétence Conseil des risques bien identifiés, cette gouvernance peut également
d’administration) validés au préalable par la Direction générale, engendrer un débat entre les experts en risques et le senior
management sur les risques émergents. Ce débat est alimenté par
- s’assure de la pertinence de l’appétit pour le risque au regard des les dernières nouvelles du marché, les signaux d’alerte précoces, les
objectifs stratégiques et financiers du Groupe et de sa vision des alertes internes, etc. ;
risques de l’environnement macroéconomique et financier,
p une série d’exercices visant à identifier les risques supplémentaires,
- examine trimestriellement les tableaux de bord sur le respect de par exemple découlant de l’évolution des conditions
l’appétit pour le risque qui lui sont présentés, et est informé des macroéconomiques ou sectorielles, des marchés financiers, des
dépassements relatifs à l’appétit pour le risque et des plans contraintes réglementaires, des concurrents/pression du marché, du
d’actions de remédiation mis en œuvre, modèle d’affaires (effets de concentration) et des évolutions des
- fixe la rémunération des mandataires sociaux, arrête les principes organisations bancaires. Ces exercices d’identification
de la politique de rémunération applicables dans le Groupe, supplémentaires sont également organisés par types de risque, mais
notamment pour les personnes régulées dont les activités peuvent comprennent une certaine identification des effets de risque croisé
avoir une incidence significative sur le profil de risque du Groupe, (par exemple crédit et marché ou crédit et opérationnel). Pour un
et s’assure qu’ils sont en adéquation avec les objectifs de maîtrise type de risque donné, ces exercices analysent/segmentent
des risques. l’exposition du Groupe selon plusieurs axes
(Business Unit/activité/client/produit/région, etc.). Pour les
Le Conseil d’administration s’appuie principalement sur le Comité périmètres où ce risque est évalué comme important, les facteurs de
des risques ; risque sous-jacents sont identifiés.
p la Direction générale : Lorsqu’un risque important est identifié, un dispositif de gestion des
risques, qui peut inclure un appétit quantitatif pour le risque
- valide, sur proposition du Directeur des risques et du Directeur
(plafond/seuil de risque) ou une politique de risque, est mis en œuvre.
financier, le document synthétisant l’appétit pour le risque du
Groupe (Risk Appetite Statement) et son dispositif de gouvernance De plus, dans la mesure du possible, les facteurs de risque sous-jacents
et de mise en œuvre (Risk Appetite Framework), à un risque important sont identifiés et combinés dans un scénario
dédié, et la perte associée est ensuite quantifiée au moyen d’un stress
s’assure régulièrement du respect de l’appétit pour le risque,
test (voir également la section « Quantification des risques et dispositif
- s’assure de l’efficacité et de l’intégrité du dispositif de mise en de stress test »).
œuvre de l’appétit pour le risque,
s’assure que l’appétit pour le risque pour les Business Units et les D%;C303)%C3<; +,B A3B@D,B ,C +3B?<B3C30
filiales/succursales éligibles du Groupe est formalisé et se traduit
en encadrements cohérents avec l’appétit pour le risque du +, ./-.. /./
Groupe, Au sein du Groupe, les stress tests, aspect fondamental de la gestion
- s’assure de la communication interne de l’appétit pour le risque et des risques, contribuent à l’identification, à la mesure et au pilotage
de sa transcription dans le Document d’enregistrement universel. des risques, ainsi qu’à l’évaluation de l’adéquation du capital et de la
liquidité au profil de risque du Groupe.
Par ailleurs, la Direction des risques a pour mission principale
l’élaboration du document formalisant de manière synthétique L’objectif des stress tests est d’identifier et de quantifier, au terme du
l’appétit pour le risque du Groupe, ainsi que la mise en place d’un processus annuel d’identification des risques, tous les risques
dispositif de maîtrise, de suivi et de contrôle des risques. matériels auxquels le Groupe est exposé, et d’orienter les décisions
stratégiques de la Direction. Ils évaluent ainsi ce que serait le
La Direction financière contribue à la fixation de cet appétit pour le comportement d’un portefeuille, d’une activité, d’une entité ou du
risque sur les encadrements des indicateurs de rentabilité, solvabilité, Groupe dans un contexte d’activité dégradé. Ils président à la
liquidité et risques structurels. conception de l’approche prospective, elle-même nécessaire à la
planification stratégique/financière. Dans ce cadre, ils constituent une
La Direction de la conformité est également responsable d’instruire la
mesure privilégiée de la résilience du Groupe, de ses activités et de ses
fixation de l’appétit pour le risque des indicateurs relevant de son
portefeuilles, et font partie intégrante du processus d’élaboration de
périmètre.
l’appétit pour le risque.

(1) Les risques sont classés sur la base de la taxonomie des risques du Groupe, qui nomme et définit les catégories de risques et leurs sous-catégories éventuelles.

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Le dispositif du Groupe combine des stress tests conformes à la toutes les activités de marché du Groupe et reposent sur
classification des stress tests tels qu’établis par l’Autorité Bancaire l’utilisation de scénarios historiques et hypothétiques
Européenne. Les tests réalisés à l’échelle du groupe doivent couvrir défavorables,
toutes les entités juridiques faisant partie du périmètre de
- l’évaluation des risques opérationnels repose sur l’analyse des
consolidation du groupe, selon la matérialité du risque. Les catégories
pertes historiques, en prenant en compte les données internes et
de stress test sont :
externes relatives aux pertes, ainsi que le dispositif interne et
p des stress tests fondés sur des scénarios : application des conditions l’environnement externe. Cela inclut les pertes subies par des
historiques et/ou hypothétiques mais devant rester plausibles et en établissements financiers opérant à l’international et des
lien avec le service Études économiques et sectorielles, à un « analyses de scénarios » hypothétiques et prospectives pour
ensemble de facteurs de risque (taux d’intérêt, PIB, etc.) ; toutes les catégories de risque opérationnel,
p des stress tests en sensibilité : évaluation de l’impact de la variation des stress tests de liquidité qui incluent : (i) un scénario de marché
d’un facteur de risque isolé ou d’un ensemble réduit de facteurs de qui s’efforce de reproduire une situation de crise dans laquelle les
risque (forte variation des taux d’intérêt, abaissement de la notation marchés financiers subissent un tarissement extrême de liquidité
de crédit, forte correction des indices actions, etc.) ; qui provoque des événements de tension systémiques, et (ii) un
scénario idiosyncratique qui s’efforce de reproduire une situation
p des reverse stress tests : ils partent d’un résultat défavorable
de crise circonscrite à la société, potentiellement déclenchée par
prédéfini (niveau d’un ratio réglementaire, par exemple) et
une perte importante, une atteinte à la réputation, un contentieux
identifient ensuite les scénarios qui pourraient conduire à ce résultat
ou le départ de dirigeants,
préjudiciable.
- des stress tests qui appréhendent la sensibilité au risque structurel
Le dispositif de stress tests au sein du Groupe comprend ainsi :
de taux concernant le banking book. L’exercice se concentre sur les
p des stress tests globaux : variations de taux en mettant sous tension (i) la valeur actuelle
nette des positions ou (ii) la marge d’intérêt et sur les fluctuations
Les stress tests globaux Groupe couvrent toutes les activités et des taux de change sur les positions de change résiduelles,
filiales faisant partie du périmètre de consolidation du Groupe
(Group-wide), ainsi que tous les risques majeurs (dont le risque de - un stress test sur les engagements sociaux qui consiste à simuler
crédit, le risque de marché, les risques opérationnels, le risque de l’impact de variations de facteurs de risque de marché (inflation,
liquidité). Leur objectif est de mettre sous tension le compte de taux d’intérêt, etc.) sur la position nette du Groupe
résultat et les principaux éléments du bilan du Groupe, notamment (investissements dédiés minorés des engagements sociaux
les ratios de capital et liquidité. correspondants),

Le stress test central est le stress test Global de groupe, lequel - les stress tests sur le risque lié aux activités assurantielles défini
repose sur un scénario central et sur des scénarios dans l’appétit pour le risque de la Business Unit Assurances qui met
macroéconomiques défavorables modélisés par le Service d’Études sous tension des facteurs de risque propres aux activités
économiques, sous la supervision indépendante de l’économiste en financières et assurantielles pour mesurer et contrôler les
chef du groupe. Les scénarios macroéconomiques sont complétés principaux risques y afférents,
par d’autres paramètres comme les conditions sur les marchés
- des stress tests climatiques fondés sur des scénarios relatifs au
financiers, y compris les hypothèses de financement.
risque climatique au moins une fois par an. Ces stress tests
La réalisation du stress test Global de Groupe repose sur peuvent englober les risques de transition et/ou les risques
l’application uniforme de la méthodologie et des hypothèses au physiques et peuvent s’étendre sur des horizons à court terme ou
niveau de toutes les entités et à l’échelle du Groupe. Cela signifie moyen terme. Ces stress tests annuels relatifs au risque climatique
que les facteurs de risque, et en particulier les hypothèses peuvent être globaux (et englober toutes les expositions du
macroéconomiques retenues localement, doivent être compatibles Groupe) ou concerner uniquement certains portefeuilles.
avec le scénario macroéconomique défini par le Groupe. Les entités Historiquement, sur le risque climatique, le Groupe a participé de
doivent soumettre les variables macroéconomiques au service manière volontaire aux exercices exploratoires de stress
d’Études économiques du Groupe pour en vérifier la cohérence. climatiques organisés par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel
et de Résolution) et l’Autorité Bancaire Européenne en 2020.
Les stress tests réglementaires réalisés périodiquement par l’ABE En 2022, le Groupe a également participé à un stress test
couvrent également toutes les entités et tous les risques, et coordonné par la Banque Centrale Européenne (BCE) au cours du
reposent sur la modélisation de scénarios. Par conséquent, leur premier semestre (voir également le chapitre 4.13.4.3 page 280 du
exécution obéit globalement au même processus que celui qui régit présent document),
le stress test Global à l’échelle du groupe, avec une plus grande
participation des équipes centrales du groupe, sauf que le scénario - des stress tests inversés (reverse stress tests), à la fois dans le cadre
est défini par l’autorité de contrôle ; de l’appétit pour le risque et du plan de rétablissement. L’impact
de ces stress tests est défini a priori, typiquement via un point de
p des stress tests spécifiques qui évaluent un type de risque bien précis rupture de ratio de solvabilité ou d’indicateur de liquidité (qui
(risque de marché, de crédit, de liquidité, de taux d’intérêt, etc.) : matérialisent une menace forte pour la Banque). Des scénarios
- des stress tests sur le risque de crédit qui complètent l’analyse hypothétiques menant à ce point de rupture sont ensuite
globale grâce à une approche plus granulaire et permettent construits afin de permettre d’identifier de nouvelles
d’affiner l’identification, l’évaluation et la gestion du risque, y vulnérabilités.
compris la concentration, En parallèle des exercices de stress tests internes, le Groupe fait partie
- des stress tests sur les activités de marché permettant d’estimer les de l’échantillon de banques européennes participant aux grands
pertes résultant d’une forte dégradation des facteurs de risque programmes de stress tests internationaux pilotés par l’ABE (Autorité
inhérents aux marchés financiers (indices actions, taux d’intérêt, Bancaire Européenne) et la BCE (Banque Centrale Européenne).
écarts de taux, paramètres exotiques, etc.). Ils s’appliquent à

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      )-;%A3< BCA,BB-


PUUQ  PU UQ
La sévérité du scénario de stress, déterminée par la déviation de la
)-;%A3< ),;CA%9 trajectoire du PIB par rapport au scénario central, est fondée sur
l’ampleur de la crise de 2008-2009, de la crise souveraine de la zone
Sa construction repose d’abord sur un ensemble de facteurs euro, et a été ajustée pour tenir compte des impacts, tant
observés : situation économique récente, orientations de politique sanitaires, économiques que financiers, de la crise de Covid-19 sur
économique (politique budgétaire, monétaire et de change), etc. À la base des connaissances actuelles. La sévérité est comparée en
partir de l’observation de ces facteurs, les économistes permanence à celle des divers scénarios défavorables produits par
déterminent la trajectoire la plus probable des variables des institutions réputées tel que la BCE, la Banque d’Angleterre ou
économiques et financières pour l’horizon de prévision souhaité. la Réserve Fédérale. En 2022, le scénario de stress Groupe a été
établi afin de prendre en compte les risques d’un choc
stagflationiste.

3G%C3<; ,C 0<A:%93B%C3<; +, 9e%??-C3C métiers sont confrontés à un avis contradictoire indépendant de la


deuxième ligne de défense. Ce dernier repose sur :
?<DA 9, A3B@D, %D ;3F,%D A<D?,
p une analyse indépendante des facteurs de risques ;
L’appétit pour le risque du Groupe est formalisé dans un document
Risk Appetite Statement qui fixe : p l’utilisation de mesures prospectives fondées sur des approches en
stress ;
p le profil stratégique du Groupe ;
p la proposition d’un encadrement.
p son profil de rentabilité et de solidité financière ;
Pour les principaux risques, les encadrements fixés permettent de
p les encadrements relatifs à la gestion des principaux risques du
conforter l’atteinte des cibles financières Groupe et d’orienter le profil
Groupe (qualitatifs, à travers des politiques de risque, et quantitatifs,
de rentabilité du Groupe.
à travers des indicateurs).
Concernant le profil de rentabilité et de solidité financière, la Direction
financière propose chaque année à la Direction générale, en amont de -)93;%3B<; +, 9e%??-C3C ?<DA 9, A3B@D,
la procédure budgétaire, des limites au niveau Groupe, complétées par %D B,3; +, 9e<A1%;3B%C3<;
des seuils d’alerte et des niveaux de crise selon une approche Traffic
light. Ces encadrements sur les indicateurs financiers permettent : La déclinaison de l’appétit pour le risque au sein de l’organisation
repose sur le plan stratégique et financier, et sur les dispositifs de
p de respecter, avec une marge de sécurité suffisante, les obligations gestion des risques :
réglementaires auxquelles le Groupe est soumis (notamment les
ratios réglementaires minimaux de solvabilité, de levier et de p sur proposition de la Direction financière à la Direction générale, les
liquidité), en anticipant au mieux la mise en œuvre des nouvelles cibles financières définies au niveau Groupe sont déclinées en
réglementations ; encadrements financiers(1) au niveau des métiers, dans le cadre du
pilotage financier ;
p d’assurer, via une marge de sécurité, une résistance suffisante aux
scénarios de stress (stress normés par les régulateurs ou stress p la déclinaison des encadrements et des politiques de risques
définis selon un processus interne au Groupe). s’appuie sur une compréhension des besoins des métiers et de leurs
perspectives d’activité et prend en compte les objectifs de
Les encadrements relatifs à la gestion des risques, également rentabilité et de solidité financière de la Business Unit et/ou de
représentés via une approche graduée (limites, seuils d’alerte, etc.), l’entité.
sont issus d’un processus dans lequel les besoins exprimés par les

NZLZM         


Audité I Le groupe Société Générale accorde une importance <DF,A;%;), +, 9% 1,BC3<; +,B A3B@D,B
particulière à la mise en œuvre d’une organisation robuste et efficiente
pour maîtriser ses risques, dans tous les métiers, marchés et régions où Audité I La gouvernance de la maîtrise des risques est assurée au
il opère, ainsi qu’à l’équilibre entre une sensibilisation forte aux risques travers de deux instances principales au plus haut niveau du Groupe :
et la promotion de l’innovation. Cette gestion des risques, pilotée au le Conseil d’administration et la Direction générale.
plus haut niveau, s’effectue dans le respect de normes applicables,
La Direction générale présente au moins une fois par an au Conseil
notamment de l’arrêté du 3 novembre 2014 révisé par l’arrêté du
d’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent) les
25 février 2021 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de
principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion
la banque, des services de paiement et des services d’investissement
des risques du Groupe quelle que soit leur nature.
soumis au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Résolution et de la réglementation européenne Bâle 3 finalisée Au sein du Conseil d’administration, le Comité des risques conseille le
(CRR/CRD). ▲ (Voir « Compétences du Conseil d’administration » Conseil d’administration sur la stratégie globale et l’appétence en
en p. 89). matière de risques de toute nature, tant actuels que futurs, et l’assiste
lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie.

(1) Un encadrement Groupe peut être décliné dans les métiers à travers un indicateur différent ; par exemple, les ratios de capital sont déclinés dans les métiers en encours
pondérés : « RWA ».

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Le Comité d’audit et de contrôle interne du Conseil d’administration cohérence et l’efficacité du contrôle interne du Groupe, en réponse
s’assure du bon fonctionnement des dispositifs de contrôle des notamment à l’obligation posée par l’art. 16 de l’arrêté du
risques. 3 novembre 2014 modifié. Le comité se réunit environ 20 fois par an
pour traiter les sujets transverses ainsi que la revue annuelle de
Présidés par la Direction générale, les comités spécialisés qui assurent
chaque Business Unit/Service Unit ;
le pilotage central du contrôle interne et des risques sont :
p le Comité de pilotage des risques non financiers (NFR Steering
p le Comité risques Groupe (CORISQ) présidé par le Directeur
Committee), présidé par le Responsable de la Direction en charge du
général, qui s’est réuni 18 fois au cours de l’exercice 2022, a pour
dispositif de contrôle permanent et de la coordination du contrôle
objectif :
interne assisté en tant que co-sponsors par le CRO et CCO, a pour
- de valider les principaux dispositifs de gestion du risque objectif de décliner et d’instruire les orientations prises en comité de
(taxonomie, identification des risques, stress testing et Risk coordination du contrôle interne Groupe (CCCIG) et issues du Comité
Appetite Framework), d’audit et du contrôle interne (CACI), d’assurer la cohérence,
l’efficience et l’efficacité des transformations des dispositifs de
- pour les risques de crédit, de contreparties, de marché, maîtrise des risques non financiers (NFR), de fixer des cibles au
opérationnels, de modèles et environnementaux : regard des feuilles de route, de valider, coordonner et piloter les
• de valider l’appétit pour le risque du Groupe avant proposition évolutions des dispositifs NFR à travers le Groupe, de mettre en
au Conseil d’administration pour approbation, évidence les risques et les alertes en lien avec les dispositifs NFR, de
fournir les ressources, prioriser et décider de leur allocation, en
• de définir ensuite, les grandes orientations du Groupe en procédant aux arbitrages éventuellement nécessaires ;
matière de politique de risques dans le cadre de l’appétit pour
le risque préalablement validé par le Conseil d’administration, p le Comité des engagements responsables (CORESP), présidé par le
Directeur général délégué en charge de la supervision de la politique
• de suivre le respect de l’appétit pour le risque du Groupe ainsi ESG, traite tout sujet relevant de la responsabilité du Groupe en
défini et décliné. matière Environnementale et Sociale, ou tout autre sujet ayant un
Parallèlement au Comité des risques, le Comité des grands risques impact sur la responsabilité ou la réputation du Groupe et non déjà
(CGR) constitue une instance ad hoc qui valide la stratégie couvert par un Comité de la Direction générale existant. Le comité
commerciale et la prise de risques à l’égard des grands groupes est décisionnel et a autorité sur l’ensemble du Groupe. Il a pour
clients (Corporates, Compagnies d’assurance et Asset managers) ; objectif (i) d’arbitrer les cas complexes de transaction/client
présentant un risque élevé de réputation ou de non-alignement avec
p le Comité financier (COFI), présidé par le Directeur général, est les standards du Groupe en matière de RSE, culture et conduite,
chargé de définir la stratégie financière du Groupe et d’assurer le éthique ou réputation ; (ii) d’examiner les sujets à risque très élevé
pilotage des ressources rares (capital, liquidité, bilan, capacité en matière de RSE, éthique ou réputation (iii) de prendre de
fiscale) et des risques structurels. Le COFI supervise tous les aspects nouveaux engagements Groupe ou faire évoluer les standards E&S
de la gestion des risques structurels du Groupe et de ses entités du Groupe (dont les politiques sectorielles) (iv) de suivre la mise en
principales, y compris la gestion des risques de liquidité et de œuvre des engagements E&S du Groupe (v) et d'examiner les
financement, ainsi que la gestion des risques de marché du banking opportunités de développement de financements ou
book : risques de taux d’intérêt, de spread de crédit, de change et investissements durables et à impact positif, nécessitant l’avis ou la
actions, la gestion financière des ressources rares (liquidité et validation de la Direction générale ;
capital), la politique en matière de dividendes, le suivi de la notation
attribuée à Société Générale par les agences de notation de crédit, p le Comité de provisions Groupe (COPRO), présidé par le Directeur
les plans de rétablissement et de résolution, le suivi de la capacité général, se réunit à fréquence trimestrielle et a pour objectif de
fiscale du groupe Société Générale, la gestion financière de la présenter et de valider la charge nette du risque du Groupe
Gestion Propre et de la refacturation interne au Groupe ; (provisions pour risque de crédit) qui sera comptabilisée pour le
trimestre concerné.
p le Comité de la conformité (COMCO) présidé par le Directeur
général, revoit les risques de non-conformité, les principaux enjeux
et définit les principes Groupe en matière de conformité. Il assure, ,B 3A,)C3<;B 3:?93@D-,B +%;B 9% 1,BC3<;
de façon annuelle, le suivi de la qualité du dispositif de gestion des ,C 9, )<;CA=9, 3;C,A;, +,B A3B@D,B
risques Embargos & Sanctions. Le comité revoit également les
principaux incidents de conformité de la période et les principales Les Directions centrales du Groupe, indépendantes des Pôles
informations relatives aux relations Superviseurs. Il revoit et d’activités, concourent à la gestion et au contrôle interne des risques.
challenge les indicateurs de conformité sur chaque domaine de
Les Directions centrales fournissent à la Direction générale du Groupe
risque de non-conformité. Enfin, il valide les critères d’appétit pour
toutes les informations nécessaires à l’exercice de sa responsabilité
le risque de conformité, la feuille de route annuelle des formations
consistant à assurer, sous l’autorité du Directeur général, le pilotage
obligatoires Groupe, les nouveaux modules destinés à l’ensemble
stratégique du Groupe. Ces Directions rapportent directement à la
des collaborateurs et, de façon ad hoc, certains sujets de conformité
Direction générale du Groupe :
Groupe. En complément, deux fois par an, une session dédiée à la
revue du dispositif réglementaire est organisée ; p la Direction des risques

p le Comité de transformation numérique (DTCO), présidé par le La Direction des risques (RISQ) a pour principale mission de
Directeur général adjoint, a pour objet, en cohérence avec les contribuer au développement des activités et de la rentabilité du
décisions du Comité stratégique Groupe, d’engager et de suivre les Groupe par l’élaboration, avec la Direction financière et les Business
transformations du système d’information et du modèle Units/Service Units, de l’appétit aux risques du Groupe (décliné dans
opérationnel associé qui nécessitent, par leur caractère transverse les différents métiers du Groupe) ainsi que la mise en place d’un
ou par l’ampleur de la transformation envisagée, une décision de la dispositif de maîtrise et de suivi des risques au titre de son rôle de
Direction générale ; seconde ligne de défense. Dans l’exercice de ses fonctions, la Service
Unit RISQ concilie l’indépendance par rapport aux métiers et une
p le Comité de coordination du contrôle interne Groupe (CCCIG),
collaboration étroite avec les Business Units qui sont responsables,
présidé par le Directeur général ou en son absence par un Directeur
en premier ressort, des opérations qu’ils initient.
général délégué ou par le Directeur général adjoint en charge de la
supervision du domaine sous revue, a pour raison d’être d’assurer la

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Dans ce cadre, la Service Unit RISQ : bancaire et financière ainsi que d’évaluer le dispositif et les modes
opératoires mis en place par les Business Units/Service Units afin de
assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la filière
se mettre en conformité vis-à-vis des normes publiées sur ces
Risques du Groupe,
réglementations. Elle s’assure que les rôles et responsabilités sont
- instruit, avec la Direction financière (DFIN), la fixation de l’appétit identifiés avec le niveau d’expertise adéquat afin que le dispositif de
pour le risque du Groupe qui est proposé à la Direction générale, veille réglementaire et de documentation normative liée, dont son
déploiement, soient opérationnels. Elle veille notamment à
recense l’ensemble des risques du Groupe, harmoniser les procédures et à optimiser, en liaison avec les
- met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces risques, y Business Units/Service Units, les ressources sur le plan international
compris transversaux, et établit régulièrement des rapports sur de manière à s’assurer du respect des règles et de l’efficacité du
leur nature et leur ampleur à la Direction générale, au Conseil dispositif. Dans ce cadre, elle exerce une autorité hiérarchique ou
d’administration et aux autorités de supervision bancaire, fonctionnelle sur les équipes conformité des entités du Groupe.

- contribue à la définition des politiques de risque tenant compte de La Direction de la conformité Groupe est organisée autour de trois
l’appétit pour le risque défini par le Groupe, des objectifs des grandes catégories de risques de non-conformité :
métiers et des enjeux de risques correspondants, la sécurité financière : la connaissance du client ; le respect des
- définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse, de mesure, règles relatives aux sanctions internationales et embargos ; la lutte
d’approbation et de suivi des risques, contre le blanchiment des capitaux et le financement du
terrorisme y compris les déclarations de soupçons auprès des
met en œuvre un contrôle de second niveau pour s’assurer de la autorités référentes quand nécessaire,
correcte application de ces méthodes et procédures,
les risques réglementaires : la protection de la clientèle ; l’intégrité
- instruit et valide les opérations et limites proposées par les des marchés financiers ; la lutte contre la corruption, l’éthique et la
responsables métiers, conduite ; le respect des réglementations liées à la transparence
- définit ou valide l’architecture du système d’information risques fiscale (reposant sur la connaissance du profil fiscal des clients) ; le
central et s’assure de son adéquation avec les besoins des respect des réglementations sur la responsabilité sociale et
métiers ; environnementale et les engagements du Groupe,
- la protection des données dont les données personnelles et en
p la Direction financière anime la filière Finance et assure la
production, le pilotage et la gestion financière du Groupe par le biais particulier celles des clients ;
de plusieurs missions complémentaires : p le Secrétariat général a pour mission, dans ses domaines de
- alimenter la réflexion de la Direction générale sur les aspects compétence, de protéger la Banque afin de favoriser son
stratégiques et financiers. À cette fin, la Direction financière veille à développement. Il veille, en liaison avec les Service Units, les
donner une vision d’ensemble cohérente des indicateurs de Business Units et les autres entités du groupe Société Générale, à la
performance et des informations financières, régularité administrative, juridique et fiscale des activités du
Groupe, en France et hors de France. Il est en charge de la maîtrise
- assurer au niveau consolidé, pour Société Générale SA ainsi que des risques fiscaux et juridiques. Par ailleurs, il pilote la sécurité
pour certaines filiales, l’établissement et l’analyse des états globale du Groupe, en lien avec la Direction des Ressources et de la
financiers, fiscaux et réglementaires (indicateurs réglementaires Transformation numérique s’agissant de la sécurité des systèmes
en matière de ressources rares, rapports réglementaires, d’information, conçoit et met en œuvre la politique d’assurance des
documentation de l’ICAAP et de l’ILAAP) dans le respect des risques pour l’ensemble du Groupe et de son personnel, et apporte
normes et obligations en vigueur, son assistance dans l’élaboration des produits d’assurance destinés
à la clientèle. Il conçoit et pilote le développement de la démarche
- assurer le suivi et le pilotage de la performance du P&L, de la
de responsabilité sociale d’entreprise et des affaires publiques et
rentabilité et des ressources rares (capital, liquidité, bilan) en
relations institutionnelles/représentation d’intérêt au sein du
cohérence avec les objectifs stratégiques et dans le respect des
groupe Société Générale. Enfin, il assure les services
obligations réglementaires,
d’administration centrale du Groupe et apporte en tant que de
- accompagner les Business Units et les Service Units en termes de besoin son soutien au Secrétaire du Conseil d’administration ;
pilotage financier et stratégique,
p la Direction des Ressources Humaines a pour mission de définir et
- assurer la gestion de la liquidité notamment au travers de la mise mettre en œuvre les politiques collectives et individuelles
en œuvre des plans de financement et des plans de résilience permettant au Groupe de développer les compétences et les talents
conformément aux objectifs fixés par le Groupe et dans le respect nécessaires à la réussite de sa stratégie. Partenaire des métiers, elle
de l’appétit pour le risque du Groupe, est un acteur clé dans l’adaptation du Groupe à son environnement ;
maintenir des plans de gestion de crise financière adaptés à la p la Direction des ressources et de la transformation numérique
configuration du Groupe, accompagne la transformation numérique et contribue à
développer l’efficacité opérationnelle du Groupe. Elle supervise les
- assurer la responsabilité de la gestion et du suivi de premier filières Ressources (Systèmes d’Information, Achats et Immobilier) ;
niveau des risques structurels de taux, de change et de liquidité,
leur suivi de second niveau relevant de la responsabilité de la p la Direction de l’Inspection générale et de l’audit, sous l’autorité
Direction des risques, de l’Inspecteur Général, est en charge de l’exercice du contrôle
périodique ; enfin
- assurer la veille réglementaire sur les thèmes relatifs aux
ressources rares, à la comptabilité et la finance, participer aux p la Direction du développement durable Groupe, rattachée à la
initiatives de relations institutionnelles/représentation d’intérêt Direction générale, assiste le Directeur général délégué en charge de
avec ses principaux pairs et avec les fédérations bancaires, l’ensemble des politiques ESG (RSE) et de leur traduction effective
dans les trajectoires des métiers et des fonctions. Elle accompagne
- assurer une fonction d’architecte d’entreprise sur l’ensemble des la transformation RSE du Groupe pour en faire un avantage
activités des Directions financières du Groupe ; concurrentiel majeur tant dans le développement du business que
p la Direction de la conformité Groupe est responsable de la dans la gestion des risques E&S (environnementaux et sociaux). Elle
définition et de la cohérence du dispositif de prévention et de assure une mission de conseil auprès de la Direction générale à
contrôle du risque de non-conformité liés à la réglementation travers trois tâches principales :

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- la définition et le pilotage stratégique de l’ambition RSE du Ainsi, les reportings de risques à destination des organes de Direction
Groupe, sont notamment guidés par les principes suivants :
- l’accompagnement de la transformation RSE des Business Units et p couverture de l’ensemble des risques significatifs ;
Service Units,
p combinaison d’une vision globale et holistique des risques et d’une
- la contribution à promouvoir le rayonnement RSE du Groupe. ▲ analyse plus approfondie des différents types de risques ;
D’après le dernier recensement réalisé (en date du 31 décembre 2022), p vision d’ensemble complétée par des focus sur certains périmètres
les effectifs en équivalent temps plein (ETP) : spécifiques, des éléments prospectifs (fondés notamment sur la
présentation d’éléments sur l’évolution du contexte macro
p de la filière Risques du Groupe au titre de la 2ème ligne de défense
économique) et d’éléments sur les risques émergents ;
représentent environ 4 475 ETP (1 671 au sein même de la Direction
des risques du Groupe et 2 804 pour le reste de la filière Risques) ; p équilibre entre les données quantitatives et les commentaires
qualitatifs.
p de la filière Conformité s’élèvent à environ 2 934 ETP au titre de la
2ème ligne de défense ; Les principaux reportings Risques à destination des organes de
Direction sont :
p de la filière Sécurité des systèmes d’information sont d’environ 549
ETP. p le reporting mensuel au Comité des risques du Conseil
d’administration a pour objet de fournir une vision de l’évolution du
profil de risque.
HBC/:,B +, +-)9%A%C3<; ,C +e-F%9D%C3<;
Ce reporting est complété par un tableau de bord de suivi des
+,B A3B@D,B indicateurs du Risk Appetite Statement du Groupe, également
Les systèmes de mesure des risques du Groupe servent de base à la transmis trimestriellement au Conseil d’administration. Ces
production des Rapports de gestion internes permettant le suivi indicateurs sont encadrés et présentés suivant une approche traffic
régulier des principaux risques du Groupe (risque de crédit, light (avec distinction des seuils et limites) afin de présenter
contrepartie, marché, opérationnels, liquidité, structurels, visuellement le suivi du respect de l’appétit au risque. En
règlement-livraison) ainsi que le suivi du respect des exigences complément, un tableau de bord conformité ainsi qu’un tableau de
réglementaires. bord réputation sont transmis au Comité des risques du Conseil
d’administration et fournissent une vue d’ensemble sur chaque
Le système de reporting des risques fait partie intégrante du dispositif risque de non-conformité ;
de gestion des risques du Groupe et est adapté à sa structure
organisationnelle. Les différents indicateurs sont ainsi calculés au p le reporting mensuel au Comité des risques Groupe (CORISQ), à
niveau des entités légales et Business Units pertinentes et servent de destination de la Direction générale, a pour objet de fournir
base pour les différents reportings. Des départements établis au sein régulièrement à ce comité une analyse des risques sous sa
des filières Risques, Finance et Conformité assument la responsabilité supervision, avec un niveau de détail plus important par rapport au
de la mesure, de l’analyse et de la communication de ces éléments. reporting au Comité des risques du Conseil d’administration. Est
notamment présentée une synthèse des principaux dossiers de
Depuis 2015, le Groupe a défini des principes d’architecture communs crédit sur la période couverte par le reporting ;
aux filières Finance et Risque, les principes TOM-FIR (Target Operating
Model for Finance & Risk), afin de garantir la cohérence des données et p les reportings au Comité financier (COFI) à destination de la
des indicateurs utilisés pour le pilotage interne et la production Direction générale donne notamment lieu aux deux reportings
réglementaire. Les principes s’articulent autour : suivants : un reporting « Trajectoire des ressources rares »
permettant de suivre l’exécution du budget et un reporting « Suivi
p d’usages Risques et Finance que ce soit au niveau local et aux des risques structurels (ALM) » permettant de contrôler le respect
différents niveaux de consolidation asservis à un dispositif organisé des seuils et limites relatifs aux risques de liquidité et risques
de « golden sources », avec un cycle de collecte adaptés aux usages ; structurels de taux et change ;
p de règles de gestion et d’un langage communs pour garantir p le reporting trimestriel du Comité de Conformité Groupe (COMCO) à
l’interopérabilité ; destination de la Direction générale : le COMCO fournit via un
p d’une cohérence des données d’usages Finance et Risque, via un
reporting dédié une vision d’ensemble des principaux risques de
alignement strict entre les données comptables et les données non-conformité, remonte les points d’attention sur les sujets de
de gestion. conformité Groupe, arrête les grandes orientations et définit les
principes Groupe en matière de conformité ;
Le Groupe produit, via l’ensemble de ses reportings internes pour des
besoins de suivi interne par les Business Units et Service Units, un grand p le reporting trimestriel du Comité de provisions (COPRO) à
nombre de métriques risques constituant une mesure des risques destination de la Direction générale a pour objet de fournir une
suivis. Certaines de ces métriques sont également produites dans le vision de l’évolution du niveau de provisions au niveau Groupe. Il
cadre de la transmission d’états réglementaires ou dans le cadre de présente notamment l’évolution de la charge nette du coût du
publication d’informations au marché. risque par pilier, par Business Unit et par stage ;

Le Groupe sélectionne au sein de ces métriques un ensemble de p le reporting du Comité de coordination du contrôle interne Groupe
métriques majeures, à même de fournir une synthèse du profil de (CCCIG) à destination de la Direction générale : ce comité revoit, sur
risque du Groupe et de son évolution à intervalle régulier. Ces la base d’un tableau de bord standardisé pour l’ensemble des
métriques concernent à la fois la notation financière du Groupe, sa Business Units/Service Units, l’efficacité et la cohérence du dispositif
solvabilité, sa rentabilité et les principaux risques (crédit, marché, de contrôle permanent mis en œuvre au sein du Groupe, ainsi que,
opérationnels, liquidité et financement, structurels, modèle), et sont dans le cadre du processus de Risk Internal Governance Assessment
reprises dans les reportings à destination des instances internes de (RIGA), la capacité de la fonction Risques à exercer son rôle de
Direction. seconde ligne de défense dans l’ensemble du Groupe. La Direction
des risques contribue enfin, en tant que membre permanent, à
Elles font par ailleurs l’objet d’un encadrement défini et décliné en lien l’ensemble des séances du CCCIG, par des notes de position sur les
avec l’appétit pour le risque du Groupe, donnant lieu à une procédure sujets sous revue.
de remontée de l’information en cas de franchissement.

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Bien que les rapports ci-dessus soient utilisés au niveau du Groupe mars 2020. Des reportings dédiés avaient été mis en place à destination
pour surveiller et examiner le profil de risque du Groupe de manière de la Direction générale, du Conseil d’administration ou du
globale, d’autres reportings sont transmis au Conseil d’administration superviseur, à fréquence régulière et contenant des indicateurs
ou à la Direction générale afin de surveiller et contrôler certains types adaptés au contexte.
de risque spécifiques.
Des informations complémentaires concernant les systèmes de
Des reportings ad hoc peuvent également être produits. À titre déclaration et d’évaluation des risques par type de risque sont par
d’illustration, le Groupe avait été amené à adapter son dispositif de ailleurs présentées dans les chapitres suivants.
gestion des risques dès le début de la crise de la Covid-19 en

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Audité I La réforme des indices de taux d’intérêt « interbancaires »
(InterBank Offered Rates – IBOR), initiée par le Conseil de Stabilité Le groupe Société Générale soutient ces réformes et participe
Financière en 2014, vise à remplacer ces taux par des taux activement aux groupes de travail mis en place par les banques
alternatifs, en particulier par les Risk Free Rates (RFR). Cette centrales des devises concernées. Le Groupe se prépare à ces
réforme s’est accélérée le 5 mars 2021, lorsque la Financial Conduct changements au travers d’un programme de transition dédié mis
Authority (FCA) britannique, chargée de la supervision du LIBOR, a en place à l’été 2018 et supervisé par la Direction financière.
annoncé les dates d’arrêt et de perte de représentativité officielles
À cet effet, le groupe Société Générale a engagé des campagnes de
comme suit :
sensibilisation et de communication actives vis-à-vis de ses clients,
p LIBOR CHF et EUR (toutes les échéances) ; LIBOR GBP et JPY qui sont accompagnées d’un bulletin d’information mensuel et
(échéances : au jour le jour, une semaine, deux mois et douze d’un recueil de réponses aux questions les plus fréquemment
mois) ; LIBOR USD (échéances : une semaine et deux mois) : la posées sur la transition IBOR accessibles au public sur le site web
publication de ces indices a définitivement cessé au 1er janvier de Société Générale. En vue des échéances annoncées pour le
2022 ; LIBOR et les autres taux concernés par une transition, les autorités
financières et les groupes de travail constitués par les banques
p LIBOR GBP et JPY (échéances : un, trois et six mois) : ces indices centrales ont émis des recommandations à destination des acteurs
ne sont plus contribués par les banques depuis le 1er janvier 2022 de marché. Celles-ci visent d’une part, à ce que cesse la production
et sont depuis publiés sous une forme synthétique. Leur de nouveaux contrats indexés sur ces indices et d’autre part, à ce
utilisation est ainsi réservée à une gestion extinctive. Néanmoins, que les contrats existants indexés sur ces indices soient migrés vers
la FCA a annoncé la cessation de ces indices synthétiques comme des taux de référence alternatifs.
suit :
Pour s’assurer qu’une approche cohérente de la transition est
- LIBOR JPY (échéances un, trois et six mois) : fin décembre 2022, adoptée au sein du groupe Société Générale, un comité interne a
- LIBOR GBP (échéances un et six mois) : fin mars 2023, été mis en place dont le rôle consiste à émettre périodiquement
des orientations qui reflètent les évolutions du marché et les
- LIBOR GBP (échéance trois mois) : fin mars 2024. recommandations des régulateurs et de leurs groupes de travail.
Plusieurs lignes directrices internes ont été émises qui couvrent
p LIBOR USD (échéances : au jour le jour, un, trois, six et douze
mois) : la publication de ces indices sous leur format contribué quatre thématiques principales :
par les banques doit cesser à fin juin 2023. p le renforcement des nouveaux contrats à travers l’inclusion de
En parallèle, d‘autres indices calculés sur la base du LIBOR USD clauses de substitution d’indice (fallbacks) et d’avertissements
vont s’arrêter fin juin 2023 : USD LIBOR ICE SWAP RATE, MIFOR contre les risques ;
(Inde), PHIREF (Philippine), SOR (Singapour) et THBFIX (Thaïlande). p l’arrêt de la production de nouvelles transactions référençant des
Par ailleurs, la date d’arrêt de publication du taux MosPrime indices en cessation (sauf exceptions prévues par les régulateurs)
(Russie) a été annoncée au 30 juin 2023. et l’utilisation de solutions alternatives ;

Enfin, s’agissant des principaux indices de taux de la zone euro : p le traitement équitable et homogène des clients à travers
l’implication des équipes de conformité dans le cadre des
p EURIBOR : EMMI (European Money Markets Institute), renégociations de contrats ;
l’administrateur de l’indice, n’envisage pas de mettre fin à sa
publication. L’EURIBOR est donc maintenu pour les prochaines p l’obligation de déclaration et les restrictions associées à
années ; l’utilisation de certains taux d’intérêt alternatifs au LIBOR.
À ce stade, toutes les lignes directrices sont appliquées et ont été
p EONIA : sa publication a cessé définitivement le 3 janvier 2022. Le
taux successeur recommandé par le groupe de travail sur les taux largement diffusées auprès du personnel du Groupe.
de la zone euro mis en place par la Banque Centrale Européenne Afin de se doter de la capacité de traiter sur des produits
est l’€STR sur lequel était construit l’EONIA depuis fin 2019. référençant les RFR ou certains RFR à terme et d’assurer ainsi la
continuité de son activité après la disparition des IBOR, le groupe
Société Générale a mis à niveau ses outils et processus pour y
intégrer les principales méthodologies de calcul recommandées
par les groupes de travail ou les associations professionnelles
compétentes. Néanmoins, le Groupe continue sa veille pour suivre
l’évolution de l’utilisation des RFR et des autres taux alternatifs afin
de poursuivre ses efforts d’application des nouvelles conventions
et de répondre aux besoins de ses clients.

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31A%C3<;  Y  Y Y #  par l’ISDA et auquel Société Générale a adhéré en 2020
,C  notamment pour le LIBOR USD). Néanmoins, certains produits
dérivés sont renégociés de manière bilatérale ; enfin
Jusqu’à la fin de 2021, l’action du Groupe s’est principalement
focalisée sur la renégociation des transactions avec les différents p les comptes à vue et autres produits assimilés sont migrés par
clients et la migration de tous les contrats indexés sur les taux une mise à jour de leurs conditions générales.
d’intérêt qui se sont arrêtés ou qui ont cessé d’être représentatifs à
la fin de l’année 2021. La migration opérationnelle des contrats sur le LIBOR USD s’appuie
sur l’ensemble des processus et des outils qui ont été
Depuis le deuxième trimestre 2022, le groupe Société Générale a préalablement développés pour la migration des contrats sur les
finalisé la transition de l’ensemble des contrats indexés aux taux taux d’intérêt IBOR cessant fin 2021, ainsi que sur l’expérience
cités plus haut. acquise. D’autre part, le plan de transition des chambres de
compensation est connu à l’avance et se fonde sur l’expérience des
31A%C3<;   ,C    !  précédentes migrations.
Le groupe Société Générale a engagé la migration de son stock
31A%C3<; +,B %DCA,B %DG ] Y  Y Y
d’opérations indexées sur LIBOR USD ou USD LIBOR ICE SWAP  " ,C <BA3:,^
RATE, en vue de la finaliser pour juin 2023.
Pour ces taux, l’identification des clients et des transactions est
À cet effet, le Groupe profite des interactions avec ses clients pour finalisée : ce périmètre est nettement plus réduit que celui du
proposer une transition proactive vers des solutions alternatives. LIBOR USD. Seuls les produits proposés par la Banque
Les clients du Groupe qui sont principalement concernés par la d’Investissement sont concernés.
migration de ces contrats sont en premier lieu les clients de la Néanmoins, les stratégies de migration sont similaires à celles
Banque d’Investissement, les clients des activités de financement applicables au LIBOR USD et décrites ci-dessus.
et de conseil et dans une moindre mesure certains des clients des
réseaux domestiques et internationaux du Groupe. Le groupe Société Générale maintient une veille continue sur les
annonces des régulateurs et des administrateurs d’autres
L’identification des contrats indexés au LIBOR USD et la stratégie juridictions afin de réagir rapidement et adapter en conséquence
pour leur migration sont finalisées sur l’ensemble des produits : sa stratégie de migration.
p les prêts et les lignes de crédit sont en train d’être migrés Le tableau suivant présente une estimation des expositions, en
principalement à travers une renégociation bilatérale de même date du 31 décembre 2022, relatives aux contrats impactés par la
que les instruments de couverture associés afin de maintenir leur réforme des taux et venant à maturité au-delà des dates de
efficacité ; cessation officielles.
p la migration de la majorité des produits dérivés est prévue au Cette vue a été constituée sur la base des données de suivi du
premier semestre 2023 en alignement avec le calendrier défini projet et du statut des migrations juridiques des contrats.
par les chambres de compensation ou à travers l’activation de
leurs clauses de substitution d’indices (Protocole mis en place

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(En Md EUR) 2022


Capital restant dû Notionnels(1)
Actifs Passifs
financiers(2) financiers(3)
(hors (hors
dérivés) dérivés) Dérivés(4)
Nouveaux taux sans risque impactés impactés impactés
susceptibles de remplacer les taux Date de fin par la par la par la
Taux d’intérêt de référence actuels(5) d’intérêt de référence actuels de cotation réforme réforme réforme
EONIA – Euro OverNight Index Average Euro Short-Term Rate (€STR) 31.12.2021

LIBOR – London Interbank Offered Rate – GBP Reformed Sterling Overnight Index
Average (SONIA) 31.12.2021
LIBOR – London Interbank Offered Rate – CHF Swiss Average Rate Overnight (SARON) 31.12.2021
LIBOR – London Interbank Offered Rate – JPY Tokyo OverNight Average (TONA) 31.12.2021
LIBOR – London Interbank Offered Rate – EUR Euro Short-Term Rate (€STR) 31.12.2021

LIBOR – London Interbank Offered Rate – USD Secured Overnight Financing Rate
(SOFR) 30.06.2023 27 1 1 899
USD LIBOR Ice Swap rate (CMS) USD SOFR Ice Swap rate (CMS) 30.06.2023 12 228
Singapore Overnight Rate Average
SOR – Singapore Dollar Swap Offer Rate (SORA) 30.06.2023 3
MIFOR (INR) Modified MIFOR 30.06.2023 3
PHIREF (PHP) No alternative rate defined by regulators 30.06.2023
THBFIX (THB) THOR 30.06.2023
MOSPRIME (RUB) RUONIA 30.06.2023 6
(1) Notionnels utilisés en combinaison d’un taux d’intérêt de référence en vue de calculer les flux de trésorerie des dérivés.
(2) Dont comptes débiteurs, prêts, titres reçus en pension livrée, titres de dette rémunérés à taux variables.
(3) Dont dépôts, emprunts, opérations de titres donnés en pension livrée, dette émise sous forme de titres rémunérés à taux variables.
(4) Dont instruments fermes (type swap et contrat à terme) et instruments conditionnels.
(5) Seuls les principaux indices de référence impactés par la réforme des taux sont présentés dans ce tableau.

        


Audité I Les risques liés à la réforme des taux interbancaires se limitent désormais essentiellement au LIBOR USD pour la période courant
jusqu’en juin 2023. Ils restent gérés et suivis par la gouvernance dédiée à la transition IBOR. Ils ont été identifiés comme suit :
p risque de gouvernance et d’exécution du programme, pouvant conduire à des délais et des pertes d’opportunités, dont le suivi s’effectue
dans le cadre de comités réguliers et d’instances d’arbitrage ;
p risque de documentation juridique pouvant mener à des litiges post-transition, géré par l’introduction de clauses de substitution dans les
contrats selon la disponibilité de standards de marché ;
p risque de marché, avec la création d’un risque de base entre les courbes de taux associées aux différents indices, qui fait l’objet d’un suivi et
d’un encadrement ;
p risques opérationnels dans l’exécution des migrations de transactions, lié à plusieurs facteurs dont la volonté et à l’état de préparation de
nos contreparties ainsi que le volume de transactions à migrer et leur étalement dans le temps ;
p risque réglementaire encadré par les guidelines Groupe qui sont alignées sur les recommandations et des régulateurs et des groupes de
travail ayant trait à la transition du LIBOR. Il s’agit des guidelines encadrant les produits qui par exception continuent de référencer le Libor
USD ;
p risque de conduite inappropriée (conduct risk), en lien avec la fin du LIBOR, géré notamment au travers de :

- lignes de conduite spécifiques et déclinées par ligne-métier,


- formations aux équipes,
- communications aux clients (conférences, événements, points bilatéraux notamment avec les clients les moins bien informés) sont
organisées sur les risques liés à la transition, les solutions alternatives qui peuvent être déployées, et sur la manière dont ils pourraient
être affectés. ▲

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Le contrôle interne s’inscrit dans le cadre réglementaire strict imposé Le Code Société Générale a force de loi interne. Il relève de la
aux établissements bancaires. responsabilité du Secrétaire général du Groupe.
En France, les conditions d’exercice du contrôle interne des S’ajoutent au Code Société Générale les procédures opérationnelles
établissements bancaires découlent de l’Arrêté du 3 novembre 2014 propres à chacune des activités du Groupe. Les règles et procédures en
modifié par l’arrêté du 25 février 2021. Ce texte, qui régit les vigueur sont conçues de façon à respecter les règles de base du
établissements de crédit et les entreprises d’investissement, définit la contrôle interne telles que :
notion de contrôle interne et spécifie un certain nombre d’obligations
p la séparation des fonctions ;
relatives à la mesure et à l’encadrement des différents risques des
activités des entreprises concernées, ainsi que les procédures par p l’enregistrement immédiat et irrévocable de toute transaction ;
lesquelles l’organe de surveillance doit évaluer les conditions
d’exercice du contrôle interne. p le rapprochement entre informations de provenances différentes.

Le Comité de Bâle a défini les quatre principes – Indépendance, Par nature multiples et évolutifs, les risques sont présents dans
Universalité, Impartialité, Adéquation des moyens aux missions – qui l’ensemble des processus de l’entreprise. À cet égard, les dispositifs de
doivent prévaloir dans l’exercice du contrôle interne des maîtrise des risques et de contrôle jouent un rôle clé dans la capacité
établissements de crédit. de la Banque à atteindre ses objectifs.

Le Conseil d’administration veille à ce que le groupe Société Générale Le dispositif de contrôle interne se caractérise par l’ensemble des
ait un dispositif de gouvernance solide et une organisation claire avec : moyens qui permettent de s’assurer que les opérations réalisées,
l’organisation et les procédures mises en place sont conformes :
p un partage des responsabilités bien défini, transparent et cohérent ;
p aux dispositions légales et réglementaires ;
p des procédures efficaces de détection, de gestion, de suivi et de
déclaration des risques auxquels le Groupe pourrait être exposé. p aux usages professionnels et déontologiques ;

Pour mettre en œuvre ce dispositif, il donne mandat à la Direction p aux règles internes et aux orientations définies par l’organe de
générale du Groupe qui a en charge de décliner les orientations Direction de l’entreprise dans sa fonction exécutive.
stratégiques du Groupe. Le contrôle interne vise notamment à :
Le Comité d’audit et de contrôle interne est un comité du Conseil p prévenir les dysfonctionnements ;
d’administration plus particulièrement en charge de préparer les
décisions du Conseil d’administration en matière de supervision du p mesurer les risques encourus, et exercer un contrôle suffisant pour
contrôle interne. assurer leur maîtrise ;

À ce titre, il reçoit les Reportings de la Direction générale sur le contrôle p s’assurer de l’adéquation et du bon fonctionnement des processus
interne du Groupe. Il suit la mise en œuvre des plans de remédiation, internes, notamment ceux concourant à la sauvegarde des actifs ;
lorsqu’il estime que le niveau de risque est justifié.
p déceler les irrégularités ;
Le contrôle interne s’appuie sur un corpus de normes et de
p garantir la fiabilité, l’intégrité et la disponibilité des informations
procédures. financières et de gestion ;
Toutes les activités du groupe Société Générale sont encadrées par des
p vérifier la qualité des systèmes d’information et de communication.
règles et procédures regroupées en un ensemble documentaire appelé
la « Documentation normative », regroupé au sein du Code Société Le dispositif de contrôle interne est fondé sur cinq principes
Générale qui : fondamentaux :

p énonce les règles d’action et de comportement s’appliquant aux p l’exhaustivité du périmètre des contrôles, qui concernent tous les
collaborateurs du Groupe ; types de risques et s’appliquent à toutes les entités du Groupe ;

p définit l’organisation des métiers et le partage des rôles et p la responsabilité individuelle de chaque collaborateur et de chaque
responsabilités ; manager dans la maîtrise des risques qu’il prend ou supervise, et le
contrôle des opérations qu’il traite ou qui sont placées sous sa
p décrit les règles de gestion et de fonctionnement interne propres à responsabilité ;
chaque métier et chaque activité.
p la responsabilité des fonctions, au titre de leur expertise et de leur
Le Code Société Générale rassemble les textes normatifs qui, indépendance, dans la définition de contrôles normatifs et, pour
notamment : trois d’entre elles, l’exercice d’un contrôle permanent de niveau 2 ;
p définissent la gouvernance du groupe Société Générale,
p la proportionnalité des contrôles à l’ampleur des risques encourus ;
l’organisation et les missions de ses Business Units et Services Units,
ainsi que les principes de fonctionnement des dispositifs et p l’indépendance du contrôle périodique.
processus transverses (Codes de conduite, chartes…) ;
p posent le cadre de fonctionnement d’une activité, les principes et les
règles de gestion applicables aux produits et services rendus à la
clientèle et définissent les procédures internes.

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Le dispositif de contrôle interne repose sur le modèle des « trois lignes Ces fonctions fournissent ainsi l’expertise nécessaire pour définir sur
de défense », en accord avec les textes du Comité de Bâle et de leurs domaines respectifs les contrôles et les autres moyens de
l’Autorité Bancaire Européenne : maîtrise des risques à mettre en œuvre par la première ligne de
défense, et veiller à leur bon fonctionnement ; assurer une mission
p la première ligne de défense est composée de l’ensemble des
de contrôle permanent de niveau 2 sur l’ensemble des risques du
collaborateurs et du management opérationnel du Groupe, dans les
Groupe, en s’appuyant notamment sur les contrôles qu’elles ont
Business Units et les Services Units pour leurs opérations propres.
définis, ainsi que ceux définis, le cas échéant, par d’autres fonctions
Le management opérationnel est responsable des risques, prend en d’expertise (par ex., achats, juridique, fiscal, ressources humaines,
charge leur prévention et leur gestion – entre autres, par la mise en sécurité des systèmes d’information, etc.), ainsi que par les métiers ;
place de moyens de contrôle permanent de niveau 1, ainsi que la
p la troisième ligne de défense est assurée par la SU IGAD, qui
mise en place des actions correctives ou palliatives en réponse aux
comprend l’Audit interne et l’Inspection générale. Elle assure une
éventuelles déficiences constatées par les contrôles et/ou dans le
mission de contrôle périodique strictement indépendant des
cadre du pilotage des processus ;
métiers comme du contrôle permanent ;
p la deuxième ligne de défense est assurée par les fonctions risques
p une coordination du contrôle interne, rattachée au Directeur
et conformité.
général, assurée au niveau du Groupe et relayée dans chacun des
Dans le dispositif de contrôle interne, il incombe à ces fonctions de pôles et Directions centrales.
vérifier de façon permanente que la sécurité et la maîtrise des
risques des opérations sont assurées, sous la responsabilité du
management opérationnel, par la mise en œuvre effective des
normes édictées, des procédures définies, des méthodes et des
contrôles demandés.

DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE

BUSINESS UNITS
(MARK, GLBA, CN1 DGLE/PIC
SGRF…)
DISPOSITIF DE CONTRÔLE PERMANENT

SERVICE UNITS
LoD1 (RH, GBSU sauf SU en charge CN1
de la LoD2)

CN1
DFIN - FONCTION FINANCE
CN2

SU RISQ CN1
Fonction de la gestion
des risques CN2

LoD2

SU CPLE CN1
Fonction de la vérification
de la conformité CN2
INTERNE
AUDIT

IGAD
LoD3 Fonction d’Audit interne CN1

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La cohérence et l’efficacité de l’ensemble du dispositif de contrôle p le contrôle permanent de niveau 2, indépendant des métiers,
interne sont pilotées par le Directeur général. relève de trois Directions, la Direction des risques, la Direction
financière, et la Direction de la conformité.
Le CCCIG Comité de coordination du contrôle interne Groupe (CCCIG) a
pour raison d’être d’assurer la cohérence et l’efficacité du contrôle La Direction générale a initié en 2018 un programme de transformation
interne du Groupe, en réponse notamment à l’obligation posée par du contrôle permanent du Groupe, qui lui est directement rattaché. À
l’art. 16 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié. Il est présidé par le travers un ensemble d’actions touchant les normes, les méthodes, les
Directeur général, ou en son absence, par un Directeur général délégué outils et procédures, la formation, etc., ce programme visait à
ou par le Directeur général adjoint en charge de la supervision du consolider la culture de contrôle et à optimiser la maîtrise des risques,
domaine sous revue. Le Comité de coordination du contrôle interne contribuant ainsi à améliorer la qualité et la fiabilité des services
Groupe réunit le Responsable de la Coordination du Contrôle Interne rendus à nos clients et partenaires. En 2021, ce programme a été
et du Dispositif de Contrôle Permanent, les Responsables de la finalisé et clôturé, et le transfert des activités pérennes vers des
deuxième ligne de défense (CPLE, RISQ), les Représentants désignés équipes d’exploitation a été achevé.
par les Responsables de DFIN et de RESG (notamment le RSSI Global),
le Responsable de la troisième ligne de défense (IGAD) et, en qualité  U<
d’observateurs, le Directeur des risques opérationnels, ainsi que les
Responsables des équipes centrales de contrôle permanent de Exercés dans le cadre des opérations, au sein des BU et des SU, les
niveau 2 (RISQ/CTL, CPLE/CTL, DFIN/CTL). contrôles permanents de niveau 1 permettent de garantir la sécurité et
la qualité des transactions et des opérations. Ces contrôles sont définis
Le comité se réunit environ 20 fois par an pour traiter les sujets comme un ensemble de dispositions constamment mis en œuvre pour
transverses ainsi que la revue annuelle de chaque BU/SU. assurer, au niveau opérationnel, la régularité, la validité, et la sécurité
Il a pour objectifs : des opérations effectuées.

p de donner une vision consolidée du contrôle interne du Groupe à la Les contrôles permanents de niveau 1 se composent :
Direction générale ; p de toute combinaison d’actions et/ou de dispositifs, susceptibles
p d’évaluer le dispositif de contrôle permanent du Groupe en termes de limiter la probabilité de survenance d’un risque ou d’en
d’efficacité, de cohérence et de complétude ; réduire les conséquences pour l’entreprise : il s’agit notamment
de contrôles effectués sur une base régulière et permanente par les
p d’évaluer le fonctionnement des dispositifs de contrôle permanent métiers ou par des systèmes automatisés pendant le traitement des
du Groupe en s’appuyant sur l’examen du tableau de bord transactions, de règles et de contrôles de sécurité – automatisés ou
trimestriel de contrôles permanents du Groupe, complété par des non – faisant partie du traitement des opérations, ou de contrôles
revues thématiques transverses et par la revue indépendante de inclus dans les procédures opérationnelles. Des dispositifs
RISQ et CPLE dans l’exercice de leur rôle de deuxième ligne de d’organisation (par exemple, séparation des fonctions) ou de
défense pour le Groupe ; gouvernance, des actions de formation, lorsqu’ils contribuent
directement à maîtriser certains risques, relèvent également de
p d’examiner et valider le rapport annuel sur le contrôle interne du
Groupe (RCI) ; cette catégorie ;
p de contrôles réalisés par les managers : les responsables
p de définir les rôles et responsabilités des parties prenantes du
contrôle permanent et des CCCIG et CCCI et de valider les principes hiérarchiques vérifient le correct fonctionnement des dispositifs
opérationnels du contrôle permanent et de la gouvernance ; placés sous leur responsabilité. À ce titre, ils sont dans l’obligation
d’appliquer régulièrement des procédures formalisées pour
p de valider les sections traitant du contrôle interne dans le Code SG s’assurer que les employés respectent les règles et procédures et
(notamment, le titre IV du livre A) ; que les contrôles de niveau 1 sont effectués efficacement.
p de valider les décisions relevant du comité en termes de dispositif de Définis par une entité du Groupe au sein de son périmètre, les
contrôle permanent ; contrôles de niveau 1 comprennent les contrôles – automatisés ou non
– intégrés au traitement des opérations, les contrôles de proximité
p de revoir et challenger le dispositif de contrôle permanent des
inclus dans les modes opératoires, les règles de sécurité, etc. Ils sont
BU/SU ;
réalisés, dans le cadre de leurs activités quotidiennes, par les agents
p de revoir d’autres sujets transversaux en lien avec le contrôle directement en charge d’une activité ou par leur hiérarchie, avec pour
permanent du Groupe. objectifs :
L’organisation mise en place au niveau du Groupe pour coordonner p d’assurer la bonne application des procédures en vigueur et la
l’action des différents acteurs du contrôle interne est déclinée au sein maîtrise de l’ensemble des risques afférents aux processus, aux
de chaque Business Unit (BU) et Service Unit (SU). L’ensemble des BU et opérations et/ou aux comptes ;
SU du Groupe sont dotées de comités de coordination du contrôle
p d’alerter la hiérarchie en cas d’anomalies ou de dysfonctionnements
interne. Présidés par le responsable de la BU ou de la SU, ces comités
constatés.
réunissent les responsables des fonctions de contrôle permanent et
périodique compétents pour la BU ou la SU, ainsi que des Les contrôles permanents de niveau 1 sont établis par la hiérarchie et
représentants du Directeur de la coordination du contrôle interne du évitent, autant que possible, les situations d’autocontrôle. Ils sont
Groupe et des responsables des fonctions de contrôle de définis dans les procédures et doivent être tracés, sans nécessairement
niveau Groupe. être formalisés (par exemple, dans le cas de contrôles automatisés
préventifs rejetant les opérations non conformes aux règles
programmées dans le système).
3B?<B3C30+,)<;CA=9,?,A:%;,;C
Afin de coordonner le dispositif de gestion des risques opérationnels et
Le dispositif de contrôle permanent est constitué par : du contrôle permanent de niveau 1, les BU/SU déploient un
département spécifique appelé « CORO » pour Controls & Operational
p le contrôle permanent de niveau 1, logé au sein des métiers, qui
Risks Office function (Département des contrôles et de gestion des
est le socle du contrôle permanent du Groupe. Il a pour finalité de
risques opérationnels).
garantir, au niveau opérationnel, la sécurité, la qualité, la régularité
et la validité des transactions ;

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 U= L’Inspecteur général est invité permanent du Comité d’audit et de
contrôle interne, auquel il présente régulièrement une synthèse de
Le contrôle permanent de niveau 2 s’assure du bon fonctionnement du l’activité de l’Inspection générale et de l’Audit interne ainsi que le bilan
contrôle de niveau 1 : du suivi de la mise en œuvre des préconisations émises tant par l’Audit
p le périmètre visé inclut l’ensemble des contrôles permanents de et l’Inspection générale que les superviseurs (BCE/ACPR). Il est aussi
niveau 1 y compris notamment les contrôles de supervision invité permanent du Comité des risques. Il peut être entendu sur tout
managériale et les contrôles effectués par des équipes dédiées ; sujet par ces comités à leur demande ou à son initiative.

p cette revue et ces vérifications ont pour objectif de donner un avis Enfin comme le prévoit le règlement intérieur du Conseil
sur (i) l’effectivité des contrôles de niveau 1, (ii) la qualité de leur d’administration, l’Inspecteur général, peut, si nécessaire, en cas de
réalisation, (iii) leur pertinence (notamment, en termes de dégradation effective ou potentielle des risques, en rendre
prévention des risques), (iv) la définition de leurs modes opératoires, directement compte au Conseil d’administration, directement ou par
(v) la pertinence des plans de remédiation mis en œuvre suite à la l’intermédiaire du Comité d’audit et de contrôle interne, sans en
détection d’anomalies, et la qualité de leur suivi, et de concourir référer aux Dirigeants Effectifs.
ainsi à l’évaluation de l’efficacité des contrôles de niveau 1. Pour remplir ses objectifs, la Service Unit Inspection générale et Audit
Le contrôle permanent de niveau 2, contrôle des contrôles, est exercé est dotée de moyens adaptés, proportionnés aux enjeux, tant au plan
par des équipes indépendantes des opérationnels. qualitatif que quantitatif. Au total, elle comprend environ
1 000 collaborateurs basés au Siège et dans les filiales ou succursales
Ces contrôles sont réalisés au niveau central par les équipes de du Groupe (France et étranger).
contrôle dédiées au sein de la Direction des risques (RISQ/CTL), de la
Direction de la conformité (CPLE/CTL) et de la Direction financière La Service Unit IGAD est une direction hiérarchiquement intégrée.
(DFIN/CTL), et au niveau local par les équipes de contrôles de niveau 2 L’Inspection générale, basée au Siège, intervient sur l’ensemble du
dans les BU/SU ou entités. Groupe. Les Départements de l’Audit interne ont chacun en charge un
périmètre défini d’activités ou de risques. Qu’elles soient localisées au
Siège ou au sein d’entités (succursales ou filiales), les équipes d’audit
3B?<B3C30+,)<;CA=9,?-A3<+3@D, sont toutes rattachées à la Service Unit IGAD. Une organisation
matricielle permet de couvrir les principaux sujets transversaux à
La fonction d’audit interne est assurée au sein du groupe Société l’échelle du Groupe. En fonction des ressources et compétences
Générale (le « Groupe ») par le Service Unit Inspection générale et Audit requises, une mission d’audit peut regrouper des équipes de différents
interne (« IGAD »), regroupant le corps de l’Inspection générale et les départements. IGAD a la possibilité de faire intervenir toute équipe de
Départements d’Audit interne. La fonction d’audit interne est placée son choix pour l’exécution d’une mission au sein du Groupe.
sous la responsabilité de l’Inspecteur général du Groupe.
L’Inspection générale et l’Audit interne mènent leurs travaux à partir
La fonction d’Audit interne contribue au dispositif de contrôle interne de missions. Au-delà des missions inscrites à son plan de tournée,
du groupe Société Générale. Elle constitue la troisième et dernière l’Inspection générale peut être sollicitée pour mener des travaux
ligne de défense et assure un contrôle périodique, strictement d’analyse ou d’étude ou contribuer à des travaux de “due diligence” en
indépendant des métiers et des autres fonctions de contrôle interne. cas d’acquisition ou de cession d'entités ou d'activités par le Groupe.
La fonction d’audit interne exercée par IGAD, définie conformément Ces travaux sont encadrés par des procédures garantissant que
aux standards de l’IIA (Institute of Internal Auditors), est une activité l’Inspection ne puisse pas ensuite se trouver en situation de conflit
indépendante et objective qui donne au Groupe une assurance sur le d’intérêt.
degré de maîtrise de ses risques et de ses opérations, lui apporte ses L’Inspection générale et l’Audit conçoivent leurs plans d’audit
conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. À respectifs à partir d’une approche par les risques. L’Audit interne
travers l’exercice de ce mandat, l’Inspection et l’Audit interne aident le combine cette approche avec l’exigence de respecter un cycle d’audit
Groupe à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche fixé à cinq ans et détermine la fréquence de ses interventions en
systématique et méthodique, ses processus de management des fonction du niveau de risque des périmètres à auditer. Si l’Inspection
risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant des générale n’a pas l’obligation de se conformer à un cycle d’audit, ses
propositions pour renforcer leur efficacité. travaux sont pris en compte dans le calcul du respect du cycle d’audit.
Le périmètre d’intervention d’IGAD comprend Société Générale SA et L’Inspection générale et l’Audit interne interviennent aussi au titre de
toutes les entités du Groupe quel que soit leur domaine d’activité. leur positionnement indépendant au sein du Groupe, sur le suivi de la
Toutes les activités, opérations et processus du Groupe sans exception mise en œuvre des recommandations des superviseurs (BCE/ACPR).
peuvent faire l’objet d’une mission conduite par l’Inspection générale Ces travaux se sont poursuivis en 2022 avec des présentations
ou l’Audit interne. Ceci étant dit, sont exclues du champ d’intervention régulières à la Direction générale - en coordination avec le Secrétariat
d’IGAD les entités dans lesquelles le Groupe détient une participation Général - et au Comité d’audit et de contrôle interne.
minoritaire, y compris lorsque Société Générale y exerce une influence
notable, sauf lorsque cette participation est susceptible d’avoir un Comme l’exigent les standards internationaux de l’Audit interne, IGAD
impact significatif sur la maîtrise des risques du Groupe. fait l’objet d’une certification externe indépendante. Le second cycle
de certification externe par l’Institut de certification de l’IFACI (Institut
Les activités externalisées entrent également dans le champ Français de l’Audit et du Contrôle Interne) s’est achevé avec le
d’intervention de la fonction d’audit interne. maintien de la certification.
L’Inspecteur général est rattaché directement au Directeur général du L’année 2022 a permis à IGAD de reprendre un rythme plus soutenu de
Groupe. déplacements liés aux missions tout en maintenant des méthodes de
Il rencontre régulièrement le Président du Conseil d’administration. Le travail à distance développées pendant la crise sanitaire. Les missions
règlement intérieur du Conseil d’administration, remis à jour en d’audit du plan 2022 ont porté sur l’ensemble des types de risques. Les
août 2022, prévoit que l’Inspecteur général rende compte de sa évolutions apportées au plan d’audit en cours d’année sont restées
mission au Conseil d’administration sur la base des présentations contenues (baisse de 8% en jours-hommes avec un total de 586
faites préalablement au Comité d’audit et de contrôle interne. Il missions d’audit exécutées sur l’année) reflétant principalement l’effet
présente les plans d’audit et d’inspection approuvés par le Directeur de tensions sur les ressources résultant d’une augmentation du
général pour validation au Conseil d’administration après examen par turnover dans certaines régions et de décalages sur les projets sur
le Comité d’audit et de contrôle interne. lesquels une intervention de l’Audit était prévue. Ces tensions ont
également contribué à reporter quelques missions d’inspection.

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En 2022, IGAD a commencé à engager les travaux induits par les l’ensemble des Business et Service Units du Groupe, et permettra à
recommandations émises par la Banque Centrale Européenne et IGAD de mieux concentrer ses travaux sur les risques les plus
l’IFACI (Institut Français de l'Audit et du Contrôle Internes) à son égard. importants, répondant ainsi à l’objectif stratégique d’un meilleur
Ces travaux ont principalement porté sur (i) la gouvernance – tant étagement des contrôles au sein du dispositif de contrôle interne du
interne que régulant les interactions entre la fonction d’audit interne Groupe.
et les organes de gouvernance au niveau central (Direction Générale et
Sur un plan plus opérationnel, les départements de l’Audit ont
Conseil d’administration) et au niveau local, (ii) la refonte, prévue d’ici
continué (i) à développer leur capacité à fournir une assurance
2024, de son exercice d’évaluation indépendante des risques.et (iii) la
indépendante sur la performance du contrôle permanent, (ii) à enrichir
construction d’un plan d’audit pluri-annuel. La mise en œuvre de
leur approche méthodologique sur des sujets comme le « conduct » et
l’ensemble de ces actions restera une priorité sur les années 2023 et
les thématiques « RSE » et (iii) à renforcer, enfin, l’utilisation de
2024. Par ailleurs, une refonte des processus d’émission et de suivi de
techniques d’analyse de données en missions.
la mise en œuvre des préconisations a été engagée, elle va engager

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)C,DAB p la Direction des risques centralise les informations de suivi des


risques en provenance des Business Units/Services Units et filiales du
Les acteurs concourant à la production des informations financières Groupe pour assurer le contrôle des risques de crédit, de marché et
sont multiples : opérationnels. Ces informations sont utilisées dans les
communications du Groupe à l’égard des instances de gouvernance
p le Conseil d’administration et tout particulièrement son Comité
du Groupe et des tiers. Par ailleurs, elle assure, conjointement avec
d’audit et de contrôle interne ont pour mission d’examiner le
la Direction financière du Groupe, son rôle d’expert sur les
projet des états financiers qui doivent être soumis au Conseil ainsi
dimensions risque de crédit, risques structurels de liquidité, taux,
que de vérifier les conditions de leur établissement et de s’assurer
change, sur les enjeux de redressement et de résolution ainsi que la
non seulement de la pertinence mais aussi de la permanence des
responsabilité de certains processus d’arrêté notamment la
principes et méthodes comptables appliqués. Le Comité d’audit et
production des ratios de solvabilité ;
de contrôle interne assure également le suivi de l’indépendance des
Commissaires aux comptes, ainsi que le suivi de l’efficacité des p les Back offices sont les fonctions support des front offices et
systèmes de contrôle interne, de mesure, de surveillance et de s’assurent des règlements livraisons liés aux contrats. Ils vérifient
maîtrise des risques liés aux processus comptables et financiers. Les notamment le bien-fondé économique des opérations, effectuent
Commissaires aux comptes sont entendus par le Comité d’audit et l’enregistrement des transactions et sont en charge des moyens
de contrôle interne dans le cadre de leur mission ; de paiement.
p la Direction financière du Groupe collecte l’ensemble des
informations comptables et de gestion produites par les filiales et
les Business Units/Services Units via une série de Reportings
<A:,B )<:?C%(9,B ,C A-19,:,;C%3A,B
normalisés. Elle assure également la consolidation et le contrôle de Les normes comptables applicables sont les normes locales pour
ces données pour permettre leur utilisation dans le cadre du l’établissement des comptes locaux et les normes édictées par la
pilotage du Groupe et de la communication à l’égard des tiers Direction financière du Groupe pour l’établissement des comptes
(organes de contrôle, investisseurs…). Elle dispose par ailleurs d’une consolidés, qui reposent sur le référentiel comptable IFRS tel
équipe en charge de la production des états réglementaires Groupe. qu’adopté dans l’Union européenne.
Dans le cadre des missions qui lui sont allouées, elle est, Les normes applicables sur la solvabilité et la liquidité, édictées par le
notamment, en charge de : Comité de Bâle, ont été traduites en droit européen par une directive
(CRD4) et un règlement (CRR). Elles ont été complétées par le
- suivre au plan financier les opérations en capital du Groupe et son
règlement CRR2 et la directive CRD5 qui sont entrés en vigueur le
organigramme financier,
28 juin 2019. Ces textes sont précisés par plusieurs actes délégués et
- assurer la gestion du bilan et de ce fait définir, gérer et contrôler actes d’exécution. Enfin, le groupe Société Générale identifié comme
les équilibres bilanciels et les risques structurels du Groupe, « conglomérat financier » est soumis à une surveillance
complémentaire.
- veiller au respect des ratios réglementaires,
Les départements en charge des normes au sein de la Direction
- définir les normes, référentiels, principes et procédures
financière du Groupe assurent la veille normative et édictent de
comptables et réglementaires applicables au Groupe et en vérifier
nouvelles normes internes en fonction de l’évolution de la
le respect,
réglementation comptable et réglementaire.
assurer la fiabilité des informations comptables et financières
diffusées à l’extérieur du Groupe ;
<+%93C-B +, ?A<+D)C3<; +,B +<;;-,B
p les Directions financières de filiales et de Business Units/Services
Units assurent la certification des informations comptables et des
03;%;)3/A,B ,C )<:?C%(9,B
enregistrements comptables effectués par les back-offices et des Chaque entité du périmètre de consolidation du Groupe effectue un
informations de gestion remontant des front-offices. Elles sont arrêté comptable et de gestion sur base mensuelle. La consolidation
responsables des états financiers et des informations réglementaires de ces données s’effectue également mensuellement et s’accompagne
requis au plan local ainsi que des Reportings (comptable, contrôle d’une communication financière externe sur base trimestrielle. Cette
de gestion, réglementaire…) à destination de la Direction financière remontée fait l’objet de revues analytiques et de contrôles de
du Groupe. Elles peuvent assurer ces activités de manière autonome cohérence par les Directions financières ou par délégation sous leur
ou en déléguer la réalisation sous leur responsabilité à des centres responsabilité par les centres de services partagés opérant dans le
de services partagés opérant dans le domaine de la finance, placés domaine de la finance, à destination de la Direction financière du
sous la gouvernance de la Direction financière du Groupe ; Groupe. Cette dernière présente les états financiers consolidés, les
Reportings de gestion et les états réglementaires à la Direction
générale du Groupe et aux tiers intéressés.

KSL $# !"#!# $%!"



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A<)-+DA,B+,)<;CA=9,3;C,A;,+,9% Chaque filiale est responsable de la justification du passage des


comptes sociaux aux comptes reportés sous l’outil de consolidation.
?A<+D)C3<;03;%;)3/A,,C)<:?C%(9,
Les Directions financières de Business Units/Services Units disposent
Les producteurs des données comptables sont indépendants des front
d’un département dédié à la gestion et au pilotage financier.
office et des équipes commerciales.
Les Directions financières s’appuient par ailleurs sur des centres de
La qualité et l’objectivité des données comptables et de gestion sont
services partagés qui assurent les contrôles de niveau 1, nécessaires à
assurées par la séparation des fonctions commerciales et de
la fiabilité de l’information comptable, fiscale et réglementaire, sur les
l’ensemble des fonctions de traitement opérationnel et de suivi des
comptes qu’ils produisent en normes locales et IFRS, et notamment
opérations : back-offices, middle offices intégrés à la Direction des
des contrôles de qualité et de cohérence des données (capitaux
Ressources et des équipes de suivi de la production du résultat
propres, titres, change, tous agrégats du bilan et du compte de
intégrées à la Direction financière. Le contrôle effectué par ces
résultat, écarts de normes), la justification et certification des comptes
différentes équipes en matière de données financières et comptables
sous leur responsabilité, la réconciliation des opérations intra-groupe,
est défini dans les procédures du Groupe, avec notamment :
le contrôle des états réglementaires et le contrôle de la preuve d’impôt
p vérification de la réalité économique de l’ensemble des informations et des soldes d’impôts (courants, différés et taxes).
reportées ;
Ces contrôles sont déclarés dans le cadre de la supervision
p réconciliation dans les délais impartis entre les données comptables managériale et de la certification comptable du Groupe.
et les données de gestion selon des procédures spécifiques ;
Ces contrôles leur permettent d’apporter tous les éléments
p sur les activités de marché, rapprochement du résultat comptable nécessaires aux Directions financières des Business Units/Services Units
(produit par la Direction financière) avec le résultat économique et à la Direction financière et comptable du Groupe pour garantir la
quotidien (produit par un département d’experts dédiés au sein de fiabilité et la cohérence des comptes ainsi établis.
la Direction des risques).
Ces centres de services partagés sont localisés à Paris, Bangalore et
Compte tenu de la complexité croissante des activités financières et Bucarest.
des organisations, les collaborateurs sont régulièrement formés et les
outils informatiques remis à niveau pour garantir l’efficacité et la T
fiabilité des tâches de production et de contrôle des données  
comptables et de gestion. I   
Le contrôle s’effectue au travers d’un processus de surveillance
  permanente, sous la responsabilité des Directions impliquées. Il
D’un point de vue pratique, et pour l’ensemble des métiers du Groupe, permet de vérifier de manière récurrente la qualité des contrôles
les procédures de contrôle interne mises en place visent à assurer la relatifs à l’exhaustivité des opérations comptables et à la qualité des
qualité de l’information comptable et financière, et notamment à : traitements comptables qui y sont associés.

p veiller à la validité et à l’exhaustivité des transactions retranscrites


   
dans les comptes du Groupe ; 
p valider les modalités de valorisation de certaines opérations ; Les comptes des entités, retraités aux normes du Groupe, alimentent
p s’assurer que les opérations sont correctement rattachées à une base d’information centrale sur laquelle sont effectués les
l’exercice les concernant et enregistrées dans les comptes traitements de consolidation.
conformément aux textes comptables en vigueur, et que les Le service en charge de la consolidation au sein du Département des
agrégats comptables retenus pour la présentation des comptes sont Affaires Comptables valide la conformité du périmètre de
conformes aux règlements en vigueur ; consolidation au regard des normes comptables en vigueur et effectue
p veiller à la prise en compte de l’ensemble des entités qui doivent des contrôles multiples à partir des données reçues et à travers les
être consolidées en application des règles du Groupe ; liasses de consolidation :

p vérifier que les risques opératoires liés à la production et à la p validation de la correcte agrégation des données collectées ;
remontée des informations comptables dans les chaînes
p vérification du passage correct des écritures de consolidation
informatiques sont correctement maîtrisés, que les régularisations récurrentes et non récurrentes ;
nécessaires sont correctement effectuées, que les rapprochements
des données comptables et de gestion sont effectués de manière p traitement exhaustif des points critiques du processus de
satisfaisante, que les flux de règlement espèces et matière générés consolidation ;
par les transactions sont effectués de manière exhaustive et
p traitement des écarts résiduels sur comptes
adéquate.
réciproques/intercompagnies.

   In fine, ce département s’assure que le processus de consolidation


  s’est déroulé normalement au moyen d’un contrôle des données de
synthèse sous forme de revues analytiques et de contrôles de
La Direction financière de chaque filiale s’assure de la fiabilité et de la cohérence sur les principaux agrégats des états financiers. Ces
cohérence des comptes établis selon les différents référentiels qui lui vérifications sont complétées par des analyses transversales telles que
incombent (normes locales et IFRS pour les filiales ainsi que les l’analyse de l’évolution des capitaux propres, des écarts d’acquisition,
normes françaises pour les succursales). Elle réalise des contrôles pour des provisions et des impôts différés consolidés.
garantir la fiabilité de l’information communiquée.
Au sein de ce département, une équipe est également en charge
Les liasses de consolidation de chaque filiale sont alimentées par les d’animer et de coordonner le dispositif de certification trimestrielle
données comptables de la comptabilité sociale des filiales après mise des contrôles de premier niveau.
en conformité localement avec les principes comptables du Groupe.

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KSM
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La Direction financière du Groupe dispose d’une équipe dédiée, en des travaux de rapprochement entre les données de gestion et les
charge du dispositif de contrôle permanent de niveau 2 sur l’ensemble données comptables, à évaluer la qualité de la surveillance
des processus Finance de Société Générale SA et de l’animation de ce permanente de la production et du contrôle des données comptables,
dispositif au sein du Groupe. Sa mission consiste à s’assurer de à évaluer la performance des outils informatiques et la rigueur des
l’effectivité, de la qualité et de la pertinence du dispositif de contrôle traitements manuels.
de niveau 1, par une évaluation du dispositif via des revues de process
Le Département d’audit des Directions centrales est en charge de
ou d’activités, des testings de contrôles et le suivi des certifications
l’audit de la Direction financière du Groupe. Au sein de ce
trimestrielles. Cette équipe, directement rattachée à la Direction
département, une équipe, placée sous la responsabilité d’un
financière du Groupe, est également rattachée fonctionnellement au
correspondant métier dédié, assure un rôle de pilotage et d’animation
responsable de la Coordination du contrôle interne du groupe
des travaux d’audit portant sur des sujets comptables et financiers à
Société Générale.
l’échelle du Groupe. Elle apporte son expertise dans l’identification des
principaux risques comptables et réalise des actions de formation et
3B?<B3C30+e%D+3C3;C,A;,,C+,)<;CA=9, de production de méthodologies contribuant à la diffusion des
connaissances en termes d’audit des risques comptables.
?-A3<+3@D,BDA9,B?A<),BBDB)<:?C%(9,B
Les missions d’audit portant sur les sujets comptables sont réalisées
L’Audit interne et l’Inspection générale définissent leurs missions par cette équipe dans les domaines évalués comme les plus
d’audit et d’inspection à partir d’une approche par les risques et significatifs pour la fiabilité de l’information comptable du Groupe
définissent un plan d’intervention annuel (« plan de tournée » de ainsi que par les départements des différentes filiales du Groupe.
l’Inspection et plan d’audit). Les équipes de la Direction Inspection
générale et Audit (IGAD) peuvent être amenées à réaliser, dans le cadre Sur la base de ces missions, des préconisations sont adressées aux
de leurs missions, des travaux visant à évaluer la qualité de acteurs impliqués dans la chaîne de production et de contrôle des
l’environnement de contrôle concourant à la qualité des informations informations comptables, financières et de gestion. La mise en œuvre
comptables et de gestion des entités auditées. Ces travaux peuvent de ces recommandations est de la responsabilité des départements
conduire à vérifier un certain nombre de comptes, à évaluer la qualité auxquelles elles sont adressées. Un suivi est effectué par IGAD.

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+
   
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NZNZK   
  
Audité I Depuis janvier 2014, Société Générale applique la nouvelle En ce qui concerne la mise en œuvre de la réforme du risque de
réglementation Bâle 3 mise en œuvre dans l’Union européenne par le marché (FRTB), après la publication en janvier 2016 du premier
biais d’un règlement et d’une directive (respectivement CRR et CRD4). standard révisé et en mars 2018 d’une consultation sur le sujet, le
Comité de Bâle a publié en janvier 2019 son texte final : BCBS457. En
Le cadre général défini par Bâle 3 s’articule autour de trois piliers :
mars 2020, le Comité de Bâle a annoncé un différé d’un an de la mise
p le Pilier 1 fixe les exigences minimum de solvabilité, de levier, de en application de FRTB (1er janvier 2023 au lieu de 1er janvier 2022
liquidité, et énonce les règles que les banques doivent employer comme initialement prévu dans le texte de janvier 2019).
pour mesurer les risques et calculer les besoins en fonds propres qui
Le calendrier européen de FRTB serait le suivant :
en découlent selon des méthodes standardisées ou plus avancées ;
p en ce qui concerne les obligations de reporting :
p le Pilier 2 concerne la surveillance discrétionnaire exercée par
l’autorité de tutelle compétente qui lui permet, en dialoguant - pour l’approche Standard (SA) : le reporting est effectif depuis le T3
constamment avec les établissements de crédit dont elle assure la 2021,
supervision, d’apprécier l’adéquation de fonds propres calculés
- pour l’approche en modèle interne (IMA) : pour les banques
selon le Pilier 1 et de calibrer des exigences de fonds propres
homologuées, le reporting devrait démarrer trois ans après
supplémentaires prenant en compte l’ensemble des risques
l'entrée en vigueur de trois standards techniques (RTS) de l’EBA,
auxquels sont confrontés ces établissements ;
qui est effective depuis le 15/11/2022 ;
p le Pilier 3 encourage la discipline de marché en élaborant un
p exigences de fonds propres au titre de FRTB : attendu pour le 1er
ensemble d’obligations déclaratives, tant quantitatives que
janvier 2025 à ce stade, ce qui rendrait le reporting IMA obsolète, un
qualitatives, qui permettent aux acteurs du marché de mieux
report de 2 ans (soit au 1er janvier 2027) pourrait être appliqué en
évaluer les fonds propres, l’exposition aux risques, les procédures
cas de distorsion de concurrence avec d’autres juridictions
d’évaluation des risques et, partant, l’adéquation des fonds propres
majeures.
d’un établissement donné.
En décembre 2017, le Groupe des gouverneurs de banque centrale et
Plusieurs amendements aux normes réglementaires européennes ont
des responsables du contrôle bancaire (GHOS), qui supervise le Comité
été adoptés en mai 2019 (CRR2/CRD5). La majorité des dispositions
de Bâle sur le contrôle bancaire, a approuvé les réformes
sont entrées en application en juin 2021.
réglementaires visant à compléter Bâle 3.
Les modifications portent notamment sur les éléments suivants :
Une première version du texte de transposition a été publiée par la
p NSFR : le texte introduit les exigences réglementaires relatives au Commission européenne le 27 octobre 2021 (« CRR3 – CRD6 ») et
ratio NSFR. Un ratio de 100% doit désormais être respecté depuis servira de support au Trilogue européen où cette version sera
juin 2021 ; combinée avec le texte du Conseil publié en novembre 2022 et le texte
du Parlement. Le Trilogue devrait aboutir à un texte finalisé à l’été
p Ratio de levier : l’exigence minimale de 3% à laquelle s’ajoute, à
2023. Il devra être ensuite voté par le Parlement pour devenir
partir de 2023, 50% du coussin exigé en tant qu’établissement
applicable.
systémique ;
Ces nouvelles règles devaient s’appliquer à partir de janvier 2025, avec
p Risque de contrepartie des dérivés (SA-CCR) : la méthode « SA-CCR »
un output floor global : les actifs pondérés par les risques
est la méthode bâloise remplaçant l’actuelle méthode « CEM » pour
(Risk-Weighted Assets, RWA) du Groupe se verront appliquer un
déterminer l’exposition prudentielle sur les dérivés en approche
plancher correspondant à un pourcentage des risques de crédit,
standard ;
marché et opérationnel évalués selon la méthode standard. Le niveau
p Grands Risques : le principal changement est le calcul de la limite d’output floor augmentera progressivement, passant de 50% en 2025 à
réglementaire (25%) sur le Tier 1 (au lieu des fonds propres totaux), 72,5% en 2030. ▲
ainsi que l’introduction d’une limite spécifique croisée sur les
institutions systémiques (15%) ;
p TLAC : l’exigence de ratio applicable aux G-SIB est introduite dans
CRR. Conformément au texte de Bâle, les G-SIB doivent respecter un
montant de fonds propres et dettes éligibles égal au plus haut entre
18%+coussins en risques pondérés et 6,75% en levier depuis 2022.

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Audité I Dans le cadre de la gestion de ses fonds propres, le Groupe cours. Lors de l’élaboration du plan financier, ils sont également
veille, sous le pilotage de la Direction financière et le contrôle de la évalués à un pas annuel sur un horizon minimum de 3 ans selon au
Direction des Risques, à ce que son niveau de solvabilité soit toujours moins deux scénarios distincts, central et adverse, afin d’attester de la
compatible avec les objectifs suivants : résilience du modèle d’activités de la banque face à des
environnements macro-économiques et financiers incertains.
p maintien de sa solidité financière dans le respect de l’appétit pour
L’adéquation des fonds propres fait l’objet d’un suivi continu par la
le risque ;
Direction générale et le Conseil d’administration dans le cadre de la
p préservationde sa flexibilité financière pour financer son gouvernance du Groupe ainsi que d’une revue approfondie lors de
développement interne et externe ; l’élaboration du plan financier pluriannuel. Elle permet de s’assurer
que la banque respecte à tout moment sa cible financière et que sa
p allocation adéquate des fonds propres entre ses divers métiers en position de capital est supérieure au seuil de déclenchement des
fonction des objectifs stratégiques du Groupe ; restrictions de distribution.
p maintien d’une bonne résilience du Groupe en cas de scénarios de Par ailleurs, le Groupe maintient une allocation en capital équilibrée
stress ; entre ses trois pôles stratégiques :
p réponse aux attentes de ses diverses parties prenantes : p la Banque de détail en France ;
superviseurs, investisseurs en dette et capital, agences de notation
et actionnaires. p la Banque de détail et Services Financiers Internationaux ;

Le Groupe détermine en conséquence sa cible interne de solvabilité, p la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs.
en cohérence avec le respect de ces objectifs et le respect des seuils
Chaque pôle métier du Groupe représente environ un tiers des
réglementaires.
expositions pondérées avec une prédominance du risque de crédit
Le Groupe dispose d’un processus interne d’évaluation de (83% des expositions pondérées du Groupe en incluant le risque de
l’adéquation des fonds propres qui permet de mesurer et d’expliquer contrepartie).
l’évolution des ratios de capital du Groupe dans le temps, en tenant
Au 31 décembre 2022, les expositions pondérées du Groupe sont en
compte le cas échéant des contraintes réglementaires à venir. ▲
baisse de 1% à 360 milliards d’euros contre 363 milliards d’euros à fin
La vérification de cette adéquation s’appuie sur une sélection décembre 2021.
d’indicateurs pertinents pour le Groupe en termes de mesure de risque
L’évolution des RWA des métiers est au cœur du pilotage opérationnel
et de mesure du capital, tels que les ratios CET1, Tier 1 et Total Capital.
de la trajectoire de capital du Groupe qui s'appuie sur une
Ces indicateurs réglementaires sont complétés par l’évaluation de la
compréhension fine des vecteurs de variation. Le cas échéant, la
couverture du besoin de capital interne par les fonds propres CET1
Direction générale peut décider, sur proposition de la Direction
disponibles, confirmant ainsi par une approche économique la
financière, de la mise en œuvre d’actions managériales visant à
pertinence des cibles définies dans l’appétit pour le risque. En outre,
augmenter ou réduire l’emprise des métiers, en validant par exemple
cette évaluation intègre les contraintes issues des autres cibles de
l’exécution de titrisation synthétique ou de cessions de portefeuilles
l’appétit pour le risque, par exemple, en rating, en MREL et TLAC ou en
performants ou non performants. Le comité Capital Groupe et le plan
ratio de levier.
de contingence en capital offre un cadre d’analyse, une gouvernance
Tous ces indicateurs sont appréhendés de façon prospective par et un ensemble de leviers à disposition de la Direction générale pour
rapport à leur cible à pas trimestriel, voire mensuel, pour l’année en ajuster le pilotage de sa trajectoire de capital.

NZNZM  e _ 


    
Le périmètre prudentiel du Groupe inclut toutes les entités Toutes les entités réglementées du Groupe respectent leurs
consolidées par intégration globale à l’exception des filiales engagements prudentiels sur base individuelle.
d’assurance qui sont soumises à des obligations de supervision
Les entités exclues du périmètre prudentiel de consolidation font
distinctes en matière de fonds propres.
l’objet d’une revue périodique a minima annuelle.

Le tableau suivant présente les principales sources d’écarts entre le périmètre comptable (Groupe consolidé) et le périmètre prudentiel (vision
réglementaire bancaire).

 fLfX 
   
    
    

Type d’entité Traitement comptable Traitement prudentiel


Entités ayant une activité financière Consolidation par intégration globale Consolidation globale
Entités ayant une activité d’assurance Consolidation par intégration globale Mise en équivalence
Participations ayant une activité financière Mise en équivalence Mise en équivalence
par nature
Co-entreprises ayant une activité financière Mise en équivalence Consolidation proportionnelle
par nature

KSP $# !"#!# $%!"



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Le tableau suivant rapproche le bilan consolidé statutaire et le bilan consolidé sous périmètre prudentiel. Les montants présentés sont des données
comptables, et non une mesure d’expositions pondérées, d’EAD ou de fonds propres prudentiels. Les retraitements prudentiels liés aux filiales ou
participations ne relevant pas d’une activité d’assurance sont regroupés du fait de leur poids non significatif (< 0,1%).

 fMfX          


         

  


Retraitements Bilan selon le


Bilan dans les Retraitements liés aux périmètre de
ACTIF au 31.12.2022 états financiers liés aux méthodes de consolidation Référence au
(En M EUR) publiés assurances(1) consolidation réglementaire tableau 14 (CC1)
Caisse et banques centrales 207 013 (0)  0 207 012
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 329 437 11 135 (0) 340 571
Instruments dérivés de couverture  32 850  10 - 32 860
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 37 463 (0) - 37 463
Titres au coût amorti 21 430 (0) - 21 430
Prêts et créances sur les établissements de crédit
et assimilés au coût amorti 66 903  1  51 66 955 1
dont prêts subordonnés bancaires  238 (0) -  238
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 506 529 1 524 (11) 508 041
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (2 262) - - (2 262)
Placements des activités d’assurance 158 415 (158 415) - -
Actifs d’impôts 4 697 (406)  0 4 292
dont actifs d’impôt différé
dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion
de ceux résultant de différences temporelles 1 662 - (594) 1 069 2
dont actifs d’impôt différé
résultant de différences temporelles  2 215 -  325 2 540
Autres actifs 86 247 (4 003)  155 82 399
dont actifs de fonds de pension à prestations définies  47 - -  47 3
Actifs non courants destinés à être cédés  1 081 - - 1 081
Participations dans les entreprises mises en équivalence   146 3 438 (42) 3 541
Immobilisations corporelles et incorporelles 33 089 (64)  0 33 025
dont immobilisations incorporelles 2 881 - (41) 2 840 4
Écarts d’acquisition  3 781 (325) - 3 456 4
TOTAL ACTIF 1 486 818 (147 106) 152 1 339 864
(1) Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupe liées à ces entités.

Retraitements Bilan selon le


Bilan dans les Retraitements liés aux périmètre de
PASSIF au 31.12.2022 états financiers liés aux méthodes de consolidation Référence au
(En M EUR) publiés assurances(1) consolidation réglementaire tableau 14 (CC1)
Banques centrales  8 361 - -  8 361
Passifs financiers à la juste valeur par résultat  300 618  2 473 -  303 091
Instruments dérivés de couverture  46 164 19 -  46 183
Dettes représentées par un titre  133 176 336 -  133 512
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  132 988 (2 187) 19  130 820
Dettes envers la clientèle  530 764 913 (123)  531 553
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (9 659) - - (9 659)
Passifs d’impôts  1 637 (168) 0  1 470
Autres passifs  107 552 (5 766) 256  102 042
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 220 - - 220
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance  141 688 (141 688) - -
Provisions  4 579 (21) -  4 558
Dettes subordonnées  15 946 40 -  15 986
dont titres subordonnés remboursables
y compris réévaluation des éléments couverts  15 521 42 -  15 563 5
TOTAL DETTES 1 414 036 (146 049) 152 1 268 139
Capitaux propres part du Groupe  66 451 (202) (0)  66 249 6
Capital et réserves liées  30 384 1 -  30 384
Réserves consolidées  34 267 (203) (0)  34 065
Résultat de l’exercice  2 018 (0) -  2 018
Gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres (218) 0 (0) (218)
Participations ne donnant pas le contrôle  6 331 (855) -  5 476 7
TOTAL CAPITAUX PROPRES  72 782 (1 057) (0)  71 725
TOTAL PASSIF 1 486 818 (147 106) 152 1 339 864
(1) Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupes liées à ces entités.

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Retraitements Bilan selon le


Bilan dans les Retraitements liés aux périmètre de
ACTIF au 31.12.2021 états financiers liés aux méthodes de consolidation Référence au
(En M EUR) publiés assurances(1) consolidation réglementaire tableau 14 (CC1)
Caisse et banques centrales 179 969 (0) 0 179 969
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 342 714 11 128 (0) 353 842
Instruments dérivés de couverture  13 239 30 - 13 269
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 450 (0) - 43 450
Titres au coût amorti 19 371 (0) - 19 371
Prêts et créances sur les établissements de crédit
et assimilés au coût amorti 55 972 (0) 90 56 062 1
dont prêts subordonnés bancaires 99 (0) - 99
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 497 164 1 575 (6) 498 733
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 131 - - 131
Placements des activités d’assurance 178 898 (178 898) - -
Actifs d’impôts 4 812 (195) 0 4 617
dont actifs d’impôt différé
dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion
de ceux résultant de différences temporelles 1 719 - (622) 1 096 2
dont actifs d’impôt différé
résultant de différences temporelles  2 111 - 378 2 489
Autres actifs 92 898 (2 654) 114 90 357
dont actifs de fonds de pension à prestations définies 85 - - 85 3
Actifs non courants destinés à être cédés  27 - - 27
Participations dans les entreprises mises en équivalence  95 4 629 (76) 4 649
Immobilisations corporelles et incorporelles 31 968 (163) 0 31 805
dont immobilisations incorporelles 2 733 - (134) 2 599 4
Écarts d’acquisition  3 741 (325) - 3 416 4
TOTAL ACTIF 1 464 449 (164 873) 121 1 299 698
(1) Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupe liées à ces entités.

Retraitements Bilan selon le


Bilan dans les Retraitements liés aux périmètre de
PASSIF au 31.12.2021 états financiers liés aux méthodes de consolidation Référence au
(En M EUR) publiés assurances(1) consolidation réglementaire tableau 14 (CC1)
Banques centrales 5 152 - - 5 152
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 307 563 1 854 - 309 418
Instruments dérivés de couverture 10 425 4 - 10 429
Dettes représentées par un titre 135 324 432 - 135 757
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 139 177 (2 574) 49 136 652
Dettes envers la clientèle 509 133 1 002 (121) 510 013
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 832 - - 2 832
Passifs d’impôts 1 577 (299) 0 1 279
Autres passifs 106 305 (8 962) 193 97 536
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 1 - - 1
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 155 288 (155 288) - -
Provisions 4 850 (23) - 4 827
Dettes subordonnées 15 959 40 - 15 999
dont titres subordonnés remboursables
y compris réévaluation des éléments couverts 15 519 42 - 15 561 5
TOTAL DETTES 1 393 586 (163 813) 122 1 229 894
Capitaux propres part du Groupe 65 067 (202) (0) 64 865 6
Capital et réserves liées 29 447 1 - 29 448
Réserves consolidées 30 631 (203) (0) 30 428
Résultat de l’exercice 5 641 0 - 5 641
Gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres (652) 0 (0) (653)
Participations ne donnant pas le contrôle 5 796 (858) - 4 939 7
TOTAL CAPITAUX PROPRES 70 863 (1 060) (0) 69 804
TOTAL PASSIF 1 464 449 (164 873) 121 1 299 698
(1) Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupes liées à ces entités.

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Les principales sociétés exclues du périmètre prudentiel sont les suivantes :

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Société Activité Pays


Antarius Assurance France
ALD RE Designated Activity Company Assurance Irlande
Catalyst RE International LTD Assurance Bermudes
Sogelife Assurance Luxembourg
Sogecap Assurance France
Komercni Pojstovna AS Assurance République tchèque
La Marocaine Vie Assurance Maroc
Oradea Vie Assurance France
SGL RE Assurance Luxembourg
Société Générale RE SA Assurance Luxembourg
Sogessur Assurance France
Banque Pouyanne Banque France

De manière générale, toutes les entreprises régulées du Groupe sont Dans ce cadre, par exemple, Société Générale SA est exemptée de
soumises à des exigences de solvabilité par leurs autorités de tutelle l’assujettissement sur base individuelle.
respectives. Les entités financières soumises à la réglementation
Tout transfert de fonds propres et remboursement rapide de passifs
bancaire et les autres entités n’entrant pas dans le périmètre de
entre la société mère et ses filiales se fait dans le respect des exigences
consolidation prudentiel de Société Générale respectent toutes leurs
locales en capital et en liquidité. L'obligation de satisfaire à ces
obligations de solvabilité respectives. En principe, les établissements
exigences pourrait affecter la capacité des filiales à transférer des
doivent faire l’objet d’une double surveillance, sur base individuelle et
fonds à la société mère. Tous les ans, dans le respect des exigences
sur base consolidée, mais le CRR prévoit, sous certaines conditions,
réglementaires locales en capital et en liquidité, le Groupe mène le
des possibilités d’exemption des exigences sur base individuelle par
processus de revue de la capitalisation de ses filiales (directes et
les autorités compétentes.
indirectes) et des propositions d’allocation de leurs résultats
Le superviseur a accepté que certaines entités du Groupe puissent (versement de dividendes, affectation en report à nouveau…). Par
bénéficier de la dérogation à l’application des exigences prudentielles ailleurs, le Groupe étudie ponctuellement des demandes de ses filiales
sur base individuelle ou le cas échéant sur base sous-consolidée. Les portant sur des mouvements de leurs fonds propres ou de leurs passifs
modalités d’exemption des filiales par le superviseur impliquent éligibles (augmentations ou réductions de capital, distributions de
notamment un engagement d’apporter à ces filiales le soutien du dividendes exceptionnels, émissions ou remboursements de prêts. Ces
Groupe assurant leur solvabilité et leur liquidité globales ainsi qu’un revues et études montrent que, dans la mesure où les filiales
engagement à ce qu’elles soient gérées de façon prudente au sens de respectent leurs contraintes réglementaires, il n’y a pas d’obstacle
la réglementation bancaire en vigueur. significatif au transfert de fonds de Société Générale vers elles ou
l’inverse.
Les conditions d’exemption d’une surveillance sur base individuelle
pour les entreprises mères, pour les ratios de solvabilité et de grands Le processus de financement des filiales au sein du Groupe permet des
risques, sont définies par le CRR qui prévoit que deux conditions remboursements rapides des emprunts entre la maison mère et ses
doivent être remplies : filiales. Au titre de 2022, l’embargo avec la Russie s’est révélé être un
obstacle significatif au rapatriement rapide des fonds dégagés lors de
p il n'existe, en droit ou en fait, aucun obstacle significatif, actuel ou
la cession de Rosbank, rapatriement qui a pu cependant être effectué.
prévu, au transfert rapide de fonds propres ou au remboursement
Par ailleurs, la guerre en Ukraine perturbe les transferts de fonds mais
rapide de passifs à la maison mère dans un État membre ;
le Groupe n’est pas impacté de manière significative.
p les procédures d'évaluation, de mesure et de contrôle des risques
utiles aux fins de la surveillance sur base consolidée couvrent la
maison mère dans un État membre.

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Les fonds propres réglementaires de Société Générale, dont la valeur <;+B?A<?A,B%++3C3<;;,9B+,)%C-1<A3,fK
comptable est établie conformément aux International Financial
Reporting Standards (IFRS), se composent comme suit :
]"/"*)'"-:3^
Selon la réglementation CRR/CRD, les fonds propres additionnels de
catégorie 1 sont constitués de titres super subordonnés émis
<;+B?A<?A,B+,(%B,+,)%C-1<A3,fK directement par la Banque, qui ont principalement les caractéristiques
]*((*),0"/2"-:3^ suivantes :

Selon la réglementation applicable, les fonds propres de base de p ils constituent des engagements à durée indéterminée, non garantis
catégorie 1 sont principalement constitués des éléments suivants : et très subordonnés. Leur rang de créance est subordonné à tous les
autres engagements de la Banque, y compris les titres subordonnés à
p actions ordinaires (nettes des actions rachetées et autodétenues) et durée déterminée et indéterminée, et n’est prioritaire que vis-à-vis
primes d’émission afférentes ; des actions ordinaires ;
p résultats non distribués ; p Société Générale peut décider de manière discrétionnaire de ne pas
payer intérêts et coupons relatifs à ces instruments. Cette
p autres éléments du résultat global accumulés ; rémunération est versée à partir des éléments distribuables ;
p autres réserves ; p ils ne comportent ni saut de rémunération ni aucune autre incitation
au rachat ;
p réserves minoritaires dans certaines limites fixées par CRR/CRD.
p ils doivent avoir une capacité d’absorption de pertes ;
Les déductions des fonds propres de base de catégorie 1 portent
essentiellement sur les éléments suivants : p ils peuvent être décotés ou convertis en résolution ou
indépendamment d’une mesure de résolution ;
p montant estimé des dividendes ;
p sous réserve de l’accord préalable de la Banque Centrale Européenne,
p écarts d’acquisition et immobilisations incorporelles, nets des Société Générale a la faculté de rembourser ces instruments à
passifs d’impôts différés associés ; certaines dates, mais pas avant cinq ans après leur date d’émission.

p plus et moins-values latentes sur les opérations de couverture de Les déductions des fonds propres additionnels de catégorie 1 portent
flux de trésorerie ; essentiellement sur les éléments suivants :

p résultat sur risque de crédit propre ; p titres AT1 autodétenus ;


p détention de titres AT1 émis par des entités du secteur financier ;
p actifs d’impôts différés sur déficits ;
p quote-part des minoritaires au-delà de l’exigence minimale en T1
p actifs d’impôts différés sur différences temporaires au-delà d’une dans les entités concernées.
franchise ;
p actifs du fonds de pension à prestations définies, nets des impôts
différés ; <;+B?A<?A,B+,)%C-1<A3,fL]"-:4^
p différence positive, s’il y a lieu, entre les pertes attendues sur les
Les fonds propres de catégorie 2 incluent :
prêts et créances clientèle traités en approche avancée (IRB) et la p titres subordonnés ;
somme des ajustements de valeur et des dépréciations y afférentes ;
p différence positive, s’il y a lieu, entre la somme des ajustements de
p pertes attendues sur les expositions du portefeuille de valeur et des dépréciations relatifs aux expositions sur les prêts et
participations ; créances clientèle traités en apporoche avancée et les pertes
attendues dans un montant admissible de 0,6% des expositions
p corrections de valeur découlant des exigences d’évaluation pondérées au titre du risque de crédit en approche avancée ;
prudente ;
p ajustements de valeurs pour risque de crédit général relatifs aux
p positions de titrisation pondérées à 1 250%, lorsque ces positions expositions sur les prêts et créances clientèle traités en approche
sont exclues du calcul des expositions pondérées. standard dans un montant admissible de 1,25% des expositions
pondérées au titre du risque de crédit en approche standard.
Les déductions des fonds propres de catégorie 2 portent
essentiellement sur les éléments suivants :
p titres Tier 2 autodétenus ;
p détention de titres Tier 2 émis par des entités du secteur financier ;
p quote-part des minoritaires au-delà de l’exigence minimale en capital
dans les entités concernées.
L’ensemble des instruments de fonds propres et leurs caractéristiques
sont disponibles en ligne (www.societegenerale.com, rubrique
« Investisseurs, Document d'enregistrement universel et Pilier 3 »).

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Décote
(En M EUR) 31.12.2021 Émissions Remboursements prudentielle Autres 31.12.2022
Dettes admissibles en Tier 1 8 003 1 546 - -  468 10 017
Dettes admissibles en Tier 2 11 820 2 450 (157) (1 815)  251 12 549
TOTAL DETTES ADMISSIBLES 19 823 3 996 (157) (1 815)  719 22 566

%C3<B +, B<9F%(393C- À ces exigences s’ajoute l’exigence globale de coussin, qui est la
somme de :
Les ratios de solvabilité sont définis en mettant en rapport, d’une part,
les fonds propres du Groupe (Common Equity Tier 1 (CET1), Tier 1 (T1) p la moyenne des taux de coussin contracyclique de chaque pays,
ou Total Capital (TC)) et, d’autre part, la somme des expositions pondérés par les expositions pertinentes au risque de crédit dans ces
pays. Au 1er janvier 2023, le coussin contracyclique du groupe Société
pondérées par les risques pour le risque de crédit et de l’exigence de
Générale s’élève à 0,19% ;
fonds propres multipliée par 12,5 pour le risque de marché et le risque
er
opérationnel. p le taux de coussin de conservation, entré en vigueur au 1 janvier
2016, fixé à 2,50% depuis le 1er janvier 2019 ;
Chaque trimestre, les ratios sont calculés sur la base de l’arrêté des
comptes puis comparés aux exigences minimales fixées par le p le coussin requis au titre de la situation d’institution systémique
superviseur pour chacun des ratios. mondiale du Groupe décrétée par le Conseil de stabilité financière
(FSB), qui est de 1%.
L’exigence minimum au titre du Pilier 1 est fixée par la réglementation
Au 31 décembre 2022, la somme des exigences, qui déclencherait le
à 4,5% pour le CET1, 6% pour le T1 et 8% pour le Total Capital. Cette
mécanisme de restriction des distributions, s’établit à 9,35% (seuil «
exigence minimale est constante dans le temps.
MDA » : Maximum Distributable Amount). Elle sera de 9,39% à compter
L’exigence minimum au titre du Pilier 2 (P2R) est fixée par le du 1er janvier 2023.
superviseur à l’issue du processus d’évaluation et de revue annuelle
(SREP). Cette exigence s’élevait à 2,12% jusqu’au 31 décembre 2022. A
compter du 1er janvier 2023, elle s’établit à 2,14%, en ce compris
l’exigence complémentaire au titre des attentes prudentielles Pilier 2
sur le provisionnement des prêts non performants octroyés avant le
26 avril 2019.

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31.12.2022 01.03.2022 01.01.2022


Exigence minimum au titre du Pilier 1 4,50% 4,50% 4,50%
Exigence minimum au titre du Pillar 2 Requirement (P2R)(1) 1,19% 1,19% 0,98%
Exigence minimum au titre du coussin contracyclique 0,16% 0,04% 0,04%
Exigence minimum au titre du coussin de conservation 2,50% 2,50% 2,50%
Exigence minimum au titre du coussin systémique 1,00% 1,00% 1,00%
Exigence minimum du ratio CET1 9,35% 9,23% 9,02%
(1) Selon l'article 104 bis de la directive CRD5, un minimum de 56% du P2R doit être couvert par du CET1 (au lieu de 100% précédemment) et 75 % par du Tier 1.

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Capitaux propres part du Groupe 66 451 65 067
Titres super subordonnés (TSS) (10 017) (8 003)
Titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) (0) (0)
Capitaux propres consolidés, part du Groupe, net des TSS et TSDI 56 434 57 064
Participations ne donnant pas le contrôle 5 207 4 762
Immobilisations incorporelles (2 161) (1 828)
Écarts d’acquisitions (3 478) (3 408)
Dividendes proposés à l’AG et coupons à verser sur TSS et TSDI (1 879) (2 345)
Déductions et retraitements prudentiels (5 484) (4 410)
TOTAL DES FONDS PROPRES COMMON EQUITY TIER 1 48 639 49 835
Titres super subordonnés (TSS) et actions de préférence 10 017 8 003
Autres fonds propres additionnels de catégorie 1  209 206
Déductions Additional Tier 1 (138) (137)
TOTAL DES FONDS PROPRES TIER 1 58 727 57 907
Instruments Tier 2 12 549 11 820
Autres fonds propres additionnels de catégorie 2  238 287
Déductions Tier 2 (1 790) (1 527)
Fonds propres globaux 69 724 68 487
TOTAL DES EXPOSITIONS PONDÉRÉES 360 464 363 371
Expositions pondérées au titre des risques de crédit et de contrepartie 300 694 304 922
Expositions pondérées au titre du risque de marché 13 747 11 643
Expositions pondérées au titre du risque opérationnel 46 023 46 806
Ratios de solvabilité
Ratio Common Equity Tier 1 13,49% 13,71%
Ratio Tier 1 16,29% 15,94%
Ratio Global 19,34% 18,85%
(1) Ratios établis selon les règles CRR2/CRD5 publiées en juin 2019, incluant le compromis danois pour les activités d’assurance, et prenant en compte le phasage au
titre d’IFRS 9 (ratio CET1 au 31 décembre 2022 de 13,34% sans phasage, soit un effet phasage de +17 pb) et les effets des mesures transitoires Covid-19 prises par la
BCE et prenant fin au 31 décembre 2022.

Le ratio de solvabilité au 31 décembre 2022 s’élève à 13,5% en Après prise en compte des participations ne donnant pas le contrôle et
Common Equity Tier 1 (13,7% au 31 décembre 2021) et à 16,3% en Tier 1 des retraitements prudentiels, les fonds propres prudentiels CET1
(15,9% au 31 décembre 2021) pour un ratio global de 19,3% (18,8% au s’élèvent à 48,6 milliards d’euros au 31 décembre 2022 contre 49,8
31 décembre 2021). milliards d’euros au 31 décembre 2021. Les déductions Additional Tier1
portent essentiellement sur les autorisations de rachat des propres
Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à fin décembre 2022 à 66,4
instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ainsi que les
milliards d’euros (contre 65,1 milliards d’euros au 31 décembre 2021).
prêts subordonnés bancaires et assurantiels.

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          K

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Écrêtage des intérêts minoritaires (3 326) (2 860)
Actifs d’impôt différé (1 068) (1 096)
Prudent Valuation Adjustment (852) (911)
Neutralisation de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et de la DVA (245) 254
Autres  7 203
TOTAL DES DÉDUCTIONS ET RETRAITEMENTS PRUDENTIELS CET1 (5 484) (4 410)

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Les déductions et retraitements prudentiels inclus dans la catégorie p plus et moins-values latentes sur les opérations de couverture de
« Autres » portent essentiellement sur les éléments suivants : flux de trésorerie ;
p différence positive, s’il y a lieu, entre les pertes attendues sur les p actifs du fonds de pension à prestations définies, nets des impôts
prêts et créances clientèle traités en approche avancée et la somme différés ;
des ajustements de valeur et des dépréciations y afférentes ;
p positions de titrisation pondérées à 1 250%, lorsque ces positions
p pertes attendues sur les expositions du portefeuille de participations ; sont exclues du calcul des expositions pondérées.

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  "      
L’Accord de Bâle 3 a établi les règles de calcul des exigences minimales expositions pondérées : une approche standard et une approche
de fonds propres afin de mieux appréhender les risques auxquels sont avancée s’appuyant notamment sur des méthodes internes
soumises les banques. Le calcul des expositions pondérées au titre du modélisant le profil de risque des contreparties.
risque de crédit prend en compte le profil de risque des opérations
grâce à l’utilisation de deux approches de détermination de ces

F<9DC3<; +,B ,G?<B3C3<;B ?<;+-A-,B ,C +,B ,G31,;),B +, 0<;+B ?A<?A,B

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Expositions pondérées Exigences totales


(RWA) de fonds propres
(En M EUR) 31.12.2022 30.09.2022 31.12.2021 31.12.2022
Risque de crédit (à l’exclusion du risque de contrepartie) 269 084 271 963 271 012 21 527
dont approche standard 94 083 95 360 103 323 7 527
dont approche notations internes simple (IRBF) 4 190 4 213 4 121  335
dont approche par référencement  667  720 752  53
dont actions selon la méthode de pondération simple 2 753 3 404 3 515  220
dont autres actions traitées en approche IRB 13 864 14 716 18 189 1 109
dont approche notations internes avancée (IRBA) 153 528 153 551 141 111 12 282
Risque de contrepartie – CCR 23 803 31 160 27 478 1 904
dont approche standard(1) 6 649 8 102 9 304  532
dont méthode du modèle interne (IMM) 12 381 17 145 13 088  990
dont expositions sur une CCP  918 1 084 1 273  73
dont ajustement de l’évaluation de crédit – CVA 2 805 3 521 2 807  224
dont autres CCR 1 050 1 308 1 007  84
Risque de règlement  6  12 63  1
Expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation
(après le plafond) 7 801 7 562 6 368  624
dont approche SEC-IRBA 2 706 2 764 2 082  216
dont SEC-ERBA (y compris IAA) 4 023 3 881 3 978  322
dont approche SEC-SA 1 072  916 308  86
dont 1 250%/déductions - - - -
Risques de position, de change et de matières premières (Risque de
marché) 13 747 15 324 11 643 1 100
dont approche standard 1 932 2 528 1 419  155
dont IMA 11 816 12 796 10 225  945
Grands risques - - - -
Risque opérationnel 46 023 45 626 46 806 3 682
dont approche élémentaire - - - -
dont approche standard 1 290 1 232 2 412  103
dont approche par mesure avancée 44 733 44 394 44 394 3 579
Montants (inclus dans la section « risque de crédit » supra) inférieurs
aux seuils de déduction (soumis à une pondération de 250%) 7 319 7 835 7 344  586
TOTAL 360 465 371 645 363 371 28 837
(1) Les montants de RWA au 31 décembre 2021 et au 30 septembre 2021 correspondent à la nouvelle approche SA-CCR consécutive à la mise en application du règlement (UE)
N°2019/876 (CRR2).

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Crédit et Total Total


(En Md EUR) contrepartie Marché Opérationnel 31.12.2022 31.12.2021
Banque de détail en France 101,0 0 5,1 106,1 95,5
Banque de détail et
Services Financiers Internationaux 105,6 0,2 4,6 110,4 117,7
Banque de Grande Clientèle et
Solutions Investisseurs 82,1 12,6 29,0 123,7 131,2
Hors Pôles 12,1 0,9 7,4 20,3 19,0
Groupe 300,7 13,7 46,0 360,5 363,4

Au 31 décembre 2022, la ventilation des expositions pondérées p le risque de marché représente 4% des expositions pondérées (dont
(360,5 milliards d’euros) s’analyse comme suit : 92% pour la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) ;
p les risques de crédit et de contrepartie représentent 83% des p le risque opérationnel représente 13% des expositions pondérées
expositions pondérées (dont 35% pour la Banque de détail et (dont 63% pour la Banque de Grande Clientèle et Solutions
Services Financiers Internationaux) ; Investisseurs).

NZNZP     


L’exigence de TLAC (Total Loss Absorbing Capacity) qui s’applique au Le ratio TLAC exprimé en pourcentage de l'exposition de levier est de
groupe Société Générale est de 18 % des expositions pondérées depuis 9,0%.
le 1er janvier 2022, auxquels s’ajoutent le coussin de conservation de
L’exigence de fonds propres et dettes éligibles (MREL : Minimum
2,5%, le coussin d’établissement systémique de 1% et le coussin
Requirement for own funds and Eligible Liabilities) s’applique à
contracyclique. L’exigence globale de TLAC au 31 décembre 2022
l’ensemble des établissements de crédit et des entreprises
s’élève donc à 21,66% des expositions pondérées du Groupe.
d’investissement de l’Union européenne depuis 2016.
L’exigence de TLAC prévoit également un ratio minimal de 6,75% de
Contrairement au ratio TLAC, l’exigence de MREL est spécifique à
l'exposition de levier depuis janvier 2022.
chaque établissement et révisée périodiquement par l’autorité de
Au 31 décembre 2022, le ratio TLAC phasé des expositions pondérées résolution.
en fonds propres et dettes éligibles junior est de 30,5% sans l’option
Tout au long de l’année 2022, le Groupe a respecté son exigence de
des dettes senior préférées. Ce ratio atteint 33,6% en utilisant l’option
MREL.
des dettes senior préférées dans la limite de 3,5% des expositions
pondérées.

NZNZQ     
Le Groupe calcule son ratio de levier selon les règles de CRR2 Le Groupe se donne comme objectif de maintenir un ratio de levier
applicables depuis juin 2021. consolidé sensiblement supérieur au niveau minimum de 3,5% requis
par le Comité de Bâle, adopté en Europe dans CRR2 et incluant une
Le pilotage du ratio de levier vise à la fois à calibrer le montant de
fraction du coussin systémique applicable au Groupe.
fonds propres Tier 1 (numérateur du ratio) et à encadrer l’exposition de
levier (dénominateur du ratio) pour atteindre les objectifs de niveau de Au 31 décembre 2022, le ratio de levier phasé du groupe Société
ratio que se fixe le Groupe. Pour ce faire, l’exposition de levier des Générale s'élève à 4,37%, tenant compte d’un montant de capital
différents métiers fait l’objet d’un encadrement sous le contrôle de la Tier 1 de 58,7 milliards d’euros rapporté à une exposition de levier de
Direction financière du Groupe. 1 345 milliards d’euros (contre 4,87% au 31 décembre 2021, avec
57,9 milliards d’euros et 1 190 milliards d’euros respectivement).

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


(2)
Fonds Propres Tier 1 58 727 57 907
Total des actifs dans le bilan prudentiel(3) 1 339 864 1 299 698
Ajustements au titre des expositions sur dérivés (7 197) 8 619
Ajustements au titre des opérations de financement sur titres(4) 15 156 14 896
Exposition hors bilan (engagements de financement et garanties financières) 123 022 118 263
Ajustements techniques et réglementaires (125 976) (252 223)
dont exemption banques centrales(5) - (117 664)
Exposition de levier 1 344 870 1 189 253
Ratio de levier 4,37% 4,87%
(1) Ratio établi selon les règles CRR2 et prenant en compte le phasage au titre d’IFRS 9 (ratio de levier au 31 décembre 2022 de 4,32% sans phasage, soit un effet
phasage de -5 pb).
(2) La présentation du capital est disponible en tableau 3.
(3) Le bilan prudentiel correspond au bilan IFRS retraité du périmètre des entités mises en équivalence (principalement des filiales d’assurance).
(4) Opérations de financement sur titres : titres reçus en pension, titres donnés en pension, opérations de prêt ou d’emprunt de titres et toute autre opération sur titres
similaire.
(5) Changement à la borne d'ouverture.

NZNZR        


Le CRR contient les dispositions relatives à la réglementation des 2021. Les principaux changements par rapport à CRR sont le calcul de
grands risques. À ce titre, le groupe Société Générale ne peut présenter la limite réglementaire (25%), exprimée en proportion du Tier 1 (au lieu
d’exposition sur un tiers qui excéderait 25% du Tier 1 du Groupe. du cumul Tier 1 et Tier 2 précédemment), et l’introduction d’une limite
spécifique croisée sur les institutions systémiques (15%).
En effet, les règles définitives du Comité de Bâle relatives aux grands
risques transposées en Europe via CRR2 sont applicables depuis juin

NZNZS   


  
Le groupe Société Générale, identifié aussi comme « Conglomérat Au 30 juin 2022, le ratio de conglomérat financier était de 140%,
financier », est soumis à une surveillance complémentaire assurée par composé d’un numérateur « Fonds propres du conglomérat financier »
la BCE. de 74,1 milliards d’euros et d’un dénominateur « Exigence réglementaire
des entités réglementées » de 52,9 milliards d’euros.
Au 31 décembre 2022, les fonds propres « conglomérat financier » du
groupe Société Générale couvrent les exigences de solvabilité relatives Au 31 décembre 2021, le ratio de conglomérat financier était de 150%,
aux activités bancaires d’une part et aux activités d’assurance composé d’un numérateur « Fonds propres du conglomérat financier »
d’autre part. de 76,1 milliards d’euros et d’un dénominateur « Exigence
réglementaire des entités réglementées » de 50,9 milliards d’euros.

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NZO   


Audité I Le risque de crédit correspond au risque de pertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe, d’émetteurs ou d’autres
contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque lié aux activités de titrisation et peut être aggravé
par le risque de concentration individuelle, pays ou sectorielle. Il inclut également le risque résultant des activités de syndication de dette,
c’est-à-dire l’incapacité de la Banque à atteindre sa cible de part finale dans l’opération à cause des conditions de marché, d’une mauvaise
évaluation de la demande des investisseurs, d’une mauvaise évaluation du profil de solvabilité de l’emprunteur ou de la dégradation de la
solvabilité de l’emprunteur durant la phase de syndication du prêt ou de l’obligation. ▲

NZOZK            




A3;)3?,B 1-;-A%DG départements de la Direction des risques en charge du risque de crédit


(pour les activités Banque de détail, Banque de Financement et
Audité I La politique d’octroi de crédit repose sur les grands principes d’Investissement et de marché) assurent une revue indépendante et
suivants : contradictoire des dossiers de crédit dont le niveau d’engagement
dépasse le seuil de délégation accordé aux lignes-métier et le cas
p l’analyse et la validation des dossiers incombent respectivement et
échéant aux équipes Risques locales. La Direction des risques s’attache
de manière indépendante au secteur de suivi commercial du client
également à évaluer la qualité des analyses de crédit de 1er niveau et à
et aux unités de risque dédiées au sein de la fonction de gestion des
impulser si nécessaire les actions correctives.
risques. Afin de garantir une approche cohérente dans la prise de
risque du Groupe, ce secteur de suivi commercial et cette unité de La Direction des risques valide également, au titre du risque crédit, les
risque examinent toutes les demandes d’autorisation relatives à un opérations et limites proposées par les métiers.
client ou une catégorie de clients donnée. Ce secteur de suivi
commercial et cette unité de risque doivent être indépendants l’un Enfin, au titre de sa fonction de contrôle de second niveau, la Direction
de l’autre ; des risques assure le contrôle permanent sur les risques de crédit. À ce
titre, la Direction des risques assure un contrôle indépendant en tant
p la notation interne des contreparties constitue un critère clé de la que seconde ligne de défense sur la détection et le suivi de la
politique d’octroi. Ces notations sont proposées par le secteur de résolution des dépassements de limites.
suivi commercial et validées par l’unité de risque dédiée ;
Le Rapport mensuel de suivi des risques présenté au CORISQ par la
p un régime de délégation de compétence, s’appuyant largement sur Direction des risques commente entre autres l’évolution du
la notation interne des contreparties, confère des capacités portefeuille de crédit du Groupe et s’assure du respect des
décisionnelles aux unités de risque d’une part et aux secteurs de encadrements. L’évolution du portefeuille de crédit, les évolutions de
suivi commercial d’autre part. politique crédit validée par le CORISQ et le respect de l’appétit pour les
risques du Groupe sont présentés a minima trimestriellement au
La ligne-métier assume la charge des provisions et pertes liées à ses
Comité des risques du Conseil d’administration.
décisions de crédit en tant que première ligne de défense. La Direction
des risques soumet au CORISQ des recommandations sur l’évolution Dans le cadre du reporting trimestriel au Conseil d’administration et au
de la politique d’octroi, assorties de limites de portefeuilles crédit, Comité des risques du Conseil d’administration, une vision d’ensemble
pour les pays, zones géographiques, secteurs, produits ou types de des principales métriques de risque de crédit complétées de précisions
clients présentant des risques de concentration élevés. ▲ sur les seuils et limites le cas échéant est présentée. Les métriques
suivantes font notamment l’objet d’une présentation avec un
historique trimestriel : coût net du risque, taux de NPL (non-performing
<DF,A;%;), loans), taux de couverture, qualité de crédit moyenne des
La Direction des risques a pour mission principale l’élaboration du portefeuilles, encours Entreprises mis sous surveillance (watchlist),
document formalisant de manière synthétique et instruit avec la encadrement des expositions Entreprises par secteur d’activité,
Direction financière, l’appétit pour le risque du Groupe, dispositif expositions Grands Risques Réglementaires, indicateurs
ayant pour but de définir le niveau de risque acceptable au regard des environnementaux d’alignement de portefeuilles, etc.
objectifs stratégiques du Groupe. Une version mensuelle du reporting à destination du Comité des
La mise en place du dispositif de maîtrise et de suivi des risques, y risques du Conseil d’administration apporte par ailleurs des
compris transversaux, est à la charge de la Direction des risques. À ce compléments à un niveau Business Unit ou sur certaines activités de
titre, ce dernier assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de financement. Une synthèse des CORISQ thématiques est par ailleurs
la filière Risques en charge du risque de crédit du Groupe et recense présentée.
donc l’ensemble des risques de crédit du Groupe. Dans le cadre du reporting mensuel CORISQ à destination de la
La Direction des risques contribue à la définition des politiques de Direction générale, une synthèse des principaux dossiers de crédit est
risque en tenant compte de l’appétit pour le risque du groupe, des présentée. Des présentations thématiques apportent par ailleurs des
objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants. Il définit précisions de façon récurrente sur certains périmètres et activités :
ou valide, les méthodes et procédures d’analyse, de mesure, prêts personnels immobiliers, crédit consommation, risque de crédit
d’approbation et de suivi des risques ainsi que le système non retail, limites sectorielles, risques pays, grands risques
d’information risques et s’assure, in fine, de son adéquation avec les réglementaires, indicateurs environnementaux d’alignement de
besoins des métiers. En tant que seconde ligne de défense, les portefeuilles, etc.

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?-)303)3C-B+D?<AC,0,D399,+,9%)93,;C/9, d’une bonne gestion des risques. Il contribue de manière


déterminante à la maîtrise du coût du risque et à la limitation du
+,+-C%39]-/"'^ niveau de nos prêts non performants. Et dans le cas d’un
Audité I Les portefeuilles particuliers et professionnels (Clientèle de recouvrement externalisé, celui-ci doit se conformer aux règles du
détail – retail) présentent des spécificités en matière de gestion des Groupe en matière d’externalisation ;
risques. Cette gestion s’appuie notamment sur une approche
p le provisionnement : les provisions sur le portefeuille de la clientèle
statistique et sur l’utilisation d’outils et de méthodes dans
de détail sont évaluées au niveau local. Elles sont calculées selon les
l’industrialisation des processus.
méthodologies et gouvernances définies et validées par la Direction
des risques. ▲

Le portefeuille de la clientèle de détail est constitué d’une somme
d’expositions de montant unitaire faible, validées de manière
D3F3+,9%)<;),;CA%C3<;3;+3F3+D,99,
partiellement automatisée, et qui en cumulé constituent des encours Société Générale se conforme à la réglementation sur les grands
significatifs au niveau Groupe et donc un niveau de risque important. risques (plafond d’exposition « Grands Risques Réglementaires » de
25% des fonds propres). De plus, le Groupe s’est fixé une limite interne
Compte tenu du nombre élevé et de la standardisation des
plus stricte à 10% des fonds propres consolidés s’appliquant à toute
engagements de la clientèle de détail, un suivi agrégé est nécessaire à
exposition concentrée sur un groupe de clients liés. Depuis le 1er juillet
tous les niveaux de la filière Risques en charge du risque de crédit. Ce
2018, le Haut Conseil de Stabilité Financière impose une limite
suivi de masse des expositions de la clientèle de détail s’appuie sur
d’exposition sur les entreprises implantées en France les plus
l’utilisation d’une approche statistique des risques et un suivi par
endettées à un niveau maximal de 5% des fonds propres éligibles.
classe homogène de risques.
Des dispositifs internes sont mis en œuvre pour identifier et piloter les
Dans ces conditions, le dispositif de suivi des risques du portefeuille de
risques de concentrations individuelles, notamment à l’octroi de
la clientèle de détail ne peut pas être totalement similaire à celui dédié
crédit. Par exemple, des seuils de concentration, fonction de la note
aux entreprises, tant en termes de procédures que d’outils.
interne des contreparties, sont fixés par le CORISQ et définissent la
Il est notamment à souligner que toute modification de politique gouvernance de validation des limites sur les concentrations
commerciale (réduction de la période probatoire sur la fidélisation, individuelles. Les expositions sur des groupes de clients jugées
délégation de l’octroi à des courtiers, augmentation des taux de importantes par le Groupe sont revues en Comité Grands Risques
marge, etc.) peut avoir un impact rapide et massif, et doit donc être présidé par la Direction générale. Dans le cadre de l’identification de
suivie dans un dispositif qui permette à tous les acteurs (i) d’identifier ses risques, le Groupe réalise également des simulations de pertes par
dans les meilleurs délais d’où provient la détérioration des encours et typologie de client et typiques des expositions individuelles
(ii) de prendre des mesures correctrices. significatives que pourrait avoir le Groupe.
Même si la norme IFRS 9 autorise une approche collective et si le Le Groupe utilise des dérivés de crédit pour réduire certaines
Groupe dispose d’une approche statistique sur clientèle de détail pour expositions jugées trop importantes. Par ailleurs, le Groupe recherche
l’évaluation de la perte attendue, la hausse du risque pour les besoins systématiquement un partage des risques avec d’autres partenaires
du classement en étapes est identifiée sur base individuelle pour cette bancaires, à l’origination ou via des ventes en secondaire, afin de ne
clientèle. Les paramètres disponibles (fonctionnement des comptes et pas conserver une part trop importante dans des opérations de taille
retards de paiement) permettent l’appréciation de l’augmentation significative.
significative du risque de crédit au niveau des expositions
individuelles. L’approche collective n’est aujourd’hui utilisée que dans
un nombre d’occurrences très réduit dans le Groupe. D3F3+,BA3B@D,B?%HB
Le risque pays se manifeste dès lors qu’une exposition (créances,
  titres, garanties, dérivés) est susceptible de subir une évolution
T défavorable du fait de changements des conditions du pays et par
La filière Risques doit par ailleurs accompagner les Directions des exemple réglementaires, politiques, économiques, sociales et
Business Units et des filiales dans le pilotage de leurs risques avec le financières.
souci d’apprécier : Stricto sensu, le concept de risque pays fait référence au risque
p l’efficacité des politiques de crédit ; politique et de non-transfert qui recouvre le risque de non-paiement
résultant soit d’actes ou mesures prises par les autorités publiques
p la qualité du portefeuille et son évolution sur l’ensemble de la vie locales (décision des autorités locales d’interdire au débiteur
des transactions (de l’octroi au recouvrement). l’exécution de ses engagements, nationalisation, expropriation,
La filière Risques structure sa supervision autour des quatre processus non-convertibilité, etc.), soit d’événements internes (émeute, guerre
suivants : civile, etc.) ou externes (guerre, terrorisme, etc.).
Plus largement, une dégradation de la qualité du pays, du souverain,
p l’octroi : cette prise de décision est plus ou moins automatisée, en
fonction de la nature et de la complexité des transactions, et donc ou des conditions d’activité dans le pays peut déboucher sur un risque
du risque associé ; commercial, avec notamment une dégradation de la qualité de crédit
de toutes les contreparties dans un pays donné du fait d’une crise
p le suivi : en fonction des dispositifs d’octroi et de gestion des risques économique ou financière du pays, indépendamment de la situation
de la clientèle de détail existants dans les diverses entités (scores, financière propre de chaque contrepartie. Il peut s’agir d’un choc
systèmes experts, règles, etc.), un mécanisme de suivi adapté est macroéconomique (fort ralentissement de l’activité, crise systémique
nécessaire afin d’évaluer la pertinence des règles d’octroi du système bancaire, etc.), d’une dévaluation de la monnaie, d’un
appliquées (notamment par la mise en place de monitoring) ; défaut souverain sur sa dette externe entraînant le cas échéant
d’autres défauts.
p le recouvrement : le recouvrement est une étape particulièrement
incontournable du cycle de vie du crédit sur le portefeuille de la Des limites globales en risque pays (hors pays SUIG – Sovereign Upper
clientèle de détail et contribue de manière déterminante à la Investment Grade) et/ou un suivi des expositions sont mis en place sur
maîtrise du coût du risque. Quelle que soit l’organisation adoptée la base de la notation interne et d’indices de gouvernance des pays.
(externalisation, recouvrement en interne, etc.), la mise en place L’encadrement est renforcé en fonction du niveau de risque présenté
d’un processus de recouvrement efficace est un élément essentiel par chaque pays.

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Les limites pays (et dans certains cas les seuils pays ou threshold en des acteurs de ce secteur. Cette politique distingue notamment les
anglais) sont validées annuellement par la Direction générale (ou la financements garantis par les réserves de pétrole, les financements
Direction des risques dans certains cas). Elles peuvent être revues à la de projets, les opérations de court terme de trade finance, et prend
baisse à n’importe quel moment en fonction de la dégradation ou en compte les spécificités régionales ;
d’une anticipation de la dégradation de la situation d’un pays.
p le périmètre d’immobilier commercial, pour lequel le Groupe a fixé
Toutes les expositions du Groupe (titres, dérivés, créances, garanties) un cadre pour l’origination et le suivi des expositions ainsi que des
sont prises en compte dans ce pilotage. La méthodologie risque pays limites selon les différents types de financements, zones
détermine un pays du risque initial et un pays du risque final (après géographiques et/ou activités ;
effets de garanties éventuels), ce dernier étant encadré par des limites
p les financements à effet de levier, pour lesquels le Groupe applique
pays ou threshold (hors pays SUIG).
la définition du périmètre et les orientations de gestion préconisées
La procédure de mise sous alerte d’un pays est déclenchée en cas de par la BCE en 2017 (Guidance on leveraged transactions). Le Groupe
dégradation du risque pays ou d’anticipation d’une telle dégradation continue d’apporter une attention particulière au sous-portefeuille
par la Direction des risques. des Leverage Buy-Out (LBO) ainsi qu’au segment des transactions à
haut niveau de levier (highly-leveraged transactions) ;

D3F3+,B,G?<B3C3<;BB,)C<A3,99,B p l’exposition hedge funds fait l’objet d’une vigilance particulière. Le


Groupe porte du risque sur les hedge funds au travers d’opérations
Le Groupe revoit régulièrement l’ensemble de son portefeuille de dérivées et par son activité de financement garantis par des parts de
crédit par le biais d’analyses par secteur d’activité. Pour cela, il fonds. Les risques associés aux hedge funds sont entre autres
s’appuie sur des études macro sectorielles (comprenant notamment encadrés par des limites individuelles et des limites globales sur les
une anticipation du risque sectoriel à un an) et sur des analyses de risques de marché ainsi que sur les risques de corrélation
concentration sectorielle. défavorable (Wrong Way Risk) ;
De plus, le Groupe procède périodiquement à une revue de ses p les expositions relevant du shadow banking sont encadrées et
expositions sur des segments de portefeuille présentant un profil de suivies conformément aux guidelines de l’EBA publiées en 2015 qui
risque spécifique, dans le cadre des CORISQs au niveau Groupe ou au précisent des attentes concernant le cadre interne d’identification,
niveau Business Unit. Ces secteurs ou sous portefeuilles identifiés font de contrôle et de gestion des risques identifiés. Le CORISQ a fixé un
le cas échéant l’objet d’un encadrement spécifique au travers de seuil global d’exposition sur le périmètre shadow banking.
limites d’exposition de portefeuille et de critères d’octroi spécifiques.
Les limites sont suivies soit au niveau Direction générale, soit au
niveau de la Direction des Business Units en fonction de la matérialité /-.././.+,)A-+3C
et du niveau de risque des portefeuilles.
En vue de l’identification, du suivi et du pilotage du risque de crédit, la
En complément, à la demande de la Direction générale et/ou de la Direction des risques conduit, en collaboration avec les métiers, un
Direction des risques et/ou des métiers, des études sectorielles et des ensemble de stress tests spécifiques, portant soit sur un pays, une
analyses de portefeuilles peuvent être réalisées au travers de revues filiale ou sur une activité. Ces stress tests spécifiques rassemblent à la
ciblées en liaison avec l’actualité. Ainsi, certains secteurs fragilisés fois des stress tests récurrents, portant sur des portefeuilles identifiés
en 2022 par la crise russo-ukrainienne et ses effets ont fait l’objet d’un comme structurellement porteurs de risques, et des stress tests
suivi dédié (par exemple le secteur des fournisseurs d’électricité et de ponctuels, destinés à appréhender les risques émergents. Certains de
gaz en Europe). ces stress tests sont présentés en CORISQ et utilisés pour déterminer
l’encadrement des activités concernées.
Les portefeuilles spécifiquement encadrés et suivis par le CORISQ
Groupe sont entre autres : Les stress tests au risque de crédit complètent l’analyse globale grâce à
une approche plus granulaire et permettent d’affiner l’identification,
p les portefeuilles de crédit particuliers et professionnels (retail)
l’évaluation et la gestion opérationnelle du risque, y compris la
France métropolitaine d’une part et dans les réseaux bancaires
concentration. Ils permettent de calculer les pertes de crédit
internationaux en Europe d’autre part. Le Groupe définit notamment
escomptées sur les expositions ayant fait l’objet d’un événement de
une cible d’appétit pour le risque concernant la part minimale
défaut et sur les expositions n’ayant pas fait l’objet d’un événement de
couverte par la caution de Crédit Logement pour le portefeuille de
défaut, conformément à la méthode prescrite dans la norme IFRS 9. Le
prêts immobiliers octroyés aux particuliers en France ;
périmètre couvert peut inclure le risque de contrepartie lié aux
p le périmètre des secteurs pétrolier et gazier, pour lequel le Groupe a activités de marché si nécessaire.
défini une politique de crédit adaptée aux différents types d’activités

NZOZL     




"!&%A%;C3,B,C)<99%C-A%DG crise sanitaire liée à la Covid-19, et des répercussions de la guerre en


Ukraine, etc. Par extension, les assurances crédit et les dérivés de
Le Groupe utilise des techniques de réduction du risque de crédit tant crédit (achat de protection) font partie de cette catégorie ;
sur ses activités de marché que de banque commerciale. Ces
techniques permettent de se protéger partiellement ou en totalité du p les sûretés réelles (collatéraux) peuvent être constituées d’actifs
risque d’insolvabilité du débiteur. physiques prenant la forme de biens mobiliers ou immobiliers, de
matières premières ou métaux précieux, ou d’instruments financiers
Deux grandes catégories se distinguent : tels que des liquidités, des titres ou des investissements de qualité
supérieure ainsi que des contrats d’assurance.
p les sûretés personnelles (garanties) correspondent à l’engagement
pris par un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de Les décotes (haircuts) appropriées sont appliquées à la valeur de la
défaillance de ce dernier. Cela comprend les engagements et les sûreté en fonction de sa qualité et de ses caractéristiques de liquidité.
mécanismes de protection fournis par les banques et les
établissements de crédit assimilés, les institutions spécialisées telles Dans le but de réduire sa prise de risque, le Groupe mène donc une
que les organismes de cautionnement de prêts hypothécaires, les gestion active de ses sûretés notamment en les diversifiant :
rehausseurs de crédit et les compagnies d’assurances, les collatéraux physiques, garanties personnelles et autres (dont dérivés
organismes de crédit à l’exportation, les États dans le contexte de la de crédit).

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À titre d’information, les prêts immobiliers de la clientèle de détail en Le montant des sûretés reçues au titre des encours dépréciés s’élève,
France bénéficient très majoritairement d’une garantie apportée par la au 31 décembre 2022, à 5,8 milliards d’euros (contre 5,2 milliards
société de financement Crédit Logement, assurant le paiement du d’euros au 31 décembre 2021), dont 1,4 milliard d’euros sur la clientèle
crédit immobilier à la Banque en cas de défaillance de l’emprunteur de détail et 3,8 milliards d’euros sur les autres types de contreparties
(sous conditions de respect des modalités d’appel en garantie définies (contre respectivement 1,8 milliard et 3,4 milliards d’euros au 31
par Crédit Logement). décembre 2021). Ces montants sont plafonnés au montant des
encours restant dus.
Lors de l’approbation d’un crédit, une évaluation de la valeur des
garanties et des sûretés réelles, de leur caractère juridiquement
contraignant ainsi que de la capacité du garant à honorer ses C393B%C3<;+,B+-A3F-B+,)A-+3C?<DA9%
engagements est réalisée. Ce processus permet également de
s’assurer que la sûreté ou la garantie répond correctement aux 1,BC3<;+,9%)<;),;CA%C3<;*-+*-/
exigences de la directive et du règlement relatives aux exigences de Le Groupe peut utiliser le cas échéant des dérivés de crédit dans le
fonds propres des établissements de crédit (Capital Requirement cadre de la gestion du portefeuille de crédits Corporate. Ils permettent
Directive, CRD et Capital Requirements Regulation, CRR). essentiellement de réduire les concentrations individuelles,
Les garants font l’objet d’une notation interne actualisée au moins sectorielles et géographiques et d’assurer une gestion active des
annuellement. S’agissant des collatéraux, des revalorisations risques et du capital alloué.
régulières sont réalisées sur la base d’une valeur de cession estimée Au sein de la Banque de Financement et d’Investissement, l’équipe de
composée de la valeur de marché de l’actif et d’une décote. La valeur gestion du portefeuille de crédits (PSR : Performance & Scarce
de marché correspond à la valeur à laquelle le bien devrait s’échanger Resources management) a pour mission, en collaboration étroite avec
à la date de l’évaluation dans des conditions de concurrence normale. la Direction des risques et les métiers, de réduire les concentrations
Elle est obtenue de préférence sur la base d’actifs comparables, à excessives figurant dans le portefeuille, d’apporter une réponse rapide
défaut par toute autre méthode jugée pertinente (exemple : valeur aux détériorations de qualité de crédit d’une contrepartie et de
d’usage). Cette valeur fait l’objet de décotes (haircuts) en fonction de la proposer des solutions améliorant l’allocation du capital. PSR est
qualité de la sûreté et des conditions de liquidité. intégré au département en charge de la définition et de la déclinaison
Concernant les garanties utilisées dans le cadre de l’atténuation du de la stratégie, du suivi de la performance et de la gestion des
risque de crédit et éligibles pour le calcul du RWA, il est à noter que ressources rares du portefeuille de prêts et créances.
95% des garants sont investment grade. Ces garanties sont L’encours total des achats de protection via dérivés de crédit
principalement apportées par Crédit Logement, les agences de crédit Corporate est légèrement en baisse à 2,3 milliards d’euros en nominal
export, l’État français (dans le cadre du dispositif de Prêts Garantis par et une juste valeur correspondante de +3,6 millions d’euros à fin
l’État) et les assurances. décembre 2022 (contre 2,5 milliards d’euros de nominal et une juste
Conformément aux exigences du règlement européen n° 575/2013 valeur correspondante de -10,3 millions d’euros à fin décembre 2021).
(CRR), le Groupe applique pour l’ensemble des collatéraux détenus Les opérations ont principalement été réalisées à des fins
dans le cadre d’engagements octroyés des fréquences de d’amélioration du capital alloué (1,7 milliard d’euros en nominal) et
revalorisation minimales dépendant du type de sûreté (sûretés dans une moindre mesure de réduction des risques de concentration
financières, biens immobiliers commerciaux, biens immobiliers (0,6 milliard d’euros en nominal).
résidentiels, autres sûretés réelles, garanties en crédit-bail). Sur 2022, les spreads de Credit Default Swaps (CDS) des émissions
Des valorisations plus rapprochées doivent être effectuées en cas de investment grade européennes (indice iTraxx) ont connu une évolution
changement significatif du marché concerné, de passage en défaut ou notable autour d’une moyenne annuelle de 94 pb (contre 50 pb
contentieux de la contrepartie ou à la demande de la fonction gestion en 2021). La sensibilité globale du portefeuille (Price Value of a Basis
des risques. Point) est en baisse du fait de la réduction de la maturité moyenne des
protections.
Par ailleurs, l’efficacité des politiques de couverture du risque de crédit
est suivie dans le cadre de l’évaluation des pertes en cas de défaut (LGD). Les achats de protections sont réalisés en majorité (99% des encours
au 31 décembre 2022) face aux chambres de compensation
Il appartient à la fonction de gestion des risques de valider les européennes, et en totalité face à des contreparties de notations de
procédures opérationnelles mises en place par les Pôles d’activités type investment grade (notation au moins égale à BBB-).
pour la valorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux),
qu’il s’agisse de valorisations automatiques ou « à dire d’expert » et que Par ailleurs, les montants figurant à l’actif (1,8 milliard d’euros au
ce soit lors de la décision de crédit portant sur un nouveau concours ou 31 décembre 2022 contre 0,9 milliard d’euros au 31 décembre 2021) et
à l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit. au passif (1,4 milliard d’euros au 31 décembre 2022 contre 1,2 milliard
d’euros au 31 décembre 2021) correspondent à la juste valeur des
Le montant de sûretés (garanties et collatéraux) plafonné au montant dérivés de crédit détenus au titre d’une activité de transaction.
des encours nets de provisions s’élève à 388,5 milliards d’euros au 31
décembre 2022 (373 milliards d’euros au 31 décembre 2021), dont
159,5 milliards d’euros sur la clientèle de détail et 229,1 milliards BBDA%;),B)A-+3C
d’euros sur les autres types de contreparties (contre respectivement
175 milliards et 198 milliards d’euros au 31 décembre 2021). Le Groupe a développé depuis plusieurs années des relations avec des
assureurs privés afin de couvrir une partie des financements contre les
Les encours couverts par ces sûretés correspondent essentiellement à risques de non-paiement à la fois commerciaux et politiques.
des prêts et créances au coût amorti à hauteur de 304,8 milliards
d’euros au 31 décembre 2022 et à des engagements hors bilan à Validé par la Direction générale du Groupe, le dispositif d’encadrement
hauteur de 75,2 milliards d’euros (contre respectivement 294 milliards et de suivi des risques de cette activité repose notamment sur une
et 68 milliards d’euros au 31 décembre 2021). limite globale complétée par des sous-limites par maturité et des
limites par contrepartie assureur, chaque contrepartie assureur devant
Le montant des sûretés reçues au titre des encours sains (Etape 1) et en outre répondre à des critères stricts d’éligibilité. Les opérations
dégradés (Etape 2) avec impayés s’élève au 31 décembre 2022 à 2,3 assurées dans les pays Non Investment Grade sont également
milliards d’euros (2,4 milliards d’euros au 31 décembre 2021), dont encadrées par une limite. ▲
0,89 milliard d’euros sur la clientèle de détail et 1,4 milliard d’euros sur
les autres types de contreparties (contre respectivement 1,5 milliard et
0,9 milliard d’euros au 31 décembre 2021).

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31.12.2022
Expositions Expositions dont garanties dont garanties
non garanties – garanties – dont garanties par des garanties par des dérivés
(En M EUR) Valeur comptable Valeur comptable par des sûretés financières de crédit
Total prêts 492 418 304 830 128 393 176 437 -
Total titres de créance 50 491 8 444 8 363 81
EXPOSITIONS TOTALES 542 909 313 274 136 756 176 518 -
dont expositions non
performantes 3 362 5 042 2 389 2 653 -
dont en défaut 3 362 5 042 2 389 2 653 -

Le tableau du 31 décembre 2021 a été modifié comme suit :

31.12.2021

Expositions Expositions dont garanties dont garanties


non garanties – garanties – dont garanties par des garanties par des dérivés
(En M EUR) Valeur comptable Valeur comptable par des sûretés financières de crédit
Total prêts 455 960 297 738 124 447 173 291 -
Total titres de créance 55 998 6 654 6 561 93
EXPOSITIONS TOTALES 511 957 304 391 131 008 173 384 -
dont expositions non
performantes 3 216 4 944 2 217 2 727 -
dont en défaut 3 216 4 944 2 217 2 727 -

NZOZM 


Les informations relatives aux dépréciations se trouvent dans la Note 3.8 des états financiers consolidés, consultable au sein du chapitre 6 du
présent Document d’enregistrement universel.

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NZOZN        

%+A,1-;-A%9+,9e%??A<)2,3;C,A;, Le calcul de RWA repose sur les paramètres bâlois, estimés à partir du
dispositif interne de mesure des risques :
Depuis 2007, Société Générale a l’autorisation des autorités de
supervision d’appliquer, pour la majeure partie de ses expositions, la p la valeur exposée au risque (Exposure at Default, EAD) est définie
méthode interne (méthode IRB, Internal Rating Based) pour calculer comme l’exposition du Groupe en cas de défaut de la contrepartie.
les fonds propres nécessaires au titre des risques de crédit. L’EAD comprend les expositions (prêts, créances, produits à
recevoir, etc.) inscrites au bilan ainsi qu’une proportion des
Les expositions restant soumises à l’approche Standard concernent expositions hors bilan calculée à l’aide de facteurs de conversion
principalement les portefeuilles de clientèle de détail et PME (Petite et (Credit Conversion Factor, CCF) internes ou réglementaires ;
Moyenne Entreprise) des activités de Banque de détail à
l’International. Pour les encours traités en méthode standard hors p la probabilité de défaut (PD) : probabilité qu’une contrepartie du
clientèle de détail, qui n’utilise pas la note externe, le Groupe utilise Groupe fasse défaut à l'horizon d’un an ;
principalement les notations externes des agences de notation p la perte en cas de défaut (Loss Given Default, LGD) : rapport entre la
Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch et de la Banque de France. Dans le perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et
cas où plusieurs ratings sont disponibles pour un tiers, le deuxième le montant de l’exposition au moment du défaut.
meilleur rating est retenu.
L’estimation de ces paramètres s’appuie sur un dispositif d’évaluation
Le dispositif de suivi des modèles de notation est opérationnel, quantitatif, parfois complété d’un jugement expert ou métier.
conformément aux exigences réglementaires, et détaillé plus bas dans
cette section 4.5.5 « Mesure des risques et notations internes ». Par ailleurs, un ensemble de procédures énonce les règles relatives aux
notes (champ d’application, fréquence de révision, procédure
Conformément aux textes publiés par l’ABE dans le cadre du d’approbation des notes, etc.) ainsi que celles pour la supervision, le
programme IRB Repair et à la suite des missions de revue menées par backtesting (test rétroactif) et la validation des modèles. Ces
la BCE (TRIM – Targeted Review of Internal Models), le Groupe fait procédures permettent entre autres de faciliter le jugement humain
évoluer son dispositif de modèles internes de risque de crédit, de telle porteur d’un regard critique, complément indispensable des modèles
sorte à se mettre en conformité avec ces nouvelles exigences. Un pour ces portefeuilles hors clientèle de détail.
programme (« Haussmann ») a été lancé en ce sens au sein du Groupe,
et traite des aspects tels que : Le Groupe prend également en compte :

p la simplification de l’architecture des modèles, et l’amélioration de p l’impact des garanties et des dérivés de crédit en substituant la PD,
son auditabilité : soit via le développement ex nihilo de nouveaux la LGD et la formule de pondération du risque du garant à celle de
modèles s’appuyant sur la Nouvelle Définition du Défaut (NDoD), et l’emprunteur (l’exposition est considérée comme une exposition
intégrant nativement les attentes de l’EBA et BCE, soit via la mise directe au garant) dans le cas où la pondération du risque du garant
aux normes de certains modèles existants ; est plus favorable que celle de l’emprunteur ;

p l’amélioration de la qualité des données et leur traçabilité sur toute p les collatéraux apportés en garantie (physiques ou financiers). Cet
la chaîne ; impact est pris en compte via le niveau de LGD. ▲

p la revue des rôles et responsabilités des équipes, notamment en De façon très minoritaire, Société Générale applique également une
matière de construction et surveillance (backtest) du dispositif ; approche IRB Fondation (pour laquelle le seul paramètre de
Probabilité de Défaut est estimé par la Banque, les paramètres LGD et
p la revue de certaines briques applicatives informatiques, et leur CCF étant fixés forfaitairement par le superviseur) pour un portefeuille
rationalisation ; de financements spécialisés, notamment logé dans les filiales
p la mise en place d’un socle normatif plus complet, et une relation
Franfinance Entreprises, Sogelease et Star Lease.
avec le superviseur plus suivie. Par ailleurs, le Groupe dispose de la validation du superviseur pour
Le plan de roll-out intègre aussi les évolutions décidées dans le cadre utiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour le calcul de
du programme Haussmann de remédiation du dispositif IRB Groupe. l’exigence de fonds propres réglementaires sur les conduits de
titrisation d’ABCP (Asset-Backed Commercial Paper).
À la suite des TRIM et dans le cadre de la mise en conformité à IRB
Repair, des évolutions des systèmes de notations et des modèles ont Outre les objectifs de calcul des exigences de fonds propres selon la
été et seront soumises pour validation à la BCE. méthode IRBA, les modèles de mesure des risques de crédit du Groupe
contribuent au pilotage des activités opérationnelles du Groupe. Ils
Audité I Pour calculer ses exigences de fonds propres selon la constituent également des outils pour structurer, tarifer et approuver
méthode IRB, Société Générale estime l’actif pondéré par le risque les transactions et contribuent à la détermination des limites
(Risk Weighted Asset, RWA) ainsi que la perte attendue (Expected Loss, d’approbation accordées aux opérationnels et à la filière Risques.
EL), perte susceptible d’être encourue compte tenu de la nature de la
transaction, de la solidité de la contrepartie (via la notation interne) et
de toutes mesures prises pour atténuer le risque.

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31.12.2022
Pourcentage
Valeur de la valeur Pourcentage
exposée Valeur exposée de la valeur Pourcentage
au risque exposée au risque exposée de la valeur
au sens de au risque totale au risque exposée
l’article 166 totale des faisant totale au risque dont
du CRR expositions l’objet de faisant totale pourcentage
pour les en approche l’utilisation l’objet d’un faisant faisant
expositions standard et partielle plan de l’objet de l’objet de
en approche en approche permanente déploiement l’approche l’approche
(En M EUR) NI NI de SA (%) (%) NI (%) IRBA (%)
Administrations centrales ou banques
centrales 252 471 260 328 2,58% - 97,42% 97,15%
dont Administrations régionales ou locales 805 19,01% - 80,99% 80,99%
dont Entités du secteur public 67 91,66% - 8,34% 8,33%
Établissements 38 589 44 930 7,54% 0,93% 91,54% 91,53%
Entreprises 287 105 331 166 8,11% 1,71% 90,18% 88,40%
dont Entreprises – financement spécialisé,
à l’exclusion de l’approche de référencement 72 490 1,52% - 98,48% 98,48%
dont Entreprises – financement spécialisé
dans le cadre de l’approche de
référencement 1 255 - - 100,00% 100,00%
Clientèle de détail 193 661 238 959 15,30% 4,33% 80,38% 80,38%
dont Clientèle de détail – garanties par des
biens immobiliers PME 6 263 13,74% 0,09% 86,17% 86,17%
dont Clientèle de détail – garanties par des
biens immobiliers non-PME 140 400 9,30% 0,15% 90,55% 90,55%
dont Clientèle de détail – expositions
renouvelables éligibles 5 598 17,57% 24,04% 58,38% 58,38%
dont Clientèle de détail – autres PME 36 089 22,70% 13,70% 63,60% 63,60%
dont Clientèle de détail – autres non-PME 50 609 26,61% 7,57% 65,82% 65,82%
Actions 5 104 6 335 19,44% - 80,56% 80,56%
Autres actifs ne correspondant pas à des
obligations de crédit 752 39 569 98,10% - 1,90% 1,90%
TOTAL 777 682 921 287 12,33% 1,78% 85,89% 85,17%

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  e          

Approche IRB Approche Standard


Certains types de clients ou de produits spécifiques
Banque de détail en France La grande majorité des portefeuilles Banque de détail pour lesquels la modélisation n’est pas adaptée : la
et Banque Privée France (y compris Boursorama) et de la Banque Privée filiale SG Kleinwort Hambros
Autres filiales internationales (notamment BRD,
Banque de détail et Services Filiales KB (République tchèque), CGI, Fiditalia, GEFA, SG Maroc, Hanseatik)
Financiers Internationaux SG leasing SPA et Fraer Leasing SPA, SGEF Italy
Leasing automobile (ALD)
La filiale SGIL, ainsi que certains types de clients de
Banque de Grande Clientèle La plupart des portefeuilles de la Banque de produits spécifiques pour lesquels la modélisation
et Solutions Investisseurs Financement et d’Investissement n’est pas adaptée

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,BDA,+DA3B@D,+,)A-+3C2<AB)93,;C/9, La note attribuée à une contrepartie est généralement calculée par un


modèle, éventuellement ajustée par un analyste crédit, qui ensuite la
+,+-C%39 soumet à la validation de la Fonction de gestion des Risques.
Pour les portefeuilles Entreprises (incluant le financement spécialisé),
Les modèles de notation de contreparties se structurent notamment
Banques et Souverains, le Groupe a mis en place le dispositif suivant.
en fonction de la nature de la contrepartie (entreprises, institutions
financières, entités publiques…), de la zone géographique, de la taille
   de l’entreprise (mesurée le plus souvent par son chiffre d’affaires
   annuel).
Le système de notation consiste à attribuer une note à chaque Plus spécifiquement sur les entreprises, les modèles de notation
contrepartie selon une échelle interne spécifique par système de s’appuient sur des modélisations statistiques (méthodes de
notation (ensemble de contreparties traitées de manière homogène régression) de défaut des clients. Ils combinent des éléments
que ce soit en termes d’octroi, outil de notation ou processus de quantitatifs issus des données financières évaluant la pérennité et la
recouvrement). Pour les périmètres sur lesquels une échelle interne solvabilité des entreprises et des éléments qualitatifs d’appréciation
revue selon les normes ABE IRB Repair n’a pas encore été validée par le des dimensions économiques et stratégiques.
superviseur, chaque niveau de notation se voit affecter d’une
probabilité de défaut déterminée à partir d’un historique observé par
Standard & Poor’s sur plus de vingt ans.
Le tableau ci-dessous présente la correspondance indicative avec les
échelles des principaux organismes d’évaluation de crédit externes et
les probabilités de défaut moyennes correspondantes, ainsi que
l’échelle de notes internes du Groupe.

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Équivalent Probabilité
Fourchette Note interne Indicatif Équivalent interne de
Investment grade/ de Probabilité de la Standard & Équivalent Indicatif défaut à un an
Non-investment grade de défaut Contrepartie Poor’s Indicatif Fitch Moody’s (moyenne)
1 AAA AAA Aaa 0,009%
2+ AA+ AA+ Aa1 0,014%
2 AA AA Aa2 0,020%
0,00 à < 0,10 2- AA- AA- Aa3 0,026%
3+ A+ A+ A1 0,032%
Investment grade 3 A A A2 0,036%
3- A- A- A3 0,061%
0,10 à < 0,15 4+ BBB+ BBB+ Baa1 0,130%
0,15 à < 0,25
0,25 à < 0,50 4 BBB BBB Baa2 0,257%
0,50 à < 0,75 4- BBB- BBB- Baa3 0,501%
0,75 à < 1,75 5+ BB+ BB+ Ba1 1,100%
1,75 à < 2,5 5 BB BB Ba2 2,125%
5- BB- BB- Ba3 3,260%
2,5 à < 5
6+ B+ B+ B1 4,612%
5 à < 10 6 B B B2 7,761%
Non-investment grade
6- B- B- B3 11,420%
10 à < 20
7+ CCC+ CCC+ Caa1 14,328%
7 CCC CCC Caa2 20,441%
20 à < 30
7- C/CC/CCC- CCC- Caa3 27,247%
30 à < 100

     Les estimations sont étayées statistiquement, lorsque le nombre de


dossiers tombés en défaut est suffisant. Elles se fondent alors sur
La perte en cas de défaut de la contrepartie (LGD) est une perte l’observation de données de recouvrement sur longue période.
économique qui se mesure en prenant en compte tous les éléments Lorsque le nombre de défauts est insuffisant, l’estimation est revue ou
inhérents à la transaction, ainsi que les frais engagés pour le déterminée à dire d’expert.
recouvrement de la créance en cas de défaut de la contrepartie.
Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) hors     L
 
 M
clientèle de détail s’appliquent par sous-portefeuilles réglementaires,
type d’actif, taille et localisation géographique de la transaction ou de Pour ses expositions hors bilan, le Groupe est autorisé à utiliser
la contrepartie, selon la présence ou non de sûretés et selon leur l’approche interne pour les produits Term loan with drawing period et
nature. On définit ainsi des classes de risque homogènes notamment les lignes de crédit renouvelables.
en termes de recouvrement, procédures, environnement juridique.

(1) Le Groupe est en phase d’application d’une approche multiéchelle différenciée par rating system.

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Portefeuille/
Paramètre Catégorie Méthodologie
modélisé d’actifs Bâle Nombre de méthodes, modèles Nombre d’années défaut/perte
Hors clientèle de détail
Méthode de type économétrique. Portefeuille avec peu
Souverains 1 méthode. de défauts.
Méthodes de type statistique (régression)/experte
Entités du secteur d’aide à la notation, fondée sur la combinaison de
4 modèles selon la zone géographique.
public ratios financiers et un questionnaire qualitatif.
Portefeuille avec peu de défauts.
11 modèles selon le type de contrepartie :
Institutions Modèles de type expert fondés sur un questionnaire
Banques, Assurances, Fonds,
financières qualitatif. Portefeuille avec peu de défauts.
Intermédiaires financiers, Fonds de fonds.
Probabilité Financements Modèles de type expert fondés sur un questionnaire
3 modèles selon le type de transaction.
de défaut (PD) spécialisés qualitatif. Portefeuille avec peu de défauts.
Principalement modèles de type statistique
(régression) d’aide à la notation, fondés sur la
Grandes entreprises 9 modèles selon les zones géographiques. combinaison de ratios financiers et un questionnaire
qualitatif. Défauts observés sur une période de
8 à 10 ans.
Principalement modèles de type statistique
(régression) d’aide à la notation, fondés sur la
Petites et moyennes 21 modèles selon la taille des entreprises, combinaison de ratios financiers et un questionnaire
entreprises la zone géographique. qualitatif, score comportemental. Défauts observés
sur une période de 8 à 10 ans.
Calibrage fondé sur les données historiques et les
Entités du secteur 6 modèles selon le type de contrepartie. jugements experts. Pertes observées sur une période
public – Souverains de plus de 10 ans.
Grandes entreprises Calibrage fondé sur les données historiques ajustées
25 modèles Approche forfaitaire par type
– Approche des jugements experts. Pertes observées sur une
de sûreté.
forfaitaire période de plus de 10 ans.
Grandes entreprises Calibrage statistique fondé sur les données historiques
16 modèles Approche par décote selon
– Approche par de marché ajusté des jugements experts. Pertes
le type de collatéral valorisable.
décote observées sur une période de plus de 10 ans.
Calibrage statistique fondé sur les données historiques
Petites et moyennes 17 modèles Approche forfaitaire par type
Perte en cas ajustées des jugements experts. Pertes observées sur
entreprises de sûreté ou non sécurisé.
de défaut (LGD) une période de plus de 10 ans.
Calibrage statistique fondé sur les données historiques
Financements 9 modèles Approche forfaitaire par type ajustées des jugements experts. Pertes observées sur
de projet de projet. une période de plus de 10 ans.
5 modèles Approche forfaitaire selon Calibrage statistique fondé sur les données historiques
Institutions la nature de la contrepartie : ajustées des jugements experts. Pertes observées sur
financières Banque, Assurance, Fonds, etc. et la nature une période de plus de 10 ans.
de la sûreté.
Calibrage statistique fondé sur les données historiques
Autres portefeuilles 6 modèles : affacturage, location avec ajustées des jugements experts. Pertes observées sur
spécifiques option d’achat et autres cas spécifiques. une période de plus de 10 ans.
Facteur de 5 modèles : Term loan with drawing period ; Modèles calibrés par segments sur une période
conversion crédit Grandes entreprises lignes de crédit renouvelable ; Corporates d’observation des défauts plus de 10 ans.
(CCF) tchèques.
Modèle statistique fondé sur avis expert et un
Perte Transaction 2 modèles en affectation à des classes questionnaire qualitatif. Portefeuille avec peu
attendue (EL) immobilière de pertes (slotting). de défauts.

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LKO
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         Les résultats présentés ci-après couvrent l’intégralité des portefeuilles
 du Groupe. Les backtests comparent la probabilité de défaut estimée
(moyenne arithmétique pondérée par débiteurs) aux résultats
Le niveau de performance de l’ensemble du dispositif de notation observés (le taux de défaut annuel historique). Le taux de défaut
interne crédit hors clientèle de détail est mesuré par des backtests qui historique a été calculé sur la base des encours sains sur la période
comparent, par portefeuille, les PD, LGD et CCF estimés aux allant de 2008 à 2021.
réalisations, permettant ainsi de mesurer la prudence des paramètres
de risque utilisés par l’approche IRB. Le taux de défaut historique reste stable sur l’ensemble des classes
d’exposition. La probabilité de défaut estimée est plus élevée que les
Les résultats de backtests et les plans de remédiation sont présentés taux de défaut historique pour tous les portefeuilles bâlois et pour la
au Comité experts pour être discutés et validés (cf. section plupart des notes. À noter que de nouveaux modèles internes sont en
« Gouvernance de la modélisation des risques de crédit »). Ces cours de développement afin de se conformer aux nouvelles exigences
résultats peuvent justifier la mise en œuvre de plans de remédiation si réglementaires.
le dispositif est jugé insuffisamment prudent. Le pouvoir discriminant
des modèles et l’évolution de la composition du portefeuille sont
également mesurés.

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31.12.2022
Moyenne Taux de dont nombre
arithmétique défaut annuel Taux de de débiteurs
de la PD des historique défaut annuel Nombre de en défaut au
PD moyenne débiteurs moyen moyen débiteurs cours de
Classe d’exposition pondérée (%) (%) (%) (%) Fin d’année(1) l’année
Banques centrales et
administrations centrales  0,5%  1,1%  0,2%  0,7% 421 3
Établissements  0,4%  0,8%  0,3%  0,2% 3 427 8
Entreprises – PME  3,2%  4,2%  3,3%  1,9% 61 004 1 166
Entreprises – Financements
spécialisés  1,8%  2,7%  1,8%  1,6% 2 407 39
Entreprises – Autres  1,4%  3,9%  1,7%  1,3% 25 319 322
(1) Expositions saines.

31.12.2021

Moyenne Taux de dont nombre


arithmétique défaut annuel Taux de de débiteurs
de la PD des historique défaut annuel Nombre de en défaut au
PD moyenne débiteurs moyen moyen débiteurs cours de
Classe d’exposition pondérée (%) (%) (%) (%) Fin d’année(1) l’année
Banques centrales et
administrations centrales 0,6% 1,3% 0,2% 0,2% 451 1
Établissements 0,5% 0,8% 0,3% 0,1% 3 480 3
Entreprises – PME 2,9% 4,3% 3,4% 1,6% 61 326 988
Entreprises – Financements
spécialisés 1,8% 2,8% 1,9% 1,0% 2 255 22
Entreprises – Autres 1,3% 3,9% 1,8% 1,2% 24 625 301
(1) Expositions saines.

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31.12.2022
Moyenne Taux de dont nombre
arithmétique défaut annuel Taux de de débiteurs
de la PD des historique défaut annuel Nombre de en défaut au
PD moyenne débiteurs moyen moyen débiteurs cours de
Classe d’exposition pondérée (%) (%) (%) (%) Fin d’année(1) l’année
Banques centrales et
administrations centrales  0,3% 0,3% 0,0% 11
Établissements  0,6% 0,8% 0,2% 18
Entreprises – PME  3,4% 4,6% 3,4% 2,3% 11 971 277
Entreprises – Financements
spécialisés
Entreprises – Autres  2,0% 4,2% 2,0% 1,7% 6 259 108
(1) Expositions saines.

31.12.2021
Moyenne Taux de dont nombre
arithmétique défaut annuel Taux de de débiteurs
de la PD des historique défaut annuel Nombre de en défaut au
PD moyenne débiteurs moyen moyen débiteurs cours de
Classe d’exposition pondérée (%) (%) (%) (%) Fin d’année(1) l’année
Banques centrales et
administrations centrales 0,6% 0,0% 0,0% 0,0% 102 0
Établissements 0,4% 1,2% 0,2% 0,0% 27 0
Entreprises – PME 3,5% 5,0% 3,5% 2,5% 11 220 275
Entreprises – Financements
spécialisés
Entreprises Autres 2,3% 4,5% 2,0% 2,0% 6 511 131
(1) Expositions saines.

+      


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31.12.2021

Pertes estimées hors


Portefeuille Bâlois LGD IRBA(1) marge de prudence
Grandes entreprises 37% 32%
Petites et moyennes entreprises 39% 26%
(1) LGD senior unsecured.
La méthode de calcul du ratio “EAD observée / EAD IRBA” est en cours de révision.

,BDA, +D A3B@D, +, )A-+3C +, 9% )93,;C/9,     


+, +-C%39 Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour la
clientèle de détail s’appliquent de façon spécifique par portefeuille et
Pour le portefeuille clientèle de détail composé de clients particuliers,
par produit, selon la présence ou non de sûretés.
de SCI (sociétés civiles immobilières) et de la clientèle identifiée
comme professionnelle, le Groupe a mis en place le dispositif suivant. Le niveau des pertes attendues est estimé à l’aide d’historiques de
recouvrement sur une longue période issus de données internes pour
       les expositions tombées en défaut. Les estimations sont ajustées de
    marges de prudence pour refléter l’impact éventuel de conditions
économiques adverses (downturn).
La modélisation de la probabilité de défaut des contreparties de la
clientèle de détail est effectuée par chaque entité du Groupe traitant
ses expositions en méthode IRBA sur le périmètre du crédit à la     L
 
 M
consommation, du financement d’équipement ou en République Pour ses expositions hors bilan, le Groupe applique ses estimations
tchèque. Pour la clientèle des Réseaux France, la modélisation est pour les crédits renouvelables et les découverts des comptes à vue des
centralisée au niveau de la Direction des risques Groupe. Les modèles particuliers et professionnels.
intègrent des éléments du comportement de compte des
contreparties. Ils sont segmentés selon le type de clientèle et
distinguent les particuliers, les professionnels, les très petites
entreprises et les sociétés civiles immobilières.
Les contreparties de chaque segment sont classées de façon
automatique à l’aide de modèles statistiques en classes homogènes de
risque (pools) par l’observation des taux de défaut moyens sur une
longue période pour chaque produit. Ces estimations sont ajustées
d’une marge de prudence afin d’estimer au mieux un cycle complet de
défaut selon une approche à travers le cycle (Through The Cycle, TTC).

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Portefeuille/
Paramètre Catégorie Méthodologie
modélisé d’actifs bâlois Nombre de modèles Nombre d’années défaut/perte
Clientèle de détail
7 modèles selon l’entité, le type de garantie Modèle de type statistique (régression), score
Immobilier (caution, hypothèque), le type de contrepartie : comportemental. Défauts observés sur une
résidentiel particuliers ou professionnels/TPE, SCI. période supérieure à 5 ans.
15 modèles selon l’entité, la nature et l’objet du Modèle de type statistique (régression), score
Autres crédits prêt : prêt personnel, prêt consommation, comportemental. Défauts observés sur une
aux particuliers
Probabilité automobile, etc. période supérieure à 5 ans.
de défaut (PD) 4 modèles selon l’entité, la nature du prêt : Modèle de type statistique (régression), score
Expositions découvert sur compte à vue, crédit comportemental. Défauts observés sur une
renouvelables renouvelable bancaire ou consommation. période supérieure à 5 ans.
10 modèles selon l’entité, la nature du prêt :
Professionnels Modèle de type statistique (régression ou
crédits d’investissement moyen long terme,
et très petites segmentation), score comportemental. Défauts
crédit court terme, crédit automobile, le type
entreprises observés sur une période supérieure à 5 ans.
de contrepartie (personne physique ou SCI).
Modèle statistique de modélisation des flux
10 modèles selon l’entité le type de garantie
Immobilier de recouvrement attendus à partir des flux
(caution, hypothèque), le type de contrepartie
résidentiel constatés. Pertes et flux de recouvrements
particuliers ou professionnels/TPE, SCI. observés sur une période de plus de 10 ans.
Modèle statistique de modélisation des flux
18 modèles selon l’entité, la nature et l’objet de recouvrement attendus à partir des flux
Autres crédits du prêt : prêt personnel, prêt consommation, constatés. Modèle ajusté d’avis experts si
aux particuliers automobile, etc. nécessaire. Pertes et flux de recouvrements
Perte en cas observés sur une période de plus de 10 ans.
de défaut (LGD) Modèle statistique de modélisation des flux
7 modèles selon l’entité, la nature du prêt : de recouvrement attendus à partir des flux
Expositions découvert sur compte à vue, crédit constatés. Modèle ajusté d’avis experts si
renouvelables renouvelable bancaire ou consommation. nécessaire. Pertes et flux de recouvrements
observés sur une période de plus de 10 ans.
Modèle statistique de modélisation des flux
12 modèles selon l’entité, la nature du prêt :
Professionnels de recouvrement attendus à partir des flux
crédits d’investissement moyen long terme,
et très petites constatés. Modèle ajusté d’avis experts si
crédit court terme, crédit automobile ; le type
entreprises nécessaire. Pertes et flux de recouvrements
de contrepartie (personne physique ou SCI). observés sur une période de plus de 10 ans.
Expositions 12 calibrages par entités pour les produits Modèles calibrés par segments sur une période
renouvelables revolving et découverts particuliers. d’observation des défauts supérieure à 5 ans.
Facteur de
conversion crédit CCF forfaitaire de 100%. La pertinence de ce
(CCF) Immobilier 4 calibrages par entités pour les produits CCF forfaitaire est vérifiée via le calcul du taux
résidentiel immobiliers. de tirage observé sur un historique supérieure
à 5 ans.

         détériorée en 2022. Les impacts de la guerre en Ukraine (crise
 énergétique, inflation, prix des matières premières…) pèsent sur des
entreprises déjà fragilisées par la crise sanitaire et ayant souscrit des
Le niveau de performance de l’ensemble du dispositif de crédit de la PGE. La hausse des coûts subie par les professionnels (Clientèle de
clientèle de détail est mesuré par des backtesting qui vérifient la détail – Autres PME) impacte de plus en plus sur leur trésorerie et
performance des modèles de PD, LGD et CCF, et comparent les conduit à une dégradation des profils de risques. Ainsi, nous observons
estimations aux réalisations. à la fois une dégradation des classes de risques - correspondant à un
Chaque année, les taux de défaut moyens de long terme constatés par effet de renormalisation par rapport à la période COVID durant laquelle
classe homogène de risque sont comparés aux PD. les contreparties avaient bénéficié d’aides gouvernementales – mais
également à une remontée des défauts, en particulier sur les clients
Les résultats présentés ci-après couvrent l’intégralité des portefeuilles PRO détenant un PGE.
du Groupe. Les backtest comparent la probabilité de défaut estimée
(moyenne arithmétique pondérée par les débiteurs) aux résultats Le marché des particuliers est plus résilient, notamment sur le
observés (le taux de défaut annuel historique). Le taux de défaut portefeuille immobilier. Néanmoins, une remontée du risque est
historique a été calculé sur la base des encours sains sur la période observée sur le crédit à la consommation sur la fin d’année (Clientèle
allant de 2010 à 2021. Les clients créditeurs sont inclus conformément de détail – Autres non-PME), sans toutefois atteindre les niveaux
aux instructions révisées de la publication ABE du 14 décembre 2016 pré-crise Covid. En effet, cette remontée fait suite à une année 2021 où
(EBA/GL/2016/11). les indicateurs avaient atteint des niveaux historiquement bas.

Après une année 2021 marquée par la sortie de crise sanitaire et un À noter que de nouveaux modèles internes dont le développement est
niveau de risque historiquement bas, la situation économique s’est en cours ou est planifié permettront d’adresser les faiblesses
identifiées.

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31.12.2022
Taux de dont nombre
Moyenne défaut Taux de de débiteurs
arithmétique annuel défaut Nombre de en défaut au
PD moyenne de la PD des historique annuel débiteurs cours de
Classe d’exposition pondérée débiteurs moyen moyen Fin d’année l’année
Clientèle de détail – Expositions
garanties par des biens immobiliers –
PME  1,2%  1,4%  2,1%  1,1% 31 856 359
Clientèle de détail – Expositions
garanties par des biens immobiliers –
Non PME  0,7%  0,9%  0,8%  0,3% 1 160 703 3 104
Clientèle de détail – Expositions
renouvelables éligibles  2,4%  2,5%  1,9%  1,5% 5 582 728 85 477
Clientèle de détail – Autres PME  3,1%  3,4%  3,3%  2,8% 553 086 15 243
Clientèle de détail – Autres non-PME  2,3%  3,7%  3,2%  2,2% 1 860 932 40 748

31.12.2021

Taux de dont nombre
Moyenne défaut Taux de de débiteurs
arithmétique annuel défaut Nombre de en défaut au
PD moyenne de la PD des historique annuel débiteurs cours de
Classe d’exposition pondérée débiteurs moyen moyen Fin d’année l’année
Clientèle de détail – Expositions
garanties par des biens immobiliers –
PME 1,5% 1,6% 2,2% 1,1% 33 475 369
Clientèle de détail – Expositions
garanties par des biens immobiliers –
Non PME 0,8% 0,8% 0,9% 0,3% 1 171 550 3 520
Clientèle de détail – Expositions
renouvelables éligibles 3,1% 2,6% 1,9% 1,4% 5 701 905 80 316
Clientèle de détail – Autres PME 2,9% 2,9% 3,4% 2,2% 770 826 17 118
Clientèle de détail – Autres non-PME 2,1% 3,3% 3,3% 1,7% 1 824 511 30 380

(1) Expositions saines.

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31.12.2022
Pertes estimées hors EAD observée/
Portefeuille bâlois LGD IRBA marge de prudence EAD IRBA
Prêts immobiliers (hors expositions cautionnées) 18% 12% -
Crédits renouvelables 49% 21% 79%
Autres crédits aux particuliers 30% 25% -
TPE et professionnels 28% 19% 77%
Ensemble clientèle de détail Groupe 26% 19% 79%

Les évolutions sur les pertes estimées sont expliquées par un changement de méthodologie de backtesting (calcul en 1 temps).
Les évolutions sur les EAD sont expliquées par la mise en place de nouveaux modèles.

Les évolutions sur le portefeuille « Autres crédits aux particuliers » sont expliquées par un changement de périmètre.

31.12.2021

Pertes estimées hors EAD observée/


Portefeuille bâlois LGD IRBA marge de prudence EAD IRBA
Prêts immobiliers (hors expositions cautionnées) 18% 9% -
Crédits renouvelables 48% 43% 66%
Autres crédits aux particuliers 28% 23% -
TPE et professionnels 29% 22% 72%
Ensemble clientèle de détail Groupe 26% 19% 68%

<DF,A;%;), +, 9% :<+-93B%C3<; à la Direction des risques dans le cadre de diverses instances et


processus (Comité Model Risk Management Groupe, Risk Appetite
+,B A3B@D,B +, )A-+3C Statement/Risk Appetite Framework, suivi des recommandations, etc.)
Les modèles d’évaluation des exigences de fonds propres au titre du et annuellement à la Direction générale (CORISQ). Le Département
risque de crédit sont soumis au dispositif global de gestion du risque « Risque de modèle » revoit notamment les nouveaux modèles, les
de modèles (cf. chapitre 4.12 « Risque de modèle »). résultats de backtesting ainsi que toutes les modifications portant sur
les modèles d’évaluation des exigences de fonds propres au titre du
La première ligne de défense, responsable du développement, de la risque de crédit. Conformément au règlement délégué (UE)
mise en œuvre, de l’usage et du suivi de la pertinence au cours du n° 529/2014 du 20 mai 2014 relatif au suivi des modèles internes
temps des modèles, est soumise aux règles relatives au cycle de vie du utilisés pour le calcul des exigences de fonds propres, les évolutions du
modèle, incluant notamment pour les modèles internes de risque de dispositif de notation du Groupe font ensuite l’objet de deux types
crédit une traçabilité des étapes de développement et application, et principaux de notifications au superviseur compétent en fonction du
un backtesting réalisé à fréquence annuelle. En fonction des caractère significatif de l’évolution, évalué selon ce même règlement :
spécificités de chaque famille de modèles et notamment de
l’environnement réglementaire, la deuxième ligne de défense peut p les évolutions significatives qui font l’objet d’une demande
décider d’effectuer le backtesting de ces modèles. Dans ce cas, la d’autorisation préalable à leur mise en œuvre ;
deuxième ligne de défense est responsable d’établir une norme dédiée
p les autres évolutions qui doivent être notifiées aux autorités
pour la famille de modèle concernée et d’informer la première ligne de
compétentes : (i) avant leur mise en œuvre : les évolutions selon les
défense (notamment le propriétaire du modèle) des conclusions
critères définis par le règlement, sont notifiées au superviseur
obtenues.
(notification ex ante) ; en l’absence de réponse de la part du
Le Département « Risque de modèle », directement rattaché à la superviseur dans un délai de deux mois, celles-ci peuvent être mises
Direction des risques, constitue la seconde ligne de défense sur les en œuvre ; (ii) après leur mise en œuvre : ces évolutions sont
modèles de risque de crédit. Pour la conduite de leurs missions, les notifiées aux autorités compétentes après leur mise en œuvre au
équipes de revue indépendante s’appuient sur des principes de moins une fois par an, par le biais d’un rapport spécifique
contrôle de la robustesse théorique (évaluation de la qualité de la (notification ex post).
conception et du développement) des modèles, la conformité de
La Direction de l’inspection et de l’audit interne, en tant que troisième
l’application et de l’usage, le suivi continu de la pertinence du modèle
ligne de défense a pour responsabilité d’évaluer périodiquement
au cours du temps. Le processus de revue indépendante s’achève par
l’efficacité globale du dispositif de gestion du risque de modèle (la
(i) un rapport qui décrit le périmètre de la revue, les tests effectués, les
pertinence de la gouvernance pour le risque de modèle et l’efficience
résultats de la revue, les conclusions ou les recommandations et par
des activités de la deuxième ligne de défense) et d’effectuer l’audit
(ii) des comités de revue (« Comités modèles » dans le cas des modèles
indépendant des modèles.
de risque de crédit) et d’approbation (« Comités experts »). Le
dispositif de contrôle du modèle donne lieu à des reportings récurrents

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3B@D,B)93:%C3@D,B_,BDA,+,9% Climate Vulnerability Indicator – CCVI) qui conduit à une analyse crédit
renforcée sur les emprunteurs les plus exposés. ▲
B,;B3(393C-%DA3B@D,+,CA%;B3C3<;
(Voir également la section 4.13.4 « Prise en compte du changement
Audité I L’impact du risque de transition sur le risque de crédit des
climatique dans le dispositif de gestion des risques » page 279 du
entreprises clientes de Société Générale a été identifié comme un des
présent document).
principaux risques liés au changement climatique pour le Groupe.
De manière à mesurer cet impact, le Groupe met progressivement en
place un Indicateur de Vulnérabilité Climat Entreprises (Corporate

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Audité I Dans cette section, la mesure adoptée pour les expositions de regroupement utilisé se base sur l’activité économique principale des
crédit est l’EAD – Exposure At Default (bilan et hors bilan). Les EAD en contreparties. L’EAD est ventilée selon l’axe du garant, après prise en
approche standard sont reportées nettes de provisions spécifiques et compte de l’effet de substitution (sauf indication).
de collatéraux financiers. ▲
Plus d’informations disponibles dans les sections 6.5 Informations
Le regroupement des secteurs d’activité a été revu en 2022, afin d’être quantitatives et 6.6 Informations quantitatives complémentaires sur le
conforme au suivi interne du risque de crédit et aux nouvelles risque de crédit du document Rapport sur les risques Pilier 3.
exigences de publication ABE sur les secteurs d’activité. Le

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Activités financières 6,9%


Activités immobilières 3,5%
Services collectifs(1) 2,8%
Industries manufacturières 2,2%
Télécommunications, médias et technologie 2,0%
Agriculture, ind. agro-alimentaire(2) 1,8%
Industries pétrole, gaz 1,8%
Industrie lourde et extraction minière(2) 1,7%
Industrie automobile 1,6%
Services aux entreprises et aux particuliers 1,4%
Aéronautique et défense 1,1%
Commerce de détail (hors automobile) 1,1%
Construction et travaux publics 1,1%
Courtage sur pétrole et gaz 1,0%
Conglomérats multi-activités 1,0%
Industrie maritime 1,0%
Transport terrestre et logistique 0,8%
Pharmacie, santé, action sociale 0,8%
Hôtellerie, restauration, tourisme, loisirs 0,5%
Autres 0,5%

L’EAD du portefeuille « Entreprises » est présentée au sens bâlois Au 31 décembre 2022, le portefeuille « Entreprises » s’élève à 390


(grandes entreprises y compris compagnies d’assurance, fonds et milliards d’euros sur un total de 1 119 milliards pour le groupe
hedge funds, PME, financements spécialisés, activités d’affacturage), (encours bilan et hors bilan mesurés en EAD). Les engagements du
selon l’axe de l’emprunteur, avant effet de substitution (périmètre du Groupe sur ses dix premières contreparties "Entreprises" représentent
risque de crédit : risque débiteur, émetteur et de remplacement). 5% de ce portefeuille.

(1) Y compris activités Énergie (2,5%).


(2) Y compris activités de négoce.

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AAA AA A BBB BB B <B AAA AA A BBB BB B <B

Sur la clientèle « Entreprises », le périmètre retenu correspond aux Elle est fondée sur la notation interne de la contrepartie, présentée en
crédits sains traités en approche IRB (hors critère de classement équivalent Standard & Poor’s.
prudentiel, par pondération, du financement spécialisé), sur
Au 31 décembre 2022, la majorité de l’exposition se concentre sur des
l’ensemble du portefeuille de clients « Entreprises », tous pôles
contreparties Investment Grade, c’est-à-dire dont le rating interne en
confondus. Il représente une EAD de 318 milliards d’euros (sur une EAD
équivalent Standard & Poor’s est supérieur à BBB– (70% de la clientèle
totale sur le portefeuille bâlois « Entreprises » de 351 milliards d’euros,
« Entreprises »). Les opérations portant sur les contreparties
méthode standard comprise). La répartition par rating de l’exposition
Non-Investment Grade sont très souvent assorties de garanties et
« Entreprises » du Groupe démontre la bonne qualité du portefeuille.
collatéraux permettant d’atténuer le risque.


     
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AAA AA A BBB BB B <B AAA AA A BBB BB B <B

Sur la clientèle bancaire, le périmètre retenu correspond aux crédits démontre la bonne qualité du portefeuille. Elle est fondée sur la
sains traités en méthode IRB, sur l’ensemble du portefeuille Banques, notation interne de la contrepartie, présentée en équivalent Standard
tous pôles confondus, et représente une EAD de 58 milliards d’euros & Poor’s. Au 31 décembre 2022, l’exposition sur la clientèle bancaire se
(sur une EAD totale sur le portefeuille bâlois Banques de 95 milliards concentre sur des contreparties Investment Grade (96% de
d’euros, méthode standard comprise). La répartition par rating de l’exposition).
l’exposition sur contreparties bancaires du groupe Société Générale

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Exigences de Exigences de Exigences de


fonds propres - fonds propres - fonds propres -
(En M EUR) RWA - IRB RWA - Standard RWA - Total IRB Standard total
RWA de fin de la période
précédente (31.12.2021) 192 368 109 682 302 051 15 389 8 775 24 164
Volume (3 165) (1 264) (4 429) (253) (101) (354)
Qualité des actifs 2 100 1 785 3 886 168 143 311
Mise à jour des modèles 7 758 - 7 758 621 - 621
Méthodologie (3 849) (4 115) (7 965) (308) (329) (637)
Acquisitions et cessions 1 238 (7 253) (6 015) 99 (580) (481)
Change 2 122 476 2 598 170 38 208
Autre - - - -
RWA de fin de la période
de reporting (31.12.2022) 198 572 99 311 297 883 15 886 7 945 23 831

Le tableau ci-dessus présente les données sans la CVA (Credit Valuation Les effets sont définis comme suit :
Adjustment).
p volume : variations de périmètre et de composition (y compris
Les principaux effets expliquant la baisse des expositions pondérées création de nouvelle ligne-métier et arrivée à échéance de prêts). Cela
(hors CVA) de 4 milliards d'euros sur l'année 2022 sont les suivants : n’intègre pas les effets liés aux acquisitions et cessions d’entités ;
p un effet périmètre de -6,0 milliards d'euros principalement lié à la p qualité des actifs : évolution de la qualité des actifs de la Banque
cession de l’entité ROSBANK ; découlant de variations du risque de l’emprunteur, telles que des
changements de note ou des effets similaires ;
p un effet méthodologique de -8,0 milliards d'euros principalement
sur : p mises à jour des modèles : variations dues à l’application du modèle,
à l’évolution de son périmètre ou à toute modification visant à
le risque de contrepartie principalement lié aux efforts
remédier à ses faiblesses ;
d’amélioration de l’efficience du calcul des EAD CCR et l’accord des
autorités pour la reconnaissance et l’application de netting sur les p méthodologie : variations dues aux changements de méthodologie de
contreparties chinoises ; calcul découlant d’évolutions réglementaires, y compris des révisions
de réglementations existantes et des nouvelles réglementations ;
- le risque de crédit principalement sur le hors bilan dû à la prise en
compte des cash-flows dans le calcul de la maturité financière ; p acquisitions et cessions : évolution de la taille du portefeuille
découlant des acquisitions et cessions d’entités ;
p un effet modèle de +7,8 milliards d'euros en lien avec la remédiation
des modèles pour donner suite aux revues des TRIM et l’entrée en p change : variations découlant des fluctuations de marché, telles que
vigueur de l’IRB Repair ; les mouvements de devises ;
p un effet change de +2,6 milliards d'euros lié principalement à p autres : catégorie reflétant les variations non prises en compte dans
l'appréciation du dollar américain face à l’euro. les autres catégories.

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2%A1,;,CC,+DA3B@D, La charge nette du risque du Groupe en 2022 est de 1 647 millions


d’euros, en hausse de 135% par rapport à 2021. Ce coût du risque en
hausse par rapport à une base de référence 2021 basse se décompose

      entre un coût du risque sur les encours en défaut qui reste faible
 ] f ^ (stage 3) à 17 pb contre 18 pb en 2021, et des dotations
supplémentaires sur encours sains (stage 1/stage 2) de 12 pb afin de
1 647 maintenir une politique de provisionnement prudente dans un
38
environnement marqué par des perspectives économiques moins
favorables avec, en particulier, la montée de l’inflation et des taux
d’intérêt.
705 Le coût du risque (exprimé en points de base sur la moyenne des
encours de début période des quatre trimestres précédant la clôture, y
Hors Pôles compris locations simples) s’établit ainsi à 28 points de base pour
Banque de détail et Services l’année 2022 contre 13 points de base en 2021.
Financiers Internationaux 700
6 421 p Dans la Banque de détail en France, le coût du risque est en hausse
Banque de Grande Clientèle à 20 points de base sur l’année 2022 à comparer aux 5 points de base
et Solutions Investisseurs de l’année 2021. Ce CNR inclut une dotation de 4 pb sur encours
Banque de détail en France 504 sains (à comparer à la reprise stage 1/stage 2 de -7 pb en 2021).

483 p À 52 points de base sur l’année 2022 (contre 38 points de base sur
65 l’année 2021), le coût du risque du pôle Banque de détail et
125 Services Financiers Internationaux augmente malgré une CNR
plus faible sur les encours en défaut (stage 3), du fait d’une dotation
de 15 points de base sur le stage 1/stage 2.
31.12.2021 31.12.2022
p Le coût du risque de la Banque de Grande Clientèle et Solutions
Investisseurs affiche un niveau à 23 points de base (contre 4 points
de base sur l’année 2021), traduisant une forte hausse des provisions
sur encours sains (stage 1/stage 2) à 20 pb, alors que la CNR sur
encours en défaut reste très modérée (4 pb contre 7 pb en 2021).

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(En Md EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Créances brutes saines 554,4 543,9
(1)
dont créances classées en étape 1 494,2 479,9
dont créances classées en étape 2 43,6 43,5
Créances brutes douteuses 15,9 16,5
dont créances classées en étape 3 15,9 16,5
Total créances brutes* 570,3 560,4
TAUX BRUT GROUPE D'ENCOURS DOUTEUX* 2,8% 2,9%
Provisions sur créances brutes saines 3,2 2,8
dont provisions étape 1 1,0 1,1
dont provisions étape 2 2,1 1,7
Provisions sur créances brutes douteuses 7,7 8,4
dont provisions étape 3 7,7 8,4
Total provisions 10,9 11,2
TAUX BRUT DE COUVERTURE DES CRÉANCES DOUTEUSES GROUPE (PROVISIONS SUR
CRÉANCES DOUTEUSES / CRÉANCES DOUTEUSES) 48% 51%
(1) Données retraitées des créances à la juste valeur par résultat qui ne sont pas éligibles au provisionnement IFRS 9.
* Total des prêts et avances à la clientèle, dépôts auprès des banques et prêts octroyés aux banques et crédit bail, présents au bilan, à l’exclusion des prêts et avances
détenus en vue de la vente, des réserves auprès des banques centrales et autres dépôts à vue, conformément à la norme technique d’exécution EBA/ITS/2019/02 qui
amende le règlement d’exécution de la Commission (EU) No 680/2014 en ce qui concerne le reporting de l’information financière (FINREP). Le calcul du taux NPL a
été modifié pour exclure des créances brutes au dénominateur la valeur nette comptable des immobilisations de location simple. Les créances brutes saines et les
créances brutes douteuses incluent des créances à la juste valeur par résultat qui ne sont pas éligibles au provisionnement IFRS 9 et donc non réparties par étape.
Données historiques retraitées.

;)<DAB A,BCAD)CDA-B
Audité I Les encours dits « restructurés » au sein du groupe Société client à rembourser la créance selon le nouvel échéancier apparaît
Générale concernent les financements dont le montant, la durée ou les compromise, l’octroi des mesures de restructuration doit entraîner le
modalités financières sont modifiés contractuellement du fait des classement du client concerné en défaut bâlois et le classement des
difficultés financières de l’emprunteur (que ces difficultés soient encours en encours dépréciés, en conformité avec les directives de
avérées ou à venir de façon certaine en l’absence de restructuration). l’ABE sur l’application de la définition du défaut selon l’article 178 du
Le groupe Société Générale aligne sa définition de prêts restructurés règlement européen n°575/2013. Dans ce cas, les clients sont
sur la définition de l’ABE. maintenus en défaut tant que la Banque a une incertitude sur leur
capacité à honorer leurs futurs engagements et au minimum pendant
Sont exclues de ces encours les renégociations commerciales qui
un an. Dans les autres cas, une analyse de la situation du client permet
concernent des clients pour lesquels la Banque accepte de renégocier
d’estimer sa capacité à rembourser selon le nouvel échéancier. Si cette
la dette dans le but de conserver ou de développer une relation
capacité est avérée, le client peut demeurer en statut bâlois sain. Dans
commerciale, dans le respect des règles d’octroi en vigueur, et en
le cas contraire, le client est également transféré en défaut bâlois.
l'absence de difficultés financières.
Le montant au bilan total des encours de crédit restructurés au 31
Lorsque la restructuration de crédit implique une perte de valeur
décembre 2022 correspond essentiellement à des prêts et créances au
supérieure à 1% de la créance d’origine, ou lorsque la capacité du
coût amorti pour un montant de 6,9 milliards d’euros. ▲

 fLOfX   




(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Créances restructurées en défaut 2 645 3 342
Créances restructurées saines 4 779 5 424
(1)
MONTANT BRUT DES CRÉANCES RESTRUCTURÉES 7 425 8 765
(1) Se décomposant en 6,9 milliards d'euros portés au bilan et 0,5 milliard d'euros en hors bilan au 31 décembre 2022.

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NZP    

Audité I Le risque de contrepartie correspond au risque de pertes sur les opérations de marché. Le risque de contrepartie est donc un risque
multidimensionnel, croisant les risques de crédit et les risques de marché, dans le sens où la valeur future de l’exposition face à une
contrepartie ainsi que sa qualité de crédit sont incertaines et variables dans le temps (composante crédit), toutes deux étant affectées par
l’évolution des paramètres de marché (composante marché). Il se décompose lui-même en :
p risque de défaut : il correspond au risque de remplacement auquel le groupe Société Générale est exposé si une contrepartie ne respecte
pas ses obligations de paiement. Dans ce cas, Société Générale doit remplacer cette transaction à la suite du défaut de la contrepartie.
Potentiellement, cela doit être fait dans des conditions de marché stressé, avec une liquidité réduite et même parfois face à un risque de
corrélation défavorable (Wrong Way Risk ou WWR) ;
p risque de Credit Valuation Adjustment (CVA) : il correspond à la variabilité de l’ajustement de valeur pour risque de contrepartie, qui est la
valeur de marché du CCR pour les instruments dérivés et repos, c’est-à-dire un ajustement apporté au prix de la transaction afin de tenir
compte de la qualité de crédit de la contrepartie. Il est mesuré comme la différence entre le prix d’un contrat avec une contrepartie sans
risque et celui du même contrat tenant compte du risque de défaut de la contrepartie ;
p risque lié aux contreparties centrales (CCP) : le risque CCP est lié au défaut d’un autre membre compensateur de la chambre de
compensation centrale, qui pourrait entraîner des pertes pour le Groupe sur sa contribution au fond de couverture des défauts.
Les transactions entraînant un risque de contrepartie regroupent notamment les opérations de pensions livrées, de prêts et emprunts de
titres et les contrats de produits dérivés, qu’elles soient traitées en principal ou pour le compte de tiers (activités agency ou client clearing)
dans le cadre des activités de marché. ▲

NZPZK 
          
AJCJ>J> A3;)3?,B 1-;-A%DG dédiée(1). Les limites peuvent être individuelles au niveau d’une
contrepartie, ou globales sur un ensemble de contreparties dans le
Audité I Le risque de contrepartie est encadré via un ensemble de cas du suivi des expositions en stress test par exemple.
limites qui reflètent l’appétit pour le risque du Groupe.
Ces limites font l’objet de revues annuelles ou ad hoc en fonction des
La gestion du risque de contrepartie repose principalement sur des besoins et de l’évolution des conditions de marché.
premières et secondes lignes de défense dédiées comme décrit
ci-dessous : Une équipe dédiée au sein de la Direction des risques a la charge de la
production, du reporting, et des contrôles sur les métriques risques, à
p les premières lignes de défense (LoD1) comprennent notamment les savoir :
lignes-métier soumis à du risque de contrepartie, le secteur de suivi
commercial responsable de relation globale avec le client et le p s’assurer de l’exhaustivité et de la fiabilité du calcul des risques en
groupe auquel il appartient, les équipes dédiées au sein de la prenant en compte l’ensemble des opérations transmises par les
Business Unit « Relations Clients et Solutions de Financement et services de traitement des opérations ;
Conseil » et de la Business Unit « Activités de marchés » responsables p produire les rapports quotidiens de certification et d’analyse des
de suivre et piloter les risques de leurs périmètres respectifs ; indicateurs de risque ;
p la Direction des risques assure un rôle de seconde ligne de défense p contrôler le respect des limites allouées, à la fréquence de calcul des
(LoD2) via la mise en place d’un dispositif de contrôle des risques de métriques, le plus souvent quotidienne : les dépassements de
contrepartie, qui s’appuie sur des mesures du risque normalisées, et limites sont signalés au front office et à la LoD2 dédiée pour des
permet un suivi permanent et indépendant des risques de actions correctives.
contrepartie.
Par ailleurs, un processus de surveillance et d’approbation particulier
La politique d’octroi de limites applique les principes fondamentaux est mis en œuvre pour les contreparties les plus sensibles ou les
suivants : catégories les plus complexes d’instruments financiers.
p les LoD1 et les LoD2 dédiées doivent être indépendantes l’une de
l’autre ;
AJCJ>J? <:3C<9<13,
p la Direction des risques dispose d’une organisation dédiée à la
gestion du risque de contrepartie afin d’assurer une couverture et un Sans se substituer aux CORISQ et au Comité des risques du Conseil
suivi holistique des risques de contreparties et de tenir compte des d’administration (cf. section « Gouvernance de la gestion des
spécificités des contreparties ; risques »), le Counterparty Credit Risk Committee (CCRC) exerce un suivi
rapproché du risque de contrepartie via :
p un régime de délégation de compétence, s’appuyant largement sur
la notation interne des contreparties, confère des capacités p la revue des expositions en risques de contreparties sur diverses
décisionnelles aux LoD1 et LoD2 ; métriques telles que les stress tests globaux CCR, la Potential Future
Exposure – PFE, etc. ; ainsi que les expositions sur des activités
p les limites et les notations internes définies pour chaque spécifiques telles que les financements collatéralisés, ou les activités
contrepartie sont proposées par la LoD1 et validées par la LoD2 pour compte de tiers (agency) ;

(1) En ce qui concerne les contreparties Hedge Funds et PTG, la proposition de rating est déléguée à la LoD2.
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p des focus dédiés sur un/des types risques en position, ou types de AJCJ>JA 3B@D,+, ]-"/'0/"*)
clients/pays, ou types d’encadrements ou en cas d’identification de
zones de risque émergentes.
$0./()/^
En complément du risque de remplacement, la CVA (Credit Valuation
Ce comité, présidé par la Direction des risques, regroupe sur une base
Adjustment) mesure l’ajustement de la valeur du portefeuille de
mensuelle des représentants des Business Units « Activités de marché »
dérivés et repos du Groupe afin de tenir compte de la qualité de crédit
et « Relations Clients et Solutions de Financement et Conseil », mais
des contreparties du Groupe (cf. section 4.6.3.2 « Ajustement de valeur
également des départements qui, au sein de la Direction des risques,
pour risque de contrepartie »).
sont en charge du suivi des risques de contrepartie sur opérations de
marché et du risque de crédit. Le CCRC est amené à se prononcer sur Les positions prises afin de couvrir la volatilité de la CVA (instruments
les évolutions d’encadrements relevant de sa compétence. Le CCRC de crédit, de taux, de change ou d’actions) sont suivies dans le cadre
identifie aussi les principaux sujets CCR nécessitant d’être escaladés. de :
p limites en sensibilité ;
AJCJ>J@ 3B@D,+,A,:?9%),:,;C p limites en stress test : des scénarios représentatifs des risques de
Le Groupe encadre les risques de remplacement dont les limites sont marché impactant la CVA (spreads de crédit, taux d’intérêt et
définies par les analystes de crédit et validées par la LoD2 en fonction change) sont appliqués pour réaliser le stress test sur CVA.
de l’appétit au risque du Groupe. Les différentes métriques et les stress tests sont suivis sur le montant
Le montant des limites est défini au niveau de la contrepartie et de son net (c’est-à-dire sur la somme de l’exposition CVA et les opérations de
groupe, au niveau des catégories de contreparties et au niveau couverture traitées par les desks).
consolidé sur l’ensemble du portefeuille du groupe Société Générale.
Par ailleurs, le Groupe encadre par des limites :
AJCJ>JB 3B@D,BDA9,B)<;CA,?%AC3,B
p consolidées sur l’ensemble des types de produits autorisés avec la ),;CA%9,B
contrepartie ;
La compensation des transactions est une pratique de marché
p établies par tranche de maturité, pour contrôler les expositions courante pour Société Générale, notamment en conformité avec les
futures, exprimées en termes d’exposition future potentielle (PFE), réglementations EMIR (European Market Infrastructure Regulation) en
également appelée CVaR au sein du Groupe ; Europe et DFA (Dodd-Frank Act) aux États-Unis, qui exigent que les
p dont le montant est notamment déterminé en fonction de la qualité opérations de gré à gré les plus standardisées soient compensées via
de crédit et du type de contrepartie, du couple nature/maturité des des chambres de compensation agréées par les autorités et soumises à
instruments concernés (opérations de change, opérations de réglementation prudentielle.
pensions livrées, de prêts et emprunts de titres, contrats de produits En tant que membre des chambres de compensation avec lesquelles il
dérivés, etc.), du rationnel économique, ainsi que du cadre juridique opère, le Groupe contribue à leurs dispositifs de gestion des risques
des contrats mis en place et tout autre facteur d’atténuation du par des dépôts de garantie aux fonds de défaillances en plus des
risque. appels de marge.
Le Groupe s’appuie également sur d’autres mesures pour le suivi du Le risque de contrepartie engendré par la compensation des produits
risque de remplacement : dérivés et repos par les contreparties centrales fait l’objet d’un
p un stress tests multifacteurs sur l’ensemble des contreparties, qui encadrement spécifiques sur :
permet de quantifier d’une manière holistique la perte potentielle
p les marges initiales, tant pour les activités du Groupe en principal,
sur les activités de marché à la suite de mouvements de marché que pour celles pour compte de tiers (client clearing) ;
déclenchant une vague de défauts sur ces contreparties ;
p les contributions du Groupe aux fonds de défaut des CCP (dépôts de
p un dispositif de stress tests monofacteur permettant de suivre le garantie) ;
risque de corrélation défavorable général (cf. section 4.2.2.3 dédiée
au risque de corrélation défavorable). p l’impact lié au défaut d’un membre majeur d’une CCP définie par
une limite en stress test. ▲
Voir tableau « Expositions sur les contreparties centrales » de la
section 4.6.3.4 « Informations quantitatives » pour plus d’information.

NZPZL 
    

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Audité I Le Groupe fait appel à différentes techniques pour réduire AJCJ?J> ))<A+B+,
ce risque :
A-B393%C3<;`)<:?,;B%C3<;
p la contractualisation la plus systématique possible d’accords de
Le Groupe met en place dès que possible avec ses contreparties des
résiliation-compensation globale (close-out netting agreements)
contrats-cadres (master agreements) qui prévoient des clauses de
pour les opérations traitées de gré à gré (OTC) et les opérations de
résiliation-compensation globale.
financement sur titres (SFT) ;
Ces clauses permettent d’une part la résiliation (close out) immédiate
p la collatéralisation des opérations de marché, soit par le biais des
de l’ensemble des opérations régies par ces accords quand
chambres de compensation pour les produits éligibles (produits
surviennent le défaut d’une des parties et d’autre part le règlement
listés et certains produits OTC les plus standardisés), soit par un
d’un montant net reflétant la valeur totale du portefeuille, après
mécanisme d’échange bilatéral d’appels de marges destinés à
compensation (netting) des dettes et créances réciproques à la valeur
couvrir l’exposition courante (variation margins) mais aussi
de marché actuelle. Ce solde peut faire l’objet d’une garantie ou
l’exposition future (initial margins).
collatéralisation. Il en résulte une seule créance nette due par ou pour
la contrepartie.

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Afin de réduire le risque juridique lié à la documentation et de De plus, des paramètres spécifiques ou des caractéristiques
respecter les principales normes internationales, le Groupe utilise les optionnelles peuvent être définis en fonction du type de contrepartie
modèles de contrats-cadres publiés par les associations ou de la transaction, tels qu’un montant de garantie supplémentaire
professionnelles nationales ou internationales telles que International (augmentation forfaitaire de l’exposition permettant à la contrepartie
Swaps and Derivatives Association (ISDA), International Capital Market effectuant un appel de marge d’être « sur-collateralisée ») ou des
Association (ICMA), International Securities Lending Association (ISLA), clauses dépendant de la notation de la contrepartie (collatéral
la Fédération Bancaire Française (FBF), etc. supplémentaire demandé en cas de dégradation de la notation de la
contrepartie).
Ces contrats établissent un ensemble d’éléments contractuels
généralement reconnus comme standards et laissent place à la Le Groupe pilote les échanges de collatéral donnés et reçus. En cas de
modification ou à l’ajout de clauses plus spécifiques entre les parties divergence entre les contreparties concernant les montants des appels
signataires du contrat final. Cette standardisation permet de réduire de marge, des équipes dédiées au sein des Départements des
les délais de mise en place et de sécuriser les opérations. Les clauses opérations et des risques sont chargées d’analyser les transactions
négociées par les clients hors des standards de la Banque sont concernées afin de s’assurer qu’elles sont correctement évaluées et de
approuvées par des organes décisionnels de l’activité contrats-cadres résoudre le problème.
– Normative Committee et/ou Arbitration Committee – composés de
représentants de la Direction des risques, des Business Units, de la    
Direction juridique et autres Directions décisionnelles de la Banque.
Conformément aux obligations réglementaires, la sécurité juridique La marge initiale, historiquement peu utilisée mise à part avec des
des clauses autorisant la résiliation-compensation globale et la contreparties de type hedge fund, a été généralisée par les
collatéralisation est analysée par les services juridiques de la Banque réglementations EMIR et DFA qui oblige l’utilisation d’accord-cadre et
afin de s’assurer de leur applicabilité en regard des dispositions de des CSA liés, préalablement ou simultanément à la conclusion d’une
droits applicables aux clients. opération sur dérivés OTC non compensée. Le Groupe est à présent
dans l’obligation d’échanger des marges initiales et des marges de
variation pour les opérations de dérivés de gré à gré non compensées
AJCJ?J? <99%C-A%93B%C3<; avec un grand nombre de ses contreparties (ses contreparties
financières et certaines contreparties non financières au-dessus de
La majorité des opérations de gré à gré font l’objet d’une certains seuils définis par la réglementation, les dates de mises en
collatéralisation. Il y a deux types d’échanges de collatéral à conformité dépendant du volume de transactions).
distinguer :
(1)
Le règlement délégué de la Commission (EMIR RTS) permet aux
p la marge initiale (initial margin – IM – ou Independant Amount – IA ) : contreparties soumises aux exigences obligatoires d’échange de
dépôt de garantie initial, visant à couvrir l’exposition future marges de déroger à ces règles dans certaines circonstances. Le
potentielle, c’est-à-dire la variation défavorable du Groupe a intégré dans ses procédures de gestion des risques un
Marked-to-Market des positions dans l’intervalle de temps entre la processus de demande de dérogation concernant les entités
dernière collecte de variation margin et la liquidation des positions à intra-groupe. Les critères d’éligibilité à cette dérogation sont encadrés
la suite du défaut de la contrepartie ; et contrôlés comme l’exige le règlement délégué.
p la marge de variation (variation margin ou VM) : sûretés collectées
pour couvrir l’exposition courante découlant des variations de 
Marked-to-Market des positions, utilisées comme approximation de
la perte réelle résultant de la défaillance de l’une des contreparties. Les réglementations EMIR et DFA ont également imposé que les
transactions de dérivés de gré à gré les plus standards soient
Les caractéristiques du mécanisme d’appel de marge sont définies compensées via des chambres de compensation. Le Groupe compense
dans les contrats de collatéralisation (CSA(2)). Les principales ainsi ses propres opérations (activité de type principal), mais opère
caractéristiques définies sont : également une activité de compensation pour compte de tiers (activité
de type agency), qui fait l’objet d’appels de marges systématiques
p le périmètre couvert (c’est-à-dire la nature de l’opération autorisée) ;
pour atténuer le risque de contrepartie (les clients postant
p les collatéraux éligibles et la décote applicable : les principaux types quotidiennement à Société Générale des variation margins et des
de collatéraux échangés selon les standards de la Banque sont des initial margins, afin de couvrir l’exposition courante et l’exposition
liquidités ou des titres liquides de qualité supérieure. Ils sont soumis future). ▲
à des décotes variables en fonction du type de collatéral, de sa
liquidité et de la volatilité du prix du sous-jacent en condition de 
marché normales et stressées ;
Outre les exigences d’appel de marge pour certaines contreparties ou
p la date et la fréquence de calcul de l’appel de marge, généralement la compensation obligatoire pour les transactions de produits dérivés
quotidiens ; les plus standardisées, la DFA et EMIR prévoient un cadre étendu pour
p les seuils d’appel de marge en l’absence d’obligations la réglementation et la transparence des marchés des produits dérivés
réglementaires ; de gré à gré, comme la déclaration des produits traités, la confirmation
en temps réel ou la confirmation des transactions.
p le montant minimal de transfert (MTA).

(1) L’IA (Independent Amount) est un concept identique à celui de la marge initiale, mais s’applique à des périmètres différents (les OTC swaps non compensé pour l’IA).
(2) Le Credit Support Annex (CSA) est un document juridique sous contrat ISDA qui réglemente la gestion du collatéral entre deux contreparties.

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AJCJ@J> 3B@D,+,A,:?9%),:,;C Les effets des accords de compensation et des sûretés réelles sont pris
en compte soit par leur simulation dans le modèle interne lorsque ces
Audité I La mesure du risque de remplacement s’appuie sur un modèle techniques d’atténuation du risque de contrepartie ou ces garanties
interne qui permet de déterminer les profils d’exposition du Groupe. répondent aux critères réglementaires, soit en appliquant les règles de
La valeur de l’exposition à une contrepartie étant incertaine et variable compensation telles que définies dans la méthode au prix du marché
dans le temps, le Groupe valorise le coût de remplacement potentiel ou celles fondées sur les sûretés financières, en soustrayant la valeur
futur sur la durée de vie des transactions. ▲ des sûretés.
Ces expositions sont ensuite pondérées par des taux résultant de la
  qualité de crédit de la contrepartie pour aboutir aux expositions
La juste valeur future des opérations de marché effectuées avec pondérées (RWA). Ces taux peuvent être déterminés par l’approche
chaque contrepartie est estimée à partir de modèles Monte Carlo standard ou l’approche avancée (IRBA).
s’appuyant sur une analyse historique des facteurs de risque de En règle générale, lorsque l’EAD est modélisée via l’EEPE et pondérée
marché. selon l’approche IRB, il n’y a pas d’ajustement de la LGD en fonction du
Le principe du modèle est de représenter les états futurs possibles des collatéral reçu car il est déjà pris en compte dans le calcul. ▲
marchés financiers en simulant les évolutions des principaux facteurs La décomposition des RWA pour chaque approche est disponible dans
de risque auxquels le portefeuille de l’institution est sensible. Pour ces le tableau « Analyse des expositions au risque de contrepartie par
simulations, le modèle recourt à différents modèles de diffusion pour approche » de la section 4.6.3.4 « Informations quantitatives ».
tenir compte des caractéristiques inhérentes aux facteurs de risques
considérés, et utilise un historique de quatre ans pour leur calibrage.
 
Les portefeuilles de produits dérivés et d’opérations de prêt-emprunt
avec les différentes contreparties sont ensuite revalorisés aux Dans le cadre du suivi économique des positions, Société Générale
différentes dates futures jusqu’à la maturité des transactions, dans ces s’appuie principalement sur un indicateur d’exposition maximale
différents scénarios, en prenant en compte les caractéristiques des découlant de la simulation Monte Carlo, appelé Credit Value-at-risk
contrats et des techniques d’atténuation du risque, notamment en (CVaR) en interne ou PFE (Potential Future Exposure). Il s’agit du
matière de compensation et de collatéralisation des opérations montant de perte maximale susceptible d’être subie après élimination
uniquement dans la mesure où nous estimons que les dispositions de 1% des occurrences les plus défavorables. Cet indicateur est calculé
d’atténuation du risque de contrepartie sont légalement valides et à différentes dates futures, qui sont ensuite agrégées en segments
applicables. faisant chacun l’objet d’un encadrement.

La distribution des expositions de contrepartie ainsi obtenue permet Le Groupe a également développé une série de scénarios de stress
de calculer les fonds propres réglementaires au titre du risque de tests permettant de déterminer l’exposition qui résulterait de
contrepartie et d’assurer le suivi économique des positions. changements de la juste valeur des transactions conclues avec
l’ensemble de ses contreparties dans l’hypothèse d’un choc extrême
Le Département des risques responsable du Model Risk Management affectant les paramètres de marché.
au niveau Groupe évalue la robustesse théorique (revue de la qualité
de la conception et du développement), la conformité de l’application,
l’adéquation de l’usage du modèle et le suivi continu de la pertinence AJCJ@J? 6DBC,:,;C+,F%9,DA
du modèle au cours du temps. Le processus de revue indépendante ?<DAA3B@D,+,)<;CA,?%AC3,
s’achève par (i) un rapport qui décrit le périmètre de la revue, les tests
effectués, les résultats de la revue, les conclusions ou les   "
recommandations et par (ii) des comités de revue et d’approbation. Le
La CVA (Credit Valuation Adjustment) est un ajustement faisant partie
dispositif de contrôle du modèle donne lieu à (i) des reportings
de la valorisation des portefeuilles d’instruments financiers dérivés et
récurrents à la Direction des risques dans le cadre de diverses
des opérations de pension en juste valeur du Groupe. Ce afin de tenir
instances et processus (Comité Model Risk Management Groupe, Risk
compte de la qualité de crédit des contreparties. Cet ajustement
Appetite Statement/Risk Appetite Framework, suivi des
équivaut au coût de couverture du risque de contrepartie, fondé en
recommandations, etc.) et (ii) annuellement à la Direction générale
principe, sur le marché des Credit Default Swap (CDS).
(CORISQ).
Pour une contrepartie spécifique, la CVA est déterminée à partir de :
 
p l’exposition positive attendue vis-à-vis de la contrepartie, soit la
Audité I Concernant le calcul des exigences de fonds propres au titre moyenne de la valeur de l’exposition future positive hypothétique
du risque de contrepartie, la BCE, dans le cadre de l’exercice de revue pour une transaction ou un groupe de transactions, pondérée par la
des modèles internes (Targeted Review of Internal Models), a renouvelé probabilité qu’un événement de défaut n’advienne. Elle est
l’agrément pour l’utilisation du modèle interne décrit précédemment principalement déterminée à l’aide de simulations Monte Carlo
afin de déterminer l’indicateur EEPE (Effective Expected Positive risque neutre des facteurs de risques susceptibles d’affecter la
Exposure). valorisation des produits dérivés. Les transactions sont réévaluées
dans le temps selon les différents scénarios, en tenant compte des
Pour les produits non traités par le modèle interne ainsi que pour les caractéristiques des contrats définis dans les clauses juridiques
entités du groupe Société Générale n’ayant pas été autorisées par le mises en place, notamment en matière de compensation et de
superviseur à utiliser le modèle interne, le Groupe utilise la méthode collatéralisation des opérations (les transactions collatéralisées ou
d’évaluation au prix de marché pour les dérivés(1) et la méthode bénéficiant de techniques d’atténuation du risque généreront une
générale fondée sur les sûretés financières pour les opérations de exposition moindre par rapport aux transactions qui en sont
financement sur titres (SFT(2)). dépourvues) ;

(1) Dans cette méthode, l’EAD (Exposure at Default) relative au risque de contrepartie de la Banque est déterminée en agrégeant les valeurs de marché positives de toutes les
transactions (coût de remplacement) complétées par un facteur de majoration (dit add-on).
(2) Securities Financing Transactions.

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p la probabilité de défaut de la contrepartie qui est liée au niveau de   
spread des CDS ;
La gestion de cette exposition et de cette charge réglementaire
p le montant des pertes en cas de défaut (LGD-Loss Given Default) qui conduit la Banque à acheter des garanties ou instruments de
prend en compte le taux de recouvrement. couverture de type Credit Default Swap (CDS) auprès de grands
établissements de crédits sur certaines contreparties identifiées ou sur
Le Groupe intègre dans cet ajustement tous les clients qui ne font pas
des indices composés de contreparties identifiables. Outre une
l’objet d’un appel de marge quotidien ou dont le collatéral ne couvre
réduction du risque de crédit, cela permet de diminuer la variabilité de
que partiellement l’exposition.
la CVA et des montants de fonds propres associés aux fluctuations des
spreads de crédits des contreparties.
"  
  Le desk CVA (ou la Banque) traite également des instruments de
couverture des risques de taux ou de change, ce qui permet de limiter
Les institutions financières sont soumises au calcul d’une exigence en la variabilité de la part de la CVA venant de l’exposition positive.
fonds propres au titre de la CVA, devant couvrir sa variation sur
dix jours. Le périmètre de contreparties est réduit aux contreparties
financières au sens d’EMIR (European Market Infrastructure Regulation) AJCJ@J@ 3B@D,+,)<AA-9%C3<;+-0%F<A%(9,
ou à certains Corporates qui utiliseraient les produits dérivés au-delà
de certains seuils et à des fins autres que le hedging.
]-*) 92".&^
Le risque de corrélation défavorable (Wrong-Way Risk) est le risque que
Cette exigence est largement déterminée par l’utilisation de la
l’exposition du Groupe sur une contrepartie augmente
méthode avancée :
significativement et en même temps que la probabilité de défaut de la
p l’exposition positive attendue de la contrepartie est principalement contrepartie.
déterminée en utilisant la méthode interne décrite en
Il existe deux cas différents :
section 4.6.3.1, qui permet d’estimer les profils d’exposition future
face à une contrepartie, en tenant compte des facteurs p le risque de corrélation défavorable général est le risque survenant
d’atténuation du risque de contrepartie ; lorsque la probabilité de défaut de contreparties est positivement
corrélée à des facteurs généraux de risque de marché ;
p la VaR sur CVA et la Stressed VaR sur CVA sont déterminées selon une
méthode similaire à celle développée pour le calcul de la VaR de p le risque de corrélation défavorable spécifique est le risque
marché (cf. chapitre « Risque de marché »). Cette méthode consiste survenant lorsque l’exposition future envers une contrepartie
en une simulation « historique » de la variation de la CVA due aux donnée est positivement corrélée à la probabilité de défaut de cette
fluctuations de spreads de crédit observées sur les contreparties en contrepartie, en raison de la nature des transactions avec la
portefeuille, avec un intervalle de confiance à 99%. Le calcul est fait contrepartie.
sur les variations de spreads observées d’une part sur un historique
d’un an glissant (VaR sur CVA) et d’autre part sur une fenêtre Le risque de corrélation défavorable spécifique, dans le cas où il
historique fixe d’un an correspondant à la plus forte période de s’accompagne d’un lien juridique entre la contrepartie et le
tension des spreads (Stressed VaR sur CVA) ; sous-jacent d’une transaction conclue avec la contrepartie, fait l’objet
d’une surcharge dans le calcul des exigences de fonds propres,
p l’exigence en fonds propres est la somme de deux éléments VaR sur calculée sur le périmètre des transactions portant un tel risque. Par
CVA et Stressed VaR sur CVA multipliée par un coefficient (fixé par le ailleurs, pour les contreparties soumises à un tel risque spécifique, la
régulateur), propre à chaque établissement bancaire. valeur de l’exposition économique (PFE) est elle aussi renforcée, de
sorte que les opérations autorisées par les limites en place seront plus
Les positions non prises en compte en modèle interne font l’objet
contraintes qu’en l’absence de risque spécifique.
d’une charge en capital déterminée en méthode standard par
application d’un facteur de pondération normatif au produit de l’EAD Le risque de corrélation défavorable général est quant à lui contrôlé
(Exposure at Default) par une maturité calculée selon les règles définies via un dispositif de stress tests appliqués aux transactions faites avec
par le règlement CRR (Capital Requirement Regulation) – cf. tableau 28 une contrepartie donnée, s’appuyant sur des scénarios communs au
« Opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de dispositif de stress tests des risques de marché. Ce dispositif est fondé
CVA » de la section 4.6.3.4 « Informations quantitatives » pour la sur :
décomposition des RWA liés à la CVA entre méthode avancée et
standard. p une analyse trimestrielle des stress tests pour les expositions en
principal et pour compte de tiers sur l’ensemble des contreparties
(institutions financières, corporates, souverains, hedge funds et
proprietary trading groups), permettant d’appréhender les scénarios
les plus défavorables liés à une dégradation conjointe de la qualité
des contreparties et des positions associées ;
p sur les contreparties de type hedge funds et Proprietary Trading
Groups, un suivi hebdomadaire des stress tests monofacteur dédiés,
faisant l’objet de limites par contrepartie.

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Le risque de contrepartie se répartit comme suit :

31.12.2022
(En M EUR) IRB Standard Total
Catégories d’expositions Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA
Souverains 44 698 44 696 235 2 551 2 551 33 47 249 47 247 267
Établissements 18 979 18 994 3 574 31 948 32 019 613 50 927 51 013 4 187
Entreprises 55 555 55 543 13 027 2 972 2 901 2 808 58 527 58 444 15 835
Clientèle de détail 68 68 7 21 21 14 89 89 21
Autres 426 426 134 5 573 5 571 1 054 5 999 5 997 1 188
TOTAL 119 726 119 726 16 976 43 065 43 063 4 521 162 791 162 789 21 498

31.12.2021

(En M EUR) IRB Standard Total


Catégories d’expositions Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA
Souverains 24 471 24 511 395 177 177 4 24 648 24 688 399
Établissements 16 653 16 727 3 664 38 068 38 363 960 54 721 55 090 4 624
Entreprises 56 698 56 583 14 554 4 441 4 147 4 051 61 139 60 730 18 605
Clientèle de détail 83 83 8 23 23 14 106 106 21
Autres 7 7 2 4 295 4 295 1 022 4 302 4 302 1 023
TOTAL 97 912 97 912 18 622 47 004 47 004 6 051 144 916 144 916 24 673

Les tableaux ci-dessus présentent les données sans la CVA (Credit Valuation Adjustment). Celle-ci représente 2,8 milliards d’euros d’expositions
pondérées (RWA) au 31 décembre 2022 (contre 2,8 milliards d’euros au 31 décembre 2021).

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31.12.2022
Facteur
Alpha
utilisé Valeur Valeur
pour exposée exposée
Exposition calculer au au Valeur
Coût de future l’exposition risque risque exposée
remplacement potentielle régle- avant après au Montant
(En M EUR) (IRC) (PFE) EEPE mentaire CRM CRM risque de RWA
Méthode de l’exposition initiale
(pour les dérivés) - - 1 - - - -
SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) - - 1 - - - -
SA-CCR (pour les dérivés) 1 938 35 665 1 92 752 52 644 52 645 6 649
IMM (pour les dérivés et les OFT) 38 283 2 444 207 63 311 63 348 12 381
dont ensembles de compensation
d’opérations de financement sur titres 18 727 370 235 29 089 29 089 2 137
dont ensembles de compensation de
dérivés et opérations à règlement
différé 19 493 72 565 34 113 34 151 10 239
dont issues d’ensembles de
compensation de conventions
multiproduits 62 1 407 109 109 5
Méthode simple fondée sur les sûretés
financières (pour les OFT) - - - -
Méthode générale fondée sur les sûretés
financières (pour les OFT) 23 324 11 291 11 291 1 050
VaR pour les OFT - - - -
TOTAL 560 282 127 246 127 284 20 080

31.12.2021
Facteur
Alpha
utilisé
pour Valeur Valeur
Exposition calculer exposée exposée Valeur
Coût de future l’exposition au risque au risque exposée
remplacement potentielle régle- avant après au Montant
(En M EUR) (IRC) (PFE) EEPE mentaire CRM CRM risque de RWA
Méthode de l’exposition initiale
(pour les dérivés) - - 1 - - - -
SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) - - 1 - - - -
SA-CCR (pour les dérivés) 2 027 20 727 1 67 282 31 808 31 794 9 304
IMM (pour les dérivés et les OFT) 35 417 2 472 121 62 416 62 322 13 088
dont ensembles de compensation
d’opérations de financement sur
titres 16 892 395 150 28 067 28 067 2 142
dont ensembles de compensation
de dérivés et opérations à
règlement différé 18 453 76 847 34 217 34 123 10 946
dont issues d’ensembles de
compensation de conventions
multiproduits 71 124 132 132 -
Méthode simple fondée sur les
sûretés financières (pour les OFT) - - - -
Méthode générale fondée sur les
sûretés financières (pour les OFT) 27 145 11 245 11 245 994
VaR pour les OFT - - - -
TOTAL 566 548 105 470 105 361 23 385

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31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) EAD RWA EAD RWA
Expositions aux contreparties centrales éligibles (total) 918 1 273
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales
éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions
au fonds de défaillance), dont : 7 443 149 7 083 142
(i) Dérivés de gré à gré 2 190 44 759 15
(ii) Dérivés négociés en Bourse 4 025 81 5 866 117
(iii) Opérations de financement sur titres 1 022 20 457 9
(iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation
multiproduits a été approuvée 206 4 - -
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation 18 063 22 466
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation 4 002 80 5 555 111
Contributions préfinancées au fonds de défaillance 3 199 688 3 992 1 020
Contributions non financées au fonds de défaillance - - - -
Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total) - -
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales
non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions
au fonds de défaillance), dont : - - - -
(i) Dérivés de gré à gré - - - -
(ii) Dérivés négociés en Bourse - - - -
(iii) Opérations de financement sur titres - - - -
(iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation
multiproduits a été approuvée - - - -
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation - -
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation - - - -
Contributions préfinancées au fonds de défaillance - - - -
Contributions non financées au fonds de défaillance - - - -

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31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) EAD RWA EAD RWA
Total portefeuilles soumis à la méthode avancée 36 947 2 222 33 066 2 218
(i) Composante VaR (incluant le 3×multiplicateur) 329 193
(ii) Composante VaR en situation de tensions (incluant le
3×multiplicateur) 1 893 2 025
Opérations soumises à la méthode standard 8 665 582 6 812 589
Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la
méthode de l’exposition initiale) - - - -
Total des opérations soumises aux exigences de fonds propres
pour risque de CVA 45 612 2 805 39 878 2 807

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NZQ   

Audité I Le risque de marché correspond au risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de
marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de
change, les taux d’intérêt, ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif. ▲

NZQZK         

A3;)3?%9,B :3BB3<;B <DF,A;%;),


Audité I Si la responsabilité première de la maîtrise des risques Plusieurs comités à différents niveaux du Groupe permettent de
incombe aux responsables des activités des salles de marchés (front s’assurer de la bonne supervision du risque de marché :
office), le dispositif de supervision repose sur un département (1)
p le Comité des risques du Conseil d’administration est informé des
indépendant, au sein de la Direction des risques.
principaux risques sur opérations de marché du Groupe ; par
Dans ce cadre, les principales missions de ce département sont : ailleurs, il émet une recommandation sur les propositions
d’évolutions les plus importantes en matière de mesure et
p la définition et la proposition de l’appétit pour le risque de marché
d’encadrement du risque de marché (après validation en CORISQ) ;
du Groupe ;
cette recommandation est ensuite transmise au Conseil
p la proposition au Comité des risques du Groupe (CORISQ) des limites d’administration pour décision ;
de marché pour chaque activité du Groupe ;
p le Comité des risques du Groupe (CORISQ), présidé par la Direction
p l’instruction de l’ensemble des demandes de limites formulées par générale, est régulièrement(2) informé des risques sur opérations de
les différentes activités, dans le cadre des autorisations globales marché au niveau du Groupe. Par ailleurs, il valide, sur proposition de
accordées par le Conseil d’administration et la Direction générale et la Direction des risques, les principaux choix en matière de mesure et
de leur niveau d’utilisation ; d’encadrement du risque de marché, ainsi que les principales
évolutions portant sur l’architecture et la mise en œuvre du dispositif
p la vérification permanente de l’existence d’un dispositif de maîtrise du risque de marché au niveau du Groupe. Les limites
d’encadrement de l’activité par des limites adaptées ; globales de risques de marché relevant du niveau de délégation
p la définition des métriques utilisées pour le suivi du risque de DGLE ou au-delà sont revues en CORISQ au moins deux fois par an ;
marché ; p les risques de marché sont revus lors du Market Risk Committee
(3)

p le calcul quotidien et la certification des indicateurs de risques et du (MRC) animé par la Direction des risques sur opérations de marché,
P&L résultant des positions issues des activités de marché du et coprésidé par la Direction des risques et par la Direction des
Groupe, selon des procédures formalisées et sécurisées, ainsi que le activités de marché. Ce comité est informé des niveaux de risque sur
reporting et l’analyse de ces indicateurs ; les principales métriques et, selon l’actualité, sur des activités
spécifiques qui font l’objet de focus. Par ailleurs, il se prononce sur
p le suivi quotidien du respect des limites notifiées à chaque activité. les évolutions d’encadrement relevant de la Direction des risques et
Afin de réaliser ces différentes missions, le Département des risques en de la Direction des activités de marché. Ainsi, les limites globales de
charge du suivi des opérations de marché définit les principes risques de marché relevant du niveau de délégation de la Direction
d’architecture et les fonctionnalités du système d’information de des activités de marchés et de la Direction des risques sont revues
production des indicateurs de risques et de P&L sur opérations de en MRC au moins deux fois par an.
marché, et veille à la correcte adéquation de ces principes et Lors de ces comités, le P&L résultant des activités de marché ainsi que
fonctionnalités avec les besoins métiers. ▲ différentes métriques de suivi des risques de marché sont présentés :
Par ailleurs, ce département participe à la détection d’opérations p les métriques de mesure des risques en stress test : le stress test
éventuelles de rogue trading (activités non autorisées sur les marchés), Global sur activités de marché et le stress test Marché ;
via un dispositif fondé sur des niveaux d’alertes (sur le nominal brut
des positions par exemple) s’appliquant à l’ensemble des instruments p les métriques réglementaires : la Value-at-risk (VaR) et la Stressed
et à tous les desks. Value-at-risk (SVaR).
En complément de ces comités, des reportings quotidiens,
hebdomadaires, mensuels ou trimestriels, fournissant des
informations détaillées ou synthétiques à différents niveaux du Groupe
ou pour différentes zones géographiques, sont adressés aux managers
concernés des lignes-métiers et de la filière risque.
En termes de gouvernance au sein du Département des risques sur
opérations de marché, les principaux sujets fonctionnels et transversaux
sont traités dans des comités par chaînes de valeur (risque de marché,
P&L, etc.), organes de décision composés de représentants seniors des
différentes équipes et implantations du département.

(1) Il s’est réuni 10 fois en 2022 sur des sujets en lien avec les activités de marché.
(2) Sept CORISQ dédiés aux activités de marché ont eu lieu en 2022.
(3) Il s’est réuni 11 fois en 2022.

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LMO
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??-C3C ?<DA 9, A3B@D, +, :%A)2- 3G%C3<; ,C BD3F3 +,B 93:3C,B


Audité I Les activités de marché du Groupe sont engagées dans une Le choix et le calibrage de ces limites assurent la transposition
stratégie de développement orientée vers la réponse aux besoins des opérationnelle de l’appétit pour le risque de marché du Groupe au
clients à travers une gamme complète de solutions. Elles font l’objet travers de son organisation :
d’un encadrement strict à travers la fixation de limites selon plusieurs
p ces limites sont déclinées à divers niveaux de la structure du Groupe
types d’indicateurs :
et/ou par facteur de risque ;
p la Valeur en Risque (VaR) et la Valeur en Risque stressée (SVaR) :
p leur calibrage est déterminé à partir d’une analyse détaillée des
indicateurs synthétiques, utilisés pour le calcul des RWA marché,
risques du portefeuille encadré. Cette analyse peut prendre en
permettant le suivi au jour le jour du risque de marché pris par le
compte divers éléments tels que les conditions de marché,
Groupe dans le cadre de ses activités de trading ;
notamment la liquidité, la manœuvrabilité des positions, les revenus
p des mesures en stress test, fondées sur des indicateurs de type générés en regard des risques pris, des critères ESG, etc. ;
risque décennal. Ces métriques permettent de limiter l’exposition du
p leur revue régulière permet de piloter les risques en fonction de
Groupe aux risques systémiques et aux cas de chocs de marché
l’évolution des conditions de marché ;
exceptionnels. Ces stress tests peuvent être globaux, multifacteurs
de risque (sur la base de scénarios historiques ou hypothétiques), p des limites spécifiques, voire des interdictions peuvent être mises en
par activité ou facteur de risque, pour prendre en compte des place pour encadrer les risques pour lesquels le Groupe a un appétit
risques extrêmes sur un marché spécifique, voire conjoncturels pour limité ou nul.
suivre temporairement une situation particulière ;
Les mandats des desks et les directives du Groupe stipulent que les
p les indicateurs en « sensibilité » et en « nominal », qui permettent traders doivent avoir une gestion saine et prudente de leurs positions
d’encadrer la taille des positions : et doivent respecter les encadrements définis. Les produits qui
peuvent être traités ainsi que les stratégies de couvertures des risques
les sensibilités sont calculées sur les principaux facteurs de risques
sont également décrits dans les mandats des desks. Le suivi quotidien
de valorisation (par exemple sensibilité d’une option à la variation
du respect des limites notifiées à chaque activité est effectué par le
du cours du sous-jacent),
Département des risques sur opérations de marché. Ce suivi continu
- les nominaux sont utilisés pour les positions significatives en du profil de risque des expositions de marché fait l’objet d’échanges
termes de risque. fréquents entre les équipes risques et métiers, pouvant se traduire par
diverses actions de couverture des positions de la part du front office
p d’autres indicateurs spécifiques : ratio d’emprise sur un marché,
visant à réduire le niveau de risque afin de respecter l’encadrement
durée de détention d’une position, maturité maximale. ▲
défini. En cas de dépassement, et conformément à la procédure de
Le Département des risques sur opérations de marché est responsable suivi des limites, le front office doit en détailler les raisons pour les
de l’instruction des demandes de limites formulées par les encadrements concernés, et prendre les mesures nécessaires pour
lignes-métiers. Ces limites permettent de s’assurer que le Groupe revenir dans l’encadrement défini, ou sinon demander une
respecte l’appétit pour le risque de marché validé par le Conseil augmentation temporaire ou permanente de limite si la demande
d’administration. client et les conditions de marché le justifient.
La gestion et la bonne compréhension du risque de marché auquel le
Groupe est exposé sont ainsi assurées d’une part (i) via la gouvernance
en place entre les différents services de la filière risque et des
lignes-métiers, mais aussi d’autre part (ii) grâce au suivi des
consommations des différentes limites en place, auxquelles
contribuent les produits/solutions distribués aux clients ainsi que les
diverses activités de tenue de marché (market making).

NZQZM         

,BDA, +D A3B@D, ,; ./-.. /./ p le stress test Marché, qui se focalise uniquement sur les risques de
marché, en appliquant les mêmes scénarios que ceux du stress test
Audité I Société Générale calcule une mesure de ses risques en stress Global sur activités de marché, auxquels s’ajoutent d’autres
test pour prendre en compte des perturbations de marché scénarios correspondant à différentes configurations de marché.
exceptionnelles.
Les différents scénarios utilisés pour ces deux stress tests font l’objet
Un stress test estime la perte résultant d’une évolution extrême des de revues régulières. Ces revues sont présentées dans le cadre de
paramètres de marché sur une durée correspondant au temps comités semestriels dédiés, présidés par la Direction des risques sur
permettant de déboucler ou de couvrir les positions concernées. opérations de marché et auxquels participent des économistes et des
représentants des activités de trading de Société Générale. Ces
À cet effet, deux principales métriques sont définies et utilisées :
comités traitent des sujets suivants : évolutions de scénarios
p le stress test Global sur activités de marché, qui estime les pertes (créations, suppressions, revue des chocs), bonne couverture des
liées aux risques de marché, aux risques croisés facteurs de risque par les scénarios, revue des calculs approchés
marchés/contreparties, et aux risques de dislocation/portage sur utilisés, documentation correcte de l’ensemble du processus. Le
produits exotiques, qui se réaliseraient simultanément lors d’une niveau de délégation pour valider l’application des évolutions de
crise systémique généralisée, sévère mais plausible, modélisée à méthode proposées dépend de l’impact de ces évolutions.
travers cinq scénarios ;

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Les limites en stress test Global sur activités de marché et en stress test <:?<B%;C,A3B@D,B)A<3B-B:%A)2-`)<;CA,?%AC3,
Marché jouent un rôle pivot dans la définition et la calibration de BDA)<;CA,?%AC3,B0%3(9,B
l’appétit pour le risque de marché du Groupe : ces indicateurs couvrent
Dans l’hypothèse de la réalisation d’une crise importante sur les marchés
en effet l’ensemble des activités et les principaux facteurs de risques
financiers, certains acteurs peuvent être fortement impactés et voir leur
de marché et risques connexes associés à une crise sévère de marché,
probabilité de défaut augmenter. La troisième composante du stress test
ce qui permet à la fois de limiter le montant global de risque et de
Global a ainsi pour objectif de prendre en compte ce risque accru de
prendre en compte les éventuels effets de diversification.
défaut de certains types de contreparties dites faibles (contreparties à
Cet encadrement est complété par les encadrements en stress test sur faible recours, hedge funds ou Proprietary Trading Group).
quatre facteurs de risque sur lesquels le Groupe a des expositions
Quatre mesures sont ainsi utilisées :
significatives, afin de décliner l’appétit pour le risque global : actions,
taux d’intérêt, spread de crédit et marchés émergents. p le stress test financements collatéralisés : ce stress test se concentre
sur l’activité de financements collatéralisés et plus spécifiquement sur
    les contreparties à faible recours. Il applique un choc de dislocation
sur plusieurs classes d’actifs, faisant l’hypothèse d’une liquidité
Le stress test Global sur activités de marché est le principal indicateur fortement dégradée. Les collatéraux et les occurrences de défaut des
de risque sur ce périmètre. Il couvre l’ensemble des risques sur contreparties sont conjointement stressés, en tenant compte d’une
activités de marché qui se réaliseraient simultanément lors d’une crise éventuelle consanguinité avec le collatéral ;
de marché sévère mais plausible, dont les impacts sont mesurés sur un
horizon de temps court et avec une occurrence attendue décennale. Le p le stress test adverse sur les contreparties hedge funds et
stress test Global sur activités de marché s’articule ainsi autour de cinq Proprietary Trading Group (PTG) : ce stress test applique trois couples
scénarios de marché, et se compose de trois blocs, tous déclinés pour de scénarios de stress sur l’ensemble des opérations de marché
chacun de ces cinq scénarios, afin de conserver la cohérence éligibles au risque de remplacement face à ce type de contreparties.
nécessaire au sein d’un même scénario : Chaque couple de scénarios se compose d’un scénario court terme
(scénario tiré du stress test Marché) destiné à être appliqué aux
p le risque de marché ; positions avec appel de marge, et d’un scénario long terme (dont les
chocs sont généralement plus violents) pour les positions sans appel
p les risques de dislocation et de portage sur activités exotiques, liés à
des effets de concentration et de positions de place ; de marge. Les expositions courantes stressées sont pondérées par la
probabilité de défaut de chaque contrepartie ainsi que par la perte en
p les risques croisés marché-contrepartie se développant dans le cas de défaut (Loss Given Default), puis agrégées ;
cadre d’opérations de financement collatéralisés, ou de transactions
face à des contreparties faibles (les hedge funds et les Proprietary p le stress test adverse sur les produits dont le sous-jacent est un
Trading Groups). hedge fund : ce type de sous-jacent présentant un risque d’illiquidité
en cas de crise, ce stress test vise à estimer la perte potentielle
Le stress test Global sur activités de marché correspond au résultat le correspondante sur les transactions ayant ce type de sous-jacent et
plus défavorable parmi l’ensemble des cinq scénarios. présentant un risque de saut (gap risk) ;

<:?<B%;C,A3B@D,+,:%A)2- p le stress test sur un membre des chambres de compensation


(CCP) : il permet d’estimer la perte potentielle en cas de défaut d’un
Elle correspond : membre d’une CCP dont Société Générale est membre. ▲
(1)
p au résultat du stress test Marché , restreint aux scénarios pouvant
déclencher la réalisation d’effets de dislocation sur les positions de
place et de défauts de contreparties faibles. Ces scénarios simulent
tous une forte baisse des marchés actions et une hausse des spreads #    
de crédit, à même de déclencher des effets de dislocation. À la suite de f 

la dernière revue des scénarios fin 2020, il a été décidé de retenir pour  
 fLJLL
le calcul du stress test trois scénarios théoriques (généralisé (scénario
150%
de crise financière), crise de la zone euro, baisse générale des actifs
risqués) et deux scénarios historiques focalisés respectivement sur la
période de début octobre 2008 et début mars 2020 ;
p auquel s’ajoute l’impact du scénario du stress test sur les réserves de 100%
risque de contrepartie (Credit Value Adjustment) et de funding
(Funding Value Adjustment) dont la variation en cas de crise affecte 122%
les résultats des activités de trading.
50%
<:?<B%;C,A3B@D,B+,+3B9<)%C3<;,C+,?<AC%1,
Ces risques de marché supplémentaires à ceux mesurés par le stress
test Marché portent sur des marchés sur lesquels un ou plusieurs
acteurs – généralement intervenants sur les produits structurés – ont
19%
0%
constitué des positions concentrées ou des positions de place. Les
stratégies dynamiques de couvertures de risque peuvent entraîner la -41%
réalisation de dislocations de marché plus significatives que celles
calibrées dans le stress test Marché, au-delà de l’horizon de choc
-50%
retenu, à cause d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Risques de marché
Une revue régulière des activités de trading actions, crédit, taux, change
Risques de dislocation
et matières premières est réalisée afin d’identifier ces poches de risques
Risques croisés marché-contrepartie
et définir un scénario tenant compte de la spécificité de l’activité et des
positions du Groupe. Chaque scénario associé à une poche de risque
identifiée est ajouté à la composante risque de marché si et seulement si
celui-ci est compatible avec le scénario marché en question.

(1) Mesure de l’impact en PNB (produit net bancaire) en cas de chocs sur l’ensemble des facteurs de risque, cf. description ci-après.
+   
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   ,B :-CA3@D,B A-19,:,;C%3A,B


Audité I Cette métrique qui se focalise sur le risque de marché, mesure  
 DDV L M
l’impact en PNB en cas de chocs sur l’ensemble des facteurs de risque.
Elle s’appuie sur 11 scénarios(1), dont quatre historiques et sept -C2<+<9<13,
théoriques. Elle est bâtie selon les principes suivants :
Audité I Développé depuis fin 1996, le modèle interne de VaR est agréé
p le scénario retenu pour le stress test Marché est le plus défavorable par le superviseur aux fins de calcul du capital réglementaire. Cet
parmi les divers scénarios définis ; agrément a été renouvelé en 2020, lors de l’exercice de revue des
modèles internes (Target Review of Internal Models – TRIM).
p les chocs appliqués sont calibrés sur des horizons reflétant les
spécificités de chaque facteur de risque (l’horizon utilisé peut varier La Valeur en Risque (VaR) permet d’évaluer les pertes potentielles
de cinq jours pour les paramètres les plus liquides jusqu’à trois mois encourues sur les positions en risque à un horizon de temps déterminé
pour les moins liquides) ; et pour un niveau de probabilité donné (99% dans le cas de Société
Générale). La méthode retenue est celle de la « simulation historique »,
p les risques sont calculés quotidiennement pour chaque activité de qui a pour caractéristique la prise en compte implicite des corrélations
marché de la Banque, tous produits confondus, sur chacun des entre les différents marchés et la prise en compte conjointe du risque
scénarios. général et spécifique. Cette méthode repose sur les principes suivants :

)-;%A3<B 23BC<A3@D,B p constitution d’un historique de facteurs de risques représentatifs du


risque des positions de Société Générale (taux d’intérêt, cours des
La méthode consiste à étudier sur une longue période les grandes actions, de change et de matières premières, volatilités, spreads de
crises économiques ayant affecté les marchés financiers : l’analyse des crédits, etc.). Des contrôles sont régulièrement réalisés pour
évolutions de prix des actifs financiers (actions, taux d’intérêt, taux de s’assurer que tous les facteurs de risques significatifs pour le
change, spreads de crédit, etc.) durant chacune de ces crises permet portefeuille de Société Générale sont bien pris en compte par le
de déterminer des scénarios de variation de ces principaux facteurs de modèle interne ;
risque qui, appliqués aux positions de marché de la Banque,
pourraient entraîner des pertes significatives. Cette approche permet p détermination de 260 scénarios correspondant aux variations de ces
de déterminer les scénarios historiques utilisés pour le calcul du stress paramètres sur un jour, observées sur un historique d’un an
test. Ce jeu de scénarios fait par ailleurs l’objet de revues régulières. glissant ; ce jeu de 260 scénarios est mis à jour quotidiennement
Ainsi, en 2020, deux nouveaux scénarios historiques liés à la crise avec l’entrée d’un nouveau scénario et la sortie du scénario le plus
Covid-19 ont été intégrés : un scénario de crise (marqué par une baisse ancien. Trois méthodes coexistent pour modéliser les scénarios
des indices actions et une augmentation des spreads de crédit) ainsi (chocs relatifs, chocs absolus, chocs hybrides), le choix de la
qu’un scénario de rebond (marqué par une hausse des indices actions méthode étant déterminé par la nature du facteur de risque et par sa
et une baisse des spreads de crédit). Société Générale utilise ainsi dynamique historique ;
actuellement quatre scénarios historiques dans le calcul du stress test,
p déformation des paramètres du jour selon ces 260 scénarios ;
qui portent sur les périodes d’octobre à décembre 2008 et celle du
mois de mars 2020. p revalorisation des positions du jour sur la base de ces 260 conditions
de marché déformées : dans la plupart des cas, ce calcul est réalisé
)-;%A3<B C2-<A3@D,B par revalorisation complète. Néanmoins, pour certains facteurs de
risque, une approche par sensibilité peut être utilisée.
Les scénarios théoriques sont définis avec les économistes du Groupe
et visent à identifier des séquences d’événements pouvant survenir et
de nature à provoquer des crises majeures sur les marchés (par
exemple une crise européenne, une baisse des actifs, etc.). Leur
sélection est le résultat d’une démarche visant à retenir des chocs tout
à la fois extrêmes mais restant plausibles et ayant des répercussions
globales sur l’ensemble des marchés. Société Générale a ainsi retenu
sept scénarios théoriques. ▲

Principaux facteurs de risque Description


Risque résultant de la variation des taux d’intérêt et de leur volatilité sur la valeur d’un instrument
Taux d’intérêt financier sensible aux taux d’intérêt, tels que les obligations, les swaps de taux, etc.
Risque résultant de la variation des prix des actions et de leur volatilité, mais aussi des indices sur
Actions actions, du niveau des dividendes, etc.
Taux de change Risque résultant de la variation des taux de change entre devises et de leur volatilité.
Risque résultant de la variation des prix et de la volatilité des matières premières et des indices sur
Matières premières matières premières.
Risque résultant d’une amélioration ou d’une dégradation de la qualité de crédit d’un émetteur sur la
Spread de crédit valeur d’un instrument financier sensible à ce facteur de risque tels que les obligations, les dérivés de
crédit (Credit Default Swaps).

Dans le cadre décrit ci-dessus, la VaR 99% à l'horizon d'un jour, calculée à partir d’un historique de 260 scénarios, correspond à une moyenne
pondérée(2) des deuxième et troisième plus grands risques évalués. Aucune pondération n’est appliquée aux divers autres scénarios pris en compte.

(1) Dont les scénarios du stress test Global sur activités de marché.
(2) 39% du deuxième plus grand risque et 61% du troisième plus grand risque.

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Si la VaR un jour, calculée quotidiennement à différents niveaux de l’application et l’adéquation de l’usage du modèle. Le processus de
granularité du portefeuille, est utilisée pour le suivi des positions, la revue indépendante s’achève par (i) un rapport qui décrit le périmètre
réglementation impose de tenir compte d’une période de portage de de la revue, les tests effectués, les résultats de la revue, les conclusions
dix jours pour le calcul du capital réglementaire. Pour cela, une VaR dix ou les recommandations et par (ii) des comités de revue et
jours est obtenue en multipliant la VaR un jour agrégée au niveau du d’approbation. Le dispositif de contrôle du modèle donne lieu à un
Groupe par la racine carrée de 10. Cette méthodologie est conforme reporting aux instances appropriées.
aux exigences réglementaires et a été revue et validée par le
Conformément à la réglementation, le backtesting compare le niveau
régulateur.
de VaR à la variation (i) effective et (ii) hypothétique de la valeur du
La VaR repose sur un modèle et des hypothèses conventionnelles dont portefeuille :
les principales limitations sont les suivantes :
p dans le premier cas (backtesting contre variation effective de valeur),
p par définition, l’utilisation d’un intervalle de confiance à 99% ne le résultat quotidien(2) utilisé intègre notamment la variation de
tient pas compte des pertes pouvant survenir au-delà de cet valeur du portefeuille (book value), l’impact des transactions
intervalle ; la VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des nouvelles ou modifiées durant la journée (incluant leurs marges
conditions normales de marché et ne prend pas en compte les commerciales), les provisions et ajustements de valeurs au titre du
mouvements d’ampleur exceptionnelle ; risque de marché ;
p la VaR est calculée à la clôture du marché, les mouvements de p dans le deuxième cas (backtesting contre variation hypothétique de
marché intraday ne sont pas pris en compte ; valeur), le résultat quotidien(3) intègre uniquement la variation de
valeur du portefeuille liée à l’évolution des paramètres de marché,
p l’utilisation d’un modèle historique repose sur l’hypothèse que les
et exclut tous les autres éléments. ▲
événements passés sont représentatifs des événements futurs et
peut ne pas capturer tous les événements potentiels. En 2022, il a été constaté :
Le Département des risques sur opérations de marché contrôle les p quatre dépassements de backtesting de la VaR contre résultat réel :
limitations du modèle de VaR en mesurant l’impact d’intégrer un deux au deuxième trimestre, un au troisième trimestre et un au
facteur de risque absent du modèle (processus RNIME(1)). En fonction quatrième trimestre ;
de la matérialité de ces facteurs manquants, ceux-ci peuvent être
p huit dépassements de backtesting de la VaR, contre résultat
amenés à être capitalisés. D’autres mesures complémentaires
hypothétique, avec deux dépassements à chaque trimestre.
permettent également de contrôler les limitations du modèle.
Le même modèle est ainsi utilisé pour calculer la VaR sur l’essentiel du
périmètre des activités de marché de la Banque de Grande Clientèle et
Solutions Investisseurs (y compris pour les produits les plus 
 
 ]N^
complexes), et les principales activités de marché de la Banque de  f 
 
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détail et de la Banque Privée. Les quelques activités non couvertes par
ce calcul en VaR, pour des raisons techniques ou de faibles enjeux, 100
sont suivies à travers des mesures en stress test et donnent lieu à des
charges en capital calculées en méthode standard ou par des
Nombre de jours de trading

méthodologies internes alternatives. À titre d’exemple, le risque de 80


change des positions en banking book n’est pas calculé en modèle
interne car ce risque ne fait pas l’objet d’une revalorisation
quotidienne et ne peut donc pas être pris en compte dans un calcul de 60
VaR.
40
&/./")
La pertinence du modèle est évaluée à travers un backtesting
20
permanent (contrôle de cohérence a posteriori) qui permet de vérifier
si le nombre de jours pour lesquels le résultat négatif dépasse la VaR
est conforme à l’intervalle de confiance de 99%. Les résultats des 0
backtesting sont vérifiés par le Département des risques responsable 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
de la validation des modèles internes au titre de son appartenance à la -2 -1 < < 1 < 2 < 3 < 4 < 5 < 6 > 6
< < >
seconde ligne de défense qui, en sus de ce contrôle ex post des > -10 0 > 0 > 0 > 0 > 0 > 0 >
performances du modèle, évalue la robustesse théorique (revue de la - 20 1 2 3 4 5
qualité de la conception et du développement), la conformité de

(1) Risk Not in Model Engine.


(2) « Résultat réel » par convention par la suite.
(3) « Résultat hypothétique » par convention par la suite.
(4) Résultat réel.

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VaR Résultat quotidien réel Résultat quotidien hypothétique


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31.12.2022 31.12.2021
VaR VaR VaR VaR
(En M EUR) (10 jours, 99%)(1) (1 jour, 99%)(1) (10 jours, 99%)(1) (1 jour, 99%)(1)
Début de période 25 8 75 24
Maximum 95 30 98 31
Moyenne 56 18 49 15
Minimum 22 7 18 6
Fin de période 75 24 25 8
(1) Sur le périmètre pour lequel les exigences de fonds propres sont déterminées par modèle interne.

(1) Résultat quotidien utilisé pour le backtesting de la VaR contre la valeur effective du portefeuille tel que défini dans le paragraphe « Value-at-risk 99% (VaR) ».
(2) Résultat quotidien utilisé pour le backtesting de la VaR contre la valeur hypothétique du portefeuille tel que défini dans le paragraphe « Value-at-risk 99% (VaR) ».

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15 15 15 18
10 13

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23
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14 17
19 8 11

13 7 18
13 12 16 15
10
17
12 11
10 8 9 8 9
3 1 1 2 3 4 3 2
1 1 0 0 1 1 1 1

-18 -18 -21


-26
-35 -32 -30 -31

T1-21 T2-21 T3-21 T4-21 T1-22 T2-22 T3-22 T4-22


Compensation Mat. 1ères Change Actions Taux Crédit Total

Audité I La VaR a été plus risquée en 2022 (18 millions d’euros contre La Stressed VaR à dix jours utilisée pour le calcul du capital
15 millions d’euros en 2021 en moyenne), notamment en raison de réglementaire est obtenue en multipliant la Stressed VaR à un jour par
l’entrée de nouveaux scénarios plus volatils à la suite de la la racine carrée de 10, comme pour la VaR.
dégradation des conditions de marché en lien avec la guerre en
Tout comme pour la VaR, le Département des risques sur opérations
Ukraine. La hausse du risque s’observe en particulier sur les activités
de marché contrôle les limitations du modèle de SVaR en mesurant
de Taux et de Crédit. ▲
l’impact d’intégrer un facteur de risque absent du modèle (processus
RNIME). En fonction de la matérialité de ces facteurs manquants,
L M ceux-ci peuvent être amenés à être capitalisés. D’autres mesures
Audité I Fin 2011, le modèle interne de VaR stressée (Stressed VaR ou complémentaires permettent également de contrôler les limitations
SVaR) a été agréé par le superviseur aux fins de calcul du capital du modèle. Le backtesting permanent (contrôle de cohérence a
réglementaire sur le même périmètre que la VaR. Comme pour le posteriori) réalisé sur le modèle de VaR n’est pas réplicable sur la SVaR
modèle de VaR, cet agrément a été reconduit en 2020 à la suite de la car celle-ci n’est pas, par nature, sensible aux conditions actuelles du
revue des modèles internes (TRIM). marché. Cependant, la VaR et la SVaR reposant sur la même approche,
ces deux indicateurs présentent les mêmes forces et limitations.
La méthode de calcul de la Stressed VaR à 99% à l'horizon d' un jour est
identique à celle de la VaR. Elle consiste en une « simulation La pertinence de la Stressed VaR est régulièrement suivie et revue par
historique » avec des chocs « un jour » et un intervalle de confiance à le Département des risques de modèles responsable de la validation
99%. Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scénarios de variation des modèles internes au titre de son appartenance à la seconde ligne
journalière de l’année glissante, la VaR stressée utilise une fenêtre de défense. Le processus de revue indépendante s’achève par (i) un
historique fixe d’un an correspondant à une période de tensions rapport qui décrit le périmètre de la revue, les tests effectués, les
financières significatives. résultats de la revue, les conclusions ou les recommandations et par
(ii) des comités de validation. Le dispositif de contrôle du modèle
À la suite d’une validation de la BCE obtenue fin 2021, une nouvelle donne lieu à un reporting récurrent aux instances appropriées.
méthode de détermination de la fenêtre historique stressée est
utilisée. Elle consiste à calculer une SVaR approchée pour différents La SVaR a légèrement diminué en moyenne en 2022 (32 millions
facteurs de risques représentatifs du portefeuille de Société Générale d’euros contre 37 millions d’euros en 2021). Sans tendance particulière
(relatifs aux risques action, taux, change, crédit et matières sur l’année, la SVaR a évolué à des niveaux similaires à ceux de 2021 et
premières) : ces chocs historiques sont pondérés en fonction de la avec une variabilité comparable. Le niveau de la SVaR reste expliqué
sensibilité du portefeuille à chacun de ces facteurs de risques et par les activités Action d’Indexation et de Financement, et par les
agrégés afin de déterminer la période la plus stressée pour l’ensemble périmètres de Taux d’Intérêt, tandis que les périmètres Exotiques
du portefeuille(1). La fenêtre historique utilisée fait l’objet d’une revue Action compensent partiellement le risque. ▲
annuelle. En 2022, cette fenêtre correspondait à la période
« septembre 2008-septembre 2009 ».

(1) À la demande de la BCE, un contrôle a posteriori est réalisé pour vérifier la pertinence de cette fenêtre historique en procédant à des calculs en revalorisation complète.

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31.12.2022 31.12.2021
Stressed VaR Stressed VaR Stressed VaR Stressed VaR
(En M EUR) (10 jours, 99%)(1) (1 jour, 99%)(1) (10 jours, 99%)(1) (1 jour, 99%)(1)
Début de période 96 30 135 43
Maximum 165 52 191 60
Moyenne 101 32 117 37
Minimum 55 17 72 23
Fin de période 145 46 108 34
(1) Sur le périmètre pour lequel les exigences de fonds propres sont déterminées par modèle interne.

   négatif si la notation s’améliore et positif dans le cas contraire. La


variation de prix associée à chaque scénario d’IRC est déterminée
Fin 2011, les modèles internes d’IRC (Incremental Risk Charge) et de après revalorisation des positions via une approche en sensibilité, en
CRM (Comprehensive Risk Measure) ont été agréés par le superviseur utilisant le delta, le gamma ainsi que le niveau de perte en cas de
aux fins de calcul du capital réglementaire sur le même périmètre que défaut (Jump to Default), calculé avec le taux de recouvrement de
la VaR. Le modèle d’IRC a également vu son agrément renouvelé marché de chaque position.
en 2020 à la suite de la revue des modèles internes(1) (TRIM).
Le modèle CRM simule des migrations de rating de la même façon que
L’IRC et la CRM représentent, sur les instruments de dette, la charge en le modèle interne de l’IRC. À cela s’ajoute la diffusion des facteurs de
capital liée aux risques de migration de rating et de défaut des risque pris en compte dans le modèle :
émetteurs. Ces charges en capital sont additionnelles, c’est-à-dire
qu’elles s’ajoutent aux charges calculées à partir de la VaR et de la VaR p spreads de crédit ;
stressée.
p corrélation de base ;
En termes de périmètre, conformément à la réglementation :
p taux de recouvrement hors défaut (incertitude sur la valeur de ce
p l’IRC s’applique aux instruments de dette autres que les titrisations taux dans le cas où l’émetteur n’a pas fait défaut) ;
et le portefeuille de corrélation crédit. Cela comprend notamment
p taux de recouvrement en cas de défaut (incertitude sur la valeur de
les obligations, les CDS et les produits dérivés associés ;
ce taux dans le cas où l’émetteur a fait défaut) ;
p la CRM couvre exclusivement le portefeuille de corrélation,
p corrélation de valorisation First-to-default (corrélation des instants
c’est-à-dire les tranches de CDO, les First-to-default (FtD), ainsi que
de défaut utilisés pour la valorisation du panier de First-to-default).
leur couverture par des CDS et des indices.
Ces modèles de diffusion sont calibrés à partir d’historiques de
Société Générale estime ces charges en capital en utilisant des
données, sur une période de dix ans au maximum. La variation de prix
modèles internes(2). Ceux-ci déterminent la perte qu’engendreraient
associée à chaque scénario de CRM est déterminée après
des scénarios particulièrement adverses en termes de changements de
revalorisation exacte des positions (full repricing). Par ailleurs, la
rating ou de défauts des émetteurs pour l’année qui suit la date de
charge CRM déterminée en modèle interne ne peut être inférieure à un
calcul, sans vieillissement des positions. L’IRC et la CRM sont des
minimum de 8% de la charge déterminée en appliquant la méthode
valeurs calculées à un quantile de 99,9% : elles représentent le plus
standard pour les positions de titrisation.
grand risque de perte simulé après élimination de 0,1% des scénarios
simulés les plus défavorables. Les modèles internes IRC et CRM font l’objet d’une gouvernance
similaire à celle des autres modèles internes répondant aux exigences
Le modèle interne pour l’IRC simule des transitions de rating (y
du « Pilier 1 » de la réglementation. En particulier l’adéquation des
compris au défaut) pour chaque émetteur du portefeuille, à l'horizon
modèles IRC et CRM ainsi que leur calibration font l’objet d’un suivi
d'un an(3). Les émetteurs sont classés en cinq segments : entreprises
régulier (ongoing monitoring), reposant sur une revue au moins
américaines, entreprises européennes, entreprises des autres régions,
annuelle des hypothèses de modélisation. Cette revue inclut ainsi :
institutions financières et souveraines. Les comportements des
émetteurs de chaque segment sont corrélés entre eux via un facteur p un contrôle de l’adéquation de la structure des matrices de
systémique propre à chaque segment. De plus, le modèle intègre aussi transition de rating utilisées en IRC et CRM ;
une corrélation entre ces cinq facteurs systémiques. Ces corrélations,
p un backtesting des probabilités de défaut utilisées dans ces deux
ainsi que les probabilités de transition de notation, sont calibrées à
modèles ;
partir de données historiques observées au cours d’un cycle
économique complet. En cas de simulation d’un changement de p un contrôle de l’adéquation des modèles de diffusion des taux de
notation d’un émetteur, la dégradation ou l’amélioration de sa santé recouvrement, de diffusion des spreads et de diffusion des
financière se traduit par un choc sur le niveau de son spread de crédit : corrélations de base utilisées dans le calcul de CRM.

(1) Le modèle CRM n’était pas concerné par la revue TRIM des modèles internes.
(2) Le même modèle interne est utilisé pour l’ensemble des portefeuilles soumis à un calcul d’IRC. Il en est de même pour l’ensemble des portefeuilles faisant l’objet d’un calcul
en CRM. À noter que le périmètre traité en modèle interne (IRC et CRM) est inclus dans celui de la VaR : seules les entités autorisées à un calcul en VaR via un modèle interne
peuvent calculer l’IRC et la CRM en modèle interne.
(3) L’utilisation d’un horizon de liquidité constant d’un an signifie que les chocs appliqués aux positions pour déterminer l’IRC et la CRM sont des chocs instantanés calibrés à
l'horizon d’un an. Cette hypothèse apparaît comme le choix de modélisation le plus prudent en termes de modèle et de capital par rapport à des horizons de liquidité plus
courts.

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Concernant la vérification de la précision de ces métriques : p une analyse hebdomadaire de l’IRC et de la CRM est réalisée par
l’équipe de production et de certification des métriques de risque de
p le calcul d’IRC étant établi sur les sensibilités de chaque instrument
marché ;
– delta, gamma – ainsi que le niveau de perte en cas de défaut (Jump
to Default) calculé avec le taux de recouvrement de marché, un p la méthodologie et son application ont fait l’objet d’une validation
contrôle de la précision de cette approche par rapport à une initiale par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).
revalorisation exacte est réalisé tous les six mois ; Par la suite, une revue régulière de l’IRC et de la CRM est réalisée par
le Département des risques responsable de la validation des
p le calcul du CRM étant fait en revalorisation exacte (full repricing), un
modèles internes, au titre de son appartenance à la seconde ligne de
tel contrôle n’est pas nécessaire ;
défense du Groupe. Ce processus de revue indépendante donne lieu
p ces métriques sont comparées à des stress tests normatifs définis à (i) un rapport qui décrit le périmètre de la revue, les tests effectués,
par le régulateur. En particulier, le stress test EBA et l’exercice les résultats de la revue ainsi que les conclusions ou les
d’appétit pour le risque sont réalisés régulièrement sur la métrique recommandations qui en découlent et (ii) à des comités de revue et
IRC. Ces stress tests consistent à appliquer des migrations de rating d’approbation. Ce dispositif de contrôle des modèles donne lieu à
défavorables aux émetteurs, à choquer les spreads de crédit et à un reporting aux instances appropriées.
choquer les matrices de transition de rating. D’autres stress tests
Enfin, des contrôles opérationnels réguliers de l’exhaustivité de la
sont aussi réalisés de façon ad hoc pour justifier les hypothèses de
couverture du périmètre ainsi que de la qualité des données décrivant
corrélation entre émetteurs et celles faites sur la matrice de
les positions sont effectués.
transition de rating ;

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Incremental Risk Charge (99,9%)
Début de période 67 101
Maximum 114 205
Moyenne 71 116
Minimum 50 51
Fin de période 53 67
Comprehensive Risk Measure (99,9%)
Début de période 41 66
Maximum 133 102
Moyenne 51 64
Minimum 39 40
Fin de période 42 57

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99<)%C3<;+,B?<B3C3<;B%D/-") **& p liquidité : sur demande ou au cas par cas, le Département des
risques de marché effectue des contrôles de liquidité fondés sur
Les éléments du bilan et du hors-bilan doivent être classés dans l’un certains critères (négociabilité et transférabilité, niveau de bid/ask,
des deux portefeuilles définis par la réglementation prudentielle : le volumes de marché, etc.) ;
portefeuille bancaire (banking book) ou le portefeuille de négociation
(trading book). p il existe une procédure stricte pour tout changement de portefeuille
qui implique la ligne-métier et la Direction financière et la Direction
Le portefeuille bancaire est défini par différence : tous les éléments du des risques ;
bilan et du hors-bilan qui ne sont pas inclus dans le portefeuille de
négociation relèvent par défaut du portefeuille bancaire. p audit Interne : à travers ses missions périodiques, l’Audit Interne
vérifie ou questionne la cohérence de la classification prudentielle
Le portefeuille de négociation se compose de toutes les positions sur avec les règles/procédures mais aussi la pertinence du traitement
instruments financiers et matières premières détenues par un prudentiel par rapport à la réglementation existante.
établissement à des fins de négociation ou dans le but de couvrir
d’autres éléments du portefeuille de négociation. L’intention de
négociation est documentée dans les mandats des opérateurs de salle <;;-,B@D%;C3C%C3F,B
des marchés.
Environ 85% des exigences de fonds propres au titre du risque de
La classification prudentielle des instruments et positions suit la marché sont calculées en modèles internes. La méthode standard est
gouvernance ci-dessous : principalement utilisée pour les positions de CIU (Collective Investment
Units), de titrisation ou présentant un risque de change et
p les experts en réglementation prudentielle de la Direction financière
n’appartenant pas au trading book prudentiel, ainsi que pour les
sont responsables de la transposition de la réglementation en
entités du Groupe ne bénéficiant pas des outils de calculs développés
procédures, en lien avec la Direction des risques pour les procédures
en central. Les principales entités concernées sont des implantations
relatives à la durée de détention et à la liquidité. Ils analysent
de la Banque de détail et des Services Financiers Internationaux (SG
également les cas spécifiques et les exceptions. Ils communiquent
Maroc, BRD, SG Tunisie, SG Algérie, SG Côte d’Ivoire, etc.).
ces procédures aux lignes-métiers ;
Les exigences de fonds propres au titre du risque de marché ont
p les lignes-métiers se conforment à ces procédures. En particulier,
augmenté en 2022. Cette hausse se retrouve sur la VaR et sur les
elles documentent les intentions de gestion des positions prises par
risques calculés en approche standard :
les opérateurs de salle des marchés ;
p la VaR a graduellement augmenté sur l’année 2022, venant d’un
p la Direction financière et la Direction des risques sont en charge du
niveau historiquement bas atteint fin 2021. Cette hausse se retrouve
cadre de contrôle.
sur l’ensemble des activités, notamment crédit et taux ;
Les contrôles suivants permettent de s’assurer que la gestion des
p les risques calculés en approche standard sont en hausse, venant
activités est cohérente avec leur classification prudentielle :
essentiellementdu du fait de la partie change. Cette hausse est
p procédure « nouveau produit » : tout nouveau produit ou nouvelle partiellement compensée par une réduction des positions de
activité est soumis(e) à un processus de validation qui comprend la titrisation du portefeuille de négociation.
classification prudentielle et le traitement en fonds propres
réglementaires des opérations soumises à validation ;
p durée de détention : le Département des risques de marché a défini
un cadre de contrôle de la durée de détention de certains
instruments ;

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Expositions pondérées (RWA) Exigences de fonds propres


(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021 Variation 31.12.2022 31.12.2021 Variation
VaR 3 504 1 343 2 160 280 107 173
Stressed VaR 6 886 7 227 (340) 551 578 (27)
Risque additionnel de défaut et de migration (IRC) 811 840 (29) 65 67 (2)
Portefeuille de corrélation (CRM) 615 815 (200) 49 65 (16)
Total risques de marché évalué par modèle interne 11 816 10 225 1 591 945 818 127
Risque spécifique aux positions de titrisation
du portefeuille de négociation 150 562 (412) 12 45 (33)
Risque de change 987 - 987 79 - 79
Risque de taux d’intérêt (hors titrisation) 421 285 136 34 23 11
Risque de positions sur titres de propriété 374 572 (199) 30 46 (16)
Risque de positions sur produits de base 0 0 0 0 0 0
Total risques de marché en approche standard 1 932 1 419 513 155 114 41
TOTAL 13 747 11 643 2 104 1 100 931 168

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Expositions pondérées (RWA) Exigences de fonds propres


(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Risque de change 1 336 349 107 28
Risque de crédit (hors éléments en déduction) 3 816 3 984 305 319
Risque de positions sur produits de base 24 39 2 3
Risque de positions sur titres de propriété 5 403 4 474 432 358
Risque de taux d’intérêt 3 168 2 797 253 224
TOTAL 13 747 11 643 1 100 931

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La maîtrise des risques induits par la valorisation des instruments A3;)3?,B+,F%9<A3B%C3<;,C)<;CA=9,B
financiers est assurée par la Direction des activités de marché
conjointement avec l’équipe d’experts en valorisation (Valuation
%BB<)3-B
Group) rattachée à la Direction financière, en tant que première ligne Les instruments de marché en juste valeur sont valorisés à partir de
de défense, et par l’équipe de revue indépendante des méthodologies leur prix de marché lorsque ce dernier existe, et sinon à partir de
de valorisation, au sein du Département des risques sur opérations de modèles alimentés par des paramètres, en adéquation avec les
marché. principes IFRS 13 définissant la juste valeur.
D’une part, chaque modèle élaboré par le front office fait l’objet d’une
<DF,A;%;), validation indépendante par le Département des risques sur
opérations de marché dans son rôle de seconde ligne de défense. Les
La gouvernance sur les sujets de valorisation s’articule autour de trois travaux de validation effectués dans ce cadre portent à la fois sur la
comités auxquels participent la Direction des activités de marché, le pertinence conceptuelle du modèle, sur son comportement (y compris
Département des risques sur opérations de marché et la Direction dans des conditions stressées) et sur son application dans les
financière : systèmes. Un rapport est établi à l’issue de ces travaux ; il précise (i) le
statut de validation du modèle, (ii) son périmètre d’utilisation, (iii) les
p le Valuation Risk Committee se réunit au moins annuellement
pour suivre et approuver les évolutions du cadre de gestion du recommandations qui devront être traitées.
risque de valorisation ; suivre les indicateurs sur ce risque, et D’autre part, les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation,
proposer voire fixer un appétit à ce risque ; évaluer le dispositif de qu’ils proviennent de données observables sur les marchés ou non,
contrôle, et l’avancement des recommandations ; et enfin veiller à la font l’objet de marking policies(1) proposées par le front office et
bonne priorisation des travaux. Ce comité est présidé par la validées par le Département des risques sur opération de marché. Ce
Direction des risques, et organisé par son équipe de revue dispositif est complété par des contrôles spécifiques opérés par la
indépendante des méthodologies de valorisation ; LoD1 (en particulier le processus d’Independent Price Vérification
conduit par la Direction financière).
p le Valuation Methodology Approval Committee se réunit autant que
de besoin, à tout le moins chaque trimestre, pour approuver les Les valorisations obtenues sont complétées le cas échéant par des
méthodes de valorisation des instruments financiers. Ce comité, réserves ou ajustements (couvrant essentiellement la liquidité, les
présidé par la Direction des risques et organisé par son équipe de incertitudes de paramètres ou de modèles) dont les méthodologies de
revue indépendante des méthodologies de valorisation, a une calcul, élaborées conjointement par le Valuation Group et le front
responsabilité globale concernant l’approbation des office, sont soumises à la revue du Département des risques sur
méthodologies ; opérations de marché. Ces ajustements sont faits au titre des
exigences comptables de juste valeur ou des exigences réglementaires
p le MARK P&L Explanation Commitee analyse mensuellement les
principales sources du P&L économique ainsi que les évolutions des de valorisation prudente. Ces dernières visent à capturer l’incertitude
réserves et autres ajustements de valorisation comptable. La revue de valorisation selon des modalités prescrites par la réglementation
analytique des ajustements est réalisée par le Valuation Group, qui via des ajustements de valorisation additionnels par rapport à la juste
fournit également une revue analytique trimestrielle des valeur (Additional Valuation Adjustments ou AVA) qui sont directement
ajustements au titre des exigences réglementaires de valorisation déduits des fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity
prudente. Tier 1).

Enfin, un corpus documentaire précise le partage des rôles et


responsabilités entre les différents acteurs de la chaîne de valorisation.

(1) Document décrivant la méthodologie de détermination des paramètres.

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Audité I L’exposition structurelle aux risques de taux d’intérêt et de Le principe général de gestion des risques structurels de taux et de
change résulte des opérations commerciales et de leur couverture change au sein des entités consolidées est de s’assurer que des
ainsi que des opérations du Groupe pour son compte propre. mouvements défavorables des taux d’intérêts ne menacent pas
significativement l’assise financière du Groupe ou ses bénéfices futurs.
Les risques de taux d’intérêt et de change liés aux activités du
portefeuille de négociation (Trading Book) n’entrent pas, par Au sein des entités, les opérations commerciales et de gestion propre
définition, dans le périmètre de mesure des risques du portefeuille doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du
bancaire. Ils relèvent du risque de marché. possible. Au niveau consolidé, une position de change structurelle est
conservée dans le but d’immuniser la sensibilité du ratio Common
Les expositions structurelles et celles du Trading Book constituent
Equity Tier 1 (CET1) du Groupe aux variations de change. ▲
l’exposition totale du Groupe aux risques de taux d’intérêt et de
change.

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Les principes et les normes de gestion de ces risques sont définis au ,-?%AC,:,;C+,BD3F3+,BA3B@D,BY
niveau du Groupe. Les entités sont responsables en premier lieu de la
gestion de ces risques. Le département ALM (Asset and Liability
%DB,3;+,9%3A,)C3<;+,B3B@D,B
Management), au sein de la Direction financière du Groupe, anime ce Au sein de la Direction des Risques, le département des Risques ALM
dispositif de la première ligne de défense. Le département ALM (Asset assure la supervision des risques structurels et évalue le dispositif de
and Liability Management) de la Direction des Risques en assure le rôle gestion de ces risques. A ce titre, il est en charge de :
de supervision de seconde ligne de défense.
p la définition des indicateurs de pilotage et des scénarios globaux de
stress test des différents risques structurels, ainsi que de la fixation
,<:3C-03;%;)3,AY<A1%;,+,9% des principales limites des entités et des BU/SU ;
3A,)C3<;-;-A%9, p la définition du cadre normatif de mesure, de méthodes de
modélisation et d’encadrement des risques structurels.
Le Comité financier du Groupe a vocation à :
De plus, par délégation de RISQ/MRM (Model Risk Management), ce
p valider et veiller à l’adéquation du dispositif de suivi, de gestion et
département assure la validation des modèles ALM pour laquelle il
d’encadrement des risques structurels ;
organise et préside le Comité de validation des Modèles. Enfin, il
p passer en revue les évolutions des risques structurels du Groupe au préside le Comité de validation des normes ALM et s’assure à ce titre
travers des reportings consolidés ; de la bonne interprétation du cadre réglementaire ainsi que d’une
déclinaison adéquate dans l’environnement SG.
p examiner et valider les mesures et ajustements proposés.

Le Comité financier donne délégation au Comité Global Taux et


Change présidé par la Direction financière et la Direction des risques ,B,;C3C-B,C9,B\B<;C
pour la validation des encadrements n’excédant pas des montants A,B?<;B%(9,B+,9%:%5CA3B,+,BA3B@D,B
définis. BCAD)CDA,9B
Chaque entité, chaque BU/SU, gère ses risques ALM, effectue la mesure
,-?%AC,:,;CY%DB,3;+,9% régulière des risques encourus, réalise le reporting risque, élabore les
3A,)C3<; 3;%;)3/A,+DA<D?, propositions de couverture et leur mise en œuvre. Chaque entité,
chaque BU/SU, est responsable du respect des normes du Groupe et
Le Département ALM est en charge : des limites qui lui ont été assignées.
p de la définition de la politique des risques structurels du Groupe et À ce titre, les entités et les BU/SU appliquent les normes définies au
de la formalisation de l’appétit pour le risque ; niveau du Groupe et développent les modèles, en s’appuyant sur les
équipes centrales de modélisation de la Direction financière.
p de l’analyse des expositions du Groupe et de la définition des actions
de couverture ; Un responsable ALM dédié, rattaché à la Direction financière dans
chaque entité, BU/SU, est chargé du suivi de ces risques (contrôle de
p de la veille réglementaire en matière de risques structurels ;
niveau 1). Il est responsable du reporting des risques ALM auprès de la
p de la définition des principes de gestion ALM au sein du Groupe ; Direction financière du Groupe. Toutes les entités, BU/SU, ont un
Comité ALM responsable de la mise en œuvre des modélisations
p de la définition des principes de modélisation appliqués par les validées, de la gestion des expositions aux risques de taux et de
entités du Groupe en matière de risques structurels ; change et de la mise en place des programmes de couvertures en
p du recensement, de la consolidation et du reporting des risques conformité avec les principes édictés par le Groupe et les limites
structurels du Groupe ; validées par le Comité Financier et les Comités ALM des BU/SU.

p du contrôle du respect des limites.

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Le risque structurel de taux est généré par les opérations Au 31 décembre 2022, les principaux modèles applicables pour les
commerciales et leurs couvertures ainsi que les opérations de gestion calculs de mesures du risque de taux sont des modèles – parfois taux
propre pour chacune des entités consolidées. dépendant – sur une partie des dépôts sans date de maturité
conduisant à une duration moyenne inférieure à 5 années– l’échéancier
pouvant dans certains cas atteindre la maturité maximale de 20 ans.
(6,)C30+DA<D?,
Les options automatiques du bilan sont prises en compte :
L’objectif du pilotage du risque structurel de taux est de réduire autant
que possible le degré d’exposition de chaque entité du Groupe. p soit via la formule de Bachelier ou éventuellement à partir de calculs
de type Monte-Carlo pour les calculs de sensibilité de valeur ;
À cet effet, le Conseil d’administration, le Comité Financier, les
Comités ALM encadrent par des limites de sensibilité (en valeur et en p soit par prise en compte des pay-off fonction du scénario considéré
dans les calculs de sensibilité des revenus.
revenu) respectivement le Groupe, les BU/SU et les entités.
Les variations d’OCI ou de P&L des instruments comptabilisés en juste
valeur ne sont pas intégrées dans les mesures de sensibilité de revenu
,BDA,,CBD3F3+DA3B@D,BCAD)CDA,9 encadrées.
+,C%DG Les opérations de couverture sont principalement documentées au
Société Générale utilise plusieurs indicateurs pour mesurer le risque plan comptable : soit en micro-couverture (adossement unitaire des
de taux d’intérêt global du Groupe. Les trois plus importants sont : opérations commerciales et des instruments de couverture), soit en
macro-couverture selon la disposition IAS 39 dite « carve-out »
p la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN) au risque de décalage (adossement de manière globale de portefeuilles d’opérations
de taux. Elle est mesurée comme la sensibilité de la valeur actuelle commerciales similaires aux instruments de couverture au sein d’une
nette du bilan statique à une variation de taux. Cette mesure est centrale financière ; la macro-couverture concerne essentiellement les
calculée pour toutes les devises auxquelles le Groupe est exposé ; entités du réseau France).
p la sensibilité de la marge d’intérêt aux variations des taux d’intérêt Les dérivés de macro-couverture sont principalement des swaps de
dans divers scénarios de taux. Elle tient compte de la sensibilité taux d’intérêt, afin de limiter la sensibilité de la valeur actuelle nette et
générée par la production commerciale future ; du résultat des réseaux, dans le cadre des hypothèses retenues, à
p la sensibilité de la VAN au risque de base (risque associé à la l’intérieur des limites. Pour la documentation de la macro-couverture,
décorrélation entre différents indices de taux variable). l’élément couvert est une portion identifiée d’un portefeuille
d’opérations commerciales faites avec la clientèle ou en interbancaire.
Des limites sur ces indicateurs sont applicables au Groupe, aux BU/SUs Les conditions à respecter pour pouvoir documenter les relations de
et aux diverses entités. couverture sont rappelées dans la Note 3.2 des états financiers
Des encadrements sont fixés pour des chocs à +/-0,1% et pour des chocs consolidés.
stressés (+/-1% pour la sensibilité de valeur et +/-2% pour la sensibilité Les dérivés de macro-couverture sont répartis dans des portefeuilles
de revenu) sans application de floor. Seule la sensibilité de revenu sur distincts selon qu’ils viennent comptablement en couverture
les deux premières années est encadrée. Les mesures sont réalisées d’éléments d’actif ou de passif à taux fixe. Les portefeuilles
mensuellement 10 mois par an (exception faite des mois de Janvier et d’instruments de couverture alloués à la macro-couverture d’éléments
Juillet pour lesquels aucun arrêté de niveau Groupe n’est réalisé). Une de passif à taux fixe sont en position nette receveur taux fixe/payeur
mesure synthétique de sensibilité de valeur – toutes devises – taux variable tandis que les portefeuilles d’instruments alloués à la
complémentaire est encadrée pour le Groupe. Pour respecter ces macro-couverture d’éléments d’actif à taux fixe sont en position nette
encadrements, les entités combinent plusieurs approches possibles : payeur taux fixe/receveur taux variable.
p orientation de la politique commerciale de manière à compenser les Dans le cadre de la macro-couverture, les contrôles effectués et
positions en taux prises à l’actif et au passif ; documentés permettent de vérifier que les opérations intra-groupe
p mise en place d’opération de swap ou – à défaut en cas d’absence
sont retournées sur l’extérieur, de vérifier la non-sur-couverture et la
d’un tel marché – utilisation d’opération de prêt/emprunt ; non-disparition des éléments couverts ainsi que l’efficacité des
couvertures (variation du MTM des instruments de couverture /
p achat/vente d’options sur le marché pour couvrir des positions variation du MTM des éléments couverts compris dans l’intervalle
optionnelles prise vis-à-vis de nos clients. 80-125 %).
Les actifs et les passifs sont analysés sans affectation a priori des
ressources aux emplois. Les échéancements des encours sont
déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des
opérations, ajustées des résultats de la modélisation des
comportements de la clientèle (notamment pour les dépôts à vue,
l’épargne et les remboursements anticipés de crédits), ainsi que d’un
certain nombre de conventions d’écoulement, notamment sur les
postes de fonds propres.

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31.12.2022
Variations de la valeur économique Variations de la marge nette
(En M EUR) du capital d’intérêt
Scénarios de chocs prudentiels*
1 Choc parallèle vers le haut (2 900)  375
2 Choc parallèle vers le bas 1 011 (1 102)
Pentification de la courbe
3 (taux courts en baisse, taux longs en hausse) 1 875
Aplatissement de la courbe
4 (taux courts en hausse, taux longs en baisse) (2 547)
5 Hausse des taux courts (2 747)
6 Baisse des taux courts 2 862

31.12.2021

Variations de la valeur économique Variations de la marge nette


(En M EUR) du capital d’intérêt
Scénarios de chocs prudentiels*
1 Choc parallèle vers le haut (6,784) 240
2 Choc parallèle vers le bas (2,683) (219)
Pentification de la courbe
3 (taux courts en baisse, taux longs en hausse) 463
Aplatissement de la courbe
4 (taux courts en hausse, taux longs en baisse) (4,033)
5 Hausse des taux courts (3,643)
6 Baisse des taux courts 79
* Les 6 scénarios de chocs sont définis en annexe 3 du règlement EBA/GL/2018/02 (cf EBA BS 2018 XXX Proposed final revised IRRBB Guidelines.docx (europa.eu)).

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Audité I Le risque structurel de change, entendu comme celui généré p la position de change générée par les investissements dans les
par toutes les opérations qui ne relèvent pas du portefeuille de participations et succursales étrangères, ainsi que par la conversion
négociation (Trading Book) résulte principalement : de leurs résultats en euro, fait l’objet d’une couverture partielle
pilotée de manière centralisée : au niveau de la Direction financière
p des investissements dans des devises différentes de la devise
du Groupe. Société Générale conserve une exposition cible
fonctionnelle. Il s’agit notamment des titres de participations et des
équivalente au niveau du ratio CET1 Groupe cible, multiplié par les
dotations des succursales en devises étrangères non couverts contre
RWA, générés dans cette devise, dans chaque devise constitutive des
le risque de change. L’impact des variations de change générées par
RWA et couvre le solde par des emprunts ou des opérations de
ces positions est essentiellement enregistré en réserves de
change à terme libellés dans la devise des participations et
conversion ;
comptabilisés en tant qu’instruments de couverture
p des résultats nets des activités conduites par une entité dans des d’investissement (cf. Note 3.2.2 des états financiers consolidés
devises différentes de sa devise fonctionnelle. figurant au chapitre 6 du Document d'Enregistrement Universel).

La politique du Groupe consiste à insensibiliser le ratio CET1 aux Pour chaque devise, l’écart entre l’exposition réelle et l’exposition
variations du cours des devises contre l’euro. cible est encadré par des limites validées par la Direction Générale en
Comité Financier et par le Conseil d’administration.
Pour ce faire :
De même, les sensibilités du ratio CET1 à des chocs de +/-10bps par
p les entités du Groupe couvrent localement le résultat de change de devise sont encadrées. ▲
leurs activités en devises étrangères ;

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:3         
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Impact sur le ratio Common Equity Tier 1 Impact sur le ratio Common Equity Tier 1
d’une dépréciation de 10% de la devise d’une appréciation de 10% de la devise
Devise 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
CHF 0.2 (0.1) (0.2) 0.1
CZK (0.4) 0.4 0.4 (0.4)
MAD (0.2) (0.0) 0.2 0.0
RON 0.3 0.4 (0.3) (0.4)
RUB 0.3 0.5 (0.3) (0.5)
TND (0.2) 0.1 0.2 (0.1)
TRY 0.2 (0.0) (0.2) 0.0
USD 0.6 0.8 (0.6) (0.8)
XAF (0.6) 0.6 0.6 (0.6)
Autres (0.8) 0.1 0.8 (0.1)

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Audité I Le risque de liquidité est défini comme le risque que la banque ne dispose pas des fonds nécessaires pour faire face à ses
engagements. Le risque de refinancement est défini comme le risque que la banque ne soit plus en mesure de financer ses activités par des
volumes de ressources appropriés et à un coût raisonnable.

NZSZK         


L’objectif du dispositif de gestion du risque de liquidité de Société p les ressources de financement sont diversifiées par devises, bassins
Générale est d’assurer que le Groupe reste en mesure de (i) satisfaire d’investisseurs, maturités et formats (émissions vanille, notes
ses obligations de paiement à tout moment, y compris en situation de structurées, sécurisées, etc.). L’émission de dette est
crise (gestion du risque de liquidité) et de (ii) financer de manière majoritairement réalisée au niveau de la maison-mère. Cependant,
durable le développement de ses activités à un coût raisonnable Société Générale s’appuie également sur certaines filiales pour lever
(gestion du risque de financement). Ce dispositif de gestion des risques des ressources dans des devises et auprès de bassins d’investisseurs
permet d’assurer le respect de l’appétit au risque et des obligations complémentaires à ceux de la maison-mère ;
réglementaires.
p les réserves liquides sont constituées et maintenues de sorte à
Pour répondre à cet objectif, Société Générale a adopté les principes respecter l’horizon de survie sous stress défini par le Conseil
de gestion suivants : d’administration. Les réserves liquides sont disponibles sous forme
de cash détenu en banques centrales et de titres pouvant être
p la gestion du risque de liquidité est centralisée au niveau du Groupe,
liquidés rapidement et logés soit dans le portefeuille bancaire
assurant une mutualisation des ressources, une optimisation des
(Banking Book), sous gestion directe ou indirecte de la Trésorerie
coûts et une gestion homogène des risques. Les métiers doivent
Groupe, soit dans le portefeuille de négociation (Trading Book) au
respecter des impasses de liquidité statiques en situation normale,
sein des activités de marché sous la supervision de la Trésorerie
dans la limite de leurs encadrements et du fonctionnement de leurs
Groupe ;
activités, en réalisant le cas échéant des opérations avec l’entité «
gestion propre » selon un barème de refinancement interne. Les p le Groupe dispose d’options activables à tout moment en situation
actifs et passifs n’ayant pas de maturité contractuelle se voient de stress, au travers d’un Plan de Financement d’Urgence (PFU) au
affecter des maturités selon des conventions ou des modèles niveau Groupe (exception faite des activités d’assurance, qui ont un
quantitatifs proposés par la Direction financière et par les métiers et plan d’urgence séparé), définissant des indicateurs avancés de suivi
validés par la Direction des risques ; de l’évolution de la situation de liquidité, des modes opératoires et
des actions de remédiation activables en situation de crise.
p les ressources de financement sont établies en fonction des besoins
de développement des métiers et de l’appétit au risque défini par le
Conseil d’administration (voir section 4.9.2) ;

NZSZL     
 
La gestion du financement et de la liquidité du Groupe s’articule p la définition de l’appétit au risque. Le Conseil d’administration
principalement autour des processus opérationnels suivants : approuve les éléments proposés par la direction générale, en
l’occurrence l’encadrement des indicateurs financiers. L’appétit au
p l’identification des risques est un processus conçu et documenté par
risque relatif au risque de liquidité couvre les métriques suivantes :
la Direction des risques, qui est en charge d’établir une cartographie
des risques de liquidité. Ce processus est conduit annuellement par les indicateurs réglementaires (LCR, Excédent de LCR en USD
la Trésorerie Groupe et par les métiers. Il vise à identifier les sources ajusté, et NSFR),
matérielles de risques de financement et de liquidité au sein de
- le volume de financement de marché court terme,
Société Générale, à vérifier que ces risques sont mesurés de façon
appropriée, et à formaliser le cadre de contrôle de ces risques. - l’horizon de survie sous un scénario de stress combiné, associant
L’identification des risques est complétée d’un exercice de Reverse un choc systémique sévère et un choc idiosyncratique. Société
Stress Testing destiné à identifier et quantifier les facteurs de risques Générale suit également l’horizon de survie associé à un scénario
pesant le plus sur le profil de liquidité de Société Générale dans de stress extrême. Dans les deux scénarios, le choc idiosyncratique
l’hypothèse d’un scénario de stress complémentaire et se caractérise par un abaissement de 3 crans de la notation long
extrêmement sévère ; terme de Société Générale. La position de liquidité est évaluée
dans le temps en fonction des effets des scénarios en termes de
p la définition, la mise en œuvre et la revue périodique des modèles de
fuites de dépôts, de tirages de facilités confirmées, d’appels de
liquidité et des conventions permettant d’établir les maturités des
marges sur les portefeuilles de dérivés etc. L’horizon de survie est
actifs et passifs, et d’apprécier le profil de liquidité sous stress. Les
le moment à partir duquel la position nette de liquidité devient
modèles de liquidité sont gérés dans le cadre du dispositif de suivi
négative,
du risque de modèle supervisé par la Direction des risques ;

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LOK
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- la position de transformation du Groupe (impasse de liquidité devises, entités juridiques). Les indicateurs LCR, NSFR, les positions
statique en situation normale échéancée jusqu’à une maturité de 5 de transformation et la position nette de liquidité sous stress
ans), combiné font l’objet de revues mensuelles par la Direction financière
et par la Direction des risques. Les projections sont réactualisées
- le montant disponible de collatéral non-HQLA, ne contribuant pas
toutes les semaines et revues lors de comités hebdomadaires de
au numérateur du LCR, et donnant un accès immédiat au
liquidité supervisés par le responsable de la Trésorerie Groupe. Les
financement banques centrales en cas d’urgence.
comités hebdomadaires de liquidité suivent et ajustent le profil de
p les trajectoires financières projetées selon un scénario central et un risque de liquidité dans le respect des limites et après prise en
scénario sous stress sont déterminées dans le cadre de la procédure compte des besoins de financement des métiers et des conditions
budgétaire pour respecter l’appétit au risque. La trajectoire centrale de marché, en transmettant au besoin des instructions d’ajustement
est construite à partir des hypothèses macro-économiques centrales aux métiers ;
de Société Générale et de la stratégie commerciale du Groupe dans
p la préparation d’un Plan de Financement d’Urgence (PFU), mis à jour
ce contexte. La trajectoire stressée incorpore les hypothèses du
annuellement, qui détermine (i) un ensemble d’indicateurs d’alerte
scénario macro-économique adverse de Société Générale et des
(paramètres de marché ou propres à Société Générale), (ii) un cadre
hypothèses idiosyncratiques défavorables ;
opérationnel utilisable en situation de stress de liquidité et précisant
p le budget annuel calibre le plan de financement du Groupe, qui les modalités d’application et d’interfonctionnement avec d’autres
comprend le programme de financement long terme (émissions régimes de crise, en particulier le Rétablissement, et (iii) un
vanille, émissions structurées) et les financements réalisés sur les ensemble d’actions de remédiation activables en cas de crise.
marchés court terme ;
Ces processus opérationnels sont regroupés dans l’ILAAP (Internal
p le mécanisme de Funds Transfer Pricing (FTP), élaboré et maintenu Liquidity Adequacy Assessement Process) de Société Générale.
au sein de la Trésorerie Groupe, met à disposition des barèmes de
Société Générale produit annuellement (à destination du superviseur),
refinancement interne permettant aux métiers de remonter leurs
la Banque Centrale Européenne, une auto-évaluation du dispositif en
excès de liquidité et de financer leurs besoins au travers de
matière de gestion du risque de liquidité, dans laquelle les risques de
transactions réalisées avec la gestion propre ;
liquidité sont identifiés, quantifiés et analysés à la fois en regard de
p la production et la diffusion de rapports journaliers, hebdomadaires l’exercice écoulé et dans le cadre d’un exercice de projection
et mensuels s’appuyant sur une infrastructure de données pluriannuel, et décrivant le dispositif de gestion (méthodes, processus,
centralisée et opérée par une équipe de production dédiée. La ressources), complété par une évaluation de l’adéquation de la
position nette de liquidité sous stress combiné est réactualisée de liquidité du Groupe.
façon mensuelle et analysée selon plusieurs axes (produits, métiers,

NZSZM  


Les principales instances de gouvernance du risque de liquidité sont • définition des principes et méthodes employées dans la gestion
les suivantes : du risque de liquidité (notamment les scénarios de stress),
p le Conseil d’administration : • examen des évolutions réglementaires et leurs impacts.
- valide le niveau de tolérance au risque de liquidité dans le cadre de p la Direction financière assure la première ligne de défense en
l’appétit au risque, au travers d'indicateurs internes et coordination étroite avec les métiers. Au sein de la Direction
réglementaires, et notamment l’horizon de temps pendant lequel le financière, la préparation et la mise en œuvre des décisions en
Groupe peut opérer sous conditions de stress (« horizon de survie »), matière de liquidité sont assurées par les départements suivants :
- approuve l'encadrement des indicateurs financiers, dont celles - le pilotage financier stratégique assure le pilotage des ressources
relatives aux ressources rares, rares de Société Générale, y compris la liquidité, dans le respect de
l’appétit au risque et de l'encadrement des indicateurs financiers,
- examine régulièrement la situation du risque de liquidité du
Groupe, a minima sur base trimestrielle, notamment les métriques - la Trésorerie Groupe est en charge de la gestion opérationnelle de
clés (notamment les métriques d’impasse de liquidité sous stress la liquidité et du financement et réalise notamment la gestion de la
telles que modélisées de manière propre au groupe Société position de liquidité du Groupe, l’exécution du plan de
Générale et les métriques réglementaires LCR et NSFR), le taux financement, la supervision et la coordination des différentes
d’exécution du plan de financement et les coûts de financement. trésoreries au sein de Société Générale, assure une expertise dans
la définition des cibles, pilote les réserves liquides et le collatéral,
p la Direction générale :
et supervise la gestion propre,
- alloue la liquidité au niveau des métiers et de la Trésorerie Groupe
- le département ALM est en charge de la définition, de la
sur proposition de la Direction financière,
modélisation et du suivi des risques structurels, et notamment du
- définit et met en œuvre la stratégie en matière de risques risque de liquidité en complément des risques de taux d’intérêt de
structurels de liquidité en coordination avec la Direction financière de change dans le portefeuille bancaire (Banking Book);
et la Direction des risques. La Direction générale supervise
p un département de production des métriques est responsable de la
notamment le Comité Financier, qui se tient toutes les six
gestion du système d’information relatif à la liquidité. Le Groupe
semaines en présence de représentants de la Direction financière,
s’appuie sur une architecture centralisée alimentée par les métiers
de la Direction des risques et des métiers afin de suivre les risques
et produisant les métriques réglementaires (LCR, NSFR) ainsi que les
structurels et de piloter les ressources rares :
métriques de pilotage ;
• validation et suivi des limites de risques structurels y compris
p le département des risques ALM, en tant que 2e ligne de défense,
de liquidité,
assure la supervision des risques de liquidité et évalue le dispositif
• évaluation périodique du respect de la trajectoire budgétaire, de gestion de ces risques. A ce titre, il est en charge de :
décision le cas échéant de mesures correctrices,

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N
- la définition des indicateurs de liquidité ainsi que de la fixation des De plus, par délégation du département Model Risk Management, ce
principales limites existantes au sein du Groupe, département assure la validation des modèles ALM dans le cadre du
Comité de validation des Modèles, présidé par la Direction des risques.
- la définition du cadre normatif de mesure, de méthodes de
modélisation et d’encadrement de ces risques. Enfin, le département des Risques ALM s’assure de la bonne
interprétation du cadre réglementaire ainsi que d’une déclinaison
adéquate dans l’environnement Société Générale.

NZSZN 
   

La réserve de liquidité du Groupe comprend le cash placé en banques p des titres dits HQLA (High Quality Liquid Assets) négociables
centrales et les actifs pouvant être utilisés pour faire face aux flux rapidement sur le marché par cession ou par mise en pension, dont
sortants de trésorerie dans un scénario de stress. Les actifs de la des obligations d’État, des obligations d’entreprises et des actions
réserve sont disponibles, c’est-à-dire non utilisés en garantie ou en d’indices majeurs, après décotes. Ces titres HQLA répondent aux
collatéral d’une quelconque opération. Ils sont pris en compte dans la critères d’éligibilité du ratio LCR, selon les dernières normes
réserve après application d’une décote reflétant leur valorisation connues et communiquées par les régulateurs. Les décotes
attendue sous stress. La réserve de liquidité du Groupe comprend des appliquées aux titres HQLA sont en ligne avec celles indiquées dans
actifs pouvant être librement transférés au sein du Groupe ou utilisés les derniers textes connus pour la détermination du numérateur du
pour faire face à des flux sortants de liquidité au niveau des filiales en ratio LCR ;
cas de crise : les excédents de réserves de filiales non transférables (au
p des actifs du Groupe non HQLA et éligibles en banques centrales,
sens des ratios réglementaires de liquidité) ne sont pas inclus dans la
incluant des créances ainsi que des covered bonds et titrisations
réserve du Groupe.
autodétenues de créances du Groupe.
La réserve de liquidité comprend :
p les dépôts en banques centrales, à l’exception des réserves
obligatoires ;

 fMQ X 
   

(En Md EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Dépôts en banques centrales (hors réserves obligatoires) 195 168
Titres HQLA disponibles négociables sur le marché (après décote) 59 58
Autres actifs disponibles éligibles en banques centrales (après décote) 24 3
TOTAL 279 229

NZSZO  
   
Les exigences réglementaires en matière de risque de liquidité sont Afin de respecter ces exigences, le Groupe s’assure que ses ratios
appréhendées au travers de deux ratios : réglementaires sont gérés bien au-delà des exigences réglementaires
minimales fixées par la directive 2019/878 du Parlement européen et
p le Liquidity Coverage Ratio (LCR), ratio court terme, dont l’objectif
du Conseil du 20 Mai 2019 (CRD5) et le règlement (UE) 2019/876 du
est de s’assurer que les établissements disposent d’actifs liquides de
Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (CRR2)(1).
qualité et quantité suffisantes pour couvrir, durant trente jours, une
crise de liquidité sévère, combinant une crise systémique de marché Le ratio LCR de Société Générale s’est toujours établi à un niveau
et une crise spécifique ; l’exigence réglementaire minimale est de supérieur à 100% : 141% fin 2022 contre 129% à fin 2021. Depuis qu’il
100% à tout moment ; est en vigueur, le ratio NSFR s’est toujours établi à un niveau supérieur
à 100% et s’élève à 114% à fin 2022 contre 110% à fin 2021.
p le Net Stable Funding Ratio (NSFR), ratio long terme de
transformation du bilan, qui compare les besoins de financement
générés par les activités des établissements à leurs ressources
stables ; le niveau minimal exigé est de 100%.

(1) Plusieurs amendements aux normes réglementaires européennes ont été adoptés en mai 2019 : le texte relatif au LCR, publié en octobre 2014, a depuis été complété par un
Acte Délégué corrigendum qui est entré en vigueur le 30 avril 2020. Le niveau minimal du ratio exigé est de 100% depuis le 1ejanvier 2018.L’exigence de NSFR incluse dans
le texte CRR2 (EU) 2019/876 du 20 mai 2019 s’applique depuis juin 2021. Le ratio exigé est de 100%.

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NZSZP 



Les principales lignes des passifs et des actifs financiers sont présentées dans la Note 3.13 des états financiers consolidés, selon le modèle suivant :

  MR X 



  



31.12.2022
Note aux
états
financiers
(En M EUR) consolidés 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Banques centrales 8 361 - - - 8 361
Passifs financiers à la juste valeur Notes 3.1 et
par résultat, hors dérivés 3.4 150 413 22 543 29 654 25 940 228 550
Dettes envers les établissements de
crédit Note 3.6 49 803 39 639 42 213 1 333 132 988
Dettes envers la clientèle Note 3.6 475 608 27 233 23 101 4 822 530 764
Dettes représentées par un titre Note 3.6 34 158 24 030 46 583 28 405 133 176
Dettes subordonnées Note 3.9 3 - 6 062 9 881 15 946

NB : Les hypothèses d’échéancement de ces passifs sont exposées dans la Note 3.13 des états financiers consolidés. En particulier, les données sont
présentées hors intérêts prévisionnels et hors dérivés.

31.12.2021
Note aux
états
financiers
(En M EUR) consolidés 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Banques centrales 5 152 - - - 5 152
Passifs financiers à la juste valeur
par résultat, hors dérivés 136 581 17 693 23 438 23 244 200 956
Dettes envers les établissements de
crédit Note 3.6 57 174 4 185 76 106 1 712 139 177
Dettes envers la clientèle Note 3.6 470 890 15 244 16 568 6 431 509 133
Dettes représentées par un titre Note 3.6 89 671 12 164 19 040 14 449 135 324
Dettes subordonnées Note 3.9 7 735 61 3 649 4 514 15 959

NB : Les hypothèses d’échéancement de ces passifs sont exposées dans la Note 3.13 des états financiers consolidés. En particulier, les données sont
présentées hors intérêts prévisionnels et hors dérivés.

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N
   

31.12.2022
Note aux
états
financiers
(En M EUR) consolidés 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Caisse et banques centrales 203 389 734 1 808 1 082 207 013
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat, hors dérivés Note 3.4 242 458 11 045 - - 253 503
Actifs financiers à la juste valeur par
capitaux propres Note 3.4 37 066 132 - 265 37 463
Titre au coût amorti Note 3.5 6 939 4 718 6 547 3 226 21 430
Prêts et créances sur les établissements
de crédit et assimilés, au coût amorti Note 3.5 57 524 1 569 7 348 462 66 903
Prêts et créances sur la clientèle, au
coût amorti Note 3.5 111 407 62 807 183 235 120 477 477 927
Opérations de location financement(1) Note 3.5 2 760 6 014 15 663 4 165 28 602
(1) Montants présentés nets de dépréciation.

31.12.2021
Note aux
états
financiers
(En M EUR) consolidés 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Caisse et banques centrales 176 064 822 1 988 1 095 179 969
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat, hors dérivés Note 3.4 233 186 9 173 - - 242 359
Actifs financiers à la juste valeur par
capitaux propres Note 3.4 42 798 380 - 272 43 450
Titre au coût amorti Note 3.5 16 686 289 1 480 916 19 371
Prêts et créances sur les établissements
de crédit et assimilés, au coût amorti Note 3.5 47 182 3 619 4 715 456 55 972
Prêts et créances sur la clientèle, au
coût amorti Note 3.5 94 978 65 686 189 325 117 555 467 544
Opérations de location financement(1) Note 3.5 2 778 6 378 16 024 4 440 29 620
(1) Montants présentés nets de dépréciation.

Il convient de relever que la nature de l’activité de Société Générale la positions évaluées en utilisant principalement des données
conduit à détenir des titres ou des produits dérivés dont les durées non observables de marché (N3) : fourchette d’échéance
contractuelles restant à courir ne sont pas représentatives de son comprise entre 3 mois et un an.
activité ou de ses risques.

 actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres :
Pour le classement des actifs financiers, il a été, par convention, retenu
- les titres disponibles à la vente évalués par des prix cotés sur
les durées restant à courir suivantes :
des marchés actifs ont été échéancés à moins de 3 mois,
 actifs évalués en juste valeur par résultat, hors dérivés
- les titres obligataires valorisés à l’aide de données observables
(portefeuille de négoce avec la clientèle) :
autres que des prix cotés (N2) ont été classés parmi les actifs
- positions évaluées par des prix cotés sur des marchés actifs négociables à échéance 3 mois à 1 an,
(classement comptable N1) : échéance inférieure à 3 mois,
- enfin, les autres titres (actions détenues à long terme
positions évaluées à l’aide de données observables autres que notamment) ont été classés dans la catégorie de détention
des prix cotés (classement comptable N2) : échéance inférieure supérieure à 5 ans.
à 3 mois,

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En ce qui concerne les autres postes du bilan, la décomposition des autres actifs et passifs ainsi que les conventions y afférentes sont les suivantes :

   

31.12.2022
Note aux
états
financiers Non
(En M EUR) consolidés échéancé 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Passifs d’impôts Note 6.3 - - 807 831 - 1 638
Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux (9 659) - - - - (9 659)
Autres passifs Note 4.4 - 100 859 1 969 2 864 1 861 107 553
Dettes liées aux actifs non courants
destinés à être cédés Note 2.5 - - 220 - - 220
Passifs relatifs aux contrats des
activités d'assurance Note 4.3 - 5 345 10 055 39 677 86 611 141 688
Provisions Note 8.3 4 579 - - - - 4 579
Capitaux propres 72 782 - - - - 72 782

31.12.2021
Note aux
états
financiers Non
(En M EUR) consolidés échéancé 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Passifs d’impôts Note 6.3 - - 836 741 - 1 577
Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux 2 832 - - - - 2 832
Autres passifs Note 4.4 - 98 035 2 241 3 023 3 006 106 305
Dettes liées aux actifs non courants
destinés à être cédés 1 - - - - 1
Passifs relatifs aux contrats des
activités d'assurance Note 4.3 - 15 566 10 232 40 848 88 642 155 288
Provisions Note 8.3 4 850 - - - - 4 850
Capitaux propres 70 863 - - - - 70 863

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31.12.2022
Note aux
états
financiers Non
(En M EUR) consolidés échéancé 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux (2 262) - - - - (2 262)
Autres actifs Note 4.4 - 85 072 - - - 85 072
Actifs d’impôts Note 6 4 696 - - - - 4 696
Assurance - participation aux
bénéfices différée 1 170 0 1 4 1 175
Participations dans les entreprises
mises en équivalence - - - - 146 146
Immobilisations corporelles et
incorporelles Note 8.4 - - - - 33 089 33 089
Écarts d’acquisition Note 2.2 - - - - 3 781 3 781
Actifs non courants destinés à être
cédés Note 2.5 - 1 1 049 15 17 1 081
Placements des activités
d'assurances Note 4.3 - 34 774 7 907 35 418 80 316 158 415

31.12.2021
Note aux
états
financiers Non
(En M EUR) consolidés échéancé 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total
Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux 131 - - - - 131
Autres actifs Note 4.4 - 92 898 - - - 92 898
Actifs d’impôts Note 6 4 812 - - - - 4 812
Participations dans les entreprises
mises en équivalence - - - - 95 95
Immobilisations corporelles et
incorporelles Note 8.4 - - - - 31 968 31 968
Écarts d’acquisition Note 2.2 - - - - 3 741 3 741
Actifs non courants destinés à être
cédés - 1 2 12 12 27
Placements des activités
d'assurances - 49 908 5 632 36 781 86 577 178 898

 Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ont  Les échéances notionnelles des engagements sur instruments
été exclus de l’assiette, s’agissant d’opérations adossées aux dérivés figurent dans la Note 3.2.2 des états financiers consolidés
portefeuilles concernés. De même, les actifs d’impôt dont du Groupe.
l’échéancement aboutirait à communiquer par anticipation des
 Les participations et immobilisations ont été classées à plus de
flux de résultat n’ont pas fait l’objet d’un échéancement publié.
cinq ans.

 Les postes « autres actifs » et « autres passifs » (dépôts de


 Les capitaux propres et les provisions n’ont pas été échéancés.
garantie et comptes de règlements, débiteurs divers) ont été
considérés comme exigibles.

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NZKJ  
 

En ligne avec la taxonomie des Risques du Groupe, le risque p les risques liés à l’externalisation de services et à la continuité
opérationnel fait partie des risques non financiers suivis par le d’activité ;
Groupe. Il correspond au risque de pertes résultant d’une
p les risques liés au lancement de nouveaux
inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et
produits/services/activités à destination de la clientèle ;
des systèmes d’information ou d’événements extérieurs.
p les risques de non-conformité représentent le risque de
La classification par le Groupe du risque opérationnel se répartit en
sanctions légales, administratives ou réglementaires, de pertes
huit catégories d’événements de risque :
financières importantes ou de perte de réputation qu’une
p litiges commerciaux ; banque peut subir en raison du non-respect des lois nationales
ou européennes, de la réglementation, règles, standards de
p litiges avec les autorités ;
marché et les Codes de conduite applicables à ses activités
p erreurs de tarification/pricing ou d’évaluation du risque dont le bancaires ;
risque de modèle ;
p le risque de réputation résulte d’une perception négative de la
p erreurs d’exécution ; part des clients, des contreparties, des actionnaires, des
investisseurs ou des régulateurs, pouvant affecter
p fraude et autres activités criminelles ; défavorablement la capacité du Groupe à maintenir ou engager
p activités non autorisées sur les marchés (rogue trading) ; des relations d’affaires et la continuité d’accès aux sources de
financement ;
p perte de moyens d’exploitation ;
p le risque de conduite inappropriée (misconduct) résultant
p défaillance des systèmes d’information. d’actions (ou inactions), ou de comportements de la Banque, ou
Cette classification permet de réaliser des analyses transversales de ses employés, qui seraient incompatibles avec le Code de
au travers des dispositifs de risque opérationnel (cf. section 4.10.2) conduite du Groupe, pouvant aboutir à des conséquences
notamment sur les risques suivants : négatives pour nos parties prenantes, ou mettant en risque la
pérennité ou la réputation de la Banque.
p les risques liés aux technologies de l’information et de la
communication et à la sécurité (cybercriminalité, défaillance de Le dispositif relatif aux risques de non-conformité, de réputation et
services, etc.) ; conduite inappropriée est détaillé dans le chapitre 4.11 « Risques de
non-conformité, litiges ».

NZKJZK        


 

<DF,A;%;), Pour couvrir l’ensemble du Groupe, le Département des risques


opérationnels échange avec les relais en région qui remontent aux
Le dispositif de gestion du risque opérationnel du Groupe, autre que départements les éléments nécessaires à la consolidation d’une vision
les risques détaillés dans le chapitre 4.11 « Risques de non-conformité, holistique et prospective du profil de risque de la Banque tant pour les
litiges », s’intègre dans le modèle des trois lignes de défense : besoins de pilotage interne que pour répondre aux exigences
réglementaires.
p une première ligne de défense au sein de chaque Business
Units/Service Units, responsable de faire appliquer le dispositif et de Les relais en région ont la responsabilité de déployer les missions du
mettre en place les contrôles qui permettent de s’assurer que les département en tenant compte des exigences propres aux instances
risques sont identifiés, analysés, mesurés, suivis, pilotés, reportés et de régulation en exercice sur leur région.
contenus dans les limites de l’appétit pour le risque défini par
le Groupe ; Le Département des risques opérationnels échange avec la première
ligne de défense via un réseau de correspondants risques
p une deuxième ligne de défense : le Département des risques opérationnels au sein de chaque Business Units/Service Units.
opérationnels, rattaché à la Direction des risques du Groupe ;
Concernant spécifiquement les risques liés à la continuité d’activité, à
À ce titre, le Département des risques opérationnels : la gestion de crise et à la sécurité de l’information, des biens et des
personnes, le Département des risques opérationnels exerce l’examen
- procède à un examen critique de la gestion du risque opérationnel
critique de la gestion de ces risques en relation avec la Direction de la
(incluant le risque de fraude, les risques liés aux systèmes
sécurité Groupe. Et concernant spécifiquement les risques liés aux
d’information et à la sécurité de l’information et les risques relatifs
systèmes d’information, le Département des risques opérationnels
à la continuité d’activité) des Business Units/Service Units,
exerce l’examen critique de la gestion de ces risques en relation avec la
- fixe les normes et procédures relatives aux dispositifs de maîtrise Direction ressources et transformation numérique ;
du risque opérationnel et la production d’analyses transversales,
p une troisième ligne de défense en charge du contrôle périodique,
produit les métriques de risques et de pilotage des dispositifs de exercée par la Direction Inspection générale et audit.
maîtrise du risque opérationnel.

LOR $# !"#!# $%!"



+      
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<;CA=9,?,A:%;,;C+,;3F,%DGfK,CfL La Direction de la sécurité Groupe, logée au sein du Secrétariat


général, est responsable de la protection de l’information. Les
La mise en œuvre et la surveillance du dispositif de gestion des risques informations confiées par les clients, les collaborateurs ainsi que le
opérationnels s’inscrit dans le cadre du dispositif de contrôle interne savoir et savoir-faire collectif de la Banque constituent les ressources
du Groupe : informationnelles les plus précieuses du Groupe. À cette fin, il convient
de mettre en place les dispositifs humains, organisationnels et
p un contrôle permanent de niveau 1 est effectué dans le cadre des
techniques qui permettent de protéger l’information et de s’assurer
opérations au sein de chaque entité des Business Units/Service Units
qu’elle est manipulée, diffusée, partagée par les seules personnes
du groupe Société Générale, incluant une supervision managériale
ayant besoin d’en connaître et habilitées à cet effet.
et des contrôles opérationnels. Ce contrôle permanent est encadré
par la bibliothèque des contrôles normatifs (BCN) qui rassemble, Le responsable des risques liés aux technologies de l’information et de
pour l’ensemble du Groupe, les objectifs de contrôle définis par les la communication (TIC) et de la sécurité des systèmes d’information
fonctions d’expertise, les métiers, en lien avec les deuxièmes lignes est logé au niveau de la Direction ressources et transformation
de défense ; numérique (RESG). Sous l’autorité fonctionnelle du Directeur de la
sécurité Groupe, il propose la stratégie des moyens de protection de
p un contrôle permanent de niveau 2 est effectué par des équipes
l’information dématérialisée et anime la filière sécurité des systèmes
dédiées de la Direction des risques qui exercent cette mission sur les
d’information. Les dispositifs de sécurité des systèmes sont alignés
risques opérationnels recouvrant les risques propres aux différents
avec les standards du marché (NIST, ISO 27002), et déclinés dans
métiers (incluant les risques opérationnels liés aux risques de crédit
chaque Business/Service unit.
et aux risques de marchés), ainsi que les risques liés aux achats, à la
communication, à l’immobilier, aux ressources humaines et aux L’encadrement des risques liés à la cybercriminalité se fait au travers
systèmes d’information. du schéma directeur triannuel Sécurité des Systèmes d’Information
(SSI).

3B@D,B93-B'9%B-)DA3C-+,B(3,;B,C+,B Afin de prendre en compte l’évolution de la menace, en particulier


celle liée au ransomware, et en cohérence avec la stratégie Groupe, le
?,AB<;;,B schéma directeur SSI 2021-2023 est structuré, avec un budget de
La protection des personnes et des biens et le respect des lois et 650 millions d’euros sur la période 2021-2023, autour de deux piliers
réglementations en vigueur en matière de sécurité représentent un qui guident les actions à l'horizon 2023 :
enjeu majeur pour le groupe Société Générale. À cette fin, la Direction
p protéger les données des clients et la capacité à opérer les services
de la sécurité du Groupe, dans le cadre de sa mission, décline des
de la Banque, en intégrant les menaces, les exigences des
dispositifs humains, organisationnels et techniques qui permettent de
régulateurs, et le besoin d’accompagner les Business Unit et Service
garantir le bon fonctionnement opérationnel du Groupe en France et à
Unit dans leur transformation digitale et l’évolution des usages qui
l’international, de réduire l’exposition aux menaces (en matière de
l’accompagne. Une approche par les risques permet de concentrer
sécurité et sûreté) et de diminuer les impacts en cas de crise.
les efforts sur les éléments et les données les plus critiques, en lien
La sécurité des personnes et des biens englobe deux domaines bien avec les travaux de la Direction de la sécurité. Le Groupe se prépare
spécifiques : à gérer une crise cyber majeure en améliorant en particulier sa
capacité de détection, sa capacité de contrôle des liens
p la Sécurité est l’ensemble des moyens humains, organisationnels et informatiques avec les partenaires et les filiales, et sa capacité de
techniques réunis pour faire face aux accidents techniques, reconstruction du système d’information ;
physiques, chimiques et environnementaux pouvant nuire aux
personnes et aux biens ; p augmenter l’efficacité opérationnelle en gagnant en cohérence
globale, et en augmentant les protections et la capacité de
p la Sûreté est l’ensemble des moyens humains, organisationnels et réactions. En particulier en développant le pilotage de la filière
techniques réunis pour faire face aux actes spontanés ou réfléchis cybersécurité, en optimisant les processus et les outils pour pouvoir
ayant pour but de nuire, ou de porter atteinte dans un but de profit déployer de nouvelles protections à coût constant. Enfin, en
psychique et/ou financier. travaillant sur la gestion de ressources humaines de la filière, en
La gestion de l’ensemble de ces risques s’appuie sur les dispositifs de particulier sur le développement des compétences et les réseaux
maîtrise du risque opérationnel et la seconde ligne de défense est d’expertise.
assurée par la Direction des risques. Sur le plan opérationnel, le Groupe s’appuie sur une cellule CERT
(Computer Emergency Response Team) en charge de la gestion des
incidents, de la veille sécuritaire et de la lutte contre la
e,;)%+A,:,;C+,BA3B@D,B93-B%DG cybercriminalité. Cette équipe fait appel à de multiples sources
C,)2;<9<13,B+,9e3;0<A:%C3<;,C+,9% d’information et de surveillance, internes comme externes. Depuis
)<::D;3)%C3<;,C'9%B-)DA3C- 2018, cette cellule s’est également renforcée par la mise en place d’une
équipe interne Red Team, dont les principales missions ont pour
Étant donné l’importance pour le Groupe de son système objectif d’évaluer l’efficacité des dispositifs de sécurité déployés et de
d’information et des données qu’il véhicule, et l’augmentation tester les capacités de détection et de réaction des équipes de défense
continue de la menace cybercriminelle, les risques liés aux (Blue Teams) lors d’exercice simulant une attaque réelle. Les services
technologies de l’information et de la communication (TIC) et à la de la Red Team permettent notamment une meilleure compréhension
sécurité sont majeurs pour Société Générale. Leur encadrement, des faiblesses de la sécurité du système d’information Société
intégré dans le dispositif général de gestion des risques opérationnels, Générale, d’aider à la mise en place de stratégies globales
est piloté en première ligne de défense par une filière d’expertise d’amélioration, et également d’entraîner les équipes de défense
dédiée (Sécurité de l’Information et des Systèmes d’Information – SSI) cybersécurité. Le CERT travaille étroitement avec le Security
et la seconde ligne de défense est assurée par la Direction des risques. Operations Center (SOC) qui est en charge de la détection des
Ils font l’objet d’un suivi spécifique par les organes de Direction au événements de sécurité et de leur traitement.
travers de sessions dédiées dans la gouvernance Groupe (Comité des
risques, CORISQ, CCCIG, DTCO) et d’un tableau de bord trimestriel qui Au sein de la Direction ressources et transformation numérique, une
présente la situation des risques et les plans d’actions sur les équipe est en charge, concernant les processus informatiques, de la
principaux risques liés aux technologies de l’information et de la cohérence de la mise en œuvre des dispositifs d’encadrement du
communication. risque opérationnel et de leur consolidation. Les principales missions
de l’équipe sont :

+   


+$#!"#!#$%!"

LOS
N   
 f f 
!" $-!#

p d’identifier et d’évaluer les risques informatiques majeurs pour le 3B@D,B93-B'9%0A%D+,,C%DG%)C3F3C-B


Groupe, incluant les scénarios de risques extrêmes (ex. :
cyberattaque, défaillance d’un prestataire), pour permettre au
;<;%DC<A3B-,BBDA9,B:%A)2-B
Groupe d’améliorer la connaissance de ses risques, d’être mieux ]-* 0/-") ^
préparé à des scenarii de risques extrêmes et de mieux aligner ses L’encadrement du risque de fraude, qu’il soit d’origine interne ou
investissements avec ses risques informatiques ; externe, est intégré dans le dispositif général de gestion du risque
p de produire les indicateurs alimentant le tableau de bord de suivi opérationnel qui permet l’identification, l’évaluation, le traitement et
des risques informatiques, à destination des organes de Direction et le pilotage du risque, qu’il soit potentiel ou avéré.
des Directeurs des systèmes d’information. Ceux-ci sont revus Il est piloté en première ligne de défense par des équipes expertes
régulièrement avec la seconde ligne de défense afin de rester alignés dédiées à la gestion du risque de fraude en sus des équipes en charge
avec la stratégie SI et SSI, et avec leurs objectifs ; de la gestion du risque opérationnel spécifique sur chacun des métiers
p plus généralement, de s’assurer de la qualité et de la fiabilité de de la Banque. Ces équipes sont en charge de la définition et de la mise
l’ensemble des dispositifs adressant les risques informatiques. Une en œuvre opérationnelle des moyens de sensibilisation, prévention
attention particulière est portée au dispositif de contrôle permanent détection et traitement des fraudes. La seconde ligne de défense est
de ses risques informatiques, qui s’appuie sur la définition de assurée par la Direction des risques opérationnels avec un responsable
contrôles normatifs SI/SSI et l’accompagnement du Groupe dans le du risque de fraude. La seconde ligne définit et vérifie le respect des
déploiement de la supervision managériale sur ce sujet. Dans le principes de gestion du risque de fraude en lien avec les équipes de
cadre du programme « PCT » (Programme de transformation du première ligne, et s’assure que des gouvernances adaptées sont en
contrôle permanent), les contrôles normatifs ont été revus, soit une place.
trentaine de contrôles sur les sujets SI/SSI. La filière IT suit le Enfin les équipes, qu’elles soient en première ou seconde ligne de
déploiement de ces contrôles à travers le Groupe, dont défense, travaillent conjointement avec des équipes d’experts en
l’avancement est aligné avec les objectifs fixés par le Groupe. charge de la sécurité de l’information, de lutte contre la
En matière de sensibilisation, un module de formation multilingues en cybercriminalité, de la connaissance client, de lutte contre la
ligne sur la sécurité de l’information est obligatoire pour tout le corruption et de blanchiment. Les équipes travaillent également de
personnel interne du Groupe et pour l’ensemble des prestataires qui manière rapprochée avec les équipes en charge du risque de crédit et
utilisent ou accèdent à notre système d’information. Il a été mis à jour du risque de marché. La mise en commun d’informations contribue à
début 2020 afin d’intégrer les évolutions de la nouvelle Politique l’identification et à une réactivité accrue en présence de situation de
Groupe de Sécurité de l’Information. À la fin août 2021, 98% des fraude avérée ou de signaux faibles. Cette collaboration active permet
collaborateurs du groupe Société Générale ayant été notifiés avaient en cas de tentative de fraude d’engager les mesures d’investigation et
validé la formation. de blocage ou en cas de fraude aboutie d’engager la récupération des
fonds et/ou l’activation des garanties et assurances associées.

NZKJZL     


 
Les dispositifs principaux de maîtrise des risques opérationnels du ;%9HB,+,B?,AC,B,GC,A;,B
Groupe sont :
Les pertes externes sont les données de pertes opérationnelles subies
p la collecte et l’analyse des pertes opérationnelles internes et des par le secteur bancaire. Ces données externes incluent des
incidents significatifs sans impact financier ; informations sur le montant des pertes réelles, sur l’importance de
p l’exercice d’autoévaluation des risques et des contrôles (Risk & l’activité à l’origine de ces pertes, sur les causes et les circonstances et
Control Self Assessment ou RCSA) ; tout renseignement complémentaire pouvant servir à d’autres
établissements pour évaluer la pertinence de l’événement qui les
p les indicateurs clés de risque (ou KRI : Key Risk Indicators) ; concerne. Elles permettent d’enrichir l’identification et l’évaluation du
risque opérationnel du Groupe.
p les analyses de scénarios ;

p l’analyse des pertes externes ;


DC<-F%9D%C3<;+,BA3B@D,B
p l’encadrement des nouveaux produits et services ;
,C+,B)<;CA=9,B
p la gestion des prestations de services externalisées ;
L’exercice d’autoévaluation des risques et des contrôles (Risk & Control
p la gestion de crise et la continuité d’activité ; Self Assessment ou RCSA) a pour objet, pour chaque manager sollicité,
d’apprécier l’exposition aux risques opérationnels auxquels les
p l’encadrement des risques liés aux technologies de l’information et
de la communication (TIC). activités de son périmètre de responsabilité sont exposées afin d’en
améliorer le pilotage.
La méthode définie par le Groupe consiste en une approche homogène
<99,)C,,C%;%9HB,+,B?,AC,B d’identification et d’évaluation du risque opérationnel et des
<?-A%C3<;;,99,B3;C,A;,B,C+,B3;)3+,;CB dispositifs de maîtrise de ces risques, afin de garantir la cohérence des
B31;303)%C30BB%;B3:?%)C03;%;)3,A résultats au niveau Groupe. Elle s’appuie notamment sur des
référentiels d’activités et de risques du Groupe afin de permettre une
La collecte des pertes internes et des incidents significatifs concerne évaluation exhaustive.
l’ensemble du Groupe. Ce dispositif a pour objectifs de :
p suivre le coût des risques opérationnels tels qu’ils se sont
matérialisés dans le Groupe et de constituer une base historique de
données pour la modélisation du calcul des fonds propres à allouer
au risque opérationnel ;
p tirer les leçons des événements passés pour minimiser les pertes
futures.

LPJ $#!"#!#$%!"

+   
+
  
 f f 
!" $-!#
N
Les objectifs sont : p une validation des scénarios par les métiers (par exemple lors des
Comités de coordination du contrôle interne des Business Units et
p d’identifier et évaluer les principaux risques opérationnels (en
Service Units concernés ou lors de réunions ad hoc) et un challenge
montant moyen et en fréquence de perte potentielle) auxquels est
des analyses de scénario par la LoD2 ;
exposée chaque activité (risques intrinsèques, c’est-à-dire les
risques inhérents à la nature d’une activité, en faisant abstraction p une revue d’ensemble de la hiérarchie des risques du Groupe, et de
des dispositifs de prévention et de contrôle) ; le cas échéant, les l’adéquation des scénarios, à ces risques, effectuée en CORISQ.
cartographies des risques établies par les filières d’expertise (par
exemple, conformité, sécurité des systèmes d’information, etc.)
contribuent à cette évaluation des risques intrinsèques ; e,;)%+A,:,;C+,B;<DF,%DG?A<+D3CB
p d’évaluer la qualité des dispositifs de prévention et de contrôle en
,CB,AF3),B
place ; Chaque Direction soumet ses projets de nouveau produit et service à
p d’évaluer ensuite l’exposition aux risques résiduels de chaque
un Comité nouveau produit. Ce comité, coprésidé par un représentant
activité (après prise en compte de l’environnement de prévention et de la Direction des risques du Groupe et un représentant de la
de contrôle, mais abstraction faite de la protection fournie par les Direction du métier concerné, est une instance de décision qui statue
polices d’assurance auxquelles le Groupe a souscrit) ; sur les conditions de production et de commercialisation des
nouveaux produits et services auprès des clients.
p de remédier aux déficiences éventuelles des dispositifs de
prévention et de contrôle, en mettant en œuvre des plans d’actions Il vise à s’assurer, avant toute mise en place et lancement d’un
correctifs et en définissant des indicateurs clés de risque ; si nouveau produit ou service, ou avant tout changement significatif sur
nécessaire, à défaut de plan d’action, l’acceptation du risque sera un produit, service ou processus existant, que tous les types de risques
validée formellement par le niveau hiérarchique approprié ; induits ont été identifiés, évalués et, si nécessaire, font l’objet de
mesures d’atténuation permettant l’acceptation des risques résiduels
p d’adapter, si nécessaire, la politique d’assurance. (entre autres, les risques de crédit, les risques de marché, les risques
de liquidité et de refinancement, les risques pays, les risques
L’exercice inclut notamment les risques de non-conformité, le risque
opérationnels, les risques juridiques, fiscaux, comptables, financiers,
d’atteinte à la réputation, les risques fiscaux, les risques comptables,
les risques liés aux systèmes d’information, les risques de
les risques liés aux systèmes d’informations et à leur sécurité, ainsi que
non-conformité, y compris les risques en matière de sécurité
ceux liés aux ressources humaines.
financière, ceux susceptibles de mettre en danger la réputation de la
Banque, les risques liés à la protection des données personnelles et
;+3)%C,DAB)9-B+,A3B@D, ceux liés à la responsabilité sociétale et environnementale des
entreprises (RSE) dans sa composante réputationnelle).
Les indicateurs clés de risque (Key Risk Indicators ou KRI) complètent le
dispositif de pilotage du risque opérationnel en fournissant une vision
dynamique (système d’alerte) de l’évolution du profil de risque des %1,BC3<;+,B?A,BC%C3<;B+,B,AF3),B
métiers. ,GC,A;%93B-,B
Leur suivi apporte aux responsables d’entités une mesure régulière des Certains services de la Banque sont sous-traités en dehors du Groupe
améliorations ou des détériorations du profil de risque et de ou à l’intérieur du Groupe (par exemple dans des centres de services
l’environnement de prévention et de contrôle des activités sur leur partagés). Ces deux voies de sous-traitance sont encadrées de manière
périmètre de responsabilité. adaptée aux risques qu’elles induisent.
Les KRI aident les Business Units/Service Units/entités et la Direction Le dispositif de gestion des prestations de services externalisées
générale à piloter leurs risques de façon proactive et prospective, en permet de s’assurer que le risque opérationnel lié aux externalisations
tenant compte de leur tolérance et de leur appétit pour le risque. est maîtrisé, et que les conditions fixées par l’agrément du Groupe sont
Une analyse des KRI de niveau Groupe et des pertes est présentée respectées.
trimestriellement à la Direction générale du Groupe dans un tableau Ce dispositif a pour objectifs de :
de bord dédié.
p décider de l‘externalisation en connaissance des risques pris ;
l’entité reste responsable des risques de l’activité externalisée ;
;%9HB,B+,B)-;%A3<B p suivre les PSE jusqu’à leur clôture en s’assurant que les risques
Les analyses de scénarios ont pour double objectif d’identifier les opérationnels sont maîtrisés ;
zones de risques les plus significatives du Groupe et de contribuer au
p cartographier les externalisations du Groupe avec une identification
calcul des fonds propres exigés au titre du risque opérationnel. des activités et des Business Units/Service Units concernées afin de
Ces analyses permettent de construire à dire d’expert une distribution prévenir les concentrations excessives sur certains prestataires.
des pertes pour chaque catégorie de risque opérationnel et ainsi de
mesurer l’exposition à des pertes potentielles dans des scénarios de
très forte sévérité, qui pourront alimenter le calcul des besoins en ,BC3<;+,)A3B,,C)<;C3;D3C-+e%)C3F3C-
fonds propres. Les dispositifs de gestion de crise et de continuité d’activité visent à
En pratique, différents scénarios sont examinés par des experts qui en minimiser autant que possible les impacts d’éventuels sinistres sur les
évaluent les impacts potentiels sur le Groupe en termes de sévérité et clients, le personnel, les activités ou les infrastructures, et donc à
de fréquence, en s’appuyant notamment sur les données de pertes préserver la réputation et l’image du Groupe ainsi que sa solidité
internes et externes, et de l’environnement interne (dispositifs de financière.
prévention et de contrôle) et externe (réglementaire, métier, etc.). Ces La gestion de la continuité d’activité consiste à développer dans
analyses sont conduites soit au niveau Groupe (scénarios chacune des entités du groupe Société Générale des organisations, des
transversaux), soit au niveau des métiers. procédures et des moyens destinés à faire face à des sinistres d’origine
La gouvernance mise en place comprend notamment : naturelle ou accidentelle, ou à des actes volontaires de nuisance, en
vue de protéger leurs personnels, les actifs des clients et des entités et
p une validation du programme annuel de mise à jour des scénarios leurs activités, et à permettre la poursuite des prestations de services
par la Direction générale en Comité risques Groupe (CORISQ) ; essentielles, le cas échéant selon un mode dégradé de façon
temporaire, puis le retour à la normale.

+   


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LPK
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NZKJZM    


 
Société Générale a opté, dès 2004, pour l’approche de mesure avancée Groupe. Les besoins en fonds propres réglementaires du Groupe au
du risque opérationnel (AMA ou Advanced Measurement Approach) titre du risque opérationnel sur le périmètre éligible au modèle interne
proposée par la directive européenne sur l’adéquation des fonds AMA sont ensuite définis comme le quantile à 99,9% de la distribution
propres. Cette approche permet notamment : des pertes annuelles du Groupe.
p d’identifier les métiers les plus exposés aux risques ; Pour quelques entités du Groupe notamment dans les activités de
Banque de détail à l’étranger, la méthode standard est appliquée : le
p d’identifier les types de risque qui ont l’impact le plus fort sur le
calcul des exigences de fonds propres est défini comme la moyenne
profil de risque du Groupe et sur ses besoins en fonds propres ;
sur les trois dernières années d’un agrégat financier fondé sur le
p de renforcer la gestion du risque opérationnel au sein du Groupe. produit net bancaire multiplié par des facteurs définis par le régulateur
et correspondant à chaque catégorie d’activité. Pour réaliser ce calcul,
toutes les lignes-métiers du Groupe sont ventilées sur les huit
<+-93B%C3<;+DA3B@D,<?-A%C3<;;,9 catégories d’activités réglementaires.

La méthode statistique retenue par le Groupe pour la modélisation du Les exigences en fonds propres totales de Société Générale au titre du
risque opérationnel repose sur l’approche LDA (Loss Distribution risque opérationnel s’établissaient à 3,7 milliards d’euros à fin 2022,
Approach) pour le modèle interne AMA. équivalent à 46 milliards d’euros d’encours pondérées. Cette
évaluation intègre les exigences en fonds propres sur les périmètres
Dans cette approche, le risque opérationnel est modélisé au travers AMA et Standard.
des mailles, chacune représentant un type de risque et un Pôle
d’activités du Groupe. Pour chaque maille, la fréquence et la sévérité
des pertes opérationnelles sur la base des pertes internes historiques, 00,C+,BC,)2;3@D,B+e%BBDA%;),
des pertes externes, de l’environnement interne et externe, et des
analyses de scénarios sont estimées et la distribution des pertes Conformément à la réglementation, Société Générale prend en
annuelles est calculée. Cette approche est complétée par des analyses compte la couverture du risque apportée par les contrats d’assurance
de scénarios transverses qui mesurent les risques transversaux aux dans le calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires au titre du
métiers comme les risques liés à la cybercriminalité ou le risque de risque opérationnel et dans la limite de 20% de cette exigence. Ces
crue de la Seine. assurances couvrent une partie des grands risques, notamment la
responsabilité civile, la fraude, l’incendie, le vol et les défaillances des
Outre les risques individuels associés à chaque maille ou analyse de systèmes.
scénario transverse, le modèle tient compte des effets de
diversification entre les différents types de risques et les métiers, des La prise en compte de la réduction du risque apportée par les
effets de dépendance entre risques extrêmes ainsi que de la assurances conduit à une réduction de 6,5% de l’exigence en fonds
couverture apportée par les polices d’assurance souscrites par le propres totale au titre du risque opérationnel.

<;;-,B@D%;C3C%C3F,B
Les graphiques suivants fournissent la ventilation des pertes opérationnelles par catégorie de risque sur la période 2018 à 2022.

  
 
 fX   
 
 fX

    
   
    e

  

Erreurs de pricing Erreurs de pricing


ou d'évaluation Litiges avec ou d'évaluation du risque
Litiges avec
du risque dont les autorités dont le risque de modèle
les autorités
le risque de modèle 7% 1%
15%
13%
Défaillance
Défaillance des systèmes
des systèmes d'information
d'information Litiges 3%
4% commerciaux
Litiges
18%
commerciaux
9%

Pertes des Pertes des


moyens Fraude
moyens
d'exploitation et autres
d'exploitation
Fraude 1% activités
2%
et autres criminelles
activités 36%
Erreurs criminelles Erreurs
d'exécution 33% d'exécution
24% 34%

LPL $#!"#!#$%!"

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+
   
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Sur les cinq dernières années, le risque opérationnel de Société p les litiges avec les autorités, troisième catégorie la plus importante,
Générale s’est concentré en moyenne sur cinq catégories de risque, qui représentent 15% du montant des pertes opérationnelles du Groupe
représentent 94% des pertes opérationnelles du Groupe : sur la période. Le montant net des provisions pour litiges est en
baisse en 2022 par rapport à 2021 ;
p les fraudes et autres activités criminelles représentent 33% des
montants de pertes opérationnelles sur la période. Elles sont p les erreurs de pricing ou d’évaluation du risque dont le risque de
principalement composées de fraudes externes sur dossiers de modèle représentent 13% du montant total des pertes. Les
financement (états financiers falsifiés par le client, vol ou principaux cas concernent les modèles de pricing ;
détournement de collatéraux/garanties, etc.), de fraudes sur les
p les litiges commerciaux représentent 9% du montant des pertes
moyens de paiement manuels (monétique, virements et chèques) et
opérationnelles du Groupe sur la période.
de fraudes fournisseurs sur équipements financés ; légère
augmentation observée en 2022 principalement en raison de Les autres catégories de risque opérationnel du Groupe (activités non
régularisations sur d’anciens dossiers de fraudes externes ; autorisées sur les marchés, pertes des moyens d’exploitation et
défaillances des systèmes d’information) restent toujours peu
p les erreurs d’exécution représentent 24% du montant total des
significatives, concentrant 6% des pertes du Groupe en moyenne sur la
pertes opérationnelles, soit la seconde cause de pertes du Groupe
période 2018 à 2022.
sur la période. La tendance à la baisse amorcée en 2021 se poursuit
en 2022 grâce à la bonne exécution des plans de remédiations ;

NZKJZN " 



  "      
Les exigences de fonds propres de Société Générale relatives au risque Le montant total des expositions pondérées diminue en 2022 (-0,8
opérationnel sont déterminées essentiellement en approche par milliard d’euros, soit -1,7%) principalement en raison de la cession des
mesure avancée (AMA) via modèle interne (97% en 2022). activités en Russie.
Le tableau ci-dessous présente les expositions pondérées du Groupe et
les exigences de fonds propres correspondantes au 31 décembre 2022.

 fMSfX " 



  "          

   

31.12.2022
(En M EUR) Indicateur pertinent Exigences Expositions
de fonds pondérées
Activités bancaires 31.12.2020 31.12.2021 31.12.2022 propres (RWA)
Activités bancaires en approche élémentaire (BIA) - - - - -
Activités bancaires en approche standard
(TSA)/en approche standard de remplacement (ASA) 1 184 1 337 1 245  103 1 290
En approche standard (TSA) 1 184 1 337 1 245
En approche standard de remplacement (ASA)  0  0  0
Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA) 21 964 23 980 27 186 3 579 44 733

31.12.2021
(En M EUR) Indicateur pertinent Exigences Expositions
de fonds pondérées
Activités bancaires 31.12.2019 31.12.2020 31.12.2021 propres (RWA)
Activités bancaires en approche élémentaire (BIA) - - - - -
Activités bancaires en approche standard
(TSA)/en approche standard de remplacement (ASA) 1 365 1 437 1 481 193 2 412
En approche standard (TSA) 1 365 1 437 1 481
En approche standard de remplacement (ASA) - - -
Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA) 23 643 21 964 23 980 3 552 44 394
(1) Données historiques incluant les mises à jour, reflétant les évolutions du périmètre des entités, intervenues au cours de l’année.

+      


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LPM
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NZKJZO   


 

<93C3@D,1-;-A%9, ,B)A3?C3<;+,B?A3;)3?%9,B)<DF,ACDA,B
Société Générale a mis en place, dès 1993, une politique mondiale de +,BA3B@D,B?A<?A,B'9e%)C3F3C-
couverture du risque opérationnel du Groupe par l’assurance. L’assurance ne constitue qu’un des moyens de prévention des
Elle consiste à rechercher sur le marché les garanties les plus larges et conséquences des risques propres à l’activité. Elle vient en
les plus élevées au regard des risques encourus, et à en faire bénéficier complément de la politique de maîtrise des risques menée par le
les entités partout où cela est possible. Les garanties sont souscrites Groupe.
auprès d’assureurs de premier plan. Lorsque la législation locale
l’impose, des polices locales, réassurées par les assureurs du K 
programme mondial, sont mises en place.
Ces risques sont inclus dans une police globale assurant l’ensemble
En complément, des garanties spécifiques peuvent être souscrites par des activités financières dans le monde entier.
des entités exerçant une activité particulière.
S’agissant de la fraude, sont couvertes les fraudes internes (commises
Une société de réassurance interne au Groupe intervient sur plusieurs par un salarié ou par un tiers agissant avec la complicité d’un salarié)
contrats pour mutualiser, entre les entités, les risques de fréquence ainsi que les fraudes externes (commises par un tiers agissant seul
élevée et de faible intensité. Cette approche contribue à améliorer la sans complicité interne) dans l’intention d’en tirer un profit personnel
connaissance et la maîtrise de ses risques par le Groupe. illicite ou par volonté de causer un préjudice au Groupe.

   


,B)A3?C3<;+,B?A3;)3?%9,B)<DF,ACDA,B
+,BA3B@D,B1-;-A%DG Les conséquences d’éventuelles mises en cause, dans le cadre de leurs
activités professionnelles, du personnel ou des Dirigeants des filiales
Les immeubles et leur contenu, y compris le matériel informatique, du Groupe sont assurées par un plan mondial.
sont assurés pour des montants correspondant à leur valeur de
remplacement. La garantie couvrant les actes de terrorisme à #
l’étranger a été renouvelée.
Dans un contexte – qui n’est pas spécifique à la banque – de
Les responsabilités civiles autres que professionnelles (exploitation, développement de nouvelles formes de criminalité ayant
mandataires sociaux, etc.) sont couvertes. Les montants assurés sont principalement pour but le vol de données ou la compromission ou
variables selon les pays afin de correspondre aux besoins de destruction de systèmes informatiques, un contrat d’assurance dit
l’exploitation. « Cyber » a été souscrit.

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+
   
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Y  

En ligne avec la taxonomie des Risques du Groupe, les risques de p des équipes conformité Pôles/métiers alignées sur les grandes
non-conformité font partie des risques non-financiers. familles de métiers du Groupe (Banque de Financement et
d’Investissement, Banque de détail France, Banque de détail à
Agir en conformité consiste à connaître les règles externes et internes
l’International, Banque Privée et Directions centrales) en charge de
qui encadrent nos activités bancaires et financières et à les respecter.
la relation avec les BU/SU, de la validation des dossiers (dealflow),
Ces règles visent à assurer la transparence et l’équilibre de la relation
du conseil (advisory) et de la supervision des risques (oversight) des
de la Banque avec l’ensemble de ses parties prenantes. La conformité
BU/SU ;
est le socle de la confiance entre la Banque, ses clients, ses
superviseurs et ses collaborateurs. p des équipes en charge des fonctions transverses, dont les contrôles
de second niveau.
Le respect des règles concerne tous les collaborateurs, qui agissent au
quotidien en conformité et avec intégrité. Les règles doivent être La Direction de la conformité est organisée autour de trois grandes
exprimées de façon claire et simple et les collaborateurs sont catégories de risques de non-conformité, notamment :
sensibilisés et/ou formés pour bien les comprendre.
p la sécurité financière : la connaissance du client ; le respect des
Le dispositif de prévention du risque de non-conformité repose sur une règles relatives aux sanctions internationales et embargos ; la lutte
responsabilité partagée entre les entités opérationnelles et la contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme
Direction de la conformité du Groupe : y compris les déclarations de soupçons auprès des autorités
référentes quand nécessaire ;
p les entités opérationnelles (BU/SU) doivent intégrer dans leur action
quotidienne le respect des lois et règlements, des règles de bonne p les risques réglementaires couvrant notamment : la protection de la
conduite professionnelle ainsi que des règles internes du Groupe ; clientèle ; la lutte anticorruption, l’éthique et la conduite ; le respect
des réglementations liées à la transparence fiscale (reposant sur la
p la Direction de la conformité assure la gestion du dispositif de
connaissance du profil fiscal des clients) ; le respect des
prévention du risque de non-conformité du Groupe, veille à sa
réglementations sur la responsabilité sociale et environnementale et
cohérence, son efficacité et au développement de relations
les engagements du Groupe ; l’intégrité des marchés financiers ; le
appropriées, en lien avec le Secrétariat général, avec les
respect des réglementations prudentielles en collaboration avec la
superviseurs bancaires et régulateurs. Cette Direction indépendante
Direction des risques ; la coanimation avec HRCO du dispositif
est directement rattachée à la Direction générale.
Culture & Conduite du Groupe, dans sa dimension Conduite en
Pour accompagner les métiers et assurer la supervision du dispositif, particulier ;
l’organisation de la Direction de la conformité repose sur :
p la protection des données dont les données personnelles et en
p des équipes Normes et Consolidation en charge de définir le particulier celles des clients.
dispositif normatif, les lignes directrices de la supervision (oversight)
et d’en assurer la consolidation au niveau Groupe, ainsi que de
définir le modèle opérationnel cible pour chacun des risques de
non-conformité ;

Sécurité financière Risques réglementaires Données et Digital


Lutte contre la
Sanctions Protection Intégratité Transparence corruption, Risques
KYC(1) AML(2) & de la des marchés fiscale Conduite et RSE(3) prudentiels GDPR, Archivage
Embargos clientèle Éthique
(1) Connaissance du client.
(2) Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
(3) Responsabilité Sociale et Environnementale.

Sur chacune de ces catégories de risque, la conformité a mis en place Au-delà de son rôle de LOD2 sur les risques précités, la conformité
un large programme de formations obligatoires, destinées à tout ou s’assure de la supervision du dispositif réglementaire pour l’ensemble
partie du personnel, visant à sensibiliser les collaborateurs aux risques des réglementations applicables aux établissements de crédit, y
de non-conformité, et dont les taux de réalisation sont suivis au plus compris celles dont la mise en œuvre est confiée à d’autres Directions,
haut niveau du Groupe. notamment les réglementations prudentielles.

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LPO
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L’information aux clients est, quant à elle, renforcée avec de nouvelles


NZKKZK  
règles sur les labels et dénominations ESG (Environnementaux Sociaux
et de Gouvernance).
-)DA3C-03;%;)3/A, Le Groupe continue de mener des actions importantes pour améliorer
 L#M son dispositif en termes :

Le Groupe a clos fin 2022 un vaste programme de transformation de p de renforcement des règles internes portant sur les éléments clés de
ses fonctions KYC lancé en 2018 afin d’en accroître l’efficacité la protection de la clientèle (règles de commercialisation
opérationnelle (via la simplification des normes, une mutualisation notamment en matière d’investissement durable, ventes
accrue des moyens, l’optimisation des outils et des process) et transfrontalières, réclamations clients, conflits d’intérêts,
d’améliorer l’expérience client. Ce programme, placé sous la gouvernance produits, protection des avoirs clients, rémunérations
responsabilité de la Direction de la conformité, a permis la refonte et qualification des collaborateurs) ;
d’un cadre normatif standardisé pays par pays en matière de p de formations dédiées et de sensibilisation des collaborateurs ;
diligences KYC, le développement de nouveaux modèles de notation l’importance que le Groupe attache à ce thème est largement
des clients et le lancement d’un dispositif industrialisé de filtrage et de relayée dans le Code de conduite du Groupe ;
traitement des negative news sur les clients afin d’intégrer notamment
la mise à niveau du dispositif anticorruption en lien avec les attentes p d’adaptation nécessaire des outils existants aux nouvelles exigences
de l’Agence Française Anticorruption. réglementaires notamment l’entrée en application de la
réglementation droits des actionnaires II (SRD2) en 2021.
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 LK M -)9%:%C3<;B)93,;CB

Le Groupe a transposé l’ensemble des dispositions liées à la Le traitement d’une réclamation est un acte commercial qui participe
5e directive européenne de lutte contre le blanchiment des capitaux et à la satisfaction client. À ce titre, il a été largement relayé dans le Code
le financement du terrorisme, à la réglementation européenne de conduite.
2015/847 sur la qualité des messages de paiement et l’arrêté du L’instruction Groupe « Traitement des réclamations clients » intègre
6 janvier 2021 relatif au dispositif et au contrôle interne en matière de les recommandations du superviseur national (Autorité de Contrôle
LCB/FT. Prudentiel et de Résolution) ainsi que les exigences réglementaires
Le renforcement du dispositif de détection des opérations suspectes (MIF2, DDA et DSP- Directive sur les Services de Paiement) entrant dans
ou atypiques s’est poursuivi en 2022 avec le déploiement d’outils de le cadre du renforcement au niveau européen des mesures relatives à
surveillance plus sophistiqués, l’optimisation des scenarii utilisés et le la protection de la clientèle. Les métiers de la Banque disposent d’une
lancement d’initiatives destinées à passer à des outils de surveillance gouvernance ad hoc, d’une organisation, de moyens humains et
dits de « nouvelle génération » avec une priorité sur la Banque de applicatifs, de procédures formalisées, d’indicateurs de suivi
détail à l’International et Boursorama. quantitatifs et qualitatifs.
À ce dispositif interne s’ajoute la Médiation indépendante. La
    Médiation, voie de recours amiable, est portée à la connaissance des
clients sur de multiples supports d’information, notamment par une
L’année 2022 a été marquée pour les équipes Embargos/Sanctions par mention permanente figurant au verso des relevés de comptes. Les
l’impact de la crise russe, notamment la multiplication et la complexité décisions prises par le Médiateur indépendant s’imposent aux entités
des régimes de sanctions définis par les différentes juridictions (Union concernées.
européenne, États-Unis, Royaume-Uni…) dans les premiers mois de la
guerre en Ukraine ainsi que la cession de notre filiale Rosbank. <;093CB+e3;C-A.CB
Grâce au renforcement du dispositif de gestion du risque Le Groupe dispose d’un cadre normatif précis relatif à la prévention et
embargos/sanctions opéré au cours des dernières années et au la gestion des conflits d’intérêts qui rappelle les principes et les
recrutement exceptionnel de collaborateurs supplémentaires pour dispositifs mis en œuvre. Le dispositif est robuste et traite de trois
gérer des volumes d’alertes en forte croissance, Société Générale a été catégories de conflits d’intérêts potentiels : ceux pouvant survenir
en mesure de faire face de manière réactive à cette situation de crise. entre le Groupe et ses clients (ou entre les clients du Groupe) mais
Malgré une charge de travail significativement accrue pour toutes les aussi entre le Groupe et ses collaborateurs (notamment dans le cadre
équipes, la gestion de la crise russe n’a pas eu d’impact sur la d’activités impliquant l’intérêt personnel d’un collaborateur et ses
finalisation des travaux de mise à niveau du dispositif engagés suite obligations professionnelles) ; et enfin entre le Groupe et ses
aux accords conclus en 2018 avec les autorités américaines. En fournisseurs. Le dispositif a été complété par la mise en œuvre de la
cohérence avec la levée du Deferred Prosecution Agreement obtenue en Déclaration Annuelle des Conflits d’intérêts (DACI) concernant les
décembre 2021, le programme La Fayette a été officiellement clos le personnes les plus exposées aux risques de corruption.
1er août 2022. Société Générale fait néanmoins encore l’objet de revue
régulière par un consultant indépendant désigné par la FED. <DF,A;%;),?A<+D3CB
Les obligations de gouvernance produits sont respectées avec des
revues systématiques engagées en amont et au cours de la
3B@D,BA-19,:,;C%3A,B+,9%<;0<A:3C- commercialisation. En tant que producteur, Société Générale met en
  place des Comités de revue produits pour s’assurer de la bonne
définition du marché cible et l’adapter si nécessaire. En tant que
La protection de la clientèle est un enjeu majeur pour le groupe distributeur Société Générale vérifie l’adéquation des critères avec la
Société Générale qui s’engage à respecter et protéger les intérêts de situation des clients et échange avec les producteurs pour assurer le
ses clients. suivi des produits durant leur cycle de vie. La politique d’offre de
La prévention de la fragilité financière (détection précoce) et l’inclusion services d’investissement Société Générale intègre les nouvelles offres
bancaire (droite au compte) sont toujours des sujets prioritaires, tout en matière de Finance durable, l’encadrement des crypto-actifs ainsi
comme la déliaison de l’assurance souscrite dans le cadre d’un prêt qu’une annexe détaillée décrivant les marchés cible des principaux
immobilier. Ces dispositifs ont été enrichis par la mise en œuvre des instruments produits ou distribués par chaque métier.
dispositions de la récente loi Lemoine en France qui précise que toute
demande de substitution de contrat puisse être traitée sous dix jours.

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93,;C/9,B0A%139,B p Société Générale a une politique fiscale conforme à sa stratégie de
rentabilité durable et s’interdit toute opération, que ce soit pour son
La Société Générale a mis en place des pratiques et usages répondant propre compte ou celui de ses clients, dont le but ou l’effet
aux obligations réglementaires vis-à-vis des clients qualifiés de reposerait sur la recherche d’un profit essentiellement fiscal, sauf s’il
« fragiles », et notamment les clients bénéficiaires de l’Offre Spécifique est conforme aux intentions du législateur.
Clientèle fragile financièrement. Afin de contribuer à l’effort national
en faveur du pouvoir d’achat des Français les plus en difficulté, le La Direction fiscale présente annuellement au Comité des risques ou
Groupe a complété ce dispositif dès 2019 par la mise en place de au Conseil d’administration la politique fiscale du Groupe incluant les
mesures complémentaires : i) gel de ses tarifs bancaires ; ii) procédures et dispositifs en place au sein du Groupe permettent de
plafonnement des frais mensuels d’incidents bancaires pour la s’assurer que les nouveaux produits et nouvelles implantations
clientèle fragile ; iii) suivi et soutien adapté à la situation de tous les respectent les principes fiscaux du Groupe.
clients connaissant des difficultés à la suite des événements récents.
Le Groupe s’engage sur une politique stricte au regard des paradis
Ces dispositifs font l’objet d’une étroite surveillance et de plans
fiscaux. Aucune implantation du Groupe n’est autorisée dans un État
d’action visant plus particulièrement la détection de la clientèle
ou Territoire figurant sur la liste officielle française des États et
financièrement fragile.
Territoires Non Coopératifs (ETNC)(1) et des règles internes sont en
place depuis 2013 afin de réaliser un suivi dans une liste élargie de
T    pays et territoires.
Les lois et les réglementations adoptées ces dernières années sur la Le Groupe suit les normes de l’Organisation de coopération et de
thématique Intégrité des marchés ont été intégrées dans la mise en développement économiques (OCDE) en matière de prix de transfert et
œuvre d’un dispositif de couverture du risque robuste au sein du applique le principe de pleine concurrence afin de garantir que ses
groupe Société Générale. transactions intra-groupes sont réalisées à des conditions de marché
Les règles de conduite, les principes organisationnels et les dispositifs et ne conduisent pas à d’éventuels transferts indirects de bénéfices.
de surveillance et de contrôle sont en place et régulièrement évalués. Toutefois, il peut arriver que des contraintes locales imposent de
De plus, de vastes programmes de sensibilisation et de formation s’écarter des méthodologies OCDE ; dans ce cas de figure, les
auprès de nos collaborateurs sont déployés à travers le Groupe. contraintes locales doivent être documentées.

Ce dispositif s’est renforcé en 2022 en lien avec les évolutions Le Groupe publie annuellement les informations relatives aux
réglementaires intervenues, notamment : implantations et activités par pays (section 2.12 – page 67) et confirme
que sa présence dans un certain nombre de pays est uniquement pour
p dans le domaine des reporting réglementaires, face à la multiplicité des raisons commerciales et non pour bénéficier de dispositions
des obligations réglementaires de déclaration des transactions ; fiscales particulières. Le Groupe respecte également ses obligations de
transparence fiscale pour son compte propre (CbCR – Déclaration Pays
p des produits dérivés pour lesquels les réglementations restent très
par Pays).
évolutives ; combinées à des évolutions métiers ou technologiques,
elles nécessitent une évolution et adaptation permanente du Société Générale se conforme aux exigences de transparence fiscale
dispositif d’encadrement de la conformité ; client. La norme Common Reporting Standard (CRS) permet aux
administrations fiscales d’avoir la connaissance systématique des
p par la poursuite de la transition IBOR pour adopter des taux
revenus perçus à l’étranger par ses résidents fiscaux, y compris si les
alternatifs dits « taux sans risque » après une étape importe fin 2021
comptes sont détenus par l’intermédiaire de structures patrimoniales.
avec l’arrêt de l’utilisation des LIBOR en EUR, GBP, JPY et CHF.
Société Générale se conforme également aux exigences de la loi
américaine FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act) qui vise à
    lutter contre l’évasion fiscale impliquant des comptes ou entités
La politique de lutte contre l’évasion fiscale du groupe Société étrangères détenus par des contribuables américains. Le Groupe a mis
Générale est régie par le Code de conduite fiscale. Ce Code est en œuvre la directive européenne DAC 6, qui impose la déclaration de
actualisé périodiquement et approuvé par le Conseil d’administration dispositifs de planification fiscale transfrontières. Enfin, le Groupe
après une revue par le Comité exécutif. Il est public et accessible via le étudie les nouveaux standards en matière de transparence fiscale
portail institutionnel de la Banque (https://www.societegenerale.com/ visant les actifs numériques, en vue de leur mise en œuvre à venir, en
sites/default/files/documents/Code%20de%20conduite/code_de_ particulier le CARF (Crypto-Asset Reporting Framework), les
conduite_fiscale_groupe_societe_generale_fr.pdf). modifications de la norme CRS et la nouvelle directive européenne en
la matière, dite DAC 8 (Directive de Coopération Administrative 8).
Le Code édicte les cinq principes suivants :
Il est à noter en particulier que les établissements teneurs de compte
p Société Générale veille à respecter dans tous les pays où le Groupe de la ligne-métier Banque Privée sont implantés exclusivement dans
est implanté les règles fiscales applicables à son activité des États répondant au standard de transparence fiscale le plus élevé
conformément aux conventions internationales et aux lois posé par le G20 et l’OCDE. Par ailleurs, la vérification de la conformité
nationales ; fiscale des avoirs déposés dans les livres de la Banque Privée fait
l’objet d’une vigilance particulière à travers des diligences
p dans les relations avec ses clients, Société Générale veille à ce qu’ils
documentaires approfondies.
soient informés de leurs obligations fiscales afférentes aux
opérations réalisées avec le Groupe et le Groupe respecte les Enfin, Société Générale intègre la fraude fiscale dans son dispositif de
obligations déclaratives qui sont, le cas échéant, applicables en tant lutte contre le blanchiment conformément à la réglementation.
que teneur de compte ou à tout autre titre ;
p dans ses relations avec les administrations fiscales, Société Générale 
s’attache à respecter strictement les procédures fiscales et veille à
Société Générale est pleinement engagé dans la lutte contre la
entretenir des liens de qualité, le préservant de tout risque de
corruption, notamment via des engagements clairs dans le cadre du
réputation ;
groupe Wolfsberg et du Pacte Mondial.
p Société Générale n’encourage, ni ne promeut l’évasion fiscale ni
Le Groupe applique des principes stricts inscrits dans son Code de
pour lui-même ou ses filiales, ni pour ses clients ;
conduite et son « Code relatif à la lutte contre la corruption et le trafic
d’influence ».

(1) Incluant la liste noire européenne.

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Le programme de la Société Générale de lutte contre la corruption été réalisés avec des collaborateurs ciblés au sein de la Conformité
s’articule notamment autour des thèmes suivants : pour comprendre et respecter les critères d’application des
engagements volontaires ;
p code de conduite ;
p définition d’une procédure d’escalade environnementale et sociale
p cartographie des risques ;
sur le périmètre de la clientèle d’entreprises pour décrire les critères
p formation appropriée à tous les niveaux (Dirigeants, personnes qui obligent les lignes métier à solliciter la Direction de la conformité
exposées, ensemble des collaborateurs) ; et, le cas échéant, le Comité des engagements responsables, pour
entrer en relation avec une entreprise ou lors de situations pouvant
p dispositifs de contrôle ; présenter un risque de réputation d’origine environnementale et
p procédures comptables ; sociale.

p évaluation des tiers ;

p régime disciplinaire ;
A<C,)C3<;+,B+<;;-,B
p droit d’alerte.   

Dans ce contexte, les processus et outils ont été renforcés depuis 2018
avec davantage de personnel dédié à la lutte contre la corruption au Société Générale est particulièrement sensible à la protection des
sein du Groupe (notamment afin de réaliser les due diligences des données à caractère personnel.
clients), la création d’indicateurs de suivi, de nouveaux contrôles Dans le cadre de l’entrée en vigueur du règlement général sur la
opérationnels permettant de réduire le risque de corruption. protection des données (RGPD), le groupe Société Générale a
Les instructions du Groupe encadrant la lutte contre la corruption sont sensiblement renforcé son dispositif d’encadrement de ses
revues et enrichies annuellement. traitements de données personnelles.

Le groupe Société Générale dispose en outre de plusieurs outils – tels Dans l’ensemble des implantations du Groupe, des instructions
que l’outil de déclaration des cadeaux et invitations (GEMS), l’outil de internes et procédures associées, conformes aux réglementations
gestion des alertes (WhistleB), l’outil de déclaration annuelle des locales et européennes, définissent les règles à appliquer et
conflits d’intérêts (DACI) et l’outil de sélection des écritures traitements à réaliser afin de garantir la protection et la sécurité des
comptables manuelles risquées (OSERIS). données de nos clients et de nos collaborateurs. En particulier, des
dispositifs d’information des personnes (clients, collaborateurs,
Les actions de formation concernant la lutte contre la corruption sont actionnaires, fournisseurs, etc.) et de traitement de leurs demandes
nombreuses et régulières vis-à-vis de l’ensemble du personnel mais sont en place pour leur permettre d’exercer leurs droits, notamment
aussi plus spécifiquement à destination des personnes les plus via des plates-formes digitales dédiées. Une politique de sécurisation
exposées au risque de corruption, des contrôleurs comptables et des des données personnelles est définie qui s’intègre à la stratégie du
membres de la Direction générale et du Conseil d’administration. Groupe en matière de sécurité et, en particulier, de cybersécurité. Par
ailleurs, un effort tout particulier est porté sur la sensibilisation de
Les procédures de connaissance des tiers (clients, fournisseurs et
l’ensemble des collaborateurs au travers de formations dédiées. Le
associations bénéficiaires de donation ou d’action de mécénat) ont été
module e-learning a ainsi été revu en 2022 pour être déployé à
renforcées.
l’ensemble des collaborateurs des entités concernées.

 Conformément à la réglementation en vigueur, le groupe Société


Générale a désigné un Délégué à la Protection des Données (Data
La réglementation financière européenne connaît de fortes évolutions Protection Officer – DPO). Rattaché à la Direction de la conformité du
sur les sujets environnementaux et sociaux avec notamment : Groupe, et interlocuteur désigné de l’Autorité de Protection des
p l’entrée en vigueur en mars 2021 du règlement SFDR (UE) 2019/2088
Données Personnelles (la CNIL en France), sa mission est de s’assurer
sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le du bon niveau de conformité du Groupe en matière de protection des
secteur des services financiers ; données personnelles. Il dispose d’un réseau de DPO locaux et de
Correspondants répartis au sein des entités du Groupe et est chargé de
p le règlement Taxonomie (UE) 2020/852 sur l’établissement d’un les accompagner sur les dimensions de sécurité et d’usage de la
cadre visant à favoriser les investissements durables ; donnée personnelle.
p l’entrée en vigueur en janvier 2022 du règlement délégué du 4 juin Dans le cadre de sa mission, le Délégué à la Protection des Données est
2021 complétant le règlement taxonomie. amené à suivre de manière régulière un certain nombre d’indicateurs,
en particulier le nombre et la nature des demandes d’exercice de droit
La Conformité élabore le cadre normatif relatif aux règlements de
reçues, le taux de suivi des formations internes ainsi que le programme
l’Union européenne sur l’investissement durable. Un programme
de certification des DPO locaux.
dédié aide les lignes métier à se mettre en conformité réglementaire et
produit des livrables portant sur la documentation normative, la
formation, les contrôles et la supervision. Un e-learning sur   
l’investissement durable a été rendu obligatoire pour plus de
Le groupe Société Générale est tenu d’archiver des informations qui
30 000 collaborateurs du Groupe.
peuvent constituer des preuves de ses activités, en accord avec les lois
Au-delà de la réglementation, le Groupe prend des engagements et réglementations applicables dans les pays où il opère.
volontaires publics dans ce domaine. Pour piloter la mise en œuvre du
L’archivage (Data Records Management – DRM) se définit comme
dispositif de maîtrise des risques d’origine environnementale et
l’ensemble des actions, outils et méthodes qui ont pour objectif
sociale et s’assurer que ces engagements sont bien tenus, la
d’identifier, de conserver, de rendre accessible et de gérer le sort final
Conformité a pris les mesures suivantes :
de l’ensemble des informations qui constituent les preuves d’activité.
p élaboration de contrôles normatifs ; Il permet d’assurer la traçabilité des activités du Groupe en conservant
les informations détenues en conformité avec les règles juridiques,
p déploiement d’un e-learning sur la gestion des risques réglementaires, conventionnelles et métiers applicables aux activités
environnementaux et sociaux. La formation a été rendue obligatoire dont elles relèvent, puis en les détruisant à échéance de leur durée de
pour les collaborateurs qui sont en relation directe ou indirecte avec conservation, sauf dans certains cas spécifiques tels que des
la clientèle d’entreprises. Par ailleurs, des ateliers spécifiques ont procédures de conservation précontentieuses ou contentieuses.

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Trois principes d’archivage doivent être respectés et mis en œuvre de Dans le cadre de l’ensemble de ces accords, la Banque s’était engagée
façon proportionnée pour toute information archivée : intégrité, à améliorer son dispositif visant à prévenir et détecter toute infraction
traçabilité et accès. aux réglementations en matière de corruption, de manipulation de
marché et de sanctions économiques américaines, et toute infraction
La gouvernance sur l’archivage fait l’objet d’une politique spécifique
aux lois de l’État de New York. La Banque s’était également engagée à
de niveau Groupe.
renforcer la supervision de son programme de conformité relatif aux
Son déploiement se fait progressivement, dans le cadre d’un sanctions économiques.
programme dédié, sous la responsabilité de la Direction des
La Banque a également convenu avec la FED d’engager un consultant
ressources, de la Direction de la conformité et de la Direction juridique
indépendant en charge d’évaluer l’état d’avancement de la mise en
et s’appuie sur un réseau de correspondants Data Records
œuvre du renforcement de son programme de conformité en matière
Management (DRM).
de sanctions et embargos.
Pour répondre aux engagements pris par Société Générale dans le
DCA,B3B@D,BA-19,:,;C%3A,B cadre de ces accords, la Banque a mis en place un programme visant à
mettre en œuvre ces engagements et renforcer son dispositif de
  conformité dans les domaines concernés et qui a été officiellement
Il est coordonné par la Direction de la conformité qui : clos le 1er août 2022.

p accompagne les Responsables du contrôle de la conformité des Le 30 novembre et 2 décembre 2021, la cour fédérale américaine a
métiers dans leur démarche de prévention, détection, évaluation et confirmé l’extinction des poursuites judiciaires par le DOJ, ce dernier
maîtrise du risque de réputation ; confirmant que Société Générale s’est conformée aux obligations
relatives aux DPA (deferred prosecution agreements) de juin et
p élabore un tableau de bord du risque de réputation qui est novembre 2018. En décembre 2020, le Parquet National Financier a
communiqué trimestriellement au Comité des risques du Conseil mis fin aux poursuites contre Société Générale en reconnaissant que
d’administration en s’appuyant sur les informations provenant des Société Générale a rempli ses obligations dans le cadre de la
métiers/Business Units et des fonctions support/Service Units convention judiciaire d’intérêt public.
(notamment la Direction des Ressources Humaines et de la
communication, la Direction juridique, la Direction de la
   
responsabilité sociétale d’entreprise, la Direction de la protection
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des données…).
Le 19 novembre 2018, le groupe Société Générale et sa succursale
Par ailleurs, les responsables de conformité dédiés aux Business Units
new-yorkaise ont conclu un accord (enforcement action) avec le
participent aux diverses instances (Comités nouveaux produits,
Département des Services Financiers de l’État de New York, relatif au
comités ad hoc, etc.) organisées pour valider les nouveaux types
programme de lutte contre le blanchiment d’argent de la succursale
d’opérations, produits, projets ou clients et formulent un avis écrit
new yorkaise. Cet accord requiert (i) la soumission d’un programme
concernant leur évaluation du niveau de risque de l’initiative visée et
renforcé de lutte contre le blanchiment d’argent, (ii) un plan de
notamment du risque de réputation.
gouvernance en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, (iii) la
réalisation d’un audit externe en 2020.

Pour rappel, le 14 décembre 2017, Société Générale et sa succursale de
Au-delà de son rôle de seconde ligne de défense sur les risques New York (« SGNY ») d’une part, et le Board of Governors of the Federal
précités, la Direction de la conformité a poursuivi le renforcement de la Reserve d’autre part, se sont accordés sur une Ordonnance de
supervision du dispositif réglementaire Groupe en coordination avec Cessation et d’Abstention (l’« Ordonnance ») portant sur le programme
les Directions risques, finance et juridique. Ce suivi s’appuie sur la de conformité de SGNY au Bank Secrecy Act (« BSA ») et à ses
démarche « corporate compliance framework » visant à s’assurer du obligations de Lutte Anti-Blanchiment (« LAB ») (le « Programme de
respect par le Groupe de l’ensemble des réglementations bancaires et Conformité en matière de lutte contre la Criminalité Financière ») et
financières, y compris celles dont la mise en œuvre est confiée à sur certains aspects de son programme Identification et Connaissance
d’autres Directions (fonctions de contrôle ou fonctions expertes de la Clientèle (KYC).
indépendantes) dans les domaines où la Conformité n’a pas
d’expertise dédiée. Cet accord avec le Cease and Desist Order signé le 14 décembre 2017
avec la FED vient supplanter le Written Agreement conclu en 2009 entre
Par ailleurs, le processus de remontée des incidents de non-conformité le groupe Société Générale et sa succursale new-yorkaise d’une part,
prudentielle a été renforcé en 2022 avec la création d’un nouveau et la Réserve fédérale américaine et le Département des Services
domaine dans la taxonomie Groupe, dédié aux réglementations Financiers de l’État de New York d’autre part.
prudentielles et intégré dans le périmètre des Comités des incidents de
conformité. Le 17 décembre 2019, Société Générale SA et SG New York (SGNY) ont
signé un accord avec la Federal Reserve Bank of New York (FRB) au
sujet de la gestion des risques de non-conformité. Cet accord
    comprend la soumission et l’approbation par la FRB, puis
"  
  l’implémentation : (i) d’un plan d’action visant à renforcer la
supervision par le Comité des risques US du programme de gestion des
En juin 2018, Société Générale a conclu des accords avec le U.S. risques de non-conformité, (ii) un plan d’action pour améliorer le
Department of Justice (« DOJ ») et la U.S. Commodity Futures Trading programme de gestion des risques de non-conformité aux US et
Commission (« CFTC ») mettant fin à leurs enquêtes relatives aux (iii) des révisions au programme d’audit interne concernant l’audit de
soumissions IBOR, et avec le DOJ et le Parquet National Financier la gestion des risques de non-conformité aux US.
français (« PNF ») mettant fin à leurs enquêtes relatives à certaines
À fin 2022, Société Générale a progressé significativement sur la
opérations avec des contreparties libyennes.
livraison des actions de remédiation.
En novembre 2018, Société Générale a conclu des accords avec les
« Autorités américaines » mettant un terme à leurs enquêtes relatives à
certaines opérations en dollar américain impliquant des pays, des
personnes ou des entités faisant l’objet de sanctions économiques
américaines.

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Les informations relatives aux risques et litiges sont présentées dans la Note 9 aux états financiers consolidés, p.552.

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De nombreux choix opérés au sein du Groupe sont fondés sur des outils quantitatifs d’aide à la décision (modèles). Le risque de modèle est
défini comme le risque de conséquences adverses (y compris les conséquences financières) de décisions prises sur la base de résultats de
modèles internes, il peut avoir pour origine des erreurs de développement, d’application ou d’utilisation de ces modèles et se matérialiser
sous la forme d’incertitude liée au modèle ou d’erreurs dans la mise en œuvre des processus de gestion des modèles.

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Le Groupe s’est entièrement engagé à maintenir un dispositif solide de <DF,A;%;),Y ?39<C%1, ,C BDAF,399%;),
gouvernance en matière de gestion du risque de modèle afin d’assurer
l’efficacité et la fiabilité des processus d’identification, de conception, Un Comité MRM présidé par le Directeur des risques se réunit a minima
d’application, de suivi de modification, de revue indépendante et tous les trois mois pour s’assurer de la mise en œuvre du dispositif de
d’approbation des modèles utilisés. Un Département « MRM » (Model gestion et suivre le risque de modèles à l’échelle du Groupe. Au sein de
Risk Management) en charge de la maîtrise du risque de modèle a été la deuxième ligne de défense et du Département « Risque de
créé au sein de la Direction des risques en 2017. Depuis, le cadre de modèles », une équipe gouvernance est en charge de la conception et
gestion du risque de modèle s’est consolidé et structuré, et repose du pilotage du dispositif de gestion du risque de modèle à l’échelle
aujourd’hui sur le dispositif suivant. du Groupe.
À ce titre :
)C,DAB ,C A,B?<;B%(393C-B p le cadre normatif applicable à l’ensemble des modèles du Groupe
est défini, décliné quand nécessaire sur les principales familles de
Le dispositif de gestion du risque de modèle est mis en œuvre par les
modèles pour apporter des précisions sur les spécificités, et
trois lignes de défense indépendantes, qui correspondent à la
maintenu en veillant à la cohérence et l’homogénéité du dispositif,
responsabilité des métiers dans la gestion du risque, à la revue et la
son intégrité et sa conformité aux dispositions réglementaires ; ce
supervision indépendante et à l’évaluation du dispositif et qui sont
cadre précise en particulier la définition des attentes à l’égard de la
ségréguées et indépendantes pour éviter tout conflit d’intérêts.
LoD1, les principes pour la méthodologie d’évaluation du risque de
Le dispositif est décliné comme suit : modèle et la définition des principes directeurs pour la revue
indépendante et l’approbation du modèle ;
p la première ligne de défense (LoD1), qui regroupe plusieurs équipes
avec des compétences diverses au sein du Groupe, est responsable p l’identification, l’enregistrement et la mise à jour des informations
du développement, de la mise en œuvre, de l’usage et du suivi de la de tous les modèles au sein du Groupe (y compris les modèles en
pertinence au cours du temps des modèles, conformément au cours d’élaboration ou récemment retirés) sont effectués dans
dispositif de gestion du risque de modèle ; ces équipes sont logées l’inventaire des modèles selon un processus défini et piloté par la
dans les Directions métiers ou leurs Directions support ; LoD2 ;

p la deuxième ligne de défense (LoD2) est constituée des équipes de p le dispositif de surveillance et de reporting relatif au risque de
gouvernance et des équipes de revue indépendante des modèles, et modèle encouru par le Groupe à la Direction a été mis en place.
supervisée par le Département « Risque de modèle » au sein de la L’appétit pour le risque de modèle, correspondant au niveau de
Direction des risques ; risque de modèle que le Groupe est prêt à assumer dans le cadre de
la réalisation de ses objectifs stratégiques, est également formalisé à
p la troisième ligne de défense (LoD3) a pour responsabilité d’évaluer travers des déclarations relatives à la tolérance au risque, traduites
l’efficacité globale du dispositif de gestion du risque de modèle (la sous forme d’indicateurs spécifiques associés à des limites et des
pertinence de la gouvernance pour le risque de modèle et seuils d’alerte.
l’efficience des activités de la deuxième ligne de défense) et l’audit
indépendant des modèles : elle est logée au sein de la Direction de
l’audit interne.

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H)9,+,F3,+,B:<+/9,B,C?A<),BBDB Le processus d’approbation suit le même schéma d’approbation pour


tous les modèles, la composition des instances de gouvernance
+,A,FD,,C%??A<(%C3<; pouvant varier suivant le niveau du risque de modèle, la famille de
Pour chaque modèle, la maîtrise du risque repose sur le respect des modèles, les exigences réglementaires applicables et les Business
règles et normes définies sur l’ensemble du Groupe par chaque acteur Units/Service Units dans lesquelles le modèle est applicable. De la
LoD1, elle est garantie par un challenge effectif de la LoD2 et un responsabilité de la LoD2, le processus d’approbation est composé de
processus d’approbation uniforme. deux instances consécutives :

Le besoin d’examiner un modèle est évalué suivant le niveau de risque p l’Autorité de revue qui a pour objectif de présenter les conclusions
de modèle, la famille de modèles et les exigences réglementaires identifiées par l’équipe de revue dans le rapport de revue
applicables. La revue indépendante par la deuxième ligne de défense indépendante et de discuter, permettant de tenir un débat
est en particulier déclenchée pour les nouveaux modèles, les revues contradictoire entre la LoD1 et la LoD2. Sur la base des discussions,
périodiques de modèles, les propositions de changement de modèles la LoD2 confirme ou modifie les conclusions du rapport de revue, y
et les revues transversales en réponse à une recommandation : compris les constatations et les recommandations, sans pour autant
s’y limiter ;
p elle correspond à l’ensemble des processus et des activités qui
visent à vérifier la conformité du fonctionnement et de l’utilisation p l’Autorité d’approbation, instance qui a le pouvoir d’approuver (sous
des modèles par rapport aux objectifs pour lesquels ils ont été ou sans réserve) ou de rejeter l’utilisation d’un modèle, les
conçus et à la réglementation applicable, sur la base des activités et changements apportés au modèle existant ou le suivi continu de la
des contrôles mis en œuvre par la LoD1 ; pertinence du modèle au cours du temps qui sont proposés par la
LoD1, à partir du rapport de revue indépendante et du procès-verbal
p elle s’appuie sur certains principes visant à vérifier la robustesse de l’Autorité de revue.
théorique (évaluation de la qualité de la conception et du
développement du modèle), la conformité de l’application et de
l’utilisation, et la pertinence du suivi du modèle ;
p elle donne lieu à un rapport de revue indépendante, qui décrit le
périmètre de la revue, les tests effectués, les résultats de la revue, les
conclusions ou les recommandations.

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-03;3C3<; l’environnement naturel et des systèmes naturels. Ils incluent des


facteurs tels que le changement climatique, la biodiversité, la
Les risques d’origine Environnementale, Sociale et de Gouvernance consommation énergétique, la gestion des déchets, etc...;
(ESG) désignent la matérialisation préjudiciable de facteurs ESG
actuels ou prospectifs susceptible(s) de se produire dans le cadre des p les risques d’origine sociale correspondent à la matérialisation de
activités de financement, d’investissement ou de services du Groupe. facteurs sociaux susceptibles d’avoir une incidence préjudiciable sur
Société Générale appuie son analyse sur le concept de « double la performance financière ou la solvabilité d’une entité souveraine
matérialité », c’est-à-dire en analysant d’une part la matérialité ou individuelle. Les facteurs sociaux concernent les droits, le
environnementale, sociale et de gouvernance, qui identifie l’impact bien-être et les intérêts des populations et des communautés. Ils
des activités de Société Générale sur l’environnement et les droits incluent des facteurs comme les (in)égalités, la santé, l’inclusion, les
humains et d’autre part, la matérialité financière qui envisage les relations de travail, le bien-être et la sécurité au travail, le capital
risques qui peuvent découler de l’incidence des facteurs humain et les communautés ;
environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sur les activités p les risques d’origine gouvernance correspondent à la
économiques et financières du Groupe. matérialisation de facteurs de gouvernance susceptibles d’avoir une
Le Groupe est exposé aux risques d’origine ESG via ses activités de incidence préjudiciable sur la performance financière ou la
financement, d’investissement et de services, mais également à solvabilité d’une entité souveraine ou individuelle. Les facteurs de
travers l’exposition de ses activités en propre via ses bâtiments, ses gouvernance sont liés aux pratiques de gouvernance (leadership des
achats, etc. Le dispositif de gestion des risques du Groupe a ainsi fait dirigeants, rémunération des dirigeants, audits, contrôle interne,
l’objet et continue à faire l’objet d’adaptations pour intégrer ces politique fiscale, indépendance du Conseil d’administration, droits
nouveaux enjeux. des actionnaires, intégrité, etc.) et à la façon dont les entreprises ou
les entités incluent les facteurs environnementaux et sociaux dans
Les risques d’origine ESG sont vus comme des facteurs aggravants des leurs politiques et leurs procédures.
catégories traditionnelles de risque (risque de crédit et de
contrepartie, risque de marché et structurels, risques opérationnels, Les facteurs de risque ESG ont été intégrés dans la taxonomie des
risque de réputation, risques de conformité, risques de liquidité et de risques du Groupe en 2021 et leur description a été améliorée en 2022
financement, risques liés aux activités d’assurance) et sont pour inclure les risques physiques et de transition en tant que facteurs
susceptibles d’impacter les activités, les résultats et la situation de risque environnementaux, ainsi que le concept de double
financière du Groupe à court, moyen et long terme. À ce titre, ils sont matérialité. Les définitions sont alignées sur le Rapport de l’EBA sur la
appréciés selon les horizons de temps correspondant à ceux utilisés au gestion et la surveillance des risques ESG pour les établissements de
titre de la gestion des risques financiers ou opérationnels au sein du crédit et les entreprises d’investissement (2021) et le Guide sur les
Groupe. risques liés au climat et à l’environnement de la BCE (2020).

Dans le détail, ils peuvent être définis comme suit : La présente section rend compte de l’évolution du dispositif mis en
place par le Groupe pour atténuer ces risques et vise à répondre aux
p les risques d’origine environnementale correspondent à la exigences qualitatives du Pilier 3 sur les risques ESG. Une table de
matérialisation de facteurs environnementaux susceptibles d’avoir concordance avec la Déclaration de Performance Extra-Financière
une incidence préjudiciable sur la performance financière ou la (DPEF) est publiée dans le chapitre 9 du présent document
solvabilité d’une entité souveraine ou individuelle. Les facteurs (voir page 682).
environnementaux sont liés à la qualité et au fonctionnement de

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En complément de la matrice de matérialité (voir chapitre 5, Dialoguer Les facteurs de risques intrinsèques extra-financiers ressortant comme
avec les parties prenantes, page 336 et suivantes) qui éclaire la les plus significatifs sont :
réflexion stratégique du Groupe par une formalisation des attentes de
p la défaillance des systèmes IT incluant la cybercriminalité (voir
ses parties prenantes, un exercice spécifique d’identification des
chapitre 4, page 258) ;
risques extra-financiers a été mené permettant une hiérarchisation des
principaux facteurs de risques extra-financiers selon deux critères : p le non-respect de l’éthique des affaires incluant la corruption,
leur sévérité potentielle et leur probabilité d’occurrence. Cette l’évasion fiscale et le blanchiment (voir chapitre 4, pages 267);
évaluation considère le risque intrinsèque, c’est-à-dire avant la mise
en œuvre du dispositif interne visant à réduire son impact. Une p la non-protection des données (voir chapitre 4, page 268) ;
dimension de temporalité est utilisée pour certains facteurs de risques, p les enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG)
dont l’importance, faible aujourd’hui, peut devenir significative à pouvant impacter la réputation du Groupe, ces derniers pouvant
l’avenir. La méthodologie et les résultats de cette évaluation, être induits par d’autres risques opérationnels ou découler d’une
présentés à l’Organisme Tiers Indépendant (OTI) lors d’un précédent perception négative de parties prenantes, notamment externes ;
exercice, conservent leur validité pour le présent document.
p le non-respect des lois ou des engagements E&S du Groupe – dont le
non-respect de la réglementation du travail et le non-respect des
normes de santé et sécurité des personnes (voir chapitre 5, Être un
employeur responsable, pages 293 et suivantes).

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D’autres facteurs de risques intrinsèques extra-financiers d’intensité p la conduite inappropriée du personnel, liée par exemple au
modérée ont également été identifiés : non-respect du Code de conduite ou des instructions du Groupe
(voir : chapitre 5, Être un employeur responsable, pages 293 et
p les enjeux ESG, pouvant impacter le risque de crédit, notamment les
suivantes) ;
enjeux climatiques : risques de transition et risques physiques. Ces
risques pourront devenir significatifs à un horizon de temps plus p un facteur de risques plus spécifique à la gestion des Ressources
long (voir chapitre 4, pages 280 et suivantes) ; Humaines : le risque de défaut de personnel (voir : chapitre 5, Être
un employeur responsable, pages 293 et suivantes).

En complément, le Groupe a produit une cartographie de l’impact environnemental de ses activités présentée ci-dessous.

CARTOGRAPHIE DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES ACTIVITÉS DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EN 2022

EMPREINTE DIRECTE DU GROUPE OFFRE DE PRODUITS ET SERVICES À DESTINATION DE LA CLIENTÈLE

• Immobilier du Groupe (3,1 millions de m2) • Promotion immobilière • Activités de gestion • Activités de • Activités de marché
(2 013 logements pour compte de tiers financement (taux, crédit et
• Infrastructures informatiques et 37 462 m2 biens (au 31/12/2022) : (EAD du portefeuille changes, actions)
immobiliers tertiaires - Assurance-vie : entreprise au sens
• Mobilité des collaborateurs (242 millions de km livrés par SOGEPROM) 132 milliards d’euros bâlois) : 390 milliards • Services aux
parcourus par les collaborateurs) d’encours d’euros au investisseurs
- Banque Privée : 31 décembre 2022 (métier titre)
• Consommation des ressources : 147 milliards
- l'énergie (498 GWH) d’euros d’actifs • Activités de conseil • Services de paiement
- l’eau (1 million de m3) • Leasing sous gestion
- le papier (3 631 tonnes) ALD Automotive
(1,4 million de t Ayant un impact
• Gestion des déchets (7 913 tonnes) et lutte contre véhicules) indirect sur
le gaspillage alimentaire l’environnement,
• SGEF – Financement au travers de l’activité
• Relations avec des fournisseurs (achats du Groupe : d’équipements des clients
5,3 milliards d'euros)

+ -
Niveau d’influence / d’impact

??93)%C3<;+,B?A3;)3?,B+,B-?%A%C3<;+,BA,B?<;B%(393C-B+,B931;,B+,+-0,;B,
L’intégration des principes de gestion des risques d’origine ESG dans la documentation normative du Groupe en 2019 a permis d’en renforcer la
gouvernance (voir chapitre 3 page 69, chapitre 5, Intégrer la RSE au plus haut niveau de gouvernance page 343).

GESTION DES RISQUES D’ORIGINE E&S

1ÈRE LIGNE DE DÉFENSE 2ÈME LIGNE DE DÉFENSE 3ÈME LIGNE DE DÉFENSE

BUSINESS UNITS / SERVICE UNITS LES DIRECTIONS DES RISQUES INSPECTION GÉNÉRALE
ET DE LA CONFORMITÉ ET AUDIT INTERNE
Évaluations des contreparties et des
transactions. Responsables de valider le dispositif de 1ère En charge d’effectuer des audits
ligne de défense sur les risques d’origine E&S internes indépendants.
Définition d’une gouvernance propre pour et de revoir les situations de non-alignement.
révision des cas complexes.

CONTRÔLE
PERMANENT
DE NIVEAU 2

CONTRÔLE PERMANENT DE NIVEAU 1

CONTRÔLE PERMANENT

Les rôles de la 1re ligne de défense (BU/SU) et de la 2e ligne de défense sont propres pour revoir les cas complexes, solliciter les arbitrages
(Directions des Risques et de la Conformité) ainsi que ceux de la de leur responsable le cas échéant et contribuent à la mise à jour des
Direction de la RSE y sont clairement explicités : standards ESG de Société Générale (voir chapitre 3, page 69) ;
p les BU/SU sont en charge de déployer le système de gestion des p les Directions des Risques et de la Conformité sont en charge de la
risques d’origine ESG sur leur périmètre dans le respect des 2e ligne de défense. À ce titre, elles exercent un contrôle de niveau 2
recommandations du Groupe concernant l’évaluation des sur les risques de non-alignement, de réputation ou de crédit,
contreparties et des transactions. Elles peuvent s’appuyer sur des d’origine ESG et évaluent la qualité du dispositif de la 1re ligne de
pôles d’experts d’autres lignes-métiers pour conduire ces défense.
évaluations. Elles définissent des instances de gouvernance qui leur

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Dans ce contexte, le Comité des Engagements Responsables Groupe base annuelle ceux liés au climat, et notamment concernant le choix
(CORESP), créé en 2019, s’est réuni à six reprises en 2022. Ont d’un scénario utilisé dans le cadre des exercices d’évaluation des
notamment été abordés les sujets suivants : risques et la part du portefeuille de crédit exposée aux risques liés au
climat (y compris les indicateurs d’alignement). Cette analyse annuelle
p l’évolution des standards du Groupe en termes de gestion des
passe également en revue les principaux indicateurs d‘alignement
risques d’origine ESG, notamment sur le secteur des hydrocarbures
sectoriel et de suivi interne, l’amélioration continue des
et sur le tabac ;
méthodologies et l’environnement réglementaire bancaire. La
p les nouveaux engagements du Groupe, notamment en termes de Direction des risques dans son rôle de secrétariat du CORISQ, peut
préservation de la biodiversité et d’alignement à l’Accord de Paris requérir l’avis de la Direction du Développement Durable sur des
des portefeuilles de crédit et des opérations propres du Groupe ; questions environnementales ou de réputation, liées à la RSE lorsque
le portefeuille de crédit est concerné. Le CORISQ a en particulier
p la revue des clients ou transactions particulièrement sensibles d’un étendu son analyse des risques de crédit aux facteurs
point de vue ESG. environnementaux sur les portefeuilles de crédit. En outre, le Comité
De son côté, le Comité risques Groupe (CORISQ) s’est réuni à 18 des risques au niveau du Conseil d'administration discute des risques
reprises en 2022. Depuis 2017, le CORISQ revoit sur une base régulière climatiques plusieurs fois par an (a minima trimestriellement). Les
les risques non financiers tels que la défaillance des systèmes IT sujets abordés font l’objet d’un Reporting régulier vers le Comité des
incluant la cybercriminalité, le non-respect de l’éthique des affaires risques. Le résumé des travaux de ce comité est présenté en chapitre 3,
incluant la corruption, l’évasion fiscale et le blanchiment ou sur une page 98.

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La gestion des risques d’origine ESG fait partie intégrante des En complément, les politiques sectorielles, dites « politiques E&S »
processus régissant la conduite des activités du Groupe. Société définissent les normes que le Groupe entend appliquer aux secteurs
Générale identifie et évalue les impacts ESG et les risques associés afin considérés comme potentiellement sensibles d’un point de vue E&S ou
d’empêcher leur réalisation ou de les atténuer. éthique à l’issue de la réalisation des cartographies des risques
intrinsèques d’atteinte E&S. Ces politiques sont publiques et accessibles
sur le site institutionnel (https://www.societegenerale.com/fr/responsabi
AJ>@J@J> 3B?<B3C30+,1,BC3<;+,BA3B@D,B lite/ethique-et-gouvernance) et concernent les secteurs : agriculture
+e<A313;,  industrielle et exploitation forestière ; mines ; barrages et énergie
hydro-électrique ; pétrole et gaz ; centrales thermiques ; charbon
Les risques liés aux enjeux de gouvernance sont couverts par plusieurs thermique ; défense ; transport maritime ; nucléaire civil. Les principes
processus internes (y compris le processus d’évaluation des clients – généraux et politiques E&S sont mis à jour en fonction des évolutions
voir chapitre 4, page 276) à partir des principes de conduite éthique réglementaires, scientifiques ou sociétales, des pratiques des pairs et de
des affaires et de conformité avec les exigences réglementaires. Ils la stratégie du Groupe.
recouvrent notamment les processus concernant la gestion des
embargos et sanctions (voir chapitre 4, page 266), la lutte contre le Ces politiques sont constituées sur la base d’un canevas commun qui
financement du terrorisme (voir chapitre 4, page 266), la lutte contre la identifie les facteurs de risque d’atteinte E&S, énumère les standards
corruption (voir chapitre 4, pages 267), l’appropriation des ressources sectoriels ou thématiques de référence, explicite le périmètre des
(voir chapitre 4, page 268), l’évasion fiscale (voir chapitre 4, page 268) activités concernées (sous-secteurs, produits et services bancaires et
et la protection des données (voir chapitre 4, page 268). financiers) et peut définir, pour chaque secteur ou thématique, des
critères relatifs aux :
p entreprises clientes du Groupe (hors institutions financières et
AJ>@J@J? A3;)3?,B1-;-A%DG souverains) ;
;F3A<;;,:,;C%DG,C<)3%DG
p transactions : produits et services dont le sous-jacent est connu (par
] k^,C?<93C3@D,BB,)C<A3,99,B exemple, le financement d’actifs ou de projet) ;
Les Principes Généraux E&S s’appliquent aux opérations et services
p titres financiers détenus pour compte propre ou compte de tiers ; ou
bancaires et financiers fournis par les entités de Société Générale. Ils
présentent le cadre applicable aux activités du Groupe, qui peuvent p produits ou services spécifiques tels que les produits dérivés sur les
avoir un impact E&S via les produits et services proposés. matières premières agricoles.
En 2021, les Principes Généraux E&S ont fait l’objet d’une actualisation. Ils Pour chaque catégorie citée ci-dessus, les politiques applicables
sont consultables, ainsi que leurs annexes, sur le site institutionnel peuvent définir trois types de critères :
(https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2021-03/
p les critères d’exclusion visant à exclure certains types de clients
Principes-Generaux-Environnementaux-et-Sociaux.pdf). Trois déclarations
entreprises, émetteurs, transactions ou services dédiés ou produits
sur les grands enjeux transversaux ont été ajoutées à ce document :
bancaires ou financiers associés à des activités ou pratiques
p sur les droits humains (une mise à jour de la déclaration existante) ; sous-jacentes portant atteinte à l’environnement et/ou aux droits
humains et ne pouvant faire l’objet d’une évolution positive dans un
p le climat (une nouvelle déclaration) ;
délai raisonnable ;
p la biodiversité (une nouvelle déclaration).
p les critères d’évaluation des risques d’origine E&S prioritaires
Ces déclarations rappellent les principaux standards de référence ciblant les facteurs de risque prioritaires pour lesquels une réponse
relatifs à ces enjeux, la volonté de Société Générale de les respecter et ciblée et systématique est requise dans le cadre du processus
d’encourager ses clients à faire de même. Ces déclarations reflètent d’évaluation. Si un client ne remplit pas les critères d’évaluation, il
également les initiatives que le Groupe a rejointes pour faire avancer la est tenu d’améliorer ses pratiques dans un délai raisonnable, y
prise en compte de ces sujets dans les activités économiques. compris au moyen d’un plan d’action formalisé ou de clauses
contractuelles. Pour les transactions ou projets dédiés, le respect

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des critères devra être intégré au développement du projet. Pour les sectorielle – certaines Business Units se concentrant sur les
prestations de conseil dédiées préalables au développement du politiques sectorielles comportant des critères d’exclusion. Ce
projet, le Groupe évaluera l’engagement du client à développer le processus permet de s’assurer du respect des critères d’exclusion
projet dans le respect des critères ; des différentes politiques sectorielles. Ces analyses sont complétées
par les diligences de gouvernance effectuées dans le cadre des
p les autres critères d’évaluation des risques d’origine E&S visant à
processus KYC, de lutte contre la corruption, le financement du
identifier les autres facteurs de risque propres au secteur concerné, qui
terrorisme, l’évasion fiscale et l’anti-blanchiment.
seront également pris en compte dans l’évaluation extra-financière, et
à définir les bonnes pratiques que le Groupe souhaite encourager. Une liste d’identification E&S est mise à jour régulièrement par des
experts internes et transmise à l’ensemble des métiers concernés.
En 2022 et dans le cadre des engagements en faveur de la biodiversité,
Cette liste interne recense les projets, entreprises ou secteurs
le Groupe s’est engagé à exclure les financements de projets dédiés
d’activité/pays, financés ou non par Société Générale, qui font
localisés dans des sites classés IUCN I-IV, zones humides RAMSAR, sites
l’objet de controverses sévères ou de campagnes publiques de la
du Patrimoine Mondial de l’UNESCO ou sites Alliance for Zero Extinction,
part de la société civile pour des raisons E&S. Elle vise à alerter les
pour les secteurs sensibles suivants : exploration et production pétrole
équipes opérationnelles en amont du processus de revue des clients
et gaz, extraction minière, agriculture industrielle amont, barrages à
et transactions, afin qu’elles puissent mettre en place une
réservoirs, centrales thermiques, chantiers navals. De plus, le Groupe
évaluation E&S renforcée sur les transactions et clients concernés.
exclut les financements de projets dédiés à l’exploration et production
de pétrole en Arctique ou dédiés à l’exploration, la production ou le Au-delà de la liste d’identification E&S, une liste d’exclusion est mise
trading de pétrole de l’Amazonie Equatorienne. Enfin, Société Générale à jour et communiquée a minima une fois par an aux équipes
a initié un dialogue avec les entreprises clientes qui opèrent dans les opérationnelles. Cette liste interne comprend les entreprises
secteurs du soja et de l’élevage en Amérique du Sud et de l’huile de exclues au titre de la politique sectorielle Défense du fait de leur
palme (producteurs, négociants et premiers transformateurs), implication dans la production, le stockage ou la commercialisation
conformément à son engagement relatif à la lutte contre la d’armes controversées notamment les mines antipersonnel ou
déforestation (voir la politique sectorielle Agriculture industrielle et armes à sous-munition. Société Générale s’est engagé à ne pas
exploitation forestière – https://www.societegenerale.com/sites/default/ fournir, en connaissance de cause, de services bancaires et
files/documents/RSE/Politique-Sectorielle-Agriculture-industrielle-et- financiers à ces entreprises, à leurs maisons mères ou à leurs filiales.
Exploitation-forestiere.pdf). Dans ce cadre, le Groupe a réalisé une revue
Cette liste d’exclusion est progressivement complétée pour intégrer
des clients concernés et a évalué leur alignement aux critères de cette
les nouvelles exclusions découlant de la mise à jour de certaines
politique. Afin d’être en mesure de continuer à fournir de nouveaux
politiques E&S. Des exclusions sont, par ailleurs, prononcées au cas
produits et services financiers au-delà de janvier 2023, il s’est ainsi
par cas, notamment en conclusion des évaluations E&S réalisées
assuré que les clients concernés se sont engagés à :
dans le processus d’entrée en relation ou concernant des types
p éliminer la déforestation et la conversion de terres dans leurs d’activités spécifiques (charbon, sables bitumineux, pétrole en
activités (sur leurs propres exploitations et sur leur chaîne Arctique…). Ce dispositif sera progressivement renforcé par des
d’approvisionnement) ; outils dédiés (vérification des listes d’exclusion, applicabilité des
politiques sectorielles et identification des nouvelles négatives) qui
p viser un objectif de traçabilité totale sur leur chaîne de valeur ;
sont actuellement en construction ;
p rendre compte annuellement au Groupe de leurs progrès.
p l’évaluation E&S (des contreparties ou transactions identifiées à
L’application de cette nouvelle politique a conduit à cesser la risque E&S) : lorsqu’un risque d’origine E&S a été identifié, une
fourniture de nouveaux produits et services à plusieurs clients. évaluation est réalisée par la ligne-métier concernant le respect des
critères de(s) la politique(s) E&S applicable(s) et autres engagements
ESG du Groupe, la sévérité des controverses E&S. Cette évaluation
AJ>@J@J@ A<)-+DA,B+,:3B,,;>DFA, peut contenir une analyse prospective de ces critères. Une politique
<?-A%C3<;;,99, définissant des lignes directrices à l’échelle du Groupe pour
l’évaluation des informations environnementales et sociales
Le Groupe s’est doté depuis plusieurs années de procédures visant à la défavorables a été publiée en juin 2022. L’évaluation E&S aboutit à
mise en œuvre de la gestion des risques d’origine ESG dans la conduite une opinion positive, conditionnelle (conditions contractuelles,
de ses activités au quotidien. Ces travaux visent une intégration des plans d’action, restrictions) ou négative. Cette évaluation est
analyses de controverse et de l’application des politiques E&S dans les réalisée sur un horizon de temps en lien avec les opérations
processus de gestion des risques existants, tels que les processus financières envisagées avec le tiers (court – entre zéro et deux ans,
transactionnels, les processus d’entrée en relation ou les processus de moyen – entre trois et cinq ans ou long terme – au-delà de cinq ans) ;
revue périodique des clients. Les aspects relatifs aux enjeux ESG sont
ainsi progressivement intégrés aux politiques et processus de gestion p les actions E&S : des actions d’atténuation E&S peuvent être
des risques de crédit et de réputation de l’ensemble des Business Units. proposées pour atténuer les risques identifiés. Ces actions font
Ces travaux se sont poursuivis en 2022 par l’intégration progressive de l’objet d’un suivi régulier.
ces modifications dans les processus des BU et SU. Le périmètre du Les évaluations et les actions E&S sont revues par la deuxième ligne de
dispositif de gestion des risques d’origine E&S couvre différents défense (selon les processus, les Directions des Risques ou de la
niveaux : entreprises clientes, opérations dédiées, produits et services, Conformité – les principes de remontée au sein de la Direction de la
émetteurs de titres. conformité sont précisés dans une procédure publiée en octobre 2021)
Les aspects liés aux risques d’origine E&S sont ainsi progressivement et peuvent être soumises, si nécessaire, à l’arbitrage de la Direction
intégrés dans les politiques et processus de gestion des risques de générale dans le cadre du CORESP. Des suivis et des contrôles sont
crédit et de réputation de toutes les Business Units. La gestion des également progressivement mis en place dans les processus de
risques d’origine E&S vise à réaliser trois étapes principales : gestion des risques E&S au sein des lignes-métiers.

p l’identification des risques d’origine E&S : cette étape vise à


Outre l’identification, l’évaluation et la définition d’actions pour
identifier si les activités de la contrepartie ou la transaction atténuer les impacts négatifs potentiels, ces procédures permettent
envisagée avec celle-ci présentent un potentiel risque d’origine E&S. également de qualifier les contreparties et transactions pour les
Elle s’appuie notamment sur une analyse visant à vérifier si les financements à impacts positifs en matière de développement
contreparties ou les activités sous-jacentes se trouvent sur la liste durable. C’est sur cette double approche que repose la Finance
d’exclusion E&S ou sur la liste d’identification E&S, s’ils font l’objet durable à impact positif (SPIF/SPI - voir : chapitre 5, Accompagner les
de controverses E&S ou encore s’ils sont soumis à une politique transformations positives, pages 325).

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Afin de faciliter et de systématiser l’application de ce dispositif de Concernant la Banque de détail en France, les principaux dispositifs
gestion des risques d’origine E&S à travers le Groupe, une formation d’évaluation E&S de la clientèle commerciale ont été actualisés et
obligatoire en ligne a été déployée en 2021 au sein des BU et SU renforcés, tels que le mode opératoire d’évaluation ESG, et le format
impliquées dans ce dispositif. Ce module de formation a été traduit en des fiches d’évaluation des clients. L’évaluation est réalisée à l’entrée
11 langues pour assurer un même niveau d’information et une en relation pour les entreprises de plus de 7,5 millions d'euros de
implémentation harmonisée, partout où le Groupe est actif. chiffre d’affaires, en revue annuelle pour les clients de plus
100 millions d'euros de chiffre d’affaires consolidé, et à l’octroi de
crédit moyen terme pour les transactions supérieures à 50 millions
AJ>@J@JA -)93;%3B<;<?-A%C3<;;,99,%DB,3; d’euros. Ce périmètre fera l’objet d’un élargissement progressif à
+,B0.")..)"/. horizon 2025. La direction RSE de la banque de détail supervise la
réalisation des objectifs et produit les éléments de mesure dont ceux
Au sein de la Banque de Financement et d’Investissement, une relatifs à la gestion des risques d’origine ESG.
équipe dédiée d’experts intervient en appui des équipes commerciales
dans l’analyse des enjeux E&S des clients. L’analyse E&S, qui reposait Au sein de la Banque de détail à l’International, depuis 2019, des
jusqu’alors sur une approche fondée sur les risques avec une experts E&S ont été nommés au sein des deux directions régionales en
évaluation E&S approfondie des clients jugés prioritaires, évolue Afrique subsaharienne et des deux plates-formes de financements
depuis 2020, avec pour objectif de couvrir à terme l’ensemble des structurés en Afrique du Nord, ainsi que dans les principales filiales en
clients (hors institutions financières et souverains) de la Banque de Europe de l’Est et en Asie. Ces pôles d’expertise interviennent en appui
Financement et d’Investissement, quels que soient leurs secteurs des directions commerciales locales et en lien étroit avec les experts
d’activité, dans une logique de connaissance approfondie de son de la Direction de la RSE de la BU et du Groupe.
portefeuille et d’accompagnement de ses clients dans leur transition La documentation normative du Groupe a été déclinée dans une
vers le développement durable. Une autre équipe dédiée d’experts procédure diffusée sur le périmètre de la Business Unit couvrant les
vient en soutien des équipes commerciales dans l’évaluation et filiales en Afrique et Outremer. Le déploiement opérationnel de cette
l’appréhension des impacts E&S des transactions, dans le cadre de la procédure dans ces filiales s’est poursuivi en 2022, jalonné d’actions
mise en œuvre des engagements volontaires du Groupe (politiques de formation additionnelles. Par ailleurs, depuis 2021, une procédure
ESG et Principes de l’Équateur notamment). de gestion des clauses E&S dans les contrats par les middle offices des
Au-delà du périmètre couvert par les Principes de l’Équateur (élargi plates-formes de financement structuré en Afrique, a été mise en
en 2020), la Banque de Financement et d’Investissement a mis en place, donnant lieu à des sessions de formations des collaborateurs
place de manière volontaire des procédures visant à gérer les risques des équipes en charge.
d’origine E&S associés à des projets ou actifs dédiés s’agissant Dans le cadre de l’application des Principes de l’Équateur IV, les
d’opérations de marchés de capitaux (actions ou dettes), de fusions et experts E&S œuvrent au renforcement de l’application des due
d’acquisitions, ou encore de financement d’acquisitions. Cette année diligences E&S des projets éligibles et poursuivent leur propre montée
encore, le processus d’évaluation E&S des transactions a été enrichi et en compétences au fil des dossiers analysés grâce au support d’autres
les mises à jour intégrées par une refonte du formulaire dans les outils équipes d’experts internes ou à des formations dispensées par des
informatiques permettant notamment une optimisation du partage cabinets externes tels que IBIS Consulting présent en Afrique.
d’informations avec la Direction des risques. Le déploiement de l’outil
a été accompagné d’un programme de formation suivi par plus de Les filiales du Groupe en Europe (BRD, KB) ont retranscrit la
500 collaborateurs dans les différentes régions et lignes-métier documentation normative du Groupe dans leurs documentations
concernées et accessible en rediffusion. normatives respectives en s’assurant du respect des lois locales.
L’année 2021 a été consacrée au déploiement et la mise en œuvre des
La Banque Privée a continué en 2022 de consolider sa gouvernance procédures. Les formations sur les politiques E&S ont été proposées
centrale RSE/ESG couvrant l’ensemble de son périmètre (France, aux collaborateurs dans les filiales.
Banque Privée Europe et Royaume-Uni). Parmi les mesures mise en
place : la mise en conformité de ses processus d’investissement avec la Au sein des Services Financiers, Société Générale Équipement
réglementation européenne en matière d’investissements durables Finance (SGEF) travaille à la déclinaison du dispositif d’évaluation des
(SFDR, MifiD II), l’introduction d’un « comité éthique » sur son activité risques d’origine E&S pour les clients et les transactions. Les
de gestion d’actifs, permettant d’accroître encore son approche des principaux actifs financés par SGEF (notamment ceux fabriqués par les
risques E&S ; mais aussi le renfort du cadre procédural et des critères partenaires Vendor), font également l’objet d’une étude des enjeux
ESG encadrant ses activités d’investissement responsable. environnementaux et sociaux.

Elle a aussi aligné ses politiques d’exclusion (déjà appliquées à ses Chez ALD Automotive*, l’identification des risques d’origine E&S pour
univers d’investissement) aux actifs financiers apportés en garanties les clients, est intégrée depuis plusieurs années aux processus KYC
de crédits. Il convient toutefois de noter que ces politiques ne (Know your customer) dans les entités du groupe. L’évaluation E&S
s’appliquent, à ce jour, pas aux ETF* et qu’un seuil de tolérance de 20% approfondie, des clients jugés prioritaires est réalisée par les équipes
concernant la part des valeurs non alignée aux politiques d’experts E&S centraux. Pour plus d’information, voir la Déclaration de
d’investissement dans les indices est appliqué. Performance extra-financière d’ALD : https://www.aldautomotive.com/
Portals/international/Documents/ALD_URD2020_EN_MEL_21-04-27.pdf 
Parmi les enjeux déjà pris en charge en 2021, la Banque Privée a aussi ?ver=2021-04-27-142150-220#page=115).
considérablement accéléré son dispositif de sensibilisation des
collaborateurs aux risques E&S, affichant :
p près de 80% des effectifs ayant suivi une sélection de formations sur
les enjeux ESG/RSE ;
p 30% ayant suivi la formation « Fresque du Climat », les sensibilisant
en particulier aux risques environnementaux et climatiques ; et
p débutant un plan de certifications de certains de ses experts
ESG/RSE.

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2020 2021 2022


Périmètre Groupe
Nombre total de clients (groupes ou entités élémentaires) ayant fait l’objet d’une revue
ESG approfondie 1 015 4 743(1) 7 800
(2)
Nombre de personnes formées à la gestion des risques d’origine ESG 3 400 41 142 38 000 
Global Banking & Advisory (GLBA)
Nombre de transactions dédiées signées ayant fait l’objet d’une revue ESG 118 134 83 
dont nombre de transactions entrant dans périmètre des Principes de l’Équateur 66 75 48 
dont nombre de transactions dédiées ayant fait l’objet d’une revue ESG dans le
périmètre d’application volontaire de Société Générale 52 59 35 
Montant de nouveaux financements des transactions dédiées ayant fait l’objet d’une
revue ESG (milliards d’euros) dans le périmètre des Principes de l’Équateur (EP) 4,7 3,8 5,3 
Montant de nouveaux financements des transactions dédiées ayant fait l’objet d’une
revue ESG (milliards d’euros) dans le périmètre d’application volontaire de Société
Générale 3,2 3,4 3,2 
Nombre de groupes clients ayant fait l’objet d’une revue ESG 153 199 296
Banque de détail en France
Nombre de clients (groupes ou entités élémentaires) ayant fait l’objet d’une revue ESG 456 3 813(1) 6 912
Banque de détail à l’International
Nombre de clients (groupes ou entités élémentaires) ayant fait l’objet d’une revue ESG 406 728 592
(1) Variation due à la mise en place d’une procédure de suivi des questionnaires d’évaluation et identifications E&S en 2021.
(2) Variation due à la mise en place d’une formation RSE obligatoire pour les collaborateurs de la Banque de détail en France.

AJ>@J@JB A<),BBDB %++3C3<;;,9 +, 1,BC3<; de tenir compte des évolutions légales, des évolutions des codes de
gouvernance et des pratiques de place qui ont pu intervenir tout au long
+,B A3B@D,B +e<A313;, k 93-B %DG de l’année. Cette politique est validée par un comité de gouvernance
B?-)303)3C-B +, ),AC%3;,B %)C3F3C-B interne. Elle est diffusée publiquement sur le site de Société Générale
+D A<D?, Banque Privée, conjointement avec celle de la société de gestion SG29 :
https://sgpwm.societegenerale.com/fileadmin/user_upload/sgpwm/SRI
Au-delà des dispositions communes prises par le Groupe et déclinées _regulatory/SGPWM_-_Politique_d_engagement_et_de_vote_2021_10
dans l’ensemble de ses activités, certains métiers, du fait de leurs .pdf et https://sg29haussmann.societegenerale.fr/fileadmin/user_up
spécificités, complètent à leur niveau ce dispositif. load/SG29H/pdf/reglementation/Politique_d_engagement_et_de_vote_
Ainsi, Société Générale Banque Privée, pour maîtriser les risques 2022_SG29_A_Publier.pdf.
d’origine ESG dans les solutions d’investissement proposées, applique Dans les Activités d’assurance, les risques extra-financiers sont gérés
les principes généraux ESG définis par Société Générale. L’intégralité de en s’appuyant sur les systèmes de gestion des risques et de contrôle
l’univers d’investissement en titres en direct (actions, obligations) de interne qui ont respectivement pour objectifs :
l’activité de gestion d’actif opérée par la Banque Privée respecte la liste
d’exclusion Charbon et Armes controversées du Groupe ainsi que des p de garantir en permanence la maîtrise des risques en les identifiant,
exclusions propres à la Banque Privée à savoir : les émetteurs ayant une les mesurant et en mettant en place les mesures d’atténuation
controverse ESG très sévère (red flags MSCI) ainsi que ceux qui ont les adéquates si nécessaire ;
plus mauvais ratings ESG. Cette politique est appliquée à 100% des
p de prévenir les dysfonctionnements, de s’assurer de l’adéquation et
actifs en gestion conseillée et déléguée. Sur son activité de conseil, la
du bon fonctionnement des processus internes, de garantir la
Banque Privée applique depuis 2020 les mêmes règles d’exclusion
fiabilité, l’intégrité et la disponibilité des informations financières,
c’est-à-dire l’arrêt du conseil sur les titres les plus controversés ou les
prudentielles et de gestion. Ils s’appuient notamment sur des
moins bien notés sachant que la décision d’investissement ou de
politiques, approuvées par le Conseil d’administration de Sogécap,
désinvestissement revient au client final. La politique d’investissements
qui définissent les principes, processus et procédures mis en place
de Société Générale Banque Privée est diffusée publiquement et
ainsi que la gouvernance et les métriques clés relatives à chaque
disponible sur son site : privatebanking.societegenerale.com/fileadmin/
risque.
user_upload/SGPB/PDF/SGPB_Politique_d_Investissement-Risque_de_
durabilité_et_impacts_négatifs.pdf. Dans le prolongement de sa Les systèmes de gestion des risques et de contrôle interne sont détaillés
démarche d’investisseur responsable, Société Générale Banque Privée a dans les rapports sur la solvabilité (activité d’assurance-vie :
défini une politique de vote attachée aux titres détenus par les OPC (FIA https://www.assurances.societegenerale.com/uploads/tx_bisgnews/SFCR_
et UCITS) dont elle assure la gestion. Cette politique de vote recense les SOGECAP_2021_VF_01.pdf, pages 13 et suivantes ; activité d’assurance
grands principes de gouvernance d’entreprise auxquels la société de « non-vie » : https://www.assurances.societegenerale.com/uploads/tx_
gestion adhère et établit les principes de vote de Société Générale bisgnews/SFCR_SOGESSUR_2021_VF_01.pdf, pages 18 et suivantes).
Banque Privée sur les sujets essentiels. Elle est revue annuellement afin

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AJ>@JAJ> ;CA<+D)C3<;    N   
  
Pour le Groupe, les risques liés à l’environnement ne constituent pas
une nouvelle catégorie de risques mais représentent un facteur Le risque de transition fait référence à la perte financière d’une
aggravant des catégories existantes telles que les risques de crédit, de institution qui peut résulter, directement ou indirectement, du
marché, opérationnel, d’assurance et de liquidité. Cela est conforme processus d’ajustement vers une économie décarbonée et plus
aux normes en vigueur définies par les superviseurs et régulateurs durable sur le plan environnemental.
européens. La transition vers une économie décarbonée et plus durable implique
Ces catégories de risques existants (risque de crédit, risque d’importants changements juridiques, réglementaires, technologiques
contrepartie, risque de marché, etc.) sont définies dans les autres et commerciaux qui répondent aux exigences d’atténuation et
chapitres du chapitre 4 « Risques et adéquation des fonds propres » d’adaptation liées au changement climatique et à la préservation de
(page 161 et suivantes) du présent Document d’enregistrement l’environnement et des écosystèmes*. En fonction de la nature, de la
universel et correspondent à la matérialité financière des risques rapidité et de l’orientation de ces changements, les risques de
environnementaux. transition peuvent poser divers niveaux de risque financier et de
réputation pour les organisations. Même s’ils ne sont pas exprimés
comme tels dans les recommandations de la TCFD, le Groupe a
AJ>@JAJ? ,A:3;<9<13, +,B A3B@D,B également pris en compte, dans cette catégorie, les risques de
responsabilité, survenant si les parties qui ont subi des pertes dues à
,;F3A<;;,:,;C%DG des facteurs de risque physiques et de transition cherchent à récupérer
Le Groupe a adopté la terminologie des risques proposée par la Task ces pertes auprès de ceux qu’elles considèrent comme responsables.
Force on Climate-related Financial Disclosure (TCFD) pour qualifier les
Le tableau 35 présente les principales catégories de risques de
risques liés au climat et par extension à l’environnement, c’est-à-dire
transition identifiées et leur impact financier potentiel pour le Groupe
les risques physiques et de transition.
et ses clients (principalement dans les secteurs à forte intensité
carbone ou avec un impact négatif significatif sur la biodiversité et les
écosystèmes*).

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Facteur de risque Description de l’impact Horizon temporel


Des coûts d’exploitation plus élevés pour les clients les plus émetteurs avec des prix carbone
(développement ou extension de marché carbone) ou à fort impact environnemental
(renforcement de la législation concernant l’exploitation de certaines ressources ou la
protection de certains écosystèmes* par exemple) et des exigences plus sévères en termes
normatifs (avec par exemple l’interdiction de la production de véhicules thermiques en
Europe dès 2035) qui devraient s’accroître dans le temps.
Des obligations de déclaration des informations ESG plus importantes qui engendre des
Juridique et coûts accrus pour les entreprises et les banques (collecte et estimation de données) :
CT-MT
réglementaire p obligations de déclaration des émissions renforcées ;
p rapports liés à la taxonomie verte attendus (y compris pour les banques) ;
p directive sur l’information non financière et prochaine directive sur l’information sur la
durabilité des entreprises au niveau de l’UE.
Des exigences supplémentaires potentielles en fonds propres pour les banques pour les
expositions fortement carbonées (concept de brown penalising factor) pourraient augmenter
les coûts d’accès des clients au financement.
La transition génère des besoins en investissements importants pour développer les
technologies et les innovations nécessaires à la décarbonation de l’économie, au
développement de nouveaux produits et services décarbonés ou de processus de production
Technologique plus durables. Les modèles commerciaux existants des entreprises peuvent cependant être CT-LT
basés sur des technologies qui sont susceptibles d'être dépassées ou sur l'utilisation de
sources d'énergie qui peuvent devenir plus chères à la suite de mesures politiques, obligeant
ces entreprises à s'adapter pour minimiser l'impact négatif et rester compétitives.
Réduction de la demande de biens et/ou de services en raison de l’évolution des préférences
des consommateurs (par exemple, demande croissante de services financiers verts ou de
produits plus durables de la part des clients).
Modification de la composition et des sources de revenus entraînant une baisse des
Marché revenus (avec par exemple le développement des énergies renouvelables au détriment du
secteur pétrole et gaz).
Réévaluation des actifs (par exemple les réserves de combustibles fossiles, les évaluations
des terrains, les évaluations des titres) pouvant entraîner une augmentation des risques de
liquidité pour les actifs de l’énergie au charbon.
Baisse de la demande et des revenus subie par des secteurs et contreparties stigmatisés et
Réputation CT-LT
baisse des revenus pour la banque qui financerait ces secteurs et contreparties.

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 # N      grave sur l’écosystème* affecté, les espèces qui y vivent et les services
 écosystémiques* liés. Les risques chroniques font référence aux
impacts à long terme, graduels et persistants sur un écosystème*
Le risque physique fait référence à l’impact financier d’une affecté, les espèces qui y vivent et les services écosystémiques* liés,
dégradation de l’environnement, et notamment d’un changement causés par des activités ou des processus en cours (par exemple la
climatique, y compris des phénomènes météorologiques extrêmes dégradation progressive d’un écosystème* affecté par l’urbanisation
plus fréquents et des changements graduels du climat. ou la déforestation).
Concernant le changement climatique, les risques physiques aigus Les risques physiques peuvent avoir des implications financières pour
sont des risques induits par des événements, y compris la gravité les organisations, telles que des dommages directs, des chocs
accrue des événements météorologiques extrêmes, tels que les d’approvisionnement (pour prendre possession de marchandises ou
sécheresses, les vagues de chaleur, les feux de forêts, les cyclones, les des impacts indirects sur la chaîne d’approvisionnement) ou des chocs
ouragans ou les inondations. Les risques physiques chroniques font de demande (impactant les marchés de destination en aval). Les
référence à des changements à plus long terme dans les régimes performances financières des organisations peuvent également être
climatiques (par exemple, des températures plus élevées et soutenues) affectées par des changements dans la disponibilité,
qui peuvent entraîner une élévation du niveau de la mer, des vagues l’approvisionnement et la qualité de l’eau, la sécurité alimentaire et les
de chaleur chroniques, un stress hydrique ou un changement de la changements extrêmes de température affectant les locaux, les
nature et de l’affectation des terres. opérations, la chaîne d’approvisionnement, les besoins de transport et
Concernant les risques environnementaux hors climat (et notamment la sécurité des employés des organisations.
liés à la dégradation de la biodiversité et des écosystèmes*), les Le tableau 36 présente les principales catégories de risques physiques
risques physiques aigus font référence à des impacts soudains, graves identifiées et leur impact potentiel pour le Groupe et ses clients.
et à court terme causés par un événement spécifique (par exemple une
marée noire ou une pollution chimique) ayant un impact immédiat et

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Facteur de risque Description de l’impact Horizon temporel


La gravité accrue et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes ou à fort
impact environnemental pourraient entraîner :
p une baisse des revenus ou de la production en raison des impacts sur la chaîne de valeur
(impact sur ses propres actifs en tant que centres de production, chaîne
d’approvisionnement, routes commerciales, etc.) ou sur les marchés finaux ;
Risques aigus p une augmentation des coûts en capital (par exemple, pour réparer les dommages aux CT-LT
installations) ;
p une baisse de la valeur des biens consécutive à une fréquence accrue des dommages ;
p un risque lié aux coûts d’assurance (en augmentation avec le risque de dommage subi) et à
l’assurabilité des biens (risque que le bien ne soit plus couvert par une assurance) ;
p une augmentation des coûts d’adaptation au-delà de la réparation des dommages.
Les changements tendanciels dans les conditions météorologiques (par exemple les hausses
de température, le niveau de la mer, etc.) ou dans le fonctionnement d’écosystèmes*
pourraient entraîner :
p une baisse des revenus ou de la production dans les domaines où les modèles
commerciaux et les installations d’exploitation seraient négativement impactés (par
exemple, impact de la hausse de la température sur les rendements agricoles ou sur le
nombre d’heures de travail dans le domaine de la construction) ;
Risques chroniques MT-LT
p une diminution de la valeur des actifs dans les zones touchées (par exemple la valeur de
l’immobilier dans les zones côtières inondables telles que la Floride) ;
p une augmentation des coûts ou une perte en capital liés aux dommages subis par les biens
et les infrastructures (exemple des fissurations d’immeuble dans des zones à forte érosion
côtière) ;
p une augmentation des coûts pour s’adapter aux changements chroniques avec des besoins
en investissements qui ne feront que s’accroître dans le temps.

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AJ>@JAJ@ ;C-1A%C3<; +,B A3B@D,B type de risque. Seuls les impacts qualitatifs et quantitatifs les plus
matériels sont restitués ici. Cette analyse a ainsi permis d’identifier
)93:%C3@D,B +%;B 9, +3B?<B3C30 que l’impact du risque climatique est matériel :
+, 1,BC3<; +,B A3B@D,B
p à court terme (un an), sur le risque opérationnel et le facteur de
Les deux sections suivantes présentent le suivi des risques climatiques, risque de réputation ;
process le plus avancé concernant les risques environnementaux.
p à moyen long terme, sur le risque de crédit, le risque opérationnel, le
Comme les risques liés au climat sont des facteurs aggravants pour les risque de non-conformité, et le risque business et stratégie. Les
risques déjà gérés par le cadre de gestion des risques du groupe, leur facteurs ESG peuvent aussi impacter le facteur de risque de
intégration repose sur la gouvernance et les processus existants et suit réputation.
une approche classique : Identification, quantification, définition de
l’appétit pour le risque, contrôle et atténuation du risque. La Direction des Études Économiques et Sectorielles, sous la
supervision indépendante du Chef Économiste Groupe, développe une
méthodologie interne d’identification des risques de transition et
       
physiques économiques et industriels. Ces risques sont intégrés dans
L’identification des risques liés au climat s’appuie sur le processus les scénarios économiques et les indicateurs de mesure de la
global d’identification des risques du Groupe. C’est un processus à vulnérabilité. Ces risques sont revus régulièrement, en tenant compte
l’échelle du Groupe pour identifier tous les risques qui sont matériels de l’évolution de la réglementation, de la politique économique ou de
ou pourraient l’être. L’approche est à la fois globale et holistique : elle la technologie.
couvre toutes les catégories de risques et toutes les expositions du
La traduction de risques ESG en risques financiers (risque de crédit,
Groupe.
risque de marché, etc.) se matérialise via des canaux de transmission
Ce processus d’identification des risques repose sur deux piliers : (transmission channels), que l’ABE définit comme « les chaînes
causales qui expliquent comment les facteurs de risque ESG affectent
p la gouvernance de gestion des risques et les comités clés tels que les les institutions à travers leurs contreparties et leurs actifs investis ».
CORISQ ou le COFI au niveau du Groupe ou des Business Units ou les Ces transmissions channels sont de différentes natures et peuvent
Comités nouveaux produits ; notamment concerner chez les contreparties du Groupe ou les actifs
p une série d’exercices visant à identifier les risques supplémentaires. détenus par le Groupe une baisse de la rentabilité, une baisse de la
valeur de l’immobilier, une baisse de la richesse des ménages, une
(Voir sections « Processus d’identification des risques » et baisse du rendement des actifs, une augmentation des coûts de mise
« Quantification des risques et dispositif de stress test » du chapitre 4.2.2 en conformité ou une augmentation des frais juridiques.
« Cadre général de l’appétit pour le risque » en page 179 du présent
Document d’enregistrement universel pour plus d’informations). Le tableau 37 présente la façon dont les typologies de risques
pourraient être impactées par les risques physiques et de transition
Dans le cadre de l’identification des risques, le groupe réalise une fois liés au climat (sans référence à la matérialité de ces impacts pour les
par an un inventaire des risques. À cette occasion, une analyse activités de Société Générale).
qualitative de l’impact du risque climatique a été conduite sur chaque

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Risque Physique Transition


Le risque physique pourrait augmenter la probabilité de Les risques de transition, notamment pour les secteurs
défaillance des clients (clientèle de détail, entreprises, concernés par les politiques de transition bas-carbone
souverains, institutions financières, etc.) en (prix du carbone plus élevé par exemple), pourraient
endommageant directement leurs actifs dans les zones impacter la capacité des clients (clientèle de détail,
touchées (puisque des événements physiques pourraient entreprises, souverains, institutions financières, etc.) à
toucher les installations de production, les entrepôts, les générer des revenus et à respecter leurs engagements
services et les centres de décision) et impacter financiers s’ils ne prennent pas les mesures nécessaires
indirectement leur modèle économique en perturbant pour adapter leurs modèles économiques ou s’ils ne
leur chaîne d’approvisionnement, leurs routes peuvent financer les mesures d’adaptation nécessaires
commerciales ou leurs marchés. En cas de défaillance du (telles que la recherche et le développement pour
client, les risques physiques pourraient également rendre développer des alternatives à faible émission de carbone
Risque de crédit & plus difficile la capacité du Groupe à recouvrer une partie aux produits et services). Les risques de transition
Risque de contrepartie de son engagement, par exemple en raison de la baisse pourraient également avoir un impact indirect sur la
des valorisations des garanties dans les portefeuilles valorisation des actifs des clients, par exemple en
immobiliers en raison d’un risque d’inondation accru. impactant la valorisation des réserves de combustibles
fossiles comme le charbon ou le pétrole, dont la valeur
est appelée à baisser dans une économie bas carbone
(phénomène des actifs échoués). Cela pourrait
notamment avoir un impact sur la valorisation des
garanties.
En complément d’un risque de crédit (défini ci-dessus) sur les contreparties du Groupe, le risque de contrepartie
présente en outre la spécificité de dépendre du degré d’exposition à la contrepartie concernée, facteur sensible aux
variations des paramètres de marché. Ces derniers peuvent en effet être affectés la prise en compte d’un risque de
transition ou d’un risque physique.

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Risque Physique Transition


Des événements physiques graves et aigus peuvent Les risques de transition provenant de changements
entraîner des changements dans les attentes du marché réglementaires, légaux, technologiques ou du sentiment
et entraîner une révision soudaine des prix. Par exemple, de marché peuvent générer, entre autres, une
les ouragans affectant les locaux des entreprises dans réévaluation brutale des titres et des produits dérivés, un
Marché certaines zones peuvent avoir un impact sur les attentes asséchement de la liquidité et une décorrélation entre les
du marché concernant leur capacité à générer des actifs. Par exemple pour les produits associés aux
revenus, et donc la valeur de leur action. secteurs à risque de transition, leur valorisation et leur
liquidité pourra se détériorer dans le temps et faire aussi
apparaître une décorrélation avec d’autres secteurs.
Des événements physiques pourraient avoir un impact Le non-respect des obligations d’information liées à la
sur les sites propres de Société Générale et sur la capacité transition pourrait entraîner des poursuites judiciaires ou
du Groupe à continuer à fournir des services à ses clients. des amendes. Le non-respect des engagements publics
en faveur d’une transition vers une économie bas
carbone pourrait générer un risque de réputation qui
Opérationnel pourrait stigmatiser les banques et générer une perte de
revenus causée par le déplacement des clients. Un risque
de réputation supplémentaire pourrait également exister
si un engagement est perçu comme inapproprié ou
insuffisant par les parties prenantes externes.
La multiplication des événements physiques et leur
gravité accrue pourraient impacter l’activité des IARD
(Incendies, Accidents et Risques Divers).
Assurance Les risques physiques et de transition pourraient avoir un impact sur la valeur des actifs dans lesquels les activités
d’assurance investissent les fonds collectés. Par conséquent, une baisse de la valeur de ces actifs en raison des risques
de transition pourrait avoir un impact sur la capacité des activités d’assurance à faire face à leurs engagements
financiers.
La multiplication des événements physiques causant des Le non-alignement des activités d’un établissement sur
dommages physiques aux propriétés des clients pourrait les objectifs de l’Accord de Paris pourrait entraîner la
avoir un impact sur le risque de liquidité en poussant les dégradation de sa notation extra-financière. Une telle
clients à retirer de l’argent de leurs comptes pour dégradation pourrait conduire à l’exclusion de ses titres
financer la réparation des dommages. Un événement de l’univers d’investissement des gestionnaires d’actifs.
météorologique majeur perturbant un centre financier ou Un changement dans la réglementation d’une grande
un centre de données majeur pourrait entraîner un banque centrale pourrait imposer des critères plus stricts
Liquidité événement opérationnel empêchant le Groupe d’opérer liés à des critères ESG pour les garanties éligibles (ou
sur un marché de financement majeur. introduisant un « facteur vert » dans sa politique
monétaire), réduisant la capacité du Groupe à nantir
certains actifs aux opérations monétaires de cette
banque centrale.
Une réévaluation soudaine des titres en raison d’événements météorologiques extrêmes ou de la mise en œuvre
brutale de politiques restrictives en matière de carbone peut réduire la valeur des actifs liquides de haute qualité des
banques, affectant ainsi les coussins de liquidité.
Les parties prenantes du monde économique et les leaders d’opinion publique ont une attention de plus en plus
soutenue sur les sujets ESG, et notamment environnementaux. À court terme, la banque peut être exposée au risque
de réputation de façon directe (en cas de non-respect de nos engagements en matière de durabilité), mais également
Réputation de façon indirecte (du fait d’une dégradation de la réputation d’un client). Le non-respect de nos engagements en
matière de durabilité pourrait conduire à des litiges et induire un risque d’image de nature à pénaliser
commercialement le groupe.
Les risques environnementaux considérés comme étant susceptibles d’avoir un impact important à moyen long terme
sur le risque de non-conformité concernent avant tout le risque de non-respect des engagements en matière de
Conformité et durabilité. Ces risques reposent sur (i) le risque de non-respect des lois ou de nos engagements volontaires en matière
juridique environnementale et sociale, publiés notamment dans nos politiques sectorielles ; (ii) le risque de non-respect des
réglementations liées à l’investissement durable.

Les risques liés à l’ESG en général et au climat en particulier sont inclus        
dans le processus à l’échelle du Groupe qui vise à effectuer en continu    
une identification de tous les risques significatifs ou susceptibles de le
devenir. Ce processus repose sur deux piliers : L’utilisation de stress tests climatiques dédiés est un outil pertinent
pour évaluer la résilience des institutions aux diverses évolutions du
p la gouvernance de la gestion des risques qui intègre désormais une marché, en tenant compte de différents scénarios d’évolution future
analyse systématique des risques ESG dans ses différences instances en termes notamment de transition énergétique, de trajectoire
et qui comprend entre autres : d’émission de CO2 ou d’événements climatiques aigus.
- le dispositif des CORISQ, tenus au niveau du Groupe ou des Au cours des dernières années, le Groupe a fait des progrès significatifs
Business Units, dans le développement et l’intégration d’outils et de méthodologies
pour inclure le risque climatique dans le cadre des stress tests globaux.
- les Comités Nouveaux Produits ont commencé à inclure
l’évaluation de l’impact des risques climatiques et En 2020, le Groupe s’est porté volontaire pour participer à deux exercices
environnementaux ; pilotes de stress testing organisés par l’ACPR (Autorité de Contrôle
Prudentiel et de Résolution) et l’Autorité Bancaire Européenne (ABE).
p une série d’exercices visant à identifier les risques additionnels sont
organisés par type de risque. Ces exercices peuvent découler
d’évolutions de marché, sectorielles ou macroéconomiques, de
contraintes réglementaires ou d’évolutions du business model.

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Le Groupe a également été soumis à un stress test climatique Le Groupe définit également les modalités de gouvernance interne et
réglementaire organisé par la Banque Centrale Européenne (BCE) au les processus décisionnels appropriés (voir partie « Application des
premier semestre 2022. La BCE a conçu le premier test de résistance principes de séparation des responsabilités de lignes de défense » de la
« climatique » à l’échelle de l’ensemble de l’économie européenne afin section 4.13.2 « Démarche d’analyse des facteurs de risques
d’aider les autorités publiques et les institutions financières à évaluer extra-financiers » (page 273). Les risques et les limites liés à l’ESG sont
les effets des risques climatiques sur les entreprises et les banques au gérés dans ce cadre.
cours des trente prochaines années.
La prise d’engagements par le Groupe (présentée en section 5.2.1.1
L’exercice se composait de trois modules, dont un module de stress “S’engager et co-construire un avenir durable” en page 314 du présent
des risques de crédit et des risques de marché selon différents Document d'enregistrement universel), l’application de politiques
scénarios à court et long terme sur le risque de transition et le risque sectorielles, la diversification des risques (tant sectorielle que
physique ainsi que de questionnaires sur les risques opérationnels et géographique) et la mise en place d’outils dédiés au risque
de réputation. climatique (décrite en section 4.13.4.4 « Outils d’identification et de
gestion des risques climatiques » (page 284) participent à
La BCE a présenté ces stress tests climatiques comme un exercice
l’atténuation des risques climatiques.
d’apprentissage conjoint visant à renforcer la capacité des banques et
des superviseurs à évaluer ce risque. La participation à cet exercice et Concernant les collatéraux (et notamment immobiliers), une étude a
les feedbacks reçus de la BCE ont constitué un levier important été lancée en 2022 afin de prendre en compte les risques climat et
permettant au Groupe d’améliorer l’intégration des facteurs de risque environnement dans l’évaluation des sûretés immobilières. Le
climatique dans le dispositif de stress test du groupe, mais également processus de collecte du Diagnostic de Performance Énergétique,
d’accélérer le développement et la formalisation de l’approche nécessaire à l’évaluation du risque de transition énergétique a été mis
méthodologique. en place au sein du groupe et des lignes directrices diffusées pour la
prise en compte de ce risque à l’octroi de crédit. Des outils sont en
Ainsi, le Groupe a validé, en 2022, le principe d’intégration d’un stress
cours de développement pour identifier le risque physique. Le mode
test climatique fondé sur des scénarios dans le cadre des stress tests du
d’évaluation de ces risques sur la valeur de la sûreté est en cours de
groupe. Il devrait être produit au moins une fois par an, sur des
définition. Les études sur les autres types de collatéraux sont
horizons de court à moyen-long terme, devrait couvrir les risques de
planifiées pour 2023.
transition et physiques et pourrait être produit sur un périmètre global
ou sur un portefeuille spécifique. Concernant l’estimation des pertes de crédit attendues, les différents
modèles peuvent être complétés par des ajustements sectoriels
  majorant ou minorant le montant des pertes de crédit attendues. Lors
de la révision de ces ajustements et lorsque cela est compatible avec
Voir partie « Dispositions relatives au facteur de risque ESG » de la l’horizon de provisionnement, une analyse qualitative de l’éventuel
section 4.2.1 « Appétit pour le risque » en page 179 du présent impact des risques climatiques dans la détermination des pertes de
document. crédit attendues a été intégré (voir également Note 3.8 « Dépréciations
En complément, les éléments relatifs aux politiques sectorielles sont et provisions » en page 450 les Notes annexes aux États financiers du
présentés dans la première partie de la section 4.13 (page 273) et les présent Document d’enregistrement universel).
problématiques d’alignement sont présentées en section 5.2.1.2 “Aligner
nos activités avec des trajectoires compatibles avec des scénarios 1,5°C”  
(page 319) du présent Document d'enregistrement universel.
La planification stratégique exige l’utilisation de scénarios prospectifs.
L’importance et le calendrier des risques liés au climat sont incertains
   dans toutes les régions géographiques, sous réserve de choix
  politiques et sociétaux potentiellement différents, et peuvent
Le Groupe peut s’appuyer sur des outils et des indicateurs pour également dépendre de développements technologiques encore
mesurer, contrôler et atténuer les risques ESG : inconnus. Il est donc nécessaire d’examiner la façon dont les risques et
les opportunités peuvent évoluer dans des conditions différentes.
p mesures d’alignement : dans le cadre de la stratégie climatique du
groupe, six objectifs d’alignement ont été fixés publiquement L’analyse des scénarios est un moyen d’explorer une série d’états
(énergie thermique au charbon et extraction minière, pétrole et gaz futurs plausibles liés au changement climatique et fournit un cadre
en amont, production d’énergie, financement primaire et secondaire cohérent pour formaliser le raisonnement sur les futurs possibles.
de l’énergie, transport maritime, automobile ALD) ; L’approche permet de minimiser les préjugés que le jugement des
experts peut introduire et de jeter un pont aux cadres existants au fur
p outils pour évaluer la vulnérabilité climatique des contreparties et à mesure qu’ils sont établis.
(Corporate Climate Vulnerability Indicator CCVI), des industries
(Industry Climate Vulnerability Indicator ICVI) et des souverains La Direction des Études Économiques et Sectorielles a développé son
(Sovereign Climate Vulnerability Indicator SCVI). Le CCVI se concentre analyse climatique sur les impacts macro et sectoriels depuis plusieurs
sur le risque de transition, tandis que l’ICVI évalue les risques tant de années et elle intègre désormais les considérations climatiques, le prix
transition que physiques. Le CCVI et l’ICVI sont déployés dans une carbone et les actions des politiques économiques dans le scénario
sélection de secteurs. (voir section 4.13.4.4 « Processus et outils économique.
d’identification et de gestion des risques climatiques » (page 284) ; Elle renforce également ses outils d’analyse sectorielle et, en 2023, en
p lignes directrices et politiques générales en matière d’E&S : le complément des scénarios climatiques, elle développera un scénario
Groupe a développé et maintient un cadre de gestion des risques interne de stress central sectoriel.
E&S avec des principes environnementaux et sociaux généraux et Dans son rôle de conseil, la Direction des Études Économiques et
des politiques sectorielles. Sectorielles fournit des recommandations pour le choix d’un scénario
pour le Comité des risques Environnement utilisé dans le cadre des
exercices d’évaluation des risques.

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AJ>@JAJA A<),BBDB,C<DC39B+e3+,;C303)%C3<; Concernant le CCVI et l’ICVI (Industry Climate Vulnerability Indicator), la


Direction des Études Économiques et Sectorielles développe
,C+,1,BC3<;+,BA3B@D,B actuellement une nouvelle méthodologie dans le but de (i) étendre la
)93:%C3@D,B couverture sectorielle (ensemble des secteurs Corporates hors entités
Les processus et outils suivants examinent une gamme d’impacts de financières), (ii) assurer l’inclusion des stratégies climatiques des
transition et de risque physique sur une variété de facteurs de risque et entreprises et (iii) inclure une plus grande quantification pour étayer
de portefeuilles, actuellement à divers stades de maturité. les avis d’experts.

       


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I M

L’impact du risque de transition sur le risque de crédit des entreprises L’ICVI note la capacité des secteurs industriels couverts à s’adapter à
clientes de Société Générale ayant été identifié comme le principal des dommages potentiels modérés ou à faire face aux conséquences
risque climatique pour le Groupe, il a été le premier à faire l’objet d’un des risques liés au climat (physiques et de transition). Cette première
encadrement. évaluation permet de formaliser la vulnérabilité des secteurs
industriels au changement climatique (risques physiques et de
Pour mesurer cet impact, un Indicateur de Vulnérabilité Climatique transition) et d’identifier à la fois les secteurs les plus à risque et ceux
Entreprises (CCVI) visant à renforcer l’analyse crédit sur les qui pourraient en bénéficier. Une note est fournie pour les risques
contreparties les plus exposées au sein des secteurs identifiés comme physiques et de transition, permettant d’affiner l’analyse sectorielle
particulièrement vulnérables a été progressivement déployé. produite par ailleurs.
Plus précisément, la méthodologie CCVI (conçue en 2017) mesure Les risques physiques et de transition affectent de multiples aspects
l’impact marginal du risque de transition sur la solvabilité d’un de l’écosystème commercial d’une contrepartie : y compris le
emprunteur (au niveau du groupe client) sur une échelle pouvant aller macroenvironnement et les agences gouvernementales, les chaînes
jusqu’à sept niveaux (de de High Positive à High Negative). Il capte d’un d’approvisionnement, les opérations, les actifs et le marché. Lors de
point de vue qualitatif une migration de notation sur un horizon de l’évaluation de la vulnérabilité des risques physiques et de transition
20 ans (la vulnérabilité est évaluée en parallèle de la notation interne d’un secteur industriel, le Groupe prend en compte une longue liste
qui est associée à une probabilité de défaut à un an). Les sept d’éléments, dont ceux illustrés ci-dessous.
macrosecteurs couverts sont Pétrole et gaz, Métaux et mines,
Production d’énergie, Automobile, Aviation, Transport maritime et L’évaluation finale reflète conceptuellement les entreprises les moins
Immobilier commercial français. Dans chacun de ces secteurs, la avancées sur les stratégies climatiques dans chaque secteur industriel.
valeur du CCVI est donnée par un arbre de décision pouvant aller Cette approche a été choisie pour s’assurer que les risques sont bien
jusqu’à six critères. saisis.

L’approche adoptée par le Groupe pour mesurer les risques de Des panels et des quantifications financières des risques sont utilisés
transition s’inspire de l’initiative financière du Programme des Nations dans la mesure du possible, mais les entreprises commencent
Unies pour l’environnement (UNEP FI), à laquelle le Groupe a contribué seulement à communiquer des données financières et des évaluations
avec 15 banques internationales en 2018. En résumé, cette approche des risques liées au climat. À mesure que les normes de déclaration
vise à évaluer les risques de transition en quantifiant l’impact marginal liées au climat s’améliorent au fil du temps, l’analyse quantitative sera
du scénario climatique sur la cote de crédit des emprunteurs pour un de plus en plus utilisée dans les futures mises à jour d’évaluation. À ce
ensemble de secteurs prioritaires, sous l’hypothèse que l’emprunteur stade, l’évaluation reste avant tout fondée sur la connaissance experte
ne s’adapte pas à ce scénario. Ce scénario climatique est validé chaque de chaque secteur.
année par le CORISQ Environnement sur proposition de la Direction L’échelle ICVI se compose de sept scores, allant de très positif à très
des Études Économiques et Sectorielles. négatif, pour identifier l’impact des risques liés au climat (physiques et
L’évaluation du risque de transition fait l’objet d’une gouvernance de transition) sur une contrepartie.
adaptée. Le CCVI calculé selon cette méthodologie est proposé par la
première ligne de défense (LOD1), qui peut adapter l’évaluation (puis
modifier le CCVI) en fonction des spécificités de l’emprunteur. Il est
ensuite validé par la Direction des risques en deuxième ligne de
défense (LOD2). Le CCVI est revu une fois par an parallèlement à la
revue de la notation interne. De plus, le CORISQ évalue annuellement
le déploiement de l’outil CCVI et analyse les résultats dans les
territoires éligibles.
Le CCVI identifie les clients vulnérables aux risques de transition et
pour lesquels la stratégie de transition sera examinée. Pour les
emprunteurs identifiés comme vulnérables ou très vulnérables, le
chargé de clientèle formalise un avis sur la stratégie du client en
matière de risque de transition à la suite d'un échange avec le client.
Pour une exposition à long terme, une attention est portée au risque
de financement à l’échéance. Une vigilance est également portée sur
l’opportunité du virage stratégique du client par rapport à celle du
scénario. En effet, en cas d’adaptation lente, l’emprunteur pourrait se
trouver en difficulté pour lever les liquidités nécessaires au
financement de ses plans de transformation.

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Sensibilité Capacité d’adaptation


p Dépendance économique vis-à-vis des secteurs p Flexibilité pour les politiques de soutien budgétaire
exposés au climat et monétaire
p Dépendance économique vis-à-vis des secteurs à p Niveau de développement
Macroenvironnement forte intensité d’émissions
p Dépendance aux subventions
p Marché réglementé
p Intensité des ressources naturelles du fournisseur p Capacité du producteur à changer les chaînes
p Intensité des émissions du fournisseur
d’approvisionnement
Supply chain p Capacité du producteur à se tourner vers des
p Capacité du fournisseur à répercuter les coûts
fournisseurs ou des intrants à faible émission de
carbone
p Impact des conditions météorologiques et de la p Capacité du producteur (technique et financière) à
disponibilité et du prix des ressources naturelles sur modifier les installations pour fonctionner dans des
la production (productivité, rendements, coûts) conditions météorologiques défavorables
p Adéquation de l’ingénierie et de la conception aux p Potentiel et accessibilité financière de réduction des
Opérations & actifs conditions météorologiques défavorables émissions des producteurs
p Intensité des émissions du producteur p Capacité du producteur (technique et financière) à
p Intensité capitalistique de l’actif développer de nouveaux produits/technologies
p Disponibilité et couverture des assurances
p Consommation dépendante des conditions p Capacité du producteur à déplacer sa clientèle
météorologiques p Capacité du producteur (technique et financière) à
p Disponibilité de produits ou services alternatifs à développer des produits/technologies à faible
Marché faible émission de carbone émission de carbone
p Élasticité du marché au prix p Capacité du producteur à répercuter les coûts
p Diversification des ventes
p Intensité des émissions de consommation

     d’ajustement vers une économie à faibles émissions de carbone et
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 qui peuvent avoir un effet négatif sur la solvabilité publique et
 



I  M externe via deux canaux : (i) le coût associé à l’adaptation à une
économie à faible émission de carbone ; (ii) le coût d’opportunité
L’indicateur de vulnérabilité climatique souveraine (SCVI) est construit
des actifs bloqués, qui peut se traduire par une baisse des recettes
comme un indicateur de la vulnérabilité relative des pays aux risques
en devises, par exemple, détériorant la métrique externe d’un pays.
climatiques pour mesurer l’effet direct sur le risque pays, c’est-à-dire la
Ce score comprend des données sur la dépendance aux
capacité et la volonté d’un pays à honorer ses engagements de dette
importations énergétiques ou sur l’intensité en CO2 de l’économie.
extérieure.
Le SCVI, construit en interne, évalue la vulnérabilité aux risques    T  
physiques et de transition, et a été conçu pour être pertinent pour #        T
différents scénarios de changement climatique. Le SCVI est construit à T#   
partir de sources de données accessibles au public et reconnues
(Banque mondiale, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation Le Groupe a choisi de privilégier le développement d’outils internes
et l’agriculture, etc.). Pour chaque variable, les pays sont classés du d’identification des risques climatiques physiques. Les travaux de R&D
moins vulnérable (0) au plus vulnérable (1) et les indices sont sur les impacts des risques physiques sur ses portefeuilles ont débuté
construits comme une moyenne des classements. La disponibilité des avec le portefeuille de crédits immobiliers aux particuliers en France,
données et la fréquence des mises à jour des données restent un défi, pour lequel la localisation exacte des actifs financés est connue. À
et à mesure que davantage de données deviennent disponibles, le SCVI l’inverse il est plus complexe de localiser l’ensemble des actifs,
sera étendu pour refléter cela. Actuellement, l’indice couvre 114 pays installations et locaux pour nos emprunteurs Corporate comme
représentant 96% de l’économie mondiale mesurée par le PIB et 88% expliqué dans la section suivante.
de la population mondiale. Les pays non couverts reflètent le manque Les travaux du Groupe sur les impacts liés au risque physique sur ses
de disponibilité des données. portefeuilles ont débuté en 2018 avec le portefeuille français de crédits
immobiliers aux particuliers, pour lequel une analyse ad hoc a été
p Le score de risque physique classe les pays en fonction de leur
vulnérabilité à la fois aux phénomènes météorologiques extrêmes et présentée en CORISQ. Cette étude a évalué le montant des prêts
aux changements physiques dus à l’augmentation des températures résidentiels exposés aux types d’événements physiques aigus les plus
mondiales, car ces aléas liés au climat entraîneront probablement importants qui pourraient avoir un impact sur les propriétés
une détérioration des finances publiques et extérieures d’un État immobilières, en cartographiant le portefeuille par rapport à une carte
souverain. Ce score comprend par exemple des données telles que des risques physiques des zones les plus sensibles à la sécheresse, aux
les ressources en eau partagées ou la part de la population vivant en inondations et aux inondations côtières. Une application web a
dessous de cinq mètres d’altitude. également été développée en interne pour visualiser la zone la plus
impactée par ces événements aigus à différents niveaux de granularité
p Le score de risque de transition classe les pays en fonction de leur (des départements à la commune).
vulnérabilité aux risques qui pourraient résulter du processus

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L’étude a donné lieu à une première actualisation en 2021, en mettant " 


à jour les ensembles de données précédents, en introduisant une
perspective historique et en ajoutant le risque associé aux incendies de Les données et leur analyse jouent un rôle fondamental pour
forêt au panel de risques aigus analysés. L’application a été mise à jour permettre aux institutions financières d’identifier et de gérer les
avec ces nouvelles fonctionnalités. risques liés au climat. Des données de qualité sont une base essentielle
pour la quantification et l’analyse de ces risques.
En 2022, le Groupe a développé son outil d’évaluation des risques
physiques. Le périmètre géographique de l’étude a été élargi, couvrant Le Groupe s’appuie sur plusieurs sources de données, collectées
désormais la France et l’Europe. L’accent a été mis sur les risques aigus auprès de nos contreparties, issues de données publiques et d’instituts
et en particulier sur la sécheresse, les inondations et les incendies de de recherche ou obtenus auprès de data providers. Des efforts continus
forêt. Les nouveaux modèles développés permettent d’estimer les sont engagés pour élargir notre base de fournisseurs permettant
risques de sécheresse, d’inondation et d’incendie de forêt dans le futur notamment des collectes plus fines sur certains secteurs, mettre en
selon les scénarios RCP du GIEC (RCP 4.5 scénario de référence et RCP place des modes de collecte adaptés (notamment sur les Energy
8.5 scénario le plus défavorable) et à différents horizons temporels. De Performance Certificates) et ainsi améliorer la couverture des
plus, ces cartes de projection ont été combinées avec la localisation informations disponibles.
des actifs des contreparties du Groupe en France afin de donner un Les enjeux restent néanmoins significatifs en termes d’amélioration de
aperçu du type et du niveau de risques physiques auxquels une la complétude et de la qualité des données. Le Groupe reste ainsi
entreprise est exposée. partiellement contraint par la publication d’informations par ses
La participation aux stress tests BCE a également permis d’approfondir contreparties Corporates.
l’étude des risques physiques sur le portefeuille Entreprises (voir L’application de proxies reste par ailleurs nécessaire dans certains cas
section « Quantification des risques liés au climat et stress tests de figure en cas de données non disponibles.
climatiques » (page 282)).

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La biodiversité constitue un facteur majeur de régulation du système
Société Générale définit le risque opérationnel comme le potentiel de Terre, dont la déstabilisation pourrait menacer l’habitabilité de la
perte résultant de processus et de systèmes internes inadéquats ou planète (NGFS, 2022). Du point de vue de la stabilité financière, la perte
défaillants, d’une erreur humaine ou de l’impact d’événements de biodiversité est une menace potentiellement importante de deux
externes. Le Groupe évalue les risques physiques sur ses actifs et ses manières principales :
opérations dans le cadre du suivi du risque opérationnel. La démarche
p premièrement, l’activité économique et les actifs financiers
est déclinée par région afin de contribuer aux plans de continuité
dépendent des services écosystémiques fournis par la biodiversité et
d’activité (PCA) liés aux risques locaux. Un événement climatique
l’environnement : cela soulève la perspective de risques physiques
pourrait impacter l’ensemble ou une partie des ressources (humaines,
pour la finance si ces services sont compromis ;
techniques ou installations). Le Groupe a développé une approche
pour évaluer l’impact des changements climatiques (risques p deuxièmement, l’activité économique et les actifs financiers ont à
principaux : inondation, canicule, black-out) pour ses leur tour des impacts sur la biodiversité et pourraient donc faire face
sites/datacenters les plus sensibles et les conséquences (personnel, aux risques de la transition vers une économie mondiale positive
bâtiment, informatique) qui sont déjà couvertes par les PCA existants. pour la nature.
Dans certains endroits spécifiques, d’autres scénarios sont envisagés
tels qu’un typhon ou de fortes pluies à Hong Kong ou des ouragans ou Des travaux préliminaires sur les risques liés à la biodiversité et à la
des chutes de neige à New-York. Par ailleurs, certains scénarios nature ont été initiés au sein du Groupe.
comme le scénario « Inondation de la Seine » en France ou le scénario Par la suite, l’ambition a été de mettre en place un indicateur de
« Inondation à Chennai » en Inde sont pris en compte dans les modèles vulnérabilité de la biodiversité industrielle (Industry Biodiversity
internes de calcul des exigences de fonds propres pour risques Vulnerability Index – IBVI). Ce nouvel indicateur suivra la même
opérationnels. approche que l’ICVI et sera introduit en 2023.
(Voir également section 5.2.1.1 “S’engager et co-construire un avenir
durable” page 312 et “La biodiversité” en page 318 du présent
Document).

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Le risque lié aux activités d’assurance correspond au risque de perte La maîtrise des risques liés aux marchés financiers et à la gestion
inhérent à l’activité d’assureur auquel le Groupe est exposé à travers actif/passif est intégrée à la stratégie d’investissement au même titre
ses filiales d’assurance. Il s’agit, au-delà de la gestion des risques que la recherche de la performance à long terme. L’optimisation de ces
actif-passif (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de deux paramètres est fortement déterminée par les équilibres
change), du risque de tarification des primes, du risque de mortalité et actif/passif. Les engagements au passif (garanties offertes aux clients,
d’augmentation de la sinistralité. durée de détention des contrats), ainsi que les niveaux des grands
postes du bilan (fonds propres, résultats, provisions, réserves, etc.)
sont étudiés au sein du Pôle Finances Investissements et Risques de la
,BC3<;+DA3B@D,+e%BBDA%;), ligne-métier.
Il existe deux principales catégories de risques d’assurance : La maîtrise des risques liés aux marchés financiers (taux d’intérêt,
crédit et actions) et à la gestion actif-passif repose sur les principes
p les risques techniques, et particulièrement le risque de souscription
suivants :
à travers les activités d’assurance-vie épargne, de prévoyance et
d’assurance dommages. Ces risques peuvent être de nature p surveillance des flux de trésorerie à court terme et à long terme
biométrique (invalidité, longévité, mortalité), ou liés au (adéquation de la duration du passif rapportée à la duration de
comportement des assurés (risque de rachat). Dans une moindre l’actif, gestion du risque de liquidité) ;
mesure, la ligne-métier Assurances est également exposée à des
risques de souscription non-vie et santé. Ces risques peuvent p surveillance particulière des comportements des assurés (rachat) ;
notamment émaner de la tarification, de la sélection, de la gestion p surveillance étroite des marchés financiers ;
des sinistres ou du risque de catastrophe ;
p couverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse) ;
p les risques liés aux marchés financiers et à la gestion actif-passif : la
ligne-métier Assurances, principalement à travers l’activité p couverture à la baisse des risques actions ;
d’assurance-vie épargne sur le marché français, est exposée aux p détermination de seuils et limites par contrepartie, par rating
aléas des marchés financiers (mouvements de taux d’intérêt et émetteurs et par classe d’actifs ;
fluctuations des marchés boursiers) qui peuvent être aggravés par le
comportement des assurés. p réalisation de stress tests dont les résultats sont présentés
annuellement en Conseil d’administration des entités, dans le cadre
La maîtrise de ces risques est au cœur de l’activité de la ligne-métier du rapport ORSA (Own Risk and Solvency Assessment) transmis à
Assurances. Elle est confiée à des équipes qualifiées et expérimentées l’ACPR après approbation par le Conseil ;
dotées de moyens informatiques importants et adaptés. Les risques
font l’objet de suivis et de reportings réguliers et sont encadrés par des p application des politiques de risques de gestion actif-passif et
politiques de risques validées en Conseil d’administration des entités. d’investissement.

La maîtrise des risques techniques repose sur les principes suivants :


p sécurisation du processus d’acceptation des risques pour garantir
<+-93B%C3<;+DA3B@D,+e%BBDA%;),
une adéquation ab initio de la tarification en fonction du profil de La revue des modèles liés aux activités d’assurance est assurée par la
risque de l’assuré et des garanties souscrites ; Direction des risques, qui constitue la seconde ligne de défense dans le
p suivi à fréquence régulière des indicateurs de sinistralité des
cadre de la gestion du risque de modèle. Les travaux de revue portent
produits afin d’ajuster si nécessaire certains paramètres produits sur la robustesse théorique (évaluation de la qualité de la conception
comme la tarification ou le niveau de garantie ; et du développement) des modèles, l’usage du modèle, la conformité
de l’application et le suivi continu de la pertinence du modèle au cours
p mise en place d’un plan de réassurance afin de protéger la du temps. Le processus de revue indépendante s’achève par (i) un
ligne-métier des sinistres majeurs ou des sinistres sériels ; rapport qui décrit le périmètre de la revue, les tests effectués, les
résultats de la revue, les conclusions ou les recommandations et par
p application des politiques de risques de souscription, de
(ii) des comités de validation. Le dispositif de contrôle des modèles
provisionnement et de réassurance.
donne lieu à un reporting récurrent aux instances appropriées.

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Le Groupe a un appétit limité pour les participations financières, de Si l’enveloppe dépasse 50 millions d’euros, elle doit faire l’objet d’une
type opérations de capital investissement pour compte propre. Les validation par la Direction générale du Groupe, avec l’appui d’avis de la
poches d’investissement admises sont principalement liées à : Direction de la stratégie, de la Direction financière, du Secrétariat
général et de la Direction de la conformité. La Business Unit concernée
p l’accompagnement commercial du réseau à travers l’activité de
doit présenter au moins une fois par an à la Direction de la stratégie un
capital investissement des réseaux de banque de détail du Groupe
état de suivi des opérations et de l’enveloppe d’investissement.
en France et de certaines filiales à l’étranger ;
Les autres prises de participation minoritaires font l’objet d’un
p la prise de participation, directe ou via des fonds d’investissement,
processus de validation dédié dans les phases d’investissement
dans des sociétés innovantes ;
comme de désinvestissement : validation des Responsables des
p la prise de participation dans des sociétés de place : Euroclear, Business Units et des entités concernées, de leur Direction financière,
Crédit Logement, etc... et de la Direction de la stratégie. Une validation de la Direction
Générale du Groupe est également requise au-delà de 50 millions
Les investissements réalisés en matière de capital investissement sont d’euros ainsi que du Conseil d'administration au-delà de 250 millions
gérés directement par les réseaux concernés (Banque de détail du d’euros. Ces dossiers sont instruits par le Département de la stratégie
Groupe en France et filiales à l'étranger) dans la limite de 25 millions en s’appuyant sur les avis des Services Units et Business Units experts
d’euros. Au-delà de cette limite, une enveloppe d’investissement doit concernés par l’opération (a minima la Direction financière, les
être validée par la Direction de la stratégie du Groupe sur la base d’un Départements juridique et fiscal au sein du Secrétariat général et la
dossier réalisé par la Business Unit avec le concours de sa Direction Direction de la conformité). L’instruction se base sur :
financière. Ce dossier vise à justifier cette enveloppe par :
p une analyse de la participation concernée ;
p les retombées attendues ;
p les motivations et le contexte d’investissement ;
p la rentabilité en tenant compte de la consommation de fonds
propres associés ; p la structuration de l’opération ;

p les caractéristiques des investissements (critères, typologies, p les impacts financiers et prudentiels ;
durée, etc...) ;
p une évaluation des risques identifiés et des moyens mis en œuvre
p une analyse des risques ; pour les suivre et les gérer.

p une proposition de gouvernance.

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Le risque sur les activités de location longue durée désigne le risque de Le résultat brut d'exploitation d'ALDA provenant des ventes de
mauvaise gestion des actifs loués (y compris et principalement le voitures s'est élevé à 747,6 millions d’euros au 31 décembre 2022
risque de valeur résiduelle, le risque relatif à la valeur des réparations, contre 437,7 millions d'euros au 31 décembre 2021.
de la maintenance et des pneus), hors risque opérationnel.

3B@D,+,F%9,DAA-B3+D,99, La procédure de définition de la valeur résiduelle définit les processus,
les rôles et les responsabilités impliqués dans la détermination des
Au travers de ses financements spécialisés, principalement via sa filiale valeurs résiduelles qui seront utilisées par ALDA comme base pour
de location longue durée de véhicules, le Groupe est exposé au risque produire des devis de location de véhicules.
de valeur résiduelle (valeur nette de revente d’un actif à la fin du
contrat de location inférieure à l’estimation). Un comité d’examen de la valeur résiduelle est organisé au moins deux
fois par an au sein de chaque entité opérationnelle d’ALDA. Ce comité
  débat et décide des valeurs résiduelles, en tenant compte des
spécificités du marché local, en documentant son approche et en
Le groupe Société Générale détient au sein de la Business Unit ALDA veillant à maintenir une piste d’audit claire.
(activité de location longue durée de véhicule) des voitures dans son
Une équipe centrale ALDA dédiée au contrôle valide les valeurs
bilan avec un risque lié à la valeur résiduelle de ces véhicules au
résiduelles proposées avant qu’elles ne soient notifiées aux entités
moment de leur cession. Ce risque de valeur résiduelle est géré par
opérationnelles et mises à jour dans le système de cotation local. Cette
ALD Automotive (ALDA).
équipe informe le Directeur financier et le Directeur des risques d’ALDA
Le Groupe est exposé à des pertes potentielles du fait (i) de la revente en cas de désaccord.
de véhicules lorsque le prix de cession des voitures d’occasion est
De plus, le processus de réévaluation de la flotte permet de déterminer
inférieur à leurs valeurs nettes comptables et (ii) des amortissements
une dépréciation supplémentaire dans les pays où une perte globale
supplémentaires comptabilisés au cours de la durée des contrats
sur le portefeuille est identifiée. Ce processus est réalisé localement
lorsque les valeurs résiduelles attendues de ces véhicules deviennent
inférieures à la valeur résiduelle contractuelle. Les résultats des ventes deux fois par an pour les entités d’exploitation possédant plus de
5 000 voitures (une fois par an pour les petites entités) sous la
futures et les pertes estimées sont affectés par des facteurs externes
supervision de l’équipe centrale et à l’aide d’outils et de
tels que les évolutions macroéconomiques, les politiques
méthodologies communs. Cette dépréciation est comptabilisée
gouvernementales, les réglementations environnementales et fiscales,
conformément aux normes comptables.
les préférences des consommateurs, l’évolution des prix des véhicules
neufs, etc.

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Les risques stratégiques se définissent comme le risque inhérent à la Le pilotage stratégique est effectué sous l’autorité de la Direction
stratégie choisie ou résultant de l’incapacité du Groupe à mettre en générale par le Comité de Direction générale, se réunissant de manière
œuvre sa stratégie. Ils sont suivis par le Conseil d’administration, qui hebdomadaire, ainsi que par le Comité stratégique Groupe et par le
approuve les orientations stratégiques du Groupe et les revoit au Comité de pilotage stratégique des Business et Service Units. La
moins une fois par an. De même, le Conseil d’administration approuve composition de ces différents organes est présentée dans le chapitre 3
les projets d’investissement stratégiques et toute opération, « Gouvernement d’entreprise », du présent Document
notamment d’acquisition ou de cession, susceptible d’affecter d’enregistrement universel (p. 69 et suivantes). Le règlement intérieur
significativement le résultat du Groupe, la structure de son bilan ou du Conseil d’administration précisant notamment ses modalités de
son profil de risque. saisine est reproduit dans le chapitre 7 du présent Document
d’enregistrement universel (p. 652).

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À travers l’ensemble de ses métiers, le Groupe est également exposé Les parties prenantes incluent notamment les clients, les employés, les
au risque de conduite. Le Groupe a défini ce risque comme résultant investisseurs, les actionnaires, les fournisseurs, l’environnement, les
d’actions (ou inactions), ou de comportements de la Banque, ou de ses marchés et les pays dans lesquels le Groupe opère.
employés, qui seraient incompatibles avec le Code de conduite du
Voir aussi « le programme Culture & Conduite » (cf. p. 184).
Groupe, pouvant aboutir à des conséquences négatives pour ses
parties prenantes, ou mettant en risque la pérennité ou la réputation
de la Banque.

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5.1.1 Être un employeur responsable 293 "A!!
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5.1.2 Être un acheteur Responsable : le
Programme Positive sourcing 305  % 
5.1.3 Être une entreprise eco-responsable 307 5.5.1 Introduction 361
5.5.2 Identification et hiérarchisation des

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risques environnements et sociaux
5.2.1 Une banque engagée 314 (« E&S ») : cartographie des risques
5.2.2 Une banque attentive 335 intrinsèques 362
5.2.3 Une banque respectueuse et 5.5.3 Procédures d’évaluation régulière des
transparente 343 risques E&S et actions de prévention et
d’atténuation de ces risques 364
 #A# $ 5.5.4 Mécanisme d’alerte 366
5.3.1 Les protocoles de reporting 354 5.5.5 Dispositif de suivi des mesures de
5.3.2 La collecte des données 354 vigilance 367
5.3.3 Les périodes de reporting 354 5.5.6 Compte rendu de la mise en œuvre
effective des mesures de vigilance 368
5.3.4 Le périmètre de consolidation RSE 354
5.5.7 Perspectives et évolutions attendues 370
5.3.5 Les indicateurs 355
5.3.6 Les périmètres et règles de calcul
des indicateurs sociaux 355
5.3.7 Les périmètres et principales règles
de gestion des indicateurs
environnementaux pour compte propre 355
5.3.8 Le retraitement des données historiques 355
5.3.9 Les données environnementales :
les règles générales 355
5.3.10 Le calcul des émissions de Gaz à Effet
de Serre 356
5.3.11 Les principales règles de gestion
des indicateurs SPIF et SPI 356

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Avec la prise de conscience des limites en termes de ressources de Engagé à respecter les Principes de Banque Responsable des Nations
notre planète, exacerbée par la crise énergétique en lien avec la Unies, le Groupe considère qu’il est de son devoir de conduire ses
guerre en Ukraine, la société fait face à une nécessité de refonte en activités de manière responsable et de mobiliser ses ressources afin
profondeur et à un changement majeur des comportements d’accompagner ses clients vers une économie plus juste et inclusive.
induisant la notion de sobriété au cœur de l’économie. Les banques,
Ainsi, Société Générale s’astreint à l’exemplarité dans la conduite de
en lien avec leur rôle de financeurs de l’économie, voient leur
ses activités. La première partie de ce chapitre est donc consacrée
perception évoluer et les attentes de leurs parties prenantes
aux actions de transformations menées par le Groupe en tant
s’accroissent.
qu’employeur responsable, acheteur responsable et entreprise
Dans ce contexte, Société Générale dispose d’atouts pour s’adapter éco-responsable (voir chapitre 1, « Être une entreprise financière
et transformer ses activités. Ainsi, en s’appuyant sur sa Raison exemplaire », page 293).
d’être : « Construire ensemble, avec nos clients, un avenir meilleur et
Afin d’avoir un rôle moteur dans la transformation de ses clients, le
durable en apportant des solutions financières responsables et
Groupe s’appuie sur sa capacité à mobiliser l’ensemble de ses
innovantes », et sa matrice de matérialité (voir page 336), le Groupe a
compétences techniques et son esprit d’innovation ainsi que sur son
su renouveler son Ambition en termes de responsabilité sociale et
rayonnement international. La deuxième partie de ce chapitre
environnementale (RSE). Cette dernière est présentée, en lien avec le
présente les actions que Société Générale conduit dans ses
modèle d’affaire, dans le chapitre 1 du présent document (voir
interactions avec ses parties prenantes (voir 2.2 « Une banque
page 8). La synthèse des actions menées et des résultats de cette
attentive », page 335), dans l’accompagnement de sa clientèle (voir
ambition est présentée dans le chapitre 2 (voir page 46).
2.1.3 « Accompagner les transformations positives », page 325) et dans
Fort de ses valeurs (Innovation, Esprit d’équipe, Engagement et sa gouvernance (voir 2.3 « Une banque respectueuse et
Responsabilité), le Groupe s’engage dans une transition écologique, transparente », page 343).
juste et inclusive, en s’appuyant sur les plus hauts standards en
termes de gouvernance (voir chapitre 3, page 69), par la mise en
place d’une analyse et d’une gestion rigoureuses de ses risques, tant
financiers qu’extra-financiers (voir chapitre 4, page 161) et par la
révision régulière de l’analyse d’impact de ses activités (voir « Plan de
vigilance », page 361.

Les mots suivis d’un astérisque font l’objet d’une définition précise présentée dans le Glossaire, page 683.
Retrouvez l’intégralité des indicateurs chiffrés sur : https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/Document%20RSE/
responsabilite-sociale-d-entreprisechiffresessentiels-du-groupe.xlsx.

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2020 2021 2022


Effectifs Groupe (fin de période hors personnel intérimaire) 133 251 131 293 117 576
Équivalents Temps Plein (ETP)  126 391  124 089  115 466
Nombre de pays 61 66(1)  66
(1) Comprenant les nouvelles entités ALD en Biélorussie, Bulgarie, Chili, Colombie et Pérou.

Société Générale est pleinement conscient de sa responsabilité p d’un ensemble de contrôles sur les traitements RH clés, déployés
d’employeur vis-à-vis des plus de 117 000 collaborateurs du Groupe, sur l’ensemble du périmètre Groupe ;
présents dans 66 pays, et de son impact sociétal.
p d’exercices d’identification des risques et de mesures de
Veiller à la qualité de la vie au travail, à la diversité et au prévention ;
développement professionnel des équipes est un facteur essentiel
p de plans de continuité d’activité et d’exercices de crise.
pour encourager l’engagement des collaborateurs au sein du Groupe
et gagner en performance. Les activités RH font par ailleurs l’objet de contrôles périodiques, de
la part des équipes d’Audit et d’Inspection.
Aussi, dans sa responsabilité d’employeur et en vue du respect des
droits humains, le Groupe veille à prévenir et maîtriser les risques
sociaux et les risques opérationnels liés à sa gestion des ressources   "   
humaines. Cela, d’une part, afin de garantir la conformité de ses UT     
opérations avec la réglementation (droit du travail, normes de santé et En cohérence avec la cartographie des risques du Groupe présentée
sécurité des personnes, lois sociales, etc.) et avec les règles internes dans le chapitre 4.1 (voir « Facteurs de Risques », page 163), la Direction
qu’il s’est fixées, et d’autre part afin d’assurer la continuité d’activité des RH du Groupe a conduit une analyse permettant d’identifier trois
dans des conditions satisfaisantes pour les collaborateurs. risques principaux RH pour Société Générale et ses filiales.
L’ensemble des engagements du Groupe, les principaux indicateurs
liés aux ressources humaines, les politiques associées et les initiatives ,B 0%)C,DAB )<;6<;)CDA,9B ,C BCAD)CDA,9B 3:?%)C%;C
déployées au sein du Groupe sont détaillées dans cinq rapports 9e%)C3F3C- +D A<D?, ,C B% 1,BC3<; 
thématiques, en lien avec les cinq axes prioritaires des ressources Du fait de son activité internationale, Société Générale opère dans un
humaines du Groupe (voir https://www.societegenerale.com/fr/ environnement concurrentiel et mouvant où :
actualites/toutes-les-actualites/rapports-employeur-responsable-2021).
p les nouveaux acteurs et les nouvelles technologies transforment les
métiers et les activités du secteur bancaire, et la façon dont elles
A-B,;C%C3<; +,B ?A3;)3?%DG A3B@D,B sont conduites auprès de ses clients et de ses salariés ;
,BB<DA),B D:%3;,B ]^ p les modes de fonctionnement et les méthodes de travail sont
bousculés par la crise climatique et des crises sociales, accélérant
    "
une prise de conscience individuelle et collective des enjeux de
 
digitalisation et de conditions de travail notamment ;
Les risques liés à la gestion des RH s’intègrent au dispositif général de
p les conséquences économiques, sociales et environnementales de la
gestion des risques du Groupe, organisé en trois lignes de défense et
crise sanitaire ont mis une pression importante sur les salariés et les
commun à l’ensemble des implantations (voir chapitre 4, «
individus.
Organisation du contrôle permanent/Dispositif de gestion des risques
opérationnels », page 258). Ces facteurs conjoncturels et structurels accélèrent la transformation
du Groupe, qui doit faire face à de nouveaux défis impactant ses
La Direction des RH et les équipes de la filière disposent ainsi :
activités, parmi lesquels :
p de politiques globales, dans les différents domaines RH, encadrant
p l’intensification de la concurrence sur le marché, notamment sur des
la gestion des RH dans chacune des BU/SU et filiales du Groupe ;
profils IT, Data ;
p de processus formalisés sur cinq missions clés de l’employeur :
p l’émergence de nouveaux modes de travail (mise en place du travail
(i) assurer la gestion administrative des RH et la paie, (ii) gérer la
hybride) et l’évolution des aspirations et des besoins (respect de
carrière des collaborateurs, (iii) définir et gérer la rémunération et
l’équilibre des temps de vie, responsabilité de l’employeur vis-à-vis
les avantages sociaux, (iv) gérer les emplois et les compétences,
de la protection de l’environnement, etc.) des salariés dans leur
(v) définir et gérer les politiques sociales ;
relation avec le travail et leur employeur ;
p de procédures opérationnelles et de guides utilisateurs, visant à
p l’apparition de nouveaux besoins vis-à-vis des enjeux
sécuriser les opérations et à pérenniser les connaissances au sein du
environnementaux, sociaux et de gouvernance, notamment des
Groupe ;
besoins d’adaptation de la stratégie du Groupe, de ses métiers et
p d’indicateurs, permettant d’alimenter le pilotage interne. des parcours de formation pour accompagner au mieux le
collaborateur dans les transformations et transitions de la Banque.
La Direction des RH et les équipes de la filière déclinent également les
dispositifs de gestion des risques et de contrôle permanent du Groupe. Le Groupe a pris la pleine mesure de l’accélération de ces
Elles disposent ainsi : transformations et est conscient des risques RH qui en découlent.

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,B ?A3;)3?%DG A3B@D,B  métiers et répondre davantage aux aspirations des candidats. D’autres
initiatives, comme MyJob Glasses, Talent.io, etc., visent également à
Les risques RH identifiés et qui auraient un impact sur la continuité apporter une meilleure visibilité des métiers du Groupe, à digitaliser le
d’activité du Groupe et la réalisation de sa stratégie et des projets de recrutement des talents et à renforcer la marque employeur de Société
transformations sont : Générale.
1. le risque lié au défaut de personnel qui sous-entend un risque de %9<A3B,A 9e3:%1, ,:?9<H,DA
rotation du personnel et de pertes de compétences et
Société Générale aspire à créer une attractivité durable en cherchant
d’expertises ;
continuellement à valoriser son image d’employeur.
2. le risque lié à des mauvaises conditions de travail qui
Aussi, en résonnance avec la transformation du Groupe et ses
sous-entend à la fois un risque de manque d’attractivité, de
nouveaux engagements, Société Générale a initié des travaux de
hausse de l’absentéisme et de démotivation des employés mais
co-construction de sa nouvelle promesse employeur. Ces travaux ont
également un risque d’atteinte à la santé et la sécurité
pour objectif de répondre à deux tendances majeures : des besoins
majoritairement porté par les risques psychosociaux. Le risque
croissants en recrutement (notamment sur des compétences IT) et un
d’atteinte à la santé et sécurité (risque d’accidents du travail ou de
marché du travail tendu, et une évolution des aspirations et des
maladies professionnelles notamment) des collaborateurs propre
besoins des collaborateurs dans leur relation au travail et à leur
au secteur bancaire est limité compte tenu de la nature des
employeur.
activités du Groupe, non comparable à une activité industrielle
pour les salariés ;
C%(93A D;, A,9%C3<; 03%(9, ,C +DA%(9,
3. le risque lié au non-respect de la réglementation et des règles Afin d’établir dans le temps une relation de confiance et de développer
internes sociales qui sous-entend un risque de conduite et des un sentiment d’appartenance, le Groupe met en œuvre un dispositif
risques légaux et de réputation. d’intégration construit autour des valeurs du Groupe. La période
d’intégration permet à la fois au nouveau collaborateur de découvrir la
culture, les méthodes et les valeurs du Groupe mais également
       d’établir une relation de fidélisation et instaurer les prémices d’un
U        engagement solide. La politique d’intégration des nouveaux arrivants
Le capital humain est l’une des ressources clés du Groupe, de son a été revue en 2019 pour proposer un socle commun à tous, complété
modèle d’affaire et de sa création de valeur. Le succès de la par des parcours spécifiques aux différentes entités du Groupe.
transformation du Groupe s’appuie sur les collaborateurs de l’entreprise, Différents outils sont mis à disposition comme des Kit Démarrage, des
leur engagement et leur motivation, afin de développer une activité livrets d’accueils, des guides pour les managers, etc., adaptés en
durable et responsable qui recherche la satisfaction de ses clients. fonction des entités et des spécificités métiers.

Aussi, afin de répondre aux nombreux défis structurels et       
conjoncturels qui impactent le secteur bancaire et ses métiers, le U  
Groupe met en œuvre les politiques et mesures nécessaires pour
Société Générale est convaincue que le développement des
répondre aux principaux risques RH auxquels il est exposé.
compétences des collaborateurs est un levier stratégique de la
performance et de la transformation de la Banque et une mesure de
3B@D, 93- %D +-0%DC +, ?,AB<;;,9 mitigation essentielle au risque d’inadéquation entre les besoins du
Une gestion défaillante des carrières et des compétences, un manque Groupe et les ressources disponibles.
d’attractivité et de valorisation des talents pourraient conduire à une ;C3)3?,A 9,B -F<9DC3<;B +,B :-C3,AB ,C 9,B (,B<3;B
perte de ressources et d’engagement des collaborateurs. Cela ,;f)<:?-C,;),B 0DCDA,B
impacterait directement la performance individuelle et collective du 2 %,7437,8,) 63#978& %& *&78,32 46':,7,322&00& %&7 &1403,7 &8
Groupe, sa capacité à attirer et retenir ses collaborateurs et in fine à %&7 $314'8&2$&7
mettre en œuvre sa stratégie. Pour prévenir des risques à ne pas disposer des bonnes compétences à
Afin de prévenir ce risque, le Groupe déploie un ensemble de moyen et long terme, le Groupe a engagé une démarche qualitative
politiques, actions et due diligences pour répondre aux défis suivants. et quantitative de Strategic Workforce Planning (SWP – gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences) au niveau mondial.
I    Cette démarche vise à adapter les politiques RH, notamment en
matière de formation et de pourvoi des postes, aux besoins en
+%?C,A 9% BCA%C-13, +, A,)ADC,:,;C %DG ;<DF,%DG ,;6,DG
compétences des métiers correspondant aux enjeux stratégiques du
2& 430,8,59& %& 6&$698&1&28 '59,8!#0& Groupe. Elle permet aux collaborateurs de disposer des moyens pour
La politique de recrutement de Société Générale se décline en développer leur employabilité.
fonction des métiers, des activités et des contextes géographiques
mais favorise un processus de recrutement global homogène, Cette démarche se structure en trois étapes :
comprenant systématiquement un entretien RH cherchant à mesurer 1. définir une cible qualitative et quantitative sur les compétences
l’adhésion du candidat aux valeurs du Groupe (voir « Un Code de dont le Groupe doit se doter à moyen long terme pour mettre en
conduite s’appuyant sur des valeurs partagées », page 345). œuvre sa stratégie ;
Le Groupe effectue un recrutement uniquement fondé sur les 2. établir un diagnostic et une cartographie des compétences dont le
compétences pour garantir la non-discrimination et met en œuvre Groupe dispose ;
divers leviers d’action pour s’en assurer (sensibilisation à la
non-discrimination à l’embauche, création d’outil de recrutement 3. identifier l’écart entre la situation actuelle et la cible afin de mettre
favorisant la non-discrimination, etc.). en œuvre les leviers (formation, mobilité interne, recrutement,
etc.) et les plans d’action pour combler cet écart. Elle doit être
2& 786!8'*,& %& 6&$698&1&28 !0,*2'& !:&$ 0&7 #&73,27 entreprise à fréquence régulière pour actualiser les plans d’action.
%9U1!6$+'
Société Générale diversifie progressivement ses modes de recrutement Déployée sur l’ensemble des métiers clés du Groupe, elle couvre la
en intégrant les nouvelles fonctionnalités apportées par les quasi-totalité des Business Units et Service Units en 2022, permettant
technologies et la digitalisation. Le Groupe continue d’améliorer et ainsi de mettre en œuvre une stratégie efficace d’acquisition de
moderniser en permanence son site de recrutement, premier espace nouvelles compétences et d’évolution adéquate des compétences
d’interaction avec les candidats, et ainsi mettre en avant les nouveaux existantes dans le Groupe. En France, cette démarche est encadrée par
un accord social signé en 2013, renouvelé en 2016 puis en 2019.

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%9 6394&
Pour cartographier les compétences, le Groupe a opté pour une
approche reposant sur le principe du volontariat, plaçant le salarié en Société Générale rassemble des expertises et des secteurs
acteur principal de son développement et de son employabilité, à d’activité variés et offre de nombreuses opportunités de carrière à
travers deux outils d’autodéclaration des compétences : ACE ses collaborateurs. Au nombre de 12, les principes sur la mobilité et le
(Appétences, Compétences, Expériences), un outil basé sur un pourvoi de postes sont partagés par l’ensemble des entités du Groupe.
référentiel de compétences dynamique et sur du machine learning(1) et Ils prévoient notamment :
déployé pour 80 000 employés, dans 80 entités et 30 pays du Groupe, p la transparence sur les postes à pourvoir, à travers une publication
soit plus de la moitié des collaborateurs. Et MonDiag, pour les métiers systématique des offres dans la bourse des emplois interne
de Société Générale Réseau France, qui permet à chaque salarié (Job@SG), accessible depuis 34 pays ;
d’identifier ses forces et ses axes de compétences afin de
l’accompagner dans la montée en compétences sur son poste. Cet p la priorité donnée aux collaborateurs internes dans le pourvoi de
outil est déployé pour près de 28 600 collaborateurs. poste ; ou
:-93<A,A9e,:?9<H%(393C-+,)2%@D,)<99%(<A%C,DA p encore le strict respect du processus de recrutement fixé par la
C<DCf%Df9<;1+,B%)%AA3/A, Direction des Ressources Humaines afin de prévenir tout risque
La formation est un enjeu essentiel pour le Groupe, afin de poursuivre potentiel de corruption ou de conflits d’intérêts, et d’éviter toute
et garantir le développement des compétences et l’employabilité des forme de discrimination ou de favoritisme.
collaborateurs tout au long de leur parcours professionnel au sein de
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l’entreprise. En ce sens, Société Générale est engagée à offrir aux %&U0T&1403<!#,0,8'%&7$300!#36!8&967
collaborateurs les moyens de construire des plans de carrières aux
En 2021, le Groupe a complété son dispositif de mobilité interne pour
possibilités multiples, notamment au travers :
favoriser l’adaptation permanente des compétences de ses
2&3))6&%&)361!8,327&20,&2!:&$0&7&2.&9;#97,2&77 collaborateurs aux évolutions rapides de son environnement et leur
%9U 6394&&80&7$314'8&2$&7$0'7%&%&1!,2 permettre d’accéder à des opportunités professionnelles motivantes
L’offre de formations, proposée par divers acteurs (équipes centrales tout en répondant aux besoins des BU/SU. Désormais, le collaborateur
ou académies propres à des Business ou Service Units ou filiales) et peut non seulement se porter candidat sur des offres publiées en
sous une variété de formats (e-learning, présentiel, MOOC, vidéos, etc.) interne, mais également être approché par un manager recruteur pour
cible en priorité : se voir proposer une opportunité en interne. Le rapprochement entre
les compétences des collaborateurs et celles recherchées par les
p des compétences métiers ;
managers s’effectue grâce à la plateforme d’autodéclaration des
p la culture risque, responsabilité et conformité des collaborateurs. compétences ACE, qui permet aux managers recruteurs d’identifier
Les formations obligatoires pour tous les collaborateurs du Groupe rapidement les collaborateurs dont le profil correspond à leur besoin.
couvrent les sujets suivants : sécurité de l’information, lutte contre Cette fonctionnalité rencontre un grand succès auprès des managers
la corruption, Code de conduite, règlement général sur la protection et des collaborateurs.
des données, sanctions internationales, lutte contre le blanchiment
En parallèle, le Groupe propose des parcours de Reskilling. Initié par le
d’argent et le financement du terrorisme, conflits d’intérêt et
Groupe en 2020, et élaboré avec les experts métiers, ce programme
harcèlement ;
vise à proposer aux collaborateurs de se réorienter
p des compétences comportementales (méthode agile, collaboration, professionnellement dans le Groupe vers des métiers en croissance ou
management, accompagnement du changement, etc.) ; en tensions lors d’une mobilité. Ce parcours certifiant combine un
apprentissage théorique (souvent certifiant ou diplômant) délivré par
p la culture managériale et la responsabilité sociale et des partenaires académiques et l’intégration à une nouvelle équipe,
environnementale. avec un système de compagnonnage. En 2022, plus de
En parallèle, la transformation du Groupe modifie les métiers existants 200 collaborateurs (+35% versus 2021) se sont engagés dans 30
et génère des besoins en nouvelles compétences, dans toutes les parcours de Reskilling diversifiés. Ainsi, le parcours de Reskilling
fonctions de l’entreprise. participe à l’ajustement des compétences et de la transformation des
métiers au sein du Groupe et permet aux collaborateurs de repenser
Les orientations de la formation sont ainsi établies en lien avec la profondément leur parcours professionnel. De nouveaux parcours
stratégie Société Générale, et à partir des métiers clé de l’entreprise métiers seront co-construits en 2023 avec une attente marquée sur les
identifiés au travers de l’observatoire des métiers et des exercices SWP sujets Data et ESG en cohérence avec les aspirations des
menés au sein du Groupe. Ces orientations portent principalement sur collaborateurs et des besoins en compétences du Groupe.
l’innovation et la transformation digitale pour continuer de développer
l’expérience et la satisfaction client, la montée en compétences de
l’ensemble des collaborateurs sur les enjeux RSE afin d’être des
acteurs majeurs dans la transformation ESG de la banque, ou encore
sur l’amélioration de l’efficacité opérationnelle dans un contexte de
transformation lié aux évolutions de nos organisations (Projet Vision
2025 et acquisition de LeasePlan par ALD notamment) et à
l’accélération du digital.

(1) Technologie d’intelligence artificielle permettant aux ordinateurs d’apprendre sans avoir été programmés explicitement à cet effet.

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Les enjeux de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) sont au cœur de la raison d’être de Société Générale et sont une priorité stratégique
pour le Groupe.
Ainsi, l’ambition du Groupe est d’accélérer la montée en compétence de l’ensemble des collaborateurs du Groupe afin de leur permettre
d’être des acteurs majeurs dans la transformation ESG de la banque et d’accompagner au plus près ses clients dans leur transition.
Société Générale est engagé dans le déploiement d’un ambitieux plan de formation et de sensibilisation, avec pour objectifs stratégiques de :
p développer une culture RSE transverse avec un socle commun de connaissances ;

p accompagner les métiers dans leurs besoins de développement d’expertise technique des collaborateurs.

L’offre de formation RSE du Groupe s’appuie principalement sur :


p près de 100 modules de formation et sensibilisation à destination de l’ensemble des collaborateurs. Cette offre, accessible par une
plateforme d’entrée unique, se décline à travers des formats variés (e-learning, masterclass, conférences, workshops, etc.) et autour de six
domaines d’expertise permettant de couvrir l’ensemble des sujets RSE :
- les bases de l’ESG,
- risques et analyse ESG,
- transition environnementale et ESG,
- numérique responsable,
- finance durable,
- investissement durable ;
p un dispositif d’accompagnement autour de cinq niveaux de montée en compétence comprenant :

- un parcours fondamental commun à l’ensemble des collaborateurs,


- des parcours spécifiques pour certaines populations cibles (ambassadeurs, membres des comités exécutifs, nouveaux arrivants,
juniors) ;
p une volonté de déployer largement la Fresque du Climat auprès des collaborateurs du Groupe, avec un objectif de former 30% de
collaborateurs d’ici fin 2024 ;
p des programmes spécifiques : un programme graduate RSE et une offre de reskilling RSE notamment.

Principales réalisations 2022


En 2022, Société Générale a mené de nombreuses actions de formation et de sensibilisation aux enjeux RSE, parmi lesquelles :
p des actions de communication et sensibilisation transverses à destination de l’ensemble des collaborateurs :

- des communications sur l’ambition RSE du Groupe et, en particulier sur l’accélération des engagements du Groupe dans la transition
énergétique,
des webcasts et temps d’échanges dédiés à l’accompagnement des clients du Groupe dans la transition énergétique,
- des conférences d’experts sur les enjeux de la protection de la diversité, présentation du Plan de Transformation de l’Économie
Française par « The Shift Project », etc. ;
p l’enrichissement de l’offre de formation avec notamment :

- des modules certifiants (EDHEC et ESSEC) autour de l’investissement durable,


- des e-learning sur les écogestes, les attentes des consommateurs responsables et l’accessibilité numérique,
des ateliers à disposition des collaborateurs : fresque de la biodiversité, atelier 2tonnes, conférence MyCO2, etc. ;
p le déploiement d’une formation obligatoire sur l’investissement responsable auprès des publics cibles en interne (notamment les
métiers de conseillers financiers en charge de la distribution des produits d’investissement) ;
p la formation de l’ensemble des membres du Comité de direction du Groupe à la Fresque du Climat ;
(1)
p la formation de l’ensemble des Ambassadeurs à la transition énergétique ;

p la participation à la « Positive Impact Week » ;

p la mise en place de plateforme métiers dédiées à la formation et la sensibilisation.

(1) Les Ambassadeurs représentent le TOP 1400 du Groupe occupant des fonctions clés au sein de l’ensemble des BU/SUs, dans les différentes zones géographiques. En tant
que porte-parole de la Direction Générale auprès de leurs équipes, ils jouent un rôle moteur pour mettre en œuvre et communiquer la stratégie du Groupe.

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Chiffres clés
Depuis 2021, au niveau du Groupe :
p plus de 100 000 actions de formation suivies sur les thématiques RSE ;
(1)
p plus de 65% des collaborateurs formés via des modules MyLearning sur les enjeux RSE, dont par exemple :

- 38 000 collaborateurs formés à la gestion des risques E&S,


- 20 000 collaborateurs formés à la Stratégie RSE de Société Générale,
- 10 000 collaborateurs formés au numérique responsable,
- 10 000 collaborateurs formés à l’investissement durable ;
(2)
p plus de 60 collaborateurs certifiés CESGA  ;

p 10 000 collaborateurs formés aux enjeux de transition énergétique et d’accompagnement des clients (Module ENEA).

+,;C303,A ,C %))<:?%1;,A 9,B C%9,;CB p harmoniser les intérêts des salariés avec ceux du Groupe et ceux des
Société Générale veille à optimiser, engager et développer le potentiel actionnaires ;
humain au travers d’une politique de gestion des talents commune à
p s’assurer que les employés respectent les règlements et les règles
l’ensemble des entités, à ses différents métiers et géographies, et
internes en vigueur tout en assurant un traitement équitable des
structurée autour du Leadership Model. Cette politique a pour objectif
clients.
d’identifier, de développer et fidéliser les salariés à fort potentiel et
leaders de demain mais également d’assurer la relève managériale sur Les principes régissant la politique de rémunération de Société
les postes clés pour le Groupe via le pilotage des plans de succession Générale, notamment pour les catégories de personnel dont les
sur ces postes. activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil
de risque du Groupe, conformément à la directive européenne CRD5,
En 2022, le Groupe a continué de renforcer son dispositif
sont détaillés dans le Rapport sur les politiques et pratiques de
d’identification, de gestion et de développement des collaborateurs à
rémunération. Il sera publié, comme chaque année, avant l’Assemblée
fort potentiel notamment :
générale et transmis à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de
p la revue des plans de succession sur les postes clés Groupe ; Résolution (ACPR), conformément aux dispositions du règlement UE
n° 575/2013(3) (voir Rapport thématique Performance et Rémunération).
p la poursuite des actions en faveur de la diversité (voir Rapport
thématique Diversité et Inclusion) avec le lancement, en 2022, de 2 %,7437,8,) %T':!09!8,32 %& 0! 4&6)361!2$& ,2%,:,%9&00&
!9U7&6:,$& %9 $300&$8,)
deux programmes de développement professionnel visant à
accélérer la carrière des femmes ; Gage d’équité, la performance de tous les collaborateurs est suivie
tout au long de leur parcours, notamment au travers de plans de
p la poursuite de l’accompagnement du développement des talents, développement et d’évaluations 360°. Les plans de développement
en capitalisant sur des outils de développement personnalisés tels apprécient à la fois la tenue de poste, le niveau d’atteinte des objectifs
que le 360°, le coaching, les « centres de développement du opérationnels et la manière dont ces objectifs opérationnels ont été
Leadership » ; obtenus. Le développement individuel des collaborateurs est
p l’accompagnement des acteurs RH et l’animation de la communauté
également abordé lors de l’entretien annuel, et au cours de points
des Talent managers. réguliers avec le gestionnaire RH ou le manager. En France, il est
également abordé lors de l’entretien professionnel, réalisé avec le
      manager ou le gestionnaire RH tous les ans.
 
&7 %,7437,8,)7 $300&$8,)7 %T&2*!*&1&28
00A3A D;, ?<93C3@D, +, A-:D;-A%C3<; -@D3C%(9, Au-delà des enveloppes de rémunération variable déterminées en
,Cf)<:?-C3C3F,
fonction de la performance globale de l’entreprise, Société Générale
2& 430,8,59& %& 6'192'6!8,32 '59,0,#6'& &8 $32)361& offre à ses salariés des dispositifs collectifs d’engagement : la
!9;U&;,*&2$&7 6'*0&1&28!,6&7
participation et l’intéressement, l’épargne salariale et l’actionnariat
La politique de rémunération est équilibrée et conforme aux exigences salarié.
réglementaires. S’adaptant au contexte économique, social, légal et
concurrentiel des marchés sur lesquels le Groupe opère, cette Fin 2022, les salariés et anciens salariés de Société Générale,
politique est néanmoins fondée sur des principes de représentant plus de 88 000 personnes, détenaient, dans le cadre des
non-discrimination et d’équité et s’appuie sur des principes communs Plans d’Épargne d’Entreprise (PEE) et des Plans d’Épargne de Groupe
à toutes les implantations : (PEG), 7,93% du capital social et 13,2% des droits de vote.

p récompenser les performances individuelles et collectives ; Au titre de 2021, le montant de la participation et de l’intéressement
versé en 2022 s’est élevé à 175,4 millions d’euros, dont 10 millions
p promouvoir une gestion des risques saine et efficace et s’assurer que d’euros pour la part relevant de l’objectif RSE.
les collaborateurs ne sont pas incités à prendre des risques
inappropriés ; Enfin, en 2022, lors du 29e Plan Mondial d’Actionnariat Salarié (PMAS),
plus de 46 000 personnes ont souscrit au Plan pour un montant total
p attirer, retenir et motiver les talents stratégiques et les ressources de 235,7 millions d’euros.
clés ;

(1) Plateforme Groupe de formation digitale.


(2) Certified Environnemental Social and Governance Analyst.
(3) Le Rapport sur les politiques et pratiques de rémunération 2021 a été transmis à l’ACPR en avril 2022 et mis en ligne sur le site internet de Société Générale.

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6DBC,A 9,B +3B?<B3C30B +, A-C,;C3<; +,B B%9%A3-B %DG )<;C,GC,B forfait mobilités durables dans plusieurs entités du Groupe, telles
9<)%DG que CGI France ou ALD Automotive France (voir : Rapport
Au-delà des actions de rémunération, Société Générale met en œuvre thématique Santé et Sécurité) ;
divers leviers de rétention, parmi lesquels :
p des avantages sociaux pour favoriser l’équilibre des temps de
p des opportunités de parcours de carrière variés, adaptables aux vie, levier de la qualité de vie et des conditions de travail. (Voir
projets des salariés, avec notamment la mise en place de dispositifs risque lié aux mauvaises conditions de travail ci-dessous).
de fin de carrière, des parcours de Management de transition, etc.
(voir Rapport thématique Métiers et Compétences) ; Société Générale adopte une démarche proactive dans la prévention
des risques d’atteinte à la santé physique et mentale au travail, et dans
p la possibilité de participer à des initiatives citoyennes via des la mise en place de conditions de travail satisfaisantes. En effet,
programmes de mécénat de compétences. (voir Rapport thématique au-delà des leviers de rétention que sont, entre autres, les processus
Culture d’entreprise et principes éthiques) ; d’intégration, la formation, la rémunération et les avantages
non-financiers, Société générale veille à la qualité de vie au travail,
p des avantages en matière de restauration collective, de pratique
critère d’engagement et de fidélisation.
du sport et de mobilité, avec par exemple la mise en place d’un

  
             
     
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Au niveau Groupe 2020 2021 2022


% de postes pourvus par une mobilité interne 63% 56% 53% 
% de collaborateurs en CDI changeant de poste par an 15% 14% 14% 
Nombre d’heures de formation suivies par les collaborateurs du Groupe (en millions)  3,0 3,7 4 
Nombre d’heures moyen de formation par salarié 20,3(1) 26 32 
% des collaborateurs ayant suivi au moins une formation pendant l’année 85% 88% 89%
Nombre de collaborateurs en CDI ayant fait l’objet d’un entretien d’évaluation 108 947 106 687 97 969 
% de l’effectif présent en CDI 93% 94% 94% 
Montant des frais de personnel pour le Groupe (en milliards d’euros) 9 289 9 764 10 052 
Taux de turnover volontaire CDI 6,2% 9,4% 8,6% 
(1) Le nombre d’heures dispensées et le montant des dépenses lié à la formation ont été impactés par la crise sanitaire soudaine début 2020. Les modules de
formations en présentiel ont été gelés au démarrage de la crise. Le Groupe a adapté et transformé ses programmes, et a proposé de nouvelles alternatives
d’apprentissage à distance pour continuer d’offrir les programmes de formation aux employés.

Du fait de taux de turnover élevés dans certaines implantations, en      
partie imputables aux dynamiques d’emplois locales de ces marchés       
ou des projets de transformation du Groupe, les filiales du Groupe A,;+A, ,; )<:?C, ,C A-?<;+A, %DG (,B<3;B 3;+3F3+D,9B ,C
dans ces pays mènent des actions RH ciblées en matière )<99,)C30B +,B B%9%A3-B
d’engagement et de rétention, qui visent à agir sur les avantages La crise sanitaire a profondément modifié les attentes des
donnés aux salariés, les conditions de travail et les parcours de collaborateurs. Elle a également impliqué une réévaluation des
carrière. priorités au bureau et des relations humaines dans l’entreprise. En tant
que banque responsable, Société Générale est consciente des
3B@D, 93- ' +,B :%DF%3B,B )<;+3C3<;B +, CA%F%39 aspirations des collaborateurs, notamment en matière d’écoute, de
Les conséquences de la crise sanitaire ont accéléré les transformations quête de sens et de qualité de vie au travail.
de la banque, notamment les modes de fonctionnement de 2 239:&0 !$$36% PU9!0,8' %& :,& &8 32%,8,327 %& 6!:!,0UQ
l’entreprise et les modalités de travail des collaborateurs. De En novembre 2022, la Direction des Ressources Humaines et les
mauvaises conditions de travail et l’atteinte à la santé physique et Organisations Syndicales ont signé l’accord Qualité de Vie et des
mentale des collaborateurs entraîneraient des conséquences sur le Conditions de Travail (QVCT), avec pour objectif d’insuffler une
bien-être et l’engagement des collaborateurs. En effet, une mauvaise nouvelle dynamique en faveur de l’amélioration des conditions de
gestion des conditions de travail pourrait non seulement nuire aux travail et de la prévention des risques professionnels. Mis en œuvre à
performances du Groupe, mais également causer une perte d’activité, compter du 1er janvier 2023 et pour une durée de trois ans, cet accord
une dégradation de la qualité de service (au détriment de la s’articule autour de cinq thématiques : l’équilibre des temps de vie (vie
satisfaction client) et une dégradation de la qualité de vie au travail et professionnelle/vie personnelle), les nouvelles formes de travail
de la capacité du Groupe à rester attractif (au détriment de (télétravail/travail hybride), le droit d’expression collectif et individuel,
l’expérience collaborateurs). la prévention des Risques Psychosociaux ((RPS) ; voir « Zoom sur le
Afin de prévenir ces risques, le Groupe met en œuvre un ensemble de Renforcement de la démarche de prévention des risques
politiques, actions et due diligences pour répondre aux défis suivants. psychosociaux », page 301) et la charge de travail.

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Société Générale mesure l’engagement des collaborateurs à travers le Baromètre collaborateurs, une enquête interne, annuelle et anonyme
déployée dans l’ensemble du Groupe. Cette enquête invite les collaborateurs à s’exprimer librement et donner leurs impressions sur
différentes thématiques liées à la vie de l’entreprise, en toute confidentialité. Partagés avec les collaborateurs, les résultats donnent lieu à des
plans d’action, des groupes de travail dans chaque Business et Services Units, dans un esprit d’amélioration continue. Ces plans d’actions sont
présentés au Conseil d’administration.
En 2022, 73% des collaborateurs du Groupe ont répondu à l’enquête. Cette nouvelle édition a permis d’évaluer les thématiques suivantes :
p engagement :

Le taux d’engagement du Groupe est stable (63% cette année versus 64% en 2021 ; taux recalculé à périmètre constant, hors Russie). La
recommandation du Groupe en tant qu’employeur est en hausse (64%, +2 points versus 2021) et la fierté d’appartenance reste à un niveau
élevé (74% versus 75% en 2021).
p relation au management :

Cette année encore, l’esprit d’équipe apparaît comme une valeur forte du Groupe, qui se traduit par des niveaux de cohésion (92%) et de
coopération (80%) solides. De plus, 85% des collaborateurs ont le sentiment de pouvoir compter sur l’aide et la disponibilité de leurs
managers.
p perception des démarches durables du Groupe (RSE, Culture & Conduite, Inclusion) :

- RSE : 52% des collaborateurs souhaitent être sensibilisés sur les bons comportements à adopter (réduction empreinte carbone, actions
en tant qu’employeur responsable…),
- Culture & Conduite : 85% des collaborateurs affirment pouvoir donner leur opinion, exprimer des idées nouvelles ou des préoccupations
dans leur équipe, signe que la culture du dialogue (speak-up) est bien intégrée dans l’entreprise,
- Inclusion : l’environnement de travail actuel est jugé inclusif ;
p efficacité et organisation du travail ; bien-être au travail :

Parmi les points de satisfaction sur les nouveaux modes de travail mis en place, la flexibilité et les gains d’autonomie sont notables (61% sont
satisfaits des nouveaux modes de travail mis en place dans leur entité). Pour la première fois, le niveau de stress des collaborateurs hors
France a été mesuré : il s’établit à 6,7/10.
Depuis 2018, les membres du Comité de direction du Groupe ont des objectifs collectifs communs incluant notamment le taux d’engagement
des collaborateurs, mesuré par le Baromètre Collaborateurs du Groupe (voir Rapport thématique Performance et Rémunération).

&7 $327908!8,327 ,28&62&7 &8 03$!0&7 profonde transformation de son organisation du travail. La crise
Consciente de l’évolution des façons de travailler, Société Générale a sanitaire a accéléré cette démarche et le Groupe a mis en place avec
lancé en mai 2020 une vaste consultation interne, « Future of Work » succès le travail à distance généralisé, dans les activités compatibles.
auprès de 6 000 collaborateurs en France et à l’international. Ils ont
En janvier 2021, un accord Télétravail a été signé entre la Direction et
ainsi participé à l’état des lieux du recours au télétravail dans le
les Organisations Syndicales représentatives en France. Par cet accord,
Groupe et donné leur avis sur les modalités du télétravail à privilégier.
entré en vigueur le 4 octobre 2021, le télétravail devient une modalité
L’ensemble des contributions ont été compilées dans un livre blanc et de travail ordinaire accessible à l’ensemble des collaborateurs (CDD,
présenté à la Direction générale. CDI, stagiaires, alternants, nouveaux arrivants). Conformément à
l’accord, le principe de télétravail régulier, avec une référence de
Ainsi, en janvier 2021, un accord Télétravail a été signé entre la deux jours de télétravail hebdomadaires, a été défini. Il revient à
Direction et les Organisations Syndicales représentatives en France. chaque BU/SU de décider du nombre de jours de télétravail de ses
En parallèle, des consultations sont menées en local dans plusieurs collaborateurs avec la possibilité d’ajuster le volume de télétravail à la
entités du Groupe pour sonder le bien-être et la santé des hausse ou à la baisse selon la nature des activités des métiers. La mise
collaborateurs. Par exemple, SG Stockholm lance chaque année une en œuvre de l’accord s’est faite dans le respect de l’égalité de
enquête sur l’état de santé et l’environnement de travail des salariés, traitement, des règles relatives à la durée du travail, du droit et du
par l’intermédiaire de son fournisseur externe Feelgood, dont le devoir relatifs à la déconnexion, et des dispositions relatives à la santé
rapport est présenté à la Direction pour mise en place des actions et à la sécurité des télétravailleurs.
nécessaires. Ainsi, plus de 83 000 personnes ont accès à un dispositif de télétravail,
;)A,A 9% :3B, ,; ?9%), +D CA%F%39 2H(A3+, ,C +,B ?A%C3@D,B approprié à leur contexte local dans le Groupe à fin 2022 illustrant la
:%;%1-A3%9,B %BB<)3-,B poursuite de l’acculturation liée au travail hybride après la crise
! 1,7& &2 40!$& %9 8'0'86!:!,0 %!27 0& 6394& sanitaire).
Le télétravail est proposé aux collaborateurs depuis 2016. Société
Générale s’est très tôt engagée de manière proactive dans une

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&7 !$8,327 :,7!28 " !$$314!*2&6 0! 86!27)361!8,32 p des dispositifs pour accompagner les situations de salariés aidants
1!2!*'6,!0& et des dispositifs de don de jours entre salariés ;
L’engagement des managers de proximité est essentiel du fait de leur
présence quotidienne auprès des collaborateurs. Ainsi, des actions de p en France, en particulier :
prévention en particulier sur les risques liés à l’isolement, de - la mise en œuvre d’un congé d’arrivée de l’enfant, ayant pour
communication, de détection des risques psychosociaux et de objectif de prendre en compte toute la diversité des situations
sensibilisation ont été mises en œuvre. En effet, la plateforme parentales,
d’accompagnement Connect Manager a été revue cette année et
centralise une multitude de ressources pour accompagner le travail l’accompagnement des salariés atteints de maladies chroniques
hybride, comme par exemple le module « Manager à distance » qui et/ou de retour à la suite d’absence longue durée pour raison de
propose de nombreux guides, fiches pratiques, formations en ligne à santé,
disposition des managers. - la signature d’une nouvelle Charte de la Parentalité.
00A3A D; ,;F3A<;;,:,;C +, CA%F%39 +, @D%93C-
       
300!#36&6 %!27 92 &2:,6322&1&28 7!,2 &8 7'$96,7' U      U
Avec l’accélération du travail hybride, Société Générale repense T  
l’organisation et l’environnement de travail physique et digital,
%A%;C3A D; )%+A, A<(DBC, +, B%;C- ,C +, B-)DA3C-
notamment grâce à l’aménagement des espaces de travail et la qualité
des équipements alloués aux collaborateurs. Société Générale s’appuie sur une politique de santé, sécurité et
prévention, commune à l’ensemble du Groupe, qui vise à offrir à
Dès 2021, un programme de transformation des espaces de travail a chaque collaborateur un environnement de travail sûr dans les locaux
été déployé dans les immeubles centraux en Ile-de-France. Avec ce et les pratiques de travail assurant sa sécurité et protégeant sa santé
programme, la Direction de l’immobilier a pour ambition d’adapter les physique et psychologique. Le Groupe veille à se conformer au droit du
espaces de travail aux nouveaux usages tout en rationalisant travail local et aux obligations légales en matière de santé et de
l’empreinte immobilière du Groupe. sécurité au travail dans l’ensemble de ses entités et géographies. En ce
sens, la politique est déclinée opérationnellement par les entités
En France par exemple, un nouvel immeuble est emblématique de
locales en tenant compte des législations propres et des contextes
cette transformation : le complexe immobilier Sakura. Ce nouveau
locaux, sans jamais en dénaturer l’esprit.
bâtiment est conçu pour fonctionner en Flex office et a été pensé pour
faciliter le quotidien des utilisateurs avec de nombreux services à Société Générale développe la dynamique autour de la qualité de vie
disposition (business center, espaces bien-être, commerces, et des conditions de travail en mobilisant l’ensemble des acteurs de
conciergerie et espaces de restauration responsables). l’entreprise. À tous les niveaux, chacun doit s’impliquer et se
responsabiliser pour améliorer la QVCT :
Par ailleurs, Société Générale a transformé l’environnement de travail
numérique pour offrir à ses collaborateurs une expérience fluide et p la santé et la sécurité au travail sont portées au plus haut niveau de
intuitive au bureau comme à la maison, tout en garantissant une l’organisation par la Direction des Ressources Humaines, sponsor
sécurité optimale. En ce sens, un nouveau poste de travail virtualisé de cette politique ;
(conçu spécialement pour la mobilité et le télétravail) a déjà été
déployé auprès de 23 000 collaborateurs à fin 2022. Le Groupe fait p la gestion de la sécurité des personnes et des biens au sein des
évoluer ses outils pour faciliter la collaboration à distance et locaux Société Générale est assurée par la Direction de la Sécurité
transforme l’infrastructure réseau de ses agences bancaires en France du Groupe, au sein du Secrétariat général du Groupe ;
pour améliorer la vitesse de connexion. De plus, une plateforme p l’ensemble des acteurs RH joue un rôle de conseil, d’appui et
numérique dédiée permet de gérer facilement les demandes d’accompagnement des managers et des salariés au quotidien en
informatiques, les achats professionnels, les notes de frais ou lien avec les professionnels de la prévention et du secteur
visualiser le planning de présence des équipes, et facilite l’accès aux médico-social en local ;
informations et services liés aux ressources humaines, logistiques et
de conformité. p les managers contribuent au déploiement d’initiatives concourant à
l’amélioration de la santé et sécurité au travail, et doivent assurer
!:36,7&6 0T'59,0,#6& %&7 8&147 %& :,& des échanges réguliers avec les collaborateurs ;
En 2022, 91% des effectifs bénéficient d'initiatives en faveur de
l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. p la médecine du travail renforce la prévention et l’accompagnement
des collaborateurs au sein de l’entreprise.
Une attention particulière est portée au temps de travail des salariés, à
travers : En France (48% des effectifs du Groupe), dans le cadre du nouvel
accord QVCT, Société Générale s’engage à associer l’ensemble des
p une politique d’horaires flexibles couvrant 67% des effectifs ; acteurs du Groupe sur les sujets QVCT, dont en particulier :
p l’adhésion du top management de Société Générale en France p des correspondants QVCT et RPS dans chaque Business et Service
depuis 2014 à une charte des « 15 engagements pour l’équilibre des Units : coordonnent les actions QVCT et RPS ;
temps de vie » ;
p les représentants du personnels et leurs instances : assurent un
p l’intégration d’un échange sur la charge de travail entre le suivi trimestriel des indicateurs transmis par le Groupe ;
collaborateur, son manager ou son gestionnaire RH, lors de
l’évaluation annuelle en France ; p l’Observatoire de la qualité de vie et des conditions de travail :
suit la mise en œuvre de l’accord et reçoit annuellement un bilan des
p la sensibilisation et l’accompagnement des managers et actions déployées ;
collaborateurs pour favoriser une organisation optimale du travail.
p l’équipe QVCT de la Direction des Ressources Humaines Groupe :
De plus, Société Générale met en œuvre des dispositifs concrets et sensibilise l’ensemble des acteurs sur les différents sujets
adaptés aux contextes locaux pour faciliter l’équilibre des temps de vie concourant à la QVCT.
des collaborateurs, parmi lesquels :
Chaque salarié du Groupe est un acteur essentiel de la mise en œuvre
p des dispositifs de congé maternité allant au-delà des obligations des initiatives d’amélioration de la qualité de vie et des conditions de
réglementaires dans 95 entités couvrant 89 % des effectifs ; travail.
p des avantages sociaux concernant la garde d’enfants dans 77 entités
couvrant 85% des effectifs du Groupe ;

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BBDA,A D;, +-:%A)2, +e%:-93<A%C3<; )<;C3;D, ,; :%C3/A, sexistes. Les collaborateurs sont sensibilisés à la prévention du
+, B%;C- ,C B-)DA3C- harcèlement et sont encouragés à échanger librement avec les lignes
L’engagement de longue date du Groupe à offrir les meilleures managériales et les RH. Une formation obligatoire sur le harcèlement
conditions de travail se traduit notamment par : est dispensée à tous les collaborateurs du Groupe. En parallèle, le
Groupe a mis en place un plan de sensibilisation et de formation
p une démarche visant à assurer à terme un socle minimal de
s’appuyant notamment sur des ateliers spécifiques de sensibilisation à
protection sociale, en santé et prévoyance, à l’ensemble de ses
la prévention des comportements inappropriés à destination de la
collaborateurs dans le monde. À ce jour, neuf collaborateurs sur
population RH, des managers et des collaborateurs ou des actions de
dix bénéficient d’un régime supplémentaire d’entreprise en santé et
sensibilisation, à destination de la filière RH, de la politique et de la
prévoyance, et un des objectifs fixés par le Groupe est que chaque
procédure de prévention et de lutte contre les comportements
collaborateur dispose d’une garantie en cas de décès de deux ans de
inappropriés.
salaire ;
6':&28,32 !9 6,759& 0,' " 0T,730&1&28 &8 " 0! %'7,27&68,32
p un schéma directeur sécurité et sûreté des lieux de travail, 463)&77,322&00&
produit par la Direction de la Sécurité sur le périmètre France et
Afin de garantir la cohésion et la motivation des collaborateurs en
diffusé aux implantations et filiales à l’international comme « bonne
travail hybride, le Groupe encourage la formation des managers sur les
pratique » en complément des règles de sécurité exigibles et
risques liés à l’isolement et au sentiment d’exclusion. De plus, les
imposées localement ;
collaborateurs sont sensibilisés au droit à la déconnexion et au
p une veille continue sur les risques susceptibles d’affecter la santé, maintien du lien social. Par ailleurs, des dispositifs médicaux sont
la sécurité des personnes et les risques sociaux dans ses présents dans 132 entités couvrant 98% des effectifs, assurant le suivi
implantations (voir Zoom sur la prévention des risques régulier de la santé des collaborateurs. En France, en application de la
psychosociaux, ci-dessous), et la mise en place des actions ciblées Loi Santé 2021, Société Générale lutte contre la désinsertion
de prévention et d’information pour renforcer la culture sécurité professionnelle et le maintien dans l’emploi en s’appuyant sur la
dans le Groupe. La gestion des risques sur la santé, la sécurité et la médecine du travail pour proposer notamment des visites de
sûreté des personnes est notamment intégrée dans le plan de pré-reprise pour tous les arrêts de travail de plus de 30 jours, des
vigilance sur les droits humains et l’environnement (voir « Plan de visites de reprise après un congé maternité ou après une absence pour
vigilance du Groupe », page 361). cause de maladie professionnelle. Aussi, la visite médicale de
mi-carrière permet aux salariés âgés de 43 ans à 45 ans de faire un état
-?9<H,A +,B %)C3<;B +, ?A-F,;C3<; ,C +, B,;B3(393B%C3<; des lieux de l’adéquation entre leurs postes de travail et leurs états de
)<;),A;%;C 9% B%;C- ,C 9% B-)DA3C- +,B )<99%(<A%C,DAB
santé et de les sensibiliser à la prévention des risques professionnels.
Par la nature de ses activités, le Groupe met en place des actions de
prévention, pour faire face aux principaux risques d’atteinte à la santé 6':&28,32 !9 6,759& 0,' " 0! 7'$96,8' %&
et à la sécurité auxquels il est confronté. 0T,2)361!8,32K$<#&67'$96,8'
Au quotidien, l’activité de Société Générale implique la détention,
6':&28,32 %&7 !*6&77,327 $311&6$,!0&7 manipulation ou diffusion d’informations qu’il est essentiel de
En tant que profession potentiellement exposée au vol avec agression protéger pour garantir le rôle de banque tiers de confiance. La
(braquage par exemple), Société Générale veille à sécuriser l’activité protection des informations est donc une priorité pour en assurer la
de ses collaborateurs. Par exemple, le réseau d’agences en France sécurité et la confidentialité.
dispense des formations à tous les collaborateurs (y compris
intérimaires, stagiaires et auxiliaires de vacances) sur la sécurité au Afin de responsabiliser au mieux ses collaborateurs à la sécurité de
travail, portant sur les conditions de circulation dans les locaux, le l’information, Société Générale met à disposition des collaborateurs,
fonctionnement des dispositifs de protection et de secours, l’exécution une Charte de protection de l’information et d’utilisation des
du travail au quotidien (modes opératoires, etc.) et enfin sur la ressources informatiques, une Politique Groupe de Sécurité de
conduite à tenir en cas d’incivilités, d’agressions, d’accidents ou de l’Information., et Le Groupe dispense également des formations, via
sinistres. Concernant les agressions commerciales, une formation en notamment des e-learning obligatoires, et organise des campagnes de
ligne obligatoire spécifique est également disponible. En cas de communication et des événements internes, à l’image des security
survenance d’une incivilité ou d’un vol à main armé, le collaborateur hours en lien avec le mois européen de la sécurité informatique.
victime peut bénéficier d’un soutien psychologique anonyme, dans le Par ailleurs, pour augmenter le niveau de vigilance des collaborateurs
cadre d’un partenariat avec France Victime. vis-à-vis du risque cyber (attaque ransomware notamment), le Groupe
6':&28,32 !9 6,759& %& +!6$(0&1&28 organise des campagnes internes de phishing et met en place des
Dans le cadre de la lutte contre les comportements inappropriés, actions spécifiques pour appuyer ces campagnes, aider les
Société Générale applique une politique de tolérance zéro vis-à-vis du collaborateurs à identifier des sollicitations suspectes et faciliter le
harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements processus de signalement des messages suspects.

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Société Générale prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses collaborateurs.
En tant qu’employeur responsable, le Groupe agit depuis de nombreuses années au travers d’une démarche globale de prévention des
risques psychosociaux (RPS) pour assurer le bien-être de ses collaborateurs au travail.
Pour couvrir au mieux les enjeux liés à la prévention des RPS, le dispositif du Groupe est déployé au niveau :
1. de chaque Business et Service Units, responsable de sensibiliser et de veiller aux bonnes conditions de travail des salariés. Elles peuvent
s’appuyer sur des outils mis à disposition par le département des Ressources Humaines du Groupe ;
2. des managers qui reçoivent un soutien spécifique lorsqu’ils sont concernés par des plans de réorganisations, et qui sont formés à la
détection et au traitement des signaux d’alerte ;
3. des collaborateurs considérés vulnérables pour les orienter vers les bons dispositifs et accompagner leur retour au travail.

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En 2022, des initiatives sur la prévention des risques psychosociaux ont été menées auprès de 96% des effectifs du Groupe. Elles visent à
informer, former et accompagner les collaborateurs susceptibles de rencontrer des situations à risques psychosociaux, à travers des
programmes d’assistance gratuits en partenariat avec des spécialistes du secteur de la santé ou de l’assurance, des formations et/ou
sensibilisations aux risques psychosociaux, des enquêtes et évaluations du niveau de stress et des activités de détente et relaxation. Par
exemple, en Belgique, l’entité ALD offre la possibilité à chaque salarié de bénéficier du programme Employee Assistance, une aide
psychologique et juridique disponible 24/24h par téléphone. De plus, les salariés disposent d’une zen room et d’une chill zone pour permettre
à chacun de s’octroyer un moment de calme dans la journée.
En France, dans le cadre de l’accord QVCT, différentes actions seront mises en place, notamment :
p la proposition d’une méthodologie permettant de contribuer à l’identification et à l’analyse des RPS ;

p la poursuite des actions d’information, de communication et de sensibilisation, avec notamment la création d’un nouveau site intranet sur
tous les sujets concernant la QVCT avec un focus particulier sur la prévention des RPS ;
p la continuation des formations consacrées aux RPS, l’une d’entre elles sera obligatoire pour les managers ;

p l’intégration des risques liés aux RPS dans les projets de transformation en cours et à venir. Ainsi, un dispositif renforcé concernant les RPS
a été mis en place dans le cadre du projet Vision 2025, avec la nomination d’un référent national et des référents régionaux, ainsi que le
déploiement d’actions de sensibilisation, communication, formation, et d’accompagnement des équipes en 2021 et 2022.

      - le renouvellement, pour la sixième fois, de l’Accord triennal
2023-2025 en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle
Au-delà de la mise à disposition d’un environnement de travail sûr et
des personnes en situation de handicap en France,
sain, en tant qu’employeur responsable, Société Générale doit
soutenir des pratiques de traitement équitable, levier essentiel de - la signature de trois chartes en faveur de la mixité :
performance et d’innovation. #JamaisSansElles, Financi’Elles et Towards the Zero Gender Gap,
A<:<DF<3A 9e-1%93C- +,B )2%;),B ,C 9% +3F,AB3C- +%;B - la signature de la charte de l’Autre Cercle en faveur de l’inclusion
9e,;CA,?A3B,Y ,C ?A-F,;3A 9, A3B@D, +, +3B)A3:3;%C3<; LGBT+,
Société Générale a mis en place un ensemble de politiques, actions et
autres diligences sur la non-discrimination, dont en particulier : - la signature de la nouvelle charte de la Parentalité en entreprise,
qui accompagne la parentalité sous toutes ses formes
p une politique en matière de diversité et inclusion, traduisant la (monoparentalité, homoparentalité, etc.),
volonté du Groupe de reconnaître et de promouvoir tous les talents,
quels que soient leurs croyances, âge, handicap, parentalité, - la participation au premier baromètre diversité du Club 21e siècle,
nationalité, identité de genre, orientation sexuelle, appartenance à mesurant la diversité socio-culturelle des instances dirigeantes de
une organisation politique, religieuse ou syndicale, ou toute autre grandes entreprises françaises ;
caractéristique qui pourrait faire l’objet d’une discrimination. Elle a p ... et qui complètent les engagements de longue date, avec :
pour ambition de créer les conditions d’une organisation inclusive
offrant une équité de traitement, à travers divers champs d’action : - la signature en 2016 des Women’s Empowerment Principles,

- lutter contre toutes les formes de discrimination, - la signature en 2016 de la Charte « Entreprise et Handicap » de
l’OIT,
- communiquer, sensibiliser, former,
- le soutien en 2018 aux principes directeurs de l’ONU en matière de
- créer un environnement de travail et un management propices à lutte contre les discriminations des LGBT+,
l’inclusion,
- le renouvellement en 2019 et la prolongation d’un an, en 2022, de
- porter l’ambition de diversité et d’inclusion au niveau de la l’accord mondial sur les droits fondamentaux avec UNI Global
gouvernance du Groupe ; Union,
p un sponsorship au plus haut niveau de l’organisation porté par l’accord collectif signé avec les organisations syndicales en
Diony Lebot (Directrice générale déléguée du Groupe) ; France sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les
p un Conseil Diversité et Inclusion, composé de membres issus des
hommes.
Comités de direction de ses Business et Services Units, et dont la Les travaux menés dans le cadre du plan de vigilance intègrent
mission première est de définir l’ambition et les orientations du également le risque de discrimination au travail. En effet, le Groupe
Groupe en matière de diversité et d’inclusion ainsi que les priorités évalue le niveau d’exposition aux risques de discrimination, dans tous
annuelles (ou pluriannuelles) ; ses pays d’implantation, afin d’identifier et de mieux appréhender les
p une équipe dédiée à la promotion de la diversité et de l’inclusion,
enjeux locaux (voir « Plan de vigilance du Groupe », page 361).
qui s’appuie sur un réseau de relais pour déployer les engagements ,CCA, ,; ?9%), +,B %)C3<;B )<;)A/C, +, ?39<C%1,Y
du groupe dans les Business et Services Units, aussi bien en France +,fB,;B3(393B%C3<; ,C +, 0<A:%C3<;
qu’à l’international ; Avec plus de 117 500 salariés de 154 nationalités différentes, présents
dans 66 pays, et 52% des collaborateurs exerçant hors de France,
p une ambition qui se traduit notamment en matière d’équité de
Société Générale affirme sa volonté de faire de l’équité et de la
genre par un objectif de 30% de femmes dans les instances
diversité et l’inclusion une réalité pour tous ses collaborateurs et une
dirigeantes à horizon 2023 ;
priorité managériale pour le Groupe.
p des engagements publics qui se sont renforcés ces deux
La diversité des profils répondant à des enjeux d’éthique et de
dernières années, avec… :
performance, le Groupe maintient ainsi son ambition de promouvoir
- la signature de la Charte OneInThreeWomen contre les violences les femmes et les profils internationaux à des postes à responsabilité
faites aux femmes, et dans les instances dirigeantes de Société Générale au travers de
certains leviers clés, dont :

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p un pilotage de la part des femmes et des profils internationaux dans p une promotion de la coopération inter-générations via des
les viviers de hauts-potentiels, les plans de succession, les programmes dédiés, du reverse mentoring, des groupes de réflexion,
promotions, les hausses de rémunérations, les grades et classes, ou encore des dispositifs alternatifs (management de transition
etc. ; interne/externe, congés de fin de carrière, mécénat, transitions
d’activité, mi-temps seniors, etc.);
p une plus grande collégialité dans le processus de nomination de ses
dirigeants (voir chapitre 3, « Politique de diversité au sein de Société p un espace interne de ressources (articles, benchmarks, études, etc.)
Générale », page 111) ; mis à la disposition de tous les collaborateurs du Groupe
(SharePoint Diversité & Inclusion).
p une revue du caractère inclusif de certaines politiques sociales (pour
assurer par exemple que les politiques sociales prennent en compte Cet engagement se traduit également par :
la diversité des modèles familiaux).
p l’évaluation du ressenti des collaborateurs sur l’inclusivité de leur
L’engagement du Groupe de mettre en place une politique de diversité environnement de travail dans le baromètre « collaborateurs » ;
forte s’appuie également sur un ensemble d’initiatives de
p un soutien des réseaux internes de collaborateurs qui agissent en
sensibilisation et de formation autour de la diversité, parmi lesquelles :
faveur de l’inclusion (réseaux de femmes, WAY, Pride & Allies, Dkrés,
p une playlist « diversité et inclusion » disponible sur la plateforme etc.).
e-learning accessible à tous les collaborateurs du Groupe ;
En matière de diversité et inclusion, 98,5% des effectifs du Groupe sont
p le lancement en 2022 d’un e-learning « Comprendre et prévenir la couverts par des actions locales en faveur de l’égalité femme-homme,
discrimination dans le processus de recrutement » qui est 86% des effectifs du Groupe sont couverts par des actions locales en
obligatoire tous les quatre ans pour les RH et managers en France. Il faveur des salariés en situation de handicap, 76% des effectifs du
sera également déployé à l’international dès 2023 ; Groupe sont couverts par des actions locales pour les salariés de
50 ans et plus, et 75 entités couvrant 87% des effectifs du Groupe
p des actions de sensibilisation à destination de tous les
mènent des actions locales en faveur l’inclusion et l’insertion
collaborateurs sur les enjeux de la diversité et de l’inclusion et les
professionnelle. Pour plus d’informations, voir : Rapport thématique
impacts des préjugés inconscients avec des conférences proposées
Diversité et Inclusion.
tout au long de l’année sur des sujets tels que les relations
intergénérationnelles, la non-discrimination dans les process RH,
l’apparence physique, les violences faites aux femmes, le handicap,
LGBT+, l’origine ethno-raciale, etc. ;

  
          
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2020 2021 2022


Nombre de nationalités dans le Groupe 137 141 154
% de collaborateurs non français 56% 57% 52%
% de femmes au sein des postes clés du Groupe (Top 160) 21% 25% 26%
(1) (2)
Taux d’absentéisme 4,6% 3,5% 3,9% 
Nombre d’accidents du travail 524 570 590 
% couverts par des campagnes de prévention ou d’information sur la santé 99% 99% 98% 
% couverts par des campagnes de prévention ou d’information sur la sécurité 98% 98% 99% 
(3)
Nombre de salariés bénéficiant du télétravail  dans le monde 54 700 77 671 83 051 
% des effectifs bénéficiant de mesures en faveur de l’équilibre entre la vie
professionnelle et la vie privée(4) 87% 89% 91% 
Taux d’engagement 63% 64% 63%
(1) Le taux d’absentéisme est le ratio entre le nombre total de journées d’absence rémunérées (pour maladie, pour maternité et paternité, pour autres motifs), rapporté
au nombre total de journées payées, en pourcentage. Il est compté en jours calendaires et est calculé sur l’effectif total (effectif présent multiplié par 365).
(2) Variation du taux d’absentéisme en 2020 principalement liée à l’augmentation du nombre de jours d’absence payés pour autres motifs. En raison de la crise
sanitaire, les collaborateurs ont bénéficié de dispositifs d’indemnisations spécifiques en cas de garde d’enfants ou en cas d’un état de santé nécessitant un maintien
au domicile, par exemple, pris en charge par le Groupe.
(3) Hors accès à distance dans le cadre de la continuité d’activité.
(4) Tout accord, mesure, action menée pour faciliter l’équilibre des temps de vie des collaborateurs comme définis par la Charte des « 15 engagements pour l’équilibre
des temps de vie » dont Société Générale est signataire.

3B@D, 93- %D ;<;`A,B?,)C +, 9% A-19,:,;C%C3<; ,C Attentive et engagée dans le respect des droits humains, Société
+,BfA/19,B B<)3%9,B 3;C,A;,B Générale s’est également dotée de règles internes dans la gestion des
Ressources Humaines. Leur non-respect pourrait être préjudiciable
Le Groupe doit répondre à de nombreuses réglementations en matière
pour les collaborateurs du Groupe. Cela pourrait également avoir un
de droit du travail et plus généralement de droits humains
impact sur la capacité de Société Générale à poursuivre ses activités et
(rémunération et droits sociaux, diversité et non-discrimination,
présente des risques juridiques et de réputation.
dialogue social et liberté d’association, etc.), partout dans le monde.

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Afin de prévenir ce risque et d’assurer la continuité de ses activités au disciplinaires pouvant aller jusqu’à la rupture du contrat de travail. En
regard des réglementations et règles internes, le Groupe met en œuvre parallèle, le Groupe a nommé une référente en matière de prévention
un ensemble de politiques, actions et due diligences afin de poursuivre des comportements inappropriés au niveau mondial qui assure le bon
plusieurs objectifs : déploiement de cette politique en lien avec une communauté
internationale de plus de 60 experts et masters experts en
p assurer la conformité des relations d’emploi avec la réglementation ;
comportements inappropriés (voir Rapport thématique Culture
p assurer la conformité de l’entreprise avec toute réglementation d’entreprise et principes éthiques).
ayant des impacts sur les processus de gestion des Ressources ; :-)%;3B:, +e%9,AC,
Humaines (normes de santé et de sécurité, devoir de vigilance,
En place pour l’ensemble du Groupe, il permet à un salarié ou un
règlement général sur la Protection des Données, directive MIF II,
collaborateur extérieur et occasionnel, de signaler une situation dont il
etc.) ;
a connaissance, et qui n’est pas conforme aux règles régissant la
p entretenir un climat social favorable aux interactions avec les parties conduite des activités du Groupe ou aux normes éthiques attendues,
prenantes du Groupe (notamment instances représentatives du ou qui pourrait enfreindre des lois et réglementations applicables. Cela
personnel et collaborateurs) en garantissant notamment la liberté peut notamment couvrir des situations de comportements
syndicale et des droits fondamentaux de ses collaborateurs ; inappropriés, ou des menaces supposées sur la santé et la sécurité des
personnes (voir « Plan de vigilance du Groupe », page 361 et « Déployer
p lutter contre toute forme de discrimination au travail et promouvoir
un Code de conduite » s’appuyant sur des valeurs partagées, page 345).
l’égalité professionnelle et la diversité dans l’entreprise ;
;, ?<93C3@D, 19<(%9, ,; :%C3/A, +3B)3?93;%3A,
p garantir la santé et la sécurité des personnes sur le lieu de travail et
Publiée en 2019, cette politique formalise les principes et bonnes
dans l’exercice du travail.
pratiques en matière de sanctions (droit à l’erreur, non-tolérance à la
Pour assurer la conformité des relations d’emploi et des processus de faute, décisions de sanction prises collégialement et proportionnées à
gestion des Ressources Humaines, le Groupe : la gravité de la faute, responsabilité ultime du manager dans
l’application des principes et des décisions de sanction,
p assure une veille juridique en droit social dans l’ensemble de ses
accompagnement de la sanction). Elle est déclinée en procédures
pays d’implantations ;
opérationnelles et complétée d’un recensement des actions
p veille à associer les Ressources Humaines aux projets disciplinaires dans l’ensemble des entités du Groupe. Les indicateurs
réglementaires ; clés sont communiqués à la Direction générale.

p fait évoluer régulièrement les systèmes d’information des     
Ressources Humaines (SIRH) en réponse aux évolutions
réglementaires (sur des périmètres Groupe ou locaux, selon les cas). En matière de dialogue social, le Groupe démontre son engagement au
travers :
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  V  p d’un accord cadre mondial, renouvelé en février 2019, et prolongé
en février 2022 pour 12 mois supplémentaires, avec la fédération
Société Générale est extrêmement vigilante quant au respect des syndicale internationale UNI Global Union sur les droits
réglementations, des règles et procédures internes et des principes fondamentaux couvrant 100% des effectifs du Groupe (voir « Plan de
éthiques qui régissent ses activités. Ces principes sont décrits dans le vigilance du Groupe », page 361). Dans la lignée de l’accord de 2015
Code de conduite du Groupe. sur les libertés fondamentales et le droit syndical, l’accord comporte
des engagements complémentaires sur :
La Direction des Ressources Humaines est particulièrement impliquée
dans la promotion des comportements collectifs et individuels visant à - la prévention des comportements inappropriés,
une conduite éthique et responsable des activités du Groupe car elle
pilote la démarche Culture & Conduite (Voir page 346) auprès de la - la lutte contre les discriminations et le développement de la
Direction de la conformité depuis 2021. Dans ce cadre, des actions diversité dans l’ensemble des processus de gestion des Ressources
d’acculturation (formations, ateliers, vidéos, articles...) sont menées Humaines (une thématique déjà introduite dans l’accord initial),
annuellement avec l’objectif de favoriser un environnement propice - le maintien d’un environnement de travail permettant la santé, la
aux comportements appropriés, en lien avec les valeurs du Groupe. sécurité et des conditions de vie au travail satisfaisantes pour tous
De plus, le Groupe poursuit l’alignement des principaux processus de les salariés.
gestion de Ressources Humaines avec les ambitions de Société L’accord donne lieu à des échanges réguliers avec l’UNI Global
Générale en matière de culture et de conduite : mise à jour du guide Union sur l’application de ces engagements et à une réunion
d’évaluation de la conduite et conformité et travaux d’optimisation de annuelle de suivi rassemblant les représentants de l’UNI Global
la gestion des incidents de conduite et des sanctions disciplinaires. Union, les Directions des Ressources Humaines et des représentants
;, ?<93C3@D, A<D?, ,; :%C3/A, +, )<:?<AC,:,;CB des organisations syndicales du Groupe. Plusieurs réunions de
3;%??A<?A3-B travail ont eu lieu en 2022, dont la dernière en décembre 2022 ;
Mise en place en 2019, cette politique vise à prévenir et à lutter contre p de nombreux accords collectifs signés avec les partenaires sociaux.
tout comportement qui ne répondrait pas aux principes affirmés dans Ces accords portent sur la rémunération et les avantages sociaux, les
son Code de conduite, et notamment le harcèlement, qu’il soit moral conditions de travail (durée du travail, conditions d’emploi,
ou sexuel. Elle encourage les actions de sensibilisation sur les télétravail…), les projets stratégiques de l’entreprise, les modalités
comportements inappropriés, en particulier à travers des formations du dialogue social et l’égalité professionnelle.
des managers et des équipes des Ressources Humaines, et rappelle
que les auteurs de tels agissements s’exposent à des sanctions

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2020 2021 2022


Nombre d’accords collectifs signés avec les partenaires sociaux 161 157 195
% des effectifs couverts 64% 62% 68%
dont portant spécifiquement sur la santé et la sécurité 13 27 30

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Les projets de transformations de la banque peuvent être des facteurs aggravants de risque, liés à des besoins de recrutement sur des
compétences d’expertises, de changements de mode de fonctionnement et d’organisation, d’exposition à des risques psychosociaux.
Société Générale est engagée à maintenir l’ensemble de ses engagements d’employeur responsable pour accompagner et soutenir chaque
collaborateur impacté par les plans de transformations. En 2022, le projet majeur est le projet de fusion VISION2025.
La fusion complète (au 1er janvier 2023) des réseaux de distribution, des sièges et des back-offices de Société Générale et des banques du
Crédit du Nord, ainsi que l’évolution des business models génère des enjeux RH forts pour le Groupe :
p le positionnement de l’intégralité des collaborateurs des deux réseaux, avec un engagement fort de la Direction de ne recourir à aucun
départ contraint durant toute la phase du projet et une priorité donnée aux départs naturels et aux reclassements internes ;
p l’accompagnement RH et le développement des compétences tout au long du projet. Une démarche de diagnostic de compétence a été
mise en place pour que chaque collaborateur puisse faire un état des lieux de ses compétences et motivations. Des fiches métiers et des
forums métiers ont notamment été mis à disposition des collaborateurs pour découvrir les métiers de la Nouvelle Banque. De plus, un effort
sans précédent de formation a été déployé via l’allocation d’un budget de 100 millions d’euros (soit trois fois le budget habituel) et via la
mise en place d’une Académie des compétences dédiée aux enjeux de montée en compétences ;
p la gestion des risques psychosociaux. Un dispositif complet a été mis en place afin d’être en mesure d’identifier, comprendre et agir sur
ces risques inhérents à la fusion, le plus en amont possible ;
p la construction d’une culture commune, clé de voûte du rapprochement des deux réseaux. Dans un esprit de co-construction, les équipes
en charge ont recueilli les perceptions des cultures actuelles et désirées pour la nouvelle banque au travers d’une enquête adressée à
l’ensemble des collaborateurs. Les résultats montrent une adhésion forte des deux corps sociaux autour du professionnalisme, de la
satisfaction clients, de l’attention et reconnaissance des collaborateurs ou encore le travail en équipe ;
p le maintien et le développement de l’attractivité pendant la période de fusion. En ce sens, les politiques RH ont été revues et la marque
employeur retravaillée. À noter que le niveau de recrutement nécessaire au bon fonctionnement de nos organisations et au maintien d’un
service de qualité pour nos clients tout au long de la transformation a été préservé.
Le dispositif complet d’accompagnement des collaborateurs s’applique pour toute la durée du projet.

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:

Sous la responsabilité du Directeur des Achats, la filière Achats assure p conduite du Plan de vigilance RSE (pour plus d’informations, voir
le traitement commercial et contractuel de l’ensemble des dépenses « Plan de vigilance du Groupe » en page 361) ;
externes du Groupe hors salaires et charges directes de personnel.
p promotion de stratégies d’achats à impact positif.
La filière Achats de Société Générale est un acteur important de la
Pour soutenir ce plan, la documentation normative du Groupe (Code
stratégie RSE du Groupe, portant ses valeurs et œuvrant au respect de
Société Générale) relative à la conduite des achats responsables
ses engagements en matière environnementale et sociale.
définit les mesures de gestion des risques d’origine E&S à déployer.
Initiée dès 2006, la politique d’achats responsables se décline au
Les pratiques d’achats du Groupe s’inscrivent dans une démarche
travers de plans d’actions pluriannuels, impliquant une mobilisation
d’amélioration continue et dans la poursuite de la mise en œuvre des
de toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur (prescripteurs,
règles de conduite des achats et de déontologie, applicables en
acheteurs et fournisseurs).
matière d’achats, annexées à l’accord mondial sur les droits
Ainsi, la Direction des Achats a défini, dans la continuité des plans fondamentaux avec l’UNI Global Union (voir Être un employeur
précédents, le nouveau plan Positive Sourcing Program (PSP) responsable, page 293). Ainsi, au cours des années, les pratiques de
2021-2023. Ce sixième plan d’action permettra de consolider les acquis Société Générale se sont enrichies afin de prendre en compte
des précédents PSP et s’articule autour de deux ambitions : systématiquement les aspects environnementaux et sociaux dans les
processus achats.

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Le Médiateur des Entreprises et le Conseil National des Achats (CNA) L’identification des risques d’origine E&S liés aux fournisseurs :
ont décidé, à l’unanimité, début 2022 de renouveler pour trois ans Know Your Supplier (KYS)
l’attribution du label Relations Fournisseurs et Achats Responsables
Ce paragraphe est détaillé dans le plan de vigilance du Groupe – Pilier
(RFAR) à Société Générale. Ce label, qui est aligné sur la norme
« Achats », en page 364.
internationale ISO 20400, récompense l’engagement de Société
Générale en faveur d’une politique d’achat responsable avec ses
fournisseurs depuis plus de 10 ans. Le Groupe se voit attribuer le statut
e-F%9D%C3<; k ]+,B 0<DA;3BB,DAB <D ?A<+D3CB
,CfB,AF3),B 3+,;C303-B ' A3B@D, +e<A313;, k^
« exemplaire » en matière de gestion des risques, de recherche
d’opportunités RSE, ou encore d’intégration de spécifications Ce paragraphe est détaillé dans le plan de vigilance du Groupe – Pilier
RSE dans les expressions de besoin des appels d’offres à destination « Achats », en page 364.
des marchés fournisseurs. Après la signature de la Charte des
« Relations fournisseurs responsables », Société Générale a été la ,B ?<93C3@D,B +, )<DF,ACDA,
première banque à recevoir le label en 2012.
Les politiques de couvertures des risques d’origine E&S ont en partie
été énoncés dans les politiques en matière de relations fournisseurs et
BJ>J?J> ,;0<A),A 9% :%5CA3B, +,B A3B@D,B d’achats responsables, ci-dessus, et sont complété par :
+e<A313;, k +%;B 9,B %)C,B   T  V
+e%)2%CB Au sein de la Direction des Achats, la contribution à la performance
          RSE au travers de la mise en œuvre du Positive Sourcing Program est
U  intégrée dans la description de poste des acheteurs et de leurs
UTU managers. Pour les catégories à forts enjeux RSE, des objectifs
opérationnels individuels sont définis. À leur prise de poste, les
2%AC, )2%CB ,B?<;B%(9,B ,C )9%DB,  +%;B 9,B acheteurs suivent une formation Achats Responsables qui est intégrée
)<;CA%CB
au cursus de formation interne pour les nouveaux arrivants.
Depuis avril 2017, les fournisseurs de la filière Achats reçoivent la
Depuis 2020, la formation présentant le programme d’achats
Charte Achats Responsables (https://www.societegenerale.com/sites/
responsables du Groupe, a été mis à disposition de l’ensemble des
default/files/construire-demain/12112018_charte_achats_responsables
collaborateurs sur l’intranet afin de sensibiliser les acheteurs
_vf_fr.pdf). Ce document est le fruit d’une initiative conjointe d’acteurs
occasionnels par le biais du motion design (courte vidéo animée). En
français du secteur Banque et Assurance souhaitant associer leurs
complément, le support de formation aux Achats Responsables a été
fournisseurs à la mise en place de mesures de vigilance et détaillant les
adapté pour les achats non pilotés par la Direction des Achats. Des
engagements RSE, les obligations du Groupe et les attentes envers ses
sessions de formation réalisées par la Direction des Achats à destination
fournisseurs. La charte a été traduite en six langues.
des entités en faisant la demande ont débuté en décembre 2022.
Les engagements réciproques énoncés dans la Charte « Achats L’ensemble des collaborateurs suivent également une formation
Responsables » reposent notamment sur les principes fondamentaux relative à la gestion des risques environnementaux et sociaux.
du Pacte Mondial des Nations Unies dans le domaine des droits
humains, des conditions de travail, de l’environnement et de la lutte    T  V
contre la corruption. De plus, la Direction des Achats réalise un suivi trimestriel
Une clause RSE est intégrée dans 100% des modèles de contrats de la d’indicateurs de risques d’origine E&S relatifs aux appels d’offres et au
Direction des Achats en France et de sa Filière à l’international. Elle fait suivi des fournisseurs, ce suivi est détaillé dans le dispositif de suivi des
référence au Code de conduite du Groupe, à la Charte Achats mesures de vigilance page 365, le compte rendu de la mise en œuvre
Responsables, à la possibilité de mener des audits RSE sur site et, pour effective des mesures de vigilance et les perspectives et évolutions
un certain nombre de fournisseurs, à l’exigence d’évaluation attendues sont pages 368 et 370.
extra-financière (voir ci-dessous). L’objectif de cette clause est
d’associer les fournisseurs à la mise en place de mesures de vigilance
dans le domaine des droits humains, des conditions de travail (santé et
BJ>J?J? -F,9<??,A 9,B %)2%CB ' 3:?%)CB
sécurité), de l’environnement et de la lutte contre la corruption (voir ?<B3C30B
Risque de non-conformité - Lutte contre la corruption, page 267).
Dans le cadre du Positive Sourcing Program 2021-2023 et en lien avec
l’ambition RSE du Groupe, trois priorités ont été définies :
D+3CB BDA B3C, +,B 0<DA;3BB,DAB
p la qualité des relations fournisseurs : la Direction des Achats a pour
Le droit de réaliser des audits RSE sur les sites des fournisseurs est objectif d’être exemplaire dans ses relations avec l’ensemble de ses
prévu dans la clause RSE du Groupe. Société Générale a référencé deux fournisseurs, et de renforcer l’intégration des enjeux RSE dans ces
prestataires d’audits externes pour l’accompagner dans la réalisation relations. En outre, en cas de litige et à défaut de résolution du
de ces missions. Chaque année, un plan d’audits est réalisé, et des conflit avec l’Acheteur, Société Générale privilégie la médiation
fournisseurs identifiés sur la base d’une analyse de risques d’origine comme mode de gestion. Société Générale poursuit son
E&S. En 2022, le Groupe a poursuivi le suivi des plans d’action issus des engagement auprès des PME, première banque signataire du Pacte
quatre audits réalisés en 2020 en commun avec ses pairs du secteur PME en décembre 2007, et est à leur écoute en menant
bancaire. Deux audits fournisseurs ont également été réalisés en régulièrement un baromètre de satisfaction. Le Groupe a reçu
commun avec un autre acteur du secteur bancaire et le suivi des plans l’excellente note de 73% de satisfaction globale lors de baromètre
d’actions de remédiation démarrera dès janvier 2023. lancé fin 2021. Société Générale a reçu le Trophée de la Démarche
RSE qui récompense sa politique environnementale et sociale
     T    auprès de ses fournisseurs, lors de l’Université de rentrée de
T UW l’association Pacte PME organisée le 30 septembre 2022 ;
Cette étape consiste à identifier si les pratiques des fournisseurs et/ou p le recours à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) : sur la période
le produits ou service acheté présentent un potentiel risque d’origine 2021-2023, Société Générale en France se fixe comme objectif
E&S. d’augmenter le montant de dépenses réalisées auprès de structures
L’identification des risques d’origine E&S liés aux produits et de l’ESS pour atteindre 14 millions d’euros par an. En sus d’une
services : la cartographie des risques implication accrue en faveur du secteur adapté et protégé, le Positive
Sourcing Program étend le périmètre de l’action aux partenariats
Ce paragraphe est détaillé dans le plan de vigilance du Groupe – Pilier avec des structures d’insertion et d’autres acteurs de l’ESS ;
« Achats », en page 364.
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p l’action pour le climat : concernant les déplacements aériens et les biodiversité et plus particulièrement à son objectif de suppression du
flottes automobiles, la Direction des Achats assure un rôle de conseil plastique à usage unique d’origine pétro-sourcée dans
et de pilotage auprès des entités du Groupe afin de les aider à l’environnement du collaborateur d’ici à fin 2025 en travaillant avec les
atteindre les objectifs de réduction des émissions de carbone (-50% écosystèmes fournisseurs afin de trouver des solutions alternatives qui
entre 2019 et 2030) du Groupe. De plus, la Direction des Achats puissent être déployées opérationnellement dans le Groupe.
participe également aux initiatives du Groupe en faveur de la

2020 2021 2022 Objectif


Montant global des achats du Groupe 5,5 Md EUR 5,8 Md EUR 6,5 Md EUR  N/A
Délai moyen constaté de paiement pondéré (par le montant) des
factures 31 jours 27 jours 32 jours  <30 jours
14,5% en
France
9,2% filière
Pondération moyenne de ces critères dans les appels d’offres 14% 14% internationale N/A
Montant de dépenses réalisées auprès de structures de l’ESS 10,1 M EUR 12,4 M EUR 13,9 M EUR  14 M EUR
Part des fournisseurs « ciblés » sous contrat ayant une évaluation
extra-financière réalisée par un tiers indépendant 80% 89% 87%  90%
Part d’appels d’offres sur les catégories d’achats à risque élevé qui ont
intégré des critères RSE 100% 99% 99%  100%
Part des acheteurs formés aux achats responsables 100% 100%  100% 100%

OZKZM     ` 

   
         ]  L ,^
  
350 000
18 000 292 741
300 000
15 000 14 653
250 000 223 857
11 633
12 000 191 246
200 000
8 978 9 402 167 998
9 000 7 913
150 000
6 506 5 713
6 000
100 000
3 631
3 000
50 000
0
0
2019 2020 2021 2022
2019 2020 2021 2022

Consomation de papier Production de déchets Empreinte carbone du Groupe


Scope 1 Scope 2 Scope 3

Les données historiques sont présentées sur base publiée.

BJ>J@J> ,BC3<; +, 9e,:?A,3;C, )%A(<;, Les principaux leviers identifiés en 2021 dans cette démarche de
réduction des émissions carbone concernent :
93-, %D 0<;)C3<;;,:,;C +D A<D?,
p le transport aérien et la flotte automobile : en réduisant la fréquence
Dans le cadre de sa démarche RSE, Société Générale est engagé depuis
des déplacements professionnels (voyager moins) et en améliorant
plusieurs années dans la réduction volontariste de son empreinte
l’empreinte carbone des déplacements (voyager mieux, par le
carbone.
recours à des solutions moins émissives, par exemple en électrifiant
En 2021, le Groupe a accéléré ses ambitions en annonçant un objectif la flotte automobile ou en recourant à des routes ou compagnies
de réduction de 50% des émissions carbone liés à son fonctionnement aériennes plus efficaces) ;
entre 2019 et 2030 en agissant sur l’énergie requise pour ses locaux,
p les systèmes d’information : une attention particulière est portée à
l’informatique, les déplacements aériens et son parc automobile. À fin
l’empreinte carbone de l’informatique du Groupe au travers d’un
2022, le Groupe avait réduit son empreinte carbone en propre de -35%
programme spécifique : CSR by IT, voir paragraphe « Charte
par rapport à 2019, en ligne avec son objectif.
Numérique responsable », en page 319 et le paragraphe « Système
Cette ambition s’est déclinée en 2022 sous la responsabilité des BU/SU d’information et Infrastructures informatiques », en page 310 ;
qui ont poursuivi la mise en œuvre des mesures opérationnelles pour
p l’immobilier avec un recours accru aux énergies renouvelables, couplé
atteindre la cible.
à une réduction de la consommation d’énergie en lien avec la
réorganisation des moyens et du travail après la crise sanitaire de la
Covid-19 (extension du télétravail, réduction de l’empreinte
immobilière du Groupe).

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Papier Déchets Gaz


Papier Transport
3% 2% 11%
6% de marchandise
Data center hébergés Fioul Déchets 4%
4% 2% 2% Autres
Transport 3%
de marchandises Gaz
6% fluorés Déplacements
2% professionnels
15%

Fioul
2022 1% 2021
Déplacements
professionnels
25% Gaz Électicité
11% pour
Électicité l'immobilier
pour et les systèmes
Vapeur et eau froide l'immobilier Vapeur et eau froide d'information
4% et les systèmes 9% 49%
d'information
41%
* Transport de marchandises, y compris le transport de fonds
NB : Données publiées en 2021.

2019 2021
2019 Location- 2020 2021 Location- 2022 2022
Location- based Location- Location- based Location- Market-
based(4) recalculé(1) based based recalculé(1) based Based(4)
Empreinte carbone
du Groupe T de CO2 e 292 741 257 353 223 857 191 246 164 880 167 998 152 405 
Empreinte carbone T de CO2 e/
par employé empl. 2,38 2,11 1,81 1,55 1,39 1,43 1,30
SCOPE 1(2) T CO2 e 26 722 26 824 23 999 24 415 24 531 24 777 24 336 
SCOPE 2(3) T CO2 e 143 791 113 792 118 495 110 981 87 546 75 743 60 591 
SCOPE 3(4) T CO2 e 122 228 116 737 81 363 55 849 52 804 67 478 67 478 
(1) Changement de périmètre avec la cession de Rosbank, LLC Rusfinance bank, BRD Asigurari de Viata/BRD Pensii, et avec de nouvelles filiales consolidées ALD Automotive
(Limitatda – Chili, Peru SAC, et SAS Colombie).
(2) Le Scope 1 comprend les émissions directes liées à la consommation d’énergie et aux émissions fugitives de gaz fluorés.
(3) Le Scope 2 comprend les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie (électricité, vapeur d’eau et eau glacée externes).
(4) Le Scope 3 comprend les émissions de GES de l’ensemble du papier, des déplacements professionnels, du transport marchandises, des consommations d’énergie des data
centers hébergés et des déchets depuis 2017.
NB  : Location-based : méthode de calcul des émissions de CO2 liées à la consommation d’électricité, utilisant les facteurs d’émissions liés au mix électrique moyen du pays où se
situe l’entreprise.
Market-based : méthode de calcul des émissions de CO2 liées à la consommation d’électricité, utilisant les facteurs d’émissions liés au fournisseur auquel l’entreprise achète son
électricité.

La tendance baissière de l’empreinte carbone pour compte propre du Avec ce dispositif de tarification interne du carbone (25 EUR/t CO2 eq
Groupe marque en 2022 un pallier avec une reprise modérée depuis 2022), le Groupe vise à motiver des comportements de sobriété
post-Covid des déplacements professionnels (scope 3) atténuée par la énergétique, à promouvoir la performance énergétique des bâtiments,
diminution récurrente des consommations d’électricité (scope 2) à stimuler les investissements à faibles émissions de carbone, à
depuis 2019. identifier et à saisir les opportunités à faibles émissions de carbone, et
enfin à réduire l’empreinte environnementale liés aux achats.
Avertissement : Les indicateurs communiqués sur les émissions de CO2
directs du Groupe sont soumis à des incertitudes en matière de L’édition 2022 a ainsi permis d’identifier des opportunités d’efficacités
données. Les limites de la collecte, de la vérification et de la qui totalisent une économie de 1 million d’euros, et 4 300 tonnes de CO2.
déclaration des données indiquent que la qualité des données peut
être améliorée (pour plus d’information, voir note méthodologique,      
   
page 354).
Société Générale sensibilise ses collaborateurs et ses parties prenantes
depuis plusieurs années sur la thématique du Green IT. Après la
      "  
UU"U    signature de la Charte du Numérique Responsable et la création de
WU  masterclass animées par des experts, la gamification permet à Société
Générale de sensibiliser à l’informatique durable. Cette initiative
Société Générale s’appuie sur l’esprit d’innovation de ses s’inscrit dans un contexte de réduction de 50% de l’empreinte carbone
collaborateurs et encourage les initiatives portant les plus grands numérique du Groupe à horizon 2025.
effets positifs pour l’environnement s’appuyant sur le prélèvement
d’une taxe carbone interne, collectée et redistribuée auprès des Les développeurs sont invités à participer au défi international Green
entités du Groupe lors du Prix Efficacité énergétique & Environnement. Circle*, un serious game* développé par Société Générale en
Ce prix récompense les meilleures initiatives permettant de réduire collaboration avec CodinGame. Le jeu invite les participants à ajuster
l’impact environnemental du Groupe, tout en générant des économies leurs pratiques de la programmation afin d’améliorer l’empreinte
financières. environnementale des activités numériques. Ce jeu a réuni 7 300 inscrits
d’une centaine de nationalités différentes, et dans le classement final,
ont été comptabilisées 61 équipes entreprises et 67 équipes écoles.

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         UH    du réseau de chaudières au gaz. Ce contrat de trois ans permettra au
TU O    réseau d’agences du Groupe en France de réduire son empreinte
U  L   carbone due au gaz de 80% par KWh, soit 4 341 tonnes d’émission de
M CO2 en moins par an. Il permettra également de soutenir le
développement des énergies renouvelables et de contribuer au
Dans une démarche d’aide à la décision en matière de sélection de
développement de la filière biométhane en France et en Europe.
certains fournisseurs, le catalogue d’objets publicitaires destiné aux
entités françaises a été enrichi d’un « éco-score ». Au-delà des Dans le cadre de son plan stratégique MOVE 2025 visant notamment à
exigences strictes du Groupe sur la qualité et la responsabilité de ses placer la responsabilité sociale et environnementale au cœur de ses
fournisseurs, les experts ont attribué à chaque produit du catalogue actions, ALD Automotive a annoncé que l’ensemble de ses sites en
une note qualifiant son impact environnemental et social. Cet France sont alimentés depuis le 1er janvier 2021 par une électricité
éco-score est établi selon sept critères : la provenance des produits, les d’origine renouvelable produite en France, garantie par un organisme
matières premières utilisées, le type de marquage et d’encre utilisés, la indépendant.
recyclabilité, la durabilité, le conditionnement du produit et les labels
et normes auxquels le produit répond. Plusieurs entités mènent également une démarche de mise en place
d’approvisionnement vert sur certains de leurs bâtiments comme en
Roumanie, Inde et République tchèque. D’autres, principalement de la
BJ>J@J? ,BC3<; A,B?<;B%(9, BU AFMO (Afrique et Outremer), produisent-elles mêmes une partie de
leur électricité par le biais de panneaux solaires photovoltaïques
+,BfA,BB<DA),B installés sur leurs bâtiments. Des études sont menées notamment lors
 T   des opérations immobilières pour élargir cette autoproduction sur
différents types d’implantations (bâtiments centraux, agences
Face aux enjeux énergétiques auxquels l’Europe doit aujourd’hui faire bancaires, guichets autonomes, parking, etc.).
face, le gouvernement français a annoncé un plan de sobriété
énergétique et compte sur une mobilisation large des acteurs publics
 L   UH
et privés.
 I     M
Société Générale participe à l’effort national demandé par le
Au-delà de l’approvisionnement énergétique, et dans le cadre du
gouvernement français au travers d’un plan de sobriété énergétique
renforcement de la politique RSE du Groupe, la Direction de
visant une réduction de 10% de sa consommation d’énergie (gaz,
l’Immobilier travaille avec l’ensemble des implantations en France et à
électricité, carburant) d’ici à deux ans par rapport à 2019 ; et de la
l’international pour améliorer la performance énergétique du parc
signature de la charte d’engagements EcoWatt élaborée par RTE* et
immobilier du Groupe.
l’ADEME* qui vise une meilleure consommation d’électricité et une
réduction des risques de coupure d’électricité en France. Société La Direction de l’Immobilier a mis en place un pilotage énergétique
Générale a déployé les démarches d’économies d’énergie suivantes : pour les immeubles de plus de 1000 m2 afin de parvenir à l’objectif fixé
par la réglementation française (décret tertiaire) de -40% des
p diminuer la température du chauffage à 19°C et réduire l’utilisation
consommations d’énergie d’ici 2030 par rapport à 2019.
de la climatisation dans les locaux dont la température dépasse
26°C. Ces actions seront pilotées en central pour les principaux Toutes les agences du Réseau France sont dotées depuis 2018 d’un
immeubles du Groupe en France et localement dans les 3 000 sites logiciel dédié à l’analyse mensuelle des données de consommation
du Réseau Société Générale et Crédit du Nord ; (eau, électricité, gaz) et permettant ainsi d’engager les actions
correctrices nécessaires.
p agir sur l’éclairage des locaux en modernisant les solutions
techniques, en accélérant le déploiement des LED et en éteignant les D’autre part, la Direction de l’Immobilier du Groupe conduit un
lumières des locaux inoccupés ainsi que certaines enseignes et programme 2021-2025 ayant pour objectif d’adapter le parc des
affichages lumineux ; immeubles centraux et les espaces de travail aux évolutions induites
par l’extension du télétravail et son corollaire le travail hybride, sur site
p modérer les consommations énergétiques en poursuivant les efforts
et à distance.
entrepris de réduction des délais de mise en veille des appareils
électriques, écrans et photocopieurs. Ce programme répond à un triple enjeu : la recherche de performance,
l’expérience digitale, la transformation des métiers et des modes de
Ces actions de sobriété ainsi que celles menées sur application
travail. La Direction de l’Immobilier accompagne également les entités
d’autres contraintes réglementaires comme celles du décret tertiaire
à l’international qui souhaitent développer des programmes de même
participent à l’atteinte de la cible globale et plus ambitieuse posée par
nature. Cela se traduit en particulier par :
le Groupe d’ici 2030 sur ses émissions de CO2.
p l’accompagnement des évolutions des métiers de la Banque de
    détail en France, répondant à l’évolution de la relation client et des
métiers, la digitalisation et l’automatisation des opérations, et la
Société Générale est engagé dans la transition énergétique et cherche refonte de la distribution spatiale des agences de la Banque ;
à réduire son empreinte carbone par la consommation d’électricité
d’origine renouvelable et du gaz biométhane renouvelable. p l’intégration des besoins des personnes en situation de handicap,
avec l’adaptation des locaux d’exploitation ;
Depuis plusieurs années, le Groupe accroît la part de sa consommation
d’électricité d’origine renouvelable au travers de contrats de Garanties p les programmes immobiliers suivants ont par exemple été réalisées :
d’Origine et de PPA (Power Purchase Agreement) et qui couvrent : - à Lyon, sept entités du Groupe partagent près de 5 000 m2 de
p depuis 2015, en France, l’ensemble du parc immobilier des bureaux dans un programme immobilier sélectionné entre autres
immeubles centraux ; et pour ses labels environnementaux (BREEAM NC 2016 niveau Very
Good et HQE Bâtiment Durable niveau Excellent),
p depuis 2019, l’ensemble des réseaux d’agences en France de Société
Générale et Crédit du Nord. - le nouveau bâtiment à Londres est certifié « BREEAM Oustanding ».
L’entité dispose notamment d’un système de gestion des
Société Générale et Crédit du Nord ont également signé en 2021 leur bâtiments pour contrôler le chauffage et la ventilation, essentiel
premier contrat de garanties d’origine pour alimenter en gaz pour participer à l’effort de réduction de consommation
biométhane renouvelable français l’ensemble des agences équipées énergétique,

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- le complexe immobilier Sakura, ce nouveau bâtiment est conçu p la mesure de l’empreinte carbone du Système d’Information du
pour fonctionner en Flex office et a été pensé pour faciliter le Groupe avec le développement d’un calculateur et dashboard
quotidien des utilisateurs avec de nombreux services à disposition développés en interne ; et enfin
(business center, espaces bien-être, commerces, conciergerie et
p la limitation des déchets est traitée dans la page 311.
espaces de restauration responsables). Sakura détient plusieurs
certifications environnementales (BREEAM NC 2016 niveau Very Ainsi, afin de suivre efficacement la mise en œuvre de la stratégie
Good, HQE Bâtiment Durable niveau Excellent, WELL building Numérique Responsable du Groupe, Société Générale a développé un
standard Core & Shell niveau Gold). premier calculateur. Cet outil permet de mesurer la consommation
d’énergie de tous les équipements d’infrastructures hébergés dans les
#  T     Datacenters du Groupe ou chez des tiers, de recenser la consommation
  d’énergie de tous les équipements Workplace utilisés par les employés
et externes, d’évaluer la consommation d’énergie des fournisseurs de
Société Générale est engagé dans une démarche Numérique Cloud et de calculer l’énergie consommée par les immeubles qui
Responsable depuis plusieurs années. accueillent les équipes IT du Groupe. Ces éléments permettent de
En novembre 2019, Société Générale a été parmi les premières calculer les émissions de CO2eq liées aux équipements, à l’activité de
entreprises à signer la Charte Numérique Responsable, afin de nos équipes IT et celle des fournisseurs de services numériques en
contribuer à limiter l’impact environnemental de la technologie et fonction du mix énergétique local. Ces mesures seront fournies aux
encourager l’inclusion numérique. BU/SU qui leur permettra de suivre, d’adapter leurs trajectoires et de
contribuer à l’objectif de réduction défini à l’échelle du Groupe.
Pour plus d’information sur ce sujet, voir : Charte Numérique
responsable, en page 319. Deux autres calculatrices sont en cours de développement et seront
utilisées lors des phases de cadrage des projets ou de design des
Société Générale a lancé en 2019 le programme CSR by IT qui a applications, puis en fin de projet ou lors de la livraison des
continué son déploiement en 2022. Ce programme, porté par la applications, permettant d’évaluer les effets des différentes actions et
Direction des Systèmes d’Information transverse, regroupe 300 experts donc de mesurer les émissions évitées grâce à l’approche Numérique
de la filière numérique qui ont travaillé dans 18 groupes de travail, Responsable. Ces calculateurs sont des éléments essentiels de
dans le but de diffuser des livrables opérationnels à tous les pilotage et d’acculturation des équipes.
départements informatiques du Groupe. Ce lancement s’est
notamment traduit par la mise en place d’une gouvernance fédérée Enfin sur le volet social, il a été mis en place trois démarches
avec les différents responsables RSE des départements informatiques. complémentaires sur l’inclusion des personnes en situation handicap :
Les travaux de ce programme ont été regroupés dans sept p l’intégration et l’accompagnement des collaborateurs en situation
communautés : de handicap menée avec la Mission Handicap ;
p les normes et standards : définition et application de critères RSE p les achats auprès des entreprises du secteur adapté et protégé
aux méthodologies Groupe existantes (projet numérique, (STPA). Les principales Directions informatiques du Groupe se sont
architecture SI, achats informatiques) ; fixées depuis 2018 des objectifs pour développer le recours aux
p le développement de calculateurs CO2 : définition des hypothèses, entreprises du secteur adapté et protégé notamment pour les
référentiels et méthodes de calculs pour le développement des prestations informatiques ;
outils de mesure CO2 ; p l’accessibilité des services numériques du Groupe.
p la responsabilité sociale : objectifs de diversité et d’inclusivité pour
les développeurs et les utilisateurs du numérique ;    
p l’IT fondation : actions de réduction de la consommation d’énergie Dans le cadre de son engagement de réduire ses émissions carbone de
des infrastructures et équipements informatiques ; -50% d’ici à 2030 par rapport à 2019, le Groupe mène des actions
particulières en vue de minimiser l’impact de ses déplacements
p la data et IA (intelligence artificielle) : Évaluation et réduction de
professionnels. À ce titre depuis 2021, l’ensemble des BU/SU du
l’impact environnemental du stockage, du transfert et du traitement
Groupe ont été accompagnées par la Direction du Développement
des données ;
Durable avec le support de la Direction des Ressources et de
p l’écoconception et l’e-accessibilité : concevoir et développer un l’Innovation du Groupe afin d’identifier différents leviers qualitatifs et
système d’information moins consommateur d’énergie et plus quantitatifs applicables notamment sur les voyages aériens et les
accessible ; flottes automobiles.

p la transformation CSR by design* : diffuser les méthodes, standards Ainsi, les BU/SU ont réduit leurs voyages aériens ces dernières années
et outils CSR by IT le plus rapidement possible au sein des entités. et devraient maintenir un niveau significativement inférieur à 2019 sur
les deux prochaines années. Les BU/SU sont sensibilisées à l’impact
Ces travaux ont permis de mettre en œuvre des premières actions de carbone de chaque voyage afin de pouvoir arbitrer le cas échéant. À
réduction : titre d’exemple, il est recommandé aux BU/SU lorsque cela est
p la migration de nos datacenters historiques vers des sites plus possible, d’emprunter le train et non l’avion pour tout voyage dont la
efficients énergétiquement en France et à l’international ; durée est inférieure à 3h30. Sur la flotte automobile, la proportion des
véhicules électriques est également en hausse constante en France et
p l’optimisation de la consommation d’énergie de nos infrastructures, dans les pays le permettant afin également, de réduire l’impact
l’utilisation d’énergie verte en France et à l’international, le carbone global de ces déplacements.
recyclage et réemploi des matériels informatiques en fin de vie ;
p le déploiement des formations et de l’outillage pour accompagner
nos 25 000 experts IT aux pratiques de l’éco-conception, du green
coding, de la Data responsable et de l’e-accessibilité ;

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En 2020, la Banque de détail en France a lancé le projet Mobility D’ici 2023, le parc automobile devrait être optimisé et il ne devrait plus
Transition, visant à verdir sa flotte automobile, qui représente 60% du contenir de véhicules diesel, sous réserve de la disponibilité de
parc automobile de Société Générale. Le projet suit trois priorités et solutions alternatives.
doit :
Pour accompagner le verdissement de la flotte, un contrat de trois ans
p répondre aux nouvelles réglementations gouvernementales, a été signé avec la société Mobilize Power Solutions, filiale du Groupe
poussant les constructeurs à produire plus de « véhicules propres », Renault, pour l’installation de 190 bornes de recharge pour ses
avec notamment la loi d’orientation des mobilités(1) (LOM) ; véhicules électriques, sur les sites des réseaux Société Générale et
Crédit du Nord (prestation à usage interne uniquement).
p s’inscrire dans la stratégie RSE du Groupe, pour réduire son impact
environnemental ; De plus, sur la partie mobilité alternative, la Banque de détail en
France a lancé un pilote avec l’installation de station de Vélos à
p permettre d’optimiser les coûts.
Assistance Électrique (VAE) en partage (sur le site de Marseille). Il s’agit
Suite à ce projet, un nouveau catalogue de véhicules a été mis en d’une solution d’ALD Automotive et de son partenaire GREEN ON.
place, les durées de locations des véhicules ont été allongées, de 48
La flotte automobile d’entreprise de Komerční banka (KB) en
à 60 mois et 47 véhicules électriques ont été commandés à fin 2021, ce
République tchèque va progressivement être remplacée par des
qui a permis à la Banque de détail la réalisation d’une économie de
véhicules électriques. En 2022, 69 voitures électriques ont été fournies
frais généraux de l’ordre de 9% sur son budget automobile, sur la
par ALD Automotive.
période 2021-2022.
Enfin, le Groupe prévoit la mise à jour de la politique sur les voyages
ainsi que la politique sur les voitures avec des leviers CSR ciblés.


            

2019 2020 2021 2022


Consommation d’énergie
Objectif 2025 : réduire la consommation de 35% par rapport à 2014
(848 654 MWh) -19% -30% -32% -41%
Consommation totale de l’énergie (en MWh) 687 590 589 750 580 767 497 692
Consommation totale d’électricité (en MWh) 512 122 441 984 421 823 367 365
Part d’électricité verte dans les consommations d’électricité
du Groupe (en %) 48,9 50,5 52 62,5 
Immobilier
Surface du parc immobilier (en m2) 4 000 000 3 250 000 3 170 788 3 091 097
Immeubles centraux certifiés ISO 50001* (en nombre) 22 22 21 21
Mobilité
Nombre de km parcourus par l’ensemble des collaborateurs
(en millions) 423 272 201 242
Nombre véhicule électrique dans la flotte automobile du Groupe N/A N/A N/A 680
Part de véhicule électrique dans la flotte automobile du Groupe N/A N/A N/A 30%
NB : Les données historiques sont présentées sur base publiée.

BJ>J@J@ ,BC3<; +,B +-)2,CB ,C 9e-)<;<:3, l’issue d’événements. Enfin la Société Générale a recours à
l’application Too Good To Go* permettant la revente à prix réduit aux
)3A)D9%3A,W collaborateurs de produits invendus, quatre sites de restauration sont
Société Générale œuvre pour limiter la consommation et le gaspillage concernés à La Défense et à Val-de-Fontenay.
des ressources et prend également les mesures pour lutter contre le
Les autres déchets sont, dans la plupart des restaurants, triés et
gaspillage alimentaire.
méthanisés. De plus, le Groupe est engagé avec l’association Phenix*
pour réduire le gâchis et sensibiliser aux démarches éco-responsables.
     
À partir du 31 décembre 2023, la loi fixera à l’ensemble de la
Société Générale a signé, en 2019, la Charte de lutte contre le population française un objectif de tri à la source des biodéchets. Sans
gaspillage alimentaire et a rejoint l’association La Défense des attendre cette échéance, le Groupe a mis en place des actions de
Aliments pour fédérer l’ensemble des acteurs du quartier d’affaires traitement et de valorisation des biodéchets. Depuis septembre 2020,
pour lutter ensemble contre ce phénomène. l’entreprise « Les Alchimistes »(2), spécialisée dans la collecte et le
compostage de déchets organiques, collecte 100% des déchets
Un partenariat a ainsi été signé en 2018 entre les restaurants
alimentaires des restaurants d’entreprises à la Défense et les valorise
d’entreprise du Groupe, à la Défense, et l’association « Le Chaînon
en compost. Située à proximité des sites de collecte, les équipes des
Manquant* » permettant de collecter la nourriture et distribuer des
Alchimistes récupèrent, en véhicule électrique, les biodéchets des
repas, ce partenariat a été complété par plusieurs actions de
cantines du Groupe.
redistribution à des associations caritatives les denrées alimentaires à

(1) La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) remplace la loi d’orientation des transports intérieurs de décembre 1982. LOM émane du ministère des Transports. Elle a pour but
de faciliter et améliorer la mobilité du quotidien pour tous les citoyens. Des objectifs qui passent donc par de nouvelles réglementations sur l’utilisation des différents
modes de transport (voiture, deux-roues, transports publics, etc.).
(2) Pour plus d’information sur les Alchimistes, voir : https://alchimistes.co/valorisation-biodechets-compostage/

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 Depuis 2021, dans les immeubles centraux, 100% des déchets triés ont
été recyclés à savoir : les déchets papier (journaux, feuilles libres,
Les progrès accomplis sur les enjeux liés à la consommation du papier, publicités, cartons), les bouteilles plastiques, les gobelets cartons, les
premier consommable utilisé par les activités de services, sont le fruit canettes, le verre, le bois, les encombrants liés aux mobiliers, et depuis
de diverses actions menées à travers le Groupe telles que le bon usage septembre 2020 les biodéchets issus des cantines des Tours Société
des imprimantes, la dématérialisation des supports papiers vers des Générale à La Défense.
supports numériques et l’utilisation de papier recyclé.
Les déchets non-recyclés, sont majoritairement valorisés dans une
Un représentant de Société Générale siège au Conseil d’administration filière d’incinération pour produire du chauffage urbain. Les masques
de CITEO, éco organisme issu de la fusion d’Écoemballages et Ecofolio, chirurgicaux font partie de cette catégorie de déchets conformément
qui promeut l’économie circulaire*. aux préconisations gouvernementales.
En ce qui concerne l’offre de produits, Société Générale a renforcé la Le Groupe travaille aussi à la sensibilisation des collaborateurs et à
dématérialisation, pour rendre ses services encore plus pratiques, plus l’utilisation des matériaux recyclés et sans plastique : dans ce
économiques et plus écologiques. Les clients de la Banque de détail en contexte, Société Générale a pris l’engagement en novembre 2021 de
France, détenteurs d’un contrat d’assurance-vie épargne ou de bannir les plastiques à usage unique dans l’environnement de travail
prévoyance, peuvent désormais recevoir leurs relevés d’opération et des collaborateurs d’ici 2025, et plus rapidement si possible en
leurs avis d’échéance de manière totalement dématérialisée et fonction des zones géographiques.
sécurisée sur leur espace Internet des Particuliers.
Afin de proposer à ses clients des solutions innovantes et 
responsables, Société Générale a lancé en 2021 sa première carte
bancaire composée de matière recyclée. À cette occasion, la Banque La Direction de l’Immobilier Groupe a pour mission de transférer les
de détail en France utilise l’image des Schtroumpfs, choisis par les occupants et d’aménager les espaces de travail du parc immobilier
Nations Unies pour être les ambassadeurs des « Grands Objectifs » en francilien impacté par le changement du mode de travail (télétravail,
matière de développement durable(1). travail hybride). Dans ce cadre, elle se charge de l’approvisionnement
et de la gestion du mobilier (bureaux, tables de réunion, fauteuils,
Ces nouveaux modèles exclusifs sont proposés aux clients particuliers armoires, casiers, vestiaires, etc.) des immeubles en fonction des
en CB Visa Évolution, CB Visa et CB Visa Premier à travers la Collection besoins des entités.
Planète Schtroumpfs (composées à 85,5% de matière recyclée et sans
coût supplémentaire du fait de l’usage de PVC recyclé). Quand une nouvelle offre mobilière est retenue, l’ancien mobilier est
stocké en attendant d’être proposé dans de nouveaux aménagements
Le Groupe traduit ses convictions en termes de protection de d’espace de bureaux. Cependant, certaines pièces sont trop éloignées
l’environnement dans ses nouveaux services et ces cartes en PVC des nouveaux standards d’aménagement en vigueur et cette
recyclé s’inscrivent dans une gestion responsable des cartes obsolescence ne permet pas de le repositionner dans le parc du
bancaires : Groupe.
p fabrication en France selon les normes les plus strictes ; En accord avec la politique RSE du Groupe, la Direction de l’Immobilier
a décidé de donner une seconde vie à ce mobilier. En 2022, le Groupe a
p limitation des stocks permettant d’éviter une surproduction ;
profité du déploiement du concept d’aménagement dit Déclic pour
p suppression de nombreux courriers, utilisation de papier recyclé et amplifier cette démarche de seconde vie. Un volume de 2 515 m3 de
développements des services digitaux ; mobilier a pu être revendu dont 370 m3 aux collaborateurs. Et 3 570 m3
ont été donnés à des associations du réseau Talents & Partage, aux
p mise en place d’une filière de collecte, recyclage et valorisation des services publics (écoles, police, gendarmerie, pompier, armée, hôpital)
déchets avec des partenaires certifiés : et à ARES Entreprise d’insertion. Enfin, le mobilier obsolète qui n’a pas
- Société Générale traite prioritairement les cartes bancaires à pu être vendu, a continué à être récupéré par l’éco-organisme Valdelia
cryptogramme dynamique considérées comme DEEE (Déchet pour le recycler.
d’Équipement Électrique et Électronique) ; à ce titre elles sont
collectées en agence, triées puis envoyées à l’entreprise du secteur     
adaptée « l’atelier du bocage » pour revalorisation, U      
- les cartes bancaires classiques (sans cryptogramme dynamique) La réduction les déchets liés au digital s’est accompagné des
récupérées en agences sont détruites et envoyées majoritairement démarches suivantes :
en centre d’incinération afin d’être valorisés énergétiquement.
p donner une seconde vie aux équipements informatiques
décommissionnés. En France, ils sont confiés depuis 2019 à
    Recyclea, une entreprise du secteur adapté et protégé. Les matériels
Le Groupe veille à minimiser l’impact direct de ses déchets sur éligibles au reconditionnement sont remis en état par Recyclea et
l’environnement, en déployant des actions de valorisation. Le tri revendus à des sociétés françaises et européennes, les autres sont
sélectif en cinq flux (les papiers et les cartons, le métal, le plastique, le recyclés en France ;
verre et le bois) est généralisé dans l’ensemble des agences Société p acheter du matériel reconditionné. Depuis 2019, des téléphones
Générale ainsi que dans les bâtiments centraux. reconditionnés en France par une PME française sont proposés aux
Au sein des immeubles centraux en Ile de France et dans le cadre de la collaborateurs Société Générale ;
mise en place des espaces de travail flexibles, le tri des déchets a été p en octobre 2021, le partenariat entre Société Générale et Qarnot a
encouragé par la suppression des poubelles individuelles des franchi une nouvelle étape avec l’installation de 1 000 centres de
collaborateurs. Dans les immeubles centraux du Groupe, l’apport traitement dans un bâtiment à Kankaanpää, en Finlande. Ces
volontaire et le tri sélectif mis en place dans les print-corners, les centres effectuent des calculs tarifaires pour la banque tout en
cuisines et les cafétérias d’étage sont indispensables à une meilleure contribuant au réseau de chauffage de la ville, par le biais de
gestion des déchets. De plus, lorsque les conditions le permettent, un chaudières numériques associées. Cette installation permet de
tri complémentaire dit « en pied de tour » est effectué permettant une réutiliser 91% de la chaleur produite par les centres de traitement.
amélioration de 20% du tri des déchets dits DIB (Déchets Industriels Ce projet permettra aux activités de marché de Société Générale de
Banaux). réduire l’empreinte carbone de ses calculs tarifaires de 80% par
rapport aux solutions de cloud computing* classiques ;

(1) Les Nations Unies ont lancé en 2017 une campagne Schtroumpfs avec l’objectif d’inciter le grand public à s’approprier les 17 objectifs de développement durable adoptés
par les 19 États Membres de l’ONU en 2015. Pour plus d’information, voir : https://www.un.org/press/fr/2017/envdev1775.doc.htm.

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p en 2022 et en amont du Cyber World CleanUp Day, le Groupe a invité p la Direction des infrastructures informatiques du Groupe travaille
les collaborateurs à nettoyer ses données digitales et rappelé que les actuellement au développement de My Digital Carbon Footprint,
fichiers et données obsolètes consomment de l’énergie inutilement solution permettant de connaître l’empreinte carbone des usages
et qu’ils entraînent un renouvellement plus rapide du matériel digitaux des collaborateurs pour aider à la maîtriser.
numérique et l’achat d’équipements supplémentaires pour stocker
toujours plus ;

2019 2020 2021 2022


Gestion de déchets
Production de déchets (en tonnes ; y compris méthanisation) 14 653 11 633 9 402 7 913
Total des déchets recyclés (en tonnes) 8 432 5 224 3 950 3 434
% déchets recyclés 58% 45%(2) 42%(2) 43%(2)
Papier
Consommation totale du papier(1) (en tonnes) 8 978 6 506 5 713 3 631
Part du papier recyclé dans la consommation du papier 44% 41% 42% 44%
Réduction des déchets liés au digital
Nombre d’équipement traités par Recyclea 30 000 47 615 40 488 44 224
(1) Inclut le papier de bureau, les documents destinés à la clientèle, les enveloppes, les relevés de comptes et les autres types de papier.
(2) La stabilité de la part des déchets recyclés est liée à l’arrêt progressif de la consommation de produits à usage unique recyclables (notamment gobelets et
bouteilles en plastique).

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Le secteur financier dispose de leviers essentiels dans la transition qui co-construire un avenir durable », page 314 et « Aligner nos activités
s’opère actuellement vers une économie plus responsable. À l’heure avec des trajectoires compatibles avec des scénarios 1,5°C », page 319),
où les grandes entreprises mondiales s’engagent sur le chemin d’une « Accompagner la clientèle de grandes entreprises dans sa transition
économie bas carbone, il est de la responsabilité des acteurs financiers écologique et sociale », page 327), Clients (voir « La satisfaction client au
de les y accompagner et d’être eux-mêmes exemplaires. Ainsi, en cœur du dialogue avec la clientèle », page 335 et « Protéger ses clients et
complément de leur rôle financier habituel, le Groupe considère qu’il leurs avoirs en toutes circonstances », page 338, « Respecter les intérêts
est de son devoir de se réinventer afin d’endosser ce nouveau rôle des clients et lutter contre les pratiques discriminatoires », page 339),
facilitateur de la transformation ESG de ses clients en : Parties prenantes (voir « Dialoguer avec les parties prenantes »,
page 335), Gouvernance et culture voir « Intégrer la RSE au plus haut
p les aidant à mieux comprendre les enjeux ESG ;
niveau de gouvernance », page 343, « Déployer un Code de conduite
p mettant en place des écosystèmes d’experts pour les aider à s’appuyant sur des valeurs partagées, page 345) et Transparence et
naviguer dans leurs nouveaux environnements ; responsabilité (voir « Agir en toute transparence », page 348).

p participant activement à des alliances pour favoriser de nouvelles


normes et concevoir de nouvelles solutions.
Pleinement conscient de son rôle dans l’économie et en parfaite OZLZK    

adéquation avec sa raison d’être, le Groupe a initié une démarche,
intitulée « Construire ensemble », afin d’aborder de manière holistique
l’intégration des dimensions ESG au sein de toutes ses activités et être BJ?J>J> e,;1%1,A,C)<`)<;BCAD3A,
à même de réaliser son ambition RSE. Cette approche s’articule autour D;%F,;3A+DA%(9,
des trois thématiques suivantes :
Conscient que le secteur bancaire a un rôle clé à jouer dans les
1. repenser le métier de banquier : revoir l’organisation des transitions vers un avenir durable, Société Générale a pris plusieurs
activités pour y intégrer les nouvelles responsabilités en cherchant engagements volontaires, pour accélérer les transformations positives
à développer une vision holistique des métiers des clients afin de de la société., ce compte tenu des enjeux sociaux-économiques, le
d’identifier avec eux les opportunités d’accélération de leur Groupe privilégie des actions collectives, indispensables pour
transition ; renforcer la collaboration entre les institutions financières, les acteurs
économiques privés et publiques et la société civile. Ainsi, le Groupe
2. mettre en œuvre la transformation : intégrer de manière
est à l’origine ou participe à des initiatives transversales
systématique les enjeux ESG dans toutes les décisions
mondiales. En particulier, la transition écologique nécessite des
stratégiques et les processus du Groupe et les décliner au niveau
investissements majeurs et une réallocation des flux de capitaux et les
des lignes-métiers ;
méthodologies et standards élaborés ensemble augmentent la
3. favoriser la prise de conscience par la formation des équipes : transparence et l’impact des changements positifs.
assurer la mise à disposition à l’ensemble du personnel d’une offre
Cette volonté d’être moteur dans la transition vers un avenir durable a
de formation ESG.
incité Société Générale à s’investir activement depuis de nombreuses
Ces développements viennent en soutien à la mise en œuvre de années dans diverses alliances visant à promouvoir un cadre collectif
l’engagement pris par le Groupe au titre des Principes pour une commun, à être signataire fondateur des Principes pour un secteur
Banque Responsable (Principles for Responsible Banking – PRB) des bancaire responsable et plus récemment à rejoindre, en tant que
Nations Unies. Le présent chapitre détaille l’ensemble des avancées membre fondateur, la Net-Zero Banking Alliance.
sur chacun des six principes : Alignement (voir « S’engager et

PRINCIPES POUR UN SECTEUR BANCAIRE Participation


RESPONSABLE, ENGAGEMENT COLLECTIF aux groupes
POUR LE CLIMAT de travail :
Signataire fondateur et parmi des membres ALUMINUM
définissant les principes CLIMATE-
NET-ZERO ALIGNED
POSEIDON PRINCIPLES, BANKING FINANCE
GETTING TO ZERO COALITION ALLIANCE
Promotion d’un avenir faible (UNEP-FI) AVIATION
en carbone pour l’industrie Parmi les CLIMATE-
du transport maritime : Membres ALIGNED
signataire fondateur fondateurs FINANCE

UNEP-FI PRINCIPES COP 21 CIBLES L’ENGAGEMENT CHARTE HYDROGEN SUSTAINABLE ACT4NATURE


Participation DE L’ÉQUATEUR Alignement SCIENTIFIQUES DE KATOWICE NUMÉRIQUE COUNCIL STEEL Prise de
à l’Initiative Financement avec le scénario Fixation L’engagement RESPONSABLE Soutenir PRINCIPLES 18 nouveaux
financière de projets de 2 °C de l’AIE des objectifs de cinq banques Engagement de le développement Parmi les engagements
du Programme de réduction d’aligner leur limiter l’impact de l’hydrogène Membres en faveur de
des Nations des émissions portefeuille environnemental pour la transition fondateurs la biodiversité
Unies pour de prêts sur de la technologie énergétique
l’environnement l’Accord de Paris et promouvoir
l’inclusion
numérique

2001 2007 2015 2016 2018 2019 2020 2021 2022

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          objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD), la
 fixation d’objectifs en termes d’impacts positifs et de réduction des
impacts négatifs, un accompagnement responsable des clients, une
Présentés officiellement lors de l’Assemblée générale de l’ONU en consultation et une coopération avec les parties prenantes, le
septembre 2019, ces principes, dont Société Générale est signataire développement d’une culture et d’une gouvernance de banque
fondateur, visent à définir le rôle du secteur bancaire dans la responsable et enfin la prise d’engagements ciblés et publics, ainsi que
construction d’un avenir durable, en ligne avec les Objectifs de la transparence concernant leur atteinte.
Développement Durable (ODD) des Nations Unies et l’Accord de Paris
de 2015 sur le climat. Société Générale déploie une ambition RSE visant à s’aligner avec les
Principes pour un secteur bancaire responsable et à contribuer à des
Les six principes définissent un cadre commun qui permet à transformations positives en faveur d’un avenir durable. Cette
chaque banque signataire de prendre des engagements visant à ambition est reflétée dans le quatrième Rapport intégré du Groupe
accroître son impact positif ou réduire ses impacts négatifs sur la (https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2021-
société et l’environnement. Ces principes portent notamment sur : 05/Rapport_Integre_2020-2021.pdf).
l’alignement des activités avec les objectifs de l’Accord de Paris et les

 T U=;==
p Principe 1 « Alignement » et Principe 2 « Impact et fixation d’objectifs » : voir « Aligner nos activités avec des trajectoires compatibles avec
des scénarios 1,5°C » (page 319 et suivantes) et « Accompagner la clientèle de grandes entreprises dans sa transition » (page 327 et suivantes).
p Principe 3 « Clients » : voir « La satisfaction client au cœur du dialogue avec la clientèle » (page 337 et suivantes).

p Principe 4 « Parties prenantes » : voir « Dialoguer avec les parties prenantes » (pages 335 et suivantes).

p Principe 5 « Gouvernance et culture » : voir chapitre 3 « La Gouvernance du Groupe » (page 70 et suivantes) et chapitre 5 « Une banque
respectueuse et transparente » (page 343 et suivantes).
p Principe 6 « Transparence et responsabilité » : voir « Agir en toute transparence » (page 348 et suivantes).

      
 
 Société Générale s’est engagée à fixer, dans les 36 mois suivant son
adhésion à la NZBA, une série de cibles d’alignement. Le Groupe s’est
En rejoignant en avril 2021, en tant que membre fondateur et aux côtés toutefois engagé de longue date dans la lutte contre le réchauffement
de 42 banques internationales, la Net-Zero Banking Alliance de climatique. Ainsi, dès 2020, il avait fixé ses premières cibles sur le
l’UNEP-FI, qui en compte aujourd’hui 120, Société Générale s’engage à : secteur de l’énergie en recourant à des méthodologies appuyées sur la
p aligner ses portefeuilles et activités propres avec la trajectoire science et communes aux au groupement des banques de Katowice.
requise avec des trajectoires compatibles avec des scénarios 1,5°C ; Depuis son adhésion à NZBA, Société Générale a poursuivi la définition
de ses objectifs d’alignement à court, moyen et long terme en
p se fixer, a minima, des objectifs pour 2030 (ou plus tôt) et 2050 ; s’appuyant sur des scénarios 1,5°C sans dépassement ou à faible
dépassement.
p traiter en priorité les secteurs les plus émissifs et qui ont un rôle à
jouer dans la transition vers une économie bas carbone ;
p appuyer la définition des cibles d’alignement sur des scénarios
climatiques crédibles et publiés par des instances reconnues ;
p être transparent en publiant annuellement les progrès et les plans
d’action associés.

 T U=;==
En 2022, Société Générale a accéléré l’alignement de son portefeuille avec une priorité forte sur le secteur de l’énergie. Après l’objectif, fixé
dès 2019, de sortie complète du charbon programmée en 2030 pour les entreprises basées dans les pays de l’UE ou de l’OCDE, et d’ici 2040
dans le reste du monde, le Groupe a fixé de nouvelles cibles intermédiaires :
p accélération de la décarbonation des financements liés à la production d’électricité : le Groupe a déjà réduit l’intensité d’émissions de CO2
de son exposition au secteur de la production d’électricité en améliorant le mix énergétique de son portefeuille grâce au développement du
financement des énergies renouvelables conjugué à la réduction de la part la plus carbonée. Société Générale se fixe un nouvel objectif
d’intensité d’émissions de CO2 sur son exposition au secteur de la production d’électricité de 125g CO2 par kWh en 2030 (versus précédent
engagement à 163g de CO2 par kWh en 2030). Cette cible est légèrement plus ambitieuse que le scénario Net Zéro de l’AIE à 138g CO2 par
kWh en 2030 ;
p trajectoire de réduction accélérée sur le secteur pétrole et gaz : Société Générale a été l’une des premières banques mondiales à s’engager
dès 2020 sur un objectif à court terme de réduction de son exposition au secteur de la production de pétrole et gaz (de -10% à 2025 versus
2019). Après avoir mis en œuvre des mesures concrètes, dont le retrait des activités Reserve Based Lending (prêts garantis par les réserves)
onshore aux États Unis, le Groupe relève désormais sa cible de réduction à -20% à horizon 2025 (versus 2019) ;
p de plus, en ligne avec le scénario Net Zéro de l’AIE, Société Générale se fixe également un objectif complémentaire de réduction de -30%
en 2030 (versus 2019) en termes d’émissions carbone absolues liées à l’utilisation finale de la production de pétrole et de gaz.

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   Société Générale rejoint, en tant que membre fondateur, l’Aluminum
Climate-Aligned Finance Working Group, aux côtés des principales
*."*)+-")"+'. institutions financières du financement du secteur de l’aluminium,
s’associant au RMI’s Center for Climate-Aligned Finance pour aider à
Société Générale est l’un des signataires fondateurs des Poseidon
décarboniser le secteur de l’aluminium. Ce groupe de travail créera un
Principles, lancés en 2019, en collaboration avec le Global Maritime
cadre collectif de financement aligné sur le climat (CAF) qui définira la
Forum, et en association avec d’autres banques finançant l’industrie
manière dont les prêteurs peuvent soutenir la décarbonisation du
du transport maritime. Les Poseidon Principles visent à promouvoir
secteur de l’aluminium. En rejoignant le cadre CAF, les institutions
un avenir à plus faibles émissions de carbone pour l’industrie
financières participantes s’engageront à évaluer et à divulguer dans
mondiale du transport maritime en intégrant la décision climatique
quelle mesure les émissions associées à leurs portefeuilles
dans la gestion de portefeuille et les décisions de crédit pour le
d’aluminium sont conformes aux objectifs climatiques de 1,5 °C.
financement des navires. Les Poseidon Principles sont en adéquation
avec l’ambition de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) Le groupe de travail est composé de représentants du secteur des
consistant à réduire les émissions dans le transport maritime d’au métaux et de l’exploitation minière de chaque institution financière
moins 50% d’ici 2050, par rapport à 2008. Par ailleurs, Société Générale participante et sera animé par le RMI’s Center for Climate-Aligned
a annoncé son adhésion à la coalition Getting to Zero, dont l’objectif Finance. Il a pour objectif de créer un cadre en consultation avec les
est de disposer d’ici 2030 de navires commercialement viables et à principales organisations du secteur de l’aluminium et du climat, telles
zéro émission sur les routes commerciales en haute mer. que l’International Aluminium Institute et l’Aluminium Stewardship
Initiative. Ce cadre permettra d’assurer la cohérence et la transparence
Pour plus d’information voir : La déclinaison sectorielle de
des rapports et de la mesure des progrès réalisés par rapport aux
l’alignement des portefeuilles de crédit, secteur du transport maritime
objectifs climatiques. Les institutions financières qui adoptent le cadre
page 321.
final du CAF seront en mesure d’évaluer les émissions de leur
portefeuille de prêts liés à l’aluminium et de travailler avec leurs
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clients pour déclarer leurs émissions, financer des solutions à faible
À la suite des travaux initiés par le Steel Climate-Aligned Finance émission de carbone et soutenir les investissements dans les nouvelles
Working Group dont Société Générale était co-leader et en partenariat technologies.
avec le Rocky Mountain Institute’s Center for Climate-Aligned Finance
Ce dernier établira la méthodologie de mesure, le référentiel
(RMI), organisation à but non lucratif à l’origine de l’initiative, le
d’émissions, le cadre de données et de Reporting, et la structure de
Groupe et cinq autres grands prêteurs du secteur mondial de l’acier
gouvernance du cadre CAF en collaboration avec les initiatives de
ont signé les Sustainable STEEL Principles (SSP, disponibles sous
décarbonisation existantes. Le groupe de travail invitera d’autres
https:// steelprinciples.org/), premier accord de financement aligné sur
institutions financières à adopter le cadre CAF et contribuera à définir
le climat de l’industrie de l’acier. Les SSP sont une solution prête à
les meilleures pratiques mondiales en matière de climat pour le
l’emploi pour mesurer et rendre public l’alignement des portefeuilles
financement de l’aluminium.
de prêts à l’industrie de l’acier avec des trajectoires compatibles avec
des scénarios 1,5°C. Conçus pour faciliter l’atteinte de l’objectif
1"/"*)'"(/9'" )"))] ^*-&") 
d’émissions net-zero carbone dans le secteur, ils fourniront également -*0+
les outils nécessaires à l’engagement des clients et des autres parties
prenantes. Ils ambitionnent d’apporter une méthodologie qui Société Générale a rejoint l’Aviation Climate-Aligned Finance (CAF)
permettra aux banques de mesurer et de rendre publiques les Working Group (https://rmi.org/press-release/banks-chart-flight-path-
émissions de carbone associées à leurs portefeuilles de prêts par to-decarbonize-aviation/) en tant que membre fondateur, aux côtés de
rapport à des trajectoires d’émissions net-zéro. Ce faisant, l’accord cinq autres grandes banques de financement de l’industrie
informera les banques de l’intensité des émissions de carbone de leurs aéronautique. Elles définiront une méthodologie et des objectifs
prêts liés à l’acier par rapport à la trajectoire net-zéro, compatible avec communs afin d’accélérer la décarbonation du secteur. Ce groupe de
un scénario 1,5°C. Le groupe de travail sur le secteur de l’acier de la travail permettra d’établir un cadre commun aux méthodologies de
NZBA, composé de plus de 16 institutions financières, prévoit de calcul ainsi que des objectifs en matière d’émissions liées aux
considérer la méthodologie SSP comme un moyen de satisfaire aux financements aéronautiques et permettra ainsi aux financeurs du
engagements de la NZBA dans le secteur de l’acier. secteur de mesurer, sur des bases homogènes, leurs degrés
d’alignement par rapport aux objectifs climatiques. Les institutions
Les signataires des SSP s’engagent, à terme, à respecter les cinq financières pourront ainsi accompagner davantage leurs clients dans
principes suivants : leur transition en finançant des solutions à faible émission carbone et
1. standardized assessment (Évaluation normative) – une en soutenant leurs investissements dans les nouvelles technologies.
méthodologie pour mesurer les émissions de carbone des Conformément à la Net-Zero Banking Alliance (NZBA) définie par les
portefeuilles de prêts ; Nations Unies, les institutions financières participantes évalueront et
2. transparent Reporting (Reporting transparent) – un cadre pour déclareront chaque année dans quelle mesure les émissions des
rendre compte des progrès chaque année ; avions, compagnies aériennes et loueurs qu’ils financent sont en ligne
avec les objectifs climatiques de 1,5°C.
3. enactment (Promulgation) – des instructions pour obtenir des
données crédibles et de haute qualité sur les émissions de
carbone ;
4. engagement (Accompagnement) – Les signataires sont encouragés
à accompagner les clients sur les plans de transition d’émission
net-zéro et les produits financiers disponibles ;
5. leadership – Les signataires sont encouragés à utiliser l’accord
pour engager toutes parties prenantes dans l’intérêt de la
décarbonation de l’industrie de l’acier.
Les SSP ont été établis par les principaux financiers du secteur de
l’acier et peuvent être adoptés par les banques du monde entier.

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       T  1er octobre 2020, les EP ont vocation à servir de cadre commun au
secteur financier pour identifier, évaluer et gérer les risques d’origine
Adoptés par le Groupe en 2007, et révisés plusieurs fois depuis, les E&S des grands projets d’infrastructures financés et conseillés par les
Principes de l’Équateur (Equator Principles – EP) sont une des 136 institutions financières internationales dans 38 pays qui ont rejoint
initiatives qui sous-tendent les Principes généraux E&S de Société l’initiative (au 2 décembre 2022).
Générale. Avec une nouvelle version – les EP4, entrée en vigueur le

 T U=;==
En 2022, Société Générale a assisté à l’Assemblée générale annuelle de l’Association des EP et contribué aux discussions portant sur
l’évolution des règles de gouvernance de l’Association et la production de notes d’orientation. Combinant les exigences renforcées de ses
politiques sectorielles et des EP en matière de biodiversité, le Groupe a par ailleurs formé environ 400 employés de GBIS et de la Banque de
détail à l’international à l’utilisation d’un outil contribuant à l’identification, à un stade précoce, des risques pour la biodiversité associés aux
projets dont le financement est envisagé.
Comme les années précédentes, le Groupe a publié sur son site Wholesales banking un rapport présentant les modalités de mise en œuvre de
l’initiative, ainsi que la liste des financements de projets entrant dans le périmètre EP auxquels le Groupe a participé. Ce rapport est
disponible à l’adresse suivante :
https://wholesale.banking.societegenerale.com/fileadmin/user_ upload/SGCIB/pdf/EQUATOR_PRINCIPLES_REPORT_2021.pdf.

     
  

  L M transparence des projets d’infrastructure dans ces pays tout en
comblant l’écart d’information entre les financiers et les promoteurs
En Asie, Société Générale a également signé en novembre 2019 les de projets.
Green Investment Principles. Ces principes ont été définis par le China
Green Finance Committee et la Green Finance Initiative de la City de Les Green Investment Principles réaffirment les engagements déjà pris
Londres et ils comprennent sept principes d’investissement vert par Société Générale tels que les Principes pour un secteur bancaire
couvrant des domaines tels que la stratégie, les opérations et responsable, les Principes de l’Équateur ou les UN-PRI (signés par
l’innovation. Ils visent à orienter les institutions financières vers Société Générale Banque Privée et Société Générale Assurances).
l’adoption de pratiques responsables en matière de gestion des
La mise en œuvre de ces principes est effectuée principalement en Asie
risques d’origine environnementale et sociale (E&S) et de produits
et s’appuie sur le déploiement du cadre de gestion des risques
financiers à impact positif dans les pays visés par l’initiative Belt and
d’origine E&S du Groupe dans cette zone.
Road*. Le Secrétariat des GIP prévoit également l’élaboration d’une
base de données de projets écologiques afin d’accroître la

 T U=;==
Lors de la quatrième réunion plénière des Green Investment Principles à Pékin en 2022, Société Générale a reçu le prix de Best Green Finance
Transaction Award. Le prix récompense la performance globale des signataires des GIP, sous les quatre principaux aspects : gouvernance et
stratégie, évaluation et gestion des risques, investissement et empreinte des entreprises, divulgation et engagement.
Société Générale a contribué au troisième rapport annuel des GIP qui reprend plusieurs bonnes pratiques mises en œuvre par le Groupe.

      
mondiale et permettant une baisse des émissions annuelles de CO2 de
6 Gt, illustrant son potentiel en matière de transition énergétique selon
En août 2019, le Groupe est devenu membre de l’Hydrogen Council, le Hydrogen Council (Hydrogen Scaling Up Report, Hydrogen Council –
initiative mondiale lancée en marge du Forum économique de Davos novembre 2017) et Société Générale entend jouer un rôle actif dans
en 2017, par de grandes entreprises des secteurs de l’énergie, des le développement de ces solutions,
transports et de l’industrie. L’Hydrogen Council rassemble désormais
plus de 120 entreprises de différents secteurs industriels et Société Générale a rejoint l’Investor Group nouvellement créé au sein
énergétiques liés à la chaîne de valeur de l’hydrogène : énergie, pétrole de l’Hydrogen Council, réaffirmant dans la continuité de son rôle dans
et gaz, chimie, matières premières, métaux et mines, automobile et le financement des énergies renouvelables la volonté d’utiliser la force
camions, équipementiers, et autres transports (aéronautique, trains, de ses franchises d’innovation, de conseil, de financement, de
expédition). D’ici 2050, les solutions d’hydrogène à faible émission de structuration de dette et de fonds propres au service de cette énergie
carbone pourraient représenter 18% de la demande énergétique du futur.

 T U=;==
Société Générale aide les porteurs de projets hydrogène à mieux comprendre les conditions requises pour que leurs projets d’envergure
soient finançables sur le long terme et attractifs pour les investisseurs. Les projets sont diversifiés et l’implication de Société Générale au sein
de l’Investor Group de l’Hydrogen Council s’est concentrée sur la capacité à financer de grandes flottes captives de camions à hydrogène ainsi
que l’infrastructure de distribution d’hydrogène. Le Groupe est impliqué en amont dans les discussions avec les promoteurs de projets sur les
questions de financement et d’immobilisations.

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En 2022, Société Générale a agi en tant que conseiller financier exclusif dans la création et la structuration du plus grand fonds
d’infrastructures d’hydrogène (Hy24) propre qui a atteint 2 milliards d’euros (financé par des sponsors industriels et financier). Avec une
solide expertise industrielle et un potentiel d’investissement important, le fonds d’infrastructure hydrogène propre a une capacité unique à
débloquer des projets à grande échelle en cours de développement et à accélérer la mise à l’échelle des marchés de l’hydrogène. Société
Générale a aussi été mandaté comme conseiller financier exclusif du fonds Hy24 dans une première transaction d’envergure clôturée en 2022
avec un investissement de 200 millions d’euros (réalisé aux côtés de Mirova, CDPQ and T.EN) dans HY2gen. HY2gen développe, finance,
conduit et exploite des unités de production d’hydrogène vert et de ses dérivés pour le transport maritime et terrestre, l’aviation et l’industrie,
à travers le monde.
La valeur ajoutée du groupe Société Générale réside également dans les échanges avec les organismes publics et les états, en apportant un
point de vue d’expert à leurs demandes, sur les configurations potentielles de déploiement de soutiens financiers publics qui faciliteraient la
montée en puissance de ces nouvelles technologies bas carbone.

        ambitionne d’obtenir une certification type Effinature ou un label


type Biodivercity® pour les programmes résidentiels ayant un espace
Contribuer à préserver la biodiversité* s’inscrit naturellement au sein vert supérieur à 500m, promouvoir l’usage des matériaux biosourcés
des actions du Groupe en faveur de la transition écologique, et fait sur les programmes immobiliers en France et à étudier
partie de l’un des quatre axes stratégiques de son ambition RSE. En l’augmentation du recours à la filière bois, en partenariat avec REI
tant qu’acteur économique responsable, Société Générale s’inscrit PROMOTION pour collaborer, dans le cadre de co-promotion
dans une démarche collective, avec des engagements volontaristes, la d’opérations de logements, de résidences gérées ;
capacité d’accompagner ses clients dans leurs actions, et la
sensibilisation de ses parties prenantes sur les enjeux liés à la p les partenariats (évaluation, dialogue, innovation, participation
préservation et la restauration de la biodiversité. active aux initiatives internationales de cadre partagé que sont
la TNFD, le SBTN Corporate Program ou le Finance for Biodiversity
Société Générale, membre de l’alliance Act4Nature, a pris, en Pledge).
novembre 2022, 18 nouveaux engagements en faveur de la biodiversité
qui concernent : Le détail des 18 engagements du Groupe est publiquement disponible
sur https://www.act4nature.com/wp-content/uploads/2022/11/SOCIETE
p la gouvernance et la formation. Le Groupe s’est ainsi engagé à -GENERALE-VF.pdf.
intégrer les enjeux de biodiversité dans sa gouvernance pour définir
et mettre en œuvre l’ambition du Groupe sur le sujet en les Société Générale participe également à deux alliances internationales
présentant au moins une fois par an au Comité des Engagements qui développent des standards économiques et financiers de référence
Responsables présidé par la Direction générale. Côté formation, en matière de prise en compte des enjeux de préservation et
Société Générale s’est engagé à faire monter en compétence les restauration de la biodiversité :
collaborateurs du Groupe sur les enjeux de biodiversité en les
p la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD), initiative
informant des engagements du Groupe et en leur proposant des
internationale, travaille à l’élaboration d’un cadre de gestion et de
formations dédiées à ces sujets ;
Reporting des risques liés à la nature permettant aux organisations
p la gestion des risques. En complément des Principes de l’Équateur et (dont les institutions financières) d’identifier et d’évaluer ces risques
en application des politiques sectorielles mises à jour, Société pour agir en conséquence ;
Générale s’est engagé à exclure les financements de projets dédiés
p le Science-Based Targets Network (SBTN), est un réseau mondial qui
localisés dans des sites classés IUCN I-IV, zones humides RAMSAR,
vise à équiper les entreprises de moyens basés sur la science pour
sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO ou sites Alliance for Zero
gérer leurs impacts et leurs dépendances vis-à-vis de la nature sur
Extinction pour les secteurs sensibles suivants : exploration et
l’ensemble de leur chaîne de valeur.
production pétrole et gaz, extraction minière, agriculture industrielle
amont, barrages à réservoirs, centrales thermiques, chantiers Enfin, le Groupe a engagé, en 2022, un dialogue avec les entreprises
navals ; ceux dédiés à l’exploration et production de pétrole en déjà clientes qui opèrent dans les secteurs les plus sensibles en
Arctique et ceux dédiés à l’exploration, la production ou le trading matière de déforestation (huile de palme, soja et élevage en Amérique
de pétrole de l’Amazonie Équatorienne dès 2022 ; du Sud) pour évaluer leurs stratégies de lutte contre la déforestation. À
compter de 2023, le Groupe ne fournira des produits et services
p les relations avec nos clients. Société Générale propose depuis 2022,
financiers qu’aux clients qui se sont engagés à :
deux nouvelles offres commerciales associées à des partenariats
avec des organismes spécialisés pour promouvoir la reforestation et p éliminer la déforestation et la conversion de terres dans leurs
apportant un bénéfice pour la biodiversité. Afin d’accompagner ses activités (sur leurs propres exploitations et sur leur chaîne
clients grandes entreprises à évaluer et à réduire leurs impacts sur la d’approvisionnement) ;
biodiversité, le Groupe a étendu son d’évaluation E&S en incluant un
p mettre en place et à rendre systématique la traçabilité de leurs
point d’attention sur la biodiversité pour atteindre une couverture à
chaînes de valeur, ainsi qu’à rendre compte annuellement des
100% des clients grands corporates en 2024. Concernant sa clientèle
progrès réalisés en termes de périmètre de mise en œuvre et/ou de
PME en France, à partir de 2023, le Groupe proposera un guide
pourcentage des activités n’impliquant ni déforestation ni
d’entretien E&S intégrant un volet biodiversité pour nourrir le
conversion.
dialogue sur les sujets environnementaux et s’emploie à assurer la
formation de 100% de ses chargés d’affaires sur la biodiversité. Pour Par ailleurs, le Groupe s’abstient, depuis 2022, d’entrer en relation
les clients PME de ses filiales africaines, il mènera des actions de avec des entreprises prospectes opérant dans les secteurs de l’huile de
sensibilisation sur la biodiversité, dans le cadre des Maisons de la palme, du soja et de l’élevage en Amérique du Sud, qui ne se sont pas
PME. À destination de ses clients particuliers en France, Société engagées à éliminer la déforestation et la conversion de terres dans
Générale mettra à leur disposition un outil pédagogique de leurs activités (sur leurs propres exploitations et sur leur chaîne
consommation responsable (alimentation, textile, transports, etc.). d’approvisionnement), ni à tracer de manière systématique leurs
Enfin, concernant ses activités de promoteur Immobilier, Sogeprom chaînes de valeur.

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         Par cette signature, Société Générale s’engage notamment sur :

En novembre 2019, Société Générale a été parmi les premières p l’optimisation des outils numériques pour limiter leurs impacts
entreprises à signer la Charte Numérique Responsable, afin de environnementaux et leurs consommations ;
contribuer à limiter l’impact environnemental de la technologie et
p le développement d’offres de services accessibles pour tous,
encourager l’inclusion numérique.
inclusives et durables ;
Initiative française élaborée par l’Institut du Numérique Responsable,
p la diffusion de pratiques numériques éthiques et responsables ;
en partenariat avec le Commissariat général au développement
durable (CGDD) du Ministère de la Transition écologique et solidaire, le p la contribution à rendre le numérique mesurable, transparent et
WWF*, l’ADEME* (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de lisible ; et
l’Énergie) et la Fing* (un think tank de référence sur les transformations
p l’encouragement à l’émergence de nouveaux comportements et
numériques), cette charte a été lancée en juin 2019 et compte
valeurs.
désormais 82 signataires (entreprise, association, TPE/PME ou acteur
public), pour plus d’information sur la Charte, voir
https://institutnr.org/charte-numerique-responsable).

 T U=;==
Ce point est détaillé dans le paragraphe « Système d’information et infrastructures informatiques » de la section « Être une entreprise
éco-responsable » en page 310.

            Société Générale utilise à la fois des mesures d’alignement et des
U    mesures des émissions carbone financées pour piloter et les impacts
   <I@UX climatiques de ses activités. Ces deux approches sont
complémentaires. La mesure absolue des émissions carbone
En accord avec les résultats de l’enquête de matérialité (voir Dialoguer
financées, qui consiste à attribuer aux expositions crédit du Groupe
avec les parties prenantes page 333), Société Générale a fait de la
des émissions carbone de ses clients ou des projets financés, permet
transition écologique le premier axe prioritaire de la déclinaison
de hiérarchiser les portefeuilles prioritaires. Il s’agit d’une
opérationnelle de son ambition RSE. Ainsi le Groupe veut contribuer
photographie qui ne permet pas, pour le moment, un pilotage
activement à la lutte contre le réchauffement climatique et à la
approprié des portefeuilles de crédit. En effet, ces méthodes souffrent
transformation de l’économie mondiale vers une économie moins
encore de nombreuses limitations telles que : le manque de données
carbonée. En matière de changement climatique, l’action du Groupe,
et leur niveau de qualité ; le risque de double comptabilisation lié à la
présentée lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 17 mai
définition du scope 3 ; la volatilité sous-jacente inhérente à la clé
2022, s’articule autour des trois axes suivants :
d’attribution des émissions des clients et des projets ; et globalement
p disposer d’un dispositif de gestion des risques associés au un manque de standardisation.
changement climatique (risques physiques et de transition – voir
Pour définir des mesures d’alignement, le Groupe vise à développer
chapitre 4, page 280) ;
des métriques exprimées en encours de crédit, en intensité
p gérer proactivement les impacts potentiels des activités du Groupe d’émissions carbone ou en émissions carbone financées absolues. Ces
sur le climat (via ses activités propres – voir « Être une entreprise métriques, définies au regard des scenario macro-économiques visant
éco-responsable », page 307 ou via son portefeuille d’activités – à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, permettent d’agréger,
voir chapitre 4 page 281 et ci-après) ; pour chaque portefeuille couvert, une mesure de pilotage de
l’alignement suivie en interne.
p accompagner les clients du Groupe dans leur transition écologique,
notamment en développant des solutions de conseil et de En 2015, des institutions financières néerlandaises ont lancé
financement adaptées (voir : chapitre 5, page 325). l’initiative PCAF afin de développer un standard de mesure et de
Reporting des émissions de gaz à effets de serre attribuables aux
Les Comités de pilotage stratégique et de supervision transversale portefeuilles de crédit et d’investissements. Cette initiative a été
présidés par la Direction générale supervisent la bonne mise en œuvre étendue à l’Amérique du Nord en 2018 puis reprise mondialement
de la stratégie climatique du Groupe et fixent des objectifs pertinents en en 2019. Le standard PCAF propose des guides méthodologiques pour
matière de RSE dans les feuilles de route des Business et Service Units. différents types d’actifs. Les émissions d’une entreprise sont évaluées
Le projet d’alignement des portefeuilles de crédit de Société Générale sur la base des Reportings publics ou estimées en lien avec les
a été initié à la suite de la décision du Comité des engagements principes du GHG protocole* puis allouées à l’institution financière au
responsables, dit « CORESP », en août 2019. Ce projet vise à définir des prorata de ses encours (pour plus de détail, se référer au Standard
indicateurs et identifier des scénarios pour piloter les activités du PCAF – https://carbonaccountingfinancials.com/files/downloads/PCAF-
Groupe en cohérence avec ses objectifs en matière de lutte contre le Global-GHG-Standard.pdf). Après une première évaluation réalisée
changement climatique. Le projet est supervisé par la Directrice du en 2021, le Groupe a mesuré en 2022, selon cette méthodologie, les
Développement durable et sa gouvernance associe les directions des émissions de gaz à effets de serre de 95% de ses portefeuilles de crédit
Business Units concernées. aux grandes entreprises. Les calculs sont actuellement réalisés à partir
des facteurs d’émission monétaires de la base de données PCAF, et
lorsque les données sont disponibles, les calculs sont réalisés à partir
          
U T   des émissions scope 1, 2 et 3 reportées par les clients. Pour mettre en
     œuvre son engagement pour le climat, le Groupe a dès 2016,
développé une première méthodologie et s’était fixé des objectifs
Pour Société Générale, les engagements d’alignement permettent en d’alignement sur le secteur du charbon (voir ci-dessous). En 2018, dans
premier lieu d’orienter dans la durée les expositions de crédit de telle la lignée de ce premier engagement, Société Générale a signé
sorte à ce qu’elles soient compatibles avec les objectifs de lutte contre l’engagement de Katowice (voir : https://www.societegenerale.com/
le changement climatique et aussi de prendre en compte au titre de la sites/default/files/documents/Document%20RSE/les_engagements_de_
gestion du risque de crédit, la transition écologique des clients du katowice.pdf) conjointement avec quatre autres banques
Groupe. internationales (BBVA, BNP Paribas, ING, Standard Chartered). Les

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banques signataires de cet engagement ont travaillé avec 2°C Investing Depuis avril 2021, le Groupe progresse sur la fixation de cibles
Initiative (2DII) pour adapter aux portefeuilles de crédit, la d’alignement et s’appuie sur les principes définis par l’alliance NZBA.
méthodologie PACTA (Paris Agreement Capital Transition Assessment), Le tableau ci-dessous résume l’approche retenue par le Groupe pour la
initialement développée pour les portefeuilles d’obligations et mise en œuvre de son projet d’alignement de ses portefeuilles de
d’actions). Cela a donné lieu à la publication d’un premier rapport sur crédit.
l’application de cette méthodologie en septembre 2020
(https://2degrees-investing.org/wp-content/uploads/2020/09/Katowice-
Banks-2020-Credit-Portfolio-Alignment.pdf).

EMPREINTE
CARBONE
Identification
ALIGNEMENT des secteurs
Objectifs Fixation des objectifs de décarbonisation du portefeuille les plus émissifs
Méthodologie PACTA/Katowice Poseidon Principles NZ Steel Initiative Approche de la En développement PCAF
Fédération Bancaire
Française
Portefeuille Charbon, pétrole et Transport maritime Acier Immobilier Autres secteurs Tous les secteurs des
gaz, production résidentiel priorisés selon leur portefeuilles de
d’électricité, ciment, niveau d’émissions crédit entreprise
automobile absolues

Les considérations relatives à la transparence sur les données et la         


méthodologie sont présentées en note méthodologique, page 354. UT    
U    
<;B3+-A%C3<;B A,9%C3F,B ' 9% CA%;B?%A,;), T 
BDAf9,Bf+<;;-,B ,C 9% :-C2<+<9<13,
,)C,DA +D )2%A(<;
Les indicateurs présentés dans le document sont calculés sur la base
de multiples données et informations internes et externes qui sont Dès 2016, Société Générale a été l’une des premières banques à
sujettes à des incertitudes quant à leur mesure. réduire son exposition au secteur du charbon en arrêtant le
financement des projets d’exploitation minière et de centrales
thermiques à charbon.
% @D%93C- +,B +<;;-,B ,BC BD6,CC, ' +,B %:-93<A%C3<;B
En 2019, le Groupe a poursuivi et renforcé ses engagements en
À l’heure actuelle, les données relatives au climat ne sont ni
annonçant réduire à zéro son exposition au secteur du charbon
exhaustives ni largement disponibles. Elles sont également sujettes à
thermique en 2030 pour les pays de l’UE et de l’OCDE et 2040 pour le
des incohérences car elles ne suivent pas des standards mondiaux.
reste du monde. Pour atteindre cet objectif, Société Générale a publié
Cependant, comme les clients adoptent de plus en plus un cadre de
en juillet 2020 sa nouvelle politique sectorielle sur le charbon
divulgation et de rapport climatique, le Groupe s’attend à ce que
thermique qui définit les modalités d’accompagnement des clients
l’accessibilité et la fiabilité des données externes sur les émissions
dans cette phase de transition (https://www.societegenerale.com/
s’améliorent avec le temps.
sites/default/files/documents/Document%20RSE/politiques_sectorielles
Les indicateurs communiqués dans ce document sont soumis à des /politique-sectorielle-charbon-thermique.pdf).
incertitudes quant aux données. Les limites de la collecte, de la
Cette politique prévoit deux étapes :
vérification et de la communication des données, ainsi que l'absence
de techniques de mesure fiables et normalisées dans l'ensemble du 1. le Groupe s’est désengagé des entreprises les plus exposées (plus
secteur, empêchent la cohérence des données, en particulier dans des de 25% de leur chiffre d’affaires dans le secteur du charbon
domaines tels que le méthane. Bien qu'en amélioration, cette situation thermique) qui ne se sont pas engagées à sortir de ce secteur et a,
représente une préoccupation majeure pour les parties prenantes en cohérence, renforcé ses critères concernant les prospects ;
engagées dans l'effort de décarbonation du secteur.
2. courant 2021, Société Générale a passé en revue l’ensemble de son
,B :-C2<+<9<13,B DC393B-,B B<;C ,;)<A, ,; )<DAB portefeuille et engagé un dialogue avec toutes les entreprises
+,fBC%(393B%C3<; clientes détenant des actifs miniers ou de production d’électricité à
partir de charbon, afin de s’assurer de la compatibilité de leur plan
Les méthodes de calcul existantes présentent des difficultés de sortie du charbon thermique avec les engagements du Groupe.
importantes en termes de cohérence, d'adoption par les acteurs du
secteur et de reproductibilité entre les secteurs. Dans un effort pour En fin de cette section, un indicateur de financement des activités
tendre vers une méthode de mesure et de déclaration des émissions d’extraction et de production de charbon thermique (engagement brut
plus cohérentes et mieux acceptées par le marché, les orientations et pondéré par la part de revenu charbon des emprunteurs – Base 100 à
les exigences réglementaires ont évolué ces dernières années. Ces fin 2019), est présenté qui s’appuie sur la méthodologie PACTA définie
orientations et exigences sont toujours en cours de développement et dans le cadre de l’engagement de Katowice (https://2degrees
devraient se stabiliser au fil du temps. -investing.org/resource/credit-portfolio-alignment-katowice-report/).

Au fur et à mesure de l'évolution des méthodologies et de ,)C,DA +D ?-CA<9, ,C +D 1%I


l'amélioration des données, le Groupe continuera à examiner l'impact
sur la base de référence, ce qui pourrait conduire à affiner les calculs Les défis de la transition énergétique dans une économie qui reste
au fil du temps. Toute opinion et estimation doit donc être considérée dépendante du pétrole et du gaz sont particulièrement aigus pour les
comme indicative et préliminaire. acteurs du secteur. Une approche trop simpliste fondée uniquement
sur des exclusions ne permettant pas d’agir de façon responsable
vis-à-vis des enjeux de sécurité énergétique et les besoins temporaires
de certaines régions en développement, le Groupe a défini une
politique crédit qui d’une part exclut les techniques d’extraction les
plus à risque et d’autre part fixe des cibles compatibles avec les
engagements climatiques du Groupe.

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Depuis 2018, Société Générale ne finance plus ni la production de ,)C,DA+,9%1-;-A%C3<;+e-9,)CA3)3C-
pétrole issu de sables bitumineux partout dans le monde, ni la
production de pétrole en Arctique. À l’occasion de la COP26 en 2021, En 2020, le Groupe s’est engagé à réduire l’intensité d’émission de ses
Société Générale a annoncé le renforcement de ses engagements sur financements liés à la production d’électricité de 18% en 2025 par
plusieurs catégories d’hydrocarbures et pour la protection de la rapport au niveau de fin 2019. En 2022, le Groupe a renforcé cet
biodiversité dans les zones protégées. Ainsi, le Groupe ne finance plus : objectif en fixant une nouvelle cible d’intensité des émissions de CO2
de 125g de CO2 par kWh en 2030 (versus le précédent engagement de
p de nouveaux projets dédiés dont les activités sous-jacentes 163g de CO2 par kWh en 2030). Cela est rendu possible grâce à une
concernent l’exploration ou la production de pétrole et gaz de évolution du mix énergétique financé par Société Générale qui traduit,
schiste, de sables bitumineux, de pétroles bruts extra-lourds, de d’une part, la politique volontariste de sortie progressive du charbon
pétrole en zone Arctique ou de pétrole en Amazonie ; et, d’autre part, un positionnement de leadership dans le domaine des
énergies renouvelables.
p d’acteurs spécialisés (pure players upstream) pour lesquels ces
catégories d’hydrocarbures (pétrole et gaz de schiste, sables L’indicateur est mesuré selon l’application de la méthode PACTA par
bitumineux, pétroles bruts extra-lourds, pétrole en Arctique, pétrole les banques membres de l’engagement de Katowice avec une cible
en Amazonie) représentent plus de 30% de leur production globale ; légèrement mieux-disante que celle du scénario Net Zéro de l’AIE (138g
et CO2 par kWh en 2030).
p d’acteurs diversifiés (upstream, midstream, downstream) pour
,)C,DA+,9e%)3,AY+,9e%9D:3;3D:,C+,9e%-A<;%DC3@D,
lesquels la production de ces catégories d’hydrocarbures contribue
à plus de 30% de leur chiffre d’affaires global. Au cours de l’année 2022, le Groupe rejoint différents groupes de
travail dédiés en vue d’utiliser les leviers du financement pour aider à
De plus, aucun nouveau mandat lié à de nouveaux projets greenfield
décarboner les secteurs de l’acier, l’aluminium et l’aéronautique (voir
de production de gaz naturel liquéfié en Amérique du Nord n’est
ci-dessus page 316). Le Groupe s’appuiera sur les travaux issus de ces
accepté. Enfin, le Groupe s’est engagé à mettre en œuvre une
différentes alliances pour définir, d’ici avril 2024, les cibles
protection accrue de la biodiversité grâce à l’élargissement des
d’alignement de ses portefeuilles de crédit sur ces secteurs.
catégories de zones protégées dans lesquelles aucun nouveau projet
d’exploration et production d’hydrocarbure ne sera financé. Ces
,)C,DA+DCA%;B?<AC:%A3C3:,_-)93;%3B<;
engagements sont reflétés dans la politique Pétrole et gaz, révisée
+,Bf*."*)-")"+'.]F<3A)3`+,BBDBY?%1,MKP^
en 2022, et consultables sur le site institutionnel : https://www.
societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/Politique- La méthodologie et les scénarios de référence sont ceux de l’OMI
sectorielle-petrole-gaz.pdf. (Organisation Maritime Internationale), disponibles sur le site internet
des Principes de Poséidon (en anglais uniquement, Ressources –
Société Générale a été l’une des premières banques mondiales à
Principes de Poséidon pour les établissements financiers).
s’engager dès 2020 sur un objectif à court terme de réduction de son
exposition au secteur de la production de pétrole et gaz (de -10% Les besoins considérables de l’Europe en matière d’énergie, dus en
à 2025 versus 2019) qui accompagne la baisse anticipée du recours aux grande partie à la situation géopolitique, ont poussé les navires à
énergies fossiles par l’économie dans une trajectoire compatible avec augmenter fortement leur vitesse de croisière pour satisfaire la
les objectifs de l’accord de Paris. Le Groupe accélère la réduction de demande. Cela a engendré une forte congestion des ports dans de
son exposition à l’activité de production de pétrole et gaz et renforce nombreuses régions du monde. Conjugué aux effets résiduels et
en 2022 sa cible de réduction à -20% à horizon 2025 (versus 2019). De cumulés de la pandémie de Covid-19, cela a pesé sur le score
plus, Société Générale s’est fixé une nouvelle cible de -30% en 2030 d’alignement du secteur. Une plus grande volatilité des résultats est à
versus 2019 en émissions carbone financées absolues liées à prévoir dans les prochaines années, notamment si l’on prend en
l’utilisation finale de la production de pétrole et de gaz. compte l’évolution des Principes de Poséidon vers une trajectoire
compatible avec un réchauffement de +1,5 °C.
L’indicateur retenu pour la cible en exposition, est le financement de
l’extraction du pétrole et du gaz (engagement brut des pure players Malgré ce contexte, le score d’alignement de Société Générale,
upstreams et pondéré pour les acteurs diversifiés par la part de revenu quoique désaligné, s’est amélioré et est passé de +23,7% à +15,4%. Le
des activités extractives – index base 100 à fin 2019), conformément à score d’alignement relatif aux navires de marchandises est passé de
l’application de la méthodologie PACTA par les banques membres de +2,8% à +1,1% et celui des navires de transport de passagers de
l’engagement de Katowice. L’indicateur en émissions carbone +68,4% à +45,2%) en glissement annuel. Dans cette période de
financées, concerne le même périmètre de financement et vise la transition, la Banque continuera à travailler pour aligner son
réduction des émissions liées à l’utilisation dans l’ensemble de portefeuille de transport maritime en poursuivant son engagement
l’économie, du pétrole et du gaz produit. Les deux cibles ont été fixées auprès de ses clients par des efforts de sensibilisation.
au regard de la tendance de l’évolution de la production de pétrole et
gaz du scenario Net Zero Emission 2050 de l’AIE et anticipent ,)C,DA%DC<:<(39,])C3F3C-D;3@D,:,;C^
l’accélération de la réduction de l’utilisation de pétrole et de gaz après
Dans le cadre de son plan stratégique 2025, ALD Automotive, filiale de
2025.
location longue durée de véhicules d’entreprise et gestion de flotte
automobile du Groupe, s’est fixé l’objectif de réduire les émissions
provenant des véhicules de passagers livrés en Europe de -40% d’ici
2025 par rapport à 2019 (norme gCo2/km NEDC(1)), soit de 70 grammes
exprimés en NEDC corrélé. L’objectif est fixé à un niveau plus
ambitieux que le seuil d’intensité des émissions fixé par le règlement
de l’UE 2019/631.

(1) Nouveau cycle européen de conduite. En 2021, la majeure partie du marché européen publie ses chiffres selon la procédure d’essai dans le monde, harmonisée pour les
véhicules légers (« WLTP » ou « Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure » en anglais). La conversion en NEDC sera faite lorsque des métriques officielles de
conversion seront disponibles.

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Point de Objectif de
Indicateur Scénario référence Objectif réduction Fin 2021 Réalisé 2021
0
Engagements bruts Charbon 100 (2030/40
thermique (indice 100) Stratégie de sortie (2019) OECD/RoW) -100% 72 -28%
Production de
Engagements bruts extraction pétrole Pétrole & gaz AIE 100 80
et gaz (indice 100) NZE 2050 (2019) (2025) -20% 82 -18%
Intensité des émissions du secteur Intensité des
de la production d’électricité émissions NZE 2050 221 125
(gCO2e/kWh) (gCO2e/kWh) (2019) (2030) -43% 143 -35%
Intensité des émissions du transport Intensité des
maritime – objectif au niveau du émissions Objectif 3 +2% 0%
différentiel d’alignement(1) de l’OMI (gCO2/tnm) (2020) (2050) N/A +15% N/A
Livraisons de véhicules de passagers
par ALD Automotive en Europe,
intensité des émissions exprimé 116 70
en NEDC (gCO2/vkm) n/a (2019) (2025) -40% 99 -15%
(1) Cet objectif est un score d’alignement. Un score d’alignement positif signifie que le portefeuille de transport maritime n’est pas aligné (supérieur à la trajectoire de
décarbonation). À l’inverse, un score d’alignement négatif ou nul signifie que le portefeuille de fret maritime est aligné.

G?<B3C3<;B +D A<D?, -9313(9,B %D A/19,:,;C clientèle couverte par la réglementation, les questions d’alignement
,DA<?-,; %G<;<:3, étant abordées ultérieurement conformément au calendrier
réglementaire. La méthodologie appliquée a tenu compte de
En application du règlement européen Taxonomie (2020/852), Société
l’ensemble des avis de la Commission européenne(1) pour le calcul de
Générale publie depuis 2021 ses expositions bilantielles aux secteurs
ces expositions présentées ci-dessous :
éligibles. Conformément à ce règlement, les informations présentées
portent sur l’éligibilité au règlement Taxonomie des activités avec la

Montant % Montant %
ATTENTES RÈGLES DE GESTION APPLIQUÉES T4 2022
(en MD EUR) T4 2022 T4 2021 T4 2021

Total de l’actif du bilan (FINREP) Total de l’actif prudentiel correspondant au bilan FINREP 1 350,8 100% 1 311,0 100%

La proportion du portefeuille de négociation • Classe d’actif FINREP « Actifs financiers détenus à des fins 242,4 17,9% 229,8 17,5 %
DES ACTIFS

1
COUVERTS
POSITIONS
EXCLUES

(hors dérivés) dans le total de l’actif de négociation » hors dérivées

La proportion des souverains, banques • Classes d’actif FINREP qui correspondent 288,7 21,4% 255,1 19,5%
2 centrales et émetteurs supranationaux aux portefeuilles en question
dans le total de l’actif

Total des actifs couverts Total de l’actif servant de dénominateur pour le calcul des KPI 2022 819,7 100% 826,1 100%
Taxonomie UE
3 La proportion des dérivés • Classe d’actif FINREP « Actifs financiers détenus à des fins 109,1 13,3% 114,0 13,8%
POSITIONS EXCLUES
DU NUMÉRATEUR

de négociation » ou « Comptabilité de couverture »

La proportion des prêts interbancaires • Prêts et avances identifiés comme des créances sur demande 33,3 4,1% 27,0 3,3%
4 sur demande avec des établissements de crédit (FINREP)
ACTIFS COUVERTS

La proportion des expositions des sociétés • Expositions vers de compagnies financières et non-financières 295,8 36,1% 289,3 35,0%
5 non-assujetties à l’obligation de publication NON assujetties à l’obligation de publication NFRD correspondant
NFRD aux situations suivantes :
- Entité et sa maison-mère en dehors de l’UE
PÉRIMÈTRE D'ÉLIGIBILITÉ

- Entité et sa maison-mère en UE mais ne publiant pas d’indicateurs d’éligibilité


ACTIFS DANS LE

La proportion des expositions • Expositions vers des compagnies financières et non-financières assujetties 109,0 13,3% 112,2 13,6%
6 non-éligibles à la Taxonomie UE au NFRD pour la part non éligible de l’indicateur de chiffre d’affaires
• Expositions vers des particuliers hors prêts collatéraux par un bien immobilier
résidentiel

La proportion des expositions éligibles • Expositions vers des compagnies financières et non-financières assujetties 147,0 17,9% 151,6 18,4%
7 à la Taxonomie UE au NFRD après application de l’indicateur de chiffre d’affaires
• Prêts couverts par un bien immobilier résidentiel ou « Crédit Logement »
• Expositions vers des collectivités locales
NB : la somme des éléments individuels préstentés ne correspond pas à la totalité des actifs couverts. En effet, ils contiennent aussi les postes cash et cash associés ainsi que les autres actifs non transactionnels
pour lequel aucun indicateur de performance n’est exigé.

(1) FAQ et Commission Notice de la Commission européenne.

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La proportion d’expositions éligibles à la Taxonomie diminue par publier sur une base annuelle et sur le périmètre de consolidation
rapport à 2021 en raison de la baisse des prêts couverts par un bien prudentielle des informations relatives à l’alignement de leurs activités
immobilier résidentiel résultant d’une identification plus granulaire sur la Taxonomie européenne. Alors que les obligations de publication
des natures de collatéraux. Cette baisse se compense partiellement complètes, qui comprendront le Green Asset Ratio, n’entreront en
par la prise en compte des indicateurs clés de performance des vigueur qu’en 2024, les établissements de crédit doivent publier des
contreparties publiés depuis 2021. informations sur un périmètre limité d’indicateurs à compter du 31
décembre 2022. Cela concerne notamment la proportion des
<C,:-C2<+<9<13@D, financements éligibles à la Taxonomie UE. Le schéma ci-dessous
précise les éléments réglementaires à publier au titre du 31 décembre
En vertu de la Directive européenne sur le reporting extra-financier
2022.
(NFRD) transcrite en droit français en Déclaration de Performance
Extra-financière (DPEF), les établissements de crédit sont tenus de

POSITIONS EXCLUES DES ACTIFS COUVERTS ACTIFS COUVERTS

1 3 4 5 Les établissement de crédit


POSITIONS EXCLUES

Les établissement
DU NUMÉRATEUR

Portefeuille sont tenus de publier


de négociation de crédit sont tenus Dérivés Prêts interbancaires Expositions la proportion des dérivés, prêts
(hors dérivés) de publier la proportion sur demande non-NFRD interbancaires sur demande
dans leur actif des
et expositions non NFRD
expositions exclues
Total Actif Actifs couverts Actifs couverts Actifs couverts relatifs aux actifs couverts.
(FINREP) du périmètre (FINREP) (FINREP) (FINREP) Art. 10, Par. 2 (c)
d’éligibilité
Acte Délégué
PÉRIMÈTRE D'ÉLIGIBILITÉ

2 Souverains,
6 Expositions
7 Les établissement de crédit
ACTIFS DANS LE

Art. 10, Par. 2 sont tenus de publier


banques centrales, non-éligibles Expositions éligibles la proportion des expositions
& émetteur supranat. Acte Délégué à la Taxonomie UE à la Taxonomie UE éligibles et non-éligibles
Art. 10, Par. 2 (b) à la Taxonomie UE relatives
Total Actif Actifs couverts Actifs couverts aux actifs couverts.
(FINREP) Acte Délégué (FINREP) (FINREP) Art. 10, Par. 2 (a)
Acte Délégué

Numérateurs en gris reposent sur des agrégats FINREP Numérateurs en rouge reposent soit sur des nouveaux concepts ESG ou des informations plus granulaires que les états FINREP

Afin de déterminer les éléments nécessaires à la publication des de déclaration et d’autre part, l’utilisation de l’activité principale
indicateurs demandés, le Groupe a utilisé le reporting FINREP, format exercée (en code NACE) ayant été interdite dans le reporting
d’échange avec les superviseurs bancaires, comme point de départ de réglementaire par les FAQ de la Commission Européenne, cela avait
son analyse bilantielle. L’écart entre le bilan utilisé pour la production exclu de fait la quasi-totalité des expositions corporate.
des éléments quantitatifs exigés au titre du Règlement Taxonomie et le
Concernant les prêts aux collectivités locales, ces derniers ont été
bilan prudentiel réside dans la différence de traitement des provisions
inclus dans l’assiette d’éligibilité à hauteur des expositions face aux
sur les différents actifs, ces dernières étant incluses dans le bilan
Offices Publics de l'Habitat (OPH). Les crédits automobiles à compter
prudentiel mais exclues pour le calcul des métriques relevant du
du 1er janvier 2022 ainsi que les prêts rénovation habitat ont été exclus
règlement Taxonomie. Suite à la mise en application, à compter de
de l’assiette d’éligibilité car non identifiables dans le bilan bancaire. En
2021, des obligations de publication d’indicateurs clés de performance
effet, ils ont été le plus souvent inclus directement dans le
par les contreparties éligibles, Société Générale a considéré comme
financement global du bien.
non éligible les expositions pour lesquelles aucun indicateur publié n’a
pu être identifié. Les expositions éligibles ont été déterminées à Sont, en revanche, bien inclus dans l’assiette d’éligibilité les crédits
hauteur de l’application des indicateurs clés de performance, assis sur immobiliers cautionnés (garantie Crédit Logement ou autre) qui
le chiffre d’affaires pour les contreparties non financières. A noter que représente l’essentiel des actifs éligibles.
lors de l’exercice précédent, en raisons de l’absence d’éléments
publiés, l’éligibilité NFRD avait été évaluée au niveau de la contrepartie Le schéma ci-dessous présente l’arbre de décision ayant permis la
immédiate ainsi que sa maison-mère suivant les critères : (1) de qualification des différents éléments du bilan FINREP en vue de
résidence dans l’UE et (2) d’effectif supérieur à 500 employés à la date produire les indicateurs de performance.

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1 TOTAL DE L’ACTIF BILAN ACTIFS EXCLUS


DES ACTIFS
COUVERTS
POSITIONS

Portefeuille de négociation ACTIFS COUVERTS –


EXCLUES

1 (hors dérivés) EXCLUS DU NUMÉRATEUR


Souverains, banques centrales
2 et émetteur supranationaux ACTIFS COUVERTS –
EXCLUS DU NUMÉRATEUR 5
NON NFRD

CA
3 Dérivés
KPI

Prêts interbancaires 5 ACTIFS


4 sur demande NON
COUVERTS 7
ACTIFS COUVERTS

ÉLIGIBLE DPEF APPLICATION ÉLIGIBLE


Cash et cash associé AU NIVEAU OUI
Autres actifs non-transactionnels DES INDICATEURS
ENTITÉ OU D’ÉLIGIBILITÉ(2)
MAISON-MÈRE ?(1)
NON-RETAIL
1 - KPI ACTIFS
• Compagnies financières
• Compagnies non-financières COUVERTS 6
PRÊTS COLLATÉRALISÉS PAR NON ÉLIGIBLE
UN BIEN IMMOBILIER RÉSIDENTIEL
RETAIL OU COUVERTS PAR UNE GARANTIE NON
CRÉDIT LOGEMENT ?
• Particuliers(3)
OUI
(1) Eligibilité évaluée sur à partir de données de fournisseurs externes recensant les indicateurs d’éligibilité publiées.
(2) Indicateurs évalués sur le chiffre d’affaires pour les non financières.
(3) Les prêts pour véhicules à moteurs réalisés en 2022 sont éligibles mais non identifiés à ce stade.

%I,CD)9-%3A,
Le règlement 2022/1214 ajoute le gaz et le nucléaire comme activités Concernant les modèles 4 et 5, également assujettis à des obligations
pouvant être éligibles et alignées à la taxonomie européenne de publication au regard du règlement délégué 2022/1214, les
(règlement 2020/852). Ces nouvelles activités sont accompagnées informations disponibles ne sont pas suffisamment qualitatives pour
d’obligations spécifiques de publication, la première d’entre elle étant permettre une publication chiffrée, compte-tenu du fait qu’elles
le modèle traitant des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz dépendent de la publication par les clients du Groupe d’informations
fossile Ce modèle tient compte des financements, dédiés ou non. qui ne sont pas encore toujours disponibles.

ID ACTIVITÉS LIÉES À L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE OUI/NON

L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration
1 et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléairavec un minimum OUI
de déchets issus du cycle combustible.

L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles
2 installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain OUI
ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté,
utilisant les meilleures technologies disponibles.

L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires existantes
3 de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbains ou aux fins OUI
de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises
à niveau de sûreté.

ID ACTIVITÉS LIÉES AU GAZ FOSSILE OUI/NON

4 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation d’installations OUI
de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.

L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état d’exploitation
5 OUI
d’installations de production combinée de chaleur/chaud froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.

L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état d’exploitation
6 OUI
d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux.

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BJ?J>J@ ))<:?%1;,A9,BCA%;B0<A:%C3<;B répondre à la prise de conscience et des besoins d’action de sa


clientèle de particuliers, le Groupe développe une offre de produits
?<B3C3F,B et services responsables afin d’encourager les comportements
En tant que Banque responsable, Société Générale fait le choix vertueux. Enfin, en accord avec son esprit d’innovation, Société
d’accompagner ses clients, afin de les soutenir vers une transition Générale est soucieux d’accompagner les nouvelles tendances
juste, écologique et inclusive en adéquation avec ses propres sociétales et accorde une attention particulière au développement de
engagements. La dimension de durabilité fait partie intégrante de la mobilité durable et aux nouveaux modes d’habitat.
l’offre de service et s’adresse à tous les types de clients du Groupe, non
Afin de disposer d’outils de mesure de l’accompagnement de ses
seulement sur les aspects de financement et d’investissement mais
clients, le Groupe s’est doté depuis plusieurs année d’une norme lui
aussi au niveau des services financiers. Cette offre permet de
permettant de mesurer la distribution de son offre de financements
répondre, partout dans le monde aux attentes croissantes des parties
orientés Finance Durable et à Impact Positif (Sustainable and Positive
prenantes (clients, entreprises, investisseurs, particuliers) d’avoir un
Impact Finance – SPIF* – voir Glossaire, page 683) dédiés au
impact positif sur le développement durable de l’économie et de la
financement de l’économie et des entreprises, et d’une gamme de
société. Soucieux de satisfaire en tout point ses clients et de leur
produits d’Investissements Durables et Positifs (Sustainable and
proposer des solutions au plus près de leurs besoins, Société Générale
Positive Investments – SPI* – voir Glossaire, page 683). En lien avec les
attache un soin particulier au respect de sa typologie de clientèle dans
évolutions du Groupe, les normes SPIF et SPI et les périmètres de
la construction de ses offres de service. Ainsi, les équipes s’emploient à
collecte ont été revus. Les évolutions sont présentées dans la Note
accompagner la clientèle de grandes entreprises dans sa transition
méthodologique page 354. Les données relatives au SPIF et au SPI
écologique et sociale. En s’appuyant sur le savoir-faire de ses équipes
présentées au titre des années antérieures le sont sur la base des
de banque de détail, le Groupe soutient les acteurs locaux de
informations précédemment publiées sauf indication contraire.
l’entreprise et de l’entrepreneuriat en leur proposant des dispositifs
d’accompagnement dédiés et adaptés à leur environnement. Afin de

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      LJLL       LJLL

Autres Business Units


3%
Autres projets
environnementaux Banque de détail
15% à l'international
Infrastructures (Afrique, bassin Banque
d'énergie méditérranéen de détail
renouvelable et outre-mer) en France
33% 8% 42%
Mobilité
durable
22%
10,4 Md€ 10,4 Md€

Financement
Bâtiments durables et conseil
30% 47%


   
  ]LJLL^   ]LJLL^

Autres projets
sociaux
4% Autres Business Units
Éducation et insertion
5%
profesionnelle
9%
Santé Banque de détail Banque
29% à l'international de détail
Prêts aux (Afrique, bassin en France
collectivités méditérranéen 41%
locales et outre-mer)
et assimilés
20% 5,6 Md€ 23% 5,6 Md€
Logement
social
6%

Financement
Prêts aux PME Accès aux et conseil
favorisant l'emploi infrastructures 31%
17% de télécommunication
15%

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U
Tous les métiers de Société Générale, dans les territoires où ils opèrent, mobilisent leur savoir-faire en termes d’ingénierie financière et
d’innovation pour développer une offre de solutions nouvelles facilitant le financement de la transition écologique.

FINANCEMENT DE PROJETS DURABLES


SOLUTIONS EN MOBILITÉ ET D’ACTIFS À IMPACT POSITIF
DURABLE
• Développement d’infrastructures
• Transition énergétique
• Projets sociaux
DES SERVICES COMPLETS
DE LOCATION ET DE GESTION DE FLOTTE FINANCEMENT DURABLE
• Véhicules électriques ET À IMPACT POSITIF
• Conseils
• Solutions de Mobility-as-a-Service
PRODUITS VERTS ET / OU SOCIAUX
& SUSTAINABILITY-LINKED
• Obligations
• Prêts
• Couvertures

ACCOMPAGNEMENT ENTREPRISES
À L’INVESTISSEMENT DURABLE
CONSEILS STRATÉGIQUES
• Actionnaire engagé et responsable
• Outil d’évaluation ESG & climat • Obligations
• Prêts
• Couvertures
INVESTISSEMENT POSITIF
ET DURABLE CONSEILS STRATÉGIQUES
ET DÉVELOPPEMENT D’ACTIVITÉS

SOLUTIONS D’INVESTISSEMENT
POSITIF ET DURABLE
NOUVELLES ACTIVITÉS ET MARCHÉS
• Recherche ESG
• Indices ESG • Impact Based Finance
• Placements sur mesure • Solutions à impact social

,B B<9DC3<;B +, 03;%;),:,;C ,C :<H,;B +,f?%3,:,;C obligataires réalisés depuis 2013 pour un volume total émis de
plus de 400 milliards d’euros. De plus et afin de bénéficier d’une
Société Générale cherche de manière continue à entretenir le dialogue source de refinancement additionnelle de ses engagements,
avec ses clients grandes entreprises sur les sujets relatifs à leur
Société Générale s’est doté en 2020 d’un cadre régissant ses
stratégie ESG. Il met ses capacités d’innovation financière à leur
propres émissions obligataires durables. Au 31 décembre 2022, le
service et leur propose des produits de financement leur permettant
Groupe avait émis pour un volume total de 8,874 milliards d’euros
d’accroître leur impact positif. Il contribue aussi au financement des
en format sustainable and positive impact bonds* depuis 2015 (Plus
17 objectifs de développement durable à travers son engagement dans
d’information sur le Positif Impact Bond Framework du Groupe :
l’initiative de Positive Impact Finance de l’UNEP-FI. Afin de décliner
https://investors.societegenerale.com/sites/default/files/documents/
cette approche auprès de sa clientèle, le Groupe développe une offre
2020-11/sg_sustainable_and_positive_impact_bond_framework_
de Financements basée sur l’impact » (Impact Based Finance*).
June_2020.pdf) ;
Au-delà des techniques financières classiques, Société Générale
propose aussi à ses clients des offres responsables dans les domaines p conseil ESG : le Groupe développe une offre dédiée afin
du financement des biens d’équipement, du cash management et d’accompagner ses clients dans le renforcement de leur
des solutions de paiements. Devant les nécessaires transformations performance extra-financière dans une perspective d’accès aux
en cours chez ses clients et afin de soutenir le développement de son marchés financiers. Cette offre s’appuie sur les compétences d’un
offre à impact, le Groupe a initié une réflexion en 2022 afin d’adapter département d’experts dédiés (E&S Advisory and Impact Finance
ses métiers au plus près des besoins des clients. Solutions) qui ont en charge d’analyser les besoins spécifiques des
clients et de les assister dans leurs propres projets à impacts
          positifs* afin de sélectionner ou de structurer une offre adaptée, en
 
cohérence avec les propres engagements du Groupe.
Le Groupe propose une vaste gamme de produits adaptés aux
stratégies ESG de ses clients parmi lesquels :     


  TO 
Société Générale est à l’origine de l’initiative Positive Impact de
p prêts, obligations et titrisation verts, sociales et durables* :
Société Générale a développé une offre de prêts et obligations l’UNEP-FI qui regroupe désormais plus de 450 institutions financières
verts, sociaux ainsi que liés à la durabilité, reliant la structure de (dont plus de 300 banques) dans le monde et qui vise à développer des
financement à l’atteinte d’objectifs ESG et permettant au client de principes et méthodes pour la communauté financière pour accroître
valoriser sa performance en matière de développement durable. les impacts positifs et limiter les impacts négatifs en référence au 17
Avec cette offre structurée sur mesure, le Groupe s’associe à ses Objectifs du Développement Durable. Le Positive Impact Finance
clients pour les aider à formuler leur ambition de développement (Finance à Impact Positif) s’applique à toute activité produisant un
impact positif sur l’un au moins des piliers du développement durable
durable et leurs objectifs RSE, les produits reposant sur un
(convergence économique, besoins de base des populations,
mécanisme incitatif. Au-delà de ses propres engagements bilantiels,
environnement) tout en s’assurant que les impacts négatifs potentiels
Société Générale est aussi actif sur les émissions obligataires
ont bien été identifiés et correctement gérés. Au sein de la Banque de
vertes, sociales ou durables avec plus de 370 mandats

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Financement et d’Investissement, une méthodologie a été développée           
et alignée avec le Model Framework : Financial Products for Specified        
Use of Proceeds publié par l’UNEP-FI (accessible ici : https:// Au-delà de ses activités de financement, le Groupe entend proposer
www.unepfi.org/positive-impact/unep-fi-impact-analysis-tools/model- une gamme complète de solutions durables dans les domaines des
frameworks/). Elle définit les grandes étapes et critères solutions de paiement et du cash management afin d’accompagner au
d’identification, d’évaluation et de suivi des financements soutenant plus près ses clients. Les offres ESG sont composées de solutions de
des projets ou assets spécifiques et qualifiés de Financements à Impact financement du commerce extérieur, de cash management et de
Positif. Lors de la phase d’identification, une pré-sélection des factoring/reverse factoring* dans lesquelles les caractéristiques ESG
transactions est opérée en fonction du secteur d’activité, de la ont été intégrées, telles que :
localisation géographique des projets ou assets, et de leur capacité à
générer un impact positif matériel sur différentes catégories d’impacts p financement du commerce extérieur vert et durable* : l’offre de
(e.g. amélioration de la performance énergétique, économie financement de Société Générale se concentre sur cinq secteurs
circulaire*). Cette phase permet d’anticiper les impacts positifs principaux : l’énergie renouvelable, l’hydrogène, les transports
significatifs associés aux transactions éligibles. La phase d’évaluation propres, la gestion des déchets et l’eau durable. L’offre de
consiste à évaluer la matérialité et la démontrabilité des impacts financement export durable vise à soutenir les clients du Groupe qui
positifs générés par les projets ou assets sur les catégories d’impact ont engagé une véritable transition vers un modèle d’affaires plus
retenues dans l’Impact Radar de l’UNEP-FI (https://www.unepfi.org/ durable. Sur la base d’un mécanisme incitatif, Société Générale
positive-impact/impact-radar-mappings/). Pour ce faire, l’équipe s’engage à adapter ses conditions financières aux objectifs RSE
d’experts E&S a développé une série d’indicateurs de performance et définis avec ses clients. De cette façon, le Groupe soutient
d’outils d’analyse des impacts positifs, tout en s’assurant d’une activement la transition de ses clients ;
identification et gestion acceptables des éventuels impacts négatifs
p paiements et cash management* : le Groupe propose à ses clients
sur les trois piliers du développement durable. La méthodologie
des solutions de garanties durables ou liées à des performances en
d’analyse des Financements à Impact Positif est mise à jour
matière de durabilité, des prêts en fonds de roulement durables, des
régulièrement pour tenir compte des évolutions de marché et de
facilités de caisse durables ;
standards, en particulier de la Taxonomie Européenne.
p factoring/reverse factoring* : le Groupe propose des programmes de
T  PU    UTUQ financement de créances incluant des indicateurs E&S pour
L
  
 GM
accompagner ses clients dans leur stratégie environnementale et
Au-delà des produits financiers responsables, les experts de l’équipe sociale et des solutions d’affacturage inversé visant à optimiser le
E&S Advisory and Impact Finance Solutions travaillent à une offre financement de la chaîne d’approvisionnement avec des critères
d’Impact Based Finance proposée à la grande clientèle. Elle repose sur sociaux. L’objectif du financement de la chaîne
une analyse d’impacts qui permet de conseiller les clients qui d’approvisionnement (ou affacturage inversé) est de préfinancer les
souhaitent intégrer la réalisation des ODD au sein de leur modèle factures dues aux fournisseurs. De plus, la mise en place d’un
d’affaire mais sont contraints dans leurs possibilités programme de financement de la chaîne d’approvisionnement basé
d’investissements. Les clients sont accompagnés dans l’analyse des sur des critères environnementaux et sociaux spécifiques au client
enjeux environnementaux et sociaux afin de leur permettre d’accroître lui permet de renforcer son impact et d’augmenter sa visibilité.
l’impact positif de leurs projets, de faciliter l’accès aux financements et
Afin d’accroître ses solutions durables en matière de Transaction
de réaliser des économies d’échelles via une approche en trois étapes :
Banking, le Groupe a défini et publié un Framework validé par un tiers
1. accroître l’impact en démultipliant les services et en mutualisant indépendant et qui servira de cadre aux développements de ses
les coûts : les projets peuvent générer des impacts sociaux, futures solutions.
environnementaux et économiques additionnels ainsi que des
revenus supplémentaires. Ainsi, la réduction du cost to impact,       
U 
permet d’accroître la rentabilité, la stabilité et génère un appétit
au financement ; Pour accompagner au plus près les transformations de ses clients, le
Groupe a lancé en 2022 une démarche de transformation afin de
2. améliorer la qualité de crédit : Société Générale mobilise ses
relever les nouveaux défis et saisir les nouvelles opportunités liées à la
experts en structuration financière pour améliorer la qualité du
décarbonation de l’économie et au développement de modèles
crédit en ayant recours aux mécanismes de financement
d’affaires plus durables. Elle a pour objectif principal d’adapter les
mixte*(blended finance) ou aux véhicules d’agrégation pour
métiers de financements du Groupe. Elle vise à développer une
atteindre une taille critique permettant un accès aux marchés de
approche conjointe reposant sur des expertises transversales et à
capitaux ;
développer une approche d’analyse du cycle de vie des produits des
3. capitaliser sur le digital tout le long du processus d’analyse : le clients et à l’appliquer à toute la chaîne de valeur d’un secteur
Groupe s’appuie sur les technologies digitales pour combiner économique donné. Enfin, un package sectoriel ESG sera mis à
différents services, générer de la valeur supplémentaire aussi bien disposition des équipes commerciales leur permettant d’évaluer
que pour collecter et analyser les données concernant la l’ambition et les défis de la stratégie ESG des clients et de définir avec
performance opérationnelle, les historiques de paiement et eux un plan d’actions commercial approprié pour soutenir leur
d’impacts afin de démontrer le potentiel du projet ainsi que son transition.
passage à l’échelle.
A<?<B,A +,B B<9DC3<;B +e3;F,BC3BB,:,;CB DA%(9,B
   T  ,Cf<B3C30B ]^ %DG 3;F,BC3BB,DAB
Le Groupe finance des actifs durables dans cinq secteurs d’activité : À destination de sa clientèle d’investisseurs professionnels et
Technologie, Équipement Industriel, Santé, Énergie Verte et Transport. d’entreprises, Société Générale dispose d’une offre de produits et
En coopération avec les fabricants, les fournisseurs de services services complète, développée par une équipe d’experts dédiés, lui
énergétiques et les intermédiaires financiers spécialisés, Societe permettant de connecter une grande variété d’émetteurs (souverains,
Generale Equipment Finance intègre les principes de l’économie supranationaux, agences et grandes entreprises) aux investisseurs, via
circulaire* dans ses solutions de financement, favorisant ainsi le des solutions allant du plus standard au sur-mesure. Ainsi, le Groupe
passage d’un modèle reposant sur la propriété d’actifs vers des dispose de solutions indicielles ESG reposant sur sa recherche interne
modèles en lien avec le cycle de vie des actifs. ou sur son réseau de partenaires pour la fourniture de données ESG.

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De plus, Société Générale émet des notes structurées intégrant des 
critères ESG. Ces solutions d’investissement sur mesure peuvent se
Société Générale Securities Services (SGSS), filiale du Groupe dédié
décliner sous cinq formats principaux d’Investissement Durable et
aux services titres, propose des solutions opérationnelles destinées à
Positif (SPI) :
une large gamme de clients professionnels, parmi lesquels des
1. notes à Impact positif* : Société Générale a développé une offre entreprises d’investissement et investisseurs institutionnels, pour leur
permettant à ses clients d’investir dans des produits sur-mesure, permettre de concevoir et mettre en œuvre leurs stratégies ESG.
tout en promouvant la finance à impact positif. Ces produits sont L’offre de SGSS se compose de différents services accompagnant
flexibles pour s’adapter à de multiples objectifs de placement des notamment les sociétés de gestion à toutes les étapes de la vie d’un
investisseurs (maturité, niveau de garantie du capital à fonds pour la réalisation de leurs ambitions d’investissement
l’échéance,…). Le Groupe s'engage à détenir à son bilan des actifs responsable :
financiers à impact positif pour un montant équivalent au montant
p la gestion de données ESG dans leur outil de gestion, dans le cadre
investi dans les notes et ce pendant toute la durée de vie des
de l’offre front-to-back intitulée Crosswise développée en partenariat
titres ;
avec SimCorp, un éditeur de solution d’investissement, qui permet
2. repackaging d’obligations vertes ou sociales : Société Générale aux gérants de prendre en compte ces données de manière
peut émettre une obligation « repackagée » référençant une conjointe avec les données financières pour le pilotage de leurs
obligation durable émise par un tiers (obligation de référence), portefeuilles. Ainsi :
dont le risque de crédit dépend de celui de l’obligation de
- les données sont directement collectées dans l’outil de gestion,
référence, et dont le coupon est structuré sur mesure selon la
demande de l’investisseur ; - les indicateurs ESG sont pris en compte pour la définition et la
stratégie ESG propre à chaque fonds, telles que décrits dans le
3. notes vertes, sociales ou durables émises par un tiers : l’émetteur
prospectus,
s’engage à consacrer un montant équivalent aux fonds levés pour
financer ou refinancer des projets durables, ou est un acteur - les règles de gestion sont configurées directement dans l’outil de
exclusivement spécialisé dans ce type de financements ; la manière que celles appliquées aux données financières,
4. notes caritatives : le Groupe, émetteur des notes, s’engage à - les données ESG sont utilisée tout au long de la chaîne de
sponsoriser une association caritative, pour un montant traitement opérationnel et en particulier pour réaliser des
proportionnel au montant collecté sur les notes ; contrôles pre-trade, post-trade, avec l’ambition d’être en capacité
de fournir différents rapports réglementaires tels que des rapports
5. notes à contribution positive : l’investisseur choisit de contribuer
SFDR, Taxonomie ou EET mais aussi les rapports de gestion à
au travers de son placement à des initiatives positives, telles que
destination des investisseurs ;
l’agroforesterie ou la réduction d’émissions de CO2, via le marché
volontaire des certificats carbone. p en collaboration avec certains spécialistes des actifs privés, une
solution opérationnelle complète permettant de produire et
À destination de sa clientèle entreprises, Société Générale propose, au
d’administrer des questionnaires pour collecter les informations
sein de son offre d’Investissement Durable et Positif (SPI), des dépôts
ESG nécessaires auprès des sociétés ou des immeubles dans
Socialement Responsables : les fonds collectés sont adossés à un
lesquels sont investis les fonds en intégrant des contrôles de la
montant équivalent de prêts à court terme consentis à des entreprises
qualité des données collectées pour la réalisation des rapports
qui ont une notation ESG élevée (selon une méthodologie interne), ou
réglementaires ou de gestion ;
des transactions de financement des matières premières sélectionnées
selon des critères ESG (selon une méthodologie interne). p une offre de production de rapports ESG, reposant sur les données
de MSCI, permettant aux clients investisseurs institutionnels ayant
  délégué la gestion de leurs actifs à plusieurs gérants de piloter de
Au cœur des activités de marché de la banque depuis 2006, l’équipe de manière consolidée leurs objectifs ESG ;
recherche ESG de Société Générale fournit des conseils d’experts sur
p une offre complète de service de routage d’ordres de vote par
des sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance au travers de correspondance aux assemblées générales intégrant l’accès à des
publications, conférences ou encore des collaborations académiques. sociétés de conseils pour le choix des options de vote sur les
La couverture sur l’ESG s’est progressivement étendue à toutes les résolutions proposées, selon les stratégies définies par les clients
classes d’actifs en s'appuyant sur plus de 160 analystes couvrant les pour leurs investissements ;
secteurs des actions, des taux d'intérêt, du crédit, des devises, de
l'analyse quantitative, des matières premières et de l'économie. p l’intégration dans les contrôles dépositaires des critères ESG définis
En 2020, Société Générale a intégré systématiquement les critères ESG dans les prospectus par les gérants.
dans son analyse fondamentale, ses valorisations et ses
Société Générale Assurances, dans le cadre de ses investissements
recommandations sur les actions, dans le but de fournir un cadre pour
immobiliers, privilégie les actifs à forte performance énergétique et les
aider les investisseurs à prendre des décisions éclairées en combinant
meilleures certifications environnementales (pour la construction, la
les indicateurs financiers traditionnels à une analyse financière
rénovation et l’exploitation). La valeur du parc immobilier ayant des
pertinente et déclinable des enjeux ESG. Ces innovations s’ajoutent
certifications environnementales est ainsi évaluée à 4,2 milliards
aux services de conseil que l’équipe de recherche ESG offre aux clients
d’euros à fin 2022 (3,4 milliards d’euros à fin 2021).
concernant, par exemple, la Biodiversité, le Momentum ESG, la
Sécurité Alimentaire ou encore le Bien-Être au travail.

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2020 2021 2022


Montant de la production des Financements à Impact Positif
(selon la méthodologie UNEP-FI) 5,2 Md EUR 7,5 Md EUR 4,2 Md EUR
Émissions obligataires durables dirigées par Société Générale (volume annuel)  36 Md EUR 118 Md EUR(2) 113 Md EUR
Lignes de crédit accordées avec indexation de marge sur des engagements
de performance environnementale et sociale 4,2 Md EUR 11,1 Md EUR 8,8 Md EUR
Investissements durables et positifs (SPI)
Volume de produits d’investissement référençant des indices ou paniers
répondant à des processus de sélection ESG ou liés à des thématiques durables(1) 8,1 Md EUR 11,2 Md EUR
Notes à impact positif* (incluant les Notes à impact positif « support »*)
Collecte 300 M EUR 386 M EUR 818 M EUR 
Cumul de la collecte depuis l’origine 1,3 Md EUR 1,7 Md EUR 2,5 Md EUR
Dépôts Socialement Responsable (volumet annuel ) 1,3 Md EUR 1,3 Md EUR 
(1) Dont produits référençant des indices répondant à des processus de sélection ESG ou liés à des thématiques durables.
(2) Données 2021 révisées pour intégrer les émissions obligataires sociales.

        "  Outre un accompagnement complet de sa clientèle professionnelle,


T   T avec deux conseillers experts : un pour la vie professionnelle et l’autre
pour la vie privée, et une banque simplifiée et enrichie en solutions
Le Groupe s’attache à accompagner, dans les régions où il opère, les digitales, le Groupe a élargi son offre de produits à destination des
artisans, les entrepreneurs, les start-ups et les entreprises de toute professionnels avec l’acquisition de la néo-banque Shine. Elle propose
taille, tout au long de leur vie et de leur cycle d’activité ce qui un compte professionnel 100% en ligne ainsi qu’un support de
contribue notamment à la création ou au maintien de l’emploi. pilotage pour accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches
administratives (facturation, calcul des charges, simplification
3+,A 9% )A-%C3<; +e,;CA,?A3B,B ,C B<DC,;3A 9,B comptable, etc.). La néo-banque a reçu la « certification B Corp », un
?A<0,BB3<;;,9B
label international qui reconnaît son engagement sur six domaines :
      l’environnement, la société, les collaborateurs, la gouvernance, la
collectivité, et les clients. Le Groupe distribue l’offre de Shine aux clients
Afin de garantir un partenariat à long terme, le Groupe s’est doté d’une professionnels qui préfèrent une gestion 100% en ligne et des services à
organisation dédiée reposant sur plus de 32 centres d’affaires moindre coût. Lorsque l’activité et les besoins de ses clients évolueront,
régionaux, un allongement de la durée de poste des Chargés d’Affaires Société Générale leur permettra de bénéficier d’une offre plus étendue
Entreprises et plus de 550 Adjoints Relation Client. De plus, Société incluant le recours à l’expertise des conseillers, et cela sans changer de
Générale s’appuie sur plus de 400 experts afin de répondre banque. Au-delà de la complémentarité des offres, le rapprochement
précisément aux besoins plus spécifiques en termes de flux, entre Société Générale et Shine permet de développer de larges
monétique, épargne salariale, crédit-bail, affacturage, commerce synergies au niveau du Groupe. Ainsi, des solutions telles que le crédit,
international, location longue durée, placements et met à disposition l’assurance, ou les paiements pourront être proposées aux clients de la
de sa clientèle des relais de banque d’investissement et de néo-banque en accord avec la mission de Shine de toujours simplifier
financement en régions. Ainsi, le Réseau Société Générale consacre l’expérience bancaire des entrepreneurs. Dans ce cadre, en 2021, Shine
chaque année plus de 20 milliards d’euros au financement de a mis au point une offre de prêts conçue spécialement pour les
l’économie. indépendants et les petites entreprises. Inédite, elle vise deux objectifs :
Au travers de son dispositif commercial « Société Générale continuer à faciliter le quotidien des entrepreneurs en simplifiant leur
Entrepreneurs », le Réseau de la Banque de détail en France, met à accès au crédit et promouvoir une vision responsable de
disposition des dirigeants-actionnaires d’entreprise une gamme de l’entrepreneuriat, en favorisant les entreprises qui s’engagent. 100% en
services et de solutions dédiés aux problématiques stratégiques. Elle ligne, cette offre propose pour la première fois, aux indépendants et
allie diverses expertises de financement et d’investissement, de petites entreprises qui s’engagent pour améliorer la société et protéger
gestion patrimoniale et d’immobilier, réunies en pôles régionaux, pour l’environnement de bénéficier d’un taux préférentiel sur la base d’une
mieux accompagner les moments clés du développement et de la liste de critères sociaux et environnementaux préétablis tels que la
transmission de leur entreprise. réalisation d’un bilan carbone, l’organisation de formations pour plus
de diversité et d’inclusion, la mise en place d’une politique d’achats
Le Réseau de la Banque de détail en France est aussi membre de responsable, ou encore l’obtention de labels comme B Corp, Lucie ou
l’association nationale « Initiative France », et partenaire de 84 de ses encore ISO 26000. Si une partie de ces critères est respectée,
antennes locales qui sont à l’origine du soutien à 20 265 entreprises en l’entrepreneur bénéficiera de conditions préférentielles. Cette
2022, permettant ainsi de créer ou de maintenir 56 095 emplois directs. démarche vise à récompenser les entreprises les plus engagées, et à
Au-delà des prêts d’honneur d’Initiative France, la banque de détail inciter les autres à s’engager dans une démarche similaire.
Société Générale en France a attribué 636 prêts pour un montant de
73,4 millions d’euros à des entrepreneurs agréés par l’association En Afrique, les petites et moyennes entreprises sont au cœur du
(chiffres communiqués par Initiative France). En partenariat avec processus de développement des économies. Elles représentent 90%
France Active Garantie, premier financeur des entreprises solidaires, le des sociétés privées et elles embauchent 70% de la population rurale.
Groupe facilite l’accès aux financements bancaires des très petites Elles sont donc incontournables, notamment dans l’émergence de la
entreprises et des entreprises solidaires. Le montant des projets classe moyenne africaine et pour un accès large à l’emploi. Pour
financés par Société Générale dans le cadre de ce partenariat s’élève à Société Générale, les PME représentent les deux tiers de sa clientèle
3,6 millions d’euros à fin octobre 2022 (versus 2,5 millions d’euros d’entreprises africaines. La Banque a à cœur d’adapter ses dispositifs
en 2021). pour les accompagner plus efficacement et ainsi mieux participer à
leur essor, tout en contribuant au dynamisme du tissu économique

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local. Cette ambition s’est traduite par un objectif de croissance de p une équipe dédiée au Financement de projets photovoltaïques et
60% des encours de crédit aux PME africaines entre fin 2018 et fin 2022. éoliens ;
La réalisation de cette ambition a été entravée par les effets de la crise
p un partenariat avec LUMO, filiale SG, qui accompagne les clients
sanitaire et économique en 2020 et 2021. Toutefois, comptant sur de
dans le financement de leurs projets environnementaux et sociaux
multiples dispositifs redynamisés, Société Générale maintient son
via la structuration d’une collecte de financement participatif ;
ambition d’accompagnement et de soutien aux PME avec un objectif
de croissance sur ce marché à l’horizon 2025. Ces derniers portent déjà p la mise en relation avec des acteurs référents : Société Générale
leurs fruits, notamment en Afrique de l’Ouest, encourageant le Groupe et Crédit du Nord se sont associés à des partenaires de référence
à poursuivre en ce sens. pour apporter à leurs clients des services d’expertise en matière de
RSE. Avec EcoVadis et Ethifinance, les clients évaluent leurs
Dispositif différenciant de cette initiative, le concept de la Maison de la
pratiques ESG, avec Carbo, ils mesurent leurs émissions de GES,
PME, inauguré fin 2018 et aujourd’hui concrétisé dans huit pays
avec Économie d’Energie, ils mettent en œuvre leurs projets de
(Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin, Ghana, Cameroun, Guinée
performance énergétique ;
Conakry et Madagascar) répond aux besoins des PME ou TPE. Grâce à
ce modèle adapté à l’Afrique subsaharienne, Société Générale et ses p des équipes dédiées en régions : ces offres sont complétées par un
partenaires associés offrent, au sein d’un même espace physique, un dispositif d’accompagnement de proximité reposant sur des
accès à des conseils financiers, juridiques et comptables, à de la référents identifiés. Par ailleurs les conseillers des deux banques
formation, à du mentorat et à un espace de co-working. bénéficient d’un vaste programme de formations dédiées à la RSE
avec un focus sur la transition énergétique.
En compagnie de différents acteurs de l’accompagnement du
développement des PME comme AFD-Proparco, Bpifrance, Pour répondre à l’objectif de Société Générale d’accroître le
Investisseurs & Partenaires ou encore le Réseau Entreprendre et des Financement Durable et à Impact Positif (SPIF), SGFI, agence de la
acteurs locaux dans chaque pays, Société Générale souhaite lancer Banque de détail en France spécialisée dans le financement de
une initiative visant à fédérer les forces de chacun et les mettre à l’immobilier professionnel, s’emploie depuis 2018 à faire de la dimension
disposition des PME. Aider les PME à structurer leurs démarches pour RSE un atout stratégique dans son parcours client. Les financements à
obtenir des financements, leur donner accès à des ressources impact positif portent tant sur le volet environnemental (modes de
complètes, couvrant tous les canaux de financement, les aider à se consommation frugaux, matériaux biosourcés, respect de la biodiversité,
former pour développer leur activité, tels sont les enjeux d’un etc.) que sociétal (associations d’intérêt général, collectivités
accompagnement multidimensionnel et coordonné entre tous les territoriales, santé, éducation, HLM et logements sociaux, handicap, etc.)
acteurs. À ce titre, de nombreuses coopérations ont déjà été mises en et font de plus en plus partie des engagements sociétaux des clients.
place par le Groupe, par exemple : AFD-Proparco et la garantie ARIZ, Ainsi, SGFI a mis en place 2 milliards d’euros de financements à impact
Société Générale étant le premier utilisateur du mécanisme de partage positifs en 2022, soit 54% de sa production annuelle.
des risques de l’AFD sur le continent ; Bpifrance Université qui a permis
de mettre en ligne des formations pour les dirigeants d’entreprises en ,B?A<C-1,A)<;CA,9,B)H(,A`A3B@D,B
Côte d’Ivoire et au Sénégal ; Investisseurs & Partenaires ; ADEPME au
Sénégal ; le Bureau de Mise à Niveau au Sénégal ; ou encore le Réseau Les cyber-risques, accentués par la crise Covid-19, sont aujourd’hui au
Entreprendre (coopération au Maroc, Sénégal et Tunisie). centre des préoccupations des dirigeants d’entreprises. Face à ce
constat, Société Générale a lancé plusieurs initiatives autour de trois
%F<A3B,A9,DACA%;B0<A:%C3<;-)<9<13@D,,CfB<)3%9, axes : le conseil, la technologie et l’assurance. Société Générale est
ainsi à même de proposer un dispositif complet aux clients entreprises
En 2022, Société Générale et Crédit du Nord ont lancé un dispositif et Associations.
d’accompagnement complet pour les entreprises, PME/ETI afin de leur
permettre de développer un modèle plus durable. Elles leur proposent Sur le volet conseil en cybersécurité et la formation des salariés,
de nouvelles solutions de conseil et de financements en lien avec des principales lignes de défense de l’entreprise, en plus des conférences
partenaires de référence. Ce dispositif repose sur : régulièrement organisées par ses experts dans les centres d’affaires
régionaux partout en France, OPPENS*, la filiale du groupe dédiée à la
p le prêt environnemental et social (PES) : ce crédit permet de cybersécurité, a créé une solution innovante : un entraînement
financer des projets de développement durable (amélioration de la immersif et régulier des salariés contre le phishing mêlant simulations
performance énergétique ; énergies renouvelables ; transport bas et micro-formations. La filiale aide aussi les TMPE/PME à mieux
carbone, traitement et recyclage des déchets et des eaux…) et comprendre les risques et évaluer leur vulnérabilité à travers un
sociétaux (financement des entreprises et associations à vocation parcours, simple et personnalisé en seulement trois étapes :
sociale et solidaire, financement de l’éducation et de la formation,
financement de logements sociaux, etc.). Sous fourniture de p une évaluation de leur niveau en cybersécurité via un autodiagnostic
justificatifs sur la nature et les caractéristiques exactes de l’objet de en ligne gratuit sur cinq thématiques : mot de passe, protection des
financement, les clients peuvent bénéficier du PES amortissable sur données, sensibilisation des collaborateurs, sécurisation des
une durée allant jusqu’à 15 ans et d’un montant maximal de appareils, protection des sites web ;
5 millions d’euros pour les entreprises et les associations, et jusqu’à p des recommandations gratuites sur les axes prioritaires identifiés
30 ans sans plafond de montant pour les acteurs de l’économie lors du diagnostic ;
publique. En 2022, la production pour le Prêt Environnemental et
Social s’élève à 168,6 millions d’euros pour les Collectivités p un accompagnement avec un catalogue de produits et services,
Territoriales (versus 11,5 millions d’euros en 2021), à 111,5 millions principalement français et européens, sélectionnés et testés par les
d’euros pour les associations et à 163,4 millions d’euros pour les experts Société Générale, et distribués via Oppens.fr. En
entreprises (versus 100 millions d’euros en 2021) ; complément, Oppens peut leur proposer aussi des solutions inédites
construites sur-mesure avec ses partenaires, ou exclusives
p le prêt à impact en partenariat avec EcoVadis et EthiFinance : il c’est-à-dire habituellement disponibles uniquement pour les
permet aux entreprises, associations et collectivités territoriales de grandes entreprises.
disposer d’un financement qui intègre un indicateur ESG et un objectif
d’évolution de cet indicateur. Le taux d’intérêt diminue si l’objectif Société Générale a également mis en place un binôme Chargé
fixé à la mise en place du prêt est atteint. Le client décide des actions d’affaires/Expert OPPENS pour établir un diagnostic et répondre à
stratégiques à mettre en œuvre pour améliorer son impact toutes les questions des dirigeants sur la cybersécurité de leur système
Environnemental et Social. Le partenariat avec EcoVadis concerne la d’information et de leur organisation : formation des salariés, audit de
clientèle Entreprises et Associations tandis que celui avec EthiFinance l’entreprise, recommandation de solutions techniques.
concerne les entités relevant de l’Économie Publique ;

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Sur le volet technologie, en complément des solutions sélectionnées p la prise en charge des dommages subis par l’entreprise : pertes et
par OPPENS auprès de partenaires reconnus, Société Générale s’est frais supplémentaires d’exploitation faisant suite à une interruption
associée à la fintech Trustpair*, spécialisée dans le contrôle des d’accès aux données ou à l’indisponibilité du système informatique,
données de paiement et la lutte contre la fraude au virement. Ce même si celui-ci est externalisé ;
partenariat a pour objectif de proposer aux directions financières une
p la prise en charge des conséquences pécuniaires et des frais de
solution de sécurisation automatisée des flux financiers, avec des
défense qui résulteraient de toute réclamation à l’encontre de
outils de contrôle des IBAN et de filtrage des paiements et
l’entreprise à la suite des dommages subis, ainsi qu’en cas d’un
prélèvements, et ainsi éviter une fraude ou une erreur.
manquement à l’obligation de notification ou d’un événement
Concernant l’assurance, afin de couvrir les cyber risques majeurs médiatique. Dans le cadre d’une enquête menée par une autorité
(interruption des systèmes d’information de l’entreprise pouvant administrative, les éventuels frais de défense sont également pris en
engendrer l’arrêt total de l’activité et le vol de données personnelles) charge.
le Groupe propose l’Assurance cyber risques. Cette offre conçue par
Enfin, les clients professionnels peuvent s’identifier et se connecter à
Société Générale Assurances intègre :
l’Appli PRO grâce à l’authentification biométrique Face ID et Touch ID.
p un accompagnement dans la gestion de crise : une assistance Ils peuvent mettre en opposition, verrouiller et déverrouiller leurs
d’urgence accessible 24h/24 et 7j/7 en cas d’incident pour organiser cartes Business directement depuis l’Appli.
les premières mesures qui s’imposent et l’accès à un consultant
référent en charge de coordonner l’intervention d’experts
informatiques, de conseils juridiques et de consultants en gestion de
crise en cas d’atteinte à la réputation ;

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2021 2022
Production de crédits aux PME en France 4,7 Md EUR 7,2 Md EUR
Production de crédits aux PME en Afrique 443 M EUR 430 M EUR
Production de crédits aux PME en Roumanie et République tchèque 3,6 Md EUR 4,6 Md EUR
Encours avec les PME (coût amorti) 57,1 Md EUR 55,9 Md EUR

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Pour ses clients particuliers, le Groupe commercialise activement les produits responsables proposés dans les différents pays où il opère.

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<DC,;3A9,B)<:?<AC,:,;CBA,B?<;B%(9,B exclusivement composée de fonds durables et accessible (dès
+,Bf?%AC3)D93,AB 50 euros) a été lancée en 2020 : 19 des 20 fonds proposés bénéficient
des labels ISR et/ou GreenFin. Au-delà de l’offre en unité de compte,
Société Générale propose à ses clients des produits dédiés afin de
Société Générale Assurances, en tant qu’investisseur de long terme,
financer des travaux ou d’équiper un logement dans le but de favoriser
dispose de leviers importants qu’il peut activer en faveur de
les économies d’énergies (Éco-prêt à taux zéro, Prêt Développement
l’environnement et de la société. La politique d’investissement intègre,
Durable ou Expresso Développement Durable). Les travaux et
depuis plusieurs années, les facteurs ESG, au côté des notations
équipements éligibles à ces offres sont ceux permettant de réaliser des
financières et de crédit. Chaque année, le portefeuille d’actifs fait
économies d’énergie et de préserver l’environnement tels que
l’objet d’une analyse formelle selon ces trois critères, d’une mesure de
l’isolation thermique (toitures, terrasses et combles, planchers,
son empreinte carbone et d’une analyse de son alignement avec une
fenêtres et murs), les équipements de chauffage et de
trajectoire de réchauffement climatique compatible avec un scénario
ventilation(chaudières à granulés ou à bûches, foyers fermés, inserts,
1,5°C. Société Générale Assurances s’est d’ailleurs engagé, à la suite de
poêles à granulés ou à bûches, chauffe-eau thermodynamique ou
son adhésion à l’alliance Net Zero Asset Owner en avril 2021, à aligner
solaire, etc.), les solutions d’énergie renouvelable (panneaux solaires
son portefeuille d’investissement avec des trajectoires compatibles
photovoltaïques ou thermiques, électricité éolienne, hydraulique ou
avec des scénarios 1,5°C et à réduire l’empreinte carbone de ses
biomasse). Boursorama propose aussi à ses clients un prêt
portefeuilles actions et obligations d’entreprises de 30% à l’horizon
éco-responsable, 100% en ligne, et assorti d’une réduction de 5%
2025 par rapport à 2018.
systématique par rapport au barème appliqué sur les crédits. Le
Groupe propose aussi des solutions dédiées au financement de La Banque Privée a poursuivi le développement de son offre
l’acquisition de véhicules propres assorties d’un taux bonifié et sans d’investissements positifs et durables – initiée en 2017 – disponible
frais de dossier. dans toutes ses entités en France, en Europe et au Royaume-Uni. Elle
s’articule autour de trois axes :
A<?<B,A+,BB<9DC3<;B+e-?%A1;,A,B?<;B%(9,
p une offre de gestion de portefeuille responsable, via ses deux
Pour ses clients particuliers, le Groupe commercialise activement les sociétés de gestion qui proposent des OPC* disposant de label
produits responsables proposés par les différents pays dans lequel il comme celui de l’État français – le label ISR*, ou celui du
est présent, dans le respect et l’écoute des souhaits de sa clientèle. Luxembourg – le label Luxflag*. Cette offre propose entre autres des
Ainsi, en France par exemple, Société Générale permet aux particuliers fonds en délégation de gestion(1) avec des sociétés de gestion tiers
de diriger leur épargne vers les livrets à visée environnementale et reconnues(2). Parmi les expertises internes, un fonds climat a été
sociale (Livret A*, LDDS* et PEA PME/ETI*). Au-delà de ces produits lancé en 2022 : « Moorea Fund – Sustainable Climate Action »(3). Ce
réglementés, Société Générale a noué des accords avec plusieurs fonds labellisé GreenFin vise à Investir dans des sociétés
gestionnaires d’actifs nationaux et internationaux afin de proposer une internationales à forte contribution environnementale, avec comme
gamme de produits d’épargne responsable. Aux côtés d’Amundi, de objectif de délivrer une intensité carbone inférieure à 20% par
nouveaux partenariats ont été conclus avec BlackRock, DNCA, La rapport à l’indice MSCI World All Country (MSCI ACWI Index) et offrir
Financière de l’Échiquier, Mirova et Primonial REIM. Le Groupe propose un portefeuille aligné sur le scénario des Accords de Paris
ainsi 20 fonds, labellisés ISR ou à orientation environnement. La (réchauffement maximal de la température terrestre sensiblement
première catégorie permet d’investir dans des entreprises qui inférieur à 2°C, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport
respectent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au niveau préindustriel). À Fin 2022, les actifs catégorisés SFDR
dans leur gestion ; la deuxième dans des thématiques telles que la Article 8 et 9 gérés par ces deux sociétés de gestion s’élèvent à 45%
lutte contre le changement climatique, la transition écologique ou des encours totaux de la clientèle particulière qu’elles gèrent (hors
encore le développement des énergies renouvelables. gestion institutionnelle) ;
Toutes les entités de gestion d’actifs du Groupe sont signataires des p des produits structurés positifs et durables avec sous-jacents ESG,
Principes pour I’Investissement Responsable (PRI) sous l’égide des ou participant aux programmes suivants : 1) la finance à impact
Nations Unies (www.unpri.org), et s’engagent ainsi à respecter les six positif (SPI/SPIF) développée par le Groupe et auquel la Banque
principes suivants : Intégration ESG, Engagement actionnarial, Privée a contribué à hauteur de 330 millions d’euros cette année et
Transparence, Promotion des PRI, Collaboration et Reporting ESG. Les soutenant des projets de construction d’infrastructures, de
PRI constituent la plus importante initiative relative à l’investissement traitement et d’alimentation en eau, principalement en Afrique, 2) le
responsable à l’échelle internationale. Son objectif est d’encourager programme caritatif (avec près de 400 millions d’euros de nominal,
l’intégration des facteurs ESG dans les décisions d’investissement et pour près de 800 000 euros de dons en 2022), ou 3) le programme
d’actionnariat des investisseurs. Plantons des arbres (45 000 arbres plantés en 2022). Par ailleurs
en 2022, la Banque Privée a lancé un nouveau programme de
Au travers de ses deux sociétés de gestion, la Banque Privée a signé
collecte et recyclage du plastique en Thaïlande, associé à certains
en 2022 plusieurs initiatives dont Net-Zero Asset Manager initiative,
produits d’investissements. Ainsi en 2022 ce sont plus de 50 tonnes
Finance for Biodiversity Pledge et Tobacco Free Finance Pledge,
de plastiques qui ont été collectées sur les plages de Koh Lanta ;
renforçant ainsi son engagement en matière de climat et de
biodiversité notamment. Ces initiatives confirment la volonté p l’offre de gestion conseillée, qui intègre désormais une part
d’accompagner les entreprises dans leur stratégie de décarbonation croissante de fonds ou de valeurs affichant de bonnes performances
en intégrant les enjeux liés à la transition afin de faire émerger des extra-financières. Depuis 2020, la Banque Privée continue ainsi
pratiques responsables. d’appliquer des exclusions sur son univers de titres conseillés (hors
ETF et avec un seuil de tolérance de 20% pour les solutions
Côté assurance-vie épargne, et conformément à la loi PACTE, tous les
indicielles) : celles issues des Principes généraux E&S définis dans la
contrats de Société Générale Assurances en France proposent depuis
politique du Groupe (charbon thermique et armes controversées),
fin 2019 au moins un support financier adossé soit à un fonds solidaire,
celles relevant de controverses ESG les plus sévères, des activités
soit à un fonds bénéficiant des labels d’état ISR* ou Greenfin
Tabac, ou les moins bien notés ESG. Enfin, l’expertise de sélection de
(financement de la transition écologique). Régulièrement enrichis, ils
fonds en architecture ouverte a continué à intégrer une part
couvrent un large éventail de classes d’actifs et de profils de risque et
croissante de fonds labélisés ou faisant la promotion de leur
représentent une opportunité pour les clients de donner du sens à leur
durabilité.
épargne. En France, une nouvelle génération d’assurance-vie épargne

(1) Depuis SG29 Haussmann.


(2) BlackRock, DNCA, La Financière de l’Échiquier, Mirova et Primonial REIM.
(3) Fonds de la CISAV Moorea, géré par Société Générale Private Wealth Management.

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En parallèle, Crédit du Nord propose à sa clientèle privée et prévenant en cas de survenue imminente d’événements climatiques
patrimoniale des investissements durables et des placements au niveau de leur commune. Depuis 2021, avec l’entrée en vigueur de
intégrant des caractéristiques ESG dans différentes classes d’actifs. la réforme française dite 100% santé, ils distribuent également des
Ainsi, ces offres, qui permettent d’offrir une bonne lisibilité aux offres d’assurance santé dites « responsables », avec des couvertures
investisseurs, représentent un encours de 17,6 milliards d’euros et une plus modulaires assurant un ajustement des garanties aux besoins du
part de 77% du total des actifs en conservation à fin décembre 2022. client tout en respectant son budget.
Enfin, depuis 2022, dix produits d’assurance dommages et prévoyance
BBDA,A B,B )93,;CB +, 0%*<; A,B?<;B%(9,
(dont notamment les assurances Auto, Accident de la Vie et
Société Générale Assurances propose des produits d’assurance Temporaire Décès Généa) bénéficient du label « Positive Assurance »
dommages et prévoyance tenant compte des enjeux de l’IEP (Institut de l’Économie Positive). Ce label est le premier à
environnementaux et sociaux et encourageant les comportements évaluer la positivité des produits d’assurance protection, en fonction
responsables de la part des assurés (en termes de mobilité, de de deux grandes exigences : proposer des produits qui soient
santé, etc.). Ainsi, les réseaux distribuent des produits adaptés, comme socialement responsables et écologiquement durables. L’évaluation
une assurance auto comprenant des réductions tarifaires pour les des produits se base sur 14 critères répartis sur les trois axes d’analyse
détenteurs de « véhicules propres », et offrent un service gratuit suivants : la prévention et le développement d’une culture du risque,
d’alerte météo à destination des détenteurs d’un contrat multirisque l’accessibilité et la lutte contre les discriminations et la promotion de
habitation, automobile ou garantie des accidents de la vie les comportements respectueux de l’environnement et solidaires.

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2020 2021 2022


Finance Durable et à Impact Positif (SPIF)
Eco PTZ ou équivalent et prêts durables à destination des particuliers (encours) 137,4 M EUR 173,8 M EUR
Investissements Durables et Positifs (SPI)
Livret A, LDDS, PEA PME – Encours 24 Md EUR 32,7(1) Md EUR 35,8 Md EUR 
Assurance-vie épargne – Encours total des produits financiers responsables
(unités de compte)(2) 2,8 Md EUR 13,3 Md EUR 17,3 Md EUR
(3)
Encours des investissements durables (actif général) 2,5 Md EUR 6,2 Md EUR 4,9 Md EUR
Assurance-vie épargne – Nombre de supports financiers durables(4) 248 > 1 000 > 1 000
(1) Données retraitées pour inclure le périmètre Boursorama et Crédit du Nord.
(2) Avec inclusion explicite des risques et opportunités ESG dans l’analyse financière traditionnelle et décisions d’investissement basées sur un processus systématique
et des sources de recherche appropriées.
(3) Investissements sur un ou plusieurs thèmes de la durabilité (changement climatique, problématiques sociales, santé, etc.) en France – Périmètre élargi en 2021.
(4) Supports « Article 8 » du règlement SFDR* (produit financier qui promeut, entre autres caractéristiques, des caractéristiques environnementales ou sociales pour
autant que les sociétés dans lesquelles les investissements sont réalisés appliquent des pratiques de bonne gouvernance), « article 9 » du règlement SFDR* (produit
financier qui a pour objectif l’investissement durable) et/ou disposant d’un label (ISR, Greenfin…) – Périmètre élargi en 2021.

,DA ?A<?<B,A +,B 9<1,:,;CB -)<`A,B?<;B%(9,B Biodiversité signé en 2021 souligne l’importance accordée à la
biodiversité urbaine dans les opérations immobilières ;
Pleinement engagée dans la démarche d’investissement du Groupe
dans ce domaine, la Direction de l’Immobilier des Réseaux France p bien-vivre : SOGEPROM pense mixité des usages, externalités
(immobilier du Réseau de la Banque de détail en France et Crédit du positives, et qualité des services pour répondre aux évolutions
Nord, SGFI, SOGEPROM, la VilleE+, SGIP et SG Real Estate Advisory) sociétales et aux attentes de toutes les parties prenantes. Des labels
s’est dotée en novembre 2020 d’un responsable RSE en charge de sont également demandés pour s’assurer du caractère sain,
structurer et coordonner les initiatives. confortable et agréable des projets immobiliers développés.
En tant que promoteur immobilier responsable, SOGEPROM, la filiale Pour suivre l’ensemble de ses engagements, SOGEPROM a créé
de promotion immobilière du Groupe, s’engage auprès de toutes ses ECO-TATION, un outil d’autoévaluation qui mesure la performance
parties prenantes avec le Pacte 3B : bas carbone, biodiversité, environnementale et sociétale de chacun de ses projets immobiliers,
bien-vivre. L’objectif : prendre un temps d’avance sur ces thématiques selon les thèmes 3B de son pacte.
pour mieux répondre aux enjeux de demain.
SOGEPROM s’appuie également sur son ancrage régional : implanté
p bas carbone : SOGEPROM ambitionne de réduire ses émissions de sur le territoire au travers de dix Directions régionales, SOGEPROM
GES à horizon 2030 (versus 2019) au-delà de la trajectoire que s’est réalise de nouveaux lieux de vie en s’attachant à répondre aux besoins
fixée la France et plus précisément de -40%/m2 s’agissant des des habitants et des collectivités locales, développe des programmes
logements et de -20%/m2 s’agissant des bureaux. Pour ce faire, urbains mixtes et des opérations de valorisation du patrimoine
SOGEPROM prend deux ans d’avance sur la RE 2025(1) : dès 2023, les existant, en prenant soin d’utiliser des techniques et matériaux
permis de construire déposés respecteront la RE 2025 et la majorité durables. Enfin, SOGEPROM soutient le développement du logement
de ses logements et bureaux afficheront un DPE A(2). ; social et intermédiaire au travers de ses programmes, en Ile de France
et en région, et a à cœur de construire des logements accessibles pour
p biodiversité : SOGEPROM s’engage à faire intervenir un écologue et tous prioritairement dans les zones tendues, en contribuant aux
obtenir une certification biodiversité ambitieuse sur les programmes enjeux d’écohabitat, d’évolution de la société, et de mixité sociale.
ayant un espace vert significatif. De même, le partenariat avec CDC

(1) RE 2025 : réglementation qui régit la construction des bâtiments neufs définissant plusieurs seuils à appliquer (sur la consommation énergétique et l’empreinte carbone du
bâtiment) de plus en plus exigeant au fil des années (RE 2020, et avant RE 2012).
(2) DPEA : Diagnostic de performance énergétique de niveau A (le niveau le plus élevé).

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SGIP (59 Immobilier pour la clientèle Crédit du Nord), en charge de la Grâce à son positionnement de facilitateur/prescripteur, ALD a un rôle
commercialisation de biens immobiliers à destination des clients majeur à jouer dans l’accompagnement des clients dans la réduction
particuliers des deux réseaux qui souhaitent investir, fait évoluer sa des émissions issues de la mobilité, en proposant une offre
méthode de référencement pour favoriser les biens qui ont des produit/service adaptée et compétitive. ALD contribue à la transition
standards environnementaux élevés, notamment en faveur de la énergétique, en accompagnant les clients grâce à une approche basée
biodiversité, et fait monter en compétences ses équipes pour qu’ils sur le TCO (coût total de détention), une solution tout-en-un pour les
conseillent au mieux les clients dans leur choix d’investissement pour véhicules électriques incluant l’accès aux infrastructures de recharge
un immobilier plus durable et responsable. Pour ce faire, la filiale a pris (offre ALD Electric disponible plus de 20 pays européens), des
les objectifs suivants : partenariats ciblés et un programme mondial dédié aux véhicules
électriques.
p minimum 30% des programmes immobiliers référencés ont une
certification biodiversité (BiodiverCity, Effinature) ; La mobilité durable ne passe pas uniquement par la technologie des
véhicules, mais par une transformation des usages, et appelle une
p ne plus référencer de programmes ayant une trop grande part
adaptation de l’offre aux nouvelles attentes de la clientèle. ALD investit
d’artificialisation des sols ;
dans de nouvelles solutions de mobilité partagées, à la demande ou
p 100% des collaborateurs (une centaine) formés aux enjeux du multimodales. À titre d’exemple, ALD Move est une application
bâtiment durable et de la biodiversité dans l’immobilier. Mobility-as-a-service, qui offre à l’utilisateur la possibilité de gérer un
« budget mobilité » lui permettant de choisir la mobilité optimale
Le parcours de formation sur la biodiversité a été coconstruit et animé (voiture, transports en commun, vélo) en fonction des besoins de
par LaVilleE+, filiale du groupe Société Générale spécialisée sur les déplacement. La prise de participation récente d’ALD dans la société
thématiques de ville durable, et propose notamment la visite d’un Skipr va contribuer à accélérer la montée en puissance des offres ALD
écoquartier accompagnée par un écologue et l’animation d‘un serious dans ce domaine.
game autour des avantages de la biodiversité en ville. La formation
concernait tous les collaborateurs partout en France. ALD cherche également à répondre aux besoins de ses clients en
termes de flexibilité. ALD a conçu l’offre ALD Flex, pour une utilisation
        immédiate, une large gamme de catégories de véhicules, des voitures
compactes aux véhicules utilitaires légers. Les véhicules peuvent être
ALD Automotive*, filiale de Société Générale, leader en location sélectionnés en fonction du budget, du type de transmission ou de
longue durée de véhicules en Europe, a pour ambition de créer les carburant et des émissions de CO2. La société Fleetpool, leader
conditions d’une mobilité durable. Cette ambition se décline à la fois allemand de l’abonnement automobile et dernière acquisition d’ALD,
sur les technologies des véhicules proposés à ses clients et sur les viendra élargir les capacités d’ALD sur cette nouvelle génération
usages responsables qui en sont faits. Ainsi, les engagements d’ALD d’offres flexibles.
sont reconnus par les principales agences de notation
extra-financières (top 1% pour V.E. Moody’s ESG, top 12% Pour plus d'information, consulter le Document d'Enregistrement
Universel d'ALD Automotive (https://www.aldautomotive.com/investo
Sustainanalytics, top 2% Ecovadis). Ces évaluations extra-financières
reconnaissent la capacité d’ALD à intégrer des critères rs/information-and-publications/regulated-information#7136424-2--an
environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la stratégie nual-financial-reports-registration-documents-and-amendments-).
et les opérations quotidiennes de l’entreprise. ALD s’est également Au-delà de ses activités de leasing et de gestion de flotte, le Groupe
engagé dans l’initiative Science-Based Targets pour obtenir la accompagne aussi les acteurs de la mobilité durable par le biais de
validation de sa trajectoire d’émissions directes et indirectes. financement dédié. Ainsi, Société Générale accompagne régulièrement
ses clients dans la mise en place d’infrastructures liées à la mobilité
durable telles que les solutions de transport en commun.

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BJ?J?J> 3%9<1D,A%F,)9,B?%AC3,B p ses fournisseurs et prestataires (voir « Être un acheteur
responsable » : le programme positive sourcing, page 305) ;
?A,;%;C,B
p les médias ;
Société Générale dialogue avec ses parties prenantes d’une manière
qu’il souhaite constructive. La démarche est décrite sur le site p les agences de notation financière et extra-financière (voir
institutionnel (https://www.societegenerale.com/fr/responsabilite/ https://www.societegenerale.com/fr/responsabilite/dialogue-avec-
dialogue-avec-les-parties-prenantes). les-parties-prenantes) ;
Le Groupe veille à être à leur écoute et à adapter son dispositif afin de p la société civile (voir 
répondre au mieux à leurs attentes chaque fois que possible dans le https://www.societegenerale.com/fr/responsabilite/dialogue-avec-
respect de la réglementation et des lois en vigueur. Plus précisément, les-parties-prenantes).
Société Générale a une politique active d’écoute avec :
p ses clients ;      "

p ses employés (voir « Être un employeur responsable », page 293) ;
Fin 2020, afin d’actualiser les priorités de son ambition RSE et s’assurer
p les investisseurs et ses actionnaires (voir de son adéquation en termes de risques et d’opportunités, le Groupe a
https://www.societegenerale.com/fr/responsabilite/dialogue-avec- conduit une vaste consultation auprès de ses parties prenantes clés,
les-parties-prenanteshttps://www.societegenerale.com/fr/ internes et externes. Cette démarche avait déjà été adoptée lors de la
responsabilite/dialogue-avec-les-parties-prenantes) ; définition du précédent plan stratégique du Groupe en 2017. Cette
consultation a donné lieu à la réalisation d’une nouvelle matrice de
p le régulateur et les superviseurs (voir
matérialité présentée ci-dessous.
https://www.societegenerale.com/fr/responsabilite/dialogue-avec
-les-parties-prenantes) ;

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Cette démarche a été menée selon une approche qualitative et a mystères menés par un institut indépendant BVA sur l’ensemble de
reposé sur des entretiens individuels approfondis, conduits avec un nos canaux de contact (téléphone, mails, Internet, réseaux sociaux). Ce
panel représentatif de parties prenantes du Groupe. 141 entretiens ont trophée récompense les 800 collaborateurs des Centres de relation
ainsi été réalisés par plus de 80 cadres collaborateurs, formés clients de Lille, Paris, Lyon, Marseille, l’équipe des réseaux sociaux et
spécifiquement pour cet exercice. Ils ont été conduits auprès d’un les équipes du digital pour la qualité de l’Appli et du site internet. Cette
échantillon diversifié d’acteurs couvrant l’ensemble des métiers et des distinction conforte notre ambition de figurer parmi les leaders de la
zones géographiques où le Groupe opère. En complément, 1 000 satisfaction client.
cadres du Groupe ont également été sondés. Afin de pouvoir, en
Afin de mesurer et suivre la satisfaction des clients et identifier les
complément, confronter leurs attentes avec celles des autres parties
actions concrètes à entreprendre, Société Générale a mis en place
prenantes sondées, dix entretiens ont été menés auprès de la Direction
plusieurs processus de mesure pour avoir une vision 360° de la qualité
du Groupe, dont trois membres du Conseil d’administration. Ces
délivrée et de la qualité perçue par les clients. À ce titre, les deux
résultats ont ensuite été enrichis des réponses données lors
enseignes Société Générale et le groupe Crédit du Nord ont mis en
d’enquêtes d’image ou de satisfaction client menée de manière
place un dispositif d’écoute en continu de leurs clientèles. Le Groupe
récurrente par Société Générale et des propositions issues d’ateliers de
utilise plusieurs critères de mesure, la Satisfaction et le NPS comme
réflexion dédiés avec un public interne et externe.
indicateur des intentions de recommandation.
Société Générale a procédé à l’analyse de matérialité, selon trois
Par ailleurs, pour disposer d’une vision concurrentielle, le Réseau
niveaux complémentaires :
Société Générale et le groupe Crédit du Nord commanditent
1. les parties prenantes interrogées ont classé 17 enjeux, identifiés conjointement chaque année auprès de l’institut d’études CSA* un
par un comité de travail interne du Groupe, selon l’importance baromètre de satisfaction, dont les résultats nourrissent les
relative qu’elles leur accordent ; démarches de progrès. Ce baromètre observe les 10 ou 11 principales
banques de la place selon les marchés et inclut un NPS.
2. la Direction du Groupe a également classé les enjeux selon leur
impact sur les différentes dimensions de la création de valeur pour En 2022, 6 860 Particuliers, 5 100 Professionnels et 3 200 Entreprises
l’entreprise ; ont répondu à cette enquête.
3. il a été procédé à l’analyse de la récurrence des enjeux cités lors Sur le marché des Entreprises, très resserré en termes de satisfaction
des entretiens par les parties prenantes, puis l’ensemble de leurs et de recommandation (NPS), les deux enseignes SG et CDN disposent
contributions a été étudié qualitativement. Cette analyse a été de positions fortes et reconnues.
conduite en conformité avec les principaux référentiels
Sur le marché des Particuliers et des Professionnels, la situation est
méthodologiques sur l’analyse de matérialité (GRI*, AA1000*,
plus contrastée : dans un marché dynamique, la stabilité des NPS
IIRC*, ODD).
observée depuis deux ans pour les deux enseignes ne permet pas au
La matrice de matérialité classifie les enjeux selon leur impact, estimé Groupe d’être au niveau des leaders.
par la Direction générale, sur les différentes dimensions de la création
À l’international, un baromètre de satisfaction client incluant un Net
de valeur par l’entreprise, (axe des abscisses) et selon leur importance
Promoter Score (NPS) et des études concurrentielles sont réalisés
relative pour les parties prenantes internes et externes (axe des
chaque année par l’institut Ipsos auprès des clients Particuliers et
ordonnées). Elle a permis d’identifier quatre enjeux de premier cercle,
Entreprises. Des enquêtes « à chaud » à la suite d’une interaction
puis six de second cercle, cinq de troisième cercle, et deux moins
banque-client permettant de mesurer la satisfaction des clients
impactants.
Particuliers complètent ce baromètre chez KB et BRD.

           En Europe centrale, les Banques du Groupe affichent des évolutions
positives de leur NPS dans des marchés sur lesquels la concurrence est
Concernant la société civile, le Groupe veille notamment à écouter et forte sur le segment des Particuliers : en République tchèque, KB
échanger avec les ONG qui l’alertent sur des problématiques E&S. progresse significativement et BRD se stabilise à un haut niveau dans
Chaque fois que possible, une enquête interne est menée et des un contexte de transformation digitale et de rationalisation des
réponses documentées sont fournies par écrit ou lors de rencontres réseaux d’agences. Sur le segment des entreprises, les franchises du
dédiées. Société Générale a mis en place une procédure centralisant, Groupe se positionnent à des très hauts niveaux de recommandations
au niveau de la Direction de la RSE, les courriers ou contacts émanant et confortent leurs positions de leader de leur marché.
d’ONG ou d’autres parties prenantes et visant à l’alerter sur les
impacts E&S associés à ses financements ou autres services. En Afrique, notre réseau de banques présente des NPS volatiles à
l’instar du marché en général. Sur le segment des Particuliers dans le
Durant l’année 2022, Société Générale a échangé ou participé à des Maghreb, les banques du Groupe voient leur NPS progresser ce qui leur
séances de travail avec une dizaine d’ONG au travers d’échanges permet de confirmer leur positionnement parmi les leaders au Maroc,
écrits, de réunions bilatérales, ou de réunions de consultation plus en Algérie et en Tunisie. Sur le segment des Entreprises, la franchise du
globales organisées par les associations elles-mêmes ou par, entre Groupe en Algérie est leader de son marché. Sur le reste du continent,
autres, la Fédération Bancaire Française ou les associations dans un contexte marqué par une grande volatilité, les banques du
Entreprises pour les Droits de l’Homme, Entreprises pour Groupe ont des performances contrastées en matière de NPS.
l’Environnement et Finance for Tomorrow (aujourd’hui, Institut de la
Finance Durable) ou l’UNEP-FI. Société Générale Assurance a mis en place une évaluation de son NPS
sur ses principaux marchés en France et à l’international. Le NPS
d’ASSU progresse en 2022 grâce notamment à la poursuite de
      
    l’optimisation de ses parcours omnicanaux, à l’envoi de
communications personnalisées et régulières à ses clients, ainsi que
La relation avec les clients est au centre du modèle d’affaires du grâce à l’enrichissement des fonctionnalités digitales proposées à ses
Groupe et les enjeux de la satisfaction et de la protection clients sont clients.
intégrés dans sa politique RSE. Ainsi, les enjeux d’amélioration
continue de la satisfaction client, du score Net Promoter Score© (NPS) ALD dispose d’un dispositif mondial de mesure des NPS basé sur la
et de l’expérience client sont intégrés dans la rémunération variable satisfaction des gestionnaires de flottes et des conducteurs (39 pays
des membres du Comité de direction (59 personnes). couverts). Le NPS d’ALD poursuit une légère érosion en 2022 dans un
contexte marqué par les difficultés rencontrées par le secteur afin de
En novembre, Société Générale est élue Service client de l’année 2023 renouveler les véhicules composant les flottes (crise des
pour la 9e fois dans la catégorie Banque, sur la base de tests clients semi-conducteurs).

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Société Générale Equipment Finance met l’accent sur une étude BJ?J?J? A<C-1,A B,B )93,;CB ,C 9,DAB %F<3AB
qualitative de la satisfaction de ses Vendors. Le score NPS dans une
étude dont le nombre de répondants a plus que doublé est en très
,; C<DC,B )3A)<;BC%;),B
forte progression et confirme un haut niveau de recommandations de Le Groupe porte une attention particulière aux enjeux de protection
ces prescripteurs au centre de la relation clients de SGEF. des clients, en mettant en place des actions fortes en matière de
formation et de sensibilisation de ses collaborateurs, d’évolution des
Sur son périmètre de Grande Clientèle (grandes entreprises et
outils et de renforcement des règles internes en matière de traitement
institutions financières), Société Générale a réalisé entre mai et
des réclamations clients, y compris exprimées sur les réseaux sociaux.
décembre 2022 sa huitième enquête de satisfaction concernant les
Le traitement d’une réclamation est un acte commercial qui participe
clients du continent américain, d’Asie, d’Afrique, du Moyen Orient et
à la satisfaction client. À ce titre, il est intégré dans le Code de conduite
d’Europe de l’Est. Au total, les clients interrogés représentent près de
du Groupe.
50% du PNB réalisé par le Groupe sur les géographies considérées. Les
grandes entreprises et institutions financières questionnées Depuis 1996, et en avance sur la loi française de 2001, Société offre, en
continuent d’attribuer à Société Générale des scores élevés mettant en cas de désaccord persistant avec un client, un accès direct et gratuit au
avant la gestion de la relation, la qualité des produits et services service des relations clientèle pour une réponse en deux mois, puis, si
proposés et l’importance des engagements bilantiels vis-à-vis d’eux. besoin, au médiateur pour une réponse en 90 jours. Une équipe de
Par ailleurs, les clients questionnés soulignent le leadership des médiation placée sous l’autorité hiérarchique et fonctionnelle du
banques européennes en matière d’ESG, parmi lesquelles Société médiateur, œuvre pour la quasi-totalité des entités du Groupe en
Générale, et ont une opinion positive de notre offre de produits et France, avec deux sites internet dédiés l’un à Société Générale et
services dans le domaine. Enfin, notons que la réalisation des l’autre à Crédit du Nord et à ses filiales. Boursorama recourt au
entretiens avec les responsables exécutifs de nos grands clients par la médiateur de la Fédération Bancaire Française (FBF).
vaste majorité des membres du Comité de direction de la Banque
continue d’être perçue très positivement. La Médiation, voie de recours amiable, est portée à la connaissance
des clients sur de multiples supports d’information, notamment par
une mention permanente figurant au verso des relevés de comptes.
Les décisions prises par le médiateur, indépendant des équipes
commerciales, s’imposent aux entités concernées, celles-ci s’étant
engagées par avance à s’y conformer.

Le Groupe a également renforcé ses dispositifs de protection des données de ses clients (voir : chapitre 4.11, Risque de non-conformité, paragraphe
Protection des données, page 268)

2020 2021 2022


Nombre de demandes de médiation reçues par le médiateur
 pour Société Générale 4 458 3 358 5 880
 pour Crédit du Nord 1 158 995 1 714
Dossiers traités par le médiateur, recevables
 pour Société Générale 698 681 1 369
 pour Crédit du Nord 278 215 305
Dossiers traités par le médiateur, avis rendu
 pour Société Générale 405 947(1) 1 072
 pour Crédit du Nord 246 280 305
54,81 pour le réseau
Société Générale
< 90 jours pour le réseau
Temps de réponse du médiateur en cas de désaccord (France) > 90 > 90 Crédit du Nord
(1) Variation due à un rattrapage en 2021 sur les dossiers des années précédentes et à la mise à jour du stock.

Retrouvez plus d’information sur les mesures relatives à la protection ces évolutions. Enfin, Société Générale a désigné un Délégué à la
de la clientèle dans le chapitre 4.11 Risque de non-conformité, Protection des Données (Data Protection Officer – DPO) qui est
paragraphe : la protection de la clientèle, en page 266. rattaché à la Direction de la conformité du Groupe. Il est l’interlocuteur
désigné de l’Autorité de Protection des Données Personnelles (la CNIL
           en France).
U#  Retrouvez plus d’informations sur ce sujet dans le chapitre 4.11 Risque
Dans le cadre de l’entrée en vigueur du règlement général sur la de non-conformité, paragraphe : Protection des données, page 266.
Protection des Données (RGPD), Société Générale a sensiblement Société Générale s’est doté d’un dispositif de maîtrise des risques liés à
renforcé son dispositif d’encadrement de ses traitements de données la sécurité de l’information coordonné par la Direction de la Sécurité.
personnelles au travers notamment de la mise en place d’une En co-construction avec les équipes de la Direction des Ressources et
gouvernance solide et désormais éprouvée, de la consolidation ou du de la Transformation Numérique, il vise une amélioration continue de
déploiement d’un certain nombre de processus (processus de réponse la Politique de sécurité de l’information et de sa mise en œuvre.
aux demandes d’exercice de droit, processus de gestion des violations
de données personnelles, processus de gestion des fournisseurs), du Retrouvez plus d’information sur les mesures relatives à la
renforcement des mesures de sécurité et des dispositifs de purge sur cybersécurité dans le chapitre 4.7 Risque opérationnel, paragraphes :
les données personnelles dans le cadre plus général de la politique de Risques liés à la sécurité de l’information, en page 259 et Le schéma
sécurité du Groupe, et de la constitution des registres de traitements. directeur sécurité des systèmes d’information (SSI) 2018-2020, en
Par ailleurs, la documentation normative a été mise à jour pour refléter page 259.

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     I force de vente, contribuant à l’amélioration de l’expérience et de la
T   satisfaction des clients du Groupe. Une procédure interne spécifie
l’interdiction de vente liée à l’octroi d’une Prime Individuelle de
Retrouvez cette information dans le chapitre 4.11 Risque de Performance. Celle-ci est également abordée dans les formations à la
non-confirmité, paragraphes : lutte contre la corruption en page 267, prise de poste des conseillers commerciaux et dans l’Excellence Client
Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du (école de vente de Société Générale suivie par l’ensemble des forces de
terrorisme (LCB/FT) en page 266 et Conformité fiscale en page 267. vente et leurs managers) avec la présentation et explication des huit
En 2022, Société Générale a publié le rapport sur sa contribution Règles d’or pour la Banque de détail en France.
fiscale 2021. Ce document qui complète le Code de conduite fiscale est
disponible sur le site di Groupe : https://www.societegenerale.com/sites/ Entrée en vigueur en 2007, la directive concernant les Marchés
default/files/documents/2022-06/Rapport-sur-notre-contribution-fiscale- d’Instruments Financiers (MIF) a introduit une obligation de
2021_FR.pdf. classification et d’information des clients pour les prestataires de
services d’investissement. Le raisonnement retenu est le suivant :
moins les clients sont expérimentés, plus ils ont droit à des
BJ?J?J@ ,B?,)C,A9,B3;C-A.CB+,B)93,;CB protections. La directive MIF définit trois catégories de clients : les
,C9DCC,A)<;CA,9,B?A%C3@D,B contreparties éligibles (les banques et les établissements financiers),
les professionnels (les entreprises) et les non- professionnels (les
+3B)A3:3;%C<3A,B particuliers). Société Générale a formalisé dans une politique ses
      processus d’exécution des ordres des acteurs sur les marchés
 
 financiers. Cette dernière est présentée aux investisseurs pour
acceptation et est assortie d’une obligation de meilleure exécution.
Société Générale propose des produits et services bancaires adaptés
aux besoins des clients, en conformité avec le cadre légal européen et Le Groupe a aussi mis en place un plafonnement des frais pour
français. protéger les clients financièrement vulnérables, conformément aux
engagements pris avec les autorités en 2019. Une formation dédiée a
La responsabilité des employés du Groupe à l’égard de la vente de parallèlement été mise en place pour les conseillers en contact avec
produits et services bancaires est inscrite dans le Code de conduite les clients vulnérables. Pour plus d’information sur la protection des
(voir p. 8 : https://www.societegenerale.com/sites/default/files/document clients financièrement vulnérables, voir Accompagner la clientèle
s/Code%20de%20conduite/code_de_conduite_fr.pdf). Ce Code est fragile et promouvoir l’inclusion financière, page 340.
largement accessible aux parties prenantes via le site institutionnel. Il
repose sur les quatre valeurs clés qui guident Société Générale et qui Société Générale a également renforcé ses dispositifs concernant la
sont partagées par tous les collaborateurs (Esprit d’équipe, protection des données clients (pour savoir plus sur ce sujet, voir :
Innovation, Responsabilité et Engagement). Les valeurs sont définies chapitre 4.11, Risque de non-conformité, paragraphe : Protection des
avec un objectif commun : le client, pour qui le Groupe s’efforce données, page 268).
d’atteindre les normes les plus élevées possibles de qualité de service
(ces valeurs constituent la base de l’évaluation annuelle de chaque 9%AC-+e3;0<A:%C3<;
employé, et font partie du processus d’embauche RH).
En matière de transparence, la Banque de détail respecte ses
Ce Code de conduite fait l’objet chaque année d’une vaste campagne obligations d’affichage avec la diffusion d’une brochure tarifaire sur le
de formation pour tous les collaborateurs, dans tous les pays où site internet et dans toutes les agences du Groupe.
Société Générale opère (voir : Un Code de conduite s’appuyant sur des
Pour améliorer la compréhension des contrats, des démarches de
valeurs partagées, page 345). Il souligne que les produits et services
simplification et de clarté de rédaction sont engagées sur les diverses
proposés aux clients doivent être adaptés à leur situation et à leurs
offres bancaires. À titre d’exemple, les documents contractuels des
besoins dans le but d’anticiper au mieux leurs projets et leurs attentes.
clients entreprises ont fait l’objet d’un processus d’harmonisation pour
De plus, le Groupe contracte uniquement avec des clients entreprise
rendre l’engagement juridique plus clair en ce qui concerne les
dont les pratiques sont conformes aux Principes Généraux
services de gestion de trésorerie.
Environnementaux et Sociaux (https://www.societegenerale.com/sites/
default/files/documents/2021-03/Principes-Generaux-Environnementaux
-et-Sociaux.pdf) de Société Générale ou visent à s’y conformer. Il a      
également mis en place des procédures rigoureuses afin de prévenir 
les conflits d’intérêts. En conformité avec la loi française, qui punit toutes les formes de
Les collaborateurs du Groupe conseillent les clients et les informent discrimination (pour plus de détails, voir : l’article 225-1 à 225-4 du
des conditions ou des risques liés à certaines opérations, en tenant Code Pénal, https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA00000
compte de leurs connaissances et de leurs objectifs. Les produits et 6165298/), le Groupe propose ses produits et services financiers à tous
services bancaires sont proposés après un entretien approfondi avec le les clients, dans le respect de ses Principes Généraux
conseiller. Les clients ont par exemple la possibilité de réaliser un Environnementaux et Sociaux. Ces obligations ont été retranscrites
Diagnostic Épargne en agence. Ce dernier permet d’évaluer leur profil dans la documentation normative (le Code Société Générale) ainsi que
(leur situation personnelle, patrimoniale et budgétaire, compétences dans le Code de conduite, qui impose à tous les collaborateurs,
financières, profil de risque), afin de leur proposer des conseils permanents ou temporaires, des engagements à respecter. La
adaptés et des solutions personnalisées. documentation normative de Société Générale fait spécifiquement
référence à la discrimination et a étendu la loi française à toutes les
Dans la Banque de détail en France, le COROC (Comité des risques implantations, expliquant qu’en cas de rejet de la demande du client, il
Opérationnels) fait maintenant apparaître le risque de mauvaise est interdit que ce refus soit motivé par une discrimination basée sur le
conduite, dont celui de vente forcée, avec la recherche systématique genre, l’origine ethnique ou la religion du client.
de causes racines et plan d’action. Pour y remédier, les équipes
« Clients » et « Ressources Humaines » envoient chaque année aux En 2021, dans le cadre de la sensibilisation des collaborateurs aux
managers des bonnes pratiques sur les objectifs de vente et sur les règles de la protection de clients et la lutte contre les discriminations,
comportements attendus, en insistant sur la notion de vente une bibliothèque d’instructions et des règles en vigueur au niveau
responsable. Les visites mystère réalisées tout au long de l’année national et international a été mise à la disposition de collaborateurs
contribuent à accompagner et favoriser la démarche. En 2021, un de Société Générale sur l’intranet :
objectif de satisfaction client a été ajouté dans les évaluations de la

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Depuis 2021, la Banque de détail en France se mobilise dans le cadre


Réglementation MIF2 du plan « 1 Jeune 1 Solution », lancé par le gouvernement dans le
cadre de France Relance, pour faciliter l’emploi et l’insertion des
Réglementation IDD (Distribution d'assurance) jeunes. Ainsi en deux ans, 19 événements de recrutement ont été
organisés en régions (à Paris, Marseille, Rennes, Lyon, Strasbourg, Lille,
Offre de produits et services Bordeaux, Orléans, Tours, Nantes, Toulouse, Grenoble, Montpellier…).
En tout, 208 entreprises invitées ont participé ainsi que 1 500 jeunes.
Protection des clients de détail Conformément à l’article R. 312-4-3 du Code monétaire et financier
pris en application de l’article L. 312-1-3 al. 2 du même Code, la
Conflit d'intérêts – clients Banque de détail en France a mis en place un dispositif de détection de
la fragilité financière de ses clients. Par ailleurs, moyennant une
Protection des avoirs clients cotisation mensuelle de 1 euro, Généris est l’offre de banque au
quotidien pour aider le client à maîtriser son compte. En 2020, le
Réclamation clients Groupe a lancé une nouvelle offre inclusive – Kapsul s’adressant aux
clients en quête de plus d’autonomie et qui souhaitent maîtriser leur
Conformité collaborateurs budget. Accessible en ligne ou en agence, cette nouvelle offre permet
de découvrir les services Société Générale dès 2 euros par mois, sans
conditions de revenus, ni frais de tenue de compte. Kapsul permet à
             ses clients de payer partout dans le monde en bénéficiant des
  T   assurances et assistance d’une carte VISA Internationale.
))<:?%1;,:,;C +, 9% )93,;C/9, 0A%139, Boursorama, filiale de Société Générale, offre également des solutions
En France, conformément à l’article L. 312-1 du Code monétaire et aux clients ayant des difficultés financières ponctuelles. La Banque la
financier (Droit au compte), le Groupe offre des services gratuits, moins chère en France depuis 15 années consécutives propose à
constituant les Services bancaires de base. Les jeunes quant à eux l’ensemble de ses clients un service de coaching bancaire, gratuit,
bénéficient de conditions privilégiées sur des prêts étudiants, avec simple et pédagogique au travers de l’offre Wicount® Budget . Wicount®
lesquels ils peuvent financer leurs projets, à commencer par leurs frais Budget accompagne plus particulièrement les clients dans la gestion de
de scolarité, d’hébergement, ou encore l’achat de matériel. Société leur budget au quotidien (l’analyse des revenus et des dépenses, la
Générale a renouvelé le partenariat avec Bpifrance pour faciliter notification sur les paiements les plus importants, les alertes en cas de
l’accès au crédit à des étudiants sans revenus ne bénéficiant pas de dépassement de seuils par postes de dépenses fixés par le client
caution personnelle. En 2022, le Prêt Etudiant Garanti par l’État avec lui-même, les bons plans pour réaliser des économies sur son budget,
Bpifrance était d’un montant maximal de 20 000 euros, tout comme etc.). Une autre solution existe, dénommée « Compte clientèle fragile » ;
en 2021 et l’enveloppe globale a été conservée à l’identique, cette offre spécifique et gratuite donne accès à des services bancaires
permettant aux étudiants âgés de moins de 28 ans de financer leurs essentiels permettant au client de limiter le risque de se retrouver en
études dans l’enseignement supérieur français. En 2022, la part des situation débitrice sur son compte, et aussi de limiter la facturation de
Prêts Etudiants Garantis par l’État avec Bpifrance pour les étudiants en certains frais d’incidents de paiement ou d’irrégularités de
BTS et universités était de 34% (versus 37% en 2021) et atteint 39% fonctionnement de compte. Parmi les services intégrés à cette offre : un
(stable par rapport à 2021) pour les étudiants en bac +5 ou écoles compte de dépôt (ouverture, tenue et fermeture en ligne), une carte de
d’ingénieur. paiement à autorisation systématique, le retrait d’espèces dans les
distributeurs automatiques de billets, des virements ou des
prélèvements SEPA en nombre illimités, l’absence de commissions, etc.

 # LI M


Boursorama, la filiale du groupe Société Générale, était la première banque à recevoir en 2020 le label Accessiweb Argent (pour plus
d’information, voir : http://www.accessiweb.org/index.php/rapport_de_labellisation/items/boursorama-banque-espace-client.html) décerné
par l’Association BrailleNet pour l’accessibilité de ses interfaces clients sur le web aux personnes en situation de handicap. L’espace client
Boursorama Banque répond, ainsi, aux critères obligatoires du RGAA (le Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité), pour de
nombreuses fonctionnalités, telles que, entre autres : la vocalisation de la matrice de connexion, l’adaptation de l’interface au zoom, la
transcription de vidéos, la restructuration de la navigation avec de raccourcis spécifiques. La Banque en ligne publie la politique
d’accessibilité sur son site web : https://groupe.boursorama.fr/accessibilite,48,71.html.
Le Groupe veille à l’accessibilité de ses services pour ses clients en situation de handicap à travers l’adaptation des équipements ou
l’ergonomie des applications :
p accès aux distributeurs automatiques de billets (DAB) de Société Générale et Crédit du Nord ;

p relevés de comptes en braille ;

p aménagement des locaux : le taux de mise en conformité du réseau d’agences s’établit à fin 2022 à 93% pour Crédit du Nord et à 97% pour
Société Générale ;
p accessibilité numérique de l’application Société Générale.

Société Générale est signataire du « Manifeste pour l’inclusion des personnes handicapées dans la vie économique », qui prévoit notamment
l’optimisation de l’accès aux outils numériques de l’entreprise aux personnes en situation de handicap, l’intégration de l’accessibilité
numérique dans la conception des schémas directeurs des systèmes d’informations et le développement des solutions numériques.
L’accessibilité numérique est l’un des quatre axes de la politique de Société Générale en matière d’intégration des personnes en situation de
handicap, qui comprend également le recrutement & l’intégration, la formation et les achats responsables. Pour plus d’information sur le
Manifeste, voir : https://handicap.gouv.fr/le-manifeste-inclusion-enclenche-une-nouvelle-dynamique.
Le Groupe publie sur son site institutionnel le Schéma Pluriannuel de Mise en Accessibilité (https://www.societegenerale.com/sites/default/
files/documents/2020-10/Sch %C3%A9ma%20Pluriannuel%20de%20Mise%20en%20Accessibilit %C3%A9.pdf).

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;)9DB3<; 03;%;)3/A, de « donner aux enfants les meilleures chances pour grandir et les
préparer à devenir les citoyens de demain ». Elle poursuit un
Dans le cadre de sa démarche d’inclusion financière, le Groupe fonctionnement innovant d’incubateur philanthropique en
accompagne les formes innovantes de développement économique concentrant son action sur des associations récentes à fort potentiel
durable qui allient performance environnementale et sociétale, tant au de développement, jouant souvent le rôle de « premier mécène » tout
niveau associatif que philanthropique. Il soutient, de plus, le secteur en apportant un soutien extra-financier. Ce fonctionnement permet de
de la microfinance par le biais de prises de participation. Enfin, il met à favoriser l’émergence de nouveaux acteurs associatifs qui visent à
la disposition de ses parties prenantes, des formations financières afin obtenir un impact à long terme sur l’avenir des enfants accompagnés,
de leur permettre de mieux appréhender les enjeux financiers notamment les enfants les plus vulnérables.
d’aujourd’hui.
De plus, dès 2018, Société Générale Banque Privée s’est distinguée en
        lançant le premier produit structuré caritatif du marché. Ce sont
T   U aujourd’hui 5 millions d’euros de soutiens cumulés (dont 1,3 million
Société Générale a tissé des relations étroites avec ce secteur, grâce à d’euros en 2022) qui ont ainsi pu être versés à des organisations à but
son réseau de spécialistes « Associations » déployé sur l’ensemble du non lucratifs dont la vocation générale couvre la lutte contre le cancer,
territoire. Le Groupe apporte son savoir-faire à près de l’accueil des personnes handicapées, l’enfance, l’insertion par le
93 000 structures à but non lucratif de toute taille (soit une part de logement et la lutte contre l’exclusion des plus fragiles. En 2022, grâce
marché de 7% en global, qui monte à 20% sur le segment des à ce double engagement en faveur de l’enfance, Société Générale
associations gestionnaires) pour leur permettre de réaliser leurs Private Banking a reçu le Grand Prix de la Philanthropie catégorie
objectifs de gestion au quotidien. Enfance.

Fin 2022, Société Générale a créé le Centre d’Affaires Régional (CAR) Depuis janvier 2018, les Banques privées de Société Générale et du
Institutionnels Île-de-France. Localisé en plein cœur de Paris, il sera Crédit du Nord ont entrepris une véritable « démarche
constitué d’environ 65 collaborateurs, rattachés hiérarchiquement à la philanthropique collaborative » pour accompagner dans le temps les
Direction Régionale Ile-de-France Sud. Le CAR a pour vocation de servir clients entrepreneurs qui souhaitent donner du sens à leurs
l’ensemble des clients institutionnels de Paris et de la petite couronne, investissements, notamment à l’occasion d’une cession d’entreprise,
regroupé en trois segments de marché : ou fédérer leur famille autour d’un projet philanthropique.
L’innovation réside dans le fait de travailler « main dans la main » avec
p les grandes associations : ONG, éducatif, cultuel, socio-médical, la Fondation de France, en intégrant les conseils (avocats, notaires…)
institutions internationales, etc. ; des clients, tout au long du process, de la réflexion, à la mise en œuvre
p l’économie publique : les collectivités locales et territoriales, les
des actions philanthropiques, parfois complexes, en passant par la
sociétés d’économie mixte, les bailleurs sociaux, etc. ; création et les investissements réalisés au sein de la fondation.

p les institutions financières : mutuelles, assureurs, etc.


Au Crédit du Nord, des événements plus « intimes » ont été privilégiés
pendant lesquels le banquier privé peut pleinement jouer son rôle
La création de ce CAR vise à développer la compétitivité d’ambassadeur de la philanthropie. Lors de ces évents organisés
commerciale du Groupe sur ces marchés pour répondre au besoin conjointement par Crédit du Nord Banque Privée et la Fondation de
croissant d’expertise de ses clients dans l’accompagnement de leurs France, des sujets liés à la philanthropie sont abordés (de la stratégie
projets. patrimoniale aux actions philanthropiques) et les clients-fondateurs
peuvent ainsi témoigner de leur expérience et de l’accompagnement
Avec le service d’épargne solidaire, les clients du Réseau Société
dont ils ont bénéficié. Les clients Crédit du Nord sont également invités
Générale ont la possibilité de reverser tout ou une partie des intérêts
aux événements grands donateurs organisés par la Fondation de
annuels de leur livret d’épargne à une, deux ou trois associations
France à Paris et en régions (conférences, soirée à l’opéra, visites de
choisies parmi les partenaires sélectionnés par le Groupe en fonction
musée…). Ce partenariat a été récompensé par le trophée de la
de leur sérieux et leur engagement de transparence sur l’utilisation des
Philanthropie décerné par Gestion de Fortune et le groupe FICADE.
fonds. Pour chaque don, le Groupe verse un supplément de 10% du
don directement à l’association. Le service d’épargne solidaire est Au total, en 2022 Société Générale a versé, au travers de son offre de
labellisé Finansol. produits et services solidaires 2,4 millions d’euros à une cinquantaine
d’associations françaises partenaires reconnues d’utilité publique.
La Banque de détail en France prévoit de mettre à disposition 14
locaux libérés dans le cadre de la fusion de ses réseaux pour soutenir  
les acteurs du monde associatif, pour une durée allant jusqu’à
trois ans. À titre d’exemple, une convention d’occupation précaire a Depuis 2006, le Groupe a choisi de porter son appui à la microfinance à
été signée en 2021 avec Life Project for Youth, dont la mission est de travers un partenariat en France métropolitaine et outremer, avec
favoriser l’insertion professionnelle et sociale de jeunes issus de la l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique).
grande pauvreté et victimes d’exclusion : l’association ne paye pas de
En Afrique, dès 2005, face à l’ampleur des besoins et à l’émergence de
loyer et peut occuper les locaux jusqu’à trois ans.
la microfinance, Société Générale a décidé de soutenir le secteur et de
Au travers de ses activités de Banque Privée et en s’appuyant sur ses contribuer, par son intermédiaire, à la bancarisation de la population
expertises philanthropiques, Société Générale accompagne depuis locale ou des TPE-PME n’ayant pas accès à la banque traditionnelle.
2018 les clients qui souhaitent avoir une démarche d’engagement Son intervention dans ce métier, très spécifique et différent de celui
philanthropique sur les thématiques de leur choix. Fin 2022, près de que le Groupe exerce à travers son réseau de banques de détail, prend
200 clients ou familles ont été accompagnées et ce sont six fondations actuellement plusieurs formes : aux refinancements classiques des
ou fonds de dotation qui ont été créés. Concomitamment, la Banque Institutions de Microfinance s’ajoutent des participations au capital de
Privée a noué un partenariat avec le Philanthro-Lab(1), lieu unique certaines institutions locales à Madagascar, au Cameroun, au Ghana,
d’incubation de la philanthropie en France. en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, ainsi que des opérations de levée
de fonds sur les marchés arrangés par Société Générale.
La Fondation 29 Haussmann, créée en 2009 par Société Générale
Private Banking sous l’égide de la Fondation de France, a pour mission

(1) Le Philantro-Lab est un site physique, en lieu de rencontres, entièrement dédié à la philanthropie. Le concept porte une double mission fondatrice : créer un écosystème
pour développer la philanthropie, démocratiser le réflexe du don et de l’engagement auprès du plus grand nombre. Pour plus d’information, voir :
https://philanthro-lab.org.

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Société Générale a exprimé dans son programme Grow with Africa La Banque de détail en France a lancé en 2020 « Le 5’ des Experts » –
l’ambition de renforcer son action d’inclusion financière à travers la un programme vidéo pour avoir les idées claires sur les sujets liés à
microfinance et s’est engagé à doubler ses encours entre 2018 et 2022. l’argent. Tous les mardis, un collaborateur expert Société Générale
À fin 2021 et à horizon 2025, cette stratégie d’être présent et actif sur répond en cinq minutes aux questions que se posent les
ce secteur en Afrique, y compris en capital, à travers des partenariats consommateurs (particuliers majoritairement, professionnels une fois
solides et aux côtés d’acteurs professionnels et responsables, est par mois, entreprises parfois) sur les crédits, l’épargne, les assurances.
réaffirmée. Ces vidéos sont publiées sur l’appli (une vidéo par semaine) et l’espace
internet des particuliers, rubrique « Nos conseils », et sont relayées sur
Les institutions de microfinance, dont le Groupe est actionnaire
les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) et dans les newsletters
minoritaire depuis l’origine, servaient fin 2022 plus de 700 000 clients
envoyées aux clients.
dont près de 30 % sont des clients emprunteurs avec un encours
moyen de crédit inférieur à 4 000 euros. Pour aider les créateurs à se lancer dans l’entrepreneuriat, le Groupe a
développé le programme « devenir entrepreneur », un dispositif
Aujourd’hui, les équipes africaines de Société Générale sont les
unique en quatre étapes. La rubrique « Créateurs » de l’espace internet
interlocuteurs de choix des institutions de microfinance. Elles mettent
des professionnels a été entièrement revue avec plus de 80 pages de
à profit l’expérience accumulée et la proximité avec les opérateurs
contenu purement pédagogique à destination des créateurs
pour répondre au mieux à leurs besoins. L’ambition du Groupe est de
d’entreprises et l’espace Côté conseillers propose des e-learning
capitaliser sur cette franchise en développant ses relations auprès
dédiés, un programme de quatre RDV avec le prospect créateur selon
d’institutions ou groupes de microfinance.
l’état d’avancement de son projet.
     I   T  Le réseau de Société Générale en France propose, au travers de la
  plate-forme Boost lancée en 2019, 12 services utiles pour les jeunes
Les filiales du Groupe soutiennent activement l’éducation financière, clients de la Banque (entre 18-24 ans) pour les accompagner dans leur
qui permet également de lutter contre les discriminations dans la entrée dans les études supérieures et la vie active. Élargie
distribution de produits et services financiers. Plusieurs informations gratuitement en 2022 à tous les clients âgés de 16 à 24 ans, cette offre
utiles pour comprendre l’actualité financière, et la suivre en temps réel leur permet de bénéficier de sept services gratuits tels que des offres
sont mises à disposition des clients sur les sites web des filiales du de stages, d’alternances, d’emplois, des conseils carrière et vie
Groupe. étudiante via un blog, l’accès simplifié aux aides financières, un
entraînement au code de la route, une plate-forme de locations
Avec près de 50 millions de visites mensuelles, Boursorama.com est le simplifiée et dédiée aux étudiants, des annonces de missions de
premier portail d’informations économiques et financières en France. bénévolat… Société Générale propose également « Boost Privilège »
Il propose de l’actualité et donne des clés de compréhension sur donnant accès à des services supplémentaires, offert pendant six mois
l’économie, la Bourse et tout ce qui concerne la gestion des dépenses aux jeunes qui souscrivent à un produit éligible, ou accessible
personnelles, sous différents formats (articles, vidéos, podcast, fiches moyennant une cotisation de 2 euros par mois. Ces services
pratiques ou forums de discussions) et constitue une véritable source représentent une valeur totale de plus de 200 euros par mois.
d’éducation financière gratuite et accessible à tout internaute sans
distinction. De plus, depuis fin 2020, le Groupe met à disposition des 10-17 ans une
carte de paiement accompagnée d’une application dédiée offrant de la
Boursorama contribue également à l’éducation financière de ses visibilité sur les dépenses et facilitant l’expérience de paiement qui
clients au travers de ses produits/services, par exemple par son offre encourage l’autonomie financière. Cette offre totalement gratuite,
Wicount®- coach en ligne – et de divers contenus comme les émissions 100% digitale et uniquement disponible en ligne, baptisée Banxup,
en live (Ecorama, Journal des Biotechs, etc.) pour suivre toute permet aux jeunes de consulter les opérations, de demander de
l’actualité économique en temps réel, ou des webinaires mensuels l’argent et met à leur disposition une carte de paiement Banxup
interactifs en direct avec des experts de tout horizon, ainsi qu’à un Mastercard à débit immédiat sans autorisation de découvert. De leur
module quotidien d’une minute « Parlons cash » pour donner des côté, les parents peuvent, en temps réel, contrôler les moyens
informations clés, trucs et astuces pour les aider à gérer leur argent au financiers de leur enfant en fonction de sa maturité et du contexte, en
quotidien et à une rubrique dédiée a à l’accompagnement des clients paramétrant sa carte, gérant ses plafonds de paiement et retrait,
dans la gestion de leur épargne accessible dès la page d’accueil sur le autorisant ou non les paiements en ligne et sans contact. Enfin s’ils le
site web et les applis. souhaitent, ils peuvent être notifiés en temps réel des dépenses de leur
En 2022 et pour la seconde année consécutive, Boursorama, en enfant, converser et envoyer instantanément et facilement de l’argent
partenariat avec l’Oréal, a organisé BoursoLive, le premier e-salon à leur enfant, le tout au sein de l’application bancaire Société Générale
grand public consacré à la Bourse et aux marchés financiers. Cet La Banque Privée de Société Générale a mis à disposition des visiteurs
événement gratuit permet aux investisseurs particuliers (clients ou de son site web www.privatebanking.societegenerale.com, une série
non de Boursorama Banque) d’échanger en direct via tchats et visio, d’épisodes à caractère éducatif pour « comprendre l’investissement
avec les sociétés cotées, les sociétés de gestion, et les émetteurs de responsable ». Les postcasts sont également disponibles sur les
produits financiers (ETF, produits de Bourse), de faire leurs premiers plates-formes Spotify et Apple Podcast via l’émission « Private Talk by
pas en Bourse, de diversifier leur portefeuille boursier, et de choisir les Societe Generale Private Banking ».
produits adaptés. En complément de tous les outils et des contenus
pédagogiques multipliés par Boursorama.com, BoursoLive est Au Maroc, Société Générale a lancé en 2021 une nouvelle offre
l’occasion pour les investisseurs particuliers de renforcer leur culture parent-enfant. SoGé Banky est une offre bancaire qui permet aux
boursière, de trouver réponses à leurs questions pour estimer leurs parents de familiariser leurs enfants à la notion d’autonomie financière
prises de risque, d’investir de manière plus responsable, en sans aucun risque et à moindres frais, tout en gardant le contrôle.
s’adressant directement, en live et de manière très privilégiée aux L’offre s’accompagne d’une carte « Argent de poche » gratuite pour
entreprises présentes sur ces trois jours. Au sommaire de sa seconde chacun de leurs enfants ainsi qu’une solution d’épargne rémunérée et
édition, BoursoLive avait l’ambition d’expliquer comment traverser au disponible à tout moment gratuitement, dès l’ouverture d’un compte
mieux le contexte économique actuel, décrypter les marchés financiers SoGé, par un parent.
américains, l’investissement au féminin, ou encore une initiation à
l’analyse technique avec une présentation des produits dérivés
(warrants, Turbos…).

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2020 2021 2022


Nombre de clients bénéficiant de l’offre Kapsul 3 553 5 170 5 622
Nombre de clients bénéficiant de l’offre Généris 57 086 55 831 55 355
Mise à disposition de lignes de crédit en partenariat avec l’ADIE (en M EUR) 3,9 4,3 7,5
Encours de crédit avec l’ADIE (en M EUR) 14,8 18,3 18,2
Encours de crédit Microfinance en Afrique (en M EUR) 95 101 120

OZLZM         


BJ?J@J> 
       monde plus durable, Société Générale participe à de nombreuses
coalitions où sont discutés les enjeux environnementaux, sociaux et
     de gouvernance (ESG) et qui lui permettent de prendre des
Société Générale souhaite conduire ses activités de manière engagements concrets. Enfin, le Groupe a développé un cadre strict
exemplaire, faisant de la culture de la responsabilité un axe fort de pour la gestion des risques d’origine environnementale et sociale
son ambition stratégique RSE. Par ailleurs, le Groupe a intégré la RSE (E&S) qu’elle s’attache à déployer dans l’ensemble de son
au cœur de sa gouvernance et dans sa politique de rémunération. organisation.
De plus, désireux d’être acteur dans la transformation conduisant à un

Les schémas ci-dessous présentent l’intégration de la RSE au sein de la gouvernance du Groupe :

CENSEUR DÉDIÉ
EN PARTICULIER À LA CONSEIL D’ADMINISTRATION
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

DIRECTRICE GÉNÉRALE DÉLÉGUÉE BUSINESS UNITS

RBDF

IBFS

DIRECTION
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE GBIS

SERVICE UNITS
ÉQUIPES RSE
AUDIT

ACCULTURATION, COMMERCIAL,
INNOVATION SUPERVISION ANIMATION FINANCE
DIRECTE AU TRAVERS
D’UN RÉSEAU DES
NORMES ET ENGAGEMENTS RSE CORRESPONDANTS RISQUES
RSE

VALORISATION DE LA CONFORMITÉ
PERFORMANCE RSE

RESSOURCES HUMAINES /
COMPTE PROPRE COMMUNICATION

MÉTHODOLOGIES E&S RESSOURCES

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CONSEIL D’ADMINISTRATION ET SES COMITÉS

Décide de la stratégie RSE (notamment sur la partie climatique) sur la base d’une proposition de la Direction générale revue par le censeur.

COMITÉ DES NOMINATIONS ET DE COMITÉ D’AUDIT


COMITÉS DES RISQUE DU CA COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DU CONTRÔLE INTERNE

Le Comité des risques examine Le Comité des rémunérations Le Comité des nominations Le Comité d’audit et du contrôle
les questions afférentes aux risques  examine les sujets relatifs et de gouvernement d’entreprise interne revoit tous les documents
liés à la RSE au moins chaque à la rémunération des Dirigeants examine les questions de communication financière et extra
trimestre ainsi que les résultats mandataires sociaux et propose de gouvernance (y compris financière en relation avec la RSE. 
de l’ensemble des stress tests au Conseil d'administration de gouvernance interne au groupe), 
climatiques. les critères RSE retenus pour prépare les débats du Conseil
la rémunération des mandataires d’administration sur son organisation
sociaux. optimale pour traiter les sujets relatifs
à la RSE et s’interroge sur les besoins
du Conseil d’administration en termes
de compétences, y compris
s’agissant des différents sujets
relevant de la RSE.

COMITÉS DE PILOTAGE DE L’ACTIVITÉ

COMITÉ STRATÉGIQUE GROUPE COMITTÉS


DE PILOTAGE STRATÉGIQUE DES BU/SU CORISQ CORESP

Le Comité stratégique Groupe et les Comités Comité des risques, traite de l’évaluation Comité des engagements responsables, qui examine
de pilotage stratégique des Business et Service Units et de la prise en compte des risques ESG dans tout sujet RSE ayant un impact sur la responsabilité
interviennent également sur des sujets RSE dans la politique de risque et indique les risques ou la réputation du Groupe.
le cadre de leurs mandats respectifs. climatiques et RSE dans ses travaux.

Quatre acteurs jouent un rôle particulier en termes de RSE :


 la Direction générale qui examine des sujets RSE à travers :
 le Conseil d’administration, qui décide de la stratégie RSE - le Comité des Engagements Responsables (CORESP), présidé
(notamment sur la partie climatique) sur la base d’une par la Directrice générale déléguée, sponsor de la RSE, qui
proposition de la Direction générale revue par le censeur. Cette définit les engagements et standards RSE du Groupe, dont les
proposition est revue préalablement par : le Comité des risques cibles d’alignement climatique. Il examine également tout
s’agissant des questions afférentes aux risques, le Comité des sujet E&S ayant un impact sur la responsabilité ou la
rémunérations pour les sujets relatifs à la rémunération des réputation du Groupe (voir chapitre 3, Organes de
Dirigeants mandataires sociaux et le Comité des nominations et gouvernance page 108 et chapitre 4, Gouvernance de la gestion
du gouvernement d’entreprise concernant les questions de des risques page 182),
gouvernance (y compris de gouvernance interne au groupe). De
- le Comité risques Groupe (CORISQ), qui définit les grandes
plus, le Comité des risques examine les risques liés à la RSE au
orientations du Groupe en matière de risques (risques de crédit
moins chaque trimestre ainsi que les résultats de l’ensemble des
et de contrepartie, risques environnementaux, risques pays,
stress tests climatiques. Le Comité d’audit et du contrôle interne
risque de marché, risque opérationnel, risque de modèle, etc.),
revoit tous les documents de communication financière et extra
dans le cadre de l’appétit pour le risque et des objectifs
financière en relation avec la RSE (devoir de vigilance, déclaration
financiers fixés par le Conseil et en assure le respect (voir
de performance extra-financière) avant leur approbation par le
chapitre 4, Gouvernance de la gestion des risques page 182),
Conseil d'administration. Le Comité des rémunérations propose
au Conseil d'administration les critères RSE retenus pour la - le Comité stratégique Groupe et les Comités de pilotage
rémunération des mandataires sociaux. Le Comité des BU/SU) (voir : chapitre 3, Organes de gouvernance, page 108) ;
nominations et du gouvernement d’entreprise prépare les débats
du Conseil d’administration sur son organisation optimale pour  la Direction du Développement durable, rattachée à la
traiter les sujets relatifs à la RSE. Il s’interroge aussi chaque année, Direction générale depuis le 1er janvier 2022 et dont la Directrice,
à partir de la matrice des compétences des administrateurs (voir membre du Comité de direction du Groupe, est en charge, avec
page 76x) sur les besoins du Conseil d’administration en termes son équipe de 24 personnes et en s’appuyant sur un réseau de
de compétences, y compris s’agissant des différents sujets plus de 300 ambassadeurs ESG dans les Business Units et
relevant de la RSE. Il en tire les conséquences sur les processus de Services Units (au T4-22), de proposer une politique dédiée au
recrutement mis en place et les formations proposées. Chacun sein du Groupe, dans l’écoute des parties prenantes, ainsi que du
des sujets traités par les comités est ensuite débattu au sein du suivi des actions dans le domaine ;
Conseil d’administration. Le censeur, outre son rôle dans la  les BU/SU du Groupe sont responsables de la mise en œuvre et
préparation de la stratégie, assiste tous les comités lorsqu’ils de l’alignement de leurs initiatives avec la politique RSE de
débattent de sujets relatifs à la RSE. En effet, lors de sa séance du Société Générale.
12 janvier 2023, le Conseil d’administration a arrêté le principe
d’une extension de son mandat à l’ensemble de la RSE et non plus
uniquement à la transition énergétique. En outre, le règlement
intérieur du Conseil d'administration prévoit que les dossiers
transmis au Conseil d’administration contiennent les
informations relatives aux enjeux sociaux et environnementaux à
prendre, le cas échéant, en considération ;

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O

BJ?J@J? -?9<H,AD;<+,+,)<;+D3C, La fixation des objectifs comportementaux annuelle est basée sur les
quatre valeurs du Leadership Model. A chaque objectif
Be%??DH%;CBDA+,BF%9,DAB comportemental est rattaché une des valeurs et le collaborateur peut
?%AC%1-,B]H)<:?A3B9,B+A<3CB s’aider du Leadership Model pour formuler les objectifs annuels à
2D:%3;B^ atteindre.
Le Groupe a pour objectif d’ancrer une culture de responsabilité et
d’appliquer les normes les plus exigeantes du secteur bancaire en      I 
matière de contrôle et de conformité. Il engage ses employés à agir
U  
avec intégrité et dans le respect des lois applicables à toutes ses Le Groupe conduit son développement dans le respect des valeurs et
activités. Dans cette optique, il a défini un Code de conduite décrivant principes énoncés dans les principales conventions internationales
les standards à respecter et constituant un engagement envers chaque suivantes :
partie prenante. Ce Code s’applique à tous les collaborateurs partout
dans le monde. En complément, Société Générale dispose également p la Déclaration universelle des droits de l’homme et ses engagements
d’une Charte de Lobbying responsable (voir : ci-dessous) et d’une complémentaires ;
Charte Achats responsables (https://www.societegenerale.com/sites/ p les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du
default/files/construire- demain/12112018_charte_achats_responsables Travail (OIT) ;
_vf_fr.pdf).
p la Convention du patrimoine mondial de l’Unesco ;
Société Générale a bâti une culture forte articulée autour de ses
valeurs, de son Leadership Model et de son Code de conduite. Le p les Principes directeurs pour les entreprises multinationales de
Groupe s’appuie sur quatre valeurs partagées par tous les l’OCDE (Organisation de coopération et de développement
collaborateurs (Esprit d’équipe, Innovation, Engagement et économiques) ;
Responsabilité) et au centre : le client, pour lequel Société Générale
p les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et
cherche à atteindre les plus hauts standards de qualité de service. aux droits de l’homme.

      
  Ces valeurs sont intégrées au sein d’un référentiel appelé Code de
conduite, commun à l’ensemble des activités du Groupe et des pays
Les valeurs nourrissent le Leadership Model qui définit les dans lequel il opère. Ce Code décrit les engagements envers chaque
comportements et les compétences attendus, en mettant l’accent sur partie prenante (clients, collaborateurs, investisseurs, fournisseurs,
la façon dont les résultats sont atteints, autant que sur les résultats régulateur/superviseurs, public/société civile) ainsi que les principes
eux-mêmes. de comportement individuel et collectif attendu. Il inclut notamment
une référence directe au dispositif de droit d’alerte s’intégrant au
Les compétences comportementales traduites par le Leadership Model
dispositif de lutte contre les comportements inappropriés.
sont déclinées pour les trois principaux niveaux de responsabilité dans
l’entreprise (dirigeants, managers et collaborateurs) et sont Disponible dans les principales langues parlées dans le Groupe, le
communes à l’ensemble du Groupe. Code de conduite constitue la base de l’éthique professionnelle de
Société Générale. Il promeut le respect des droits humains, de
Les quatre valeurs sont traduites en compétences clés (voir : schéma
l’environnement, la prévention des conflits d’intérêts et de la
ci-dessous), elles-mêmes illustrées par des comportements
corruption, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement
observables et évaluables.
du terrorisme, le respect de l’intégrité des marchés, la protection des
données, la conduite à tenir en matière de cadeaux et invitations et les
achats responsables.
Ces règles vont au-delà de la stricte application des dispositions
ESPRIT D’ÉQUIPE légales et réglementaires en vigueur, en particulier quand celles-ci,
dans certains pays, ne sont pas au même niveau d’exigence que les
Je mets mon
énergie et mon talent standards que s’impose le Groupe.
au service du collectif Consultable par l’ensemble des parties prenantes, le Code de conduite
est disponible sur le site institutionnel de Société Générale
(https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/
Code%20de%20conduite/code_de_conduite_fr.pdf). Un Code de
JE DÉVELOPPE
conduite fiscale, ainsi qu’un Code relatif à la lutte contre la corruption
INNOVATION RESPONSABILITÉ
NOTRE IMPACT et le trafic d’influence viennent le préciser. (voir : https://www.
Je sais raisonner CLIENT Je dirige avec societegenerale.com/sites/default/files/documents/Code%20de%20
en rupture et je crée éthique et courage conduite/code_de_conduite_fiscale_groupe_societe_generale_fr.pdf et
les conditions https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/Code
de l’innovation
%20de%20conduite/code-lutte-corruption-trafic-influence-fr.pdf).
Le Groupe s’engage à exercer ses activités avec la plus grande intégrité
et transparence et à se conformer aux lois et règlements en vigueur
dans tous les pays dans lesquels il opère, notamment en ce qui
ENGAGEMENT concerne l’offre et la réception de cadeaux, et l’organisation ou la
J’inspire et j’engage participation aux repas d’affaires ou événements externes dans le
par l’exemple et mon cadre de ses activités professionnelles (et au cas où ces événements
attention aux autres impliquent des personnes publiques et/ou des personnes
politiquement exposées (PPE)) en lien avec des relations d’affaires.

Le guide interne des compétences du Leadership Model décrit les Le dispositif d’alerte, accessible depuis le site institutionnel
comportements attendus pour chacune de ces compétences. En www.societegenerale.com (https://report.whistleb.com/fr/ societe
parallèle, un outil intranet d’autopositionnement permet à chacun, en generale) et l’intranet de Société Générale, a été déployé en France et
vingt questions, de se situer par rapport à la conduite souhaitée, et à l’international. Ce mécanisme permet notamment le recueil des
donne des outils de développement pour progresser sur les différentes signalements relatifs à des suspicions, à l’existence ou à la réalisation
thématiques. d’une violation manifeste d’un engagement international, d’une loi,

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d’un règlement ; des risques d’atteinte aux droits humains, aux libertés Déployé auprès de l’ensemble des collaborateurs, ce programme a
fondamentales, à la santé et à la sécurité des personnes ou à permis de réaffirmer et de promouvoir les comportements collectifs et
l’environnement ; d’une conduite ou situation contraire au Code de individuels visant à une conduite éthique et responsable des activités
conduite du Groupe. Il est ouvert aux salariés, collaborateurs du Groupe. Ainsi, de nombreuses actions ont été menées avec succès
extérieurs et occasionnels, prestataires avec lesquels est entretenue depuis le lancement de cette initiative, autour des sept chantiers
une relation commerciale établie (sous-traitants ou fournisseurs) et suivants : implémentation d’une gouvernance Culture & Conduite au
tiers facilitateurs. Le droit d’alerte peut être exercé de manière plus haut niveau de l’organisation et dans les métiers, publication d’un
anonyme. Il repose notamment sur une plate-forme externe sécurisée tableau de bord permettant de suivre l’évolution d’indicateurs de
qui garantit la protection des données personnelles ainsi qu’une culture et de conduite, déploiement d’un dispositif d’encadrement des
stricte confidentialité des informations exigées par la loi sur la risques de conduite, alignement des processus des Ressources
transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie Humaines, formation et sensibilisation des collaborateurs,
économique. Lancer une alerte interne est un droit et aucun développement de la transformation culturelle, et communication
collaborateur ne pourrait être sanctionné, de quelque manière que ce visant à intégrer les sujets de la culture et la conduite dans la vie
soit, pour avoir lancé une alerte interne de bonne foi. quotidienne des collaborateurs.
Au-delà d’être en conformité avec les obligations issues des lois Ce programme, placé dès son lancement sous la supervision du
française, européenne, et locales, Société Générale a pris les Conseil d’administration et de la Direction générale et piloté par une
engagements suivants : équipe projet centrale, a atteint les objectifs qui avaient été fixés pour
cette première étape. La gestion en mode projet a ainsi pris fin au
p la signature de la déclaration commune Transparency International
31 décembre 2020 et a évolué vers un dispositif pérenne, la démarche
France (https://transparency-france.org/wp-content/uploads/2016/04
Culture & Conduite demeurant un enjeu majeur pour le Groupe.
/2015_D %C3%A9claration-commune-sur-le-lobbying.pdf) ;
Depuis la fin du programme, il appartient à toutes les Busines
p l’adoption de la Charte de Lobbying responsable pour une
Units/Service Units (BU/SU) de continuer d’intégrer le sujet Culture &
représentation responsable auprès des pouvoirs publics et des
Conduite dans la conduite de leurs activités au quotidien. Chaque
institutions représentatives (https://www.societegenerale.com/
année, les BU/SU définissent une feuille de route en lien avec leurs
sites/default/files/documents/RSE/140513_Charte_representation_
ambitions et leurs risques.
responsable_SG.PDF) ;
Un pilotage central de ces sujets est réalisé conjointement et de
p l’inscription de ses activités de représentation d’intérêts au registre
façon coordonnée par les Directions Ressources Humaines et
des institutions européennes (https://ec.europa.eu/transparency
Conformité. Elles ont pour mission de poursuivre l’ancrage d’une
register/public/consultation/displaylobbyist.do ?id=34369111614-57&
culture de responsabilité solide et pérenne au sein de Société
locale=fr#fr), conjoint au Parlement européen et à la Commission
Générale, et de s’assurer que l’ensemble des BU/SU déploie les
européenne, complétée d’un Code de conduite ;
dispositifs nécessaires pour encourager les comportements appropriés
p le respect du Code de conduite du Sénat (https://www.senat.fr/ et préserver les intérêts du Groupe sur le long terme. La tenue de
fileadmin/Fichiers/Images/sgp/Code_de_conduite.pdf) ; comités de supervision Culture & Conduite trimestriels présidés par la
Direction générale poursuit deux objectifs : 1) la Direction des
p le respect du Code de conduite de l’Assemblée Nationale Ressources Humaines et la Direction de la conformité doivent rendre
(https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/pages-statiques/pages- compte conjointement des plans d’action transversaux / réalisations.
simples/decouvrir-l-assemblee/code-de-conduite-applicable-aux- 2) Deux BU et SU viennent présenter leurs progrès dans l’intégration
representants-d-interets) ; des thèmes relatifs à la Culture & Conduite selon une grille
p l’inscription de ses activités de représentation d’intérêts au registre d’évaluation unique. Enfin, la Direction générale et le Conseil
numérique de transparence français, administré par la « Haute d’administration reçoivent annuellement le rapport annuel de Culture
Autorité pour la Transparence de la Vie Publique » (HATVP). & Conduite. Il permet de donner de la visibilité sur les principaux
Le Groupe a créé sa fiche en tant que « représentant d’intérêts » risques de conduite dans les métiers et d’identifier les plans d’action
(https://www.hatvp.fr/fiche-organisation/ ?organisation=552120222) ; nécessaires pour améliorer la gestion de ces risques, et de suivre les
tendances dans les indicateurs.
p le respect des codes de conduite locaux et de l’inscription de ses
activités de représentation d’intérêts à tout autre registre existant L’ensemble du dispositif reste sous supervision de la Direction générale
auprès des autorités envers lesquelles Société Générale serait active et fait l’objet d’une présentation annuelle au Conseil d’administration.
en local. Le rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques présente
Tous ces engagements, sont recensés : la démarche Culture & Conduite (https://www.societegenerale.com/fr/
responsabilite/employeur-responsable/culture- d-entreprise-et-principes
p pour usage interne, dans la documentation normative du Groupe -ethiques).
(Code Société Générale) dans une section dédiée, accessible à tous
les collaborateurs et applicable également aux prestataires ; Les principales réalisations sur la démarche Culture & Conduite
en 2022 sont :
p publiquement, au sein d’un document qui décrit l’ensemble du
dispositif encadrant la représentation d’intérêts, consultable sur le site p animation de la campagne annuelle du module de
institutionnel du Groupe à l’adresse suivante (uniquement en anglais) : formation obligatoire, sur le Code de conduite qui porte sur quatre
https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2021- thématiques : ambitions du Groupe en matière de culture et de
05/2021-Dispositif-Groupe-pour-une-Representation-d-Interets- conduite, attentes des parties prenantes, contenu du Code de
Responsable.pdf. conduite et des codes complémentaires en matière de fiscalité et
lutte contre la corruption, et raisonnement éthique. Au-delà de ce
module, une formation continue est assurée auprès des
      W
contributeurs clés sur les processus contribuant à la gestion du
Le Conseil d’administration a approuvé fin 2016 le lancement d’un risque de conduite (exercice annuel d’évaluation des risques – Risk
programme Groupe Culture & Conduite visant à accompagner la and Control Self Assessment, gestion des incidents de conduite,
transformation culturelle du Groupe, à garantir le respect des plus processus de sanctions disciplinaires etc.) et au pilotage des
hauts standards en matière d’intégrité et à instaurer avec ses thématiques Culture & Conduite ;
parties prenantes une relation durable, bâtie sur la confiance.

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p la poursuite de l’alignement des principaux processus de gestion de renforcer l’accompagnement des BU/SU pour favoriser
Ressources Humaines avec les ambitions de Société Générale en l’appropriation des thématiques Culture & Conduite, 2) Continuer
matière de culture et de conduite : mise à jour du guide d’évaluation d’informer et sensibiliser les collaborateurs, notamment sur
de la conduite et conformité et travaux d’optimisation de la gestion l’identification des risques de conduite et 3) promouvoir la prise de
des incidents de conduite et des sanctions disciplinaires ; parole au niveau du Groupe et des BU/SU (Speak-Up*) ;
p des actions d’acculturation dédiées à la démarche Culture & p l’homogénéisation des modalités de pilotage et de suivi des risques
Conduite menées par la Direction des Ressources Humaines et de la de conduite et actions réalisées en matière de Culture & Conduite
Communication avec l’objectif de favoriser un environnement par l’intégration de la thématique Culture & Conduite à la
propice aux comportements appropriés, en lien avec les valeurs du comitologie de contrôle interne des BU/SU et la création d’une
Groupe. Une feuille de route a été définit avec trois axes : 1) documentation normative.

      W 


p Un Code de conduite unique pour tous les collaborateurs du Groupe, disponible dans 18 langues.

p 87% des collaborateurs ont validé leurs connaissances sur le Code de conduite durant la campagne 2022-2023 (données au 15 février 2023),
soit 102 655 collaborateurs.
p 26 923 managers du Groupe et collaborateurs de la filière RH ont été ciblés par une formation obligatoire sur le cadre disciplinaire du
Groupe, le taux de complétude étant de 96,6% (février 2023).
p 100% des BU/SU ont un correspondant Culture & Conduite et un Conduct Officer.

p À fin 2022, 88% de collaborateurs trouvent que leur hiérarchie encourage les comportements éthiques et responsables.

p À fin 2022, 82% de collaborateurs se déclarent prêts à lancer une alerte s’ils sont témoins ou font face à un comportement inapproprié
(versus 24% en 2021).
p À fin 2022, 85% de collaborateurs se disent prêts à s’exprimer en toute confiance dans leur équipe.

p À fin 2022, 80% de collaborateurs indiquent que leur management encourage la collaboration entre les BU/SU.

p Au total, pour 2022, 126 alertes recevables ont été signalées dans l’outil de gestion de droit d’alerte (122 en 2021), dont 75% relevant les
problématiques RH (76% en 2021).

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      Ce cadre de gestion des risques est mis en œuvre sur trois principaux
périmètres :
Société Générale est engagé pour le respect et la promotion des droits
humains, qui constituent un des socles fondamentaux de sa politique p le respect des droits humains de ses collaborateurs et partenaires
RSE. À ce titre, le Groupe développe des politiques sociaux (pour plus de détail, voir : Être un Employeur responsable,
Environnementales et Sociales (E&S), processus et procédures en page 293) ;
opérationnelles permettant la mise en œuvre de ces engagements
p le respect des droits humains dans sa chaîne d’approvisionnement
en faveur des droits humains.
et vis-à-vis de ses fournisseurs (pour plus de détail, voir : Être un
Société Générale réaffirme son engagement dans sa « Position du acheteur responsable : le programme positive sourcing, en
groupe Société Générale sur les droits humains » (https:// page 305) ;
www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2021-03/
p le respect des droits humains dans le cadre de ses produits et
Principes-Generaux-Environnementaux-et-Sociaux.pdf#page=12),
services financiers et bancaires (pour plus de détail, voir : Une
annexée à ses Principes Généraux Environnementaux et Sociaux. Le
gestion des risques d’origine E&S dans les activités du Groupe, au
respect et la protection des droits humains sont inscrits dans son Code
service d’une croissance juste et responsable, en page 275).
de conduite (https://www.societegenerale.com/sites/default/files/
documents/Code%20de%20conduite/code_de_conduite_fr.pdf) et dans Toutes les politiques appliquées dans ces trois périmètres sont
ses Principes Généraux Environnementaux et Sociaux (https:// décrites dans le plan de vigilance du Groupe, présenté en page 361 de
investors.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2020-10/ ce document.
principes-generaux-environnementaux-et-sociaux-de-nos-activités.pdf).
Société Générale réaffirme son engagement dans sa « Position du
Société Générale est également soumis à la loi du 27 mars 2017 groupe Société Générale sur les droits humains » (https://
relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2021-03/
donneuses d’ordre (dite loi sur le devoir de vigilance). Cette loi requiert Principes-Generaux-Environnementaux-et-Sociaux.pdf#page=12),
l’établissement et la mise en œuvre effective d’un plan de vigilance annexée à ses Principes Généraux Environnementaux et Sociaux. Le
ayant pour objectif d’identifier les risques et de prévenir les atteintes respect et la protection des droits humains sont inscrits dans son Code
graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé de conduite (https://www.societegenerale.com/sites/default/files/
et la sécurité des personnes et envers l’environnement, résultant des documents/Code%20de%20conduite/code_de_conduite_fr.pdf).
activités du Groupe. Le Plan de vigilance est disponible en page 361 de
Enfin, comme précisé plus haut, le dispositif d’alerte, accessible depuis
ce document.
le portail www.societegenerale.com (https://report.whistleb.com/fr/
Au titre des obligations du Modern Slavery Act 2015 britannique et du societegenerale), permet le recueil des signalements relatifs à
Modern Slavery Act 2018 australien, Société Générale publie également l’existence ou à la réalisation des risques d’atteinte aux droits
sur son site institutionnel une déclaration annuelle sur l’esclavage humains, aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité des
moderne et le trafic d’êtres humains rappelant les principales actions personnes ou à l’environnement.
mises en œuvre pour les prévenir (https://www.societegenerale.com/
sites/default/files/documents/CSR/Modern_Slavery_Act.pdf).
BJ?J@J@ 13A,;C<DC,CA%;B?%A,;),
Au fil des années, le Groupe s’est doté à titre volontaire de procédures
et d’outils d’identification, d’évaluation et de maîtrise des risques Au titre de ses obligations réglementaires ou contractuelles, le Groupe
relatifs aux droits humains et à l’environnement dans le cadre de la publie régulièrement de l’information présentant ses actions en
gestion de ses Ressources Humaines, de sa chaîne matière de responsabilité sociale et environnementale. Le tableau
d’approvisionnement, et de ses activités. Société Générale a vu dans ci-dessous présente succinctement ces publications ainsi que le lien
cette obligation réglementaire une opportunité de clarifier et de pour y accéder afin de faciliter l’accès à ces différents documents.
renforcer son dispositif de vigilance existant.

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Titre de la publication Description de la publication Adresse Date de mise à jour


Ancrer une culture de responsabilité
Fondement de l’éthique
professionnelle, ce code ne se
limite pas à la stricte
application des lois, normes et
règlements en vigueur dans les
divers pays où le Groupe
opère. Il met en œuvre les plus
hauts standards
d’éthique auxquels Société
Générale souhaite se
conformer, aussi bien dans le https://www.societegenerale.com/
respect des droits humains que sites/default/files/documents/ Document mis à jour en février 2019
pour la protection Code%20de%20conduite/code sur la base de la version
Code de conduite du Groupe de l’environnement. _de_conduite_fr.pdf d’octobre 2016
Ce code vise à prévenir les
conflits d’intérêt et de la https://www.societegenerale.com/
Code relatif à la lutte contre corruption, lutter contre le sites/default/files/documents/Code
la corruption et le trafic blanchiment d’argent et le %20de%20conduite/code-lutte-
d’influence financement occulte. corruption-trafic-influence-fr.pdf Avril 2021
Ce code décrit les principes et
le cadre général qui guident le
Groupe aussi bien en ce qui
concerne sa fiscalité propre
que celle applicable à ses https://www.societegenerale.com/
clients dans leurs relations sites/default/files/documents/
avec le Groupe. Il traite aussi Code%20de%20conduite/code_
Code de conduite fiscale des relations avec les autorités de_conduite_fiscale_groupe_
du groupe fiscales societe_generale_ fr.pdf 2019
Ce rapport s’inscrit dans une
démarche de transparence afin
de mettre à disposition
de l’information
complémentaire quant au
montant et à la nature des
impôts dont le Groupe
s’acquitte chaque année, ainsi https://www.societegenerale.com/
que sur sa politique et son sites/default/files/documents/
approche responsables en 2022-06/Rapport-sur-notre-
Transparence fiscale matière fiscale. contribution-fiscale-2021_FR.pdf 2022
Cette charte établit les
Charte pour une principales règles du Groupe
représentation responsable relatives aux activités de https://www.societegenerale.com/
auprès des pouvoirs publics représentation auprès des sites/default/files/documents/RSE/
et des institutions pouvoirs publics et des 140513_Charte_representation_
représentatives institutions représentatives. responsable_SG.PDF
La charte achats est une
initiative conjointe d’acteurs
français de la filière « Banque &
Assurance » qui souhaitent
associer leurs fournisseurs à la
mise en place de mesures de
vigilance dans le cadre de leurs https://www.societegenerale.com/
démarches de Responsabilité sites/default/files/2018/charte-
Charte achats responsables Sociétale des Entreprises. achats-responsables_fr.pdf 2010

Ce document présente
l’auto-évaluation réalisée
annuellement par le Groupe au
titre du respect de son https://www.societegenerale.com/sites/
Rapport Principes de Banque engagement pris dans le cadre default/files/documents/2022-04/Principles-
responsable – publication en des Principes de Banque for-Responsible-Banking-Report-and-Self-
anglais uniquement Responsable de l’UNEP-FI Assessment-2023.pdf 2023

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Titre de la publication Description de la publication Adresse Date de mise à jour


L’objectif de ce document est
de :
 dresser une liste des risques

E&S ;
 présenter les normes et les

initiatives constituant le
cadre de référence du
Groupe ;
 décrire les principaux

aspects du système de
gestion des risques
environnementaux et
sociaux mis en place au
niveau des activités et de la
gouvernance du Groupe, tel
que formalisé dans la
documentation normative
du Groupe.
Il comprend les engagements
du Groupe en https://www.societegenerale.com/
Principes généraux matière de biodiversité, de sites/default/files/documents/
environnementaux droits humains et de lutte 2020-10/principes-generaux-
et sociaux y compris contre le changement environnementaux-et-sociaux-
principes transversaux climatique. de-nos-activites. pdf Octobre 2020
 Agriculture industrielle et
exploitation forestière –
février 2022
 Barrages et Énergie
hydro-électrique –
novembre 2021
Au nombre de 9, les politiques  Centrales thermiques –
sectorielles visent à présenter novembre 2021
une politique générale qui  Charbon thermique – juillet 2020
cible les problématiques E&S  Défense – février 2020
communes liées à chacun des
secteurs et développent, en  Mines – novembre 2021
annexe, les éléments  Navires – novembre 2021
nécessitant une approche https://www.societegenerale.com/
sectorielle ou régionale fr/base-documentaire ?search=
 Nucléaire civil- septembre 2014
Politiques sectorielles spécifique. &theme=rse&category =&year= &op=Filtrer  Pétrole et Gaz – janvier 2022
Être un employeur responsable
Ce document représente la
publication réglementaire, au
titre des lois britanniques
et australiennes, des mesures
mises en place pour lutter
contre l’esclavage moderne et
le trafic d’êtres humains dans
Modern Slavery Act – la conduite de leurs activités et https://www.societegenerale.com/
publication en anglais sur leur chaîne sites/default/files/documents/
uniquement d’approvisionnement. CSR/Modern_Slavery_Act.pdf 2022
https://www.societegenerale.com/
sites/default/files/documents/
2022-03/Rapport-Culture-d-Entreprise
-2021.pdf
https://www.societegenerale.com/
sites/default/files/documents/
Afin d’agir en employeur 2022-03/Rapport_Metiers_et_
responsable, le Groupe publie Competences_2021.pdf
annuellement des rapports https://www.societegenerale.com/
thématiques dédiés à son sites/default/files/documents/
action sur ses cinq axes 2022-08/Rapport-Diversite-inclusion-
stratégiques prioritaires : 2021_FR.pdf
 culture d’entreprise et
https://www.societegenerale.com/
principes éthiques ; sites/default/files/documents/
 métiers et compétences ; 2022-03/Rapport_Performance_et
 diversité et inclusion ;
_Remuneration_2021.pdf
 performance et
https://www.societegenerale.com/
sites/default/files/documents/
rémunération ; 2022-03/Rapport_Sante_et_Securite_
Rapports thématiques RH  santé et sécurité au travail. 2021.pdf 2022
Le Bilan social présente une
« photographie » de la
situation des collaborateurs au https://www.societegenerale.com/
sein de Société Générale sites/default/files/documents/
Bilan social France au 31 décembre 2021 2022-05/Bilan-Social-2021.pdf 2022

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Titre de la publication Description de la publication Adresse Date de mise à jour


Accompagner les clients dans leur transition écologique et contribuer positivement au développement des territoires
Ce lien constitue le rapport
d’auto-évaluation du Groupe
dans le cadre de son adhésion
au Global Compact de l’ONU,
dont il est signataire depuis https://www.unglobalcompact.org/
Rapport Global Compact 2023. what-is-gc/participants/8628%23cop 2021
L’objectif du Rapport de mise
en œuvre de Principes de
l’Équateur est de partager des
informations avec les parties
prenantes concernant la façon
dont Société Générale
a appliqué les Principes de
l’Équateur. La publication
annuelle de ce rapport fait https://wholesale.banking.societe
Rapport Equator Principles – partie des engagements pris generale.com/fileadmin/user_upload/
publication en anglais dans le cadre de cette SGCIB/pdf/EQUATOR_PRINCIPLES_
uniquement initiative. REPORT_2021.pdf 2022
Cadre des émissions obligataires durables de Société Générale en soutien à son activité commerciale
https://www.societegenerale.com/
Sustainable and Positive Ce document présente le cadre sites/default/files/documents/
Impact Bond Framework – de référence que le Groupe 2021-11/20211104_Societe-Generale-
publication disponible en utilise lors de ses émissions Sustainable-and-Positive-Impact-
anglais uniquement d’obligations durables Bond-Framework.pdf novembre 2021
Ce document présente un suivi
de l’utilisation des fonds levés https://www.societegenerale.com/
Sustainable & positive impact dans le cadre de l’émission sites/default/files/documents/
bonds Reporting – publication d’obligations durables par 2022-06/SG-SPIF-Reporting-as-of-
en anglais uniquement Société Générale 2021-12-31.pdf 2022

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Cette table de correspondance a pour vocation d’aider le lecteur à retrouver les principaux éléments illustrant l’engagement de Société Générale aux
Principes de Banque Responsable des Nations-Unies. Elle n’a pas fait l’objet d’une revue par l’Organisme tiers indépendant, dont le périmètre des
travaux et le détail des informations vérifiées sont précisés dans leur rapport d'assurance modérée.

Principes de Banque responsable Numéro de page


Principe 1 – Alignement
 Modèle d’affaire Chapitre 1, Présentation de Société Générale, page 8 et chapitre 6, Encours et
dépréciations par zone géographique, page 459.
 Alignement avec les ODD, les Accords de Paris Chapitre 1, Ambition RSE, page 11 ; chapitre 5, S’engager et co-construire un avenir
et les cadres nationaux durable, page 314 ; chapitre 5, Aligner nos activités avec des trajectoires
compatibles avec des scénarios 1,5°C, page 319 ; chapitre 5, Déployer un Code de
conduite s’appuyant sur des valeurs partagées (y compris les droits humains),
page 345 ; Principes environnementaux et sociaux
(https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2020-10/principes-g
eneraux-environnementaux-et-sociaux-de-nos-activites.pdf) ; Modern Slavery Act
(https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/CSR/Modern_
Slavery_Act.pdf).
Principe 2 – Analyse d’impact et fixation d’objectifs
 Analyse d’impact Chapitre 4, Facteurs de risque, page 165 ; chapitre 4, Risques de crédit, page 207 ;
chapitre 4, Démarche d’analyse des facteurs de risques extra-financiers, page
273 ; chapitre 5, Aligner nos activités avec des trajectoires compatibles avec des
scénarios 1,5°C, page 319 ; chapitre 5, Accompagner la clientèle de grandes
entreprises dans sa transition écologique et sociale, page 327 ; chapitre 5, Mesurer
les enjeux et les attentes des parties prenantes, page 335 et chapitre 5, Plan de
vigilance, page 361.
 Fixation d’objectifs Chapitre 2, Les moteurs de la transformation positive, page 48 ; chapitre 4,
Principes généraux E&S et politiques sectorielles, page 275 ; chapitre 4, Prise en
compte de l’environnement dans le dispositif de gestion des risques, page 279
chapitre 5, Aligner nos activités avec des trajectoires compatibles avec des
scénarios 1,5°C, page 319 et chapitre 5, Accompagner les transformations
positives, page 325.
Principe 3 – Clients et consommateurs
 Engagement clients Chapitre 4, Une gestion des risques d’origine ESG au sein des activités du Groupe,
page 275 ; chapitre 5, Accompagner les transformations positives, page 325 ;
chapitre 5, Une politique de commercialisation qui respecte les intérêts des
clients, page 339 et chapitre 5, Plan de vigilance, page 361.
 Opportunités Chapitre 1, Ambition RSE, page 11 ; chapitre 2, Rapport d’activité extra-financier,
page 46 et chapitre 5, Accompagner les transformations positives, page 325.
Principe 4 – Parties prenantes
 Identification et consultation des parties prenantes Chapitre 5, Dialoguer avec les parties prenantes, page 335.
Principe 5 – Gouvernance et culture
 Structure de gouvernance pour l’implémentation Chapitre 3, Rapport d’activité des comités du Conseil d’administration, page 70 ;
des PRB chapitre 3, rémunération des dirigeants, page 112 ; chapitre 4, Démarche d’analyse
des facteurs de risques extra-financiers, page 273 ; chapitre 5, Intégrer la RSE
au plus haut niveau de gouvernance, page 343.
 Promouvoir une culture de Banque responsable Chapitre 2, Veiller à la conduite des affaires de manière éthique et responsable,
page 51 ; chapitre 3, Rémunération des dirigeants, page 112 ; chapitre 4, Une
gestion des risques d’origine ESG au sein des activités du Groupe, page 274 ;
chapitre 5, Plan de formation RSE, page 294 ; chapitre 5, Déployer un code de
conduite s’appuyant sur des valeurs partagées (y compris les droits humains),
page 343 ; chapitre 5, Plan de vigilance, page 359 et Rapport thématique
Performance et rémunération
(https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2022-03/Rapport_
Performance_et_Remuneration_2021.pdf).
 Politiques et processus de due dilligence Chapitre 4, Une gestion des risques d’origine ESG au sein des activités du Groupe,
page 274 et chapitre 5, Plan de vigilance, page 359.
Principe 6 - Transparence et responsabilité
Chapitre 2, Rapport d’activité extra-financier, page 46 ; chapitre 5, Agir en toute
transparence, page 346 ; chapitre 5, Plan de vigilance, page 359 et chapitre 5,
Rapport de l’Organisme tiers indépendant, page 336.

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Cette table de correspondance a pour vocation d’aider le lecteur à retrouver les principaux éléments présentés dans ce document et relevant des
recommandations de la TCFD. Elle n’a pas fait l’objet d’une revue par l’Organisme tiers indépendant, dont le périmètre des travaux et le détail des
informations vérifiées sont précisés dans leur rapport d'assurance modérée.

Recommandation TCFD Numéro de page


Gouvernance
(a) Décrire la manière dont le Conseil d’administration supervise Chapitre 3, Comités du Conseil d’administration, page 95 et chapitre 5,
les risques et opportunités liés au climat. Intégrer la RSE au plus haut niveau de gouvernance, page 343.
(b) Décrire le rôle de la direction concernant l’évaluation et Chapitre 3, Comités du Conseil d’administration, page 95 et chapitre 5,
la gestion des risques et opportunités liés au climat. Intégrer la RSE au plus haut niveau de gouvernance, page 343.
Stratégie
(a) Décrire les risques et les opportunités liés au climat que Chapitre 1, Une stratégie de croissance rentable et durable, fondée sur un
l’entreprise a identifié à court, moyen et long terme. modèle diversifié et intégré, page 11 ; chapitre 4, Démarche d’analyse des
facteurs de risques extra-financiers, page 273 ; chapitre 4, Terminologie
des risques environnementaux, page 279 et chapitre 4, Intégration des
risques climatiques dans le dispositif de gestion des risques, page 281.
(b) Décrire l’impact des risques et opportunités liés au climat Chapitre 4, Une gestion des risques ESG au sein des activités du Groupe,
sur les activités, la stratégie et la planification financière page 274 et chapitre 5, Aligner nos activités avec des trajectoires
de l’entreprise. compatibles avec des scénarios 1,5°C, page 319.
(c) Décrire la résilience de la stratégie de l’entreprise, en prenant Chapitre 5, Aligner nos activités avec des trajectoires compatibles avec
en compte les différents scénarios climatiques, y compris des scénarios 1,5°C, page 319.
celui d’un réchauffement de 2°C ou moins.
Gestion des risques
(a) Décrire les processus mis en place au sein de l’entreprise Chapitre 4, Appétit pour le risque, page 175 ; chapitre 4, Démarche
pour identifier et évaluer les risques liés au climat. d’analyse des facteurs de risques extra-financiers, page 273 et chapitre 4,
Processus d’identification et de gestion des risques climatiques, page 284.
(b) Décrire les processus mis en place au sein de l’entreprise pour Chapitre 4, Principes généraux Environnementaux et Sociaux (E&S) et
gérer les risques liés au climat. politiques sectorielles, page 275 et chapitre 4, Processus d’identification et
de gestion des risques climatiques, page 284.
(c) Décrire la façon dont les processus permettant d’identifier, Chapitre 4, Intégration des risques climatiques dans le dispositif
d’évaluer et de gérer les risques liés au climat sont intégrés de gestion des risques, page 281.
dans le cadre global de gestion des risques de l’entreprise.
Métriques et objectifs
(a) Donner les métriques utilisées par l’entreprise pour évaluer Chapitre 4, Processus d’identification et de gestion des risques
les risques et les opportunités liés au climat, dans le cadre climatiques, page 284 et chapitre 5, Aligner nos activités avec des
de sa stratégie et de son processus de gestion des risques. trajectoires compatibles avec des scénarios 1,5°C, page 319.
(b) Divulguer les émissions de gaz à effet de serre de scopes 1 Chapitre 5, Gestion de l’empreinte carbone liée au fonctionnement
et 2, et de scope 3 si nécessaire, et les risques y afférents. du Groupe, page 307.
(c) Décrire les objectifs que s’est fixés l’organisation dans la Chapitre 2, Les moteurs de la transformation positive, page 48 et Conduire
gestion des risques et opportunités liés au climat, ainsi que les activités de manière responsable, page 52 ; chapitre 5, S'engager et
les résultats obtenus par rapport aux objectifs. co-construire un avenir durable, page 314 et chapitre 5, Aligner nos
activités avec des trajectoires compatibles avec des scénarios 1,5°C,
page 319.

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Cette note a pour objectif de présenter la méthodologie de reporting appliquée par Société Générale en matière de Responsabilité Sociale
d’Entreprise (RSE). Elle est également détaillée dans les protocoles de reporting du Groupe, disponible sur demande.

OZMZK    



Les informations contenues dans le Document d’enregistrement Un effort de sensibilisation est assuré régulièrement auprès des
universel (DEU), dans la rubrique « Responsabilité » du site contributeurs et managers afin de renforcer l’appropriation du
www.societegenerale.com et les autres supports de communication de reporting et de l’outil et contribuer, ainsi, à une fiabilisation des
Société Générale, ainsi que dans le Rapport Intégré, qu’il s’agisse des données. Les protocoles de reporting sont régulièrement mis à jour. De
éléments relatifs à l’exercice 2021 ou ceux des années précédentes, nouveaux protocoles ont été établi en 2022 avec les indicateurs qui ont
ont été élaborés sur la base de contributions du réseau interne de permis d’évaluer plus précisément l’ensemble de facteurs de risques
correspondants RSE du Groupe, en cohérence avec les protocoles de extra-financiers identifiés comme les plus significatifs pour
reporting RSE et le programme d’actions RSE. Les données Société Générale.
quantitatives et qualitatives, pour partie, ont été remontées à partir de
l’outil Planethic Reporting, qui permet la collecte normalisée des
indicateurs de pilotage. L’ensemble s’effectue sous la coordination de
la Direction du développement durable du Groupe, rattachée à la
Direction générale depuis le 1er janvier 2022 et en collaboration avec la
Direction Financière.

OZMZL    



Le recueil des données pour le périmètre défini fait appel aux et valident les données au niveau des pôles d’activités et les
méthodes suivantes : administrateurs centraux (Direction Financière et Direction du
Développement durable) au niveau Groupe, qui réalisent les
p pour les données sociales et environnementales, la plupart des
dernières vérifications avant la consolidation ;
indicateurs chiffrés sont collectés par chaque entité du Groupe via
l’outil Planethic Reporting ou en coordination avec les équipes p les autres données sont recueillies directement auprès des
financières du Groupe. Les collecteurs saisissent les données au sein correspondants RSE des pôles d’activités ou auprès des Directions
de leur filiale, elles sont approuvées par les valideurs qui contrôlent concernées par la Direction du Développement durable.
les données a posteriori, puis par les administrateurs qui contrôlent

OZMZM  
  


<;;-,BB<)3%9,BY%)2%CBY:-)-;%C <;;-,B,;F3A<;;,:,;C%9,B
,C:-C3,AB Les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1er octobre 2021
Les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1er janvier 2022 au 30 septembre 2022 (12 mois), avec des données arrêtées au
au 31 décembre 2022 (12 mois), avec des données arrêtées au 30 septembre 2022, sauf mention contraire.
31 décembre 2022, sauf mention contraire.

OZMZN  
   
Les entités faisant partie du périmètre de reporting répondent au
 entités dont SGSA détient un pourcentage de contrôle supérieur
moins à l’un des critères suivants : ou égal à 20% et strictement inférieur à 50% et dont SGPM
exerce une influence notable sur la gestion et la politique
 entité dont Société Générale S.A. (SGSA), société mère, détient
financière de sa filiale ; notamment, le management de l’entité a
un pourcentage de contrôle (directement ou indirectement)
été choisi par Société Générale et un suivi régulier est assuré
strictement supérieur à 50%. Les succursales sont, par définition,
avec les pôles d’activités du Groupe.
détenues à 100% puisqu’elles n’ont pas d’existence
« capitalistique » ; Le périmètre de consolidation RSE comprend 150 sociétés retenues
dans le périmètre de la consolidation financière du Groupe au
31 décembre 2022.

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OZMZO   


Une communication formelle à l’attention de l’ensemble des Déclaration consolidée de performance extra-financière (Articles : L.
contributeurs est effectuée au lancement des campagnes de collecte, 225 102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de commerce) ainsi que
comportant notamment le calendrier des campagnes, une instruction par rapport à la stratégie RSE du Groupe.
Groupe et un protocole pour chaque domaine d’indicateurs. Les
Ces indicateurs sont majoritairement renseignés pour un périmètre
protocoles ont pour rôle de rappeler les définitions et critères
mondial. Lorsqu’ils ne sont pas globaux, le périmètre de ces
d’application des indicateurs.
indicateurs est précisé entre parenthèses ou dans la présente Note
Les indicateurs 2022 ont été choisis pour répondre aux dispositions méthodologique.
légales et réglementaires qui imposent au Groupe de présenter une

OZMZP  
       f 
"
L’effectif pris en compte dans l’ensemble des indicateurs sociaux (sauf Le taux d’absentéisme est le ratio entre le nombre total de journées
précision explicite) correspond au nombre total de collaborateurs en d'absence rémunérées (pour maladie, pour maternité et paternité,
contrat à durée indéterminée (CDI) ou en contrat à durée déterminée pour autres motifs (ex. : déménagement, mariage, enfant malade,
(CDD), incluant les contrats d’alternance, qu’ils soient présents ou décès dans l’entourage, absences diverses non-justifiées), rapporté au
absents. nombre total de journées payées, en pourcentage. Il est compté en
jours calendaires et est calculé sur l’effectif total (effectif présent
Le taux de fréquence des accidents de travail est le ratio entre le
multiplié par 365).
nombre d’accidents de travail (au sens de la réglementation locale),
rapporté au nombre total d’heures travaillées, (effectif présent en CDI Avec 117 576 collaborateurs recensés, Société Générale évalue le
et CDD multiplié par la durée de travail annuel dans l’entité, en périmètre couvert – i.e. ayant renseigné au moins les données
heures), multiplié par 1 000 000. occupants, surface – à environ 100% des effectifs.

OZMZQ  
       f 
 f     "f 
Le périmètre correspond au périmètre de consolidation RSE tel que collaborateurs total de Société Générale. Avec 117 576 collaborateurs
défini ci-dessus. La couverture du périmètre de collecte total recensés, Société Générale évalue le périmètre couvert – i.e. ayant
correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités renseigné au moins les données occupants, surface – à environ 99%
ayant participé à la campagne de collecte sur le nombre de des effectifs.

OZMZR      


 
Afin d’assurer la transparence de la communication et la comparabilité Les données publiées pour les exercices antérieurs ne correspondent
des données, les émissions des années de référence et de la période pas aux données retraitées des effets de périmètre.
2019-2021 sont présentées dans le tableau des données chiffrées
publié sur le site institutionnel du Groupe.

OZMZS  
     fX f  

 
Les données environnementales sont calculées sur la base de factures, p les données collectées relatives à l’énergie, le papier bureau et le
de relevés en direct, d’informations reçues de fournisseurs ou sur la transport sont rapportées au nombre d’occupants déclaré par
base d’estimations. Les contrôles et ratios suivants sont utilisés afin de l’entité ;
piloter les données reportées :
p les consommations d’énergie (électricité, vapeur d’eau, eau glacée,
p des contrôles de variance par rapport à l’année précédente ont été fuel, gaz) sont également rapportées à la surface (exprimée en m2) ;
appliqués pour tous les indicateurs environnementaux. Un message
d’alerte demande au contributeur de vérifier la donnée enregistrée
en cas de variation supérieure à 30% ;

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p dans l’optique d’une fiabilisation permanente des données, des !  !
questions qualitatives (réponses attendues via des commentaires
écrits) permettent de cerner les différents périmètres des données, En 2021, Société Générale a décidé de revoir sa méthodologie
de recenser les bonnes pratiques et de comprendre les variations concernant le calcul de l’empreinte carbone associée aux
d’une année sur l’autre ; déplacements par voiture :

p à l’exception du Réseau Société Générale en France, la plupart des p jusqu’à 2020, les émissions étaient calculées sur la base des
filiales consolident leurs données dans l’outil de reporting du kilomètres parcourus auxquels nous appliquions un facteur
Groupe. Les données de transport et de papier pour la France font d’émission par pays sur la base de la donnée constructeur gr p/km ;
l’objet d’un reporting centralisé par la Direction du Développement
p depuis 2021, nous prenons prioritairement la consommation réelle
durable via des données remontées par la Direction des Achats.
en litre par type de carburant pour laquelle nous appliquons un
Le nombre d’occupants concernés correspond au nombre moyen de facteur d’émission unique par type de carburant (source : ADEME*)
personnes salariées Société Générale, ou sous-traitant travaillant sur quand l’information est disponible et à défaut nous gardons les
le site pendant la période de reporting, soit au 30 septembre 2022. kilomètres parcourus auxquels nous appliquons un facteur
d’émission par pays sur la base de la donnée constructeur gr p/km +
La couverture du périmètre de collecte de chaque indicateur un uplift.
correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités
ayant complété l’indicateur sur le nombre de collaborateurs total de
Société Générale.

Janvier à Janvier à Janvier à Janvier à


Mesure décembre 2020 décembre 2020 décembre 2021 décembre 2022
Nouvelle Nouvelle Nouvelle
méthodologie méthodologie méthodologie
Tps Auto Tps Auto Tps Auto
CARB 19C : Emissions de CO2 liées aux
déplacements professionnels en voiture T équivalent CO2 22 465 22 158 23 435 26 096

En 2022, Société Générale a décidé de compléter sa méthodologie p depuis 2022, les émissions sont calculées en complément selon la
concernant le calcul de l’empreinte carbone associée à la méthode market-based du GHG Protocol qui repose sur des données
consommation d’énergie : spécifiques à un produit ou à un fournisseur sous la forme
d’instruments contractuels afin de refléter les émissions spécifiques
p jusqu’à 2021, les émissions étaient calculées selon la méthode
aux énergies renouvelables consommées.
location-based du GHG Protocol qui reflète l’intensité moyenne des
émissions des réseaux sur lesquels la consommation d’énergie se Il est attendu que pour chaque méthode les facteurs d’émission les
produit ; et plus appropriés, exacts, précis et de la plus haute qualité disponible
soient appliqués.

OZMZKJ    
  $    f 
Le calcul des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) du Groupe est p le Scope 3 comprend les émissions de GES de l’ensemble du papier,
catégorisé en trois groupes : des déplacements professionnels, du transport marchandises, des
consommations d’énergie des data centers hébergés en France et
p le Scope 1 comprend les émissions directes liées à la consommation
des déchets.
d’énergie et aux émissions fugitives de gaz fluorés ;
Les émissions de CO2 sont calculées selon la méthode GHG Protocol.
p le Scope 2 comprend les émissions indirectes liées à la consommation
d’énergie (électricité, vapeur d’eau et eau glacée externes) ;

OZMZKK            f 


  
Afin d’accompagner ses clients dans leur démarche de transformation p le SPI (Sustainable and Positive Investments) concerne les activités
durable, le Groupe a défini deux normes de mesure de suivi de ses de gestion d’actifs et de fortune, y compris la structuration de
actions : produits à destination d’investisseurs institutionnels et particuliers.
p le SPIF (Sustainable and Positive Impact Finance) est la somme des
montants engagés en activités de crédit, de leasing et de garanties ;

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BJBJ>>J> ,?-A3:/CA, BJ@J>>J@ ,


Le reporting des indicateurs SPIF et SPI a débuté en 2018 et s'est élargi Les produits d’investissements retenus dans le Sustainable and
chaque année avec des métiers et géographies pertinents. Afin de Positive Investment « SPI » respectent l’un des critères suivants :
garantir l’homogénéité et la qualité du filtrage du reporting, les choix
 produits structurés montés avec une sélection ESG (en positif
de méthodologie appliqués sont les suivants :
et/ou en format exclusion), conduisant à filtrer au moins 20% de
p production de l’année en tant que volumes de crédits entrés au l’univers d’investissement éligible ;
bilan/hors-bilan du Groupe : c’est donc la part portée par Société

 produits d’investissement relevant des articles 8 et 9 du
Générale lors de la conclusion de la transaction qui est retenue dans
règlement SFDR* ;
l’indicateur SPIF ;
 solutions d’investissement pour lesquelles Société Générale
p production de produits d’investissement vendus à des clients dans
s’engage à détenir à son bilan un montant équivalent d’actifs
le cours de l’année ;
financiers à Impact Positif ou de prêts à des contreparties bien
p encours géré globalement selon les critères SPI par les entités du notés selon les critères ESG de la recherche (cf. notes structurées
Groupe ; ou produits de placement de trésorerie pour les entreprises) ;
p les activités de conseil, services aux clients, et/ou couvertures taux  produits à composante « solidaire » ou « de partage » : qui
ou change sur des opérations SPIF et/ou structurées avec induisent un critère de don ou de partage minimum de
indicateurs ESG, qui permettent le déploiement d’une transition rémunération, ou une prise de risque sur montant investi > 20%.
durable et inclusive dans l’écosystème de Société Générale, sont
NB : ces référentiels ont été travaillés par les équipes de Gestion
détaillées en dehors des volumes SPIF/SPI (par exemple : mandats
d’Actifs, de la Banque Privée, des Activités de marchés, et de Société
d’émissions obligataires, services en tant que dépositaire de fonds,
Générale Assurances. Ils constituent un cadre établi au regard des
nominaux des opérations de couvertures, etc.).
référentiels de place existants.
Par ailleurs, les prestations de conseil, proxy voting et mises à
BJ@J>>J? , disposition de services de reporting ESG développés par les équipes de
Le cadre SPIF a été établi en s’appuyant sur le respect des trois piliers du Société Générale Securities Services sont mentionnées mais non
Développement Durable (Économique, Environnemental, Social) et en intégrées dans la production SPI.
s’inspirant de référentiels externes tels que les propositions de la BEI, de
l’UNEP-FI et de la Taxonomie européenne ; y est consolidé la somme de :
p tous les financements référencés comme Social et/ou
Environnemental, portant sur des actifs, équipements, projets et/ou
activités ayant un bénéfice environnemental ou social ; et 
p respectant le cadre de gestion des risques E&S (ESRM) qui désigne
l’ensemble des règles et procédures applicables au sein du Groupe
ainsi que les règles et procédures spécifiques à chaque BU et SU
pour identifier et réduire les risques de nature Environnementale et
Sociale (pour plus d’information, voir Chapitre 4.13.3, Une gestion
des risques d’origine ESG au sein des activités du Groupe, page 275).

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À l’Assemblée Générale, ,B?<;B%(393C-+,9e ;C3C-
En notre qualité d’organisme tiers indépendant (« tierce partie »), Il appartient au conseil d’administration :
accrédité par le COFRAC (Accréditation COFRAC Inspection, n° 3-1681,
p de sélectionner ou d’établir des critères appropriés pour la
portée disponible sur www.cofrac.fr) et membre du réseau de l’un des
préparation des Informations ;
commissaires aux comptes de votre société (ci-après « Entité »), nous
avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant p d’établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et
une conclusion d’assurance modérée sur la conformité de la réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une
déclaration consolidée de performance extra-financière, pour description des principaux risques extra-financiers, une présentation
l’exercice clos le 31 décembre 2022. des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les
résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de
(ci-après la « Déclaration ») aux dispositions prévues à
performance et par ailleurs les informations prévues par l’article 8
l’article R. 225-105 du Code de commerce et sur la sincérité des
du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
informations historiques (constatées ou extrapolées) fournies en
application du 3° du I et du II de l’article R. 225-105 du Code de p ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’il estime
commerce (ci-après les « Informations ») préparées selon les nécessaire à l’établissement des Informations ne comportant pas
procédures de l’Entité (ci-après le « Référentiel »), présentées dans le d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou
rapport de gestion en application des dispositions des résultent d’erreurs.
articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de commerce.
La Déclaration a été établie en appliquant le Référentiel de l’Entité tel
<;)9DB3<; que mentionné ci-avant.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que
décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des ,B?<;B%(393C-+,9e<A1%;3B:,C3,AB
éléments que nous avons collectés, nous n’avons pas relevé 3;+-?,;+%;C
d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis
déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme
motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations,
prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, p la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à
conformément au Référentiel. l’article R. 225-105 du Code de commerce ;

<::,;C%3A,B p la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées)


fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225-105 du
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus et
Code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des
conformément aux dispositions de l’article A. 225-3 du Code de
indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux
commerce, nous formulons les commentaires suivants. Le programme
principaux risques.
« ESG by Design » a été lancé en 2022 et est en cours de déploiement
sur l’ensemble du Groupe. En particulier, les processus de gestion des Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante
risques d’origine E&S et leur extension à la dimension « gouvernance » sur les Informations telles que préparées par la direction, nous ne
n’ont pas encore été homogénéisés sur l’ensemble des BU/SU. Par sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites
ailleurs, les modalités de collecte pour la production des indicateurs Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance.
SPIF ont été modifiées sur l’exercice 2022 et le cadre de contrôle et de
validation des données doit être renforcé. Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur :
p le respect par l’Entité des autres dispositions légales et
A-?%A%C3<;+,9%+-)9%A%C3<;+, réglementaires applicables (notamment en matière d’informations
?,A0<A:%;),,GCA%`03;%;)3/A, prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie
L’absence de cadre de référence généralement accepté et verte), de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et
communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s’appuyer l’évasion fiscale) ;
pour évaluer et mesurer les Informations permet d’utiliser des
p la sincérité des informations prévues par l’article 8 du règlement
techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter
(UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
la comparabilité entre les entités et dans le temps.
p la conformité des produits et services aux réglementations applicables.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se
référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés
dans la Déclaration. 3B?<B3C3<;BA-19,:,;C%3A,B,C+<)CA3;,
?A<0,BB3<;;,99,%??93)%(9,
3:3C,B3;2-A,;C,B'9%?A-?%A%C3<; Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux
+,B;0<A:%C3<;B dispositions des articles A. 225-1 et suivants du Code de commerce, à la
Comme indiqué dans la Déclaration, les Informations peuvent être doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires
sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances aux comptes relative à cette intervention tenant lieu de programme de
scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes vérification et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée)(1).
utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix
méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur
établissement et présentées dans la Déclaration.

(1) ISAE 3000 (révisée) - Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information.

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;+-?,;+%;), ,C )<;CA=9, @D%93C- compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques
créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services ainsi
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à
que les politiques, les actions et les résultats, incluant des
l’article L. 822-11-3 du Code de commerce et le Code de déontologie de
indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques ;
la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de
contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures p nous avons consulté les sources documentaires et mené des
documentées visant à assurer le respect des textes légaux et entretiens pour :
réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la
- apprécier le processus de sélection et de validation des principaux
doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires
risques ainsi que la cohérence des résultats, incluant les
aux comptes relative à cette intervention.
indicateurs clés de performance retenus, au regard des principaux
risques et politiques présentés, et
<H,;B ,C A,BB<DA),B
- corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que
Nos travaux ont mobilisé les compétences de huit personnes et se sont
nous avons considérées les plus importantes présentées en
déroulés entre octobre 2022 et février 2023 sur une durée totale
Annexe 1. Pour certains risques (la lutte contre la corruption,
d’intervention de seize semaines.
l’évasion fiscale et la cybercriminalité ainsi que la protection des
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos données personnelles), nos travaux ont été réalisés au niveau de
travaux, à nos spécialistes en matière de développement durable et de l’entité consolidante ; pour les autres risques, des travaux ont été
responsabilité sociétale. Nous avons mené une cinquantaine menés au niveau de l’entité consolidante et dans une sélection de
d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Business Units (BUs) et de Service Units (SUs)(1) : Banque de Détail
Déclaration, qu’elles soient en charge de l’analyse des risques, de la Société Générale en France (BDDF), Banque de détail à
définition ou du déploiement des politiques, de la collecte ou de la l’international (Europe, Afrique, Bassin Méditerranéen et
vérification des informations, ou de la rédaction des textes publiés. Outre-mer), ALD Automotive (ALDA), Relations Clients et Solutions
de Financement et Conseil (GLBA), Activités de Marchés (MARK),
%CDA, ,C -C,;+D, +,B CA%F%DG Banque Privée (WAAM), Global Transaction & Payment Services
(GTPS) et Métiers Titres (SGSS) pour les BUs ; Direction de la RSE
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le (RSE), Ressources Humaines (HRCO), Risques (RISQ), et Conformité
risque d’anomalies significatives sur les Informations. (CPLE) pour les SUs ;
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en p nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé,
exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler à savoir l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de
une conclusion d’assurance modérée : consolidation conformément à l’article L. 233-16 du Code de
p nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entités commerce, avec les limites précisées dans la Déclaration ;
incluses dans le périmètre de consolidation et de l’exposé des p nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et
principaux risques ; de gestion des risques mises en place par l’Entité et avons apprécié
p nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des
de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son Informations ;
caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas p pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats
échéant, les bonnes pratiques du secteur ; quantitatifs que nous avons considérés les plus importants
p nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie présentés en Annexe 1, nous avons mis en œuvre :
d’information prévue au III de l’article L. 225-102-1 du Code de - des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte
commerce en matière sociale et environnementale ainsi que de consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de
respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption et leurs évolutions,
l’évasion fiscale ;
- des tests de détail sur la base de sondages ou d’autres moyens de
p nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations sélection, consistant à vérifier la correcte application des
prévues au II de l’article R. 225-105 du Code de commerce définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces
lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques et justificatives. Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection
comprend, le cas échéant, une explication des raisons justifiant d’entités contributrices listées ci-dessus et couvrent entre 10 % et
l’absence des informations requises par le 2eme alinéa du III de 27 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests ;
l’article L. 225-102-1 dudit Code ;
p nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par
p nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses
et une description des principaux risques liés à l’activité de dans le périmètre de consolidation.
l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y

Les procédures mises en œuvre dans le cadre d’une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission
d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification
plus étendus.

Paris-La Défense, le 13 mars 2023

L’organisme tiers indépendant Caroline Delérable


EY & Associés Associée, Développement Durable

(1) La liste exhaustive des BUs et SUs est disponible à www.societegenerale.com.

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INFORMATIONS SOCIÉTALES ET MÉTIERS


Informations qualitatives Informations quantitatives
(Actions ou résultats) (Indicateurs clés de performance et taux de couverture)
p Définition et déploiement des engagements volontaires. p Nombre et montant de production des transactions subissant une
p Identification et gestion des risques E&S des transactions et des
évaluation E&S (10 % des montants de production des transactions
clients. reportées au sein de la banque d’investissement et de financement,
dont 10 % des transactions entrant dans le périmètre des Principes de
p Démarche d’analyse et de pilotage des risques climatiques (directs et l’Equateur).
indirects).
p Montant total de la production correspondant aux engagements de
p Mise en place et déploiement des démarches Finance Durable et à financements identifiés SPIF Finance durable et à impact positif (20 %
Impact Positif (SPIF) et Investissements Durables et Positifs (SPI). des montants de production) et montant total des actifs sous gestion
identifiés SPI (27 % des montants d’encours).
INFORMATIONS SOCIALES
Informations qualitatives Informations quantitatives
(Actions ou résultats) (Indicateurs clés de performance et taux de couverture)
p Politique de gestion des talents. p Part des postes pourvus par une mobilité interne (26 % des effectifs).
p Nombre d’heures de formation moyen par salarié (26 % des effectifs).
INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES
Informations qualitatives Informations quantitatives
(Actions ou résultats) (Indicateurs clés de performance et taux de couverture)
p Politique générale en matière environnementale. p Empreinte carbone (27 % des émissions de GES du Groupe) incluant la
revue des émissions de GES (tCO2e) scope 1, 2 et 3 (le scope 3 incluant
la consommation de papier, les déplacements professionnels, le
transport de marchandise, les consommations d’énergie des Data
centers hébergés en France et la production de déchets).

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(6,)C30+D+,F<3A+,F3139%;), Cette démarche de vigilance couvre Société Générale ainsi que les
sociétés consolidées sur lesquelles Société Générale exerce un
Société Générale est soumis à la loi du 27 mars 2017 relative au devoir contrôle exclusif(1) (ci-après ensemble le « Groupe »).
de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre (ou
loi sur le devoir de vigilance). Cette loi requiert l’établissement et la La démarche de vigilance s’articule autour de trois thématiques :
mise en œuvre effective d’un plan de vigilance, ayant pour objectif p les collaborateurs du Groupe : l’objectif est de prévenir ou
d’identifier les risques et de prévenir les atteintes graves envers les d’atténuer les risques d’atteinte grave aux droits humains et aux
droits humains, les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des libertés fondamentales, à la santé et la sécurité des employés du
personnes et envers l’environnement, résultant des activités du Groupe ;
Groupe. Ce plan doit notamment comporter une cartographie des
risques, des mesures d’évaluation et d’atténuation des risques p les fournisseurs et sous-traitants du Groupe : l’objectif est de
d’atteinte grave ainsi que le suivi de leur mise en œuvre et un prévenir ou d’atténuer les risques d’atteinte grave aux droits
mécanisme d’alerte. Le présent document intègre une synthèse des humains, aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité et à
éléments constitutifs du plan de vigilance et le compte rendu de sa l’environnement liés aux activités des fournisseurs et sous-traitants
mise en œuvre effective. directs(2) (de rang 1) du Groupe ;

Avant même l’entrée en vigueur de la loi sur le devoir de vigilance, le p les activités du Groupe : l’objectif est de prévenir ou d’atténuer les
Société Générale s’était doté à titre volontaire de procédures et risques d’atteinte grave aux droits humains, aux libertés
d’outils d’identification, d’évaluation et de maîtrise des risques relatifs fondamentales, à la santé et à la sécurité et à l’environnement,
aux droits humains, aux libertés fondamentales, à la santé et à la directement associés à des produits ou services fournis par le
sécurité et à l’environnement, dans le cadre de la gestion de ses Groupe.
Ressources Humaines, de sa chaîne d’approvisionnement et de ses
activités. Depuis cinq ans, la mise en œuvre de la loi sur le devoir de
vigilance a été l’opportunité pour Société Générale de clarifier et de <DF,A;%;),+D+,F<3A+,F3139%;),
renforcer son dispositif de vigilance existant, dans une démarche Le plan de vigilance a été préparé par les Directions du Développement
d’amélioration continue. Durable, de la Conformité, des Ressources Humaines (RH) et des
Achats, en association avec la Direction juridique et la Direction de la
Sécurité du Groupe.
-A3:/CA,+e%??93)%C3<;
Le plan de vigilance ainsi que le niveau de déploiement des mesures
Pour définir les risques d’atteintes graves, l’approche de vigilance du de vigilance mises en œuvre est présenté annuellement à la Direction
Groupe a été construite sur la base des textes de référence. Ainsi, les générale.
risques liés aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la
santé et à la sécurité des personnes, identifiés sur la base notamment Le plan de vigilance est par ailleurs inclus dans le Rapport de gestion
de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) et des établi par le Conseil d’administration et publié dans le Document
conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail d’enregistrement universel.
sont : le travail forcé et l’esclavage ; le travail des enfants ; le respect
Le déploiement de la démarche de vigilance est coordonné par les
des populations autochtones ; le droit de propriété ; les
Directions du Développement Durable, des Ressources Humaines, des
discriminations ; la liberté d’association ; la santé et sécurité des
Achats et de la Conformité. Sa mise en œuvre est sous la responsabilité
personnes ; les conditions de travail décentes ; la rémunération
des Business Units et Service Units concernées.
décente ; la protection sociale décente et le droit à la vie privée. Quant
aux risques environnementaux, ils ont été identifiés sur la base de la La démarche du plan de vigilance est construite selon le principe
Déclaration de Rio sur l’Environnement et le Développement (1992). d’amélioration continue. Elle évolue notamment sur la base des
Ces risques environnementaux sont : le changement climatique ; la résultats des cartographies des risques et des évaluations régulières,
qualité de l’air ; la préservation de la ressource et de la qualité de des évolutions des activités, des nouveaux engagements E&S pris par
l’eau ; l’utilisation responsable des sols ; la préservation des ressources le Groupe et s’appuie en particulier sur la mise à jour des politiques et
naturelles ; la préservation de la biodiversité et la limitation et le outils internes de gestion des risques E&S.
traitement des déchets.

(1) Il s’agit des filiales contrôlées directement ou indirectement par Société Générale, au sens de l’article L. 233-16-II du Code de commerce.
(2) Fournisseurs et sous-traitants avec lesquels les sociétés du Groupe entretiennent une « relation commerciale établie » c’est-à-dire une relation commerciale directe, suivie
et stable (telle que définie par la jurisprudence française).

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Depuis plusieurs années, Société Générale a identifié les risques humains et aux libertés fondamentales, ou à la santé et la sécurité des
d’atteinte envers les droits humains, les libertés fondamentales, la employés, dans tous ses pays d’implantation.
santé et la sécurité des personnes et envers l’environnement, qui sont
Tout manquement, en matière de lutte contre la discrimination et les
intrinsèquement liés à son activité (les « risques intrinsèques E&S »(1)).
inégalités, relatifs à une rémunération juste et décente, à la protection
Cette identification, qui est à la base du déploiement des procédures
sociale, de santé et de sécurité, ou une atteinte à la liberté
et outils de gestion des risques E&S dont le Groupe dispose, a été
d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation
réalisée à travers de cartographies des risques E&S intrinsèques sur
collective, pourraient être préjudiciable pour les collaborateurs du
chacune des trois thématiques.
Groupe, avoir un impact sur sa capacité à poursuivre ses activités et
Ces risques ont été identifiés, analysés, puis hiérarchisés en croisant comporte des risques juridiques et de réputation pour le Groupe.
des informations sectorielles et des informations géographiques. Ces
La cartographie des risques intrinsèques a été mise à jour en 2022(3) en
évaluations ont été réalisées en utilisant des bases de données
utilisant une base externe(4) d’indicateurs, revue annuellement,
externes reconnues(2) et des expertises internes.
détaillant les niveaux de risques spécifiques aux pays et aux activités
du secteur financier.
%;B 9,B A,9%C3<;B %F,) 9,B )<99%(<A%C,DAB La hiérarchisation des risques énoncés ci-dessus a été établie selon
une méthodologie qui prend en compte les paramètres suivants :
Société Générale est présent dans 66 pays. La Direction des Ressources
Humaines considère que le contexte local est déterminant dans p le pays d’implantation d’une entité Société Générale ;
l’analyse des risques E&S intrinsèques applicables à ses collaborateurs
et des politiques et mesures déployées pour les prévenir. Afin p le secteur d’activité du Groupe d’une entité Société Générale ;
d’identifier et de mieux appréhender les enjeux locaux, le Groupe p la part des effectifs du Groupe présent dans une entité Société
évalue le niveau d’exposition aux risques d’atteinte grave aux droits Générale.

Les résultats suivants présentent, pour chaque thématique évaluée, la part des effectifs du Groupe présents dans des pays considérés à risque
intrinsèque élevé, moyennement élevé, modéré et faible.

  

Exposition au risque Faible Moderée Moyenne Elevée


Liberté d’association et de négociation
collective 67,95% des effectifs 31,8% des effectifs 0,25% des effectifs Aucun
Discrimination 66,8% des effectifs 33,1% des effectifs 0,1% des effectifs Aucun
Santé et sécurité(1) 69,3% des effectifs 21,2% des effectifs 9,5% des effectifs Aucun
Conditions de travail(2) 57,4% des effectifs 32% des effectifs 10,6% des effectifs Aucun
(1) Les chiffres présentés ici ne tiennent pas compte des risques de santé liés à la crise sanitaire qui ne sont pas intégrés aux données utilisées. Les risques sur la santé
des salariés liés à la Covid-19 existent dans tous les pays d’implantation du groupe et des mesures visant à les limiter dans le cadre professionnel ont été déployées
dans tout le Groupe.
(2) Couvre les thématiques travail forcé et esclavage moderne, travail des enfants, temps de travail décent et salaires décents.

En ce qui concerne la liberté d’association et de négociation collective, Internationale, et qui est notamment basée sur les retours des
les pays à risque moyennement élevé pour le secteur bancaire dans organisations syndicales locales dans 148 pays.
lesquels le Groupe est présent sont : Émirats Arabes Unis et Guinée
À titre de comparaison, selon l’index ITUC qui au-delà du secteur
Équatoriale.
financier et couvre tous les secteurs d’activités confondus,
Les pays à risque modéré pour le secteur bancaire dans lesquels principalement sur la liberté d’association et la négociation collective,
Société Générale est présent sont les suivants : Algérie, Bénin, Brésil, la répartition des effectifs du Groupe, serait la suivante : 63,2% des
Bulgarie, Cameroun, Chili, Chine, Colombie, Congo, Corée du Sud, Côte effectifs se situent dans des pays considérés comme à risque faible à
d’Ivoire, États-Unis, Ghana, Guinée, Hong-Kong, Hongrie, Inde, modéré, 7,6% dans des pays à risque moyennement élevé et 26,6%
Lituanie, Madagascar, Mexique, Maroc, Pérou, Pologne, Roumanie, dans des pays à risque élevé (les États-Unis, notamment, étant
Sénégal, Serbie, Singapore, Taiwan, Tchad, Tunisie et Turquie. classifiés comme pays à risque élevé selon l’index ITUC). Les écarts
constatés en 2021 entre les index ITUC et Verisk Mapplecroft – Secteur
Dans le prolongement de l’accord mondial sur les droits
financier, ont fait l’objet d’une analyse, et d’un dialogue avec UNI
fondamentaux signé avec UNI Global Union, Société Générale a de
Global Union au cours de l’année 2022. Dans le cadre de l’accord avec
nouveau cette année effectué une analyse complémentaire, en
UNI Global Union, dont la renégociation est en cours en 2023, la
utilisant l’Index ITUC créé par la Confédération Syndicale
démarche pourrait être reconduite.

(1) On distingue les risques intrinsèques des risques résiduels, ces derniers étant obtenus après prise en compte de l’application des mesures mises en œuvre par le Groupe
pour éviter les risques ou en atténuer les conséquences.
(2) Pilier RH et Sécurité et pilier Activités : Verisk Mapplecroft et Reprisk notamment ; pilier Achats : Transparency international, le groupe Banque Mondiale, l’OIT, ou encore
l’UNICEF.
(3) Compte tenu du contexte particulier et du conflit en cours, l’Ukraine n’a pas été pris en compte dans cette analyse. Conscient des impacts et des risques liés au contexte de
guerre, allant au-delà de la cartographie des risques RH initiée dans le cadre du Plan de Vigilance, le Groupe a pris sa pleine responsabilité vis-à-vis de ses collaborateurs
en Ukraine.
(4) Verisk Maplecroft FY2022.

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En termes de discrimination, le pays à risque moyennement élevé pour Résultats : sur l’ensemble du périmètre couvert par la fonction Achats
le secteur bancaire dans lequel le Groupe est présent est : la Turquie. (Direction des Achats France et équipes Achats en local), environ
5,5% des dépenses sont réalisées sur des catégories d’achats à risque
Les pays à risque modéré dans lesquels Société Générale est présent
E&S élevé et environ 9% sur des catégories d’achats à risque E&S
sont les suivants : Algérie, Bénin, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso,
moyennement élevé.
Cameroun, Chine, Colombie, Congo, Corée du Sud, Côte d’Ivoire,
Émirats Arabes Unis, États-Unis, Ghana, Guinée, Guinée Équatoriale, Parmi les catégories d’achats à risque élevé, les catégories ressortant
Grèce, Hongrie, Italie, Inde, Japon, Madagascar, Maroc, Mexique, comme les plus à risque sont celles liées aux travaux sur les immeubles
Pérou, Pologne, Roumanie, Sénégal, Serbie, Singapour, Tchad et (rénovation ou aménagement mais aussi la construction de bâtiments
Tunisie. neufs), à la gestion des déchets ainsi qu’aux équipements de
téléphonie et d’informatique.
Sur la santé et la sécurité, les pays à risque moyennement élevé pour le
secteur bancaire dans lesquels le Groupe est présent sont : Bénin,
Guinée et Inde. %;BB,B%)C3F3C-B
Les pays à risque modéré dans lesquels Société Générale est présent
Société Générale fournit des produits et services financiers à ses
sont les suivants : Algérie, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun,
clients dans de nombreux secteurs, dont certains sont potentiellement
Chili, Chine, Colombie, Congo, Côte d’Ivoire, Émirats Arabes Unis,
porteurs de risques E&S. Le Groupe reconnaît les interdépendances
États-Unis, Ghana, Guinée Équatoriale, Madagascar, Maroc, Mexique, entre le climat, les écosystèmes et la biodiversité, et les sociétés
Pérou, Roumanie, Sénégal, Singapour, Tchad, Tunisie et Turquie. humaines, et appuie ses réflexions pour les évaluer sur la science et en
Quant aux conditions de travail, les pays à risque moyennement élevé particulier sur les développements des sciences économiques et
pour le secteur bancaire dans lesquels le Groupe est présent sont : le sociales. Fin 2021, le Groupe a réalisé une identification et une
Bénin, Cameroun, Chine, Congo, Émirats Arabes Unis, Guinée, Inde et hiérarchisation sectorielle et géographique des risques d’atteinte E&S
Tchad. sur la base de sources externes, incluant notamment des données sur
la réputation et les controverses, et à dire d’experts internes.
Les pays à risque modéré dans lesquels Société Générale est présent
sont les suivants : Algérie, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Chili, Ces niveaux de risques ont ensuite été croisés avec les données
Colombie, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Espagne, États-Unis, Ghana, d’activité du Groupe en retenant pour cet exercice d’identification les
Grèce, Guinée Équatoriale Hong Kong, Hongrie, Italie, Japon, expositions du Groupe dans les secteurs potentiellement porteurs de
Madagascar, Maroc, Mexique, Pérou, Pologne, République tchèque, risques E&S.
Roumanie, Sénégal, Serbie, Singapour, Suède, Taiwan, Tunisie et Ces risques E&S intrinsèques sont ensuite mitigés grâce au cadre de
Turquie. gestion des risques, celui-ci prévoyant, en particulier à travers des
politiques sectorielles, des diligences accrues pour les produits et
services du Groupe directement associés aux activités et géographies
%;B9,BA,9%C3<;B%F,)9,B0<DA;3BB,DAB les plus exposées.
,Cf9,BB<DB`CA%3C%;CB
Résultats : sur la base de cette cartographie, les secteurs ressortant
Pour cette thématique, la cartographie des risques E&S intrinsèques a comme étant les plus exposés étaient ceux de l’énergie (notamment
été élaborée sur la base des catégories d’achat du secteur bancaire l’énergie fossile et la production d’électricité), des transports et de la
selon une nomenclature comportant plus de 150 sous-catégories logistique, notamment automobiles ou aériens, l’agriculture,
d’achats. L’évaluation du niveau de risque pour chaque catégorie notamment amont (l’activité soja connaissant une forte dégradation
d’achat se fait sur trois axes : loyauté des pratiques et éthique, du risque), l’industrie, la construction, la chimie, les mines,
environnement, droits humains et conditions sociales. Des paramètres l’exploitation forestière, le textile et la défense.
liés au contexte ont, de plus, été pris en compte dans l’évaluation du
risque de la catégorie d’achat : les caractéristiques de la chaîne Les principaux risques identifiés dans ces secteurs sont notamment
d’approvisionnement (complexité de la chaîne d’approvisionnement l’aggravation du changement climatique, les risques d’atteinte à la
incluant le nombre d’acteurs et les facteurs d’éloignement biodiversité, les risques liés aux conditions de travail et notamment
géographique des intermédiaires jusqu’à l’acheteur final) et l’intensité aux accidents de travail, les risques de travail forcé et de travail des
de la main-d’œuvre. enfants ou encore le risque de non-respect des droits des
communautés.
Ce travail de cartographie des risques E&S propres aux catégories
d’achats a été réalisé en coopération avec trois autres banques Environ 25% des expositions(1) du Groupe correspondaient à fin 2021 à
françaises en 2018, avec l’appui d’un cabinet de conseil spécialisé et a des secteurs a priori porteurs de risques élevés sur les droits humains
ensuite fait l’objet de mises à jour et de compléments au sein du et l’environnement. En prenant en compte la dimension géographique
Groupe. et notamment la qualité du cadre réglementaire local sur les aspects
E&S, moins de 10% des activités du Groupe, mesurées en termes
Le croisement du niveau de risques E&S intrinsèques par catégorie d’expositions sectorielles, portaient à cette date sur des secteurs a
d’achats avec le montant des dépenses correspondant a permis priori porteurs de risques et des pays à risques.
d’identifier la part des achats du Groupe réalisée dans des catégories
d’achats à risque moyennement élevé ou à risque élevé.

(1) Expositions entreprises.

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L’objectif de la démarche de vigilance est d’avoir un cadre de gestion prévoyance, à l’ensemble de ses salariés dans le monde. À ce jour,
des risques E&S adéquat (i.e. couvrant les risques d’atteintes graves neuf salariés sur dix bénéficient d’un régime supplémentaire
identifiés par la cartographie des risques) et correctement déployé au d’entreprise en santé et prévoyance. En France, la Direction des
sein du Groupe. Le Groupe revoit donc de façon régulière son dispositif Ressources Humaines de Société Générale, et les Organisations
de gestion des risques E&S pour identifier les éventuels risques Syndicales Représentatives ont signé un nouvel accord
d’atteinte grave qui ne seraient pas suffisamment couverts par le cadre (Novembre 2022) sur la Qualité de Vie et des Conditions de Travail
existant et pour renforcer ses actions de prévention et d’atténuation afin d’insuffler une nouvelle dynamique en faveur de
des risques E&S. l’amélioration des conditions de travail et de la prévention des
risques professionnels, avec une attention particulière à la
prévention des risques psychosociaux,
%;B 9,B A,9%C3<;B %F,) 9,B )<99%(<A%C,DAB
- sécurité et sûreté : la supervision de la sécurité des personnes et
Afin d’évaluer, de prévenir ou d’atténuer les risques d’atteinte grave, des biens au sein des locaux Société Générale est assurée par la
Société Générale s’appuie sur un ensemble de processus et de Direction de la Sécurité du Groupe, au sein du Secrétariat général
dispositifs opérationnels qu’elle fait évoluer régulièrement dans une du Groupe. Des équipes en local sont en charge de la mise en
volonté d’amélioration continue. œuvre des politiques visant à protéger les personnes, les biens et
les actifs immatériels. Ces équipes veillent à renforcer la culture
Le Groupe définit des lignes directrices spécifiques aux différents
sécurité dans le Groupe, diffuser les politiques et dispositifs
enjeux de droits humains et de liberté d’association ainsi qu’un
sécurisant davantage les activités et coordonner les relations avec
ensemble de politiques RH applicables à l’ensemble du Groupe, mises
les autorités publiques de sécurité nationales, européennes et
en œuvre ensuite par les Business Units et les Service Units :
internationales. À noter que c’est dans ce cadre qu’ont été opérées
p une documentation normative pour le Groupe qui regroupe les démarches visant à assurer la sécurité des collaborateurs dans
l’ensemble des règles de fonctionnement et d’organisation (Code le contexte des crises sanitaires – COVID19,
Société Générale) ;
conditions de travail : le Groupe a fixé à 16 ans l’âge minimum
p un Code de conduite : commun à l’ensemble des activités du d’embauche. Les entités du Groupe sont tenues de contrôler l’âge
Groupe et des pays dans lesquels il opère, ce code décrit les de tout nouveau salarié au moment de son embauche. Par ailleurs
standards à respecter et les engagements envers chaque partie toute forme de travail forcé est proscrite par le Groupe. Société
prenante, et promeut le respect des droits humains ; Générale veille également à offrir une rémunération attractive et
équitable, contribuant à la fidélisation des salariés et à la
p des politiques et dispositifs de promotion de droits humains : performance du Groupe sur le long terme. La politique de
- dialogue social et liberté d’association : au niveau du Groupe, le rémunération repose sur des critères de non-discrimination et
dialogue social s’appuie sur des instances de représentation du s’appuie sur des principes communs à tous. Elle est ensuite
personnel locales, lorsqu’elles existent, dans les entités, dans les déclinée en fonction des métiers et des zones géographiques dans
pays et au niveau Européen au sein du Comité de Groupe lesquels le Groupe intervient, en tenant compte des pratiques et
Européen. Il s’appuie également sur des représentations contextes de marché ;
syndicales locales, lorsqu’elles existent, et dans le cadre de
p des mesures spécifiques pour protéger la santé des employés du
l’application au niveau mondial de l’accord avec UNI Global Union. Groupe et les accompagner dans les transformations de
Concernant cet accord, dont la renégociation est en cours pour l’entreprise et dans la mise en place de nouvelles modalités de
2023 et au-delà, des échanges réguliers ont eu lieu au cours de travail. (Voir : « Écouter et accompagner les collaborateurs dans un
l’année 2022 avec UNI Global Union. Cet accord couvre 100% des environnement de travail changeant », en page 298 du chapitre 5 du
effectifs du Groupe et s’appuie sur l’application d’engagements, Document d’enregistrement universel) ;
notamment sur la liberté d’association et la négociation collective
ainsi que sur les thématiques énumérées ci-dessous, qui font p la communication des règles applicables et la formation des
l’objet d’échanges réguliers avec UNI Global Union, équipes dans tous les pays d’implantation viennent compléter et
appuyer ces dispositifs. L’offre de formation de Société Générale
- discrimination : à travers sa politique Diversité et Inclusion cible en priorité la culture Risques et Conformité (incluant la
déployée dans l’ensemble du Groupe, Société Générale traduit sa formation au Code de conduite, à l’éthique et à la responsabilité
volonté de reconnaître et de promouvoir tous les talents. Le E&S). Le Groupe propose également des parcours de formations
Groupe s’engage à mettre en œuvre les conditions d’une propres à chaque ligne-métier ou filière, permettant ainsi de limiter
organisation inclusive dans l’ensemble de ses processus RH et de les risques opérationnels et le maintien des compétences des
ses entités et proscrit toute forme de discrimination. Un Conseil collaborateurs.
Diversité et inclusion, composé de membres issus des Comités de
direction des Business Units et des Service Units, définit l’ambition Un complément d’information sur ces dispositifs est présent dans la
et les priorités du Groupe en matière de diversité et d’inclusion et Déclaration de Performance Extra-Financière du Groupe (DPEF)
s’assure de leur bon déploiement. Le Groupe s’est notamment fixé (cf. Être un employeur responsable, en page 293 du chapitre 5 du
des objectifs ambitieux en matière de féminisation des instances Document d’enregistrement universel).
dirigeantes,
- santé et qualité de vie au travail : le Groupe a établi une politique %;B 9,B A,9%C3<;B %F,) 9,B 0<DA;3BB,DAB ,C
de Santé, déclinée opérationnellement par ses entités en
s’appuyant sur des équipes d’accompagnement locales (RH,
9,B B<DB`CA%3C%;CB
responsables logistiques, médecine du travail, etc.). Chaque filiale La documentation normative du Groupe encadre la gestion des risques
du Groupe définit un niveau de couverture complémentaire en E&S dans la conduite des Achats et la gestion de la relation
fonction du régime obligatoire de son pays et avec un niveau de fournisseurs.
protection au moins comparable aux pratiques du marché local.
Par ailleurs, le Groupe a initié depuis 2019 une démarche visant à La mise en œuvre opérationnelle de cette documentation normative et
assurer à terme un socle minimal de protection sociale, en santé et la gestion des risques E&S à différentes étapes du processus achat,

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s’appuie sur des outils d’aide à l’identification, à l’évaluation et à la E&S moyennement élevé et élevé. En complément, pour les appels
maîtrise des risques E&S, au niveau du produit ou service acheté, et du d’offres menés par la filière Achats à l’international portant sur toutes
fournisseur ou prestataire de service. Ces outils sont déployés pour les les catégories à risque E&S élevé, des exigences E&S sont à respecter
achats réalisés par la Direction des achats Groupe et a minima pour les par le fournisseur et des critères d’évaluation E&S sont intégrés dans
catégories d’achats à risque élevé au sein de sa filière à l’international les grilles d’analyse des offres
et progressivement dans le reste du Groupe. Pour accompagner la
Pour les achats non pilotés par la Direction des achats, les outils de
mise en œuvre effective de ces mesures de gestion des risques E&S
gestion des risques E&S ont été simplifiés et mis à disposition pour les
dans les achats, des formations dédiées ont été dispensées à
catégories à risque E&S élevé.
l’ensemble des acheteurs professionnels. Afin de sensibiliser les
acheteurs occasionnels, un motion design (courte vidéo animée) En 2022, deux audits E&S fournisseurs ont été réalisés par un tiers
présentant le programme d’achats responsables du Groupe est mis à indépendant en commun avec un des pairs du Groupe dans le secteur
disposition. bancaire sur une catégorie à risque E&S moyennement élevé. Deux
questionnaires ont été élaborés en coordination avec un tiers
L’identification et l’évaluation des risques par la Direction des
indépendant afin de lancer de nouveaux audits E&S fournisseurs
achats s’appuient notamment sur :
en 2023 sur deux nouvelles catégories.
p la consultation de la cartographie des risques E&S relative aux
Enfin, en 2022, la Direction des Achats a également travaillé au
catégories d’achats afin d’identifier le niveau de risque E&S de la
renforcement du processus d’identification des controverses E&S des
catégorie d’achat ;
fournisseurs du Groupe grâce notamment à la mise sous surveillance
p l’intégration de critères E&S dans les appels d’offres pour les dans un outil dédié d’identification et d’analyse de controverses E&S,
catégories d’achat à risque E&S moyennement élevé ou élevé ; d’environ 600 fournisseurs « ciblés » et/ou présentant un risque E&S
moyennement élevé ou élevé sur le périmètre France et un risque E&S
p l’intégration de critères E&S dans l’analyse KYS (Know Your Supplier)
élevé sur le périmètre de sa Filière à l’international).
des fournisseurs présélectionnés, y compris la vérification du
respect de la liste d’exclusion E&S ;
p l’évaluation extra-financière de certains fournisseurs « ciblés »
(1) %;B B,B %)C3F3C-B
réalisée par des tiers indépendants ; Société Générale est soumis à un ensemble de réglementations (lutte
p l’étude de controverses. anti-blanchiment, respect des embargos, loi sur la protection des
données personnelles, loi sur la transparence, la lutte contre la
La maîtrise et l’atténuation des risques consistent en : corruption et la modernisation de la vie économique ou encore la loi
p la mise en place, dans les appels d’offres, d’exigences E&S couvrant sur le devoir de vigilance) qui constitue le socle réglementaire de sa
les risques saillants de la catégorie d’achats identifiés dans la gestion des risques.
cartographie, pour les catégories à risque E&S moyennement élevé Au-delà de ces obligations réglementaires, le Groupe s’est doté d’une
ou élevé ; stratégie climatique qui s’articule autour de trois priorités : gérer les
p dans les grilles de notation des propositions de services ou produits, risques liés au changement climatique, gérer proactivement les
l’application d’une pondération des critères E&S proportionnée au impacts des activités sur le climat, et accompagner les clients dans
niveau de risque E&S de la catégorie d’achat ; leur transition écologique, notamment en développant des solutions
de conseil et de financement adaptées.
p l’intégration d’une clause RSE dans les contrats qui comprend
l’engagement contractuel au respect de la Charte Achats Le Groupe a ainsi développé un cadre volontaire de gestion des
Responsables du Groupe, du Code de conduite du Groupe ainsi risques E&S découlant de ses activités, qui s’appuie sur plusieurs
qu’une référence au droit d’audit (pour la réalisation d’audits E&S si éléments :
nécessaire) et une demande d’évaluation extra-financière pour les p la définition de standards E&S que le Groupe entend appliquer
fournisseurs « ciblés » ; dans le cadre de ses activités bancaires et financières :
p en cas de performances E&S insuffisantes : Ils sont formalisés à travers les Principes Généraux
- l’incitation à mettre en œuvre des plans d’action corrective, Environnementaux et Sociaux(2) et déclinés notamment à travers les
politiques sectorielles, déployées sur certains secteurs considérés
- la possibilité de réaliser des audits E&S sur site, comme potentiellement sensibles d’un point de vue
- la revue de controverses et des évolutions des notes environnemental, social ou éthique. Ayant pour objectif de limiter à
extra-financières. la fois les potentiels impacts environnementaux et sociaux négatifs
directs des activités du Groupe, et également de privilégier les
Depuis mai 2020, les mesures de vigilance relatives à la maîtrise des transactions et les clients à impact positif en termes de
risques de corruption et de réputation mises en œuvre dès 2016 par la développement durable, ces politiques décrivent notamment les
Direction des Achats sur le périmètre des fournisseurs dont elle suit la principaux risques d’atteinte aux droits humains ou à
relation, ont été renforcées et étendues à l’ensemble des fournisseurs l’environnement pour le secteur concerné et précisent les critères
du Groupe, faisant l’objet de dépenses significatives ou sensibles. Elles d’évaluation des clients ou transactions réalisées auprès d’acteurs
sont alors mises en œuvre systématiquement à l’entrée en relation de ces secteurs.
avec le fournisseur et lors de revues périodiques pendant la vie du
contrat selon le niveau de risque identifié du fournisseur. Ces politiques sectorielles, accessibles sur le site Société Générale,
couvrent les secteurs suivants :
Depuis fin 2021, sur le périmètre des achats pilotés par la Direction des
Achats, le dispositif de gestion des risques d’origine E&S couvre - agriculture industrielle et exploitation forestière(3) (incluant des
l’ensemble des appels d’offres sur des catégories d’achats à risques critères -applicables aux clients et aux transactions dédiées- visant
notamment le sujet de la déforestation),

(1) Fournisseurs représentant un volume d’achat important au niveau Groupe ou porteur de la marque.
(2) Les Principes Généraux Environnementaux et Sociaux définissent les principales caractéristiques et les modalités de mise en œuvre du système de gestion des risques E&S
du Groupe pour la conduite de ses activités.
(3) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/Politique-Sectorielle-Agriculture-industrielle-et-Exploitation-forestiere.pdf.

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- barrages et énergie hydroélectrique(1) (incluant notamment 2050 avec pour objectif de limiter le réchauffement climatique à
l’exclusion des financements dédiés de construction ou expansion 1,5°C. Les sections VI et VII du plan de vigilance détaillent les progrès
de centrales hydroélectriques avec retenue dans des sites réalisés par le Groupe sur cet engagement ;
sensibles),
p une documentation normative du Groupe largement déclinée en
- centrales thermiques(2), procédures opérationnelles :
- charbon thermique(3) (intégrant notamment l’objectif de réduire à La documentation normative du Groupe a été mise à jour en 2019
zéro l’exposition au secteur du charbon thermique d’ici 2030 pour pour intégrer les éléments relatifs aux processus de gestion des
les pays de l’UE et de l’OCDE, et d’ici 2040 pour le reste du monde), risques E&S et aux mesures adaptées de prévention de ces risques,
et notamment les rôles et responsabilités des différentes directions
- défense(4) (excluant toute activité liée à un certain nombre d’armes
du Groupe sur ces aspects. En 2022, la plupart des Business Units ont
controversées : mines anti-personnel, bombes à sous-munitions,
poursuivi l’intégration progressive de la gestion des risques E&S
armes chimiques, biologiques, nucléaires -pays non TNP – et
dans leurs processus opérationnels, ont renforcé leurs pôles
armes à uranium appauvri),
d’expertise E&S et ont mené des formations spécifiques auprès
- mines(5) (comprenant notamment l’exclusion du financement d’équipes commerciales, des équipes de la Direction des risques et
dédié de l’extraction d’amiante et de charbon sidérurgique), de la Direction de la conformité ;

- transport maritime(6) (excluant notamment le financement dédié p des outils internes d’identification et d’évaluation des risques :
de navires sans double coque ou de navires dédiés au transport de
Ils sont diffusés en interne au sein du Groupe, et mis à jour de
pétrole arctique, de sables bitumineux ou de charbon),
manière au moins semestrielle. Ils comprennent notamment :
- nucléaire civil(7),
- une liste d’identification E&S qui reflète les projets, entreprises ou
- pétrole et gaz(8) (intégrant notamment une politique d’exclusion secteurs/pays présentant un fort risque en lien avec des
des hydrocarbures non conventionnels) ; problématiques E&S, et qui vise à ce que des diligences plus
approfondies soient réalisées sur ces secteurs, projets ou
p des objectifs d’alignement des portefeuilles sectoriels les plus entreprises,
émissifs :
- une liste d’exclusion E&S.
En rejoignant en tant que membre fondateur la Net-Zero Banking
Alliance de l’UNEP-FI en 2021, le Groupe s’est engagé à aligner ses Les procédures d’évaluation et les dispositifs de maîtrise des risques
portefeuilles dans les secteurs les plus émissifs de gaz à effet de E&S sont détaillés dans le Document d’enregistrement universel
serre avec des trajectoires visant à la neutralité carbone globale d’ici (voir page 276).

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La loi sur le devoir de vigilance requiert la mise en place d’un dispositif fondamentales, à la santé et à la sécurité des personnes ou à
d’alerte, tout comme la loi sur la transparence, la lutte contre la l’environnement ; d’une conduite ou situation contraire au Code de
corruption et la modernisation de la vie économique (dite Sapin II). Le conduite du Groupe. Il est ouvert aux salariés, collaborateurs
Groupe a donc décidé, dès 2019, de renforcer le dispositif préexistant extérieurs et occasionnels, et sous-traitants et fournisseurs avec
par la mise en place d’un dispositif d’alerte commun, répondant aux lesquels est entretenue une relation commerciale établie. Il repose sur
exigences des deux réglementations citées. La mise en place de ce une plate-forme externe sécurisée qui garantit la protection des
dispositif a fait l’objet d’une concertation auprès d’organisations données personnelles ainsi qu’une stricte confidentialité des
syndicales représentatives en France et d’une présentation et informations (notamment l’identité du lanceur d’alerte) exigées par la
d’échanges auprès d’instances au niveau français et européen avant sa loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation
mise en place. Le dispositif, accessible depuis le portail de la vie économique.
www.societegenerale.com et l’intranet du groupe Société Générale a
Lancer une alerte interne est un droit et aucun collaborateur ne sera
été déployé dans le monde et est désormais disponible en 13 langues.
sanctionné, de quelque manière que ce soit, pour avoir lancé une
Ce dispositif vient en complément du canal managérial ou bien de la
alerte interne de bonne foi.
saisine directe via le Chief Compliance Officer par lequel le signalement
peut s’effectuer en premier ressort. Le Code de conduite du Groupe expose ces modalités d’exercice du
droit d’alerte (voir la section « Un Code de conduite s’appuyant sur des
Le mécanisme d’alerte permet notamment le recueil des signalements
valeurs partagées », en page 345 du Document d’Enregistrement
relatifs à des suspicions, à l’existence ou à la réalisation d’une violation
Universel).
grave et manifeste d’un engagement international, d’une loi, d’un
règlement ; des risques d’atteinte aux droits humains, aux libertés

(1) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/politique_sectorielle_barrages_et_energie_hydroelectrique.pdf.
(2) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/politique-sectorielle-centrales-thermiques.pdf.
(3) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/politique-sectorielle-charbon-thermique.pdf.
(4) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2020-10/politique_sectorielle_defense.pdf.
(5) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/politique-sectorielle-mines.pdf.
(6) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/politique_sectorielle_navires.pdf.
(7) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/2020-10/politique_sectorielle_nucleaire_civil.pdf.
(8) https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/RSE/Politique-sectorielle-petrole-gaz.pdf.

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OZOZO         


Dans le cadre de ses obligations relatives à la communication    
extra-financière et afin de suivre le déploiement des processus de UO

gestion des risques E&S, le Groupe s’est doté d’outils de pilotage et de
Reporting. Ces outils permettent aux Directions des Ressources En complément de ces dispositifs et afin d’avoir un retour direct sur
Humaines, de la Sécurité, des Achats et du Développement Durable de leurs conditions de travail, le Groupe mesure l’engagement des
disposer d’indicateurs de suivi de la performance extra-financière. Un collaborateurs à travers le Baromètre collaborateurs, une enquête
système commun de Reporting extra-financier est notamment déployé interne annuelle et anonyme déployée dans l’intégralité du Groupe.
dans l’ensemble du Groupe afin de collecter les informations utilisées En 2022, l’enquête a porté sur les thématiques de l’engagement, de
dans le cadre du Reporting extra-financier (chapitre 5 du Document Culture & Conduite, du bien-être au travail, de l’efficacité et
d’enregistrement universel) et également dans le cadre du plan de organisation du travail, de l’inclusion et de RSE. Les résultats, partagés
vigilance. régulièrement avec les collaborateurs, permettent de mieux prendre
en compte les attentes des collaborateurs, comprendre le climat social
Le suivi des mesures de vigilance s’appuie également sur des exercices et donnent lieu à des plans d’action dans chaque Business et Service
d’auto-évaluation internes, permettant notamment : Units, dans un esprit d’amélioration continue de leur quotidien. Ces
plans d’actions sont présentés au Conseil d’administration de Société
p de suivre le déploiement des processus de gestion des risques E&S
Générale. Dans le cadre de cette démarche, Société Générale évalue
au niveau des Business Units et Services Units mais également à un
également la connaissance et le niveau de confiance des
niveau plus fin (type entités juridiques) ;
collaborateurs dans le dispositif d’alerte du Groupe.
p d’identifier les axes d’amélioration et de suivre les plans d’actions
associés ; et enfin   
  
p de disposer d’indicateurs additionnels de suivi des mesures de
 
surveillance mises en œuvre pour le Groupe.
Dans le prolongement de l’accord mondial sur les droits
fondamentaux signé avec UNI Global Union, Société Générale a
%;B9,BA,9%C3<;B%F,)9,B)<99%(<A%C,DAB organisé des échanges impliquant des représentants de la DRH et
d’UNI Global Union en central et en local dans certains pays, afin que
     le devoir de vigilance soit un élément structurant du dialogue social
  
dans le Groupe.
La maîtrise des risques conditionne la capacité de la banque à
atteindre ses objectifs de prévention des risques RH. À cet égard, les
dispositifs de contrôle, leur détermination et leur suivi jouent un rôle %;B9,BA,9%C3<;B%F,)9,B0<DA;3BB,DAB
clé dans la performance de l’entreprise. ,Cf9,BB<DB`CA%3C%;CB
Dans un souci d’efficacité, le Groupe met à disposition de toutes ses La Direction des achats réalise un suivi trimestriel d’indicateurs de
entités une documentation normative adaptée à la nature des activités risques E&S relatifs aux appels d’offres et au suivi des fournisseurs.
et prenant en compte tous les types de risques, dont ceux RH. Cette Ainsi sur le périmètre des achats pilotés par la Direction des achats :
base est actualisée, diffusée, et accessible.
p 100% des catégories d’achats à risque E&S moyennement élevé ou
La Direction des RH et les équipes RH locales déclinent les dispositifs élevé sont couvertes par une fiche outil RSE (soit plus de 50 fiches
de gestion des risques et de contrôle permanent du Groupe. Elles outils). Ces fiches outil ont été développées afin de permettre aux
disposent ainsi :  acheteurs de la Direction des achats, dans le cadre des appels
d’offres, de poser les exigences et questions RSE relatives aux
p d’un ensemble de contrôles sur les traitements RH clés, déployés
sur l’ensemble du périmètre Groupe ;   risques identifiés ;
p 99% des appels d’offres des catégories d’achats à risque E&S élevé
p de plans de continuité d’activité et d’exercices de crise ; 
ont intégré des critères RSE ;
p de contrôles périodiques, de la part des équipes d’Audit et
d’inspection. p 87% des fournisseurs « ciblés » sous contrat ont une évaluation
extra-financière à jour ;

    p un dispositif d’aide au traitement des controverses d’entreprises


T   soupçonnées de travail forcé dans leurs chaînes
UO  d’approvisionnement a été défini ;
Chaque année le Groupe demande à toutes ses entités de plus de p 100% des acheteurs présents à la Direction des Achats au 31/12/2022
50 salariés de contribuer à deux exercices d’auto-évaluation : ont été formés à la conduite des Achats Responsables, tels que
définis dans la documentation normative du Groupe et aux outils de
p l’un portant sur la couverture des risques opérationnels (Risk control
gestion des risques d’origine E&S dans les achats.
self-assessment), en 2022 un focus a été demandé aux entités sur les
risques résiduels majeurs, la Culture & Conduite, le recrutement, les
risques psychosociaux, le risque de santé au travail et les risques %;BB,B%)C3F3C-B
émergents ;
Le Groupe a poursuivi son pilotage du déploiement des procédures et
p l’autre spécifique à la bonne application du Devoir de vigilance par
contrôles relatifs à la gestion des risques E&S dans ses activités.
les entités du Groupe via un questionnaire (Planethic Reporting)
abordant la mise en œuvre des politiques et processus locaux, ainsi Réalisé en 2022, le Compliance Risk Assessment, exercice d’évaluation
que sur les contrôles réalisés sur l’ensemble des thématiques du dispositif, a couvert de façon détaillée les risques E&S sur
présentées dans le Document d’enregistrement universel, Être un 193 entités du Groupe Cet exercice a permis d’analyser, avec une
employeur responsable, en page 293. La Direction des Ressources granularité plus fine et sur un périmètre élargi, le niveau de
Humaines assure la gouvernance et la consolidation de ces données. déploiement des dispositifs de gestion des risques E&S et de définir
des actions à mener pour les renforcer.

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Ces dispositifs de pilotage interne ont permis d’évaluer notamment : p les moyens humains et les compétences dédiés à la gestion des
risques E&S ;
p la connaissance du cadre normatif de gestion des risques E&S
Groupe (politiques E&S, liste d’identification et liste d’exclusion p l’existence d’une gouvernance permettant de traiter des sujets E&S
E&S) et de leur déclinaison en procédures propres aux Business complexes au niveau local puis d’escalader au niveau Groupe ;
Units ;
p le nombre de personnes formées à la gestion des risques E&S et au
p les Business Units les plus exposées, celles-ci ayant mis en place des risque climatique ;
procédures spécifiques (en déclinaison du Code Société Générale)
p le nombre de transactions porteuses de risques E&S ayant fait l’objet
sur le dispositif de maîtrise des risques E&S ;
d’une revue approfondie ainsi que les principaux résultats de ces
p la mise en œuvre des procédures Groupe et des contrôles associés, évaluations.
inscrits dans le dispositif de contrôle permanent du groupe ;

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Depuis la publication de la loi sur le devoir de vigilance, le Groupe p le renforcement du dispositif de formation et de sensibilisation à la
poursuit le renforcement et le déploiement des dispositifs et des non-discrimination via notamment des sessions de formation
mesures de gestion des risques E&S en ce qui concerne ses déployées auprès des ambassadeurs, recruteurs RH et
collaborateurs, ses fournisseurs et sous-traitants, et ses activités, et communicants et des conférences mensuelles accessibles à tous les
l’année 2022 a vu de nouvelles réalisations sur ces trois thématiques. collaborateurs ;
p lors de la revue de la cartographie des risques intrinsèques du plan
<;),A;%;C 9,B )<99%(<A%C,DAB de vigilance 2021, publié en 2022, Société Générale et UNI Global
Union sont convenus d’approfondir l’analyse sur les risques
En 2022, les principales réalisations ont été les suivantes : résiduels identifiés pour trois pays : Côte d’Ivoire, Maroc et
Roumanie. Des échanges ad hoc ont donc été initiés par les
p la sensibilisation d’acteurs RH au devoir de vigilance et ses enjeux ;
Directions RH des entités auprès des syndicats et/ou des
p le renforcement de la prévention des risques psychosociaux, représentants des salariés de trois entités(1). Ces démarches locales
notamment sur les périmètres impactés par les projets de ont été l’occasion d’enrichir le dialogue social dans ces entités,
transformation (Projet de fusion VISION 2025) ; d’échanger et de s’approprier, de manière opérationnelle, le devoir
de vigilance.
p la sensibilisation des collaborateurs à la sécurité de l’information via
notamment un e-learning Groupe obligatoire et des campagnes de En parallèle, en Ukraine, le Groupe s’est fortement mobilisé avec
communication et événements internes ; comme priorité immédiate la protection des salariés au sein de sa
filiale. Des dispositifs d’accompagnement et de soutien concernant
p la poursuite de la démarche du Groupe visant à proposer des leur transport, leur hébergement, leur sécurité et leur santé ont été mis
solutions d’aménagement des espaces de travail notamment en lien en place.
avec les déploiements locaux du télétravail recherchant ainsi un
équilibre entre les besoins opérationnels du Groupe et les attentes Résultats : l’évaluation en 2022 des mesures de vigilance et
des collaborateurs ; d’atténuation des risques des entités situées dans des pays à risque
E&S intrinsèque élevé, moyennement élevé ou modéré, ont permis
p la sensibilisation et la formation de l’ensemble des collaborateurs à d’identifier les risques E&S résiduels suivants :
la prévention des comportements inappropriés ;

Risques Niveau d’exposition des effectifs


Liberté d’association et Les entités devant apporter une attention particulière en cas de demandes de représentation du personnel
de négociation collective emploient 3,6% des effectifs du Groupe.
Les entités devant veiller à maintenir des politiques formalisées et des contrôles renforcés pour s’assurer que
Discrimination les processus RH ne sont pas discriminatoires emploient 0,8% des effectifs du Groupe.
Les entités devant veiller à maintenir des politiques formalisées et des contrôles renforcés sur la santé et
Santé et sécurité la sécurité au travail emploient 5,9% des effectifs du Groupe.
Les entités devant veiller à maintenir des politiques formalisées et des contrôles renforcés pour s’assurer que
Conditions de travail(1) les conditions de travail répondent aux normes de l’Organisation Internationale du Travail emploient 1,5%
des effectifs du Groupe.
(1) Couvre les thématiques travail forcé et esclavage moderne, travail des enfants, temps de travail décent et salaires décents.

En termes de liberté d’association et de négociation collective, les pays En matière de discrimination, les pays dans lesquels certaines entités
dans lesquels certaines entités du Groupe doivent apporter une du Groupe doivent veiller à maintenir des politiques formalisées et des
attention particulière en cas de demandes formulées sur cette contrôles renforcés afin de s’assurer que les processus RH ne sont pas
thématique sont : Bulgarie, Chine, Colombie, Émirats Arabes Unis, discriminatoires : Algérie, Cameroun et Pologne.
États-Unis, Hong Kong, Inde, Lituanie, Pologne, Roumanie, Serbie,
Singapour et Turquie.

(1) Les trois entités concernées cette année sont Société Générale Maroc, BRD en Roumanie et Société Générale Côte d’Ivoire.

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Sur la santé et sécurité, les pays dans lesquels certaines entités du ; ), @D3 )<;),A;, B,B %)C3F3C-B
Groupe doivent veiller à maintenir des politiques formalisées et des
contrôles renforcés, sont : Algérie, Bulgarie, Congo, Émirats Arabes En 2022, les principales réalisations ont été les suivantes :
Unis, Maroc, Roumanie et Tchad.
p renforcement du dispositif de gestion des risques E&S :
Quant aux conditions de travail, les pays dans lesquels certaines
- une procédure relative à l’identification des controverses sévères
entités du Groupe doivent veiller à maintenir des politiques
d’origine environnementale et sociale a été définie,
formalisées et des contrôles renforcés afin de s’assurer que les
conditions de travail répondent aux normes de l’Organisation mise en place d’un process interne, dont la définition et la
Internationale du Travail sont : Algérie, Bénin, Bulgarie, Colombie, déclinaison sont destinées à se poursuivre en 2023, visant à
Émirats Arabes Unis, Hongrie, Inde, Pologne, République tchèque, identifier et évaluer les clients et transactions dédiées soupçonnés
Suède et Tchad. d’avoir recours ou d’impliquer du travail forcé, notamment via la
mise à disposition d’une liste interne,
L’exercice d’autoévaluation a couvert en 2022 des entités représentant
100% des effectifs du Groupe. - la poursuite du déploiement de contrôles relatifs à la gestion des
risques E&S dans le dispositif de contrôle permanent ;

<;),A;%;C 9,B 0<DA;3BB,DAB p développement des politiques sectorielles et de leur


opérationnalisation :
,CfB<DB`CA%3C%;CB
- un outil d’aide à l’identification des entreprises dont l’activité
En 2022, les principales réalisations ont consisté en : principale fait l’objet d’une politique sectorielle a été élaboré, afin
p la revue de 20 fiches outils et la création de trois nouvelles fiches de renforcer la sécurité opérationnelle dans l’application de ces
outils incluant des exigences et des critères E&S sur des catégories politiques,
de tous niveaux de risques E&S ; - le Groupe a pris un engagement relatif à la lutte contre la
p la formation de la Filière Achats à l’ensemble des outils ; déforestation dans sa politique sectorielle « Agriculture industrielle
et exploitation forestière » (section 5.3). Conformément à cet
p l’adaptation du support de formation aux Achats Responsables pour engagement, le Groupe a initié un dialogue avec les entreprises
les achats non pilotés par la Direction des Achats ainsi que la clientes qui opèrent dans les secteurs du soja et de l’élevage en
formation d’une BU opérant des achats en direct ; Amérique du Sud et de l’huile de palme (producteurs, négociants
p le suivi des plans d’actions à la suite des audits E&S réalisés en 2020 ;
et premiers transformateurs) :

p La réalisation de deux audits RSE de fournisseurs sur une catégorie


• ce dialogue, qui a abouti à une revue des clients concernés, a
d’achat à risque moyennement élevé ; permis d’évaluer leur alignement aux critères de la politique
sectorielle en matière de lutte contre la déforestation qui ont
p le renforcement du processus d’identification des controverses E&S vocation à s’appliquer à partir de janvier 2023,
des fournisseurs via notamment la mise sous surveillance dans un
outil dédié d’identification et d’analyse des controverses E&S de • afin de continuer à fournir des produits et services financiers
plus de 600 fournisseurs « ciblés » et/ou présentant un risque E&S au-delà de janvier 2023, le Groupe s’est assuré que les clients
moyennement élevé ou élevé sur le périmètre France et un risque concernés se sont engagés à (i) éliminer la déforestation et la
E&S élevé sur le périmètre de sa Filière à l’international) ; conversion de terres dans leurs activités (sur leurs propres
exploitations et sur leur chaîne d’approvisionnement), ainsi
p la rédaction et la mise en œuvre d’une procédure d’escalade, sur le qu’à (ii) viser un objectif de traçabilité totale sur leur chaine de
périmètre des achats pilotés par la Direction des Achats, qui vise à valeur et dans ce cadre, rendre compte annuellement au
informer et décider des actions à engager lorsque des controverses Groupe de leurs progrès. L’application de cette nouvelle
significatives sont identifiées sur des fournisseurs du Groupe. politique a conduit à cesser la fourniture de nouveaux produits
et services à plusieurs clients ;
Résultats : sur le périmètre des achats pilotés par la Direction des
Achats : p renforcement des objectifs d’alignement :

p sur l’ensemble du périmètre couvert par la fonction Achats Le Groupe a renforcé son objectif d’alignement aux objectifs de
(Direction des Achats France et équipes Achats en local), environ l’accord de Paris comme suit :
5,5% des dépenses analysées sont réalisées dans des catégories
d’achats à risque E&S élevé et 9% dans des catégories d’achats à - objectif de baisse de l’intensité carbone de l’exposition au secteur
risque E&S moyennement élevé. La catégorie ressortant comme la de la production d’électricité : Cible d’intensité des émissions de
plus à risque est celle liée aux travaux sur les immeubles CO2 : 125g de CO2 par kWh en 2030 (versus précédent engagement
représentant 1% de la dépense ; à 163g de CO2 par kWh en 2030),

p 100% des catégories d’achats à risque E&S moyennement élevé ou


- nouvelle cible de baisse des émissions carbone absolues liées à
élevé sont couvertes par une fiche outil RSE, soit plus de 50 fiches l’utilisation finale de la production de pétrole et de gaz : -30%
outils. De plus, pour répondre à des enjeux spécifiques, une en 2030 (par rapport à l’année de référence 2019),
cinquantaine de fiches outils RSE additionnelles sont déployées sur - renforcement de la cible en termes d’encours : réduction de
les autres catégories d’achats ; l’exposition au secteur de la production de pétrole et de gaz de
p 99% des appels d’offres des catégories d’achats à risque E&S élevé
-20% d’ici 2025 versus 2019 (contre un précédent engagement de
ont intégré des critères RSE ; -10% à 2025 versus 2019) ;

p 100% des acheteurs présents à la Direction des achats au 31/12/2022


ont été formés aux Achats responsables.

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p développement des formations : p évaluation du dispositif :

- le e-learning sur la gestion des risques E&S, déjà déployé sous Comme mentionné en section V, la Direction de la conformité a
forme de formation obligatoire pour les collaborateurs qui sont en effectué en 2022 un nouvel exercice d’identification et d’évaluation
relation directe ou indirecte avec la clientèle d’entreprises, est des risques (Compliance Risk Assessment), constitué de vingt
désormais proposé à tous les autres collaborateurs en module questions adressées aux Business Units et Service Units et portant
optionnel. Pour rappel, ce module décrit le périmètre, la spécifiquement sur le dispositif de gestion des risques
gouvernance et les principales étapes de la gestion des risques environnementaux et sociaux portés par les Activités et a mis en
E&S, à savoir : l’identification des risques, leur évaluation et les place des indicateurs de suivi. Il en ressort notamment les
plans d’actions résultant de l’évaluation, conclusions suivantes :
- le groupe a par ailleurs déployé un e-learning sur l’Investissement - 100% des Business Units du Groupe ont des correspondants ou des
durable. La formation porte sur les obligations liées aux personnes dédiées à la gestion des risques E&S,
règlements de l’Union européenne sur l’investissement durable
- 83% des entités évaluées lors de l’exercice d’évaluation des
(règlement SFDR, articles du règlement Taxonomie en articulation
risques de non-conformité, effectué en 2022, vérifient les listes
avec SFDR, obligations de transparence pour les produits
d’exclusion et d’identification E&S lors de l’entrée en relation avec
financiers, etc.). Le module a été rendu obligatoire pour plus de
une entreprise et lors du processus de revue de ce client,
30 000 collaborateurs du Groupe,
- 100% des Business Units ont mis en place des contrôles relatifs à
- le groupe poursuit la mise à disposition des salariés un ensemble
l’Évaluation des risques E&S dans les processus transactionnels ou
de formations digitales sur les sujets E&S, accessibles en
d’entrée en relation avec une entreprise. La progression du taux de
libre-accès. Des ateliers spécifiques de développement des
déploiement au sein de ces Business Units est suivie par leur filière
connaissances sur les politiques sectorielles ont été organisés au
Conformité,
sein des Business Units et des Service Units,
- plus de 38 000 collaborateurs ont été formés via l’e-learning sur la
- à fin 2022, 7 500 collaborateurs du Groupe avaient suivi la
gestion des risques environnementaux et sociaux et près de 28 000
formation de la Fresque du Climat,
collaborateurs ont été formés via l’e-learning sur l’investissement
- des ateliers de formation sur les politiques sectorielles ont été durable.
déployés ;

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L’année 2023 verra la poursuite de l’enrichissement de ces dispositifs En outre, en 2023, le Groupe continuera de prendre toutes les mesures
de gestion des risques E&S (politiques, processus formalisés et/ou de protection et de soutien nécessaires dans le contexte de mise en
contrôles additionnels). place de nouvelles façons de travailler et la conduite des projets de
transformation. L’écoute attentive des parties prenantes permettra de
mieux percevoir les évolutions de son environnement et d’y répondre
<;),A;%;C 9,B )<99%(<A%C,DAB avec agilité. Des canaux adaptés sont mis en place afin de nourrir un
dialogue constructif avec chacune d’entre elles à travers la prise en
Les changements environnementaux, sociétaux et technologiques
compte des retours issus des enquêtes internes.
transforment les métiers et les activités de la banque et entraînent des
conséquences sur l’organisation et les modes de travail impactant
directement la santé et la sécurité des salariés. Société Générale a pris <;),A;%;C 9,B 0<DA;3BB,DAB ,C
la pleine mesure de l’accélération de ces transformations et s’engage à
mettre en œuvre les mesures nécessaires pour prévenir et maitriser les 9,BfB<DB`CA%3C%;CB
risques de santé et de sécurité au travail, notamment les risques Les principales actions prévues sont :
psychosociaux, pouvant affecter ses collaborateurs.
p la poursuite de l’amélioration des outils permettant l’identification
Société Générale entend ainsi renforcer ses dispositifs au niveau du et l’évaluation des risques, incluant la création de nouvelles fiches
Groupe, notamment par : outils à destination des acheteurs pour les catégories à risques
p le suivi des indicateurs de climat social pour identifier les
modéré et faible ;
départements en tension et mettre en place des actions visant à p la poursuite de la formation systématique des acheteurs Groupe et
contenir les facteurs de risques psychosociaux ; de la Filière ainsi que l’extension de ces formations aux entités qui
p l’analyse des résultats du Baromètre Collaborateurs, et la mise en
sont amenées à gérer régulièrement des achats et qui en expriment
œuvre de plan d’actions adéquats ; le besoin ;

p la mise en œuvre d’actions pour promouvoir la culture du dialogue p la réalisation d’audits E&S et la mise en place de plans d’action
auprès de l’ensemble des collaborateurs, pour notamment déceler corrective auprès des fournisseurs sous contrat présentant des
les signaux faibles et prévenir les risques psychosociaux. facteurs de risques E&S ;

Certaines entités, comprenant des risques résiduels non couverts ou p la poursuite du renforcement du processus d’identification et de
insuffisamment couverts par les procédures et outils existants en gestion des controverses E&S pour les fournisseurs du Groupe, ainsi
matière de santé et sécurité, notamment en Algérie, Bulgarie, Congo, que la poursuite d’échanges particuliers et du challenge, le cas
Émirats Arabes Unis, Maroc, Roumanie et Tchad, feront l’objet d’une échéant, des fournisseurs sur lesquels des controverses
attention particulière et d’un renforcement des dispositifs locaux si significatives seraient identifiées.
cela est pertinent (Adaptation des procédures internes aux risques
émergents et au contexte local, tenue de comité santé, hygiène et
sécurité sur le lieu de travail, etc.).

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<;),A;%;C B,B %)C3F3C-B • par ailleurs, dans la perspective de la mise en œuvre du futur
règlement européen « contre la déforestation importée », le
Les principales actions prévues sont : Groupe souhaite entamer une revue complémentaire des
clients actifs dans les secteurs du cacao, du café, du bois et du
p poursuite du renforcement de l’opérationnalisation du
caoutchouc afin d’engager un dialogue avec eux sur les
dispositif, et en particulier des politiques sectorielles :
mesures qu’ils comptent mettre en place ;
- mise en place d’un outil d’aide à l’identification des entreprises ne
- poursuite de la définition et de la déclinaison des process internes
respectant pas les critères d’exclusion des politiques sectorielles,
relatifs au travail forcé ;
- poursuite du déploiement des ateliers de formation sur les
p extension des objectifs d’alignement à de nouveaux
politiques sectorielles,
portefeuilles sectoriels, choisis en fonction de leur caractère
- développement d’outils d’aide aux Business Units pour qualifier le émissif et de leur matérialité pour le Groupe ;
risque de réputation d’origine E&S sur une entreprise et vérifier les
p poursuite du déploiement des formations (le Groupe vise un
critères d’application des politiques sectorielles sur le périmètre
objectif de 30% de collaborateurs ayant suivi la Fresque du Climat à
des Transactions,
horizon septembre 2024).
- poursuite de l’évaluation des clients du Groupe dans le cadre de la
lutte contre la déforestation :
• en application de l’engagement de lutte contre la
déforestation figurant dans la politique sectorielle « Agriculture
industrielle et exploitation forestière », le Groupe assurera un
suivi destiné à être réalisé annuellement des progrès réalisés
en termes de traçabilité de leur chaine de valeur par ses clients
actifs dans les secteurs du soja et de l’élevage en Amérique du
Sud et de l’huile de palme,

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6.1.1 Bilan consolidé – actif 374 AA! 
6.1.2 Bilan consolidé – passif 375 6.4.1 Informations requises au titre de
l’article L. 511-4-2 du Code monétaire et
6.1.3 Compte de résultat consolidé 376 financier concernant Société
6.1.4 État du résultat net et gains et pertes Générale SA 570
comptabilisés directement en capitaux 6.4.2 Publication relative aux comptes
propres 377 bancaires inactifs 570
6.1.5 Évolution des capitaux propres 378
 #" $" 
6.1.6 Tableau des flux de trésorerie 379 6.5.1 Bilan 571

#" &" $& A##" 6.5.2 Compte de résultat 572
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Les informations sur la typologie des risques, la gestion des risques associés aux instruments financiers, ainsi que les informations sur la
gestion du capital et le respect des ratios réglementaires requises par le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne sont
présentées dans le chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel (Risques et adéquation des fonds propres).
La description des plans d’options et d’attribution gratuite d’actions Société Générale est présentée dans le chapitre 3 du présent Document
d’enregistrement universel (Gouvernement d’entreprise).
Ces informations font partie intégrante des notes annexes aux États financiers consolidés du Groupe et sont couvertes par l’opinion des
Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés ; elles sont identifiées comme telles dans les chapitres 3 et 4 du présent Document
d’enregistrement universel.

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Caisse et banques centrales 207 013 179 969
Actifs financiers à la juste valeur par résultat Notes 3.1, 3.2 et 3.4 329 437 342 714
Instruments dérivés de couverture Notes 3.2 et 3.4 32 850 13 239
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Notes 3.3 et 3.4 37 463 43 450
Titres au coût amorti Notes 3.5, 3.8 et 3.9 21 430 19 371
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti Notes 3.5, 3.8 et 3.9 66 903 55 972
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Notes 3.5, 3.8 et 3.9 506 529 497 164
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Note 3.2 (2 262) 131
Placements des activités d’assurance Note 4.3 158 415 178 898
Actifs d’impôts Note 6 4 696 4 812
Autres actifs Note 4.4 85 072 92 898
Actifs non courants destinés à être cédés Note 2.5 1 081 27
Participation aux bénéfices différée Note 4.3 1 175 -
Participations dans les entreprises mises en équivalence 146 95
Immobilisations corporelles et incorporelles Note 8.4 33 089 31 968
Écarts d’acquisition Note 2.2 3 781 3 741
TOTAL 1 486 818 1 464 449

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Banques centrales 8 361 5 152
Passifs financiers à la juste valeur par résultat Notes 3.1, 3.2 et 3.4 300 618 307 563
Instruments dérivés de couverture Notes 3.2 et 3.4 46 164 10 425
Dettes représentées par un titre Notes 3.6 et 3.9 133 176 135 324
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Notes 3.6 et 3.9 132 988 139 177
Dettes envers la clientèle Notes 3.6 et 3.9 530 764 509 133
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Note 3.2 (9 659) 2 832
Passifs d’impôts Note 6 1 638 1 577
Autres passifs Note 4.4 107 553 106 305
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Note 2.5 220 1
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance Note 4.3 141 688 155 288
Provisions Note 8.3 4 579 4 850
Dettes subordonnées Note 3.9 15 946 15 959
TOTAL DETTES 1 414 036 1 393 586
CAPITAUX PROPRES
Capitaux propres part du Groupe
Actions ordinaires et réserves liées Note 7.1 21 248 21 913
Autres instruments de capitaux propres 9 136 7 534
Réserves consolidées 34 267 30 631
Résultat de l’exercice 2 018 5 641
SOUS-TOTAL 66 669 65 719
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Note 7.3 (218) (652)
SOUS-TOTAL CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 66 451 65 067
Participations ne donnant pas le contrôle Note 2.3 6 331 5 796
TOTAL CAPITAUX PROPRES 72 782 70 863
TOTAL 1 486 818 1 464 449

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(En M EUR) 2022 2021


Intérêts et produits assimilés Note 3.7 28 838 20 590
Intérêts et charges assimilées Note 3.7 (17 552) (9 872)
Commissions (produits) Note 4.1 9 335 9 162
Commissions (charges) Note 4.1 (4 161) (3 842)
Résultat net des opérations financières 6 691 5 723
dont gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Note 3.1 6 715 5 704
dont gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par
capitaux propres (10) 44
dont gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’instruments au
coût amorti (14) (25)
Produit net des activités d’assurance Note 4.3 2 211 2 238
Produits des autres activités Note 4.2 13 221 12 237
Charges des autres activités Note 4.2 (10 524) (10 438)
Produit net bancaire 28 059 25 798
Frais de personnel Note 5 (10 052) (9 764)
Autres frais administratifs Note 8.2 (7 009) (6 181)
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations
corporelles et incorporelles Note 8.4 (1 569) (1 645)
Résultat brut d’exploitation 9 429 8 208
Coût du risque Note 3.8 (1 647) (700)
Résultat d’exploitation 7 782 7 508
Quote-part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises
en équivalence Note 2.3 15 6
Gains ou pertes nets sur autres actifs Note 2.1 (3 290) 635
Variation de valeur des écarts d’acquisition - (114)
Résultat avant impôts 4 507 8 035
Impôts sur les bénéfices Note 6 (1 560) (1 697)
Résultat net de l’ensemble consolidé 2 947 6 338
Participations ne donnant pas le contrôle Note 2.3 929 697
Résultat net part du Groupe 2 018 5 641
Résultat par action Note 7.2 1,73 5,97
Résultat dilué par action Note 7.2 1,73 5,97

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(En M EUR) 2022 2021


Résultat net de l’ensemble consolidé 2 947 6 338
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qui seront reclassés
ultérieurement en résultat (111) 930
Écarts de conversion 1 820 1 457
Écarts de réévaluation de la période 1 278 1 458
Reclassement en résultat 542 (1)
Réévaluation des instruments de dettes à la juste valeur par capitaux propres (731) (318)
Écarts de réévaluation de la période (771) (294)
Reclassement en résultat 40 (24)
Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente (1 223) (292)
Écarts de réévaluation de la période (1 244) (269)
Reclassement en résultat 21 (23)
Réévaluation des instruments dérivés de couverture (380) (36)
Écarts de réévaluation de la période (252) 6
Reclassement en résultat (128) (42)
Impôts liés 403 119
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qui ne seront pas
reclassés ultérieurement en résultat 539 191
Écarts actuariels au titre des régimes à prestations définies 92 236
Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur
par résultat 671 8
Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres (26) 11
Impôts liés (198) (64)
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 428 1 121
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 3 375 7 459
dont part du Groupe 2 592 6 719
dont participations ne donnant pas le contrôle 783 740

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Capitaux propres part du Groupe

Gains et
Résultat pertes
Actions Autres de comptabilisés Participations Total
ordinaires instruments l’exercice directement ne donnant capitaux
et réserves de capitaux Réserves part du en capitaux pas le propres
(En M EUR) liées propres consolidées Groupe propres Total contrôle consolidés
Au 1er janvier 2021 22 333 9 295 31 812 - (1 730) 61 710 5 302 67 012
Augmentation de capital,
émissions/remboursements
et rémunérations des
instruments de capitaux
propres - (1 761) (627) - - (2 388) (33) (2 421)
Élimination des titres
autodétenus (468) - (36) - - (504) - (504)
Composante capitaux
propres des plans dont le
paiement est fondé sur des
actions (cf. Note 5.3) 48 - - - - 48 - 48
Distribution 2021
(cf. Note 7.2) - - (468) - - (468) (193) (661)
Effet des variations du
périmètre de consolidation - - (41) - - (41) (18) (59)
Sous-total des mouvements
liés aux relations
avec les actionnaires (420) (1 761) (1 172) - - (3 353) (244) (3 597)
Résultat 2021 - - - 5 641 - 5 641 697 6 338
Variation des gains et pertes
comptabilisés directement
en capitaux propres - - - - 1 078 1 078 43 1 121
Autres variations - - (9) - - (9) (2) (11)
Sous-total - - (9) 5 641 1 078 6 710 738 7 448
Au 31 décembre 2021 21 913 7 534 30 631 5 641 (652) 65 067 5 796 70 863
Affectation en réserves
consolidées - - 5 781 (5 641) (140) - - -
Au 1er janvier 2022 21 913 7 534 36 412 - (792) 65 067 5 796 70 863
Augmentation de capital,
émissions/remboursements
et rémunérations des
instruments de capitaux
propres (cf. Note 7.1) (233) 1 602 (590) - - 779 (33) 746
Élimination des titres
autodétenus (cf. Note 7.1) (524) - (66) - - (590) - (590)
Composante capitaux
propres des plans dont le
paiement est fondé sur des
actions (cf. Note 5.3) 92 - - - - 92 - 92
Distribution 2022
(cf. Note 7.2) - - (1 371) - - (1 371) (754) (2 125)
Effet des variations du
périmètre de consolidation
(cf. Note 7.1) - - (88) - - (88) 543 455
Sous-total des mouvements
liés aux relations
avec les actionnaires (665) 1 602 (2 115) - - (1 178) (244) (1 422)
Résultat 2022 - - - 2 018 - 2 018 929 2 947
Variation des gains et pertes
comptabilisés directement
en capitaux propres - - - - 574 574 (146) 428
Autres variations - - (30) - - (30) (4) (34)
Sous-total - - (30) 2 018 574 2 562 779 3 341
Au 31 décembre 2022 21 248 9 136 34 267 2 018 (218) 66 451 6 331 72 782

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(En M EUR) 2022 2021


Résultat net de l’ensemble consolidé (I) 2 947 6 338
Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles
(y compris locations simples) 5 359 5 444
Dotations nettes aux provisions et dépréciations 6 608 684
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence (15) (6)
Variation des impôts différés 286 425
Résultat net de cessions sur actifs détenus à long terme et filiales consolidées (18) (41)
Autres mouvements* 4 830 957
Éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et autres ajustements
hors résultat sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (II)* 17 050 7 463
Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 11 230 4 619
Opérations interbancaires* (13 899) (2 154)
Opérations avec la clientèle* 3 855 3 841
Opérations sur les autres actifs et passifs financiers* 29 906 (10 144)
Opérations sur les autres actifs et passifs non financiers* (11 997) 11 043
Augmentations/diminutions nettes des actifs/passifs opérationnels (III)* 19 095 7 205
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) = (I) + (II) + (III)* 39 092 21 006
Flux liés aux acquisitions et cessions d’actifs financiers et participations* 582 (3 532)
Flux liés aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles (9 594) (6 466)
Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissement (B)* (9 012) (9 998)
Flux de trésorerie provenant/à destination des actionnaires (712) (4 894)
Autres flux de trésorerie provenant des activités de financement* 498 436
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C)* (214) (4 458)
Effet des variations des taux de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie (D) 2 354 2 154
Flux net de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A) + (B) + (C) + (D) 32 220 8 704
Caisse et banques centrales (actif) 179 969 168 179
Banques centrales (passif) (5 152) (1 489)
Comptes et prêts à vue avec les établissements de crédit (cf. Notes 3.5 et 4.3) 28 205 26 609
Comptes et emprunts à vue avec les établissements de crédit (cf. Note 3.6) (12 373) (11 354)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 190 649 181 945
Caisse et banques centrales (actif) 207 013 179 969
Banques centrales (passif) (8 361) (5 152)
Comptes et prêts à vue avec les établissements de crédit (cf. Notes 3.5 et 4.3) 34 672 28 205
Comptes et emprunts à vue avec les établissements de crédit (cf. Note 3.6) (10 455) (12 373)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 222 869 190 649
Variation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 32 220 8 704
* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2021 afin de reclasser certains éléments de la ligne Autres mouvements.

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NOTE 1 PRINCIPALES RÈGLES D’ÉVALUATION ET DE PRÉSENTATION DES COMPTES CONSOLIDES 381


#)  Introduction 381
#) 
Nouvelles normes applicables à compter du 1er janvier 2022 382
#)  Normes comptables, amendements et interprétations que le Groupe appliquera dans le futur 382
#)  Préparation à la première application de la norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » et de la norme 383
IFRS 9 « Instruments financiers » aux entités juridiques appartenant au secteur de l’assurance
#)  Recours à des estimations et au jugement 387
#)  Crises : Covid-19, guerre en Ukraine et conséquences économiques 388
#)  Hyperinflation en Turquie 392
NOTE 2 CONSOLIDATION 393
#)
 Périmètre de consolidation 396
#)

Écarts d’acquisition 396
#)
 Informations complémentaires sur les entités consolidées et les entités mises en équivalence 401
#)
 Entités structurées non consolidées 403
#)
 Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées 405
NOTE 3 INSTRUMENTS FINANCIERS 406
#)  Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat 412
#) 
Instruments financiers dérivés 417
#)  Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 431
#)  Juste valeur des instruments financiers évalués en juste valeur 433
#)  Prêts, créances et titres au coût amorti 443
#)  Dettes 446
#)  Produits et charges d’intérêts 448
#)  Dépréciations et provisions 450
#)  Juste valeur des instruments financiers évalués au coût amorti 466
#)   Engagements et actifs remis et reçus en garantie 468
#)  Actifs financiers transférés 469
#) 
Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers 471
#)  Échéances contractuelles des passifs financiers 473
NOTE 4 AUTRES ACTIVITÉS 474
#)  Produits et charges de commissions 474
#) 
Produits et charges des autres activités 475
#)  Activités d’assurance 476
#)  Autres actifs et autres passifs 485
NOTE 5 CHARGES ET AVANTAGES DU PERSONNEL 486
#)  Frais de personnel et transactions avec les parties liées 486
#) 
Avantages du personnel 487
#)  Plans d’avantages en actions 493
NOTE 6 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES 495
#) Détail de la charge d’impôt 496
#)
Détail des actifs et passifs d’impôts 497
#) Ventilation par groupe fiscal des impôts différés sur reports déficitaires présents à l’actif du bilan 498
et impôts différés non reconnus
NOTE 7 CAPITAUX PROPRES 499
#) Actions propres et instruments de capitaux propres émis 499
#)
Résultat par action et dividendes 502
#) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 503
NOTE 8 AUTRES INFORMATIONS 505
#) Information sectorielle 505
#)
Autres frais administratifs 509
#) Provisions 510
#) Immobilisations corporelles et incorporelles 513
#) Détail du périmètre de consolidation 518
#) HonorairesdesCommissairesauxcomptes 551
NOTE 9 INFORMATION SUR LES RISQUES ET LITIGES 552

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Ces comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 7 février 2023.

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 fKZK ;CA<+D)C3<;

En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes
comptables internationales, le groupe Société Générale (« le Groupe ») a établi ses comptes consolidés au
titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial
Reporting Standards) tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cette date. Le Groupe inclut
l’entité mère Société Générale (y compris les succursales à l’étranger) ainsi que les entités en France et à
 
l’étranger qu’elle contrôle de manière directe ou indirecte (filiales et partenariats) ou sur lesquelles elle

exerce une influence notable (entreprises associées).
Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne.
Le Groupe a fait le choix, offert par les dispositions transitoires de la norme IFRS 9, de continuer à
comptabiliser ses opérations de couverture conformément aux dispositions de la norme IAS 39 telle
qu’adoptée dans l’Union européenne incluant celles relatives à la comptabilité de macro-couverture de
juste valeur (IAS 39 « carve out »).

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé a été établi en
cohérence avec celui proposé par l’organisme français de normalisation comptable, l’Autorité des Normes
Comptables (ANC), dans sa recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017.
Les informations présentées dans les notes annexes aux états financiers consolidés se concentrent sur
   celles qui revêtent un caractère pertinent et matériel au regard des états financiers du Groupe, de ses
  activités et des circonstances dans lesquelles celles-ci se sont réalisées au cours de la période.
Le Groupe publie son Rapport Financier Annuel 2023 au format ESEF (European Single Electronic Format)
tel que défini par le règlement européen délégué 2019/815 modifié par le règlement délégué 2022/352.

La monnaie de présentation des comptes consolidés est l’euro.


Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions
d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les
montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes.
 
 

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Amendements à IAS 37 « Contrats déficitaires – Coûts d’exécution des contrats ».


Amendements à IAS 16 « Immobilisations corporelles – Produit antérieur à l’utilisation prévue ».
Améliorations annuelles des IFRS (Cycle 2018-2020).

  U>BU      


  N  T"   L#U=;<CO=;=;M

Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des normes
Ces amendements précisent les coûts à retenir pour déterminer les IFRS, l’IASB a publié des modifications mineures aux normes IFRS 1
coûts d’exécution inclus dans le calcul des provisions sur contrats « Première application des Normes internationales d’information
déficitaires. financière », IFRS 9 « Instruments financiers », IAS 41 « Agriculture » et
IFRS 16 « Contrats de location ».
Ces amendements n’ont pas d’impact sur les comptes consolidés du
Groupe. Ces modifications n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers
du Groupe.
  U<A PU
 N           T 


UT  UQ 
 L UM  =BU  =;=<  
U  U>C
Ces amendements interdisent à une entité de déduire du coût d’une
immobilisation les produits générés pendant son transfert sur site ou Lors de sa réunion du 27 avril 2021, l’IFRS IC a rappelé les modalités de
pendant sa mise en état. À la place, l’entité devra comptabiliser ces comptabilisation par le client des coûts de configuration ou de
produits de la vente et les coûts correspondants en résultat. personnalisation d’un logiciel applicatif du fournisseur utilisé en mode
SaaS (Software as a Service).
Le Groupe n’est pas concerné par ces amendements.
Une étude a été menée au sein du Groupe. La décision de l’IFRS IC n’a
aucun effet significatif sur le traitement des contrats en cours au
31 décembre 2022. Les dispositions de cette décision sont appliquées
au sein du Groupe pour la comptabilisation des coûts de configuration
ou de personnalisation des nouveaux logiciels utilisés en mode SaaS.

 fKZM <A:,B )<:?C%(9,BY %:,;+,:,;CB ,C 3;C,A?A-C%C3<;B @D, 9, A<D?,


%??93@D,A% +%;B 9, 0DCDA
L’IASB a publié des normes et amendements qui n’ont pas tous été du 1er janvier 2023 au plus tôt ou de leur adoption par l’Union
adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2022. Ils entreront en européenne. Ils ne sont donc pas appliqués par le Groupe au
vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter 31 décembre 2022.

Le calendrier prévisionnel d’application des normes les plus impactantes pour le Groupe est le suivant :

IFRS 17 « Contrats d'assurance »/Amendements à IFRS 17 publiés le 25 juin 2021


et Amendements à IFRS 17 et IFRS 9 publiés le 9 décembre 2021 (cf. paragraphe 4)

Amendements à IAS 1 « Information à fournir sur les méthodes comptables »

Amendements à IAS 8 « Définition d'une estimation comptable »


2023
Amendements à IAS 12 « Impôts sur le résultat - Impôts différés relatifs à des actifs et des passifs
résultant d'une même transaction »

Amendements à IFRS 16 « Contrats de locations - Obligation locative découlant d'une cession-bail »


2024

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 +


  
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U<PU  L’objectif de ces amendements est de réduire l’hétérogénéité dans la
 UQ comptabilisation de l’impôt différé relatif aux contrats de location et
aux obligations de démantèlement.
Adoptés par l’Union européenne le 2 mars 2022.
Depuis la date de première application de la norme IFRS 16, le Groupe
Ces amendements ont pour objectif d’aider les entreprises à améliorer considère les droits d’utilisation et les dettes locatives comme une
la pertinence des informations sur les méthodes comptables transaction unique. Ainsi, en date de première comptabilisation,
communiquées dans les notes annexes aux états financiers et l’utilité la valeur de l’impôt différé actif généré compense celle de l’impôt
de ces informations pour les investisseurs et les utilisateurs des états différé passif. Les différences temporelles nettes résultant des
financiers. variations ultérieures du droit d’utilisation et de la dette locative
entraînent dans un second temps la constatation d’un impôt différé.
UCPU  Cet amendement n’a donc aucun effet sur les comptes consolidés du
TUQ Groupe.
Adoptés par l’Union européenne le 2 mars 2022.
 U<APU
Ces amendements visent à faciliter la distinction entre les N   
changements de méthodes comptables et les changements TOUQ
d’estimations comptables.
Publiés le 22 septembre 2022.
U<=PU Ces amendements apportent des clarifications sur l’évaluation
 N    ultérieure des transactions de cession-bail lorsque la cession initiale
   T
 du bien répond aux critères d’IFRS 15 pour être comptabilisée comme
UQ une vente. Ces amendements précisent en particulier comment
Adoptés par l’Union européenne le 11 août 2022. évaluer ultérieurement la dette de location résultant de ces
transactions de cession-bail, constituée de paiements de loyers
Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux.
de l’exemption offerte par la norme IAS 12 de ne pas comptabiliser
d’impôt différé lors de la comptabilisation initiale d’un actif et d’un L’analyse des effets de ces amendements est en cours.
passif. Sont ainsi exclus du périmètre de l’exemption les contrats de
location et les obligations de démantèlement pour lesquels les
entreprises comptabilisent à la fois un actif et un passif et devront
désormais comptabiliser des impôts différés.

 fKZN A-?%A%C3<;'9%?A,:3/A,%??93)%C3<;+,9%;<A:, fKQaf<;CA%CB+e%BBDA%;),fb


,C+,9%;<A:, fSaf;BCAD:,;CB03;%;)3,ABfb%DG,;C3C-B6DA3+3@D,B%??%AC,;%;C
%DB,)C,DA+,9e%BBDA%;),
La norme IFRS 17, publiée le 18 mai 2017 et modifiée par les Les principales conséquences de l’application de la norme IFRS 17
amendements du 25 juin 2020 et du 9 décembre 2021, remplacera la concernent :
norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » qui autorise, notamment la
p l’évaluation des contrats d’assurance principalement matérialisée
comptabilisation des contrats d’assurance selon les méthodes définies
au passif du bilan : leur valeur sera mise à jour à chaque arrêté sur la
par la réglementation comptable locale.
base d’une réestimation des flux futurs de trésorerie rattachés à leur
Le 23 novembre 2021, la Commission européenne (CE) a publié au exécution. Cette réestimation tiendra compte, notamment, des
journal officiel le règlement (UE) 2021/2036 du 19 novembre 2021 données de marché au titre des éléments financiers et des
portant adoption de la norme IFRS 17 « Contrats d’assurance ». comportements des assurés ;
Cette adoption a été assortie d’une possibilité pour les entreprises
p la reconnaissance de la marge : bien que la rentabilité des contrats
européennes de ne pas appliquer l’exigence énoncée par la norme de
d’assurance reste inchangée, le rythme de reconnaissance en
regrouper certains contrats d’assurance par cohorte annuelle pour
résultat sera modifié. Tout profit attendu sera différé au bilan et
leur évaluation (cf. paragraphe Regroupements de contrats) ; cette
étalé en résultat sur la durée de couverture des contrats
faculté d’exemption sera réexaminée par la Commission européenne
d’assurance. A contrario, toute perte attendue sera immédiatement
au plus tard le 31 décembre 2027.
comptabilisée en résultat dès sa première comptabilisation ou lors
La norme IFRS 17 est applicable à compter du 1er janvier 2023. À cette des évaluations ultérieures ; et
même date, les filiales du Groupe exerçant dans le secteur de
p la présentation du compte de résultat : les frais généraux
l’assurance appliqueront pour la première fois la norme IFRS 9
rattachables à l’exécution des contrats d’assurance seront
« Instruments Financiers » dont l’application par ces entités a pu être
désormais présentés en diminution du produit net bancaire parmi
différée conformément aux possibilités offertes par les amendements
les Charges des services d’assurance et n’affecteront donc plus le
aux normes IFRS 17 et IFRS 4 publiés par l’IASB le 25 juin 2020 et
total des frais généraux à la face du compte de résultat consolidé.
élargies par les règlements (UE) 2017/1988 et 2020/2097 de la
Commission européenne.
Le 9 septembre 2022, l’Union européenne a adopté les amendements à
la norme IFRS 17 publiés par l’IASB le 9 décembre 2021 permettant
d’améliorer l’information comparative sur les actifs financiers
présentée lors de la première application concomitante des normes
IFRS 9 et IFRS 17.

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Les contrats d’assurance auxquels s’applique la norme IFRS 17 sont les Par ailleurs, la norme IFRS 17 stipule que chaque groupe de
mêmes que ceux auxquels s’applique actuellement la norme IFRS 4. contrats doit être subdivisé en cohortes annuelles (pas plus de
Il s’agit des contrats d’assurance émis, des contrats de réassurance douze mois d’intervalle entre les dates d’émission des contrats).
émis ou détenus, ainsi que des contrats d’investissement émis Dans le cadre de l’adoption de la norme IFRS 17, la Commission
intégrant une clause de participation discrétionnaire dès lors qu’ils européenne a donné la possibilité aux entreprises européennes
sont émis par une entité qui émet également des contrats d’assurance. de ne pas appliquer cette disposition aux contrats bénéficiant
Comme IFRS 4, IFRS 17 ne s’applique pas aux contrats d’assurance d’une mutualisation intergénérationnelle des rendements des
pour lesquels le Groupe est le bénéficiaire assuré à l’exception des actifs sous-jacents dans les pays où le Groupe commercialise
contrats identifiés comme des traités de réassurance. des contrats d’assurance.
Le Groupe utilisera cette exemption facultative sur l’ensemble
    des contrats d’assurance-vie épargne et les contrats d’épargne
retraite émis car ils comportent des éléments de participation
Pour l’évaluation des contrats d’assurance émis, la norme IFRS 17 directe ou discrétionnaire pour lesquels les risques et les flux de
demande que ces derniers soient regroupés en portefeuilles trésorerie sont partagés entre différentes générations de
homogènes. Au sein de ces portefeuilles, les contrats doivent être preneurs d’assurance. Ces contrats d’assurance-vie sont
exposés à des risques similaires et être gérés ensemble. également gérés de manière intergénérationnelle afin
Dans chaque portefeuille, trois groupes de contrats doivent être d’atténuer l’exposition aux risques de taux d’intérêt et aux
distingués lors de leur première comptabilisation : les contrats risques de longévité.
déficitaires, les contrats qui n’ont pas de possibilité significative de
devenir ultérieurement déficitaires et les autres contrats.

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<+/9, -;-A%9 %??93)%(9, %DG )<;CA%CB +e%BBDA%;), -:3B
 
Lors de la comptabilisation initiale, la valeur d’un groupe de contrats d’assurance émis correspond à la somme des éléments suivants :

3DVVLIUHSUpVHQWDWLIGHVFRQWUDWVG·DVVXUDQFH

VDOHXUDFWXHOOHGHVSUHVWDWLRQVG·DVVXUDQFHRXIOX[GHWUpVRUHULHG
H[pFXWLRQGHVFRQWUDWV
(« Fulfilment cash flows »)

)OX[GHWUpVRUHULHIXWXUV $FWXDOLVDWLRQ $MXVWHPHQWSRXUULVTXHV


HVWLPpVjODGDWHG·HIIHWGX QRQÀQDQFLHUV
VDOHXUWHPSVGHO·DUJHQW
(Risk adjustment)
contrat HWULVTXHVÀQDQFLHUVQRQ
3ULPHVSUHVWDWLRQVIUDLV SULVHQFRPSWHGDQVOHV 0DUJHSRXULQFHUWLWXGHVVXU
GLUHFWHPHQWUDWWDFKDEOHV ÁX[HVWLPpV O·HVWLPDWLRQGHVÁX[IXWXUV

0DUJHVXUVHUYLFHVFRQWUDFWXHOV
3URÀWVIXWXUVDWWHQGXVFDOFXOpVjODVRXVFULSWLRQGXFRQWUDW

La marge sur services contractuels (CSM) représente le profit non approche consiste à ajouter à une courbe de taux sans risque (courbe
acquis que l’entité reconnaîtra au compte de résultat à mesure que les des taux swap) une prime d’illiquidité pour représenter les différences
services d’assurance seront fournis. Son montant est déterminé lors de de caractéristiques entre des instruments financiers sans risques
la comptabilisation initiale du groupe de contrats d’assurance de telle liquides et des contrats d’assurance.
sorte qu’à cette date aucun produit ni charge ne soit constaté, hormis
L’ajustement pour risque non financiers est déterminé à partir d’une
le cas particulier des groupes de contrats déficitaires dont la perte
approche par quantile fondée sur un niveau de confiance de 90% pour
correspondant à la sortie nette de trésorerie attendue doit être
l’activité Épargne Retraite et entre 80% et 90% pour l’activité
immédiatement enregistrée en résultat.
Protection. En conséquence, la méthode de calcul de l’ajustement
La courbe de taux utilisée pour l’actualisation des flux de trésorerie pour risques non financiers n’a pas bénéficié d’un effet de
futurs estimés est déterminée selon une approche bottom up : cette diversification entre ces différentes activités d’assurance.

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   L  p l’entité s’attend à ce que toute variation des sommes à verser au
 M titulaire soit attribuable, dans une proportion substantielle, à la
À chaque date d’arrêté, la valeur comptable au bilan du groupe de variation de la juste valeur des éléments sous-jacents.
contrats d’assurance émis est réestimée. Elle est alors égale à la L’éligibilité à ce modèle d’évaluation est analysée à la date d’émission
somme des deux montants suivants : des contrats et ne peut être ultérieurement réappréciée qu’en cas de
modification de ces derniers.
p le passif au titre de la couverture restante, qui regroupe la valeur des
flux d’exécution réestimés à cette date (valeur actualisée des primes Les principales adaptations du Modèle Général concernent :
à recevoir et des charges de prestations à venir sur la période de
couverture restante) et la marge sur services contractuels réestimée p la part de la variation de juste valeur des investissements
à cette même date comme décrit ci-dessus ; sous-jacents qui revient à l’assureur. À chaque date d’arrêté, cette
part dans la variation de la période est intégrée à la marge sur
p le passif au titre des sinistres survenus, pour un montant égal à la services contractuels afin d’être reconnue en résultat de manière
valeur actualisée des flux estimés de trésorerie nécessaires au étalée sur la durée résiduelle de couverture prévue des contrats ;
règlement des demandes d’indemnisation valides sur les sinistres
qui se sont déjà produits. p les intérêts sur la marge sur services contractuels dont les variations
sont implicitement incluses dans la révision périodique de la marge
À cette même date d’arrêté, le montant de la marge sur services sur services contractuels.
contractuels est réestimé pour tenir compte notamment, pour
l’ensemble des contrats :
p de l’effet des nouveaux contrats ajoutés au groupe de contrats ;     

p des intérêts capitalisés au taux d’actualisation utilisé pour Le Groupe a déterminé que la quasi-totalité des contrats
déterminer la valeur initiale de la marge ; d’assurance-vie épargne et des contrats d’épargne retraite
individuels et collectifs émis par ses filiales d’assurance
p de la réestimation des flux de trésorerie d’exécution (valeur répondent à la définition des contrats avec participation
actualisée des primes à recevoir et des charges de prestations à directe. Ces contrats, qui représentent l’activité d’assurance
venir sur la période de couverture restante, hors estimations des prédominante du Groupe (environ 99% des flux de trésorerie
charges à régler sur sinistres déjà survenus qui font l’objet d’une estimés actualisés au 1er janvier 2022), seront évalués selon le
évaluation séparée). Modèle Général adapté Variable Fee Approach (VFA). Les autres
Pour déterminer le montant de CSM correspondant à la période contrats de ces catégories seront évalués sur la base du Modèle
écoulée à comptabiliser en résultat pour chaque portefeuille IFRS 17, Général ou selon IFRS 9 s’ils répondent à la définition d’un
il est nécessaire de définir des unités de couverture. Les unités de contrat d’investissement.
couverture correspondent au volume de couverture fourni par les Pour l’activité Épargne et Retraite, la quantité de service
contrats composant le groupe, en tenant compte du volume de (ou unités de couvertures) utilisée pour l’amortissement de la
prestations fourni et de la durée de couverture prévue. CSM sera déterminée à partir des stocks de flux de trésorerie
futurs estimés sur la période et sur les périodes futures.
Un ajustement sera réalisé en vue de corriger un effet dit bow
  wave, en utilisant la performance financière attendue sur la
durée de projection.
Le Groupe appliquera majoritairement le Modèle Général pour
l’évaluation de ses contrats de prévoyance (contrats
d’assurance emprunteur, obsèques, dépendance, etc).
??A<)2, B3:?9303-, ]??A<)2, af+, A-?%AC3C3<; +,B
Pour l’activité Protection – prévoyance, la valeur assurée (par ?A3:,Bfb _ -("0( ''*/"*) ++-*!^
exemple le capital restant dû d’un prêt dans le cadre d’un
contrat emprunteur) sera utilisée pour mesurer la quantité de La norme permet également, sous conditions, d’appliquer une
service (ou unités de couverture) fournies ou à fournir, en vue approche simplifiée aux contrats dont la durée de couverture
d’allouer la CSM dans le résultat de la période. d’assurance est inférieure ou égale à 12 mois ou pour lesquels
l’évaluation du passif au titre de la couverture restante du groupe que
donne cette méthode simplifiée ne diffère pas de manière significative
de celle que donnerait l’application du modèle général.
<+/9, -;-A%9 %+%?C- ?<DA 9,B )<;CA%CB %F,)
?%AC3)3?%C3<; +3A,)C, ]??A<)2, af)<::3BB3<;B Les primes à recevoir sur la durée contractuelle d’assurance sont
F%A3%(9,Bfb _ -"'  ++-*!^ reconnues en produits de manière linéaire sur cette durée
Pour l’évaluation des contrats d’assurance émis avec participation contractuelle (ou selon le rythme attendu de dégagement du risque si
directe aux bénéfices, le Modèle Général prévu par la norme IFRS 17 ce rythme diffère considérablement d’un rythme linéaire).
est adapté afin de prendre en compte la participation des assurés aux Comme dans le Modèle Général, les sinistres sont provisionnés par
rendements des investissements sous-jacents aux contrats. contrepartie du compte de résultat lors de leur survenance pour un
Cette approche, dénommée Variable Fee Approach (VFA), doit être montant égal à la valeur estimée des flux de trésorerie nécessaires au
utilisée pour la valorisation des groupes de contrats d’assurance pour règlement des demandes d’indemnisation valides (il n’est toutefois
lesquels : pas nécessaire d’actualiser, en vue de tenir compte de la valeur temps
de l’argent, le montant des indemnisations si leur versement est
p les clauses contractuelles précisent que le titulaire a droit à une part attendu dans un délai n’excédant pas un an à compter de la date du
d’un portefeuille d’éléments sous-jacents clairement défini ; sinistre).
p l’entité s’attend à verser au titulaire une somme correspondant à
une part substantielle du rendement obtenu sur la juste valeur des
éléments sous-jacents ; et

+      


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??93)%C3<; +, 9% ;<A:,  fKQ


   La première application de la norme IFRS 17 au 1er janvier 2023 sera
rétrospective et les données comparatives de l’exercice 2022 seront
Le Groupe appliquera majoritairement l’approche simplifiée
retraitées.
pour l’évaluation de ses contrats d’assurance-dommages
(assurance accidents corporels individuels, moyens de Les différences d’évaluation des actifs et passifs d’assurance résultant
paiement, multirisques habitation, etc.). de l’application rétrospective de la norme IFRS 17 à la date du
1er janvier 2022 seront présentées directement dans les capitaux
propres.
        L’évaluation rétrospective de ces actifs et passifs, et notamment des
différents portefeuilles de contrats d’assurance, peut faire l’objet
Au compte de résultat consolidé, les produits et charges relatifs aux
d’approches alternatives lorsque les informations historiques
contrats d’assurance émis et aux contrats de réassurance seront
nécessaires à une application totalement rétrospective ne sont pas
présentés au sein du produit net bancaire en distinguant d’une part :
disponibles. La norme permet alors d’utiliser :
p les produits des contrats d’assurance et de réassurance émis ;
p soit une approche rétrospective modifiée qui doit permettre, en se
p les charges de services afférentes aux contrats d’assurance et de fondant sur des informations raisonnables disponibles sans coût ou
réassurance émis ; et effort excessif, d’obtenir des évaluations qui se rapprochent le plus
possible de celles qui découleraient de l’application rétrospective de
p les produits et charges afférents aux contrats de réassurance la norme ;
détenus ;
p soit une approche fondée sur la juste valeur des portefeuilles de
et d’autre part : contrats d’assurance à la date du 1er janvier 2022.
p les produits et charges financiers des contrats d’assurance et de
réassurance émis ; et
Le Groupe appliquera une approche rétrospective modifiée
p les produits et charges financiers des contrats de réassurance pour les contrats d’assurance-vie épargne et les contrats
détenus. d’épargne retraite qui représentent la grande majorité de ses
Les charges de services afférentes aux contrats d’assurance et de contrats. Les contrats de protection – dommages feront l’objet
réassurance émis ainsi que les charges afférentes aux contrats de d’une approche rétrospective complète. Pour les contrats de
réassurance détenus incluront alors la quote-part des frais généraux Protection – Prévoyance une approche rétrospective complète
directement rattachables à l’exécution des contrats qui sera ainsi ou modifiée sera mise en œuvre au cas par cas.
portée en déduction du produit net bancaire.
De nombreux contrats d’assurance incluent une composante L’évaluation des contrats d’assurance réalisée sur une base actuelle,
investissement prenant la forme d’un dépôt versé par l’assuré et que tenant compte de la valeur temps de l’argent et des risques financiers
l’assureur est contractuellement tenu de lui rembourser même si relatifs aux flux de trésorerie futurs, impliquera de revoir les modalités
l’événement assuré ne se produit pas. Bien qu’ils puissent revêtir la d’évaluation de certains actifs détenus en couverture des contrats en
forme contractuelle de primes et de prestations d’assurance, les flux vue d’éliminer d’éventuelles incohérences comptables.
de collecte et de remboursement de ces dépôts ne constituent ni des
produits ni des charges afférentes à ces contrats.
À compter de la première application de la norme IFRS 17, le
Les flux de trésorerie d’exécution et la marge de service contractuelle
Groupe évaluera à la juste valeur les immeubles de placement
sont comptabilisés sur une base actualisée qui reflète l’échéancier des
détenus par les entités d’assurance en couverture des contrats
flux de trésorerie.
d’assurance émis.
Pour les contrats d’assurance émis, l’effet de la valeur temps de
l’argent diminue au fil du temps et cette réduction est reflétée dans
l’état du résultat global en tant que charge financière d’assurance. Le passage à IFRS 17 requiert d’inclure dans l’évaluation des contrats
Pour faire simple, les charges financières d’assurance sont semblables d’assurance les frais administratifs (frais de personnel, charges
aux intérêts payés sur un paiement anticipé et reflètent le fait que les d’amortissement des immobilisations, etc.) directement attribuables à
souscripteurs paient habituellement des primes dès le départ et ne l’exécution des contrats et de les présenter parmi les Charges des
reçoivent des prestations qu’à une date ultérieure. services d’assurance au sein du produit net bancaire.

Les charges ou les produits financiers d’assurance comprennent


également l’effet sur la valeur comptable des contrats d’assurance de Les entités d’assurance du Groupe identifieront
certains changements dans les hypothèses financières (i.e., les taux systématiquement dans les flux d’exécution de leurs contrats le
d’actualisation et d’autres variables financières). montant de frais administratifs qu’elles s’attendent à supporter.
L’effet de ces changements de taux d’actualisation et d’autres Ces frais administratifs seront présentés dans la rubrique
variables financières sont reconnus sur la période où les changements Charges des services d’assurance au sein du produit net
se produisent. bancaire. En conséquence, les frais administratifs présentés par
nature dans le compte de résultat seront réduits des montants
Le Groupe a fait le choix, proposé par la norme, de ventiler ces effets alloués à l’exécution des contrats d’assurance. Par ailleurs, les
entre le résultat net et les capitaux propres pour l’ensemble de ses entités bancaires du Groupe sont amenées à commercialiser,
groupes de contrats. Ce choix permet d’aligner le traitement via leurs réseaux d’agences, les contrats d’assurance émis par
comptable des portefeuilles de contrats avec le traitement comptable les entités d’assurance du Groupe et leur facturent à ce titre des
des actifs détenus en couverture. commissions. Ces commissions couvrent les coûts supportés
par les entités bancaires auxquels s’ajoute une marge.
S’agissant d’une facturation réalisée entre des entités
contrôlées par le Groupe, la marge interne perçue par l’entité
bancaire et supportée par l’entité d’assurance sera éliminée
dans les comptes consolidés. Par ailleurs, les frais administratifs

MRP $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
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P

supportés par les entités bancaires au titre de la distribution des Compte tenu de la qualité de crédit des actifs détenus
contrats seront considérés comme des frais directement (cf. Note 4.3.4), l’application des dispositions de la norme IFRS 9
attribuables à l’exécution des contrats et seront donc intégrés à sur la reconnaissance des pertes de crédit attendues ne devrait
l’évaluation des contrats et présentés dans la rubrique Charges induire qu’une augmentation limitée de leurs dépréciations.
des services d’assurance. La marge sur services contractuels des
contrats d’assurance distribués par les entités bancaires du
Groupe sera ainsi déterminée en tenant compte à la fois des :?%)CB +, 9e%??93)%C3<; +,B ;<A:,B  fKQ ,C  fS
coûts supportés par l’entité bancaire distributrice (hors marge ?%A 9,B ,;C3C-B +e%BBDA%;), BDA 9,B -C%CB 03;%;)3,AB
interne) et des autres frais directement rattachables supportés +D A<D?,
par l’entité d’assurance.
L’application rétrospective des normes IFRS 17 et IFRS 9 par les entités
d’assurance du Groupe entraîne au 1er janvier 2022 (date de transition)
une augmentation de 46 millions d’euros des capitaux propres
??93)%C3<; +, 9% ;<A:,  fS ?%A 9,B ,;C3C-B consolidés du Groupe et la reconnaissance au bilan consolidé d’une
+e%BBDA%;), +D A<D?, marge sur services contractuels (profit différé) déterminée pour les
La première application de la norme IFRS 9 par les entités d’assurance contrats d’assurance et de réassurance émis d’un montant de
du Groupe au 1er janvier 2023 sera rétrospective. 8 404 millions d’euros.
Conformément à la possibilité offerte par la recommandation
no 2022-01 du 8 avril 2022 de l’ANC relative au format des comptes
Par cohérence avec les modalités de transition de la norme
consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes
IFRS 17, et afin de fournir une information plus pertinente, le
comptables internationales qui remplacera la recommandation
Groupe retraitera les données comparatives de l’exercice 2022
no 2017-02 à compter de la première application de la norme IFRS 17,
relatives aux instruments financiers concernés de ses entités
le Groupe présentera les placements financiers de ses activités
d’assurance (incluant les instruments financiers décomptabilisés
d’assurance dans les mêmes rubriques comptables que celles utilisées
au cours de l’exercice 2022).
pour les actifs financiers détenus dans le cadre des autres activités du
Groupe.
À la suite de l’application rétrospective de la norme IFRS 9 en date du
1er janvier 2022, les différences résultant principalement de       
l’évaluation des actifs et passifs financiers concernés et des        U<B
dépréciations pour risque de crédit seront comptabilisées directement Une structure projet a été mise en place sous la gouvernance conjointe
dans les capitaux propres. de la Direction Financière du Groupe et de la ligne-métier Assurance.
Cette gouvernance s’articule autour des principales thématiques
Le traitement des actifs financiers actuellement évalués à la suivantes en vue de la mise en œuvre des normes IFRS 9 et IFRS 17 par
juste valeur par résultat ne sera pas modifié. Les autres actifs les entités d’assurance du Groupe, en France et à l’international :
financiers (principalement des Actifs financiers disponibles à la
p traitements comptables et modèles calculatoires ;
vente) sont constitués :
p présentation dans les états financiers et dans les notes annexes,
p d’instruments financiers basiques – dont les flux de trésorerie
et communication financière ;
correspondent uniquement à des remboursements de
principal et à des versements d’intérêts sur le principal p adaptation du processus d’arrêté ;
restant dû – (cf. Note 4.3.2) :
p choix et déploiement de la solution informatique.
détenus dans le cadre d’un modèle d’activité de « collecte
En 2019 et 2020, les travaux ont principalement porté sur la revue des
des flux contractuels et vente » : ces instruments,
différents types de contrats, l’analyse de leur traitement comptable au
correspondant aux placements négociés en lien avec la
regard de la norme IFRS 17 et de leur présentation dans les états
gestion des contrats d’assurance, seront reclassés en Actifs
financiers consolidés et enfin, l’étude et le choix de solutions en
financiers à la juste valeur par capitaux propres,
termes de systèmes d’information et de processus.
- détenus dans le cadre d’un modèle d’activité de « collecte
En 2021, les travaux ont été consacrés à la mise en place des nouveaux
des flux contractuels » : ces instruments, essentiellement
processus ainsi qu’au déploiement et à l’homologation de la solution
détenus au titre du replacement des fonds propres, seront
informatique.
reclassés en Actifs financiers au coût amorti ;
En 2022, les travaux préparatoires se sont poursuivis avec la validation
p d’instruments financiers non basiques : ces instruments
des outils et processus, la finalisation des traitements comptables et
seront reclassés en Actifs financiers à la juste valeur par
des modèles calculatoires, et la production des données d’ouverture
résultat. Les Gains et pertes latents comptabilisés
au 1er janvier 2022 et des informations comparatives sur cet exercice.
directement en capitaux propres seront reclassés en réserves
consolidées (sans impact sur les capitaux propres du Groupe).

 fKZO ,)<DAB ' +,B ,BC3:%C3<;B ,C %D 6D1,:,;C


Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe, l’application actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les
des principes et méthodes comptables décrits dans les notes annexes notes annexes qui s’y rapportent.
conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des
Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses, la Direction
estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants
utilise les informations disponibles à la date d’établissement des
comptabilisés au compte de résultat ou parmi les Gains et pertes
comptes consolidés et peut recourir à l’exercice de son jugement.
comptabilisés directement en capitaux propres, sur l’évaluation des
Par nature, les évaluations fondées sur ces estimations comportent

+      


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des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur, de p les actifs et passifs d’impôts comptabilisés au bilan (cf. Note 6) ;
sorte que les résultats futurs définitifs des opérations concernées
p l’analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des
pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence
instruments financiers (cf. Note 3) ;
significative sur les états financiers.
p l’appréciation du contrôle pour la détermination du périmètre des
Les hypothèses formulées et les estimations réalisées pour la
entités consolidées, notamment dans le cas des entités structurées
préparation de ces comptes consolidés tiennent compte à la fois des
(cf. Note 2.4) ;
incertitudes relatives aux conséquences économiques de la guerre en
Ukraine, de celles qui persistent au regard de la pandémie de Covid-19, p la détermination de la durée des contrats de location à retenir pour
mais également au contexte macro-économique actuel. Les effets de la comptabilisation des droits d’utilisation et des dettes locatives
ces événements sur les hypothèses et estimations retenues (cf. Note 8.4).
sont précisés dans le paragraphe 6 de la présente note.
Le recours à ces estimations et au jugement concerne notamment les 
éléments suivants :
Le Groupe poursuit ses travaux pour intégrer
p la juste valeur au bilan des instruments financiers non cotés sur un progressivement les risques climatiques dans la
marché actif enregistrés dans les rubriques Actifs ou passifs préparation de ses comptes consolidés. Les risques
financiers à la juste valeur par résultat, Instruments dérivés de liés au changement climatique ne constituent pas une
couverture, Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et nouvelle catégorie de risque mais plutôt un facteur
Placements des activités d’assurance (cf. Notes 3.1, 3.2, 3.3, 3.4 aggravant des catégories déjà couvertes par le dispositif de gestion des
et 4.3) ainsi que la juste valeur des instruments évalués au coût risques du Groupe. À cet égard, l’impact du risque de transition sur le
amorti pour lesquels cette information doit être présentée dans les risque de crédit des entreprises clientes de Société Générale demeure
notes annexes (cf. Note 3.9) ; l’un des principaux risques climatiques du Groupe.

p les dépréciations et provisions pour risque de crédit des actifs Au 31 décembre 2022, la détermination des pertes de crédit attendues
financiers au coût amorti, actifs financiers à la juste valeur par intègre l’éventuel impact des risques climatiques tel que pris en
capitaux propres et engagements de financement et de garantie compte dans l’évaluation des risques individuels et des risques
financière dont l’évaluation dépend de modèles et paramètres sectoriels et lorsque cela est compatible avec l’horizon de
internes basés sur des données historiques, courantes et provisionnement ; et les impacts des engagements du Groupe en
prospectives (cf. Note 3.8). L’évaluation concerne plus faveur de la transition énergétique et environnementale et du
particulièrement l’appréciation de la dégradation du risque de crédit développement des territoires sont toujours pris en compte dans les
observée depuis la comptabilisation initiale des actifs financiers et budgets prévisionnels utilisés pour déterminer la valeur recouvrable
l’évaluation du montant des pertes de crédit attendues sur ces des Unités Génératrices de Trésorerie et le caractère récupérable des
mêmes actifs financiers ; actifs d’impôts différés.

p les hypothèses et conventions d’écoulement retenues pour Par ailleurs, le Groupe analyse les dispositions contenues dans les
l’échéancement des actifs et passifs financiers dans le cadre de la projets de normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards)
mesure et du suivi du risque structurel de taux et de la préparés et soumis à consultation publique par l’EFRAG
documentation des opérations de macro-couverture de juste valeur (European Financial Reporting Advisory Group) et notamment celles
associées (cf. Note 3.2) ; relatives à la connectivité entre ces futures exigences de publication et
les états financiers consolidés.
p les dépréciations des Écarts d’acquisition (cf. Note 2.2) ;
Le Groupe poursuit les travaux pour intégrer progressivement les
p les provisions enregistrées au passif du bilan, les provisions risques climatiques dans la préparation de ses comptes consolidés
techniques des entreprises d’assurance ainsi que la participation (cf. Notes 2.2, 3, 3.8, 5.3 et 6).
aux bénéfices différée (cf. Notes 4.3, 5.2 et 8.3) ;

 fKZP A3B,BfX<F3+`KSY1D,AA,,;8A%3;,,C)<;B-@D,;),B-)<;<:3@D,B


La levée des restrictions liées à la pandémie de Covid-19 dans consolidés et a maintenu l’application de certains ajustements à ses
plusieurs grandes économies a soutenu l’activité économique, même modèles (ajustements des PIB décrits en Note 3.8).
si les confinements en Chine continentale ont pesé sur cette dernière.
Ces scénarios macro-économiques sont pris en compte dans les
En revanche, l’année 2022 est marquée par la guerre en Ukraine. modèles d’évaluation des pertes de crédit intégrant des données
Le conflit, avec ses pertes en vies humaines et les souffrances causées, prospectives (cf. Note 3.8) et sont également utilisés pour réaliser les
entraîne des coûts économiques importants et s’accompagne d’une tests de dépréciation des écarts d’acquisition (cf. Note 2.2) et les tests
très grande incertitude. de recouvrement des actifs d’impôts différés (cf. Note 6).
Dans la zone euro, les difficultés d’approvisionnement, l’augmentation
des coûts de l’énergie, le recul du pouvoir d’achat avec une inflation  O 
forte et le resserrement des politiques économiques sont les Au 31 décembre 2022, le Groupe a retenu trois scénarios
principaux freins à la croissance. Si les risques associés à la pandémie macro-économiques permettant d’appréhender les incertitudes liées à
ont considérablement diminué à court terme, la guerre en Ukraine la guerre en Ukraine, à la poursuite de la pandémie de Covid-19 et au
entache ainsi ces perspectives d’une incertitude forte, et un contexte macro-économique actuel. Le scénario SG  Extended, mis en
ralentissement prononcé est anticipé en 2023. place spécifiquement dans le contexte de la crise sanitaire, est devenu
En outre, en avril 2022, le Groupe a annoncé la cessation de ses obsolète compte tenu de la gestion et de l’évolution de cette dernière
activités de banque et d’assurance en Russie. En mai 2022, le Groupe a au cours de l’année 2022.
finalisé la cession de Rosbank ainsi que de ses filiales d’assurance en Les hypothèses retenues pour construire ces scénarios sont présentées
Russie (cf. Note 2.1). ci-dessous :
Dans ce contexte, le Groupe a mis à jour les scénarios p le scénario central (SG Central) prévoit que l’activité sera en net
macro-économiques retenus pour la préparation des comptes ralentissement en 2023 et que la croissance ne rebondira que
modestement en 2024. En 2023, l’inflation restera élevée, proche de

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P
5,5%, avant de baisser sous 3% en 2024 et de revenir à la cible à  UH    
moyen terme. La BCE continuera le resserrement monétaire à court 
terme, mais un assouplissement se profilerait à partir de la fin
d’année 2023 ; Les scénarios fournis par les économistes du Groupe sont intégrés
dans les modèles de provisionnement de pertes de crédit attendues
p le scénario favorable (SG Favourable) décrit une accélération de la sur un horizon de trois ans, suivi d’une période de deux ans pour
croissance par rapport à la trajectoire prévue au scénario central, revenir progressivement d’ici la cinquième année à la probabilité de
qui peut provenir d’une amélioration des conditions de l’offre du fait défaut moyenne observée sur la période de calibrage. Les hypothèses
d’un choc positif sur la productivité ou d’une amélioration formulées par le Groupe dans le cadre de la détermination de ces
inattendue des conditions de la demande (situation observée dans scénarios macro-économiques font l’objet d’une mise à jour en tenant
plusieurs économies en 2021/2022 à la suite des déconfinements). compte des incertitudes relatives aux conséquences économiques de
Dans les deux cas, la croissance plus forte a un impact positif sur la guerre en Ukraine et de celles qui persistent au regard de la
l’emploi et/ou sur la profitabilité des entreprises ; pandémie de Covid-19.
p le scénario stressé (SG Stress) correspond à une situation de crise
%A3%(9,B
conduisant à une déviation négative du PIB par rapport au scénario
central. Ce scénario peut être généré par une crise financière Le taux de croissance des PIB, le taux de marge des entreprises en
(crise 2008, crise de la zone euro, etc.) ou une crise exogène France, les taux de chômage, le taux d’inflation en France et le taux
(pandémie de type Covid-19) ou une combinaison de ces différentes d’obligations d’État français à dix ans sont les principales variables
crises. utilisées dans les modèles d’évaluation des pertes de crédit attendues.
Ces scénarios sont établis par le Département des études Les variables les plus impactantes dans la détermination des pertes de
économiques et sectorielles de Société Générale pour l’ensemble des crédit attendues (pourcentage de croissance des PIB pour les
entités du Groupe à partir notamment des informations publiées par principaux pays où le Groupe opère et taux de marge des entreprises
les instituts de statistiques de chaque pays. en France) pour chaque scénario sont détaillées ci-après :
Les prévisions des institutions (FMI, Banque Mondiale, BCE, OCDE, etc.)
et le consensus des économistes de la place servent de référence
comme un élément de challenge des prévisions Groupe pour s’assurer
que les scénarios ainsi construits sont cohérents.

Scénario SG Favourable 2023 2024 2025 2026 2027


PIB France 1,5 2,8 2,0 2,1 1,3
Taux de marge des entreprises France 32,7 32,7 32,9 32,9 32,3
PIB zone euro 1,2 2,7 2,0 2,1 1,3
PIB États-Unis 1,0 2,6 2,8 2,8 2,3
PIB Chine 5,5 6,3 5,1 5,2 4,4
PIB République tchèque 1,4 4,0 3,0 3,1 2,3
PIB Roumanie 2,9 4,5 3,8 3,8 3,2

Scénario SG Central 2023 2024 2025 2026 2027


PIB France 0,5 0,8 1,0 1,1 1,3
Taux de marge des entreprises France 32,1 32,4 32,4 32,4 32,3
PIB zone euro 0,2 0,7 1,0 1,1 1,3
PIB États-Unis 0,0 0,6 1,8 1,8 2,3
PIB Chine 4,5 4,3 4,1 4,2 4,4
PIB République tchèque 0,4 2,0 2,0 2,1 2,3
PIB Roumanie 1,9 2,5 2,8 2,8 3,2

Scénario SG Stress 2023 2024 2025 2026 2027


PIB France (4,5) (2,2) (0,5) 0,6 1,3
Taux de marge des entreprises France 29,9 30,2 30,2 30,2 32,3
PIB zone euro (4,8) (2,3) (0,5) 0,6 1,3
PIB États-Unis (5,0) (2,4) 0,3 1,3 2,3
PIB Chine (0,5) 1,3 2,6 3,7 4,4
PIB République tchèque (4,6) (1,0) 0,5 1,6 2,3
PIB Roumanie (3,1) (0,5) 1,3 2,3 3,2

Ces simulations supposent que les relations historiques entre les événements géopolitiques ou climatiques, des changements de
variables économiques clés et les paramètres de risque restent comportement, d’environnement législatif ou encore de politique
inchangées. En réalité, ces corrélations peuvent être impactées par des d’octroi.

+      


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MRS
P
  
#" &" $& -##" !" "-"  

L’illustration ci-dessous présente les prévisions de PIB sur la zone euro retenues par le Groupe pour chaque scénario et les compare aux scénarios
publiés par la BCE en décembre 2022.


    
Y   

4
3
2
1
0
-1
-2
-3
-4
-5
-6
2023 2024 2025 2026 2027

SG Favorable SG Central SG Stress


ECB Baseline ECB Downside

     Afin de mieux prendre en compte les possibilités de retournement de
O  cycle, le Groupe applique une méthodologie de pondération des
scénarios, en allouant un poids plus important au scénario central
Les probabilités utilisées reposent sur l’observation dans le passé sur lorsque l’économie est déprimée. Réciproquement, la méthodologie
une profondeur de 25 ans des écarts des prévisions d’un consensus prévoit un poids supérieur alloué au scénario SG Stress quand
d’économistes sur le PIB US par rapport au scénario réalisé (prévision l’économie se rapproche du haut de cycle. Ainsi, la pondération
similaire au réalisé, significativement optimiste ou pessimiste). appliquée au scénario central est portée à 60% au 31 décembre 2022
en lien avec la suppression du scénario SG Extended.


   e
   


31.12.2021 30.06.2022 31.12.2022


SG Central 50% 60% 60%
SG Extended 10% NA NA
SG Stress 30% 30% 30%
SG Favourable 10% 10% 10%

       Les résultats de ces tests, sans effet sur le classement des encours
 #   concernés, montrent qu’en cas de pondération à 100% :
Le coût du risque au 31 décembre 2022 présente une charge nette de p du scénario SG Stress, l’impact serait une dotation supplémentaire
1 647 millions d’euros, en hausse de 947 millions d’euros (+135%) par de 627 millions d’euros ;
rapport au 31 décembre 2021 (700 millions d’euros).
p du scénario SG Favourable, l’impact serait une reprise de
Des tests de sensibilité ont été réalisés pour mesurer l’impact de la 407 millions d’euros ;
variation des pondérations sur les modèles. Les ajustements sectoriels
p du scénario SG Central, l’impact serait une reprise
(cf. Note 3.8) ont été pris en compte dans les tests de sensibilité.
de 272 millions d’euros.
Le périmètre de cet exercice concerne les encours classés en Étape 1 et
en Étape 2 faisant l’objet d’une modélisation statistique des impacts
des variables macro-économiques (72% des encours en
Étape 1/Étape 2).

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   T  Au 31 décembre 2022, l’encours au bilan des PGE accordés par le
L M  Groupe s’élève à environ 13,3 milliards d’euros après les premiers
remboursements intervenus en 2022 à l’issue des périodes de
Le Groupe a proposé jusqu’au 30 juin 2022 à ses clients en France moratoires (dont 4,1 milliards d’euros d’encours en Étape 2
touchés par la crise (clientèles de professionnels et entreprises) et 1 milliard d’euros d’encours en Étape 3). La part des PGE accordée
l’attribution de PGE dans le cadre des dispositions de la loi de finance par les réseaux de banque de détail en France s’élève au 31 décembre
rectificative pour 2020 et des conditions fixées par l’arrêté du 2022 à 11,5 milliards d’euros (dont 3,8 milliards d’euros en Étape 2
23 mars 2020. Il s’agit de financements consentis à prix coûtant et et 0,9 milliard d’euros en Étape 3), sans prépondérance d’un secteur
garantis par l’État à hauteur d’une quote-part du montant emprunté spécifique ; la garantie de l’État sur ces prêts couvre en moyenne 90%
comprise entre 70% et 90% en fonction de la taille de l’entreprise de leur montant.
emprunteuse (avec un délai de carence de deux mois après le
décaissement à l’issue duquel la garantie entre en force). Le montant des pertes de crédit attendues enregistrées au
31 décembre 2022 au titre des PGE s’élève à environ 212 millions
D’un montant maximal correspondant dans le cas général à trois mois d’euros dont 133 millions d’euros enregistrés par les réseaux de
de chiffre d’affaires hors taxes, ces prêts sont assortis d’une franchise banque de détail en France (dont 51 millions d’euros en Étape 2
de remboursement d’une année. À l’issue de cette année, le client peut et 68 millions d’euros en Étape 3).
soit rembourser le prêt, soit l’amortir sur une à cinq années
supplémentaires, avec la possibilité de prolonger d’un an la franchise En France, l’arrêté du 23 mars 2020 a été modifié par l’arrêté du
en capital (conformément aux annonces du ministre de l’Économie, 19 janvier 2022 afin que certaines entreprises puissent, sous
des Finances et de la Relance du 14 janvier 2021) sans rallongement de conditions, bénéficier d’un allongement des délais des
la durée totale du prêt. Les conditions de rémunération de la garantie remboursements de leur PGE de six à dix ans ; ces allongements n’ont
sont fixées par l’État et sont applicables par tous les établissements pas eu d’effets significatifs sur les états financiers du Groupe au
bancaires français : la banque ne conserve qu’une quote-part de la 31 décembre 2022.
prime de garantie payée par l’emprunteur (dont le montant dépend de
la taille de l’entreprise et de la maturité du prêt) rémunérant le risque       
qu’elle supporte et qui correspond à la portion du prêt non garantie
par l’État (comprise entre 10% et 30% du prêt en fonction de la taille Le tableau ci-dessous présente l’évolution des expositions bilan et
de l’entreprise emprunteuse). hors bilan (évaluées au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux
propres) comptabilisées par les entités du Groupe localisées en Russie
Les caractéristiques contractuelles des PGE sont celles de prêts basiques d’une part et par les entités du Groupe en dehors de Russie sur des
(critère SPPI) et ces prêts sont détenus par le Groupe dans le cadre d’un contreparties russes ou des filiales de groupes russes, d’autre part.
modèle de gestion visant à collecter leurs flux contractuels jusqu’à leur
échéance ; en conséquence, ces prêts ont été enregistrés au bilan
consolidé parmi les Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti.

31.12.2022 30.06.2022 31.12.2021


Encours/ Encours/ Encours/
Exposure engagements Exposure engagements Exposure engagements
(En Md EUR) at Default bruts at Default bruts at Default bruts
Expositions onshore sur filiales consolidées(1) 0,3 0,3 0,3 0,3 15,4 19,0
Expositions offshore(2) 1,8 2 2,6 2,9 3,2 4,4
Expositions résiduelles Rosbank 0,1 0,1 0,5 0,5 - -
TOTAL 2,2 2,4 3,4 3,7 18,6 23,4
(1) Les expositions onshore correspondent à Rosbank, Rosbank Insurance et ALD Automotive OOO Russia.
(2) Les expositions offshore (hors Banque Privée et expositions résiduelles liées à la cession de Rosbank) correspondent aux expositions sur des contreparties russes ou
sur des filiales de groupes russes comptabilisées en dehors de Russie.

G?<B3C3<;B DBB3, ,C 8A%3;, G?<B3C3<;B *.!*-


En mai 2022, le Groupe a cédé sa filiale Rosbank ainsi que ses filiales Hors de Russie, le Groupe détient également des encours sur des
russes d’assurance. Les effets de ces cessions sur les états financiers contreparties russes. Ces encours (2 milliards d’euros) ont été classés
consolidés du Groupe sont décrits en Note 2.1. en « sensible » (cf. Note 3.8) et déclassés en Étape 2 de dépréciation
pour risque de crédit ou en Étape 3 si nécessaire.
Au 31 décembre 2022, le Groupe est présent en Russie au travers des
filiales ALD (cf. expositions onshore sur filiales consolidées). Les conséquences de ces différents événements (cession de Rosbank,
Le 11 avril 2022, ALD a annoncé ne plus conclure de nouvelles classement en « sensible » des contreparties russes offshore), ainsi que
transactions commerciales en Russie, au Kazakhstan et en Biélorussie la prise en compte des nouveaux scénarios macro-économiques pour
sans mettre en cause le statut de continuité d’exploitation sur les déterminer les pertes de crédit attendues au 31 décembre 2022 sont
douze prochains mois d’ALD Automotive OOO en Russie et décrites en Note 3.8.
d’ALD Automotive LLC en Biélorussie ; les deux entités continuant de
servir leurs clients et de gérer la flotte de véhicules existante sans DCA,B 3;0<A:%C3<;B
rencontrer de problèmes spécifiques à l’activité commerciale.
Des contraintes ou obligations légales, réglementaires, statutaires ou
Le Groupe est également présent en Ukraine au travers de sa filiale contractuelles peuvent restreindre la capacité du Groupe à transférer
ALD Automotive Ukraine dont le total bilan au 31 décembre 2022 est librement des actifs entre entités du Groupe.
égal à 67,7 millions d’euros.
En mai 2022, la Russie a publié une législation qui prévoit des
restrictions temporaires et une procédure spéciale sur les
mouvements de trésorerie et de capitaux par les sociétés russes à leurs
participants étrangers liés à des « États hostiles ».

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Le 16 mars 2022, l’International Practices Task Force du Center for Audit contrôle ; à cette date, les écarts de conversion sur les entités
Quality, référence habituelle pour identifier les pays en hyperinflation, concernées sont reclassés dans ces mêmes postes. Lors des arrêtés
a publié un document de travail intégrant la Turquie dans la liste des ultérieurs, les ajustements d’inflation des actifs concernés et des
économies hyperinflationnistes. postes de capitaux propres, ainsi que des charges et produits de la
période, sont enregistrés parmi les produits ou charges sur opérations
En conséquence, le Groupe a appliqué à compter du 1er janvier 2022 les
de change dans le Résultat net des opérations financières.
dispositions de la norme IAS 29 (« Information financière dans les
économies hyperinflationnistes ») pour préparer les états financiers Ainsi retraités, les états financiers en Livre Turque d’ALD Turquie sont
individuels présentés en Livre Turque de l’entité ALD située en Turquie convertis en Euro sur la base du cours de change en vigueur à la date
(avant leur conversion en Euro dans le cadre du processus de de clôture.
consolidation). En revanche, les comptes de la succursale SG Istanbul
Au 1er janvier 2022, le total des capitaux propres consolidés a été
n’ont pas été retraités, les effets attendus n’étant pas significatifs.
augmenté de 41,3 millions d’euros, intégrant une réduction des
En application de ces dispositions, la valeur comptable de certains réserves consolidés de -8,4 millions d’euros après impôt au titre des
postes du bilan présentés au coût est ajustée, en date d’arrêté, des différents ajustements et du reclassement des écarts de conversion
effets de l’inflation constatée sur la période. Dans les comptes enregistrés à cette date.
d’ALD Turquie, ces ajustements ont été appliqués aux actifs corporels
Au 31 décembre 2022, un gain de 59,9 millions d’euros a été enregistré
représentatifs de la flotte automobile, ainsi qu’aux différentes
dans le Résultat net des opérations financières au titre des
composantes des capitaux propres.
ajustements d’inflation de la période. Après impôt et ajustement des
En date de première application de ce traitement d’hyperinflation autres lignes de produits et charges de la période, l’effet des
(1er janvier 2022), la contrepartie de ces ajustements est enregistrée retraitements d’hyperinflation sur le résultat net consolidé ressort à
dans les Réserves consolidées et les Participations ne donnant pas le 37,6 millions d’euros.

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Les différentes activités du groupe Société Générale en France et à l’étranger sont exercées par l’entité
mère Société Générale (qui inclut les succursales Société Générale à l’étranger) et par un ensemble
d’entités qu’elle contrôle de manière directe ou indirecte (filiales et partenariats) ou sur lesquelles elle
exerce une influence notable (entreprises associées). Toutes ces entités constituent le périmètre de
consolidation du Groupe.

 La consolidation consiste à mettre en œuvre un processus comptable normé pour présenter de manière
 agrégée les comptes de l’entité mère Société Générale et de ses filiales, partenariats et entreprises
associées, comme s’ils ne constituaient qu’une seule et même entité.
Pour cela, les comptes individuels des entités composant le Groupe sont retraités pour être conformes au
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, afin d’assurer l’homogénéité des données
présentées dans les états financiers consolidés.
Par ailleurs, les soldes comptables (actifs, passifs, charges et produits) générés par des transactions entre
entités du Groupe sont éliminés lors du processus de consolidation pour ne présenter dans les états
financiers consolidés que les opérations et résultats réalisés avec des tiers externes au Groupe.

 
Les comptes consolidés regroupent les comptes de Société Générale, de ses succursales à l’étranger et les entités françaises et étrangères sur
lesquelles le Groupe exerce un contrôle, un contrôle conjoint ou une influence notable.

;C3C-B )<;B<93+-,B

Les filiales sont les entités contrôlées de manière exclusive par le Groupe. Le Groupe contrôle une entité lorsque les trois conditions suivantes
sont réunies :
p le Groupe détient le pouvoir sur l’entité (capacité de diriger ses activités pertinentes, à savoir celles qui ont une incidence importante sur les
rendements de l’entité), via la détention de droits de vote ou d’autres droits ; et
p le Groupe est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité ; et

p le Groupe a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il en obtient.

G3BC,;), +D ?<DF<3A
Le pouvoir est la capacité pratique de diriger les activités pertinentes de l’entité : le Groupe le détient via la détention des droits de vote
substantifs ou via d’autres faits et circonstances, y compris l’existence d’un ou plusieurs accords contractuels. Par ailleurs, les droits de vote
potentiels substantifs exerçables, y compris par une autre partie, sont pris en considération dans l’appréciation du contrôle. Ces droits de
vote potentiels peuvent provenir, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché ou du droit à convertir des
obligations en actions ordinaires nouvelles.
À noter que certains droits ont pour but de protéger les intérêts de la partie qui les détient (droits protectifs), sans toutefois donner le pouvoir
sur l’entité à laquelle les droits se rattachent.
Si plusieurs investisseurs ont chacun des droits substantifs leur conférant la capacité de diriger unilatéralement des activités pertinentes
différentes, celui qui a la capacité de diriger les activités qui affectent le plus les rendements de l’entité, est présumé détenir le pouvoir.

G?<B3C3<; %DG A,;+,:,;CB F%A3%(9,B


Le contrôle ne peut exister que si le Groupe est exposé significativement à la variabilité des rendements variables générés par son
investissement ou son implication dans l’entité. Les rendements variables rassemblent toutes sortes d’expositions (dividendes, intérêts,
commissions, etc.) ; ils peuvent être uniquement positifs, uniquement négatifs, ou tantôt positifs et tantôt négatifs.

3,; ,;CA, ?<DF<3A ,C A,;+,:,;CB F%A3%(9,B


Dans le cadre de son appréciation du lien entre pouvoir et rendements variables, si le Groupe dispose de pouvoirs de décision qui lui ont été
délégués par des tiers externes et qu’il exerce ces pouvoirs au bénéfice principal de ces derniers, il est présumé agir en tant qu’agent des
délégataires et, en conséquence, il ne contrôle pas l’entité bien qu’il soit décisionnaire. Dans le cadre des activités de gestion d’actifs, une
analyse est menée pour déterminer si le gérant agit en tant qu’agent ou en tant que principal dans la gestion des actifs du fonds, ce dernier
étant présumé contrôlé par le gérant si celui-ci est qualifié de principal.

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%B ?%AC3)D93,A +,B ,;C3C-B BCAD)CDA-,B


Une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ne constituent pas le facteur déterminant pour identifier
qui exerce le contrôle sur cette entité. C’est le cas, par exemple, lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives
et que les activités pertinentes de l’entité sont dirigées au moyen d’accords contractuels.
Une entité structurée présente souvent certaines caractéristiques telles qu’une activité circonscrite, un objet précis et bien défini, des
capitaux propres insuffisants pour lui permettre de financer ses activités sans devoir recourir à un soutien financier subordonné. Les entités
structurées peuvent revêtir différentes formes juridiques : sociétés de capitaux, sociétés de personnes, véhicules de titrisation, organismes
collectifs de placement, entités sans personnalité morale, etc.
L’analyse du contrôle d’une entité structurée doit alors tenir compte de tous les faits et circonstances et prendre notamment en
considération :
p les activités et l’objectif de l’entité ;

p la structuration de l’entité ;

p les risques portés par l’entité et l’exposition du Groupe à tout ou partie de ces risques ;

p les avantages potentiels procurés au Groupe par l’entité.

Les entités structurées non consolidées sont celles qui ne sont pas contrôlées de manière exclusive par le Groupe.


Dans le cadre d’un partenariat (activité conjointe ou coentreprise), le Groupe exerce un contrôle conjoint sur l’entité considérée si les
décisions concernant les activités pertinentes de cette dernière requièrent le consentement unanime des différentes parties partageant ce
contrôle. La détermination du contrôle conjoint repose sur une analyse des droits et obligations des partenaires à l’accord. Dans le cas d’une
activité conjointe ou d’une structure juridique commune (dénommées joint operations), les différentes parties qui exercent le contrôle
conjoint ont des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs.
Dans le cas d’une coentreprise (joint venture), les différentes parties ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

  
Les entreprises associées sont les entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable est le pouvoir de
participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entité sans toutefois en exercer un contrôle exclusif ou un contrôle conjoint.
L’influence notable peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de direction ou de surveillance, de la participation aux
décisions stratégiques, de l’existence d’opérations inter-entreprises importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens de
dépendance technique. L’influence notable sur les politiques financière et opérationnelle d’une entité est présumée lorsque le Groupe
dispose directement ou indirectement d’une fraction au moins égale à 20% des droits de vote de cette entité.

/19,B ,C :-C2<+,B +, )<;B<93+%C3<;


Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes individuels des entités composant le Groupe. Les filiales arrêtant leurs comptes en
cours d’année avec un décalage de plus de trois mois établissent une situation intermédiaire au 31 décembre, leurs résultats étant déterminés
sur une base de douze mois. Tous les soldes, profits et transactions significatifs entre les sociétés contrôlées du Groupe (entité
mère Société Générale et ses filiales) font l’objet d’une élimination.
Les résultats des filiales acquises sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de leur date d’acquisition effective tandis que les
résultats des filiales qui ont été vendues au cours de l’exercice sont inclus jusqu’à la date à laquelle le contrôle ou l’influence notable ont
cessé d’exister.

   
Les filiales, incluant les entités structurées contrôlées par le Groupe, sont consolidées par intégration globale.
L’intégration globale consiste, dans le bilan consolidé, à substituer à la valeur des titres de la filiale détenus par le Groupe chacun des actifs et
passifs de cette filiale ainsi que l’écart d’acquisition reconnu lors de sa prise de contrôle par le Groupe (cf. Note 2.2). Dans le compte de
résultat et dans l’état du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, chacun des éléments de charges et de
produits de la filiale est agrégé avec ceux du Groupe.
La part des participations ne donnant pas le contrôle est présentée distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Toutefois,
dans le cadre de la consolidation des entités structurées contrôlées par le Groupe, les parts de ces entités qui ne sont pas détenues par le
Groupe sont enregistrées en Dettes dans le bilan consolidé.
Dans le cas d’une activité conjointe ou d’une structure juridique commune (dénommées joint operations), le Groupe comptabilise de manière
distincte sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs sur lesquels il a des droits et obligations ainsi que sa quote-part dans les charges
et produits afférents.
Les coentreprises (joint ventures) et les entreprises associées sont mises en équivalence dans les états financiers consolidés du Groupe.
La mise en équivalence est une méthode d’évaluation comptable qui consiste à comptabiliser initialement dans la rubrique Participations
dans les entreprises mises en équivalence du bilan consolidé le coût d’acquisition de la participation du Groupe dans la coentreprise ou dans
l’entreprise associée, incluant l’écart d’acquisition, et à ajuster par la suite ce coût initial pour prendre en compte les changements de la
quote-part du Groupe dans l’actif net de l’entité émettrice qui surviennent postérieurement à son acquisition.

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Les participations dans les entreprises mises en équivalence sont soumises à un test de dépréciation dès lors qu’il existe une indication
objective de dépréciation. Si la valeur recouvrable de la participation (montant le plus élevé entre sa valeur d’utilité et sa valeur de marché
nette des frais de cession) est inférieure à sa valeur comptable, une dépréciation est alors comptabilisée en déduction de la valeur comptable
au bilan de la participation mise en équivalence. Les dotations et reprises de dépréciation sont enregistrées dans la rubrique Quote-part du
résultat net des entreprises mises en équivalence dans le compte de résultat consolidé.
Les quotes-parts du Groupe dans le résultat net et dans les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres de l’entité sont
présentées sur des lignes distinctes du compte de résultat consolidé, de l’état consolidé du résultat net et des Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres. Si la quote-part du Groupe dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence devient égale ou supérieure
à ses intérêts dans cette entreprise, le Groupe cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes ultérieures, sauf s’il y est contraint en
vertu d’une obligation légale ou implicite auquel cas ces pertes sont alors provisionnées. Les plus ou moins-values dégagées lors des cessions
de sociétés mises en équivalence sont présentées parmi les Gains ou pertes nets sur autres actifs.

       


Lorsqu’il est exprimé en devises, le bilan des sociétés consolidées est converti en euros sur la base des cours de change officiels à la date de
clôture. Les postes du compte de résultat sont convertis en euros sur la base du cours de change moyen trimestriel de leur réalisation.
La différence de conversion sur le capital, les réserves, le report à nouveau et le résultat qui résulte de l’évolution des cours de change est
enregistrée en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres – Écart de conversion. Les pertes ou profits provenant de la
conversion des dotations en capital des succursales étrangères des banques du Groupe viennent également en variation des capitaux propres
consolidés dans cette même rubrique.
Conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, le Groupe a transféré en Réserves consolidées les écarts de conversion relatifs à la
conversion des comptes des entités étrangères au 1er janvier 2004. De ce fait, en cas de cession ultérieure de ces entités, le résultat de cession
ne comprendra que la reprise des écarts de conversion qui auront été générés à compter du 1er janvier 2004.

    T 


     
En cas d’augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une filiale, l’écart entre le coût d’acquisition de la quote-part
supplémentaire d’intérêts et la quote-part acquise de l’actif net de l’entité à cette date est enregistré dans les Réserves consolidées, part du
Groupe.
De même, en cas de baisse du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une filiale restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de
cession et la valeur comptable de la quote-part d’intérêts cédés est enregistré dans les Réserves consolidées, part du Groupe.
Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés directement en capitaux propres.
Lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe est alors évaluée à sa juste valeur
concomitamment à l’enregistrement de la plus ou moins-value de cession. Cette plus ou moins-value de cession, présentée parmi les Gains ou
pertes nets sur autres actifs dans le compte de résultat consolidé, inclut, le cas échéant, une quote-part de l’écart d’acquisition
précédemment affectée à l’unité génératrice de trésorerie (UGT) à laquelle appartient la filiale. Cette quote-part est généralement déterminée
sur la base des besoins en fonds propres normatifs relatifs de la filiale cédée et de la partie de l’UGT conservée.

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?%A 3;C-1A%C3<; 19<(%9,
Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de
rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le Groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de
vente qui ne transfèrent aucun risque et avantage sur les actions sous-jacentes avant leur exercice). Le prix d’exercice de ces options peut être
un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale
tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice
des options.
Ces engagements sont traités comptablement comme suit :
p en application des dispositions de la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux
actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du
prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique Autres passifs ;
p l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même
traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence,
la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le
solde en diminution des Réserves consolidées, part du Groupe ;
p les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne
donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les Réserves consolidées, part du Groupe ;
p si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires
dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des
Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées, part du Groupe pour leurs parts respectives ;
p tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de
vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat.

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Sont retenues dans le périmètre de consolidation les filiales et entités Le 6 janvier 2022, le Groupe a annoncé la signature par Société
structurées contrôlées par le Groupe, les partenariats (activités Générale et ALD de deux accords prévoyant l’acquisition par ALD de
conjointes ou coentreprises) et les entreprises associées dont les états 100% du capital de LeasePlan. La réalisation de cette acquisition est
financiers présentent un caractère significatif par rapport aux comptes attendue au cours du premier semestre 2023 sous réserve notamment
consolidés du Groupe, notamment au regard du total bilan et du de l'obtention des approbations réglementaires restantes et de la
résultat brut d’exploitation. réalisation d'autres conditions suspensives usuelles.

La principale variation du périmètre de consolidation retenu au Le prix d’acquisition d’un montant total de 4,5 milliards d’euros serait
31 décembre 2022 par rapport au périmètre du 31 décembre 2021 est payé en numéraire et en titres. Les actionnaires de LeasePlan
la suivante. recevraient 1,8 milliard d’euros de numéraire et des titres représentant
une participation pro forma de 30,75% du capital d’ALD à la finalisation
      de l’opération ainsi que des ABSA (Actions à Bons de Souscription
T   d’Actions) pour un équivalent de 3,12% du capital de l’entité
consolidée sur base entièrement diluée.
Société Générale a annoncé le 18 mai 2022 la finalisation de la cession
du groupe Rosbank ainsi que de ses filiales d’assurance en Russie à Le 16 décembre 2022, ALD a annoncé avoir réalisé avec succès une
Interros Capital. augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de
souscription des actionnaires d’un montant d’environ
Les conséquences financières entraînées par cette cession sont les 1,2 milliard d’euros initiée dans le cadre du projet d’acquisition de
suivantes : LeasePlan.
p une réduction du total bilan du Groupe de 16 milliards d’euros Avant cette augmentation, Société Générale détenait 79,8% du capital
incluant principalement une baisse des Prêts et créances sur la social d’ALD. Conformément à son engagement de rester l’actionnaire
clientèle au coût amorti pour 10 milliards d’euros et une baisse des majoritaire à long terme d’ALD, Société Générale a souscrit des actions
Dettes envers la clientèle pour 13 milliards d’euros ; nouvelles pour un montant d’environ 803 millions d’euros
représentant environ 66,3% de l’augmentation de capital et détient à
p une moins-value de cession, enregistrée en Gains ou pertes nets sur
l’issue de cette dernière 75,9% du capital social d’ALD.
autres actifs dans le résultat de l’année 2022, pour un montant de
-3,3 milliards d’euros. Cette moins-value inclut le recyclage en En conséquence, après réalisation de l’acquisition de LeasePlan,
résultat des écarts de conversion pour un montant de Société Générale resterait l’actionnaire majoritaire d’ALD avec une
-0,5 milliard d’euros, montant cumulé au 18 mai après une participation de 52,6%. Cette participation pourrait être ramenée à
augmentation de 0,5 milliard d’euros consécutive à l’appréciation 51% en cas d’exercice des ABSA qui seraient remis aux actionnaires de
du rouble entre le 1er janvier 2022 et la date de cession. LeasePlan pour leur permettre d’augmenter leur participation
pro forma jusqu’à 32,9% du capital social d’ALD.

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Lors de la prise de contrôle d’une entreprise, le Groupe inscrit à son bilan consolidé chacun des actifs et
passifs de sa nouvelle filiale à leur juste valeur.
Mais le prix d’acquisition d’une entreprise est généralement supérieur à la valeur nette réévaluée de ses
actifs et passifs. Cette survaleur, appelée « écart d’acquisition » (ou goodwill) peut représenter une partie
 du capital immatériel de l’entreprise (notoriété, qualité des équipes, part de marché, etc.) qui contribue à
 sa valeur globale, ou encore la valeur des synergies futures que le Groupe espère développer par
 l’intégration de cette nouvelle filiale au sein de ses activités existantes.
Dans le bilan consolidé, l’écart d’acquisition constitue un actif incorporel dont la durée de vie est présumée
indéfinie ; il n’est pas amorti et ne génère ainsi aucune charge récurrente dans les résultats futurs du
Groupe.
Le Groupe vérifie cependant chaque année que la valeur de ses écarts d’acquisition n’a subi aucune
dépréciation. Dans le cas contraire, une charge irréversible est immédiatement constatée en résultat,
indiquant que la rentabilité du capital immatériel de l’entité acquise est inférieure aux attentes initiales ou
que les synergies espérées n’ont pu être réalisées.

 
Les regroupements d’entreprise sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition en application d’IFRS 3 « Regroupements
d’entreprises ».
En date de prise de contrôle d’une entité, son coût d’acquisition est évalué comme le total des justes valeurs, à cette date, des actifs remis,
des passifs encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis, en échange du contrôle de l’entité acquise. Les frais
directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période à l’exception de ceux liés à l’émission
d’instruments de capitaux propres ou de dettes.
Les compléments de prix sont intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, même s’ils présentent
un caractère éventuel. Cet enregistrement est effectué par contrepartie des capitaux propres ou des dettes en fonction du mode de règlement
de ces compléments de prix. Si elles sont qualifiées de dettes, les révisions ultérieures de ces compléments de prix sont enregistrées en
résultat pour les dettes financières relevant de la norme IFRS 9 et selon les normes appropriées pour les dettes ne relevant pas de la norme
IFRS 9 ; si elles sont qualifiées d’instruments de capitaux propres, ces révisions ne donnent lieu à aucun enregistrement.

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À la date de prise de contrôle de l’entité, conformément à la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » les actifs, passifs, éléments de
hors-bilan et passifs éventuels identifiables (même s’ils n’étaient pas comptabilisés par cette dernière avant le regroupement) de cette
nouvelle filiale sont évalués individuellement à leur juste valeur quelle que soit leur destination. À cette même date, les participations ne
donnant pas le contrôle sont évaluées pour leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise.
Cependant, le Groupe peut également choisir, lors de chaque regroupement d’entreprises, d’évaluer les participations ne donnant pas le
contrôle à leur juste valeur, une fraction de l’écart d’acquisition leur étant alors affectée en contrepartie.
L’écart positif entre le coût d’acquisition de l’entité et la quote-part acquise de son actif net réévalué est inscrit à l’actif du bilan consolidé
dans la rubrique Écarts d’acquisition ; en cas d’écart négatif, un produit est immédiatement enregistré en résultat dans la rubrique Variation
de valeur des écarts d’acquisition.
En date de prise de contrôle de l’entité, l’éventuelle quote-part dans cette dernière antérieurement détenue par le Groupe est réévaluée à sa
juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Dans le cas d’une acquisition par étape, l’écart d’acquisition est ainsi déterminé par
référence à la juste valeur en date de prise de contrôle de l’entité.
Les analyses et expertises nécessaires à l’évaluation initiale des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise peuvent, dans un délai de
douze mois à compter de la date d’acquisition conduire à un ajustement éventuel de ces évaluations en cas d’informations nouvelles liées à
des faits et circonstances existants à la date d’acquisition. Les montants de l’écart d’acquisition et des participations ne donnant pas le
contrôle initialement enregistrés sont alors modifiés en conséquence.
À la date d’acquisition, chaque écart d’acquisition est affecté à une ou plusieurs Unité(s) Génératrice(s) de Trésorerie (UGT) devant tirer
avantage de l’acquisition. Une UGT se définit comme le plus petit groupe d’actifs identifiable générant des entrées de trésorerie
indépendantes de celles qui découlent d’autres actifs ou groupes d’actifs au sein de l’entreprise. En cas de réorganisation du Groupe
entraînant une modification de la composition des UGT, les écarts d’acquisition rattachés à des unités scindées en plusieurs parties sont
réaffectés à d’autres unités nouvelles ou déjà existantes. Cette réaffectation est généralement réalisée au prorata des besoins en fonds
propres normatifs des différentes parties des UGT scindées.
Les écarts d’acquisition font l’objet d’une revue régulière par le Groupe et de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de perte de
valeur et au minimum une fois par an. Les dépréciations éventuelles de ces écarts sont déterminées par référence à la valeur recouvrable de
l’UGT à laquelle ils sont rattachés.
Lorsque la valeur recouvrable de l’UGT est inférieure à sa valeur comptable, une dépréciation irréversible est enregistrée dans le résultat
consolidé de la période sur la ligne Variation de valeur des écarts d’acquisition.

Au 31 décembre 2022, les écarts d’acquisition sont répartis au sein des huit UGT suivantes :

Piliers Activités
Banque de détail en France
Réseau de Banque de détail Société Générale, activités de banque en
ligne Boursorama, solutions de gestion de fortune, crédit à la
Réseaux France* consommation et à l’équipement en France, Réseau de Banque de détail
Crédit du Nord et de ses sept banques régionales
Banque de détail et Services Financiers Internationaux**
Banque de détail et crédit à la consommation en Europe incluant
Europe notamment l’Allemagne (Hanseatic Bank, BDK), l’Italie (Fiditalia), la
France (CGL), la République tchèque (KB, Essox) et la Roumanie (BRD)
Banque de détail et crédit à la consommation dans la zone Afrique,
Bassin méditerranéen et Outre-Mer incluant notamment le Maroc
Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer (SGMA), l’Algérie (SGA), la Tunisie (UIB), le Cameroun (SGBC), la Côte
d’Ivoire (SGBCI) et le Sénégal (SGBS)
Activités d’assurance-vie et dommages en France et à l’international
Assurances (notamment Sogécap, Sogessur, Oradéa Vie et Antarius)
Financement des ventes et des biens d’équipement professionnels au
Financement d’équipement professionnel sein de Société Générale Equipment Finance
Services de location longue durée de véhicules et de gestion de flottes
Services Financiers Location automobile automobiles (ALD Automotive)
Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs
Solutions de marché aux entreprises, institutions financières, secteur
Activités de Marché et Services aux Investisseurs public, family offices, gamme complète de services titres et services de
compensation, d’exécution, de prime brokerage et conservation
Conseil et financement aux entreprises, institutions financières, secteur
Financement et Conseil public et service de gestion de flux et de paiements
* À la suite du changement de pilotage fin 2021 induit par la cession de Lyxor, la Banque Privée est rattachée depuis le 1er janvier 2022 au secteur opérationnel
Banque de détail en France. Les synergies existantes entre la Banque Privée et l’activité de la Banque de détail ont également conduit le Groupe à regrouper les
deux UGT sous l’UGT Réseaux France, la Banque Privée étant l’extension de la Banque de détail à un segment de clientèle spécifique.
** À la suite de la cession de Rosbank et des filiales d’assurances en Russie en mai 2022, l’UGT Russie a été supprimée. Aucun écart d’acquisition n’était affecté à cette
UGT au 31 décembre 2021.

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Le tableau ci-dessous présente par secteur opérationnel (Note 8.1) l’évolution sur l’année 2022 des valeurs nettes des écarts d’acquisition des UGT :

Acquisitions Cessions
Valeur nette et autres et autres Valeur nette
(En M EUR) au 31.12.2021 augmentations diminutions Transferts Perte de valeur au 31.12.2022
Banque de détail en France 831 - - 237 - 1 068
Réseaux France(1) 831 - - 237 - 1 068
Banque de détail à l’International 1 475 - (2) - - 1 473
Europe 1 361 - (2) - - 1 359
Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer 114 - - - - 114
Assurances 335 - (1) - - 334
Assurances 335 - (1) - - 334
Services financiers 806 72 (29) - - 849
Financement d’équipement professionnel 228 - - - - 228
Services Financiers Location automobile 578 72 (29) - - 621
Activités de Marchés et Services
aux Investisseurs - - - - - -
Activités de Marché et Services
aux Investisseurs - - - - - -
Financement et Conseil 57 - - - - 57
Financement et Conseil 57 - - - - 57
Gestion d’Actifs et Banque Privée 237 - - (237) - -
Gestion d’Actifs et Banque Privée(1) 237 - - (237) - -
TOTAL 3 741 72 (32) - - 3 781
(1) À la suite du changement de pilotage fin 2021 induit par la cession de Lyxor, la Banque Privée est rattachée depuis le 1er janvier 2022 au secteur opérationnel
Banque de détail en France. Les synergies existantes entre la Banque Privée et l’activité de la Banque de détail ont également conduit le Groupe à regrouper les
deux UGT sous l’UGT Réseaux France, la Banque Privée étant l’extension de la Banque de détail à un segment de clientèle spécifique.

        p ces estimations tiennent compte des objectifs de fonds propres
alloués par le Groupe, inchangés par rapport au 31 décembre 2021
Le Groupe réalise au 31 décembre 2022 un test annuel de dépréciation (11% des encours pondérés de chaque UGT) ;
des UGT auxquelles ont été affectés des écarts d’acquisition.
p les taux de croissance utilisés pour la valeur terminale sont fondés
Une UGT se définit comme le plus petit groupe d’actifs identifiable sur une prévision de croissance de l’économie et d’inflation
générant des entrées de trésorerie indépendantes de celles qui soutenable à long terme. Ces taux sont estimés au regard de deux
découlent d’autres actifs ou groupes d’actifs au sein de l’entreprise. sources principales, à savoir, l’International Monetary Fund et les
Les tests de dépréciation consistent à évaluer la valeur recouvrable de analyses économiques de SG Cross Asset Research qui fournissent
chaque UGT et à la comparer avec sa valeur comptable. Une perte de des prévisions à horizon 2026 ou 2027 ;
valeur irréversible est constatée en résultat si la valeur comptable
d’une UGT, comprenant les écarts d’acquisition qui lui sont affectés, p les flux de bénéfices distribuables ainsi projetés sont ensuite
est supérieure à sa valeur recouvrable. La perte ainsi déterminée vient actualisés sur la base d’un taux égal au taux d’intérêt sans risque
réduire la valeur des écarts d’acquisition au bilan. auquel s’ajoute une prime de risque fonction de l’activité
sous-jacente de l’UGT concernée. Cette prime de risque, spécifique à
La valeur recouvrable d’une UGT est calculée selon la méthode des flux chaque activité, est déterminée à partir des séries de primes de
de trésorerie actualisés basés sur les bénéfices distribuables risques actions publiées par la recherche SG Cross Asset Research et
(discounted cash flows) calculés au niveau de chaque UGT. de sa volatilité spécifique (beta) estimée. Le cas échéant, une prime
Les principes clés retenus pour la mise en œuvre des tests annuels de risque souverain est également ajoutée au taux sans risque,
pour l’évaluation de la valeur recouvrable des UGT sont les suivants : représentant la différence entre le taux sans risque de la zone de
rattachement (zone dollar ou zone euro essentiellement) et le taux
p pour chaque UGT, des estimations de bénéfices futurs distribuables d’intérêt des obligations à long terme liquides émises par l’État
sont déterminées sur une période de cinq ans, sur la base de leurs (en devise dollar ou euro principalement), au prorata des actifs
budgets prévisionnels (scénario SG Central) à trois ans (de 2023 pondérés dans le cadre d’une UGT recouvrant plusieurs États.
à 2025) extrapolés sur les années 2026 et 2027, cette dernière Les taux d’actualisation mis à jour au 31 décembre 2022 sont
correspondant à une année « normative » sur laquelle est calculée la détaillés ci-après.
valeur terminale ;

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Le tableau ci-après présente les taux d’actualisation et taux de croissance à long terme différenciés pour les UGT au sein des trois piliers du Groupe :

Taux de croissance
Hypothèses au 31 décembre 2022 Taux d’actualisation à long terme
Banque de détail en France
Réseaux France 8,4% 2,0%
Banque de détail à l’International
Banque de détail et Crédit à la consommation 11,3% à 12,9% 2% à 3%
Assurances
Assurances 9,5% 2,5%
Services financiers
Financement d’équipement professionnel et Services Financiers Location automobile 10,0% 2%
Activités de Marché et Services aux Investisseurs
Activités de Marché et Services aux Investisseurs 11,5% 2%
Financement et Conseil
Financement et Conseil 10,0% 2%

Les budgets prévisionnels prennent notamment en compte les impacts des engagements en faveur de la transition énergétique et
environnementale et du développement des territoires détaillés dans la Déclaration de Performance Extra-Financière.

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Ces budgets s’appuient sur les principales hypothèses métiers et macro-économiques suivantes :

Piliers
Banque de détail en France
 Poursuite de la transformation opérationnelle et relationnelle des enseignes SG et Crédit du Nord vers
un modèle de banque digitalisée, et mise en œuvre du projet de rapprochement des réseaux
 Poursuite de l’efficacité commerciale et opérationnelle de la Banque Privée dans un environnement
Réseaux France plus favorable et maintien des synergies avec les réseaux de Banque de détail
 Poursuite du plan de conquête clients de Boursorama, avec notamment le transfert des clients d’ING
France
Banque de détail et Services Financiers Internationaux
 Consolidation des positions concurrentielles, poursuite de l’adaptation des modèles afin de tirer parti
du potentiel de la région
Europe
 Forte discipline sur les frais généraux générant une efficacité opérationnelle accrue et normalisation du
coût du risque
 Poursuite du développement du dispositif commercial de Société Générale
Afrique, Bassin méditerranéen
 Optimisation de l’efficacité opérationnelle (initiatives d’automatisation, de dématérialisation, de
et Outre-Mer
digitalisation et de mutualisation) et aplatissement du coût du risque
 Renforcement du modèle de bancassurance intégrée et poursuite de la croissance dynamique en
Assurances France et à l’international en synergie avec le réseau de Banque de détail, la Banque Privée et les
services financiers aux entreprises(1)
Financement d’équipement  Maintien des positions de leader sur ses marchés
professionnel  Strict contrôle des frais généraux et des ressources rares
 Création d’un leader mondial de la mobilité avec l’intégration de LeasePlan
Services Financiers Location  Poursuite de la croissance des partenariats stratégiques et du segment de la location longue durée à
automobile destination des particuliers
 Optimisation de l’efficacité opérationnelle
Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs
 Avec la restructuration engagée en 2019, meilleur équilibre du portefeuille d’activités permettant une
sécurisation des revenus futurs et l’optimisation de l’utilisation des ressources dans un contexte de
Activités de Marché et Services marché normalisé
aux Investisseurs  Maintien des franchises leader (activités actions) et croissance soutenue essentiellement par les
activités de financement et de solutions d’investissement
 Poursuite des mesures d’optimisation métiers, réglementaires et dans les systèmes d’information
 Rééquilibrage de la dynamique d’origination des métiers de financement et conseil
Financement et Conseil
 Maintien des franchises leader de financement (matières premières, financements structurés)
(1) Les impacts de la norme IFRS 17, entrée en vigueur au 1er janvier 2023, sont intégrés dans la trajectoire budgétaire de l’UGT Assurances.

Les tests réalisés au 31 décembre 2022 montrent que la valeur p une réduction de 50 points de base des taux de croissance à long
recouvrable reste supérieure à la valeur comptable. terme entraînerait une diminution de 1,4% de la valeur recouvrable
totale sans nécessiter de dépréciation additionnelle d’aucune UGT ;
Des tests de sensibilité ont été réalisés pour mesurer l’impact de la
variation du taux d’actualisation et du taux de croissance à long terme p en combinant ces deux cas de sensibilité, la valeur recouvrable
sur la valeur recouvrable de chaque UGT. Les résultats de ces tests totale baisserait de 8,3% sans nécessiter de dépréciation
montrent que : additionnelle d’aucune UGT.
p une augmentation de 50 points de base appliquée à tous les taux
d’actualisation des UGT indiqués dans le tableau ci-dessus
entraînerait une diminution de la valeur recouvrable totale de 7,2%
sans nécessiter de dépréciation additionnelle d’aucune UGT ;

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 fLZM ;0<A:%C3<;B )<:?9-:,;C%3A,B BDA 9,B ,;C3C-B )<;B<93+-,B ,C 9,B ,;C3C-B
:3B,B ,; -@D3F%9,;),
Cette note présente des informations complémentaires relatives aux états financiers présentent un caractère significatif par rapport aux
entités retenues dans le périmètre de consolidation. comptes consolidés du Groupe. Cette significativité est notamment
appréciée au regard du total bilan et du résultat brut d’exploitation
Ces informations concernent les entités contrôlées de manière
consolidés du Groupe.
exclusive ou conjointe et les entités sous influence notable dont les

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Les entités structurées consolidées incluent notamment : Le Groupe n’a accordé sur l’exercice aucun soutien financier à ces
entités en dehors de tout cadre contractuel l’obligeant à un tel soutien
p des organismes de placement collectif (SICAV, FCP, etc.) dont la
et n’a pas, à la date du 31 décembre 2022, l’intention de les soutenir
gestion est assurée par les filiales de Gestion d’Actifs du Groupe ;
financièrement.
p des Fonds Communs de Titrisation (FCT) qui émettent des
Les titres émis par des véhicules d’émission de dettes structurées sont
instruments financiers pouvant être souscrits par des investisseurs
assortis d’une garantie irrévocable et inconditionnelle de la part de
et qui portent des risques de crédit inhérents à une exposition ou un
Société Générale pour le paiement des montants dus par l’émetteur.
panier d’expositions qui peuvent être divisés en tranches ;
Ces émetteurs concluent également avec Société Générale des
p des structures de financement d’actifs qui portent des financements opérations de couverture qui doivent leur permettre d’honorer leurs
aéronautiques, ferroviaires, maritimes ou immobiliers. obligations de paiement. Au 31 décembre 2022, le montant des
encours ainsi garantis est de 42,7 milliards d’euros.
Le Groupe a conclu des accords contractuels avec certaines entités
structurées consolidées pouvant l’amener à soutenir financièrement Dans le cadre de ses activités de titrisation pour le compte de sa
ces dernières en raison de leurs expositions à des risques de crédit, clientèle ou d’investisseurs, Société Générale accorde des lignes de
de marché ou de liquidité. liquidité à deux conduits « ABCP » (Asset Backed Commercial Paper)
pour un montant total de 25,0 milliards d’euros au 31 décembre 2022.

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Les Participations ne donnant pas le contrôle correspondent à la part Les Participations ne donnant pas le contrôle s’élèvent à
d’intérêts dans les filiales consolidées par intégration globale qui n’est 6 331 millions d’euros (5 796 millions d’euros au 31 décembre 2021) et
pas attribuable directement ou indirectement au Groupe. représentent 9% des capitaux propres du Groupe au 31 décembre 2022
Elles regroupent les instruments de capitaux propres émis par ces (8% au 31 décembre 2021).
filiales et non détenus par le Groupe ainsi que la quote-part des
résultats et réserves accumulées et des gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres revenant aux porteurs de ces
instruments.

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Capital et réserves 5 729 5 043
Autres instruments de capitaux propres émis par les filiales (cf. Note 7.1) 800 800
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (198) (47)
TOTAL 6 331 5 796

Les Participations ne donnant pas le contrôle dont le montant est p ALD, dont les données présentées ici correspondent à celles du
significatif au regard du total des capitaux propres au bilan consolidé groupe ALD Automotive ;
du Groupe concernent :
p Sogécap, contrôlée à 100%, au titre des émissions de titres
p les filiales cotées Komerčni Banka A.S., BRD – Groupe subordonnés perpétuels de décembre 2014.
Société Générale S.A. et SG Marocaine de Banques ;

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31.12.2022
Dividendes
Résultat net versés au cours
de la période Montant en fin de l’exercice aux
attribuable aux d’exercice des détenteurs de
participations ne participations ne participations ne
Pourcentage Pourcentage donnant pas donnant pas donnant pas
(En M EUR) de contrôle d’intérêt le contrôle le contrôle le contrôle
Komerčni Banka A.S. 60,73% 60,73% 276 1 875 (297)
BRD – Groupe Société Générale S.A. 60,17% 60,17% 107 530 (205)
Groupe ALD 75,94% 75,94% 249 1 676 (97)
SG Marocaine de Banques 57,67% 57,67% 41 500 (12)
Sogécap 100,00% 100,00% 33 829 (33)
Autres entités - - 223 921 (143)
TOTAL - - 929 6 331 (787)

31.12.2021

Dividendes
Résultat net de versés au cours
la période Montant en fin de l’exercice aux
attribuable aux d’exercice des détenteurs de
participations ne participations ne participations ne
Pourcentage Pourcentage donnant pas donnant pas donnant pas
(En M EUR) de contrôle d’intérêt le contrôle le contrôle le contrôle
Komerčni Banka A.S. 60,73% 60,73% 187 1 864 (62)
BRD – Groupe Société Générale S.A. 60,17% 60,17% 98 762 (3)
Groupe ALD 79,82% 79,82% 183 1 002 (57)
SG Marocaine de Banques 57,65% 57,65% 31 499 (13)
Sogécap 100,00% 100,00% 33 829 (33)
Autres entités - - 165 840 (58)
TOTAL - - 697 5 796 (226)

     

    

Les informations présentées sont les données des filiales (hors Sogécap) prises à 100% et avant élimination des opérations intra-groupes.

31.12.2022
Résultat net et gains et
pertes comptabilisés
directement en
(En M EUR) Produit net bancaire Résultat net capitaux propres Total Bilan
Komerčni Banka A.S. 1 523 715 793 53 209
BRD – Groupe Société Générale S.A. 667 272 (64) 14 449
Groupe ALD 2 620 1 255 1 338 57 929
SG Marocaine de Banques 445 102 39 10 169

31.12.2021

Résultat net et gains et


pertes comptabilisés
directement en
(En M EUR) Produit net bancaire Résultat net capitaux propres Total Bilan
Komerčni Banka A.S. 1 173 494 815 49 158
BRD – Groupe Société Générale S.A. 600 247 (26) 13 539
Groupe ALD 1 812 886 903 48 794
SG Marocaine de Banques 438 79 119 9 820

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Total entités mises


Coentreprises Entreprises associées en équivalence
(En M EUR) 2022 2021 2022 2021 2022 2021
Quote-part du Groupe dans :
Résultat net 6 4 9 2 15 6
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres (nets d’impôt) - - - - - -
RÉSULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS
DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 6 4 9 2 15 6

         




Au 31 décembre 2022, le Groupe n’a aucun engagement avec les parties liées relatives aux coentreprises et aux entreprises associées.

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Des contraintes ou obligations légales, réglementaires, statutaires ou La capacité du Groupe à utiliser les actifs peut également être
contractuelles peuvent restreindre la capacité du Groupe à transférer restreinte dans les cas suivants :
librement des actifs entre entités du Groupe.
p actifs remis en garantie de passifs, notamment auprès des banques
La capacité des entités consolidées à payer des dividendes ou à centrales, ou en garantie d’opérations sur instruments financiers,
attribuer ou rembourser des prêts et avances au sein du Groupe principalement sous forme de dépôts de garantie auprès des
dépend, entre autres, des contraintes réglementaires locales, chambres de compensation ;
des réserves statutaires et des performances financières et
p titres faisant l’objet de mises en pensions livrées ou de prêts ;
opérationnelles. Les contraintes réglementaires locales peuvent
concerner la capitalisation de l’entité, le contrôle des changes ou la p actifs détenus par les filiales d’assurance en représentation des
non convertibilité de la devise locale (ce qui est par exemple le cas contrats d’assurance-vie en unités de compte souscrits par la
dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine et clientèle ;
de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale),
le respect de ratios de liquidité (notamment aux États-Unis) ou de p actifs détenus par des entités structurées consolidées et dont le
grands risques visant à plafonner l’exposition de l’entité vis-à-vis du bénéfice est réservé aux investisseurs tiers qui ont souscrit les parts
Groupe (disposition réglementaire appliquée dans la plupart des pays ou titres émis par l’entité ;
d’Europe centrale et orientale, du Maghreb et d’Afrique p dépôts obligatoires auprès des banques centrales.
subsaharienne). Depuis mai 2022, la Russie a mis en place de nouvelles
restrictions décrites en Note 1, paragraphe 6.

 fLZN ;C3C-B BCAD)CDA-,B ;<; )<;B<93+-,B


Les informations présentées ci-dessous concernent les entités La Gestion d’Actifs regroupe les organismes de placement collectif
structurées par le Groupe et qui ne sont pas contrôlées par ce dernier. (SICAV, FCP, etc.) dont la gestion est assurée par les filiales de gestion
Ces informations ont été regroupées par typologie d’entités exerçant d’actifs du Groupe.
des activités similaires : le Financement d’Actifs, la Gestion d’Actifs et
La Titrisation regroupe les Fonds Communs de Titrisation (FCT) et
Autres (incluant la Titrisation et les structures d’émission).
structures équivalentes qui émettent des instruments financiers
Le Financement d’Actifs inclut les Groupements d’Intérêt Économique pouvant être souscrits par des investisseurs et qui portent des risques
(GIE), les sociétés de personnes et structures équivalentes qui portent de crédit inhérents à une exposition ou un panier d’expositions qui
des financements aéronautiques, ferroviaires, maritimes ou peuvent être divisés en tranches.
immobiliers.
Les intérêts du Groupe dans les entités structurées par des tiers sont
classés dans les rubriques du bilan consolidé selon leur nature.

U=J?J<  
         
Les intérêts du Groupe dans une entité structurée non consolidée p le rehaussement de crédit (garanties, parts subordonnées, dérivés
recouvrent des liens contractuels ou non contractuels qui l’exposent à de crédit, etc.) ;
un risque de variation des rendements associés à la performance de
p l’octroi de garantie (engagements de garantie) ;
cette entité structurée.
p les dérivés qui absorbent tout ou partie du risque de variation des
Ces intérêts comprennent :
rendements de l’entité structurée à l’exclusion des Credit Default
p la détention d’instruments de capitaux propres ou de dettes quel Swaps (CDS) et des options achetés par le Groupe ;
que soit leur rang de subordination ;
p les contrats rémunérés par des commissions assises sur la
p l’apport de financement (prêts, crédits de trésorerie, engagements performance de l’entité structurée ;
de financement, lignes de liquidité) ;
p les conventions d’intégration fiscale.

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Financement d’Actifs Gestion d’Actifs Autres


(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
(1)
Total Bilan de l’entité 5 898 6 018 18 090 17 635 23 085 23 932
Valeur nette comptable des intérêts du Groupe dans
ces entités
Actifs 2 646 2 650 2 579 4 659 8 719 8 512
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 138 269 2 377 4 445 1 181 979
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - - - - 51 52
Actifs financiers au coût amorti 2 503 2 377 43 54 7 486 7 480
Autres actifs 5 4 159 160 1 1
Passifs 1 419 1 490 2 941 4 242 1 410 1 814
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 99 115 2 530 3 715 175 973
Dettes envers la clientèle/établissements de crédit et
assimilés 1 257 1 338 384 498 1 235 841
Autres passifs 63 37 27 29 - -
(1) Pour la Gestion d’Actifs : la valeur liquidative (NAV : Net Asset Value) des fonds.

Le Groupe peut accorder à ces entités d’éventuelles avances un tel soutien et n’a pas, à la date du 31 décembre 2022, l’intention de
remboursables liées à la mise en place du fonds de roulement, qui les soutenir.
restent peu significatives.
L’exposition maximale au risque de perte en lien avec les intérêts dans
En revanche, le Groupe n’a pas accordé sur l’exercice de soutien une entité structurée correspond à :
financier à ces entités en dehors de tout cadre contractuel l’obligeant à

Financement d’Actifs Gestion d’Actifs Autres


(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Coût amorti ou juste valeur, selon leur évaluation au
bilan, des actifs financiers non dérivés conclus avec
l’entité structurée 2 538 2 475 4 340 5 096 1 932 1 851
Juste valeur des dérivés figurant à l’actif du bilan 59 195 620 1 838 346 372
Nominal des CDS vendus (montant maximal à payer) - - - - - -
Nominal des engagements de financement ou de
garantie donnés 367 112 112 461 1 498 2 331
Exposition maximale au risque de perte 2 964 2 782 5 072 7 395 3 776 4 554

Les éléments de réduction de l’exposition maximale au risque de perte Leurs montants, plafonnés en cas de limitation légale ou contractuelle
incluent : des sommes réalisables ou appréhendables, s’élèvent à
1 289 millions d’euros et concernent essentiellement les Autres (incluant
p le nominal des engagements de garantie reçus ;
la titrisation et les structures d’émission).
p la juste valeur des actifs reçus en garantie ;

p la valeur comptable au passif du bilan des dépôts de garantie reçus.

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Le Groupe peut ne pas détenir d’intérêts dans une entité structurée Par ailleurs, une entité structurée est réputée sponsorisée par le
mais être considéré comme sponsor de cette entité s’il a ou a eu un Groupe dès lors que sa dénomination intègre le nom du Groupe ou
rôle : d’une de ses filiales.
p de structureur ; En revanche, les entités structurées par le Groupe, en réponse à des
besoins spécifiques exprimés par un ou plusieurs clients ou bien
p de promoteur auprès des investisseurs potentiels ;
investisseurs, sont réputées sponsorisées par ces derniers.
p de gestion pour compte de tiers ;
Au 31 décembre 2022, le total bilan de ces entités structurées non
p de garant implicite ou explicite de la performance de l’entité consolidées, sponsorisées par le Groupe et dans lesquelles ce dernier
(notamment via des garanties de capital ou de rendement accordées ne détient aucun intérêt, s’élève à 4 275 millions d’euros.
aux porteurs de parts d’OPCVM).
Aucun revenu significatif n’a été enregistré sur ces entités au cours de
l’exercice.

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Un actif non courant, ou un groupe d’actifs et de passifs, est considéré comme détenu en vue de la vente quand sa valeur comptable sera
recouvrée principalement par le biais d’une vente et non d’une utilisation continue. L’actif, ou le groupe d’actifs et de passifs, doit alors être
disponible en vue de sa vente immédiate dans son état actuel et il doit être hautement probable que la cession interviendra dans un délai de
douze mois.
Pour que tel soit le cas, le Groupe doit être engagé dans un plan de cession de l’actif ou du groupe d’actifs et de passifs et avoir entamé un
programme de recherche d’un acquéreur ; par ailleurs, la mise en vente de l’actif ou du groupe d’actifs et de passifs doit être effectuée à un
prix raisonnable par rapport à sa juste valeur actuelle.
Les actifs et passifs concernés sont reclassés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non
courants destinés à être cédés sans possibilité de compensation.
En cas de moins-values latentes entre la juste valeur nette des coûts de cession des actifs non courants et des groupes d’actifs destinés à être
cédés et leur valeur nette comptable, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, les Actifs non courants destinés à être cédés
cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Actifs 1 081 27
Immobilisations et écarts d’acquisition 839 26
Actifs financiers 95 -
Prêts et créances sur les établissements de crédit, au coût amorti 93 -
Prêts et créances sur la clientèle, au coût amorti 2 -
Autres actifs 147 1
Passifs 220 1
Provisions - 1
Passifs financiers 57 -
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 -
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 56 -
Autres passifs 163 -

Au 31 décembre 2022, les postes Actifs non courants destinés à être FLEET MANAGEMENT LIMITED en Irlande. En effet, l’acquisition de
cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés LeasePlan par ALD a été validée par la Commission européenne sous
incluent des actifs et passifs relatifs à l’activité de location de véhicules réserve de la vente des activités de location de véhicules automobiles
automobiles, dont principalement ceux des entités SGALD d’ALD Automotive au Portugal, en Norvège et en Irlande, et de
AUTOMOTIVE SOCIEDADE GERAL DE COMERCIO E ALUGUER DE LeasePlan en République tchèque, en Finlande et au Luxembourg.
BENS S.A. au Portugal, ALD AUTOMOTIVE AS en Norvège et MERRION

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Les instruments financiers représentent les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des
liquidités ou d’autres actifs financiers. Les activités bancaires du Groupe sont généralement
contractualisées sous la forme d’instruments financiers qui recouvrent un large panel d’actifs et de passifs
tels les prêts, les titres en portefeuille (actions, obligations, etc.), les dépôts, les comptes d’épargne à
régime spécial, les emprunts obligataires et les instruments dérivés (swaps, options, contrats à terme,

dérivés de crédit, etc.).

 Dans les états financiers, le classement et le mode d’évaluation des actifs et passifs financiers sont fonction
de leurs caractéristiques contractuelles ainsi que de la manière dont l’entité gère ces instruments
financiers.
Cette distinction n’est cependant pas applicable aux instruments dérivés qui sont toujours évalués au bilan
à leur juste valeur quel que soit l’objet de leur détention (activités de marché ou opérations de couverture).

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Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés au bilan du Groupe dans trois catégories (coût amorti, juste valeur par
résultat et juste valeur par capitaux propres) qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Ce classement
est fonction des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle
d’activité ou « business model »).

Caractéristiques
Classement
des flux de Modèle d’activité
comptable
trésorerie

SPPI Collecte des flux


Coût amorti
contractuels
(Seulement des
Paiements de Principal
et d’Intérêts) Juste valeur par capitaux
Collecte des flux
propres
• Instruments
contractuels et vente
avec recyclage ultérieur
basiques de dettes

Portefeuille
de transaction Juste valeur par résultat

+ Option Juste Valeur par résultat


(élimination / réduction Juste valeur par résultat
d’une non-concordance comptable)

NON–SPPI

• Instruments
complexes
de dettes Quel que soit
Juste valeur par résultat
• Instruments de le modèle d’activité
capitaux propres
• Instruments dérivés

+ Option Juste Valeur par capitaux propres Juste valeur par capitaux
sans recyclage ultérieur propres
(actions et instruments de capitaux propres
hors portefeuille de transaction) sans recyclage ultérieur

Les principes de classification des actifs financiers requièrent de procéder, d’une part, à l’analyse des flux contractuels générés par les
instruments financiers, et, d’autre part à l’analyse du modèle d’activité dans lequel l’instrument est détenu.

         


L’analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels a pour objectif de limiter la possibilité de comptabiliser les revenus d’actifs
financiers sur la base du taux d’intérêt effectif aux seuls instruments dont les caractéristiques sont similaires à celles d’un contrat de prêt dit
basique, impliquant une forte prédictibilité des flux de trésorerie associés. Tous les autres actifs financiers qui n’ont pas de telles
caractéristiques sont évalués à la juste valeur par résultat, quel que soit le modèle d’activité dans le cadre duquel ils sont détenus.
Les flux de trésorerie contractuels qui représentent uniquement des remboursements de principal et des versements d’intérêts sur le
principal restant dû sont compatibles avec un contrat de prêt dit basique (flux SPPI : Seulement Paiements de Principal et d’Intérêts).
Dans un contrat de prêt basique, les intérêts consistent principalement en une contrepartie pour la valeur temps de l’argent et pour le risque
de crédit. Les intérêts peuvent également inclure une contrepartie pour le risque de liquidité, les frais de gestion administrative de l’actif, ainsi
qu’une marge commerciale. La facturation d’intérêts négatifs n’est pas incompatible avec cette définition.
Tous les actifs financiers non-basiques sont obligatoirement comptabilisés à la juste valeur par résultat, quel que soit le modèle d’activité
dans le cadre duquel ils sont détenus.

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Les actifs financiers dérivés qualifiés comptablement d’instruments de couverture sont présentés sur une ligne distincte du bilan
(cf. Note 3.2).
S’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction, les instruments de capitaux propres (actions et titres assimilés) peuvent toutefois, sur
option irrévocable exercée ligne à ligne, être évalués à la juste valeur par capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat (seuls les
dividendes perçus au titre de ces instruments doivent être enregistrés dans le compte de résultat).

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Le modèle d’activité représente la manière dont sont gérés les instruments pour générer des flux de trésorerie et des revenus.
Dans l’exercice de ses différents métiers, le Groupe met en œuvre plusieurs modèles d’activité. La nature de ces modèles s’apprécie en
déterminant la manière dont les groupes d’instruments financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre un objectif économique
donné. L’identification du modèle économique ne s’effectue pas instrument par instrument, mais au niveau d’un portefeuille d’instruments
financiers en analysant et en observant notamment :
p le mode d’évaluation, et de présentation à la Direction du Groupe, des performances du portefeuille ;

p le mode de gestion des risques associés aux instruments financiers concernés ;

p le mode de rémunération des responsables en charge de gérer le portefeuille ;

p les cessions d’actifs réalisées et prévues (valeur, fréquence, nature).

Pour déterminer le classement et le mode d’évaluation comptable des actifs financiers, il est nécessaire de faire la distinction entre trois
modèles d’activités :
p un modèle fondé sur la collecte des flux contractuels des actifs financiers ;

p un modèle fondé sur la collecte des flux contractuels des actifs financiers et sur la vente de ces actifs ;

p et un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire.

  


Un actif financier SPPI qui n’est pas détenu à des fins de transaction peut être désigné, dès sa comptabilisation initiale, pour être évalué à la
juste valeur par résultat si cette désignation permet l’élimination ou la réduction significative de décalages entre les traitements comptables
d’actifs et de passifs financiers liés (non-concordance comptable).
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Les passifs financiers sont classés dans l’une des deux catégories suivantes :
p les passifs financiers à la juste valeur par résultat : il s’agit des passifs financiers encourus à des fins de transaction, incluant notamment par
défaut les instruments dérivés passifs qui ne sont pas qualifiés d’instruments de couverture, ainsi que des passifs financiers non dérivés que
le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués en juste valeur par résultat (option juste valeur) ;
p les dettes : elles regroupent les autres passifs financiers non dérivés et sont évaluées au coût amorti.

Les passifs financiers dérivés qualifiés comptablement d’instruments de couverture sont présentés sur une ligne distincte du bilan
(cf. Note 3.2).
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Les reclassements d’actifs financiers ne sont requis que dans le cas exceptionnel d’un changement du modèle d’activité au sein duquel ils
sont détenus.
La comptabilisation de ces reclassements s’effectue de manière prospective (pas de retraitement des profits, des pertes et des intérêts
comptabilisés antérieurement).
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La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des
intervenants du marché à la date d’évaluation. Les méthodes de valorisation utilisées par le Groupe pour la détermination de la juste valeur
des instruments financiers sont présentées en Note 3.4.
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Les actifs financiers sont comptabilisés au bilan :
p en date de règlement-livraison pour les titres ;

p en date de négociation pour les dérivés ;

p en date de décaissement des fonds pour les prêts.

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Pour les instruments évalués à la juste valeur, les variations de juste valeur entre la date de négociation et la date de règlement-livraison sont
enregistrées en résultat ou en capitaux propres en fonction de la catégorie comptable des actifs financiers concernés. La date de négociation
représente la date à laquelle l’engagement contractuel devient ferme et irrévocable pour le Groupe.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les frais directement
attribuables à leur acquisition ou à leur émission (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat pour
lesquels ces frais sont enregistrés directement dans le compte de résultat).
Si la juste valeur initiale est fondée principalement sur des données de marché observables, la différence entre cette juste valeur et le prix de
transaction, représentative de la marge commerciale, est comptabilisée immédiatement en résultat. En revanche, si les paramètres de
valorisation utilisés ne sont pas observables ou si les modèles de valorisation ne sont pas reconnus par le marché, la marge commerciale est
généralement enregistrée de manière différée en résultat.
Pour certains instruments, compte tenu de leur complexité, cette marge n’est toutefois reconnue en résultat qu’à leur maturité ou lors de leur
cession éventuelle avant terme. Lorsque les paramètres de valorisation deviennent observables, la partie de la marge commerciale non
encore comptabilisée est alors enregistrée en résultat (cf. Note 3.4.7).
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Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un actif financier (ou d’un groupe d’actifs similaires) lorsque les droits contractuels aux flux de
trésorerie de l’actif expirent ou lorsque le Groupe a transféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et la
quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif.
Le Groupe décomptabilise également les actifs financiers dont il a conservé les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie mais a
l’obligation contractuelle de reverser ces mêmes flux à un tiers (pass-through agreement) et dont il a transféré la quasi-totalité des risques et
avantages.
Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’un actif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et
avantages liés à la propriété de l’actif financier et n’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier, le Groupe décomptabilise l’actif
financier et enregistre alors distinctement, si nécessaire, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à
l’occasion du transfert de l’actif. Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier, il maintient ce dernier à son bilan à hauteur de son
implication continue dans cet actif.
Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de
résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue, corrigée le cas
échéant de tout profit ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres et de la valeur de tout actif
ou passif de gestion. Les indemnités facturées aux emprunteurs lors du remboursement anticipé de leur prêt sont enregistrées en résultat à la
date du remboursement parmi les Intérêts et produits assimilés.
Le Groupe décomptabilise un passif financier (ou une partie de passif financier) lorsque ce passif financier est éteint, c’est-à-dire lorsque
l’obligation précisée au contrat est éteinte, est annulée ou est arrivée à expiration.
Un passif financier peut également être décomptabilisé en cas de modification substantielle de ses conditions contractuelles ou d’échange
avec le prêteur contre un instrument dont les conditions contractuelles sont substantiellement différentes.
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En date de clôture, les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours
comptant de la devise. Les écarts de change latents ou réalisés sont enregistrés dans le Résultat net des opérations financières.
Les opérations de change à terme sont évaluées en juste valeur en utilisant le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée.
Les positions de change au comptant sont évaluées selon les cours de change officiels au comptant de fin de période. Les différences de
réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées dans le compte de résultat parmi les Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste
valeur par résultat (cf. Note 3.1) sauf dans les cas où la comptabilité de couverture est applicable au titre de la couverture d’un investissement
net à l’étranger libellé en devises ou d’une couverture de flux de trésorerie (cf. Note 3.2).
En date de clôture, les actifs et passifs non monétaires libellés en devises qui sont évalués en juste valeur, c’est le cas notamment des actions
et autres instruments de capitaux propres, sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours comptant de la devise. Les écarts
de change sur ces actifs sont constatés soit en résultat (Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat), soit dans
les capitaux propres (Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) par symétrie avec la comptabilisation des gains et pertes
relatifs à ces actifs.
En date de clôture, les actifs et passifs non monétaires libellés en devises qui sont évalués au coût historique sont convertis dans la monnaie
fonctionnelle de l’entité au coût historique de la devise à la date de la comptabilisation initiale.

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        N   
Dans le contexte de la réforme des taux d’intérêt de référence (réforme IBOR), la base de calcul des flux de trésorerie contractuels d’un
actif/passif financier peut être modifiée :
p soit en modifiant les conditions contractuelles fixées lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier (exemple : dans le cadre
d’une renégociation du contrat, les conditions contractuelles sont modifiées pour remplacer le taux d’intérêt de référence initialement
prévu par un taux d’intérêt de référence alternatif) ;
p soit par application de dispositions externes qui s’imposent sans nécessiter de modification des clauses contractuelles (exemple :
l’adoption d’un règlement européen imposant la migration de tous les contrats encore indexés sur le Libor CHF et l’Eonia dans
l’Union européenne respectivement le 1er et 3 janvier 2022) ;
p soit en raison de l’activation d’une clause contractuelle existante (exemple : application d’une clause de remplacement du taux contractuel,
dite de Fallback).
Si, dans le contexte de la réforme des taux d’intérêt de référence (réforme IBOR), un changement intervient dans la base de calcul des flux de
trésorerie contractuels d’un actif ou d’un passif financier au coût amorti ou d’un actif en juste valeur par capitaux propres, la modification est
considérée comme une simple mise à jour prospective du taux d’intérêt effectif appliqué pour calculer les produits ou charges d’intérêts et ne
génère ni gains ou pertes en résultat.
Ce traitement est toutefois subordonné au respect des conditions suivantes :
p le changement intervenant dans la base de calcul des flux de trésorerie contractuels est requis et découle directement de la réforme
IBOR ; et
p la nouvelle base de calcul des flux de trésorerie contractuels est économiquement équivalente à l’ancienne base de calcul utilisée avant le
changement.
Les cas donnant lieu à une nouvelle base de calcul des flux de trésorerie contractuels considérée comme économiquement équivalente à
l’ancienne base de calcul sont par exemple :
p le remplacement d’un taux d’intérêt de référence existant utilisé pour déterminer les flux de trésorerie contractuels d’un actif ou d’un passif
financier par un taux d’intérêt de référence alternatif (ou par la modification de la méthode utilisée pour calculer le taux d’intérêt de
référence en question), et l’ajout d’une marge fixe nécessaire pour compenser la différence de base entre le taux d’intérêt de référence
existant et le taux d’intérêt de référence alternatif ;
p l’ajout d’une clause de substitution (Fallback) aux conditions contractuelles d’un actif ou d’un passif financier pour permettre la mise en
œuvre des changements décrits ci-dessus ;
p à titre accessoire, les modifications apportées aux modalités de calcul de ces intérêts induites par l’utilisation d’un nouveau taux de
référence (date de fixation du taux, périodicité du calcul des intérêts, etc.).
Les modifications apportées à un actif ou à un passif financier, en complément de celles découlant directement de l’application de la réforme
IBOR, sont traitées selon les principes applicables habituellement aux modifications d’instruments financiers.

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Le Groupe a mis en place des procédures destinées à analyser le caractère SPPI des actifs financiers lors de leur comptabilisation initiale
(octroi de prêts, acquisition de titres, etc.).
Toutes les clauses contractuelles sont analysées, notamment celles qui pourraient modifier l’échéancier ou le montant des flux de trésorerie
contractuels. La possibilité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure
compatible avec le caractère SPPI des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente
essentiellement le principal restant dû et les intérêts courus ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable.
La possibilité pour cette indemnité compensatoire d’être négative n’est pas incompatible avec le caractère SPPI des flux de trésorerie
contractuels.
L’indemnité compensatoire est notamment considérée comme raisonnable dans les cas suivants :
p son montant est calculé en pourcentage du capital restant dû et il est plafonné par la réglementation en vigueur (en France, par exemple,
l’indemnité de remboursement anticipé des prêts immobiliers aux particuliers est plafonnée à un montant égal à six mois d’intérêt ou 3%
du capital restant dû) ou limité par les pratiques concurrentielles de marché ;
p son montant correspond au différentiel entre les intérêts contractuels qui auraient dû être perçus jusqu’à l’échéance du prêt et les intérêts
qui seraient générés par le replacement du montant remboursé par anticipation à un taux reflétant le taux d’intérêt de référence.
Certains contrats de prêts sont assortis de clauses de remboursement anticipé dont le montant contractuel est égal à la juste valeur du prêt
ou bien inclut, dans d’autres cas, une compensation égale au coût de débouclage d’un swap de couverture associé. Les flux de
remboursement anticipé de ces prêts sont considérés comme SPPI s’ils reflètent l’effet des changements du taux d’intérêt de référence.

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Les actifs financiers basiques (SPPI) sont des instruments de dettes qui incluent notamment :
p des prêts à taux fixe ;

p des prêts à taux variable assortis ou non de limitations à la hausse ou à la baisse (prêts cappés ou
floorés) ;
p des titres de dettes (obligations publiques ou privées, titres de créances négociables) à taux fixe ou à
taux variable ;
p des créances représentatives d’opérations de pensions livrées sur titres ;

p des dépôts de garantie versés ;

p des créances commerciales.

Toute clause contractuelle qui génère une exposition à des risques ou levier) ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie
à une volatilité des flux sans rapport avec un contrat de prêt basique contractuels revêtent un caractère SPPI, sauf si la clause n’a qu’un
(comme une exposition aux variations de cours des actions ou d’un effet minime sur ces flux (caractère de minimis de leur variabilité).
indice boursier par exemple, ou encore l’introduction d’un effet de

Les actifs financiers non-basiques (non-SPPI) incluent notamment :


p les instruments dérivés ;

p les actions et autres instruments de capitaux propres détenus par l’entité ;

p les parts détenues dans des fonds de placement collectifs (OPCVM, mutual funds, etc.) ;

p les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions (obligations


remboursables en actions, obligations convertibles en actions, etc.).
p les instruments structurés dont les flux sont en tout ou partie indexés sur un indice.

Les actifs financiers basiques (SPPI) détenus par le dans les intérêts est susceptible d’être modifiée en raison des clauses
Groupe incluent des financements de projets de contractuelles de l’instrument. C’est le cas, par exemple, si le taux
développement durable (labellisés Environnement, d’intérêt de l’instrument financier est révisé périodiquement, mais que
Social et Gouvernance) sous forme d’obligations la fréquence des révisions ne concorde pas avec la durée pour laquelle
durables (Sustainability-linked bonds, social bonds) et le taux d’intérêt est établi (comme un taux d’intérêt révisé
d’obligations vertes (Green bonds) dont les flux contractuels sont mensuellement en fonction du taux à un an) ou si le taux d’intérêt de
conformes aux critères SPPI. l’instrument financier est révisé périodiquement selon une moyenne
de taux d’intérêt à court et à long terme.
Les actifs financiers non-basiques (non-SPPI) incluent les instruments
structurés dont les flux sont en tout ou partie indexés sur un indice qui Si l’écart entre les flux de trésorerie contractuels non actualisés de
n’est pas spécifique à l’émetteur tel qu’un indice ESG de marché. l’actif financier et ceux de l’instrument de référence est significatif ou
peut le devenir, cet actif financier ne peut pas être considéré comme
Des prêts à impact ont été octroyés par le Groupe pour accompagner
basique.
les entreprises dans leur démarche de durabilité par un mécanisme
incitatif de révision de la marge en fonction de critères ESG propres à En fonction de la nature des clauses contractuelles, la comparaison
l’emprunteur ou de l’atteinte par ce dernier d’objectifs de avec les flux d’un instrument de référence peut s’appuyer sur une
développement durable (Sustainability-linked loans). L’analyse de ces analyse qualitative ; mais dans d’autres cas un test quantitatif est
prêts a permis de les qualifier d’actifs financiers basiques (SPPI) dès effectué. Le caractère significatif ou non de l’écart est apprécié pour
lors que leurs flux respectaient les critères SPPI et que la composante chaque exercice et cumulativement sur la durée de vie de l’instrument.
ESG satisfait au critère de minimis. L’analyse tient également compte des facteurs qui pourront avoir une
incidence sur le montant non actualisé des flux de trésorerie
Au cours du second semestre 2022, l’IASB a décidé de proposer des
contractuels futurs. Dans ce but, le Groupe tient compte des courbes
modifications au guide d’application d’IFRS 9 concernant
de taux d’intérêt en date de comptabilisation initiale de l’actif
l’appréciation du caractère SPPI ainsi que de nouvelles informations à
financier, mais apprécie également leur évolution sur la durée de vie
publier en annexe pour les instruments financiers assortis de
de l’instrument au regard de scénarios raisonnablement possibles.
conditions contractuelles qui pourraient modifier le calendrier ou le
montant des flux de trésorerie contractuels en fonction d’un Au sein du Groupe, les instruments concernés incluent par exemple
événement éventuel. L’objectif du projet est de clarifier la façon dont des prêts immobiliers à taux variable dont les intérêts sont révisés tous
les critères de qualification SPPI s’appliquent aux actifs financiers les ans sur la base de la moyenne des taux Euribor douze mois
assortis de facteurs ESG ou de caractéristiques similaires. L’IASB a observés sur les deux mois précédant la révision, ou encore des prêts
prévu de publier un exposé-sondage au cours du premier accordés aux professionnels du secteur immobilier dont les intérêts
semestre 2023. sont révisés tous les trois mois sur la base de la moyenne des taux
Euribor un mois observés tous les trois mois précédant la révision.
L’analyse des flux de trésorerie contractuels peut également nécessiter
Les analyses menées par le Groupe ont conclu au caractère basique de
leur comparaison avec ceux d’un instrument de référence (instrument
ces prêts.
benchmark) lorsque la composante valeur temps de l’argent incluse

+      


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Par ailleurs, une analyse spécifique des flux de trésorerie contractuels


est appliquée dans le cas des actifs financiers émis par des véhicules Les informations sur la typologie des risques, la gestion des
de titrisation ou par toute autre structure qui établit un ordre de risques associés aux instruments financiers, ainsi que les
priorité de paiement entre les porteurs. La détermination du caractère informations sur la gestion du capital et le respect des ratios
SPPI de ces actifs financiers nécessite une analyse des caractéristiques réglementaires requises par le référentiel IFRS tel qu’adopté
contractuelles et du risque de crédit supporté par les tranches et par dans l’Union européenne sont présentées dans le chapitre 4 du
les portefeuilles d’instruments financiers sous-jacents en allant jusqu’à présent Document d’enregistrement universel (Risques et
identifier les instruments qui produisent les flux de trésorerie adéquation des fonds propres).
(look-through approach).
Les données présentées dans la Note 3 s’entendent hors instruments
financiers des filiales du secteur de l’assurance ; pour ces derniers,
les informations sont présentées dans la Note 4.3.

 fMZK )C30B ,C ?%BB30B 03;%;)3,AB ' 9% 6DBC, F%9,DA ?%A A-BD9C%C

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31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) Actif Passif Actif Passif
Portefeuille de transaction 310 087 234 851 319 789 243 112
Actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat 18 003 21 356
Instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option 1 347 65 767 1 569 64 451
TOTAL 329 437 300 618 342 714 307 563
dont titres reçus/donnés en pension livrée 122 786 103 365 81 313 84 797

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Le portefeuille de transaction regroupe les actifs et passifs financiers qui sont détenus ou encourus dans le cadre des activités de marché.
Ce portefeuille inclut également, parmi les autres actifs de transaction, les stocks physiques de matières premières que le Groupe pourrait
être amené à détenir dans le cadre de ses activités de mainteneur de marché sur les instruments dérivés sur matières premières.
Les instruments financiers dérivés sont classés en portefeuille de transaction, sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments de couverture
(cf. Note 3.2).
Les actifs et passifs du portefeuille de transaction sont évalués à leur juste valeur en date de clôture et portés au bilan dans les rubriques Actifs
et Passifs financiers à la juste valeur par résultat. Les variations de leur juste valeur et les revenus associés à ces instruments sont enregistrés
en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

    
Les actifs financiers détenus à des fins de transaction (trading) sont acquis :
p avec l’intention de les revendre à court terme ;

p ou dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché ;

p ou dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers dérivés, des titres ou d’autres
instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme.

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Activités de marché
Le modèle de gestion des activités de transaction est celui mis en œuvre par la Banque de Grande Clientèle
et Solutions Investisseurs pour ses activités de marché.
Il s’applique également aux parts des engagements et prêts consortiaux (financements syndiqués) que le
Groupe ne souhaite pas conserver et qui ont été identifiées, dès l’engagement du Groupe dans l’opération,
comme étant à céder à court terme (généralement 6 à 12 mois) sur le marché secondaire, ainsi qu’aux prêts
octroyés par le Groupe dans le cadre des activités d’origination/distribution avec l’intention de les vendre à
court terme.

Les actifs financiers détenus dans des portefeuilles d’instruments Le portefeuille de transaction inclut l’ensemble des actifs financiers
financiers gérés en extinction sont également suivis sur la base de leur détenus à des fins de transaction quelles que soient les
juste valeur. Bien que ne relevant pas des activités de marché, caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels. Seuls les actifs
ces actifs sont présentés comptablement parmi les actifs de financiers non-SPPI qui ne sont pas détenus dans le cadre de ces
transaction et sont évalués à la juste valeur par résultat. activités sont classés parmi les Actifs financiers évalués
obligatoirement à la juste valeur par résultat (cf. paragraphe 3.1.2).



(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Obligations et autres titres de dettes 26 022 22 480
Actions et autres instruments de capitaux propres 74 387 108 858
Pensions livrées 122 752 81 282
Dérivés de transaction(1) 75 934 100 355
Prêts, créances et autres actifs de transaction 10 992 6 814
TOTAL 310 087 319 789
dont titres prêtés 12 455 14 370
(1) Cf. Note 3.2 Instruments financiers dérivés.



(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Dettes sur titres empruntés 51 101 45 821
Obligations et autres titres de dettes vendus à découvert 5 187 3 630
Actions et autres instruments de capitaux propres vendus à découvert 1 244 838
Pensions livrées 102 678 84 729
Dérivés de transaction(1) 72 068 106 607
Emprunts et autres passifs de transaction 2 573 1 487
TOTAL 234 851 243 112
(1) Cf. Note 3.2 Instruments financiers dérivés.

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Les actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat regroupent :
p les prêts, obligations et titres assimilés qui ne sont pas détenus dans le cadre d’activités de transaction et dont les flux de trésorerie
contractuels ne sont pas représentatifs de remboursements de principal et de versements d’intérêts sur le principal restant dû (instruments
dits non-basiques ou non-SPPI) ;
p les actions et titres assimilés qui ne sont classés dans aucune autre sous-catégorie : portefeuille de transaction à la juste valeur par résultat,
instruments désignés par le Groupe pour être évalués à la juste valeur par capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.
La juste valeur de ces actifs est présentée au bilan dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat et les variations de leur juste
valeur sont enregistrées (hors intérêts) en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par
résultat.

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Obligations et autres titres de dettes 195 193
Actions et autres instruments de capitaux propres 2 816 2 769
Prêts, créances et pensions livrées 14 992 18 394
TOTAL 18 003 21 356


    Y 
      


(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Crédits de trésorerie 1 500 1 257
Crédits à l’équipement 11 338 14 881
Autres crédits 2 154 2 256
TOTAL 14 992 18 394

Les prêts, créances et pensions livrées classés dans la catégorie Actifs p des prêts dont les clauses contractuelles incluent des options de
financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat remboursement anticipé assorties d’indemnités compensatoires
comprennent : dont le montant ne reflète pas les variations des taux d'intérêt ;
p des prêts incluant des clauses d’indexation ne permettant pas de les
qualifier de prêts basiques (SPPI).

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Aux actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction et actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat
s’ajoutent, dans les mêmes rubriques des états financiers, les actifs et passifs financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès l’origine
pour être évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de leur juste valeur (intérêts inclus) sont enregistrées
en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat à l’exception de la part représentative
du risque de crédit propre du Groupe pour les passifs financiers qui est comptabilisée dans la rubrique Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres.
Par ailleurs, en cas de décomptabilisation d’un passif financier classé à la juste valeur par résultat sur option avant son échéance
contractuelle, les éventuels gains et pertes attribuables au risque de crédit propre du Groupe sont enregistrés dans la rubrique Gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres puis sont reclassés à l’ouverture de l’exercice suivant dans la rubrique Réserves consolidées.
Pour les actifs financiers, l’application de cette option est permise uniquement pour éliminer ou réduire significativement des décalages entre
les traitements comptables de certains actifs et passifs financiers liés.
Pour les passifs financiers, l’application de cette option est limitée aux situations suivantes :
p lorsqu’elle permet l’élimination ou la réduction de décalages entre les traitements comptables de certains actifs et passifs financiers liés ;

p lorsqu’elle s’applique à un passif financier hybride comportant un ou plusieurs dérivés incorporés qui devraient faire l’objet d’une
comptabilisation distincte ;
p lorsqu’un groupe d’actifs et/ou de passifs financiers est géré et sa performance est évaluée sur la base de la juste valeur.

Le Groupe évalue ainsi à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat les émissions obligataires structurées du métier des activités de
Marché et Services aux Investisseurs. Ces émissions s’inscrivent dans le cadre d’une activité exclusivement commerciale dont les risques sont
couverts par des retournements sur le marché au moyen d’instruments financiers gérés au sein des portefeuilles de transaction. L’utilisation
de l’option juste valeur permet ainsi de garantir la cohérence entre le traitement comptable de ces émissions et celui des instruments
financiers dérivés couvrant les risques de marché induits par ces dernières et qui sont obligatoirement évalués à la juste valeur.



(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Obligations et autres titres de dettes 112 4
Prêts, créances et pensions livrées 55 58
Actifs distincts pour régimes d’avantages du personnel(1) 1 180 1 507
TOTAL 1 347 1 569
(1) Dont 1 002 millions d’euros au 31 décembre 2022 d’actifs distincts pour régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies contre 1 331 millions d’euros au
31 décembre 2021 (cf. Note 5.2).



Les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option sont essentiellement constitués par les émissions structurées du groupe
Société Générale.

31.12.2022 31.12.2021
Montant Montant
remboursable remboursable
(En M EUR) Juste valeur à maturité Juste valeur à maturité
Instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option 65 767 67 312 64 451 65 547

Les écarts de réévaluation liés au risque de crédit émetteur du Groupe La variation de juste valeur attribuable au risque de crédit propre a
sont évalués à l’aide de modèles tenant compte des conditions les plus généré sur l’exercice 2022 un gain en capitaux propres de
récentes de refinancement effectif du groupe Société Générale sur les 671 millions d’euros avant impôts. Au 31 décembre 2022, le montant
marchés et de la maturité résiduelle des passifs concernés. cumulé des variations de valeurs attribuables au risque de crédit
propre représente un gain total de 326 millions d’euros avant impôts.

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(En M EUR) 2022 2021


Résultat net sur portefeuille de transaction (hors dérivés) (5 650) 20 580
Résultat net sur instruments financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat(1) (2 006) (1 401)
Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur sur option 2 806 (3 143)
Résultat sur instruments financiers dérivés de transaction 11 925 (10 993)
Résultat net sur opérations de couverture(2) (237) (9)
Résultat net sur instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur (16 246) (5 741)
Réévaluation des éléments couverts attribuable aux risques couverts(3) 16 019 5 732
Part inefficace de la couverture de flux de trésorerie (10) (0)
Résultat net des opérations de change (123) 670
TOTAL 6 715 5 704
dont produits de dividendes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 99 113
(1) Ce poste enregistre les gains et pertes latents et réalisés sur les instruments de dettes et de capitaux propres à l’exclusion de la composante de revenus des
instruments de dettes représentative d’un taux d’intérêt qui est enregistrée en marge nette d’intérêt (cf. Note 3.7).
(2) Ce poste présente uniquement le résultat des opérations de couverture portant sur des instruments financiers. Pour les opérations de couverture portant sur des
actifs ou passifs non financiers, le résultat net des instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur est présenté au sein du poste du compte de résultat
impacté par l’élément couvert.
(3) Ce poste présente la réévaluation des éléments couverts en juste valeur y compris la variation de valeur des écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux.

Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultats ci-dessus n’intègrent pas le coût de refinancement de ces
résultat sont classés par nature et non par destination, le résultat net instruments financiers, qui est présenté parmi les charges et produits
des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat d’intérêts.
doit être appréhendé globalement. Il convient de noter que les

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 fMZL ;BCAD:,;CB 03;%;)3,AB +-A3F-B

Les instruments financiers dérivés sont des instruments financiers dont la valeur évolue en
fonction de celle d’un sous-jacent et peut s’accompagner d’un effet démultiplicateur (effet de
levier). Les sous-jacents de ces instruments sont variés (taux d’intérêt, cours de change, actions,
indices, matières premières, notation de crédit, etc.) de même que leur forme (contrats à terme,
contrats d’échange ou swaps, options d’achat ou de vente, etc.).

 Les instruments financiers dérivés peuvent être conclus par le Groupe dans le cadre de ses activités
 de marché afin d’offrir à ses clients des solutions pour leur gestion des risques ou l’optimisation de
leurs revenus. Il s’agit alors de dérivés de transaction.
Le Groupe peut également conclure des instruments financiers dérivés pour gérer et couvrir ses
propres risques. Il s’agit alors de dérivés de couverture. Les opérations de couverture peuvent
concerner des éléments ou transactions individuelles (opérations de micro-couverture) ou bien des
portefeuilles d’actifs et passifs financiers générant un risque structurel de taux d’intérêt
(opérations de macro-couverture).
À la différence des autres instruments financiers, les instruments dérivés sont toujours évalués au
bilan à leur juste valeur quel que soit l’objet de leur détention (activités de marché ou opérations
de couverture). La réévaluation des dérivés de transaction affecte directement le compte de
résultat. En revanche, le mode de comptabilisation des opérations de couverture permet de lier la
réévaluation des dérivés de couverture avec le traitement comptable des opérations et des
instruments couverts afin d’éliminer ou de réduire la volatilité au compte de résultat.

 
Les instruments financiers dérivés sont des instruments qui présentent les trois caractéristiques suivantes :
p leur valeur fluctue en fonction de la variation d’un sous-jacent (taux d’intérêt, cours de change, actions, indices, matières premières,
notations de crédit, etc.) ;
p ils ne requièrent qu’un investissement initial faible ou nul ;

p leur règlement intervient à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan parmi les actifs ou passifs financiers. Ils sont
comptabilisés comme des instruments de transaction, sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments de couverture.

%B ?%AC3)D93,A +,B 3;BCAD:,;CB +-A3F-B BDA %)C3<;B ?A<?A,B


Les instruments financiers dérivés ayant comme sous-jacent les actions Société Générale ou les actions de filiales du Groupe et qui sont
obligatoirement dénoués par l’échange d’un montant fixe de trésorerie (ou d’un autre actif financier) contre un nombre fixe d’actions propres
(autres que des dérivés) sont qualifiés d’instruments de capitaux propres. Ces instruments, ainsi que les primes et soultes payées ou reçues
qui s’y rapportent, sont inscrits directement en capitaux propres dès leur enregistrement initial et ne font l’objet d’aucune réévaluation
ultérieure. Les ventes d’options de vente sur actions propres et les achats à terme d’actions propres donnent lieu à l’enregistrement d’une
dette pour la valeur du notionnel par contrepartie des capitaux propres.
Les autres instruments financiers dérivés ayant comme sous-jacent des actions propres sont quant à eux comptabilisés au bilan en juste
valeur comme les instruments financiers dérivés n’ayant pas comme sous-jacent des actions propres.

A%3C,:,;C +,B 3;BCAD:,;CB +-A3F-B 3;)<A?<A-B


Un instrument dérivé incorporé est une composante d’un contrat hybride qui inclut également un instrument hôte non-dérivé.
Lorsque le contrat hôte constitue un actif financier, le contrat hybride sera évalué entièrement à la juste valeur par résultat car ses flux de
trésorerie contractuels ne revêtent pas un caractère basique (ou SPPI).
Lorsque le contrat hôte constitue un passif financier et qu’il n’est pas évalué à la juste valeur par résultat, le dérivé incorporé est séparé de son
contrat hôte dès lors que :
p dès l’initiation de l’opération, les caractéristiques économiques et les risques associés de cet instrument dérivé ne sont pas étroitement liés
aux caractéristiques et risques du contrat hôte ; et
p il répond à la définition d’un instrument dérivé.

L’instrument financier dérivé ainsi séparé est comptabilisé à sa juste valeur au bilan dans les rubriques Actifs financiers à la juste valeur par
résultat ou Passifs financiers à la juste valeur par résultat dans les conditions décrites ci-avant. Le contrat hôte est quant à lui comptabilisé
dans l’une des rubriques relatives aux passifs financiers évalués au coût amorti.

+      


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Les instruments financiers dérivés de transaction sont inscrits au bilan pour leur juste valeur dans les rubriques Actifs ou Passifs financiers à la
juste valeur par résultat. Les variations de juste valeur sont enregistrées au compte de résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur
instruments financiers à la juste valeur par résultat.
Les variations de juste valeur constatées sur les instruments financiers dérivés conclus avec des contreparties qui se sont ultérieurement
avérées défaillantes sont comptabilisées en Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat jusqu’à la date
d’annulation de ces instruments et de constatation au bilan, pour leur juste valeur à cette même date, des créances ou dettes vis-à-vis des
contreparties concernées. Les éventuelles dépréciations ultérieures de ces créances sont enregistrées en Coût du risque dans le compte de
résultat.

  

31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) Actif Passif Actif Passif
Instruments de taux d’intérêt 34 167 23 163 56 560 51 181
Instruments de change 24 272 25 341 18 404 19 320
Instruments sur actions et indices 15 513 21 191 24 186 33 779
Instruments sur matières premières 199 154 279 311
Dérivés de crédit 1 756 1 439 921 1 179
Autres instruments financiers à terme 27 781 5 837
TOTAL 75 934 72 069 100 355 106 607

Le Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la gestion du juste valeur en contrepartie du compte de résultat et ne peuvent pas
portefeuille de crédits corporate. Ils permettent essentiellement de être qualifiés comptablement de couverture d’actifs financiers. Ils sont
réduire les concentrations individuelles, sectorielles et géographiques donc présentés pour leur juste valeur parmi les instruments financiers
et d’assurer une gestion active des risques et du capital alloué. Tous les dérivés de transaction.
dérivés de crédit, quelle que soit l’intention de gestion, sont évalués en

   ] ^

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Instruments de taux d’intérêt 9 757 261 9 807 443
Instruments fermes 7 998 484 8 155 415
Swaps 6 412 207 7 013 837
Contrats à terme de taux 1 586 277 1 141 578
Instruments conditionnels 1 758 777 1 652 028
Instruments de change 4 162 947 3 379 742
Instruments fermes 3 046 929 2 617 178
Instruments conditionnels 1 116 018 762 564
Instruments sur actions et indices 791 814 838 749
Instruments fermes 138 533 144 592
Instruments conditionnels 653 281 694 157
Instruments sur matières premières 20 714 24 539
Instruments fermes 20 472 24 372
Instruments conditionnels 242 167
Dérivés de crédit 170 225 177 923
Autres instruments financiers à terme 28 066 31 022
TOTAL 14 931 027 14 259 418

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Conformément aux dispositions transitoires de la norme IFRS 9, le Groupe a fait le choix de maintenir les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la
couverture. En conséquence, les instruments de capitaux propres détenus (actions et titres assimilés) ne sont pas éligibles à la comptabilité de
couverture quel que soit leur classement comptable.

 
Afin de couvrir certains risques de marché, le Groupe met en place des couvertures au moyen d’instruments financiers dérivés.
Comptablement, ces opérations peuvent être qualifiées de couverture de juste valeur ou de couverture de flux de trésorerie ou de couverture
d’un investissement net à l’étranger, selon les risques ou les éléments à couvrir.
Pour qualifier comptablement ces opérations comme des opérations de couverture, le Groupe documente de façon détaillée la relation de
couverture dès sa mise en place. Cette documentation précise l’actif, le passif, ou la transaction future couverte, le risque faisant l’objet de la
couverture et la stratégie associée de gestion de ce risque, le type d’instrument financier dérivé utilisé et la méthode d’évaluation qui sera
appliquée pour mesurer l’efficacité de la couverture.
L’instrument financier dérivé désigné comme instrument de couverture doit être hautement efficace afin de compenser la variation de la juste
valeur ou des flux de trésorerie découlant du risque couvert. Cette efficacité est vérifiée lorsque les variations de la juste valeur ou des flux de
trésorerie de l’élément couvert sont presque totalement compensées par les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de
l’instrument de couverture, le rapport attendu entre les deux variations étant compris dans la fourchette 80%-125%. L’efficacité est appréciée
à la mise en place de la couverture puis tout au long de sa durée de vie. Elle est mesurée trimestriellement de façon prospective (efficacité
escomptée sur les périodes futures) et rétrospective (efficacité constatée sur les périodes passées). Si l’efficacité sort de la fourchette précitée,
la comptabilité de couverture est interrompue.
Les instruments financiers dérivés de couverture sont portés au bilan pour leur juste valeur dans la rubrique Instruments dérivés de
couverture.

<DF,ACDA, +, 6DBC, F%9,DA


L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une variation défavorable de la juste valeur d’un élément qui pourrait
affecter le compte de résultat en cas de sortie de l’élément couvert du bilan.
Les variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé de couverture sont enregistrées au compte de résultat dans la rubrique Gains ou
pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat, mais s’agissant de dérivés de taux, la partie correspondant au réescompte
de l’instrument financier dérivé est présentée au compte de résultat dans les rubriques Intérêts et produits assimilés, Intérêts et charges
assimilées symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert.
Au bilan, la valeur comptable de l’élément couvert est ajustée des gains ou des pertes attribuables à la réévaluation du risque couvert,
lesquels sont constatés dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat.
Dans la mesure où la relation de couverture est hautement efficace, les variations de juste valeur de l’élément couvert se compensent dans le
compte de résultat avec les variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé de couverture, l’écart représentant un gain ou une perte
d’inefficacité.
L’efficacité prospective de la couverture est évaluée par une analyse de sensibilité à partir de scénarios probables d’évolution des paramètres
de marché ou par une analyse de régression issue d’une relation statistique (corrélation) entre la composante de risque couverte et
l’instrument de couverture. L’efficacité rétrospective est appréciée en comparant les variations de juste valeur de l’instrument de couverture
avec les variations de juste valeur de l’élément couvert.
S’il s’avère que l’instrument financier dérivé ne respecte plus les critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de couverture ou si
l’instrument financier dérivé est liquidé ou vendu, la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce, sur une base prospective.
La valeur au bilan de l’élément d’actif ou de passif ayant fait l’objet de la couverture n’est postérieurement plus ajustée pour refléter les
variations de juste valeur attribuable au risque couvert, et les ajustements cumulés au titre du traitement de couverture sont amortis sur la
durée de vie restant à courir de l’élément antérieurement couvert tant que celui-ci est toujours inscrit au bilan. La comptabilité de couverture
cesse également d’être appliquée si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, auquel cas les écarts
d’évaluation sont rapportés immédiatement au compte de résultat.

<DF,ACDA, +, 09DG +, CA-B<A,A3,


Les couvertures de flux de trésorerie permettent de couvrir des éléments exposés aux variations de flux de trésorerie futurs liés à un
instrument financier comptabilisé au bilan (prêts, titres ou dettes à taux variable) ou à une transaction future hautement probable
(taux d’intérêt fixes futurs, cours de change futurs, prix futurs, etc.). L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une
variation défavorable des flux de trésorerie futurs d’un élément susceptible d’affecter le compte de résultat.
L’efficacité prospective de la couverture est évaluée par une analyse de sensibilité à partir de scénarios probables d’évolution des paramètres
de marché ou par une analyse de régression issue d’une relation statistique (corrélation) entre la composante de risque couverte et
l’instrument de couverture. L’efficacité rétrospective est mesurée par la méthode du dérivé hypothétique qui consiste à créer un dérivé
hypothétique répliquant exactement les caractéristiques de l’élément couvert (en termes de notionnel, de date de refixation des taux, de taux,
de devise, etc.), de sens inverse à l’élément couvert, et dont la juste valeur est nulle à la mise en place de la relation de couverture, puis à
comparer les variations de juste valeur du dérivé hypothétique avec celles de l’instrument de couverture.

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Les variations de juste valeur des instruments financiers de couverture sont enregistrées parmi les Gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres pour leur part efficace, tandis que la partie inefficace est constatée au poste Gains ou pertes nets sur instruments
financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat. S’agissant des dérivés de taux, la partie correspondant au réescompte de
l’instrument financier dérivé est inscrite au compte de résultat dans les rubriques Intérêts et produits assimilés, Intérêts et charges assimilées
symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert.
Les gains ou pertes, latents ou réalisés, accumulés directement en capitaux propres au titre de la part efficace de ces variations de valeur sont
maintenus en capitaux propres pour être recyclés en résultat lorsque les flux de trésorerie attendus couverts affectent le compte de résultat.
Pour la couverture des flux liés à un instrument financier à taux variable enregistré au bilan, le recyclage s’opère au fur et à mesure de la
reconnaissance en résultat des charges ou produits d’intérêts couverts. Dans le cas des couvertures de transactions futures, s’il s’agit de la
vente future d’un instrument financier, le recyclage intervient à la date à laquelle l’instrument vendu est sorti du bilan ; si l’opération se
dénoue par la comptabilisation au bilan d’un instrument financier, les gains ou pertes accumulés en capitaux propres y sont maintenus et
sont ensuite recyclés en résultat au même rythme que les flux de trésorerie couverts générés par l’instrument alors reconnu au bilan.
Lorsque l’instrument financier dérivé ne respecte plus les critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de couverture ou si
l’instrument financier dérivé est liquidé ou vendu, ou encore si la transaction future couverte n’est plus probable, la comptabilité de
couverture cesse d’être appliquée et ce, sur une base prospective. Les montants inscrits précédemment dans les capitaux propres sont
reclassés au compte de résultat au cours des périodes sur lesquelles les flux de trésorerie découlant de l’élément couvert se réalisent.
Si l’élément couvert est vendu ou remboursé avant l’échéance prévue ou si la transaction future couverte n’est plus attendue, les gains et les
pertes latents inscrits dans les capitaux propres sont immédiatement comptabilisés dans le compte de résultat.

<DF,ACDA, +eD; 3;F,BC3BB,:,;C ;,C ' 9e-CA%;1,A 93(,99, ,; +,F3B,B


L’objectif de la couverture d’un investissement net dans une entreprise étrangère est de se prémunir contre le risque de change.
L’élément couvert est un investissement réalisé dans un pays dont la monnaie est différente de la monnaie fonctionnelle du Groupe. Il s’agit
donc de couvrir la situation nette d’une filiale ou d’une succursale étrangère contre un risque de change par rapport à la devise fonctionnelle
de l’entité.
La couverture d’un investissement net à l’étranger suit les mêmes principes comptables que les relations de couverture de flux de trésorerie.
Ainsi, la partie efficace des variations de juste valeur relatives aux instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de couverture
d’investissement net est inscrite dans les capitaux propres en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres tandis que la
partie inefficace est portée au compte de résultat dans le poste Gains ou pertes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

<DF,ACDA, +, ?<AC,0,D399,B ]:%)A<`)<DF,ACDA,^


Les instruments financiers dérivés de taux utilisés dans le cadre de ce type de couverture ont pour objet de couvrir de façon globale le risque
structurel de taux issu principalement des activités de la Banque de détail. Comptablement, ces opérations sont documentées selon les
entités du Groupe comme des couvertures de juste valeur ou bien comme des couvertures de flux de trésorerie.
Les entités du Groupe documentant une macro-couverture de juste valeur de portefeuilles d’actifs ou de passifs à taux fixe appliquent les
dispositions prévues par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne (IAS 39 « carve-out ») permettant ainsi de faciliter :
p l’éligibilité aux relations de couverture de juste valeur des opérations de macro-couverture réalisées dans le cadre de la gestion actif-passif
qui incluent les dépôts à vue de la clientèle dans les positions à taux fixes ainsi couvertes ;
p la réalisation des tests d’efficacité.

Le traitement comptable des instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de macro-couverture de juste valeur est similaire à celui
des instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur. Les variations de juste valeur des portefeuilles d’actifs et de passifs financiers
macro-couverts, évaluées à partir de l’instrument synthétique modélisé, sont quant à elles enregistrées dans une ligne spécifique du bilan
intitulée Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux par la contrepartie du compte de résultat.
Les entités du Groupe documentant une macro-couverture de flux de trésorerie appliquent les mêmes principes comptables que ceux
exposés ci-avant pour la couverture de flux de trésorerie. Les portefeuilles d’actifs ou de passifs macro-couverts ne font donc pas l’objet d’une
réévaluation à la juste valeur à hauteur du risque couvert.
Dans le cas de la macro-couverture de flux de trésorerie, le portefeuille couvert est constitué d’actifs ou de passifs à taux variable.
Pour finir, quelle que soit la documentation retenue pour ces opérations de macro-couverture, celles-ci nécessitent la mise en œuvre de trois
tests pour mesurer l’efficacité de la relation :
p un test de non-sur-couverture qui consiste à s’assurer, prospectivement et rétrospectivement, que le nominal des portefeuilles couverts est
supérieur au notionnel des instruments de couverture pour chaque bande de maturité future et chaque génération de taux ;
p un test de non-disparition de l’élément couvert qui consiste à s’assurer prospectivement et rétrospectivement que la position maximale
couverte historiquement est inférieure au nominal du portefeuille couvert à la date d’arrêté considérée pour chaque bande de maturité et
chaque génération de taux ;
p un test quantitatif destiné à s’assurer rétrospectivement que les variations de juste valeur de l’instrument synthétique modélisé
compensent les variations de juste valeur des instruments de couverture.
Les sources d’inefficacité des opérations de macro-couvertures mises en œuvre dans le Groupe résultent du dernier fixing de la jambe variable
des swaps de couverture, de la valorisation bi-courbe des instruments de couverture collatéralisés, des décalages de tombées d’intérêt
éventuels entre l’élément couvert et l’instrument de couverture et de la prise en compte du risque de contrepartie sur les instruments de
couverture.

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La documentation des couvertures comptables existantes doit être mise à jour en vue de refléter les modifications apportées par la réforme
des taux d’intérêt de référence (réforme IBOR) à la base de calcul des flux de trésorerie contractuels des éléments couverts et/ou des
instruments de couverture.
Ces mises à jour induites par la réforme IBOR n’entraînent ni la déqualification de la relation de couverture, ni l’identification d’une nouvelle
couverture comptable lorsqu’elles respectent les conditions suivantes :
p le changement intervenant dans la base de calcul des flux de trésorerie contractuels est requis et découle directement de la réforme IBOR ;
et
p la nouvelle base de calcul des flux de trésorerie contractuels est économiquement équivalente à l’ancienne base de calcul utilisée avant le
changement.
Lorsque ces conditions sont respectées, la mise à jour de la documentation de couverture peut consister uniquement à :
p identifier un taux d’intérêt de référence alternatif (contractuellement ou non contractuellement spécifié) en tant que risque couvert ;

p mettre à jour la description de l’élément couvert, incluant la description de la part couverte des flux de trésorerie ou de la juste valeur ;

p mettre à jour la description de l’instrument de couverture ;

p mettre à jour la méthode d’évaluation de l’efficacité de la couverture.

Ces mises à jour sont réalisées au fur et à mesure des modifications apportées aux éléments couverts ou aux instruments de couverture mais
avant la fin de la période de reporting au cours de laquelle la modification est effectuée ; plusieurs mises à jour successives peuvent être
réalisées pour une même couverture comptable.
Les modifications qui ne découlent pas directement de l’application de la réforme IBOR, et intervenant dans la base de calcul des flux de
trésorerie contractuels des éléments composants la relation de couverture ou dans la documentation de couverture, sont par ailleurs
analysées en vue de confirmer le respect des critères permettant de continuer l’application de la comptabilité de couverture.

    


Pour les couvertures de juste valeur et les couvertures de flux de trésorerie, les règles de comptabilisation applicables sont maintenues pour
la reconnaissance des gains ou pertes issus de la réévaluation de la composante couverte et de l’instrument de couverture prenant en compte
les modifications décrites ci-dessus.
Les variations de valeur cumulées utilisées pour déterminer l’efficacité rétrospective des couvertures peuvent être remises à zéro au cas par
cas lors des modifications.
Pour les couvertures de flux de trésorerie, lorsque le taux d’intérêt de référence sur lequel étaient basés les flux de trésorerie futurs couverts
est modifié, les montants de gains ou pertes enregistrés au titre de l’instrument de couverture sont maintenus dans les capitaux propres
jusqu’à l’enregistrement en résultat des flux de trésorerie couverts modifiés dès lors que la transaction reste hautement probable.
Un taux d’intérêt de référence alternatif utilisé comme composante de risque non spécifiée contractuellement (exemple, un taux d’intérêt de
référence alternatif trois mois utilisé pour déterminer le taux fixe d’un prêt et pour lequel le Groupe cherche à couvrir les variations de valeur)
pourra être utilisé dans la mesure où il est raisonnablement attendu qu’il sera séparément identifiable (c’est-à-dire coté sur un marché dont la
liquidité est suffisante) dans les 24 mois suivants sa première utilisation.

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31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) Actif Passif Actif Passif
Couverture de juste valeur 32 272 45 539 12 823 10 171
Instruments de taux d’intérêt 32 252 45 538 12 786 10 141
Instruments de change 20 1 36 30
Instruments sur actions et indices - - 1 -
Couverture de flux de trésorerie 349 511 311 61
Instruments de taux d’intérêt 300 443 253 26
Instruments de change 43 51 24 33
Instruments sur actions et indices 6 17 34 2
Couverture d’investissement net 229 114 105 193
Instruments de change 229 114 105 193
TOTAL 32 850 46 164 13 239 10 425

Le Groupe met en place des relations de couverture qualifiées Enfin, dans le cadre de leur gestion des risques structurels de taux et
comptablement de couverture de juste valeur afin de couvrir les actifs de change, les entités du Groupe mettent en place des couvertures de
et passifs financiers à taux fixe contre les variations de taux d’intérêt à juste valeur pour des portefeuilles d’actifs ou de passifs au titre du
long terme, essentiellement les prêts/emprunts, les émissions de titres risque de taux ainsi que des couvertures de flux de trésorerie et
et les titres à taux fixe. Les instruments de couverture utilisés sont d’investissement net à l’étranger au titre du risque de change.
principalement des swaps de taux d’intérêt.
Au 31 décembre 2022, les écarts de réévaluation des portefeuilles
Par ailleurs, le Groupe, au titre de certaines de ses activités de Banque d’actifs financiers à taux fixe et des portefeuilles de passifs financiers à
de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, est exposé à la variation taux fixe macro-couverts sont devenus négatifs sous l’effet de la
dans le futur des flux de trésorerie sur ses besoins de refinancement à hausse des taux d’intérêt constatée sur la période. À l’actif du bilan
court et à moyen terme et met en place des relations de couverture l’écart de réévaluation des portefeuilles d’actifs couverts en taux
qualifiées comptablement de couverture de flux de trésorerie. s’élève ainsi à -2 262 millions d’euros au 31 décembre 2022 (contre
Le besoin de refinancement hautement probable est déterminé en +131 millions d’euros au 31 décembre 2021), et au passif du bilan
fonction de données historiques établies par activité et l’écart de réévaluation des portefeuilles de passifs couverts en taux
représentatives des encours du bilan. Ces données peuvent être revues s’élève à -9 659 millions d’euros au 31 décembre 2022 (contre
à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des modes de +2 832 millions d’euros au 31 décembre 2021).
gestion.

   ] ^

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Instruments de taux d’intérêt 861 523 981 765
Instruments fermes 861 181 978 728
Swaps 728 373 696 716
Contrats à terme de taux 132 808 282 012
Instruments conditionnels 342 3 037
Instruments de change 8 333 9 245
Instruments fermes 8 333 9 245
Instruments sur actions et indices 179 160
Instruments fermes 179 160
TOTAL 870 035 991 170

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Les montants des notionnels des instruments de couverture concernés par l’amendement à la norme IAS 39, qui permet d’être exempté de
certaines conditions requises en matière de comptabilité de couverture dans le cadre de la réforme des taux d’intérêt de référence, sont les
suivants :

31.12.2022
Couverture de juste Couverture de flux
(En M EUR) valeur de trésorerie
Libor 20 547 2 283
dont Libor USD 20 547 2 283
TOTAL 20 547 2 283

Les contrats Libor USD qui ont une maturité antérieure au 30 juin 2023 s’élèvent à 398 millions d’euros.



       ] ^

Ces éléments sont présentés en fonction des échéances contractuelles des instruments financiers.

Jusqu’à De 3 mois à
(En M EUR) 3 mois moins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31.12.2022
Instruments de taux d’intérêt 108 878 193 268 290 166 269 211 861 523
Instruments de change 2 054 5 683 579 17 8 333
Instruments sur actions et indices 85 35 58 1 179
TOTAL 111 017 198 986 290 803 269 229 870 035

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31.12.2022
Variation de juste
Variation cumulée valeur enregistrée
(En M EUR) Valeur comptable de juste valeur(1) sur la période(1)
Couverture du risque de taux d’intérêt 16 019
Actifs couverts 86 051 (3 612) (4 637)
Prêts et créances sur les établissements de crédit, au coût amorti 1 282 (75) (102)
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 8 074 (316) (638)
Titres de dette au coût amorti 1 827 (257) (100)
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 27 502 (702) (1 654)
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti macro-couverts(1) 47 366 (2 262) (2 143)
Passifs couverts 201 845 (17 353) 20 656
Dettes représentées par un titre 43 501 (4 195) 4 354
Dettes envers les établissements de crédit 18 744 (1 933) 2 034
Dettes envers la clientèle 10 341 (90) 197
Dettes subordonnées 13 434 (1 476) 1 760
Dettes envers la clientèle macro-couvertes(2) 115 825 (9 659) 12 311
Couverture du risque de change (1)
Passifs couverts 192 2 (1)
Dettes subordonnées 192 2 (1)
Couverture du risque action -
Passifs couverts 4 - -
Autres passifs 4 - -
TOTAL 16 018

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31.12.2021

Variation de juste
Variation cumulée valeur enregistrée
(En M EUR) Valeur comptable de juste valeur(1) sur la période(1)
Couverture du risque de taux d’intérêt 5 732
Actifs couverts 68 184 1 431 (1 154)
Prêts et créances sur les établissements de crédit, au coût amorti 1 204 20 (22)
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 7 096 227 (199)
Titres de dette au coût amorti 1 547 (153) (186)
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 29 893 1 207 (480)
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti macro-couverts(1) 28 444 130 (267)
Passifs couverts 188 916 3 429 6 886
Dettes représentées par un titre 46 226 130 1 148
Dettes envers les établissements de crédit 13 511 104 339
Dettes envers la clientèle 1 543 103 67
Dettes subordonnées 14 815 260 468
Dettes envers la clientèle macro-couvertes(2) 112 821 2 832 4 864
Couverture du risque de change (1)
Passifs couverts 472 35 (1)
Dettes subordonnées 472 35 (1)
Couverture du risque Action 1
Passifs couverts 1 - 1
Autres passifs 1 - 1
TOTAL 5 732
(1) Variation de juste valeur attribuable au risque couvert uniquement et servant à la détermination de la part inefficace de la juste valeur de l’instrument de
couverture. Cette variation s’entend hors intérêts courus pour les éléments couverts contre le risque de taux.
(2) La valeur comptable des éléments couverts, pour les opérations de macro-couvertures, représente la somme de l’encours couvert et de l’Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux.

Au 31 décembre 2022, 389 millions d’euros de variation de juste valeur cumulée restent à amortir en raison de la disparition de l’instrument de
couverture. Ce montant est principalement lié à des couvertures du risque de taux d’intérêt.

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31.12.2022
Juste valeur(1) Variation de Inefficacité
juste valeur comptabilisée
enregistrée dans le
Engagements sur la résultat de la
(En M EUR) (notionnels) Actif Passif période période
Couverture du risque de taux d’intérêt 314 235 32 252 45 538 (16 246) (227)
Instruments fermes – Swaps 313 893 32 215 45 538 (16 251) (227)
En couverture d’actifs 37 495 2 187 1 259 2 432 (62)
En couverture de portefeuilles d’actifs (macro-couverture)(2) 45 575 2 811 712 2 200 61
En couverture de passifs 105 049 825 8 235 (8 621) (274)
En couverture de portefeuilles de passifs
(macro-couverture)(2) 125 774 26 392 35 332 (12 262) 48
Instruments conditionnels 342 37 - 5 -
En couverture de portefeuilles d’actifs (macro-couverture)(2) 342 37 - 5 -
Couverture du risque de change 192 20 1 1 -
Instruments fermes 192 20 1 1 -
En couverture de passifs 192 20 1 1 -
Couverture du risque action 4 - - (1) (1)
Instruments conditionnels 4 - - (1) (1)
En couverture de passifs 4 - - (1) (1)
TOTAL 314 431 32 272 45 539 (16 246) (228)

31.12.2021

Juste valeur(1) Variation de Inefficacité


juste valeur comptabilisée
enregistrée dans le
Engagements sur la résultat de la
(En M EUR) (notionnels) Actif Passif période période
Couverture du risque de taux d’intérêt 251 936 12 786 10 140 (5 741) (9)
Instruments fermes – Swaps 248 899 12 785 10 103 (5 743) (9)
En couverture d’actifs 36 082 218 2 249 891 4
(2)
En couverture de portefeuilles d’actifs (macro-couverture) 24 739 196 124 239 (26)
En couverture de passifs 77 735 1 726 598 (1 987) 35
En couverture de portefeuilles de passifs
(macro-couverture)(2) 110 343 10 645 7 132 (4 886) (22)
Instruments conditionnels 3 037 1 37 2 -
(2)
En couverture de portefeuilles d’actifs (macro-couverture) 3 037 1 37 2 -
Couverture du risque de change 463 36 30 1 -
Instruments fermes 463 36 30 1 -
En couverture de passifs 463 36 30 1 -
Couverture du risque action 3 - - (1) -
Instruments conditionnels 3 - - (1) -
En couverture de passifs 3 - - (1) -
TOTAL 252 402 12 822 10 170 (5 741) (9)
(1) La juste valeur des dérivés de couverture s’entend intérêts courus inclus pour les instruments de taux d'intérêt.
(2) Pour les opérations de macro-couverture, l’engagement présenté ici correspond à la position nette des instruments dérivés de couverture de manière à refléter
l’exposition économique générée par ces instruments. Cette position est à mettre en relation avec la valeur au bilan des éléments couverts qui constitue l’exposition
à couvrir.

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Le tableau suivant présente la variation de juste valeur de l’élément couvert utilisée aux fins de la comptabilisation de l’inefficacité de la couverture
sur la période. S’agissant de relations de couverture de flux de trésorerie, la variation de juste valeur de l’élément couvert est mesurée par la
méthode du dérivé hypothétique décrite dans les principes comptables énoncés ci-dessus.

31.12.2022 31.12.2021
Variation de juste Variation de juste
(En M EUR) valeur valeur
Couverture du risque de taux d’intérêt 363 69
Actifs couverts (52) (9)
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (53) 4
Prêts et créances sur la clientèle macro-couverts 1 (13)
Passifs couverts 415 78
Dettes représentées par un titre (110) (6)
Dettes envers les établissements de crédit (51) (60)
Dettes envers la clientèle 576 144
Couverture du risque de change (55) (27)
Passifs couverts (54) (19)
Dettes subordonnées (54) (19)
Transactions futures (1) (8)
Couverture du risque action 43 (69)
Transactions futures 43 (69)
TOTAL 351 (27)

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31.12.2022
Variation de juste valeur
Juste valeur enregistrée sur la période
Variation cumulée
Part enregistrée de juste valeur
dans les gains enregistrée dans
et pertes Part les gains et pertes
directement inefficace directement
Engagements comptabilisés en comptabilisée comptabilisés en
(En M EUR) (notionnels) Actif Passif capitaux propres en résultat capitaux propres
Couverture du risque de taux d’intérêt 11 453 300 443 (363) (10) (204)
Instruments fermes – Swaps 11 445 300 443 (363) (10) (204)
En couverture d'actifs 9 1 - (0) - (0)
En couverture de prorgtefeuilles d'actfs
(macro-couverture) (1) 1 185 39 - 52 (8) 46
En couverture de passifs 10 251 260 443 (415) (2) (250)
Instruments fermes – Contrats à terme de taux 8 - - - - -
En couverture de passifs 8 - - - - -
Couverture du risque de change 1 827 43 51 55 10 -
Instruments fermes 1 827 35 42 55 10 -
En couverture d’actifs 1 008 12 20 - - -
En couverture de passifs 213 16 3 54 - -
En couverture de transactions futures 606 7 19 1 10 -
Instruments non dérivés - 8 9 (0) - -
En couverture de transactions futures - 8 9 (0) - -
Couverture du risque action 175 6 17 (43) - (6)
Instruments conditionnels 175 6 17 (43) - (6)
En couverture de transactions futures 175 6 17 (43) - (6)
TOTAL 13 445 349 511 (351) - (210)

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31.12.2021

Variation de juste valeur


Juste valeur enregistrée sur la période
Variation cumulée
Part enregistrée de juste valeur
dans les gains enregistrée dans
et pertes Part les gains et pertes
directement inefficace directement
Engagements comptabilisés en comptabilisée comptabilisés en
(En M EUR) (notionnels) Actif Passif capitaux propres en résultat capitaux propres
Couverture du risque de taux d’intérêt 11 557 253 26 (68) - 187
Instruments fermes – Swaps 11 545 253 26 (68) - 187
En couverture d’actifs 176 1 - (3) - -
En couverture de prorgtefeuilles d'actfs
(macro-couverture) (1) 1 169 1 11 13 - (5)
En couverture de passifs 10 200 251 15 (78) - 192
Instruments fermes – Contrats à terme de taux 12 - - - - -
En couverture de passifs 12 - - - - -
Couverture du risque de change 2 148 33 34 23 5 16
Instruments fermes 2 148 33 34 23 5 16
En couverture d’actifs - - - - - -
En couverture de passifs 1 465 25 30 19 - 18
En couverture de transactions futures 683 8 4 4 5 (2)
Instruments non dérivés - - - - - -
En couverture de transactions futures - - - - - -
Couverture du risque action 157 35 2 69 9 7
Instruments conditionnels 157 35 2 69 9 7
En couverture de transactions futures 157 35 2 69 9 7
TOTAL 13 862 321 62 24 14 210
(1) Pour les opérations de macro-couverture, l'engagement présenté ici correspond à la position nette des instruments dérivés de couverture de manière à refléter
l'exposition économique générée par ces instruments.

Sur l’exercice 2022, 128 millions d’euros de gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres ont été transférés en produits dans le
compte de résultat à la suite de l’enregistrement en résultat des flux de trésorerie couverts dont 101 millions d'euros à la suite de la cession de
Rosbank.

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31.12.2022 31.12.2021
Variation de Stock d’écarts Variation de Stock d’écarts
juste valeur de de conversion juste valeur de de conversion
l’élément associés aux l’élément associés aux
couvert sur la éléments couvert sur la éléments
(En M EUR) période(1) couverts période(1) couverts*
Couverture du risque de change (77) (298) 518 (1 166)
Investissement net couvert en GBP (170) (268) 220 (98)
Investissement net couvert en CZK 76 339 122 263
Investissement net couvert en RUB 106 - 77 (1 050)
Investissement net couvert en RON 5 (66) (17) (71)
Investissement net couvert en USD (21) 6 32 27
Investissement net couvert (autres devises) (73) (309) 84 (237)
* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2021.
(1) Variation de juste valeur attribuable au risque couvert uniquement et servant à la détermination de la part inefficace de la juste valeur de l’instrument de
couverture. Une variation négative de la juste valeur de l’élément couvert traduit une diminution du stock au passif.

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31.12.2022
Valeur Variation de valeur enregistrée Variation
comptable(1) sur la période(2) cumulée
de valeur
enregistrée dans
Part enregistrée les gains
dans les gains et pertes
et pertes Part directement
directement inefficace comptabilisés en
Engagements comptabilisés en comptabilisée capitaux
(En M EUR) (notionnels) Actif Passif capitaux propres en résultat propres
Couverture du risque de change 6 314 229 2 975 76 (81) 298
Instruments dérivés fermes 6 314 229 114 17 (81) 99
Investissement net couvert en GBP 1 320 58 9 48 (6) (130)
Investissement net couvert en CZK 1 352 4 243 (51) (52) (118)
Investissement net couvert en RUB - - - (57) 20 -
Investissement net couvert en RON 470 2 5 (5) (5) 51
Investissement net couvert en USD 732 49 11 21 (12) 27
Investissement net couvert (autres devises) 2 440 116 46 61 (26) 269
Instruments non dérivés - - 2 861 59 - 199
Investissement net couvert en GBP - - 1 761 124 - 398
Investissement net couvert en CZK - - 837 (25) - (221)
Investissement net couvert en RUB - - - (50) - -
Investissement net couvert en RON - - 38 - - 15
Investissement net couvert en USD - - - - - (33)
Investissement net couvert (autres devises) - - 225 10 - 40

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31.12.2021

Valeur Variation de valeur enregistrée Variation


comptable(1) sur la période(2) cumulée
de valeur
enregistrée dans
Part enregistrée les gains
dans les gains et pertes
et pertes Part directement
directement inefficace comptabilisés en
Engagements comptabilisés en comptabilisée capitaux
(En M EUR) (notionnels) Actif Passif capitaux propres en résultat propres*
Couverture du risque de change 6 898 105 2 375 (519) 71 1 166
Instruments dérivés fermes 6 898 105 193 (282) 71 193
Investissement net couvert en GBP 1 358 11 39 (86) 22 (177)
Investissement net couvert en CZK 1 420 6 51 (76) 11 (67)
Investissement net couvert en RUB 909 19 28 (55) 33 168
Investissement net couvert en RON 1 028 11 - 17 10 56
Investissement net couvert en USD (1) 15 20 (16) 7 6
Investissement net couvert (autres devises) 2 184 43 55 (66) (12) 207
Instruments non dérivés - 2 182 (237) - 973
Investissement net couvert en GBP - 484 (134) - 274
Investissement net couvert en CZK - 869 (46) - (196)
Investissement net couvert en RUB - 325 (22) - 883
Investissement net couvert en RON - 42 1 - 15
Investissement net couvert en USD - 203 (16) - (33)
Investissement net couvert (autres devises) - 259 (20) - 31
* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2021.
(1) La valeur comptable est représentative de la juste valeur lorsqu’il s’agit d’instruments dérivés et du coût amorti, converti à la date d’arrêté des comptes, lorsqu’il
s’agit de prêts/emprunts en devises.
(2) Une variation positive de valeur traduit un gain.

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Instruments de dettes 37 199 43 180
Obligations et autres titres de dettes 37 199 43 081
Prêts, créances et pensions livrées - 99
Actions et autres instruments de capitaux propres 264 270
TOTAL 37 463 43 450
dont titres prêtés 249 241

U>J>J<   

 
Les instruments de dettes (prêts et créances, obligations et titres assimilés) sont classés dans la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par
capitaux propres lorsque leurs flux contractuels sont représentatifs de contrats de prêts basiques (SPPI) et qu’ils sont gérés suivant un modèle
de collecte des flux de trésorerie contractuels et de vente. Lors de leur comptabilisation initiale, ces actifs financiers sont évalués à leur juste
valeur en intégrant les frais directement attribuables à leur acquisition ou à leur souscription.
Les revenus courus ou acquis des instruments de dettes sont enregistrés en résultat sur la base du taux d’intérêt effectif dans la rubrique
Intérêts et produits assimilés.
En date de clôture, ces instruments sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur, hors revenus, sont inscrites en capitaux
propres dans la rubrique Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, à l’exception des écarts de change sur les actifs
monétaires en devises qui sont enregistrés en résultat. Par ailleurs, ces actifs financiers étant soumis au modèle de dépréciation pour risque
de crédit, les variations des pertes de crédit attendues sont comptabilisées en résultat dans la rubrique Coût du risque en contrepartie de la
rubrique Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Les règles de dépréciation appliquées sont décrites dans la Note 3.8.

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L’objectif de ce modèle d’activité est de réaliser des flux de trésorerie par la perception de flux de paiements contractuels mais aussi par la vente
d’actifs financiers. Dans ce modèle, les cessions d’actifs ne sont pas marginales ou exceptionnelles, mais elles concourent bien à la réalisation des
objectifs de l’activité concernée.

Activités de gestion de trésorerie


Au sein du Groupe, hors activités d’assurance, le modèle de collecte des flux contractuels et vente
s’applique essentiellement aux activités de gestion de trésorerie pour compte propre et de gestion du
portefeuille de titres dits HQLA (High Quality Liquid Assets) inclus dans les réserves de liquidité. Le modèle
de collecte des flux contractuels n’est que marginalement utilisé par certaines filiales pour la gestion de
leurs titres HQLA.

     


(En M EUR) 2022


Solde au 1er janvier 43 180
Acquisitions/décaissements 28 108
Cessions/remboursements (32 139)
Variations de périmètre et autres (357)
Variations de juste valeur de la période (2 725)
Variations des créances rattachées 13
Différences de change 1 119
Solde au 31 décembre 37 199

                 "  

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Gains latents 212 334
Pertes latentes (809) (200)
TOTAL (597) 134

U>J>J=   " 

 
Les instruments de capitaux propres (actions et titres assimilés) qui ne sont pas détenus à des fins de transaction peuvent être désignés dès
l’origine par le Groupe pour être évalués à la juste valeur par capitaux propres. Ce choix, effectué ligne à ligne, est irrévocable.
Ces instruments de capitaux propres sont alors évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont inscrites en Gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. En cas de cession, les plus ou moins-values réalisées
sont reclassées dans les Réserves consolidées à l’ouverture de l’exercice comptable suivant la cession. Seuls les produits de dividendes
représentatifs d’un retour sur investissement sont enregistrés en résultat, dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la
juste valeur par capitaux propres.

Le Groupe n’a choisi que de manière très exceptionnelle de désigner des instruments de capitaux propres pour être évalués à la juste valeur par
capitaux propres.

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 fMZN DBC, F%9,DA +,B 3;BCAD:,;CB 03;%;)3,AB -F%9D-B ,; 6DBC, F%9,DA

Les actifs et passifs financiers comptabilisés au bilan du Groupe sont évalués soit à la juste valeur soit au
coût amorti. Pour ces derniers, leur juste valeur est alors indiquée dans les notes annexes (cf. Note 3.9).
Si un instrument est coté sur un marché actif, sa juste valeur est égale à son prix de marché.

 Mais de très nombreux instruments financiers ne sont pas cotés (comme la plupart des prêts et dépôts
 clientèle, et des créances et dettes interbancaires) ou ne sont négociables que sur des marchés peu actifs
 ou sur des marchés de gré à gré (ce qui est le cas de nombreux instruments dérivés).
La juste valeur de ces instruments est alors calculée en utilisant des techniques ou modèles de
valorisation. Les paramètres de marché utilisés dans ces modèles doivent être observables, à défaut ils
sont déterminés sur la base d’estimations internes. Les modèles et les paramètres utilisés font l’objet de
validations et de contrôles indépendants.

 
-03;3C3<; +, 9% 6DBC, F%9,DA
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des
intervenants de marché à la date d’évaluation.
En l’absence de prix observable pour un actif ou un passif identique, la juste valeur des instruments financiers est déterminée à l’aide d’une
autre technique d’évaluation qui maximise l’utilisation de données de marché observables en retenant des hypothèses que les intervenants
du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’instrument considéré.

3-A%A)23, +, 9% 6DBC, F%9,DA


À des fins d’information en annexe des comptes consolidés, la juste valeur des instruments financiers est présentée selon une hiérarchie des
justes valeurs qui reflète le niveau d’observabilité des données utilisées pour réaliser les évaluations. La hiérarchie des justes valeurs se
compose des niveaux suivants.

U> L>MUH       L  M        
        
Les instruments évalués en juste valeur au bilan, et présentés dans ce niveau 1, comprennent notamment les actions cotées sur un marché
actif, les obligations d’États ou d’entreprises qui bénéficient de cotations externes directes (cotations brokers/dealers), les instruments dérivés
traités sur les marchés organisés (futures, options), les parts de fonds (y compris les OPCVM) dont la valeur liquidative est disponible en date
d’arrêté des comptes.
Un instrument financier est considéré comme coté sur un marché actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une
Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un secteur d’activité, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces
prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
L’appréciation du caractère inactif d’un marché s’appuie sur des indicateurs tels que la baisse significative du volume des transactions et du
niveau d’activité sur le marché, la forte dispersion des prix disponibles entre les différents intervenants de marché mentionnés supra ou
l’ancienneté des dernières transactions observées sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Lorsque l’instrument financier est traité sur différents marchés et que le Groupe a un accès immédiat à ces marchés, la juste valeur de
l’instrument financier est représentée par le prix du marché sur lequel les volumes et niveaux d’activité sont les plus élevés pour cet
instrument. Les transactions résultant de situations de ventes forcées ne sont généralement pas prises en compte pour la détermination du
prix de marché.

U? L?MUH     T             U>
     T     I   L   M
  L         M
Il s’agit d’instruments valorisés à l’aide d’un modèle financier basé sur des paramètres de marché. Les paramètres utilisés doivent être
observables sur des marchés actifs ; l’utilisation de certains paramètres inobservables n’est possible que si ces derniers n’ont qu’une
influence mineure sur la juste valeur de l’instrument dans son ensemble. Les prix publiés par une source externe, dérivés de l’évaluation
d’instruments similaires, sont considérés comme des données dérivées de prix.
Sont notamment présentés dans la catégorie N2 les instruments financiers non dérivés évalués en juste valeur au bilan, qui ne bénéficient pas
de cotations directes ou qui bénéficient d’une cotation sur un marché insuffisamment actif (cela peut inclure des obligations d’entreprises,
des opérations de pension livrées, des titres adossés à des prêts hypothécaires, des parts de fonds), ainsi que les instruments financiers
dérivés fermes et optionnels du marché de gré à gré : contrats d’échange de taux d’intérêt, caps, floors, swaptions, options sur actions,
sur indices, sur cours de change, sur matières premières, dérivés de crédit. Ces instruments ont des maturités correspondant aux zones de
termes communément traitées dans le marché, et peuvent être simples ou bien présenter des profils de rémunération plus complexes
(options à barrière, produits à sous-jacents multiples par exemple), la complexité restant cependant limitée. Les techniques de valorisation
alors utilisées font appel à des méthodes usuelles et partagées par les principaux intervenants de marché.
Cette catégorie comprend également la juste valeur des prêts et créances évalués au coût amorti au bilan et pour lesquels le risque de crédit
de la contrepartie fait l’objet d’une cotation sous forme de Credit Default Swap (CDS) (cf. Note 3.9).

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NMM
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U@ L@MUH             
              
L    M
Il s’agit d’instruments financiers valorisés à l’aide d’un modèle financier basé sur des paramètres de marché, parmi lesquels ceux ayant un
caractère non observable ou observable sur des marchés insuffisamment actifs, ont une influence significative sur la juste valeur de
l’instrument dans son ensemble.
Ainsi, les instruments financiers classés en catégorie N3 comprennent notamment des dérivés et des opérations de pension ayant des
échéances plus longues que celles traitées habituellement sur les marchés, et/ou dont les profils de rémunération présentent des spécificités
marquées, les dettes structurées incluant les dérivés incorporés valorisés sur la base de méthodes utilisant des paramètres non observables
ou encore les actions détenues à long terme valorisées à partir d’un modèle d’évaluation d’entreprise, ce qui est le cas pour les sociétés non
cotées ou cotées sur des marchés insuffisamment actifs.
S’agissant des dérivés complexes, les principaux instruments en N3 sont les suivants :
p dérivés sur actions : contrats optionnels de maturité longue et/ou présentant des mécanismes de rémunération sur mesure.
Ces instruments sont sensibles à des paramètres de marché (volatilités, taux de dividende, corrélations…) dont la technique d’évaluation
dépend, en l’absence de profondeur de marché et d’une objectivation possible par des prix régulièrement traités, de méthodes
propriétaires (par exemple extrapolation de données observables, analyse historique). Les produits hybrides actions (c’est-à-dire dont au
moins un sous-jacent n’est pas de type action) sont également classés en N3 dans la mesure où les corrélations entre sous-jacents différents
sont généralement non observables ;
p dérivés de taux d’intérêt : options long terme et/ou exotiques, produits sensibles à la corrélation (entre différents taux d'intérêt,
différents taux de change, ou, par exemple pour les produits quanto, pour lesquels les devises de règlement et des sous-jacents sont
différentes, entre taux d'intérêt et taux de change) ; ils sont susceptibles d’être classés en N3 pour cause de paramètres de valorisation non
observables, compte tenu de la liquidité des couples concernés et de la maturité résiduelle des transactions (par exemple sont jugées non
observables les corrélations Taux/Taux sur le couple USD/JPY) ;
p dérivés de crédit : la catégorie N3 comprend ici principalement des instruments sur paniers exposés à la corrélation de temps de défaut
(produits de type N to default dans lequel l’acheteur de protection est dédommagé à partir du Nième défaut, qui sont exposés à la qualité
de crédit des signatures composant le panier et à leur corrélation, ou de type « CDO Bespoke », qui sont des CDO – Collateralised Debt
Obligation de tranches « sur mesure », c’est-à-dire créés spécifiquement pour un groupe d’investisseurs et structurés en fonction de leur
besoin), ainsi que les produits soumis à la volatilité de spread de crédit ;
p dérivés sur matières premières : sont inclus dans cette catégorie des produits faisant appel à des paramètres de volatilité ou de corrélation
non observables (options sur swap de matières premières, instruments sur paniers de sous-jacents par exemple).

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31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total
Portefeuille de transaction (hors dérivés) 93 492 134 259 6 402 234 153 119 240 95 485 4 709 219 434
Obligations et autres titres de dettes 23 925 1 939 158 26 022 19 516 2 584 380 22 480
Actions et autres instruments de capitaux
propres 69 565 4 822 - 74 387 99 721 9 137 - 108 858
Pensions livrées - 116 586 6 166 122 752 - 77 080 4 202 81 282
Prêts, créances et autres actifs de transaction 2 10 912 78 10 992 3 6 684 127 6 814
Dérivés de transaction 82 72 474 3 378 75 934 371 96 018 3 966 100 355
Instruments de taux d’intérêt 7 31 689 2 473 34 169 17 53 860 2 683 56 560
Instruments de change 75 23 751 446 24 272 354 17 817 233 18 404
Instruments sur actions et indices - 15 406 106 15 512 - 23 613 573 24 186
Instruments sur matières premières - 199 - 199 - 276 3 279
Dérivés de crédit - 1 402 353 1 755 - 447 474 921
Autres instruments financiers à terme - 27 - 27 - 5 - 5
Actifs financiers évalués obligatoirement
à la juste valeur par résultat 312 13 048 4 643 18 003 169 16 727 4 460 21 356
Obligations et autres titres de dettes - 37 157 194 16 45 132 193
Actions et autres instruments de capitaux
propres 312 245 2 259 2 816 153 368 2 248 2 769
Prêts, créances et pensions livrées - 12 766 2 227 14 993 - 16 314 2 080 18 394
Actifs financiers à la juste valeur
par résultat sur option 107 1 240 - 1 347 - 1 565 4 1 569
Obligations et autres titres de dettes 107 4 - 111 - - 4 4
Prêts, créances et pensions livrées - 55 - 55 - 58 - 58
Actifs distincts pour régimes d’avantages
du personnel - 1 181 - 1 181 - 1 507 - 1 507
Dérivés de couverture - 32 850 - 32 850 - 13 239 - 13 239
Instruments de taux d’intérêt - 32 551 - 32 551 - 13 039 - 13 039
Instruments de change - 293 - 293 - 165 - 165
Instruments sur actions et indices - 6 - 6 - 35 - 35
Actifs financiers à la juste valeur
par capitaux propres 37 066 132 265 37 463 42 798 380 272 43 450
Instruments de dettes 37 066 132 1 37 199 42 798 281 2 43 081
Instruments de capitaux propres - - 264 264 - - 270 270
Prêts et créances - - - - - 99 - 99
TOTAL 131 059 254 003 14 688 399 750 162 578 223 414 13 411 399 403

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NMO
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31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total
Portefeuille de transaction (hors dérivés) 6 424 152 974 3 385 162 783 4 494 129 989 2 022 136 505
Dettes sur titres empruntés 8 51 038 55 51 101 30 45 630 161 45 821
Obligations et autres titres de dettes vendus
à découvert 5 172 - 14 5 186 3 626 1 3 3 630
Actions et autres instruments de capitaux
propres vendus à découvert 1 244 - - 1 244 838 - - 838
Pensions livrées - 99 372 3 307 102 679 - 82 874 1 855 84 729
Emprunts et autres passifs de transaction - 2 564 9 2 573 - 1 484 3 1 487
Dérivés de transaction 349 68 404 3 315 72 068 400 101 390 4 817 106 607
Instruments de taux d’intérêt 7 21 106 2 049 23 162 9 48 750 2 422 51 181
Instruments de change 342 24 728 272 25 342 390 18 719 211 19 320
Instruments sur actions et indices - 20 465 725 21 190 1 32 124 1 654 33 779
Instruments sur matières premières - 154 - 154 - 309 2 311
Dérivés de crédit - 1 170 269 1 439 - 651 528 1 179
Autres instruments financiers à terme - 781 - 781 - 837 - 837
Passifs financiers à la juste valeur
par résultat sur option - 29 096 36 671 65 767 - 27 633 36 818 64 451
Dérivés de couverture - 46 164 - 46 164 - 10 425 - 10 425
Instruments de taux d’intérêt - 45 981 - 45 981 - 10 168 - 10 168
Instruments de change - 166 - 166 - 255 - 255
Instruments sur actions et indices - 17 - 17 - 2 - 2
TOTAL 6 773 296 638 43 371 346 782 4 894 269 437 43 657 317 988

NMP $# !"#!# $%!"



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U>J?J>         U>

   

Variations
Cessions/ Transferts Transferts de
Solde au Acqui- rembour- vers depuis Gains et Différences périmètre Solde au
(En M EUR) 31.12.2021 sitions sements niveau 2 niveau 2 pertes de change et autres 31.12.2022
Portefeuille de transaction
(hors dérivés) 4 709 4 978 (2 190) (802) 9 (351) 99 (50) 6 402
Obligations et autres titres
de dettes 380 599 (787) (85) 9 29 13 - 158
Pensions livrées 4 202 4 379 (1 395) (717) - (381) 78 - 6 166
Prêts, créances et autres actifs
de transaction 127 - (8) - - 1 8 (50) 78
Dérivés de transaction 3 966 51 (13) (2 094) 136 1 091 241 - 3 378
Instruments de taux d’intérêt 2 683 - - (1 960) 105 1 436 209 - 2 473
Instruments de change 233 1 (2) (4) 2 212 4 - 446
Instruments sur actions
et indices 573 50 (11) (36) 2 (489) 17 - 106
Instruments sur matières
premières 3 - - (1) - (2) - - -
Dérivés de crédit 474 - - (93) 27 (66) 11 - 353
Actifs financiers évalués
obligatoirement à la juste
valeur par résultat 4 460 593 (342) (65) - 128 73 (204) 4 643
Obligations et autres
instruments de dettes 132 52 (29) - - 2 - - 157
Actions et autres instruments
de capitaux propres 2 248 321 (258) - - 158 (6) (204) 2 259
Prêts, créances et pensions
livrées 2 080 220 (55) (65) - (32) 79 - 2 227
Actifs financiers à la juste
valeur par résultat sur option 4 - (4) - - - - - -
Obligations et autres titres
de dettes 4 - (4) - - - - - -
Actifs distincts pour régimes
d’avantages du personnel - - - - - - - - -
Actifs financiers à la juste
valeur par capitaux propres 272 19 (1) - - (27) - 2 265
Instruments de dettes 2 - (1) - - - - - 1
Instruments de capitaux propres 270 19 - - - (27) - 2 264
TOTAL 13 411 5 641 (2 550) (2 961) 145 841 413 (252) 14 688

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NMQ
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Variations
Cessions/ Transferts Transferts de
Solde au Acqui- rembour- vers depuis Gains et Différences périmètre Solde au
(En M EUR) 31.12.2021 sitions sements niveau 2 niveau 2 pertes de change et autres 31.12.2022
Portefeuille de transaction
(hors dérivés) 2 022 2 920 (1 148) - - (320) (89) - 3 385
Dettes sur titres empruntés 161 - - - - (105) - - 56
Obligations et autres titres
de dettes vendus à découvert 3 - - - - 11 - - 14
Pensions livrées 1 855 2 920 (1 148) - - (232) (89) - 3 306
Emprunts et autres passifs
de transaction 3 - - - - 6 - - 9
Dérivés de transaction 4 817 493 (56) (1 349) 110 (726) 26 - 3 315
Instruments de taux d’intérêt 2 422 1 (1) (1 116) 67 698 (23) - 2 048
Instruments de change 211 1 - - - 64 (3) - 273
Instruments sur actions et
indices 1 654 491 (53) (39) 14 (1 386) 44 - 725
Instruments sur matières
premières 2 - (2) - - - - - -
Dérivés de crédit 528 - - (194) 29 (102) 8 - 269
Passifs financiers à la juste
valeur par résultat sur option 36 818 20 947 (16 442) (1 324) 1 621 (5 401) 452 - 36 671
TOTAL 43 657 24 360 (17 646) (2 673) 1 731 (6 447) 389 - 43 371

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Pour les instruments financiers évalués à la juste valeur au bilan, Ces valorisations sont complétées le cas échéant par des réserves ou
la juste valeur est déterminée prioritairement en fonction de prix cotés ajustements (notamment bid-ask ou liquidité) déterminés de manière
sur un marché actif. Ces prix peuvent être ajustés, le cas échéant, raisonnable et appropriée après examen des informations disponibles.
s’ils ne sont pas disponibles à la date de clôture, pour intégrer des
S’agissant des instruments financiers dérivés et des opérations de
événements ayant une incidence sur les prix, survenus après la
pension en juste valeur, on recense également un ajustement de
fermeture des marchés boursiers mais avant la date d’évaluation ou en
valeur pour risque de contrepartie (« Credit valuation
cas de marché inactif.
adjustment »/« Debt valuation adjustment » – CVA/DVA). Le Groupe
Cependant, du fait notamment de la multiplicité des caractéristiques intègre dans cet ajustement l’ensemble des contreparties concernées
des instruments financiers négociés de gré à gré sur les marchés par les transactions de dérivés, en prenant en compte dans le calcul du
financiers, un grand nombre de produits financiers traités par le montant afférant les caractéristiques individuelles des différents
Groupe ne fait pas l’objet d’une cotation directe sur les marchés. accords de compensation avec chacune des contreparties.
Pour ces produits, la juste valeur est déterminée à l’aide de techniques La CVA est déterminée sur la base de l’exposition attendue positive de
de valorisation couramment utilisées par les intervenants sur le l’entité du Groupe vis-à-vis de la contrepartie, de la probabilité de
marché pour évaluer des instruments financiers telles que défaut de la contrepartie et du montant des pertes en cas de défaut.
l’actualisation des flux futurs pour les swaps ou le modèle de La DVA est calculée de façon symétrique sur la base de l’exposition
Black & Scholes pour certaines options et utilisant des paramètres de attendue négative. Ces calculs sont réalisés sur la durée de vie de
valorisation dont la valeur est estimée sur la base des conditions de l’exposition potentielle, et privilégient l’utilisation de données de
marché existant à la clôture. Ces modèles de valorisation font l’objet marché observables et pertinentes. Depuis 2021, un dispositif permet
d’une validation indépendante par les experts du Département des d’identifier les nouvelles transactions pour lesquelles les ajustements
risques sur opérations de marché de la Direction des risques du CVA/DVA sont significatifs. Ces transactions font alors l’objet d’un
Groupe. classement en niveau 3.
Par ailleurs, les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation, De même, un ajustement visant à prendre en compte les coûts ou
qu’ils proviennent de données observables sur les marchés ou non, bénéfices liés au financement de ces opérations (FVA, Funding
font l’objet de contrôles par la Direction financière des Activités de Valuation Adjustment) est également effectué.
Marché en accord avec les méthodologies définies par le Département
Les données à caractère observable doivent répondre aux
des risques sur opérations de marché.
caractéristiques suivantes : indépendantes, disponibles, diffusées
publiquement, basées sur un consensus étroit et étayées par des prix
de transactions.

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À titre d’exemple, les données de consensus fournies par des  I 
contreparties externes sont considérées comme observables si le      
marché sous-jacent est liquide et que les prix fournis sont confirmés    
par des transactions réelles. Sur les maturités élevées, ces données de
La juste valeur de ces instruments financiers est déterminée par
consensus ne sont pas considérées comme observables : ainsi en est-il
référence aux cours de cotation de clôture ou aux cours fournis par des
des volatilités implicites utilisées pour valoriser les instruments
courtiers à cette même date, lorsqu’ils sont disponibles. Pour les
optionnels sur actions pour les horizons supérieurs à cinq ans.
instruments financiers non cotés, la juste valeur est déterminée à
En revanche, lorsque la maturité résiduelle de l’instrument devient
l’aide de techniques de valorisation. S’agissant des passifs financiers
inférieure à cinq ans, il devient sensible à des paramètres observables.
évalués à la juste valeur, les valorisations retenues intègrent l’effet du
En cas de tensions particulières sur les marchés conduisant à l’absence risque de crédit émetteur du Groupe.
des données de référence habituelles pour valoriser un instrument
financier, la Direction des risques peut être amenée à revoir les 
modalités de valorisation en fonction des données pertinentes
disponibles et le cas échéant mettre en œuvre un nouveau modèle, Pour les instruments financiers cotés, la juste valeur est égale au cours
à l’instar des méthodes également utilisées par les autres acteurs du de cotation de clôture. Pour les instruments financiers non cotés,
marché. la juste valeur est déterminée par l’actualisation au taux de marché
(incluant les risques de contrepartie, de non performance et de
liquidité) des flux de trésorerie futurs.

"

 
Pour les titres cotés, la juste valeur est égale à leur cours de Bourse à la
date de clôture. La juste valeur des prêts et des créances est calculée, en l’absence de
marché actif de ces prêts, en actualisant les flux de trésorerie attendus
Pour les titres non cotés significatifs et pour les titres significatifs cotés à un taux d’actualisation basé sur les taux d’intérêt du marché en
sur un marché non liquide, la valorisation sera effectuée vigueur à la clôture pour des prêts ayant sensiblement les mêmes
prioritairement en utilisant une méthodologie d’évaluation modalités et les mêmes maturités, ces taux d’intérêt étant ajustés afin
développée : Discounted Cash Flows (DCF) ou Discounted Dividend de tenir compte du risque de crédit de l’emprunteur.
Model (DDM) et/ou de multiples de marché.
Pour les titres non cotés non significatifs, la juste valeur est
déterminée en fonction de l’instrument financier et en utilisant l’une
des méthodes de valorisation suivantes :
p quote-part d’actif net réévalué détenue ;

p évaluation sur la base d’une transaction récente relative à la société


émettrice (entrée récente d’un tiers au capital, évaluation à dire
d’expert, etc.) ;
p valorisation sur la base d’une transaction récente relative au secteur
dans lequel évolue la société émettrice (multiple de résultats,
multiple d’actifs, etc.).

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NMS
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Le tableau ci-après fournit pour les instruments en niveau 3 les intervalles de valeurs des principaux paramètres non observables par grande classe
d’instruments.

(En M EUR)

Intervalles de
données non
observables
Instruments cash Principaux types Techniques de Principales données
et dérivés de produits valorisation utilisées non observables min. max.
Volatilités des actions 2,4% 89,9%
Différents modèles de Dividendes des actions 0,0% 11,4%
Instruments dérivés simples valorisation des options sur
Actions/fonds et complexes sur fonds, Corrélations -81,0% 100,0%
fonds, actions ou paniers
actions ou paniers d’actions d’actions Volatilités des Hedge funds 7,6% 20,0%
Volatilités des Mutual funds 3,2% 31,5%
Taux d'intérêt et/ou Instruments dérivés sur taux Modèle de valorisation des Volatilités de change 5,0% 32,0%
taux de change de change options sur taux de change
Corrélation des temps 0,0% 100,0%
Technique de projection de défaut
de la corrélation et de Variance du taux de
CDO et tranches d’indices modélisation du recouvrement des
recouvrement 0,0% 100,0%
sous-jacents d’un émetteur
Crédit unique
Corrélation des temps 0,0% 100,0%
de défaut
Autres instruments dérivés Modèle de défaut de crédit
de crédit Corrélation quanto -50,0% 40,0%
Spreads de crédit 0 bps 1 000 bps
Modèle de valorisation
Instruments sur paniers
Matières premières des options sur matières Corrélations NA NA
de matières premières premières
Actions détenues Actions détenues à des fins Actif net comptable, Non applicable - -
à long terme stratégiques transactions récentes

Le tableau ci-après présente l’évaluation au bilan des instruments cash et dérivés. Quand il s’agit d’instruments hybrides, ces derniers sont ventilés
selon les principales données non observables.

31.12.2022
(En M EUR) Actif Passif
Actions/fonds 730 24 037
Taux d'intérêt et/ou taux de change 11 628 19 065
Crédit 353 269
Actions détenues à long terme 1 977 -
TOTAL 14 688 43 371

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L’évaluation des paramètres non observables est effectuée de façon calculée pour chacun des paramètres sur une position nette, soit des
prudente, et plus particulièrement dans un contexte économique et hypothèses en lien avec la politique d’ajustements additionnels
des conditions de marché toujours incertains. Ce caractère non de valorisation de l’instrument financier concerné.
observable induit toutefois un certain degré d’incertitude sur leur
La variation « normée » correspond à l’écart-type des prix de
évaluation.
consensus (TOTEM, etc.) qui contribuent à évaluer le paramètre
Pour le quantifier, une sensibilité de la juste valeur a été estimée au néanmoins considéré comme non observable. En cas d’indisponibilité
31 décembre 2022 sur les instruments évalués à partir de paramètres de ces données, l’écart-type des données historiques est alors utilisé
non observables. Cette estimation a été effectuée en prenant en pour évaluer le paramètre.
compte soit une variation « normée » des paramètres non observables,

 
           fM    af
fb
         

31.12.2022 31.12.2021
(En M EUR) Impact négatif Impact positif Impact négatif Impact positif
Actions et autres instruments de capitaux propres, et dérivés (30) 82 (21) 78
Volatilités des actions - 5 - 12
Dividendes - 20 - 19
Corrélations (30) 56 (20) 44
Volatilités des Hedge funds - - - 0
Volatilités des Mutual funds (0) 1 (1) 3
Instruments sur taux d'intérêt et/ou taux de change, et dérivés (15) 28 (6) 30
Corrélations entre taux d’intérêt et/ou taux de change (14) 27 (3) 27
Volatilités de change (1) 1 (2) 3
Taux constants de remboursements anticipés - - - (0)
Corrélations entre taux d’inflation (0) 0 (1) 0
Instruments de crédit et dérivés - 5 - 8
Corrélation des temps de défaut - 0 - 1
Corrélations quanto - 3 - 4
Spreads de crédit - 2 - 3
Instruments dérivés sur matières premières NA NA NA NA
Corrélations entre matières premières NA NA NA NA
Actions détenues à long terme NA NA NA NA

Il convient de noter que, compte tenu des réfactions apportées aux incertitudes de valorisation à la date d’évaluation, sur la base de
niveaux de valorisation, cette sensibilité est plus élevée dans le sens variations « normées » ; elles ne permettent pas de prévoir ou déduire
d’un impact favorable sur les résultats que dans le sens d’un impact les variations futures de la juste valeur.
défavorable. Par ailleurs, les montants ci-dessus illustrent les

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NNK
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Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers commerciale, est différée dans le temps pour être reconnue, selon les
sont évalués à leur juste valeur, c’est-à-dire au prix qui serait reçu pour cas, à la maturité de l’instrument, lors de la cession ou du transfert, au
la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une fur et à mesure de l’écoulement du temps ou encore lorsque les
transaction normale entre des intervenants du marché à la date paramètres de marché deviennent observables.
d’évaluation.
Le tableau ci-dessous présente le montant restant à comptabiliser
Lorsque cette juste valeur diffère du prix de transaction et que la dans le compte de résultat dû à cette différence, diminué le cas
méthode d’évaluation de l’instrument fait appel à un ou plusieurs échéant des montants enregistrés dans le compte de résultat après la
paramètres de marché inobservables, la reconnaissance dans le comptabilisation initiale de l’instrument.
compte de résultat de cette différence, représentative d’une marge

(En M EUR) 2022 2021


er
Marge différée au 1  janvier 1 191 1 157
Marge différée sur les transactions de l’exercice 794 1 053
Marge comptabilisée en résultat au cours de l’exercice (737) (1 019)
dont amortissement (497) (558)
dont passage à des paramètres observables (12) (15)
dont cessions et arrivées à échéance ou à terminaison (228) (446)
Marge différée au 31 décembre 1 248 1 191

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31.12.2022 31.12.2021
Valeur au dont Valeur au dont
(En M EUR) bilan dépréciations bilan dépréciations
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 66 903 (39) 55 972 (36)
Prêts et créances sur la clientèle 506 529 (10 634) 497 164 (10 980)
Titres 21 430 (63) 19 371 (57)
TOTAL 594 862 (10 736) 572 507 (11 073)

 
Les prêts et créances ainsi que les titres de dettes sont comptabilisés au coût amorti lorsque leurs flux de trésorerie contractuels sont
représentatifs de contrats de prêts basiques (SPPI) et qu’ils sont gérés suivant un modèle de collecte des flux contractuels.
Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif et leurs revenus courus ou acquis sont
enregistrés en résultat dans la rubrique Intérêts et produits assimilés. Par ailleurs, ces actifs financiers étant soumis au modèle de
dépréciation pour risque de crédit, les variations des pertes de crédit attendues sont comptabilisées en résultat dans la rubrique Coût du
risque en contrepartie d’une dépréciation du coût amorti à l’actif du bilan. Les règles de dépréciation appliquées sont décrites dans la
Note 3.8. Lorsqu’un prêt ou une créance est classé en Étape 3 de dépréciation (encours douteux), les intérêts courus incrémentés
ultérieurement à la valeur comptable de l’actif financier avant dépréciation sont limités aux intérêts comptabilisés en résultat. Le montant de
ces intérêts est alors calculé par application du taux d’intérêt effectif à la valeur nette comptable de l’actif financier (cf. Note 3.7).
Les prêts octroyés par le Groupe peuvent faire l’objet de renégociations commerciales en l’absence de toute difficulté financière ou
insolvabilité du client emprunteur. Ces opérations concernent alors des clients pour lesquels le Groupe accepte de renégocier la dette aux
nouvelles conditions de marché dans le but de conserver ou de développer une relation commerciale, dans le respect des règles d’octroi en
vigueur et sans aucun abandon de capital ou d’intérêts courus. Sauf cas particuliers dans lesquels la modification apportée par la
renégociation ne serait pas jugée substantielle, les prêts ainsi renégociés sont décomptabilisés en date de renégociation et les nouveaux
prêts, contractualisés aux conditions ainsi renégociées, leur sont substitués au bilan à cette même date. Ces nouveaux prêts font alors l’objet
d’une analyse SPPI pour déterminer leur classement comptable au bilan. En cas de qualification du prêt comme instrument basique (SPPI),
les frais de dossiers, de mise en place de la nouvelle opération sont intégrés dans le taux d’intérêt effectif du nouvel instrument.
Les Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti incluent les créances sur les opérations de location lorsque celles-ci sont qualifiées
d’opérations de location-financement. Les contrats de location consentis par le Groupe sont qualifiés de location-financement s’ils ont pour
effet de transférer aux locataires la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien loué. À défaut, elles sont qualifiées
d’opérations de location simple (cf. Note 4.2).
Ces créances de location-financement représentent l’investissement net du Groupe en tant que bailleur dans le contrat de location, égal à la
valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non
garantie. En cas de baisse ultérieure des valeurs résiduelles non garanties retenues pour le calcul de l’investissement du bailleur dans le
contrat de location-financement, la valeur actualisée de cette baisse est enregistrée dans la rubrique Charges des autres activités du compte
de résultat par contrepartie d’une réduction de la créance de location-financement à l’actif du bilan.

  T  PU  " Les autres cessions peuvent être également compatibles avec les
UQ objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont
pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur unitaire significative)
Ce modèle est fondé sur la détention d’actifs financiers en vue de ou si leurs valeurs unitaires restent individuellement et
réaliser des flux de trésorerie par la perception des paiements cumulativement non significatives (même si elles sont fréquentes).
contractuels de ces instruments sur leur durée de vie. Ces autres cessions incluent notamment celles réalisées pour gérer le
Une détention de la totalité des actifs financiers jusqu’à leur échéance risque de concentration de crédit, en l’absence d’augmentation du
n’est pas indispensable pour réaliser l’objectif de ce modèle d’activité. risque de crédit sur les actifs financiers concernés. Le Groupe a mis en
Des cessions d’actifs restent ainsi compatibles avec les objectifs du place des procédures de déclaration et d’analyse préalable de tout
modèle de collecte des flux contractuels dans les cas de figure projet significatif de cession d’actifs financiers détenus à des fins de
suivants : collecte des flux contractuels, ainsi qu’un suivi périodique des cessions
réalisées.
p la cession de l’actif financier répond à une augmentation du risque
de crédit de la contrepartie ;
p la cession de l’actif financier intervient peu avant son échéance et
pour un montant proche des flux de trésorerie contractuels restant à
percevoir.

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NNM
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Activités de financement des clients du Groupe


Au sein du Groupe, le modèle de collecte des flux contractuels s’applique notamment aux activités de
financement des clients exercées au sein de la Banque de détail en France, de la Banque de détail à
l’International et de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, à l’exception de la part à
céder des engagements et prêts consortiaux (financements syndiqués).

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Comptes ordinaires 33 402 26 997
Prêts et comptes 15 053 18 123
Titres reçus en pension livrée 17 670 10 184
Prêts subordonnés et participatifs 238 99
Créances rattachées 655 585
Prêts et créances sur les établissements de crédit avant dépréciations(1) 67 018 55 988
Dépréciations pour risque de crédit (39) (36)
Réévaluation des éléments couverts (76) 20
TOTAL 66 903 55 972
(1) Au 31 décembre 2022, le montant des prêts et créances classés en Étape 3 de dépréciation (encours douteux) s’élève à 68 millions d’euros contre 46 millions d’euros
au 31 décembre 2021. Les intérêts courus inclus dans ce montant sont limités aux intérêts comptabilisés en résultat par application du taux d’intérêt effectif à la
valeur nette comptable de l’actif financier (cf. Note 3.7).

U>J@J= 
       

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Comptes ordinaires débiteurs 29 244 27 013
Autres concours à la clientèle 444 532 438 165
Opérations de location-financement 29 499 30 509
Titres reçus en pension livrée 10 159 8 831
Créances rattachées 4 045 3 399
Prêts et créances sur la clientèle avant dépréciations(1) 517 479 507 917
Dépréciations pour risque de crédit (10 634) (10 980)
Réévaluation des éléments couverts (316) 227
TOTAL 506 529 497 164
(1) Au 31 décembre 2022, le montant des prêts et créances classés en Étape 3 de dépréciation (encours douteux) s’élève à 15 687 millions d’euros contre
16 261 millions d’euros au 31 décembre 2021. Les intérêts courus inclus dans ce montant sont limités aux intérêts comptabilisés en résultat par application du taux
d’intérêt effectif à la valeur nette comptable de l’actif financier (cf. Note 3.7).


          

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Créances commerciales 7 547 9 945
Crédits de trésorerie 146 274 144 481
Crédits à l’exportation 13 801 13 220
Crédits à l’équipement 70 293 66 183
Crédits à l’habitat 152 282 151 869
Valeurs reçues en pension 246 204
Autres crédits 54 089 52 263
TOTAL 444 532 438 165

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P

  
       
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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Montant des investissements bruts 31 339 32 201
Montant pour les cinq prochaines années 26 129 26 714
À moins d’un an 9 657 9 227
D’un à deux ans 6 418 7 124
De deux à trois ans 4 855 5 047
De trois à quatre ans 3 190 3 315
De quatre à cinq ans 2 009 2 001
Investissements au-delà de cinq ans 5 210 5 487
Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 27 846 28 888
Échéances des créances locatives pour les cinq prochaines années 23 799 24 685
À moins d’un an 8 982 8 759
D’un à deux ans 5 926 6 666
De deux à trois ans 4 403 4 598
De trois à quatre ans 2 831 2 966
De quatre à cinq ans 1 657 1 696
Échéances des créances locatives au-delà de cinq ans 4 047 4 203
Produits financiers non acquis 1 840 1 692
Valeurs résiduelles non garanties revenant au bailleur 1 653 1 621

U>J@J> 

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Effets publics 9 734 8 896
Titres de créances négociables, obligations et titres assimilés 11 808 10 525
Créances rattachées 208 160
Titres avant dépréciations 21 750 19 581
Dépréciations (63) (57)
Réévaluation des éléments couverts (257) (153)
TOTAL 21 430 19 371

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NNO
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 fMZP ,CC,B

 
Les dettes regroupent les passifs financiers non dérivés qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat (ces instruments sont présentés
en Note 3.1.3).
Elles sont présentées au bilan selon la nature de l’instrument et de la contrepartie dans les rubriques Dettes envers les établissements de
crédit et assimilés, Dettes envers la clientèle, Dettes représentées par un titre ou Dettes subordonnées.
Les dettes subordonnées sont les dettes matérialisées ou non par des titres, à terme ou à durée indéterminée, dont le remboursement en cas
de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.
Les dettes sont enregistrées initialement à leur coût qui correspond à la juste valeur des montants empruntés nette des frais de transaction.
En date de clôture, elles sont évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ce qui conduit notamment à amortir de
manière actuarielle les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sur la durée de vie des instruments concernés.
Les charges courues ou payées sont enregistrées en résultat dans la rubrique Intérêts et charges assimilés.
Les encours de dettes des comptes d’épargne-logement et des plans d’épargne-logement figurent parmi les comptes d’épargne à régime
spécial au sein des Dettes envers la clientèle. Les engagements générés par ces instruments donnent lieu, le cas échéant, à une provision
(cf. Note 8.3).

U>JAJ<           

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Comptes ordinaires 10 455 12 373
Dettes au jour le jour 392 1 564
Dettes à terme(1) 120 141 121 708
Dettes rattachées 301 47
Réévaluation des éléments couverts (1 933) 104
Titres donnés en pension livrée 3 632 3 381
TOTAL 132 988 139 177
(1) Ces postes incluent les dépôts à terme relatifs aux banques centrales et en particulier les opérations de refinancement à long terme mises en place par la BCE
(Targeted Longer-Term Refinancing Operations – TLTRO).


La Banque Centrale Européenne (BCE) a lancé en 2019 une troisième Le Groupe a souscrit via Société Générale et Crédit du Nord aux
série d’opérations ciblées de refinancement à long terme (Targeted emprunts TLTRO III au travers de tirages trimestriels échelonnés entre
Longer-Term Refinancing Operations – TLTRO) dans l’objectif de décembre 2019 et décembre 2021. Le montant résiduel des emprunts
maintenir des conditions de crédit favorables dans la zone euro. TLTRO au passif du bilan s’élève à 52,7 milliards d’euros au
Comme pour les deux précédents dispositifs, le niveau de 31 décembre 2022, à la suite des remboursements anticipés intervenus
rémunération de ces emprunts dépend de la performance des au quatrième trimestre 2022 pour un montant de
établissements bancaires emprunteurs en matière d’octroi de crédits à 19,2 milliards d’euros.
leur clientèle de ménages (hors prêts immobiliers) et d’entreprises
Au 31 décembre 2021, le Groupe avait déjà atteint les objectifs de
(hors institutions financières) ; en fonction de ces performances,
stabilité des encours de prêts lui permettant de bénéficier du taux
les établissements emprunteurs peuvent bénéficier d’un taux d’intérêt
d’intérêt réduit ainsi que des deux bonifications additionnelles
réduit ainsi que d’une bonification additionnelle temporaire
temporaires appliquées respectivement sur les périodes du
applicable sur la période du 24 juin 2020 au 23 juin 2021 (réduction de
24 juin 2020 au 23 juin 2021 et du 24 juin 2021 au 23 juin 2022. Les prêts
50 points de base du taux moyen de la facilité de dépôt avec un taux
(au passif et à taux révisables) ont été comptabilisés selon IFRS 9 et les
plancher fixé à -1%). Ces opérations TLTRO III ont été conduites
bonifications additionnelles ont été qualifiées comptablement de
trimestriellement entre septembre 2019 et décembre 2021, soit un
subventions selon la norme IAS 20 et reconnues en résultat sur la
total de 10 tirages possibles. La maturité de chaque opération est de
durée de vie des tirages concernés.
trois ans, assortie d’une option de remboursement anticipée.
Certaines modalités ont été modifiées en mars 2020, en particulier les Le 27 octobre 2022, la BCE a modifié les modalités de calcul du taux
objectifs de production de crédit, les conditions de taux et la limite de d’intérêt relatif à la dernière période du TLTRO III. L’effet de ces
tirage, afin de renforcer davantage le soutien à l’octroi de prêts au modifications a conduit à un ajustement du taux d’intérêt effectif
moment où débutait la crise Covid-19. En janvier 2021, la BCE a décidé appliqué entre le 23 juin 2022 au 22 novembre 2022 et la mise en place
de proroger la bonification additionnelle temporaire sur la période du des nouvelles modalités de calcul à compter du 23 novembre 2022
24 juin 2021 au 23 juin 2022 sous réserve des performances en matière (application de la moyenne du taux moyen de la facilité de dépôt
d’octroi de crédits observées sur une nouvelle période de référence « DFR » sur la période).
courant du 1er octobre 2020 au 31 décembre 2021.

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Au 31 décembre 2022, le coût total des emprunts TLTRO intégrant les En janvier 2021, l’IFRS IC a reçu une question relative au traitement
intérêts et bonifications s’établit donc entre -0,21% et -0,89% en comptable du TLTRO et n’a tranché ni sur la comptabilisation des
fonction des dates de tirage. Au titre de l’exercice 2022, le montant transactions selon IFRS 9, ni sur l’identification éventuelle d’une
total des intérêts et bonifications sur les emprunts TLTRO enregistrés subvention. Le sujet a été renvoyé à la Post Implementation Review
parmi les Intérêts et produits assimilés s’élèvent à 0,4 milliard d’euros ; IFRS 9. Le Groupe n’a pas modifié le traitement comptable qu’il
ce montant inclut l’enregistrement immédiat des bonifications non applique au titre du TLTRO et reste vigilant quant à la prise en compte
encore reconnues sur les emprunts remboursés par anticipation. des éléments de clarification que cette revue apportera.

U>JAJ=      

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Comptes d’épargne à régime spécial 111 496 109 079
À vue 86 368 83 025
À terme 25 128 26 054
Autres dépôts clientèle à vue(1) 295 933 308 091
Autres dépôts clientèle à terme(1) 115 651 84 861
Dettes rattachées 876 261
Réévaluation des éléments couverts (89) 103
TOTAL DÉPÔTS CLIENTÈLE 523 867 502 395
Titres donnés en pension à la clientèle 6 897 6 738
TOTAL 530 764 509 133
(1) Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales.

      moyens de paiement ainsi que les comptes titres ; en revanche les
crédits ne font pas partie du périmètre de l’accord.
Boursorama a signé le 4 avril 2022 un accord de partenariat avec ING à
la suite de la décision de cette dernière de se retirer du marché de la Au 31 décembre 2022, les Dettes envers la clientèle, au passif du bilan,
banque de détail en France. Aux termes de cet accord, incluent les encours des dépôts et des livrets ainsi transférés chez
Boursorama propose aux clients de la banque en ligne d’ING en France Boursorama pour un montant de 3 635 millions d’euros.
une solution bancaire alternative avec un parcours de souscription
Début juillet 2022, les activités de courtage en assurance-vie
simplifié et des offres exclusives sur les produits et services souscrits.
d’ING Direct Vie ont été transférées chez Boursorama.
Les offres proposées concernent les comptes à vue, les livrets et les


     
         #    

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Sociétés et entrepreneurs individuels 151 687 149 089
Particuliers 88 450 90 590
Clientèle financière 42 982 51 306
(1)
Autres 12 814 17 106
TOTAL 295 933 308 091
(1) Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales.

U>JAJ>       

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Bons de caisse 230 276
Emprunts obligataires 25 974 21 525
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 110 543 112 819
Dettes rattachées 635 574
Réévaluation des éléments couverts (4 206) 130
TOTAL 133 176 135 324
dont montant des dettes à taux variable 77 220 62 215

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Les intérêts représentent la rémunération du service financier consistant pour un prêteur à mettre une
somme d’argent à la disposition d’un emprunteur pendant une durée contractuelle. Les financements ainsi
rémunérés peuvent prendre la forme de prêts, de dépôts ou de titres (obligations, titres de créances
négociables, etc.).
 Cette rémunération correspond à la valeur temps de l’argent à laquelle s’ajoutent des contreparties pour le
 risque de crédit, le risque de liquidité et les frais de gestion supportés par le prêteur pendant toute la durée
 du financement accordé. Les intérêts peuvent également inclure une marge qui a pour objet de permettre
à la banque prêteuse de rémunérer les instruments de fonds propres (telles les actions ordinaires) que la
réglementation prudentielle l’oblige à émettre en regard des encours de financement octroyés afin de
garantir sa propre solvabilité.
Les charges et produits d’intérêts sont étalés en résultat sur la durée de la prestation de financement reçue
ou délivrée, au prorata du nominal restant dû.

 
Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat en Intérêts et produits assimilés et Intérêts et charges
assimilés pour tous les instruments financiers utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (instruments au coût amorti et instruments de
dettes à la juste valeur par capitaux propres) ainsi que pour les instruments évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat et les
instruments dérivés de couverture du risque de taux à hauteur des produits et charges représentatifs d’un taux d’intérêt effectif. Les intérêts
négatifs sur les actifs financiers sont présentés parmi les Intérêts et charges assimilés ; les intérêts négatifs sur les passifs financiers sont
présentés parmi les Intérêts et produits assimilés.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie
prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux prend en
considération les flux de trésorerie estimés sur la base des modalités contractuelles de l’instrument financier sans tenir compte des pertes sur
crédit futures et il inclut par ailleurs les commissions payées ou reçues entre les parties au contrat dès lors qu’elles sont assimilables à des
intérêts, les coûts de transaction directement rattachables ainsi que toutes les primes et décotes.
Dès lors qu’un actif financier est classé en Étape 3 de dépréciation, les produits d’intérêts ultérieurs sont comptabilisés en résultat par
application du taux d’intérêt effectif à la valeur nette comptable de l’actif financier par contrepartie de l’encours de l’actif financier avant
dépréciation.
Par ailleurs, hormis celles relatives aux avantages du personnel, les provisions inscrites au passif du bilan génèrent comptablement des
charges d’intérêts calculées sur la base du taux d’intérêt sans risque pour actualiser le montant attendu de la sortie de ressources, dès lors
que les effets de cette actualisation présentent un caractère significatif.

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   L     M N   
Le remplacement d’un taux d’intérêt de référence par un taux d’intérêt de référence alternatif (incluant éventuellement une compensation
financière sous la forme d’un ajustement de marge exprimé en points de base et/ou d’un montant de trésorerie) est susceptible de changer la
base de calcul des flux de trésorerie contractuels d’un actif ou d’un passif financier (c’est-à-dire les modalités de calcul de sa rémunération).
Le taux d’intérêt effectif est alors modifié de manière prospective en vue de refléter le passage d’un taux d’intérêt de référence existant à un
taux d’intérêt de référence alternatif. Ce dernier est ajusté de la nouvelle marge exprimée en points de base et, le cas échéant, de
l’amortissement sur la durée résiduelle du contrat, du montant en trésorerie réglé au moment de la modification.

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2022 2021
(En M EUR) Produits Charges Net Produits Charges Net
Instruments financiers au coût amorti 17 379 (8 787) 8 592 11 574 (4 344) 7 230
Banques Centrales 1 255 (306) 949 78 (308) (230)
Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 524 (1 646) (1 122) 428 (1 293) (865)
Prêts/emprunts sur les établissements de crédit (1) 1 896 (1 724) 172 1 107 (410) 697
Prêts/emprunts sur la clientèle 12 152 (3 916) 8 236 9 680 (1 695) 7 985
Dettes subordonnées - (641) (641) - (526) (526)
Prêts/emprunts de titres 42 (14) 28 10 (11) (1)
Titres reçus/donnés en pension livrée 1 510 (540) 970 271 (101) 170
Instruments dérivés de couverture 9 690 (8 727) 963 7 015 (5 489) 1 526
Instruments financiers à la juste valeur par capitaux
propres 520 - 520 415 - 415
Opérations de location 852 (37) 815 843 (39) 804
Location immobilière 181 (37) 144 166 (39) 127
Location mobilière 671 (0) 671 677 - 677
Sous-total produits/charges d’intérêts sur
instruments évalués suivant la méthode du TIE 28 441 (17 551) 10 890 19 847 (9 872) 9 975
Instruments financiers obligatoirement à la juste valeur
par résultat 397 (1) 396 743 - 743
TOTAL PRODUITS/CHARGES D’INTÉRÊTS 28 838 (17 552) 11 286 20 590 (9 872) 10 718
dont produits d’intérêts relatifs à des actifs financiers
douteux 250 - 250 259 - 259
(1) Les intérêts négatifs des emprunts TLTRO sont enregistrés parmi les produits des Prêts/emprunts sur les établissements de crédit (cf. Note 3.6).

Ces charges d’intérêts intègrent le coût de refinancement des résultat sont classés par nature et non par destination, le résultat net
instruments financiers à la juste valeur par résultat, dont les résultats des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
sont classés en gains ou pertes nets sur ces instruments (cf. Note 3.1). devrait être appréhendé globalement.
Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de


    e
            
   

(En M EUR) 2022 2021


Créances commerciales 487 332
Autres concours à la clientèle 10 433 8 485
Crédits de trésorerie 4 490 3 486
Crédits à l’exportation 366 223
Crédits d’équipement 1 751 1 396
Crédits à l’habitat 2 694 2 781
Autres crédits 1 132 599
Comptes ordinaires débiteurs 989 613
Encours douteux (Étape 3) 243 250
TOTAL 12 152 9 680

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Certains actifs financiers (prêts, titres de dette) sont porteurs d’un risque de crédit qui expose le Groupe à
une perte potentielle si sa contrepartie ou l’émetteur du titre s’avérait incapable de faire face à ses
engagements financiers. Pour assumer ce risque, la Banque est rémunérée par une fraction des intérêts
contractuels qu’elle perçoit sur ces actifs, appelée marge de crédit.
 Pour les prêts, créances et titres de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres,
 cette perte potentielle, ou perte de crédit attendue, telle qu’estimée par le Groupe, est comptabilisée en
 résultat sans attendre la survenance d’un événement de défaut affectant individuellement la contrepartie ;
ces charges viennent compenser en partie les produits d’intérêts et éviter ainsi de surestimer le résultat au
cours des périodes précédant la défaillance de la contrepartie. Au bilan, cette perte potentielle est
enregistrée sous forme de dépréciations qui viennent réduire la valeur comptable des actifs évalués au
coût amorti. Ces dépréciations sont réversibles en cas de diminution ultérieure du risque de crédit.
Les pertes potentielles ainsi reconnues en résultat représentent initialement les pertes de crédit attendues
par le Groupe sur l’année à venir, puis leur montant est rehaussé à hauteur des pertes attendues jusqu’à
l’échéance de l’instrument en cas d’augmentation significative du risque.
Pour les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (notamment les instruments détenus dans le
cadre des activités de marché), leur juste valeur intègre directement la perte de crédit attendue,
telle qu’estimée par les marchés sur la durée de vie résiduelle de l’instrument.

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Les instruments de dette (prêts, créances et titres obligataires et assimilés) classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou parmi les
actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location simple, créances clients et produits à recevoir inclus parmi les
Autres actifs, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés, font systématiquement l’objet d’une dépréciation
ou d’une provision pour perte de crédit attendue. Ces dépréciations et provisions sont enregistrées dès l’octroi des prêts, la conclusion des
engagements ou l’acquisition des titres obligataires, sans attendre l’apparition d’une indication objective de dépréciation.
Pour déterminer le montant des dépréciations ou provisions à comptabiliser à chaque arrêté, ces actifs et engagements sont répartis en trois
catégories en fonction de l’évolution du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation ou provision pour
risque de crédit doit être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

Évolution du risque de crédit observée


depuis la comptabilisation initiale de l’actif financier

Étape 1 Étape 2 Étape 3


Catégories
Encours sains / Encours
de risque Encours dégradés
performants douteux / en défaut

Classement initial Si augmentation


en étape 1 significative du risque de Si identification
Critères Maintenu en l’absence crédit depuis la première d’événement de défaut
de transfert d’augmentation comptabilisation / impayé impayé de plus de 90 / jours
significative du risque de
crédit de plus de 30 jours

Mesure du risque Pertes attendues à 1 an Pertes attendues à Pertes attendues à


de crédit maturité maturité

Base de calcul des Valeur brute comptable de Valeur brute comptable de Valeur nette comptable de
produits d’intérêts l’actif avant dépréciation l’actif avant dépréciation l’actif après dépréciation

;)<DAB )9%BB,B ,;
C%?,fK
À la date de leur comptabilisation initiale, les encours sont classés systématiquement en Étape 1 à moins qu’ils ne s’agissent d’encours
douteux/en défaut dès leur acquisition ou leur octroi.

;)<DAB )9%BB,B ,;
C%?,fL
Pour identifier les encours classés en Étape 2, l’augmentation significative du risque de crédit par rapport à la date de comptabilisation initiale
est appréciée au sein du Groupe en tenant compte de toutes les informations historiques et prospectives disponibles
(scores comportementaux, notation, indicateurs de type loan to value, scénarios de prévisions macro-économiques, analyses sectorielles,
projections de flux de trésorerie de certaines contreparties, etc.).
Les trois critères utilisés pour apprécier l’évolution significative du risque de crédit sont détaillés ci-dessous. Dès lors qu’un seul de ces trois
critères est rempli, l’encours concerné est transféré de l’Étape 1 à l’Étape 2 et les dépréciations ou provisions afférentes sont ajustées en
conséquence. Par ailleurs, le Groupe n’applique pas l’exemption pour risque de crédit faible et réalise par conséquent l’analyse de
l’augmentation significative du risque de crédit pour l’ensemble des crédits et des titres de dette.

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Pour déterminer le classement en « sensible » (notion de mise sous surveillance) de la contrepartie, le Groupe analyse :
p la note de la contrepartie (lorsque celle-ci fait l’objet d’une analyse interne) ; et

p l’évolution du secteur d’activité, des conditions macro-économiques et du comportement de la contrepartie qui peut être également
révélatrice d’une dégradation du risque de crédit.
Après revue, si la contrepartie est déclarée « sensible », l’ensemble des contrats conclus par le Groupe avec cette contrepartie avant le
passage en « sensible » est transféré en Étape 2 (dans la mesure où cette approche ne génère pas de distorsion par rapport à une analyse de la
qualité de crédit à l’octroi de chaque instrument) et les dépréciations et provisions afférentes sont rehaussées à hauteur des pertes attendues
à maturité.
Postérieurement à la date de mise sous surveillance d’une contrepartie, les nouveaux encours générés avec cette dernière sont classés en
Étape 1.

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Cette évolution est appréciée contrat par contrat entre la date de première comptabilisation et la date de clôture.
Pour apprécier si la dégradation ou l’amélioration de la probabilité de défaut, entre la date de première comptabilisation d’un contrat et la
date de clôture, est suffisamment significative pour entraîner un changement d’étape de provisionnement/dépréciation, des seuils sont fixés
chaque année par la Direction des Risques. Ces seuils de transfert entre l’Étape 1 et l’Étape 2 sont déterminés par portefeuille homogène de
contrats (notion de segment de risque qui tient compte de la typologie de la clientèle et de la qualité de crédit) et calculés en fonction des
courbes de probabilité de défaut à maturité de chacun des portefeuilles. Ces seuils peuvent être une augmentation absolue ou relative de la
probabilité de défaut. À titre d’exemple, le seuil est fixé à +50 pb pour les créances souveraines, +100 pb pour les Très Grandes Entreprises
(chiffre d’affaires supérieur à 500 millions d’euros), +200 pb pour les PME et +10 pb pour les créances immobilières françaises du réseau
Société Générale.
En complément et en ligne avec les recommandations émises par l’ABE et la BCE, les créances pour lesquelles la probabilité de défaut a été
multipliée par trois entre la date de première comptabilisation et la date de clôture sont transférées en Étape 2.

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Il existe une présomption (réfutable) de dégradation significative du risque de crédit lorsqu’un actif fait l’objet d’un impayé de plus de
30 jours.
Les trois critères sont symétriques ; ainsi, une sortie de la liste de contreparties sensibles, une amélioration suffisante de la probabilité de
défaut ou un règlement d’impayé de plus de 30 jours entraîne un retour des encours concernés en Étape 1, sans période de probation en
Étape 2.

       


Pour les encours ne disposant pas de note de contrepartie (Clientèle de détail et un périmètre restreint du segment Entreprises), le transfert
en Étape 2 est fondé :
p sur le score comportemental bâlois ou l’existence d’impayés de plus de 30 jours sur le périmètre Clientèle de détail ;

p sur le passage en « sensible » ou l’existence d’impayés de plus de 30 jours pour les Entreprises.

;)<DAB )9%BB,B ,;
C%?,fM
Pour identifier les encours classés en Étape 3 (encours douteux), le Groupe applique depuis juillet 2020 dans la majorité de ses entités la
nouvelle définition du défaut telle que détaillée dans les orientations publiées par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). Cette définition
entraîne le classement en Étape 3 sur la base des critères suivants :
p la survenance d’un ou plusieurs impayés supérieurs à 100 euros pour la Clientèle de détail (500 euros hors Clientèle de détail) pendant
90 jours consécutifs devant représenter au minimum 1% de l’exposition consolidée du client. Cet impayé peut être accompagné ou non de
l’ouverture d’une procédure de recouvrement. Sont exclus les encours restructurés classés en Étape 1 ou 2, qui sont retransférés en Étape 3
dès la survenance d’un impayé de 30 jours pendant une période probatoire de deux ans. Par ailleurs, seuls les impayés résultant de litiges
commerciaux, de clauses contractuelles spécifiques ou de défaillances informatiques peuvent déroger à une mise en défaut systématique
après 90 jours ;
p l’identification d’autres critères qui, indépendamment de l’existence de tout impayé, traduisent un risque probable de non-recouvrement
partiel ou total des encours tels que :
une forte probabilité que la contrepartie ne puisse pas honorer la totalité de ses engagements en raison d’une dégradation significative
de sa situation financière, impliquant alors un risque de perte pour le Groupe,
- l’octroi, pour des raisons liées aux difficultés financières de l’emprunteur, de concessions aux clauses du contrat de prêt qui n’auraient
pas été octroyées dans d’autres circonstances (crédits dits restructurés) et qui entraînent une baisse de la valeur actualisée des flux du
crédit de plus de 1% de sa valeur initiale,
- l’existence de procédures contentieuses (mandat ad hoc, procédure de sauvegarde, redressement judiciaire, liquidation judiciaire, ou
leurs équivalents dans les juridictions concernées).
Le Groupe applique le principe de contagion à l’ensemble des encours sur la contrepartie en défaut. Dans le cadre d’un groupe client,
la contagion s’étend aussi à l’ensemble des encours sur ce groupe.
Le classement en Étape 3 est maintenu pendant une période de probation de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du
défaut mentionnés ci-dessus. La période de probation en Étape 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un
transfert en Étape 3.
En cas de retour en Étape 2, les contrats sont alors maintenus dans cette Étape 2 pendant une durée minimale avant qu’un éventuel retour en
Étape 1 puisse être envisagé. Cette durée de maintien en Étape 2 est comprise entre six mois et deux ans selon la nature des portefeuilles de
risques auxquels appartiennent les contrats.

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Les encours classés en Étape 1 sont dépréciés à hauteur des pertes de crédit que le Groupe s’attend à subir à horizon un an en prenant en
considération les données historiques et la situation présente. Le montant de la dépréciation est ainsi égal à la différence entre la valeur brute
comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties appelées ou
susceptibles de l’être et de la probabilité de survenance d’un événement de défaut au cours de l’année qui suit.
Les encours classés en Étapes 2 et 3 sont dépréciés à hauteur des pertes de crédit que le Groupe s’attend à subir sur la durée de vie des encours
en prenant en considération les données historiques, la situation présente ainsi que les prévisions raisonnables d’évolution de la conjoncture
économique et des facteurs macro-économiques pertinents jusqu’à la maturité du contrat. Le montant de la dépréciation est ainsi égal à la
différence entre la valeur brute comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des
garanties appelées ou susceptibles de l’être et de la probabilité de survenance d’un événement de défaut jusqu’à l’échéance du contrat.
Les garanties sont prises en compte dans l’estimation des flux futurs recouvrables lorsqu’elles font partie intégrante des modalités
contractuelles des prêts sur lesquels portent ces garanties et qu’elles ne font pas l’objet d’une comptabilisation séparée.
Lorsque les garanties ne respectent pas ces critères et que leurs effets ne peuvent pas être pris en compte dans le calcul des dépréciations,
elles donnent lieu à la reconnaissance d’un actif distinct enregistré au bilan dans la rubrique Autres Actifs. La valeur comptable de cet actif
représente le montant des pertes de crédit attendues, enregistrées au sein des dépréciations d’actifs, pour lesquelles le Groupe a la
quasi-certitude de recevoir une indemnisation. Les variations de la valeur comptable de cet actif sont enregistrées en Coût du risque dans le
compte de résultat.
Quelle que soit l’étape de dégradation du risque crédit, l’actualisation des flux est calculée sur la base du taux d’intérêt effectif d’origine de
l’actif financier. Le montant de cette dépréciation est inclus dans la valeur nette comptable de l’actif financier déprécié. Les dotations et
reprises de dépréciations sont enregistrées en Coût du risque dans le compte de résultat.
Les pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et les garanties financières donnés sont déterminées selon une approche
comparable appliquée au montant estimé de l’exposition du Groupe en cas de défaut (montant tiré de l’engagement de financement en date
de défaut, montant de la garantie appelée en date de défaut). Les montants ainsi calculés des pertes de crédit à horizon un an (Étape 1) ou sur
la durée de vie des engagements (Étapes 2 et 3) sont enregistrées au passif du bilan dans la rubrique Provisions.
Pour les créances de location simple et les créances commerciales, le Groupe applique l’approche « simplifiée » consistant à évaluer les
dépréciations à hauteur des pertes de crédit attendues à maturité dès leur comptabilisation initiale sans attendre une dégradation
significative du risque de crédit de la contrepartie. L’évaluation des dépréciations s’effectue principalement sur la base des taux de défaut et
de pertes en cas de défaut historiquement constatés. Les ajustements destinés à prendre en compte les informations prospectives sur
l’évolution de la conjoncture économique et des facteurs macro-économiques sont déterminés à dire d’expert.

,BCAD)CDA%C3<;B +, ?A.CB ,C )A-%;),B


Les prêts octroyés ou acquis par le Groupe peuvent faire l’objet d’une restructuration pour difficultés financières. Elle prend la forme d’une
modification contractuelle des conditions initiales de la transaction (telle une baisse du taux d’intérêt, un rééchelonnement des paiements
périodiques, un abandon partiel de créances ou encore une prise de garanties complémentaires). Cette modification des conditions
contractuelles de l’instrument est alors liée exclusivement aux difficultés financières et à l’insolvabilité de l’emprunteur (que cette
insolvabilité soit avérée ou à venir de façon certaine en l’absence de restructuration).
S’ils répondent toujours aux caractéristiques SPPI, les prêts ainsi restructurés sont maintenus au bilan au coût amorti. Leur coût amorti avant
dépréciation est ajusté d’une décote représentative du manque à gagner résultant de la restructuration. Cette décote, enregistrée en Coût du
risque dans le compte de résultat, est égale à la différence entre la valeur actuelle des nouveaux flux de trésorerie contractuels résultant de la
restructuration et le coût amorti avant dépréciation diminué des éventuels abandons partiels de créance. De cette manière, le montant des
produits d’intérêts enregistrés en résultat demeure calculé sur la base du taux d’intérêt effectif d’origine des prêts et basé sur la valeur
comptable nette de dépréciation de l’actif pendant au moins la première année suivant la restructuration.
Une fois restructurés, les actifs financiers sont classés en Étape 3 de dépréciation (encours douteux) si la valeur actualisée des flux futurs
modifiés diminue de plus de 1% par rapport à la valeur comptable au bilan des actifs financiers avant la restructuration ou s’il existe une forte
probabilité que la contrepartie ne puisse pas honorer la totalité de ses engagements impliquant un risque de perte pour le Groupe. Dans ces
deux cas de figure, la restructuration des actifs financiers entraîne leur mise en défaut. Le classement en Étape 3 de dépréciation est maintenu
pendant une période minimale d’un an et au-delà tant que le Groupe a une incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses
engagements. Dès lors que le prêt ne sera plus classé en Étape 3 ou pour les prêts dont la valeur actualisée ne diminue pas de plus de 1%,
l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit sera effectuée en comparant les caractéristiques de l’instrument en date
d’arrêté comptable à celles en date de comptabilisation initiale du prêt avant restructuration en suivant les modalités de classement en
Étapes 1 et 2 mentionnées dans cette Note, étant entendu que les encours sont reclassés en Étape 3 dès la survenance d’un impayé de
30 jours pendant les deux ans suivant leur sortie du défaut.
Les critères de retour en Étape 1 des encours restructurés sont similaires à ceux de l’intégralité des encours, après la période de probation en
Étape 3 d’un an au minimum.
Si, au regard des nouvelles conditions contractuelles issues de la restructuration, les prêts restructurés ne répondent plus aux caractéristiques
SPPI, ils sont alors décomptabilisés et remplacés par les nouveaux actifs financiers résultant des nouvelles conditions contractuelles.
Ces nouveaux actifs sont enregistrés en Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat. La différence entre la valeur nette comptable des
prêts ainsi restructurés et la juste valeur initiale des nouveaux actifs est enregistrée en Coût du risque dans le compte de résultat.
Sont exclus des encours restructurés les prêts et créances ayant fait l’objet de renégociations commerciales et qui concernent des clients pour
lesquels le Groupe accepte de renégocier la dette dans le but de conserver ou de développer une relation commerciale, dans le respect des
règles d’octroi en vigueur et sans aucun abandon de capital ou d’intérêts courus. Le traitement comptable des renégociations est présenté
dans la Note 3.5.

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La méthodologie de calcul des dépréciations et provisions pour pertes 6DBC,:,;C +,B 
de crédit attendues en Étape 1 et Étape 2 s’est appuyée sur le cadre
bâlois qui a servi de socle au choix des méthodes d’évaluation Les mesures de confinement prises par les gouvernements dans le
des paramètres de calcul (probabilité de défaut et taux de perte pour cadre de la crise Covid-19 ont causé une chute brutale de l’activité
les encours en approche avancée bâloise – IRBA et IRBF – et taux de économique qui s’est traduite par une importante volatilité des taux
provisionnement pour les encours en méthode bâloise standard). de croissance trimestrielle du PIB (en glissement annuel) dans les
prévisions retenues en 2021 et 2022 dans les pays où le Groupe opère.
Les portefeuilles du Groupe ont été segmentés de façon à garantir une
homogénéité des caractéristiques de risque et une meilleure Par ailleurs, les autorités ont adopté des mesures de soutien financier
corrélation avec les variables macro-économiques tant mondiales que aux ménages et aux entreprises pour les aider à faire face à cette
locales. Cette segmentation permet de traiter l’ensemble des dégradation soudaine de l’activité. Dès lors, il semblait probable qu’un
spécificités du Groupe. Elle est cohérente ou similaire à celle qui est décalage temporel apparaisse entre la dégradation de la qualité des
définie dans le cadre bâlois afin de garantir l’unicité des historiques de portefeuilles de crédit et celle de l’activité, la première étant retardée
défauts et de pertes. par rapport à la seconde.

La nature des variables utilisées dans les modèles d’évaluation des Afin de prendre en compte ce décalage, le Groupe avait révisé en 2020
pertes de crédit attendues est présentée dans le chapitre 4 du présent ses modèles en retenant pour chaque trimestre des années 2020
Document d’enregistrement universel. à 2022 la moyenne des variations du PIB des derniers trimestres par
rapport à une base 100 en 2019. Cet ajustement n’est pas retenu pour
L’évaluation des pertes attendues est réalisée sur la base des déterminer les taux de PIB des années 2023 à 2026.
paramètres mentionnés ci-dessous, complétés des analyses internes
relatives à la qualité de crédit de chaque contrepartie, de manière Ainsi, au 31 décembre 2022, les taux de PIB retenus dans les modèles
individuelle ou statistique. sont déterminés comme suit :
p pour chaque trimestre de l’année 2022, le Groupe a retenu dans ses
UH   I   O<D modèles la moyenne des variations du PIB des derniers trimestres
    par rapport à une base 100 en 2019. Cet ajustement a été appliqué à
chacun des trois scénarios (SG Favourable, SG Central et SG Stress)
Pour tenir compte des incertitudes liées à la crise Covid-19, le Groupe a pour les séries de PIB utilisées dans la modélisation des pertes de
mis à jour au 31 décembre 2022 les ajustements de modèles et crédit attendues (cf. paragraphe 6 de la Note 1).
post-modèles définis depuis le début de la crise sanitaire dans la
continuité de 2021. Les données présentées pour l’année 2022, dans le tableau
ci-dessous, correspondent à la moyenne pondérée des taux de
Le Groupe a révisé en 2022 les paramètres utilisés dans les modèles sur croissance des PIB des trois scénarios, ajustés selon la
la base de nouveaux scénarios macro-économiques (cf. Note 1) en méthodologie décrite précédemment ;
tenant compte des conditions spécifiques créées par la guerre en
Ukraine. p les données présentées pour les années 2023 à 2026, dans le tableau
ci-dessous, correspondent à la moyenne pondérée des taux de
Les effets des ajustements de modèles et post-modèles dans la croissance des PIB des trois scénarios.
détermination des pertes de crédit attendues sont décrits ci-après.

2022 2023 2024 2025 2026


Zone euro (1,4) (1,2) 0 0,6 1,0
France (1,8) (0,9) 0,1 0,6 1,0
États-Unis 0,9 (1,4) (0,1) 1,4 1,8
Chine 3,0 3,1 3,6 3,7 4,2

:?%)CB BDA 9e,BC3:%C3<; +,B ?,AC,B +, )A-+3C encours associés transférés en Étape 2. Une analyse complémentaire
%CC,;+D,B a permis d’identifier au sein de cette population, les encours
nécessitant un transfert en étape 3 (0,6 milliard d’euros). L’effet de ces
Ainsi, au 31 décembre 2022, les ajustements apportés aux variables
transferts sur le calcul des pertes de crédit attendues s’élève à
macro-économiques et aux probabilités de défaut ont eu pour effet de
427 millions d’euros au 31 décembre 2022 (y compris l’ajustement
diminuer de 10 millions d’euros le montant des dépréciations et
complémentaire détaillé dans le paragraphe « Autres ajustements »).
provisions pour risque de crédit (445 millions d’euros sur l’exercice
2021). L’impact de ces ajustements s’explique par :
      
p une hausse résiduelle de 1 million d’euros correspondant à  T   
l’ajustement des PIB mentionné ci-dessus qui prend fin au
31 décembre 2022 ; 6DBC,:,;CB B,)C<A3,9B

p une baisse de 11 millions d’euros au titre de la mise à jour des Le Groupe peut compléter les modèles avec deux types d’ajustements
pondérations des scénarios macro-économiques présentées en sectoriels : le premier porte sur la révision éventuelle des estimations
Note 1 (suppression du scénario SG Extended). de pertes de crédit attendues (sans impact sur le classement des
encours) de certains secteurs ; le second, mis en place depuis 2020 en
Par ailleurs, compte tenu de la dégradation des conditions lien avec la crise Covid-19, complète l’analyse de l’augmentation du
macro-économiques et du contexte géopolitique liés à la guerre en risque de crédit et peut conduire à des transferts additionnels en
Ukraine, l’ensemble de nos contreparties russes (2 milliards d’euros) a Étape 2.
été classée « sensible » (notion de mise sous surveillance) et ainsi les

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BC3:%C3<;+,B?,AC,B+,)A-+3C%CC,;+D,B DCA,B%6DBC,:,;CB
Les différents modèles d’estimation des pertes de crédit attendues Des ajustements à dire d’expert ont également été effectués pour
peuvent être complétés par des ajustements sectoriels majorant ou refléter la dégradation du risque de crédit sur certains portefeuilles
minorant le montant des pertes de crédit attendues. Ces ajustements lorsque cette dégradation n’a pas pu être appréhendée par une
permettent de mieux anticiper le cycle de défaut ou de reprise de analyse ligne à ligne des encours :
certains secteurs dont l’activité est cyclique et qui ont fait l’objet de
p pour le périmètre d’entités ne disposant pas de modèles développés
pics de défaut par le passé ou qui sont particulièrement exposés aux
permettant d’estimer les corrélations entre variables
crises actuelles et dont l’exposition du Groupe dépasse un seuil revu et
macro-économiques et taux de défaut ; et
fixé tous les ans par la Direction des risques.
p pour les périmètres sur lesquels des modèles sont développés et
Ces ajustements sectoriels sont examinés et remis à jour
lorsque ces modèles ne peuvent refléter des risques futurs non
trimestriellement par la Direction des Risques et validés en fonction du
observés historiquement.
seuil de matérialité par la Direction Générale.
Le montant de ces ajustements s’élève à 796 millions d’euros au
Les principaux secteurs concernés sont l’immobilier commercial, le
31 décembre 2022 (399 millions d’euros au 31 décembre 2021).
secteur des loisirs, le pétrole et gaz, les croisiéristes et les compagnies
aériennes. Cette évolution s’explique par la prise en compte :
Lors de la révision de ces ajustements et lorsque cela p du risque spécifique sur le portefeuille de crédit offshore à des
est compatible avec l’horizon de provisionnement, clients corporate russes du fait de la situation géopolitique ;
une analyse qualitative de l’éventuel impact des
risques climatiques dans la détermination des pertes p des risques induits par le contexte économique spécifique, tels que
de crédit attendues a été intégrée (cf. section « Prise la hausse de l’inflation et des taux d'intérêt, sur les clientèles fragiles
en compte de l’environnement dans le dispositif de gestion des et les portefeuilles plus particulièrement exposés, et que les
risques » du chapitre 4 du présent Document d’enregistrement modèles ne prennent pas en compte.
universel).

Le montant total des ajustements sectoriels s’élève ainsi à T T 
741 millions d’euros au 31 décembre 2022 (536 millions d’euros au     
31 décembre 2021). Cette évolution s’explique par la mise en place
d’ajustements spécifiques pour tenir compte de l’impact des Malgré l’absence de matérialisation des défauts alors que la plupart
problématiques d’approvisionnement en matières premières en des mesures de soutien dans le cadre de la pandémie Covid-19 sont
conséquence de la guerre en Ukraine et de l’impact d’une situation de désormais échues, le Groupe maintient une politique de
stagflation durable sur les secteurs les plus exposés. provisionnement prudente dans un environnement incertain ;
en particulier en France, avec le début des remboursements des PGE
pour les clients ayant bénéficié des deux années de franchise ;
   U=
sur l’ensemble des périmètres, avec la diffusion progressive du choc
Depuis l’année 2020 et le début de la crise Covid-19, en complément économique provoqué par la guerre en Ukraine et le contexte de
des critères de passage en encours dégradés classés en Étape 2, hausse des taux d’intérêt et d’inflation.
appliqués au niveau individuel, une analyse supplémentaire à dire
d’expert a été menée au niveau de portefeuilles d’encours existants à
la fin de cette année pour lesquels l’augmentation du risque de crédit a
été jugée significative depuis leur octroi. Les productions ultérieures
ne sont pas concernées par ces dispositions. Cette étude, menée
semestriellement et en accord avec la gouvernance définie lors de la
crise Covid-19, a conduit à réaliser des transferts complémentaires
vers les encours dégradés classés en Étape 2 pour l’ensemble des
encours de secteurs considérés par le Groupe comme étant
particulièrement touchés par la crise Covid-19 et octroyés avant crise.
Au 31 décembre 2022, les secteurs qui restent concernés sont la
construction navale, aéronautique et ferroviaire, le transports aérien
et spatial, l’hôtellerie, restauration et loisirs. Pour les encours
concernés, en complément de ces transferts en Étape 2, l’estimation
de la provision est réalisée en tenant compte des ajustements
sectoriels (décrits précédemment) qui auraient pu être appliqués.
Le montant de cet ajustement s’élève à 17 millions d’euros au
31 décembre 2022 (19 millions d’euros au 31 décembre 2021).
Ces mouvements diminuent sur l’année 2022 à la suite de l’arrivée à
échéance de certains contrats concernés sur ces secteurs classés en
Étape 2.

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Les tableaux de cette note ne tiennent pas compte de la dépréciation IAS 39 au titre des instruments financiers des filiales du secteur de
l’assurance. Cette dépréciation est présentée en Note 4.3.

Depuis 2022, la mesure adoptée est désormais l’encours comptable      
(bilan et hors-bilan). Dans un souci de rationalisation, l’intégralité des   
informations quantitatives relatives au risque de crédit sont
présentées dans cette Note. La ventilation sectorielle est également Le Groupe a affiné sur 2022 l’identification des actifs financiers
présentée selon la métrique encours comptable et les codes activités porteurs de risque de crédit présentés en Note 4.4 et a adopté en
NACE. conséquence une présentation plus granulaire (Dépôts de garantie
versés, Autres débiteurs divers porteurs de risque de crédit, Créances
sur chambre de compensation porteuses de risque de crédit).
Cette révision a permis également de réduire la ligne « Retraitements :
éléments exclus ».
La borne d’ouverture au 31 décembre 2021 a été retraitée sans
incidence sur le montant des provisions et dépréciations pour risque
de crédit.

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres Note 3.3 37 199 43 180
Titres au coût amorti Note 3.5 21 430 19 371
Prêts et créances sur établissements de crédit et assimilés au coût amorti Note 3.5 66 903 55 972
Banques centrales(1) 204 553 177 510
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Note 3.5 506 529 497 164
Dépôts de garantie versés Note 4.4 68 884 77 584
Autres 3 895 3 756
dont autres débiteurs divers porteurs de risque de crédit(2) Note 4.4 3 633 3 494
dont créances sur chambre de compensation porteuse de risque de crédit Note 4.4 262 262
VALEUR NETTE DES ENCOURS COMPTABLES AU BILAN 909 393 874 537
Dépréciations des encours au coût amorti Note 3.8 11 031 11 357
VALEUR BRUTE DES ENCOURS COMPTABLES AU BILAN 920 424 885 894
Retraitements : éléments exclus (1 454) (1 304)
dont Assurance – dépôts de garantie versés (1 454) (1 304)
VALEUR BRUTE DES ENCOURS COMPTABLES APRÈS RETRAITEMENTS 918 970 884 590
Engagements de financement 216 571 192 273
Engagements de garantie 94 727 79 095
VALEUR BRUTE DES ENGAGEMENTS HORS-BILAN 311 298 271 368
TOTAL ENCOURS (BILAN ET HORS-BILAN) 1 230 268 1 155 958
(1) Inclus dans la ligne Caisses et Banques centrales.
(2) Ce montant est présenté net de dépréciations (296 millions d’euros au 31 décembre 2022 – cf. Note 4.4).

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31.12.2022 31.12.2021
Dépréciations/ Dépréciations/
(En M EUR) Encours provisions Encours provisions
Actifs financiers à la Juste valeur par capitaux propres 37 199 8 43 180 8
Encours sains (Étape 1) 37 192 1 43 172 1
Encours dégradés (Étape 2) 1 1 1 1
Encours douteux (Étape 3) 6 6 7 6
(1)
Actifs financiers au coût amorti 881 771 11 031 841 410 11 357
Encours sains (Étape 1) 820 736 1 042 781 316 1 148
Encours dégradés (Étape 2) 44 689 2 134 43 254 1 674
Encours douteux (Étape 3) 16 346 7 855 16 840 8 535
dont créances de location-financement et assimilés 29 500 896 30 508 889
Encours sains (Étape 1) 24 340 110 24 733 113
Encours dégradés (Étape 2) 3 536 169 4 294 184
Encours douteux (Étape 3) 1 624 617 1 481 592
Engagements de financement 216 571 467 192 273 427
Encours sains (Étape 1) 204 724 166 184 412 165
Encours dégradés (Étape 2) 11 564 251 7 650 231
Encours douteux (Étape 3) 283 50 211 31
Engagements de garantie 94 727 431 79 095 461
Encours sains (Étape 1) 90 332 57 74 398 52
Encours dégradés (Étape 2) 3 716 116 3 926 82
Encours douteux (Étape 3) 679 258 771 327
TOTAL ENCOURS (BILAN ET HORS-BILAN) 1 230 268 11 937 1 155 958 12 253
(1) Ce poste inclut les banques centrales pour 204 553 millions au 31 décembre 2022 (contre 177 510 millions d’euros au 31 décembre 2021).

Afin de présenter son exposition au risque de crédit, le Groupe a choisi En raison de l’absence d’expositions significatives au risque de crédit
de présenter sous format tabulaire les encours et les dépréciations par en date de clôture pour les actifs évalués à la juste valeur par capitaux
étape de dépréciation des actifs financiers au coût amorti par propres ainsi que pour les engagements de financement et de
catégorie bâloise, par zone géographique et note de la contrepartie. garantie, cette information n’est pas présentée ci-après.

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31.12.2022
Actifs au coût amorti Dépréciations
(En M EUR) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total
Souverains 220 569 291 215 221 075 6 2 77 85
Établissements 161 666 592 53 162 311 8 2 24 34
Entreprises 247 792 20 415 9 237 277 444 622 1 402 4 266 6 290
dont PME 42 271 7 859 5 746 55 876 226 317 1 829 2 373
Clientèle de détail 190 709 23 391 6 841 220 941 406 728 3 488 4 622
dont TPE 23 972 4 746 2 343 31 061 95 271 1 306 1 672
Autres - - - - - - - -
TOTAL 820 736 44 689 16 346 881 771 1 042 2 134 7 855 11 031

31.12.2021

Actifs au coût amorti Dépréciations

(En M EUR) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total
Souverains 193 939 549 106 194 594 6 2 67 75
Établissements 131 811 541 12 132 364 10 4 12 26
Entreprises 258 698 20 695 9 090 288 483 569 1 037 4 433 6 039
dont PME 41 566 9 377 6 207 57 150 190 440 2 067 2 697
Clientèle de détail 195 752 21 420 7 570 224 742 561 628 4 017 5 206
dont TPE 23 897 4 635 2 271 30 803 124 219 1 363 1 706
Autres 1 116 49 62 1 227 2 3 6 11
TOTAL 781 316 43 254 16 840 841 410 1 148 1 674 8 535 11 357

Les actifs financiers évalués à la juste valeur par capitaux propres Les engagements de financement et de garantie correspondent
correspondent essentiellement aux activités de gestion de trésorerie essentiellement aux encours non tirés par la clientèle Entreprise.
pour compte propre et de gestion du portefeuille de titres dits HQLA Ces actifs sont essentiellement classés en Étape 1.
(High Quality Liquid Assets) inclus dans les réserves de liquidité.
Ces actifs correspondent essentiellement à des souverains classés en
Étape 1.

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La zone géographique retenue correspond au pays de la contrepartie. En cas d’indisponibilité de cette information, c’est le pays de la filiale
émettrice qui est retenue.

31.12.2022
Actifs au coût amorti Dépréciations
(En M EUR) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total
France 442 513 26 042 8 054 476 609 480 1 166 3 240 4 886
Europe de l’Ouest (hors France) 157 496 5 569 1 695 164 760 220 273 767 1 260
Europe de l’Est (UE) 51 781 6 455 1 088 59 324 144 256 640 1 040
Europe de l’Est (hors UE) 2 945 2 032 524 5 501 2 149 121 272
Amérique du Nord 82 014 1 479 165 83 658 21 113 43 177
Amérique latine et Caraïbes 5 757 472 319 6 548 5 11 88 104
Asie-Pacifique 37 999 616 572 39 187 14 6 258 278
Afrique et Moyen-Orient 40 231 2 024 3 929 46 184 156 160 2 698 3 014
TOTAL 820 736 44 689 16 346 881 771 1 042 2 134 7 855 11 031

Plus de 80% des engagements de financement et de garantie ont pour pays de contrepartie l’Europe de l’Ouest, l’Amérique du Nord ou la France.

31.12.2021

Actifs au coût amorti Dépréciations

(En M EUR) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total
France 401 258 27 315 8 082 436 655 461 961 3 585 5 007
Europe de l’Ouest (hors France) 152 010 5 065 2 482 159 557 202 212 944 1 358
Europe de l’Est (UE) 49 483 4 364 1 104 54 951 132 230 646 1 008
Europe de l’Est (hors UE) 19 748 1 486 362 21 596 148 21 297 466
Amérique du Nord 79 582 1 463 161 81 206 22 78 49 149
Amérique latine et Caraïbes 7 573 561 195 8 329 6 13 73 92
Asie-Pacifique 34 960 724 621 36 305 17 12 351 380
Afrique et Moyen-Orient 36 702 2 276 3 833 42 811 160 147 2 590 2 897
TOTAL 781 316 43 254 16 840 841 410 1 148 1 674 8 535 11 357

+      


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NOS
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Le classement entre Étape 1 et Étape 2 ne dépend pas de la probabilité absolue de défaut mais des éléments qui permettent d’apprécier
l’augmentation significative du risque de crédit (cf. principes comptables), y compris l’évolution relative de la probabilité de défaut depuis la
comptabilisation initiale. Il n’y a donc pas de relation directe entre la note de contrepartie, présentée dans le tableau ci-dessous et le classement
par étape de dépréciation.

31.12.2022
Actifs au coût amorti Dépréciations
(En M EUR) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total
1 59 826 874 - 60 700 1 3 - 4
2 186 818 889 - 187 707 4 5 - 9
3 50 465 622 - 51 087 8 5 - 13
4 85 773 1 431 - 87 204 69 15 - 84
5 84 343 4 322 - 88 665 246 146 - 392
6 22 694 10 044 - 32 738 186 532 - 718
7 2 832 7 082 - 9 914 21 445 - 466
Défaut (8, 9, 10) - - 9 378 9 378 - - 4 071 4 071
Autre méthode 327 985 19 425 6 968 354 378 507 983 3 784 5 274
TOTAL 820 736 44 689 16 346 881 771 1 042 2 134 7 855 11 031

31.12.2021

Actifs au coût amorti Dépréciations

(En M EUR) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total
1 56 273 54 - 56 327 1 - - 1
2 160 207 156 - 160 363 3 1 - 4
3 40 391 175 - 40 566 8 3 - 11
4 79 668 980 - 80 648 65 8 - 73
5 80 740 4 271 - 85 011 256 86 - 342
6 22 442 9 998 - 32 440 184 446 - 630
7 3 158 7 346 - 10 504 26 474 - 500
Défaut (8, 9, 10) - - 9 311 9 311 - - 4 485 4 485
Autre méthode 338 437 20 274 7 529 366 240 605 656 4 050 5 311
TOTAL 781 316 43 254 16 840 841 410 1 148 1 674 8 535 11 357

(1) La correspondance indicative entre l’échelle de notation interne de Société Générale et les notations des agences est présentée dans le chapitre 4 du présent Document
d’enregistrement universel.

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P
U>JCJ=       




Change et
variations
Stock au Reprises Dotations Reprises de Stock au
(En M EUR) 31.12.2021 Dotations disponibles nettes utilisées périmètre 31.12.2022
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres
Dépréciations sur encours sains (Étape 1) 1 1 (1) - - 1
Dépréciations sur encours dégradés (Étape 2) 1 - - - - 1
Dépréciations sur encours douteux (Étape 3) 6 1 - 1 - (1) 6
TOTAL 8 2 (1) 1 - (1) 8

Actifs financiers au coût amorti


Dépréciations sur encours sains (Étape 1) 1 148 770 (724) 46 (152) 1 042
Dépréciations sur encours dégradés (Étape 2) 1 674 1 717 (1 163) 554 (94) 2 134
Dépréciations sur encours douteux (Étape 3) 8 535 3 827 (2 963) 864 (1 282) (262) 7 855
TOTAL 11 357 6 314 (4 850) 1 464 (1 282) (508) 11 031
dont créances de location financement
et assimilées 889 378 (295) 83 (59) (17) 896
Dépréciations sur encours sains (Étape 1) 113 50 (51) (1) (2) 110
Dépréciations sur encours dégradés (Étape 2) 184 92 (96) (4) (11) 169
Dépréciations sur encours douteux (Étape 3) 592 236 (148) 88 (59) (4) 617

   

                 
  

En raison de l’absence de variations significatives des dépréciations en fonction des mouvements sur les encours financiers évalués à la juste valeur
par capitaux propres, cette information n’est pas présentée dans le tableau ci-après.

dont dont dont


créances de créances de créances de
location- location- location-
(En M EUR) Étape 1 financement Étape 2 financement Étape 3 financement Total
Stock au 31.12.2021 1 148 113 1 674 184 8 535 592 11 357
Production et Acquisition(1) 394 40 153 14 128 9 675
Décomptabilisation(2) (163) (7) (216) (9) (1 725) (79) (2 104)
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 2(3) (55) (6) 613 36 - - 558
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 1(3) 19 3 (202) (26) - - (183)
Transfert vers l’Étape 3(3) (9) (1) (136) (16) 941 90 796
Transfert depuis l’Étape 3(3) 1 - 88 2 (167) (10) (78)
Dotations et reprises sans changement d’étape(3) (154) (30) 172 (17) 382 28 400
Change 15 - 8 - 20 (5) 43
Périmètre (155) (2) (18) (1) (262) (8) (435)
Autres variations 1 - (2) 2 3 - 2
Stock au 31.12.2022 1 042 110 2 134 169 7 855 617 11 031
(1) Les montants des dépréciations présentés dans la ligne Production et Acquisition en Étape 2 et Étape 3 peuvent inclure des dépréciations calculées sur des encours
originés en Étape 1 puis reclassés en Étape 2 ou au cours du même exercice.
(2) Abandons de créances, cessions et remboursements.
(3) Les montants présentés dans les transferts incluent les variations dues aux amortissements. Les transferts vers l’Étape 3 correspondent à des encours classés
initialement en Étape 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Étape 3, ou en Étape 2 puis en Étape 3.

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NPK
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           MKf
  LJLL

Les montants présentés dans les transferts ci-dessous incluent les Pour qualifier les transferts entre étapes :
variations dues aux amortissements et les nouveaux tirages sur les
p l’étape de départ correspond à l’étape de l’encours au 31 décembre
contrats en vie durant l’exercice.
de l’année précédente ;
p l’étape de fin correspond à l’étape de l’encours en fin d’exercice
(et ce même en cas de plusieurs changements au cours de
l’exercice).

Étape 1 Étape 2 Étape 3 Stock des


Stock des dépréciations
encours associées
Dépré- Dépré- Dépré- transférés au aux encours
(En M EUR) Encours ciations Encours ciations Encours ciations 31 décembre transférés
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 2 (19 221) (55) 15 060 613 - - 15 060 613
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 1 8 244 19 (10 548) (202) - - 8 244 19
Transfert de l’Étape 3 à l’Étape 1 265 1 - - (360) (36) 265 1
Transfert de l’Étape 3 à l’Étape 2 - - 904 88 (1 019) (131) 904 88
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 3 (2 356) (9) - - 2 438 570 2 438 570
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 3 - - (2 083) (136) 1 892 371 1 892 371
Change sur les contrats
qui changent d’étape 212 - 65 - 1 - 278 -

U>JCJ>       




Change et
variations
Stock au Reprises Dotations de Stock au
(En M EUR) 31.12.2021 Dotations disponibles nettes périmètre 31.12.2022
Engagements de financement
Provisions sur encours sains (Étape 1) 165 146 (147) (1) 2 166
Provisions sur encours dégradés (Étape 2) 231 173 (150) 23 (3) 251
Provisions sur encours douteux (Étape 3) 31 73 (85) (12) 31 50
TOTAL 427 392 (382) 10 30 467

Engagements de garantie
Provisions sur encours sains (Étape 1) 52 54 (49) 5 - 57
Provisions sur encours dégradés (Étape 2) 82 78 (41) 37 (3) 116
Provisions sur encours douteux (Étape 3) 327 159 (188) (29) (40) 258
TOTAL 461 291 (278) 13 (43) 431

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 +
 

  
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Provisions

Sur engagements de financement Sur engagements de garantie

(En M EUR) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Total
Stock au 31.12.2021 165 231 31 427 52 82 327 461 888
Production et Acquisition(1) 69 17 11 97 19 10 21 50 147
Décomptabilisation(2) (48) (48) (14) (110) (10) (11) (75) (96) (206)
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 2(3) (16) 80 - 64 (5) 23 - 18 82
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 1(3) 3 (23) - (20) 1 (9) - (8) (28)
Transfert vers l’Étape 3(3) - (5) 21 16 - (2) 31 29 45
Transfert depuis l’Étape 3(3) - 1 (2) (1) - 1 (11) (10) (11)
Dotations et reprises
sans changement d’étape(3) (9) (5) 3 (11) (2) 26 (35) (11) (22)
Change 2 3 - 5 - 1 6 7 12
Périmètre - - - - (1) (2) (7) (10) (10)
Autres variations - - - - 3 (3) 1 1 1
Stock au 31.12.2022 166 251 50 467 57 116 258 431 898
(1) Les montants des provisions présentés dans la ligne Production et Acquisition en Étape 2 et Étape 3 peuvent inclure des provisions calculées sur des encours originés
en Étape 1 puis reclassés en Étape 2 ou au cours du même exercice.
(2) Abandons de créances, cessions et remboursements.
(3) Les montants présentés dans les transferts incluent les variations dues aux amortissements. Les transferts vers l’Étape 3 correspondent à des encours classés
initialement en Étape 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Étape 3, ou en Étape 2 puis en Étape 3.

+      


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NPM
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        `  MKf
  LJLL

Les montants présentés dans les transferts ci-dessous incluent les p l’étape de fin correspond à l’étape de l’encours en fin d’exercice
nouveaux tirages sur les contrats en vie durant l’exercice. (et ce même en cas de plusieurs changements au cours de
l’exercice).
Pour qualifier les transferts entre étapes :
p l’étape de départ correspond à l’étape de l’encours au
31 décembre de l’année précédente ;

Engagement de financement

Étape 1 Étape 2 Étape 3 Stock des


Stock des dépréciations
Encours Encours Encours engagements associées aux
provision- provision- provision- transférés au encours
(En M EUR) nables Provisions nables Provisions nables Provisions 31 décembre transférés
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 2 (2 707) (16) 2 216 80 - - 2 216 80
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 1 839 3 (1 464) (23) - - 839 3
Transfert de l’Étape 3 à l’Étape 1 9 - - - (14) (1) 9 -
Transfert de l’Étape 3 à l’Étape 2 - - 27 1 (21) (1) 27 1
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 3 (94) - - - 73 4 73 4
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 3 - - (113) (5) 67 17 67 17
Change sur les contrats
qui changent d’étape 44 - 39 - - - 83 -

Engagement de garantie

Étape 1 Étape 2 Étape 3 Stock des


Stock des dépréciations
Encours Encours Encours engagements associées aux
provision- provision- provision- transférés au encours
(En M EUR) nables Provisions nables Provisions nables Provisions 31 décembre transférés
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 2 (1 632) (5) 1 287 23 - - 1 287 23
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 1 428 1 (602) (9) - - 428 1
Transfert de l’Étape 3 à l’Étape 1 7 - - - (8) (1) 7 -
Transfert de l’Étape 3 à l’Étape 2 - - 57 1 (50) (10) 57 1
Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 3 (107) - - - 76 14 76 14
Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 3 - - (116) (2) 106 17 106 17
Change sur les contrats
qui changent d’étape 23 - 6 - 1 - 30 -

NPN $# !"#!# $%!"



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 +
 

  
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P
U>JCJ? #        K    
  
Les variations des dépréciations et provisions pour risque de crédit En particulier, cette variation concerne :
depuis le 31 décembre 2021 s’expliquent principalement par :
- 2,6 milliards d’euros d’encours dont le montant de dépréciations
p le passage en pertes couvertes d’encours classés en Étape 3 pour et provisions s’élève au 31 décembre 2022 à 586 millions d’euros.
1,3 milliard d’euros inclus dans la ligne Décomptabilisation. Ces contrats étaient classés en Étape 1 au 31 décembre 2021,
Cela est en lien avec la stratégie du Groupe du pilotage des prêts - 2,1 milliards d’euros d’encours dont le montant de dépréciations
non performants (NPL), au travers des passages en pertes et des et provisions s’élève au 31 décembre 2022 à 404 millions d’euros.
cessions de ses portefeuilles d’expositions en défaut. Ces contrats étaient classés en Étape 2 au 31 décembre 2021 ;
Le montant des pertes non couvertes s’élève à 318 millions d’euros ; p le transfert d’encours en Étape 2 en raison d’une dégradation des
notations, de passages en « sensible » ou d’impayés de plus de
p le transfert de 4,7 milliards d’euros d’encours en Étape 3 à la suite de
30 jours pour 18,6 milliards d’euros d’encours. Ce transfert
l’observation de défauts. Ce transfert a entraîné une augmentation
s’explique notamment par un contexte marqué par les tensions
des dépréciations et provisions de 841 millions d’euros :
géopolitiques liées à la guerre en Ukraine et de fortes incertitudes
13% sur les portefeuilles offshore de clients russes, économiques. Ce transfert a entraîné une augmentation des
dépréciations et provisions de 639 millions d’euros dont :
- 87% sur les autres portefeuilles ;
- 24% sur les portefeuilles offshore de clients russes,
- 76% sur les autres portefeuilles ;
p la cession de Rosbank et des filiales d’assurance en Russie
(cf. Note 2.1) qui a entraîné, hors effet de change (48 millions d’euros
enregistrés sur la ligne Change), une diminution des dépréciations et
provisions de 445 millions d’euros, incluse dans la ligne
« Périmètre ».

U>JCJ@   

 
La rubrique « Coût du risque » comprend exclusivement les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit,
les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties.
Le Groupe procède au passage en pertes de ses créances irrécouvrables et à la reprise consécutive des dépréciations dans le poste Coût du
risque lorsqu’il y a abandon de créances ou absence d’espérance de recouvrement résiduel. L’absence de recouvrement résiduel est
conditionnée à l’obtention d’un certificat d’irrécouvrabilité délivré par une autorité compétente ou à l’existence d’un faisceau d’indices
établis (ancienneté du défaut, provisionnement à 100%, absence de récupérations récentes ou autres caractéristiques propres au dossier).
L’absence d’espérance de recouvrement n’implique pas un arrêt définitif des récupérations, notamment en cas de retour à meilleure fortune
de la contrepartie. En cas de recouvrement ou de récupération sur une créance préalablement passée en perte, les montants reçus sont
comptabilisés dans le poste Récupérations sur créances irrécouvrables sur l’exercice considéré.

(En M EUR) 2022 2021


Dotations nettes pour dépréciation (1 465) (633)
Sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (1) 1
Sur actifs financiers au coût amorti (1 464) (634)
Dotations nettes aux provisions (23) 9
Sur engagements de financement (10) 44
Sur engagements de garantie (13) (35)
Pertes non couvertes sur les créances irrécouvrables (318) (193)
Récupérations sur les créances irrécouvrables 132 137
Effet des garanties non prises en compte dans les dépréciations 27 (20)
TOTAL (1 647) (700)
dont coût du risque sur encours sains classés en Étape 1 (59) (100)
dont coût du risque sur encours dégradés classés en Étape 2 (618) 350
dont coût du risque sur encours douteux classés en Étape 3 (970) (950)

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NPO
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 fMZS DBC, F%9,DA +,B 3;BCAD:,;CB 03;%;)3,AB -F%9D-B %D )<EC %:<AC3

 
-03;3C3<; +, 9% 6DBC, F%9,DA
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des
intervenants du marché à la date d’évaluation.
En l’absence de prix observable pour un actif ou un passif identique, la juste valeur des instruments financiers est déterminée à l’aide d’une
autre technique d’évaluation qui maximise l’utilisation de données de marché observables en retenant des hypothèses que les intervenants
du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’instrument considéré.
Cette note présente la juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, ventilée selon la hiérarchie de
la juste valeur décrite dans la Note 3.4. Cette juste valeur ne saurait être interprétée comme un montant réalisable en cas de règlement
immédiat de la totalité de ces instruments financiers.
Les justes valeurs des instruments financiers incluent, le cas échéant, les intérêts courus.

U>JDJ<        

31.12.2022
Valeur
(En M EUR) comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 66 903 66 671 - 53 339 13 332
Prêts et créances sur la clientèle 506 529 480 808 - 196 219 284 589
Titres 21 430 20 974 6 424 10 549 4 001
TOTAL 594 862 568 453 6 424 260 107 301 922

31.12.2021
Valeur
(En M EUR) comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 55 972 55 971 - 39 759 16 212
Prêts et créances sur la clientèle 497 164 497 336 - 206 266 291 070
Titres 19 371 19 203 6 391 10 307 2 505
TOTAL 572 507 572 510 6 391 256 332 309 787

NPP $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& -##" !" "-"
P
U>JDJ=        

31.12.2022
Valeur
(En M EUR) comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 132 988 132 986 255 118 308 14 423
Dettes envers la clientèle 530 764 503 259 - 438 567 64 692
Dettes représentées par un titre 133 176 131 290 22 838 106 619 1 833
Dettes subordonnées 15 946 15 947 - 15 947 -
TOTAL 812 874 783 482 23 093 679 441 80 948

31.12.2021
Valeur
(En M EUR) comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 139 177 139 186 113 136 510 2 562
Dettes envers la clientèle 509 133 509 067 - 498 338 10 729
Dettes représentées par un titre 135 324 135 317 22 551 110 092 2 674
Dettes subordonnées 15 959 15 960 - 15 960 -
TOTAL 799 593 799 530 22 664 760 900 15 965

U>JDJ>            



I      
 O 
La juste valeur des dettes est présumée correspondre, en l’absence de
La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de marché actif de ces dettes, à la valeur des flux futurs actualisée aux
location-financement aux établissements de crédit et aux grandes taux de marché en vigueur à la date de clôture.
entreprises, est calculée, en l’absence de marché actif de ces prêts,
en actualisant les flux de trésorerie attendus à un taux d’actualisation Dès lors que la dette est représentée par un instrument coté, sa juste
basé sur les taux d’intérêt du marché (taux actuariel de référence valeur est égale à son cours de marché.
publié par la Banque de France et taux zéro coupon) en vigueur à la Pour les dettes à taux variable et celles dont la durée initiale est
clôture pour des prêts ayant sensiblement les mêmes modalités et les inférieure ou égale à un an, la juste valeur est présumée correspondre
mêmes maturités, ces taux d’intérêt étant ajustés afin de tenir compte à la valeur comptable. De la même manière, la juste valeur individuelle
du risque de crédit de l’emprunteur. des comptes à vue est égale à leur valeur comptable.
La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de
location-financement sur la clientèle de la Banque de détail, 
essentiellement constituée de particuliers et de petites ou moyennes
Dès lors que le titre est un instrument coté sur un marché actif, sa juste
entreprises est déterminée, en l’absence de marché actif de ces prêts,
valeur est égale à son cours de marché.
en actualisant les flux de trésorerie attendus aux taux de marché en
vigueur à la date de clôture pour les prêts de même catégorie ayant les En l’absence de marché actif, la juste valeur des titres est calculée en
mêmes maturités. actualisant les flux de trésorerie futurs au taux de marché en vigueur à
la date de clôture. Pour les titres à taux variable et les titres à taux fixe
Pour les prêts, les créances, les créances de location-financement à
dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an, la juste valeur est
taux variable et les prêts à taux fixe dont la durée initiale est inférieure
présumée correspondre à la valeur comptable nette de dépréciations,
ou égale à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur
dès lors qu’il n’y a pas eu de fluctuation significative des spreads de
comptable nette de dépréciations, dès lors qu’il n’y a pas eu de
crédit sur les contreparties concernées depuis leur entrée au bilan.
fluctuation significative des spreads de crédit sur les contreparties
concernées depuis leur entrée au bilan.

+      


 + $# !"#!# $%!"

NPQ
P
  
#" &" $& -##" !" "-"  

 fMZKJ ;1%1,:,;CB ,C %)C30B A,:3B ,C A,*DB ,; 1%A%;C3,

 
;1%1,:,;CB +, 03;%;),:,;C
Le montant nominal des engagements de financement est détaillé dans le tableau ci-dessous. Les engagements de financement qui ne sont
pas considérés comme des instruments financiers dérivés, ni évalués en juste valeur par résultat au titre d’une activité de transaction,
sont initialement comptabilisés au bilan à leur juste valeur ; par la suite, ces engagements font l’objet de provisions conformément aux
principes comptables relatifs aux dépréciations et provisions pour risque de crédit (cf. Note 3.8).

;1%1,:,;CB +, 1%A%;C3,
Le montant nominal des engagements de garantie est détaillé dans le tableau ci-après. Le Groupe inscrit initialement à son bilan les garanties
financières données, considérées comptablement comme des instruments financiers non dérivés, pour leur juste valeur. Elles sont évaluées
ultérieurement au montant le plus élevé entre le montant de l’obligation et le montant initialement enregistré diminué le cas échéant de
l’amortissement cumulé de la commission de garantie. En cas d’indication objective de perte de valeur, les garanties financières données font
l’objet d’une provision au passif du bilan (cf. Note 3.8).

;1%1,:,;CB BDA C3CA,B


Les achats et les ventes de titres classés en Actifs financiers à la juste valeur par résultat, en Actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres et Actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés au bilan en date de règlement-livraison. Entre la date de négociation et la date
de règlement-livraison, les engagements sur titres à recevoir ou à livrer ne sont pas enregistrés au bilan. Les variations de juste valeur des
titres en juste valeur par résultat et des titres en juste valeur par capitaux propres entre la date de négociation et la date de
règlement-livraison sont enregistrées en résultat ou en capitaux propres en fonction de la classification comptable des titres concernés.

)C30B A,:3B ,C A,*DB ,; 1%A%;C3,


Les actifs financiers remis en garantie sont maintenus au bilan dès lors que le Groupe n’a pas transféré aux bénéficiaires des garanties les
droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie des actifs ni la quasi-totalité des risques et avantages liés à leur propriété.
De même, le Groupe n’inscrit pas à son bilan les actifs reçus en garantie si les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de ces actifs
et la quasi-totalité des risques et avantages liés à leur propriété ne lui ont pas été transférés.

U>J<;J<   

   




(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Engagements de financement
En faveur d’établissements de crédit 84 882 60 870
En faveur de la clientèle 228 036 200 224
Facilités d’émission 83 83
Ouvertures de crédits confirmés 202 401 185 065
Autres 25 552 15 076
Engagements de garantie
Donnés aux établissements de crédit 6 598 5 279
Donnés à la clientèle(1) 88 779 74 433
Engagements sur titres
Titres à livrer 38 200 32 999
Engagements d’acquisition d’actifs corporels
Commandes de véhicules et d’équipements pour une mise en location simple 6 344 4 682
(1) Y compris les garanties de capital et de performance accordées aux détenteurs des parts d’OPCVM gérés par des entités du Groupe.

NPR $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& -##" !" "-"
P

    

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Engagements de financement
Reçus d’établissements de crédit 86 440 69 878
Engagements de garantie
Reçus d’établissements de crédit 127 233 121 852
Autres engagements reçus(1) 178 486 161 679
Engagements sur titres
Titres à recevoir 38 452 35 391
(1) Ces engagements incluent la garantie reçue de l’État français sur les PGE (cf. Note 1.6).

U>J<;J=        

       

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Valeur comptable des actifs remis en garantie de passifs(1) 357 694 331 262
(2)
Valeur comptable des actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers 85 671 85 822
Valeur comptable des actifs remis en garantie d’engagements hors-bilan 3 709 2 715
TOTAL 447 074 419 799
(1) Les actifs remis en garantie de passifs correspondent principalement à des créances remises en garantie de passifs (notamment auprès des Banques centrales).
(2) Les actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers correspondent principalement à des dépôts de garantie.

          e 


   

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Juste valeur des titres reçus en pension livrée 150 615 100 327

Les opérations de pensions livrées sur titres sont généralement sous réserve pour lui de restituer ces titres ou leurs équivalents à la
conclues par le Groupe dans des termes et conditions usuels de contrepartie de l’opération de pension à l’échéance de cette dernière.
marché. Le Groupe a la faculté de réutiliser les titres reçus en pension Ces titres ne sont pas reconnus au bilan. Leur juste valeur présentée
livrée en les cédant, en les remettant en pension ou en garantie, ci-dessus inclut celle des titres cédés ou redonnés en garantie.

 fMZKK )C30B 03;%;)3,AB CA%;B0-A-B

 
Les actifs financiers transférés qui sont intégralement conservés au bilan regroupent les cessions temporaires de titres (prêts et pensions
livrées) ainsi que certaines cessions de créances à des véhicules de titrisation consolidés.
Les opérations de cessions temporaires (prêts de titres et titres donnés en pension livrée) présentées dans les tableaux ci-dessous ne portent
que sur des titres reconnus à l’actif du bilan.
Les titres faisant l’objet d’une mise en pension ou d’un prêt sont maintenus à l’actif du bilan du Groupe dans leur poste d’origine. Dans le cas
de mises en pension, l’obligation de restituer les sommes encaissées est inscrite en Dettes au passif du bilan, à l’exception des opérations
initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Passifs financiers à la juste valeur par résultat.
Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du Groupe. Dans le cas des titres reçus en pension, le droit à restitution
des sommes délivrées par le Groupe est inscrit dans la rubrique Prêts et créances sur la clientèle ou Prêts et créances sur les établissements de
crédit à l’actif du bilan, à l’exception des opérations initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Actifs
financiers à la juste valeur par résultat. En cas de cession ultérieure des titres empruntés, une dette de restitution de ces titres à leur prêteur
est inscrite au passif du bilan parmi les Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

+      


 + $# !"#!# $%!"

NPS
P
  
#" &" $& -##" !" "-"  

Les prêts et emprunts de titres adossés contre espèces sont assimilés à des opérations de pensions livrées et sont comptabilisés et présentés
comme telles au bilan.
Dans le cas des cessions temporaires de titres, le Groupe demeure exposé au risque de défaillance de l’émetteur du titre (risque de crédit)
ainsi qu’aux fluctuations à la hausse ou à la baisse de la valeur des titres (risque de marché). Les titres prêtés ou donnés en pension ne
peuvent faire parallèlement l’objet de mise en garantie dans le cadre d’une autre opération.

U>J<<J<          

   


31.12.2022 31.12.2021
Valeur Valeur
Valeur comptable Valeur comptable
comptable des dettes comptable des dettes
(En M EUR) des actifs associées des actifs associées
Titres à la juste valeur par résultat 14 992 11 876 18 705 15 304
Titres à la juste valeur par capitaux propres 11 355 9 090 11 251 9 062
Titres au coût amorti 249 239 - -
TOTAL 26 596 21 205 29 956 24 366

    

31.12.2022 31.12.2021
Valeur Valeur
Valeur comptable Valeur comptable
comptable des dettes comptable des dettes
(En M EUR) des actifs associées des actifs associées
Titres à la juste valeur par résultat 12 455 - 14 373 -
Titres à la juste valeur par capitaux propres 249 - 241 -
Titres au coût amorti 8 - 8 -
TOTAL 12 712 - 14 622 -

             


        

  "     



(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Prêts à la clientèle
Valeur comptable des actifs 4 613 5 461
Valeur comptable des dettes associées 4 188 4 977
Juste valeur des actifs transférés (A) 4 750 5 628
Juste valeur des dettes associées (B) 4 188 4 991
Position nette (A) - (B) 562 637

Le Groupe reste exposé à la majorité des risques et avantages sur ces créances ; par ailleurs, ces dernières ne peuvent faire parallèlement l’objet de
mise en garantie ou de cession ferme dans le cadre d’une autre opération.

U>J<<J=             


Au 31 décembre 2022, aucune opération significative n’a été réalisée qui conduise à une décomptabilisation partielle ou intégrale d’actifs financiers
donnant lieu à la conservation par le Groupe d’une implication continue dans ces actifs.

NQJ $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& -##" !" "-"
P

 fMZKL <:?,;B%C3<; +e%)C30B 03;%;)3,AB ,C +, ?%BB30B 03;%;)3,AB

 
Un actif financier et un passif financier sont compensés et leur solde net est présenté au bilan lorsque le Groupe a un droit inconditionnel et
juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention, soit de régler l’actif et le passif sur une base nette, soit de
réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Le droit de compenser les montants comptabilisés doit être exécutoire en toute
circonstance, tant dans le cadre des activités normales qu’en cas de défaut d’une des parties. À cet égard, le Groupe inscrit notamment dans
son bilan le montant net des instruments financiers conclus avec certaines chambres de compensation lorsqu’elles permettent effectivement
un règlement net via des appels de marges quotidiens en trésorerie, ou lorsque leur mécanisme de règlement brut possède des
caractéristiques qui éliminent ou rendent négligeables le risque de crédit et le risque de liquidité et font par ailleurs que les sommes à verser
ou à recevoir sont traitées dans un même processus ou cycle de règlement.

Les tableaux ci-dessous présentent les actifs financiers et passifs permettre une comparaison avec le traitement qui serait applicable
financiers qui ont fait l’objet d’une compensation dans le bilan selon les principes comptables généralement admis aux États-Unis
consolidé du Groupe. Les encours bruts de ces actifs financiers et (US GAAP). Sont notamment concernés les instruments financiers pour
passifs financiers sont rapprochés avec les encours consolidés lesquels le droit de compensation n’est exécutoire qu’en cas de
présentés au bilan (montants nets au bilan) après indication des défaillance, d’insolvabilité ou de faillite d’une des contreparties et les
montants qui ont été compensés au bilan pour ces différents instruments faisant l’objet d’une garantie sous forme de dépôt
instruments (montants compensés) et agrégation avec les encours des d’espèces ou de titres. Il s’agit principalement d’options de taux
autres actifs et passifs financiers qui ne font l’objet d’aucune d’intérêt de gré à gré, de swaps de taux et de titres donnés ou reçus en
compensation ni convention-cadre de compensation ou accord pension livrée.
similaire (montants des actifs et passifs non compensables).
Les positions nettes qui résultent de ces différentes compensations
Ces tableaux indiquent également les montants qui seraient n’ont pas pour objet de mesurer l’exposition du Groupe au risque de
compensables en application de conventions-cadres de compensation contrepartie sur ces instruments financiers dans la mesure où la
et d’accords similaires dont les caractéristiques ne permettent gestion de ce risque met en œuvre d’autres mécanismes de réduction
cependant pas cette compensation dans les comptes consolidés en qui viennent en complément des accords de compensation.
application des normes IFRS. Cette information a pour objet de

U>J<=J<    ><U  =;==



Effets des
compensations Effets des conventions cadre de
sur le bilan compensation et accords similaires(1)

Dépôts de
Montants garantie Instruments
des actifs Montants Instruments en financiers
non Montants Montants nets au financiers espèces reçus en Position
(En M EUR) compensables bruts compensés bilan au bilan au bilan garantie nette
Instruments financiers
dérivés (cf. Notes 3.1 et 3.2) 11 397 192 172 (94 785) 108 784 (70 657) (9 292) - 28 835
Titres prêtés 3 951 8 809 - 12 760 (6 996) (39) - 5 725
Titres reçus en pension
(cf. Notes 3.1 et 3.5) 50 098 200 497 (99 980) 150 615 (7 927) (1 634) (61 768) 79 286
Dépôts de garantie versés
(cf. Note 4.4) 54 730 14 154 - 68 884 - (14 154) - 54 730
Autres actifs non soumis
à compensation 1 145 775 - - 1 145 775 - - - 1 145 775
TOTAL 1 265 951 415 632 (194 765) 1 486 818 (85 580) (25 119) (61 768) 1 314 351

+      


 + $# !"#!# $%!"

NQK
P
  
#" &" $& -##" !" "-"  



Effets des
compensations Effets des conventions cadre de
sur le bilan compensation et accords similaires(1)

Dépôts de
garantie Instruments
Montants des Montants Instruments en financiers
passifs non Montants Montants nets au financiers espèces donnés en Position
(En M EUR) compensables bruts compensés bilan au bilan au bilan garantie nette
Instruments financiers dérivés
(cf. Notes 3.1 et 3.2) 14 778 198 239 (94 785) 118 232 (70 657) (14 154) - 33 421
Dettes sur titres empruntés
(cf. Note 3.1) 32 235 18 866 - 51 101 (6 996) - - 44 105
Titres donnés en pension
(cf. Notes 3.1 et 3.6) 43 652 170 222 (99 980) 113 894 (7 927) - (51 400) 54 567
Dépôts de garantie reçus
(cf. Note 4.4) 63 341 10 965 - 74 306 - (10 965) - 63 341
Autres passifs non soumis
à compensation 1 056 503 - - 1 056 503 - - - 1 056 503
TOTAL 1 210 509 398 292 (194 765) 1 414 036 (85 580) (25 119) (51 400) 1 251 937
(1) Juste valeur des instruments financiers et dépôts de garantie, plafonnée à la valeur nette comptable des expositions au bilan pour exclure tout effet de
sur-couverture.

U>J<=J=    ><U  =;=<



Effets des
compensations Effets des conventions cadre de
sur le bilan compensation et accords similaires(1)

Dépôts de
Montants garantie Instruments
des actifs Montants Instruments en financiers
non Montants Montants nets au financiers espèces reçus en Position
(En M EUR) compensables bruts compensés bilan au bilan au bilan garantie nette
Instruments financiers dérivés
(cf. Notes 3.1 et 3.2) 17 748 176 550 (80 704) 113 594 (70 403) (13 415) (129) 29 647
Titres prêtés 7 210 7 413 - 14 623 (6 266) - - 8 357
Titres reçus en pension
(cf. Notes 3.1 et 3.5) 27 841 168 315 (95 828) 100 328 (9 925) (511) (38 360) 51 532
Dépôts de garantie versés
(cf. Note 4.4) 63 074 14 510 - 77 584 - (14 510) - 63 074
Autres actifs non soumis
à compensation 1 158 320 - - 1 158 320 - - - 1 158 320
TOTAL 1 274 193 366 788 (176 532) 1 464 449 (86 594) (28 436) (38 489) 1 310 930

NQL $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& -##" !" "-"
P



Effets des
compensations Effets des conventions cadre de
sur le bilan compensation et accords similaires(1)

Dépôts de
Montants garantie Instruments
des passifs Montants Instruments en financiers
non Montants Montants nets au financiers espèces donnés en Position
(En M EUR) compensables bruts compensés bilan au bilan au bilan garantie nette
Instruments financiers dérivés
(cf. Notes 3.1 et 3.2) 22 503 175 233 (80 704) 117 032 (70 404) (14 510) - 32 118
Dettes sur titres empruntés
(cf. Note 3.1) 28 647 17 174 - 45 821 (6 266) - - 39 555
Titres donnés en pension
(cf. Notes 3.1 et 3.6) 27 794 162 950 (95 828) 94 916 (9 925) - (35 158) 49 833
Dépôts de garantie reçus
(cf. Note 4.4) 58 742 13 926 - 72 668 - (13 926) - 58 742
Autres passifs non soumis
à compensation 1 063 149 - - 1 063 149 - - - 1 063 149
TOTAL 1 200 835 369 283 (176 532) 1 393 586 (86 595) (28 436) (35 158) 1 243 397
(1) Juste valeur des instruments financiers et dépôts de garantie, plafonnée à la valeur nette comptable des expositions au bilan pour exclure tout effet de
sur-couverture.

 fMZKM
)2-%;),B )<;CA%)CD,99,B +,B ?%BB30B 03;%;)3,AB

(En M EUR) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans 31.12.2022
Banques centrales 8 361 - - - 8 361
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 197 843 29 651 39 005 34 119 300 618
Dettes envers les établissements de crédit
et assimilés 49 803 39 639 42 213 1 333 132 988
Dettes envers la clientèle 475 608 27 233 23 101 4 822 530 764
Dettes représentées par un titre 34 158 24 030 46 583 28 405 133 176
Dettes subordonnées 3 - 6 062 9 881 15 946
Autres passifs 100 859 1 969 2 864 1 861 107 553
TOTAL RESSOURCES 866 635 122 522 159 828 80 421 1 229 406
Engagements de financement donnés et autres(1) 139 147 44 876 110 979 24 260 319 262
Engagements de garanties donnés 44 414 23 233 14 540 13 190 95 377
TOTAL DES ENGAGEMENTS DONNÉS 183 561 68 109 125 519 37 450 414 639
(1) Cette ligne intègre les engagements relatifs aux commandes de véhicules et d’équipements pour une mise en location simple.

Les écoulements présentés dans cette note reposent sur les maturités Les engagements de garantie donnés sont échéancés en fonction de la
contractuelles. Cependant, pour certains éléments du bilan, meilleure estimation possible d’écoulement avec, par défaut,
des conventions peuvent être appliquées. un échéancement dans la première tranche (jusqu’à trois mois).
En l’absence d’éléments contractuels, ou dans le cas des instruments
financiers relatifs au portefeuille de négociation (ex : dérivés),
les échéances sont constatées dans la première tranche (jusqu’à trois
mois).

+      


 + $# !"#!# $%!"

NQM
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

 N    




 fNZK A<+D3CB ,C )2%A1,B +, )<::3BB3<;B

 
Les rubriques de « Produits et charges de commissions regroupent les commissions sur prestations de services et engagements qui ne sont
pas assimilables à des intérêts. Les commissions assimilables à des intérêts font partie intégrante du Taux d’intérêt effectif de l’instrument
financier auquel elles se rapportent et sont enregistrées en Intérêts et produits assimilés et Intérêts et charges assimilés (cf. Note 3.7).
Les opérations avec la clientèle regroupent les commissions perçues auprès des clients dans le cadre des activités de Banque de détail du
Groupe (notamment les commissions sur carte bancaire, les frais de tenue de compte ou encore les frais de dossier non assimilables à des
intérêts).
Les prestations de service diverses regroupent les commissions perçues auprès de clients dans le cadre des autres activités bancaires du
Groupe (notamment les commissions d’interchange, les commissions de gestion de fonds ou encore les commissions sur les produits
d’assurance commercialisés dans le réseau).
Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions pour un montant représentant la contrepartie du service fourni et en
fonction du rythme de transfert du contrôle de ces services :
p les commissions rémunérant des services continus, telles certaines commissions sur moyens de paiement, les droits de garde sur titres en
dépôt, ou les commissions sur abonnements aux services digitaux, sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue ;
p les commissions rémunérant des services ponctuels, telles les commissions sur mouvements de fonds, les commissions d’apport reçues,
les commissions d’arbitrage, ou les pénalités sur incidents de paiement, sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est
réalisée.
Le montant représentant la contrepartie du service fourni se compose des rémunérations fixes et variables prévues contractuellement
diminué le cas échéant des paiements dus aux clients (par exemple, dans le cadre d’offres promotionnelles). Les rémunérations variables
(par exemple remises basées sur les volumes de services fournis sur une période donnée ou commissions à recevoir sous condition de
réalisation d’un objectif de performance) sont inclues dans le montant représentant la contrepartie du service fourni si et seulement s’il est
hautement probable que cette rémunération ne fera pas l’objet ultérieurement d’un ajustement significatif des revenus à la baisse.
Les éventuels décalages entre la date de règlement de la prestation et la date de réalisation de la prestation génèrent des actifs ou passifs
selon le type de contrat et le sens du décalage qui sont présentés dans les rubriques Autres actifs et Autres passifs (cf. Note 4.4) :
p les contrats avec les clients génèrent ainsi des créances commerciales, produits à recevoir ou produits constatés d’avance ;

p les contrats avec les fournisseurs génèrent ainsi des dettes fournisseurs, charges à payer ou charges constatées d’avance.

Dans le cadre des opérations de syndication, le Taux d’intérêt effectif de la fraction de financement conservée à l’actif du Groupe est aligné sur
celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote-part des commissions de prise ferme et de participation ; le solde de ces
commissions, rémunérant les prestations rendues, est alors enregistré en Produits de commissions à la fin de la période de syndication.
Les commissions d’arrangement sont prises en résultat à la date de conclusion juridique de l’opération.

2022 2021
(En M EUR) Produits Charges Net Produits Charges Net
Opérations avec les établissements de crédit 133 (110) 23 161 (107) 54
Opérations avec la clientèle 3 100 3 100 3 028 3 028
Opérations sur instruments financiers 2 475 (2 432) 43 2 288 (2 379) (91)
Opérations sur titres 495 (991) (496) 532 (1 105) (573)
Opérations sur marchés primaires 162 162 213 213
Opérations de change et sur instruments financiers
dérivés 1 818 (1 441) 377 1 543 (1 274) 269
Engagements de financement et de garantie 974 (424) 550 894 (261) 633
Prestations de services diverses 2 653 (1 195) 1 458 2 791 (1 095) 1 696
Commissions de gestion d’actifs 329 329 659 659
Commissions sur moyens de paiement 1 072 1 072 921 921
Commissions sur produits d’assurance 200 200 256 256
Commissions de placement d’OPCVM et assimilés 75 75 93 93
Autres commissions 977 (1 195) (218) 862 (1 095) (233)
TOTAL 9 335 (4 161) 5 174 9 162 (3 842) 5 320

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Les contrats de location consentis par le Groupe qui n’ont pas pour effet de transférer aux locataires la quasi-totalité des risques et avantages
inhérents à la propriété du bien loué sont qualifiés de location simple.
Les biens détenus dans le cadre de ces opérations de location simple, incluant les immeubles de placement, sont présentés parmi les
Immobilisations corporelles et incorporelles au bilan, pour leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations
(cf. Note 8.4).
Ces actifs de location sont amortis hors valeur résiduelle sur la durée du bail ; cette dernière correspond à la durée non résiliable du contrat de
location ajustée pour tenir compte des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ainsi que des
options de résiliation anticipée que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer (cf. Note 8.4). Les revenus des loyers sont
enregistrés en produits de manière linéaire sur la durée du contrat de location, tandis que le traitement comptable des produits facturés au
titre des prestations de maintenance connexes aux activités de location simple a pour objet de refléter, sur la durée du contrat de service,
une marge constante entre ces produits et les charges encourues pour rendre le service.
Les produits et charges et les plus ou moins-values de cession sur les immeubles de placement et sur les biens loués en location simple, ainsi
que les produits et charges relatifs aux prestations de maintenance connexes aux activités de location simple, sont enregistrés parmi les
Produits et charges des autres activités dans les lignes Activités de location immobilière et Activités de location mobilière.
Ces mêmes lignes incluent également les pertes encourues en cas de baisse des valeurs résiduelles non garanties sur les opérations de
location-financement, ainsi que les produits et charges de dépréciation et les plus ou moins-value de cession relatifs aux biens non loués
après résiliation d’opérations de location-financement.
Les contrats de location proposés par les entités du Groupe peuvent prévoir des prestations de maintenance du matériel loué. Dans ce cas, la
part des loyers correspondant à ces prestations est étalée sur la durée de la prestation (généralement, la durée du contrat de location).
Cet étalement tient compte le cas échéant du rythme de fourniture du service lorsque ce dernier n’est pas linéaire.

)C3F3C-B +, ?A<:<C3<; 3::<(393/A,


S’agissant d’une prestation de services continus, la marge des opérations de vente de biens immobiliers sur plan (logements, bureaux,
surfaces commerciales…) est reconnue progressivement sur la durée du programme de construction jusqu’à la date de livraison du bien au
client. Elle est comptabilisée en produits lorsque cette marge est positive et en charges lorsque cette marge est négative.
La marge comptabilisée à chaque arrêté comptable reflète l’estimation de la marge prévisionnelle du programme et son niveau d’avancement
sur la période écoulée qui est fonction de l’avancement de la commercialisation et de l’avancement du chantier de construction.

2022 2021
(En M EUR) Produits Charges Net Produits Charges Net
Opérations de promotion immobilière 69 - 69 79 - 79
Activités de location immobilière 34 (130) (96) 40 (56) (16)
Activités de location mobilière(1) 12 490 (9 466) 3 024 11 630 (9 532) 2 098
Autres activités 628 (928) (300) 488 (850) (362)
TOTAL 13 221 (10 524) 2 697 12 237 (10 438) 1 799
(1) Il s’agit principalement des produits et charges liés aux activités de location longue durée et gestion de flotte de véhicules, dont les plus-values de cession des
véhicules pour un montant de 753 millions d’euros au 31 décembre 2022 (443 millions d’euros au 31 décembre 2021). Les contrats de location longue durée du
Groupe sont généralement d’une durée de 36 à 48 mois.

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Les activités d’assurance (assurances-dommages et assurances-vie) complètent les activités bancaires au


sein de l’offre commerciale proposée aux clients du Groupe.
Ces activités sont réalisées par des filiales dédiées, soumises à la réglementation spécifique du secteur de
l’assurance.
 Les règles de mesure et de comptabilisation des risques associés aux contrats d’assurance sont spécifiques
 à ce secteur d’activité. Les résultats des activités d’assurance du Groupe sont, par ailleurs, présentés dans
 cette note annexe sous un format par destination propre au secteur de l’assurance.

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Les amendements aux normes IFRS 17 et IFRS 4 publiés par l’IASB le 25 juin 2020 ainsi que le règlement (UE) 2020/2097 publié par la
Commission européenne le 15 décembre 2020 permettent aux conglomérats financiers définis par la directive 2002/87/CE de faire différer
jusqu’au 1er janvier 2023 l’application d’IFRS 9 par leurs entités juridiques exerçant dans le secteur de l’assurance.
Le Groupe a donc maintenu la décision, pour ses filiales du secteur de l’assurance, de différer l’application de la norme IFRS 9 et de maintenir
ainsi les traitements définis par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne. Le Groupe a poursuivi les dispositions nécessaires
pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du Groupe qui aurait un effet décomptabilisant
pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par
résultat par les deux secteurs impliqués.
Conformément à la recommandation de l’ANC du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur
bancaire selon les normes comptables internationales, des lignes spécifiques dédiées aux activités d’assurance sont présentées dans les états
financiers consolidés pour en améliorer la lisibilité : Placements des activités d’assurance à l’actif du bilan, Passifs relatifs aux contrats
d’assurance au passif du bilan et Produit net des activités d’assurance au sein du produit net bancaire dans le compte de résultat.

Les principales filiales concernées sont Sogécap, Antarius, Sogelife, Oradea Vie, Komercni Pojistovna A.S. et Sogessur.

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Les provisions techniques correspondent aux engagements des entreprises d’assurance vis-à-vis des assurés et des bénéficiaires des contrats.
En application de la norme IFRS 4 sur les contrats d’assurance, les provisions techniques des contrats d’assurance-vie et d’assurance non-vie
restent calculées selon les mêmes méthodes que celles définies par la réglementation locale à l’exception de certaines provisions
prudentielles qui sont annulées (provision pour risque d’exigibilité) ou recalculées de manière économique (principalement, la provision
globale de gestion).
Les risques couverts par les contrats d’assurance non-vie sont majoritairement des risques de protection habitations, des risques automobiles
et des garanties accidents de la vie. Les provisions techniques relatives à ces contrats regroupent des provisions pour primes non acquises
(quote-part de primes émises se rapportant aux exercices suivants) et des provisions pour sinistres à payer.
Les risques couverts par les contrats d’assurance-vie sont majoritairement des risques de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail.
Les provisions techniques relatives à ces contrats sont constituées principalement des provisions mathématiques qui correspondent à la
différence entre la valeur actuelle des engagements respectivement pris par l’assureur et par les assurés et celle des provisions pour sinistres
à payer.
En assurance-vie épargne :
p les provisions techniques des contrats en assurance-vie épargne investis sur les supports en euros avec clause de participation aux
bénéfices sont constituées essentiellement des provisions mathématiques et des provisions pour participation aux bénéfices ;
p les provisions techniques des contrats d’assurance-vie épargne investis sur les supports en unités de compte ou avec une clause
d’assurance significative (mortalité, invalidité…) sont évaluées en date d’inventaire en fonction de la valeur de réalisation des actifs servant
de supports à ces contrats.
En application des principes définis par la norme IFRS 4 et conformément à la réglementation locale applicable au regard de cette dernière,
les contrats d’assurance avec une clause de participation aux bénéfices font l’objet d’une « comptabilité miroir » consistant à comptabiliser au
bilan dans le poste Participation aux bénéfices différée les écarts de valorisation positifs ou négatifs des actifs financiers qui, potentiellement,
reviennent aux assurés. Cette provision pour participation aux bénéfices différée est déterminée de sorte à refléter les droits potentiels des
assurés sur les plus-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur ou leurs participations potentielles aux pertes
en cas de moins-values latentes.

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Afin d’établir le caractère recouvrable de l’actif de participation aux bénéfices différée en cas de moins-value latente nette, le Groupe vérifie
alors que les besoins de liquidité survenant dans un environnement économique défavorable n’imposent pas de vendre des actifs en situation
de moins-values latentes. Pour cela, les approches suivantes sont retenues :
p la première consiste à simuler des scénarios de stress déterministes (« normés » ou « extrêmes »). On démontre que dans ces scénarios, il n’y
a pas de réalisation de moins-values significatives au titre des actifs en stock à la date d’inventaire dans les scénarios testés ;
p l’objectif de la seconde approche est de s’assurer qu’à moyen-long terme, les ventes réalisées pour faire face aux besoins de liquidité ne
génèrent pas de moins-values significatives. Cette approche est vérifiée sur des projections réalisées à partir de scénarios extrêmes.
Par ailleurs, le test de suffisance des passifs (LAT) est effectué trimestriellement au niveau de chaque entité d’assurance consolidée. Ce test
consiste à comparer la valeur comptable des passifs d’assurance et la valeur économique moyenne, basée sur un modèle stochastique,
des flux futurs de trésorerie. Ce test prend en compte l’ensemble des flux de trésorerie futurs contractuels y compris les prestations, les frais
de gestion, les commissions, les options et garanties sur les contrats ; il n’inclut pas de prime future. Si le test conclut à une insuffisance de la
valeur comptable, l’ajustement éventuel des passifs d’assurance est constaté dans le compte de résultat.

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Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers issus des activités d’assurance du Groupe sont classés dans les catégories
comptables suivantes :
p passifs financiers évalués à la juste valeur : il s’agit des passifs financiers dérivés ;

p passifs financiers évalués à la juste valeur (option juste valeur) : il s’agit des passifs financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès
l’origine pour être évalués en juste valeur par résultat (option juste valeur). Il s’agit notamment des contrats d’investissements sans
participation aux bénéfices discrétionnaires et sans composante assurance, qui ne répondent pas à la définition d’un contrat d’assurance
selon les dispositions d’IFRS 4 (contrats d’assurance en unités de compte pures) et sont donc régis par IAS 39.




(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Provisions techniques des entreprises d’assurance 138 140 151 148
Passifs financiers des activités d’assurance 3 548 4 140
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 579 520
Passifs financiers à la juste valeur par résultat (option juste valeur) 2 969 3 620
TOTAL 141 688 155 288

          e

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Provisions techniques des contrats d’assurance-vie en unités de compte 42 850 44 138
Provisions techniques des autres contrats d’assurance-vie 93 134 94 280
Provisions techniques des contrats d’assurance non-vie 2 147 2 020
Participation aux bénéfices différée passive 9 10 710
TOTAL 138 140 151 148
Part des réassureurs (681) (776)
Participation aux bénéfices différée active(1) (1 175) -
Provisions techniques nettes de la part des réassureurs 136 284 150 372
(1) Conformément à la recommandation du CNC du 19 décembre 2008, un test de recouvrabilité de la Provision pour participation aux bénéfices différée active (PBDA)
qui permet de vérifier que l’imputation du montant de la PBDA sur les participations futures des assurés est fortement probable, a été réalisé. Le calcul de la PBDA
repose sur la prise en compte de la juste valeur des actifs par rapport à la valeur historique. Le test de recouvrabilité qui repose sur des projections de flux de
trésorerie s’appuyant sur différents scénarios économiques de collecte et de rachats historiques est probant puisque les résultats obtenus n’imposent pas de vendre
des actifs en situation de moins-value latente. Dans un second temps, des projections de flux de trésorerie ont été réalisées à partir d’un scénario dans un
environnement dégradé en termes de chiffre d’affaires, de conditions de marché et de taux de sortie. Ainsi dans un scénario de hausse de taux (immédiate et
maintenue sur l’horizon de projection) et de baisse du chiffre d’affaires allant jusqu’à plus de 50%, les ventes d’actifs nécessaires pour faire face aux besoins de
liquidité sur l’horizon de projection ne génèrent pas de moins-values sur la base de la situation d’inventaire.

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Provisions techniques
des contrats Provisions techniques Provisions techniques
d’assurance-vie en des autres contrats des contrats
(En M EUR) unités de compte d’assurance-vie d’assurance non-vie
Ouverture au 1er janvier 2022 44 138 94 280 2 020
Dotations nettes aux provisions d’assurance 1 600 (2 576) 172
Revalorisation des contrats en unités de compte (4 702) - -
Chargements prélevés sur les contrats en unités de compte (284) - -
Transferts et arbitrages 821 (821) -
Entrées de portefeuilles 958 444 -
Participation aux résultats 268 1 479 -
Autres 51 328 (45)
Clôture au 31 décembre 2022 42 850 93 134 2 147

Conformément à la norme IFRS 4 et aux principes du Groupe, d’assurance comptabilisés sont suffisants. Le résultat de ce test au
le Liability Adequacy Test (LAT) sur la suffisance des passifs a été réalisé 31 décembre 2022 n’a pas mis en évidence d’insuffisance des passifs
au 31 décembre 2022. Ce test a pour objectif de vérifier que les passifs techniques.



   
                e

Jusqu’à De 3 mois
(En M EUR) 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31.12.2022
Provisions techniques des entreprises d’assurance 4 643 9 836 38 758 84 903 138 140

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Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers issus des activités d’assurance du Groupe sont classés dans les catégories
comptables suivantes :
p les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat : il s’agit des instruments financiers détenus à des fins de transaction (cf. définition
en Note 3.1), incluant par défaut les instruments dérivés actifs qui ne sont pas qualifiés d’instruments de couverture, ainsi que des actifs
financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués en juste valeur par résultat (option juste valeur).
En particulier, le Groupe évalue à la juste valeur sur option les actifs financiers représentatifs des contrats en unités de compte afin
d’éliminer le décalage de traitement comptable avec les passifs d’assurance afférents ainsi que leurs participations dans des OPCVM sur
lesquels elles exercent une influence notable ;
p les actifs financiers disponibles à la vente : ce sont les actifs financiers non dérivés détenus pour une période indéterminée et que le Groupe
peut être amené à céder à tout moment. Par défaut, ce sont les actifs financiers qui ne sont classés dans aucune des autres catégories.
Ces instruments sont évalués à la juste valeur par contrepartie des Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
Les revenus courus ou acquis des titres de dette sont enregistrés en résultat sur la base du Taux d’intérêt effectif tandis que les revenus des
titres de capitaux propres sont enregistrés en produits de dividendes. Enfin, en cas d’indication objective de dépréciation sur base
individuelle, la perte latente accumulée antérieurement en capitaux propres est reclassée en résultat dans la rubrique Produit net des
activités d’assurance ;
p les prêts et créances : ils regroupent les actifs financiers non dérivés à revenus fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché
actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction, ni destinés à la vente dès leur acquisition ou leur octroi, ni désignés dès l’origine
pour être évalués à la juste valeur par résultat (option juste valeur). Ils sont évalués au coût amorti et peuvent faire l’objet d’une
dépréciation pour risque de crédit s’il existe des indications objectives de dépréciation sur base individuelle ;
p les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance : ce sont les actifs financiers non dérivés, à revenus fixes ou déterminables et assortis d’une
maturité fixe, qui sont cotés sur un marché actif et que le Groupe a l’intention et les moyens de détenir jusqu’à leur échéance. Ils sont
évalués au coût amorti et peuvent faire l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation s’il existe des indications objectives de dépréciation sur
base individuelle.
Toutes ces catégories sont présentées au bilan du Groupe dans la rubrique « Placements des activités d’assurance » qui inclut également les
immeubles de placement détenus par les entités d’assurance et les dérivés de couverture évalués conformément aux principes comptables
présentés respectivement en Note 8.4 et Note 3.2.

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Les actifs financiers ne peuvent, postérieurement à leur enregistrement initial au bilan du Groupe, être reclassés dans la catégorie des Actifs
financiers à la juste valeur par résultat.
Un actif financier non dérivé enregistré initialement au bilan dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat parmi les actifs
financiers détenus à des fins de transaction ne peut être reclassé hors de cette catégorie que dans des situations très spécifiques encadrées
par la norme IAS 39.

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Pour les instruments de dettes qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat, les indications objectives de dépréciation sur base
individuelle retenues par les filiales d’assurance du Groupe incluent les éléments suivants :
p une dégradation significative de la situation financière de la contrepartie qui entraîne une forte probabilité que cette dernière ne puisse pas
honorer en totalité ses engagements, impliquant alors un risque de perte pour le Groupe (l’appréciation de cette dégradation peut
s’appuyer sur l’évolution de la notation des émetteurs ou les variations des spreads de crédit observés sur ces marchés) ;
p la survenance de retard de paiement des coupons et plus généralement d’impayés de plus de 90 jours ;

p ou, indépendamment de l’existence de tout incident de paiement, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses
(dépôts de bilan, règlement judiciaire, liquidation judiciaire.
S’il existe des indications objectives d’une perte de valeur sur des prêts et des créances ou sur des actifs financiers classés en actifs financiers
détenus jusqu’à l’échéance, le montant de la dépréciation est égal à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée
des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties appelées ou susceptibles de l’être. L’actualisation
des flux est calculée sur la base du Taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif financier. Le montant de cette dépréciation est présenté en
déduction de la valeur nette comptable de l’actif financier déprécié.
Les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées en produits nets des placements au sein du Produit net des activités d’assurance.
La reprise dans le temps des effets de l’actualisation constitue la rémunération comptable des créances dépréciées et est enregistrée en
produits d’intérêt au sein du Produit net des activités d’assurance.

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Un actif financier disponible à la vente est déprécié dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation découlant d’un ou plusieurs
événements postérieurs à la comptabilisation initiale de cet actif.
Pour les instruments de capitaux propres cotés, une baisse significative ou prolongée de leur cours en deçà de leur coût d’acquisition
constitue une indication objective de dépréciation. Le Groupe estime que c’est notamment le cas pour les actions cotées qui présentent à la
date de clôture des pertes latentes supérieures à 50% de leur coût d’acquisition ainsi que pour les actions cotées en situation de pertes
latentes pendant une période continue de 24 mois ou plus précédant la date de clôture. D’autres facteurs, comme par exemple la situation
financière de l’émetteur ou ses perspectives d’évolution, peuvent conduire le Groupe à estimer que son investissement pourrait ne pas être
recouvré quand bien même les critères mentionnés ci-dessus ne seraient pas atteints. Une charge de dépréciation est alors enregistrée au
compte de résultat à hauteur de la différence entre le cours coté du titre à la date de clôture et son coût d’acquisition.
Pour les instruments de capitaux propres non cotés, les critères de dépréciation retenus sont identiques à ceux mentionnés ci-dessus,
la valeur des instruments à la date de clôture étant déterminée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la Note 3.4.
Les critères de dépréciation des instruments de dettes sont similaires à ceux appliqués pour la dépréciation des actifs financiers évalués au
coût amorti.
Lorsqu’une diminution de la juste valeur d’un actif financier disponible à la vente a été comptabilisée directement dans la ligne spécifique des
capitaux propres intitulée Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qu’il existe par la suite une indication objective de
dépréciation de cet actif, le Groupe inscrit en compte de résultat la perte latente cumulée comptabilisée antérieurement en capitaux propres
en produits nets des placements au sein du Produit net des activités d’assurance pour les instruments de capitaux propres et en Coût du
risque pour les instruments de dettes.
Le montant de cette perte cumulée est égal à la différence entre le coût d’acquisition (net de tout remboursement en principal et de tout
amortissement) et la juste valeur actuelle, diminuée éventuellement de toute perte de valeur sur cet actif financier préalablement
comptabilisée en résultat.
Les pertes de valeur comptabilisées en résultat relatives à un instrument de capitaux propres classé comme disponible à la vente ne sont pas
reprises en résultat tant que l’instrument financier n’a pas été cédé. Dès lors qu’un instrument de capitaux propres a été déprécié, toute perte
de valeur complémentaire constitue une dépréciation additionnelle. En revanche, pour les instruments de dettes, les pertes de valeur font
l’objet de reprises par résultat en cas d’appréciation ultérieure de leur valeur en lien avec une amélioration du risque de crédit de l’émetteur.

  


Les principes comptables relatifs à la juste valeur, la comptabilisation initiale des instruments financiers, la décomptabilisation des
instruments financiers, les instruments financiers dérivés, les produits et charges d’intérêts, les actifs financiers transférés et la compensation
d’instruments financiers sont identiques à ceux décrits dans la Note 3 « Instruments financiers ».




(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Actifs financiers à la juste valeur par résultat (portefeuille de transaction) 837 211
Actions et autres instruments de capitaux propres 17 36
Dérivés de transaction 820 175
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (option juste valeur) 78 319 84 448
Obligations et autres instruments de dettes 32 942 34 280
Actions et autres instruments de capitaux propres 44 980 49 592
Prêts, créances et pensions livrées 397 576
Instruments dérivés de couverture 121 353
Actifs financiers disponibles à la vente 74 263 88 486
Instruments de dettes 59 296 74 084
Instruments de capitaux propres 14 967 14 402
Prêts et créances sur les établissements de crédit(2) 4 282 4 771
Prêts et créances sur la clientèle 82 69
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance - 22
Placements immobiliers 511 538
TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D’ASSURANCE(1)(2) 158 415 178 898
(1) Les placements réalisés auprès de sociétés du Groupe en représentation des contrats d’assurance-vie en unités de compte sont maintenus au bilan consolidé du
Groupe, traitement qui n’a pas d’incidence significative sur ce dernier.
(2) Dont 1 270 millions d’euros de comptes ordinaires au 31 décembre 2022 contre 1 207 millions d’euros au 31 décembre 2021.

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Le tableau ci-dessous présente la valeur comptable des actifs financiers inclus dans les Placements des activités d’assurance en distinguant ceux
dont les conditions contractuelles donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des
remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû (instruments basiques). Les instruments basiques détenus
au sein d’un portefeuille de transaction ou ceux qui sont gérés et dont la performance est évaluée sur la base de la juste valeur (i.e., instruments
financiers évalués à la juste valeur par résultat sur option) sont présentés dans la colonne Autres instruments.

31.12.2022
Valeur comptable Juste valeur
Instruments Autres Instruments Autres
(En M EUR) basiques instruments Total basiques instruments Total
Actifs financiers à la juste valeur par résultat - 79 156 79 156 - 79 156 79 156
Instruments dérivés de couverture - 121 121 - 121 121
Actifs financiers disponibles à la vente 57 155 17 108 74 263 57 155 17 108 74 263
Prêts et créances sur établissements de crédit 2 627 1 655 4 282 2 648 1 659 4 307
Prêts et créances sur la clientèle 82 - 82 82 - 82
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance - - - - - -
TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS 59 864 98 040 157 904 59 885 98 044 157 929

31.12.2021

Valeur comptable Juste valeur

Instruments Autres Instruments Autres


(En M EUR) basiques instruments Total basiques instruments Total
Actifs financiers à la juste valeur par résultat - 84 659 84 659 - 84 659 84 659
Instruments dérivés de couverture - 353 353 - 353 353
Actifs financiers disponibles à la vente 71 537 16 949 88 486 71 537 16 949 88 486
Prêts et créances sur établissements de crédit 2 559 2 212 4 771 2 717 2 265 4 982
Prêts et créances sur la clientèle 69 - 69 70 - 70
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 22 - 22 22 - 22
TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS 74 187 104 173 178 360 74 346 104 226 178 572

        



    

31.12.2022
(En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (portefeuille de transaction) 17 815 5 837
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 66 013 10 261 2 045 78 319
Instruments dérivés de couverture - 121 - 121
Actifs financiers disponibles à la vente 63 100 4 465 6 698 74 263
TOTAL 129 130 15 662 8 748 153 540

31.12.2021

(En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total


Actifs financiers à la juste valeur par résultat (portefeuille de transaction) 36 174 1 211
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 72 819 9 638 1 991 84 448
Instruments dérivés de couverture - 353 - 353
Actifs financiers disponibles à la vente 78 236 4 827 5 423 88 486
TOTAL 151 091 14 992 7 415 173 498

+      


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NRK
P
  
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(En M EUR) 2022


er
Solde au 1  janvier 88 486
Acquisitions 9 861
Cessions/remboursements (12 146)
Transferts en actifs financiers détenus jusqu’à échéance -
Variations de périmètre et autres (706)
Gains et pertes sur variations de juste valeur de la période comptabilisés en capitaux propres (11 094)
Variation des dépréciations sur instruments de dettes comptabilisée en résultat -
Pertes de valeur sur instruments de capitaux propres comptabilisés en résultat (147)
Différences de change 9
Solde au 31 décembre 74 263

                  



     "  

31.12.2022
Réévaluation
(En M EUR) Plus-values Moins-values nette
Gains et pertes latents des sociétés d’assurance 88 (960) (872)
Sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente 2 527 (289) 2 238
Sur instruments de dettes disponibles à la vente et actifs reclassés en prêts
et créances 570 (5 670) (5 100)
Participation aux bénéfices différée (3 009) 4 999 1 990

31.12.2021

Réévaluation
(En M EUR) Plus-values Moins-values nette
Gains et pertes latents des sociétés d’assurance 431 (82) 349
Sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente 2 892 (70) 2 822
Sur instruments de dettes disponibles à la vente et actifs reclassés en prêts
et créances 5 904 (292) 5 612
Participation aux bénéfices différée (8 365) 280 (8 085)

          e 


   

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Juste valeur des titres reçus en pension livrée 2 4

Les opérations de pensions livrées sur titres sont généralement conclues par le Groupe dans des termes et conditions usuels de marché. Le Groupe a
la faculté de réutiliser les titres reçus en pension livrée en les cédant, en les remettant en pension ou en garantie, sous réserve de restituer ces titres
ou leurs équivalents à la contrepartie de l’opération de pension à l’échéance de cette dernière. Ces titres ne sont pas reconnus au bilan. Leur juste
valeur présentée ci-dessus inclut les titres cédés ou redonnés en garantie.

NRL $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
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P
U?J>J>       T

 
2%A1,B ,C ?A<+D3CB A,9%C30B %DG )<;CA%CB +e%BBDA%;),
Les charges et produits relatifs aux contrats d’assurance émis par les entreprises d’assurance du Groupe, les produits et charges de
commissions associés, ainsi que les produits et charges relatifs aux placements des activités d’assurance sont présentés dans la rubrique
Produit net des activités d’assurance du compte de résultat.
Les autres produits et charges sont présentés dans les rubriques auxquelles ils se rapportent.
Les variations de la provision pour participation aux bénéfices différée sont présentées dans la rubrique Produit net des activités d’assurance
du compte de résultat ou parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres dans les rubriques dédiées aux actifs
sous-jacents concernés.

Le tableau ci-dessous détaille (après élimination des opérations p les charges de financement des entités d’assurance comptabilisées
intra-groupe) : dans le poste «ntérêts et charges assimilées ;
p les produits et charges des activités d’assurance et des placements p les dépréciations des instruments de dettes des entités d’assurance
associés présentés sur un poste dédié du produit net bancaire et la participation aux bénéfices différée correspondante
Produit net des activités d’assurance ; comptabilisées dans le poste Coût du risque.

(En M EUR) 2022 2021


Primes nettes 14 228 15 692
Produits nets des placements 1 414 3 540
Charges de prestations (y compris variations de provisions)(1) (13 367) (16 984)
Autres produits (charges) nets techniques (64) (10)
Produit net des activités d’assurance 2 211 2 238
Charges de financement (5) (5)
Coût du risque - -
dont dépréciations des instruments de dette - 2
dont produit de participation aux bénéfices différée - (2)
(1) Dont 1 022 millions d’euros au titre de la participation aux bénéfices différée au 31 décembre 2022 (2 966 millions d’euros au 31 décembre 2021).

       

(En M EUR) 2022 2021


Produits de dividendes sur instruments de capitaux propres 1 085 878
Produits d’intérêt 1 607 1 664
Sur actifs financiers disponibles à la vente 1 429 1 472
Sur prêts et créances 150 161
Autres produits nets d’intérêt 28 31
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (1 105) 848
Gains ou pertes nets sur instruments financiers disponibles à la vente (182) 145
Plus ou moins-value de cession sur instruments de dettes (139) 25
Plus ou moins-value de cession sur instruments de capitaux propres 104 142
Pertes de valeur des instruments de capitaux propres (147) (22)
Gains ou pertes nets sur placements immobiliers 9 5
TOTAL PRODUITS NETS DES PLACEMENTS 1 414 3 540

+      


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NRM
P
  
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U?J>J?    T


Le Groupe exerce ses activités d’assurance à travers la distribution et Concernant la maîtrise des risques liés aux marchés financiers et à la
l’acceptation en réassurance d’une gamme étendue de contrats gestion actif-passif, elle est intégrée à la stratégie d’investissement au
assurance-vie épargne et de prévoyance et d’assurance dommages. même titre que la recherche de la performance à long terme.
L’activité assurance-vie épargne étant prédominante dans les activités L’optimisation de ces deux paramètres est fortement déterminée par
d’assurance du Groupe, les risques de marché des actifs financiers en les équilibres actif/passif. Les engagements au passif (garanties
représentation des engagements techniques constituent l’exposition offertes aux clients, durée de détention des contrats), ainsi que les
la plus significative. Au sein des risques de marché, la ligne-métier niveaux des grands postes du bilan (« Fonds propres », « Résultats »,
Assurances est sensible aux chocs sur le niveau des taux d’intérêt, « Provisions », « Réserves », etc.) sont étudiés au sein du pôle Finances
des marchés actions et des spreads de crédit. En lien avec l’activité Investissements et Risques de la ligne-métier.
d’assurance-vie épargne, le risque de rachats, au sein des risques de
La maîtrise des risques liés aux marchés financiers (taux d’intérêt,
souscription vie, est également significatif.
crédit et actions) et à la gestion actif-passif repose sur les principes
La maîtrise de ces risques est au cœur de l’activité de la ligne-métier suivants :
Assurances. Elle est confiée à des équipes qualifiées et expérimentées
p surveillance des flux de trésorerie à court terme et à long terme
dotées de moyens informatiques importants et adaptés. Les risques
(adéquation de la duration du passif rapportée à la duration de
font l’objet de suivis et de reportings réguliers et sont encadrés par des
l’actif, gestion du risque de liquidité) ;
politiques de risques validés en Conseil d’administration des entités.
p surveillance particulière des comportements des assurés (rachat) ;
La maîtrise des risques techniques repose sur les principes suivants :
p surveillance étroite des marchés financiers ;
p sécurisation du processus d’acceptation des risques pour garantir
une adéquation ab initio de la tarification en fonction du profil de p couverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse) ;
risque de l’assuré et des garanties souscrites ;
p détermination de seuils et limites par contrepartie, par rating
p suivi à fréquence régulière des indicateurs de sinistralité des émetteurs et par classe d’actifs ;
produits afin d’ajuster si nécessaire certains paramètres produits
comme la tarification ou le niveau de garantie ; p réalisation de stress tests dont les résultats sont présentés
annuellement en Conseil d’administration des entités, dans le cadre
p mise en place d’un plan de réassurance afin de protéger la du rapport ORSA (Own Risk and Solvency Assessment) transmis à
ligne-métier des sinistres majeurs ou des sinistres sériels ; l’ACPR après approbation par le Conseil ;
p application des politiques de risques de souscription, de p application des politiques de risques de gestion actif-passif et
provisionnement et de réassurance. d’investissement.


  #  
      

Le tableau ci-dessous présente les valeurs comptables après éliminations des opérations intra-groupe.

31.12.2022
Actifs Prêts et Prêts et
financiers créances sur créances
disponibles établissements sur la
(En M EUR) à la vente de crédits clientèle Total
AAA 2 766 207 - 2 973
AA+/AA/AA- 28 315 759 - 29 074
A+/A/A- 13 254 447 - 13 701
BBB+/BBB/BBB- 12 213 185 - 12 398
BB+/BB/BB- 600 - - 600
B+/B/B- - - - -
CCC+/CCC/CCC- - - - -
CC+/CC/CC- - - - -
Inférieur à CC- - - - -
Sans notation 7 1 029 82 1 118
TOTAL AVANT DÉPRÉCIATIONS 57 155 2 627 82 59 864
Dépréciations - - - -
Valeur comptable 57 155 2 627 82 59 864

L’échelle de notation est celle utilisée pour les besoins de la réglementation Solvabilité 2, qui requiert de retenir la deuxième meilleure notation
déterminée par les agences de notation (Standard & Poor’s, Moody’s Investors Service et Fitch Ratings). Il s’agit des notes des émissions ou, si celles-ci
ne sont pas disponibles, des notes des émetteurs.

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 fNZN DCA,B %)C30B ,C %DCA,B ?%BB30B


U?J?J<   

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


(1)
Dépôts de garantie versés 68 884 77 584
Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 3 895 4 265
dont créances sur chambre de compensation porteuses de risque de crédit 262 262
Charges payées ou comptabilisées d’avance 1 385 1 120
Autres débiteurs divers(2) 9 336 8 473
dont débiteurs divers porteurs de risque de crédit(3) 3 928 3 778
Autres débiteurs divers – assurance 1 991 1 874
TOTAL BRUT 85 491 93 316
Dépréciations (419) (418)
(3)
Pour risque de crédit (295) (284)
Pour autres risques (124) (134)
TOTAL NET 85 072 92 898
(1) Il s’agit principalement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers, leur juste valeur est présumée correspondre à leur valeur comptable nette, le cas
échéant, des dépréciations pour risque de crédit.
(2) Les autres débiteurs divers incluent notamment les créances commerciales et produits à recevoir de commissions et des autres activités. Les créances de location
simple représentent 1 258 millions d’euros au 31 décembre 2022 contre 952 millions d’euros au 31 décembre 2021.
(3) La valeur nette des débiteurs divers porteurs de risque de crédit s’élève à 3 633 millions d’euros au 31 décembre 2022 contre 3 494 millions d’euros au
31 décembre 2021 (cf. Note 3.8).

U?J?J=   

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


(1)
Dépôts de garantie reçus 74 306 72 668
Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 4 759 5 343
Charges à payer sur engagements sociaux 2 610 2 754
Dette locative 2 104 2 318
Produits constatés d’avance 1 297 1 688
Autres créditeurs divers(2) 17 097 12 623
Autres créditeurs divers – assurance 5 380 8 911
TOTAL 107 553 106 305
(1) Il s’agit principalement de dépôts de garantie reçus sur instruments financiers, leur juste valeur est présumée correspondre à leur valeur comptable.
(2) Les créditeurs divers incluent notamment les dettes fournisseurs et les charges à payer de commissions et d’autres activités.

+      


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NRO
P
  
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 fO          

Les charges et avantages du personnel représentent la rémunération par le Groupe du travail rendu par ses
employés au cours de l’exercice.
Toute contrepartie au travail rendu est enregistrée en charges :

 p qu’elle soit due aux employés ou à des organismes sociaux externes ;
 p qu’elle soit versée durant l’année ou à verser par le Groupe dans le futur au titre de droits acquis par les
 employés durant l’année (engagements de retraite, indemnités de fin de carrière, etc.) ;
p qu’elle soit payée en trésorerie ou en actions Société Générale (actions gratuites, stock-options).

Des informations relatives aux effectifs sont présentées dans le chapitre 5 du présent Document d’enregistrement universel (Responsabilité Sociale
d’Entreprise).

 fOZK A%3B +, ?,AB<;;,9 ,C CA%;B%)C3<;B %F,) 9,B ?%AC3,B 93-,B

 
La rubrique « Frais de personnel » comprend l’ensemble des charges liées au personnel et regroupe à ce titre les charges relatives aux
avantages du personnel et celles liées aux paiements sur base d’actions Société Générale.
La charge représentative des avantages à court terme acquis par les membres du personnel est enregistrée en Frais de personnel lorsque ces
derniers ont rendu les services rémunérés par ces avantages.
Les principes comptables applicables aux avantages postérieurs à l’emploi et aux autres avantages à long terme sont présentés dans
la Note 5.2.
Les frais de personnel incluent les transactions avec les parties liées telles que définies par la norme IAS 24.
Le Groupe a retenu comme parties liées, d’une part, les administrateurs, les mandataires sociaux (le Président, le Directeur général et les
Directeurs généraux délégués) et les conjoints et enfants vivant sous leurs toits, et d’autre part les filiales suivantes : filiales contrôlées
exclusivement ou conjointement et sociétés sur lesquelles Société Générale exerce une influence notable.

U@J<J<   

(En M EUR) 2022 2021


Rémunérations du personnel (7 244) (6 785)
Charges sociales et fiscales (1 655) (1 734)
Charges de retraite nettes – régimes à cotisations définies (709) (764)
Charges de retraite nettes – régimes à prestations définies (61) (136)
Participation, intéressement, abondement et décote (383) (345)
TOTAL (10 052) (9 764)
dont charges nettes au titre des plans d’avantages en actions (196) (197)

NRP $# !"#!# $%!"



+      
 +



  
#" &" $& -##" !" "-"
P
U@J<J=       
     
Ont été prises en compte à ce titre les sommes effectivement payées par le Groupe aux administrateurs et mandataires sociaux au titre des
rémunérations (y compris les cotisations patronales) et autres avantages ci-dessous selon la nomenclature de la norme IAS 24 paragraphe 17.

(En M EUR) 2022 2021


Avantages à court terme 10,0 9,9
Avantages postérieurs à l’emploi 0,4 0,4
Autres avantages à long terme - -
Indemnités de fin de contrat de travail - -
Paiements en actions 2,4 2,8
TOTAL 12,8 13,1

             


 #        
    "   
Les seules transactions avec les administrateurs, mandataires sociaux  I    T
et les membres de leur famille, retenues dans la présente note, sont les   
montants des prêts et cautions en cours au 31 décembre 2022, qui
s’élèvent au total à 2,3 millions d’euros. Les autres transactions avec Le montant total des sommes provisionnées ou constatées par le
ces personnes n’ont pas de caractère significatif. groupe Société Générale au 31 décembre 2022 en application de la
norme IAS 19 révisée aux fins de versement de pensions, retraites ou
autres avantages à des mandataires sociaux de Société Générale
(Mme Lebot et M. Aymerich, et les trois administrateurs élus par les
salariés) s’élève à 5,7 millions d’euros.

 fOZL F%;C%1,B +D ?,AB<;;,9

 
Les avantages du personnel se répartissent en quatre catégories :
p les avantages à court terme ;

p les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies ou à cotisations définies, tels que les régimes de retraite ou les indemnités de fin
de carrière ;
p les autres avantages à long terme dont le règlement est attendu dans un délai supérieur à douze mois, tels les rémunérations variables
différées payées en numéraire et non indexées, les primes pour médailles du travail ou le compte épargne temps ;
p les indemnités de fin de contrat de travail.

F%;C%1,B ' )<DAC C,A:,


Les avantages à court terme sont comptabilisés en Charges à payer sur engagements sociaux. Leur règlement est attendu dans les douze mois
qui suivent la fin de l’exercice au cours duquel les membres du personnel ont rendu les services correspondants, tels les salaires, les primes,
les congés annuels rémunérés, les charges sociales et fiscales afférentes, ainsi que la participation et l’intéressement des salariés.

F%;C%1,B ?<BC-A3,DAB ' 9e,:?9<3


Les avantages postérieurs à l’emploi se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations
définies.

     T    


Les régimes de retraite à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’une
cotisation, mais qui ne comportent aucun engagement du Groupe sur le niveau des prestations fournies. Les cotisations versées constituent
des charges de l’exercice.

     T    


Les régimes de retraite à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe s’engage formellement ou par obligation implicite
sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme.
Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite. Elle est évaluée
régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte
d’hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations de salaires et de taux d’actualisation et d’inflation.

+      


 + $# !"#!# $%!"

NRQ
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Le Groupe peut financer ses régimes à prestations définies en faisant appel à un fonds d’avantages à long terme ou en souscrivant un contrat
d’assurance. Les actifs de financement constitués via les fonds ou les contrats d’assurance sont qualifiés d’actifs de régime s’ils sont
exclusivement destinés à régler les prestations du régime et si le financement est réalisé auprès d’une entité qui n’est pas une partie liée.
Lorsque les actifs de financement répondent à la définition d’actifs du régime, la provision destinée à couvrir les engagements concernés est
diminuée de la juste valeur de ces fonds. Lorsqu’ils ne répondent pas à la définition d’actifs de régime, ils sont qualifiés d’actifs distincts et
sont présentés à l’actif du bilan dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat.
Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ainsi que les différences
constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité constituent des écarts actuariels (gains ou pertes). Ces écarts actuariels, ainsi que le
rendement des actifs du régime, duquel est déduit le montant déjà comptabilisé en charges au titre des intérêts nets sur le passif (ou l’actif)
net, et la variation de l’effet du plafonnement de l’actif sont des éléments de réestimation (ou de réévaluation) du passif net (ou de l’actif net).
Ces éléments sont enregistrés immédiatement et en totalité parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
Ces éléments ne peuvent être reclassés ultérieurement en résultat et sont présentés parmi les Réserves consolidées au passif du bilan et sur
une ligne distincte de l’État du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant), le coût des services passés est comptabilisé immédiatement en résultat.
La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations définies comprend les droits supplémentaires
acquis par chaque salarié (coût des services rendus), la variation de l’engagement à la suite d’une modification ou à une réduction d’un
régime (coût des services passés), le coût financier correspondant à l’effet de la désactualisation de l’engagement et le produit d’intérêt
généré par les actifs du régime (intérêts nets sur le passif ou l’actif net), l’effet des liquidations de régimes.

DCA,B %F%;C%1,B ' 9<;1 C,A:,


Les autres avantages à long terme sont les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de
travail, qui sont versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel ces derniers ont rendu
les services correspondants.
Les autres avantages à long terme sont évalués et comptabilisés de manière identique aux avantages postérieurs à l’emploi, au traitement
près des écarts actuariels qui sont comptabilisés immédiatement en résultat.

;+,:;3C-B +, 03; +, )<;CA%C


Les indemnités de fin de contrat de travail désignent les avantages à accorder à un membre du personnel du fait de la résiliation par l’entité
du contrat de travail du membre du personnel avant l’âge normal de départ en retraite ou la décision du membre du personnel de partir
volontairement en échange de ces indemnités.
Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.

NRR $# !"#!# $%!"



+      
 +



  
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P


            

Change et
variations
Stock au Reprises Dotations Reprises Écarts de Stock au
(En M EUR) 31.12.2021 Dotations disponibles nettes utilisées actuariels périmètre 31.12.2022
Avantages postérieurs
à l’emploi 1 711 93 (80) 13 (96) (454) (3) 1 171
Autres avantages
à long terme 422 282 (37) 245 (60) - (3) 604
Indemnités de fin
de contrat de travail(1) 168 153 (47) 106 (31) (13) (3) 227
TOTAL 2 301 528 (164) 364 (187) (467) (9) 2 002
(1) Les indemnités de fin de contrat de travail comprennent notamment le coût des mesures de départs volontaires liées au projet d’organisation de la nouvelle
Banque de détail en France présenté par le Groupe au 4e trimestre 2021 et qui a conduit à la fusion juridique de Crédit du Nord et de Société Générale au
1er janvier 2023. Le traitement comptable du coût de ces mesures a été assimilé à celui des avantages postérieurs à l’emploi.

U@J=J<      T    


Les principaux régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies se Au Royaume-Uni, l’employeur verse des taux de cotisations variables
situent en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis. en fonction de l’âge des collaborateurs (de 2,5 à 10% du salaire) et
peut abonder jusqu’à 4,5% les versements complémentaires
En France, ils regroupent notamment l’assurance vieillesse obligatoire
volontaires des salariés.
et le régime de retraite national AGIRC-ARRCO, ainsi que les régimes de
retraite mis en place par certaines entités du Groupe pour lesquels Aux États-Unis, l’employeur contribue à hauteur des cotisations
elles n’ont qu’une obligation de cotiser (abondement PERCO). payées volontairement par les salariés jusqu’à 100% sur les premiers
8% de contribution dans la limite de 10 000 dollars américain.

U@J=J=      T    


Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des En Suisse, le régime est géré par une institution de prévoyance
régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes, des (la Fondation), composée de représentants patronaux et salariés.
régimes d’indemnités de fin de carrière ainsi que des régimes mixtes L’employeur et ses salariés versent des cotisations à cette Fondation.
(cash-balance). Les prestations sous forme de rentes viennent en Les droits à retraite sont revalorisés selon un taux de rendement
complément des pensions de retraite versées par les régimes de base garanti et transformés en rente (ou versés en capital) également selon
obligatoires. un taux de conversion garanti (régime dit cash-balance). Du fait de
cette garantie de rendement minimal, le plan est assimilé à un régime
Les principaux régimes de retraite à prestations définies sont situés en
à prestations définies.
France, au Royaume-Uni, en Suisse et aux États-Unis.
Depuis quelques années, le groupe Société Générale mène activement
En France, le régime additif de l’allocation complémentaire de retraite
une politique de transformation des régimes à prestations définies en
des cadres de direction, mis en place en 1991, attribue aux
régimes à cotisations définies.
bénéficiaires une allocation annuelle à la charge de Société Générale
telle que décrite dans le chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » du Ainsi, au Royaume-Uni, le régime à prestations définies est fermé aux
présent Document d’enregistrement universel. Cette allocation est nouveaux collaborateurs depuis près de 20 ans et les droits des
notamment fonction de l’ancienneté au sein de Société Générale. derniers bénéficiaires ont été gelés en 2015. La gestion est assurée par
Depuis le 4 juillet 2019, date de publication de l’ordonnance mettant un organisme indépendant (Trustee).
un terme aux régimes de retraite à prestations définies dits « à droits
De même, aux États-Unis, les plans de pension à prestations définies
aléatoires » en application de la Loi Pacte, ce régime est fermé aux
ont été fermés aux nouveaux collaborateurs en 2015 et l’acquisition de
nouveaux collaborateurs et les droits des bénéficiaires ont été gelés au
droits a été gelée.
31 décembre 2019.

+      


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NRS
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31.12.2022
(En M EUR) France Royaume-Uni Autres Total
A – Valeur actualisée des engagements 875 576 847 2 298
B – Juste valeur des actifs de régime 72 604 506 1 182
C – Juste valeur des actifs distincts 1 002 - - 1 002
D – Effet du plafonnement d’actif - - 22 22
A - B - C + D = Solde net (199) (28) 363 136
AU PASSIF DU BILAN 805 - 367 1 171
À L’ACTIF DU BILAN(1) 1 004 28 4 1 036
(1) Dont 1 002 millions d’euros d’actifs distincts présentés dans la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat et 33 millions d’euros au titre des excédents
d’actifs présentés dans les Autres actifs.

31.12.2021

(En M EUR) France Royaume-Uni Autres Total


A – Valeur actualisée des engagements 1 277 934 1 125 3 336
B – Juste valeur des actifs de régime 77 1 003 618 1 699
C – Juste valeur des actifs distincts 1 330 - 1 1 331
D – Effet du plafonnement d’actif - - - -
A - B - C + D = Solde net (130) (69) 505 306
AU PASSIF DU BILAN 1 201 - 510 1 711
À L’ACTIF DU BILAN(1) 1 331 69 5 1 405
(1) Dont 1 331 millions d’euros d’actifs distincts présentés dans la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat et 74 millions d’euros au titre des excédents
d’actifs présentés dans les Autres actifs.

        


 

(En M EUR) 2022 2021


Coût des services de l’année y compris charges sociales 90 132
Cotisations salariales (5) (5)
Coût des services passés/réductions (20) 2
Transfert via la charge 0 0
Intérêts nets 2 2
A – Composantes reconnues en résultat 67 131
Écarts actuariels liés aux actifs 802 (159)
Écarts actuariels à la suite des changements d’hypothèses démographiques 2 (11)
Écarts actuariels à la suite des changements d’hypothèses économiques et financières (917) (46)
Écarts actuariels d’expérience (1) (20)
Effet du plafonnement d’actifs 22 0
B – Composantes reconnues en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres (92) (236)
C = A + B TOTAL DES COMPOSANTES DU COÛT DES PRESTATIONS DÉFINIES (25) (105)

NSJ $# !"#!# $%!"



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 +



  
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(En M EUR) 2022 2021


er
Solde au 1  janvier 3 336 3 319
Coût des services de l’année y compris charges sociales 90 132
Coût des services passés/réductions (20) 2
Effet des liquidations - 0
Intérêts nets 43 28
Écarts actuariels à la suite des changements d’hypothèses démographiques 2 (11)
Écarts actuariels à la suite des changements d’hypothèses économiques et financières (917) (45)
Écarts actuariels d’expérience (1) (20)
Conversion en devises (10) 102
Prestations servies (190) (156)
Modification du périmètre de consolidation (33) (0)
Transferts et autres (2) (15)
Solde au 31 décembre 2 298 3 336

             

Actifs de régime Actifs distincts


(En M EUR) 2022 2021 2022 2021
Solde au 1er janvier 1 699 1 655 1 331 1 150
Charges d’intérêts liés aux actifs 29 22 12 4
Écarts actuariels liés aux actifs (466) (24) (336) 183
Conversion en devises (10) 103 - -
Cotisations salariales 5 5 - -
Cotisations patronales 13 16 - -
Prestations servies (79) (78) (5) (4)
Modification du périmètre de consolidation (9) - - -
Transferts et autres - - - (2)
Effet du plafonnement des excédents d’actifs (22) - - -
Solde au 31 décembre 1 160 1 699 1 002 1 331

        Les cotisations employeurs devant être versées pour 2023 sont
        estimées à 14 millions d’euros au titre des régimes d’avantages
   postérieurs à l’emploi à prestations définies.
Les actifs de financement comprennent les actifs de régime et les actifs Les stratégies de couverture des régimes sont définies localement en
distincts. lien avec les Directions financières et les Directions des Ressources
Humaines des entités, par des structures ad hoc (Trustees, Fondations,
Ils représentent environ 95% des engagements du Groupe, avec des
structures paritaires, etc.), le cas échéant. Par ailleurs, les stratégies
taux variables selon les pays.
d’investissement ou de financement des passifs sociaux sont suivies au
Ainsi, les engagements des régimes à prestations définies de la France, niveau Groupe à travers une gouvernance globale. Des comités,
du Royaume-Uni et des États-Unis sont financés à hauteur de 100%, en présence de représentants de la Direction des Ressources
alors qu’ils ne sont pas préfinancés en Allemagne. Humaines, de la Direction financière et de la Direction des risques ont
pour objet de définir les directives du Groupe en matière
En proportion de leur juste valeur totale, les actifs de financement se d’investissement et de gestion des passifs, de valider les décisions,
composent de 65% d’obligations, 16% d’actions et 19% d’autres et de suivre les risques associés pour le Groupe.
placements. Les titres Société Générale détenus en direct ne sont pas
significatifs. Selon les durations des régimes et les réglementations locales,
les actifs de couverture sont investis en actions et/ou en produits de
Les excédents d’actifs de financement s’élèvent à un montant de taux, garantis ou non.
257 millions d’euros.

+      


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NSK
P
  
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Les rendements réels sur les actifs de régimes et les actifs distincts se décomposent ainsi :

(En M EUR) 2022 2021


Actifs des régimes (437) (2)
Actifs distincts (325) 191

  #       $ 




31.12.2022 31.12.2021
Taux d’actualisation
France 3,62% 0,85%
Royaume-Uni 4,80% 1,81%
Autres 4,07% 1,55%
Taux d’inflation long terme
France 2,45% 2,07%
Royaume-Uni 3,30% 3,47%
Autres 2,01% 1,79%
Taux d’augmentation future des salaires
France 1,48% 1,44%
Royaume-Uni N/A N/A
Autres 1,40% 1,35%
Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années)
France 7,84 8,37
Royaume-Uni 3,07 4,09
Autres 8,83 9,12
Duration (en années)
France 11,63 13,90
Royaume-Uni 12,69 16,21
Autres 11,94 14,55

Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées les cas où la variation des taux avait un impact significatif. Les taux
par la valeur actualisée des engagements. d’inflation utilisés pour les autres zones monétaires sont les objectifs
long terme des Banques centrales.
Les courbes des taux d’actualisation utilisées sont les courbes des
obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées fin La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en
octobre pour les devises USD, GBP et EUR, corrigées fin décembre dans tenant également compte des hypothèses de taux de rotation.
les cas où la variation des taux avait un impact significatif.
Les hypothèses ci-dessus ont été appliquées sur les régimes
Les taux d’inflation utilisés pour les zones monétaires EUR et GBP sont postérieurs à l’emploi.
les taux de marché observés fin octobre et corrigés fin décembre dans

#    
      "     
#     

(En pourcentage de l’élément mesuré) 31.12.2022 31.12.2021


Variation du taux d’actualisation +0,5% +0,5%
Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N -6% -7%
Variation du taux d’inflation long terme +0,5% +0,5%
Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N 4% 4%
Variation du taux d’augmentation future des salaires +0,5% +0,5%
Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N 1% 2%

NSL $# !"#!# $%!"



+      
 +



  
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P
Les sensibilités publiées sont des moyennes des variations observées engagements de 11% et une hausse des engagements de 7%.
pondérées par la valeur actualisée des engagements. Une diminution des taux d’actualisation et des taux d’inflation de
Pour information, une augmentation des taux d’actualisation et des 100 bp, entraînerait respectivement une hausse des engagements de
taux d’inflation de 100 bp, entraînerait respectivement une baisse des 13% et une baisse des engagements de 6%.



          

(En M EUR) 2022 2021


N+1 166 157
N+2 150 147
N+3 163 154
N+4 165 165
N+5 152 166
N+6 à N+10 853 816

 fOZM 9%;B +e%F%;C%1,B ,; %)C3<;B

 
Les paiements sur base d’actions Société Générale englobent :
p les paiements en instruments de capitaux propres ;

p les versements en espèces dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des instruments de capitaux propres.

Ces paiements sur base d’actions donnent lieu à l’enregistrement systématique d’une charge de personnel inscrite dans la rubrique Frais de
personnel pour un montant égal à la juste valeur de la rémunération sur base d’actions accordée au salarié et selon des modalités qui
dépendent du mode de règlement de ces paiements.
Pour les paiements en actions dénoués par remise d’instruments de capitaux propres (actions gratuites et options d’achat ou de souscription
d’actions Société Générale), la valeur de ces instruments, calculée en date de notification, est étalée en charges sur la période d’acquisition
des droits par contrepartie de la rubrique Actions ordinaires et réserves liées en capitaux propres. À chaque date de clôture, le nombre de ces
instruments est révisé pour tenir compte des conditions de performance et de présence et ajuster le coût global du plan initialement
déterminé ; la charge comptabilisée dans la rubrique Frais du personnel depuis l’origine du plan est alors ajustée en conséquence.
Pour les paiements en actions dénoués par règlement en espèces (rémunérations indexées sur le cours de l’action Société Générale), la valeur
des sommes à verser est étalée en charges dans la rubrique « Frais de personnel » sur la période d’acquisition des droits par contrepartie d’un
compte de dettes au passif du bilan en Autres passifs – Charges à payer sur engagements sociaux. Jusqu’à son règlement, cette dette est
réévaluée pour tenir compte des conditions de performance et de présence ainsi que des variations de valeur des actions sous-jacentes.
En cas de couverture par instruments dérivés, la variation de valeur de ces derniers est enregistrée dans la même rubrique du compte de
résultat à hauteur de la part efficace.
Le Groupe peut attribuer à certains de ses salariés des options d’achat ou de souscription d’actions, des actions gratuites ou des
rémunérations indexées sur le cours de l’action Société Générale et réglées en espèces.
Les options sont évaluées à leur juste valeur à la date de notification aux salariés sans attendre que les conditions nécessaires à leur
attribution définitive soient remplies, ni que les bénéficiaires exercent leurs options.
Les méthodes retenues pour la valorisation des plans du Groupe sont le modèle binomial lorsque le Groupe dispose de statistiques suffisantes
pour intégrer via ce modèle le comportement des bénéficiaires des options d’un plan ou, à défaut, le modèle Black & Scholes ou encore
Monte Carlo. Cette évaluation est réalisée par un actuaire indépendant.

L’acquisition des droits par les bénéficiaires de (par exemples, la profitabilité du Groupe, ou la performance relative de
paiements sur base d’actions Société Générale est l’action Société Générale) et/ou sur des données non financières du
soumise à des conditions de présence et de Groupe (par exemple, la réalisation des objectifs du Groupe en matière
performance. Les conditions de performance peuvent de responsabilité sociale et environnementale – RSE).
être basées sur des données financières du Groupe

+      


 + $# !"#!# $%!"

NSM
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31.12.2022 31.12.2021
Part à Part à Part à Part à
dénouement dénouement Total des dénouement dénouement Total des
(En M EUR) en espèces en titres régimes en espèces en titres régimes
Charges nettes provenant des plans
d’options, des plans d’achat d’actions
et d’attribution gratuite d’actions 104 92 196 145 48 193

La description des plans d’options et d’attribution gratuite d’actions Société Générale, qui complète cette note, est présentée dans le
chapitre 3 du présent Document d’enregistrement universel (Gouvernement d’entreprise).

  T  comptant d’actions Société Générale financé par un crédit de
trésorerie non affecté et non renouvelable d’une durée de cinq ans, et
Au titre de la politique d’actionnariat salarié du Groupe, d’une vente à terme de ces mêmes actions à échéance de cinq ans.
Société Générale a proposé le 17 mai 2022 à ses salariés de souscrire à Les principaux paramètres de marché utilisés pour valoriser ce coût
une augmentation de capital réservée à un cours de 18,47 euros, soit notionnel d’incessibilité en date d’attribution sont les suivants :
une décote de 20% par rapport à la moyenne des 20 dernières
cotations de l’action Société Générale précédant cette date. p cours moyen de l’action Société Générale (pendant la période de
12 759 346 actions ont été souscrites, représentant une charge pour souscription) : 25,08 euros ;
l’exercice 2022 de 44 millions d’euros pour le Groupe après prise en
p taux d’intérêt d’un crédit de trésorerie non affecté à cinq ans
compte de la durée légale d’incessibilité de cinq ans des titres.
applicable aux acteurs de marché bénéficiaires des titres
Le modèle de valorisation utilisé compare le gain qu’aurait obtenu le incessibles : 3,17%.
salarié à la disposition immédiate des titres Société Générale et le coût
Le coût notionnel d’incessibilité ainsi valorisé représente 12,7% du
notionnel que représente pour lui le blocage sur cinq ans. Ce coût
cours moyen de l’action Société Générale en date d’attribution.
notionnel d’incessibilité est valorisé comme le coût net d’un achat

NSN $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
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P

 fP     



 

Les impôts sur les bénéfices sont présentés séparément des autres impôts et taxes qui sont classés en
Autres frais administratifs. Ils sont déterminés en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur
dans le pays d’implantation de chaque entité consolidée.
Les impôts sur les bénéfices présentés dans le compte de résultat regroupent les impôts courants et les
 impôts différés :

 p l’impôt courant est le montant d’impôt payable (ou remboursable) calculé sur la base du bénéfice
imposable de la période ;
p l’impôt différé est le montant d’impôt résultant de transactions passées et qui sera payable
(ou recouvrable) dans une période future.

 
:?=CB )<DA%;CB
La charge d’impôt courant est déterminée sur la base des bénéfices imposables de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et
règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation de l’entité. Cette charge inclut également les dotations nettes aux provisions pour
risques fiscaux afférents à l’impôt sur les bénéfices.
Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au
titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante
est maintenue dans la rubrique Impôts sur les bénéfices du compte de résultat.

:?=CB +300-A-B
Des impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence temporaire est identifiée entre les valeurs comptables des actifs et passifs
figurant au bilan et leurs valeurs fiscales respectives lorsque ces différences ont une incidence sur les paiements futurs d’impôts.
Les impôts différés sont calculés au niveau de chaque entité fiscale en appliquant les règles d’imposition en vigueur dans le pays
d’implantation et en utilisant le taux d’impôt voté ou quasi-voté qui devrait être en vigueur au moment où la différence temporaire se
retournera. Ces impôts différés sont ajustés en cas de changement de taux d’imposition. Leur calcul ne fait l’objet d’aucune actualisation.
Des actifs d’impôts différés peuvent résulter de différences temporaires déductibles ou de pertes fiscales reportables. Les actifs d’impôts
différés ne sont comptabilisés que si l’entité fiscale concernée a une perspective de récupération probable de ces actifs sur un horizon
déterminé, notamment par l’imputation de ces différences et pertes reportables sur des bénéfices imposables futurs.
Les pertes fiscales reportables font l’objet d’une revue annuelle tenant compte du régime fiscal applicable à chaque entité fiscale concernée
et d’une projection réaliste des résultats fiscaux de cette dernière : les actifs d’impôts différés qui n’avaient pas été comptabilisés jusque-là
sont alors reconnus au bilan s’il devient probable qu’un bénéfice imposable futur permettra leur récupération. La valeur comptable des actifs
d’impôts différés déjà inscrits au bilan est réduite dès lors qu’apparaît un risque de non-récupération partielle ou totale.
Les impôts courants et différés sont comptabilisés en charges ou en produits d’impôts dans la rubrique Impôts sur les bénéfices du compte de
résultat consolidé. Cependant, les impôts différés se rapportant à des charges ou produits enregistrés en Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres sont inscrits dans cette même rubrique des capitaux propres.

;),AC3CD+,B 03B)%9,B
Des incertitudes peuvent survenir sur les traitements fiscaux appliqués par le Groupe. S’il est probable que les autorités fiscales compétentes
remettent en cause les traitements retenus, ces incertitudes doivent être reflétées dans les charges et produits d’impôts par la contrepartie
d’une provision pour risques fiscaux présentée au sein des passifs d’impôts.
Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies lorsque le Groupe estime qu’elles pourraient
lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision.

+      


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NSO
P
  
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 fPZK -C%39 +, 9% )2%A1, +e3:?=C

(En M EUR) 2022 2021


Charge fiscale courante (1 274) (1 272)
Charge fiscale différée (286) (425)
TOTAL (1 560) (1 697)


   " e      " e 

2022 2021
(En M EUR) En % En M EUR En % En M EUR
Résultat avant impôt, hors résultat des sociétés mises en
équivalence et pertes de valeur sur les écarts d’acquisition 4 492 8 143
Taux effectif Groupe 34,72% 20,84%
Différences permanentes 0,77% 35 0,75% 61
Différentiel sur titres exonérés ou imposés à taux réduit(1) -13,20% (593) 1,28% 104
Différentiel de taux d’imposition sur les profits taxés à l’étranger 2,33% 104 3,13% 255
(2)
Variation de l’évaluation des impôts différés 1,21% 54 2,41% 196
Taux normal d’imposition applicable aux sociétés françaises
(incluant la contribution sociale de 3,3%) 25,83% 28,41%
(1) En 2022, ce montant inclut principalement l’effet fiscal de la cession de Rosbank.
(2) En 2021, ce montant inclut une diminution de la part non reconnue d’impôts différés actifs sur le groupe fiscal France à hauteur de 130 millions d’euros.

Conformément aux dispositions fiscales françaises qui définissent le En outre, au titre du régime des sociétés mères et filiales,
taux normal de l’impôt sur les sociétés, ce dernier a été abaissé à 25% les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au
en 2022 (article 219 du Code général des impôts), auquel s’ajoute la moins égale à 5% sont exonérés sous réserve de la taxation au taux de
Contribution Sociale sur les Bénéfices (CSB) de 3,3%, soit un taux de droit commun d’une quote-part de frais et charges de 1% ou 5%.
25,83%.
Les plus-values à long terme générées à l’occasion de la cession de
titres de participation sont exonérées d’impôt sur les sociétés,
à l’exception d’une quote-part de frais et charges s’élevant à 12% de
leur montant brut.

NSP $# !"#!# $%!"



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 +


  
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 fPZL -C%39 +,B %)C30B ,C ?%BB30B +e3:?=CB

  e

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Créances d’impôts exigibles 819 982
Actifs d’impôts différés 3 877 3 830
dont impôts différés sur reports déficitaires 1 662 1 719
dont impôts différés sur différences temporaires 2 215 2 111
TOTAL 4 696 4 812

  e

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Dettes d’impôts exigibles 735 760
Provisions pour risques fiscaux 72 76
Passifs d’impôts différés 831 741
TOTAL 1 638 1 577

Le Groupe effectue chaque année une revue de sa capacité à absorber Par principe, l’appréciation des facteurs macro-économiques retenus,
ses pertes fiscales reportables en tenant compte du régime fiscal ainsi que les estimations internes utilisées pour déterminer les
applicable à chaque entité fiscale (ou groupe fiscal) concernée et d’une résultats fiscaux comportent des risques et incertitudes quant à leur
projection réaliste des résultats fiscaux de cette dernière. Pour cela, réalisation sur l’horizon d’absorption des pertes. Ces risques et
les résultats fiscaux sont déterminés sur la base des projections des incertitudes concernent notamment les possibilités de changement
performances des métiers. Ces dernières correspondent aux budgets des règles fiscales applicables (tant pour le calcul du résultat fiscal que
prévisionnels (scénario SG Central) à trois ans (de 2023 à 2025) pour les règles d’imputation des pertes fiscales reportables), ou la
extrapolés sur l’année 2026, celle-ci correspondant à une année réalisation des hypothèses retenues. Ces incertitudes sont atténuées
« normative ». par des tests de robustesse des hypothèses budgétaires et
stratégiques.
Ces budgets prennent notamment en compte les
impacts des engagements en faveur de la transition Les projections actualisées montrent la probabilité pour le Groupe de
énergétique et environnementale et du pouvoir imputer sur des bénéfices futurs les pertes fiscales faisant
développement des territoires détaillés dans la l’objet d’un impôt différé actif.
Déclaration de Performance Extra-Financière.
Les résultats fiscaux tiennent compte par ailleurs des retraitements
comptables et fiscaux (dont le retournement des bases d’impôts
différés actifs et passifs sur différences temporaires) applicables aux
entités et juridictions concernées. Ces derniers sont déterminés d’une
part sur la base d’un historique de résultats fiscaux, et d’autre part en
s’appuyant sur l’expertise fiscale du Groupe. Une extrapolation des
résultats fiscaux est réalisée à compter de l’année 2026 et jusqu’à un
horizon de temps jugé raisonnable dépendant de la nature des
activités réalisées au sein de chaque entité fiscale.

+      


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NSQ
P
  
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 fPZM ,;C39%C3<; ?%A 1A<D?, 03B)%9 +,B 3:?=CB +300-A-B BDA A,?<ACB +-03)3C%3A,B ?A-B,;CB
' 9e%)C30 +D (39%; ,C 3:?=CB +300-A-B ;<; A,)<;;DB
Au 31 décembre 2022, compte tenu du régime fiscal applicable à chaque entité concernée et d’une projection réaliste de leurs résultats fiscaux, la
durée prévisionnelle de recouvrement des actifs d’impôts différés est présentée dans le tableau ci-dessous :

Durée
Durée légale du prévisionnelle de
(En M EUR) 31.12.2022 report en avant recouvrement
Impôts différés actifs sur reports déficitaires 1 662 - -
Groupe fiscal France 1 404 Illimité(1) 8 ans
Groupe fiscal États-Unis d’Amérique 193 20 ans(2) 7 ans
Autres 65 - -
(1) En application de la loi de Finances 2013, l’imputation des déficits est plafonnée à 1 million d’euros majoré de 50% de la fraction du bénéfice imposable de l’exercice
excédant ce plafond. La fraction non imputable des déficits est reportable sur les exercices suivants sans limite de temps et dans les mêmes conditions.
(2) Déficits générés avant le 31 décembre 2011.

Les principaux impôts différés non reconnus à l’actif du bilan par groupes fiscaux sont présentés dans le tableau ci-dessous. Ils pourront être
reconnus au bilan quand il deviendra probable qu’un bénéfice imposable futur permettra leur récupération.

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Groupe fiscal France 520 520
Groupes fiscaux États-Unis d’Amérique 277 291
SG Singapour 82 82
SG de Banques en Guinée Équatoriale(1) 36 40
SG Kleinwort Hambros Limited 29 33
(1) Dont 10 millions d’euros sur report déficitaire et 26 millions d’euros sur différences temporaires au 31 décembre 2022 contre respectivement 9 et 31 millions d’euros
au 31 décembre 2021.

Les autres impôts différés sur reports déficitaires et différences UUH    N " T
temporaires non reconnus à l’actif du bilan s’élèvent respectivement à  
50 millions d’euros et 2 millions d’euros au 31 décembre 2022.
En octobre 2021, 137 des 140 juridictions membres du Groupe de lutte
Parallèlement, les actifs d’impôts différés non reconnus des groupes contre l’évasion fiscale de l’Organisation de Coopération et de
fiscaux États-Unis d’Amérique ont diminué de 14 millions d’euros du Développement Économiques (OCDE) se sont engagées sur le principe
fait de la reconnaissance au bilan en 2022 de 33 millions d’euros de l’instauration d’un taux minimal mondial d’impôt sur les bénéfices
d’impôts différés et d’un effet change de +19 millions d’euros. de 15%. Ce dispositif s’appliquerait par pays sur les résultats des
groupes multinationaux dont le chiffre d’affaires annuel dépasse les
S’agissant du traitement fiscal de la perte occasionnée par les
750 millions d’euros.
agissements de Jérôme Kerviel, Société Générale considère que la
décision de la cour d’appel de Versailles du 23 septembre 2016 n’est Un modèle de règles dites « Pilier 2 » a été publié par l’OCDE le
pas de nature à remettre en cause son bien-fondé au regard de l’avis 20 décembre 2021, suivi par la publication d’un projet de directive
du Conseil d’État de 2011 et de sa jurisprudence constante. européenne le 22 décembre 2021. A la suite de l’accord unanime des
En conséquence, Société Générale considère que la perte fiscale États membres, cette directive a été formellement adoptée et publiée
afférente demeure imputable sur des bénéfices imposables futurs au Journal officiel de l’Union européenne le 22 décembre 2022.
(cf. Note 9). Les règles doivent être déclinées dans les systèmes fiscaux des 27 États
membres avant le 31 décembre 2023, pour une application aux
exercices fiscaux ouverts à compter du 1er janvier 2024.
Une structure projet est mise en œuvre au niveau du Groupe,
afin d’effectuer l’analyse préliminaire des dispositions de cette
directive, de réaliser l’étude des impacts pour le Groupe et de prendre
les mesures nécessaires pour s’y conformer lorsqu’elles entreront en
vigueur.

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Les capitaux propres représentent les ressources apportées par les actionnaires externes au Groupe sous
forme de capital ainsi que les résultats cumulés et non distribués (réserves et report à nouveau).
S’y ajoutent les ressources reçues lors de l’émission d’instruments financiers qui ne sont assortis d’aucune
obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs de ces instruments.
 Les capitaux propres n’ont aucune échéance contractuelle et lorsqu’une rémunération est versée aux
 actionnaires ou aux détenteurs d’autres instruments de capitaux propres, elle n’affecte pas le compte de
 résultat et vient directement diminuer le montant des réserves au sein des capitaux propres.
L’état de synthèse « Évolution des capitaux propres » présente les différents mouvements qui affectent la
composition des capitaux propres au cours de la période.

 fQZK )C3<;B ?A<?A,B ,C 3;BCAD:,;CB +, )%?3C%DG ?A<?A,B -:3B

 
)C3<;B ?A<?A,B
Les actions Société Générale détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur
détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.
Le traitement des rachats et reventes d’actions émises par des filiales du Groupe est décrit dans la Note 2.

;BCAD:,;CB +, )%?3C%DG ?A<?A,B -:3B


Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés en totalité ou en partie d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il
existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des titres.
Lorsqu’ils sont qualifiés d’instruments de capitaux propres, les titres émis par Société Générale sont présentés parmi les Autres instruments
de capitaux propres. S’ils sont émis par des filiales, ces instruments de capitaux propres sont présentés parmi les Participations ne donnant
pas le contrôle. Les frais externes directement liés à l’émission d’instruments de capitaux propres sont enregistrés directement en déduction
des capitaux propres pour leur montant net d’impôt.
Lorsqu’ils sont qualifiés d’instruments de dettes, les titres émis sont classés en Dettes représentées par un titre ou en Dettes subordonnées en
fonction de leurs caractéristiques. Leur traitement comptable est identique à celui des autres passifs financiers évalués au coût amorti
(cf. Note 3.6).

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NSS
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UBJ<J<        

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Capital souscrit 1 062 1 067
Primes et réserves liées 21 377 21 513
Élimination des titres autodétenus (1 191) (667)
TOTAL 21 248 21 913

  
   



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(En nombre d’actions) 31.12.2022 31.12.2021


Actions ordinaires 849 883 778 853 371 494
dont actions détenues en propre avec droits de vote(1) 48 737 016 22 209 068
dont actions détenues par le personnel 79 097 967 67 299 221
(1) Ne comprend pas les actions Société Générale détenues à des fins de transaction ou dans le cadre du contrat de liquidité.

Au 31 décembre 2021, 16 247 062 actions Société Générale ont été Salarié ouvert dans 43 pays a été réalisée, pour un montant total de
acquises sur le marché à un prix de revient de 468 millions d’euros, 235 millions d’euros donnant lieu à l’émission de 12 759 346 nouvelles
à des fins d’annulation conformément à la décision de l’Assemblée actions Société Générale.
générale du 19 mai 2021. La réduction de capital par annulation de
Au 31 décembre 2022, le capital de Société Générale S.A. entièrement
titres a été réalisée le 1er février 2022.
libéré s’élève à 1 062 354 722,50 euros et se compose de
Le 18 juillet 2022, une augmentation de capital, réservée aux salariés et 849 883 778 actions d’une valeur nominale de 1,25 euro.
retraités du Groupe dans le cadre du Plan Mondial d’Actionnariat

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Au 31 décembre 2022, les 50 082 406 actions détenues par les sociétés Le montant porté en déduction de l’actif net relatif à l’acquisition par
du Groupe à des fins d’autocontrôle, de transaction ou de gestion le Groupe de ses propres instruments de capitaux propres, fermes ou
active des fonds propres représentent 5,9% du capital de dérivés, est de 1 191 millions d’euros, dont 67 millions d’euros au titre
Société Générale S.A. des activités de marché.

L’évolution de l’autocontrôle sur 2022 s’analyse comme suit :

Autocontrôle et
Activités de gestion active des
(En M EUR) Contrat de liquidité transaction fonds propres Total
Cessions nettes d’achats 1 (28) (497) (524)
Plus-values nettes d’impôts sur actions propres
et dérivés sur actions propres imputées sur les
capitaux propres - (11) (55) (66)

La variation de -497 millions d’euros sur l’autocontrôle et la gestion p -914 millions d’euros liés à l’acquisition sur le marché de
active des fonds propres s’explique principalement par : 41 674 813 titres Société Générale à des fins d’annulation
conformément à la décision de l’Assemblée générale du 17 mai 2022.
p +468 millions d’euros provenant de la réduction de capital du
La réduction de capital par annulation de titres a été réalisée le
1er février 2022 par annulation de 16 247 062 titres Société Générale
1er février 2023.
acquis en 2021 ;

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Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement capitaux propres au sein des Autres instruments de capitaux propres
de la rémunération de ces titres, ils ont été classés en capitaux propres est de 9 136 millions d’euros évalués aux cours d’origine.
parmi les Autres instruments de capitaux propres.
La variation du montant des titres super subordonnés à durée
Au 31 décembre 2022, le montant des titres super subordonnés à indéterminée émis s’explique par deux émissions opérées sur l’année.
durée indéterminée émis par Société Générale S.A. présentés parmi les

Montant en Rachats partiels et Montant en


devises au remboursements devises au Montant en M EUR
Date d’émission 31.12.2021 en 2022 31.12.2022 au cours d’origine Rémunération
7,875%, à partir du 18 décembre 2023
18 décembre 2013 1 750 M USD 1 750 M EUR 1 273 Taux Mid Swap USD 5 ans +4,979%
8% à partir du 29 septembre 2025
29 septembre 2015 1 250 M USD 1 250 M USD 1 111 Taux Mid Swap USD 5 ans +5,873%
6,750%, à partir du 6 avril 2028
6 avril 2018 1 250 M USD 1 250 M USD 1 035 Taux Mid Swap USD 5 ans +3,929%
7,375%, à partir du 4 octobre 2023
4 octobre 2018 1 250 M USD 1 250 M USD 1 105 Taux Mid Swap USD 5 ans +4,302%
6,125%, à partir du 16 avril 2024
16 avril 2019 750 M SGD 750 M SGD 490 Taux Mid Swap SGD 5 ans +4,207%
4,875%, à partir du 12 septembre 2024
12 septembre 2019 700 M AUD 700 M AUD 439 Taux Mid Swap AUD 5 ans +4,036%
5,375%, à partir du 18 novembre 2030
18 novembre 2020 1 500 M USD 1 500 M USD 1 264 Taux Mid Swap USD 5 ans +4,514%
4,75%, à partir du 26 mai 2026
26 mai 2021 1 000 M USD 1 000 M USD 818 Taux Mid Swap USD 5 ans +3,931%
8,25% à partir du 15 décembre 2027
15 juillet 2022 - 200 M SGD 141 Taux Mid Swap SGD 5 ans +5,6%
9,3750% à partir du 22 mai 2028
22 novembre 2022 - 1 500 M USD 1 460 Taux Mid Swap USD 5 ans +5,385%

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Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par les filiales Au 31 décembre 2022, le montant des autres instruments de capitaux
intégrant des clauses à caractère discrétionnaire relatives au paiement propres émis par les filiales du Groupe et présentés parmi les
des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres. Participations ne donnant pas le contrôle est de 800 millions d’euros.

Date d’émission Montant Rémunération


4,125%, à partir de 2026
18 décembre 2014 (clause de step up au bout de 12 ans) 800 M EUR Taux Mid-Swap 5 ans + marge 4,150%/an

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Les mouvements relatifs aux titres super subordonnés (TSS) et aux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) enregistrés dans les Capitaux
propres part du Groupe sont détaillés ci-dessous :

2022 2021
(En M EUR) TSS TSDI Total TSS TSDI Total
Rémunération versée comptabilisée en réserves (581) - (581) (623) - (623)
Évolution des nominaux 1 602 - 1 602 (1 517) (244) (1 761)
Économie d’impôts relative à la rémunération à verser
aux porteurs de titres, comptabilisée en résultat 150 - 150 177 9 186
Frais d’émission nets d’impôts relatifs aux titres
subordonnés (9) - (9) (4) - (4)

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Les effets des variations du périmètre de consolidation enregistrés rapportent principalement à la baisse du taux de détention d’ALD de
dans les Capitaux propres (-88 millions d’euros en part du Groupe et 79,82% à 75,94% (cf. Note 2.1).
+543 millions d’euros en Participations ne donnant pas le contrôle) se

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Le résultat de base par action est calculé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre moyen pondéré
d’actions ordinaires en circulation pendant la période, à l’exception des actions propres. Le résultat net attribuable aux actionnaires
ordinaires est ajusté des droits à rémunération des actionnaires privilégiés tels que les porteurs d’actions de préférence ou de titres
subordonnés ou super subordonnés classés en capitaux propres. Le résultat dilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait
survenir en cas de conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Il est ainsi tenu compte de l’effet dilutif des plans d’options et
d’attribution d’actions gratuites. Cet effet dilutif a été déterminé en application de la méthode du rachat d’actions.

UBJ=J<    

(En M EUR) 2022 2021


Résultat net part du Groupe 2 018 5 641
Rémunération attribuable aux titres subordonnés et super subordonnés (587) (586)
Frais d’émissions relatifs aux titres subordonnés et super subordonnés (9) (4)
Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions ordinaires 1 422 5 051
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation(1) 822 437 425 846 261 490
Résultat par action ordinaire (en EUR) 1,73 5,97
Nombre moyen de titres ordinaires retenu au titre des éléments dilutifs - -
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat net dilué par action 822 437 425 846 261 490
Résultat dilué par action ordinaire (en EUR) 1,73 5,97
(1) Hors actions d’autocontrôle.

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Le montant de dividendes distribués sur actions ordinaires en 2022 par le Groupe s’élève à 2 125 millions d’euros et se décompose de la manière
suivante :

2022 2021
Participations Participations
ne donnant ne donnant
Part du pas le Part du pas le
(En M EUR) Groupe contrôle Total Groupe contrôle Total
Payé en actions - - - - - -
Payé en numéraire (1 371) (754) (2 125) (468) (193) (661)
TOTAL (1 371) (754) (2 125) (468) (193) (661)

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31.12.2022
dont
Participations
ne donnant
Net part du pas le
(En M EUR) Brut Impôt Net d’impôt Groupe contrôle
Écarts de conversion 690 (12) 678 722 (44)
Réévaluation des actifs financiers de dettes à la juste valeur
par capitaux propres (597) 112 (485) (325) (160)
Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente (873) 217 (656) (636) (20)
Réévaluation des instruments dérivés de couverture (232) (59) (291) (308) 17
Sous-total des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres recyclables (1 012) 258 (754) (547) (207)
Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi(2) 93 (27) 66 56 10
Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers
désignés à la juste valeur par résultat(3) 325 (85) 240 242 (2)
Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste
valeur par capitaux propres non recyclables 34 (2) 32 31 1
Sous-total des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres non recyclables 452 (114) 338 329 9
TOTAL (560) 144 (416) (218) (198)

Mouvements de la période

dont

Participations
ne donnant
Net part du pas le
(En M EUR) Brut Impôt Net d’impôt Groupe contrôle
Affectation en réserves consolidées
Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi (235) 60 (175) (170) (5)
Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers
désignés à la juste valeur par résultat 40 (10) 30 30 -
TOTAL (195) 50 (145) (140) (5)
Écarts de conversion(1) 1 820 (12) 1 808 1 804 4
Réévaluation des actifs financiers de dettes à la juste valeur
par capitaux propres (731) 147 (584) (434) (150)
Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente (1 223) 321 (902) (885) (17)
Réévaluation des instruments dérivés de couverture (380) (53) (433) (441) 8
Variations des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres recyclables (514) 403 (111) 44 (155)
(2)
Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi 92 (26) 66 56 10
Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers
désignés à la juste valeur par résultat(3) 671 (174) 497 499 (2)
Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste
valeur par capitaux propres non recyclables (26) 2 (24) (25) 1
Variations des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres non recyclables 737 (198) 539 530 9
TOTAL DES VARIATIONS 223 205 428 574 (146)
TOTAL DES MOUVEMENTS 28 255 283 434 (151)

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31.12.2021

dont

Participations
ne donnant
Net part du pas le
(En M EUR) Brut Impôt Net d’impôt Groupe contrôle
Écarts de conversion (1 130) - (1 130) (1 082) (48)
Réévaluation des actifs financiers de dettes à la juste valeur
par capitaux propres 134 (35) 99 109 (10)
Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 350 (104) 246 249 (3)
Réévaluation des instruments dérivés de couverture 148 (6) 142 133 9
Sous-total des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres recyclables (498) (145) (643) (591) (52)
(2)
Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi 236 (61) 175 170 5
Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers
désignés à la juste valeur par résultat(3) (386) 99 (287) (287) -
Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste
valeur par capitaux propres non recyclables 60 (4) 56 56 -
Sous-total des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres non recyclables (90) 34 (56) (61) 5
TOTAL (588) (111) (699) (652) (47)
(1) La variation des écarts de conversion part du Groupe de 1 804 millions d’euros sont liés principalement à la dépréciation de l’euro face au Dollar américain pour
736 millions d’euros et à la variation des écarts de conversion sur le Rouble Russe en lien avec la sortie de Rosbank pour 1 022 millions d’euros.
(2) Les gains et pertes présentés dans ces postes sont transférés à l’ouverture de l’exercice suivant dans la rubrique Réserves Consolidées.
(3) Lors de la décomptabilisation d’un passif financier, les éventuels gains et pertes réalisés attribuables au risque de crédit propre du Groupe font l’objet d’un transfert
dans la rubrique « Réserves Consolidées » du Groupe à l’ouverture de l’exercice suivant.

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Le Groupe est géré sur une base matricielle reflétant à la fois ses p la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs qui
métiers et la répartition géographique de ses activités. regroupe :
Les informations sectorielles sont donc présentées sous ces deux
les Activités de Marché et Services aux Investisseurs,
niveaux.
- les Activités de Financement et Conseil,
Le Groupe inclut dans le résultat de chaque sous-pôle d’activités les
produits et charges d’exploitation qui lui sont directement liés. - la Gestion d’Actifs et Banque Privée.
Les produits de chaque sous-pôle à l’exception du Hors Pôles incluent
également la rémunération des fonds propres qui leur sont alloués, À ces piliers stratégiques, s’ajoutent les activités Hors Pôles qui
cette rémunération étant définie par référence au taux estimé du représentent notamment la fonction de centrale financière du Groupe.
placement des fonds propres. En contrepartie, la rémunération des À ce titre, leur sont rattachés le coût de portage des titres des filiales et
fonds propres comptables du sous-pôle est réaffectée au Hors Pôles. les produits de dividendes afférents, ainsi que les produits et charges
Les transactions entre les différents sous-pôles s’effectuent à des issus de la gestion actif/passif et les résultats dégagés par les activités
termes et conditions identiques à ceux prévalant pour des clients de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuille de
extérieurs au Groupe. participations industrielles et bancaires et de ses actifs immobiliers
patrimoniaux). Les produits ou charges ne relevant pas directement de
Les pôles d’activités du Groupe sont gérés à travers trois piliers l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles.
stratégiques :
Les résultats sectoriels sont présentés en tenant compte de l’effet des
p la Banque de détail en France qui regroupe les réseaux transactions internes au Groupe tandis que les actifs et passifs
Société Générale, Crédit du Nord, et Boursorama ; sectoriels sont présentés après leur élimination.
p la Banque de détail et Services Financiers Internationaux qui Le taux d’impôt appliqué au résultat de chaque pôle d’activités est
comprend : calculé sur la base d’un taux d’impôt normatif moyen fixé en début
d’exercice en fonction des taux d’impôt de droit commun en vigueur
- la Banque de détail à l’International incluant les activités de crédit
dans chacun des pays où sont réalisés les résultats de chaque pôle
à la consommation,
d’activités. L’écart avec le taux d’impôt réel du Groupe est affecté au
- les activités de Services Financiers Spécialisés aux entreprises Hors Pôles.
(location longue durée et gestion de flottes, financement de biens
Dans le cadre de l’information sectorielle par zone géographique,
d’équipement professionnel),
les produits et charges ainsi que les actifs et passifs sectoriels sont
- les activités d’Assurances ; ventilés sur la base du lieu de comptabilisation de l’opération.

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P
  
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2022
Banque de détail et Services Financiers Banque de Grande Clientèle
Internationaux et Solutions Investisseurs
Activités
de
Marché
Banque et
de Banque Services Finan- Total
détail de détail aux cement groupe
en à l’Inter- Services Assu- Inves- et Gestion Hors Société
(En M EUR) France* national Financiers rances Total tisseurs Conseil d’actifs* Total Pôles(1) Générale
Produit net
bancaire 8 839 5 153 2 957 1 012 9 122 6 708 3 374 - 10 082 16 28 059
Frais de gestion(2) (6 473) (2 794) (1 149) (391) (4 334) (4 705) (1 929) - (6 634) (1 189) (18 630)
Résultat brut
d’exploitation 2 366 2 359 1 808 621 4 788 2 003 1 445 - 3 448 (1 173) 9 429
Coût du risque (483) (637) (68) - (705) 5 (426) - (421) (38) (1 647)
Résultat
d’exploitation 1 883 1 722 1 740 621 4 083 2 008 1 019 - 3 027 (1 211) 7 782
Quote-part du
résultat net des
sociétés mises en
équivalence 8 1 - - 1 6 3 - 6 15
Gains ou pertes
nets sur autres
actifs(4) 57 11 - - 11 3 - - 6 (3 364) (3 290)
Variation de valeur
des écarts
d’acquisition - - - - - - - - - - -
Résultat avant
impôts 1 948 1 734 1 740 621 4 095 2 017 1 022 - 3 039 (4 575) 4 507
Impôts sur les
bénéfices (504) (441) (394) (161) (996) (458) (118) - (576) 516 (1 560)
Résultat net 1 444 1 293 1 346 460 3 099 1 559 904 - 2 463 (4 059) 2 947
Participations ne
donnant pas le
contrôle (1) 453 267 3 723 35 1 - 36 171 929
Résultat net part
du Groupe 1 445 840 1 079 457 2 376 1 524 903 - 2 427 (4 230) 2 018
Actifs sectoriels 300 473 124 734 45 735 162 483 332 952 591 685 172 360 - 764 045 89 348 1 486 818
Passifs
sectoriels(3) 308 602 89 678 15 532 149 005 254 215 637 903 72 044 - 709 947 141 272 1 414 036

OJP $# !"#!# $%!"



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P

2021

Banque de détail et Services Financiers Banque de Grande Clientèle


Internationaux et Solutions Investisseurs

Activités
de
Marché
Banque et
de Banque Services Finan- Total
détail de détail aux cement groupe
en à l’Inter- Services Assu- Inves- et Gestion Hors Société
(En M EUR) France* national Financiers rances Total tisseurs* Conseil* d’actifs* Total* Pôles(1) Générale
Produit net
bancaire 8 489 5 000 2 154 963 8 117 5 650 2 929 239 8 818 374 25 798
(2)
Frais de gestion (6 248) (2 914) (916) (373) (4 203) (4 301) (1 765) (184) (6 250) (889) (17 590)
Résultat brut
d’exploitation 2 241 2 086 1 238 590 3 914 1 349 1 164 55 2 568 (515) 8 208
Coût du risque (125) (429) (75) - (504) (2) (63) - (65) (6) (700)
Résultat
d’exploitation 2 116 1 657 1 163 590 3 410 1 347 1 101 55 2 503 (521) 7 508
Quote-part du
résultat net des
sociétés mises en
équivalence 1 - - - - 4 - - 4 1 6
Gains ou pertes
nets sur autres
actifs(4) 23 18 1 (1) 18 (8) (1) - (9) 603 635
Variation de valeur
des écarts
d’acquisition - - - - - - - - - (114) (114)
Résultat avant
impôts 2 140 1 675 1 164 589 3 428 1 343 1 100 55 2 498 (31) 8 035
Impôts sur les
bénéfices (592) (405) (270) (165) (840) (284) (155) (13) (452) 187 (1 697)
Résultat net 1 548 1 270 894 424 2 588 1 059 945 42 2 046 156 6 338
Participations ne
donnant pas le
contrôle (2) 334 169 3 506 27 1 - 28 165 697
Résultat net part
du Groupe 1 550 936 725 421 2 082 1 032 944 42 2 018 (9) 5 641
Actifs sectoriels 299 249 135 993 41 362 181 148 358 503 505 796 149 202 315 655 313 151 384 1 464 449
Passifs
sectoriels(3) 304 877 101 650 13 834 166 055 281 539 636 754 57 221 31 694 006 113 164 1 393 586
* À la suite du changement de pilotage fin 2021 induit par la cession de Lyxor, la Banque Privée est rattachée depuis le 1er janvier 2022 au secteur opérationnel
Banque de détail en France. Les données 2021 ont été retraitées afin de refléter principalement ce rattachement.
(1) Les produits ou charges, ainsi que les actifs et les passifs qui ne relèvent pas directement de l’activité des pôles sont affectés au Hors Pôles. Les résultats du
Hors Pôles intègrent notamment des conséquences de la gestion centrale par le Groupe des litiges et des opérations conduisant à des variations de périmètre.
(2) Ces montants regroupent les Frais de personnel, les Autres frais administratifs et les Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations
incorporelles et corporelles.
(3) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres).
(4) Au 31 décembre 2022, le poste Gains ou pertes nets sur autres actifs se compose principalement des impacts de la cession de Rosbank et des filiales d’assurance en
Russie (cf. Note 2.1).

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Afrique Afrique
1 845 1 635
7% 6%
Asie/Océanie Asie/Océanie
1 517 1 468
5% 6%

Amériques Amériques
2 032 1 849
7% 7%

2022 France
13 593 2021 France
12 491
49% 49%

Europe Europe
9 072 8 355
32% 32%

Le produit net bancaire total est de 28 059 millions d’euros au 31 décembre 2022 et de 25 798 millions d’euros au 31 décembre 2021.


 
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Afrique Afrique
30 245 28 417
2% 2%
Asie/Océanie Asie/Océanie
65 555 46 495
4% 3%
Amériques Amériques
112 308 104 478
8% 7%

Europe Europe
248 863 259 144
17% 31.12.2022 France 18% 31.12.2021 France
1 029 847 1 025 915
69% 70%

Le total des Actifs est de 1 486 818 millions d’euros au 31 décembre 2022 et de 1 464 449 millions d’euros au 31 décembre 2021.

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Asie/Océanie Asie/Océanie
64 723 45 604
4% Afrique 3% Afrique
27 686 26 077
2% 2%
Amériques Amériques
112 420 104 673
8% 8%

Europe Europe
238 828 250 533
17% 31.12.2022 18% 31.12.2021

France France
970 379 966 699
69% 69%

Le total des Passifs (hors capitaux propres) est de 1 414 036 millions d’euros au 31 décembre 2022 et de 1 393 586 millions d’euros au 31 décembre 2021.
Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres).

 fRZL DCA,B 0A%3B %+:3;3BCA%C30B

 
Le Groupe enregistre les frais administratifs en charges en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent et du rythme de
consommation de ces prestations.
La rubrique Loyers inclut les charges de location immobilière et mobilière qui ne donnent pas lieu à la comptabilisation d’une dette locative et
d’un droit d’utilisation (cf. Note 8.4).
La charge relative aux Impôts, taxes et autres contributions est comptabilisée uniquement lorsque survient le fait générateur prévu par la
législation. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive d’une activité, la charge doit être comptabilisée au fur et à mesure
sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un seuil, la charge n’est enregistrée que lorsque le seuil est
atteint.
Les Impôts, taxes et autres contributions incluent toutes les contributions prélevées par une autorité publique, à l’exception des impôts sur
les bénéfices. Parmi ces contributions figurent notamment les cotisations versées au Fonds de Résolution Unique et au Fonds de Garantie des
Dépôts et de Résolution, la taxe bancaire de risque systémique et les contributions pour frais de contrôle ACPR qui sont comptabilisées en
résultat au 1er janvier de l’exercice. La contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), calculée sur l’assiette des revenus de l’exercice
précédent, est comptabilisée intégralement en résultat au 1er janvier de l’exercice en cours.
La rubrique Autres comprend essentiellement les frais d’entretien et autres charges sur les immeubles, les frais de déplacement et missions,
ainsi que les frais de publicité.

(En M EUR) 2022 2021


Loyers (348) (323)
Impôts, taxes et autres contributions (1 359) (993)
Informatiques et télécom (hors loyers) (2 574) (2 371)
Honoraires et recours externes (1 351) (1 157)
Autres (1 377) (1 337)
TOTAL (7 009) (6 181)

+      


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 "      établissements adhérents. Une fraction des contributions annuelles
 peut être acquittée sous forme d’engagements de paiement
irrévocables.
Le cadre réglementaire européen destiné à préserver la stabilité
financière a été complété par la directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 Sur l’année 2022, les contributions du Groupe au FRU et aux FRN ont
établissant un cadre pour le redressement et la résolution des été effectuées :
établissements de crédit et des entreprises d’investissement (Directive
p pour 85%, sous la forme d’une cotisation en espèces d’un montant
Bank Recovery and Resolution).
de 863 millions d’euros (contre 586 millions d’euros en 2021)
Le règlement européen UE n° 806/2014 du 15 juillet 2014 a alors dont 11 millions au titre du FRU et 52 millions au titre des FRN,
institué un dispositif de financement des mécanismes de résolution au non déductible fiscalement en France et comptabilisée dans le
sein de l’Union bancaire européenne sous la forme d’un Fonds de compte de résultat dans les Autres frais administratifs sur la ligne
Résolution Unique (FRU). À ce dispositif s’ajoutent des Fonds de Impôts et taxes et autres contributions ;
Résolution Nationaux (FRN) pour les établissements assujettis au
p pour 15%, sous la forme d’un engagement de paiement irrévocable
mécanisme de résolution mais ne relevant pas du FRU.
sécurisé par le versement d’un dépôt de garantie en espèces pour un
Le FRU, mis en place en janvier 2016, est alimenté par des montant de 142 millions d’euros au titre du FRU
contributions annuelles des établissements assujettis du secteur (contre 96 millions d’euros en 2021) comptabilisé à l’actif du bilan
bancaire européen. Sa dotation globale devra atteindre, d’ici fin 2023, parmi les Autres actifs.
un montant d’au moins 1% des dépôts couverts de l’ensemble des

 fRZM A<F3B3<;B

 
Au passif du bilan, le poste Provisions regroupe les provisions sur instruments financiers, les provisions pour litiges et les provisions sur
avantages du personnel.

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Stock au Reprises Dotations Reprises Change et Stock au


(En M EUR) 31.12.2021 Dotations disponibles nettes utilisées autres 31.12.2022
Provisions pour risque de crédit sur engagements
hors bilan (cf. Note 3.8) 888 683 (660) 23 - (13) 898
Provisions sur avantages du personnel (cf. Note 5) 2 301 528 (164) 364 (187) (476) 2 002
Provisions sur engagements liés aux comptes
et plans d’épargne logement 316 32 (223) (191) - - 125
Autres provisions* 1 345 616 (347) 269 (43) (17) 1 554
TOTAL 4 850 1 859 (1 394) 465 (230) (506) 4 579

* y compris les provisions pour litiges juridiques, amendes, pénalités et litiges commerciaux.

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Les comptes et les Plans d’épargne-logement proposés en France à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi
n° 65-554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une phase d’emploi de ces
ressources sous forme de prêts immobiliers, cette dernière phase étant réglementairement conditionnée, et dès lors indissociable, de la
phase de collecte. Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti.
Ces instruments génèrent pour le Groupe des engagements de deux natures : une obligation de prêter au client dans le futur à un taux
déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une
durée indéterminée.
Les engagements aux conséquences défavorables pour le Groupe font l’objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations
sont enregistrées en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire. Ces provisions ne sont relatives qu’aux seuls engagements liés aux
comptes et Plans d’épargne-logement existant à la date de calcul de la provision.
Les provisions sont calculées sur chaque génération de Plans d’épargne-logement d’une part, sans compensation entre les engagements
relatifs à des générations différentes de Plans d’épargne-logement, et sur l’ensemble des comptes d’épargne-logement qui constituent une
seule et même génération d’autre part.
Sur la phase d’épargne, les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d’épargne moyens attendus et les
encours d’épargne minimaux attendus, ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques
des comportements effectifs des clients.
Sur la phase crédit, les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de clôture
ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours de dépôts au bilan à la date de calcul d’une
part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d’autre part.
Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée. Ces résultats
sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne et de financement équivalents, en
cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place.

  
            e
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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Plans d’épargne-logement (PEL) 17 846 18 789
Ancienneté de moins de 4 ans 773 714
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 8 774 10 411
Ancienneté de plus de 10 ans 8 299 7 664
Comptes épargne-logement (CEL) 1 629 1 513
TOTAL 19 475 20 302

  
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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Ancienneté de moins de 4 ans - 0
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 1 3
Ancienneté de plus de 10 ans 6 7
TOTAL 7 10

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(En M EUR) 31.12.2021 Dotations Reprises 31.12.2022


Plans d’épargne-logement (PEL) 302 1 (223) 80
Ancienneté de moins de 4 ans 2 1 - 3
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 36 - (34) 2
Ancienneté de plus de 10 ans 264 - (189) 75
Comptes épargne-logement (CEL) 14 31 - 45
TOTAL 316 32 (223) 125

La hausse des taux d’intérêt (auxquels est sensible le niveau de remettre en question la capacité prédictive des données passées pour
provisionnement) explique la forte baisse du provisionnement déterminer les comportements futurs des clients.
épargne-logement observée en 2022. Ce provisionnement est toujours
Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés, notamment
principalement lié aux risques attachés à l’engagement de rémunérer
les taux d’intérêt et les marges, sont déterminées à partir de données
les dépôts espèces. Le niveau de provisionnement se monte à 0.7% des
observables et représentent, à la date d’évaluation, la meilleure
encours totaux au 31 décembre 2022.
estimation retenue par Société Générale des niveaux futurs de ces
éléments pour les périodes concernées, en cohérence avec la politique
      de gestion des risques de taux d’intérêt de la Banque de détail.
  T    
Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe
Les paramètres d’estimation des comportements futurs des clients des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d’évaluation,
résultent d’observations historiques de longue période (plus de moyennés sur une période de douze mois.
dix ans). La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée
en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut

UCJ>J=   


Les autres provisions incluent notamment des provisions pour Lors de la préparation de ses états financiers, le Groupe procède à
restructuration (hors frais de personnel), des provisions pour litiges, l’estimation des conséquences des procédures légales, réglementaires
ainsi que des provisions pour reversement de fonds à venir dans le ou d’arbitrage dans lesquelles il est impliqué. Une provision est
cadre d’opérations de financement pour la clientèle. enregistrée lorsque des pertes liées à ces procédures deviennent
probables et que leur montant peut être estimé de manière fiable.
Le Groupe est soumis à un cadre juridique et réglementaire étendu
dans les pays où il est présent. Dans ce contexte juridique complexe, Pour évaluer les probabilités de pertes et le montant de ces dernières,
le Groupe et certains de ses représentants, anciens et actuels, peuvent et ainsi déterminer le montant des provisions pour litiges à
être impliqués dans diverses actions en justice, notamment des comptabiliser, le recours à des estimations est important. La Direction
procédures civiles, administratives et pénales. La grande majorité de réalise ces estimations en exerçant son jugement et en prenant en
ces procédures s’inscrit dans le cadre de l’activité courante du Groupe. considération toutes les informations disponibles à la date
Ces dernières années, le nombre de litiges avec des investisseurs ainsi d’établissement des comptes. Le Groupe prend notamment en compte
que le nombre de procédures réglementaires intentées contre des la nature du litige, les faits sous-jacents, les procédures en cours et les
intermédiaires financiers comme les banques et les conseillers en décisions de justice déjà intervenues, mais également son expérience
investissement ont augmenté, en partie en raison d’un contexte et l’expérience d’autres entreprises confrontées à des cas similaires
financier difficile. (sous réserve pour le Groupe d’en avoir connaissance), ainsi que, le cas
échéant, l’avis et les rapports d’experts et de conseillers juridiques
Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges,
indépendants.
des procédures réglementaires et des actes impliquant les entités du
Groupe, en particulier si ceux-ci sont initiés par diverses catégories de Le Groupe procède chaque trimestre à un examen détaillé des litiges
plaignants, si le montant des demandes de dommages-intérêts n’est en cours présentant un risque significatif. La description de ces litiges
pas précisé ou est indéterminé ou encore s’il s’agit d’une procédure est présentée dans la Note 9 « Information sur les risques et litiges ».
sans précédent.

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Les immobilisations corporelles et incorporelles regroupent les immobilisations d’exploitation et immeubles de placement. Les biens
mobiliers détenus dans le cadre d’opérations de location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles d’exploitation,
tandis que les immeubles détenus en vue de leur location sont présentés parmi les immeubles de placement.
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont inscrites à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition diminué des amortissements et
des dépréciations.
Le coût d’acquisition des immobilisations inclut les coûts d’emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations
nécessitant une longue période de préparation, de même que les frais directement attribuables. Les subventions d’investissement reçues
sont déduites du coût des actifs concernés. Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour leur coût direct de
développement.
Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties selon une approche par composants. Chaque composant est
amorti sur sa propre durée d’utilité. Pour les immeubles d’exploitation, les durées d’amortissement des différents composants retenues par le
Groupe sont comprises entre 10 et 50 ans. Concernant les autres immobilisations d’exploitation, les durées d’amortissement retenues ont été
déterminées en fonction des durées d’utilité des biens considérés qui ont généralement été estimées entre 3 et 20 ans.
Le cas échéant, la valeur amortissable de chaque bien ou composant est diminuée de leur valeur résiduelle. En cas de baisse ou de hausse
ultérieure de la valeur résiduelle initialement retenue, l’ajustement de la base amortissable vient modifier de manière prospective le plan
d’amortissement de l’actif.
Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements et aux dépréciations
des immobilisations incorporelles et corporelles.
Les immobilisations, regroupées par unité génératrice de trésorerie, font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de perte de
valeur. Les dotations et reprises de dépréciation sont enregistrées en résultat sur la ligne Dotations aux amortissements et aux dépréciations
des immobilisations incorporelles et corporelles.
Les plus ou moins-values de cession d’immobilisations d’exploitation sont enregistrées en Gains ou pertes nets sur autres actifs.
Les immeubles de placement sont amortis en appliquant une approche par composants. Chaque composant est amorti sur sa propre durée
d’utilité comprise entre 10 et 50 ans.
Les résultats sur les immeubles de placement y compris les dotations aux amortissements et aux dépréciations sont présentés dans les
rubriques Produits des autres activités et Charges des autres activités (cf. Note 4.2).

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Les voitures mises en location par le Groupe dans le cadre de la gestion de flottes de véhicules sont amorties linéairement sur la durée des
contrats de location qui s’établit en moyenne entre 3 et 5 ans. La valeur amortissable de ces voitures correspond à leur coût d’acquisition
diminué de leur valeur résiduelle.
Le coût d’acquisition des voitures de location comprend leur prix d’achat, ainsi que les coûts initiaux directs nécessaires à leur mise à
disposition aux clients locataires. Leur valeur résiduelle est une estimation de leur valeur de revente à l’issue du contrat. Cette estimation est
effectuée sur la base de données statistiques et fait l’objet d’une revue au moins une fois par an pour tenir compte de l’évolution des prix sur
le marché des véhicules d’occasion. En cas de baisse ou de hausse de la valeur résiduelle par rapport à son estimation initiale, ce changement
d’estimation donne lieu, véhicule par véhicule, à un ajustement de sa valeur restant à amortir afin de modifier prospectivement son plan
d’amortissement.
Les résultats sur les actifs de location simple, y compris les dotations aux amortissements et aux dépréciations, sont présentés dans les
rubriques Produits des autres activités et Charges des autres activités (cf. Note 4.2).

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$  *%  $"$   $ 
Un contrat est un contrat de location, ou un contrat qui contient une composante locative, s’il confère au preneur le droit de contrôler
l’utilisation d’un actif identifié pour une durée donnée moyennant une contrepartie :
p le contrôle de l’utilisation de l’actif loué suppose le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques liés à son utilisation tout au
long de la durée du contrat de location ainsi que la capacité pour le preneur de diriger l’utilisation de l’actif ;
p l’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien
loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur
de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et
non d’un actif ;
p l’actif identifié peut être constitué d’une portion physiquement distincte d’un actif plus large (par exemple un étage déterminé au sein d’un
immeuble). En revanche, une partie de la capacité ou d’un bien qui n’est pas physiquement distincte ne constitue pas un actif identifié
(par exemple la location de surfaces de travail partagées, ou co-working, au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie au sein de cet
ensemble).
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Un contrat peut porter sur la location d’un bien par le bailleur incluant la fourniture de services additionnels par celui-ci. Dans ce cas de figure,
le preneur peut séparer les composantes locatives et non locatives du contrat et les traiter distinctement. Il doit alors répartir le loyer entre les
deux natures de composantes sur la base de leur prix individuel (directement indiqué dans le contrat ou estimé en maximisant l’utilisation
d’informations observables). À défaut pour le preneur de pouvoir séparer les composantes non locatives (ou services) des composantes
locatives au sein d’un même contrat, le contrat est comptabilisé comme un contrat unique qualifié de location.

   
$    %" *%  $"$   $ 
La durée à retenir pour déterminer les loyers à actualiser correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée pour tenir
compte :
p des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ;

p des options de résiliation anticipée que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer.

Périodes
Périodes optionnelles
Période
Durée optionnelles suivant
non réalisable
de renouvellement* la possibilité
de résiliation**

* Si le preneur est raisonnablement certain d’exercer l’option de renouvellement.


** Si le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer l’option de résiliation.

L’appréciation du caractère raisonnablement certain d’exercice ou de non-exercice des options de prolongation et des options de résiliation
anticipée devra tenir compte de tous les faits et circonstances susceptibles de créer une incitation économique à exercer ou non ces options,
et notamment :
p les conditions d’exercice de ces options (incluant l’appréciation du niveau des loyers en cas de prolongation ou du montant des pénalités
éventuelles en cas de résiliation anticipée) ;
p les aménagements importants effectués dans les locaux loués (agencements spécifiques, tels une salle des coffres par exemple) ;

p les coûts associés à la résiliation du contrat (frais de négociation, frais de déménagement, frais de recherche d’un nouveau bien adapté aux
besoins du preneur, etc.) ;
p l’importance du bien loué pour le preneur compte tenu de sa nature spécifique, de sa localisation ou de la disponibilité de biens de
substitution (notamment pour les agences situées dans des sites stratégiques d’un point de vue commercial compte tenu par exemple de
leur accessibilité, de l’affluence attendue ou du prestige de la localisation) ;
p de l’historique des renouvellements de contrats similaires, mais aussi de la stratégie quant à l’utilisation à venir des biens (en fonction des
perspectives de redéploiement ou de réaménagement d’un réseau commercial d’agences par exemple).
Lorsque le preneur et le bailleur ont chacun le droit de résilier le contrat de location sans accord préalable de l’autre partie et sans pénalité
autre que négligeable, le contrat n’est plus exécutoire et il ne génère alors plus de dette locative.
En France, les baux immobiliers conclus pour la location des agences sont pour leur majorité des baux à neuf ans avec option de résiliation
anticipée à trois et six ans (baux dits « 3/6/9 ») ; à l’issue des neuf ans, à défaut de signature d’un nouveau contrat, le bail initial se poursuit par
tacite prolongation. La durée retenue de cette prolongation est d’une durée de cinq ans. Cette durée de cinq ans peut être modifiée en
fonction de la qualité de l’emplacement de l’agence, de la réalisation d’investissements majeurs, ou de la fermeture programmée d’un groupe
d’agences identifiées.

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La durée d’un contrat de location peut être modifiée, notamment en cas de changement de circonstances conduisant le preneur à réestimer
l’exercice des options prévues au contrat ou en cas de survenance d’événements le contraignant à exercer (ou ne pas exercer) une option non
prévue (ou prévue) au contrat.
Dans ce cas de figure, l’obligation locative doit être réévaluée pour refléter ces changements de durée en utilisant un taux d’actualisation
révisé prenant en compte la durée résiduelle estimée du contrat.

        


En date de mise à disposition du bien loué, le Groupe doit enregistrer à son passif une dette locative et à son actif un droit d’utilisation du bien
loué sauf en cas d’exemptions décrites ci-après.
Au compte de résultat, le preneur comptabilise une charge d’intérêts calculée sur la dette locative en Intérêts et charges assimilées et une
charge d’amortissement du droit d’utilisation en Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et
corporelles.
Les loyers payés viendront pour partie réduire la dette locative et pour partie rémunérer cette dette sous forme de charges d’intérêt.
(!$ # $ (%# #
En application des exemptions proposées par la norme, le Groupe ne reconnaît ni dette locative ni droit d’utilisation associé pour les contrats
d’une durée inférieure ou égale à un an (options de renouvellement incluses) ainsi que pour les contrats portant sur des biens ayant une faible
valeur unitaire en appliquant le seuil d’exemption de 5 000 dollars américains (seuil à apprécier au regard de la valeur unitaire à neuf de l’actif
loué).
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Les paiements à prendre en compte pour l’évaluation de la dette locative incluent les loyers fixes et les loyers variables basés sur un indice
(indice des prix à la consommation ou indice du coût de la construction, par exemple), ainsi que, le cas échéant, les sommes que le preneur
s’attend à payer au bailleur au titre de garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalités de résiliation anticipée.
En revanche, sont exclus de l’évaluation de la dette locative les loyers variables dont l’indexation est fonction de l’utilisation du bien loué
(indexation sur le chiffre d’affaires réalisé ou sur le kilométrage parcouru, par exemple). Cette part variable des loyers est enregistrée en
résultat au fil du temps en fonction des fluctuations de l’indexation contractuelle.
Les loyers sont retenus sur la base de leur montant hors taxe sur la valeur ajoutée. Par ailleurs, dans le cas des baux immobiliers, les taxes
d’habitation et taxes foncières refacturées par les bailleurs sont le plus souvent exclues des dettes locatives dans la mesure où leur montant
est variable à la main des autorités publiques compétentes.
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Le montant initial de la dette locative est égal à la valeur actualisée des loyers qui seront à payer sur la durée de location.
Cette dette locative est ensuite évaluée au coût amorti en utilisant la méthode du Taux d’intérêt effectif : chaque paiement de loyer sera ainsi
enregistré pour partie en charges d’intérêts dans le compte de résultat et pour partie en réduction progressive de la dette locative au passif du
bilan.
Le montant de la dette locative est susceptible d’être ultérieurement ajusté en cas de modification du contrat de location, de réestimation de
la durée de location, ainsi que pour tenir compte des variations contractuelles des loyers liées à la variation d’indices ou de taux.
Le cas échéant, le preneur doit également reconnaître parmi ses passifs une provision pour couvrir les frais de remise en état du bien loué qui
seront encourus à l’échéance du bail.
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En date de mise à disposition du bien loué, le preneur doit enregistrer à son actif un droit d’utilisation pour un montant égal à la valeur initiale
de la dette locative augmentée, le cas échéant, des coûts directs initiaux (exemples : rédaction de bail notarié, droits d’enregistrements,
frais de négociation, droit d’entrée, droit au bail, pas de porte, etc.), des paiements d’avance et des coûts de remise en état.
Cet actif est ensuite amorti linéairement sur la durée de location retenue pour évaluer la dette locative.
Le montant de la valeur de l’actif est susceptible d’être ultérieurement ajusté en cas de modification du contrat de location, par symétrie avec
le traitement de la dette locative.
Les droits d’utilisation sont présentés au bilan du preneur dans les lignes d’actifs immobilisés où sont enregistrés les biens de même nature
détenus en pleine propriété. Lorsque les contrats de location prévoient le versement initial d’un droit au bail à l’ancien locataire des locaux,
le montant de ce droit est traité comme une composante distincte du droit d’utilisation et est présenté dans la même rubrique que ce dernier.
%( *$%#$  #  )"#
Le Groupe utilise le taux marginal d’endettement des preneurs pour actualiser les loyers et déterminer ainsi le montant des dettes locatives.
Pour les entités qui ont la capacité de se refinancer sur le marché local directement, le taux marginal d’endettement est déterminé au niveau
de l’entité juridique preneuse et non au niveau du Groupe, en tenant compte des conditions d’emprunt et du risque de crédit propre de cette
entité. Pour les entités qui se refinancent auprès du Groupe, le taux marginal d’endettement est déterminé au niveau du Groupe pour l’entité
preneuse.
Les taux d’actualisation sont déterminés par devises et par pays d’implantation des entités preneuses, en fonction de la maturité estimée des
contrats.

+      


 + $# !"#!# $%!"

OKO
P
  
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Augmentations/ Diminutions/ Autres


(En M EUR) 31.12.2021 Dotations Reprises mouvements 31.12.2022
Immobilisations incorporelles
Valeurs brutes 8 410 974 (146) (258) 8 980
Amortissements et dépréciations (5 677) (637) 110 106 (6 098)
Immobilisations corporelles d’exploitation
(hors actifs de location simple)
Valeurs brutes 11 463 509 (519) (422) 11 031
Amortissements et dépréciations (6 859) (544) 439 222 (6 742)
Actifs de location simple des sociétés
de Financements spécialisés
Valeurs brutes 31 080 12 075 (9 524) (698) 32 933
Amortissements et dépréciations (8 514) (3 749) 3 070 331 (8 862)
Immeubles de placement
Valeurs brutes 32 9 (13) 2 30
Amortissements et dépréciations (20) (1) 2 - (19)
Droits d’utilisation
Valeurs brutes 3 181 402 (249) (113) 3 221
Amortissements et dépréciations (1 128) (447) 119 71 (1 385)
TOTAL 31 968 8 591 (6 711) (759) 33 089

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Paiements à moins de cinq ans 25 016 22 371
Paiements à moins d’un an 8 081 8 319
Paiements d’un à deux ans 6 628 5 905
Paiements de deux à trois ans 5 788 5 090
Paiements de trois à quatre ans 3 639 2 437
Paiements de quatre à cinq ans 880 620
Paiements à plus de cinq ans 43 168
TOTAL 25 059 22 539

OKP $# !"#!# $%!"



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 +


  
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Locations d’immeubles
L’essentiel des loyers (plus de 90%) concerne des baux immobiliers conclus pour la location de
surfaces commerciales et d’immeubles de bureaux :

p les surfaces commerciales sont des agences au sein des réseaux de banque de détail en France et
à l’étranger. En France, ces contrats sont pour leur majorité des baux à neuf ans avec option de
résiliation anticipée à trois et six ans (baux dits « 3/6/9 ») ; à l’issue des neuf ans, à défaut de
signature d’un nouveau contrat, le bail initial se poursuit par tacite prolongation ;
p les immeubles de bureaux sont loués pour certains services rattachés au siège français du
Groupe ou aux sièges locaux des principales filiales à l’étranger, ainsi que pour certaines
implantations sur les principales places financières internationales : Londres, New York,
Hong Kong, etc.
À l’étranger, la durée résiduelle des baux est généralement inférieure à 10 ans. Dans certains pays,
tels que la Russie, les baux peuvent être annuels avec possibilité de tacite reconduction.
Sur d’autres localisations, notamment à Londres et à New York, la durée des baux peut être longue
et atteindre jusqu’à 25 ans.
Locations de matériels
Les autres loyers (moins de 10%) concernent essentiellement des locations de matériels
informatiques et très marginalement des locations de véhicules.

  
      
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31.12.2022
Matériel
(En M EUR) Immobilier informatique Autres Total
Location (440) (47) (8) (495)
Charges d’intérêts sur opérations de location (37) (0) (0) (37)
Dotations aux amortissements des droits d’utilisation (361) (42) (4) (407)
Charges de loyers relatifs à des locations de courte durée (29) (1) (3) (33)
Charges de loyers relatifs à des locations d’actifs de faible valeur (1) (4) (1) (6)
Charges de loyers variables (12) (0) (0) (12)
Produits de sous-location 11 - - 11

31.12.2021

Matériel
(En M EUR) Immobilier informatique Autres Total
Location (470) (45) (8) (523)
Charges d’intérêts sur opérations de location (39) - - (39)
Dotations aux amortissements des droits d’utilisation (385) (41) (3) (429)
Charges de loyers relatifs à des locations de courte durée (36) - (3) (39)
Charges de loyers relatifs à des locations d’actifs de faible valeur (2) (4) (2) (8)
Charges de loyers variables (8) - - (8)
Produits de sous-location 14 - - 14

+      


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OKQ
P
  
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Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Afrique du Sud
(1) SG JOHANNESBURG Banque IG 100 100 100 100
Algérie
Financements
ALD AUTOMOTIVE ALGÉRIE SPA IG 75,94 79,81 99,99 99,99
Spécialisés
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE Banque IG 100 100 100 100
Allemagne
Financements
ALD AUTOLEASING D GMBH IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
ALD INTERNATIONAL GMBH IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
ALD INTERNATIONAL GROUP Financements IG 75,94 79,82 100 100
HOLDINGS GMBH Spécialisés
Financements
ALD LEASE FINANZ GMBH Spécialisés IG 100 100 100 100

BANK DEUTSCHES Financements IG 99,94 99,94 90 51


KRAFTFAHRZEUGGEWERBE GMBH Spécialisés

BDK LEASING UND SERVICE GMBH Financements IG 100 100 100 100


Spécialisés
CAR PROFESSIONAL
FUHRPARKMANAGEMENT UND Financements IG 75,94 79,82 100 100
BERATUNGSGESELLSCHAFT MBH Spécialisés
& CO. KG
Société de
CARPOOL GMBH IG 75,94 79,82 100 100
Courtage
Financements
(6) FLEETPOOL GMBH IG 75,94 0 100 0
Spécialisés
Financements
GEFA BANK GMBH IG 100 100 100 100
Spécialisés
GEFA Financements MES 100 100 100 100
VERSICHERUNGSDIENST GMBH Spécialisés

HANSEATIC BANK GMBH & CO KG Financements IG 75 75


Spécialisés 75 75

HANSEATIC GESELLSCHAFT FUR Société de IG 75 75 100 100


BANKBETEILIGUNGEN MBH Portefeuille
HSCE HANSEATIC SERVICE Société de Service IG 75 75 100 100
CENTER GMBH
INTERLEASING DELLO HAMBURG Financements IG 75,94 79,82 100 100
G.M.B.H. Spécialisés
RED & BLACK AUTO GERMANY 4 Société Financière IG 100 100 100 100
UG (HAFTUNGSBESCHRANKT)

(2) RED & BLACK AUTO GERMANY 5 Société Financière IG 0 100 0 100
UG (HAFTUNGSBESCHRANKT)
RED & BLACK AUTO GERMANY 6 Société Financière IG 100 100 100 100
UG
RED & BLACK AUTO GERMANY 7 Société Financière IG 100 100 100 100
RED & BLACK AUTO GERMANY 8 Société Financière IG 100 100 100 100

(6) RED & BLACK AUTO GERMANY 9 Société Financière IG 100 0 100 0
UG (HAFTUNGSBESCHRANKT)
Financements
SG EQUIPMENT FINANCE GMBH IG 100 100 100 100
Spécialisés
(1) SG FRANCFORT Banque IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Financière IG 100 100 100 100
EFFEKTEN GMBH

OKR $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
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P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
 Allemagne SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Financements IG 100 100 100 100
SECURITIES SERVICES GMBH Spécialisés

(1) SOGÉCAP DEUTSCHE Assurance IG 100 100 100 100


NIEDERLASSUNG

(1) SOGESSUR DEUTSCHE Assurance IG 100 100 100 100


NIEDERLASSUNG
Australie
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES Société de IG 100 100 100 100
AUSTRALIA PTY LTD. Courtage

(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SYDNEY Banque IG 100 100 100 100


BRANCH
Autriche
ALD AUTOMOTIVE Financements
FUHRPARKMANAGEMENT IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
UND LEASING GMBH
(1) SG VIENNE Banque IG 100 100 100 100
Bélarus
Financements
ALD AUTOMOTIVE LLC IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Belgique
Financements
AXUS FINANCE SRL IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
AXUS SA/NV IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
BASTION EUROPEAN Société Financière IG 60,74 60,74 100 100
INVESTMENTS S.A.
Financements
PARCOURS BELGIUM IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
(1) SG BRUXELLES Banque IG 100 100 100 100

(1) SG EQUIPMENT FINANCE Financements IG 100 100 100 100


BENELUX B.V. BELGIAN BRANCH Spécialisés
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE IMMOBEL Société Financière IG 100 100 100 100
Bénin
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BÉNIN Banque IG 93,43 93,43 94,1 94,1
Bermudes
CATALYST RE INTERNATIONAL Assurance IG 100 100 100 100
LTD.
Brésil
Financements
ALD AUTOMOTIVE S.A. IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
ALD CORRETORA DE SEGUROS Financements IG 75,94 79,82 100 100
LTDA Spécialisés
BANCO SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100
BRASIL S.A.
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPMENT Financements
FINANCE S/A – ARRENDAMENTO IG 100 100 100 100
Spécialisés
MERCANTIL
Bulgarie
Financements
ALD AUTOMOTIVE EOOD IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Burkina Faso
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 51,27 51,27 52,61 52,61
BURKINA FASO

+      


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OKS
P
  
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Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Caïmans, Îles
AEGIS HOLDINGS (OFFSHORE) Société Financière IG 100 100 100 100
LTD.
Cameroun
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAMEROUN Banque IG 58,08 58,08 58,08 58,08
Canada
13406300 CANADA INC. Banque IG 100 100 100 100
(EX-SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CANADA)

(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CANADA Banque IG 100 100 100 100


BRANCH)
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL Société de IG 100 100 100 100
CANADA INC Courtage
Chili
Financements
ALD AUTOMOTIVE LIMITADA IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Chine
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CHINA) Banque IG 100 100 100 100
LIMITED
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LEASING Financements IG 100 100 100 100
AND RENTING CO. LTD. Spécialisés
Colombie
Financements
ALD AUTOMOTIVE S.A.S IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Congo
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CONGO Banque IG 93,47 93,47 93,47 93,47
Corée du Sud
Société de
SG SECURITIES KOREA CO. LTD. IG 100 100 100 100
Courtage
(1) SG SÉOUL Banque IG 100 100 100 100
Côte d’Ivoire
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL Société de
SECURITIES WEST AFRICA Portefeuille IG 71,25 71,25 99,98 99,98

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 73,25 73,25 73,25 73,25


CÔTE D’IVOIRE
Croatie
ALD AUTOMOTIVE D.O.O. ZA. Financements
OPERATIVNI I FINANCIJSKI IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
LEASING
ALD FLEET SERVICES D.O.O ZA. Financements IG 75,94 79,82 100 100
TRGOVINU I USLUGE Spécialisés
Curaçao

(2) SGA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Financière IG 0 100 0 100


ACCEPTANCE N.V.
Danemark
Financements
ALD AUTOMOTIVE A/S IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
NF FLEET A/S IG 60,75 63,85 80 80
Spécialisés
Émirats Arabes Unis
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, DIFC
(1) BRANCH (EX-SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100
DUBAÏ)

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+      
 +


  
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P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Espagne
Financements
ALD AUTOMOTIVE S.A.U. IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
ALTURA MARKETS, SOCIEDAD DE Société de MEP 50 50 50 50
VALORES, S.A. Courtage
Société Foncière et
(1) GENEFIM SUCURSAL EN ESPANA de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
SG EQUIPMENT FINANCE IBERIA, Financements
E.F.C, S.A.U. (EX-SG EQUIPMENT IG 100 100 100 100
Spécialisés
FINANCE IBERIA, E.F.C, S.A.)
SOCGEN FINANCIACIONES IBERIA, Banque IG 100 100 100 100
S.L.
SOCGEN INVERSIONES
FINANCIERAS S.L. (EX-SOCGEN Société Financière IG 100 100 100 100
INVERSIONES FINANCIERAS SA)

(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SUCCURSAL Banque IG 100 100 100 100


EN ESPANA
Société Foncière et
SODEPROM de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
SOLUCIONES DE RENTING Y Financements
(6) MOVILIDAD, S.L. (SOCIEDAD IG 75,94 0 100 0
Spécialisés
UNIPERSONAL)
Estonie
Financements
ALD AUTOMOTIVE EESTI A.S. IG 56,96 59,87 75,01 75,01
Spécialisés
États-Unis d’Amérique
AEGIS HOLDINGS (ONSHORE) INC. Société Financière IG 100 100 100 100
SG AMERICAS EQUITIES CORP. Société Financière IG 100 100 100 100
SG AMERICAS OPERATIONAL Société de Service IG 100 100 100 100
SERVICES, LLC
SG AMERICAS SECURITIES Banque IG 100 100 100 100
HOLDINGS, LLC
Société de
SG AMERICAS SECURITIES, LLC IG 100 100 100 100
Courtage
SG AMERICAS, INC. Société Financière IG 100 100 100 100
SG CONSTELLATION, INC. Société Financière IG 100 100 100 100
SG EQUIPMENT FINANCE USA Financements IG 100 100 100 100
CORP. Spécialisés
SG MORTGAGE FINANCE CORP. Société Financière IG 100 100 100 100
Société de
SG MORTGAGE SECURITIES, LLC IG 100 100 100 100
Portefeuille

SG STRUCTURED PRODUCTS, INC. Financements IG 100 100 100 100


Spécialisés
(5) SGAIH, INC. Société Financière IG 0 100 0 100
(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (NEW YORK) Banque IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FINANCIAL Société Financière IG 100 100 100 100
CORPORATION
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INVESTMENT Société Financière IG 100 100 100 100
CORPORATION
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LIQUIDITY Société Financière IG 100 100 100 100
FUNDING, LLC

+      


 + $# !"#!# $%!"

OLK
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Finlande
Financements
AXUS FINLAND OY IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
NF FLEET OY IG 60,75 63,85 80 80
Spécialisés
France
Société de
29 HAUSSMANN ÉQUILIBRE IG 87,1 87,1 87,1 87,1
Portefeuille
Société de
29 HAUSSMANN EURO RDT IG 58,1 58,1 58,1 58,1
Portefeuille
29 HAUSSMANN SÉLECTION Société Financière IG 45,23 45,23 45,23 45,23
EUROPE – K
29 HAUSSMANN SÉLECTION Société de IG 68,7 68,7 68,7 68,7
MONDE Portefeuille
Société Foncière et
908 RÉPUBLIQUE de Financement MEI 40 32 40 40
Immobilier
Financements
AIR BAIL IG 100 100 100 100
Spécialisés
Société Foncière et
AIX – BORD DU LAC – 3 de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
AIX – BORD DU LAC – 4 de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Financements
ALD IG 75,94 79,82 75,94 79,82
Spécialisés
Société Foncière et
ALFORTVILLE BAIGNADE de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
AMPERIM de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
AMUNDI CRÉDIT EURO – P Société Financière IG 57,43 57,43 57,43 57,43
Société Foncière et
ANNEMASSE-ÎLOT BERNARD de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
ANTALIS S.A. Société Financière IG 100 100 100 100
Société Foncière et
ANTARES de Financement MEI 45 45 45 45
Immobilier
ANTARIUS Assurance IG 100 100 100 100
Société Foncière et
ARTISTIK de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier

(3) AVIVA INVESTORS RESERVE Société Financière IG 0 69,35 0 69,35


EUROPE
BANQUE COURTOIS Banque IG 100 100 100 100
BANQUE FRANÇAISE Banque IG 50 50 50 50
COMMERCIALE OCÉAN INDIEN
BANQUE KOLB Banque IG 100 99,97 100 99,97
BANQUE LAYDERNIER Banque IG 100 100 100 100
BANQUE NUGER Banque IG 100 100 100 100
BANQUE POUYANNE Banque MEI 35 35 35 35
BANQUE RHÔNE-ALPES Banque IG 99,99 99,99 99,99 99,99

OLL $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France BANQUE TARNEAUD Banque IG 100 100 100 100
Société Foncière et
BAUME LOUBIÈRE de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
BERLIOZ Assurance IG 84,05 84,05 84,05 84,05
(3) BOURSORAMA INVESTISSEMENT Société de Service IG 0 100 0 100

(6) BOURSORAMA MASTER HOME Financements IG 100 0 100 0


LOANS FRANCE Spécialisés
Société de
BOURSORAMA S.A. IG 100 100 100 100
Courtage
Financements
BREMANY LEASE S.A.S. IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Immobilier
CARBURAUTO MEP 50 50 50 50
d’exploitation
Société Foncière et
CENTRE IMMO PROMOTION de Financement IG 60 60 60 60
Immobilier
Société Foncière et
CHARTREUX LOT A1 de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
COMPAGNIE FINANCIÈRE Financements IG 99,99 99,99 100 100
DE BOURBON Spécialisés
COMPAGNIE FONCIÈRE Immobilier IG 100 100 100 100
DE LA MÉDITERRANÉE (CFM) d’exploitation
COMPAGNIE GÉNÉRALE Financements IG 99,89 99,89 99,89 99,89
DE LOCATION D’ÉQUIPEMENTS Spécialisés
Immobilier
CONTE MEP 50 50 50 50
d’exploitation
CRÉDIT DU NORD Banque IG 100 100 100 100
Société de
DARWIN DIVERSIFIÉ 0-20 IG 89,94 89,94 89,94 89,94
Portefeuille
Société de
DARWIN DIVERSIFIÉ 40-60 IG 79,78 79,78 79,78 79,78
Portefeuille
Société de
DARWIN DIVERSIFIÉ 80-100 IG 78,34 78,34 78,34 78,34
Portefeuille
Financements
DISPONIS IG 99,99 99,99 100 100
Spécialisés
ÉCHIQUIER AGENOR EURO SRI Assurance IG 40,85 40,85 40,85 40,85
MID CAP
ESNI – COMPARTIMENT Société Financière IG 100 100 100 100
SG-CRÉDIT CLAIMS – 1
ÉTOILE CAPITAL Société Financière IG 99,99 100 99,99 100
ÉTOILE MULTI GESTION Assurance IG 51,59 51,59 51,59 51,59
EUROPE-C
ÉTOILE MULTI GESTION Assurance IG 35,18 35,18 35,18 35,18
USA – PART P
Société Foncière et
F.E.P. INVESTISSEMENTS de Financement IG 100 80 100 100
Immobilier
Société de
FCC ALBATROS IG 100 100 51 51
Portefeuille
Financements
(6) FCT LA ROCHE IG 100 0 100 0
Spécialisés
Société de
FEEDER LYX E ST50 D6 IG 100 100 100 100
Portefeuille
Société de
FEEDER LYXOR CAC40 D2-EUR IG 100 100 100 100
Portefeuille

+      


 + $# !"#!# $%!"

OLM
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France (3) FEEDER LYXOR CAC40 D6 Assurance IG 0 100 0 100

(2) FEEDER LYXOR EURO STOXX Société Financière IG 0 99,98 0 99,98


50 – D9
Financements
FENWICK LEASE IG 99,99 99,99 100 100
Spécialisés
FINASSURANCE SNC Assurance IG 98,89 98,89 99 99
Financements
FRANFINANCE IG 99,99 99,99 99,99 99,99
Spécialisés
Financements
FRANFINANCE LOCATION IG 99,99 99,99 100 100
Spécialisés
Société Foncière et
GALYBET de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
GENEBANQUE Banque IG 100 100 100 100
Financements
GENECAL FRANCE IG 100 100 100 100
Spécialisés
GENECAR – SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
DE COURTAGE D’ASSURANCE Assurance IG 100 100 100 100
ET DE RÉASSURANCE
Financements
GENECOMI FRANCE IG 100 99,64 100 99,64
Spécialisés
Société Foncière et
GENEFIM de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société de
GENEFINANCE IG 100 100 100 100
Portefeuille
Immobilier
GENEGIS I IG 100 100 100 100
d’exploitation
Immobilier
GENEGIS II IG 100 100 100 100
d’exploitation
Société Foncière et
GENEPIERRE de Financement IG 56,56 56,68 56,56 56,68
Immobilier
Immobilier
GENEVALMY IG 100 100 100 100
d’exploitation
Financements
(6) HAGA NYGATA IG 100 0 100 0
Spécialisés
Financements
(6) HIPPOLYTE IG 100 0 100 0
Spécialisés
HYUNDAI CAPITAL FRANCE Financements MEI 49,95 99,89 50 100
(EX SEFIA) Spécialisés
Société Foncière et
ÎLOT AB de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
Société Foncière et
IMMOBILIÈRE PROMEX de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
INVESTIR IMMOBILIER de Financement IG 100 100 100 100
NORMANDIE Immobilier
INVESTISSEMENT 81 Société Financière IG 100 100 100 100
Société Foncière et
JSJ PROMOTION de Financement MEI 45 45 45 45
Immobilier
Société Foncière et
LA CORBEILLERIE de Financement MEI 40 24 40 40
Immobilier

OLN $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
LA FONCIÈRE DE LA DÉFENSE de Financement IG 100 99,99 100 100
Immobilier
Société Foncière et
LES ALLÉES DE L’EUROPE de Financement MEI 34 34 34 34
Immobilier
Société Foncière et
LES JARDINS D’ALHAMBRA de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
LES JARDINS DE L’ALCAZAR de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
LES MESANGES de Financement IG 55 55 55 55
Immobilier
Société Foncière et
LES TROIS LUCS 13012 de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
LES VILLAS VINCENTI de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
L’HESPEL de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
LOTISSEMENT DES FLEURS de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
LYON LA FABRIC de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
LYX ACT EURO CLIMAT-D3EUR Assurance IG 100 100 100 100
LYX ACT EURO CLIMAT-DEUR Assurance IG 100 100 100 100
LYXOR ACTIONS EURO CLIMAT D4 Assurance IG 100 100 100 100
EUR
Société de
LYXOR GL OVERLAY F IG 87,27 87,27 87,27 87,27
Portefeuille
LYXOR SKYFALL FUND Assurance IG 88,98 88,98 88,98 88,98
Société Foncière et
MÉDITERRANÉE GRAND ARC de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
NORBAIL IMMOBILIER de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
NORBAIL SOFERGIE de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
NORMANDIE RÉALISATIONS de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Immobilier
ONYX MEP 50 50 50 50
d’exploitation
Société Foncière et
OPCI SOGECAPIMMO de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
ORADEA VIE Assurance IG 100 100 100 100
Financements
ORPAVIMOB IG 100 100 100 100
Spécialisés

+      


 + $# !"#!# $%!"

OLO
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
(5) PACTIMO de Financement IG 0 100 0 100
Immobilier
Financements
PARCOURS IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
PARCOURS ANNECY IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
PARCOURS BORDEAUX IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
PARCOURS NANTES IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
PARCOURS STRASBOURG IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
PARCOURS TOURS IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
PAREL Société de Service IG 100 100 100 100
PHILIPS MÉDICAL CAPITAL Financements IG 60 60 60 60
FRANCE Spécialisés
PIERRE PATRIMOINE Société Financière IG 100 100 100 100
Société Foncière et
PRAGMA de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
(6) PRIMONIAL DOUBLE IMMO de Financement IG 100 0 100 0
Immobilier
Financements
PRIORIS IG 94,89 94,89 95 95
Spécialisés
Société Foncière et
PROGEREAL de Financement MEI 25,01 25,01
(EX-PROGEREAL S.A.) 25,01 25,01
Immobilier
Société Foncière et
PROJECTIM de Financement IG 100 60 100 60
Immobilier
RED & BLACK AUTO LEASE Société Financière IG 75,94 79,82 100 100
FRANCE 1
RED & BLACK CONSUMER Société Financière IG 100 100 100 100
FRANCE 2013

(2) RED & BLACK HOME LOANS Société Financière IG 0 100 0 100
FRANCE 1

(6) RED & BLACK HOME LOANS Société Financière IG 100 0 100 0
FRANCE 2
Société Foncière et
RIVAPRIM RÉALISATIONS de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
S.C.I. DU DOMAINE DE STONEHAM de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Financements
SAGEMCOM LEASE IG 99,99 99,99 100 100
Spécialisés
Société Foncière et
SAINTE-MARTHE ÎLOT C de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SAINTE-MARTHE ÎLOT D de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SAINT-MARTIN 3 de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SARL BORDEAUX- de Financement MEI 30 30 30 30
20-26 RUE DU COMMERCE Immobilier

OLP $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France  Société Foncière et
SARL D’AMENAGEMENT de Financement MEP 50 50 50 50
DU MARTINET Immobilier
Société Foncière et
SARL DE LA VECQUERIE de Financement MEI 32,5 32,5 32,5 32,5
Immobilier
Société Foncière et
SARL SEINE CLICHY de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS AMIENS – AVENUE DU de Financement IG 100 80 100 100
GÉNÉRAL FOY Immobilier
Société Foncière et
SAS BF3 NOGENT THIERS de Financement MEI 20 20 20 20
Immobilier
Société Foncière et
SAS BONDUES – CŒUR DE BOURG de Financement MEI 25 20 25 25
Immobilier
Société Foncière et
SAS COPRIM RÉSIDENCES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS ECULLY SO’IN de Financement IG 75 75 75 75
Immobilier
Société Foncière et
SAS FOCH SULLY de Financement IG 90 90 90 90
Immobilier
Société Foncière et
SAS MÉRIGNAC OASIS URBAINE de Financement IG 90 90 90 90
Immobilier
Société Foncière et
(2) SAS MS FRANCE de Financement MEI 0 40 0 40
Immobilier
Société Foncière et
SAS NOAHO AMENAGEMENT de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS NORMANDIE HABITAT de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS NORMANDIE RÉSIDENCES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS NOYALIS de Financement MEI 28 28 28 28
Immobilier
Société Foncière et
SAS ODESSA DÉVELOPPEMENT de Financement MEI 49 49 49 49
Immobilier
Société Foncière et
SAS PARNASSE de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS PAYSAGES de Financement IG 51 51 51 51
Immobilier
Société Foncière et
SAS PROJECTIM IMMOBILIER de Financement IG 100 80 100 100
Immobilier
Société Foncière et
(6) SAS RÉSIDENCE AUSTRALIS de Financement IG 77 0 77 0
Immobilier
Société Foncière et
SAS RÉSIDENCIAL de Financement IG 68,4 68,4 68,4 68,4
Immobilier

+      


 + $# !"#!# $%!"

OLQ
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
 France Société Foncière et
SAS ROANNE LA TRILOGIE de Financement MEI 41 41 41 41
Immobilier
Société Foncière et
SAS SCÈNES DE VIE de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SAS SOAX PROMOTION de Financement IG 58,5 58,5 58,5 58,5
Immobilier
Société Foncière et
SAS SOGEBROWN POISSY de Financement IG 100 50 100 50
Immobilier
Société Foncière et
SAS SOGEMYSJ de Financement IG 51 51 51 51
Immobilier
Société Foncière et
(5) SAS SOGEPROM TERTIAIRE de Financement IG 0 100 0 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS SOJEPRIM de Financement IG 100 80 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SAS TIR À L’ARC AMÉNAGEMENT de Financement MEP 50 40 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SAS TOUR D2 de Financement AC 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SAS VILLENEUVE D’ASCQ – de Financement MEP 50 40 50 50
RUE DES TECHNIQUES BUREAUX Immobilier
Société Foncière et
SCCV 282 MONTOLIVET 12 de Financement IG 60 60 60 60
Immobilier
Société Foncière et
SCCV ALFORTVILLE MANDELA de Financement MEI 49 49 49 49
Immobilier
Société Foncière et
SCCV BAC GALLIENI de Financement IG 51 51 51 51
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCCV BAHIA de Financement IG 0 51 0 51
Immobilier
Société Foncière et
SCCV BOIS-GUILLAUME de Financement MEP 50 50 50 50
PARC DE HALLEY Immobilier
Société Foncière et
SCCV BOURG BROU de Financement IG 60 60 60 60
Immobilier
Société Foncière et
SCCV BRON CARAVELLE de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CAEN CASERNE MARTIN de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CAEN PANORAMIK de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CANNES JOURDAN de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CHARTREUX LOT C de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier

OLR $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
SCCV CHARTREUX LOT E de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CHARTREUX LOTS B-D de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CHOISY LOGEMENT de Financement IG 100 67 100 67
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CLICHY BAC D’ASNIÈRES de Financement IG 75 100 75 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV CLICHY BRC de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCCV COLOMBES de Financement MEI 28,66 0 49 0
Immobilier
Société Foncière et
SCCV COMPIÈGNE – de Financement MEI 35 35 35 35
RUE DE L’ÉPARGNE Immobilier
Société Foncière et
SCCV CUGNAUX-LÉO LAGRANGE de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV DEVILLE-CARNOT de Financement IG 60 60 60 60
Immobilier
Société Foncière et
SCCV DUNKERQUE PATINOIRE de Financement MEP 50 40 50 50
DÉVELOPPEMENT Immobilier
Société Foncière et
(6) SCCV EIFFEL FLOQUET de Financement IG 51 0 51 0
Immobilier
Société Foncière et
SCCV EPRON – de Financement IG 70 70 70 70
ZAC L’ORÉE DU GOLF Immobilier
Société Foncière et
SCCV ESPACES DE DEMAIN de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV ETERVILLE ROUTE D’AUNAY de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV EURONANTES 1E de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV FAVERGES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV GAMBETTA LA RICHE de Financement MEI 25 25 25 25
Immobilier
Société Foncière et
SCCV GIGNAC MOUSSELINE de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier
Société Foncière et
SCCV GIVORS ROBICHON de Financement IG 85 85 85 85
Immobilier
Société Foncière et
SCCV HEROUVILLE ÎLOT A2 de Financement MEI 33,33 33,33 33,33 33,33
Immobilier
Société Foncière et
SCCV ISTRES PAPAILLE de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier

+      


 + $# !"#!# $%!"

OLS
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France  Société Foncière et
SCCV JA LE HAVRE 22 COTY de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SCCV JDA OUISTREHAM de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV KYMA MÉRIGNAC de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LA BAULE – de Financement MEI 25 25 25 25
LES JARDINS D’ESCOUBLAC Immobilier
Société Foncière et
SCCV LA MADELEINE – de Financement IG 51 40,8 51 51
PRÉ CATELAN Immobilier
Société Foncière et
SCCV LA MADELEINE de Financement MEP 50 40 50 50
SAINT-CHARLES Immobilier
Société Foncière et
SCCV LA PORTE DU CANAL de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LACASSAGNE BRICKS de Financement MEI 49 49 49 49
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LE BOUSCAT de Financement MEI 25 25 25 25
CARRE SOLARIS Immobilier
Société Foncière et
(6) SCCV LE CENTRAL C1.4 de Financement MEI 33,4 0 33,4 0
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCCV LES BASTIDES FLEURIES de Financement IG 64,29 0 64,29 0
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LES ÉCRIVAINS de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LES PATIOS D’OR de Financement IG 64 80
DE FLEURY LES AUBRAIS 64 80
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LES SUCRES de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LESQUIN PARC de Financement MEP 50 40 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV L’IDÉAL – MODUS 1.0 de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LILLE – JEAN MACE de Financement MEI 33,4 26,72 33,4 33,4
Immobilier
Société Foncière et
SCCV LOOS GAMBETTA de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCCV MARCQ EN BAROEUL de Financement MEI 20 0 20 0
GABRIEL PÉRI Immobilier
Société Foncière et
SCCV MARQUETTE CALMETTE de Financement MEP 50 40 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV MEHUL de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier

OMJ $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
SCCV MONROC – LOT 3 de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV MONS ÉQUATION de Financement MEI 50 40 50 50
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCCV MONTREUIL ACACIA de Financement IG 0 80 0 80
Immobilier
Société Foncière et
SCCV NICE ARÉNAS de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV NOGENT PLAISANCE de Financement IG 60 60 60 60
Immobilier
Société Foncière et
SCCV NOISY BOISSIÈRE de Financement IG 51 51 51 51
Immobilier
Société Foncière et
SCCV PARIS ALBERT de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCCV PARK OCEAN II de Financement MEI 0 35 0 35
Immobilier
Société Foncière et
SCCV PRADES BLEU HORIZON de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV QUAI DE SEINE de Financement IG 51 51 51 51
À ALFORTVILLE Immobilier
Société Foncière et
SCCV QUAI NEUF BORDEAUX de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
SCCV ROUEN 27 ANGLAIS de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV ROUSSET – LOT 03 de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SAINT JUST DAUDET de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SAY de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SENGHOR de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SENSORIUM BUREAUX de Financement MEP 50 40 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SENSORIUM LOGEMENT de Financement MEP 50 40 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SOGAB ÎLE-DE-FRANCE de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SOGAB ROMAINVILLE de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SOGEPROM LYON HABITAT de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV SOPRAB IDF de Financement IG 70 70 70 70
(EX SCCV ROMAINVILLE DUMAS) Immobilier

+      


 + $# !"#!# $%!"

OMK
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
SCCV ST MARTIN DU TOUCH de Financement MEP 50 50 50 50
ÎLOT S9 Immobilier
Société Foncière et
SCCV SWING RIVE GAUCHE de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV TALENCE PUR de Financement IG 95 95 95 95
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCCV TASSIN – 190 CDG de Financement MEI 0 35 0 35
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCCV TOULOUSE LES IZARDS de Financement IG 51 0 51 0
Immobilier
Société Foncière et
SCCV TRETS CASSIN LOT 4 de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier
Société Foncière et
SCCV VERNAISON – RAZAT de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCCV VERNONNET-FIESCHI de Financement IG 51 51 51 51
Immobilier
Société Foncière et
SCCV VILLA CHANZY de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SCCV VILLA VALÉRIANE de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
SCCV VILLAS URBAINES de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
Société Foncière et
SCCV VILLENAVE D’ORNON de Financement MEI 25 25 25 25
GARDEN VO Immobilier
Société Foncière et
SCCV VILLENEUVE D’ASCQ- de Financement MEP 40 50
RUE DES TECHNIQUES 50 50
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCCV VILLENEUVE VILLAGE de Financement IG 51 0 51 0
BONGARDE Immobilier
Société Foncière et
SCCV VILLEURBANNE TEMPO de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCCV WAMBRECHIES RÉSISTANCE de Financement MEP 50 40 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCI 1134, AVENUE DE L’EUROPE de Financement MEP 50 50 50 50
À CASTELNAU LE LEZ Immobilier
Société Foncière et
SCI 637 ROUTE DE FRANS de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
SCI AQPRIM PROMOTION de Financement IG 79,8 79,8 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCI ASC LA BERGEONNERIE de Financement MEP 42 42 50 50
Immobilier

OML $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
SCI AVARICUM de Financement IG 99 99 99 99
Immobilier
Société Foncière et
SCI CENTRE IMMO PROMOTION de Financement IG 80 80 100 100
RÉSIDENCES Immobilier
Société Foncière et
SCI CHELLES AULNOY de Financement MEP 50 50 50 50
MENDES FRANCE Immobilier
Société Foncière et
SCI DU PARC SAINT ÉTIENNE de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SCI ÉTAMPES NOTRE-DAME de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCI LA MANTILLA COMMERCES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCI L’ACTUEL de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
SCI LAVOISIER de Financement IG 80 80 80 80
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCI LE DOMAINE DU PLESSIS de Financement MEI 0 20 0 20
Immobilier
Société Foncière et
SCI LE HAMEAU de Financement MEP 40 40 40 40
DES GRANDS PRÉS Immobilier
Société Foncière et
SCI LE MANOIR DE JÉRÉMY de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCI LES BAIGNOTS de Financement MEI 0 40 0 40
Immobilier
Société Foncière et
SCI LES CASTELLINES de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
SCI LES JARDINS DE LA BOURBRE de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SCI LES JARDINS D’IRIS de Financement IG 60 60 60 60
Immobilier
Société Foncière et
SCI LES JARDINS DU BLAVET de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SCI LES PORTES DU LEMAN de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCI LIEUSAINT RUE DE PARIS de Financement MEP 0 50 0 50
Immobilier
Société Foncière et
SCI LINAS CŒUR DE VILLE 1 de Financement IG 71 70 71 70
Immobilier
Société Foncière et
SCI LOCMINE- LAMENNAIS de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier

+      


 + $# !"#!# $%!"

OMM
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
SCI L’ORÉE DES LACS de Financement IG 70 70 70 70
Immobilier
Société Foncière et
SCI MONTPELLIER de Financement MEP 50 50 50 50
JACQUES-CŒUR Immobilier
Société Foncière et
(6) SCI PRIMO E+ de Financement IG 100 0 100 0
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCI PRIMO N+ de Financement IG 100 0 100 0
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCI PRIMO N+2 de Financement IG 100 0 100 0
Immobilier
Société Foncière et
(6) SCI PRIMO N+3 de Financement IG 100 0 100 0
Immobilier
Société Foncière et
SCI PROJECTIM HABITAT de Financement IG 100 80 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCI PROJECTIM MARCQ de Financement IG 60 48 60 60
CŒUR DE VILLE Immobilier
Société Foncière et
SCI PRONY de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SCI QUINTEFEUILLE de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
SCI RÉSIDENCE DU DONJON de Financement MEP 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SCI RHIN ET MOSELLE 1 de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
(2) SCI RHIN ET MOSELLE 2 de Financement IG 0 100 0 100
Immobilier
Société Foncière et
SCI RIVAPRIM HABITAT de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCI RIVAPRIM RÉSIDENCES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCI SAINT-OUEN L’AUMÔNE – de Financement MEP 38 38 38 38
L’OISE Immobilier
Société Foncière et
SCI SAINT-DENIS WILSON de Financement IG 60 60 60 60
Immobilier
Société Foncière et
SCI SCS IMMOBILIER de Financement IG 52,8 52,8 66 66
D’ENTREPRISES Immobilier
Société Foncière et
SCI SOGECIP de Financement IG 80 80 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCI SOGECTIM de Financement IG 100 80 100 100
Immobilier

OMN $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France  Société Foncière et
SCI SOGEPROM LYON de Financement IG 100 100 100 100
RÉSIDENCES Immobilier
Société Foncière et
SCI TERRES NOUVELLES de Financement IG 80 80 80 80
FRANCILIENNES Immobilier
Société Foncière et
SCI TOULOUSE CENTREDA 3 de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SCI VILLA ÉMILIE de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
SCI VITAL BOUHOT de Financement MEI 40 40 40 40
16-22 NEUILLY-SUR-SEINE Immobilier
Financements
SERVIPAR IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
SG 29 HAUSSMANN Société Financière IG 100 100 100 100
SG ACTIONS EURO Assurance IG 47,75 47,75 47,75 47,75
SG ACTIONS EURO SÉLECTION Société Financière IG 40,05 40,05 40,05 40,05
Société de
SG ACTIONS FRANCE IG 38,14 38,14 38,14 38,14
Portefeuille
SG ACTIONS LUXE-C Assurance IG 84,25 84,25 84,25 84,25
SG ACTIONS MONDE Assurance IG 67,59 67,59 67,59 67,59
SG ACTIONS MONDE ÉMERGENT Assurance IG 60,05 60,05 60,05 60,05
Société de
SG ACTIONS US IG 65,06 65,06 65,06 65,06
Portefeuille
(3) SG ACTIONS US TECHNO Assurance IG 0 85,08 0 85,08
Société de
(6) SG AMUNDI MONÉTAIRE ISR IG 100 0 100 0
Portefeuille
Société de
(6) SG BLACKROCK ACTIONS US ISR IG 100 0 100 0
Portefeuille
Société de
(6) SG BLACKROCK FLEXIBLE ISR IG 100 0 100 0
Portefeuille
Société de
SG CAPITAL DÉVELOPPEMENT IG 100 100 100 100
Portefeuille

SG FINANCIAL SERVICES HOLDING Société de IG 100 100 100 100


Portefeuille
Société de
SG FLEXIBLE IG 92,48 92,48 92,48 92,48
Portefeuille
SG OBLIG ÉTAT EURO-R Assurance IG 79,94 79,94 79,94 79,94
SG OBLIGATIONS Assurance IG 82,92 82,92 82,92 82,92
Société Foncière et
SG OPCIMMO de Financement IG 97,95 97,95 97,95 97,95
Immobilier
Société de
SG OPTION EUROPE IG 100 100 100 100
Courtage
SG VALOR ALPHA ACTIONS Société Financière IG 72,77 72,77 72,77 72,77
FRANCE
Société Foncière et
(6) SGA 48-56 DESMOULINS de Financement IG 99 0 99 0
Immobilier
SGA AXA IM US CORE HY Assurance IG 100 100 100 100
LOW CARBON

+      


 + $# !"#!# $%!"

OMO
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France  SGA AXA IM US SD HY Assurance IG 100 100 100 100
LOW CARBON
SGA INFRASTRUCTURES Assurance IG 100 100 100 100
Financements
SGB FINANCE S.A. IG 50,94 50,94 51 51
Spécialisés
Financements
SGEF SA IG 100 100 100 100
Spécialisés
SGI 10-16 VILLE L’ÉVÊQUE Assurance IG 100 100 100 100
SGI 1-5 ASTORG Assurance IG 100 100 100 100
Immobilier
SGI HOLDING SIS IG 100 100 100 100
d’exploitation
SGI PACIFIC Assurance IG 89,24 86,17 89,53 89,53
SHINE Société Financière IG 90,9 80,6 90,9 80,6
Société Foncière et
SNC CŒUR 8E MONPLAISIR de Financement MEI 30 30 30 30
Immobilier
Société Foncière et
(2) SNC COPRIM RÉSIDENCES de Financement IG 0 100 0 100
Immobilier
Société Foncière et
SNC D’AMÉNAGEMENT FORUM de Financement MEP 33,33 33,33 33,33 33,33
SEINE ISSY LES MOULINEAUX Immobilier
Société Foncière et
SNC NEUILLY ÎLE DE LA JATTE de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Société Foncière et
SNC PROMOSEINE de Financement MEP 33,33 33,33 33,33 33,33
Immobilier
SOCIÉTÉ ANONYME DE CRÉDIT
À L’INDUSTRIE FRANÇAISE (CALIF) Banque IG 100 100 100 100

Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 45 45 45 45
CAP THALASSA Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 50 50 50 50
CAP VEYRE Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 30 30 30 30
DE DIANE Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 28 28 28 28
DE PIERLAS Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement IG 100 99,99 100 100
DES COMBEAUX DE TIGERY Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 30 30 30 30
ESTEREL TANNERON Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE
FONTENAY – ESTIENNES D’ORVES de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 20 20 20 20
GAMBETTA DÉFENSE V Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 30 30 30 30
LE BOTERO Immobilier

OMP $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 35 35 35 35
LES HAUTS DE L’ESTAQUE Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 25 25 25 25
LES HAUTS DE SEPTÈMES Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 35 35 35 35
MIRECRAU Immobilier
Société Foncière et
(2) SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement IG 0 100 0 100
NAXOU Immobilier
Société Foncière et
(2) SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement IG 0 100 0 100
TOULDI Immobilier
Société Foncière et
SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE de Financement MEI 35 35 35 35
VERT COTEAU Immobilier
SOCIÉTÉ DE BOURSE Société Financière IG 100 100 100 100
GILBERT DUPONT
Société de
SOCIÉTÉ DE LA RUE ÉDOUARD VII IG 100 99,91 100 99,91
Portefeuille
SOCIÉTÉ DES TERRAINS ET Immobilier IG 100 99,98 100 100
IMMEUBLES PARISIENS (STIP) d’exploitation
Société Foncière et
SOCIÉTÉ DU PARC D’ACTIVITÉ de Financement MEI 30 30 30 30
DE LA VALENTINE Immobilier

(5) SOCIÉTÉ FINANCIÈRE Société Financière IG 0 100 0 100


D’ANALYSE ET DE GESTION
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société de IG 100 100 100 100
CAPITAL FINANCE Portefeuille
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société de IG 100 100 100 100
CAPITAL PARTENAIRES Portefeuille
Financements
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FACTORING IG 100 100 100 100
Spécialisés

(5) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société de IG 0 100 0 100


PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES Portefeuille
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Foncière et
POUR LE DÉVELOPPEMENT
DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
IMMOBILIER « SOGEBAIL »
Société Foncière et
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE REAL ESTATE de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SCF Société Financière IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES Société de IG 100 100 100 100
SERVICES HOLDING Portefeuille
Financements
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SFH IG 100 100 100 100
Spécialisés
Société de
(6) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE VENTURES IG 100 0 100 0
Portefeuille
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE Immobilier IG 100 100 100 100
DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN d’exploitation
SOCIÉTÉ MARSEILLAISE Banque IG 100 100 100 100
DE CRÉDIT

+      


 + $# !"#!# $%!"

OMQ
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France SOFIDY CONVICTIONS Assurance IG 35,1 35,1 35,1 35,1
IMMOBILIÈRES
Immobilier
SOGE BEAUJOIRE IG 100 99,99 100 100
d’exploitation
Immobilier
SOGE PERIVAL I IG 100 100 100 100
d’exploitation
Immobilier
SOGE PERIVAL II IG 100 100 100 100
d’exploitation
Immobilier
SOGE PERIVAL III IG 100 100 100 100
d’exploitation
Immobilier
SOGE PERIVAL IV IG 100 100 100 100
d’exploitation
Société de
SOGEACT.SELEC.MON IG 99,78 99,78 99,78 99,78
Portefeuille
Société Foncière et
(6) SOGEAX de Financement IG 60 0 60 0
Immobilier
Immobilier
SOGECAMPUS IG 100 100 100 100
d’exploitation
SOGÉCAP Assurance IG 100 100 100 100
SOGÉCAP – DIVERSIFIED Financements IG 100 100 100 100
LOANS FUND Spécialisés
Société de
SOGÉCAP DIVERSIFIE 1 IG 100 100 100 100
Portefeuille
SOGÉCAP EQUITY OVERLAY Assurance IG 100 100 100 100
(FEEDER)
SOGÉCAP LONG TERME N° 1 Société Financière IG 100 100 100 100
SOGECAPIMMO 2 Assurance IG 90,71 89,39 90,84 90,84
Société de
SOGEFIM HOLDING IG 100 100 100 100
Portefeuille
Financements
SOGEFIMUR IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SOGEFINANCEMENT IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SOGEFINERG FRANCE IG 100 100 100 100
Spécialisés
Immobilier
SOGEFONTENAY IG 100 100 100 100
d’exploitation
Financements
SOGELEASE FRANCE IG 100 100 100 100
Spécialisés
Immobilier
SOGEMARCHÉ IG 100 100 100 100
d’exploitation
Société de
SOGEPARTICIPATIONS IG 100 100 100 100
Portefeuille
SOGEPIERRE Société Financière IG 100 100 100 100
Société Foncière et
SOGEPROM de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
(5) SOGEPROM ALPES de Financement IG 0 100 0 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM ALPES HABITAT de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM de Financement IG 100 100 100 100
CENTRE VAL-DE-LOIRE Immobilier

OMR $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
France Société Foncière et
SOGEPROM CÔTE D’AZUR de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
(5) SOGEPROM CVL SERVICES de Financement IG 0 100 0 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM ENTREPRISES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM LYON de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM PARTENAIRES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM RÉALISATIONS de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
(5) SOGEPROM RÉSIDENCES de Financement IG 0 100 0 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM SERVICES de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM SUD RÉALISATIONS de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
SOGESSUR Assurance IG 100 100 100 100
Immobilier
SOGEVIMMO IG 98,75 85,55 98,75 85,55
d’exploitation
Société Foncière et
ST BARNABÉ 13004 de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Financements
STAR LEASE IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
TEMSYS IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
(6) TRANSACTIS Société de Service MEP 50 0 50 0
TREEZOR SAS Société Financière IG 95,12 100 95,12 100
Société Foncière et
URBANISME ET COMMERCE de Financement IG 100 100 100 100
PROMOTION Immobilier
Société de
(6) VALMINCO IG 100 0 100 0
Portefeuille
Immobilier
VALMINVEST IG 100 100 100 100
d’exploitation
Société Foncière et
VG PROMOTION de Financement MEI 35 35 35 35
Immobilier
Société Foncière et
VIENNE BON ACCUEIL de Financement MEP 50 50 50 50
Immobilier
Société Foncière et
VILLA D’ARMONT de Financement MEI 40 40 40 40
Immobilier
Ghana
SOCIÉTÉ GÉNÉRAL GHANA PLC
(EX-SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GHANA Banque IG 60,22 60,22 60,22 60,22
LIMITED)

+      


 + $# !"#!# $%!"

OMS
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Gibraltar
HAMBROS (GIBRALTAR Société de Service IG 100 100 100 100
NOMINEES) LIMITED
SG KLEINWORT HAMBROS BANK Banque IG 100 100 100 100
(GIBRALTAR) LIMITED
(1) SG KLEINWORT HAMBROS BANK
Banque IG 100 0 100 0
(6) LIMITED GIBRALTAR BRANCH
Grèce
ALD AUTOMOTIVE S.A. Financements IG 75,94 79,82 100 100
LEASE OF CARS Spécialisés
Guinée
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GUINÉE Banque IG 57,93 57,94 57,93 57,94
Guinée Équatoriale
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUES Banque IG 52,44 52,44 57,23 57,23
EN GUINÉE ÉQUATORIALE
Hong Kong
SG ASSET FINANCE Société de IG 100 100 100 100
(HONG KONG) LIMITED Courtage
SG CAPITAL FINANCE Société Financière IG 100 100 100 100
(ASIA PACIFIC) LIMITED
SG CAPITAL FINANCE Société Financière IG 100 100 100 100
(HONG KONG) LIMITED
SG CORPORATE FINANCE Société Financière IG 100 100 100 100
(ASIA PACIFIC) LIMITED
SG CORPORATE FINANCE Société Financière IG 100 100 100 100
(HONG KONG) LIMITED
SG FINANCE (ASIA PACIFIC) Société Financière IG 100 100 100 100
LIMITED
SG FINANCE Société Financière IG 100 100 100 100
(HONG KONG) LIMITED
(1) SG HONG KONG Banque IG 100 100 100 100
SG LEASING Société Financière IG 100 100
(HONG KONG) LIMITED 100 100

Société de
SG SECURITIES (HK) LIMITED IG 100 100 100 100
Courtage
SG SECURITIES Société de
ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS IG 100 100 100 100
Courtage
LIMITED
Société Foncière et
(1) SGL ASIA HK de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ASIA LTD. Société Financière IG 100 100 100 100
TH INVESTMENTS Société Financière IG 100 100 100 100
(HONG KONG) 1 LIMITED
TH INVESTMENTS Société Financière IG 100 100 100 100
(HONG KONG) 5 LIMITED
Hongrie
ALD AUTOMOTIVE
MAGYARORSZAG Financements
AUTOPARK-KEZELO ES IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
FINANSZIROZO KORLATOLT
FELELOSSEGU TARSASAG

ONJ $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Île de Jersey
ELMFORD LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100
HANOM I LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100
HANOM II LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100
HANOM III LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100
J D CORPORATE SERVICES Société de Service IG 100 100 100 100
LIMITED
KLEINWORT BENSON CUSTODIAN Banque IG 100 100 100 100
SERVICES LIMITED
SG HAMBROS NOMINEES Société Financière IG 100 100 100 100
(JERSEY) LIMITED
SG HAUSSMANN FUND Société Financière IG 100 100 100 100
(EX-LYXOR MASTER FUND)
SG KLEINWORT HAMBROS BANK Banque IG 100 100 100 100
(CI) LIMITED
(1) SG KLEINWORT HAMBROS BANK
Banque IG 100 0 100 0
(6) LIMITED JERSEY BRANCH
SG KLEINWORT HAMBROS Société de
CORPORATE SERVICES (CI) IG 100 100 100 100
Portefeuille
LIMITED
SG KLEINWORT HAMBROS TRUST Société Financière IG 100 100 100 100
COMPANY (CI) LIMITED
SGKH TRUSTEES (CI) LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100
Île de Man
KBBIOM LIMITED Banque IG 100 50 100 50
KBTIOM LIMITED Banque IG 100 100 100 100
Île Guernesey
CDS INTERNATIONAL LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100
HAMBROS (GUERNSEY Société de Service IG 100 100 100 100
NOMINEES) LTD.
HTG LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100
KLEINWORT BENSON
INTERNATIONAL TRUSTEES Banque IG 100 100 100 100
LIMITED

(1) SG KLEINWORT HAMBROS BANK Banque IG 100 100 100 100


(CI) LIMITED, GUERNSEY BRANCH
(1) SG KLEINWORT HAMBROS BANK
Banque IG 100 0 100 0
(6) LIMITED GUERNSEY BRANCH
Inde
ALD AUTOMOTIVE Financements IG 75,94 79,82 100 100
PRIVATE LIMITED Spécialisés
(1) SG MUMBAI Banque IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GLOBAL Société de Service IG 100 100 100 100
SOLUTION CENTRE INDIA
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES Société de IG 100 100 100 100
INDIA PRIVATE LIMITED Courtage

+      


 + $# !"#!# $%!"

ONK
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Irlande
ALD RE DESIGNATED Assurance IG 75,94 79,82 100 100
ACTIVITY COMPANY
IRIS SPV PLC SERIES MARK Société Financière IG 100 100 100 100
IRIS SPV PLC SERIES SOGÉCAP Société Financière IG 100 100 100 100
MERRION FLEET Financements IG 75,94 79,82 100 100
MANAGEMENT LIMITED Spécialisés
NB SOG EMER EUR – I Société Financière IG 100 100 100 100
(1) SG DUBLIN Banque IG 100 100 100 100
SG KLEINWORT HAMBROS
PRIVATE INVESTMENT OFFICE Banque IG 100 100 100 100
SERVICES LIMITED
SGBT FINANCE IRELAND Financements IG 100 100 100 100
DESIGNATED ACTIVITY COMPANY Spécialisés

(2) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE HEDGING Société Financière IG 0 100 0 100


DESIGNATED ACTIVITY COMPANY
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES
SERVICES, SGSS (IRELAND)
LIMITED (EX-SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Financière IG 100 100 100 100
SECURITIES SERVICES
(IRELAND) LTD.)
Italie
Financements
ALD AUTOMOTIVE ITALIA S.R.L IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
FIDITALIA S.P.A IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
FRAER LEASING SPA IG 74,99 75,02 74,99 75,02
Spécialisés
Financements
(6) MORIGI FINANCE S.R.L. IG 100 0 100 0
Spécialisés
Financements
(6) RED & BLACK AUTO ITALY S.R.L IG 100 0 100 0
Spécialisés
SG EQUIPMENT FINANCE Financements IG 100 100 100 100
ITALY S.P.A. Spécialisés
Financements
SG FACTORING SPA IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SG LEASING SPA IG 100 100 100 100
Spécialisés

(1) SG LUXEMBOURG ITALIAN Financements IG 100 100 100 100


BRANCH Spécialisés
(1) SG MILAN Banque IG 100 100 100 100

(1) SOCECAP S.A. RAPPRESENTANZA Assurance IG 100 100 100 100


GÉNÉRALE PER L’ITALIA
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES Banque IG 100 100 100 100
SERVICES S.P.A.
(1) SOGESSUR SA Assurance IG 100 100 100 100
Japon
(1) SG TOKYO Banque IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE HAUSSMANN Société de IG 100 100 100 100
MANAGEMENT JAPAN LIMITED Portefeuille
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES Société de IG 100 100 100 100
JAPAN LIMITED Courtage
Lettonie
Financements
ALD AUTOMOTIVE SIA IG 56,96 59,86 75 75
Spécialisés

ONL $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Lituanie
Financements
UAB ALD AUTOMOTIVE IG 56,96 59,86 75 75
Spécialisés
Luxembourg
ALD INTERNATIONAL Financements IG 75,94 79,82 100 100
SERVICES S.A. Spécialisés
Financements
AXUS LUXEMBOURG SA IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
BARTON CAPITAL SA Société Financière IG 100 100 100 100
CODEIS COMPARTIMENT A0084 Assurance IG 100 100 100 100
CODEIS COMPARTIMENT A0076 Société Financière IG 100 100 100 100
CODEIS SECURITIES S.A. Société Financière IG 100 100 100 100
COVALBA Société Financière IG 100 100 100 100
GOLDMAN SACHS 2 G EM M DBP Société Financière IG 100 100 100 100
ID
IVEFI S.A. Société Financière IG 100 100 100 100
(2) LYXOR EURO 6M – CLASS SI Assurance IG 0 64,37 0 64,37
MOOREA GLB BALANCED Assurance IG 68,08 68,08 68,08 68,08
PIONEER INVESTMENTS Financements IG 100 100 100 100
DIVERSIFIED LOANS FUND Spécialisés

(2) RED & BLACK AUTO LEASE Société Financière IG 0 79,82 0 100
GERMANY S.A.
Société Foncière et
RED & BLACK AUTO LEASE de Financement IG 75,94 79,82 100 100
GERMANY S.A. Immobilier
SALINGER S.A. Banque IG 100 100 100 100
SG ISSUER Société Financière IG 100 100 100 100
SGBT ASSET BASED FUNDING SA Société Financière IG 100 100 100 100
SGBTCI Société Financière IG 100 100 100 100
Société Foncière et
SGL ASIA de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
SGL RE Assurance IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100
CAPITAL MARKET FINANCE
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100
FINANCING AND DISTRIBUTION
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Assurance IG 100 100 100 100
LIFE INSURANCE BROKER SA
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100
LUXEMBOURG
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Financements IG 100 100 100 100
LUXEMBOURG LEASING Spécialisés
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE Société Financière IG 100 100 100 100
WEALTH MANAGEMENT S.A.
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE RE SA Assurance IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE Immobilier IG 100 100 100 100
DE L’ARSENAL d’exploitation
SOGELIFE Assurance IG 100 100 100 100
(6) SOLYS Société Financière IG 100 0 100 0
SPIRE S.A. – Assurance IG 100 100
COMPARTIMENT 2021-51 100 100

Financements
SURYA INVESTMENTS S.A. IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
(6) ZEUS FINANCE LEASING S.A. IG 75,94 0 100 0
Spécialisés

+      


 + $# !"#!# $%!"

ONM
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Madagascar
BFV – SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
(EX-BANKY FAMPANDROSOANA Banque IG 70 70 70 70
VAROTRA SG)
Malaisie

(6) ALD MHC MOBILITY SERVICES Financements IG 45,56 0 60 0


MALAYSIA SDN BHD Spécialisés
Malte

(2) LNG MALTA INVESTMENT 1 Société Financière IG 0 100 0 100


LIMITED

(2) LNG MALTA INVESTMENT 2 Société Financière IG 0 100 0 100


LIMITED
Maroc
Financements
ALD AUTOMOTIVE S.A. MAROC IG 35,23 36,58 50 50
Spécialisés
ATHENA COURTAGE Assurance IG 58,28 58,23 99,93 99,9
Immobilier
FONCIMMO IG 57,67 57,65 100 100
d’exploitation
LA MAROCAINE VIE Assurance IG 79,24 79,77 99,98 99,98
SG MAROCAINE DE BANQUES Banque IG 57,67 57,65 57,67 57,65
SOCIÉTÉ D’ÉQUIPEMENT Financements
DOMESTIQUE ET MÉNAGER IG 31,19 30,97 53,98 53,72
Spécialisés
« EQDOM »
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE LEASING Financements IG 57,67 57,65 100 100
AU MAROC Spécialisés
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE OFFSHORE Société Financière IG 57,64 57,62 99,94 99,94
SOGECAPITAL GESTION Société Financière IG 57,64 57,62 99,94 99,94
Société de
SOGECAPITAL PLACEMENT IG 57,66 57,62 99,98 99,94
Portefeuille
Financements
SOGEFINANCEMENT MAROC IG 57,67 57,65 100 100
Spécialisés
Maurice
SG SECURITIES BROKING (M) Société de IG 100 100 100 100
LIMITED Courtage
Mauritanie
(6) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MAURITANIE Banque IG 95,5 0 95,5 0
Mexique
Financements
ALD AUTOMOTIVE S.A. DE C.V. IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés

ALD FLEET S.A. DE CV SOFOM ENR Financements IG 75,94 79,82 100 100


Spécialisés
SGFP MEXICO, S.A. DE C.V. Société Financière IG 100 100 100 100
Monaco
SOCIÉTÉ DE BANQUE MONACO Banque IG 100 100 100 100

(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100


(SUCCURSALE MONACO)
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE Banque IG 100 100 100 100
BANKING (MONACO)
Norvège
Financements
ALD AUTOMOTIVE AS IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
NF FLEET AS IG 60,75 63,85 80 80
Spécialisés

ONN $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Nouvelle-Calédonie
Financements
CREDICAL IG 88,34 87,07 98,05 96,64
Spécialisés
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 90,09 90,1 90,09 90,1
CALÉDONIENNE DE BANQUE
Pays-Bas
Financements
ALVARENGA INVESTMENTS B.V. IG 100 100 100 100
Spécialisés
ASTEROLD B.V. Société Financière IG 100 100 100 100
Financements
AXUS FINANCE NL B.V. IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
AXUS NEDERLAND BV IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
BRIGANTIA INVESTMENTS B.V. Société Financière IG 100 100 100 100
Financements
CAPEREA B.V. IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
(6) FORD FLEET MANAGEMENT B.V. IG 38,05 0 50,1 0
Spécialisés
Financements
HERFSTTAFEL INVESTMENTS B.V. IG 100 100 100 100
Spécialisés
HORDLE FINANCE B.V. Société Financière IG 100 100 100 100
Financements
MONTALIS INVESTMENT BV IG 100 100 100 100
Spécialisés
(1) SG AMSTERDAM Banque IG 100 100 100 100
SG EQUIPMENT FINANCE Financements IG 100 100 100 100
BENELUX BV Spécialisés
Financements
SOGELEASE B.V. IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SOGELEASE FILMS IG 100 100 100 100
Spécialisés
TYNEVOR B.V. Société Financière IG 100 100 100 100
Pérou
Financements
ALD AUTOMOTIVE PERU S.A.C. IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Pologne
ALD AUTOMOTIVE Financements IG 75,94 79,82 100 100
POLSKA SP Z O.O. Spécialisés
SG EQUIPMENT LEASING Financements IG 100 100 100 100
POLSKA SP Z.O.O. Spécialisés

(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE S.A. Banque IG 100 100 100 100


ODDZIAL W POLSCE

(1) SOGÉCAP SPOLKA AKCYJNA Assurance IG 100 100 100 100


ODDZIAL W POLSCE

(1) SOGESSUR SPOLKA AKCYJNA Assurance IG 100 100 100 100


ODDZIAL W POLSCE
Polynésie Française
BANQUE DE POLYNÉSIE Banque IG 72,1 72,1 72,1 72,1
Financements
SOGELEASE BDP « SAS » IG 72,1 72,1 100 100
Spécialisés
Portugal
SGALD AUTOMOTIVE SOCIEDADE Financements
GERAL DE COMERCIO E ALUGUER IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
DE BENS SA

+      


 + $# !"#!# $%!"

ONO
P
  
#" &" $& -##" !" "-" 

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
République tchèque
Financements
ALD AUTOMOTIVE S.R.O. IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
ESSOX SRO IG 80 80 100 100
Spécialisés
FACTORING KB Société Financière IG 60,73 60,73 100 100
KB PENZIJNI SPOLECNOST, A.S. Société Financière IG 60,73 60,73 100 100
Société Foncière et
KB REAL ESTATE de Financement IG 60,73 60,73 100 100
Immobilier
KB SMARTSOLUTIONS, S.R.O. Banque IG 60,73 60,73 100 100
KOMERCNI BANKA A.S Banque IG 60,73 60,73 60,73 60,73
KOMERCNI POJISTOVNA A.S Assurance IG 80,76 80,76 100 100
MODRA PYRAMIDA STAVEBNI Société Financière IG 60,73 60,73 100 100
SPORITELNA AS
PROTOS Société Financière IG 60,73 60,73 100 100
SG EQUIPMENT FINANCE Financements IG 80,33 80,33 100 100
CZECH REPUBLIC S.R.O. Spécialisés
Société Foncière et
SOGEPROM CESKA REPUBLIKA de Financement IG 100 100 100 100
S.R.O. Immobilier
Société Foncière et
SOGEPROM MICHLE S.R.O. de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier
Immobilier
STD2, S.R.O. IG 60,73 60,73 100 100
d’exploitation
Société Foncière et
VN 42 de Financement IG 60,73 60,73 100 100
Immobilier
WORLDLINE CZECH REPUBLIC Société de Service MEI 0,06 0,61 40 40
S.R.O.
Roumanie
Financements
ALD AUTOMOTIVE SRL IG 72,79 75,89 100 100
Spécialisés
BRD – GROUPE SOCIÉTÉ Banque IG 60,17 60,17 60,17 60,17
GÉNÉRALE SA
Société de
BRD ASSET MANAGEMENT SAI SA IG 60,17 60,15 100 100
Portefeuille
BRD FINANCE IFN S.A. Société Financière IG 80,48 80,48 100 100
Financements
BRD SOGELEASE IFN S.A. IG 60,17 60,17 100 100
Spécialisés
Société Foncière et
S.C. ROGARIU IMOBILIARE S.R.L. de Financement IG 75 75 75 75
Immobilier
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GLOBAL Société de Service IG 100 100 100 100
SOLUTION CENTRE ROMANIA
Société Foncière et
SOGEPROM ROMANIA SRL de Financement IG 100 100 100 100
Immobilier

(1) SOGESSUR S.A. PARIS – Assurance IG 100 100 100 100


SUCURSALA BUCURESTI

ONP $# !"#!# $%!"



+      
 +


  
#" &" $& -##" !" "-"
P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Royaume-Uni
ACR Société Financière IG 100 100 100 100
ALD AUTOMOTIVE GROUP Financements IG 75,94 79,82 100 100
LIMITED Spécialisés
Financements
ALD AUTOMOTIVE LIMITED IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés

(1) BRIGANTIA INVESTMENTS B.V. Société Financière IG 100 100 100 100
(UK BRANCH)
FENCHURCH NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100

(6) FORD FLEET MANAGEMENT Financements IG 38,05 0 100 0


UK LIMITED Spécialisés
FRANK NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100

(1) HORDLE FINANCE B.V. (UK Société Financière IG 100 100 100 100
BRANCH)
JWB LEASING LIMITED Financements IG 100 100 100 100
PARTNERSHIP Spécialisés
KBIM STANDBY NOMINEES Banque IG 100 100 100 100
LIMITED
KBPB NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100
KH COMPANY SECRETARIES Banque IG 100 100 100 100
LIMITED
KLEINWORT BENSON FARMLAND Banque IG 75 75 75 75
TRUST (MANAGERS) LIMITED
LANGBOURN NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100

(6) RED & BLACK AUTO LEASE UK 1 Financements IG 0 0


PLC Spécialisés 75,94 100

ROBERT BENSON, LONSDALE & Banque IG 100 100 100 100


CO. (CANADA) LIMITED
Financements
SG (MARITIME) LEASING LIMITED IG 100 100 100 100
Spécialisés
SG EQUIPMENT FINANCE Financements IG 100 100 100 100
(DECEMBER) LIMITED Spécialisés
SG FINANCIAL SERVICES LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100
SG HAMBROS (LONDON) Société Financière IG 100 100 100 100
NOMINEES LIMITED
SG HAMBROS TRUST COMPANY Société Financière IG 100 100 100 100
LIMITED
SG HEALTHCARE BENEFITS Société Financière IG 100 100 100 100
TRUSTEE COMPANY LIMITED
SG INVESTMENT LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100
SG KLEINWORT HAMBROS BANK Banque IG 100 100 100 100
LIMITED
SG KLEINWORT HAMBROS Banque IG 100 100 100 100
LIMITED
SG KLEINWORT HAMBROS TRUST Banque IG 100 100 100 100
COMPANY (UK) LIMITED
Financements
SG LEASING (ASSETS) LIMITED IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SG LEASING (CENTRAL 3) LIMITED IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SG LEASING (GEMS) LIMITED IG 100 100 100 100
Spécialisés

+      


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ONQ
P
  
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Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
 Royaume-Uni Financements
SG LEASING (JUNE) LIMITED IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SG LEASING (MARCH) LIMITED IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
SG LEASING (USD) LIMITED IG 100 100 100 100
Spécialisés
Financements
(2) SG LEASING (UTILITIES) LIMITED IG 0 100 0 100
Spécialisés
Financements
SG LEASING IX IG 100 100 100 100
Spécialisés
(1) SG LONDRES Banque IG 100 100 100 100
SOCGEN NOMINEES (UK) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPMENT Financements IG 100 100 100 100
FINANCE LIMITED Spécialisés
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société de IG 100 100 100 100
INTERNATIONAL LIMITED Courtage
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Financière IG 100 100 100 100
INVESTMENTS (U.K.) LIMITED
STRABUL NOMINEES LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100
(1) TYNEVOR B.V. (UK BRANCH) Société Financière IG 100 100 100 100
Russie (Fédération de)
Financements
ALD AUTOMOTIVE OOO IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
CJSC SG FINANCE (EX-CLOSED Financements
(4) JOINT STOCK COMPANY SG IG 0 99,97 0 100
Spécialisés
FINANCE)
(4) LLC RUSFINANCE Banque IG 0 99,97 0 100
(4) LLC TELSYCOM Société de Service IG 0 99,97 0 100
(4) PJSC ROSBANK Banque IG 0 99,97 0 99,97

CAPITAL ASSET MANAGEMENT Société Foncière et


(4) RB de Financement IG 0 99,97 0 100
LIMITED LIABILITY COMPANY Immobilier
Financements
(4) RB FACTORING LLC IG 0 99,97 0 100
Spécialisés
Financements
(4) RB LEASING LLC IG 0 99,97 0 100
Spécialisés
Immobilier
(4) RB SERVICE LLC IG 0 99,97 0 100
d’exploitation
(4) RB SPECIALIZED DEPOSITARY LLC Société Financière IG 0 99,97 0 100

(4) RB TRADING LIMITED LIABILITY Financements IG 0 99,97 0 100


COMPANY Spécialisés

(4) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Assurance IG 0 99,99 0 100


STRAKHOVANIE LLC

(4) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Assurance IG 0 99,99 0 100


STRAKHOVANIE ZHIZNI LLC
Sénégal
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SÉNÉGAL Banque IG 64,45 64,45 64,87 64,87
Serbie
ALD AUTOMOTIVE D.O.O Financements IG 75,94 79,82 100 100
BEOGRAD Spécialisés

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+      
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P

Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Singapour
Société de
SG MARKETS (SEA) PTE. LTD. IG 100 100 100 100
Courtage
SG SECURITIES (SINGAPORE) PTE. Société de IG 100 100 100 100
LTD. Courtage
(1) SG SINGAPOUR Banque IG 100 100 100 100
SG TRUST (ASIA) LTD. Société Financière IG 100 100 100 100
Slovaquie
ALD AUTOMOTIVE SLOVAKIA Financements IG 75,94 79,82 100 100
S.R.O. Spécialisés
Financements
ESSOX FINANCE S.R.O IG 80 80 100 100
Spécialisés
(1) KOMERCNI BANKA SLOVAKIA Banque IG 60,73 60,73 100 100
SG EQUIPMENT FINANCE
(1) CZECH REPUBLIC S.R.O. Financements IG 80,33 80,33 100 100
ORGANIZACNA ZLOZKA Spécialisés
(SLOVAK RUPUBLIC BRANCH)
Slovénie
ALD AUTOMOTIVE Financements IG 75,94 79,82 100 100
OPERATIONAL LEASING DOO Spécialisés
Suède
Financements
ALD AUTOMOTIVE AB IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
Financements
NF FLEET AB IG 60,75 63,85 80 80
Spécialisés

(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE S.A. Banque IG 100 100 100 100


BANKFILIAL SVERIGE
Suisse
Financements
ALD AUTOMOTIVE AG IG 75,94 79,82 100 100
Spécialisés
SG EQUIPMENT FINANCE Financements IG 100 100 100 100
SCHWEIZ AG Spécialisés
(1) SG ZURICH Banque IG 100 100 100 100
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE Banque IG 100 100 100 100
BANKING (SUISSE) S.A.
Taïwan

(1) SG SECURITIES (HONG KONG) Société de IG 100 100 100 100


LIMITED TAIPEI BRANCH Courtage
(1) SG TAIPEI Banque IG 100 100 100 100
Tchad
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE TCHAD Banque IG 56,91 56,86 67,92 67,83
Thaïlande
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES Société de IG 100 100 100 100
(THAILAND) LTD. Courtage
Togo
(1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE TOGO Banque IG 93,43 93,43 100 100

+      


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ONS
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Pourcentage Pourcentage de
d’intérêt Groupe contrôle Groupe
Au Au Au Au
Pays Activités Méthode* 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2022 31.12.2021
Tunisie
UNION INTERNATIONALE Banque IG 55,1 55,1 52,34 52,34
DE BANQUES
Turquie
ALD AUTOMOTIVE TURIZM Financements IG 75,94 79,82 100 100
TICARET ANONIM SIRKETI Spécialisés
(1) SG ISTANBUL Banque IG 100 100 100 100
Ukraine
ALD AUTOMOTIVE UKRAINE Financements IG
75,94 79,82 100 100
LIMITED LIABILITY COMPANY Spécialisés
* IG : Intégration Globale – AC : Activité Conjointe – MEP : Mise en Équivalence (partenariat) – MEI : Mise en Équivalence (influence notable) – MES : Mise en Équivalence
par Simplification (Entités contrôlées par le Groupe faisant l’objet d’une consolidation selon la méthode de mise en équivalence, par simplification en raison de leur
caractère peu significatif).
(1) Succursales.
(2) Entités liquidées.
(3) Entités déconsolidées.
(4) Entités cédées.
(5) Transmissions universelles de patrimoine et Fusions.
(6) Entités entrées dans le périmètre de consolidation.

Des informations complémentaires relatives au périmètre de consolidation et aux titres de participation présentant un caractère significatif requises
par le règlement de l’Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 sont disponibles sur le site internet du groupe
Société Générale à l’adresse suivante : https://investors.societegenerale.com/fr/base-documentaire.

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Les comptes consolidés du groupe Société Générale sont certifiés Une synthèse des SACC (approuvés ou refusés) est présentée à chaque
conjointement par les cabinets Ernst & Young et Autres, représenté par séance du CACI.
M. Micha Missakian et M. Vincent Roty, d’une part, et Deloitte et
Les honoraires versés par type de mission (certification ou SACC)
Associés, représenté par M. Jean-Marc Mickeler et Mme Maud Monin,
font l’objet d’un examen annuel par le CACI.
d’autre part.
Enfin, les Directions financières des entités ou des lignes-métiers se
Sur proposition du Conseil d’administration et à la suite de la
prononcent annuellement sur la qualité des audits de
recommandation du Comité d’audit et de contrôle interne (CACI)
Deloitte et Associés et Ernst & Young et Autres. Les conclusions de cette
de Société Générale, l’Assemblée générale du 23 mai 2018 a renouvelé
enquête sont également présentées au CACI.
les mandats du cabinet Ernst & Young et Autres et du cabinet
Deloitte et Associés, pour une période de six ans. Le tableau ci-dessous présente les honoraires facturés par
Ernst & Young et Autres, d’une part, et Deloitte et Associés, d’autre part,
Conformément à la réglementation européenne relative à l’audit,
à Société Générale S.A. et ses filiales. Ces montants n’incluent pas les
le CACI met en œuvre une politique spécifique d’approbation des
honoraires facturés par leurs réseaux respectifs.
services autres que la certification des comptes (SACC) fournis par les
Commissaires aux comptes et leurs réseaux afin de vérifier
préalablement au lancement de la mission la conformité de cette
dernière au regard de cette réglementation.

Ernst & Young et Autres Deloitte et Associés Total


(Montants hors taxes en M EUR) 2022 2021* 2022 2021* 2022 2021*
Émetteur 4 4 4 4 8 8
Certification des comptes individuels
et consolidés Filiales intégrées
globalement 4 3 7 6 11 9
SOUS-TOTAL 8 7 11 10 19 17
Émetteur - 1 - 1 - 2
Services Autres que la Certification
des Comptes (SACC) Filiales intégrées
globalement 1 - 1 - 2 -
TOTAL 9 8 12 11 21 19
* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2021 afin de ne présenter que les montants d’honoraires facturés par Ernst & Young et Autres,
d’une part, et Deloitte et Associés, d’autre part, à Société Générale S.A. et ses filiales, en excluant les honoraires facturés par leur réseau.

Les services autres que la certification des comptes sont principalement constituées de procédures d’audit étendu (procédures convenues) et de lettres
de confort. Ils comprennent également des services expressément et exclusivement confiés aux Commissaires aux comptes pour 0,7 million d’euros.

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Le Groupe procède chaque trimestre à un examen détaillé des litiges dommages-intérêts. Le 3 avril 2017, le tribunal anglais a fait droit
présentant un risque significatif. Ces litiges peuvent donner lieu à aux deux demandes de Goldas. Le 15 mai 2018, la Cour d’appel de
l’enregistrement de provisions s’il s’avère probable ou certain que leur Londres a rejeté, dans sa totalité, la demande de dommages-intérêts
règlement donnera lieu à une sortie de ressources au bénéfice d’un accordée par la High Court de Londres à Goldas mais a rejeté les
tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Ces arguments de Société Générale relatifs à la validité des significations
provisions pour litiges sont classées parmi les Autres provisions au sein des actions judiciaires engagées contre les entités du groupe Goldas,
du poste Provisions au passif du bilan. lesquelles demeurent donc prescrites. Le 18 décembre 2018, la Cour
Suprême a refusé à Société Générale et à Goldas l’autorisation de se
Aucune information détaillée n’est fournie sur la constitution
pourvoir contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel, qui est donc
éventuelle de provisions individuelles ni sur le montant de ces
devenu définitif. Le 16 février 2017, Société Générale a, par ailleurs,
dernières dans la mesure où une telle communication serait de nature
été déboutée par le tribunal de commerce de Paris de ses demandes
à porter préjudice à la résolution des litiges concernés.
contre ses assureurs. Société Générale a interjeté appel de ce
p Le 24 octobre 2012, la Cour d’appel de Paris a confirmé la décision jugement.
rendue le 5 octobre 2010 par le tribunal correctionnel de Paris
p Au début des années 2000, la profession bancaire a adopté, en
déclarant J. Kerviel coupable d’abus de confiance, d’introduction
France, le principe du passage à la compensation électronique des
frauduleuse de données dans un système informatique, de faux et
chèques afin d’en rationaliser le traitement. Pour accompagner
d’usage de faux et le condamnant à cinq années d’emprisonnement
cette réforme (connue sous le nom d’EIC pour « Échange d’Images
dont deux avec sursis ainsi qu’au versement de 4,9 milliards d’euros à
Chèques ») qui a contribué à la sécurisation du traitement des
titre de dommages-intérêts à Société Générale. Le 19 mars 2014,
paiements par chèque et à la lutte contre la fraude, les banques ont
la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale de J. Kerviel.
créé plusieurs commissions interbancaires (dont la CEIC qui a été
L’arrêt de la Cour de cassation clôt ainsi ce dossier sur le plan pénal.
abandonnée en 2007). Ces commissions ont été décidées sous
Sur le plan civil, la Cour d’appel de Versailles a rejeté le 23 septembre
l’égide des autorités de tutelle du secteur, les pouvoirs publics étant
2016 la demande d’expertise de J. Kerviel et a confirmé ainsi le
tenus informés.
montant de la perte nette comptable de 4,9 milliards d’euros de la
Banque résultant des agissements frauduleux de J. Kerviel. Elle a Le 20 septembre 2010, l’Autorité française de la concurrence a
également déclaré J. Kerviel partiellement responsable du préjudice considéré que la mise en place et la fixation en commun du montant
causé à Société Générale et l’a condamné à payer à Société Générale de la CEIC et de deux autres commissions pour services connexes
1 million d’euros. Société Générale et J. Kerviel n’ont pas formé de étaient contraires au droit de la concurrence. Elle a condamné
pourvoi en cassation. Société Générale considère que cette décision l’ensemble des banques ayant participé à la mise en place de ces
est sans effet sur sa situation fiscale. Toutefois, comme indiqué par le commissions (Banque de France comprise) à un montant total
Ministre de l’Économie et des Finances dès septembre 2016, d’environ 385 millions d’euros d’amendes. Après plusieurs années
l’administration fiscale a examiné les conséquences fiscales de cette de procédure et deux arrêts de cassation, la Cour d’appel de Paris a
perte comptable et a indiqué qu’elle envisageait de remettre en cause réformé le 2 décembre 2021 la décision de l’Autorité française de la
la déductibilité de la perte occasionnée par les agissements de concurrence et a jugé que (i) il n’était pas établi que l’instauration
Jérôme Kerviel à hauteur de 4,9 milliards d’euros. Cette proposition de la CEIC et des commissions pour services connexes sur AOCT
de rectification est sans effet immédiat et devra éventuellement être (Annulation d’Opérations Compensées à Tort) ainsi que leur
confirmée par une notification de redressement adressée par perception avaient enfreint les dispositions de l’article L. 420-1 du
l’administration lorsque Société Générale sera en situation d’imputer Code de commerce et de l’article 101 du Traité sur le
les déficits reportables issus de la perte sur son résultat imposable. Fonctionnement de l’Union européenne et, (ii) que sa décision
Une telle situation ne se produira pas avant plusieurs années selon les ouvrait droit à restitution des sommes versées en exécution de la
prévisions de la Banque. Au regard de l’avis du Conseil d’État de 2011 décision réformée, à savoir environ 53,5 millions d’euros pour
et de sa jurisprudence constante confirmée récemment encore en ce Société Générale et environ 7 millions d’euros pour Crédit du Nord,
sens, Société Générale considère qu’il n’y a pas lieu de provisionner assorties des intérêts au taux légal. Le 31 décembre 2021, l’Autorité
les impôts différés actifs correspondants. Dans l’hypothèse où française de la concurrence a formé un nouveau pourvoi en
l’administration déciderait le moment venu de confirmer sa position cassation contre cette décision. La nouvelle procédure devant la
actuelle, le groupe Société Générale ne manquerait pas de faire valoir Cour de cassation est toujours en cours.
ses droits devant les juridictions compétentes. Par décision du
p En août 2009, une action de groupe a été engagée à l’encontre de
20 septembre 2018, la Commission d’instruction de la Cour de
Société Générale Private Banking (Suisse) (« SGPBS ») et de
révision et de réexamen des condamnations pénales a par ailleurs
nombreuses autres institutions financières et finalement transférée
déclaré irrecevable la requête en révision déposée en mai 2015 par
devant le Tribunal de la US District for the Northern District of Texas.
J. Kerviel à l’encontre de sa condamnation pénale confirmant ainsi
Les demandeurs entendaient représenter des clients de Stanford
l’absence de tout élément ou fait nouveau susceptible de justifier une
International Bank Ltd. (« SIBL »), une banque antiguaise, auprès de
réouverture du dossier pénal.
laquelle ils avaient déposé des fonds et/ou dont ils détenaient des
p Entre 2003 et 2008, Société Générale a conclu des contrats de certificats de dépôt émis depuis le 16 février 2009. Les demandeurs
consignation d’or avec le groupe turc Goldas. En février 2008, soutenaient être victimes de pertes résultant des fraudes de SIBL,
Société Générale a été alertée sur un risque de fraude et de du groupe Stanford et d’entités liées, dont les défendeurs seraient,
détournement des stocks d’or détenus par Goldas. Ces soupçons ont selon eux, également responsables. Ils cherchaient à récupérer les
été rapidement confirmés par la non-restitution et le non-paiement paiements faits par l’intermédiaire des défendeurs ou faits à ces
de l’or, d’une valeur de 466,4 millions d’euros. Société Générale a derniers pour le compte de SIBL ou d’entités qui lui étaient liées au
engagé des actions civiles contre ses assureurs et contre plusieurs motif qu’il s’agirait de transferts frauduleux. Le Comité officiel des
entités du groupe Goldas. Goldas a, de son côté, introduit des investisseurs Stanford (« OSIC ») a été autorisé à intervenir dans la
actions judiciaires en Turquie et au Royaume-Uni contre procédure et a formé des demandes similaires contre SGPBS et les
Société Générale. Dans l’action intentée par Société Générale contre autres défendeurs. Après le dépôt des requêtes visant au rejet des
Goldas au Royaume-Uni, Goldas a sollicité son rejet sans examen au demandes, le tribunal a finalement autorisé, en avril 2015,
fond (strike out) et a formé à titre reconventionnel une demande de la poursuite de la grande majorité des demandes.

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Le 7 novembre 2017, l’US District Court a rejeté la requête des Dans la procédure relative à l’US Dollar Libor, toutes les demandes
demandeurs visant à la certification de leur groupe. Le 3 mai 2019, formées contre Société Générale ont été rejetées par la District Court
plusieurs centaines de demandeurs ont déposé des requêtes visant ou volontairement retirées par les demandeurs, sauf deux actions
à intervenir dans l’action en cours de l’OSIC, sollicitant des collectives et une action individuelle qui ont fait l’objet d’un sursis à
dommages-intérêts à titre individuel pour les pertes liées à leurs statuer. Les demandeurs à l’action de groupe ainsi que certains
investissements Stanford. Par décision du 18 septembre 2019, demandeurs individuels ont fait appel du rejet de leurs demandes
la Cour a rejeté ces requêtes en intervention. Un groupe de sur le fondement du droit de la concurrence devant la Cour d’appel
demandeurs a interjeté appel de ce rejet, qui a été rejeté par la Cour fédérale du Second Circuit. Le 30 décembre 2021, la Cour d’appel a
d’Appel par une décision du 3 février 2021, et le groupe restant de cassé l’arrêt de la District Court et a réinstauré les demandes fondées
demandeurs a initié une action distincte devant la juridiction sur le droit de concurrence. Ces demandes lesquelles ont été
étatique du Texas à Houston en novembre 2019, action maintenant renvoyées devant la District Court, comprennent celles formées par
pendante devant le Tribunal de la US District Court for the Southern un groupe de demandeurs ainsi que par des demandeurs individuels
District of Texas. qui allèguent avoir souscrit des produits indexés au LIBOR sur les
marchés de gré à gré. Le 21 juin 2022, la Cour Suprême a rejeté la
Le 12 février 2021, toutes les parties au litige ont déposé des
demande de pourvoi formée par Société Générale et d’autres
requêtes visant à l’obtention d’une décision partielle accélérée sur
défendeurs à l’encontre de la décision de la Cour d’appel fédérale
le fond. SGPBS sollicite le rejet de toutes les demandes en cours et
du Second Circuit. La phase de discovery est en cours.
OSIC a renouvelé sa demande initialement infructueuse d’obtention
Le 19 août 2022, un des demandeurs à une des actions de groupe,
d’une décision partielle accélérée sur le fond sollicitant le retour des
objet d’un sursis à statuer, s’est désisté de l’action à notre encontre.
transferts de 95 millions de dollars américains à SGPBS en 2008.
Le 9 janvier 2023, un des demandeurs individuels, National Credit
La phase de discovery est terminée.
Union Administration (agissant en tant que liquidateur de certaines
Le 19 janvier 2022, le Tribunal de la US District Court for the Northern institutions de crédit) a demandé le retrait définitif de ses demandes
District of Texas a demandé au panel judiciaire traitant des litiges à l’encontre de Société Générale.
multi-juridictionnels de renvoyer l’affaire à la US District Court for the
Dans la procédure relative au Yen Japonais Libor, le Tribunal a rejeté
Southern District of Texas à Houston, où elle avait été initiée à
la requête des demandeurs acheteurs d’instruments dérivés de gré
l’origine, pour les autres étapes de la procédure, y compris le
à gré Euroyen. Le 1er avril 2020, la Cour d’appel du Second Circuit a
procès. Le jour suivant, le 20 janvier 2022, la US District Court for the
infirmé cette décision de rejet et a rétabli les demandes des
Northern District of Texas a statué sur les requêtes pendantes visant
demandeurs. Le 24 août 2020, les demandeurs ont soumis une
à un jugement partiel accéléré sur le fond de l’affaire et a rejeté les
seconde assignation modifiée et les défendeurs ont soumis à
requêtes respectives de SGPBS et OSIC. Le dossier a été
nouveau une demande de rejet. Le 30 septembre 2021, la Cour a
formellement renvoyé devant le Tribunal du Southern District of
rejeté les demandes de certains plaignants et toutes celles fondées
Texas à Houston par ordonnance du 28 janvier 2022 et la date du
sur le Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act mais a
procès impliquant l’ensemble des défendeurs a été fixée au
maintenu certaines demandes fondées sur le droit de la
27 février 2023. Le 3 janvier 2023, SGPBS a conclu un accord
concurrence et le droit étatique. La phase de discovery est en cours.
transactionnel ayant pour objet de mettre un terme à l’action initiée
Dans l’autre procédure, initiée par des acheteurs ou vendeurs de
par l’OSIC et aux demandes introduites par certains demandeurs
produits dérivés indexés sur l’Euroyen sur le Chicago Mercantile
intervenus dans cette même procédure, à titre individuel, devant la
Exchange (« CME »), le 27 septembre 2019, les demandeurs ont
US District Court for the Southern District of Texas, pour un montant
soumis leur demande de certification de groupe.
couvert par une provision dans les comptes de Société Générale S.A.
Le 25 septembre 2020, le Tribunal a fait droit à la demande de rejet
à la suite d’une garantie financière fournie par Société Générale S.A.
des défendeurs et a écarté les dernières demandes des demandeurs.
à SGPBS. L’accord transactionnel sera soumis à la revue et à
Ces derniers ont fait appel devant la Cour d’appel fédérale du
l’approbation de la US District Court for the Northern District of Texas,
Second Circuit. Par décision du 18 octobre 2022, modifiée le
qui supervise la liquidation des actifs Stanford.
8 décembre 2022, la Cour d’appel fédérale du Second Circuit a
Dans le même dossier, une requête en conciliation a été déposée à confirmé le jugement de la District Court rejetant les demandes des
Genève en novembre 2022 par les Joint Liquidators de SIBL désignés plaignants.
par les juridictions antiguaises et représentant les mêmes
Dans le cadre de la procédure relative à l’Euribor, le Tribunal a rejeté
investisseurs que ceux représentés par les demandeurs américains.
l’ensemble des demandes formées contre Société Générale dans le
SGPBS se défendra dans le cadre de cette procédure si elle devait
cadre de l’action de groupe et a rejeté la requête des demandeurs
être notifiée de sa poursuite.
visant à déposer une assignation modifiée. Les demandeurs ont
p Nonobstant les accords transactionnels conclus en 2018 avec les interjeté appel de ces décisions devant la Cour d’appel fédérale du
autorités américaines relatifs à certains taux du London Interbank Second Circuit. Société Générale a trouvé un accord avec les
Offered Rates et à l’Euro Interbank Offered Rate (« dossier IBOR ») demandeurs pour un montant couvert par la provision. Cet accord a
et l’abandon définitif le 30 novembre 2021 des poursuites du DOJ donné lieu, le 21 novembre 2022, au prononcé d’un sursis par la
dans ce dossier (voir chapitre 4 du présent Document Cour d’appel fédérale du Second Circuit et d’un renvoi devant la
d’enregistrement universel), la Banque continue de se défendre juridiction de première instance pour validation par la District Court
dans le cadre de procédures civiles aux États-Unis (telles que de cette proposition d’accord transactionnel.
décrites ci-dessous) et a répondu à des demandes d’informations
En Argentine, Société Générale ainsi que d’autres institutions
reçues d’autres autorités, notamment des procureurs généraux
financières ont été assignées dans le cadre d’une action intentée par
(Attorneys General) de divers États des États-Unis et du Department
une association de consommateurs pour le compte de
of Financial Services de l’État de New York (NYDFS).
consommateurs argentins qui détenaient des obligations du
Aux États-Unis, Société Générale, de même que d’autres institutions gouvernement ou d’autres instruments dont les intérêts à payer
financières, ont été assignées dans le cadre d’actions de groupe étaient liés au US Dollar Libor. Il leur est reproché d’avoir enfreint
portant sur la fixation des taux US Dollar Libor, Yen Japonais Libor les dispositions protectrices du droit de la consommation argentin
et Euribor ainsi que sur des opérations portant sur des instruments lors de la fixation du taux US Dollar Libor. L’assignation dans ce
financiers indexés sur ces taux. Société Générale a également été dossier n’a pas encore été signifiée à Société Générale.
assignée dans le cadre de plusieurs actions individuelles
(hors Groupe) concernant le taux US Dollar Libor. Toutes ces actions
sont pendantes devant l’US District Court de Manhattan
(le « Tribunal »).

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p Le 15 janvier 2019, Société Générale et SG Americas Securities, LLC novembre 2014 et confirmé depuis lors sa position via la publication
ainsi que d’autres institutions financières, étaient visées par trois le 28 avril 2016 d’un avis motivé et la saisine le 8 décembre 2016 de
actions de groupe, qui ont été consolidées, sur le fondement du la Cour de Justice de l’Union européenne. La Cour de Luxembourg a
droit de la concurrence devant la US District Court de Manhattan. rendu son arrêt le 4 octobre 2018 et a condamné la France pour
Les demandeurs prétendaient que les banques du panel contribuant manquement du Conseil d’État quant à la non prise en compte de
à l’indice USD ICE Libor se seraient entendues pour soumettre des l’impôt des sous-filiales UE afin de gager le précompte acquitté à
contributions à un taux artificiellement bas et tirer ainsi profit de tort ainsi que sur l’absence de question préjudicielle. S’agissant de
leurs opérations sur produits dérivés liés à cet indice. la mise en œuvre pratique de la décision, Société Générale a
Les demandeurs sollicitent la certification d’un groupe comprenant continué à faire valoir ses droits auprès des juridictions
des résidents américains (personnes physiques et morales) compétentes et de l’administration fiscale dont elle attend un
qui auraient souscrit auprès d’un défendeur des obligations à taux traitement diligent et conforme au droit. La Cour administrative
variables ou des swaps d’intérêts à taux variable liés à l’USD ICE d’appel de Versailles a ainsi prononcé le 23 juin 2020 un arrêt
Libor dont ils auraient reçu paiement entre le 1er février 2014 et favorable à Société Générale sur nos créances Suez de 2002 et 2003,
aujourd’hui, indépendamment de la date d’achat de l’instrument suivies d’une exécution en notre faveur. L’arrêt de Versailles a
financier. Le 26 mars 2020, le Tribunal a rejeté cette action de groupe considéré que le précompte n’était pas compatible avec la directive
consolidée. Les demandeurs ont interjeté appel de cette décision. mère-filles : le Conseil d’État, saisi par ailleurs d’une demande de
Le 6 avril 2021, la Cour d’appel fédérale du Second Circuit a autorisé question prioritaire de constitutionnalité a relevé lui aussi que le
un nouveau représentant de l’action de groupe à intervenir en tant précompte était incompatible avec l’article 4 de la directive
que demandeur dans la procédure d’appel. Les représentants mère-filles mais qu’il convenait de poser une question préjudicielle
d’origine du groupe se sont retirés de l’action. Le 14 février 2022, à la CJUE afin de s’en assurer. La Cour de Luxembourg, par arrêt du
la Cour d’appel fédérale du Second Circuit a rejeté l’appel des 12 mai 2022, a confirmé la non-compatibilité du précompte avec la
plaignants restants pour défaut d’intérêt à agir confirmant ainsi le directive mère-filles.
rejet prononcé par la US District Court. Ce dossier est désormais clos.
p Société Générale, ainsi que d’autres institutions financières, avaient
p Société Générale ainsi que d’autres institutions financières étaient été assignées dans le cadre d’une action de groupe dans laquelle il
assignées dans le cadre d’une action de groupe aux États-Unis dans leur est reproché d’avoir enfreint le droit américain de la
laquelle il leur était reproché d’avoir enfreint le droit américain de la concurrence et CEA s’agissant de son implication sur le marché de
concurrence et le CEA relativement à des opérations de change au Londres de fixation du prix de l’or. L’action a été initiée pour le
comptant et de commerce de dérivés. L’action avait été initiée par compte de personnes ou entités ayant vendu de l’or physique,
des personnes ou entités ayant conclu certaines opérations de ayant vendu des contrats de futures indexés sur l’or sur le CME,
change de gré à gré et sur des marchés réglementés échangés. vendu des ETF sur l’or, vendu des options d’achat d’or négociées sur
Société Générale a conclu un accord transactionnel pour un le CME, acheté des options de vente d’or négociées sur le CME,
montant de 18 millions de dollars américains, qui a été homologué vendu de l’or de gré à gré ou des contrats à terme ou des options
par le tribunal le 6 août 2018. Le 7 novembre 2018, un groupe d’achat d’or, ou acheté de gré à gré des options de vente d’or.
d’entités ayant décidé de ne pas participer à l’accord transactionnel Société Générale, ainsi que trois autres défendeurs, est parvenue à
de l’action de groupe ont intenté une action contre Société Générale, trouver un accord pour mettre un terme à cette action pour
SG Americas Securities, LLC et plusieurs autres institutions 50 millions de dollars américains. Par une ordonnance du
financières. Le 28 mai 2020, le tribunal a écarté SG Americas 13 janvier 2022, le Tribunal a approuvé de manière préliminaire la
Securities, LLC de cette procédure. La phase de discovery est en transaction. L’audience d’approbation définitive a eu lieu le
cours pour Société Générale et les co-défendeurs restants. 5 août 2022 et la transaction a été approuvée définitivement par une
Le 11 novembre 2020, une action a été initiée au Royaume-Uni ordonnance du 8 août 2022. Ce dossier est maintenant clos. Bien que
contre Société Générale et d’autres banques, au titre de prétendues le montant de la part de Société Générale dans cette transaction ne
collusions sur le marché des opérations de change. L’affaire a été soit pas public, il n’est pas significatif financièrement.
transférée devant le Competition Appeal Tribunal. Société Générale Société Générale et d’autres institutions financières ont également
se défend dans les deux actions. été assignées dans le cadre de deux actions de groupe au Canada
(devant la Cour Supérieure d’Ontario à Toronto et la Cour
p Le 10 décembre 2012, le Conseil d’État a rendu deux décisions
Supérieure du Québec dans la ville de Québec) pour des demandes
concluant que le précompte qui était prélevé sur les entreprises en
similaires. Société Générale se défend contre ces demandes.
France était contraire au droit communautaire et défini les
modalités de restitution des sommes prélevées sur les entreprises p Depuis août 2015, d’anciens et actuels employés du groupe
par les autorités fiscales. Ces modalités ont cependant conduit à Société Générale sont visés par plusieurs enquêtes conduites par les
limiter fortement le droit à restitution. Société Générale a acquis autorités fiscales et pénales allemandes. Ces enquêtes sont entre
en 2005, auprès de deux entreprises (Rhodia et Suez, devenue autres relatives à un fonds administré par SGSS GmbH et à leurs
ENGIE), ce droit à restitution avec un recours limité sur les prétendues participations, pour compte propre ou pour le compte
entreprises cessionnaires. L’une des décisions du Conseil d’État de clients, à de possibles schémas de fraude fiscale sur dividendes
concerne l’entreprise Rhodia. Société Générale a fait valoir ses droits d’actions allemandes à l’occasion de transaction sur titres dites
dans le cadre des différents contentieux avec l’administration « CumEx ». Les entités du Groupe répondent aux demandes des
devant les juridictions administratives en France. autorités allemandes.
Saisie par plusieurs entreprises françaises, la Commission Les entités du groupe Société Générale peuvent en outre être
européenne a considéré que les décisions rendues par le Conseil exposées à des demandes de tiers, dont des autorités fiscales
d’État le 10 décembre 2012, censées mettre en œuvre l’arrêt de la allemandes, et faire l’objet de contentieux judiciaires à l’initiative de
CJUE C 310/09 du 15 septembre 2011, méconnaissaient le droit clients impliqués dans des procédures contre l’administration
communautaire. La Commission européenne a ensuite engagé une fiscale allemande.
procédure d’infraction contre la République française en

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p En mai 2019, SGAS ainsi que d’autres institutions financières ont été formé de nouvelles allégations factuelles. Société Générale a soumis
assignées aux États-Unis dans le cadre d’une action de groupe dans une demande de rejet de cette assignation modifiée. L’échange de
laquelle il leur est reproché d’avoir enfreint le droit américain de la conclusions sur ce point a pris fin le 10 janvier 2020. Alors qu’une
concurrence s’agissant de la fixation du prix de titres émis par des décision était attendue sur la demande de rejet, les demandeurs ont
Entreprises Sponsorisées par le gouvernement américain, dont la soumis une demande visant à transférer le dossier devant le
Federal Home Loan Bank (FHLB), la Federal Home Loan Mortgage Tribunal fédéral de Manhattan. Les défendeurs ne se sont pas
Corporation (Freddie Mac) et la Federal National Mortgage opposés à cette demande, à laquelle le Tribunal a fait droit le
Association (Fannie Mae). SGAS et douze banques défenderesses ont 30 janvier 2020. Le 11 septembre 2020, les demandeurs ont soumis
conclu un accord transactionnel avec les demandeurs qui est une seconde assignation modifiée dans laquelle ils ont substitué une
devenu final le 16 juin 2020. Bien que la part de SGAS dans cet autre banque aux trois banques co-défenderesses et ont ajouté
accord ne soit pas publique, son montant est faible. SGAS était d’autres demandeurs, qui prétendent être des héritiers des
également nommée dans quatre actions individuelles opt-out par les fondateurs de la Banco Nunez. Le 22 décembre 2021, le Tribunal a
demandeurs suivants – l’État de Louisiane (en septembre 2019), fait droit à la demande de rejet de Société Générale mais a autorisé
la municipalité de Bâton Rouge ainsi que des entités affiliées les demandeurs à soumettre une nouvelle assignation.
(en octobre 2019), le Louisiana Asset Management Pool Le 25 février 2022, les demandeurs ont déposé une assignation
(en Avril 2020) et la ville de Nouvelle Orléans ainsi que des entités modifiée et le 11 avril 2022, Société Générale a déposé une requête
affiliées (en septembre 2020). Ces actions contre SGAS et de visant au rejet de l’action.
nombreuses autres banques se fondaient sur les mêmes allégations
p Le 9 novembre 2020, Société Générale ainsi qu’une autre banque ont
de violation du droit américain de la concurrence (ainsi que d’autres
été assignées devant la Cour fédérale de Manhattan dans une action
demandes, pour certaines des actions) en lien avec l’achat par les
Helms-Burton semblable par les prétendus héritiers des anciens
demandeurs de titres émis par des Entreprises Sponsorisées par le
propriétaires, et par les représentants des successions des anciens
gouvernement américain. Ces actions individuelles (opt-out) ont
propriétaires de la Banco Pujol, une banque cubaine qui aurait été
toutes été retirées par les demandeurs, à la suite d'un accord
expropriée par le gouvernement cubain en 1960 (action Pujol I).
transactionnel conclu avec tous les défendeurs à ces actions, et pour
Le 27 janvier 2021, les défendeurs ont soumis une demande de rejet.
lequel la part de SGAS est minime, SGAS a également reçu une
Le 26 février 2021, avec l’accord du juge, les demandeurs ont soumis
demande d’informations du US Department of Justice (« DOJ »)
une assignation modifiée. Le 19 mars 2021, les défendeurs ont
en lien avec cette activité d’émission de titres. SGAS a répondu à ces
soumis une demande de rejet de l’assignation modifiée à laquelle la
demandes et coopère avec le DOJ.
Cour a fait droit le 24 novembre 2021. Le Tribunal a autorisé les
p Société Générale et certaines de ses filiales sont assignées dans le demandeurs à soumettre une nouvelle assignation. Le 4 février 2022,
cadre d’une action devant la US Bankruptcy Court de Manhattan les demandeurs ont déposé une assignation modifiée et le
initiée par le Trustee nommé dans le cadre de la liquidation de la 14 mars 2022, Société Générale a déposé une requête visant au rejet
société Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (« BLMIS »). de l’action à laquelle le Tribunal a fait droit le 23 janvier 2023.
L’action est identique à celles initiées par le Trustee de BLMIS à er
p Le 1  juin 2021, un actionnaire de Société Générale a initié une
l’encontre de nombreuses institutions et sollicite le recouvrement
action en responsabilité civile désignée par lui comme ut singuli
de montants prétendument reçus indirectement de BLMIS par des
devant le Tribunal de commerce de Paris contre le Directeur général
entités Société Générale, par le truchement de « fonds nourriciers »
de la Société, M. Frédéric Oudéa. Le demandeur sollicite la
qui avaient investi dans BLMIS et desquels Société Générale avait
condamnation de M. Oudéa à s’acquitter entre les mains de
reçu des remboursements. Le demandeur prétend que les montants
Société Générale d’une somme équivalente au montant d’amendes
reçus par les entités Société Générale sont recouvrables sur le
versées aux trésors américain et français dans le cadre de la
fondement du US Bankruptcy Code et de la loi de l’État de New York.
convention judiciaire d’intérêt public du 24 mai 2018 entre
Le Trustee de BLMIS tente de recouvrer un montant agrégé d’environ
Société Générale et le procureur de la République financier
150 millions de dollars américains auprès des entités
(la « CJIP ») et du Deferred Prosecution Agreement du 5 juin 2018
Société Générale. Celles-ci se défendent dans le cadre de cette
entre Société Générale et le Department of Justice des États-Unis
action. Par décisions rendues les 22 novembre 2016 et 3 octobre
(le « DPA »).
2018, le Tribunal a rejeté la plupart des demandes initiées par le
Trustee de BLMIS, qui a interjeté appel devant la Cour d’appel Société Générale est intervenue volontairement à cette instance à
fédérale du Second Circuit. Par décision du 25 février 2019, la Cour l’occasion de la première audience de procédure, pour solliciter le
d’appel a invalidé les jugements et a renvoyé les affaires pour rejet des demandes formulées par le demandeur. Par la suite,
qu’elles soient jugées en première instance. Le 1er juin 2020, la Cour le demandeur a régularisé des conclusions de désistement
Suprême des États-Unis a rejeté la requête en révision qui avait été d’instance et d’action, et les parties ont demandé au tribunal de
déposée par les défendeurs. L’affaire est maintenant devant la mettre un terme à la procédure. Par ordonnance du 15 février 2022,
Bankruptcy Court pour la reprise de la procédure. Les défendeurs le Tribunal de commerce de Paris a donc constaté l’extinction de
des entités Société Générale ont déposé une requête visant au rejet l’instance. Ce dossier est donc définitivement terminé.
de l’action le 29 avril 2022. Cette requête a été rejetée par une
ordonnance du 7 octobre 2022. p Dans le cadre de la cession de sa filiale polonaise Euro Bank à Bank
Millennium le 31 mai 2019 et de la garantie accordée à cette dernière
p Le 10 juillet 2019, Société Générale a été assignée dans le cadre couvrant divers risques, Société Générale continue de suivre
d’une action initiée devant l’US District Court à Miami par des l’évolution des contentieux liés au portefeuille de prêts émis par
demandeurs sur le fondement de la Loi Cuban Liberty and Euro Bank et libellés en franc suisse ou indexés sur le franc suisse.
Democracy Solidarity (Libertad) de 1996 (connue sous le nom de
Helms-Burton Act) pour de prétendues pertes résultant de p Comme d’autres établissements de la place, Société Générale fait
l’expropriation par le gouvernement cubain en 1960 de Banco Nunez l’objet de vérifications par l’administration fiscale de ses activités de
dans laquelle ils auraient prétendument eu un intérêt. prêt / emprunt de titres et d’instruments dérivés actions et indices.
Les demandeurs sollicitent des dommages-intérêts de la part de Les exercices vérifiés 2017, 2018 et 2019 font l’objet de notifications
Société Générale sur le fondement de cette loi. de propositions de redressement au titre de l’application d’une
Le 24 septembre 2019, les demandeurs ont modifié leur assignation, retenue à la source. Ces propositions sont contestées par le Groupe.
dans laquelle ils ont ajouté trois autres banques défenderesses et

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p Le 19 août 2022, une entreprise Russe d’engrais, EuroChem North 1er novembre 2022, auxquelles EuroChem a répondu le
West-2 (ci-après « EuroChem »), filiale détenue entièrement par 13 décembre 2022. Une audience d’orientation (Case Management
EuroChem AG, a assigné Société Générale et sa succursale de Milan Conference) doit se tenir dans le courant du premier trimestre 2023.
(ci-après « Société Générale ») devant les tribunaux anglais.
p SG Americas Securities, LLC (« SGAS ») a reçu une demande
Cette assignation est relative à cinq garanties à première demande
d’information de la US Securities and Exchange Commission (« SEC »)
que Société Générale a émises en faveur d’EuroChem en lien avec la
concernant l’usage de moyens de communication non-autorisés par
construction d’un projet à Kingisepp en Russie. Le 4 août 2022,
SGAS pour la conduite de ses opérations et sa conformité avec les
EuroChem a sollicité la mise en exécution des garanties.
obligations d’archivage et de contrôle en la matière. Cette enquête
Société Générale a alors expliqué être dans l’incapacité d’honorer
fait suite à un certain nombre d’accords conclus en 2022 par
ces demandes en raison de sanctions internationales impactant
d’autres institutions financières avec les régulateurs touchant à des
directement les transactions, analyse qu’EuroChem conteste.
problématiques similaires. SGAS coopère dans le cadre de cette
Société Générale a déposé ses conclusions en défense le
enquête.

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Exercice clos le 31 décembre 2022   


  
À l’Assemblée Générale de la Société Générale,
3B@D,3+,;C303-

?3;3<; Les prêts et les créances à la clientèle sont porteurs d’un risque de
crédit qui expose le groupe Société Générale à une perte potentielle si
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée son client ou sa contrepartie s’avère incapable de faire face à ses
générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la engagements financiers. Le groupe Société Générale constitue des
Société Générale relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels dépréciations destinées à couvrir ce risque.
qu’ils sont joints au présent rapport.
Ces dépréciations sont déterminées selon les dispositions de la norme
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du IFRS 9 « Instruments financiers » et le principe des pertes de crédit
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et attendues.
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à L’évaluation des pertes de crédit attendues pour les portefeuilles de
la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités prêts à la clientèle requiert l’exercice du jugement de la direction, en
comprises dans la consolidation. particulier dans le contexte d’incertitude lié à la situation géopolitique
et économique, notamment pour :
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre
rapport au comité d’audit et de contrôle interne. p établir, dans un environnement incertain, des projections
macro-économiques qui sont intégrées à la fois dans les critères de
dégradation et dans la mesure des pertes attendues ;
<;+,:,;C+,9e<?3;3<; p déterminer les critères de classement des encours en étapes 1, 2 ou
 T 3, en prenant en compte l’augmentation significative du risque de
crédit au niveau de portefeuille d’encours et l’effet des mesures de
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice soutien à l’économie ;
professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments
que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder p estimer le montant des pertes attendues en fonction des différentes
notre opinion. étapes ;

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont p déterminer des ajustements de modèles et de paramètres ainsi que
indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux des ajustements sectoriels estimés nécessaires afin de traduire
comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent l’impact des scénarios économiques sur les pertes de crédit
rapport. attendues et d’anticiper le cycle de défaut ou de reprise de certains
secteurs.

  Les informations concernant notamment les modalités d’estimation et


de comptabilisation des pertes de crédit attendues sont
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles principalement détaillées dans les notes 3.5 « Prêts, créances et titres
d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de au coût amorti » et 3.8 « Dépréciations et provisions » de l’annexe aux
déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la comptes consolidés.
période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et
notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, Au 31 décembre 2022, le montant total des encours de prêts à la
paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. clientèle exposés au risque de crédit s’élève à M€ 506 529 ; le montant
total des dépréciations s’élève à M€ 10 634.
Nous avons considéré que l’évaluation des dépréciations sur les
DBC303)%C3<;+,B%??A-)3%C3<;B_<3;CB crédits à la clientèle constitue un point clé de l’audit, ces éléments
)9-B+,9e%D+3C faisant appel au jugement et aux estimations de la direction, en
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code particulier pour ce qui concerne les secteurs économiques et les zones
de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous géographiques les plus fragilisés par la crise.
portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux
risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement <CA,A-?<;B,
professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes Nos travaux ont plus particulièrement porté sur les encours et les
consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons portefeuilles de prêts à la clientèle les plus significatifs ainsi que sur les
apportées face à ces risques. secteurs économiques et les zones géographiques les plus vulnérables,
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit notamment les encours liés à la Russie et les secteurs fragilisés par les
des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de effets de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêts.
notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur Avec le concours de nos spécialistes en modélisation du risque de
des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. crédit, nos travaux d’audit ont notamment consisté à :
p prendre connaissance du dispositif de gouvernance et de contrôle
interne du groupe Société Générale relatif à l’appréciation du risque
de crédit et à l’évaluation des pertes attendues et tester les
contrôles clés manuels et informatisés ;

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p étudier la conformité à la norme IFRS 9 « Instruments financiers » Nos travaux, faisant appel à des experts en fiscalité, ont notamment
des principes mis en œuvre par le groupe et des méthodologies consisté à :
déclinées au niveau des métiers ;
p comparer les projections de résultats des exercices antérieurs avec
p évaluer avec des économistes de nos cabinets, la pertinence des les résultats réels des exercices concernés, afin d’apprécier la
projections macro-économiques et de la pondération des scénarios fiabilité du processus d’élaboration du plan d’affaires fiscal ;
retenues par le groupe ;
p prendre connaissance du budget 2023 établi par la direction et
p apprécier les principaux paramètres retenus par le groupe Société approuvé par le conseil d’administration, ainsi que des hypothèses
Générale pour classer les encours et évaluer les dépréciations au sous-tendant les projections sur l’horizon 2023-2025, qui prennent
sein des étapes 1 et 2 au 31 décembre 2022 ; en compte les effets attendus des opérations connues en date
d’arrêté (notamment le rapprochement des réseaux France ou
p apprécier la capacité des ajustements de modèles et de paramètres
l’acquisition de Leaseplan) ;
ainsi que des ajustements sectoriels à apporter une couverture
adéquate du niveau de risque de crédit dans le contexte de crise p apprécier la pertinence des modalités d’extrapolation des résultats
économique ; fiscaux au-delà de l’horizon 2023-2025 ;
p apprécier, à partir d’outils d’analyse de données, l’évaluation des p étudier les hypothèses retenues pour la réalisation des analyses de
pertes de crédit attendues sur un échantillon de portefeuilles sensibilité dans le cas de scénarios défavorables définis par le
d’encours en étapes 1 et 2 ; groupe Société Générale ;
p tester au 31 décembre 2022 sur une sélection des crédits aux p procéder à une analyse de la sensibilité de l’horizon de
entreprises les plus significatifs, les principaux critères appliqués recouvrabilité des pertes fiscales sous différentes hypothèses
pour la classification des encours en étape 3, ainsi que les établies par nos soins ;
hypothèses retenues pour l’estimation des dépréciations
p analyser la position du groupe Société Générale notamment en
individuelles afférentes.
prenant connaissance des avis de ses conseils fiscaux externes,
Nous avons également apprécié les informations figurant dans les concernant sa situation en matière de déficits fiscaux reportables en
notes 1.5 « Recours à des estimations et au jugement », 3.5 « Prêts, France, partiellement contestés par l’administration fiscale.
créances et titres au coût amorti », 3.8 « Dépréciations et provisions »
Nous avons également apprécié les informations communiquées par le
et 10.3 « Risque de crédit et de contrepartie » de l’annexe aux comptes
groupe au titre des impôts différés actifs figurant dans les notes 1.5
consolidés relatives au risque de crédit dans le contexte évolutif de la
« Recours à des estimations et au jugement », 6 « Impôts sur les
pandémie et en particulier les informations requises par la norme
bénéfices » et 9 « Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux
IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir » au titre du
comptes consolidés.
risque de crédit.

       


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3B@D,3+,;C303-  
Des impôts différés actifs sur reports déficitaires sont comptabilisés à 3B@D,3+,;C303-
hauteur de M€ 1 662 au 31 décembre 2022, et plus spécifiquement à
Dans le cadre de la gestion du risque de taux généré notamment par
hauteur de M€ 1 404 sur le groupe fiscal France. ses activités de banque de détail en France, le groupe Société Générale
Comme indiqué dans la note 6 « Impôts sur les bénéfices » de l’annexe gère un portefeuille de dérivés internes qualifiés de couverture.
aux comptes consolidés, le groupe Société Générale calcule les impôts Ces opérations internes sont qualifiées de couverture de juste valeur
différés au niveau de chaque entité fiscale et comptabilise des actifs
du risque de taux sur base de portefeuille (« macro-couverture ») selon
d’impôts différés dès lors qu’il est jugé probable que l’entité fiscale les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union
concernée dispose de bénéfices imposables futurs sur lesquels des européenne, comme présenté dans la note 3.2 « Instruments financiers
différences temporelles et des pertes fiscales reportables pourront dérivés » de l’annexe aux comptes consolidés.
s’imputer, sur un horizon déterminé. Au 31 décembre 2022, cet horizon
est de huit ans pour le groupe fiscal France. Le traitement comptable de couverture n‘est possible qu’à condition
de respecter certains critères, notamment :
Par ailleurs, et comme indiqué dans les notes 6 « Impôts sur les
bénéfices » et 9 « Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux p la désignation et la documentation à l’initiation de la relation de
comptes consolidés, certaines pertes fiscales reportables sont couverture ;
contestées par l’administration fiscale française et sont, en
p l’éligibilité des instruments couverts et de couverture ;
conséquence, susceptibles d’être remises en cause.
p la démonstration du caractère efficace de la relation de couverture ;
Compte tenu de l’importance des hypothèses utilisées pour apprécier
le caractère recouvrable des impôts différés actifs en France, p la mesure de l’efficacité ;
notamment sur les bénéfices futurs imposables, et du jugement exercé
par la direction à cet égard, nous avons identifié ce sujet comme un p la démonstration du retournement aux bornes du groupe Société
point clé de l’audit. Générale des opérations internes.
La comptabilité de « macro-couverture » des opérations de banque de
<CA,A-?<;B, détail en France nécessite le recours au jugement de la direction
Notre approche d’audit a consisté à analyser la probabilité que le concernant notamment :
groupe Société Générale puisse utiliser dans le futur ses pertes fiscales p l’identification des éléments couverts et de couvertures éligibles ;
reportables générées à ce jour, notamment au regard de la capacité à
dégager des profits taxables futurs en France. p la détermination des lois d’écoulement retenues pour échéancer les
encours en intégrant des éléments comportementaux ;

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P
p la réalisation des tests de non-sur-couverture, de non-disparition de le coût d’acquisition des activités ou des titres des sociétés acquises et
l’élément couvert, d’efficacité et de retournement vers l’extérieur la quote-part des justes valeurs des actifs et passifs identifiables repris
des opérations de couverture conclues avec des contreparties à la date d’acquisition. Au 31 décembre 2022, la valeur nette de ces
internes au groupe Société Générale. écarts d’acquisition s’élève à M€ 3 781.
Au 31 décembre 2022, le montant des écarts de réévaluation des Le groupe Société Générale doit s’assurer de la présence ou non
portefeuilles couverts en taux s’élève à –M€ 2 262 à l’actif et à d’indices de pertes de valeur sur ces écarts d’acquisition. La
–M€ 9 659 au passif. La juste valeur des instruments financiers dérivés comparaison de la valeur nette comptable des ensembles homogènes
correspondants est incluse dans les postes « Instruments dérivés de de métiers, répartis en UGTs, et de leur valeur recouvrable est un
couverture » à l’actif et au passif. élément essentiel de l’appréciation de la nécessité d’une éventuelle
dépréciation. La valeur d’utilité des UGTs a été calculée selon la
Compte tenu des exigences de documentation des relations de
méthode des flux de trésorerie actualisés fondés sur les bénéfices
« macro-couverture », du volume de transactions d’instruments
distribuables (discounted cash-flows) calculés au niveau de chaque
dérivés de couverture et de l’exercice du jugement de la direction
UGT.
requis, nous considérons l’application de la comptabilité de
couverture de juste valeur pour le risque de taux sur base de Comme indiqué dans les notes 1.5 « Recours à des estimations et au
portefeuille des encours des réseaux de banque de détail en France jugement » et 2.2 « Écarts d’acquisition » de l’annexe aux comptes
comme un point clé de l’audit. consolidés, les modèles et les données utilisés pour la valorisation de
ces UGT sont fondés sur des estimations comptables découlant de
<CA,A-?<;B, l’exercice du jugement de la direction et portant notamment sur les
hypothèses :
Nos procédures d’audit en réponse au risque associé à l’application de
la comptabilité de couverture de juste valeur pour le risque de taux sur p de bénéfices futurs distribuables des activités ou sociétés acquises,
base de portefeuille (« macro-couverture ») ont inclus notamment une qu’il s’agisse de budgets prévisionnels à cinq ans ou de
prise de connaissance des modalités de gestion du risque structurel de l’extrapolation sur une année supplémentaire fondant le calcul de la
taux d’intérêt, ainsi que de l’environnement de contrôle mis en place valeur terminale ;
par la direction notamment au titre de la documentation, de
p de taux d’actualisation et de croissance appliqués aux flux
l’identification et de l’éligibilité des éléments couverts et de
prévisionnels.
couverture, et de la réalisation des différents tests.
Pour cette raison, nous avons considéré l’évaluation des écarts
Nos travaux, faisant appel lorsque nécessaire à des experts en
d’acquisition comme un point clé de l’audit.
modélisation financière, ont notamment consisté à :
p prendre connaissance de la documentation comptable des relations <CA,A-?<;B,
de couverture ;
Notre approche d’audit se fonde sur une prise de connaissance des
p tester l’éligibilité des actifs et des passifs financiers retenus par le procédures de contrôle relatives (i) aux tests de dépréciation des
groupe Société Générale à la comptabilité de couverture de juste écarts d’acquisition et (ii) à l’établissement des plans d’affaires mis en
valeur au titre du risque de taux sur base de portefeuille, selon les place au sein du groupe Société Générale pour appréhender les
modalités définies par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union évolutions de structure et d’activités à venir et identifier les indices de
européenne ; pertes de valeur de ces actifs.
p apprécier les modalités d’élaboration et de contrôle des hypothèses Les travaux sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022,
de représentation de l’écoulement des éléments couverts, réalisés avec nos spécialistes en évaluation, ont notamment consisté
notamment concernant les durées d’écoulement des passifs à :
financiers éligibles ;
p apprécier la manière dont les groupes d’ensembles homogènes de
p évaluer les modalités de détermination de l’efficacité de cette métiers sont déterminés et, le cas échéant, évoluent ;
couverture, ainsi que la gouvernance associée ;
p analyser la méthodologie retenue dans le contexte actuel ;
p analyser le dispositif de retournement sur le marché des opérations
p comparer les projections de résultats des exercices antérieurs avec
de couverture conclues avec des contreparties internes au groupe
les résultats réels des exercices concernés, afin d’apprécier la
Société Générale et la documentation y afférente, et procéder à des
fiabilité du processus budgétaire ;
tests sur les appariements entre opérations internes et externes ;
p faire une étude critique des plans d’affaires établis par la direction et
p analyser les résultats des tests de non-sur-couverture, de
approuvés par le conseil d’administration en fonction de notre
non-disparition de l’élément couvert, d’efficacité et de
connaissance des activités, ainsi que des hypothèses retenues par la
retournement requis par le référentiel comptable applicable.
direction au-delà de cinq ans pour établir les projections permettant
Nous avons également apprécié les informations publiées dans les de déterminer les valeurs terminales ;
notes 1.5 « Recours à des estimations et au jugement », 3.2
p faire une analyse critique des principales hypothèses et paramètres
« Instruments financiers dérivés » et 3.4 « Juste valeur des instruments
utilisés (taux de croissance, coût du capital, taux d’actualisation) au
financiers évalués en juste valeur » et 10.5 « Risques structurels de taux
regard des informations internes et externes disponibles (scénarios
et de change » de l’annexe aux comptes consolidés et leur conformité à
macro-économiques, consensus d’analystes financiers, etc.) ;
la norme IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir » en
matière de comptabilité de couverture. p recalculer indépendamment la valorisation des UGT ;

p apprécier les analyses de sensibilité des résultats aux paramètres


 T clés, en particulier lorsque la valeur recouvrable est proche de la
3B@D,3+,;C303- valeur nette comptable.

La comptabilisation des opérations de croissance externe amène le Nous avons également apprécié les informations communiquées par le
groupe Société Générale à constater des écarts d’acquisition à l’actif groupe Société Générale au titre des écarts d’acquisition figurant dans
de son bilan consolidé. Ces écarts correspondent à la différence entre les notes 1.5 « Recours aux estimations et au jugement » et 2.2 « Écarts
d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés.

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  p procéder à des contre-valorisations d’une sélection d’instruments


" financiers dérivés complexes à l’aide de nos outils ;

3B@D,3+,;C303- p analyser les critères, notamment d’observabilité des opérations,


retenus pour la détermination des niveaux de hiérarchie de juste
Dans le cadre de ses activités de marché, le groupe Société Générale valeur et pour l’estimation des montants de marge différée et
détient des instruments financiers à des fins de transaction. Au comparer les modalités retenues par le groupe Société Générale en
31 décembre 2022, M€ 235 444 sont enregistrés en niveaux 2 et 3 de matière de reconnaissance de ces marges au cours du temps avec
juste valeur par résultat à l’actif et M€ 293 845 au passif du bilan l’information donnée au point 7 de la note 3.4 « Juste valeur des
consolidé de la Société Générale, soit respectivement 59 % et 85 % des instruments financiers évalués en juste valeur » de l’annexe aux
actifs et passifs financiers évalués à la juste valeur. comptes consolidés.
Pour déterminer la juste valeur de ces instruments, le groupe Société Nous avons également apprécié la conformité aux principes décrits
Générale utilise des techniques ou des modèles internes de dans la note 3.4 « Juste valeur des instruments financiers évalués en
valorisation qui reposent sur des paramètres et des données dont juste valeur » de l’annexe aux comptes consolidés des méthodes
certains ne sont pas observables sur le marché, ce qui peut conduire à sous-jacentes aux estimations.
différer la reconnaissance en résultat de la marge sur les opérations
concernées, comme indiqué au point 7 de la note 3.4 « Juste valeur des
instruments financiers évalués en juste valeur » de l’annexe aux   "  
comptes consolidés. Ces valorisations sont complétées, le cas échéant,
 
par des réserves ou des ajustements de valeur. 3B@D,3+,;C303-
Les modèles et les données utilisés pour procéder à la valorisation et à Les activités de marché au sein de la Banque de Grande Clientèle et
la classification de ces instruments par niveau de hiérarchie de juste Solutions Investisseurs (GBIS) constituent une activité importante du
valeur peuvent par exemple s’appuyer sur les jugements et les groupe Société Générale comme l’illustre le poids des positions
estimations de la direction, en l’absence de données de marché d’instruments financiers à la juste valeur dans la note 3.4 « Juste valeur
disponibles ou de modèle de valorisation de place. des instruments financiers évalués en juste valeur » de l’annexe aux
En raison de la complexité de modélisation dans la détermination de la comptes consolidés.
juste valeur, de la multiplicité des modèles utilisés et du recours aux Cette activité présente une complexité élevée compte tenu de la
jugements de la direction dans la détermination de ces justes valeurs, nature des instruments financiers traités, de la volumétrie des
nous estimons que la valorisation des instruments financiers transactions réalisées, et de l’utilisation de nombreux systèmes
complexes constitue un point clé de l’audit. informatiques interfacés entre eux. Le risque de survenance d’une
anomalie significative dans les comptes qui serait liée à un incident
<CA,A-?<;B, dans les chaînes informatiques utilisées, de l’enregistrement des
Notre approche d’audit s’appuie sur une approche mixte utilisant à la opérations jusqu’à leur déversement dans le système comptable, peut
fois des tests sur les processus de contrôles interne associés à la résulter :
valorisation des instruments financiers complexes et des procédures p de modifications d’informations de gestion et de nature financière
substantives. par des personnels non autorisés par le biais des systèmes
En incluant dans notre équipe d’audit des spécialistes en valorisation d’information ou des bases de données sous-jacentes ;
d’instruments financiers, nos travaux ont consisté à : p d’une défaillance de traitement ou de déversement entre systèmes ;
p prendre connaissance du dispositif d’autorisation et de validation p d’une interruption de service ou d’un incident d’exploitation
des nouveaux produits et de leurs modèles de valorisation, incluant associés ou non à une fraude interne ou externe.
le processus de retranscription de ces modèles dans les outils
informatiques ; Par ailleurs, dans un contexte de télétravail généralisé, le groupe
Société Générale est exposé à de nouveaux risques, notamment liés à
p étudier la gouvernance encadrant les ajustements de valeur et les l’ouverture des systèmes d’information, pour permettre l’accès à
réserves ; distance aux applications de traitement des opérations.
p étudier les méthodologies de valorisation de certaines catégories La maîtrise par le groupe Société Générale des contrôles liés à la
d’instruments complexes et des réserves ou des ajustements de gestion des systèmes d’information est donc essentielle pour la
valeur associés ; fiabilité des comptes.
p tester les contrôles jugés clés relatifs à la vérification indépendante Dans ce contexte, le risque informatique lié aux activités de marché au
des paramètres de valorisation et apprécier la fiabilité des sein de GBIS constitue un point clé de l’audit.
paramètres de marché utilisés pour alimenter les modèles de
valorisation, par référence à des données externes ; <CA,A-?<;B,
p s’agissant du processus d’explication des variations de juste valeur, Notre approche d’audit sur cette activité s’appuie sur les contrôles liés
prendre connaissance des principes d’analyse de la banque et à la gestion des systèmes d’information mis en place par le groupe
réaliser des tests de procédures, sur la base d’échantillons. procéder Société Générale. En incluant dans notre équipe d’audit des
à des travaux informatiques dits « analytiques » sur les données des spécialistes en systèmes d’information, nous avons testé les contrôles
contrôles encadrant certaines activités ; généraux informatiques sur les applications que nous avons
considérées comme clés pour cette activité.
p obtenir les résultats trimestriels du processus de validation
indépendante des modèles ; Nos travaux ont notamment consisté à apprécier :
p obtenir les résultats trimestriels du processus d’ajustements de p les contrôles mis en place par le groupe Société Générale sur les
valorisation à partir de données externes de marché et analyser les droits d’accès, notamment aux moments sensibles d’un parcours
écarts de paramètres avec les données de marché en cas d’impact professionnel (recrutement, transfert, démission, fin de contrat)
significatif ainsi que le traitement comptable de ces écarts. En cas avec, le cas échéant, des procédures étendues en cas d’anomalies
d’absence de données externes, nous avons contrôlé l’existence de identifiées au cours de l’exercice ;
réserves ou le caractère non matériel des enjeux associés ;

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+

  
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P
p les éventuels accès dits privilégiés aux applicatifs et aux p apprécier les hypothèses retenues pour déterminer le fondement et
infrastructures ; le montant des provisions constituées, notamment à partir
d’informations recueillies auprès des conseils externes du groupe
p la gestion des changements réalisés sur les applications et plus
intervenant sur les dossiers concernés ;
spécifiquement la séparation entre les environnements de
développement et métiers ; p apprécier le caractère adapté de l’information produite en annexe.

p les politiques de sécurité en général et leur déploiement dans les


applications informatiques (par exemple, celles liées aux mots de    
passe) ;  

p le traitement des incidents informatiques sur l’exercice ; 3B@D,3+,;C303-

p la gouvernance et l’environnement de contrôle sur un échantillon Les véhicules de la flotte de location longue durée sont amortis
d’applications. linéairement selon les modalités indiquées dans la note 8.4
« Immobilisation corporelles et incorporelles » de l’annexe aux
Sur ces mêmes applications, et afin d’évaluer le déversement des flux comptes consolidés au paragraphe « Actifs de location simple ». La
d’informations, nous avons testé les contrôles applicatifs clés relatifs durée d’amortissement retenue est la durée estimée des contrats ; la
aux interfaces automatisées entre les systèmes. valeur résiduelle correspond à l’estimation de la valeur de revente des
Nos tests sur les contrôles généraux informatiques et applicatifs ont véhicules en fin de contrat. Ces valeurs résiduelles sont déterminées
par ailleurs été complétés par des travaux d’analyses de données sur pour chaque véhicule en début de contrat et sont revues a minima
certaines applications informatiques. annuellement pour tenir compte des prix sur le marché des véhicules
d’occasion.
Nous avons par ailleurs procédé à une analyse de la gouvernance mise
en place par le groupe Société Générale pour assurer la résilience des Les calculs sont fondés sur des données statistiques.
systèmes d’information face aux risques cyber. Nos travaux ont L’écart entre la valeur résiduelle réestimée et la valeur initiale
consisté à réaliser des entretiens avec les équipes sécurité du groupe constitue un changement d’estimation et est amorti linéairement sur
Société Générale et à prendre connaissance des comptes rendus des la durée restant à courir du contrat.
comités cybersécurité ainsi que les incidents afférents à l’exercice.
Au 31 décembre 2022, le montant total des amortissements ainsi
déterminés sur la flotte s’élève à M€ 8 862 comme indiqué dans le
 " tableau de variation présenté en note 8.4 « Immobilisation corporelles
  I 
et incorporelles » de l’annexe aux comptes consolidés.
T    
  Nous considérons que l’estimation des valeurs résiduelles des
3B@D,3+,;C303- véhicules est un point clé de l’audit car :

Le groupe Société Générale est partie à diverses actions en justice, p elle résulte d’une approche statistique complexe ;
notamment des procédures civiles, administratives et pénales comme p elle intègre des hypothèses et fait appel au jugement de la direction,
indiqué dans la note 8.3.2 « Autres provisions » de l’annexe aux notamment dans le contexte actuel de prix exceptionnellement
comptes consolidés. Les autres provisions s’élèvent à M€ 1 554 au élevés sur le marché des véhicules d’occasion et des incertitudes
31 décembre 2022 et incluent notamment des provisions pour litiges. liées au prix de l’occasion des véhicules électriques dont la part dans
la flotte est croissante.
Comme indiqué dans la note 9 « Information sur les risques et litiges »
de l’annexe aux comptes consolidés, les litiges présentant un risque
significatif sont examinés trimestriellement pour apprécier la nécessité <CA,A-?<;B,
d’enregistrer des provisions ou d’ajuster le montant des provisions En réponse à ce risque, nous avons pris connaissance du processus de
constituées. réévaluation des valeurs résiduelles mis en œuvre par le groupe. Nous
Compte tenu de la complexité de certaines investigations des autorités avons examiné l’efficacité des contrôles clés mis en place par les
réglementaires et administratives et des actions de groupe, de la part directions locales et centrales, notamment ceux portant sur la
importante du jugement exercé par la direction dans l’évaluation des détermination des hypothèses et des paramètres ayant servi de base à
risques et des conséquences financières pour le groupe, nous cette réévaluation.
considérons que l’évaluation du risque relatif aux procédures légales, En intégrant dans l’équipe des membres ayant une compétence
réglementaires ou d’arbitrage impliquant le groupe Société Générale particulière en systèmes d’information, nous avons testé les contrôles
constitue un point clé de l’audit. généraux informatiques des applications utilisées dans le processus de
réévaluation de la flotte.
<CA,A-?<;B,
Nos travaux ont également consisté à :
Notre approche, qui comprend l’intervention notamment d’experts en
fiscalité, a consisté à : p apprécier la pertinence du modèle statistique utilisé ainsi que des
principaux paramètres et hypothèses retenus à fin décembre 2022 ;
p prendre connaissance du processus d’évaluation des provisions
pour litiges mis en place par la banque pour évaluer des provisions p conduire des tests sur la reprise des données issues des systèmes de
pour litiges ; gestion de la flotte, dans l’outil de calcul des valeurs résiduelles et
tester les contrôles clés relatifs à la sécurité des données ;
p conduire des entretiens avec les directions juridique et fiscale du
groupe et les fonctions concernées par les procédures en cours afin p comparer les données issues de ces calculs avec les montants repris
de suivre l’évolution des principales actions judiciaires et des en comptabilité ;
enquêtes menées par des autorités judiciaires, administrations p tester, par sondages, la traduction comptable des changements
fiscales et des régulateurs ; dans l’estimation des valeurs résiduelles ;
p étudier la documentation disponible telle que : la position de la p contrôler que les estimations retenues s’appuient sur des méthodes
direction et les notes des conseils juridiques et fiscaux du groupe ; documentées et conformes aux principes décrits en annexe.
p circulariser les avocats en charge des procédures les plus
significatives ;

+   


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-A303)%C3<;BB?-)303@D,B l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne


qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent
professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques de fraudes ou résultent d’erreurs.
prévues par les textes légaux et réglementaires des informations
données dans le rapport sur la gestion du groupe du conseil Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la
d’administration. direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son
exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et
concordance avec les comptes consolidés. d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf
s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance
extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce Il incombe au comité d’audit et de contrôle interne de suivre le
figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, processus d’élaboration de l’information financière et de suivre
conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce Code, les l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques,
informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les
notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information
comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un comptable et financière.
organisme tiers indépendant.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.

DCA,BF-A303)%C3<;B<D3;0<A:%C3<;B
,B?<;B%(393C-B+,B)<::3BB%3A,B%DG
?A-FD,B?%A9,BC,GC,B9-1%DG,C
)<:?C,BA,9%C3F,B'9e%D+3C+,B)<:?C,B
A-19,:,;C%3A,B
)<;B<93+-B
 
    T
 Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies
aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé
d’information électronique unique européen, à la vérification du d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément
respect de ce format défini par le règlement européen délégué aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement
n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir
consolidés inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme
l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce
responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les
nos diligences comprennent la vérification de la conformité du décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en
balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité. se fondant sur ceux-ci.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre
comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel respecte, mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la
dans tous ses aspects significatifs, le format d’information viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
électronique unique européen. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice
En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes
comptes consolidés selon le format d’information électronique unique exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes
p il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés
annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent
consolidés joints au présent rapport. de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des
procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il
  " estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de
non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Société
est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une
Générale par votre assemblée générale du 18 avril 2003 pour le cabinet
erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les
DELOITTE & ASSOCIES et par celle du 22 mai 2012 pour le cabinet
omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement
ERNST & YOUNG et Autres.
du contrôle interne ;
Au 31 décembre 2022, le cabinet DELOITTE & ASSOCIES était dans la
p il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin
vingtième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST &
de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et
YOUNG et Autres dans la onzième année.
non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle
Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire interne ;
aux comptes de la Société Générale de 2000 à 2011.
p il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables
retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables
,B?<;B%(393C-B+,9%+3A,)C3<;,C+,B faites par la direction, ainsi que les informations les concernant
fournies dans les comptes consolidés ;
?,AB<;;,B)<;BC3CD%;C9,1<DF,A;,:,;C
+e,;CA,?A3B,A,9%C3F,B%DG)<:?C,B p il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de
la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les
)<;B<93+-B éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre
une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation.

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+   
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P
Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la  T
date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances 
ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité
d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude Nous remettons au comité d’audit et de contrôle interne un rapport
significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le
informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions
incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance,
pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que
de certifier ; nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
p il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et financière.
évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et
événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit et
de contrôle interne figurent les risques d’anomalies significatives, que
p concernant l’information financière des personnes ou entités nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes
comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de
éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la
direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des Nous fournissons également au comité d’audit et de contrôle interne
comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014
comptes. confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en
France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à
L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la
profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous
entretenons avec le comité d’audit et de contrôle interne des risques
pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde
appliquées.

Paris-La Défense, le 13 mars 2023


Les Commissaires aux Comptes

DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres

       Jean-Marc Mickeler Maud Monin                 Micha Missakian Vincent Roty                 

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PZN      







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(En Md EUR au 31 décembre) 31.12.2022 31.12.2021 Variation


Emplois de trésorerie et interbancaires 267 231 36
Crédits à la clientèle 363 341 22
Opérations sur titres 508 484 24
dont titres reçus en pension livrée 248 198 50
Autres comptes financiers 189 178 11
dont primes sur instruments conditionnels 69 87 (18)
Immobilisations corporelles et incorporelles 3 3 - 
TOTAL ACTIF 1 330 1 237 93

(En Md EUR au 31 décembre) 31.12.2022 31.12.2021 Variation


(1)
Ressources de trésorerie et interbancaires 363 336 27
Dépôts de la clientèle 434 399 35
Dettes obligataires et subordonnées(2) 30 27 3
Opérations sur titres 295 261 34
dont titres donnés en pension livrée 219 192 27
Autres comptes financiers et provisions 172 176 (4)
dont primes sur instruments conditionnels 76 96 (20)
Capitaux propres 36 38 (2)
TOTAL PASSIF 1 330 1 237 93
(1) Y compris les titres de créances négociables.
(2) Y compris les TSDI.

L’année 2022 a été marquée par la forte hausse des prix des matières Les ressources de trésorerie progressent de 27,2 milliards d’euros, en
premières et des denrées alimentaires, conséquence de la guerre en particulier du fait de la hausse des emprunts auprès d’établissements
Ukraine. Après la pandémie de Covid-19, la reprise économique s’est de crédit pour 38,4 milliards d’euros, majoritairement de filiales du
accompagnée d’un déséquilibre entre une forte augmentation de la groupe, et des émissions de titres de créances (EMTN) pour 7,9
demande et une offre toujours perturbée par les fortes restrictions milliards d’euros. Les emprunts auprès de la Banque de France ont
appliquées en Chine qui ont désorganisé les chaînes de production et diminué de 20,3 milliards d’euros, essentiellement du fait du
de transports de marchandises. remboursement d’un tirage du programme de soutien de la Banque
Centrale Européenne (TLTRO), conséquence du relèvement de ses taux
Ces tensions inflationnistes ont conduit la Réserve fédérale des
d’intérêts directeurs en septembre 2022.
États-Unis (FED) et la Banque Centrale Européenne (BCE) à resserrer
leur politique monétaire et à annoncer des hausses successives de Les crédits accordés à la clientèle augmentent de 22,1 milliards
leurs taux directeurs, mettant fin à la période de taux négatifs. Dans ce d’euros, provenant principalement d’une progression des comptes
contexte, les marchés actions ont subi une forte correction durant les ordinaires pour 15,2 milliards d’euros en particulier auprès de sociétés
trois premiers trimestres avant une éclaircie, liée à la stabilisation de d’investissement du groupe, et des crédits de trésorerie pour 7,4
l’inflation observée lors du quatrième trimestre. milliards d’euros, résultant d’une demande accrue de financement des
entreprises. Bien que les prêts immobiliers aient connu une bonne
Dans un environnement géopolitique et économique complexe et
dynamique sur le premier semestre, les crédits à l’habitat sont en recul
incertain, Société Générale démontre une performance solide tout en
de 4 milliards d’euros suite au renouvellement d’une opération de
faisant preuve d’une bonne maîtrise des coûts et des risques.
titrisation ayant un effet net de 6,3 milliards d’euros.
Au 31 décembre 2022, le pied de bilan s’élève à 1 330 milliards d’euros,
Les dépôts de la clientèle augmentent de 35,6 milliards d’euros,
en augmentation de 93 milliards d’euros par rapport au 31 décembre
principalement lié à la hausse des dépôts à terme pour 27,9 milliards
2021.
d’euros, reflétant l’appétit des investisseurs sur ces placements dans
L’augmentation du poste Emplois de trésorerie et interbancaires de un contexte de hausse des taux. Les comptes ordinaires créditeurs
35,7 milliards d’euros s’explique en grande partie par une hausse des progressent de 11,9 milliards d’euros. A l’inverse, les emprunts à terme
créances auprès des banques centrales pour 26,9 milliards d’euros, de la clientèle financière diminuent de 5,2 milliards d’euros.
dont 21,4 milliards d’euros auprès de la Banque de France, afin
notamment de répondre aux exigences réglementaires. Les créances
sur les établissements de crédit sont également en croissance de 11
milliards d’euros, majoritairement en faveur de filiales du groupe.

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Tout au long de l’année 2022, la FED et la BCE ont procédé à des Par ailleurs, Société Générale dispose d’un panel diversifié de sources
hausses importantes de leurs taux directeurs. Dans ce contexte, les et de supports de refinancement tels que :
transactions monétaires sécurisées par des titres offrent des
p des ressources stables composées des capitaux propres et
conditions de liquidités plus favorables, en particulier sur les
d’emprunts obligataires et subordonnés (66 milliards d’euros) ;
obligations d’Etat. A ce titre, les encours des titres reçus et donnés en
pension livrée progressent respectivement de 49,9 milliards d’euros et p des ressources clientèle, en hausse de 36 milliards d’euros,
de 27,6 milliards d’euros. Dans le sillage de la hausse des taux collectées sous forme de dépôts qui constituent une part
observée sur les obligations françaises et américaines à 10 ans, les significative des ressources (33% du total bilan) ;
obligations et les effets publics progressent de 10 milliards d’euros. A
contrario, la conjoncture baissière des marchés actions induit une p des ressources issues d’opérations interbancaires (237 milliards
baisse de l’encours de transaction sur actions de 34,7 milliards d’euros) sous forme de dépôts et d’emprunts ;
d’euros. p des ressources de marché levées grâce à une politique active de
Dans un environnement marqué par la hausse des taux d’intérêts et la diversification qui s’appuie sur diverses natures de dette (émissions
progression du dollar américain face aux principales devises, les obligataires sécurisées et non sécurisées…), de supports
dérivés de taux et de change progressent significativement en 2022. d’émissions (EMTN, Certificats de Dépôts), de devises et de bassins
Inversement, la baisse de la volatilité observée sur les indices boursiers d’investisseurs (118 milliards d’euros) ;
et actions conduit au recul des primes payées et reçues sur p des ressources issues de titres donnés en pension livrée auprès de la
instruments conditionnels, respectivement pour 18 milliards d’euros clientèle et des établissements de crédit (219 milliards d’euros) en
et 20 milliards d’euros. hausse par rapport à 2021.

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2022 2021 Variations 2022/2021 (%)


Société Société Société
(En M EUR) France Étranger Générale France Étranger Générale France Étranger Générale
Produit net bancaire 9 678 3 068 12 746 8 125 2 827 10 952 19 9 16
Charges générales d’exploitation
et dotations aux amortissements (8 584) (1 826) (10 410) (7 887) (1 649) (9 536) 9 11 9
Résultat brut d’exploitation 1 094 1 242 2 336 238 1 178 1 416 360 5 65
Coût du risque (424) (175) (599) (133) 26 (107) 219 (773) 460
Résultat d’exploitation 670 1 067 1 737 105 1 204 1 309 538 (11) 33
Gains ou pertes sur actifs
immobilisés (1 828) (251) (2 079) 604 57 661 (403) (540) (415)
Résultat courant avant impôt (1 158) 816 (342) 709 1 261 1 970 (263) (35) (117)
Impôts sur les bénéfices 390 (308) 82 414 (389) 25 (6) (21) 228
Résultat net (768) 508 (260) 1 123 872 1 995 (168) (42) (113)

En 2022, dans un contexte marqué par un environnement géopolitique Société Générale a poursuivi tout au long de l’année son projet de
et économique incertain et complexe, Société Générale extériorise un rapprochement avec le Groupe Crédit du Nord. Conformément au
résultat brut d’exploitation de 2,3 milliards d’euros, en hausse de calendrier, la fusion juridique est effective au 1er janvier 2023. SG est
0,9 milliard d’euros par rapport à celui de 2021, soit un rebond de 65%. désormais la nouvelle banque de détail en France du groupe Société
Générale, avec pour ambition de constituer un partenaire bancaire
p le produit net bancaire (PNB) s’élève à 12,7 milliards d’euros, en
de premier plan sur le marché français au service de 10 millions de
progression de 1,7 milliard d’euros (+16%) par rapport à 2021.
clients,
L’ensemble des métiers bénéficie d’une progression de leurs
revenus : - les revenus des activités de la Banque de Grande Clientèle et
Solutions Investisseurs sont également en progression de
- le produit net bancaire des activités de Banque de détail en France
0,8 milliard d’euros, portés par une très bonne dynamique de tous
ressort en hausse de 0,4 milliard d’euros par rapport à 2021. La
les métiers :
Banque de détail réalise une performance financière solide,
bénéficiant d’une progression soutenue sur les commissions de • les revenus des activités Actions et Dérivées Actions, en hausse
service et financières (+8% par rapport à 2021). de 24%, poursuivent la bonne dynamique constatée en 2021,
bénéficiant d’une forte activité clientèle avec une gestion
solide du risque dans un environnement contrasté,

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• dans un contexte de forte volatilité sur les taux, les activités de p la charge nette du risque s’établit à 0,6 milliard d’euros à fin
Taux et Devises affichent une progression de 69% des revenus décembre 2022, soit une augmentation de 0,5 milliard d’euros par
sur l’année 2022, marquant un fort rebond par rapport à rapport à l’exercice précédent. Alors que le coût du risque reste
l’année 2021, contenu sur les encours en défaut, la politique de provisionnement
prudente sur les encours sains explique l'évolution de la charge de
• les activités de Financement et Conseil affichent une très
l'exercice 2022.
bonne performance avec des revenus en croissance de 26%
par rapport à 2021. Ces derniers ont profité des bonnes La combinaison de l’ensemble de ces éléments entraîne la
dynamiques du marché dans les activités de financement progression du résultat d’exploitation de 0,4 milliard d’euros en
d'actifs et celles liées aux Ressources Naturelles. Le métier de comparaison avec 2021, pour s’établir à 1,7 milliards d’euros fin
Global Transaction et Payment Services a enregistré une 2022 ;
performance historique bénéficiant de la hausse des taux ;
p en 2022, Société Générale réalise une perte sur actifs immobilisés de
- le Hors Pôles, qui inclut la gestion du portefeuille de participations 2,1 milliards d’euros résultant principalement de la cession de la
du Groupe, enregistre une hausse de son produit net bancaire de filiale russe Rosbank pour 1,8 milliard d’euros et de la dépréciation
0,5 milliard d’euros par rapport à 2021, provenant essentiellement des titres de participation Société Générale Securities Services SPA
de l’augmentation des dividendes reçus des filiales. pour 0,3 milliard d’euros. Pour mémoire en 2021, les gains réalisés
pour 0,7 milliard d’euros étaient principalement liés à la cession de
p les charges générales d’exploitation augmentent de 0,9 milliard
Lyxor Asset Management et Lyxor International Asset Management ;
d’euros (+9%) par rapport à 2021 :
p l’impôt sur les bénéfices s’établit à 0,1 milliard d’euros, reflet de
- les frais de structure s’élèvent à 5 milliards d’euros au 31 décembre
résultats contrastés entre la performance des succursales à
2022, en hausse de 0,6 milliard d’euros (+15%) par rapport à 2021.
l’étranger et le résultat en France grevé par la cession de la filiale
La progression de ce poste sur 2022 est notamment attribuable à
russe Rosbank.
la hausse de la contribution au Fonds de Résolution Unique pour
0,3 milliard d’euros et aux charges de transformation du Groupe, La perte nette après impôts s’établit donc à 0,3 milliard d’euros à fin
2022 contre un bénéfice de 2 milliards d’euros à fin 2021.
- les frais de personnel s’établissent à 5,4 milliards d’euros, en
hausse de 0,2 milliard d’euros (+5%) par rapport à 2021. Sur
l’année 2022 les frais de personnel intègrent les hausses des
rémunérations collectives et variables. Par ailleurs les charges
relatives aux régimes de retraite à prestation définies sont en
hausse de 0,1 milliard d’euros dans un contexte général de
remontée des taux ;



        

31.12.2022 31.12.2021
Dettes non échues Dettes non échues
1à 31 à Plus de Plus de Dettes 1à 31 à Plus de Plus de Dettes
(En M EUR) 30 jours 60 jours 60 jours 90 jours échues Total 30 jours 60 jours 60 jours 90 jours échues Total
Dettes
fournisseurs 41 90 - - - 131 41 91 - - - 132

Les dates d’échéance correspondent à des conditions calculées Conformément à l’article D. 441-6 du Code de commerce dans sa
à 60 jours date de factures. rédaction issue du décret n° 2021-11 au 26 février 2021, les
informations sur les délais de paiement des fournisseurs sont les
Le traitement des factures fournisseurs de Société Générale en France
suivantes :
est en grande partie centralisé. Le service en charge de ce traitement
assure l’enregistrement comptable et procède aux règlements des p les activités bancaires, les activités d’assurance et les services
factures fournisseurs ordonnancées par l’ensemble des directions financiers (prêts financement et commissions) sont exclus du
fonctionnelles et des pôles de Société Générale en France. périmètre.
Conformément aux procédures de contrôle interne du Groupe, le
règlement des factures n’est effectué qu’après validation de celles-ci
par les services ordonnateurs des prestations. Une fois cette validation
obtenue, le délai moyen de règlement des factures est compris entre
trois et sept jours.

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31.12.2022
Dettes échues
Total
0 jour 1à 31 à 61 à 91 jours (1 jour
(indicatif) 30 jours 60 jours 90 jours et plus et plus)
(A) Tranches de retard de paiement
Nombre de factures concernées 26 1 188 634 291 6 798 8 937
Montant total des factures concernées TTC (en M EUR) - 13 8 7 36 64
Pourcentage du montant des achats HT de l’exercice - - - - - -
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues - - - - - -
Montant total HT des factures exclues - - - - - -
(C) Délais de paiement de référence utilisés pour le calcul des retards (article L. 441-6 ou article L. 443-1 du Code de commerce)
þ Délais légaux (45 jours fin de mois ou 60 jours
date de facture)
 Délais contractuels

-9%3B +, ?%3,:,;C )A-%;),B )93,;CB suivi dans le cadre de la gestion des risques de la banque (cf. le
chapitre 4 du présent Document de référence : Risques et adéquation
Les échéanciers de paiement des clients, au titre des financements des fonds propres), notamment au titre du risque de crédit, du risque
accordés ou des prestations de service facturées, sont fixés structurel de taux et du risque de liquidité. Les durées restant à courir
contractuellement. Les modalités de paiement des échéances de des créances sur la clientèle sont indiquées dans la Note 7.3 des
remboursement des prêts peuvent faire l’objet d’options annexes aux comptes annuels.
contractuelles modifiant les échéanciers initiaux (telle des options de
remboursement anticipé, ou des facultés de report d’échéances). Le Les dates d’échéance correspondent à des conditions calculées
respect des dispositions contractuelles de paiement fait l’objet d’un à 60 jours date de factures.

31.12.2022
Créances échues
Total
0 jour 1à 31 à 61 à 91 jours (1 jour
(indicatif) 30 jours 60 jours 90 jours et plus et plus)
(A) Tranches de retard de paiement
Nombre de factures concernées - 115 86 112 1 721 2 034
(1)
Montant total des factures concernées TTC (en M EUR) - 7 10 2 64 83
Pourcentage du montant des achats HT de l’exercice - - - - - -
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues - - - - - -
Montant total HT des factures exclues - - - - - -
(C) Délais de paiement de référence utilisés pour le calcul des retards (article L. 441-6 ou article L. 443-1 du Code de commerce)
Délais contractuels (à préciser)
þ Délais légaux
(1) Dont 38 millions d’euros de créances litigieuses.

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(En M EUR) 2022 2021 2020 2019 2018


Situation financière en fin d’exercice
Capital social (en M EUR)(1) 1 062 1 067 1 067 1 067 1 010
Nombres d’actions émises(1) 849 883 778 853 371 494 853 371 494 853 371 494 807 917 739
Résultats globaux des opérations effectuées (en M EUR)
Chiffre d’affaires hors taxes(2) 32 519 27 128 27 026 34 300 30 748
Bénéfice avant impôts, amortissements, provisions,
participation et FRBG 292 2 470 365 3 881 19
Participation des salariés attribuée au cours de l’exercice 12 15 6 11 11
Impôt sur les bénéfices (82) (25) 141 (581) (616)
Bénéfice après impôts, amortissements et provisions (260) 1 995 (1 568) 3 695 1 725
Distribution de dividendes(3) 1 877 1 877 0 1 777 1 777
Résultats ajustés des opérations réduits à une seule action
(en EUR)
Résultats après impôts, mais avant amortissements et
provisions 0,43 2,91 0,24 5,16 0,72
Résultats après impôts, amortissements et provisions (0,31) 2,34 (1,84) 4,33 2,14
Dividende versé à chaque action 1,70 1,65 0,55 2,20 2,20
Personnel
Nombre de salariés(4) 42 450 43 162 44 544 46 177 46 942
Montant de la masse salariale (en M EUR) 3 938 3 554 3 408 3 754 3 128
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux
(Sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) (en M EUR) 1 535 1 655 1 475 1 554 1 525
(1) Au 31 décembre 2022, le capital de Société Générale entièrement libéré s’élève à 1 062 354 722,50 euros et se compose de 849 883 778 actions d’une valeur nominale
de 1,25 euro.
(2) Le chiffre d’affaires est formé des produits d’intérêts, des revenus des titres à revenu variable, des commissions reçues, du résultat net des opérations financières et
des autres produits d’exploitation.
(3) Conformément à la recommandation de la Banque Centrale Européenne du 27 mars 2020 relative aux politiques de distribution de dividendes pendant la
pandémie de Covid-19, Société Générale n’a pas distribué de dividendes sur actions ordinaires au titre de l’exercice 2019.
(4) Effectif moyen ajusté par rapport aux états financiers publiés au titre de 2021 et 2020.

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Au cours de l’année 2022, Société Générale a notamment effectué les opérations suivantes sur son portefeuille titres :

À l’étranger En France
Création Création
- -
Prise de participation Prise de participation
- -
Acquisition Acquisition
- Parel
Renforcement de participation Renforcement de participation
- -
Souscription aux augmentations de capital Souscription aux augmentations de capital
EPI Company Boursorama SA, ALD, Shine, Société Générale Ventures, Treezor,
Transactis
Cession totale Cession totale
Rosbank -
Allègement de la participation(1) Allègement de la participation(1)
- Sogémarché
(1) Comprend les réductions de capital, les Transmissions Universelles de Patrimoine, les fusions et les liquidations.

Le tableau ci-dessous récapitule les participations de Société Générale présentant un franchissement de seuil (exprimé en pourcentage de détention
directe) en 2022 :

Franchissement en hausse Franchissement en baisse


% du capital % du capital % du capital % du capital
Seuil Sociétés 31.12.2022 31.12.2021 Seuil Sociétés 31.12.2022 31.12.2021
5% EPI Company 7,46% 0% 5% EPI Interim Company 0% 6,25%
10% 10%
20% 20%
Société Services
33,33% 33,33% 0% 33,33%
Fiduciaire(1)
50% 50%
SG Acceptance 0% 100%
66,66% Parel(1) 100% 0% 66,66%
Rosbank 0% 99,97%
(1) Participations dans les entités françaises, conformément à l’article L. 233.6 du Code de commerce.

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Au titre de sa présence de longue date dans le marché des matières Société Générale a mis en place un certain nombre de mesures afin de
premières, Société Générale propose des produits dérivés sur les prévenir ou de détecter tout impact substantiel résultant des activités
matières premières agricoles pour répondre aux différents besoins de décrites ci-avant :
ses clients, notamment, la gestion des risques pour la clientèle
p l’activité s’inscrit notamment dans le cadre réglementaire
entreprises (producteurs, consommateurs) et l’exposition aux marchés
promulgué en Europe par la directive MIFID II en vigueur depuis le
des matières premières pour la clientèle investisseurs (gestionnaires,
3 janvier 2018. Elle impose le respect de limites de positions sur
fonds, compagnies d’assurance).
certaines matières premières agricoles, une déclaration des
L’offre de Société Générale couvre un large panel de sous-jacents : le positions auprès de la plateforme de négociation et une déclaration
sucre, le cacao, le café, le coton, le jus d’orange, le maïs, le blé, le colza, systématique des transactions effectuées auprès du régulateur
le soja, l’avoine, les bovins, les porcins, le lait et le riz. Société Générale compétent ;
propose sur ce périmètre des produits vanilles sur les marchés
p l’activité est également encadrée par des limites internes, fixées par
organisés ainsi que des produits indiciels. L’exposition aux matières
les équipes de suivi des risques, indépendantes des opérateurs ;
premières agricoles peut être fournie à travers des produits dont la
valeur dépend d’un (mono sous-jacent) ou de plusieurs sous-jacents p ces équipes s’assurent en permanence du respect de ces différents
(multi sous-jacents). L’utilisation de produits multi sous-jacents types de limites ;
concerne avant tout la clientèle investisseurs via les produits indiciels.
p de surcroît, l’activité de Société Générale sur les marchés organisés
Société Générale gère les risques qui résultent de ces positions sur les est encadrée par les limites fixées par le prestataire de services
marchés organisés, par exemple : d’investissement qui compense les opérations ;
p NYSE LIFFE (y compris Euronext Paris) pour le cacao, le maïs, le blé, p afin de prévenir tout comportement inapproprié, les opérateurs de
l’huile de colza, le sucre et le café ; Société Générale ont des mandats et des manuels qui fixent leur
champ d’action et reçoivent régulièrement des formations sur les
p ICE FUTURES US pour le cacao, le café, le coton, le jus d’orange, le
règles de bonne conduite ;
sucre et le blé ;
p des contrôles quotidiens sont réalisés pour détecter les activités
p ICE FUTURES Canada pour le canola ;
suspectes. Ces contrôles incluent spécifiquement le respect des
p les marchés du CME Group pour le maïs, le soja, l’huile de soja, les règles de la CFTC (U.S. Commodity Futures Trading Commission) et
tourteaux de soja, le blé, l’avoine, les bovins, les porcins, le lait et le des marchés organisés sur les limites d’emprise, qui visent à ce
riz ; qu’aucun opérateur ne puisse avoir une position sur le marché telle
qu’il puisse en influencer le correct équilibre.
p la bourse de Minneapolis pour le blé ;

p le SGX pour le caoutchouc ;

p le TOCOM pour le caoutchouc.

La liste ci-dessus n’est pas figée et peut être amenée à évoluer.

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Les articles L. 312-19 et L.312-20 du Code monétaire et financier issus Sur l’année 2022, 19 470 comptes bancaires inactifs ont été clôturés et
de la loi n° 2014-617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires le montant total des dépôts réalisés auprès de la Caisse des dépôts et
inactifs et aux contrats d’assurance-vie en déshérence, dite loi Eckert, consignations est de 30 301 720,93 euros.
entrée en vigueur le 1er janvier 2016, imposent à chaque établissement
À fin décembre 2022, 329 839 comptes bancaires étaient recensés
de crédit de publier annuellement des informations sur les comptes
inactifs pour un montant total estimé à 1 751 728 690,03 euros.
bancaires inactifs.

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Caisse, banques centrales, comptes courants postaux 165 341 138 486
Effets publics et valeurs assimilées Note 2.1 51 946 46 992
Prêts et créances sur les établissements de crédit Note 2.3 216 750 187 185
Opérations avec la clientèle Note 2.3 495 642 444 357
Obligations et autres titres à revenu fixe Note 2.1 109 607 104 622
Actions et autres titres à revenu variable Note 2.1 74 833 109 629
Participations et autres titres détenus à long terme Note 2.1 812 943
Parts dans les entreprises liées Note 2.1 22 188 23 850
Immobilisations corporelles et incorporelles Note 7.2 2 980 2 939
Actions propres Note 2.1 1 130 630
Autres actifs et comptes de régularisation Note 3.2 188 731 177 663
TOTAL 1 329 960 1 237 296

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Engagements de financement donnés Note 2.3 306 565 249 393
Engagements de garantie donnés Note 2.3 233 347 221 912
Engagements donnés sur titres 30 204 20 729



(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Banques centrales, comptes courants postaux 8 230 5 118
Dettes envers les établissements de crédit Note 2.4 340 748 314 011
Opérations avec la clientèle Note 2.4 550 236 497 734
Dettes représentées par un titre Note 2.4 119 613 113 037
Autres passifs et comptes de régularisation Note 3.2 236 525 234 551
Provisions Note 2.6 10 205 11 250
Dettes subordonnées Note 6.4 28 311 23 639
Capitaux propres
Capital Note 6.1 1 062 1 067
Primes d’émission Note 6.1 21 330 21 556
Réserves et report à nouveau Note 6.1 13 960 13 338
Résultat de l’exercice Note 6.1 (260) 1 995
SOUS-TOTAL 36 092 37 956
TOTAL 1 329 960 1 237 296

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Engagements de financement reçus d’établissements de crédit Note 2.4 85 354 67 942
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit Note 2.4 62 807 64 927
Engagements reçus sur titres 33 928 26 352

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Intérêts et produits assimilés Note 2.5 18 373 15 060
Intérêts et charges assimilées Note 2.5 (17 164) (13 504)
Revenus des titres à revenu variable Note 2.1 2 816 1 915
Commissions (produits) Note 3.1 5 320 4 932
Commissions (charges) Note 3.1 (2 388) (2 169)
Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation Note 2.1 6 176 4 428
Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés Note 2.1 (190) 533
Autres produits d’exploitation bancaire 423 186
Autres charges d’exploitation bancaire (620) (429)
Produit net bancaire Note 7.1 12 746 10 952
Frais de personnel Note 4.1 (5 360) (5 129)
Autres frais administratifs(1) (4 548) (3 892)
Dotations aux amortissements (502) (515)
Résultat brut d’exploitation 2 336 1 416
Coût du risque Note 2.6 (599) (107)
Résultat d’exploitation 1 737 1 309
Gains ou pertes sur actifs immobilisés Notes 2.1 (2 079) 661
Résultat courant avant impôt (342) 1 970
Impôt sur les bénéfices Note 5 82 25
Résultat Net (260) 1 995
Résultat par action Note 6.3 (0,32) 2,36
Résultat dilué par action (0,32) 2,36
(1) Dont 732 millions d’euros au titre de la contribution 2022 au Fonds de Résolution Unique (FRU) (476 millions d’euros au 31 décembre 2021).

Une information sur les honoraires des Commissaires aux comptes est mentionnée dans les notes annexes aux comptes consolidés du groupe
Société Générale ; en conséquence, cette information n’est pas fournie dans les notes annexes aux comptes annuels de Société Générale.

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Ces comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 7 février 2023.

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KZ;CA<+D)C3<; NZ,)<DAB'+,B,BC3:%C3<;B
Les comptes annuels de Société Générale ont été établis et sont ,C%D6D1,:,;C
présentés conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de Pour la préparation des comptes annuels de Société Générale,
l’Autorité des Normes Comptables relatif aux comptes des entreprises l’application des principes et méthodes comptables décrits dans les
du secteur bancaire. notes annexes conduit la Direction à formuler des hypothèses et à
Les états financiers des succursales étrangères ayant été établis réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les
d’après les règles des pays d’origine, les principaux retraitements montants comptabilisés au compte de résultat, sur l’évaluation des
nécessaires ont été effectués afin de les rendre conformes aux actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les
principes comptables français. notes annexes qui s’y rapportent.

Les informations présentées dans les annexes aux comptes annuels se Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses, la Direction
concentrent sur celles qui revêtent un caractère pertinent et matériel utilise les informations disponibles à la date d’établissement des
au regard des états financiers de Société Générale, de ses activités et comptes annuels et peut recourir à l’exercice de son jugement. Par
des circonstances dans lesquelles celles-ci se sont réalisées au cours nature, les évaluations fondées sur ces estimations comportent des
de la période. risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur, de sorte
que les résultats futurs définitifs des opérations concernées pourront
être différents de ces estimations et avoir alors une incidence
LZA3;)3?,B)<:?C%(9,B,C:-C2<+,B significative sur les états financiers.
+e-F%9D%C3<; Les hypothèses formulées et les estimations réalisées pour la
préparation de ces comptes tiennent compte à la fois des incertitudes
Conformément aux principes comptables applicables aux
relatives aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine et de
établissements de crédit français, les méthodes d’évaluation prennent
celles qui persistent au regard de la pandémie de Covid-19, mais
en compte pour la majorité des opérations l’intention dans laquelle
également au contexte macroéconomique actuel. Les effets de ces
celles-ci ont été conclues.
événements sur les hypothèses et estimations retenues sont précisés
Les opérations réalisées dans le cadre de la banque d’intermédiation dans la 5e partie de la présente note.
sont maintenues à leur coût historique et font l’objet de dépréciations
Le recours à des estimations concerne notamment les éléments
et de provisions pour risque de contrepartie. Les rémunérations
suivants :
attachées à ces opérations sont enregistrées prorata temporis en
respectant le principe de séparation des exercices. Les opérations sur p la juste valeur au bilan des instruments financiers (titres et
instruments financiers à terme réalisées afin de couvrir et de gérer le instruments dérivés) non cotés sur un marché actif et détenus dans
risque global de taux d’intérêt de la banque d’intermédiation entrent le cadre d’activités de marché (cf. Notes 2.1, 2.2 et 3.2) ;
dans ce cadre.
p les dépréciations des actifs financiers (cf. Note 2.6) ;
Les opérations réalisées dans le cadre des activités de marché sont
généralement évaluées à leur valeur de marché à l’exception des prêts, p les provisions enregistrées au passif du bilan (cf. Notes 2.6, 4.2
et 5.2) ;
emprunts et titres de placement qui suivent la règle du nominalisme.
Lorsque ces instruments financiers ne sont pas cotés sur des marchés p les actifs d’impôts différés comptabilisés au bilan (cf. Note 5).
actifs, l’évaluation à la valeur de marché est corrigée pour tenir
compte du risque de liquidité, des frais de gestion futurs et le cas
échéant, d’un risque de contrepartie.

MZ-C2<+,+,)<;F,AB3<;+,B)<:?C,B
,;+,F3B,B-CA%;1/A,B
Lorsqu’ils sont exprimés en devises, le bilan et le hors-bilan des
succursales sont convertis sur la base des cours de change officiels à la
date de clôture. Les postes du compte de résultat sont convertis sur la
base du cours de change moyen du trimestre de leur réalisation. Les
différences de conversion associées aux dotations en capital, aux
réserves, aux reports à nouveau et aux résultats des succursales
étrangères, qui proviennent de l’évolution des cours de change, sont
portées dans les rubriques relatives aux comptes de régularisation.

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 Les hypothèses retenues pour construire ces scénarios sont présentées
ci-dessous :
Société Générale poursuit ses travaux pour intégrer
progressivement les risques climatiques dans la p le scénario central (SG Central), pondéré à 60%, prévoit que l’activité
préparation de ses comptes annuels. Les risques liés sera en net ralentissement en 2023 et que la croissance ne rebondira
au changement climatique ne constituent pas une que modestement en 2024. En 2023, l’inflation restera élevée,
nouvelle catégorie de risque mais plutôt un facteur proche de 5,5%, avant de baisser sous 3% en 2024 et de revenir à la
aggravant des catégories déjà couvertes par le dispositif de gestion des cible à moyen terme. La BCE continuera le resserrement monétaire à
risques de Société Générale. À cet égard, l’impact du risque de court terme, mais un assouplissement se profilerait à partir de la fin
transition sur le risque de crédit des entreprises clientes de Société d’année 2023. La pondération appliquée au scénario central est
Générale demeure l’un des principaux risques climatiques de la portée à 60% au 31 décembre 2022 (50% au 31 décembre 2021) en
Banque. lien avec la suppression du scénario SG Extended ;

Au 31 décembre 2022, la détermination des dépréciations et provisions p le scénario favorable (SG Favourable), pondéré à 10%, décrit une
pour risque de crédit intègre l’éventuel impact des risques climatiques accélération de la croissance par rapport à la trajectoire prévue au
tel que pris en compte dans l’évaluation des risques individuels et des scénario central, qui peut provenir d’une amélioration des
risques sectoriels lorsque cela est compatible avec l’horizon de conditions de l’offre du fait d’un choc positif sur la productivité ou
provisionnement. Les impacts des engagements de Société Générale d’une amélioration inattendue des conditions de la demande
en faveur de la transition énergétique et environnementale et du (situation observée dans plusieurs économies en 2021/2022 à la
développement des territoires sont toujours pris en compte dans les suite des déconfinements). Dans les deux cas, la croissance plus
budgets prévisionnels utilisés pour déterminer le caractère forte a un impact positif sur l’emploi et/ou sur la profitabilité des
récupérable des actifs d’impôts différés. entreprises ;
p le scénario stressé (SG Stress), pondéré à 30% correspond à une
situation de crise conduisant à une déviation négative du PIB par
OZA3B,BfX<F3+`KSY1D,AA,,;8A%3;, rapport au scénario central. Ce scénario peut être généré par une
,C)<;B-@D,;),B-)<;<:3@D,B crise financière (crise 2008, crise de la zone euro…) ou une crise
La levée des restrictions liées à la pandémie de Covid-19 dans exogène (pandémie de type Covid-19) ou une combinaison de ces
plusieurs grandes économies a soutenu l’activité économique, même différentes crises.
si les confinements en Chine continentale ont pesé sur cette dernière. Ces scénarios sont établis par le Département des Études
En revanche, l’année 2022 est marquée par la guerre en Ukraine. Le Économiques et Sectorielles de Société Générale à partir notamment
conflit, avec ses pertes en vies humaines et les souffrances causées, des informations publiées par les instituts de statistiques. Les
entraîne des coûts économiques importants et s’accompagne d’une prévisions des institutions (FMI, Banque Mondiale, BCE, OCDE…) et le
très grande incertitude. consensus des économistes de la place servent de référence pour
s’assurer que les scénarios ainsi construits sont cohérents.
Dans la zone euro, les difficultés d’approvisionnement, l’augmentation
des coûts de l’énergie, le recul du pouvoir d’achat avec une inflation   O<DUH
 
forte et le resserrement des politiques économiques sont les T L M
principaux freins à la croissance. Si les risques associés à la pandémie
ont considérablement diminué à court terme, la guerre en Ukraine Société Générale a proposé jusqu’au 30 juin 2022 à ses clients touchés
entache ainsi ces perspectives d’une incertitude forte et un par la crise (clientèles de professionnels et entreprises) l’attribution de
ralentissement prononcé est anticipé en 2023. PGE dans le cadre des dispositions de la loi de finance rectificative
pour 2020 et des conditions fixées par l’arrêté du 23 mars 2020. Il s’agit
Dans ce contexte, Société Générale a mis à jour les scénarios de financements consentis à prix coûtant et garantis par l’État à
macroéconomiques retenus pour la préparation des comptes annuels hauteur d’une quote-part du montant emprunté comprise entre 70%
au 31 décembre 2022 et a également maintenu l’application de et 90% en fonction de la taille de l’entreprise emprunteuse (avec un
certains ajustements méthodologiques pour prendre en compte les délai de carence de deux mois après le décaissement à l’issue duquel
incertitudes liées à la guerre en Ukraine et aux suites de la pandémie la garantie entre en force). D’un montant maximal correspondant dans
de Covid-19. En particulier, Société Générale utilise les scénarios le cas général à trois mois de chiffre d’affaires hors taxes, ces prêts
macroéconomiques dans les modèles d’évaluation des dépréciations sont assortis d’une franchise de remboursement d’une année. À l’issue
et provisions pour risque de crédit (cf. Note 2.6) ainsi que dans les tests de cette année, le client peut soit rembourser le prêt, soit l’amortir sur
de recouvrabilité des actifs d’impôts différés (cf. Note 5). une à cinq années supplémentaires, avec la possibilité de prolonger
d’un an la franchise en capital (conformément aux annonces du
   ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance du 14 janvier
  2021) sans rallongement de la durée totale du prêt.
Au 31 décembre 2022, Société Générale a retenu trois scénarios Les conditions de rémunération de la garantie sont fixées par l’État : la
macroéconomiques permettant d’appréhender les incertitudes liées à banque ne conserve qu’une quote-part de la prime de garantie payée
la guerre en Ukraine, à la poursuite de la pandémie de Covid-19 et au par l’emprunteur (dont le montant dépend de la taille de l’entreprise
contexte macroéconomique actuel. Le scénario SG Extended, mis en et de la maturité du prêt) rémunérant le risque qu’elle supporte et qui
place spécifiquement dans le contexte de la crise sanitaire, est devenu correspond à la portion du prêt non garantie par l’État (comprise entre
obsolète compte tenu de la gestion et de l’évolution de cette dernière 10% et 30% du prêt en fonction de la taille de l’entreprise
au cours de l’année 2022. emprunteuse). Cette quote-part de la prime de garantie conservée par
la banque est comptablement assimilée à un produit d’intérêt.
Ces PGE ont été enregistrés à l’actif du bilan parmi les Opérations avec
la clientèle. La quote-part des primes de garantie reçues des
emprunteurs et conservée par la banque en rémunération du risque
non couvert par l’État est reconnue en résultat, parmi les Intérêts et
produits assimilés, de manière étalée sur la durée de vie effective des
prêts, concomitamment à l’enregistrement des intérêts contractuels.

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Les provisions et dépréciations pour risque de crédit enregistrées au PZA<6,C+,A%??A<)2,:,;C+,9%(%;@D,
titre des PGE tiennent compte des effets de la garantie de l’État. Les
modèles de calcul des dépréciations et provisions pour risque de crédit
+,+-C%39%F,)A-+3C+D<A+
tiennent compte par ailleurs des probabilités d’exercice des options de Société Générale avait annoncé le 7 décembre 2020 un projet de
prorogation, de la quotité du prêt non garanti par l’État ainsi que du rapprochement des deux réseaux bancaires Crédit du Nord et Société
délai de carence dans la mise en force de la garantie. Générale pour constituer un nouvel ensemble (projet Vision 2025). Ce
projet d’organisation de la nouvelle Banque de Détail en France a été
Au 31 décembre 2022, l’encours des PGE s’élève à environ 7,8 milliards
présenté par Société Générale à ses partenaires sociaux au quatrième
d’euros (dont 2,07 milliards d’euros en encours dégradés et
trimestre 2021.
1,01 milliard d’euros en encours douteux). Le montant des
dépréciations et provisions pour risque de crédit enregistré au La banque a finalisé au cours de l’année 2022 la préparation de la
31 décembre 2022 au titre des PGE s’élève à environ 108 millions fusion juridique de Société Générale et de Crédit du Nord, qui est
d’euros (dont 43 millions d’euros en encours dégradés et 54 millions effective depuis le 1er janvier 2023. À l’issue du rapprochement,
d’euros en encours douteux), sans prépondérance d’un secteur l’intégralité des filiales détenues par Crédit du Nord seront fusionnées
spécifique. au sein de Société Générale. Dans le cadre de ces opérations de fusion,
les différences constatées entre l’actif net absorbé et la valeur
Sur la base des scénarios présentés ci-dessus et après prise en compte
comptable des participations décomptabilisées engendreront dans les
des ajustements méthodologiques, le coût du risque pour l’exercice
comptes de Société Générale la constatation d’un boni de fusion
2022 représente une charge nette de 599 millions d’euros, en hausse
d’environ 2,8 milliards d’euros (ie, une différence positive enregistrée
de 492 millions d’euros par rapport à l’exercice 2021.
en résultat à hauteur de la quote-part des résultats accumulés par
L’arrêté du 23 mars 2020 a été modifié par l’arrêté du 19 janvier 2022 l’entité absorbée depuis l’acquisition et non distribués et, dans les
afin que certaines entreprises puissent, sous conditions, bénéficier capitaux propres pour le montant résiduel).
d’un allongement des délais des remboursements de leur PGE de 6 à
10 ans ; ces allongements n’ont pas eu d’effets significatifs sur les états
financiers de Société Générale au 31 décembre 2022. QZ)@D3B3C3<;+,,%B,9%;?%A
Le 6 janvier 2022 a été annoncée la signature par Société Générale et
   ALD de deux accords prévoyant l’acquisition par ALD de 100% du
Société Générale a mis fin à ses activités de banque en Russie en capital de LeasePlan. La réalisation de cette acquisition est attendue
avril 2022 et a cédé sa filiale Rosbank en mai 2022. Les effets de cette au cours du premier semestre 2023 sous réserve notamment de
cession sur les états financiers de Société Générale sont décrits dans la l'obtention des approbations réglementaires restantes et de la
Note 2.1. réalisation d'autres conditions suspensives usuelles.

Hors de Russie, Société Générale détient des encours sur des L’acquisition de LeasePlan pour un montant total de 4,5 milliards
contreparties russes (1,1 milliard d’euros). L’appréciation de d’euros serait financée à la fois en numéraire et en titres.
l’évolution du risque de crédit sur ces encours a conduit Société Dans le cadre de cette acquisition, le 16 décembre 2022 ALD a réalisé
Générale à les déclasser en encours dégradés ou en encours douteux si une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de
nécessaire (cf. Note 2.6.2). souscription des actionnaires d’un montant d’environ 1,2 milliard
d’euros. Avant cette augmentation, Société Générale détenait 79,8%
du capital social d’ALD. Conformément à son engagement de rester
l’actionnaire majoritaire à long terme d’ALD, Société Générale a
souscrit des actions nouvelles pour un montant d’environ 803 millions
d’euros représentant environ 66,3% de l’augmentation de capital et
détient à l’issue de cette dernière 75,9% du capital social d’ALD.
En conséquence, après réalisation de l’acquisition de LeasePlan,
Société Générale resterait l’actionnaire majoritaire d’ALD avec une
participation de 52,6%. Cette participation pourrait être ramenée à
51% en cas d’exercice des ABSA (Actions à Bons de Souscription
d’Actions) qui seraient remis aux actionnaires de LeasePlan pour leur
permettre d’augmenter leur participation proforma jusqu’à 32,9% du
capital social d’ALD.

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 LZK <AC,0,D399, C3CA,B

 
Les titres sont classés en fonction de :
p leur nature : effets publics (bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et
titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable ;
p leur portefeuille de destination : transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, participations, parts dans les entreprises
liées et autres titres détenus à long terme, correspondant à l’objet économique de leur détention.
Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de règlement-livraison.
Pour chaque catégorie de portefeuille, les règles de classement et d’évaluation appliquées sont les suivantes. Les règles de dépréciation
afférentes sont décrites dans la Note 2.6.5.

3CA,B +, CA%;B%)C3<;
Ce sont les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ou qui sont détenus
dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché. Ces titres sont négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles
sont représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sont
également classés en titres de transaction, les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage
effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé, et les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée
de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers gérés ensemble et
présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme.
Les titres de transaction sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition, hors frais d’acquisition.
Ils font l’objet d’une évaluation sur la base de leur valeur de marché à la date de clôture de l’exercice.
Le solde des gains et pertes latents ainsi constatés, de même que le solde des gains et pertes réalisés sur cession des titres est porté au
compte de résultat, dans les rubriques « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation », ou, « de placement et assimilés ».
Les coupons encaissés sur les titres à revenu fixe du portefeuille de transaction sont classés dans le compte de résultat au sein de la rubrique
« Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations » et « Autres titres à revenu fixe ».
Les titres de transaction qui ne sont plus détenus avec l’intention de les revendre à court terme, ou qui ne sont plus détenus dans le cadre
d’une activité de mainteneur de marché ou pour lesquels la gestion spécialisée de portefeuille dans le cadre de laquelle ils sont détenus ne
présente plus un profil récent de prise de bénéfices à court terme peuvent être transférés dans les catégories « Titres de placement » ou
« Titres d’investissement » si :
p une situation exceptionnelle du marché nécessite un changement de stratégie de détention ; ou

p si les titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si Société Générale a l’intention
et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.
Les titres ainsi transférés sont inscrits dans leur nouvelle catégorie à leur valeur de marché à la date du transfert.

3CA,B +e3;F,BC3BB,:,;C
Les titres d’investissement sont les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de
transaction » ou « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance.
Société Générale doit donc disposer notamment de la capacité de financement nécessaire pour continuer à détenir ces titres jusqu’à leur
échéance. Ces derniers ne doivent être soumis à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause l’intention de
les détenir jusqu’à leur échéance.
Les titres d’investissement incluent également les titres de transaction et de placement que Société Générale a décidé de reclasser dans les
conditions particulières décrites ci-dessus (situation exceptionnelle de marché ou titres qui ne sont plus négociables sur un marché actif). Ces
titres reclassés sont identifiés au sein du portefeuille des titres d’investissement.
Société Générale peut être amenée à céder les titres d’investissement ou à les transférer dans une autre catégorie comptable uniquement
dans les cas particuliers suivants :
p la cession ou le transfert est effectué à une date proche de l’échéance du titre ; ou

p la cession ou le transfert survient du fait d’un événement isolé et indépendant du contrôle de Société Générale.

Ces titres d’investissement peuvent être désignés comme éléments couverts dans le cadre d’une opération de couverture affectée ou de
couverture globale du risque de taux d’intérêt réalisée au moyen d’instruments financiers à terme.
Les titres d’investissement sont inscrits au bilan à leur coût d’achat hors frais d’acquisition.

OQP $# !"#!# $%!"



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P

3CA,B +, ?%AC3)3?%C3<;Y ?%ACB +%;B 9,B ,;CA,?A3B,B 93-,B ,C %DCA,B C3CA,B +-C,;DB ' 9<;1 C,A:,
Il s’agit, d’une part, des titres de participation et parts dans les entreprises liées dont la possession durable est estimée utile à l’activité de
Société Générale, et notamment ceux répondant aux critères suivants :
p titres de sociétés intégrées globalement ou émis par des sociétés mises en équivalence ;

p titres de sociétés ayant des administrateurs ou des Dirigeants communs avec Société Générale, dans des conditions qui permettent
l’exercice d’une influence sur l’entreprise dont les titres sont détenus ;
p titres de sociétés appartenant à un même groupe contrôlé par des personnes physiques ou morales exerçant un contrôle sur l’ensemble et
faisant prévaloir une unité de décision ;
p titres représentant plus de 10% des droits dans le capital émis par un établissement de crédit ou par une société dont l’activité se situe dans
le prolongement de celle de Société Générale.
Il s’agit, d’autre part, des autres titres détenus à long terme, constitués par les investissements réalisés par Société Générale, sous forme de
titres, dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise
émettrice, sans toutefois exercer une influence sur sa gestion en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent.
Les Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’achat hors
frais d’acquisition. Les revenus de dividendes attachés à ces titres sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à
revenu variable ».

3CA,B +, ?9%),:,;C
Ce sont les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de transaction, ni parmi les titres d’investissement, ni parmi les autres titres détenus à
long terme, les titres de participation et les parts dans les entreprises liées.

      


Les actions sont inscrites au bilan à leur coût d’achat hors frais d’acquisition ou à leur valeur d’apport. À la clôture de l’exercice, elles sont
évaluées par rapport à leur valeur probable de négociation et seules les moins-values latentes sont comptabilisées par l’inscription d’une
dépréciation relative au portefeuille titres. Les revenus de dividendes attachés aux actions classées en Titres de placement sont portés au
compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

       


Ces titres sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais d’acquisition, et concernant les obligations, hors intérêts courus non échus à
la date d’acquisition. Les différences entre les prix d’acquisition et les valeurs de remboursement (primes si elles sont positives, décotes si
elles sont négatives) sont enregistrées au compte de résultat sur la durée de vie des titres concernés. L’étalement de ces différences est réalisé
en utilisant la méthode actuarielle. Les intérêts courus à percevoir attachés aux obligations et autres titres à revenu fixe de placement sont
portés dans un compte de créances rattachées en contrepartie de la rubrique « Intérêts et produits assimilés du compte de résultat ».
Les titres de placement peuvent être transférés dans la catégorie « Titres d’investissement » si :
p une situation exceptionnelle de marché nécessite un changement de stratégie de détention ; ou

p si les titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si Société Générale a l’intention
et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 =J<J<   I         "I 
      

31.12.2022 31.12.2021
Actions et Obligations Actions et Obligations
Effets autres et autres Effets autres et autres
publics et titres à titres à publics et titres à titres à
valeurs revenu revenu valeurs revenu revenu
(En M EUR) assimilées variable fixe(1) Total assimilées variable fixe(2) Total
Portefeuille de transaction 32 051 74 610 42 851 149 512 26 742 109 347 51 139 187 228
Portefeuille de placement 19 747 197 13 119 33 063 20 106 190 10 153 30 449
Montant brut 20 260 217 13 193 33 670 20 175 209 10 410 30 794
Dépréciations (513) (20) (74) (607) (69) (19) (257) (345)
Portefeuille d’investissement 53 - 53 475 53 528 56 - 43 321 43 377
Montant brut 53 - 53 475 53 528 56 - 43 321 43 377
Dépréciations - - - - - - - -
Créances rattachées 95 26 162 283 88 92 9 189
TOTAL 51 946 74 833 109 607 236 386 46 992 109 629 104 622 261 243
(1) Au 31 décembre 2022, le montant des obligations et autres titres à revenu fixe comprend 1 454 millions d’euros de titres émis par des organismes publics.
(2) Au 31 décembre 2021, le montant des obligations et autres titres à revenu fixe comprend 1 351 millions d’euros de titres émis par des organismes publics.

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Valeur estimée des titres de placement
Plus-values latentes(1) 104 1 008
Résultat latent du portefeuille d’investissement hors portefeuille reclassé
Montant des primes et décotes afférentes aux titres de placement et d’investissement 292 143
Parts d’OPCVM détenues : 15 310 17 888
 OPCVM français 8 527 9 045
 OPCVM étrangers 6 783 8 843
dont OPCVM de capitalisation 5 4
Montant des titres cotés(2) 361 737 360 427
Montant des titres subordonnés 110 110
Montant des titres prêtés 71 453 62 158
(1) Ces montants ne tiennent pas compte des résultats latents afférents aux instruments financiers affectés en couverture des titres de placement.
(2) Au 31 décembre 2022, le montant des titres de transaction cotés s’élève à 274 544 millions d’euros (285 452 millions d’euros au 31 décembre 2021).

 =J<J=   I         
    

      


     

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Établissements de crédit 332 346
Autres 585 670
Participations et autres titres détenus à long terme avant dépréciations 917 1 016
Dépréciations (105) (73)
TOTAL 812 943

Les principaux mouvements de l’exercice concernent les entités entraînant leur reclassement de la catégorie « Participations et autres
Société Générale Mauritanie, Société Générale Ventures et Transactis titres détenus à long terme » vers « Parts dans les Entreprises liées »
qui sont entrées dans le périmètre de consolidation sur l’exercice pour -95 millions d’euros.

       




(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Établissements de crédit 8 843 11 905
Cotés 1 862 5 355
Non cotés 6 981 6 550
Autres 16 487 15 652
Cotés 1 948 1 156
Non cotés 14 539 14 496
Parts dans les entreprises liées avant dépréciations 25 330 27 557
Dépréciations (3 142) (3 707)
TOTAL 22 188 23 850

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Toutes les transactions avec les parties liées ont été conclues à des Les autres principaux mouvements de la période concernent :
conditions normales de marché.
p la souscription à l’augmentation de capital d’ALD avec DPS :
Société Générale a annoncé le 18 mai 2022 la finalisation de la cession +791 millions d’euros ;
de sa filiale Rosbank.
p la souscription à l’augmentation de capital de Boursorama SA :
Une perte de cession d’un montant de -3 401 millions d’euros a été +400 millions d’euros ;
constatée dans le résultat de la période en contrepartie de la sortie de
p les entités Société Générale Mauritanie, Société Générale Ventures
l’intégralité des titres Rosbank d’une valeur brute comptable de
et Transactis sont entrées dans le périmètre de consolidation sur
3 497 millions d’euros et du prix réglé par l’acheteur.
l’exercice entraînant leur reclassement de la catégorie
La perte de cession a été enregistrée : « Participations et autres titres détenus à long terme » vers « Parts
dans les Entreprises liées » pour +95 millions d’euros ;
p dans le poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés », pour un
montant avant impôts de -2 686 millions d’euros en lien p l’acquisition de l’intégralité des titres Parel détenus par Généfinance
(cf. Note 2.1.6) ; et et Sogéparts : +61 millions d’euros ;
p dans le poste « Résultat net des opérations de change », pour un p les souscriptions aux augmentations de capital de Shine :
montant de -714 millions d’euros (perte de change constatée en +38 millions d’euros ;
date de cession sur la position de titres libellés en devises).
p la réduction de capital de Sogémarché : -40 millions d’euros.
Cette perte de cession a été compensée pour partie par la reprise de la
Les principaux mouvements sur dépréciations concernent :
dépréciation, précédemment constatée sur les titres Rosbank,
enregistrée dans le poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » p la dépréciation sur les titres Société Générale Securities
pour un montant de +859 millions d’euros. Services SPA : -251 millions d’euros ;
p la dépréciation sur les titres Banco Société Générale Brasil :
-30 millions d’euros.

 =J<J>  

 
Les actions Société Générale acquises en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des dispositions législatives en vigueur sont
inscrites en « Titres de placement » et présentées dans la rubrique « Actions propres » à l’actif du bilan.
Les actions Société Générale détenues dans le cadre d’un soutien de cours ou d’opérations d’arbitrage sur indice CAC 40 sont inscrites parmi
les « Titres de transaction » et présentées dans la rubrique « Actions propres » à l’actif du bilan.
Les actions Société Générale acquises en vue de leur annulation sont inscrites en «Titres immobilisés » et présentées dans la rubrique
« Actions propres » à l’actif du bilan. 

31.12.2022 31.12.2021
Valeur Valeur de Valeur Valeur de
(En M EUR) Quantité comptable(2) marché Quantité comptable(2) marché
Titres de transaction(1) 282 892 7 7 47 777 2 2
Titres de placement 7 061 203 209 166 5 962 006 160 180
Titres immobilisés(3) 41 674 813 914 979 16 247 062 468 491
TOTAL 49 018 908 1 130 1 151 22 256 845 630 673
Valeur nominale de l’action : 1,25 euro.
Cours de l’action au 31 décembre 2022 : 23,48 euros.
(1) Société Générale a mis en place le 22 août 2011 un contrat de liquidité qui, pour sa mise en œuvre, a été doté de 170 millions d’euros afin d’intervenir sur le titre
Société Générale. À la suite de la mise en place du programme de rachat d’actions Société Générale 2022, le contrat de liquidité a été suspendu et au 31 décembre
2022 aucun titre Société Générale n’est détenu dans le cadre de ce contrat.
(2) La valeur comptable est évaluée conformément à l’avis du CNC n° 2008-17 approuvé le 6 novembre 2008 relatif aux stock-options et attributions gratuites d’actions.
(3) Au 31 décembre 2022, 41 674 813 actions Société Générale ont été acquises sur le marché à un prix de revient de 914 millions d’euros, à des fins d’annulation. La
réduction de capital par annulation de titres a été réalisée le 1er février 2023. Au 31 décembre 2021, 16 247 062 actions Société Générale avaient été acquises sur le
marché à un prix de revient de 468 millions d’euros, à des fins d’annulation le 1er février 2022, conformément à la décision de l’Assemblée générale du 19 mai 2021.

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(En M EUR) 2022 2021


Dividendes sur actions et autres titres à revenu variable 17 23
Dividendes sur titres de participation et autres titres à long terme 2 799 1 892
TOTAL 2 816 1 915

Les dividendes perçus sur le portefeuille de transaction sont classés en Le montant des dividendes sur titres de participation et autres titres
« Gains net sur opérations liées aux portefeuilles de négociation, de détenus à long terme perçu au titre de l’exercice 2022 revient à un
placement et assimilés ». niveau d’avant crise liée à la pandémie du Covid-19.

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(En M EUR) 2022 2021


Résultat net sur portefeuille de négociation : 6 176 4 428
Résultat net des opérations sur titres de transaction(1) (11 130) 27 074
Résultat sur instruments financiers à terme 18 538 (23 197)
Résultat net des opérations de change (1 232) 551
Résultat net sur titres de placement : (190) 533
Plus-values de cession 500 603
Moins-values de cession (427) (59)
Dotations aux dépréciations (531) (39)
Reprises de dépréciations 268 28
TOTAL 5 986 4 961
(1) Y compris dividendes perçus sur le portefeuille de transaction pour 1 631 millions d’euros.

 =J<JA        

 
La rubrique « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » regroupe les plus ou moins-values de cession ainsi que les dotations nettes aux
dépréciations sur titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement.

(En M EUR) 2022 2021


Titres d’investissement - (9)
Plus-values nettes de cession - (9)
Dotations nettes aux dépréciations - -
Titres de participation et de filiales (2 093) 589
Plus-values de cession(1) 59 557
Moins-values de cession(1) (2 686) -
(2)
Dotations aux dépréciations (356) (23)
Reprises de dépréciations(2) 890 55
Subventions versées à des filiales - -
Résultat net sur immobilisations d’exploitation (cf Note 7.2) 14 81
TOTAL (2 079) 661
(1) Au 31 décembre 2022, la principale sortie concerne la cession intégrale de Rosbank pour -2 686 millions d’euros (impact hors effet change).
(2) Les dotations et reprises concernent principalement les entreprises liées (cf. Note 2.1.2 – Parts dans les entreprises liées).

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 fLZL ?-A%C3<;B BDA 9,B 3;BCAD:,;CB 03;%;)3,AB ' C,A:,

 
Les opérations sur instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont conclues dans le cadre d’opérations de couverture ou
de marché.
Les engagements nominaux sur les instruments financiers à terme sont présentés sur une ligne unique au hors-bilan. Ce montant représente
le volume des opérations en cours ; il ne reflète ni le risque de marché, ni le risque de contrepartie qui leur sont associés. Les dérivés de crédit
achetés à titre de couverture du risque de crédit sur des actifs financiers non évalués à leur valeur de marché sont quant à eux classés et
traités comme des engagements de garanties reçus.
Plusieurs cas sont à distinguer en ce qui concerne la comptabilisation des résultats afférents aux instruments financiers à terme.

?-A%C3<;B +, )<DF,ACDA,
Les pertes et gains relatifs aux instruments financiers à terme utilisés à titre de couverture affectée identifiés comme tels dès l’origine et
permettant de réduire le risque de variation de prix ou de taux d’intérêt affectant l’élément ou l’ensemble homogène d’éléments couverts,
sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. S’ils
concernent des instruments de taux d’intérêt, ils sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits et charges sur les éléments
couverts, en Intérêts et produits assimilés ou Intérêts et charges assimilées. S’ils concernent des instruments autres que de taux (instruments
sur actions, indices boursiers, de change, etc.), ils sont comptabilisés dans les rubriques « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de
placement et assimilés ».
Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits
prorata temporis en compte de résultat conformément aux règles comptables applicables. Ils sont inscrits dans les rubriques « Gains nets sur
opérations liées aux portefeuilles de négociation ».

?-A%C3<;B +, :%A)2-
Les opérations de marché incluent :
p des instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé, ainsi que des instruments (tels que les dérivés de crédit, options complexes,
etc.) qui, bien que négociés de gré à gré sur des marchés moins liquides, sont inclus dans des portefeuilles de transaction ;
p certains instruments de dettes intégrant une composante d’instrument financier à terme dès lors que ce classement reflète de manière plus
appropriée les résultats et risques associés.
Ces opérations sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Lorsque ces instruments financiers ne sont pas cotés
sur des marchés actifs, cette valeur est généralement déterminée à partir de modèles internes. Ces valorisations sont corrigées le cas échéant
d’une décote (Réserve policy) déterminée en fonction des instruments concernés et des risques associés et intégrant :
p une valorisation prudente de l’ensemble des instruments, quelle que soit la liquidité du marché ;

p une réserve estimée en fonction de la taille de la position et destinée à couvrir le risque d’emprise ;

p une correction au titre de la moindre liquidité des instruments et des risques de modèles dans le cas des produits complexes ainsi que des
opérations traitées sur des marchés moins liquides (car récents ou plus spécialisés).
Ces valorisations tiennent également compte, pour les instruments financiers à terme de taux d’intérêt négociés de gré à gré, des risques de
contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs.
Les gains ou pertes correspondants sont directement portés dans les résultats de l’exercice, qu’ils soient latents ou réalisés. Ils sont inscrits au
compte de résultat dans les rubriques « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation ».
Les pertes ou profits relatifs à certains contrats conclus dans le cadre notamment des activités de Trésorerie gérées par la salle des marchés
afin, le cas échéant, de bénéficier de l’évolution des taux d’intérêt, sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata
temporis, selon la nature de l’instrument. En fin d’exercice, les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques dont la
contrepartie est enregistrée dans les rubriques « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation ».

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ORK
P
  
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 =J=J<       LM

Opérations de Total
gestion de Opérations de
(En M EUR) positions couverture 31.12.2022 31.12.2021
Opérations fermes 12 143 737 18 201 12 161 938 12 133 297
Opérations sur marchés organisés 3 036 343 96 3 036 439 3 051 645
Contrats à terme de taux d’intérêt 776 802 - 776 802 763 728
Contrats à terme de change 1 932 872 - 1 932 872 1 946 901
Autres contrats à terme 326 669 96 326 765 341 016
Opérations de gré à gré 9 107 394 18 105 9 125 499 9 081 652
Swaps de taux d’intérêt 7 151 923 17 913 7 169 836 7 747 976
Swaps financiers de devises 1 143 875 192 1 144 067 940 558
Forward Rate Agreement (FRA) 787 632 - 787 632 366 517
Autres 23 964 - 23 964 26 601
Opérations conditionnelles 3 687 286 202 3 687 488 3 708 609
Options de taux d’intérêt 1 781 146 - 1 781 146 1 675 125
Options de change 565 644 202 565 846 670 182
Options sur actions et indices 1 096 715 - 1 096 715 1 315 274
Autres options 243 781 - 243 781 48 028
TOTAL 15 831 023 18 403 15 849 426 15 841 906

 =J=J=           

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Opérations fermes (5 079) 1 688
Opérations sur marchés organisés (14) 38
Contrats à terme de taux d’intérêt - -
Contrats à terme de change - -
Autres contrats à terme (14) 38
Opérations de gré à gré (5 065) 1 650
Swaps de taux d’intérêt (5 165) 1 738
Swaps financiers de devises 100 (88)
Forward Rate Agreements (FRA) - -
Autres - -
Opérations conditionnelles - -
TOTAL (5 079) 1 688

 =J=J>             LM

Jusqu’à De 3 mois à
(En M EUR) 3 mois 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total
Opérations fermes 2 183 240 3 058 972 3 311 553 3 608 173 12 161 938
Opérations sur marchés organisés 1 300 512 911 936 280 116 543 875 3 036 439
Opérations de gré à gré 882 728 2 147 036 3 031 437 3 064 298 9 125 499
Opérations conditionnelles 730 230 798 515 1 187 135 971 608 3 687 488
TOTAL 2 913 470 3 857 487 4 498 688 4 579 781 15 849 426

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+      
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 fLZM A.CB ,C )A-%;),B

 
Les créances sur les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature des concours : créances à vue
(comptes ordinaires et opérations au jour le jour) et créances à terme pour les établissements de crédit, créances commerciales, comptes
ordinaires et autres concours à la clientèle. Ces créances intègrent les crédits consentis ainsi que les opérations de pension, matérialisées par
des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents économiques.
Seules les dettes et créances répondant aux conditions suivantes ont fait l’objet d’une compensation comptable au bilan : même
contrepartie, exigibilité et devise identiques, même entité de comptabilisation, et existence d’une lettre de fusion de comptes.
Les intérêts courus non échus sur les créances sont portés en comptes de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat dans les
rubriques « Produits et charges d’intérêts et assimilés ».
Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction encourus à l’occasion de l’octroi de prêts (honoraires et commissions versés
aux apporteurs d’affaires, frais de dossier) sont assimilés à des intérêts et sont étalés en résultat sur la durée de vie effective des prêts.
Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des
engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
Dès lors qu’un engagement est porteur d’un risque de crédit avéré rendant probable la non-perception par Société Générale de tout ou partie
des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant
l’existence de garantie, l’encours afférent est classé en encours douteux. En tout état de cause, le déclassement en encours douteux est
effectué s’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances immobilières et neuf mois pour les créances
sur des collectivités locales), ou si indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré, ou s’il
existe des procédures contentieuses.
Pour un débiteur donné, le classement d’un encours en créances douteuses entraîne, par contagion, un classement identique de l’ensemble
des encours et engagements sur ce débiteur, nonobstant l’existence de garantie.
Les encours douteux donnent lieu à la constitution de dépréciations pour créances douteuses ou de provisions sur engagements douteux à
hauteur des pertes probables (cf. Note 2.6).

,BCAD)CDA%C3<;B +, ?A.CB ,C )A-%;),B


Une restructuration pour difficultés financières d’un actif financier classé dans les rubriques « Créances sur les établissements de crédit » et
« Opérations avec la clientèle » est une modification contractuelle du montant, de la durée ou des conditions financières de la transaction
initiale acceptées par Société Générale en raison des difficultés financières et de l’insolvabilité de l’emprunteur (que cette insolvabilité soit
avérée ou à venir de façon certaine en l’absence de restructuration) et qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Les
actifs financiers ainsi restructurés sont classés en encours dépréciés et les clients emprunteurs sont considérés en défaut.
Ces classements sont maintenus pendant une période minimale d’un an et au-delà tant que Société Générale a une incertitude sur la capacité
des emprunteurs à honorer leurs engagements. En date de restructuration, la valeur comptable de l’actif financier restructuré est réduite pour
être ramenée au montant actualisé au taux d’intérêt effectif d’origine des nouveaux flux futurs de trésorerie estimés recouvrables. Cette perte
est enregistrée en Coût du risque dans le compte de résultat.
Les prêts et créances ayant fait l’objet de renégociations commerciales telles que décrites ci-après sont exclus des encours restructurés. Les
prêts et créances peuvent faire l’objet de renégociations commerciales en l’absence de toute difficulté financière ou insolvabilité du client
emprunteur. Ces opérations concernent alors des clients pour lesquels Société Générale accepte de renégocier la dette dans le but de
conserver ou de développer une relation commerciale, dans le respect des règles d’octroi en vigueur et sans aucun abandon de capital ou
d’intérêts courus.
Les prêts et créances ainsi renégociés sont décomptabilisés en date de renégociation et les nouveaux prêts, contractualisés aux conditions
ainsi renégociées, leur sont substitués au bilan à cette même date. Ces nouveaux prêts sont ultérieurement évalués au coût amorti sur la base
du taux d’intérêt effectif découlant des nouvelles conditions contractuelles et intégrant les commissions de renégociation facturées le cas
échéant au client.

+      


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ORM
P
  
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 =J>J< 
         

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Comptes et prêts à vue 5 448 7 382
Comptes ordinaires 4 571 6 744
Prêts et comptes au jour le jour 877 638
Valeurs reçues en pension au jour le jour - -
Comptes et prêts à terme 211 336 179 824
Prêts et comptes à terme 94 231 83 369
Titres reçus en pension 115 479 94 713
Prêts subordonnés et participatifs 989 1 192
Valeurs reçues en pension à terme - -
Créances rattachées 637 550
Prêts et créances sur les établissements de crédit avant dépréciations 216 784 187 206
Dépréciations (34) (21)
(1)(2)
TOTAL 216 750 187 185
(1) Au 31 décembre 2022, le montant des créances douteuses s’élève à 64 millions d’euros (dont 27 millions d’euros de créances douteuses compromises) contre
45 millions d’euros au 31 décembre 2021 (dont 17 millions d’euros de créances douteuses compromises).
(2) Dont créances concernant les entreprises liées : 92 322 millions d’euros au 31 décembre 2022 contre 83 462 millions d’euros au 31 décembre 2021.

 =J>J=       

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Comptes ordinaires débiteurs 46 774 31 581
Créances commerciales 1 432 1 407
Autres concours à la clientèle(1)(2)(3) 315 535 309 556
Valeurs reçues en pension 246 204
Titres reçus en pension 132 082 102 909
Créances rattachées 1 585 1 057
Opérations avec la clientèle avant dépréciation 497 654 446 714
Dépréciations (2 012) (2 357)
TOTAL(4)(5) 495 642 444 357
(1) Dont créances remises en garantie de passif : 89 132 millions d’euros (86 822 millions d’euros au 31 décembre 2021). Parmi ces créances 8 529 millions d’euros sont
éligibles au refinancement de la Banque de France au 31 décembre 2022 (7 312 millions d’euros au 31 décembre 2021).
(2) Dont prêts participatifs : 2 241 millions d’euros au 31 décembre 2022 (2 097 millions d’euros au 31 décembre 2021).
(3) Au 31 décembre 2022, le montant des créances douteuses s’élève à 5 517 millions d’euros (dont 2 097 millions d’euros de créances douteuses compromises) contre
5 726 millions d’euros (dont 2 166 millions d’euros de créances douteuses compromises) au 31 décembre 2021.
(4) Dont créances concernant les entreprises liées : 136 988 millions d’euros au 31 décembre 2022 (113 524 millions d’euros au 31 décembre 2021).
(5) Dont crédits restructurés : 4 138 millions d’euros au 31 décembre 2022 contre 5 090 millions d’euros au 31 décembre 2021.

ORN $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& #" $"
P
Le détail des autres concours à la clientèle se détaille comme suit :

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Crédits de trésorerie 98 733 91 362
Crédits à l’exportation 12 920 12 383
Crédits d’équipement 51 669 51 400
Crédits à l’habitat 72 512 76 479
Opérations de location financement - -
Autres crédits à la clientèle 79 701 77 932
TOTAL 315 535 309 556

 =J>J>        

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Engagements de financement 306 565 249 393
En faveur d’établissements de crédit 84 295 61 178
En faveur de la clientèle 222 270 188 215
Engagements de garantie 233 347 221 912
D’ordre d’établissements de crédit 110 203 117 685
D’ordre de la clientèle 123 144 104 227

Les engagements par signature donnés concernent des engagements donnés aux entreprises liées pour 85 489 millions d’euros au 31 décembre 2022
(69 796 millions d’euros au 31 décembre 2021).

 =J>J? 

 
Les prêts ou créances cédés par Société Générale à un organisme de titrisation (fonds commun de titrisation, société de titrisation ou
organismes étrangers équivalents) cessent de figurer à son actif et une plus ou moins-value de cession est enregistrée en résultat pour la
différence entre le prix de vente et la valeur comptable des prêts ou créances cédés.
Si la cession est assortie d’une convention de surdimensionnement, Société Générale inscrit à son actif, parmi les prêts et créances, une
créance pour un montant égal à la fraction de la valeur de cession correspondant au supplément de prêts ou créances cédés.
Les parts ordinaires émises par l’organisme de titrisation cessionnaire et acquises ou souscrites par Société Générale sont enregistrées en
Titres de transaction, en Titres de placement, ou en Titres d’investissement selon l’intention de gestion.
Les parts spécifiques, parts subordonnées et autres instruments financiers émis par l’organisme de titrisation cessionnaire et acquis ou
souscrits par Société Générale à titre de garantie pour l’organisme sont comptabilisés parmi les Titres d’investissement (cf. Note 2.1).
Lorsque Société Générale constitue auprès de l’organisme de titrisation cessionnaire un dépôt de garantie en espèces destiné à supporter les
pertes consécutives à la défaillance des débiteurs des prêts et créances cédés, elle enregistre ce dépôt à son actif dans la rubrique « Autres
actifs et comptes de régularisation » en tant que créance sur l’organisme de titrisation, sous réserve que le reliquat éventuel de ce dépôt lui
soit attribué lors de la liquidation de l’organisme de titrisation.
Lorsque la garantie donnée par Société Générale prend la forme d’un engagement par signature, celui-ci est enregistré au hors-bilan parmi les
engagements de garantie donnés d’ordre de la clientèle ou d’ordre d’établissements de crédit, selon le cas.

Au cours de l’exercice 2017, Société Générale a réalisé une opération Le 24 février 2022, Société Générale a réalisé une nouvelle opération
de titrisation visant à substituer à l’actif du bilan, des obligations de titrisation similaire. Dans ce contexte, Société Générale a cédé
éligibles comme garantie des opérations de refinancement de 10 625 millions d’euros de crédits à l’habitat à un fonds commun de
l’Eurosystème à des crédits à l’habitat. Les obligations figuraient à titrisation. Pour en financer l’acquisition, le fonds a émis des
l’actif du bilan pour un montant de 4 382 millions d’euros au obligations qui ont été intégralement souscrites par Société Générale.
31 décembre 2021. Au 31 décembre 2022, ces obligations figurent à l’actif du bilan pour
9 460 millions d’euros à la suite de l’amortissement partiel des crédits
En date du 27 janvier 2022, Société Générale a mis fin à cette opération
à l’habitat sous-jacents.
de titrisation par le rachat de l’intégralité du portefeuille de crédits à
l’habitat, le remboursement concomitant des obligations et la En date du 27 janvier 2023, un rachat d’obligations a été effectué dans
liquidation du fonds. Ces opérations n’ont pas eu d’incidence le cadre de cette opération de titrisation pour un montant de
significative sur le résultat de la banque. 3 410 millions d’euros.

+      


 + $# !"#!# $%!"

ORO
P
  
#" &" $& #" $"  

 fLZN ,CC,B

 
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de ces dettes : dettes à vue
(dépôts à vue, comptes ordinaires) et dettes à terme pour les établissements de crédit, comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts
pour la clientèle. Ces dettes intègrent les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents
économiques.
Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 =J?J<        

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Dettes à vue 24 327 26 404
Dépôts et comptes ordinaires 24 327 26 404
Valeurs données en pension au jour le jour - -
Dettes à terme 212 249 194 509
Emprunts et comptes à terme 212 249 194 509
Valeurs données en pension à terme - -
Dettes rattachées 732 288
Titres donnés en pension 103 440 92 810
TOTAL 340 748 314 011

Les dettes concernant les entreprises liées s’élèvent à 125 274 millions Société Générale a souscrit aux emprunts TLTRO III au travers de
d’euros au 31 décembre 2022 (107 154 millions d’euros au tirages trimestriels échelonnés entre décembre 2019 et
31 décembre 2021). décembre 2021. Le montant résiduel des emprunts TLTRO au passif du
bilan s’élève à 41,4 milliards d’euros au 31 décembre 2022, à la suite
La Banque Centrale Européenne (BCE) a lancé en 2019 une troisième
des remboursements anticipés intervenus au quatrième trimestre 2022
série d’opérations ciblées de refinancement à long terme (Targeted
pour un montant de 19,2 milliards d’euros.
Longer-Term Refinancing Operations – TLTRO) dans l’objectif
de maintenir des conditions de crédit favorables dans la zone euro. Au 31 décembre 2021, Société Générale avait déjà atteint les objectifs
Comme pour les deux précédents dispositifs, le niveau de de stabilité des encours de prêts lui permettant de bénéficier du taux
rémunération de ces emprunts dépend de la performance des d’intérêt réduit ainsi que des deux bonifications additionnelles
établissements bancaires emprunteurs en matière d’octroi de crédits à temporaires appliquées respectivement sur la période du 24 juin 2020
leur clientèle de ménages (hors prêts immobiliers) et d’entreprises au 23 juin 2021 et du 24 juin 2021 au 23 juin 2022. Société Générale
(hors institutions financières) ; en fonction de ces performances, les ayant la certitude de pouvoir bénéficier des bonifications d’intérêts
établissements emprunteurs peuvent bénéficier d’un taux d’intérêt prévues, ces dernières ont été prises en compte pour déterminer le
réduit ainsi que d’une bonification additionnelle temporaire montant des intérêts reconnus en résultat au titre des emprunts
applicable sur la période du 24 juin 2020 au 23 juin 2021 (réduction de TLTRO : ce montant a été calculé sur la base d’un taux pondéré en
50 points de base du taux moyen de la facilité de dépôt avec un taux étalant les bonifications sur toute la durée de vie attendue des tirages
plancher fixé à -1%). Ces opérations TLTRO III ont été conduites concernés.
trimestriellement entre septembre 2019 et décembre 2021, soit un
Le 27 octobre 2022, la BCE a modifié les modalités de calcul du taux
total de 10 tirages possibles. La maturité de chaque opération est de
d’intérêt relatif à la dernière période du TLTRO III. L’effet de ces
trois ans, assortie d’une option de remboursement anticipé.
modifications a conduit à un ajustement du taux d’intérêt effectif
Certaines modalités ont été modifiées en mars 2020, en particulier les
appliqué entre le 23 juin 2022 au 22 novembre 2022 et la mise en place
objectifs de production de crédit, les conditions de taux et la limite de
des nouvelles modalités de calcul à compter du 23 novembre 2022
tirage, afin de renforcer davantage le soutien à l’octroi de prêts
(application de la moyenne du taux moyen de la facilité de dépôt
au moment où débutait la crise Covid-19. En janvier 2021, la BCE a
« DFR » sur la période).
décidé de proroger la bonification additionnelle temporaire sur la
période du 24 juin 2021 au 23 juin 2022 sous réserve des performances Au 31 décembre 2022, le coût total des emprunts TLTRO intégrant les
en matière d’octroi de crédits observées sur une nouvelle période de intérêts et bonifications s’établit donc entre -0,34% et -0,89% en
référence courant du 1er octobre 2020 au 31 décembre 2021. fonction des dates de tirages. Au titre de l’exercice 2022, le montant
total des intérêts et bonifications sur les emprunts TLTRO enregistrés
en déduction des Intérêts et charges assimilés s’élèvent à 314 millions
d’euros ; ce montant inclut les bonifications relatives aux emprunts
remboursés par anticipation (environ 32 millions d’euros de produits
d’intérêts négatifs au 31 décembre 2022).

ORP $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& #" $"
P
 =J?J=       

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Comptes d’épargne à régime spécial 55 037 57 652
À vue 38 607 40 179
À terme 16 430 17 473
Autres dépôts clientèle à vue 181 535 166 133
Sociétés et entrepreneurs individuels 112 153 90 103
Particuliers 42 607 41 767
Clientèle financière 21 046 26 341
Autres 5 729 7 922
Autres dépôts clientèle à terme 196 530 174 497
Sociétés et entrepreneurs individuels 70 905 53 336
Particuliers 808 76
Clientèle financière 113 380 117 510
Autres 11 437 3 575
Dettes rattachées 1 119 384
Titres donnés en pension à la clientèle 116 015 99 068
TOTAL 550 236 497 734

Les opérations avec la clientèle concernent les entreprises liées pour 137 465 millions d’euros au 31 décembre 2022 (113 509 millions d’euros au
31 décembre 2021).

 =J?J>       

 
Les dettes représentées par un titre sont ventilées par supports : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances
négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées.
Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les
primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties de manière linéaire ou financière sur la durée de vie des
emprunts concernés. La charge correspondante est inscrite en charges d’intérêts dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées du compte
de résultat ».
Les frais d’émission d’emprunts obligataires encourus dans l’exercice sont enregistrés en totalité dans les charges de ce même exercice, dans
la rubrique « Intérêts et charges assimilées du compte de résultat ».

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Bons de caisse - -
Emprunts obligataires - -
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 119 023 112 598
Dettes rattachées 590 439
TOTAL 119 613 113 037

Les dettes concernant les entreprises liées s’élèvent à 341 millions d’euros au 31 décembre 2022 (342 millions d’euros au 31 décembre 2021).

+      


 + $# !"#!# $%!"

ORQ
P
  
#" &" $& #" $"  

 =J?J?       

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Engagements de financement reçus d’établissements de crédit 85 354 67 942
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit 62 807 64 927

Les engagements reçus d’entreprises liées s’élèvent à 10 517 millions d’euros au 31 décembre 2022 (13 096 millions d’euros au 31 décembre 2021).

 fLZO A<+D3CB ,C )2%A1,B +e3;C-A.CB

 
Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat en Intérêts et produits assimilés et Intérêts et charges
assimilées pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Les intérêts négatifs
sont répartis en déduction des comptes de produits et charges d’intérêts correspondant à ces instruments.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie
prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux prend en
considération les flux de trésorerie estimés sur la base des modalités contractuelles de l’instrument financier sans tenir compte des pertes sur
crédit futures et il inclut par ailleurs les commissions payées ou reçues entre les parties au contrat dès lors qu’elles sont assimilables à des
intérêts, les coûts de transaction directement rattachables ainsi que toutes les primes et décotes.
Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur, les produits d’intérêts
ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt effectif utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte
de valeur.
Par ailleurs, hormis celles relatives aux avantages du personnel, les provisions inscrites au passif du bilan génèrent comptablement des
charges d’intérêts calculées sur la base du taux d’intérêt utilisé pour actualiser le montant attendu de la sortie de ressources.

2022 2021
(En M EUR) Produts Charges Net Produits Charges Net
Opérations avec les établissements de crédit 3 136 (3 143) (7) 1 152 (1 096) 56
Opérations avec les banques centrales, les comptes
courants postaux et les établissements de crédit(1) 2 178 (1 934) 244 655 (660) (5)
Titres et valeurs reçus en pension 958 (1 209) (251) 497 (436) 61
Opérations avec la clientèle 10 429 (7 127) 3 302 8 976 (5 162) 3 814
Créances commerciales 16 - 16 13 - 13
Autres concours à la clientèle 8 428 - 8 428 8 434 - 8 434
Comptes ordinaires débiteurs 479 - 479 222 - 222
Comptes d’épargne à régime spécial - (469) (469) - (482) (482)
Autres dettes envers la clientèle - (5 131) (5 131) - (4 379) (4 379)
Titres et valeurs reçus/donnés en pension 1 506 (1 527) (21) 307 (301) 6
Obligations et autres titres à revenu fixe 2 401 (3 576) (1 175) 2 662 (4 213) (1 551)
Autres produits d’intérêts et charges assimilées 2 407 (3 318) (911) 2 270 (3 033) (763)
TOTAL 18 373 (17 164) 1 209 15 060 (13 504) 1 556
(1) Les intérêts négatifs des emprunts TLTRO sont enregistrés en déduction des charges parmi les Opérations avec les banques centrales, les comptes courants postaux
et les établissements de crédit. (cf. Note 2.4).

ORR $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& #" $"
P
Le détail des autres concours à la clientèle se décompose comme suit :

(En M EUR) 2022 2021


Crédits de trésorerie 2 364 1 233
Crédits à l’exportation 323 190
Crédits d’équipement 935 851
Crédits à l’habitat 1 097 1 149
Autres crédits à la clientèle 3 709 5 011
TOTAL 8 428 8 434

 fLZP -?A-)3%C3<;B ,C ?A<F3B3<;B


 =JAJ<     

 
Au passif du bilan, le poste Provisions regroupe les provisions pour risque de crédit, les provisions sur les comptes et plans
d’épargne-logement, les provisions sur instruments financiers à terme, les provisions sur avantages du personnel, les provisions fiscales et les
provisions pour litiges.

Stock au Change et Stock au


(En M EUR) 31.12.2021 Dotations Reprises reclassements 31.12.2022
Provisions pour risque de crédit (cf. Note 2.6.2.2) 1 594 1 134 (875) 11 1 864
Provisions sur engagement liés aux comptes et plans
d’épargne-logement 275 23 (190) - 108
Provisions pour instruments financiers à terme (cf. Note 2.6.4) 6 451 1 344 (2 888) 375 5 282
Provisions sur avantages du personnel 1 882 459 (617) (7) 1 717
Provisions fiscales (cf. Note 5.2) 52 - (40) - 12
Autres provisions pour risques et charges* 996 476 (256) 6 1 222
TOTAL 11 250 3 436 (4 866) 385 10 205
* Y compris les provisions pour litiges juridiques, amendes, pénalités et litiges commerciaux.

 =JAJ=           

UH   I  O<D         
    T     
      
Pour tenir compte des incertitudes liées à la crise Covid-19, Société
Générale a mis à jour au 31 décembre 2022 les ajustements de modèles Dans la continuité des ajustements opérés depuis le début de la crise
et post-modèles définis depuis le début de la crise sanitaire dans la sanitaire, Société Générale a procédé à un ajustement des taux de
continuité de 2021. croissance des PIB dans ses modèles pour traduire au mieux l’impact
des scénarios économiques sur les dépréciations et provisions pour
Société Générale a révisé en 2022 les paramètres utilisés dans les risque de crédit : pour chaque trimestre de l’année 2022, Société
modèles sur la base de nouveaux scénarios macroéconomiques Générale a retenu dans ses modèles la moyenne des variations du PIB
(cf. Note 1) en tenant compte des conditions spécifiques créées par la des huit derniers trimestres par rapport à une base 100 en 2019. Cet
guerre en Ukraine. ajustement a été appliqué à chacun des trois scénarios (SG Favourable,
Les effets des ajustements de modèles et post-modèles dans la SG Central et SG Stress) pour les séries de PIB utilisées dans la
détermination des dépréciations et provisions pour risque de crédit modélisation des dépréciations et provisions pour risque de crédit. Il
sont décrits ci-après. n’est pas retenu pour déterminer les taux de croissance de PIB des
années 2023 à 2026.
Par ailleurs, compte tenu de la dégradation des conditions
macroéconomiques liées à la guerre en Ukraine, l’ensemble des
contreparties russes a été classé en encours dégradés. Une analyse
complémentaire a permis d’identifier au sein de cette population, les
encours nécessitant un transfert en encours douteux. L’effet de ces
transferts sur le calcul des provisions et dépréciations pour risque de
crédit s’élève à 259 millions d’euros au 31 décembre 2022 (dont
73 millions d’euros sur les encours transférés en encours douteux).

+      


 + $# !"#!# $%!"

ORS
P
  
#" &" $& #" $"  

            


 T        
Pour mieux refléter la dégradation du risque de crédit sur certains Enfin, Société Générale a mené une analyse supplémentaire à dire
portefeuilles ou secteurs d’activités, Société Générale a mis à jour les d’expert au niveau de portefeuilles d’encours pour lesquels
ajustements existants en complément de l’application des modèles l’augmentation du risque de crédit a été jugée significative depuis leur
tels que les ajustements sectoriels et les ajustements lors de octroi. Cette étude a conduit à réaliser des transferts complémentaires
l’utilisation de modèles simplifiés. vers les encours dégradés pour l’ensemble des encours de secteurs
considérés par Société Générale commen étant particulièrement
Lors de la révision de ces ajustements et lorsque cela est
touchés par la crise et octroyés avant crise.
compatible avec l’horizon de provisionnement, une
analyse qualitative de l’éventuel impact des risques
climatiques dans la détermination des dépréciations et
provisions pour risque de crédit a été intégré (cf. Note 1).

 ?JCJ?J>        

 
Le montant de la dépréciation pour créances douteuses est égal à la différence entre la valeur brute comptable de l’actif et la valeur actualisée
des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine des
créances. Par ailleurs, le montant des dépréciations ne peut être inférieur aux intérêts enregistrés sur les encours douteux et non encaissés.
Les effets des garanties financières visant à indemniser les pertes subies sur un portefeuille de prêts donné sont enregistrés au sein des
dépréciations d’actifs.
Les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et les récupérations sur créances amorties, sont présentées
dans la rubrique « Coût du risque », ainsi que les reprises de dépréciations liées au passage du temps.
Les créances douteuses peuvent être reclassées en encours sains lorsque le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les
paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d’origine. De même les créances
douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration peuvent être reclassées en encours sains. Au moment de la restructuration, tout écart entre
l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la
restructuration au taux d’intérêt effectif d’origine fait l’objet d’une décote.
La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en Coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en
encours sains, cette décote est réintégrée dans la marge d’intérêt sur la durée de vie des créances concernées.
Lorsque les conditions de solvabilité d’un débiteur sont telles qu’après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux le
reclassement d’une créance en encours sain n’est plus prévisible, cette créance est spécifiquement identifiée comme encours douteux
compromis. Cette identification intervient à la déchéance du terme ou à la résiliation du contrat et en tout état de cause un an après la
classification en encours douteux, à l’exception des créances douteuses pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées et de celles
assorties de garanties permettant leur recouvrement. Sont également considérées comme créances douteuses compromises, les créances
restructurées pour lesquelles le débiteur n’a pas respecté les échéances fixées.

Par autres soldes


Stock au Par coût net du compte Reprises Change et Stock au
(En M EUR) 31.12.2021 du risque de résultat utilisées reclassements 31.12.2022
Établissements de crédit 21 13 - - - 34
Crédits à la clientèle 2 357 166 - (556) 45 2 012
Autres actifs 83 - - (1) 2 84
(1)
TOTAL 2 461 179 - (557) 47 2 130
(1) Dont dépréciations sur encours douteux compromis : 1 790 millions d’Euros.

OSJ $# !"#!# $%!"



+      
 +
 

  
#" &" $& #" $"
P
 ?JCJ?J?      

 
A<F3B3<;B BDA ,;1%1,:,;CB 2<AB (39%; ]?A<F3B3<;B BDA ,;1%1,:,;CB ?%A B31;%CDA,^
Les provisions sur engagements hors bilan représentent les pertes probables encourues par Société Générale à la suite de l’identification d’un
risque avéré de crédit sur un engagement hors bilan de financement ou de garantie qui ne serait pas considéré comme un instrument dérivé
ni désigné comme actif financier à la juste valeur par résultat.

A<F3B3<;B )<99,)C3F,B ?<DA A3B@D, +, )A-+3C


Sans attendre qu’un risque de crédit avéré ait individuellement affecté une ou plusieurs créances ou engagements et afin de fournir une
meilleure information au regard de son activité, Société Générale comptabilise une provision pour risque de crédit sur les encours sains non
dégradés, à hauteur des pertes de crédit que Société Générale s’attend à subir à l'horizon d’un an.
Les pertes de crédit à un an sont évaluées en prenant en considération les données historiques et la situation présente. Le montant de la
provision est ainsi égal à la valeur actualisée des pertes de crédit attendues en tenant compte de la probabilité de survenance d’un
événement de défaut au cours de l’année qui suit et, le cas échéant, de l’effet des garanties appelées ou susceptibles de l’être.
Par ailleurs, l’identification, au sein d’un portefeuille homogène, d’une dégradation significative du risque de crédit sur un ensemble
d’instruments financiers donne lieu à l’enregistrement d’une provision à hauteur des pertes de crédit que Société Générale s’attend à subir à
maturité sur ces instruments.
Les pertes de crédit à maturité sont évaluées en prenant en considération les données historiques, la situation présente ainsi que des
prévisions raisonnables d’évolution de la conjoncture économique et des facteurs macroéconomiques pertinents jusqu’à la maturité des
instruments. Le montant de la provision est ainsi égal à la valeur actualisée des pertes de crédit attendues en tenant compte de la probabilité
de survenance d’un événement de défaut sur la durée de vie des instruments financiers concernés et, le cas échéant, de l’effet des garanties
appelées ou susceptibles de l’être.
Les variations des provisions collectives pour risque de crédit ainsi calculées sont enregistrées en Coût du risque.
Remarques concernant l’identification d’une dégradation significative du risque de crédit :
Pour identifier les encours faisant l’objet d’une provision collective pour risque de crédit, l’augmentation significative du risque de crédit est
appréciée en tenant compte de toutes les informations historiques et prospectives disponibles (scores comportementaux, indicateurs de type
loan to value, scénarios de prévisions macroéconomiques, etc.).
L’appréciation de l’évolution du risque de crédit tient compte des éléments suivants :
er
p 1  critère : l’évolution de la note de la contrepartie (lorsque celle-ci fait l’objet d’une analyse interne) et l’évolution du secteur d’activité, des
conditions macroéconomiques et du comportement de la contrepartie qui peuvent être révélateurs d’une dégradation du risque de crédit ;
e
p 2  critère : l’évolution de la probabilité de défaut contrat par contrat entre la date d’ordination et la date de clôture ;
e
p 3  critère : l’existence d’impayés de plus de 30 jours.

La satisfaction d’un seul de ces critères suffit à provisionner un contrat sur une base collective.

+      


 + $# !"#!# $%!"

OSK
P
  
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Stock au Par coût net Change et Stock au


(En M EUR) 31.12.2021 du risque reclassements 31.12.2022
Provisions sur engagements hors bilan avec les établissements
de crédits - 7 - 7
Provisions sur engagements hors bilan avec la clientèle 167 (50) 2 119
Provisions collectives sur encours sains non dégradés 442 (9) 3 436
Provisions collectives sur encours dégradés 985 312 5 1 302
TOTAL 1 594 260 10 1 864

 ?JCJ?J@   

 
La rubrique « Coût du risque » comprend les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit, les pertes sur
créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties.

(En M EUR) 2022 2021


Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations sur créances et hors-bilan (438) (61)
Pertes non couvertes et récupérations sur créances amorties (161) (46)
TOTAL (599) (107)
dont résultat de réévaluation sur couverture de change des provisions 1 2

 =JAJ>       T  O 

 
Les comptes et les plans d’épargne-logement proposés à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65-554 du
10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une phase d’emploi de ces ressources sous
forme de prêts immobiliers, cette dernière phase étant réglementairement conditionnée, et dès lors indissociable, de la phase de collecte. Les
dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti.
Ces instruments génèrent pour Société Générale des engagements de deux natures : une obligation de prêter au client dans le futur à un taux
déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une
durée indéterminée.
Les engagements aux conséquences défavorables pour Société Générale font l’objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les
variations sont enregistrées en produit net bancaire au sein de la marge d’intérêts. Ces provisions ne sont relatives qu’aux seuls engagements
liés aux comptes et plans d’épargne-logement existants à la date de calcul de la provision.
Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d’épargne-logement d’une part, sans compensation entre les engagements
relatifs à des générations différentes de plans d’épargne-logement, et sur l’ensemble des comptes d’épargne-logement qui constitue une
seule et même génération d’autre part.
Sur la phase d’épargne, les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d’épargne moyens attendus et les
encours d’épargne minimum attendus, ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques
des comportements effectifs des clients.
Sur la phase crédit, les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date d’arrêté
ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours de dépôts au bilan à la date de calcul d’une
part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d’autre part.
Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée. Ces résultats
sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne et de financement équivalents, en
cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place.

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         e
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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Plans d’épargne-logement (PEL) 14 687 15 703
Ancienneté de moins de 4 ans 458 444
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 6 988 8 502
Ancienneté de plus de 10 ans 7 241 6 757
Comptes épargne-logement (CEL) 1 248 1 198
TOTAL 15 935 16 901

  
  e #
         e
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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Ancienneté de moins de 4 ans - 0
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 1 2
Ancienneté de plus de 10 ans 4 7
TOTAL 5 9

      


 "     e
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(En M EUR) 31.12.2021 Dotations Reprises 31.12.2022


Plans d’épargne-logement (PEL) 262 1 (190) 73
Ancienneté de moins de 4 ans 0 1 - 1
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 34 - (32) 2
Ancienneté de plus de 10 ans 228 - (158) 70
Comptes épargne-logement (CEL) 13 22 - 35
TOTAL 275 23 (190) 108

La hausse des taux d’intérêt (auxquels est sensible le niveau de Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés, notamment
provisionnement) explique la forte baisse du provisionnement les taux d’intérêt et les marges, sont déterminées à partir de données
épargne-logement observée en 2022. observables et représentent, à la date d’évaluation, la meilleure
estimation retenue par Société Générale des niveaux futurs de ces
Ce provisionnement est toujours principalement lié aux risques
éléments pour les périodes concernées, en cohérence avec la politique
attachés à l’engagement de rémunérer les dépôts espèces. Le niveau
de gestion des risques de taux d’intérêt de la Banque de détail.
de provisionnement se monte à 0,7% des encours totaux au
31 décembre 2022. Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe
des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d’évaluation,
        moyennés sur une période de 12 mois.
T   
Les paramètres d’estimation des comportements futurs des clients
résultent d’observations historiques de longue période (plus de
10 ans). La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée
en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut
remettre en question la capacité prédictive des données passées pour
déterminer les comportements futurs des clients.

+      


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OSM
P
  
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 =JAJ?       

 
Les provisions sur instruments financiers à terme sont représentatives des pertes latentes relatives à des ensembles homogènes de contrats
sur instruments financiers à terme maintenus comme des positions ouvertes isolées.
Elles sont déterminées comme la différence entre la valeur de marché estimée à l’arrêté comptable de ces positions et celle déterminée lors
de l’arrêté comptable précédent. Elles sont enregistrées au bilan comme des provisions pour risques et charges. Les variations des provisions
ainsi calculées sont enregistrées dans la rubrique « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation du compte de résultat ».

Stock au Dotations Reprises Change et Stock au


(En M EUR) 31.12.2021 nettes disponibles reclassements 31.12.2022
Provisions sur instruments financiers à terme 6 451 1 344 (2 888) 375 5 282

 =JAJ@     

 
3CA,B +, ?9%),:,;C
      
À la clôture de l’exercice, les actions sont évaluées par rapport à leur valeur probable de négociation. Dans le cas des titres cotés, celle-ci est
déterminée en fonction du cours de Bourse le plus récent. Aucune compensation n’est opérée entre les plus et moins-values latentes ainsi
constatées, et seules les moins-values latentes sont comptabilisées par l’inscription d’une dépréciation relative au portefeuille-titres.

       


À la clôture de l’exercice, les titres sont estimés sur la base de leur valeur probable de négociation et, dans le cas des titres cotés, des cours de
Bourse les plus récents. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins-values latentes donnent lieu à la constitution d’une
dépréciation relative au portefeuille-titres, dont le calcul tient compte des gains provenant des éventuelles opérations de couverture
effectuées.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées dans les
rubriques « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés du compte de résultat ».

3CA,B +e3;F,BC3BB,:,;C
À la clôture de l’exercice, les moins-values latentes ne donnent pas lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres, sauf
s’il existe une forte probabilité de cession des titres à court terme, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession de titres d’investissement sont enregistrées dans la
rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés du compte de résultat ».

3CA,B +, ?%AC3)3?%C3<;Y %DCA,B C3CA,B +-C,;DB ' 9<;1 C,A:, ,C ?%ACB +%;B 9,B ,;CA,?A3B,B 93-,B
À la clôture de l’exercice, les Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées sont évalués à leur
valeur d’utilité représentative du prix que la Société accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de
son objectif de détention. Cette valeur est estimée par référence à différents critères tels que les capitaux propres, la rentabilité (basée sur les
plans d’affaires déterminées par les entités), les cours moyens de Bourse des trois derniers mois. Les plus-values latentes ne sont pas
comptabilisées et les moins-values latentes donnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres. Les dotations et
reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession de ces titres, incluant les résultats dégagés lors de l’apport de ces
titres à des offres publiques d’échange, sont comptabilisées dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés ».

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Titres de placement 607 345
Titres d’investissement - -
Titres de participations et autres titres détenus à long terme 105 73
Parts dans les entreprises liées 3 142 3 707
TOTAL 3 854 4 125

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 =JAJA        

 
Les autres provisions pour risques et charges représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise.
Leur constitution est subordonnée à l’existence d’une obligation à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une
sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Les dotations nettes aux provisions sont classées par nature dans les rubriques du compte de résultat correspondantes.
Un descriptif des risques et litiges en cours est fourni dans le rapport sur la gestion des risques.
Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que Société Générale estime qu’elles
pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision.

Les autres provisions pour risques et charges incluent notamment des Lors de la préparation de ses états financiers, Société Générale
provisions pour restructuration (hors frais de personnel), des procède à l’estimation des conséquences des procédures légales,
provisions pour litiges, des provisions pour reversement de fonds à réglementaires ou d’arbitrage dans lesquelles elle est impliquée. Une
venir dans le cadre d’opérations de financement pour la clientèle. provision est enregistrée lorsque des pertes liées à ces procédures
deviennent probables et que leur montant peut être estimé de
Société Générale est soumise à un cadre juridique et réglementaire
manière fiable.
étendu dans les pays où elle est présente. Dans ce contexte juridique
complexe, Société Générale et certains de ses représentants, anciens Pour évaluer les probabilités de pertes et le montant de ces dernières,
et actuels, peuvent être impliqués dans diverses actions en justice, et ainsi déterminer le montant des provisions pour litiges à
notamment des procédures civiles, administratives et pénales. La comptabiliser, le recours à des estimations est important. La Direction
grande majorité de ces procédures s’inscrit dans le cadre de l’activité réalise ces estimations en exerçant son jugement et en prenant en
courante de Société Générale. Ces dernières années, le nombre de considération toutes les informations disponibles à la date
litiges avec des investisseurs ainsi que le nombre de procédures d’établissement des comptes. Société Générale prend notamment en
réglementaires intentées contre des intermédiaires financiers comme compte la nature du litige, les faits sous-jacents, les procédures en
les banques et les conseillers en investissement ont augmenté, en cours et les décisions de justice déjà intervenues, mais également son
partie en raison d’un contexte financier difficile. expérience et l’expérience d’autres entreprises confrontées à des cas
similaires (sous réserve pour Société Générale d’en avoir
Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges, des
connaissance), ainsi que, le cas échéant, l’avis et les rapports d’experts
procédures réglementaires et des actes impliquant Société Générale,
et de conseillers juridiques indépendants.
en particulier si ceux-ci sont initiés par diverses catégories de
plaignants, si le montant des demandes de dommages-intérêts n’est Société Générale procède chaque trimestre à un examen détaillé des
pas précisé, ou est indéterminé, ou encore s’il s’agit d’une procédure litiges en cours présentant un risque significatif. La description de ces
sans précédent. litiges est présentée dans la Note 8 « Informations sur les risques et
litiges ».

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 fMZK A<+D3CB ;,CB +,B )<::3BB3<;B BDA ?A,BC%C3<;B +, B,AF3),B

 
Société Générale enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des
prestations auxquelles ils se rapportent.
Les commissions rémunérant des services continus, telles certaines commissions sur moyens de paiement, les droits de garde sur titres en
dépôt, ou les commissions sur abonnements télématiques, sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue. Les commissions
rémunérant des services ponctuels, telles les commissions sur mouvements de fonds, les commissions d’apport reçues, les commissions
d’arbitrage, ou les pénalités sur incidents de paiement, sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée.
Dans le cadre des opérations de syndication, le taux d’intérêt effectif de la fraction de financement conservée à l’actif de Société Générale est
aligné sur celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote-part des commissions de prise ferme et de participation ; le
solde de ces commissions est enregistré en résultat à la fin de la période de syndication. Les commissions d’arrangement sont prises en
résultat à la date de conclusion juridique de l’opération.

2022 2021
(En M EUR) Produits Charges Net Produits Charges Net
Opérations avec les établissements de crédit 77 (38) 39 86 (43) 44
Opérations avec la clientèle 1 693 (33) 1 660 1 595 (27) 1 567
Opérations sur titres 453 (869) (416) 449 (999) (550)
Opérations sur marchés primaires 55 - 55 103 - 103
Opérations de change et sur instruments financiers 343 (470) (127) 265 (408) (143)
Engagements de financement et de garantie 914 (554) 360 840 (401) 439
Prestations de services 1 785 - 1 785 1 594 - 1 594
Autres - (424) (424) - (291) (291)
TOTAL 5 320 (2 388) 2 932 4 932 (2 169) 2 763

 fMZL DCA,B %)C30BY %DCA,B ?%BB30B ,C )<:?C,B +, A-1D9%A3B%C3<;


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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Autres actifs 130 051 136 990
Dépôts de garantie versés(1) 56 599 44 834
Débiteurs divers 2 578 3 157
Primes sur instruments conditionnels achetés 69 484 87 172
Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 1 282 1 709
Autres emplois divers 108 118
Comptes de régularisation 58 764 40 757
Charges payées ou comptabilisées d’avance 523 406
Impôts différés 2 969 3 073
Produits à recevoir 1 828 1 183
(2)
Autres comptes de régularisation 53 444 36 095
Autres actifs et comptes de régularisation avant dépréciations 188 815 177 747
Dépréciations (84) (84)
TOTAL 188 731 177 663
(1) Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers.
(2) La valorisation des dérivés représente 44 005 millions d’euros au 31 décembre 2022 (24 238 millions d’euros au 31 décembre 2021).

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(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Opérations sur titres 75 213 69 128
Dettes sur titres empruntés 25 792 23 598
Autres dettes de titres 49 421 45 530
Autres passifs 125 733 138 602
Dépôts de garantie reçus(1) 47 359 39 489
Créditeurs divers 184 716
Primes sur instruments conditionnels vendus 76 100 96 277
Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 1 806 1 948
Autres opérations sur titres 19 16
Dettes rattachées 265 156
Comptes de régularisation 35 579 26 821
Charges à payer 4 118 3 668
Impôts différés 18 12
Produits constatés d’avance 2 104 1 708
Autres comptes de régularisation(2) 29 339 21 433
TOTAL 236 525 234 551
(1) Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie reçus sur instruments financiers.
(2) La valorisation des dérivés représente 14 081 millions d’euros au 31 décembre 2022 (9 781 millions d’euros au 31 décembre 2021).


         


(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


TOTAL BRUT DES DETTES SUR TITRES EMPRUNTÉS 200 349 184 969
(1)
Titres empruntés du portefeuille de transaction déduits des dettes associées 174 557 161 371
Effets publics et valeurs assimilées 123 136 111 953
Actions et autres titres à revenu variable 41 410 32 986
Obligations et autres titres à revenu fixe 10 011 16 432
TOTAL NET 25 792 23 598
(1) Dont 39 358 millions d’euros de titres reprêtés au 31 décembre 2022 (contre 29 466 millions d’euros au 31 décembre 2021).

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 fNZK A%3B +, ?,AB<;;,9 ,C A-:D;-A%C3<; +,B +3A31,%;CB

 
La rubrique « Frais de personnel » comprend l’ensemble des dépenses liées au personnel ; elle intègre notamment le montant de la
participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice ainsi que les charges liées aux opérations de restructuration.
La charge représentative des avantages à court terme acquis par les membres du personnel est enregistrée en Frais de personnel lorsque ces
derniers ont rendu les services rémunérés par ces avantages.
Les principes comptables applicables aux avantages postérieurs à l’emploi et aux autres avantages à long terme sont présentés dans la
Note 4.2 ; ceux applicables aux paiements sur base d’actions Société Générale sont présentés dans la Note 4.3.

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(En M EUR) 2022 2021


Rémunérations du personnel 3 616 3 357
Charges sociales et fiscales sur rémunérations 1 522 1 553
Participation, intéressement et abondement 222 219
TOTAL 5 360 5 129
Effectif moyen(1) 42 450 43 162
France 38 107 38 929
Étranger 4 343 4 233
(1) Effectif moyen ajusté par rapport aux états financiers publiés au titre de 2021.

La décomposition de la charge de participation, intéressement et abondement sur les cinq derniers exercices se décompose comme suit :

(En M EUR) 2022 2021 2020 2019 2018


Société Générale 220 219 71 168 223
Participation 12 15 6 11 11
Intéressement 144 163 22 99 150
Abondement 64 41 43 58 62
Succursales 2 - - - -
TOTAL 222 219 71 168 223

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Le montant des rémunérations versées aux administrateurs de la d’euros (dont 2,2 millions d’euros de part variable versée en numéraire
Société au titre de leur mandat au cours de l’exercice 2022 est de ou livrée en actions au titre des exercices 2016, et 2018 à 2021
1,7 million d’euros. Les rémunérations versées en 2022 aux organes de et 0,44 million d’euros d’intéressement à long terme versé en
direction (au Président du Conseil d’administration, au Directeur numéraire ou livré en actions au titre des exercices 2014, 2015 et 2017).
général et aux Directeurs généraux délégués) s’élèvent à 6,6 millions

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 fNZL F%;C%1,B +D ?,AB<;;,9

 
Les avantages du personnel se répartissent en quatre catégories :
p les avantages à court terme dont le règlement est attendu dans les 12 mois qui suivent la fin de l’exercice au cours duquel les membres du
personnel ont rendu les services correspondants, tels les salaires, les primes, les congés annuels rémunérés, les charges sociales et fiscales
afférentes, ainsi que la participation et l’intéressement des salariés ;
p les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies ou à cotisations définies, tels que les régimes de retraite ou les indemnités de fin
de carrière ;
p les autres avantages à long terme dont le règlement est attendu dans un délai supérieur à 12 mois, tels les rémunérations variables différées
payées en numéraire et non indexées, les primes pour médailles du travail ou le compte épargne temps ;
p les indemnités de fin de contrat de travail.


            

Stock au Autres Stock au


(En M EUR) 31.12.20211 Dotations nettes Reprises Utilisées mouvements 31.12.2022
Avantages postérieurs à l’emploi 1 236 (29) (362) (4) 841
Autres avantages à long terme 536 275 (80) (3) 728
Indemnités de fin de contrat de travail 110 58 (20) - 148
TOTAL 1 882 304 (462) (7) 1 717

 
Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations définies ou à prestations définies.

-13:,B ?<BC-A3,DAB ' 9e,:?9<3 ' )<C3B%C3<;B +-03;3,B


Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation de Société Générale se limite uniquement au versement d’une
cotisation, mais qui ne comportent aucun engagement de Société Générale sur le niveau des prestations fournies. Les cotisations versées
constituent des charges de l’exercice.

-13:,B ?<BC-A3,DAB ' 9e,:?9<3 ' ?A,BC%C3<;B +-03;3,B


Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Société Générale s’engage formellement ou par obligation implicite sur
un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. Les montants des engagements des régimes à
prestations définies sont déterminés par des actuaires qualifiés indépendants.
Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite. Elle est évaluée
régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte
d’hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations de salaires et de taux d’actualisation et d’inflation.
Société Générale peut financer ses régimes à prestations définies en faisant appel à un fonds d’avantages à long terme ou en souscrivant un
contrat d’assurance.
Les actifs de financement constitués via les fonds ou les contrats d’assurance sont qualifiés d’actifs de régime s’ils sont exclusivement
destinés à régler les prestations du régime et si le financement est réalisé auprès d’une entité qui n’est pas une partie liée.
Lorsque les actifs de financement répondent à la définition d’actifs du régime, la provision destinée à couvrir les engagements concernés est
diminuée de la juste valeur de ces fonds.
Lorsqu’ils ne répondent pas à la définition d’actifs de régime, ils sont qualifiés d’actifs distincts et sont présentés à l’actif du bilan.
Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les
hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture, etc.) constituent des écarts actuariels (gains ou pertes). Ils sont
comptabilisés immédiatement et en totalité en résultat.
En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant), le coût des services passés est comptabilisé immédiatement et en totalité en
résultat.

+      


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OSS
P
  
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La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations définies comprend :
p les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coût des services rendus) ;

p le coût financier correspondant à l’effet de la désactualisation ;

p le produit attendu des placements dans les fonds de couverture (rendement brut) ;

p les écarts actuariels et les coûts des services passés ;

p l’effet des réductions et liquidations de régimes.

DCA,B %F%;C%1,B ' 9<;1 C,A:,


Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai supérieur à 12 mois après la clôture de l’exercice pendant lequel ces derniers ont rendu
les services correspondants. La méthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi.

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Les principaux régimes de retraite à cotisations définies dont de retraite national AGIRC-ARRCO, ainsi que les régimes de retraite mis
bénéficient les salariés de Société Générale sont situés en France. Ils en place par certaines succursales de Société Générale pour lesquels
regroupent notamment l’assurance-vieillesse obligatoire et le régime elles n’ont qu’une obligation de cotiser (abondement PERCO).

U?J=J=      T    


Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des En France, depuis le 4 juillet 2019, date de publication de l’ordonnance
régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rente et des mettant un terme aux régimes de retraite à prestations définies dits « à
régimes d’indemnités de fin de carrière. Les prestations sous forme de droits aléatoires » en application de la Loi Pacte, le régime additif de
rente viennent en complément des pensions de retraite versées par les l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction, mis en
régimes généraux et obligatoires. place en 1991, est fermé aux nouveaux collaborateurs et les droits des
bénéficiaires ont été gelés au 31 décembre 2019.


       f  

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


A – Valeur actualisée des engagements 1 705 2 508
B – Juste valeur des actifs de régime 893 1 355
C – Juste valeur des actifs distincts 903 1 203
D – Effet du plafonnement d’actifs - -
E – Éléments non reconnus - -
A – B – C + D – E = Solde net (91) (50)
Au passif du bilan 841 1 236
À l’actif du bilan(1) (932) (1 286)
(1) Ce poste comprend les excédents d’actifs de régime pour 29 millions d’euros et des actifs distincts pour 903 millions d’euros au 31 décembre 2022 contre 83 millions
d’euros et 1 203 millions d’euros au 31 décembre 2021.

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Les actifs de financement comprennent les actifs de régime et les Les excédents d’actifs de financement s’élèvent à un montant de
actifs distincts. 202 millions d’euros.
En proportion de leur juste valeur totale, les actifs de régime se Les cotisations employeurs devant être versées pour 2023 sont
composent à hauteur de 79% d’obligations, 10% d’actions et de 11% estimées à 3,1 millions d’euros au titre des régimes d’avantages
d’autres placements. Les titres Société Générale détenus en direct ne postérieurs à l’emploi à prestations définies.
sont pas significatifs.

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(En pourcentage) 31.12.2022 31.12.2021


Taux d’actualisation
France 3,61% 0,85%
Royaume-Uni 4,80% 1,81%
Autre 4,31% 1,94%
Taux d’inflation long terme
France 2,45% 2,07%
Royaume-Uni 3,30% 3,47%
Autre 2,07% 1,83%
Taux d’augmentation future des salaires
France 1,60% 1,60%
Royaume-Uni N/A N/A
Autre 0,60% 0,63%
Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années)
France 7,09 7,46
Royaume-Uni 2,93 4,00
Autre 7,90 8,26
Duration (en années)
France 11,70 13,96
Royaume-Uni 12,74 16,23
Autre 13,52 16,18

Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées Les taux d’inflation utilisés pour les zones monétaires GBP et EUR sont
par la valeur actuelle des obligations (DBO) à l’exception des les taux de marché observés à fin octobre et corrigés fin décembre
rendements attendus des actifs qui sont des moyennes pondérées par dans les cas où la variation des taux avait un impact significatif. Pour
la juste valeur des actifs. les autres zones monétaires, les taux d’inflation utilisés sont les
objectifs long terme des Banques centrales.
Les courbes des taux d’actualisation utilisées sont les courbes des
obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées fin La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en
octobre pour les devises USD, GBP et EUR, corrigées fin décembre dans tenant également compte des hypothèses de taux de rotation.
les cas où la variation des taux avait un impact significatif.
Les hypothèses ci-dessus ont été appliquées pour les régimes
postérieurs à l’emploi.

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 fNZM 9%;B +e%CCA3(DC3<; 1A%CD3C, +e%)C3<;B ]^

 
Dans le cas de plans d’options d’achat et de plans d’attribution gratuite d’actions consentis aux salariés sans émission d’actions nouvelles,
une provision doit être constatée à hauteur de la moins-value que l’entité s’attend à subir lors de la remise des actions aux salariés.
Cette provision pour risques est dotée dans la rubrique « Frais de personnel » pour un montant égal à la différence :
p entre le cours de Bourse des actions propres à la date de clôture et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions) si l’entité
n’a pas encore acquis les actions propres à remettre aux salariés ;
p entre le prix de revient des actions propres déjà détenues et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions) si l’entité a déjà
acquis les actions propres à remettre aux salariés.
Lorsque l’attribution des actions aux salariés de Société Générale est conditionnée à la présence de ces derniers dans l’entité à l’issue du plan
ou à la réalisation d’une condition de performance, la dotation à la provision est étalée linéairement sur la durée de cette période
d’acquisition des droits.
Dans le cas de plans d’options de souscription d’actions, aucune charge n’est comptabilisée au titre des actions à émettre.

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Les régimes sur capitaux propres offerts aux employés de Société Générale au cours de la période se terminant le 31 décembre 2022 sont brièvement
décrits ci-dessous :

Émetteur Société Générale


Année 2022
Type de plan Attribution gratuite d’actions
Nombre d’actions attribuées 2 562 491
Actions livrées
Actions perdues au 31.12.2022 38 924
Actions restantes au 31.12.2022 2 523 567
Nombre d’actions réservées au 31.12.2022 2 523 567

Les conditions de performance sont décrites dans le chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » du présent document.

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La dette enregistrée au bilan au titre des plans en vie s’élève à 158 millions d’euros au 31 décembre 2022, et le montant de la charge constatée sur
l’exercice s’élève à 52 millions d’euros.

U?J>J>            =;== U=;=<
Pour couvrir les plans 2021, Société Générale a acquis 2 513 550 actions Société Générale pour un coût de 83 millions d’euros.
Pour couvrir les plans 2022 Société Générale a acquis 982 500 actions Société Générale pour un coût de 23 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le
reste des 1 637 920 actions Société Générale sera racheté sur le premier trimestre 2023 afin d’atteindre le nombre total d’actions attribuées. À fin
janvier 2023, la moitié des actions a déjà été rachetée.

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:?=CB )<DA%;CB
Société Générale a mis en place, depuis l’exercice 1989, un dispositif d’intégration fiscale. Au 31 décembre 2022, 198 sociétés ont conclu une
convention d’intégration fiscale avec Société Générale.
Chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt, vis-à-vis de la société intégrante, déterminée conformément à
l’application de la convention d’intégration fiscale.

:?=CB +300-A-B
Société Générale utilise la faculté d’enregistrer des impôts différés dans ses comptes annuels.
Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence temporaire est identifiée entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales
des éléments de bilan. La méthode appliquée est celle du report variable selon laquelle les impôts différés constatés au cours des exercices
antérieurs sont modifiés lors d’un changement de taux d’imposition. L’effet correspondant est enregistré en augmentation ou en diminution
de la charge d’impôt différé. Les actifs d’impôts différés nets sont pris en compte dès lors qu’il existe une perspective de récupération sur un
horizon déterminé.
Les impôts différés sont déterminés au niveau de chaque entité fiscale (maison mère et succursales étrangères) et ne font l’objet d’aucune
actualisation.

 fOZK :?=CB BDA 9,B (-;-03),B

(En M EUR) 2022 2021


Charge fiscale courante 224 305
Charge fiscale différée (142) (280)
TOTAL 82 25

La charge fiscale de l’exercice 2022 intègre un gain d’intégration fiscale Les plus-values à long terme générées à l’occasion de la cession de
de 7 millions d’euros contre une perte de 7 millions d’euros au titre de titres de participation sont exonérées d’impôt sur les sociétés, à
l’exercice 2021 (198 filiales concernées en 2022 contre 213 en 2021). La l’exception d’une quote-part de frais et charges s’élevant à 12% de leur
perte d’intégration fiscale de 2021 était principalement liée à la montant brut.
différence entre le taux d’impôt applicable aux refacturations des
En outre, au titre du régime des sociétés mères et filiales, les
filiales dont le chiffre d’affaires était inférieur à 250 millions d’euros et
dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au
le taux d’impôt applicable au groupe. Le taux d’impôt applicable aux
moins égale à 5% sont exonérés sous réserve de la taxation au taux de
refacturations des filiales est désormais identique au taux applicable
droit commun d’une quote-part de frais et charges de 1% ou 5%.
au groupe.
Conformément aux dispositions fiscales françaises qui définissent le
taux normal de l’impôt sur les sociétés, ce dernier a été abaissé à 25%
en 2022 (article 219 du Code général des impôts), auquel s’ajoute la
Contribution Sociale sur les Bénéfices (CSB) de 3,3%, soit un taux de
25,83%.

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PJM
P
  
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 fOZL A<F3B3<;B 03B)%9,B

 
Les provisions fiscales représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise, leur constitution est
subordonnée :
p à l’existence d’une obligation de Société Générale à l’égard d’une administration fiscale au titre de l’impôt sur les bénéfices dont il est
probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de cette administration sans contrepartie au moins
équivalente attendue de celle-ci ;
p à la disponibilité d’une estimation fiable de la sortie de ressource probable.

Le montant de la sortie de ressources probable est alors actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que l’effet de cette
actualisation présente un caractère significatif. Les dotations et reprises de provisions pour risques fiscaux sont enregistrées en Charge fiscale
courante dans la rubrique « Impôts sur les bénéfices du compte de résultat ».
Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que Société Générale estime qu’elles
pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision.

Stock au Dotations Reprises Change et Stock au


(En M EUR) 31.12.2021 nettes utilisées reclassements 31.12.2022
Provisions pour impôt 52 (40) (0) 0 12

 fOZM -C%39 +, 9e3:?=C +300-A-

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Report déficitaire 1 603 1 649
Plus-values internes au groupe fiscal France (120) (132)
Autres (principalement sur provisions) 1 486 1 557
TOTAL 2 969 3 074

Société Générale effectue chaque année une revue de sa capacité à part sur la base d’un historique de résultats fiscaux, et d’autre part en
absorber ses pertes fiscales reportables en tenant compte du régime s’appuyant sur l’expertise fiscale de l’entité. Une extrapolation des
fiscal applicable à chaque entité fiscale (ou groupe fiscal) concernée et résultats fiscaux est réalisée à compter de l’année 2026 et jusqu’à un
d’une projection réaliste des résultats fiscaux de cette dernière. Pour horizon de temps jugé raisonnable dépendant de la nature des
cela, les résultats fiscaux sont déterminés sur la base des projections activités réalisées au sein de chaque entité fiscale.
des performances des métiers. Ces dernières correspondent aux
Par principe, l’appréciation des facteurs macroéconomiques retenus,
budgets prévisionnels (scénario SG Central) à trois ans (de 2023 à 2025)
ainsi que les estimations internes utilisées pour déterminer les
extrapolés sur l’année 2026, celle-ci correspondant à une année
résultats fiscaux comportent des risques et incertitudes quant à leur
« normative ».
réalisation sur l’horizon d’absorption des pertes. Ces risques et
Ces budgets prennent notamment en compte les incertitudes concernent notamment les possibilités de changement
impacts des engagements en faveur de la transition des règles fiscales applicables (tant pour le calcul du résultat fiscal que
énergétique et environnementale et du pour les règles d’imputation des pertes fiscales reportables), ou la
développement des territoires détaillés dans la réalisation des hypothèses retenues. Ces incertitudes sont atténuées
Déclaration de Performance Extra-Financière. par des tests de robustesse des hypothèses budgétaires et
stratégiques.
Les résultats fiscaux tiennent compte par ailleurs des retraitements
comptables et fiscaux (dont le retournement des bases d’impôts Les projections actualisées montrent la probabilité pour Société
différés actifs et passifs sur différences temporaires) applicables aux Générale de pouvoir imputer sur des bénéfices futurs les pertes fiscales
entités et juridictions concernées. Ces derniers sont déterminés d’une faisant l’objet d’un impôt différé actif.

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?A-B,;CB ' 9e%)C30 +D (39%; ,C 3:?=CB +300-A-B ;<; A,)<;;DB
Au 31 décembre 2022, compte tenu du régime fiscal applicable à chaque implantation et d’une projection réaliste de leurs résultats fiscaux, la durée
prévisionnelle de recouvrement des actifs d’impôts différés est présentée dans le tableau ci-dessous :

Durée
Durée légale du prévisionnelle de
(En M EUR) 31.12.2022 report en avant recouvrement
Impôts différés actifs sur reports déficitaires 1 603
dont France 1 404 illimité(1) 8 ans
dont États-Unis d’Amérique 193 20 ans(2) 7 ans
dont autres 6
(1) En application de la Loi de Finances 2013, l’imputation des déficits est plafonnée à 1 million d’euros majoré de 50% de la fraction du bénéfice imposable de
l’exercice excédant ce plafond. La fraction non imputable des déficits est reportable sur les exercices suivants sans limite de temps et dans les mêmes conditions.
(2) Déficits générés avant décembre 2011.

Au 31 décembre 2022, les principaux impôts différés non reconnus à l’actif du bilan concernent :

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Groupe fiscal France 520 520
Groupe fiscal États-Unis d’Amérique 272 287
SG Singapour 82 82

S’agissant du traitement fiscal de la perte occasionnée par les du Conseil d’État de 2011 et de sa jurisprudence constante. En
agissements de Jérôme Kerviel, Société Générale considère que la conséquence, Société Générale considère que la perte fiscale afférente
décision de la cour d’appel de Versailles du 23 septembre 2016 n’est demeure imputable sur des bénéfices imposables futurs (cf. Note 8).
pas de nature à remettre en cause son bien-fondé au regard de l’avis

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Réserves et report à nouveau

Réserve
spéciale
Primes des
d’émission plus-values Résultat
et de Réserve à long Autres Report à de la Capitaux
(En M EUR) Capital fusion légale terme réserves nouveau période propres
Bilan au 31 décembre 2020 1 067 21 556 107 2 097 1 435 11 722 (1 568) 36 416
Changement de méthode comptable - - - - - 13 - 13
Bilan au 1er janvier 2021 1 067 21 556 107 2 097 1 435 11 735 (1 568) 36 429
2020 Affectation du résultat - - - - - (1 568) 1 568 -
Augmentation/Diminution
de capital - - - - - - - -
Résultat de la période - - - - - - 1 995 1 995
Distribution de dividendes - - - - - (468) - (468)
Autres mouvements - - - - - - - -
Bilan au 31 décembre 2021 1 067 21 556 107 2 097 1 435 9 699 1 995 37 956
2021 Affectation du résultat - - - - - 1 995 (1 995) -
Augmentation/Diminution
de capital (5) (226) (2) - - - - (233)
Résultat de la période - - - - - - (260) (260)
Distribution de dividendes - - - - - (1 371) - (1 371)
Autres mouvements - - - - - - - -
Bilan au 31 décembre 2022 1 062 21 330 105 2 097 1 435 10 323 (260) 36 092

Au cours du 1er semestre 2022, Société Générale a procédé à une Le montant des dividendes distribués en 2022 par Société Générale
réduction de capital de 20,3 millions d’euros par annulation de s’élève à 1 371 millions d’euros après neutralisation des dividendes sur
16 247 062 actions, avec un impact sur la prime d’émission de actions propres pour 10 millions d’euros.
445,3 millions d’euros et sur la réserve légale de 2 millions d’euros.
Le 2 février 2023 Société Générale a procédé à une réduction de capital
Au cours du 2nd semestre 2022, Société Générale a procédé à une de 52 millions d’euros par annulation de 41 674 813 actions, avec un
augmentation de capital réservée aux salariées de 15,9 millions impact sur la prime d’émission de 858,4 millions d’euros et sur la
d’euros, assortie d’une prime d’émission de 219,7 millions d’euros. réserve légale de 3,6 millions d’euros.
Au 31 décembre 2022, le capital de Société Générale entièrement
libéré s’élève à 1 062 354 722,5 euros et se compose de
849 883 778 actions d’une valeur nominale de 1,25 euro.

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 fPZL A<?<B3C3<; +e%00,)C%C3<; +D A-BD9C%C


Au cours de l’Assemblée générale du 23 mai 2023, le Conseil d’administration proposera une affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre
2022 comprenant une mise en distribution du dividende selon les modalités suivantes :

(En M EUR) 2022


Résultat net (260)
Report à nouveau bénéficiaire 10 323
TOTAL À AFFECTER 10 063
Dividende 1 445
Report à nouveau 8 618
TOTAL AFFECTÉ 10 063

Le dividende proposé s’élève à 1,70 euro par action de nominal 1,25 euro.


Le montant du dividende de 1 445 millions d’euros à verser aux actionnaires de Société Générale est calculé sur la base du nombre d’actions
existantes au 31 décembre 2022.

 fPZM -BD9C%C ?%A %)C3<;

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Résultat net (260) 1 995
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation 822 437 425 846 261 490
Résultat par action ordinaire (en EUR) (0,32) 2,36
Nombre moyen de titres ordinaires retenu au titre des éléments dilutifs (1) - -
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat net dilué par action 822 437 425 846 261 490
Résultat dilué par action ordinaire (en EUR) (0,32) 2,36
(1) Le nombre d’actions retenu dans les éléments dilutifs est calculé selon la méthode du « rachat d’actions » et prend en compte les attributions d’actions gratuites et
les plans d’options de souscription d’actions.

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 fPZN ,CC,B BD(<A+<;;-,B

 
Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des titres, à terme ou à durée indéterminée, dont le remboursement en cas de
liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.
Le cas échéant, les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en
contrepartie du compte de résultat.

(En millions) Montant de


Date d’émission Devise l’émission Date d’échéance 31.12.2022 31.12.2021
Titres et emprunts super subordonnés à durée indéterminée
18 décembre 2013 USD 1750 Perpétuel 1 641 1 545
29 septembre 2015 USD 1250 Perpétuel 1 172 1 104
6 avril 2018 USD 1250 Perpétuel 1 172 1 104
4 octobre 2018 USD 1250 Perpétuel 1 172 1 104
16 avril 2019 SGD 750 Perpétuel 524 491
12 septembre 2019 AUD 700 Perpétuel 446 448
18 novembre 2020 USD 1500 Perpétuel 1 406 1 324
26 mai 2021 USD 1000 Perpétuel 938 883
15 juillet 2022 SGD 200 Perpétuel 140 -
22 novembre 2022 USD 1500 Perpétuel 1 406 -
SOUS-TOTAL 10 017 8 003
Titres et dettes subordonnées à terme
21 juillet 2000 EUR 78 31 juillet 2030 6 7
16 août 2005 EUR 226 18 août 2025 216 216
7 avril 2008 EUR 250 6 avril 2023 155 155
15 avril 2008 EUR 321 15 avril 2023 321 321
28 avril 2008 EUR 50 6 avril 2023 50 50
14 mai 2008 EUR 90 6 avril 2023 90 90
14 mai 2008 EUR 50 6 avril 2023 50 50
14 mai 2008 EUR 150 6 avril 2023 150 150
30 mai 2008 EUR 79 15 avril 2023 79 79
10 juin 2008 EUR 300 12 juin 2023 260 260
30 juin 2008 EUR 40 30 juin 2023 40 40
7 juin 2013 EUR 1000 7 juin 2023 1 000 1 000
17 janvier 2014 USD 1000 17 janvier 2024 938 883
23 février 2018 EUR 1000 23 février 2028 1 000 1 000
27 février 2015 EUR 1250 27 février 2025 1 250 1 250
14 avril 2015 USD 1500 14 avril 2025 1 406 1 324
15 avril 2015 EUR 150 7 avril 2026 150 150
2 juin 2015 AUD 125 2 juin 2027 - 80
10 juin 2015 AUD 50 10 juin 2025 32 32
12 juin 2015 JPY 27800 12 juin 2025 198 213
12 juin 2015 JPY 2500 12 juin 2025 18 19
22 juillet 2015 USD 50 23 juillet 2035 47 44
30 septembre 2015 JPY 20000 30 septembre 2025 142 153
21 octobre 2015 EUR 70 21 octobre 2026 70 70
24 novembre 2015 USD 1000 24 novembre 2025 938 883
24 novembre 2015 USD 500 24 novembre 2045 469 441

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(En millions) Montant de


Date d’émission Devise l’émission Date d’échéance 31.12.2022 31.12.2021
3 juin 2016 JPY 15000 3 juin 2026 107 115
27 juin 2016 USD 500 27 juin 2036 469 441
20 juillet 2016 AUD 325 20 juillet 2028 207 208
19 août 2016 USD 1000 19 août 2026 938 883
13 octobre 2016 AUD 150 13 octobre 2026 96 96
16 décembre 2016 JPY 10000 16 décembre 2026 71 77
24 janvier 2017 AUD 200 24 janvier 2029 127 128
19 mai 2017 AUD 500 19 mai 2027 414 416
23 juin 2017 JPY 5000 23 juin 2027 - 39
18 juillet 2017 JPY 5000 27 juillet 2027 - 39
7 mars 2018 JPY 6500 7 mars 2028 46 50
13 avril 2018 JPY 6500 13 avril 2028 46 50
17 avril 2018 JPY 6500 17 avril 2028 46 50
24 octobre 2018 JPY 13100 24 octobre 2028 93 101
18 avril 2019 AUD 300 18 mai 2034 191 192
8 juillet 2020 USD 500 8 juillet 2035 469 441
24 novembre 2020 EUR 1000 24 novembre 2030 1 000 1 000
1 mars 2021 USD 1000 1 mars 2041 938 883
1 avril 2021 EUR 1000 30 juin 2031 1 000 1 000
30 juin 2021 JPY 7000 30 juin 2031 49 54
19 juillet 2021 JPY 7000 12 juillet 2032 49 54
9 décembre 2021 AUD 80 9 décembre 2031 51 51
19 janvier 2022 USD 750 21 janvier 2043 703 -
15 juin 2022 USD 1250 15 janvier 2033 1 172 -
5 septembre 2022 EUR 500 6 septembre 2032 500 -
20 octobre 2022 JPY 10000 20 octobre 2032 71 -
SOUS-TOTAL(1) 17 928 15 328
Dettes rattachées 366 308
TOTAL(1)(2) 28 311 23 639
(1) La charge nette des dettes subordonnées hors impôt et hors impact des rachats s’élève à 1 326 millions d’euros au 31 décembre 2022 (1 108 millions d’euros au
31 décembre 2021).
(2) Dont dettes concernant les entreprises liées : 43 millions d’euros au 31 décembre 2022 (43 millions d’euros au 31 décembre 2021).

Société Générale a la faculté d’annuler la rémunération des titres De manière générale, les dettes subordonnées peuvent être assorties
super subordonnés à durée indéterminée émis. de clause de remboursement anticipé, sur option de Société Générale,
intervenant à partir de leur cinquième année au plus tôt.

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France Europe Amériques


(En M EUR) 2022 2021 2022 2021 2022 2021
(2)
Produits nets d’intérêts et assimilés 2 951 2 595 446 371 460 370
Produits nets de commissions 2 407 2 195 322 309 114 168
Résultat net sur opérations financières 4 566 3 649 1 163 1 075 (2) 27
Autres produits nets d’exploitation (246) (314) 47 66 1 1
Produit net bancaire 9 678 8 125 1 978 1 821 573 566

Asie/Océanie Total
(En M EUR) 2022 2021 2022 2021
(2)
Produits nets d’intérêts et assimilés 168 135 4 025 3 471
Produits nets de commissions 89 90 2 932 2 762
Résultat net sur opérations financières 259 210 5 986 4 961
Autres produits nets d’exploitation 1 5 (197) (242)
PRODUIT NET BANCAIRE 517 440 12 746 10 952
(1) Établie en fonction du pays de comptabilisation des revenus et charges.
(2) Dont revenus des titres à revenu variable et des opérations de crédit-bail et de location.

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Les immobilisations corporelles et incorporelles regroupent les immobilisations d’exploitation, les immobilisations de placement, les
logiciels, etc.
Les immobilisations d’exploitation et de placement sont inscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et
des dépréciations. Le coût d’acquisition des immobilisations inclut les coûts d’emprunts correspondant à la période de construction des
immobilisations nécessitant une longue période de préparation, de même que les frais directement attribuables. Les logiciels créés en interne
sont inscrits à l’actif du bilan pour leur coût direct de développement, qui regroupe les dépenses externes de matériels et de services et les
frais liés au personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.
Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties selon une approche par composants. Chaque composant est
amorti sur sa propre durée d’utilité.
Pour les immeubles d’exploitation et de placement, les durées d’amortissement des différents composants sont comprises entre 10 et 50 ans.

Infrastructures Gros œuvre 50 ans


Étanchéité, toiture 20 ans
Façades 30 ans
Installations techniques Ascenceurs
Installations électriques
Groupes électrogènes
Climatisation, désenfumage
Câblages techniques 10 à 30 ans
Installations de sûreté et de surveillance
Plomberie, canalisations
Protection incendie
Agencements Finitions, second œuvre, abords 10 ans

Concernant les autres immobilisations, les durées d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d’utilité des biens
considérés qui ont généralement été estimées entre 3 et 20 ans.

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Matériel et outillage 5 ans


Matériel de transport 4 ans
Mobilier 10 à 20 ans
Matériel de bureau 5 à 10 ans
Matériel informatique 3 à 5 ans
Logiciels créés ou acquis 3 à 8 ans
Concessions, brevets, licences, etc. 5 à 20 ans

Le cas échéant, la valeur amortissable de chaque bien ou composant est diminuée de leur valeur résiduelle. En cas de baisse ou de hausse
ultérieure de la valeur résiduelle initialement retenue, l’ajustement de la base amortissable vient modifier de manière prospective le plan
d’amortissement de l’actif.
Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique « Dotations aux amortissements ».
Les plus ou moins-values de cession d’immobilisations d’exploitation sont enregistrées en gains ou pertes nets sur autres actifs.

UBJ=J<    

Augmentations/ Diminutions/ Autres


(En M EUR) 31.12.2021 Dotations Reprises mouvements 31.12.2022
Immobilisations incorporelles d’exploitation
Valeurs brutes 5 018 424 (41) 2 5 403
Amortissements et dépréciations (3 245) (301) 32 (4) (3 518)
Immobilisations corporelles d’exploitation
Valeurs brutes 3 659 152 (127) 10 3 694
Amortissements et dépréciations (2 496) (213) 116 (8) (2 601)
Immobilisations corporelles hors exploitation
Valeurs brutes 10 - - (1) 9
Amortissements et dépréciations (7) - - - (7)
TOTAL 2 939 62 (20) (1) 2 980

UBJ=J=        

 
La rubrique « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » regroupe les plus ou moins-values de cession ainsi que les dotations nettes aux
dépréciations sur immobilisations d’exploitation. Les résultats sur immobilisations hors exploitation sont classés au sein du produit net
bancaire.

(En M EUR) 31.12.2022 31.12.2021


Immobilisations d’exploitation
Plus-values de cession 17 88
Moins-values de cession (3) (7)
TOTAL 14 81

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Durées restant à courir au 31 décembre 2022


Éliminations
des
opérations
entre le
siège et les
Moins de 3 mois à Plus de succursales
(En M EUR) 3 mois 1 an 1 à 5 ans 5 ans étrangères Total
Emplois 416 761 162 210 288 271 159 199 (204 442) 821 999
Créances sur les établissements de crédit 219 311 77 468 93 508 30 905 (204 442) 216 750
Opérations avec la clientèle 177 801 47 552 181 100 89 189 495 642
Obligations et autres titres à revenu fixe 19 649 37 190 13 663 39 105 - 109 607
Titres de transaction 14 390 27 003 1 459 - - 42 852
Titres de placement 4 910 7 996 100 95 - 13 101
Titres d’investissement 349 2 191 12 104 39 010 - 53 654
Ressources 674 877 156 027 266 185 117 950 (204 442) 1 010 597
Dettes envers les établissements de crédit 220 249 76 257 178 399 69 917 (204 074) 340 748
Opérations avec la clientèle 432 074 55 275 44 446 18 808 (367) 550 236
Dettes représentées par un titre 22 554 24 495 43 340 29 225 (1) 119 613

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Les profits et pertes de change résultant des opérations courantes conclues en devises étrangères sont comptabilisés dans le compte de
résultat. Les opérations de change à terme dites « sèches » ou effectuées en couverture d’autres opérations de change à terme sont évaluées
selon le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée. Les positions de change au comptant et les autres opérations à
terme sont évaluées mensuellement selon les cours de change officiels au comptant de fin de période. Les différences de réévaluation ainsi
dégagées sont enregistrées régulièrement dans le compte de résultat. Par ailleurs, les reports et déports, liés aux opérations de change à
terme couvertes, sont parallèlement rapportés au compte de résultat de manière linéaire sur la période restant à courir jusqu’à l’échéance de
ces opérations.

31.12.2022 31.12.2021
Devises Devises Devises Devises
(En M EUR) Actif Passif à recevoir à livrer Actif Passif à recevoir à livrer
EUR 653 595 656 457 316 771 342 021 613 387 615 135 373 684 361 197
USD 420 317 418 187 785 562 734 925 410 505 408 844 711 327 696 403
GBP 79 238 79 213 201 577 201 147 64 809 65 439 177 947 172 373
JPY 69 360 68 777 98 327 123 035 43 542 42 886 76 804 86 614
Autres devises 107 450 107 326 472 245 477 458 105 053 104 992 430 353 437 961
TOTAL 1 329 960 1 329 960 1 874 482 1 878 586 1 237 296 1 237 296 1 770 115 1 754 548

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Société Générale a défini depuis 2013 des règles internes strictes afin Depuis 2010, Société Générale a décidé de fermer, et a mis en œuvre
d’éviter tout développement d’implantations dans une liste étendue les démarches nécessaires pour fermer toutes les implantations du
de pays susceptibles de devenir des États ou territoires non Groupe dans des États ou territoires jugés non coopératifs par la
coopératifs ou de générer un risque de réputation. Toute implantation, France et dont la liste a été mise à jour par l’arrêté ministériel du
ou tout développement d’activités nouvelles dans les implantations 2 mars 2022 (publié au JO du 16 mars 2022).
existantes ne peut être autorisée que par décision de la Direction
Au 31 décembre 2022, Société Générale ne détenait, directement ou
générale après avis du Secrétariat général, de la Direction de la
indirectement, aucune implantation en activité dans les États et
conformité et de la Direction des risques.
territoires concernés.

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2022
(En milliers d’euros ou d’unités locales)
Capitaux
propres
autres que Quote-part
le capital du capital
Capital (devise détenu
Sociétés/Siège Social ou Établissement Activités/Pôles (devise locale)(1) locale)(1) (en %)
I – RENSEIGNEMENTS DÉTAILLÉS CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D’INVENTAIRE EXCÈDE 1 % DU CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
A) Filiales (plus de 50 % du capital détenu par la Société Générale)
SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS, LLC Courtage
C/O The Corporation Trust Company 1209 Orange Banque de Grande Clientèle et USD 1 430 976 1 480 097 100,00
Street 19801 Wilmington – Delaware – USA Solutions Investisseurs
SG FINANCIAL SERVICES HOLDING Société de portefeuille
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 1 641 835 212 569 100,00
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INTERNATIONAL LIMITED Courtage et compensation
One Bank Street – Londres E14 4SG – Royaume Uni Banque de Grande Clientèle et GBP 1 150 000 282 055 100,00
Solutions Investisseurs
CRÉDIT DU NORD Banque de détail France
métropolitaine
28, place Rihour – 59800 Lille – France Banque de détail en France EUR 890 263 2 604 057 100,00
GÉNÉFINANCE Société de portefeuille
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 1 000 000 236 704 100,00
SG KLEINWORT HAMBROS LIMITED Gestion privée
One Bank Street – Canary Wharf – E14 4SG – London – Banque de Grande Clientèle et GBP 466 651 6 214 100,00
Royaume-Uni Solutions Investisseurs
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE REAL ESTATE Société foncière et de
financement immobilier
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Banque de détail en France EUR 327 112 32 745 100,00
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES JAPAN LIMITED Courtage
1-1, Marunouchi 1-chome, Chiyoda-ku – Tokyo – Japon Banque de Grande Clientèle et JPY 35 765 000 39 359 000 100,00
Solutions Investisseurs
SOGÉMARCHÉ Société foncière
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Hors-Pôles EUR 440 000 40 100,00
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES SPA Établissement de crédit
Via Benigno Crespi, 19 A – 20159 Milan – Italie Banque de Grande Clientèle et EUR 111 309 185 211 100,00
Solutions Investisseurs
FIDITALIA SPA Crédit à la consommation
Via Guglielmo Silva n° 34 – 20149 Milan – Italie Banque de détail et Services EUR 130 000 280 689 100,00
Financiers Internationaux
SALINGER S.A. Société de portefeuille
15, avenue Émile Reuter L2420 Luxembourg – Banque de Grande Clientèle et EUR 100 314 967 100,00
Luxembourg Solutions Investisseurs
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CHINA) LIMITED Banque de détail à l’étranger
F15, West Tower Genesis, 8 Xinyuannan Street – Banque de Grande Clientèle et CNY 4 000 000 163 581 100,00
Chaoyang District – 100027 Beijing – Chine Solutions Investisseurs
BANCO SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BRASIL S/A Banque d’investissement
Avenida Paulista, 2300 – Cerqueira Cesar – Banque de Grande Clientèle et BRL 2 956 929 (1 326 137) 100,00
Sâo Paulo – SP CEP 01310-300 – Brésil Solutions Investisseurs
(1) Pour les filiales et participations étrangères, les capitaux propres et comptes de résultats sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe, dans leur devise de
reporting consolidé.
(2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières.
(3) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises.

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2022
Valeur comptable des titres détenus Résultats Observations
Prêts et avances Chiffre (bénéfices
consentis par Montants des d’affaires hors ou pertes) Dividendes
la Société et cautions et taxes du dernier du dernier encaissés par la
non encore avals donnés exercice clos exercice clos Société au cours
Brute Nette remboursés par la Société (devise locale) (devise locale) de l’exercice Écart de
(en EUR) (en EUR) (en EUR) (en EUR) (1)(2)(3) (1)(3)
(en EUR) réévaluation

2 983 087 2 983 087 0 0 733 871 323 185 0 1 EUR


= 1,0666 USD

2 136 144 2 136 144 1 992 985 0 1 127 456 1 133 209 469 525

1 590 260 1 590 260 986 470 3 747 332 535 186 278 169 646 1 EUR


= 0,88693 GBP

1 410 256 1 410 256 16 746 960 0 861 416 219 025 0

1 076 025 1 076 025 415 906 0 237 182 247 461 50 000

598 484 598 484 0 0 175 705 27 678 0 1 EUR


= 0,88693 GBP

586 505 586 505 0 0 34 442 34 445 38 429

547 945 547 945 268 385 412 25 005 000 4 941 000 9 485 1 EUR


= 140,66 JPY

460 400 460 400 0 0 25 905 2 452 0

745 062 368 590 0 0 148 447 29 262 0

340 974 340 974 9 678 0 245 765 72 444 60 937

315 184 315 184 0 0 (2 209) (2 322) 0

433 032 278 418 387 862 0 475 606 191 068 0 1 EUR


= 7,3582 CNY

905 612 261 116 0 4 958 262 838 61 580 0 1 EUR


= 5,63861 BRL

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2022
(En milliers d’euros ou d’unités locales)
Capitaux
propres
autres que Quote-part
le capital du capital
Capital (devise détenu
Sociétés/Siège Social ou Établissement Activités/Pôles (devise locale)(1) locale)(1) (en %)
SOGÉCAMPUS Société foncière
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Hors-Pôles EUR 241 284 41 704 100,00
GÉNÉGIS I Immobilier d’exploitation
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 192 900 14 299 100,00
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE Banque de détail à l’étranger
Résidence El Kerma – 16105 Gué de Constantine – Banque de détail et Services DZD 20 000 000 32 463 187 100,00
Wilaya d’Alger – Algérie Financiers Internationaux
COMPAGNIE FONCIÈRE DE LA MÉDITERRANÉE (CFM) Immobilier d’exploitation
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 76 627 3 142 100,00
SG SECURITIES KOREA CO, LTD Business consulting
24th Floor, D1 D-Tower, 17 Jong-ro 3-gil, Jongno-gu – Banque de Grande Clientèle et KRW 205 500 000 144 559 081 100,00
Séoul – Corée du sud Solutions Investisseurs
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DU 29, BOULEVARD Immobilier d’exploitation
HAUSSMANN
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 120 030 213 778 100,00
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL CANADA INC. Courtage
1501, Avenue McGill College – Suite 1800 H3A 3M8 – Banque de Grande Clientèle et CAD 150 000 89 211 100,00
Montréal – Canada Solutions Investisseurs
SG SECURITIES (SINGAPORE) PTE. LTD. Courtage
8, Marina Boulevard – #12-01 – Marina Bay financial Banque de Grande Clientèle et SGD 99 058 7 329 100,00
Centre Tower 1 – 018981 – Singapore – Singapour Solutions Investisseurs
SG AMERICAS, INC. Banque d’investissement
C/O The Corporation Trust Company 1209 Orange Banque de Grande Clientèle et USD 0 422 749 100,00
Street 19801 Wilmington – Delaware – USA Solutions Investisseurs
ORPAVIMOB Société foncière et de
financement immobilier
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et EUR 69 253 6 382 100,00
Solutions Investisseurs
PAREL Courtage et compensation
11-13, cours Valmy -Tour Pacific – 92800 – Puteaux Banque de Grande Clientèle et EUR 15 250 46 494 100,00
France Solutions Investisseurs
SG VENTURES Société de portefeuille
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Hors-Pôles EUR 55 710 (247) 100,00
SG FACTORING SPA Factoring
Via Trivulzio, 7 – 20146 Milan – Italie Banque de Grande Clientèle et EUR 11 801 33 324 100,00
Solutions Investisseurs
SG AMERICAS OPERATIONAL SERVICES LLC (SGAOS) Prestations de services de
support aux entreprises
C/O The Corporation Trust Company 1209 Orange Banque de Grande Clientèle et USD 716 44 287 100,00
Street 19801 Wilmington – Delaware – USA Solutions Investisseurs
(1) Pour les filiales et participations étrangères, les capitaux propres et comptes de résultats sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe, dans leur devise de
reporting consolidé.
(2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières.
(3) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises.

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2022
Valeur comptable des titres détenus Résultats Observations
Prêts et avances Chiffre (bénéfices
consentis par Montants des d’affaires hors ou pertes) Dividendes
la Société et cautions et taxes du dernier du dernier encaissés par la
non encore avals donnés exercice clos exercice clos Société au cours
Brute Nette remboursés par la Société (devise locale) (devise locale) de l’exercice Écart de
(en EUR) (en EUR) (en EUR) (en EUR) (1)(2)(3) (1)(3)
(en EUR) réévaluation

241 284 241 284 87 699 0 24 205 3 495 2 172

196 061 196 061 19 195 0 211 842 3 189 656

182 339 182 339 0 2 732 23 328 627 6 645 399 22 426 1 EUR


= 146,4129 DZD

155 837 155 837 0 0 754 1 709 6 489

153 041 153 041 0 0 68 768 946 12 716 848 13 198 1 EUR


= 1 344,09 KRW

119 992 119 992 55 347 0 9 882 2 273 0

103 360 103 360 0 103 878 43 750 4 958 0 1 EUR = 1,444 CAD

104 841 89 587 0 0 56 092 32 095 67 664 1 EUR = 1,43 SGD

capital = 1 USD
1 573 453 79 667 0 0 (1 292) (1 234) 0 1 EUR
= 1,0666 USD

69 253 69 253 0 0 13 755 4 361 3 924

61 324 61 324 12 472 305 989 20 257 (2 939) 0

55 710 55 502 0 0 2 378 2 428 0

46 100 46 100 987 772 1 945 600 11 752 3 999 0

42 365 42 365 0 0 2 495 24 470 0 1 EUR


= 1,0666 USD

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 + $# !"#!# $%!"

PKQ
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2022
(En milliers d’euros ou d’unités locales)
Capitaux
propres
autres que Quote-part
le capital du capital
Capital (devise détenu
Sociétés/Siège Social ou Établissement Activités/Pôles (devise locale)(1) locale)(1) (en %)
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES AUSTRALIA PTY Courtage sur les marchés actions
LTD
Level 25, 1-7 Bligh Street – NSW 2000 – Sydney – Banque de Grande Clientèle et AUD 100 000 (41 410) 100,00
Australie Solutions Investisseurs
SG AUSTRALIA HOLDINGS LTD Société de portefeuille
Level 25, 1-7 Bligh Street – NSW 2000 – Sydney – Banque de Grande Clientèle et AUD 19 500 (218) 100,00
Australie Solutions Investisseurs
SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS Banque d’investissement
LTD (HONG KONG)
Level 38 – Three Pacific Place 1 Queen’s Road – Banque de Grande Clientèle et USD 154 972 154 316 100,00
East Hong Kong – Hong Kong Solutions Investisseurs
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPMENT FINANCE S.A. Société de portefeuille
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de détail et Services EUR 201 397 2 956 100,00
Financiers Internationaux
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SFH Établissement de crédit
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et EUR 375 000 299 935 100,00
Solutions Investisseurs
BOURSORAMA S.A. Banque en ligne
44, rue Traversière 92100 Boulogne-Billancourt – Banque de détail en France EUR 51 171 924 566 100,00
France
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE IMMOBEL Société foncière
11, Rue des Colonies – 1000 Bruxelles – Belgique Banque de Grande Clientèle et EUR 25 062 2 505 100,00
Solutions Investisseurs
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SCF Société de Crédit Foncier
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et EUR 150 000 138 850 100,00
Solutions Investisseurs
VALMINVEST Immobilier d’exploitation
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 248 877 13 080 100,00
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES HOLDING Société de portefeuille
17, cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et EUR 12 487 96 100,00
Solutions Investisseurs
SOCIÉTÉ DE LA RUE ÉDOUARD VII Immobilier d’exploitation
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 11 396 (1 575) 100,00
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INVESTMENTS (U.K.) LIMITED Banque d’investissement
One Bank Street, Canary Wharf – E14 4SG – Londres – Banque de Grande Clientèle et GBP 157 823 103 826 98,96
Royaume Uni Solutions Investisseurs
TREEZOR Établissement de monnaie
électronique
41, rue de Prony – 75017 Paris – France Hors-Pôles EUR 5 061 42 772 95,12
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CONGO Banque de détail à l’étranger
Avenue Amilcar Cabral – Brazzaville – Congo Banque de détail et Services XAF 11 860 000 (191 011) 93,47
Financiers Internationaux
(1) Pour les filiales et participations étrangères, les capitaux propres et comptes de résultats sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe, dans leur devise de
reporting consolidé.
(2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières.
(3) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises.

PKR $# !"#!# $%!"



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2022
Valeur comptable des titres détenus Résultats Observations
Prêts et avances Chiffre (bénéfices
consentis par Montants des d’affaires hors ou pertes) Dividendes
la Société et cautions et taxes du dernier du dernier encaissés par la
non encore avals donnés exercice clos exercice clos Société au cours
Brute Nette remboursés par la Société (devise locale) (devise locale) de l’exercice Écart de
(en EUR) (en EUR) (en EUR) (en EUR) (1)(2)(3) (1)(3)
(en EUR) réévaluation

62 745 33 867 101 956 318 613 10 700 (1 312) 0 1 EUR


= 1,5693 AUD

12 352 12 129 0 0 1 535 78 0 1 EUR


= 1,5693 AUD

146 513 146 513 404 899 0 465 853 141 365 326 179 1 EUR


= 1,0666 USD

281 549 281 549 598 869 0 22 892 68 929 0

375 000 375 000 48 852 26 598 852 423 071 55 438 0

1 468 841 1 468 841 9 352 071 0 123 358 (165 138) 0

25 061 25 061 0 0 953 604 657

150 000 150 000 12 110 844 16 476 687 27 585 15 968 0

249 427 249 427 0 0 16 040 9 302 9 009

237 555 12 553 0 0 0 (29) 0

59 634 24 346 0 0 0 158 0

187 403 187 403 3 155 367 0 6 537 13 555 29 159 1 EUR


= 0,88693 GBP

62 925 62 925 0 0 9 116 (16 543) 0

26 900 20 062 0 13 030 18 714 624 3 869 509 0 1 EUR


= 655,957 XAF

+      


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PKS
P
  
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2022
(En milliers d’euros ou d’unités locales)
Capitaux
propres
autres que Quote-part
le capital du capital
Capital (devise détenu
Sociétés/Siège Social ou Établissement Activités/Pôles (devise locale)(1) locale)(1) (en %)
SHINE Banque en ligne
5, rue Charlot – 75003 – Paris – France Banque de détail en France EUR 4 (14 321) 90,90
ALD Location et financement
automobile
1-3, rue Eugène et Armand Peugeot – Le Corosa – Banque de détail et Services EUR 848 618 1 950 867 75,94
92500 Rueil Malmaison – France Financiers Internationaux
BANQUE DE POLYNÉSIE Banque de détail
355, Bd Pomaré, BP 530, 98713 Papeete – Tahiti – Banque de détail et Services XPF 1 380 000 7 695 850 72,10
Polynésie française Financiers Internationaux
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUES EN CÔTE D’IVOIRE Banque de détail à l’étranger
5 & 7, avenue J. Anoma, 01 BP 1355 – Abidjan 01 – Banque de détail et Services XOF 15 555 555 235 571 127 71,84
Côte d’Ivoire Financiers Internationaux
KOMERCNI BANKA A.S. Banque de détail à l’étranger
Na Prikope 33 – Building Register number 969 – Banque de détail et Services CZK 19 004 926 79 973 904 60,35
114 07 Praha 1 – République Tchèque Financiers Internationaux
BRD – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque de détail à l’étranger
B-dul Ion Mihalache nr. 1-7 Sector 1 – Bucarest – Banque de détail et Services RON 696 902 6 635 070 60,17
Roumanie Financiers Internationaux
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAMEROUN Banque de détail à l’étranger
78, Avenue Joss, BP 4042 – Douala – Cameroun Banque de détail et Services XAF 12 500 000 92 950 559 58,08
Financiers Internationaux
SG MAROCAINE DE BANQUES Banque de détail à l’étranger
55, boulevard Abdelmoumen – Casablanca – Maroc Banque de détail et Services MAD 2 152 500 10 219 758 57,67
Financiers Internationaux
GÉNÉFIM Crédit-bail immobilier
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Banque de détail en France EUR 72 779 29 169 57,62
UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Banque de détail à l’étranger
65, avenue Habib-Bourguiba – 1000A Tunis – Tunisie Banque de détail et Services TND 172 800 435 580 52,34
Financiers Internationaux
B) Participations (10 à 50 % du capital détenu par la Société Générale)
TRANSACTIS Domaine Paiement
1, Boulevard des Bouvets – 92000 – Nanterre – France Banque de Grande Clientèle et EUR 46 948 341 50,00
Solutions Investisseurs
S.A. SOGÉPARTICIPATIONS Société de portefeuille
29, boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors-Pôles EUR 411 267 306 519 24,58
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CALÉDONIENNE DE BANQUE Banque de détail
44, rue de l’Alma BP G2 98848 Nouméa Cedex – Banque de détail et Services XPF 1 068 375 14 435 424 20,60
Nouvelle-Calédonie Financiers Internationaux
(1) Pour les filiales et participations étrangères, les capitaux propres et comptes de résultats sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe, dans leur devise de
reporting consolidé.
(2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières.
(3) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises.

PLJ $# !"#!# $%!"



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P

2022
Valeur comptable des titres détenus Résultats Observations
Prêts et avances Chiffre (bénéfices
consentis par Montants des d’affaires hors ou pertes) Dividendes
la Société et cautions et taxes du dernier du dernier encaissés par la
non encore avals donnés exercice clos exercice clos Société au cours
Brute Nette remboursés par la Société (devise locale) (devise locale) de l’exercice Écart de
(en EUR) (en EUR) (en EUR) (en EUR) (1)(2)(3) (1)(3)
(en EUR) réévaluation

46 100 46 100 5 000 0 13 423 (18 305) 3 754

1 947 662 1 947 662 100 000 0 120 990 293 833 348 346

12 397 12 397 446 132 431 6 240 323 1 556 299 6 123 1 EUR


= 119,33174 XPF

30 504 30 504 171 439 6 910 206 471 836 78 209 298 34 241 1 EUR


= 655,957 XOF

1 462 151 1 462 151 3 226 433 535 218 37 135 162 17 258 777 466 093 1 EUR


= 24,116 CZK

216 623 216 623 1 018 434 46 901 3 271 347 1 323 899 313 907 1 EUR


= 4,9495 RON

16 940 16 940 0 48 390 89 684 834 22 267 652 0 1 EUR


= 655,957 XAF

141 505 141 505 436 824 757 157 4 706 758 1 027 669 15 977 1 EUR
= 11,1519 MAD

89 846 89 846 2 935 213 0 40 180 (8 622) 17 457

46 100 46 100 12 034 86 524 502 527 114 802 3 557 1 EUR


= 3,32405 TND

23 474 23 474 60 974 0 168 172 521 0

234 000 234 000 0 0 22 007 25 259 69 240

16 266 16 266 137 320 70 000 9 493 428 2 876 554 2 544 1 EUR


= 119,33174 XPF

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PLK
P
  
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2022
(En milliers d’euros ou d’unités locales)
Capitaux
propres
autres que Quote-part
le capital du capital
Capital (devise détenu
Sociétés/Siège Social ou Établissement Activités/Pôles (devise locale)(1) locale)(1) (en %)
CAISSE DE REFINANCEMENT DE L’HABITAT Refinancement prêts au
logement
3, rue de La Boétie – 75008 Paris – France Hors-Pôles EUR 578 384 24 273 16,19
CRÉDIT LOGEMENT Établissement de crédit
50, boulevard Sébastopol – 75003 Paris – France Hors-Pôles EUR 1 259 850 213 044 13,50
GÉNÉO CAPITAL ENTREPRENEUR Société de portefeuille
14, boulevard du Général Leclerc – 92200 Neuilly sur Banque de détail en France EUR 303 148 3 639 10,70
Seine – France
(1) Pour les filiales et participations étrangères, les capitaux propres et comptes de résultats sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe, dans leur devise de
reporting consolidé.
(2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières.
(3) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises.

PLL $# !"#!# $%!"



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P

2022
Valeur comptable des titres détenus Résultats Observations
Prêts et avances Chiffre (bénéfices
consentis par Montants des d’affaires hors ou pertes) Dividendes
la Société et cautions et taxes du dernier du dernier encaissés par la
non encore avals donnés exercice clos exercice clos Société au cours
Brute Nette remboursés par la Société (devise locale) (devise locale) de l’exercice Écart de
(en EUR) (en EUR) (en EUR) (en EUR) (1)(2)(3) (1)(3)
(en EUR) réévaluation

94 215 94 215 0 0 468 423 1 177 0

171 037 171 037 219 920 0 316 364 120 412 24 030

30 000 30 000 0 0 0 367 0

%(9,%D +,B 0393%9,B ,C ?%AC3)3?%C3<;B ]BD3C,^

Valeur comptable Montant des


des titres détenus prêts et Montant des
avances cautions Dividendes
consentis et avals encaissés au
et non donnés par cours de
(en milliers d’euros) Brute Nette remboursés la Société l’exercice Observations
II – RENSEIGNEMENTS GLOBAUX CONCERNANT LES AUTRES FILIALES ET PARTICIPATIONS
A) Filiales non reprises au paragraphe 1 :
Écart
1°) Filiales françaises 72 932 59 890 6 157 399 0 91 569 rééval. : 0
Écart
2°) Filiales étrangères 304 984 72 061 1 615 219 90 807 104 830 rééval. : 1 447
B) Participations non reprises au paragraphe 1 :
Écart
1°) Dans les sociétés françaises 6 853 5 518 600 0 642 rééval. : 0
Écart
2°) Dans les sociétés étrangères 9 794 6 687 33 103 0 974 rééval. : 0

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PLM
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 fR      

Société Générale procède chaque trimestre à un examen détaillé des (strike out) et a formé à titre reconventionnel une demande de
litiges présentant un risque significatif. Ces litiges peuvent donner lieu dommages-intérêts. Le 3 avril 2017, le tribunal anglais a fait droit
à l’enregistrement de provisions s’il s’avère probable ou certain que aux deux demandes de Goldas. Le 15 mai 2018, la Cour d’appel de
leur règlement donnera lieu à une sortie de ressources au bénéfice Londres a rejeté, dans sa totalité, la demande de dommages-intérêts
d’un tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. accordée par la High Court de Londres à Goldas mais a rejeté les
Ces provisions pour litiges sont classées parmi les Autres provisions au arguments de Société Générale relatifs à la validité des significations
sein du poste Provisions au passif du bilan. des actions judiciaires engagées contre les entités du groupe Goldas,
lesquelles demeurent donc prescrites. Le 18 décembre 2018, la Cour
Aucune information détaillée n’est fournie sur la constitution
Suprême a refusé à Société Générale et à Goldas l’autorisation de se
éventuelle de provisions individuelles ni sur le montant de ces
pourvoir contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel, qui est donc
dernières dans la mesure où une telle communication serait de nature
devenu définitif. Le 16 février 2017, Société Générale a, par ailleurs,
à porter préjudice à la résolution des litiges concernés.
été déboutée par le tribunal de commerce de Paris de ses demandes
p Le 24 octobre 2012, la Cour d’appel de Paris a confirmé la décision contre ses assureurs. Société Générale a interjeté appel de ce
rendue le 5 octobre 2010 par le tribunal correctionnel de Paris jugement.
déclarant J. Kerviel coupable d’abus de confiance, d’introduction
p Au début des années 2000, la profession bancaire a adopté, en
frauduleuse de données dans un système informatique, de faux et
France, le principe du passage à la compensation électronique des
d’usage de faux et le condamnant à cinq ans d’emprisonnement
chèques afin d’en rationaliser le traitement. Pour accompagner
dont deux avec sursis ainsi qu’au versement de 4,9 milliards d’euros
cette réforme (connue sous le nom d’EIC pour « Echange d’Images
à titre de dommages-intérêts à Société Générale. Le 19 mars 2014, la
Chèques ») qui a contribué à la sécurisation du traitement des
Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale de J. Kerviel.
paiements par chèque et à la lutte contre la fraude, les banques ont
L’arrêt de la Cour de cassation clôt ainsi ce dossier sur le plan pénal.
créé plusieurs commissions interbancaires (dont la CEIC qui a été
Sur le plan civil, la Cour d’appel de Versailles a rejeté le
abandonnée en 2007). Ces commissions ont été décidées sous
23 septembre 2016 la demande d’expertise de J. Kerviel et a
l’égide des autorités de tutelle du secteur, les pouvoirs publics étant
confirmé ainsi le montant de la perte nette comptable de
tenus informés.
4,9 milliards d’euros de la banque résultant des agissements
frauduleux de J. Kerviel. Elle a également déclaré J. Kerviel Le 20 septembre 2010, l’Autorité française de la concurrence a
partiellement responsable du préjudice causé à Société Générale et considéré que la mise en place et la fixation en commun du montant
l’a condamné à payer à Société Générale 1 million d’euros. de la CEIC et de deux autres commissions pour services connexes
Société Générale et J. Kerviel n’ont pas formé de pourvoi en étaient contraires au droit de la concurrence. Elle a condamné
cassation. Société Générale considère que cette décision est sans l’ensemble des banques ayant participé à la mise en place de ces
effet sur sa situation fiscale. Toutefois, comme indiqué par le commissions (Banque de France comprise) à un montant total
ministre de l’Économie et des Finances dès septembre 2016, d’environ 385 millions d’euros d’amendes. Après plusieurs années
l’administration fiscale a examiné les conséquences fiscales de cette de procédure et deux arrêts de cassation, la Cour d’appel de Paris a
perte comptable et a indiqué qu’elle envisageait de remettre en réformé le 2 décembre 2021 la décision de l’Autorité française de la
cause la déductibilité de la perte occasionnée par les agissements de concurrence et a jugé que (i) il n’était pas établi que l’instauration
Jérôme Kerviel à hauteur de 4,9 milliards d’euros. Cette proposition de la CEIC et des commissions pour services connexes sur AOCT
de rectification est sans effet immédiat et devra éventuellement être (Annulation d’Opérations Compensées à Tort) ainsi que leur
confirmée par une notification de redressement adressée par perception avaient enfreint les dispositions de l’article L. 420-1 du
l’administration lorsque Société Générale sera en situation Code de commerce et de l’article 101 du Traité sur le
d’imputer les déficits reportables issus de la perte sur son résultat Fonctionnement de l’Union européenne et, (ii) que sa décision
imposable. Une telle situation ne se produira pas avant plusieurs ouvrait droit à restitution des sommes versées en exécution de la
années selon les prévisions de la banque. Au regard de l’avis du décision réformée, à savoir environ 53,5 millions d’euros pour
Conseil d’État de 2011 et de sa jurisprudence constante confirmée Société Générale, assorties des intérêts au taux légal. Le
récemment encore en ce sens, Société Générale considère qu’il n’y a 31 décembre 2021, l’Autorité française de la concurrence a formé un
pas lieu de provisionner les impôts différés actifs correspondants. nouveau pourvoi en cassation contre cette décision. La nouvelle
Dans l’hypothèse où l’administration déciderait le moment venu de procédure devant la Cour de cassation est toujours en cours.
confirmer sa position actuelle, Société Générale ne manquerait pas
p Nonobstant les accords transactionnels conclus en 2018 avec les
de faire valoir ses droits devant les juridictions compétentes. Par
autorités américaines relatifs à certains taux du London Interbank
décision du 20 septembre 2018, la Commission d’instruction de la
Offered Rates et à l’Euro Interbank Offered Rate (« dossier IBOR ») et
Cour de révision et de réexamen des condamnations pénales a par
l’abandon définitif le 30 novembre 2021 des poursuites du DOJ dans
ailleurs déclaré irrecevable la requête en révision déposée en
ce dossier, la Banque continue de se défendre dans le cadre de
mai 2015 par J. Kerviel à l’encontre de sa condamnation pénale
procédures civiles aux États-Unis (telles que décrites ci-dessous) et a
confirmant ainsi l’absence de tout élément ou fait nouveau
répondu à des demandes d’informations reçues d’autres autorités,
susceptible de justifier une réouverture du dossier pénal.
notamment des procureurs généraux (Attorneys General) de divers
p Entre 2003 et 2008, Société Générale a conclu des contrats de États des États-Unis et du Department of Financial Services de l’État
consignation d’or avec le groupe turc Goldas. En février 2008, de New York (NYDFS).
Société Générale a été alertée sur un risque de fraude et de
Aux États-Unis, Société Générale, de même que d’autres institutions
détournement des stocks d’or détenus par Goldas. Ces soupçons ont
financières, ont été assignées dans le cadre d’actions de groupe
été rapidement confirmés par la non-restitution et le non-paiement
portant sur la fixation des taux US Dollar Libor, Yen Japonais Libor
de l’or, d’une valeur de 466,4 millions d’euros. Société Générale a
et Euribor ainsi que sur des opérations portant sur des instruments
engagé des actions civiles contre ses assureurs et contre plusieurs
financiers indexés sur ces taux. Société Générale a également été
entités du groupe Goldas. Goldas a, de son côté, introduit des
assignée dans le cadre de plusieurs actions individuelles (hors
actions judiciaires en Turquie et au Royaume-Uni contre Société
Groupe) concernant le taux US Dollar Libor. Toutes ces actions sont
Générale. Dans l’action intentée par Société Générale contre Goldas
pendantes devant l’US District Court de Manhattan (le « Tribunal »).
au Royaume-Uni, Goldas a sollicité son rejet sans examen au fond

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Dans la procédure relative à l’US Dollar Libor, toutes les demandes entendues pour soumettre des contributions à un taux
formées contre Société Générale ont été rejetées par la District Court artificiellement bas et tirer ainsi profit de leurs opérations sur
ou volontairement retirées par les demandeurs, sauf deux actions produits dérivés liés à cet indice. Les demandeurs sollicitent la
collectives et une action individuelle qui ont fait l’objet d’un sursis à certification d’un groupe comprenant des résidents américains
statuer. Les demandeurs à l’action de groupe ainsi que certains (personnes physiques et morales) qui auraient souscrit auprès d’un
demandeurs individuels ont fait appel du rejet de leurs demandes défendeur des obligations à taux variables ou des swaps d’intérêts à
sur le fondement du droit de la concurrence devant la Cour d’appel taux variable liés à l’USD ICE Libor dont ils auraient reçu paiement
fédérale du Second Circuit. Le 30 décembre 2021, la Cour d’appel a entre le 1er février 2014 et aujourd’hui, indépendamment de la date
cassé l’arrêt de la District Court et a réinstauré les demandes fondées d’achat de l’instrument financier. Le 26 mars 2020, le Tribunal a
sur le droit de concurrence. Ces demandes lesquelles ont été rejeté cette action de groupe consolidée. Les demandeurs ont
renvoyées devant la District Court, comprennent celles formées par interjeté appel de cette décision. Le 6 avril 2021, la Cour d’appel
un groupe de demandeurs ainsi que par des demandeurs individuels fédérale du Second Circuit a autorisé un nouveau représentant de
qui allèguent avoir souscrit des produits indexés au Libor sur les l’action de groupe à intervenir en tant que demandeur dans la
marchés de gré à gré. Le 21 juin 2022, la Cour Suprême a rejeté la procédure d’appel. Les représentants d’origine du groupe se sont
demande de pourvoi formée par Société Générale et d’autres retirés de l’action. Le 14 février 2022, la Cour d’appel fédérale du
défendeurs à l’encontre de la décision de la Cour d’appel fédérale Second Circuit a également rejeté la demande de rejet formée par les
du Second Circuit. La phase de discovery est en cours. Le 19 août défendeurs qui était fondée sur le désistement de l’action par les
2022, un des demandeurs à une des actions de groupe, objet d’un représentants d’origine du groupe de demandeurs. l’appel des
sursis à statuer, s’est désisté de l’action à notre encontre. plaignants restants pour défaut d’intérêt à agir confirmant ainsi le
Le 9 janvier 2023, un des demandeurs individuels, National Credit rejet prononcé par la U.S. District Court. Ce dossier est désormais
Union Administration (agissant en tant que liquidateur de certaines clos.
institutions de crédit) a demandé le retrait définitif de ses demandes
p Société Générale ainsi que d’autres institutions financières étaient
à l’encontre de Société Générale.
assignées dans le cadre d’une action de groupe aux États-Unis dans
Dans la procédure relative au Yen Japonais Libor, le Tribunal a rejeté laquelle il leur était reproché d’avoir enfreint le droit américain de la
la requête des demandeurs acheteurs d’instruments dérivés de gré concurrence et le CEA relativement à des opérations de change au
à gré Euroyen. Le 1er avril 2020, la Cour d’appel du Second Circuit a comptant et de commerce de dérivés. L’action avait été initiée par
infirmé cette décision de rejet et a rétabli les demandes des des personnes ou entités ayant conclu certaines opérations de
demandeurs. Le 24 août 2020, les demandeurs ont soumis une change de gré à gré et sur des marchés réglementés échangés.
seconde assignation modifiée et les défendeurs ont soumis à Société Générale a conclu un accord transactionnel pour un
nouveau une demande de rejet. Le 30 septembre 2021, la Cour a montant de 18 millions de dollars américains, qui a été homologué
rejeté les demandes de certains plaignants et toutes celles fondées par le tribunal le 6 août 2018. Le 7 novembre 2018, un groupe
sur le Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act mais a d’entités ayant décidé de ne pas participer à l’accord transactionnel
maintenu certaines demandes fondées sur le droit de la de l’action de groupe ont intenté une action contre Société Générale
concurrence et le droit étatique. La phase de discovery est en cours. et plusieurs autres institutions financières. La phase de discovery est
Dans l’autre procédure, initiée par des acheteurs ou vendeurs de en cours pour Société Générale et les co-défendeurs restants.
produits dérivés indexés sur l’Euroyen sur le Chicago Mercantile Le 11 novembre 2020, une action a été initiée au Royaume-Uni
Exchange (« CME »), le 27 septembre 2019, les demandeurs ont contre Société Générale et d’autres banques, au titre de prétendues
soumis leur demande de certification de groupe. Le 25 septembre collusions sur le marché des opérations de change. L’affaire a été
2020, le Tribunal a fait droit à la demande de rejet des défendeurs et transférée devant le Competition Appeal Tribunal. Société Générale
a écarté les dernières demandes des demandeurs. Ces derniers ont prépare sa défense dans les deux actions.
fait appel devant la Cour d’appel fédérale du Second Circuit. Par
p Le 10 décembre 2012, le Conseil d’État a rendu deux décisions
décision du 18 octobre 2022, modifiée le 8 décembre 2022, la Cour
concluant que le précompte qui était prélevé sur les entreprises en
d’appel fédérale du Second Circuit a confirmé le jugement de la
France était contraire au droit communautaire et défini les
District Court rejetant les demandes des plaignants.
modalités de restitution des sommes prélevées sur les entreprises
Dans le cadre de la procédure relative à l’Euribor, le Tribunal a rejeté par les autorités fiscales. Ces modalités ont cependant conduit à
l’ensemble des demandes formées contre Société Générale dans le limiter fortement le droit à restitution. Société Générale a acquis
cadre de l’action de groupe et a rejeté la requête des demandeurs en 2005, auprès de deux entreprises (Rhodia et Suez, devenue
visant à déposer une assignation modifiée. Les demandeurs ont ENGIE), ce droit à restitution avec un recours limité sur les
interjeté appel de ces décisions devant la Cour d’appel fédérale du entreprises cessionnaires. L’une des décisions du Conseil d’État
Second Circuit. Société Générale a trouvé un accord avec les concerne l’entreprise Rhodia. Société Générale a fait valoir ses droits
demandeurs pour un montant couvert par la provision. Cet accord a dans le cadre des différents contentieux avec l’administration
donné lieu, le 21 novembre 2022, au prononcé d’un sursis par la devant les juridictions administratives en France.
Cour d’appel fédérale du Second Circuit et d’un renvoi devant la
Saisie par plusieurs entreprises françaises, la Commission
juridiction de première instance pour validation par la District Court
européenne a considéré que les décisions rendues par le Conseil
de cette proposition d’accord transactionnel.
d’État le 10 décembre 2012, censées mettre en œuvre l’arrêt de la
En Argentine, Société Générale ainsi que d’autres institutions CJUE C 310/09 du 15 septembre 2011, méconnaissaient le droit
financières ont été assignées dans le cadre d’une action intentée par communautaire. La Commission européenne a ensuite engagé une
une association de consommateurs pour le compte de procédure d’infraction contre la République française en
consommateurs argentins qui détenaient des obligations du novembre 2014 et confirmé depuis lors sa position via la publication
gouvernement ou d’autres instruments dont les intérêts à payer le 28 avril 2016 d’un avis motivé et la saisine le 8 décembre 2016 de
étaient liés au US Dollar Libor. Il leur est reproché d’avoir enfreint la Cour de Justice de l’Union européenne. La Cour de Luxembourg a
les dispositions protectrices du droit de la consommation argentin rendu son arrêt le 4 octobre 2018 et a condamné la France pour
lors de la fixation du taux US Dollar Libor. L’assignation dans ce manquement du Conseil d’État quant à la non prise en compte de
dossier n’a pas encore été signifiée à Société Générale. l’impôt des sous-filiales UE afin de gager le précompte acquitté à
tort ainsi que sur l’absence de question préjudicielle. S’agissant de
p Le 15 janvier 2019, Société Générale ainsi que d’autres institutions
la mise en œuvre pratique de la décision, Société Générale a
financières, ont été visées par trois actions de groupe depuis
continué à faire valoir ses droits auprès des juridictions
consolidées, sur le fondement du droit de la concurrence devant la
compétentes et de l’administration fiscale dont elle attend un
U.S. District Court de Manhattan. Les demandeurs prétendaient que
traitement diligent et conforme au droit. La Cour administrative
les banques du panel contribuant à l’indice USD ICE Libor se seraient

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d’appel de Versailles a ainsi prononcé le 23 juin 2020 un arrêt qu’elles soient jugées en première instance. Le 1er juin 2020, la Cour
favorable à Société Générale sur nos créances Suez de 2002 et 2003, Suprême des États-Unis a rejeté la requête en révision qui avait été
suivies d’une exécution en notre faveur. L’arrêt de Versailles a déposée par les défendeurs. L’affaire est maintenant devant la
considéré que le précompte n’était pas compatible avec la directive Bankruptcy Court pour la reprise de la procédure. Les défendeurs de
mère-filles : le Conseil d’État, saisi par ailleurs d’une demande de Société Générale ont déposé une requête visant au rejet de l’action
question prioritaire de constitutionnalité a relevé lui aussi que le le 29 avril 2022. Cette requête a été rejetée par une ordonnance du
précompte était incompatible avec l’article 4 de la directive 7 octobre 2022.
mère-filles mais qu’il convenait de poser une question préjudicielle
p Le 10 juillet 2019, Société Générale a été assignée dans le cadre
à la CJUE afin de s’en assurer. La Cour de Luxembourg, par arrêt du
d’une action initiée devant l’US District Court à Miami par des
12 mai 2022, a confirmé la non-compatibilité du précompte avec la
demandeurs sur le fondement de la Loi Cuban Liberty and
directive mère-filles.
Democracy Solidarity (Libertad) de 1996 (connue sous le nom de
p Société Générale, ainsi que d’autres institutions financières, avaient Helms-Burton Act) pour de prétendues pertes résultant de
été assignées dans le cadre d’une action de groupe dans laquelle il l’expropriation par le gouvernement cubain en 1960 de Banco Nunez
leur est reproché d’avoir enfreint le droit américain de la dans laquelle ils auraient prétendument eu un intérêt. Les
concurrence et CEA s’agissant de son implication sur le marché de demandeurs sollicitent des dommages-intérêts de la part de
Londres de fixation du prix de l’or. L’action a été initiée pour le Société Générale sur le fondement de cette loi. Le 24 septembre
compte de personnes ou entités ayant vendu de l’or physique, ayant 2019, les demandeurs ont modifié leur assignation, dans laquelle ils
vendu des contrats de futures indexés sur l’or sur le CME, vendu des ont ajouté trois autres banques défenderesses et formé de nouvelles
ETF sur l’or, vendu des options d’achat d’or négociées sur le CME, allégations factuelles. Société Générale a soumis une demande de
acheté des options de vente d’or négociées sur le CME, vendu de l’or rejet de cette assignation modifiée. L’échange de conclusions sur ce
de gré à gré ou des contrats à terme ou des options d’achat d’or, ou point a pris fin le 10 janvier 2020. Alors qu’une décision était
acheté de gré à gré des options de vente d’or. Société Générale, ainsi attendue sur la demande de rejet, les demandeurs ont soumis une
que trois autres défendeurs, est parvenue à trouver un accord pour demande visant à transférer le dossier devant le Tribunal fédéral de
mettre un terme à cette action pour 50 millions de dollars Manhattan. Les défendeurs ne se sont pas opposés à cette demande,
américains. Par une ordonnance du 13 janvier 2022, le Tribunal a à laquelle le Tribunal a fait droit le 30 janvier 2020. Le 11 septembre
approuvé de manière préliminaire la transaction. L’audience 2020, les demandeurs ont soumis une seconde assignation modifiée
d’approbation définitive a eu lieu le 5 août 2022 et la transaction a dans laquelle ils ont substitué une autre banque aux trois banques
été approuvée définitivement par une ordonnance du 8 août 2022. co-défenderesses et ont ajouté d’autres demandeurs, qui
Ce dossier est maintenant clos. Bien que le montant de la part de prétendent être des héritiers des fondateurs de la Banco Nunez.
Société Générale dans cette transaction ne soit pas public, il n’est Le 22 décembre 2021, le Tribunal a fait droit à la demande de rejet
pas significatif financièrement. Société Générale et d’autres de Société Générale mais a autorisé les demandeurs à soumettre
institutions financières ont également été assignées dans le cadre de une nouvelle assignation. Le 25 février 2022, les demandeurs ont
deux actions de groupe au Canada (devant la Cour Supérieure déposé une assignation modifiée et le 11 avril 2022, Société
d’Ontario à Toronto et la Cour Supérieure du Québec dans la ville de Générale a déposé une requête visant au rejet de l’action.
Québec) pour des demandes similaires. Société Générale se défend
p Le 9 novembre 2020, Société Générale ainsi qu’une autre banque ont
contre ces demandes.
été assignées devant la Cour fédérale de Manhattan dans une action
p Depuis août 2015, d’anciens et actuels employés de Société Helms-Burton semblable par les prétendus héritiers des anciens
Générale sont visés par plusieurs enquêtes conduites par les propriétaires, et par les représentants des successions des anciens
autorités fiscales et pénales allemandes. Ces enquêtes sont entre propriétaires de la Banco Pujol, une banque cubaine qui aurait été
autres relatives à un fonds administré par SGSS GmbH et à leurs expropriée par le gouvernement cubain en 1960 (action Pujol I).
prétendues participations, pour compte propre ou pour le compte Le 27 janvier 2021, les défendeurs ont soumis une demande de rejet.
de clients, à de possibles schémas de fraude fiscale sur dividendes Le 26 février 2021, avec l’accord du juge, les demandeurs ont soumis
d’actions allemandes à l’occasion de transaction sur titres dites une assignation modifiée. Le 19 mars 2021, les défendeurs ont
« CumEx ». Les entités du Groupe répondent aux demandes des soumis une demande de rejet de l’assignation modifiée à laquelle la
autorités allemandes. Cour a fait droit le 24 novembre 2021. Le Tribunal a autorisé les
demandeurs à soumettre une nouvelle assignation. Le 4 février 2022,
Société Générale peut en outre être exposée à des demandes de
les demandeurs ont déposé une assignation modifiée et le 14 mars
tiers, dont des autorités fiscales allemandes, et faire l’objet de
2022, Société Générale a déposé une requête visant au rejet de
contentieux judiciaires à l’initiative de clients impliqués dans des
l’action à laquelle le Tribunal a fait droit le 23 janvier 2023.
procédures contre l’administration fiscale allemande.
er
p Le 1  juin 2021, un actionnaire de Société Générale a initié une
p Société Générale et certaines de ses filiales sont assignées dans le
action en responsabilité civile désignée par lui comme ut singuli
cadre d’une action devant la U.S. Bankruptcy Court de Manhattan
devant le Tribunal de commerce de Paris contre le Directeur général
initiée par le Trustee nommé dans le cadre de la liquidation de la
de la société, M. Frédéric Oudéa. Le demandeur sollicite la
société Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (« BLMIS »).
condamnation de M. Oudéa à s’acquitter entre les mains de Société
L’action est identique à celles initiées par le Trustee de BLMIS à
Générale d’une somme équivalente au montant d’amendes versées
l’encontre de nombreuses institutions et sollicite le recouvrement
aux trésors américain et français dans le cadre de la convention
de montants prétendument reçus indirectement de BLMIS par
judiciaire d’intérêt public du 24 mai 2018 entre Société Générale et le
Société Générale, par le truchement de « fonds nourriciers » qui
procureur de la République financier (la « CJIP ») et du Deferred
avaient investi dans BLMIS et desquels Société Générale avait reçu
Prosecution Agreement du 5 juin 2018 entre Société Générale et le
des remboursements. Le demandeur prétend que les montants
Department of Justice des États-Unis (le « DPA »).
reçus par les entités Société Générale sont recouvrables sur le
fondement du U.S. Bankruptcy Code et de la loi de l’État de New Société Générale est intervenue volontairement à cette instance à
York. Le Trustee de BLMIS tente de recouvrer un montant agrégé l’occasion de la première audience de procédure, pour solliciter le
d’environ 150 millions de dollars américains auprès rejet des demandes formulées par le demandeur. Par la suite, le
Société Générale. Celles-ci se défendent dans le cadre de cette demandeur a régularisé des conclusions de désistement d’instance
action. Par décisions rendues les 22 novembre 2016 et 3 octobre et d’action, et les parties ont demandé au tribunal de mettre un
2018, le Tribunal a rejeté la plupart des demandes initiées par le terme à la procédure. Par ordonnance du 15 février 2022, le Tribunal
Trustee de BLMIS, qui a interjeté appel devant la Cour d’appel de commerce de Paris a donc constaté l’extinction de l’instance. Ce
fédérale du Second Circuit. Par décision du 25 février 2019, la Cour dossier est donc définitivement terminé.
d’appel a invalidé les jugements et a renvoyé les affaires pour

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p Dans le cadre de la cession de sa filiale polonaise Euro Bank à Bank Le 7 novembre 2017, l’US District Court a rejeté la requête des
Millennium le 31 mai 2019 et de la garantie accordée à cette dernière demandeurs visant à la certification de leur groupe. Le 3 mai 2019,
couvrant divers risques, Société Générale continue de suivre plusieurs centaines de demandeurs ont déposé des requêtes visant à
l’évolution des contentieux liés au portefeuille de prêts émis par intervenir dans l’action en cours de l’OSIC, sollicitant des
Euro Bank et libellés en franc suisse ou indexés sur le franc suisse. dommages-intérêts à titre individuel pour les pertes liées à leurs
investissements Stanford. Par décision du 18 septembre 2019, la Cour
p Comme d’autres opérateurs de la place de Paris, Société Générale
a rejeté ces requêtes en intervention. Un groupe de demandeurs a
fait l’objet d’un examen fiscal de ses opérations sur les marchés
interjeté appel de ce rejet, qui a été rejeté par la Cour d’Appel par une
actions. Les échanges avec l’administration se poursuivent.
décision du 3 février 2021, et le groupe restant de demandeurs a initié
p Le 19 août 2022, une entreprise Russe d’engrais, EuroChem North une action distincte devant la juridiction étatique du Texas à Houston
West-2 (ci-après « EuroChem »), filiale détenue entièrement par en novembre 2019, action maintenant pendante devant le Tribunal de
EuroChem AG, a assigné Société Générale et sa succursale de Milan la US District for the Southern District of Texas.
(ci-après « Société Générale ») devant les tribunaux anglais. Cette
Le 12 février 2021, toutes les parties au litige ont déposé des requêtes
assignation est relative à cinq garanties à première demande que
visant à l’obtention d’une décision partielle accélérée sur le fond.
Société Générale a émises en faveur d’EuroChem en lien avec la
SGPBS sollicite le rejet de toutes les demandes en cours et OSIC a
construction d’un projet à Kingisepp en Russie. Le 4 août 2022,
renouvelé sa demande initialement infructueuse d’obtention d’une
EuroChem a sollicité la mise en exécution des garanties. Société
décision partielle accélérée sur le fond sollicitant le retour des
Générale a alors expliqué être dans l’incapacité d’honorer ces
transferts de 95 millions de dollars américains à SGPBS en 2008. La
demandes en raison de sanctions internationales impactant
phase de discovery est terminée.
directement les transactions, analyse qu’EuroChem conteste.
Société Générale a déposé ses conclusions en défense le Le 19 janvier 2022, le Tribunal de la US District for the Northern District
1er novembre 2022, auxquelles EuroChem a répondu le 13 décembre of Texas a demandé au panel judiciaire traitant des litiges
2022. Une audience d’orientation (Case Management Conference) multi-juridictionnels de renvoyer l’affaire à la US District Court for the
doit se tenir dans le courant du premier trimestre 2023. Southern District of Texas à Houston, où elle avait été initiée à
l’origine, pour les autres étapes de la procédure, y compris le procès.
p Comme d’autres établissements de la place, Société Générale fait
Le jour suivant, le 20 janvier 2022, la US District Court for the Northern
l’objet de vérifications par l’administration fiscale de ses activités de
District of Texas a statué sur les requêtes pendantes visant à un
prêt / emprunt de titres et d’instruments dérivés actions et indices.
jugement partiel accéléré sur le fond de l’affaire et a rejeté les requêtes
Les exercices vérifiés 2017, 2018 et 2019 font l’objet de notifications
respectives de SGPBS et OSIC. Le dossier a été formellement renvoyé
de propositions de redressement au titre de l’application d’une
devant le Tribunal du Southern District of Texas à Houston par
retenue à la source. Ces propositions sont contestées par le Groupe.
ordonnance du 28 janvier 2022 et la date du procès impliquant
p En août 2009, une action de groupe a été engagée à l’encontre de l’ensemble des défendeurs a été fixée au 27 février 2023. Le 3 janvier
Société Générale Private Banking (Suisse) (« SGPBS ») et de 2023, SGPBS a conclu un accord transactionnel ayant pour objet de
nombreuses autres institutions financières et finalement transférée mettre un terme à l’action initiée par l’OSIC et aux demandes
devant le Tribunal de la US District for the Northern District of Texas. introduites par certains demandeurs intervenus dans cette même
Les demandeurs entendaient représenter des clients de Stanford procédure, à titre individuel, devant la US District Court for the
International Bank Ltd. (« SIBL »), une banque antiguaise, auprès de Southern District of Texas, pour un montant couvert par une provision
laquelle ils avaient déposé des fonds et / ou dont ils détenaient des dans les comptes de Société Générale S.A. à la suite d’une garantie
certificats de dépôt émis depuis le 16 février 2009. Les demandeurs financière fournie par Société Générale S.A. à SGPBS. L’accord
soutenaient être victimes de pertes résultant des fraudes de SIBL, du transactionnel sera soumis à la revue et à l’approbation de la US
groupe Stanford et d’entités liées, dont les défendeurs seraient, District Court for the Northern District of Texas, qui supervise la
selon eux, également responsables. Ils cherchaient à récupérer les liquidation des actifs Stanford.
paiements faits par l’intermédiaire des défendeurs ou faits à ces
Dans le même dossier, une requête en conciliation a été déposée à
derniers pour le compte de SIBL ou d’entités qui lui étaient liées au
Genève en novembre 2022 par les Joint Liquidators de SIBL désignés
motif qu’il s’agirait de transferts frauduleux. Le Comité officiel des
par les juridictions antiguaises et représentant les mêmes investisseurs
investisseurs Stanford (« OSIC ») a été autorisé à intervenir dans la
que ceux représentés par les demandeurs américains. SGPBS se
procédure et a formé des demandes similaires contre SGPBS et les
défendra dans le cadre de cette procédure si elle devait être notifiée de
autres défendeurs. Après le dépôt des requêtes visant au rejet des
sa poursuite.
demandes, le tribunal a finalement autorisé, en avril 2015, la
poursuite de la grande majorité des demandes.

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Exercice clos le 31 décembre 2022  


À l’Assemblée Générale de la Société Générale, Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles
d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de
déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la
?3;3<; période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et
notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée
paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la
Société Générale relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels
qu’ils sont joints au présent rapport.
DBC303)%C3<;+,B%??A-)3%C3<;B_<3;CB
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et )9-B+,9e%D+3C
principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code
de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
exercice. portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux
risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes
rapport au comité d’audit et de contrôle interne. annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées
face à ces risques.

<;+,:,;C+,9e<?3;3<; Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit


des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de
 T notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments
que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder
notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont
indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux
comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.

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Risque identifié Notre réponse


Les prêts et les créances à la clientèle sont porteurs d’un risque de crédit Nos travaux ont plus particulièrement porté sur les encours et les
qui expose la Société Générale à une perte potentielle si son client ou sa portefeuilles de prêts à la clientèle les plus significatifs ainsi que sur les
contrepartie s’avère incapable de faire face à ses engagements secteurs économiques et les zones géographiques les plus vulnérables,
financiers. notamment les encours liés à la Russie et les secteurs fragilisés par
La Société Générale constitue des dépréciations destinées à couvrir ce l’environnement d’inflation et de taux d’intérêt élevés.
risque. Avec le support d’experts en gestion des risques de crédit, nos travaux
Les principes comptables d’évaluation des dépréciations individuelles d’audit ont notamment consisté à :
d’une part, et des provisions collectives d’autre part, sont présentés p prendre connaissance du dispositif de gouvernance et de contrôle
dans la note 2.6 « Dépréciations et provisions » de l’annexe aux comptes interne du groupe Société Générale relatif à l’appréciation du risque
annuels. de crédit et à l’évaluation des pertes attendues et tester les contrôles
Le montant des provisions collectives pour risque de crédit est clés manuels et informatisés ;
déterminé sur la base des encours sains non-dégradés et des encours p évaluer avec des économistes de nos cabinets la pertinence des
dégradés, respectivement. Ces provisions collectives sont déterminées à projections macro-économiques et de la pondération des scénarios
partir de modèles statistiques faisant appel au jugement lors des retenues par la Société Générale ;
différentes étapes du calcul, en particulier dans le contexte d’incertitude p apprécier les principaux paramètres retenus par la Société Générale
lié à la situation géopolitique et économique. pour évaluer les provisions collectives au 31 décembre 2022 ;
Par ailleurs, la Société Générale a recours au jugement et procède à des p apprécier la capacité des ajustements de modèles et de paramètres
estimations comptables pour évaluer le niveau des dépréciations ainsi que des ajustements sectoriels à apporter une couverture
individuelles des encours douteux. adéquate du niveau de risque de crédit dans le contexte de crise ;
Au 31 décembre 2022, le montant total des encours de prêts à la p apprécier à partir d’outils d’analyse de données l’évaluation des
clientèle exposés au risque de crédit s’élève à M€ 365 326 ; le montant provisions collectives sur un échantillon de portefeuilles ;
total des dépréciations s’élève à M€ 2 012 et celui des provisions s’élève
à M€ 1 738. p tester au 31 décembre 2022 sur une sélection des crédits aux
entreprises les plus significatifs, les principaux critères appliqués pour
Nous avons considéré que l’évaluation des dépréciations et provisions la classification des encours douteux, ainsi que les hypothèses
sur les crédits à la clientèle constituaient un point clé de l’audit, ces retenues pour l’estimation des dépréciations individuelles afférentes.
éléments faisant appel au jugement et aux estimations de la direction,
en particulier pour ce qui concerne les secteurs économiques et les Nous avons également apprécié les informations présentées dans les
zones géographiques les plus fragilisés par la crise. notes 1.4 « Recours à des estimations et au jugement », 2.3 « Prêts et
créances » et 2.6 « Dépréciations et provisions » de l’annexe aux comptes
annuels, relatives au risque de crédit dans le contexte évolutif de la
pandémie.

            

Risque identifié Notre réponse


Des impôts différés actifs sur reports déficitaires sont comptabilisés à Notre approche d’audit a consisté à analyser la probabilité que la
hauteur de M€ 1 662 au 31 décembre 2022, et plus spécifiquement à Société Générale puisse utiliser dans le futur ses pertes fiscales
hauteur de M€ 1 404 sur les groupes fiscaux France. reportables générées à ce jour, notamment au regard de la capacité à
Comme indiqué dans la note 5 « Impôts » de l’annexe aux comptes dégager des profits taxables futurs en France.
annuels, la Société Générale calcule les impôts différés au niveau de Nos travaux, faisant appel à des spécialistes en fiscalité, ont notamment
chaque entité fiscale et comptabilise des actifs d’impôts différés en date consisté à :
d’arrêté dès lors qu’il est jugé probable que l’entité fiscale concernée p comparer les projections de résultats des exercices antérieurs avec les
dispose de bénéfices imposables futurs sur lesquels des différences résultats réels des exercices concernés, afin d’apprécier la fiabilité du
temporelles et des pertes fiscales reportables pourront s’imputer, sur un processus d’élaboration du plan d’affaires fiscal ;
horizon déterminé. Au 31 décembre 2022, cet horizon est de huit ans
pour le groupe fiscal France. p prendre connaissance du budget 2023 établi par la direction et
approuvé par le conseil d’administration, ainsi que des hypothèses
Par ailleurs, et comme indiqué dans les notes 5 « Impôts » et 8 sous-tendant les projections sur l’horizon 2023-2025, qui prennent en
« Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux comptes compte les effets attendus des opérations connues en date d’arrêté
annuels, certaines pertes fiscales reportables sont contestées par (notamment le rapprochement des réseaux France ou l’acquisition de
l’administration fiscale française et sont, en conséquence, susceptibles Leaseplan) ;
d’être remises en cause.
p apprécier la pertinence des modalités d’extrapolation des résultats
Compte tenu de l’importance des hypothèses utilisées pour apprécier le fiscaux au-delà de l’horizon 2023-2025 ;
caractère recouvrable des impôts différés actifs en France, notamment
sur les bénéfices futurs imposables, et du jugement exercé par la p étudier les hypothèses retenues pour la réalisation des analyses de
direction à cet égard, nous avons identifié ce sujet comme un point clé sensibilité dans le cas de scénarios défavorables définis par le groupe
de l’audit. Société Générale ;
p procéder à une analyse de la sensibilité de l’horizon de recouvrabilité
des pertes fiscales sous différentes hypothèses établies par nos soins ;
p analyser la position de la Société Générale notamment en prenant
connaissance des avis de ses conseils fiscaux externes concernant sa
situation en matière de déficits fiscaux reportables en France,
partiellement contestés par l’administration fiscale.
Nous avons également apprécié les informations communiquées par la
Société Générale, au titre des impôts différés actifs figurant dans les
notes 1.4 « Recours aux estimations et au jugement », 5 « Impôts » et 8
« Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux comptes
annuels.

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Risque identifié Notre réponse


Dans le cadre de ses activités de marché, la Société Générale détient des Notre approche d’audit s’appuie sur les processus de contrôle interne
instruments financiers à des fins de transaction. Au 31 décembre 2022, clés associés à la valorisation des instruments financiers complexes.
M€ 149 512 sont enregistrés à ce titre à l’actif du bilan de la Société En incluant dans notre équipe d’audit des spécialistes en valorisation
Générale. d’instruments financiers, nos travaux ont consisté à :
Pour déterminer la juste valeur de ces instruments, la Société Générale p prendre connaissance du dispositif d’autorisation et de validation des
utilise des techniques ou des modèles internes de valorisation. nouveaux produits et de leurs modèles de valorisation, incluant le
Comme indiqué dans la note 2.2 « Opérations sur les instruments processus de retranscription de ces modèles dans les outils
financiers à terme » de l’annexe aux comptes annuels, ces valorisations informatiques ;
sont complétées, le cas échéant, par des décotes déterminées en p étudier la gouvernance mise en place par la direction des risques en
fonction des instruments concernés et des risques associés. En l’absence matière de contrôle des modèles de valorisation ;
de données de marché disponibles ou de modèle de valorisation de
place, les modèles et les données utilisés pour procéder à la valorisation p étudier les méthodologies de valorisation de certaines catégories
de ces instruments peuvent par exemple s’appuyer sur les jugements et d’instruments complexes et des réserves ou des ajustements de valeur
les estimations de la direction. associés ;
En raison de la complexité de modélisation dans la détermination de la p tester les contrôles clés relatifs à la vérification indépendante des
juste valeur, de la multiplicité des modèles utilisés et du recours aux paramètres de valorisation et apprécier la fiabilité des paramètres de
jugements de la direction dans la détermination de ces justes valeurs, marché utilisés pour alimenter les modèles de valorisation, par
nous estimons que la valorisation des instruments financiers complexes référence à des données externes ;
constitue un point clé de l’audit. p s’agissant du processus d’explication des variations de juste valeur,
prendre connaissance des principes d’analyse de la banque et réaliser
des tests de procédures, sur la base d’échantillons. Nous avons par
ailleurs procédé à des travaux informatiques dits « analytiques » sur
les données des contrôles encadrant certaines activités ;
p obtenir les résultats trimestriels du processus de validation
indépendante des modèles ;
p obtenir les résultats trimestriels du processus d’ajustements de
valorisation à partir de données externes de marché et analyser les
écarts de paramètres avec les données de marché en cas d’impact
significatif ainsi que le traitement comptable de ces écarts. En cas
d’absence de données externes, nous avons contrôlé l’existence de
réserves ou le caractère non matériel des enjeux associés ;
p procéder à des contre-valorisations d’une sélection d’instruments
financiers dérivés complexes à l’aide de nos outils.
Nous avons également apprécié la conformité des méthodes
sous-jacentes aux estimations aux principes décrits dans la note 2.2
« Opérations sur les instruments financiers à terme » de l’annexe aux
comptes annuels.

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Risque identifié Notre réponse


Les activités de marché au sein de la Banque de Grande Clientèle et Notre approche d’audit sur cette activité s’appuie sur les contrôles liés à
Solutions Investisseurs (GBIS) constituent une activité importante la gestion des systèmes d’information mis en place par la Société
comme l’illustre le poids des positions d’instruments financiers en Générale. En incluant dans notre équipe d’audit des spécialistes en
note 2.2 « Opérations sur les instruments financiers à terme » de systèmes d’information de nos cabinets, nous avons testé les contrôles
l’annexe aux comptes annuels. généraux informatiques sur les applications que nous avons considérées
Cette activité présente une complexité élevée compte tenu de la nature comme clés pour cette activité. Nos travaux ont notamment consisté à
des instruments financiers traités, de la volumétrie des transactions apprécier :
réalisées et de l’utilisation de nombreux systèmes informatiques p les contrôles mis en place par Société Générale sur les droits d’accès,
interfacés entre eux. notamment aux moments sensibles d’un parcours professionnel
Le risque de survenance d’une anomalie significative dans les comptes (recrutement, transfert, démission, fin de contrat) avec, le cas
qui serait liée à un incident dans les chaînes informatiques utilisées, de échéant, des procédures d’audit étendues en cas d’anomalies
l’enregistrement des opérations jusqu’à leur déversement dans le identifiées au cours de l’exercice ;
système comptable, peut résulter : p les éventuels accès dits privilégiés aux applicatifs et aux
p de modifications d’informations de gestion et de nature financière par
infrastructures ;
des personnels non autorisés par le biais des systèmes d’information p la gestion des changements réalisés sur les applications et plus
ou des bases de données sous-jacentes ; spécifiquement la séparation entre les environnements de
p d’une défaillance de traitement ou de déversement entre systèmes ;
développement et métiers ;
p d’une interruption de service ou d’un incident d’exploitation associés p les politiques de sécurité en général et leur déploiement dans les
ou non à une fraude interne ou externe. applications informatiques (par exemple, celles liées aux mots de
passe) ;
Par ailleurs, dans un contexte de télétravail généralisé et
d’augmentation des actes malveillants, la Société Générale est exposée p le traitement des incidents informatiques sur la période d’audit ;
à de nouveaux risques, notamment liés à l’ouverture des systèmes p la gouvernance et l’environnement de contrôle sur un échantillon
d’information, pour permettre l’accès à distance aux applications de d’applications.
traitement des opérations. Sur ces mêmes applications, et afin d’évaluer le déversement des flux
La maîtrise par la Société Générale des contrôles liés à la gestion des d’informations, nous avons testé les contrôles applicatifs clés relatifs
systèmes d’information est donc essentielle pour la fiabilité des aux interfaces automatisées entre les systèmes.
comptes. Dans ce contexte, le risque informatique lié aux activités de Nos tests sur les contrôles généraux informatiques et applicatifs ont par
marché au sein de GBIS constitue un point clé de l’audit. ailleurs été complétés par des travaux d’analyses de données sur
certaines applications informatiques.
Nous avons par ailleurs procédé à une analyse de la gouvernance mise
en place par la Société Générale pour assurer la résilience des systèmes
d’information face aux risques cyber. Nos travaux ont consisté à réaliser
des entretiens avec les équipes sécurité de la banque et à étudier les
comptes rendus des comités cybersécurité ainsi que les incidents de
l’exercice.

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Risque identifié Notre réponse


La Société Générale est partie dans diverses actions en justice, Notre approche, qui comprend l’intervention d’experts en fiscalité, a
notamment des procédures civiles, administratives et pénales comme consisté à :
indiqué dans les notes 2.6.6 « Autres provisions pour risques et charges » p prendre connaissance du processus d’évaluation des provisions pour
et 5.2 « Provisions fiscales ». litiges mis en place par la banque pour évaluer des provisions pour
Les autres provisions pour risques et charges s’élèvent à M€ 1 222 et litiges ;
incluent notamment les provisions pour litiges et les provisions fiscales p conduire des entretiens avec les directions juridique et fiscale du
qui s’élèvent à M€ 12 au 31 décembre 2022. groupe et les fonctions concernées par les procédures en cours afin de
Comme indiqué dans la note 8 « Information sur les risques et litiges » de suivre l’évolution de la situation des principales actions judiciaires et
l’annexe aux comptes annuels, les litiges présentant un risque des enquêtes en cours de la part des autorités judiciaires,
significatif sont examinés trimestriellement pour apprécier la nécessité administrations fiscales et des régulateurs ;
d’enregistrer des provisions ou d’ajuster le montant des provisions p obtenir et revoir la documentation disponible telle que : la position de
constituées. la direction et les notes des conseils juridiques et fiscaux du groupe ;
Compte tenu de la complexité de certaines procédures, de la part p circulariser les avocats en charge des procédures les plus
importante du jugement exercé par la direction dans l’évaluation des significatives ;
risques et des conséquences financières pour la Société Générale, nous
considérons que l’évaluation du risque relatif aux procédures légales, p apprécier le caractère raisonnable des hypothèses retenues pour
réglementaires ou d’arbitrage impliquant la Société Générale constitue déterminer la nécessité et le montant des provisions constituées,
un point clé de l’audit. notamment à partir d’informations recueillies auprès des conseils
externes du groupe intervenant sur les dossiers concernés ;
p apprécier le caractère adapté de l’information produite en annexe.

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Risque identifié Notre réponse


Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et les autres Notre approche d’audit se fonde sur une prise de connaissance des
titres détenus à long terme sont comptabilisés au bilan pour une valeur procédures de contrôle relatives (i) aux tests de dépréciation des titres
nette comptable de 23 milliards d’euros (dont 3,4 milliards d’euros de de participation, aux autres titres détenus à long terme et aux parts dans
dépréciation). les entreprises liées et (ii) à l’établissement des plans d’affaires mis en
Comme indiqué dans la note 2.1 « Portefeuille titres » de l’annexe aux place au niveau de chaque entité pour appréhender les évolutions de
comptes annuels, ils sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais structure et d’activités à venir de la Société Générale, et pour identifier
d’acquisition. les indices de pertes de valeur de ces actifs.
La banque doit s’assurer de la présence ou non d’indices de pertes de Les travaux sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022,
valeur sur ces titres, notamment sur leur prise en compte dans les réalisés avec l’aide de nos spécialistes en évaluation, ont notamment
prévisions réalisées et sur les variables prises pour l’actualisation des consisté à :
flux en découlant. La comparaison de la valeur nette comptable des p apprécier, sur la base d’échantillons, la justification des méthodes
titres et de leur valeur recouvrable est un élément essentiel de d’évaluation et des éléments chiffrés utilisés par la direction pour
l’appréciation de la nécessité d’une éventuelle dépréciation. déterminer les valeurs d’utilité ;
Comme indiqué dans la note 2.6.5 « Dépréciation de titres » de l’annexe p étudier la cohérence des plans d’affaires établis par les directions
aux comptes annuels, la valeur recouvrable est évaluée à la valeur financières des entités en fonction de notre connaissance des activités
d’utilité déterminée, pour chaque titre, par référence à une méthode et des projections de résultats des exercices antérieurs, afin
d’évaluation fondée sur les éléments disponibles tels que les capitaux d’apprécier la fiabilité de l’établissement des plans d’affaires ;
propres, la rentabilité, le cours moyen de Bourse des trois derniers mois p analyser de façon critique les principales hypothèses et les
(dans le cas des titres cotés). paramètres utilisés au regard des informations internes et externes
Compte tenu de la sensibilité des modèles utilisés aux variations de disponibles (scénarios macro-économiques, consensus d’analystes
données et des hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations, financiers, etc.) ;
nous avons considéré l’évaluation des titres de participation, des autres p apprécier les analyses de sensibilité des résultats aux paramètres clés,
titres détenus à long terme et des parts dans les entreprises liées comme par comparaison à des multiples notamment ;
un point clé de l’audit.
p tester, par sondages, l’exactitude arithmétique des calculs des valeurs
d’utilité retenues par la Société Générale.
Enfin, nous avons apprécié les informations relatives aux titres de
participation, aux autres titres détenus à long terme et aux parts dans
les entreprises liées publiées dans les notes 1.4 « Recours aux
estimations et au jugement », 2.1 « Portefeuille titres » et 2.6.5
« Dépréciation de titres » de l’annexe aux comptes annuels.

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-A303)%C3<;BB?-)303@D,B DCA,BF-A303)%C3<;B<D3;0<A:%C3<;B
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice ?A-FD,B?%A9,BC,GC,B9-1%DG,C
professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques A-19,:,;C%3A,B
prévues par les textes légaux et réglementaires.
 
 
   
 
   Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice
 " professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives
aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la d’information électronique unique européen, à la vérification du
concordance avec les comptes annuels des informations données dans respect de ce format défini par le règlement européen délégué
le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes
documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés annuels inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de
aux actionnaires à l’exception du point ci-dessous. l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la
La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des responsabilité du directeur général.
informations relatives aux délais de paiement mentionnées à Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des
l’article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel respecte,
l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces dans tous ses aspects significatifs, le format d’information
informations n’incluent pas les opérations de banque et les opérations électronique unique européen.
connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le
périmètre des informations à produire.
  "
  T Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Société
Générale par votre assemblée générale du 18 avril 2003 pour le cabinet
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil DELOITTE & ASSOCIES et par celle du 22 mai 2012 pour le cabinet
d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations ERNST & YOUNG et Autres.
requises par les articles L. 225-37-4, L. 22-10-10 et L. 22-10-9 du Code
de commerce. Au 31 décembre 2022, le cabinet DELOITTE & ASSOCIES était dans la
vingtième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST &
Concernant les informations fournies en application des dispositions YOUNG et Autres dans la onzième année.
de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et
avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire
les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur aux comptes de la Société Générale de 2000 à 2011.
concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à
l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments
recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle ,B?<;B%(393C-B+,9%+3A,)C3<;,C+,B
qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ?,AB<;;,B)<;BC3CD%;C9,1<DF,A;,:,;C
ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces +e,;CA,?A3B,A,9%C3F,B%DG)<:?C,B
informations.
%;;D,9B
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a
considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant
d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de une image fidèle conformément aux règles et principes comptables
l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, nous avons vérifié leur français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime
conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas
été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou
d’observation à formuler sur ces informations. résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction
  d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de
présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la
informations relatives aux prises de participation et de contrôle, à convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu
l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote et aux de liquider la société ou de cesser son activité.
participations réciproques vous ont été communiquées dans le
rapport de gestion. Il incombe au comité d’audit et de contrôle interne de suivre le
processus d’élaboration de l’information financière et de suivre
l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques,
ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les
procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.

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,B?<;B%(393C-B+,B)<::3BB%3A,B%DG p il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de


la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les
)<:?C,BA,9%C3F,B'9e%D+3C+,B)<:?C,B éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative
%;;D,9B liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre
en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation.
  T
Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances
objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité
pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude
L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les
sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette
d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont
anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus
résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque de certifier ;
l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises
p il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et
individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques
évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements
que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre
mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la  T
viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. 
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice Nous remettons au comité d’audit et de contrôle interne un rapport
professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le
exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions
découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance,
p il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent
des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que
résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à
face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection financière.
d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit et
que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la de contrôle interne figurent les risques d’anomalies significatives, que
fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes
volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de
contrôle interne ; l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
p il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin Nous fournissons également au comité d’audit et de contrôle interne
de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014
non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en
interne ; France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à
L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la
p il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables
retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous
faites par la direction, ainsi que les informations les concernant entretenons avec le comité d’audit et de contrôle interne des risques
fournies dans les comptes annuels ; pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde
appliquées.

Paris-La Défense, le 13 mars 2023


Les Commissaires aux Comptes

DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres

  Jean-Marc Mickeler Maud Monin                        Micha Missakian Vincent Roty               

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7.1.1 Parcours boursier 636  "##$#"  
7.1.2 Rentabilité totale pour l’actionnaire 637
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7.1.3 Place de cotation 637 D"#!# 

7.1.4 Indices boursiers 637


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7.1.5 Distribution aux actionnaires 2022 638 !A#A"$A"
7.1.6 Évolution de la distribution aux $$!""
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actionnaires 638


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7.2.1 Capital social 639
7.2.2 Autodétention et autocontrôle 639
7.2.3 Répartition du capital et des droits
de vote sur trois ans 639
7.2.4 Rachat d’actions 640
7.2.5 Tableau d’évolution du capital 642
7.2.6 État récapitulatif des opérations
mentionnées à l’article l. 621-18-2 du
Code monétaire et financier 642
7.2.7 Accords existant entre Société Générale
et ses actionnaires 642

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Le cours de l’action Société Générale a diminué de -22,3% entre le rang des valeurs du CAC 40 (26ème rang au 31 décembre 2021), au 26ème
31 décembre 2021 et le 31 décembre 2022 et a clôturé à 23,48 euros au rang en termes de « flottant » (27ème rang au 31 décembre 2021) et au
31 décembre 2022. Cette performance se compare sur la même 12ème rang des banques de la zone euro (10ème rang au 31 décembre
période à une baisse de -4,6% pour l’indice des banques de la zone 2021). Sur l’année 2022, le marché du titre est demeuré très liquide
euro DJ EURO STOXX BANK et à une baisse de -9,5% pour l’indice avec un volume moyen quotidien échangé de 108 millions d’euros, soit
CAC 40. un taux journalier de rotation du capital de 0,52% (contre 0,42% en
2021). En valeur, le groupe Société Générale s’est classé au 13ème rang
Au 31 décembre 2022, la capitalisation boursière du groupe Société
des titres les plus traités du CAC 40.
Générale s’élevait à 20,0 milliards d’euros, ce qui la situait au 28ème


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2021 2022

Société Générale DJ Euro Stoxx Banks CAC 40


Source : Thomson Reuters Eikon


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26,74 27,27 24,40 23,71 24,51 23,28 23,63
24,87 24,49 25,64
24,57 21,84
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2021 2022
Source : Thomson Reuters Eikon

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0,91

0,71

0,60 0,60
0,57 0,56
0,50 0,50 0,52
0,47 0,48 0,46 0,45 0,44
0,39 0,41
0,38 0,37 0,36 0,38 0,36
0,32 0,34 0,34

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2021 2022

Source : Thomson Reuters Eikon.

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Le tableau suivant indique, pour différentes durées de détention d’une action Société Générale se terminant au 31 décembre 2022, la rentabilité
totale de l’investissement en cumulé d’une part, en moyenne annualisée d’autre part.

Rentabilité totale* Rentabilité totale*


Durée de détention de l’action Date cumulée moyenne annualisée
Depuis la privatisation 08.07.1987 535,3% 5,3%
Depuis 15 ans 31.12.2007 -56,4% -5,4%
Depuis 10 ans 31.12.2012 23,3% 2,1%
Depuis 5 ans 31.12.2017 -31,1% -7,2%
Depuis 4 ans 31.12.2018 0,7% 0,2%
Depuis 3 ans 31.12.2019 -17,6% -6,2%
Depuis 2 ans 31.12.2020 50,2% 22,6%
Depuis 1 an 31.12.2021 -17,1% -17,1%
* Rentabilité totale = plus-value + dividende net réinvesti en actions.
Source : Thomson Reuters Eikon.

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L’action Société Générale est cotée à la Bourse de Paris (service à règlement différé, groupe continu A, code ISIN FR0000130809) et se négocie par
ailleurs aux États-Unis sous forme de certificats d’action (ADR SCGLY).

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L’action Société Générale figure notamment dans les indices CAC 40, STOXX All Europe 100, Euronext 100, MSCI PAN EURO, FTSE4Good Global et
ASPI Eurozone.

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Le Conseil d’administration de Société Générale, réuni le 7 février Par ailleurs, le Groupe envisage de lancer un programme de rachat
2023, a décidé de proposer à l’Assemblée générale mixte du 23 mai d’actions pour un montant de 440 millions d'euros environ, soit
2023 un dividende en numéraire de 1,70 euro par action. Le dividende l’équivalent de 0,55 euro par action. Ce programme sera soumis aux
sera détaché le 30 mai 2023 et mis en paiement le 1er juin 2023. autorisations habituelles.

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2022 2021 2020 2019 2018


Dividendes nets (en EUR/action) 1,70(5) 1,65(4) 0,55(3) - 2,20 
Rachat d'action (équivalent en EUR/action) 0,55(5) 1,10(4) 0,55(3) - -
(1)
Taux de distribution (en %) 36,9 50 - - 51,8 
Rendement net (en %)(2) 9,6 9,1 - - 7,9 
(1) À partir de 2020, le taux de distribution se calcule sur la base du RNPG sous-jacent corrigé des intérêts bruts d’impôt sur TSS et TSDI.
(2) Distribution calculée sur le dernier cours à la fin décembre.
(3) Distribution 2020 aux actionnaires de 1,10 euro par action se décomposant en un dividende en numéraire de 0,55 euro par action et en un programme de rachat
d'actions équivalant à 0,55 euro par action. Le dividende par action ordinaire en numéraire et le taux de pay-out ont été déterminés sur la base des résultats 2019 et
2020 retraités d'éléments n'impactant pas le ratio CET1 conformément aux recommandations de la BCE. Le taux de pay-out sur cette base est de 14,2%.
(4) Distribution 2021 aux actionnaires de 2,75 euros par action se décomposant en un dividende en numéraire de 1,65 euro par action et en un programme de rachat
d’actions de 914 millions d'euros équivalant à 1,10 euro par action.
(5) Proposition de distribution 2022 aux actionnaires de 2,25 euros par action se décomposant en un dividende en numéraire de 1,70 euro par action (soumis au vote de
l'Assemblée Générale du 23 mai 2023) et en un programme de rachat d'actions équivalant à 0,55 euro par action, environ 440 millions d'euros, soumis aux
autorisations habituelles.

Données boursières 31.12.2022 31.12.2021 31.12.2020 31.12.2019 31.12.2018


Capital social (en nombre de titres) 849 883 778 853 371 494 853 371 494 853 371 494 807 917 739
Capitalisation boursière (en Md EUR) 20,0 25,8 14,5 26,4 22,5
Bénéfice net par action (en EUR) 1,73 5,97 -1,01 3,05 4,24
Actif net par action – valeur en fin d’exercice (en EUR) 70,50 68,72 62,36* 63,70 64,63
Cours (en EUR)
plus haut 36,8 30,3 31,9 31,4 47,2
plus bas 19,2 15,4 10,9 21,1 27,2
dernier 23,5 30,2 17,0 31,0 27,8
*Montant retraité par rapport aux états financiers publiés au titre de 2020 (cf Note 1.7 des états financiers).

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Le capital de Société Générale au 1er février 2023 s’élève à 1 010 261 206,25 euros et se compose de 808 208 965 actions ayant chacune une valeur
nominale de 1,25 euro.
Dans le cadre des activités de marché, des opérations indicielles ou avec des sous-jacents sur le titre Société Générale peuvent être utilisées. Ces
opérations n’ont pas d’incidence sur le montant du capital à venir.

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Au 31 décembre 2022, Société Générale détient 48 737 016 actions d’autodétention, représentant 5,73% du capital, dont 41 674 813 actions ont été
annulées au 1er février 2023.

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31.12.2022(1) 31.12.2021(2) 31.12.2020(3)


%
des droits
% de vote % %
Nombre % des droits exerçables Nombre % des droits Nombre % des droits
d’actions du capital de vote(4) en AG(4) d’actions du capital de vote(4) d’actions du capital de vote(4)
Actionnariat
salarié - plans
d'épargne(6) 67 397 757 7,93% 13,20% 13,94% 56 760 755 6,65% 11,90% 58 613 941 6,87% 11,18%
BlackRock, Inc.  64 827 548 7,63% 7,00% 7,39% 60 585 876 7,10% 6,51% 70 013 241 8,20% 7,62%
The Capital Group
Companies, Inc. 13 723 111 1,61% 1,48% 1,56% 65 313 266 7,65% 7,02% 61 449 710 7,20% 6,69%
Amundi 45 673 838 5,37% 4,93% 5,21% 43 050 669 5,04% 4,63% 43 075 072 5,05% 4,69%
Caisse des Dépôts
et Consignations  18 582 218 2,19% 2,62% 2,77% 18 650 371 2,19% 2,62% 20 599 627 2,41% 2,86%
BNPP AM 20 558 422 2,42% 2,22% 2,35% 16 556 646 1,94% 1,78% 17 348 497 2,03% 1,89%
Dodge & Cox  - - - - - - - 3 481 360 0,41% 0,38%
Public 570 383 868 67,11% 63,28% 66,79% 570 211 343 66,82% 63,14% 574 244 546 67,29% 64,20%
Autodétention(5) 48 737 016 5,73% 5,26% 0,00% 22 242 568 2,61% 2,39% 4 545 500 0,53% 0,49%
TOTAL 849 883 778 100% 100% 100% 853 371 494 100% 100% 853 371 494 100% 100%
Base de référence 849 883 778 926 181 244 877 444 228 853 371 494 929 955 234 853 371 494 918 877 571
(1) Au 31 décembre 2022, la part des actionnaires institutionnels européens dans le capital est estimée à 41%.
(2) Au 31 décembre 2021, la part des actionnaires institutionnels européens dans le capital est estimée à 45%.
(3) Au 31 décembre 2020, la part des actionnaires institutionnels européens dans le capital est estimée à 47%.
(4) Conformément à l’article 223-11 du Règlement général de l’AMF, des droits de vote sont associés aux actions d’autocontrôle et d’autodétention pour le calcul du
nombre total de droits de vote, mais ces actions sont dépourvues de droit de vote en Assemblée générale.
(5) Incluant un rachat de 41 674 813 actions afin de les annuler.
(6) Depuis le 1er janvier 2021, les droits de vote relatifs aux actions Société Générale comprises dans le FCPE « Société Générale Actionnariat (Fonds E) » sont exclusivement
exercés individuellement par les porteurs de parts et, pour les fractions de parts formant rompus, par le conseil de surveillance de ce fonds.

Le tableau ci-dessus indique les actionnaires qui ont procédé à une déclaration de seuil légal et ceux qui ont récemment déclaré un seuil statutaire
(depuis le 19 mai 2020).

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Autodétention Caisse des Dépôts Caisse des Dépôts


et Consignations BNPP AM
5,73% et Consignations
2,77% 2,35%
2,19%
Amundi BNPP AM Amundi Autodétention
5,37% 2,42% 5,21% 0%

Actionnariat BlackRock, Inc.


salarié - 7,39%
plans d'épargne
The Capital
7,93%
Group
BlackRock, En % du Public Companies, Inc. En % des
Inc. 1,56% Public
7,63% capital 67,11% droits 66,79%
de vote(1)
The Capital
Actionnariat
Group
salarié -
Companies, Inc.
plans d'épargne
1,61%
13,94%

(1) À compter de 2006 et conformément à l’article 223-11 du Règlement général de l’AMF, des droits de vote sont associés aux actions d’autocontrôle et d’autodétention pour
le calcul du nombre total de droits de vote, mais ces actions sont dépourvues de droit de vote en Assemblée générale.

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L’Assemblée générale du 17 mai 2022 a autorisé le Groupe à opérer sur Les frais de négociation pour ces opérations se sont élevés à
ses propres actions, en vue de (i) les annuler, (ii) d’attribuer, de couvrir 3,0 millions d’euros.
et d’honorer tout plan d’attribution gratuite d’actions, d’épargne
Les transactions aux formats détaillé et agrégé sont consultables sur le
salariale et toute forme d’allocation au profit des salariés et des
site Internet du Groupe, dans la section 6 Information Réglementée.
mandataires sociaux de la Société ou des sociétés qui lui sont liées,
(iii) remettre des actions lors de l’exercice de droits attachés à des Le 1er février 2022, dans le cadre de sa politique de dividende, le
valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, (iv) Groupe a par ailleurs procédé à l’annulation de 16 247 062 actions
conserver et remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement des autodétenues (pour un montant de 467,7 millions d'euros). Ces
actions dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe annulations d’actions autodétenues font suite au rachat d’actions à
ainsi que la poursuite d’un contrat de liquidité. des fins d’annulation qui avaient eu lieu du 4 novembre au
17 décembre 2021 inclus.

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Au cours de l’exercice 2022, Société Générale a acquis : Dans le cadre du contrat de liquidité mis en œuvre le 22 août 2011
auprès de Rothschild Martin Maurel, Société Générale a acquis, en
p 1 000 actions propres (pour un montant de 0,02 million d'euros) à 2022, 734 806 actions pour une valeur de 19,7 millions d'euros et a
des fins de croissance externe dans le cadre de l’absorption de cédé 768 306 actions pour une valeur de 20,8 millions d'euros.
Crédit du Nord par Société Générale. Ces rachats ont eu lieu le 8 août
2022 pour un prix moyen de 22,97 euros ; Le contrat de liquidité conclu avec Rothschild a par ailleurs été
temporairement suspendu pendant toute la période de rachat
p 41 674 813 actions propres (pour un montant de 914,1 millions d’actions du 8 août au 31 décembre 2022.
d'euros) afin de les annuler dans le cadre de la politique de
distribution du Groupe. Ces rachats d’actions ont eu lieu du 8 août Au 31 décembre 2022, aucune action ne figurait au compte du contrat
au 15 décembre 2022 inclus pour un prix moyen de 21,93 euros ; de liquidité.

p 3 496 050 actions propres (pour un montant de 105,7 millions


d'euros) afin de couvrir les engagements d’octroi d’actions gratuites
au profit de ses salariés et mandataires sociaux. Ces rachats
d’actions ont eu lieu du 3 au 14 janvier 2022 inclus et du 16 au
30 décembre 2022 inclus, pour un prix moyen de 30,25 euros.

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Achats Transferts/cessions

Prix de
Du 1er janvier 2022 cession/
au 31 décembre 2022 Nombre Prix de revient Nombre Prix de revient transfert
Annulation 41 674 813 21,93 914 131 751 16 247 062 28,79 467 717 243
Croissance externe 1 000 22,97 22 968
Attribution aux salariés et
mandataires sociaux 3 496 050 30,25 105 745 530 2 396 853 23,35 55 969 916
Contrat de liquidité 734 806 26,85 19 728 934 768 306 27,01 20 749 982 27,10 20 822 758
TOTAL 45 906 669 22,65 1 039 629 183 19 412 221 28,05 544 437 140 27,10 20 822 758

Pourcentage de capital détenu de manière directe ou indirecte 5,73%


Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois 16 247 062
Nombre de titres détenus en portefeuille (détention directe) 48 737 016
Valeur brute comptable du portefeuille (détention directe) 1 124 263 048 EUR
Valeur de marché du portefeuille (détention directe)(1) 1 144 345 136 EUR
(1) La valeur actuelle est égale au cours moyen du dernier mois pour les titres cotés inscrits en placement.

Au 31.12.2022 Nombre de titres Valeur nominale (en EUR) Valeur comptable (en EUR)
Société Générale* 48 737 016 60 921 270 1 124 263 048
TOTAL 48 737 016 60 921 270 1 124 263 048
* Dont 0 titre détenus dans le cadre du contrat de liquidité au 31 décembre 2022.

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Date Variation du
(de réalisation Nombre Capital social capital liée à
Opérations ou de constatation) Variation d’actions (en EUR) l’opération (en %)
er 
Options exercées du 1 janvier 2015 constatée le
au 31 décembre 2015 08.01.2016 +139 651 806 239 713 1 007 799 641,25 +0,01
Augmentation de capital résultant de
l’attribution gratuite et conditionnelle constatée le
d’actions en faveur des salariés 31.03.2016 +1 264 296 807 504 009 1 009 380 011,25 +0,15
er 
Options exercées du 1 janvier 2016 constatée le
au 31 décembre 2016 09.01.2017 +209 525 807 713 534 1 009 641 917,50 +0,02
Options exercées du 1er janvier 2017 constatée le
au 8 mars 2017 11.12.2017 +204 205 807 917 739 1 009 897 173,75 +0,02
Augmentation de capital résultant de
l’exercice par les actionnaires de la
faculté d’opter pour le paiement du constatée le
dividende en actions 12.06.2019 +39 814 909 847 732 648 1 059 665 810,00 +4,93
Augmentation de capital plan constatée le
d’épargne 2019 01.08.2019 +5 638 846 853 371 494 1 066 714 367,50 +0,67
constatée le
Annulation d’actions autodétenues 01.02.2022 (16 247 062) 837 124 432 1 046 405 540 -1,90
Augmentation de capital plan mondial constatée le
d’actionnariat salarié 2022 18.07.2022 +12 759 346 849 883 778 1 062 345 722,50 +1,52
constatée le
Annulation d’actions autodétenues 01.02.2023 (41 674 813) 808 208 965 1 010 261 206,25 -4,90

Par ailleurs, le Conseil d’Administration a validé, pour la deuxième année consécutive, le principe d’un Plan Mondial d’Actionnariat Salarié (PMAS) en
2023.

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2État récapitulatif communiqué en application de l’article 223-26 du règlement général de l’AMF. Pour chaque personne dont le nom et prénom
figure ci-dessous, les opérations décrites comprennent, le cas échéant, celles déclarées par les personnes qui lui sont étroitement liées.

Nature de l’opération Date Montant (en EUR)


Philippe AYMERICH
Directeur général délégué Acquisition de 9 986 actions Société Générale 31.03.2022 -
Diony LEBOT
Directrice générale déléguée Acquisition de 11 519 actions Société Générale 31.03.2022 -
Frédéric OUDÉA
Directeur général Acquisition de 28 603 actions Société Générale 31.03.2022 -

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Société Générale a conclu le 24 juillet 2000 avec Santander Central La convention a été conclue pour une période initiale de trois ans à
Hispano (devenue « Banco Santander ») une convention concernant la compter de sa signature et est reconductible par période de deux ans.
gestion de leurs participations réciproques. Aux termes de cet accord,
Cette clause de préemption a été publiée par le Conseil des marchés
Société Générale et Santander Central Hispano se reconnaissent
financiers dans la décision n° 201C1417 en date du 30 novembre 2001.
mutuellement un droit de préemption sur les actions détenues,
Cet accord est toujours en vigueur au 31 décembre 2022. Toutefois, à
directement ou par l’intermédiaire d’une filiale, par chacune des
cette date, Banco Santander ne détenait plus d’actions au capital de
parties dans le capital de l’autre, ce droit ne s’appliquant pas en cas
Société Générale, qui elle-même ne détenait plus d’actions au capital
d’offre publique initiée par un tiers visant les actions de l’une ou de
de Banco Santander.
l’autre des parties.

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 L’article 3 des statuts de la Société décrit l’objet social. Société
Générale a pour objet, dans les conditions déterminées par la
législation et la réglementation applicables aux établissements de
-;<:3;%C3<; crédit, d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales, tant
Société Générale en France qu’à l’étranger :
p toutes opérations de banque ;

3/1,B<)3%9 p toutes opérations connexes aux opérations bancaires, notamment


toutes prestations de services d’investissement ou services
29, boulevard Haussmann, 75009 Paris connexes visées aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code monétaire
et financier ;
3/1,%+:3;3BCA%C30 p toutes prises de participations.

17, cours Valmy, 92972 Paris-La Défense Société Générale peut également à titre habituel, dans le cadre des
conditions définies par la réglementation en vigueur, effectuer toutes
Adresse postale : Société Générale, 17, cours Valmy, CS50318, 92972 opérations autres que celles visées ci-dessus, notamment le courtage
Paris La Défense Cedex d’assurances.
Numéro de téléphone : 01 42 14 20 00 D’une façon générale, Société Générale peut effectuer, pour elle-même
Site Internet : www.societegenerale.com Les informations figurant sur et pour le compte de tiers ou en participation, toutes opérations
le site web ne font pas partie du document d’enregistrement universel. financières, commerciales, industrielles ou agricoles, mobilières ou
immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux
activités ci-dessus ou susceptibles d’en faciliter l’accomplissement.
<A:,6DA3+3@D,
Société Générale est une société anonyme de droit français dotée du +,;C303)%C3<;
statut d’établissement de crédit.
552 120 222 RCS PARIS
Code ISIN : FR 0000130809
-13B9%C3<;
Code NAF : 6419Z
Société Générale est une société anonyme régie par la législation
commerciale, notamment par les articles L. 210-1 et suivants du Code LEI : O2RNE8IBXP4R0TD8PU41
de commerce, ainsi que ses statuts.
Société Générale est un établissement de crédit de droit français agréé <)D:,;CBB<)3%DG
et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution
(« ACPR »), sous la supervision prudentielle directe de la Banque Les documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses
Centrale Européenne (« BCE »). En tant que société dont les titres sont comptes, les rapports présentés à ses Assemblées par le Conseil
admis aux négociations sur un marché réglementé et prestataire de d’administration ou les Commissaires aux comptes peuvent être
services d’investissement, Société Générale est également soumise au consultés aux Tours Société Générale, 17, cours Valmy, 92972 Paris-La
contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers (« AMF »). Défense.
Société Générale est habilitée, à effectuer toutes opérations de banque Les statuts de Société Générale sont mis en ligne sur le site internet
et à fournir tous les services d’investissement à l’exception du service sous l’onglet Conseil d’administration.
d’investissement d’exploitation d’un système multilatéral de
négociation (MTF) ou d’un système organisé de négociation (OTF). Elle
est soumise aux dispositions législatives et réglementaires propres au G,A)3),B<)3%9
secteur financier, en particulier les dispositions des règlements
Du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.
européens applicables, les articles du Code monétaire et financier et,
le cas échéant, à des dispositions de droit local, notamment pour ses
succursales. Elle est également soumise au respect d’un certain
%C-1<A3,B+e%)C3<;B,C+A<3CB%CC%)2-B
nombre de règles prudentielles et, à ce titre, aux contrôles de la BCE,
ainsi que de l’ACPR pour ce qui relève de la compétence de celle-ci. Aux termes de l’article 4 des statuts de la Société, le capital social est
divisé en 808 208 965 actions ayant chacune une valeur nominale de
1,25 euro et entièrement libérées.
%C,+,)<;BC3CDC3<;,C+DA-,
Société Générale a été fondée suivant acte approuvé par décret du
A<3C+,F<C,+<D(9,
4 mai 1864. La durée de Société Générale antérieurement fixée à
cinquante années à compter du 1er janvier 1899, a été ensuite prorogée En application de l’article 14 des statuts de la Société, un droit de vote
de quatre-vingt-dix-neuf années à compter du 1er janvier 1949. double, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué
à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justifiée une
Elle expirera le 31 décembre 2047, sauf prorogation ou dissolution
inscription nominative, au nom du même actionnaire, depuis deux ans au
anticipée.
moins à compter du 1er janvier 1993 ainsi qu’aux actions nominatives
nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire, en cas
d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou
primes d’émission, à raison d’actions bénéficiant de ce droit.

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En application de la loi, le droit de vote double cesse pour toute action <;F<)%C3<;,C%+:3BB3<;+,B
ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert de
propriété. Néanmoins, le transfert par suite de succession, de
BB,:(9-,B1-;-A%9,B+,B%)C3<;;%3A,B
liquidation de communauté de biens entre époux, de donations entre Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société, les Assemblées
vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues
pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai d’acquisition de par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Elles sont
deux ans. Il en est de même, sauf stipulation contraire des statuts, en réunies au siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain
cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société indiqué dans l’avis de convocation. Elles sont présidées par le
actionnaire. La modification du règlement du Fonds E au 1er janvier Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un
2021 est sans effet sur le calcul des droits de vote double des actions à administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil
l’actif du Fonds E. d’administration.
Tout actionnaire dont les actions, quel que soit le nombre, sont
3:3C%C3<;+,B+A<3CB+,F<C, enregistrées dans les conditions et à une date fixée par décret, a le
droit de participer aux Assemblées générales sur justification de sa
Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société, le nombre de voix qualité et de son identité. Il peut, dans les conditions prévues par les
dont peut disposer un actionnaire dans les Assemblées générales, qu’il dispositions législatives et réglementaires en vigueur, soit assister
vote personnellement ou par l’intermédiaire d’un mandataire, ne peut personnellement à l’Assemblée, soit voter à distance, soit donner un
excéder 15 % du nombre total des droits de vote existant à la date de pouvoir. L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut
la réunion. Cette limite de 15 % n’est pas applicable au cumul des voix participer aux Assemblées dans les conditions prévues par les
exprimées au titre de son vote personnel et des procurations reçues dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
soit par le Président de l’Assemblée, soit par tout mandataire, dans la
mesure où chaque procuration respecte la règle des 15 %. Pour Pour être pris en compte, les formulaires de vote doivent être reçus par
l’application de la limite des 15 %, sont assimilées aux actions la Société deux jours au moins avant la réunion de l’Assemblée, sauf
possédées par un même actionnaire les actions détenues délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en
indirectement ou de concert dans les conditions définies par les vigueur impératives abrégeant ce délai.
articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce. Cette limite cesse Les actionnaires peuvent, lorsque la convocation le prévoit et dans les
d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à détenir, à la suite d’une conditions qu’elle fixe, participer aux Assemblées générales par des
offre publique, directement, indirectement ou de concert avec un moyens de visioconférence ou de télécommunication.
autre actionnaire, plus de 50,01 % des droits de vote.
La retransmission publique de l’Assemblée par des moyens de
communication électronique est autorisée sur décision du Conseil
-)9%A%C3<;+,B0A%;)23BB,:,;CB d’administration dans les conditions qu’il définit. Avis en est donné
+,fB,D39BBC%CDC%3A,B dans l’avis de réunion et/ou de convocation.

En application des dispositions de l’article 6.2 des statuts de la Société, Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché aux
toute personne, agissant seule ou de concert, venant à détenir actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier.
directement ou indirectement, de quelque manière que ce soit, un
nombre de titres représentant 1,5 % ou 3 % au moins du capital ou des
droits de vote de la Société, est tenue d’informer celle-ci par écrit dans
3CA,B%D?<AC,DA3+,;C303%(9,B
le délai de quatre jours de bourse à compter du franchissement de ce La Société peut à tout moment, conformément aux dispositions
seuil et d’indiquer également, lors de cette déclaration, le nombre de législatives et réglementaires en vigueur, demander à l’organisme
titres qu’il détient donnant accès à terme au capital. Les sociétés de chargé de la compensation des titres des renseignements relatifs aux
gestion de fonds communs de placement sont tenues de procéder à titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses
cette information pour l’ensemble des actions de la Société détenues Assemblées ainsi qu’aux détenteurs desdits titres.
par les fonds qu’elles gèrent.
Au-delà du seuil de 3 %, chaque franchissement d’un seuil
supplémentaire de 1 % du capital social ou des droits de vote doit
%AC3)3?%C3<;+,BB%9%A3-B%)C3<;;%3A,B
également donner lieu à déclaration à la Société, dans les conditions À la suite des modifications statutaires votées par l’Assemblée
fixées par l’article 6.2 des statuts. générale extraordinaire du 19 mai 2020, et depuis l'Assemblée
générale du 18 mai 2021, les actionnaires salariés sont représentés au
Toute personne, agissant seule ou de concert, est également tenue
Conseil d’administration par un administrateur, en complément des
d’informer la Société dans le délai de quatre jours de bourse, lorsque
deux administrateurs représentant l’ensemble des salariés. L’état de la
le pourcentage du capital ou des droits de vote qu’il détient devient
participation des salariés au capital social représente, en application
inférieur à chacun des seuils mentionnés à l’article 6.2 des statuts.
des modalités de calcul prévues à l’article L. 225-102 du Code de
Pour l’application des obligations de déclaration des franchissements commerce et des stipulations de l’article 6.5 des statuts, 9,31% du
de seuils mentionnées à l’article 6.2 des statuts, sont assimilés aux capital à la date du 31 décembre 2022.
actions ou aux droits de vote détenues les actions ou droits de vote
À la suite des modifications du règlement du FCPE « Société Générale
énumérés à l’article L. 233-9, I du Code de commerce.
actionnariat (FONDS E) » décidées le 16 avril 2020 et qui sont entrées
Le non-respect de déclaration de ces seuils est sanctionné, en vigueur le 1er janvier 2021, conformément à l’alinéa 3 de
conformément aux dispositions législatives en vigueur, à la demande, l’article L. 214-165 II du Code monétaire et financier, les droits de vote
consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, d’un ou de relatifs aux actions Société Générale comprises dans les actifs de ce
plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital ou des droits fonds, correspondant à 11,43 % des droits de vote à la date du 31
de vote de la Société. décembre 2022, sont exclusivement exercés individuellement par les
porteurs de parts et, pour les fractions de parts formant rompus, par le
conseil de surveillance de ce fonds.
La dernière opération d’augmentation de capital réservée aux
adhérents des plans d’épargne d’entreprise ou de groupe de Société
Générale date du 18 juillet 2022. Cette opération, faisant usage de la
23ème résolution de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2020, a été

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proposée dans 44 pays, souscrite par plus de 46 000 personnes pour un Conseil d’administration et des Commissaires aux comptes ont été, en
montant total de 235,7 millions d’euros et a donné lieu à l’émission de application de la règlementation, portés à la connaissance des
12 759 346 nouvelles actions soit 1,5% du capital social à la date de actionnaires lors de cette assemblée et demeurent disponibles sur le
cette opération. Son principe, arrêté le 9 février 2022 par le Conseil site internet dédié aux assemblées générales de Société Générale(1).
d’administration avait été rendu public dans le tableau d’utilisation
A la suite de la fusion absorption de Crédit du Nord par Société
des délégations financières au paragraphe 3.1.7 du Document
Générale le 1er janvier 2023, les actions Société Générale détenues par
d’enregistrement universel déposé le 9 mars 2022 à l’Autorité des
les salariés du groupe Crédit du Nord via le FCPE « Fonds G » seront, à
marchés financiers puis rappelé dans divers documents dont le
compter du 7 mars 2023 environ, détenues via le FONDS E, le Fonds G
rapport du Conseil d’administration présentant les résolutions dont les
disparaissant à cette date à la suite de sa fusion avec le FONDS E. Au 31
éléments sont inclus dans la brochure de convocation. La période et le
décembre 2022, les actions Société Générale à l’actif du Fonds G
prix de souscription de cette opération ont été arrêtés le jour de
représentaient 0,44% du capital et 0,71% des droits de vote.
l’assemblée générale du 17 mai 2022. Les rapports correspondants du

(1) https://www.societegenerale.com/fr/le-groupe-societe-generale/gouvernance/assemblee-generale.

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AC3)9,fN
AC3)9,?A,:3,A ?J<
La Société, dénommée Société Générale, est une Société Anonyme Le capital est de 1 010 261 206,25 euros. Il est divisé en
fondée suivant acte approuvé par décret du 4 mai 1864 et agréée en 808 208 965 actions ayant chacune une valeur nominale de 1,25 euro et
qualité de banque. entièrement libérées.
La durée de Société Générale, antérieurement fixée à cinquante
années à compter du 1er janvier 1899, a été ensuite prorogée de ?J=  
quatre-vingt-dix-neuf années à compter du 1er janvier 1949.
Le capital peut être augmenté ou réduit par décision de la ou des
Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires relatives Assemblées compétentes.
aux établissements de crédit, notamment les articles du Code
monétaire et financier qui leur sont applicables, elle est régie par la Toute réduction de capital motivée par des pertes s’opérera entre les
législation commerciale, notamment par les articles L. 210-1 et actionnaires proportionnellement à leur participation au capital social.
suivants du Code du commerce, ainsi que par les présents statuts.
AC3)9,fO
AC3)9,fL Sauf dispositions législatives, réglementaires ou statutaires contraires,
Le Siège de la Société Générale est établi à PARIS (9e), 29, boulevard toutes les actions jouissent des mêmes droits.
Haussmann. Tous les titres qui composent ou composeront le capital social seront
Il peut être transféré en tout autre lieu, conformément aux dispositions entièrement assimilés en ce qui concerne les charges fiscales. En
législatives et réglementaires en vigueur. conséquence, tous impôts et taxes qui, pour quelque cause que ce
soit, pourraient, à raison du remboursement du capital, devenir
exigibles pour certains d’entre eux seulement, soit au cours de
AC3)9,fM l’existence de la Société, soit à la liquidation, seront répartis entre tous
les titres composant le capital lors de ce ou de ces remboursements,
La Société Générale a pour objet, dans les conditions déterminées par de façon que, tout en tenant compte éventuellement du montant
la législation et la réglementation applicables aux établissements de nominal et non amorti des titres et de leurs droits respectifs, tous les
crédit, d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales, tant titres actuels ou futurs confèrent à leurs propriétaires les mêmes
en France qu’à l’étranger : avantages effectifs et leur donnent droit à recevoir la même somme
nette.
p toutes opérations de banque ;
Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombre
p toutes opérations connexes aux opérations bancaires, notamment
d’actions pour exercer un droit, il appartient aux propriétaires qui ne
toutes prestations de services d’investissement ou services
possèdent pas ce nombre de faire leur affaire, le cas échéant, du
connexes visés aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code monétaire et
groupement correspondant à la quantité requise d’actions.
financier ;
p toutes prises de participations.
AC3)9,fP
Société Générale peut également à titre habituel, dans le cadre des
conditions définies par la réglementation en vigueur, effectuer toutes AJ< 
opérations autres que celles visées ci-dessus, notamment le courtage
d’assurances. Les actions sont, au gré de l’ayant droit, nominatives ou au porteur et
sont librement négociables, sauf dispositions législatives ou
D’une façon générale, la Société Générale peut effectuer, pour réglementaires contraires.
elle-même et pour le compte de tiers ou en participation, toutes
opérations financières, commerciales, industrielles ou agricoles, AJ=
mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou
indirectement aux activités ci-dessus ou susceptibles d’en faciliter Toute personne, agissant seule ou de concert, venant à détenir,
l’accomplissement. directement ou indirectement, de quelque manière que ce soit, un
nombre de titres représentant 1,5% ou 3% au moins du capital ou des
droits de vote de la Société, est tenue d’informer celle-ci par écrit dans
le délai de quatre jours de Bourse à compter du franchissement de ce
seuil et d’indiquer également, lors de cette déclaration, le nombre de
titres qu’il détient donnant accès à terme au capital. Les sociétés de
gestion de Fonds Communs de Placement sont tenues de procéder à
cette information pour l’ensemble des actions de la Société détenues
par les fonds qu’elles gèrent.

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Au-delà du seuil de 3%, chaque franchissement de seuil MZ;%+:3;3BCA%C,DAA,?A-B,;C%;C9,BB%9%A3-B
supplémentaire de 1% du capital social ou des droits de vote doit %)C3<;;%3A,;<::-?%A9eBB,:(9-,1-;-A%9,
également donner lieu à déclaration à la Société dans les conditions <A+3;%3A,+,B%)C3<;;%3A,B
fixées ci-dessus. L’Assemblée générale nomme un administrateur représentant les
Toute personne, agissant seule ou de concert, est également tenue salariés actionnaires.
d’informer la Société dans le délai de quatre jours de Bourse lorsque La durée de ses fonctions est de quatre ans.
son pourcentage du capital ou des droits de vote devient inférieur à
chacun des seuils mentionnés au présent article. Quel que soit son mode de désignation, les fonctions d’un
administrateur prennent fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée
Pour l’application des trois alinéas précédents, sont assimilés aux générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice écoulé,
actions ou aux droits de vote détenues les actions ou droits de vote tenue dans l’année au cours de laquelle expire son mandat.
énumérés à l’article L. 233-9, I du Code de commerce.
Les administrateurs sont toujours rééligibles, sous réserve des
Le non-respect de déclaration de ces seuils est sanctionné dispositions législatives et réglementaires en vigueur relatives
conformément aux dispositions législatives en vigueur, à la demande, notamment à leur âge.
consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, d’un ou
plusieurs actionnaires détenant 5% au moins du capital ou des droits Cette disposition s’applique à compter de l’Assemblée générale
de vote de la Société. statuant sur les comptes de l’année 2020.

AJ> N T 


Les droits des titulaires d’actions sont établis conformément aux KZ+:3;3BCA%C,DABA,?A-B,;C%;C9,BB%9%A3-B-9DB?%A9,
dispositions législatives et réglementaires en vigueur, sous réserve de ?,AB<;;,9B%9%A3-
dispositions particulières des présents statuts. Pour chaque siège à pourvoir, le mode de scrutin est celui prévu par les
dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
AJ? 
 Les premiers administrateurs élus par le personnel salarié entreront en
fonction lors de la réunion du Conseil d’administration tenue après
Les actions nominatives détenues directement par les salariés et régies proclamation du résultat complet des premières élections.
par l’article L. 225-197-1 du Code de commerce sont prises en compte
pour la détermination de la proportion du capital détenue par le Les administrateurs suivants entreront en fonction à l’expiration du
personnel en application des dispositions législatives et mandat des administrateurs sortants.
réglementaires en vigueur. Dans toutes les hypothèses où, pour quelque raison que ce soit, le
nombre effectivement pourvu de sièges d’administrateurs élus devient
inférieur au nombre statutaire avant le terme normal du mandat de
ces administrateurs, les sièges non pourvus demeurent vacants
 e jusqu’à ce terme et le Conseil continue, jusque-là, à se réunir et
délibérer valablement.

AC3)9,fQ Les élections sont organisées tous les trois ans de telle manière qu’un
deuxième tour puisse avoir lieu au plus tard quinze jours avant le
N terme normal du mandat des administrateurs sortants.
La Société est administrée par un Conseil d’administration comportant Tant pour le premier que pour le deuxième tour de scrutin, les délais à
trois catégories d’administrateurs : respecter pour chaque opération électorale sont les suivants :
p l’affichage de la date de l’élection est effectué au moins huit
KZ,B%+:3;3BCA%C,DAB;<::-B?%A9eBB,:(9-,
1-;-A%9,<A+3;%3A,+,B%)C3<;;%3A,B semaines avant la date du scrutin ;

Leur nombre est de neuf au moins et de treize au plus. p l’affichage des listes des électeurs, au moins six semaines avant la
date du scrutin ;
La durée des fonctions des administrateurs nommés par l’Assemblée
générale ordinaire est de quatre ans. p le dépôt des candidatures, au moins cinq semaines avant la date du
scrutin ;
Lorsqu’en application des dispositions législatives et réglementaires
en vigueur, un administrateur est nommé en remplacement d’un p l’affichage des listes de candidats, au moins quatre semaines avant
autre, il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du la date du scrutin ;
mandat de son prédécesseur. p l’envoi des documents nécessaires aux votes par correspondance,
Chaque administrateur doit être propriétaire de 600 actions au moins. au moins trois semaines avant la date du scrutin.
Les candidatures ou listes de candidats autres que ceux présentés par
LZ,B%+:3;3BCA%C,DABA,?A-B,;C%;C9,BB%9%A3-B-9DB une organisation syndicale représentative doivent être accompagnées
?%A9,?,AB<;;,9B%9%A3- d’un document comportant les noms et signatures des cent salariés
Le statut et les modalités d’élection de ces administrateurs sont fixés présentant les candidats.
par les articles L. 225-27 à L. 225-34 du Code de commerce, ainsi que Le scrutin se déroule le même jour sur le lieu de travail et pendant les
par les présents statuts. horaires de travail. Toutefois, peuvent voter par correspondance :
Leur nombre est de deux, dont un représentant les cadres et un, p les agents absents le jour du scrutin ;
représentant les autres salariés.
p les salariés travaillant à l’étranger ;
En tout état de cause, leur nombre ne peut excéder le tiers des
administrateurs nommés par l’Assemblée générale. p les agents d’un service, d’un bureau ou détachés dans une filiale en
France ne disposant pas d’un bureau de vote ou ne pouvant voter
La durée de leurs fonctions est de trois ans. dans un autre bureau.

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Chaque bureau de vote est composé de trois membres électeurs, la Les modalités relatives à l’organisation et au déroulement de la
présidence étant assurée par le plus âgé d’entre eux. Le bon consultation des salariés actionnaires et à la désignation des candidats
déroulement des opérations de vote est placé sous sa responsabilité. non définies par la réglementation en vigueur et les présents statuts
sont arrêtées par le Conseil d’administration, sur proposition de la
Le dépouillement a lieu dans chaque bureau de vote et
Direction générale.
immédiatement après la clôture du scrutin ; le procès-verbal est établi
dès la fin des opérations de dépouillement. Le Conseil d’administration présente les candidats désignés et leurs
remplaçants à l’Assemblée générale ordinaire au moyen de résolutions
Les procès-verbaux sont immédiatement transmis au siège de la
distinctes, et agrée, le cas échéant, une des résolutions.
Société Générale où il sera constitué un bureau centralisateur des
résultats en vue d’établir le procès-verbal récapitulatif et de procéder à L’administrateur représentant les salariés actionnaires et son
la proclamation des résultats. remplaçant sont nommés par l’Assemblée générale ordinaire parmi les
candidats et remplaçants valablement désignés. Dans les conditions
Les modalités de scrutin non précisées par les articles L. 225-27 à
de quorum et de majorité applicables à toute nomination
L. 225-34 du Code de commerce ou les présents statuts sont arrêtés
d’administrateur, la personne qui aura recueilli le plus grand nombre
par la Direction générale après consultation des organisations
de voix exprimées dont disposent les actionnaires présents ou
syndicales représentatives.
représentés à l’Assemblée générale ordinaire sera élue comme
Ces modalités pourront prévoir le recours au vote électronique, dont la administrateur.
mise en œuvre pourra déroger, en tant que de besoin, aux modalités
L’administrateur représentant les salariés actionnaires devra détenir
d’organisation matérielle et de déroulement du scrutin et écrites dans
de manière continue, soit directement, soit à travers un fonds commun
les présents statuts.
de placement, au moins une action ou un nombre de parts dudit fonds
équivalant au moins à une action. À défaut, il sera réputé
LZ+:3;3BCA%C,DAA,?A-B,;C%;C9,BB%9%A3-B démissionnaire d’office à moins d’avoir régularisé sa situation dans un
%)C3<;;%3A,;<::-?%A9eBB,:(9-,1-;-A%9,
<A+3;%3A,+,B%)C3<;;%3A,B délai de trois mois.

Lorsque les conditions légales sont réunies, un membre du Conseil En cas de cessation définitive du mandat de l’administrateur
d’administration représentant les salariés actionnaires est nommé par représentant les salariés actionnaires, son remplaçant, s’il remplit
l’Assemblée générale ordinaire selon les modalités fixées par la toujours les conditions d’éligibilité, entre immédiatement en fonction
réglementation en vigueur ainsi que par les présents statuts. pour la durée du mandat restant à courir. S’il n’est plus actionnaire, il
doit régulariser sa situation dans un délai de trois mois à compter de
La durée du mandat est identique à celle des mandats des autres son entrée en fonction ; à défaut, il est réputé démissionnaire à l’issue
administrateurs nommés par l’Assemblée générale ordinaire. Le de ce délai.
mandat est exercé par le candidat nommé, ou par son remplaçant en
cas de cessation définitive, en cours de mandat, des fonctions En cas de vacance, pour quelque cause que ce soit, du siège
d’administrateur du candidat avec lequel il a été nommé. L’exercice du d’administrateur représentant les salariés actionnaires, la désignation
mandat prend fin de plein droit en cas de perte de la qualité de salarié des candidats au remplacement de l’administrateur représentant les
de la Société ou d’une société qui lui est liée au sens de la salariés actionnaires s’effectuera dans les conditions prévues au
réglementation en vigueur. présent article, au plus tard avant la réunion de la plus prochaine
Assemblée générale ordinaire ou, si celle-ci se tient moins de quatre
Les candidats à la nomination aux fonctions d’administrateur mois après que le poste est devenu vacant, avant l’Assemblée générale
représentant les salariés actionnaires sont désignés lors d’une élection ordinaire suivante. L’administrateur représentant les salariés
unique par l’ensemble des salariés actionnaires, y compris les porteurs actionnaires ainsi nommés au poste vacant le sera pour la durée d’un
de parts de fonds communs de placement investis en titres Société mandat.
Générale. Les périmètres des électeurs et des éligibles sont définis par
la réglementation en vigueur et les présents statuts. Jusqu’à la date de remplacement de l’administrateur représentant les
salariés actionnaires, le Conseil d’administration pourra se réunir et
La consultation des salariés actionnaires peut intervenir par tout délibérer valablement.
moyen technique permettant d’assurer la fiabilité du vote, en ce
compris le vote électronique ou par correspondance. Chaque électeur Dans l’hypothèse où, en cours de mandat, les conditions prévues par la
dispose d’un nombre de voix égal au nombre d’actions qu’il détient réglementation en vigueur pour la nomination d’un administrateur
directement ou indirectement au travers d’un fonds commun de représentant les salariés actionnaires n’étaient plus réunies, le mandat
placement. de l’administrateur représentant les salariés actionnaires prendrait fin
à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire où serait présenté le
Tout candidat doit se présenter avec un remplaçant qui remplit les rapport du Conseil d’administration constatant cet état de fait.
mêmes conditions légales d’éligibilité que le candidat. Le remplaçant
est appelé à remplacer le candidat, pour la durée du mandat restant à N
courir. Le candidat et son remplaçant sont de sexe différent.
Sur proposition du Président, le Conseil d’administration peut
Seules les candidatures présentées par des électeurs (i) représentant désigner un ou deux Censeurs.
au moins 0,1% des actions détenues directement ou indirectement par
les salariés actionnaires et (ii) bénéficiant de 100 parrainages Les Censeurs sont convoqués et participent avec voix consultative aux
d’électeurs salariés, sont recevables. réunions du Conseil d’administration.
Un procès-verbal de la consultation est établi : il comporte le nombre Ils sont nommés pour quatre ans au plus et peuvent toujours être
de voix recueillies par chacune des candidatures ainsi qu’une liste des renouvelés dans leurs fonctions de même qu’il peut à tout moment
candidats et remplaçants valablement désignés. être mis fin à celles-ci.
Seules les deux candidatures ayant obtenu le plus grand nombre de Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en dehors d’eux et
voix exprimées lors de la consultation des salariés actionnaires sont recevoir une rémunération annuellement déterminée par le Conseil
soumises au vote de l’Assemblée générale ordinaire. d’administration.

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AC3)9,fR Le Directeur général participe aux séances du Conseil.

Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de Un ou plusieurs délégués du Comité social et économique central
la Société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt assistent aux séances du Conseil dans les conditions prévues par les
social, en prenant en considération les enjeux sociaux et dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
environnementaux de son activité. Sous réserve des pouvoirs À l’initiative du Président du Conseil d’administration, des membres de
expressément attribués à l’Assemblée générale et dans la limite de la Direction, les Commissaires aux comptes ou d’autres personnes
l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche extérieures à la Société ayant une compétence particulière au regard
de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la des sujets inscrits à l’ordre du jour peuvent assister à toute ou partie
concernent. d’une séance du Conseil.
Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Le Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres
Président ou le Directeur général est tenu de communiquer à chaque présents ou représentés. En cas de partage des voix, celle du Président
administrateur tous les documents et informations nécessaires à de séance est prépondérante.
l’accomplissement de sa mission.
Le secrétariat du Conseil est assuré par un membre de la Direction
désigné par le Président.
AC3)9,fS Les procès-verbaux sont dressés et les copies ou extraits sont délivrés
Le Conseil d’administration élit un Président parmi ses membres et certifiés conformément aux dispositions législatives et
personnes physiques, détermine sa rémunération et fixe la durée de réglementaires en vigueur.
ses fonctions, laquelle ne peut excéder celle de son mandat
d’administrateur.
AC3)9,fKL
Nul ne peut être nommé Président s’il est âgé de 70 ans ou plus. Si le
Président en fonction atteint l’âge de 70 ans, ses fonctions prennent fin Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et
à l’issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire statuant réglementaires en vigueur, les membres du Conseil peuvent recevoir,
sur les comptes de l’exercice écoulé. au titre de leur mandat, une rémunération dont le montant global est
déterminé par l’Assemblée générale, et qui est réparti entre les
Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d’administration administrateurs par le Conseil selon des principes de répartition
dont il rend compte à l’Assemblée générale. Il veille au bon soumis à l’Assemblée générale.
fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier
que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.

AC3)9,fKJ  




Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la
Société l’exige, sur convocation du Président, au Siège social ou en AC3)9,fKM
tout autre endroit indiqué par la convocation. Il examine les questions
La Direction générale de la Société est assumée sous sa responsabilité,
inscrites à l’ordre du jour.
soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre
Il se réunit également lorsque le tiers au moins de ses membres ou le personne physique nommée par le Conseil d’administration et portant
Directeur général en fait la demande au Président sur un ordre du jour le titre de Directeur général.
déterminé.
Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction générale
En cas d’empêchement du Président, le Conseil d’administration peut est effectué par le Conseil d’administration qui ne peut valablement
être convoqué soit par le tiers au moins de ses membres soit, s’il est délibérer que si :
administrateur, par le Directeur général ou un Directeur général
p l’ordre du jour, en ce qui concerne ce choix, est adressé au moins
délégué.
15 jours avant la réunion du Conseil ;
Sauf disposition statutaire spécifique, les administrateurs sont
p les 2/3 au moins des administrateurs sont présents ou représentés.
convoqués par lettre ou par tout autre moyen. En tout état de cause, le
Conseil peut toujours valablement délibérer si tous ses membres sont Les actionnaires et les tiers sont informés de ce choix dans les
présents ou représentés. conditions définies par les dispositions en vigueur.
Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le
réglementaires en vigueur, des décisions relevant des attributions Président du Conseil d’administration, les dispositions qui suivent
propres du Conseil d’administration ainsi que les décisions de transfert relatives au Directeur général lui sont applicables.
du siège social dans le même département peuvent être prises par
consultation écrite des administrateurs. Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir
en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs
dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi
AC3)9,fKK attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil
d’administration. Il représente la Société vis-à-vis des tiers.
Les réunions du Conseil sont présidées par le Président du Conseil
d’administration ou, à défaut, par un administrateur désigné à cet effet Le Conseil d’administration détermine la rémunération dans les
en début de séance. conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires
en vigueur et la durée des fonctions du Directeur général, laquelle ne
Chaque administrateur peut donner à l’un de ses collègues pouvoir de peut excéder ni celle de la dissociation des fonctions de Président et de
le représenter, mais chaque administrateur ne peut représenter qu’un Directeur général ni, le cas échéant, celle de son mandat
seul de ses collègues et chaque pouvoir ne peut être donné que pour d’administrateur.
une réunion déterminée du Conseil.
La présence de la moitié au moins des membres du Conseil est, dans
tous les cas, nécessaire pour la validité des délibérations.

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Nul ne peut être nommé Directeur général s’il est âgé de 70 ans ou Cette limite de 15% n’est pas applicable au cumul des voix exprimées
plus. Si le Directeur général en fonction atteint l’âge de 70 ans, ses au titre de son vote personnel et des procurations reçues soit par le
fonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaine Assemblée Président de l’Assemblée soit par tout mandataire, dans la mesure où
générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé. chaque procuration respecte la règle fixée à l’alinéa précédent.
Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut Pour l’application de cette limite, sont assimilées aux actions
nommer jusqu’à cinq personnes physiques chargées d’assister le possédées par un même actionnaire les actions détenues
Directeur général avec le titre de Directeur général délégué. indirectement ou de concert dans les conditions définies par les
articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce.
En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration
détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs Cette limite cesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à détenir,
généraux délégués. Le Conseil d’administration détermine leur à la suite d’une offre publique, directement, indirectement ou de
rémunération dans les conditions prévues par les dispositions concert avec un autre actionnaire, plus de 50,01% des droits de vote.
législatives et réglementaires en vigueur. À l’égard des tiers, les
Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché aux
Directeurs généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le
actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier.
Directeur général.

 
    

 

AC3)9,fKN AC3)9,fKO
Lorsqu’il existe des actions de différentes catégories, les Assemblées
Les Assemblées générales sont composées de tous les actionnaires.
spéciales des titulaires d’actions de ces catégories sont convoquées et
L’Assemblée générale est convoquée et délibère dans les conditions délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions législatives
prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. et réglementaires en vigueur et par l’article 14 des présents statuts.
Elle est réunie au Siège social ou en tout autre lieu du territoire
métropolitain indiqué dans l’avis de convocation.
Elle est présidée par le Président du Conseil d’administration ou, à  " 
défaut, par un administrateur désigné à cet effet par le Président du
Conseil d’administration.
Tout actionnaire dont les actions, quel que soit le nombre, sont
AC3)9,fKP
enregistrées dans les conditions et à une date fixées par les Les Commissaires aux comptes sont nommés et exercent leurs
dispositions législatives et réglementaires en vigueur, a le droit de fonctions conformément aux dispositions législatives et
participer aux Assemblées sur justification de sa qualité et de son réglementaires en vigueur.
identité. Il peut, dans les conditions prévues par les dispositions
législatives et réglementaires en vigueur, soit assister personnellement
à l’Assemblée, soit voter à distance, soit donner un pouvoir.
L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut participer   
aux Assemblées dans les conditions prévues par les dispositions
législatives et réglementaires en vigueur.
AC3)9,fKQ
Pour être pris en compte, les formulaires de vote doivent être reçus par
la Société deux jours au moins avant la réunion de l’Assemblée, sauf L’exercice commence le 1er janvier et finit le 31 décembre.
délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en Le Conseil d’administration établit des comptes annuels dans les
vigueur impératives abrégeant ce délai. conditions fixées par les dispositions législatives et réglementaires en
Les actionnaires peuvent, lorsque la convocation le prévoit et dans les vigueur.
conditions qu’elle fixe, participer aux Assemblées générales par des Il est en outre établi tous autres documents prévus par les dispositions
moyens de visioconférence ou de télécommunication. législatives et réglementaires en vigueur.
La retransmission publique de l’Assemblée par des moyens de
communication électronique est autorisée sur décision du Conseil
d’administration dans les conditions qu’il définit. Avis en est donné AC3)9,fKR
dans l’avis de réunion et/ou de convocation. Le résultat de l’exercice se détermine conformément aux dispositions
Un droit de vote double, eu égard à la quotité du capital qu’elles législatives et réglementaires en vigueur.
représentent, est attribué à toutes les actions entièrement libérées Il est prélevé sur le bénéfice de l’exercice, diminué le cas échéant des
pour lesquelles est justifiée une inscription nominative, au nom du pertes antérieures, 5% au moins pour constituer le fonds de réserve
même actionnaire, depuis deux ans au moins à compter du premier prescrit par les dispositions législatives en vigueur jusqu’à ce que ce
janvier 1993 ainsi qu’aux actions nominatives nouvelles attribuées fonds ait atteint le dixième du capital social.
gratuitement à un actionnaire, en cas d’augmentation de capital par
incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison Le bénéfice disponible après ce prélèvement, majoré, le cas échéant,
d’actions bénéficiant de ce droit. du report à nouveau bénéficiaire constitue le bénéfice distribuable sur
lequel sont prélevées successivement les sommes que l’Assemblée
Le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les générale, sur proposition du Conseil d’administration, jugera utile
Assemblées générales, qu’il vote personnellement ou par d’affecter à toutes réserves ordinaires, extraordinaires ou spéciales ou
l’intermédiaire d’un mandataire, ne peut excéder 15% du nombre total de reporter à nouveau.
des droits de vote existant à la date de la réunion.

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Le solde est ensuite distribué aux actionnaires dans la proportion de
leur participation au capital.
 
 
L’Assemblée générale peut également décider la distribution de
sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition. AC3)9,fKS
L’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice peut, pour Toutes les contestations qui pourront s’élever pendant le cours de la
tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur Société ou lors de la liquidation, soit entre les actionnaires et la
dividende, accorder à chaque actionnaire, une option entre le Société, soit entre les actionnaires eux-mêmes au sujet des affaires
paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire sociales, seront soumises exclusivement à la juridiction des tribunaux
ou en actions dans les conditions fixées par les dispositions législatives du siège social.
et réglementaires en vigueur. L’actionnaire devra exercer son option
sur la totalité du dividende ou des acomptes sur dividende afférent aux
actions dont il est propriétaire.
Hors le cas de réduction de capital, aucune distribution ne peut être

faite aux actionnaires lorsque les capitaux propres sont ou
deviendraient à la suite de celle-ci inférieurs au montant du capital AC3)9,fLJ
augmenté des réserves que les dispositions législatives ou statutaires
ne permettent pas de distribuer. En cas de dissolution de la Société Générale, à moins que les
dispositions législatives et réglementaires en vigueur n’en disposent
autrement, l’Assemblée générale détermine le mode de liquidation,
nomme les liquidateurs sur proposition du Conseil d’administration et
continue d’exercer les pouvoirs qui lui sont dévolus pendant le cours
de la liquidation et jusqu’à sa clôture.
Le partage de l’actif net subsistant après remboursement du nominal
des actions est effectué entre les actionnaires dans la proportion de
leur participation au capital.

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(Mis à jour le 2 août 2022) Cette procédure d’approbation préalable concerne les opérations :
- de croissance organique d’un montant unitaire supérieur à
A-%:(D9, 250 millions d’euros et non déjà approuvées dans le cadre du
budget annuel ou du plan stratégique,
Le Conseil d’administration représente collectivement l’ensemble des
actionnaires et agit dans l’intérêt social de Société Générale (la - de croissance externe d’un montant unitaire supérieur à
« Société ») en prenant en considération les enjeux sociaux et 500 millions d’euros ou supérieur à 250 millions d’euros si ces
opérations n’entrent pas dans les priorités de développement
environnementaux de son activité. Chaque administrateur, quel que
soit son mode de désignation, doit agir en toutes circonstances dans approuvées dans le plan stratégique,
l’intérêt social de la Société. - de cession d’un montant unitaire supérieur à 250 millions d’euros,
Société Générale applique le Code AFEP-MEDEF de gouvernement - de partenariat comportant une soulte d’un montant supérieur à
d’entreprise des sociétés cotées. 250 millions d’euros,
Établissement de crédit coté sur un marché réglementé, Société - dégradant substantiellement le profil de risque du Groupe.
Générale est soumis aux dispositions des règlements, directives et
autres textes européens applicables aux secteurs bancaire et financier, Le Président apprécie au cas par cas l’opportunité d’une saisine du
du Code de commerce, du Code monétaire et financier ainsi qu’aux Conseil d’administration pour délibérer d’une opération n’entrant pas
recommandations ou orientations de l’Autorité Bancaire Européenne dans les cas susmentionnés.
(l’« ABE ») incluses dans le droit national, de l’Autorité de Contrôle Lors de chaque Conseil d’administration, il est fait un point sur les
Prudentiel et de Résolution (l’« ACPR ») et de l’Autorité des Marchés opérations conclues depuis la précédente réunion ainsi que sur les
Financiers (l’« AMF »). principaux projets en cours et susceptibles d’être conclus avant le
Le présent règlement intérieur a pour objet de définir les modalités prochain Conseil d’administration.
d’organisation et de fonctionnement du Conseil d’administration et de
préciser les droits et obligations de ses membres (le « règlement )^ ,BC3<; ,C )<;CA=9, +,B A3B@D,B
intérieur »). Le Conseil d’administration :
Le Conseil d’administration veille à ce que Société Générale dispose p approuve la stratégie globale et l’appétence en matière de risques
d’un dispositif de gouvernance solide comprenant notamment une de toute nature(2) et en contrôle la mise en œuvre, y compris pour les
organisation claire assurant un partage des responsabilités bien défini, activités externalisées. À cette fin, il :
transparent et cohérent, des procédures efficaces de détection, de
gestion, de suivi et de déclaration des risques auxquels la Société est - approuve et revoit régulièrement les stratégies et politiques
ou pourrait être exposée, d’un dispositif adéquat de contrôle interne, régissant la prise, la gestion, le suivi et la réduction des risques
des procédures administratives et comptables saines et des politiques auxquels le Groupe est ou pourrait être exposé,
et pratiques de rémunération permettant et favorisant une gestion - s’assure de l’adéquation et de l’efficacité des dispositifs de gestion
saine et efficace des risques. des risques,
- approuve, chaque année, l’appétit pour le risque du Groupe (Group
AC3)9,fKfX CCA3(DC3<;B +D <;B,39 Risk Appetite Statement), ainsi que le dispositif de gouvernance et
+e%+:3;3BCA%C3<; de mise en œuvre de l’appétit pour le risque (Group Risk Appetite
Framework). Il approuve les limites globales de risque,
 Le Conseil d’administration délibère sur toute question relevant
de ses attributions légales ou réglementaires et consacre un approuve le résultat du processus interne d’évaluation de
temps suffisant à l’accomplissement de ses missions. l’adéquation du capital (internal capital adequacy assessment
process « ICAAP ») et du processus interne d’évaluation de

Le Conseil d’administration est, sans que cette énumération soit l’adéquation de la liquidité (internal liquidity adequacy assessment
exhaustive, compétent dans les domaines suivants : process « ILAAP »),

%^ A3,;C%C3<;B +, 9e%)C3F3C- +D A<D?, - s’assure de l’efficacité des mesures correctrices apportées en cas
de défaillance et met en place un processus spécifique organisant
Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité du son information et, le cas échéant, sa saisine en cas de
Groupe, veille à leur mise en œuvre par la Direction générale et les dépassement des limites de risque ou de non-respect des plans
revoit au moins une fois par an ; ces orientations intègrent les valeurs d’actions mis en œuvre conformément aux règles décrites dans le
et le Code de conduite du Groupe, qu’il approuve, ainsi que les grands Group Risk Appetite Statement et dans le Group Risk Appetite
axes de la politique suivie en matière de responsabilité sociale et Framework ;
environnementale, de ressources humaines, de systèmes
d’information et d’organisation. p approuve les plans de continuité d’activité et de résilience
opérationnelle ;
(^ ?-A%C3<;B BCA%C-13@D,B p arrête le plan préventif de rétablissement qui est communiqué à la
p approuve approuve les projets d’opérations stratégiques, Banque Centrale Européenne (BCE) et délibère sur tout plan
notamment d’acquisition ou de cession, susceptibles d’affecter similaire demandé par une autre autorité de contrôle ;
significativement le résultat du Groupe, la structure de son bilan ou
son profil de risque.

(1) Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale.


(2) La typologie des risques est celle mentionnée dans le Group Risk Appetite Statement.

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p arrête les éléments nécessaires à l’établissement du plan de +^
C%CB 03;%;)3,ABY )<::D;3)%C3<; 03;%;)3/A, ,C
résolution communiqués aux autorités de contrôle compétentes ; ?A<6,)C3<;B 03;%;)3/A,B
p détermine les orientations et contrôle la mise en œuvre par les Le Conseil d’administration, après avoir entendu les Commissaires aux
Dirigeants Effectifs(1) des dispositifs de surveillance afin de garantir comptes en tant que de besoin :
une gestion efficace et prudente de l’établissement, notamment la
p arrête et veille à l’exactitude et la sincérité des comptes sociaux et
séparation des fonctions au sein de l’organisation de la Société et la
consolidés et à la qualité de l’information transmise aux
prévention des conflits d’intérêts ;
actionnaires et au marché ;
p dispose de l’ensemble des informations pertinentes sur l’évolution
p approuve le Rapport de gestion, y compris la Déclaration de
des risques de toute nature encourus par la Société, y compris en
performance extra-financière et le plan de vigilance ;
matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le
financement du terrorisme. Pour ce faire, il détermine, le cas p contrôle le processus de publication et de communication, la qualité
échéant, avec l’aide de ses comités, le volume, la forme et la et la fiabilité des informations financières et extra-financières
fréquence des informations qui lui sont transmises ; destinées à être publiées et communiquées par la Société ;
p examine au moins deux fois par an l’activité et les résultats du p approuve le budget et la trajectoire financière.
contrôle interne, notamment du contrôle de la conformité sur la
base des informations qui lui sont transmises à cet effet par les ,^ <DF,A;%;),
Dirigeants Effectifs et les Responsables des fonctions de contrôle de
deuxième niveau et de l’audit ; Le Conseil d’administration :
p nomme le Président ;
p approuve le plan d’audit, ainsi que ses modifications, après avoir
entendu une présentation par le Directeur de l’audit et les p le cas échéant, un administrateur « référent » ;
recommandations du Comité d’audit et de contrôle interne ;
p nomme le Directeur général et, sur proposition de ce dernier, le ou
p est destinataire du rapport annuel sur le contrôle interne et en les Directeurs généraux délégués ;
débat ;
p nomme les Dirigeants Effectifs ;
p en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le
financement du terrorisme (LCB-FT), il : p fixe les éventuelles limitations aux pouvoirs du Directeur général et,
sur proposition de ce dernier, du ou des Directeurs généraux
- examine régulièrement, la politique, la classification des risques, délégués ;
les dispositifs et les procédures ainsi que leur efficacité,
p établit une fois par an le plan de succession des Dirigeants
- est informé, au moins une fois par an, de l’activité et des résultats mandataires sociaux ;
des contrôles internes en matière LCB-FT, des incidents et
insuffisances ainsi que des mesures correctrices apportées, p procède à l’examen du dispositif de gouvernance interne du Groupe
en veillant à une organisation claire avec des responsabilité bien
- approuve le rapport annuel de contrôle interne des dispositifs de définies respectant l’indépendance des fonctions de contrôle, à
LCB-FT ; cette fin prend connaissance de la structure juridique,
organisationnelle et opérationnelle du Groupe et s’assure de sa
p s’assure de la mise en place d’un dispositif de prévention et de
détection de la corruption et du trafic d’influence. Il reçoit toutes les compatibilité avec la stratégie du Groupe ; il évalue périodiquement
informations nécessaires à cet effet ; son efficacité ;
p délibère préalablement sur les modifications des structures de
p approuve la stratégie informatique ;
direction du Groupe et est informé des principales modifications de
p approuve la politique de sécurité des systèmes d’information, y son organisation ;
compris la cybersécurité ;
p s’assure que les Dirigeants mandataires sociaux mettent en œuvre
p approuve les politiques d’externalisation ; une politique de non-discrimination et de diversité notamment en
matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au
p approuve la politique du Groupe en matière de services
sein des instances dirigeantes du Groupe ;
d’investissement ;
p s’assure de l’existence d’une procédure de sélection et de
p examine, en tant que de besoin, les projets de réponse du Groupe à
nomination pour les détenteurs de fonctions clés et est informé de la
des lettres de suite de superviseurs ;
nomination des Responsables de Business Unit ou de Service Unit. Il
p est informé du dispositif mis en place concernant les « lanceurs a communication de leur plan de succession ;
d’alerte » et de son évolution ;
p délibère au moins une fois par an, de son fonctionnement et de celui
p examine, conformément à la réglementation et au Group Risk de ses comités, de la compétence, des aptitudes et de la
Appetite Framework et au Group Risk Appetite Statement, les disponibilité de ses membres ainsi que des conclusions de
incidents de conformité ainsi que les plans d’action correspondants ; l’évaluation périodique qui en est faite ;

p approuve la déclaration annuelle sur l’esclavage moderne et le trafic p revoit régulièrement le règlement intérieur du Conseil
d’êtres humains rappelant les principales actions mises en œuvre d’administration ;
pour les prévenir, déclaration établie au titre du Modern Slavery Act
p établit le rapport sur le gouvernement d’entreprise présenté à
2015 britannique et du Modern Slavery Act 2018 australien ;
l’Assemblée générale.
p procède aux contrôles et aux vérifications qu’il juge opportuns en
s’appuyant sur l’audit interne du Groupe ou sur des consultants
externes.

(1) Cette qualification juridique de « Dirigeants Effectifs » est entendue uniquement au sens de la réglementation bancaire relevant du champ de compétence de la BCE et de
l’ACPR. Pour Société Générale, à la date de dernière mise à jour du règlement intérieur, il s’agit du Directeur général et des Directeurs généraux délégués.

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0^,9%C3<;B%F,)9,B0<;)C3<;B+,)<;CA=9, p procède à l’attribution gratuite d’actions de performance, détermine


l’identité des bénéficiaires et le nombre d’actions attribuées à
p s’assure du respect des obligations qui lui incombent en matière de chacun d’eux, et fixe les conditions et critères d’attribution desdites
contrôle interne dont notamment du respect de la réglementation actions ;
bancaire et financière en matière de contrôle interne et notamment,
procède au moins deux fois par an à l’examen de l’activité et des p arrête, le cas échéant, le principe et les modalités d’une
résultats du contrôle interne ; augmentation de capital réservée aux adhérents à un des plans
d’épargne d’entreprise au sein du Groupe.
p au moins une fois par an, consacre un point de son ordre du jour à
chacune des fonctions de contrôle interne (risque, conformité,
audit) et entend son responsable ; AC3)9,fLfX<:?<B3C3<;+D<;B,39
p si nécessaire, en cas d’évolution des risques affectant ou susceptible +e%+:3;3BCA%C3<;
d’affecter la Société, le Directeur des risques, le Directeur de la
Conformité et le Directeur de l’Audit peuvent chacun en rendre
 La composition du Conseil d’administration vise à un équilibre
directement compte au Conseil d’administration, sans en référer aux entre l’expérience professionnelle et internationale, la
Dirigeants Effectifs. ; compétence et l’indépendance, dans le respect de la parité
hommes/femmes, de la diversité, et d’un équilibre en termes
p donne son avis préalable à la nomination du Directeur de l’Audit, du d’âge et d’ancienneté au sein du Conseil. La composition du
Directeur des risques et du Directeur de la Conformité ; Conseil d’administration reflète l’internationalisation des
activités du Groupe et de son actionnariat grâce à la présence en
p donne son avis préalable à la révocation du Directeur de l’Audit et du
son sein d’un nombre significatif d’administrateurs de
Directeur de la Conformité ;
nationalité étrangère.
p donne son accord préalable à la révocation du Directeur des


Parmi les administrateurs nommés par l’Assemblée générale, le
risques ;
Conseil d’administration veille ainsi à respecter une proportion
p valide la Charte d’audit ; minimale de 50% d’administrateurs indépendants(1). À cette fin,
le Conseil d’administration, sur le rapport de son Comité des
p veille à l’existence d’une documentation normative applicable au nominations et du gouvernement d’entreprise, procède chaque
sein du Groupe et régulièrement mise à jour. année à un examen de la situation de chacun de ses membres au
regard des critères d’indépendance définis dans le Code
1^-:D;-A%C3<;+,B:%;+%C%3A,BB<)3%DG,C AFEP-MEDEF.
?<93C3@D,B%9%A3%9,

 Le Conseil d’administration vérifie que les candidats proposés au
Le Conseil d’administration :
renouvellement ou à nomination remplissent les conditions de
p répartit le montant global de la rémunération des administrateurs compétence et d’aptitude et disposeront du temps nécessaire à
conformément à l’article 18 du présent règlement intérieur ; l’exercice de leurs fonctions. Le Conseil d’administration
s’attache à respecter l’ensemble des conditions posées par l’ABE
p fixe, sans préjudice des compétences de l’Assemblée générale, la et la BCE dans le cadre des examens dits « fit and proper ».
rémunération des Dirigeants mandataires sociaux, notamment leur
rémunération fixe et variable, y inclus les avantages en nature, les
 Les candidats, proposés par le Conseil d’administration à
attributions d’actions de performance ou de tout instrument de l’Assemblée générale, ont fait l’objet d’une sélection préalable
rémunération, ainsi que les avantages postérieurs à l’emploi ; par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise
et ont été auditionnés en tant que de besoin.
p arrête et revoit régulièrement les principes de la politique de
rémunération applicables dans le Groupe, notamment en ce qui
 Les objectifs que se fixe le Conseil d’administration s’agissant de
concerne : sa composition ainsi que celle des comités sont réexaminés
chaque année par le Conseil d’administration et le Comité des
a. les catégories de personnel dont les activités ont une nominations et du gouvernement d’entreprise sur la base d’une
incidence significative sur le profil de risque du Groupe et évaluation annuelle dont les résultats sont présentés dans le
s’assure que les dispositifs de contrôle interne permettent rapport sur le gouvernement d’entreprise.
de vérifier que ces principes sont conformes à la
réglementation et aux normes professionnelles et sont en
adéquation avec les objectifs de maîtrise des risques, AC3)9,fMfX<:?-C,;),B,C%?C3CD+,B+,B
b. ainsi qu'aux salariés qui, au vu de leurs revenus globaux, se :,:(A,B+D<;B,39+e%+:3;3BCA%C3<;
trouvent dans la même tranche de rémunération que ceux
 Les membres du Conseil d’administration disposent à tout
dont les activités professionnelles ont une incidence sur le
moment de l’honorabilité, des connaissances, des compétences
profil de risque du Groupe ;
et de l’expérience nécessaires à l’exercice de leurs fonctions et,
p valide chaque année, après avis du Comité des rémunérations, la collectivement, des connaissances, des compétences et de
rémunération des responsables des fonctions de contrôle interne l’expérience nécessaires à la compréhension des activités de la
(Directeur des risques, Directeur de la Conformité et Directeur de Société, y compris les principaux risques auxquels elle est
l’Audit) ; exposée.
p délibère une fois par an sur la politique de la Société en matière 
Chaque administrateur veille en permanence à améliorer sa
d’égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes ; connaissance de la Société et de son secteur d’activité.

(1) Société Générale applique la règle du Code AFEP-MEDEF qui exclut du calcul les administrateurs élus par les salariés et celui représentant les actionnaires salariés.

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AC3)9,fNfX3B?<;3(393C-+,B:,:(A,B+D financiers). Il est également tenu au respect de ces mêmes règles


pour les Instruments financiers de ses filiales ou de
<;B,39+e%+:3;3BCA%C3<; participations cotées ou de sociétés sur lesquelles il disposerait
 Les membres du Conseil d’administration consacrent un temps d’informations privilégiées reçues du fait de sa participation au
suffisant à l’exercice de leurs fonctions. Les administrateurs Conseil d’administration de Société Générale.
participent activement et avec assiduité aux réunions du Conseil
 Les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des
d’administration et des Comités.
Instruments financiers Société Générale pendant les 30 jours

Les administrateurs salariés bénéficient d’un temps de calendaires qui précèdent la publication des résultats
préparation de quinze heures par réunion du Conseil trimestriels, semestriels et annuels de Société Générale ainsi que
d’administration ou du Comité considéré. le jour de ladite publication.

 Dans les conditions définies par la législation en vigueur, les Ils s’abstiennent d’effectuer des opérations spéculatives ou à
administrateurs ne peuvent exercer, au sein de toute personne effet de levier sur les Instruments financiers Société Générale ou
morale, qu’une fonction exécutive et deux fonctions non ceux d’une société cotée contrôlée directement ou
exécutives ou que quatre fonctions non exécutives. Pour indirectement par Société Générale au sens de l’article L. 233-3
l’application de cette règle, les fonctions exercées au sein d’un du Code de commerce.
même groupe sont considérées comme une seule fonction. La
Ils portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil
BCE peut autoriser un membre du Conseil d’administration à
d’administration toute difficulté d’application qu’ils pourraient
exercer une fonction non exécutive supplémentaire.
rencontrer.
 Tout administrateur ayant une fonction exécutive dans le
 Conformément à la réglementation en vigueur, les
Groupe doit recueillir l’avis du Conseil d’administration avant
administrateurs et les personnes qui leur sont étroitement liées
d’accepter un mandat social dans une société ; l’administrateur
doivent déclarer à l’Autorité des Marchés Financiers les
doit respecter la procédure prévue à l’article 8 « Conflits
transactions effectuées sur les Instruments financiers Société
d’intérêts ».
Générale.
 L’administrateur informe le Président à bref délai de toute
Une copie de cette déclaration doit également être adressée au
évolution du nombre de mandats exercés, y compris sa
Secrétaire du Conseil d’administration.
participation à un Comité d’un Conseil d’administration ou de
surveillance, ainsi que de tout changement de responsabilité  L’administrateur informe le Président du Conseil
professionnelle. d’administration de toute condamnation pénale ou civile,
sanction administrative ou disciplinaire, de toute mise en cause,
Il s’engage à mettre son mandat à la disposition du Conseil
incrimination et/ou sanction publique notamment pour fraude
d’administration en cas de changement significatif dans ses
ou donnant lieu à une interdiction de gérer ou d’administrer
responsabilités professionnelles et mandats.
prononcée à son encontre, ainsi que de toute faillite, mise sous
Il s’engage à démissionner de son mandat lorsqu’il ne s’estime séquestre, liquidation ou placement d’entreprises sous
plus en mesure de remplir sa fonction au sein du Conseil administration judiciaire à laquelle il aurait été ou serait
d’administration et des Comités dont il est membre. susceptible d’être associé ou de faire l’objet. Il l’informe de tout
licenciement pour faute professionnelle ou de toute révocation
Le Document d’enregistrement universel rend compte de de mandat social dont il ferait l’objet. Il l’informe également de
l’assiduité des administrateurs aux réunions du Conseil toute procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire
d’administration et des Comités. engagée à son encontre dès lors qu’elle est de nature à porter
 Les administrateurs participent aux Assemblées générales des potentiellement atteinte à l’exigence réglementaire
actionnaires. d’honorabilité ou à celle de probité.

AC3)9,fOfX-<;C<9<13,+,B:,:(A,B+D AC3)9,fPfX<;03+,;C3%93C-
<;B,39+e%+:3;3BCA%C3<;  Chaque administrateur et toute personne participant aux
travaux du Conseil d’administration sont tenus à une obligation
 L’administrateur prend connaissance des obligations générales
absolue de confidentialité en ce qui concerne le contenu des
ou particulières de sa charge, notamment des textes légaux ou
débats et des délibérations du Conseil d’administration et de ses
réglementaires, des statuts, des recommandations du Code
Comités ainsi que les informations et les documents qui y sont
AFEP-MEDEF et du règlement intérieur du Conseil
présentés ou qui leur sont communiqués, sous quelque forme
d’administration.
que ce soit.

L’administrateur maintient en toutes circonstances son

Il leur est interdit de communiquer à quiconque en dehors du
indépendance d’analyse, de jugement, de décision et d’action. Il
Conseil d’administration des informations qui ne seraient pas
exprime librement ses positions, éventuellement minoritaires,
rendues publiques par la Société.
sur les sujets débattus en séance.
 Ils s’astreignent à un devoir de vigilance et d’alerte.
 Il s’engage à ne pas rechercher, accepter ou recevoir tout
avantage ou service susceptible de compromettre son
indépendance.
AC3)9,fQfX,F<3A+,9<H%DC-
 Chaque membre du Conseil d’administration est tenu à un
 Chaque administrateur a une obligation de loyauté envers la
devoir de vigilance quant à la conservation, à l’usage et, le cas
Société. Il ne doit en aucun cas agir pour son intérêt propre
échéant, à la restitution des outils, des documents et des
contre l’intérêt de la Société.
informations mis à disposition.

Cette loyauté implique de manière absolue que l’administrateur
 Chaque administrateur est tenu au respect des dispositions de la
n’agisse pas contre la Société dans l’intérêt d’une personne ou
réglementation sur les abus de marché notamment celles
d’une entité avec laquelle il serait lié par exemple en qualité de
relatives à la communication et à l’exploitation des informations
parent, actionnaire, créancier, salarié, mandataire social ou
privilégiées portant sur les actions Société Générale, les titres de
représentant permanent.
créance et instruments dérivés ou d’autres instruments
financiers liés à l’action Société Générale (ci-après, Instruments

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 Cette loyauté implique la transparence à l’égard des membres  Il reçoit toute information utile à ses missions. Il est tenu
du Conseil d’administration, afin d’assurer le respect du principe régulièrement informé par le Directeur général et, le cas échéant,
essentiel de collégialité de cette instance. les Directeurs généraux délégués, des événements significatifs
relatifs à la vie du Groupe. Il peut demander communication de
tout document ou information propre à éclairer le Conseil
AC3)9,fRfX <;093CB +e3;C-A.CB d’administration. Il peut, à cette même fin, entendre les
Commissaires aux comptes et, après en avoir informé le
 L’administrateur informe, par lettre ou courrier électronique, le
Directeur général, tout cadre de direction du Groupe.
Secrétaire du Conseil d’administration de tout conflit d’intérêts,
y compris potentiel, dans lequel il pourrait être directement ou  Il peut demander au Directeur général ou à tout responsable, et
indirectement impliqué. Il s’abstient de participer aux débats et particulièrement aux responsables des fonctions de contrôle
à la prise de décision sur les sujets concernés. toute information propre à éclairer le Conseil d’administration et
ses comités dans l’accomplissement de leur mission.

Le Président est en charge de gérer les situations de conflits
d’intérêts des membres du Conseil d’administration. En tant que  Il peut entendre les Commissaires aux comptes en vue de la
de besoin, il en saisit le Comité des nominations et du préparation des travaux du Conseil d’administration.
gouvernement d’entreprise. S’agissant des conflits qui le
concerneraient personnellement, il saisit le Président du Comité  Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir
leur mission et veille à leur bonne information.
des nominations et du gouvernement d’entreprise.
Si nécessaire, le Président peut inviter un administrateur en  Il s’exprime seul au nom du Conseil d’administration, sauf
circonstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à un
situation de conflits d’intérêts à ne pas assister à la délibération.
autre administrateur.
 L’administrateur informe, par lettre ou courrier électronique, le
Président du Conseil d’administration et le Président du Comité  Il consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toute
circonstance les valeurs et l’image de la Société. En concertation
des nominations et du gouvernement d’entreprise de son
avec la Direction générale, il peut représenter le Groupe dans ses
intention d’accepter un nouveau mandat, y compris sa
relations de haut niveau, notamment les grands clients, les
participation à un Comité dans une société n’appartenant pas à
régulateurs, les grands actionnaires et les pouvoirs publics, tant
un groupe dont il est Dirigeant, afin de permettre au Conseil
au niveau national qu’international.
d’administration, sur proposition du Comité des nominations et
du gouvernement d’entreprise, de décider, le cas échéant,  Il dispose des moyens matériels nécessaires à l’accomplissement
qu’une telle nomination serait incompatible avec le mandat de ses missions.
d’administrateur de Société Générale.
  Le Président n’exerce aucune responsabilité exécutive, celle-ci
 Chaque administrateur établit une déclaration sur l’honneur étant assurée par la Direction générale qui propose et applique
relative à l’existence ou non des situations visées aux 5.8 et 8.1 : la stratégie de l’entreprise, dans les limites définies par la loi et
(i) au moment de son entrée en fonction, (ii) chaque année en dans le respect des règles de gouvernance de l’entreprise et des
réponse à une demande faite par le Secrétaire du Conseil orientations fixées par le Conseil d’administration.
d’administration à l’occasion de la préparation du Document
d’enregistrement universel, (iii) à tout moment si le Secrétaire du
Conseil d’administration le lui demande, et (iv) dans les 10 jours AC3)9,fKJfX , ,)A-C%3A, +D <;B,39
ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en +e%+:3;3BCA%C3<;
toute ou partie inexacte la précédente déclaration établie par
celui-ci.  En application de l’article 11 des statuts le secrétariat du Conseil
d’administration est assuré par un membre de la direction
 Conformément à l’article L. 511-53-1 du Code monétaire et désigné par le Président en qualité de Secrétaire du Conseil
financier, Société Générale et les entités du groupe Société d’administration.
Générale, tiennent à jour et à la disposition de l’ACPR, la
documentation appropriée concernant l’ensemble des prêts 
En cas d’absence du Secrétaire du Conseil d’administration, le
accordés par Société Générale ou une entité du Groupe à chaque Président désigne un membre du Conseil d’administration ou un
administrateur ainsi qu’à leurs parties liées. En complément des tiers pour le suppléer.
dispositions légales, le cas échéant applicables, relatives aux
 Le Secrétaire du Conseil d’administration assiste le Président
conventions réglementées imposant une autorisation préalable
dans l’exercice de ses missions, notamment dans l’organisation
du Conseil d’administration à laquelle ne prend pas part la
des travaux du Conseil d’administration et la définition du
personne intéressée, une procédure interne au Groupe dédiée
calendrier et de l’ordre du jour des réunions du Conseil
aux prêts consentis à ces personnes est établie et revue par la
d’administration.
Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise ; sa
mise en œuvre effective fait l’objet de contrôles internes et d’une  Le Secrétaire du Conseil d’administration :
information du Conseil d’administration lorsque des anomalies
sont relevées. - s’assure du respect des procédures relatives au
fonctionnement du Conseil d’administration ;
- avec l’aide de la Direction générale, veille à la qualité et à la
AC3)9,fSfX , A-B3+,;C +D <;B,39 production, dans des délais suffisants, des dossiers soumis au
+e%+:3;3BCA%C3<; Conseil d’administration ;
 Le Président convoque et préside les réunions du Conseil - est chargé de l’envoi des dossiers de travail transmis aux
d’administration. Il en fixe le calendrier et l’ordre du jour. Il en administrateurs et veille à ce qu’ils soient complets et transmis
organise et dirige les travaux et en rend compte à l’Assemblée dans les délais appropriés conformément à l’article 11 du
générale. Il préside les Assemblées générales des actionnaires. règlement intérieur ;

Le Président veille au bon fonctionnement des organes de la - est responsable de la plate-forme informatique sécurisée mise
Société et à la mise en œuvre des meilleures pratiques de à la disposition des administrateurs ;
gouvernance, notamment en ce qui concerne les Comités créés
- assiste aux réunions, sessions exécutives et séminaires du
au sein du Conseil d’administration auxquels il peut assister sans
Conseil d’administration ;
voix délibérative. Il peut soumettre pour avis des questions à
l’examen de ces Comités.

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- veille à la tenue d’un registre de présence, signé par les de bord relevant de la compétence du Conseil
administrateurs participant à la séance du Conseil d’administration, y compris lorsqu’un travail de préparation
d’administration et qui mentionne le nom des administrateurs a été fait par un comité.
réputés présents en application de l’article 11 du règlement

Quorum :
intérieur ;
a) conformément à l’article 11 des statuts, la présence de la
- est habilité à délivrer et à certifier conforme les copies ou
moitié au moins des membres du Conseil d’administration
extraits de procès-verbaux ;
est, dans tous les cas, nécessaire pour la validité des
- tient à jour le document relatif à l’état des demandes délibérations ;
formulées par le Conseil d’administration.
b) sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la
 Le Secrétaire du Conseil d’administration met en place, selon les majorité, les administrateurs qui participent à la réunion du
directives du Comité de nomination et de gouvernement Conseil d’administration par des moyens de visioconférence
d’entreprise, l’évaluation annuelle des travaux du Conseil ou de télécommunication permettant leur identification et
d’administration. garantissant leur participation effective. À cette fin, les
moyens retenus transmettent au moins la voix des
 Le Secrétaire du Conseil d’administration organise, en lien avec
participants et satisfont à des caractéristiques techniques
le Président, la préparation de la tenue de l’Assemblée générale
permettant la retransmission continue et simultanée des
annuelle des actionnaires avec le concours du Secrétariat
délibérations.
général.
Cette disposition n’est pas applicable lorsque le Conseil
 Il se tient à la disposition des administrateurs pour toute
d’administration est réuni pour procéder aux opérations
demande d’information concernant leurs droits et obligations, le
d’établissement et d’arrêté des comptes sociaux et
fonctionnement du Conseil d’administration ou la vie de la
consolidés annuels et du Rapport de gestion sauf si venaient
Société.
à entrer en vigueur, postérieurement à la dernière date de
 Le Secrétaire du Conseil d’administration s’appuie sur le mise à jour du présent règlement intérieur, de nouvelles
Secrétariat général dans le cadre de l’accomplissement de sa dispositions légales autorisant dans ces cas la participation
mission, notamment pour les sujets suivants : aux réunions du Conseil d’administration par des moyens de
visioconférence ou de télécommunication.
- revue des obligations légales et réglementaires du Conseil
d’administration ; L’administrateur qui participe par voie de visioconférence ou
télécommunication s’assure que la confidentialité des
- collecte des informations nécessaires relatives aux débats est préservée ;
mandataires sociaux requises par la réglementation française
ou étrangère et la mise en œuvre des procédures c) conformément aux statuts, chaque administrateur peut
correspondante ; donner à l’un de ses collègues pouvoir de le représenter,
mais chaque administrateur ne peut représenter qu’un seul
- calcul et paiement de la rémunération des administrateurs, de ses collègues et chaque pouvoir ne peut être donné que
renseignement des IFU (Imprimé Fiscal Unique). pour une réunion déterminée du Conseil d’administration.
 Le secrétariat de chaque comité est assuré, sous la supervision  Convocation au Conseil d’administration.
du Président de chacun des comités, par le Secrétaire du Conseil
d’administration ou une personne que ce dernier désigne. Les auteurs possibles d’une convocation à une réunion du
Conseil d’administration sont définis à l’article 10 des statuts.
Les convocations, qui peuvent être transmises par le Secrétaire
AC3)9,fKKfX -D;3<;B +D <;B,39 du Conseil d’administration, sont faites par lettre, courrier
+e%+:3;3BCA%C3<; électronique ou par tout autre moyen, y compris verbalement.
 Calendrier, agenda, durée : Le délégué du Comité social et économique central assiste aux
a) le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que réunions du Conseil d’administration dans les conditions
l’intérêt social l’exige et au moins huit fois par an ; prévues par la réglementation.

b) hors situation exceptionnelle, les dates prévisionnelles des Sur décision du Président, les Directeurs généraux délégués ou
réunions sont fixées au plus tard douze mois avant le début d’autres cadres de Direction du Groupe ou, le cas échéant, des
de l’année ; personnes extérieures dont la présence est utile aux
délibérations peuvent assister à tout ou partie des séances du
c) l’ordre du jour prévisionnel des réunions du Conseil Conseil d’administration. Ces personnes sont soumises aux
d’administration pour l’année est fixé au plus tard au mêmes règles d’éthique, de confidentialité, de loyauté et de
1er janvier ; déontologie que les administrateurs.
d) l’ordre du jour de chaque réunion et la durée consacrée à  Préparation des dossiers du Conseil d’administration.
chaque sujet font l’objet d’une validation préalable par le
Président ; Les dossiers, préalablement validés par la Direction générale
dans les conditions qu’elle détermine, sont, sauf urgence,
e) pour établir l’ordre du jour, la priorité est donnée aux sujets envoyés par le Secrétaire du Conseil d’administration au plus
nécessitant une décision du Conseil d’administration, tard sept jours calendaires avant la réunion du Conseil
notamment les points de nature stratégique et le pilotage d’administration.
des risques. Le Président veille à ce que les sujets qui n’ont
qu’un objet informatif soient, si possible, traités soit durant Les dossiers, transmis au Conseil d’administration contiennent :
les séminaires soit durant les formations ; i. l’indication selon laquelle le dossier est transmis pour
f) la périodicité et la durée des séances du Conseil débat, orientation ou décision ;
d’administration doivent être telles qu’elles permettent un ii. le nom du membre de la Direction générale l’ayant validé et
examen et une discussion de chacun des sujets ou tableaux la BU/SU auteur du document ;

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iii. le cas échéant, les références légales ou réglementaires Il compile les précédentes demandes n’ayant pas encore reçu de
justifiant le passage en Conseil d’administration ; réponse et mentionne les demandes venant de recevoir une
réponse avec indication de la date de la réponse transmise.
iv. un résumé ;
v. l’indication des points sur lesquels l’attention du Conseil
d’administration est plus particulièrement attirée ; AC3)9,fKLfX ,BB3<; ,G-)DC3F,
vi. les informations relatives aux enjeux sociaux et Les administrateurs se réunissent au moins deux fois par an en
environnementaux à prendre, le cas échéant, en « session exécutive » à l’exception des Dirigeants mandataires sociaux
considération par le Conseil d’administration ; exécutifs et des administrateurs ayant le statut de salariés.

vii. le cas échéant, le texte du projet de décision du Conseil Il appartient au Président d’apprécier au vu du ou des sujets traités si
d’administration ; le Directeur général peut être convoqué à participer à tout ou partie
d’une session exécutive.
viii. les documents annexes utiles.
Il appartient également au Président d’apprécier au vu des sujets
Un modèle de dossier est disponible auprès du Secrétaire du traités si les administrateurs ayant le statut de salariés peuvent être
Conseil d’administration. convoqués à une session exécutive pour tout ou partie de cette session
Lorsqu’un sujet nécessite un avis formel de la fonction risque, notamment s’il est procédé lors de cette réunion à l’évaluation de la
conformité ou audit, cet avis doit faire l’objet d’une note séparée performance des Dirigeants mandataires sociaux.
ajoutée en annexe au dossier. Dans le cadre de la préparation, le Cette réunion est convoquée et présidée par le Président du Conseil
Président du Conseil d’administration peut entendre les d’administration s’il a le statut d’administrateur indépendant ou, à
responsables des fonctions de contrôle. défaut, par l’administrateur référent.
 Tenue des réunions. Cette réunion comporte un ordre du jour décidé par le Président qui
Conformément à l’article 11 des statuts, les réunions du Conseil laisse la place à des questions diverses à l’initiative des
d’administration sont présidées par le Président du Conseil administrateurs.
d’administration ou, à défaut, par un administrateur désigné à
cet effet en début de séance.
AC3)9,fKMfX -:3;%3A,
En début de réunion, le Président de séance :
 Une fois par an au moins, le Conseil d’administration se réunit en
- mentionne le cas échéant, l’administrateur chargé d’introduire séance de travail qui peut se tenir soit dans les locaux soit hors
un dossier à l’ordre du jour ; des locaux de la Société. Participent à ce séminaire, outre les
membres du Conseil d’administration, la Direction générale, le
- indique systématiquement la nature de la conclusion suite à
Directeur de la Stratégie et le Directeur financier. En tant que de
l’examen de chaque point à l’ordre du jour (pour débat,
besoin, les responsables des BU/SU sont présents.
orientation, ou décision) ; et
- en cas de demande d’approbation par le Conseil 
L’objet de ce séminaire est notamment la revue de
l’environnement bancaire, des principaux métiers du Groupe et
d’administration, indique s’il y aura recours à un vote formel.
de son environnement concurrentiel. Le cas échéant, un relevé
Sur chaque point à l’ordre du jour le Président laisse à chaque des orientations en est réalisé et soumis pour approbation à la
administrateur le temps d’expression nécessaire dans le respect réunion du Conseil d’administration suivante.
du temps indicatif prévu à l’agenda.
Conformément à l’article 11 des statuts, les délibérations sont AC3)9,fKNfX ;0<A:%C3<; +D <;B,39
prises à la majorité des voix des membres présents ou
représentés. En cas de partage des voix, celle du Président de +e%+:3;3BCA%C3<;
séance est prépondérante.  Outils.
 Procès-verbal. Chaque administrateur et le censeur reçoit du Président ou du
Chacune des délibérations du Conseil d’administration est Directeur général tous les documents et informations
relatée dans un procès-verbal établi par le Secrétaire du Conseil nécessaires à l’accomplissement de sa mission ; il est doté d’un
d’administration. Le procès-verbal comporte un résumé des équipement informatique lui permettant d’y accéder aisément.
débats et délibérations. Il mentionne les questions soulevées ou Toutes les mesures de protection jugées nécessaires sont prises
les réserves émises par les participants en les regroupant par aux fins de préserver la confidentialité, l’intégrité et la
thèmes si possible. Il précise les orientations ou décisions disponibilité des informations et chaque membre du Conseil
arrêtées par le Conseil d’administration. d’administration ou toute personne ayant reçu la
documentation est responsable non seulement des outils et des
Chaque procès-verbal de Conseil d’administration fait l’objet supports ainsi mis à sa disposition mais également de ses accès.
d’une approbation lors d’une séance ultérieure du Conseil
d’administration. 
Informations reçues.

Il est ensuite transcrit sur un registre spécial conformément à la Le Conseil d’administration est informé par les Dirigeants
législation en vigueur. Effectifs de l’ensemble des risques significatifs, des politiques de
gestion des risques et des modifications apportées à celles-ci.
 État des demandes du Conseil d’administration.
Les réunions du Conseil d’administration et des Comités sont
Lorsque le Conseil d’administration adresse des demandes, elles précédées de la mise en ligne ou la mise à disposition en temps
sont formalisées dans un document, qui contient une date cible utile d’un dossier sur les points de l’ordre du jour qui nécessitent
de réponse attendue ainsi que, le cas échéant, la ou les BU ou SU une analyse particulière et une réflexion préalable, chaque fois
concernées pour chaque demande. que le respect de la confidentialité l’autorise.
Ce document est régulièrement mis à jour et transmis au Conseil
d’administration à chacune de ses réunions.

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Les administrateurs reçoivent en outre, entre les réunions, Le temps consacré à la formation est pris sur le temps de travail
toutes informations utiles, y compris critiques, sur les effectif et rémunéré comme tel à l’échéance normale.
événements ou opérations significatifs pour la Société. Ils
Le Secrétaire du Conseil d’administration rend compte pour
reçoivent notamment les communiqués de presse diffusés par la
validation par le Conseil d’administration au cours du premier
Société.
semestre du début de mandat de chacun des administrateurs
 Informations demandées. salariés :
Afin de contribuer efficacement aux réunions du Conseil - du contenu du programme de formation après avoir recueilli
d’administration et de permettre à celui-ci de prendre une l’avis de l’administrateur salarié ; et
décision éclairée, chaque administrateur peut demander à se
- des entités chargées de dispenser la formation.
faire communiquer par le Président ou le Directeur général tous
les documents et informations nécessaires à l’accomplissement À la fin de la formation, le centre de formation choisi par le
de sa mission, dès lors qu’ils sont utiles à la prise de décision et Conseil d’administration doit délivrer une attestation d’assiduité
reliés aux pouvoirs du Conseil d’administration. que l’administrateur salarié doit remettre au Secrétaire du
Conseil d’administration.
Les demandes sont adressées au Président qui relaie
directement les demandes soit au Directeur général, soit par
l’intermédiaire du Secrétaire du Conseil d’administration.
AC3)9,fKPfX
F%9D%C3<; %;;D,99,
Lorsque le Directeur général l’estime préférable, pour des
Le Conseil d’administration fait chaque année une revue de son
raisons de confidentialité, les documents ainsi mis à la
fonctionnement sous la forme d’une évaluation. Dans ce cadre, il est
disposition de l’administrateur ainsi qu’à toute personne
également procédé à une évaluation annuelle de chacun des
assistant aux séances du Conseil d’administration sont consultés
administrateurs.
auprès du Secrétaire du Conseil d’administration ou auprès du
collaborateur compétent du Groupe. Cette évaluation est réalisée tous les trois ans par un consultant
externe spécialisé.

AC3)9,fKOfX <A:%C3<; +,B Les autres années, cette évaluation est réalisée sur la base :
%+:3;3BCA%C,DAB p d’entretiens individuels avec le Président du Conseil
d’administration et le Président du Comité des nominations et du
 Formation de l’ensemble des administrateurs.
gouvernement d’entreprise ; et
La Société consacre les ressources humaines et financières
p de questionnaires préparés par le Comité des nominations et du
nécessaires à la formation des administrateurs notamment dans
gouvernement d’entreprise.
le domaine bancaire et financier. Des formations annuelles sont
dispensées par la Société au cours desquelles les membres du Le Conseil débat des points de vue et avis exprimés. Il en tire des
Conseil d’administration sont amenés à rencontrer les conclusions dans le but d’améliorer les conditions de préparation et
responsables des thèmes présentés. Les séminaires mentionnés d’organisation de ses travaux ainsi que ceux de ses comités.
à l’article 13 sont également l’occasion de compléter la
Les conclusions de la revue sont rendues publiques dans la partie
formation des administrateurs notamment sur les sujets relatifs
évaluation du rapport sur le gouvernement d’entreprise.
à l’évolution de l’environnement de l’activité du Groupe.
Deux types de formations sont organisées chaque année :
AC3)9,fKQfX ,B <:3C-B +D <;B,39
- celles liées aux spécificités des métiers de la banque, de la
réglementation qui leur est applicable (bancaire, prudentielle +e%+:3;3BCA%C3<;
et financière) ; et  Les délibérations du Conseil d’administration sont préparées,
- celles relatives risques dont ceux émergents. dans certains domaines, par des Comités spécialisés composés
d’administrateurs nommés par le Conseil d’administration, qui
Plusieurs sessions de formation sont organisées chaque année instruisent les sujets entrant dans leurs attributions et
avec un nombre d’heures adapté aux besoins des soumettent au Conseil d’administration leurs avis et
administrateurs et avec un minimum de cinq sessions de deux propositions. Hormis le Comité d’audit et de contrôle interne,
heures. sur la sélection des Commissaires aux comptes et sur
l’autorisation des prestations autres que de certification des
Chaque administrateur peut bénéficier, à sa nomination et tout
comptes, ils n’ont jamais de pouvoir de décision. Chaque dossier
au long de son mandat, des formations qui lui paraissent
présenté mentionne la nature de la décision que le Conseil
nécessaires à l’exercice de son mandat. Il en fait la demande au
d’administration aura à prendre.
Secrétaire du Conseil d’administration.

Ces Comités sont composés de membres du Conseil
Ces formations sont organisées par la Société ou par des tiers et
d’administration qui n’exercent pas de fonctions de direction au
sont à la charge de celle-ci.
sein de la Société et qui disposent de connaissances adaptées à

Formation des administrateurs salariés. l’exercice des missions du comité auquel ils participent.
Elle permet l’acquisition et le perfectionnement des  Le Président du Comité des nominations et du gouvernement
connaissances et techniques nécessaires à l’exercice de leur d’entreprise est désigné par le Conseil d’administration.
mandat.
Les Présidents des autres Comités sont désignés par le Conseil
Elle porte principalement sur le rôle et le fonctionnement du d’administration sur proposition du Comité des nominations et
Conseil d’administration, les droits et obligations des du gouvernement d’entreprise.
administrateurs et leur responsabilité ainsi que sur
Tous les Présidents de Comités sont désignés parmi les
l’organisation et les activités de la Société.
administrateurs indépendants.
Les administrateurs salariés bénéficient de 40 heures de
 Ces Comités peuvent décider, en tant que de besoin, d’associer
formation par an (en ce compris le temps de formation dédié à
d’autres administrateurs sans voix délibérative à leurs réunions.
l’ensemble du Conseil d’administration).

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 Ils disposent des moyens nécessaires à l’exercice de leurs  Les missions, la composition, l’organisation et le
missions et agissent sous la responsabilité du Conseil fonctionnement de chaque Comité sont définis par une charte
d’administration. dédiée. Ces chartes sont en annexe. Les sujets pouvant être
traités en commun par le Comité des risques et le Comité d’audit
 Ils peuvent, dans l’exercice de leurs attributions respectives,
et du contrôle interne sont signalés par un astérisque (*).
solliciter la communication de toute information pertinente,
entendre le Directeur général, les Directeurs généraux délégués
ainsi que les cadres de direction du Groupe et, après en avoir AC3)9,fKRfX -:D;-A%C3<; +,B
informé le Président, demander la réalisation d’études
techniques externes, aux frais de la Société. Ils rendent compte %+:3;3BCA%C,DAB
des informations obtenues et des avis recueillis.  Le montant global de la rémunération des administrateurs est
 Chaque Comité définit son programme de travail annuel validé fixé par l’Assemblée générale. Le Conseil d’administration peut
par le Président du comité. La périodicité et la durée des séances décider de l’utiliser partiellement. Il peut décider d’allouer une
des comités doivent être telles qu’elles permettent un examen et enveloppe pour des missions particulières ou des surcroîts
une discussion approfondis de chacun des sujets ou tableau de temporaires d’activité pour certains membres du Conseil
bord relevant de la compétence des comités. Les ordres du jour d’administration ou des Comités.
et la durée consacrée à chaque sujet font l’objet d’une validation 
Le Président et le Directeur général, lorsqu’il est également
préalable par le Président. administrateur, ne perçoivent pas cette rémunération.
 Comme pour les réunions du Conseil d’administration, le  Le montant de la rémunération attribuée est diminué d’une
calendrier et l’ordre du jour des réunions sont fixés par le somme égale à 200 000 euros à répartir entre les membres du
Président du Comité au plus tard, sauf circonstances Comité des risques et les membres du Comité d’audit et de
exceptionnelles, au 1er janvier avec possibilité d’ajouter des contrôle interne réunis sous la forme du Comité des risques pour
réunions et points à l’ordre du jour des réunions en tant que de les activités américaines (US Risk Committee). Ce montant est
besoin. Le nombre minimum de réunions de chacun des comités réparti à parts égales sous réserve du Président du Comité des
est précisé dans leurs chartes respectives. risques qui a deux parts.
 Les Comités permanents sont au nombre de quatre : Le solde est ensuite diminué d’un forfait de 130 000 euros
- le Comité d’audit et de contrôle interne ; répartis entre le Président du comité d’audit et de contrôle
interne et le Président du Comité des risques.
- le Comité des risques ;
 Le solde est divisé en 50% fixe, 50% variable. Le nombre de parts
- le Comité des rémunérations ; fixes par administrateur est de six. Des parts fixes
supplémentaires sont attribuées selon les modalités suivantes :
- le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise.
- Président du Comité d’audit et de contrôle interne ou du
Le Comité des risques agit également en tant qu’US Risk
Comité des risques : 4 parts ;
Committee. Une charte dédiée annexée au règlement intérieur
en définit la mission, la composition, l’organisation et le - Président du Comité des nominations et du gouvernement
fonctionnement. Le Président du Comité des risques rapporte d’entreprise ou des rémunérations : 3 parts ;
ses travaux au Conseil d’administration qui les valide.
- membre du Comité des nominations et du gouvernement
  Sur décision des Présidents des Comités concernés, des réunions d’entreprise ou des rémunérations : 0,5 part ;
communes entre les Comités peuvent être organisées sur des
thèmes d’intérêt commun. Ces réunions sont coprésidées par les - membre du Comité d’audit et de contrôle interne ou du Comité
Présidents des Comités. des risques : 1 part.

 Le Conseil d’administration peut créer un ou plusieurs Comités Les parts fixes peuvent être réduites au prorata de l’assiduité
ad hoc. réelle dès lors que l’assiduité sur l’année est inférieure à 80%.


Le Comité des risques, le Comité des rémunérations et le Comité  La partie variable de la rémunération est répartie en fin d’année,
des nominations et du gouvernement d’entreprise peuvent en proportion du nombre de séances ou de réunions de travail
exercer leurs missions pour des sociétés du Groupe sur une base du Conseil d’administration et de chacun des Comités
consolidée ou sous-consolidée. auxquelles chaque administrateur aura participé.

 Le Secrétariat de chaque Comité est assuré par le Secrétaire du Les sessions exécutives, les séminaires de travail et les
Conseil d’administration ou une personne désignée par le formations ne sont pas comptabilisés comme des réunions du
Secrétaire du Conseil d’administration. Conseil d’administration et ne donnent pas lieu à l’attribution
d’une rémunération spécifique.
Le Secrétaire du Comité établit les procès-verbaux des réunions
qui sont conservés dans les archives propres à chaque Comité.
 Le Président de chaque Comité fait un rapport détaillé au
AC3)9,fKSfX )C3<;B ?<BB-+-,B ' C3CA,
Conseil d’administration rappelant les sujets examinés par le ?,AB<;;,9
Comité, les questions abordées ainsi que les recommandations Chaque administrateur nommé par l’Assemblée générale (qu’il soit en
qu’il formule en vue des décisions du Conseil d’administration. nom ou représentant permanent d’une personne morale) doit détenir
Un compte rendu écrit des travaux des comités est mis à la au moins 1 000 actions Société Générale. Chaque administrateur
disposition des membres du Conseil d’administration. dispose d’un délai de six mois pour détenir les 600 actions prévues par
Chaque Comité donne un avis au Conseil d’administration sur la les statuts et d’un délai complémentaire de six mois pour porter sa
partie du Document d’enregistrement universel traitant des détention à 1 000 actions.
questions relevant de son champ d’activité et fait un rapport Le Conseil d’administration fixe une quantité minimum d’actions que
annuel d’activité, soumis à l’approbation du Conseil les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs doivent conserver au
d’administration, destiné à être inséré dans le Document nominatif, jusqu’à la fin de leurs fonctions. Cette décision est
d’enregistrement universel. réexaminée au moins à chaque renouvellement de leur mandat. Tant
que cet objectif de détention d’actions n’est pas atteint, les Dirigeants

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mandataires sociaux consacrent à cette fin une part des levées AC3)9,fLKfX,;B,DA
d’options ou des attributions d’actions de performance telle que
déterminée par le Conseil d’administration. Cette information figure Le censeur assiste aux réunions, sessions exécutives et séminaires du
dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise de la Société. Conseil d’administration et peut participer aux séances des Comités
spécialisés, avec voix consultative. Il est soumis aux mêmes règles
Chaque mandataire social s’interdit de recourir à des opérations de d’éthique, de confidentialité, conflits d’intérêts et de déontologie que
couverture de cours sur ces actions. les administrateurs.
La rémunération du censeur est fixée par le Conseil d’administration
AC3)9,fLJfX A%3B+,B%+:3;3BCA%C,DAB sur proposition du Comité des rémunérations. Elle est égale à la
moyenne des rémunérations versées aux administrateurs en

 Les frais de déplacement, d’hébergement, de restauration et de application de l’article 18 du règlement intérieur, à l’exception des
mission des administrateurs, afférents aux réunions du Conseil rémunérations versées aux Présidents des comités et aux
d’administration, des Comités du Conseil d’administration, de administrateurs membres de l’US Risk Committee. Cette rémunération
l’Assemblée générale des actionnaires ou de toute autre réunion tient compte de son assiduité. Ses frais peuvent être remboursés dans
en relation avec les travaux du Conseil d’administration ou des les mêmes conditions que pour les administrateurs.
Comités sont pris en charge ou font l’objet d’un remboursement
par Société Générale, sur présentation des justificatifs.
Au moins une fois par an, le Comité des nominations et du
gouvernement d’entreprise examine l’état des frais des
administrateurs au titre de l’année précédente et, en tant que de
besoin, formule des propositions ou recommandations.


Pour le Président, la Société prend en outre en charge les frais
nécessaires à l’accomplissement de ses fonctions.

 Le Secrétaire du Conseil d’administration reçoit et contrôle les


pièces justificatives afférentes et veille à la prise en charge ou au
remboursement des sommes dues.

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ANNEXE 1 CHARTE DU COMITÉ D’AUDIT ET DE CONTRÔLE INTERNE DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 663


ANNEXE 2 CHARTE DU COMITÉ DES RISQUES DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 665
ANNEXE 3 CHARTE DU COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 667
ANNEXE 4 CHARTE DU COMITÉ DES NOMINATIONS ET DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 668
APPENDIX 5 CHARTER OF THE U.S. RISK COMMITTEE OF THE BOARD OF DIRECTORS OF SOCIETE GENERALE 669

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 fKf <;C,;D+,9%)2%AC,  fOf 3BB3<;B


La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du Il est notamment chargé :
Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement
( d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information
intérieur »). Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le
financière et extra-financière, notamment d’examiner la qualité
règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans
et la fiabilité des dispositifs en place, de faire toute proposition
le règlement intérieur.
en vue de leur amélioration et de s’assurer que les actions
Les sujets pouvant être traités en commun par le Comité d’audit et de correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement
contrôle interne et par le Comité des risques sont signalés par un dans le processus ; le cas échéant, il formule des
astérisque (*) dans chacune des chartes. recommandations pour en garantir l’intégrité ;
) d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au
 fLf =9, Conseil d’administration, en vue notamment de vérifier la clarté
des informations fournies et de porter une appréciation sur la
Sans préjudice de la liste détaillée des missions mentionnées à pertinence des méthodes comptables adoptées pour
l’article 5, le Comité d’audit et de contrôle interne a pour mission l’établissement des comptes sociaux et consolidés ; Il examine le
d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle périmètre des sociétés consolidées et, le cas échéant, les raisons
des informations comptables, financières, extra-financières ainsi que pour lesquelles des sociétés n’y seraient pas incluses ; Il examine
le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, de mesure, de également les modalités de mise en œuvre retenues pour
surveillance et de maîtrise des risques. Il conduit la procédure de l’application des principales normes comptables applicables au
sélection des Commissaires aux comptes. Il approuve les prestations Groupe, notamment en ce qui concerne les règles de
fournies par les Commissaires aux comptes autres que la certification provisionnement* ;
des comptes.
* de soumettre au Conseil d’administration son avis sur ces
comptes et la communication financière correspondante, après
 fMf <:?<B3C3<; avoir entendu l’avis des Commissaires aux comptes ;

Le Comité d’audit et de contrôle interne est composé de quatre + de rendre compte régulièrement au Conseil d’administration des
administrateurs au moins, nommés par le Conseil d’administration, résultats de la mission de certification des comptes, de la
qui présentent des compétences appropriées en matière financière, manière dont cette mission a contribué à l’intégrité de
comptable, de contrôle légal des comptes ou extra-financières. Deux l’information financière et extra-financière et du rôle qu’il a joué
tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du dans ce processus. Il l’informe sans délai de toute difficulté
Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise. rencontrée ;

Les responsables des fonctions de contrôle (risque, conformité, audit), , de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux
le Directeur financier ainsi que le Secrétaire général sont présents à comptes et d’émettre une recommandation au Conseil
toutes les réunions, sauf décision contraire du Président du Comité. d’administration, élaborée conformément aux dispositions de
l’article 16 du règlement (UE) n° 537/2014 du 16 avril 2014, sur
Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité leur désignation ou leur renouvellement, ainsi que sur leur
d’audit et de contrôle interne, sauf décision contraire du Comité. Ils rémunération ;
peuvent également être consultés en dehors des réunions et hors la
présence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs et de tout - de s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux comptes
salarié de l’entreprise. conformément à la réglementation en vigueur ;

Lorsque le comité procède à l’examen des arrêtés de comptes, il est . d’approuver, en application de l’article L. 823-19 du Code de
précédé d’une réunion avec les Commissaires aux comptes, hors la commerce et de la politique arrêtée par le Conseil
présence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs et de tout d’administration, la fourniture des services autres que la
salarié de l’entreprise. certification des comptes visés à l’article L. 822-11-2 dudit Code
après avoir analysé les risques pesant sur l’indépendance du
Le Dirigeant mandataire social exécutif en charge de la supervision du Commissaire aux comptes et les mesures de sauvegarde
contrôle interne est présent au Comité lorsque ce dernier examine le appliquées par celui-ci ;
rapport sur le contrôle interne.
/ d’examiner le programme de travail des Commissaires aux
Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs peuvent également, comptes, et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des
ponctuellement, assister aux travaux du Comité à sa demande. comptes par les Commissaires aux comptes conformément à la
réglementation en vigueur ;
 fNf -D;3<;B
Le Comité d’audit et de contrôle interne se réunit aussi souvent que
l’intérêt social l’exige et au moins quatre fois par an.

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0 d’assurer le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, Le Comité d’audit et de contrôle interne ou son Président entendent
de l’audit, et notamment en ce qui concerne les procédures les Directeurs en charge des fonctions de contrôle interne (risque,
relatives à l’élaboration et au traitement de l’information conformité, audit) ainsi que le Directeur financier, éventuellement à
comptable, financière et extra-financière. À cette fin, le comité, leur demande et, en tant que de besoin, les cadres responsables de
notamment : l’établissement des comptes, du contrôle interne, du contrôle des
risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique ; chaque
- examine le tableau de bord trimestriel du contrôle permanent
trimestre, avant la séance examinant le rapport du Directeur de l’audit,
du Groupe,
le comité l’entend dans une réunion hors la présence de tout autre
- procède à des revues du contrôle interne et du contrôle de la Dirigeant de l’entreprise.
maîtrise des risques des pôles, des directions et des principales
Le Comité d’audit et de contrôle interne transmet son avis à la
filiales,
Direction générale sur les objectifs et l’évaluation des responsables du
examine les programmes annuel et pluriannuel de contrôle contrôle des risques, du contrôle de conformité et du contrôle
périodique du Groupe, ainsi que leurs modifications, avant leur périodique.
approbation par le Conseil d’administration,
Le Comité d’audit et de contrôle interne fait un point annuel sur les
- suit l’exécution du plan d’audit de l’année et est sujets liés à :
systématiquement informé en cas de décalage ou report des
p la protection de la clientèle ;
missions,
p l’intégrité des marchés ;
donne son avis sur l’organisation et le fonctionnement des
services de contrôle interne*, p la mise en œuvre des obligations issues du RGPD (règlement général
sur la protection des données) ;
- examine les lettres de suite adressées par les superviseurs
bancaires ou de marché et émet un avis sur les projets de p la politique et la gestion fiscale du Groupe*.
réponse à ces lettres* ;
Le Comité d’audit assure un suivi annuel des cessions et des
1 de prendre connaissance des rapports établis pour se conformer acquisitions. Il reçoit un bilan post-mortem des opérations les plus
à la réglementation en matière de contrôle interne et en importantes.
particulier des rapports d’audit ;
Lors de chaque réunion du Conseil d’administration postérieure à la
2 en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le tenue d’un Comité d’audit, le Président du comité fait un rapport
financement du terrorisme (LCB-FT), de préparer les débats du détaillé rappelant les sujets examinés, les questions abordées ainsi
Conseil d’administration lorsque celui-ci : que les recommandations qu’il formule en vue des décisions du
Conseil d’administration.
- examine la politique, les dispositifs et les procédures ainsi que
leur efficacité*,
- est informé, au moins une fois par an, de l’activité et des
résultats des contrôles internes en matière LCB-FT, des
incidents et insuffisances ainsi que des mesures correctrices
apportées,
- approuve le rapport annuel de contrôle interne des dispositifs
de LCB-FT ;
3 d’examiner le dispositif mis en place concernant les « Lanceurs
d’alerte » et de son évolution ;
4 d’examiner les incidents de conformité ainsi que les plans
d’action correspondants ;
5 d’examiner le dispositif mis en place de prévention et de
détection de la corruption et du trafic d’influence. Il reçoit toutes
les informations nécessaires à cet effet ;
6 de donner au Conseil d’administration son avis préalablement à
la nomination et à la révocation du Directeur de l’audit et du
Directeur de la conformité.

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 fKf <;C,;D+,9%)2%AC, lui permettre d’éclairer le Conseil d’administration. Il examine et


prépare les débats du Conseil d’administration qui approuve les
La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du limites de risque et en particulier de risques de marché ;
Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement
intérieur »). Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le ) de procéder à un examen régulier des stratégies, politiques,
règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans procédures et systèmes permettant de détecter, gérer et suivre
le règlement intérieur. La typologie des risques entrant dans le champ les risques de toutes natures(2) et de communiquer ses
de compétence du comité est celle mentionnée dans le Risk Appetite conclusions au Conseil d’administration* ;
Statement du Groupe. * d’examiner les procédures de contrôle des risques et est
Les sujets pouvant être traités en commun par le Comité des risques et consulté pour la fixation des limites globales de risques ;
le Comité d’audit et du contrôle interne sont signalés par un astérisque + d’étudier les résultats des exercices annuels d’évaluation des
(*) dans chacune des chartes. fonctions risque, conformité et audit. À cette occasion, il est
informé des changements significatifs d’organisation des
fonctions de contrôle et, sur base annuelle, de leurs budgets et
 fLf =9, ressources. Lorsqu’il évalue la fonction audit*, il s’appuie sur les
Le Comité des risques prépare les travaux du Conseil d’administration informations reçues du Comité d’audit et de contrôle interne ;
sur la stratégie globale et l’appétence du Groupe en matière de risques
, d’émettre une opinion sur la politique et le niveau de
de toute nature(1), tant actuels que futurs, [et l’assiste lorsque les
provisionnement global du Groupe ainsi que sur les provisions
contrôles font apparaître des difficultés dans leur mise en œuvre].
spécifiques de montant significatif* ;
- d’examiner les rapports établis pour se conformer à la
 fMf <:?<B3C3<; réglementation bancaire sur les risques ;
Le Comité des risques est composé de quatre administrateurs au . d’examiner la politique de maîtrise des risques et de suivi des
moins nommés par le Conseil d’administration qui disposent de engagements hors bilan, au vu notamment de notes préparées à
connaissances, de compétences et d’une expertise en matière de cet effet par la Direction financière, la Direction des risques et les
risques. Deux tiers au moins des membres du comité sont Commissaires aux comptes* ;
indépendants au sens du Code AFEP-MEDEF de gouvernement
d’entreprise. / d’examiner, dans le cadre de sa mission, si les prix des produits
et services mentionnés aux livres II et III du Code monétaire et
Les responsables des fonctions de contrôle (risque, conformité, audit), financier proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie
le Directeur financier ainsi que le Secrétaire général sont présents à en matière de risques de la Société. Lorsque ces prix ne reflètent
toutes les réunions, sauf décision contraire du Président du comité. pas correctement les risques, il en informe le Conseil
Le Dirigeant mandataire social exécutif en charge de la supervision des d’administration et donne son avis sur le plan d’action pour y
fonctions de contrôle est présent au comité lorsque ce dernier remédier ;
examine l’évaluation de ces fonctions. Il peut également participer 0 sans préjudice des missions du Comité des rémunérations,
ponctuellement aux travaux du comité à sa demande. d’examiner si les incitations prévues par la politique et les
Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité pratiques de rémunération sont compatibles avec la situation de
des risques, sauf décision contraire du comité. Ils peuvent également la Société au regard des risques auxquels elle est exposée, de
être consultés en dehors des réunions. son capital, de sa liquidité ainsi que de la probabilité et de
l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus ;
1 d’examiner les risques afférents à la mise en œuvre par le Groupe
 fNf -D;3<;B des orientations en matière de responsabilité sociale et
Le Comité des risques se réunit aussi souvent que l’intérêt social environnementale y compris les risques climatiques et les
l’exige et au moins quatre fois par an. indicateurs relatifs à la culture et conduite ;
2 d’examiner la gestion du risque d’entreprise (enterprise risk
management) lié aux opérations de la Société aux États-Unis
 fOf 3BB3<;B conformément aux exigences des règles de la Réserve fédérale
Il est notamment chargé : américaine relatives aux normes prudentielles renforcées (US
Federal Reserve’s Enhanced Prudentiel Standards Rules) et aux
( d’assister le Conseil d’administration dans la détermination de la lignes directrices émises par les superviseurs (supervisory
stratégie globale et l’appétence en matière de risques de toute guidelines). Lorsqu’il agit en tant que US Risk Committee, le
nature. Il assiste le Conseil d’administration et prépare les Comité des risques fonctionne selon une charte dédiée qui fait
débats portant sur l’approbation annuelle de l’appétit pour le partie intégrante du présent article et le complète. Le Président
risque du Groupe (Group Risk Appetite Statement), ainsi que le du Comité des risques fait un rapport des travaux arrêtés par l’US
dispositif de gouvernance et de mise en œuvre de l’appétit pour Risk Committee au Conseil d’administration qui les valide ;
le risque (Group Risk Appetite Framework). Il est régulièrement
informé de l’évolution du contexte des risques notamment pour

(1) La typologie des risques est celle mentionnée dans le Group Risk Appetite Statement.
(2) La typologie des risques entrant dans le champ de compétence du comité se situe dans le chapitre du Document d’enregistrement universel consacré aux risques.

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3 d’examiner, au moins semestriellement, les risques liés à la : d’examiner les risques liés à la politique de sécurité des
sécurité financière, la politique de lutte contre le blanchiment de systèmes d’information y compris la cybersécurité, la stratégie
capitaux et le financement du terrorisme mentionnée à informatique et les activités externalisées ;
l’article L. 561-4-1 du Code monétaire et financier, les dispositifs
; d’examiner les incidents significatifs pouvant toucher
et les procédures mis en place pour se conformer aux
l’établissement au regard des risques issus de la cartographie et
dispositions du II de l’article L. 561-36-1 du même Code et les
associés à la réputation, la conformité, les opérations, les
mesures correctrices nécessaires pour remédier aux incidents
chantiers réglementaires. En particulier, il examine les risques
importants et aux insuffisances en matière de lutte contre le
environnementaux ou liés à la mise en œuvre de l’ESG, la qualité
blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de
des données notamment tel que prévu par le standard BCBS 239,
gel des avoirs et d’interdiction de mise à disposition ou
la gestion des litiges ;
d’utilisation des fonds ou ressources économiques et de
s’assurer de leur efficacité* ; < de transmettre au Comité des rémunérations un avis sur la prise
en compte des risques dans le dispositif de rémunération de la
4 d’examiner les documents et de préparer les débats et décisions
population régulée (professionnels des marchés et autres) ;
du Conseil d’administration sur l’ICAAP (internal capital
adequacy assessment process) et l’ILAAP (internal liquidity = de procéder régulièrement à un examen des points d’attention
adequacy assessment processes) ; issus des comités nouveaux produits ;
5 d’examiner régulièrement les tableaux de bord sur les risques de > de donner son avis préalablement à la nomination et à la
toute nature y compris de réputation et de conformité. Il révocation du Directeur des risques au Conseil d’administration.
examine également les tableaux de bord sur les opérations. Il est
destinataire de toutes les informations prévues par la Le Comité des risques ou son Président entendent les Directeurs en
réglementation ou le Risk Appetite Framework sur les bris de charge des fonctions de contrôle interne (risque, conformité, audit)
limites et les mesures correctrices ; ainsi que le Directeur financier et, en tant que de besoin, les cadres
responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, du
6 d’examiner le suivi des recommandations des superviseurs dans contrôle des risques, du contrôle de conformité et du contrôle
son domaine de compétence ; périodique.
7 d’examiner les plans de continuité d’activité et de résilience Le Comité est tenu informé par la Direction générale de la désignation
opérationnelle ; des responsables des fonctions de contrôle interne de second niveau
et du contrôle périodique.
8 d’examiner le plan préventif de rétablissement qui est
communiqué à la BCE et délibère sur tout plan similaire
demandé par d’autres autorités ;
9 d’examiner les éléments nécessaires à l’établissement du plan
de résolution communiqués aux autorités de contrôle
compétentes ;

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 fK <;C,;D+,9%)2%AC, * de la politique de rémunération des salariés régulés au sens de la


réglementation bancaire dont les activités professionnelles ont
La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du une incidence significative sur le profil de risque de la Société ou
Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement du Groupe ainsi que tout salarié qui, au vu de ses revenus
intérieur »). Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le globaux, se trouve dans la même tranche de rémunération.
règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans
le règlement intérieur. Il prépare le contrôle par le Conseil d’administration de la
rémunération du Directeur des risques, du Directeur de la Conformité
et du Directeur de l’Audit, après avis du Comité d’audit et de contrôle
 fL =9, interne et du Comité des risques, chacun en ce qui le concerne.

Le Comité des rémunérations prépare les décisions du Conseil Il reçoit toute information nécessaire à sa mission.
d’administration concernant les rémunérations, notamment celles
Il examine les rapports annuels transmis aux autorités de tutelle.
relatives à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux ainsi
que celles des personnes qui ont une incidence sur le risque et la Il entend, en tant que de besoin, la Direction générale, les
gestion des risques dans la Société. responsables de Business Units et Service Units et les responsables des
fonctions de contrôle.

 fM <:?<B3C3<; Il peut être assisté par les services de contrôle interne ou des experts
extérieurs.
Il est composé de quatre administrateurs au moins et comprend un
administrateur élu par les salariés. Deux tiers au moins des membres Plus particulièrement, le comité :
du comité sont indépendants au sens du Code AFEP-MEDEF(1). Sa ( propose au Conseil d’administration, dans le respect de la
composition lui permet d’apprécier les politiques et les pratiques de réglementation applicable aux établissements de crédit, des
rémunération au regard de la gestion des risques, des fonds propres et principes énumérés par le Code AFEP-MEDEF de gouvernement
des liquidités de la Société. d’entreprise et des normes professionnelles, les principes de la
politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux
exécutifs, et notamment les critères de détermination, la
 fN -D;3<;B structure et le montant de cette rémunération y compris les
Le Comité des rémunérations se réunit aussi souvent que l’intérêt indemnités et avantages en nature, de prévoyance ou de retraite
social l’exige et au moins quatre fois par an. et les rémunérations de toute nature perçues de l’ensemble des
sociétés du Groupe ; il veille à leur application ;
) prépare l’évaluation annuelle de la performance des Dirigeants
 fO 3BB3<;B
mandataires sociaux exécutifs ;
Il procède à un examen annuel :
* propose au Conseil d’administration la politique d’attribution
( des principes de la politique de rémunération de l’entreprise ; d’actions de performance ;
) des rémunérations, indemnités et avantages de toute nature + prépare les décisions du Conseil d’administration relatives à
accordés aux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs de l’épargne salariale et à l’actionnariat salarié.
l’entreprise ainsi que des Dirigeants Effectifs s’ils sont différents ;

(1) Pour le calcul du taux d’indépendants au sein des comités, le Code AFEP-MEDEF ne prend pas en compte les salariés.

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 fK <;C,;D +, 9% )2%AC, * est chargé de faire des propositions au Conseil d’administration
pour la nomination des administrateurs, des censeurs et des
La présente charte fait partie intégrante du règlement intérieur du membres des comités. À cet effet, il prépare les critères de
Conseil d’administration de Société Générale (le « règlement sélection qui seront soumis au Conseil d’administration, propose
intérieur »). Tout sujet non couvert par la présente charte est régi par le au Conseil d’administration un objectif à atteindre en ce qui
règlement intérieur de même que les termes utilisés sont définis dans concerne la représentation équilibrée des femmes et des
le règlement intérieur. hommes au sein du Conseil d’administration et élabore une
politique ayant pour objet d’atteindre cet objectif(1) ;
 fL =9, + dans l’exercice de ses missions, il s’attache à respecter
l’ensemble des conditions posées par l’ABE et la BCE dans le
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise prépare cadre des examens dits « fit and proper » ;
les décisions du Conseil d’administration en matière de sélection des
administrateurs, de nomination des Dirigeants mandataires sociaux , prépare et revoit, chaque année, le plan de succession des
exécutifs, de plans de succession, de composition instances mandataires sociaux notamment en cas de vacance
dirigeantes et de bon fonctionnement du Conseil d’administration, imprévisible, après avoir diligenté les études utiles ;
notamment l’application des règles de gouvernance décrites dans le
- s’assure de l’existence d’une procédure de sélection de
règlement intérieur.
nomination pour les détenteurs de fonctions clés et il est
informé de la nomination des Responsables de Business Unit ou
 fM <:?<B3C3<; de Service Unit. Il a communication de leur plan de succession et
en rend compte au Conseil d’administration ;
Il est composé de quatre administrateurs au moins. Deux tiers au
moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code . donne son avis au Conseil d’administration sur la nomination et
AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise. Le Directeur général est la révocation des Directeurs des risques, de la Conformité et de
associé, en tant que de besoin, aux travaux du comité. l’audit, après avis :
- du Comité des risques pour le Directeur des risques, et

 fN -D;3<;B - du Comité d’audit et de contrôle interne pour les Directeurs de


l’audit et de la conformité ;
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise se réunit
aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins quatre fois par an. / prépare l’examen par le Conseil d’administration des questions
relatives au gouvernement d’entreprise ainsi que les travaux du
Conseil d’administration sur les sujets relatifs à la Culture
 fO 3BB3<;B d’entreprise. Il propose au Conseil d’administration la
présentation du Conseil d’administration dans le Document
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise :
d’enregistrement universel et notamment la liste des
( examine périodiquement et au moins une fois par an la administrateurs indépendants ;
structure, la taille, la composition et l’efficacité des travaux du
0 prépare les travaux du Conseil d’administration relatifs à la
Conseil d’administration au regard des missions qui lui sont
gouvernance des filiales afin de s’assurer du respect des
assignées et soumet au Conseil d’administration toutes
principes généraux applicables au Groupe ;
recommandations utiles à la réalisation de l’évaluation annuelle
du Conseil d’administration et de ses membres. Cette évaluation 1 prépare les travaux du Conseil d’administration en cas de
est préparée par le comité, son Président en rend compte au révision des statuts de la Société ou du règlement intérieur du
Conseil d’administration. Tous les trois ans, lorsque l’évaluation Conseil d’administration ;
est réalisée par un cabinet externe, le comité fait toute
2 propose au Conseil d’administration la répartition de la
proposition pour la sélection du cabinet et le bon déroulement
rémunération des administrateurs.
de l’évaluation ;
) examine périodiquement les politiques du Conseil
d’administration en matière de sélection et de nomination des
Dirigeants mandataires sociaux, il formule des
recommandations en la matière ;

(1) L’objectif et la politique des établissements de crédit, ainsi que les modalités de mise en œuvre, sont rendus publics conformément au c) du paragraphe 2 de l’article 435 du
règlement (UE) n° 575/2013 du 26 juin 2013.

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The U.S. Risk Committee (« Committee » or the « USRC ») of the The Committee shall approve an annual agenda submitted to it by
Societe Generale (« SG » or « SG Group ») Board of Directors the SGUS Chief Executive Officer after consultation with the SGUS
(« Board ») is formed in accordance with the requirements of the Chief Risk Officer and SGUS General Counsel. The agenda for each
Enhanced Prudential Standards for Bank Holding Companies and meeting is based off the approved annual agenda, with additions
Foreign Banking Organizations (« EPS Rules ») as promulgated by and modifications as relevant issues within the USRC’s mandate arise
the Board of Governors of the Federal Reserve System(1). The each year. Materials for each meeting of the Committee are typically
Committee’s mandate is to (a) review all kinds of risks, both current circulated to Committee members no less than five business days
and future, relating to, booked in or arising from SG’s business, prior to meetings.
activities, affairs and operations in the United States, including SG’s
subsidiaries, branches and representative offices in the United States 
 
(collectively, « SGUS »), (b) advise the Board on the overall strategy
and the appetite regarding such risks, and (c) assist the Board when The Committee may meet as often as it determines is appropriate to
it oversees the implementation of this strategy; and (d) oversee the carry out its responsibilities under this charter, provided that the
adequacy and effectiveness of the SGUS Internal Audit function. Committee shall meet at least once per quarter. Special meetings of
the Committee may be held from time to time.
For avoidance of doubt, it is the responsibility of SG and SGUS senior
management to identify and assess SGUS’ exposure to risk and
escalate those risks, and planned mitigants, to the Committee.



Although the Committee is responsible for overseeing the SGUS The SGUS General Counsel (or his or her designee) shall be the
enterprise risk management function and challenging management Secretary of the Committee and shall document the meetings. Minutes
on SGUS risk issues, it is not the sole body responsible for ensuring shall be circulated to the Committee members prior to the next
that SGUS’ risk management function is carried out efficiently and meeting of the Committee and shall be approved at such subsequent
effectively. meeting of the Committee. The official records of Committee meetings
shall be maintained by the Secretary to the Board.
 
The USRC is formed pursuant to Article 17.9 of the Internal Rules of
   




the SG Board of Directors, as amended from time to time (the The mandate of the Committee, including its function of challenging
« Internal Rules »), which forms the USRC and this charter forms part management, is set forth above. The Committee’s specific roles and
of and supplements the Internal Rules. Any topic not covered herein responsibilities in fulfillment of this mandate include the following:
shall be governed by the Internal Rules.
p regularly receiving updates from the Heads of the Internal Control
functions (risk, compliance, internal audit) as well as the Chief
 
 Financial Officer and, as necessary, other SGUS managers;
The Committee is composed of the members of the SG Board’s Risk
p at least annually, reviewing and approving the SGUS enterprise
Committee (Comité des risques), the Chair of the Board’s Audit and risk management framework including, but not limited to, the
Internal Control Committee (Comité d’audit et de contrôle interne). elements of the framework relating to liquidity risk management,
and the other members of the Comité d’audit et de contrôle interne and any material revisions thereto;
unless the Board has provided an exception to one or more of such
members. The Committee is chaired by the Chair of the Comité des p at least annually, reviewing and approving the SGUS Risk Appetite
risques. If the Committee Chair cannot be present at a meeting, he or Statement, and any material revisions thereto, and reviewing any
she shall delegate the role to the Chair of the Comité d’audit et de other relevant overarching policies establishing the SGUS risk
contrôle interne. management governance and risk control infrastructure as well as
the processes and systems for implementing, monitoring and
The Committee shall meet the requirements for independent reporting compliance with such policies;
membership set out in the Internal Rules and shall at all times
include at least one member who meets the independence p on a quarterly basis, reviewing a quarterly report from the U.S.
requirements set forth in the EPS Rules. Chief Risk Officer on risks affecting SGUS, which risks include, but
are not limited to, liquidity risk. For avoidance of doubt, no
  
 

 member of the SG management has the right to demand changes
to or veto the contents of the quarterly risk report;
The presence of at least a majority of the members of the Committee
shall constitute a quorum. If a quorum is present, the Committee may p at least annually, reviewing and approving the SGUS Liquidity Risk
act through the vote of a majority of the Directors who are in Policy, and any material revisions thereto;
attendance. Committee members may attend meetings in person, or
by video conference or by telephone. Committee decisions may be
taken absent a meeting by unanimous written consent.

(1) 79 Fed. Reg. 17,240 (Mar. 27, 2014), codified at 12 C.F.R. Part 252.

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p at least quarterly, and more frequently if needed, conducting in SGUS General Counsel) relating to: the completion status of the
camera meetings with the SGUS Chief Risk Officer with no other SG annual audit plan, including any significant changes made to such
Group or SGUS personnel present. In addition, the SGUS Chief Risk plan; updates on ongoing SGIAA remediation plans, if any; and the
Officer shall have unfettered access to the USRC should he or she results of SGIAA key performance indicators and internal and
need to report an issue, finding, conclusion, recommendation or external quality assurance reviews;
analysis to the Committee;
p as and when requested by SGIAA, conducting in camera meetings
p at least annually, reviewing and approving the acceptable level of with the SGIAA Chief Audit Executive. In addition, the SGIAA Chief
liquidity risk that SG may assume in connection with the operating Audit Executive shall have unfettered access to the USRC should he
strategies for its combined U.S. operations (liquidity risk or she need to report an issue, finding, conclusion,
tolerance), taking into account the capital structure, risk profile, recommendation or analysis to the Committee;
complexity, activities, size and SG’s enterprise-wide liquidity risk
p at least annually: reviewing SGIAA’s annual Independent and
tolerance of such operations;
Objectivity Assertion Presentation and SGIAA’s annual skills
p at least semi-annually, reviewing information sufficient to assessment; assessing the ability of SGIAA to operate
determine whether SG’s combined U.S. operations are operating in independently and objectively; and raising any concerns regarding
accordance with its established liquidity risk tolerance and to SGIAA to the Group Head of Audit and the SGUS CEO; and
ensure that such liquidity risk tolerance is consistent with SG’s
p at least annually, receiving information and training on a range of
enterprise-wide liquidity risk tolerance;
topics affecting SGUS. Such topics will change from time to time
p at least annually, reviewing SGUS significant business lines and but will typically include antibribery and corruption, liquidity risk,
products to determine whether each creates or has created any human resources, culture & conduct, information technology risk
unanticipated liquidity risk and whether the liquidity risk of each is management; cybersecurity, regulatory developments and
within the established liquidity risk tolerance; litigation and enforcement developments.
p at least annually, reviewing and approving the SGUS contingency Additional details on the periodicity of all the foregoing topics are set
funding plan and any material revisions thereto; forth in the annual agenda of the Committee.
p at least annually, reviewing the SGUS business plans, results and For avoidance of doubt, all SGIAA presentations referenced herein
strategy; shall be made to the Committee and the SGIAA Chief Audit Executive
interactions described herein shall be with the Committee. The Group
p on a regular basis, reviewing progress on all SGUS remediation
Audit function shall continue to report to the Comité d’audit et de
projects arising from prudential supervisory issues;
contrôle interne and may in its discretion include information in its
p at least quarterly, reviewing information about the SGUS reports about any matters relating to SGUS or SGIAA and its work.
corporate compliance framework, including metrics, updates and
Annex A contains a list of all documents scheduled for approval by
challenges;
the Committee on an annual basis. Other items may also be
p at least annually, reviewing and approving the SGUS Compliance presented to the Committee for approval as needed.
Risk Management Program Framework and any material revisions
thereto;     
  
p serving as the ultimate oversight body over SGUS’ compliance with Amendments to this charter shall be approved by the Committee and
U.S. anti-money laundering laws, including the Bank Secrecy Act, the SG Board after prior examination by the Nomination and
Office of Foreign Assets Control regulations, and applicable Corporate Governance Committee of the Board.
know-your-customer requirements and, at least annually,
reviewing the SGUS framework for compliance with such
  

regulations and requirements;
The Committee may request select, retain and terminate special risk
p annually, reviewing and approving the SGUS Internal Audit
management, legal, financial, accounting, audit or other
function (« SGIAA ») proposed annual audit plan, SGIAA Charter
professional advisors to assist the Committee in performing its
and key performance indicators;
responsibilities under this charter at the corporation’s expense, after
p on a regular basis, reviewing reports from SGIAA relating to: the informing the Chairman of the Board of Directors or the Board of
conclusions of the audit work, including the adequacy of key SGUS Directors itself, and subject to reporting back to the Board thereon.
risk management processes, areas of higher risk, the status of Such retention shall be coordinated by the Committee Chair with the
issues and recommendations, root-cause analysis, and assistance of the Secretary to the Board.
information on significant industry and institution thematic trends;
p on a regular basis, receiving a presentation from the SGIAA Chief
Audit Executive provided outside of the presence of SGUS senior
management (other than the SGUS Chief Executive Officer and the

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Annex A: List of Items Approved by the Committee Annually


SGUS Risk Appetite Statement
SGUS Liquidity Risk Tolerance
SGUS Enterprise Risk Management Framework
SGUS Contingency Funding Plan
SGUS Liquidity Risk Policy
Annual U.S. Risk Committee Agenda
SGUS Compliance Risk Management Program Framework
SGIAA Charter
SGIAA Key Performance Indicators
SGIAA Annual Audit Plan

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+,f9e3;0<A:%C3<;?,A:%;,;C, er
p 05.05.2022 – Résultats du 1  trimestre 2022
p 06.01.2022 - Société Générale annonce le projet d'acquisition de e
p 03.08.2022 – Résultats du 2  trimestre 2022
LeasePlan par ALD en vue de créer un leader de la mobilité
e
p 04.11.2022 – Résultats du 3  trimestre 2022
p 03.02.2022 - Communication des exigences prudentielles de capital
e
applicables au 1er mars 2022 p 08.02.2023 – Résultats de l’année 2022 et du 4  trimestre 2022

p 11.04.2022 - Société Générale cesse ses activités en Russie et signe


un accord en vue de céder Rosbank et ses filiales russes d'assurance -)9%A%C3<;B:,;BD,99,B+D;<:(A,C<C%9
p 18.05.2022 - Société Générale annonce la finalisation de la cession +,f+A<3CB+,F<C,,C+e%)C3<;B
de Rosbank ainsi que de ses filiales d’assurance en Russie à Interros
p 12 formulaires de déclaration
Capital
p 30.09.2022 – Slawomir Krupa proposé par le Conseil
d'administration comme futur Directeur général ,B)A3?C30B+,B?A<1A%::,B+,A%)2%C
p 29.11.2022 – Société Générale : Lancement de l’augmentation de
+e%)C3<;B,C(39%;B+D)<;CA%C+,93@D3+3C-
capital d’ALD. p 13.01.2022 - Bilan semestriel du contrat de liquidité
p 15.12.2022 – Communication des exigences prudentielles de capital p 10.05.2022 – Descriptif du programme de rachat d’actions
applicables au 1er janvier 2023
p 06.07.2022 – Bilan semestriel du contrat de liquidité

p du 16.08.2022 au 12.12.2022 - Déclarations de rachat d'actions et


<)D:,;C+,+[,;A,13BCA,:,;CD;3F,AB,9 Informations sur les opérations effectuées dans le cadre d'un
,C%:,;+,:,;CB programme de rachat d'actions (19 déclarations)
p 09.03.2022 – Document d'enregistrement universel 2022

p 09.03.2022 – Mise à disposition du Document d'enregistrement %??<ACBBDA9,1<DF,A;,:,;C


universel 2022 +e,;CA,?A3B,
p 06.05.2022 – Mise à disposition du premier amendement au p 09.03.2022 – Mise à disposition du rapport sur le gouvernement
Document d'enregistrement universel 2022 déposée le 6 mai 2022 d’entreprise
p 06.05.2022 – Premièr amendement du Document d'enregistrement
universel 2022 déposé le 6 mai 2022
<::D;3@D-B+,:3B,'+3B?<B3C3<;
p 04.08.2022 – Mise à disposition du deuxième amendement au <Df+,f)<;BD9C%C3<;+,B3;0<A:%C3<;B
Document d'enregistrement universel 2022
A,9%C3F,B%DGf%BB,:(9-,B+e%)C3<;;%3A,B
p 04.08.2022 – Deuxième amendement au Document d'enregistrement
p 14.04.2022 – Mise à disposition ou consultation des informations
universel 2022 déposé le 4 août 2022
relatives à l’Assemblée générale mixte des actionnaires du 17 mai
p 04.11.2022 - Mise à disposition du troisième amendement au 2022
Document d'enregistrement universel 2022
p 04.11.2022– Troisième amendement au Document d'enregistrement
universel déposé le 4 novembre 2022

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M. Frédéric Oudéa
Directeur général de Société Générale

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J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel
sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le Rapport
de gestion (dont la table de concordance du Rapport financier annuel, au chapitre 9, indique le contenu) présente un tableau fidèle de l’évolution
des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et qu’il décrit les
principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.

Paris, le 13 mars 2023


Le Directeur général
Frédéric Oudéa

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Nom : Société Ernst & Young et Autres Nom : Société Deloitte & Associés
représentée par M. Micha Missakian et M. Vincent Roty représentée par M. Jean-Marc Mickeler et Mme. Maud Monin
Adresse : 1/2, place des Saisons Adresse : 6, place de la Pyramide
92400 Courbevoie – Paris-La Défense  92908 Paris- La Défense Cedex
Date de nomination : 22 mai 2012 Date de 1re nomination : 18 avril 2003
Date de renouvellement : 23 mai 2018 Date du dernier renouvellement : 23 mai 2018
Durée du mandat en cours : six exercices Durée du mandat en cours : six exercices
Expiration de ce mandat : à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire Expiration de ce mandat : à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire
devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023

Les sociétés Ernst & Young et Autres et Deloitte & Associés sont enregistrées comme Commissaires aux comptes auprès de la Compagnie régionale
des Commissaires aux comptes de Versailles.

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9.1.1 Table de concordance du Document
d’enregistrement universel 676
9.1.2 Table de concordance du rapport
financier annuel 678
9.1.3 Table de concordance à destination
du greffe 678
9.1.4 Déclaration de performance
extra-financière (DPEF) –
table de concordance 682

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La présente table de concordance reprend les rubriques prévues par l'annexe 1 (sur renvoi de l'annexe 2) du Règlement délégué (UE) 2019/980 de la
Commission du 14 mars 2019 complétant le Règlement (UE) 2017/1129 du Parlement européen et du Conseil abrogeant le règlement (CE) n°809/2004
de la Commission, et renvoie aux pages du présent Document d'enregistrement universel où sont mentionnées les informations relatives à chacune
de ces rubriques.

Numéros de pages du Document


Chapitres d'enregistrement universel

1 PERSONNES RESPONSABLES
1.1 Nom et fonction des personnes responsables 674
1.2 Déclaration des personnes responsables 674
1.3 Déclaration ou rapport attribué à une personne intervenant en qualité d'expert NA
1.4 Informations provenant de tierces parties NA
1.5 Déclaration de l'émetteur 684
2 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES
2.1 Nom et adresse des contrôleurs légaux des comptes 674
2.2 Démission, révocation ou non-renouvellement des commissaires aux comptes NA
3 FACTEURS DE RISQUE 163-174
4 INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
4.1 Raison sociale et nom commercial de l’émetteur 643
4.2 Lieu et numéro d’enregistrement et LEI de l’émetteur 643
4.3 Date de constitution et durée de vie de l’émetteur 643
4.4 Siège social et forme juridique de l’émetteur, législation applicable, pays dans lequel il est constitué, 643
adresse et numéro de téléphone du siège social et site web
5 APERÇU DES ACTIVITÉS
5.1 Principales activités 8-10 ; 18-26 ; 54-58
5.2 Principaux marchés 8-17 ; 18-26 ; 28-29 ; 67-68 ; 506-507
5.3 Evénements importants dans le développement des activités 6-26
5.4 Stratégie et objectifs 11-17 ; 18-26 ; 30-31
5.5 Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, NA
commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication
5.6 Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle 30-40
5.7 Investissements 64-65 ; 288 ; 326 ; 357 ; 396-404
6 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
6.1 Description sommaire du Groupe 8-10 ; 28-29
6.2 Liste des filiales importantes 28-29 ; 518 -550
7 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT
7.1 Situation financière 30-45 ; 59-63 ; 564-569
7.2 Résultats d’exploitation 30-45
8 TRÉSORERIE ET CAPITAUX
8.1 Informations sur les capitaux de l’émetteur 61 ; 374-378 ; 499 -504 ; 606-609
8.2 Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur 379
8.3 Informations sur les besoins de financement et la structure de financement de l’émetteur 62-63
8.4 Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer NA
sensiblement sur les activités de l’émetteur
8.5 Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les 61-63 ; 65
engagements visés au point 5.7.2.
9 ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE 16-17 ; 41 ; 195
10 INFORMATIONS SUR LES TENDANCES
10.1 Principales tendances récentes ayant affecté la production, les ventes et les stocks, les coûts et les prix 65-66
de vente depuis la fin du dernier exercice
Tout changement significatif dans la performance financière du Groupe ou fournir une déclaration
négative appropriée

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Numéros de pages du Document


Chapitres d'enregistrement universel

10.2 Tendance, incertitude, contrainte, engagement ou événement raisonnablement susceptible d'influer 16-17
sensiblement sur les perspectives de l'émetteur, au moins pour l'exercice en cours
11 PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE 33
12 ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE
12.1 Conseil d’administration et Direction générale 70-111
12.2 Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la 158
Direction générale
13 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES
13.1 Montant de la rémunération versée et les avantages en nature 112-154
13.2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du 486-493
versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages
14 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
14.1 Date d’expiration du mandat actuel 74-75 ; 81-88 ; 106-107 ; 113 ; 153
14.2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration NA
14.3 Informations sur le Comité d'audit et le Comité de rémunération de l’émetteur 95-104
14.4 Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime de gouvernement d’entreprise 71
14.5 Incidences significatives potentielles sur le gouvernement d'entreprise, y compris les modifications 72-75
futures de la composition du conseil et des comités
15 SALARIÉS
15.1 Nombre de salariés 293
15.2 Participations et stock-options des administrateurs et des dirigeants 74 ; 81-88 ; 106-107 ; 112-154
15.3 Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur 487 ; 494 : 638-639 ; 644-645
16 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
16.1 Actionnaires détenant plus de 5% du capital social ou des droits de vote 639-640
16.2 Droits de vote différents des actionnaires susvisés 639-640 ; 643-644
16.3 Contrôle de l’émetteur 639-640 ; 642
16.4 Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un NA
changement de son contrôle
17 TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES 158-159 ; 487
18 INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES
RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR
18.1 Informations financières historiques 10 ;30-45 ; 162 ; 374-634
18.2 Informations financières intermédiaires et autres NA
18.3 Audit des informations financières annuelles historiques 557-563 ; 628-634
18.4 Informations financières proforma NA
18.5 Politique en matière de dividendes 13 ; 638
18.6 Procédures judiciaires et d’arbitrage 270 ; 624-627
18.7 Changement significatif de la situation financière de l'emetteur 65
19 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
19.1 Capital social 156-157 ; 636-646
19.2 Acte constitutif et statuts 646-651
20 CONTRATS IMPORTANTS 65
21 DOCUMENTS DISPONIBLES 643-645

En application du règlement délégué (UE) 2019/980 du 14 mars 2019 Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages
complétant le règlement (UE) numéro 2017/1129 du Parlement 538 à 615 et 133 – 135, 167-172, 180-181, 191-194, 196, 206–210, 213–
européen et du Conseil, les informations suivantes sont incorporées 217, 222-226, 228-229, 242–247, 350–537 et pages 27 à 61, du
par référence dans le Document d’enregistrement universel : Document d’enregistrement universel déposé auprès de l’AMF le 9
mars 2022 sous le numéro D. 22-0080.
p les comptes annuels et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre
2020, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le Les chapitres du Document d’enregistrement universel D. 22-0080 et
Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages du Document d'enregistrement universel D.21-0138 non visés
523 à 592 et 138–141, 168–171, 179-180, 190, 192 – 196, 204 – 208, ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts à un
211 – 218, 224-228, 230-231, 243–248, 352 – 522, 593 – 598, et pages autre endroit du présent Document d'enregistrement universel.
27 à 61, du Document d’enregistrement universel déposé auprès de
Les deux documents de référence visés ci-dessus sont disponibles sur
l’AMF le 17 mars 2021 sous le numéro D. 21-0138 ;
les sites Internet de la Société www.societegenerale.com et de
p les comptes annuels et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre l’Autorité des Marchés Financiers www.amf-france.org.
2021, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le

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En application de l’article 222-3 du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, le rapport financier annuel mentionné au I de
l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document d’enregistrement universel :

États financiers N° de page

Attestation du responsable de document 674


Rapport de gestion
 Analyse des résultats, de la situation financière, des risques et des principales caractéristiques des procédures 8-26 ; 30-45 ; 59-60 ; 163-289 ; 373-556 ;
decontrôle interne et de gestion des risques pour l’élaboration et le traitement de l’information comptable et 564-570
financière de la société mère et de l’ensemble consolidé (article L. 225-100-1 du Code de commerce)
 Informations relatives aux rachats d’actions (article L. 225-211 alinéa 2 du Code de commerce) 640-642
 Informations relatives aux implantations et activités (article L. 511-45 du Code monétaire et financier) 67-68
États financiers
 Comptes sociaux 571-627
 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 628-634
 Comptes consolidés 374-556
 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 557-563

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En application de l’article L. 232-23 du Code de commerce, il est précisé que le Document d’enregistrement universel comporte les éléments décrits
aux pages et/ou chapitres suivants du présent document :

États financiers N° de page

 Comptes annuels 571-627


 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 628-634
 Comptes consolidés 374-556
 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 557-563

Rapport de gestion (article L. 225-100 du Code de commerce)  N° de page

1 SITUATION ET ACTIVITÉ DU GROUPE


1.1 Situation de la société durant l’exercice écoulé et analyse objective et Articles L. 225-100-1, I., 1°, 28-68 ; 374-634;
exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation L. 232-1, II, L. 233-6 et L. 233-26
financière de la société et du groupe, notamment de sa situation du code de commerce
d'endettement, au regard du volume et de la complexité des affaires
1.2 Indicateurs clefs de performance de nature financière Article L. 225-100-1, I., 2° 30-45
1.3 Indicateurs clefs de performance de nature non financière ayant trait à Article L. 225-100-1, I., 2° 46-47
l’activité spécifique de la société et du groupe, notamment les informations
relatives aux questions d'environnement et de personnel
1.4 Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la Articles L. 232-1, II. et L. 233-26 65-66
date à laquelle le Rapport de gestion est établi du code de commerce
1.5 Identité des principaux actionnaires et détenteurs des droits de vote aux Article L. 233-13 639
assemblées générales, et modifications intervenues au cours de l’exercice du code de commerce
1.6 Succursales existantes Article L. 232-1, II 28-29
du code de commerce
1.7 Prises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège social Article L. 233-6 al. 1 64
sur le territoire français du Code de commerce
1.8 Aliénations de participations croisées Articles L. 233-29, L. 233-30 et NA
R. 233-19 du code de commerce
1.9 Évolution prévisible de la situation de la société et du groupe et perspectives Articles L. 232-1, II et L. 233-26 16-17
d’avenir du code de commerce
1.10 Activités en matière de recherche et de développement Articles L. 232-1, II et L. 233-26 NA
du code de commerce
1.11 Tableau faisant apparaître les résultats de la société au cours de chacun des Article R. 225-102 10
cinq derniers exercices du code de commerce

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Rapport de gestion (article L. 225-100 du Code de commerce)  N° de page

1.12 Informations sur les délais de paiement des fournisseurs et des clients Article D. 441-4 566-567
du code de commerce
1.13 Montant des prêts interentreprises consentis et déclaration du commissaire Articles L. 511-6 et R. 511-2-1-3 628-634
aux comptes du code monétaire et financier
2 CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES
2.1 Description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est Article L. 225-100-1, I., 3° 163-289
confrontée du code de commerce
2.2 Indications sur les risques financiers liés aux effets du changement climatique Article L. 22-10-35, 1° 273-286
et la présentation des mesures que prend l'entreprise pour les réduire en du code de commerce
mettant en œuvre une stratégie bas-carbone dans toutes les composantes
de son activité
2.3 Principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion Article L. 22-10-35, 2° 175-195
des risques mises en place, par la société et par le groupe, relatives à du code de commerce
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière
2.4 Indications sur les objectifs et la politique concernant la couverture de Article L. 225-100-1., 4° 162-289
chaque catégorie principale de transactions et sur l’exposition aux risques du code de commerce
de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie, ce qui inclut l’utilisation des
instruments financiers
2.5 Dispositif anti-corruption Loi n°2016-1691 267-268
du 9 décembre 2016 dite « Sapin 2 »
2.6 Plan de vigilance et compte-rendu de sa mise en oeuvre effective Article L. 225-102-4 361-371
du code de commerce
3 RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Informations sur les rémunérations
3.1 Politique de rémunération des mandataires sociaux Article L. 22-10-8, I., alinéa 2 112-154
du code de commerce Article R.
22-10-14 du code de commerce
3.2 Rémunérations et avantages de toute nature versés durant l’exercice ou Article L. 22-10-9, I., 1° 112-154
attribués au titre de l’exercice à chaque mandataire social du code de commerce Article
R. 22-10-15 du code de commerce
3.3 Proportion relative de la rémunération fixe et variable Article L. 22-10-9, I., 2° 114 ; 115-118 ; 128 ;
du code de commerce 135-147
3.4 Utilisation de la possibilité de demander la restitution d’une rémunération Article L. 22-10-9, I., 3° 117 ; 128
variable du code de commerce
3.5 Engagements de toute nature pris par la société au bénéfice de ses Article L. 22-10-9, I., 4° 119-120 ; 131 ; 135-147
mandataires sociaux, correspondant à des éléments de rémunération, du code de commerce
des indemnités ou des avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison
de la prise, de la cessation ou du changement de leurs fonctions ou
postérieurement à l’exercice de celles-ci
3.6 Rémunération versée ou attribuée par une entreprise comprise dans le Article L. 22-10-9, I., 5° 128
périmètre de consolidation au sens de l’article L. 233-16 du code de du code de commerce
commerce
3.7 Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire Article L. 22-10-9, I., 6° 133
social et les rémunérations moyenne et médiane des salariés de la société du code de commerce
3.8 Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la société, Article L. 22-10-9, I., 7° 133
de la rémunération moyenne des salariés de la société et des ratios susvisés du code de commerce
au cours des cinq exercices les plus récents
3.9 Explication de la manière dont la rémunération totale respecte la politique Article L. 22-10-9, I., 8° 113-116
de rémunération adoptée, y compris dont elle contribue aux performances du code de commerce
à long terme de la société et de la manière dont les critères de performance
ont été appliqués
3.10 Manière dont a été pris en compte le vote de la dernière assemblée générale Article L. 22-10-9, I., 9° 123-124
ordinaire prévu au I de l’article L. 22-10-34 du code de commerce du code de commerce
3.11 Écart par rapport à la procédure de mise en oeuvre de la politique de Article L. 22-10-9, I., 10° 113
rémunération et toute dérogation du code de commerce
3.12 Application des dispositions du second alinéa de l’article L. 225-45 Article L. 22-10-9, I., 11° NA
du code de commerce (suspension du versement de la rémunération du code de commerce
des administrateurs en cas de non-respect de la mixité du conseil
d’administration)
3.13 Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux Article L. 225-185 147
du code de commerce
3.14 Attribution et conservation d’actions gratuites aux dirigeants Article L. 22-10-57 du code de 148-154
mandataires sociaux commerce Articles L. 225-197-1
et L. 22-10-59 du code de commerce

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Rapport de gestion (article L. 225-100 du Code de commerce)  N° de page

Informations sur la gouvernance


3.15 Liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société Article L. 225-37-4 , 1° 81-88 ; 106-107
par chacun des mandataires durant l’exercice du code de commerce
3.16 Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif Article L. 225-37-4 , 2° 158-159
et une filiale du code de commerce
3.17 Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par Article L. 225-37-4 , 3° 156-157
l’assemblée générale en matière d’augmentations de capital du code de commerce
3.18 Modalités d’exercice de la direction générale Article L. 225-37-4 , 4° 70
du code de commerce
3.19 Composition, conditions de préparation et d’organisation des travaux Article L. 22-10-10, 1° 70-105
du Conseil du code de commerce
3.10 Application du principe de représentation équilibrée des femmes Article L. 22-10-10, 2° 72
et des hommes au sein du conseil du code de commerce
3.21 Eventuelles limitations que le Conseil apporte aux pouvoirs Article L. 22-10-10, 3° 105 ; 653
du Directeur Général du code de commerce
3.22 Référence à un code de gouvernement d’entreprise et application Article L. 22-10-10, 4° 71
du principe « comply or explain » du code de commerce
3.23 Modalités particulières de participation des actionnaires à l’assemblée Article L. 22-10-10, 5° 155
générale du code de commerce
3.24 Procédure d’évaluation des conventions courantes - Mise en oeuvre Article L. 22-10-10, 6° 158
du code de commerce
3.25 Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Article L. 22-10-11 155
d’achat ou d’échange du code de commerce
4 ACTIONNARIAT ET CAPITAL
4.1 Structure, évolution du capital de la Société et franchissement des seuils Article L. 233-13 du code de 639
commerce
4.2 Acquisition et cession par la Société de ses propres actions Articles L. 225-211 et R. 225-160 du 640-641
code de commerce
4.3 État de la participation des salariés au capital social au dernier jour Article L. 225-102, alinéa 1er du code 644
de l’exercice (proportion du capital représentée) de commerce
4.4 Mention des ajustements éventuels pour les titres donnant accès au capital Articles R. 228-90 et R. 228-91 du code 640-641
en cas de rachats d’actions ou d’opérations financières de commerce
4.5 Informations sur les opérations des dirigeants et personnes liées sur les titres Article L. 621-18-2 du code monétaire 642
de la Société et financier
4.6 Montants des dividendes qui ont été mis en distribution au titre des trois Article 243 bis du code général des 638
exercices précédents impôts
5 DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE (DPEF)
5.1 Modèle d’affaires (ou modèle commercial) Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, cf 9.1.4
I du code de commerce
5.2 Description des principaux risques liés à l'activité de la société ou du groupe, Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, cf 9.1.4
y compris, lorsque cela s'avère pertinent et proportionné, les risques créés I. 1° du code de commerce
par les relations d'affaires, les produits ou les services
5.3 Informations sur les effets de l’activité quant au respect des droits de Articles L. 225-102-1, III, L. 22-10-36 et cf 9.1.4
l’homme et à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, et la manière R. 22-10-29, R. 225-104 et R. 225-105,
dont la société ou le groupe prend en compte les conséquences sociales et I. 2° du code de commerce
environnementales de son activité (description des politiques appliquées et
procédures de diligence raisonnable mises en oeuvres pour prévenir,
identifier et atténuer les principaux risques liés à l'activité de la société ou du
groupe)
5.4 Résultats des politiques appliquées par la société ou le groupe, incluant des Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, I. 3° cf 9.1.4
indicateurs clés de performance du code de commerce
5.5 Informations sociales (emploi, organisation du travail, santé et sécurité, Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. cf 9.1.4
relations sociales, formation, égalité de traitement) A. 1° du code de commerce
5.6 Informations environnementales (politique générale en matière Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. cf 9.1.4
environnementale, pollution, économie circulaire, changement climatique) A. 2° du code de commerce
5.7 Informations sociétales (engagements sociétaux en faveur du développement Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. cf 9.1.4
durable, sous-traitance et fournisseurs, loyauté des pratiques) A. 3° du code de commerce
5.8 Informations relatives à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale Articles L. 225-102-1, L. 22-10-36 et cf 9.1.4
R. 22-10-29 et R. 225-105, II. B. 1°
du code de commerce
5.8 Informations relatives aux actions en faveur des droits de l’homme Articles L. 225-102-1, L. 22-10-36 et cf 9.1.4
R. 22-10-29 et R. 225-105, II. B. 2°
du code de commerce

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Rapport de gestion (article L. 225-100 du Code de commerce)  N° de page

5.10 Informations spécifiques :


p politique de prévention du risque d'accident technologique menée par la Article L. 225-102-2 cf 9.1.4
société ; du code de commerce
p capacité de la société à couvrir sa responsabilité civile vis-à-vis des biens et
des personnes du fait de l'exploitation de telles installations ;
p moyens prévus par la société pour assurer la gestion de l'indemnisation des
victimes en cas d'accident technologique engageant sa responsabilité.
5.11 Accords collectifs conclus dans l’entreprise et leurs impacts sur la Articles L. 225-102-1, III et R. 225-105 cf 9.1.4
performance économique de l’entreprise ainsi que sur les conditions de du code de commerce
travail des salariés
5.12 Attestation de l’organisme tiers indépendant sur les informations présentes Articles L. 225-102-1, III et R. cf 9.1.4
dans la DPEF 225-105-2 du code de commerce
6 AUTRES INFORMATIONS
6.1 Informations fiscales complémentaires Articles 223 quater et 223 quinquies 267; 495-498; 552-556;
du code général des impôts 603-605
6.2 Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentielles Article L. 464-2 du code de commerce 552-556; 624-627

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Où retrouver les éléments de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) ?

1. Modèle d’affaires Pages

Principales activités du Groupe : métiers et leurs chiffres clés, produits et services, résultats 8-9; 18-26; 30-40;
54-58

Organisation : présentation des principales activités, effectifs, gouvernance 28-29; 291-303;


70-71
Modèle économique : ressources clés, valeur apportée aux parties prenantes, analyse de la marge 8-15; 30-40; 59-60
Stratégie, perspectives et objectifs 11-17
2. Facteurs de risques extra-financiers importants pour le Groupe(1) et rappel des principales politiques
La défaillance des systèmes IT (cybercriminalité) Dispositif de maîtrise des risques liés à la sécurité de l’information
Schéma directeur sécurité des systèmes d’information 2021-2023 258-259
La corruption Cadre normatif du Groupe (gestion des risques 265
non-conformité/risques réglementaires)
Code relatif à la lutte contre la corruption et le trafic d’influence 266
Code de conduite 343
Démarche Culture et Conduite 344
Plan de vigilance 361-371
La protection des données Politique de sécurisation des données personnelles 267
Instructions internes et procédures associées 267
Plan de vigilance 361-371
Les enjeux Environnementaux et Sociaux (E&S) pouvant impacter Gestion des risques d'origine E&S dans les activités du Groupe
la réputation du Groupe p Cadre normatif 274
p Principes généraux E&S 274
p Procédure de mise en oeuvre opérationnelle 275
p Procédure de traitement des alertes E&S par les parties 275; 364
prenantes
Maîtrise de l’impact environnemental direct du Groupe
p Programme de réduction carbone 2019-2030 307
p Politique d’achats responsables 305-307
Le non-respect des lois ou des engagements E&S du Groupe Mesures prises pour protéger la clientèle
p Gestion des risques réglementaires 265
p Politique de commercialisation qui respecte les intérêts des 337
clients
Politiques en faveur du climat
p Prise en compte du changement climatique dans le dispositif de 279
gestion des risques
p Les différentes méthodologies de mesure et les objectifs 319-321
d’alignement des portefeuilles de crédit
p Engagement à réduire les activités liées aux énergies fossiles 319-321
p Engagement en faveur de la transition énergétique 315-317
Stratégie climat et gouvernance 319
La mesure de l'accompagnement des clients dans leur 325-330
transformation durable
Le non-respect de la réglementation du travail Section : Risques liés au non-respect des réglementations et règles 302-304
sociales internes et aux mauvaises conditions de travail
p Accords collectifs signés avec les partenaires sociaux 304
p Politique de diversité et inclusion 302
Plan de vigilance 361-371
Le non-respect des normes de santé et sécurité des personnes Section : Risques liés au non-respect des réglementations et règles 300-301
sociales internes et aux mauvaises conditions de travail
p Politique santé, sécurité et prévention 300-301
p Risques liés à la sécurité des biens et des personnes 300-301

La non-prise en compte des enjeux E&S pouvant (à long terme) Principes généraux E&S 275-278
impacter le risque de crédit, notamment le risque climatique Gouvernance de gestion des enjeux climatiques 319
Politiques d’évaluation des risques climatiques 281
La conduite inappropriée du personnel Leadership Model 345
Code de conduite 345
Démarche Culture et Conduite 346

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2. Facteurs de risques extra-financiers importants pour le Groupe(1) et rappel des principales politiques

Le risque de défaut de personnel Section : Risques liée à une gestion des carrières, des compétences 294-298
et des talents défaillante, impactant l’attractivité, la performance
et la rétention des collaborateurs
p Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences 294
p Principes sur la mobilité et le pourvoi de poste 295
p Politique de recrutement du Groupe 294
p Programmes d’acquisition et de développement des 295
compétences
p Performance des collaborateurs et politique de rémunération 297
p Politique de gestion des talents 297
Risques et politique de rémunération 112-154
3. Autres thématiques réglementaires
La lutte contre l’évasion fiscale Code de conduite fiscale 267
Politique sur les paradis fiscaux 267
Dispositif de lutte contre le blanchiment 266
Les actions en faveur des droits humains Code de conduite 345
Politique de diversité 302
Principes généraux E&S 275-277
Plan de vigilance 361-371
(1) La méthodologie d’identification de ces facteurs de risque est présente en page 271. En tant que société fournissant des produits et services financiers, Société Générale
considère que les thèmes suivants ne constituent pas des risques RSE principaux et ne justifient pas un développement dans la présente DPEF : économie circulaire,
gaspillage alimentaire, lutte contre la précarité alimentaire, respect du bien-être animal, alimentation responsable, équitable et durable.

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Le document d’enregistrement universel a été déposé le 13 mars 2023 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement
(UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le document d’enregistrement universel peut être utilisé
aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété
par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document d’enregistrement universel. L’ensemble alors
formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.

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AA1000 : l'Accountability 1000 (ou AA1000) a été élaboré en Novembre milieu de travail où les collaborateurs se sentent bienvenus et inclus,
1999 par un organisme international à dominante anglo-saxonne, libres d’exprimer leurs points de vue et opinions, et confiants dans le
l'ISEA (Institut of Social and Ethical Accountability) et repose sur un fait que leurs idées seront entendues et reconnues.
processus d’engagement systématique des parties prenantes dans les
Eco-PTZ+ : l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) permet de financer des
activités quotidiennes des entreprises. Il se concrétise par des
travaux de rénovation énergétique des logements. Le montant
indicateurs, des objectifs et des systèmes de rapportage qui doivent
maximal de l'éco-PTZ est compris entre 7 000 € et 50 000 € selon les
assurer l’effectivité de la performance globale de l’entreprise en la
travaux financés. Ce prêt peut être accordé sous conditions à un
matière. La norme AA1000 est utilisée par des grandes entreprises,
propriétaire bailleur ou occupant et à un syndicat de copropriétaires
mais également par des organisations non gouvernementales et par
jusqu'au 31 décembre 2023.
des institutions publiques.
Economie circulaire : l’économie circulaire consiste à produire des
ADEME : l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
biens et des services de manière durable en limitant la consommation
(ADEME ou Ademe) est un établissement public à caractère industriel
et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de
et commercial (EPIC) français créé en 1991. Il est placé sous la tutelle
passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus
des ministères chargés de la Recherche et de l’Innovation, de la
circulaire.
Transition écologique et solidaire, de l’Enseignement supérieur.
L’ADEME suscite, anime, coordonne, facilite ou réalise des opérations Ecosystèmes : complexe dynamique formé de communautés de
de protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie. plantes, d'animaux et de micro-organismes et de leur environnement
non vivant qui, par leur interaction, forment une unité fonctionnelle.
ALD Automotive : filiale de Société Générale, ALD Automotive est le
leader européen des solutions de mobilité automobile d’entreprise. EMEA : c'est un acronyme parfois utilisé par des entreprises ou des
Présent dans 43 pays, ALD Automotive s’occupe de fournir des organismes pour désigner une zone économique du monde qui
solutions de location longue durée et de gestion de flotte automobile comprend l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. La signification du
aux entreprises. sigle étant : Europe, Middle East, Afrique.
Belt and Road : la nouvelle route de la soie est à la fois un ensemble de Emissions d’obligations durables : une obligation durable est une
liaisons maritimes et de voies ferroviaires entre la Chine et l’Europe obligation dont le produit net de l’émission est exclusivement utilisé
passant par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, pour des opérations de financement ou de refinancement de projets à
l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. la fois environnementaux et sociaux.
Biodiversité : la biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi Equipment finance : financement des ventes et des biens
que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend d’équipement.
également les interactions des espèces entre elles et avec leurs
milieux. ETF : les Exchange Traded Funds (ETFs) sont des instruments financiers
destinés à répliquer fidèlement les variations d’un indice boursier, à la
Blended Finance (ou Financement Mixte) : l'utilisation stratégique de hausse comme à la baisse.
financement du développement et des fonds philanthropiques pour
mobiliser les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, ETP : la notion d’Équivalent Temps Plein (ETP) correspond à une
engendrant des résultats positifs pour les investisseurs et les activité exercée sur la base d’un temps plein soit à hauteur de la durée
communautés touchées. légale.

Cash management : ce terme désigne une des lignes-métiers [ou Factoring/reverse factoring : le factoring, nom anglais de
métiers] de la banque offrant aux clients des solutions dans les l’affacturage, est une technique de gestion financière par laquelle une
domaines suivants : gestion des moyens de paiement, centralisation et société financière (le factor) gère, dans le cadre d'un contrat (contrat
optimisation de la trésorerie. de factoring), le poste clients d'une entreprise en finançant ses
factures clients, en recouvrant ses créances, en garantissant les
CDC Biodiversité : créée en 2008 par la Caisse des Dépôts, CDC créances sur ses débiteurs, en faisant le lettrage et l’imputation des
Biodiversité est une filiale du Groupe CDC qui a pour principale mission règlements.
de concilier biodiversité et développement économique au service de
l’intérêt général. Le service de factoring est rémunéré par une commission sur le
montant des factures, commission de service et commission
Cloud computing : le cloud computing (en français l'informatique en financière. Le factoring permet aux entreprises d'améliorer leur
nuage) est la pratique consistant à utiliser un réseau de serveurs trésorerie et de réduire leurs frais de gestion des comptes clients.
informatiques distants et hébergés sur internet pour stocker, gérer et
traiter des données, plutôt qu'un serveur local ou un ordinateur Le reverse factoring ou Affacturage inversé (ou Supply chain finance),
personnel. c'est une solution de financement qui permet aux entreprises de régler
leur fournisseur avant la date de l'échéance sans faire appel à leur
CSA : institut de sondages français spécialisé dans les études de trésorerie. La société d’affacturage paye les factures de vos
marchés et les sondages d’opinion. fournisseurs sous 24 heures après la livraison de la marchandise ou la
réalisation de la prestation. Votre entreprise réglera le factor
Culture de speak-up : « culture de la parole ». Dans le domaine des
seulement à l’échéance de la facture.
ressources humaines, cette allocution est utilisée pour évoquer un

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Financement Mixte (ou Blended Finance) : l'utilisation stratégique de des organismes publics qui transforment leurs activités pour s’aligner
financement du développement et des fonds philanthropiques pour sur les ODD sur des marchés existants ou nouveaux mais qui
mobiliser les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, rencontrent des difficultés pour financer leurs investissements.
engendrant des résultats positifs pour les investisseurs et les L’approche s’articule autour de trois axes : accroître l'impact,
communautés touchées. améliorer le crédit et tirer parti de la transformation numérique.
Financement de commerce extérieur vert et durable (Green Impact investing : l’investissement à impact social (impact investing),
sustainable trade finance) : instruments de financement du est une stratégie d’investissement cherchant à générer des synergies
commerce qui soutiennent, garantissent et/ou financent un projet entre impact social, environnemental et sociétal d’une part, et retour
sous-jacent ayant une nette contribution positive à l’environnement. financier neutre ou positif d’autre part.
Finansol : le label Finansol a été créé en 1997 pour distinguer les International Capital Market Association (ICMA) : organisation
produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne auprès du professionnelle mondiale, avec une compétence réglementaire de fait,
grand public. des banques d'investissement et maisons de titres participant au
marché obligataire international.
Fing : la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing) est une
association loi de 1901 créée en 2000. Sa mission s’articule autour de Ipsos : entreprise de sondages française et société internationale de
quatre grandes catégories d’objectifs : mobiliser autour des marketing d’opinion, créée en 1975.
technologies à venir ; prendre part dans les nouveaux débats éthiques
ISO 50001 : la norme ISO 50001, publiée le 15 juin 2011 par
et sociétaux ; favoriser l’émergence d’idées et de projets innovants et
l'Organisation internationale de normalisation, est le fruit d’une
encourager l’appropriation de l’innovation et les partenariats.
collaboration entre 61 pays. Elle vise l’amélioration de la performance
GHG Protocole : c'est un protocole international proposant un cadre énergétique de toute organisation. Sa mise en place est donc une
pour mesurer, comptabiliser et gérer les émissions de gaz à effet de source d’économie énergétique potentielle pour les entreprises.
serre provenant des activités des secteurs privé et public élaboré par le
ISR : le label ISR (Investissement Socialement Responsable) est un
World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) et le
outil pour choisir des placements responsables et durables. Créé et
World Resources Institute (WRI).
soutenu par le ministère des Finances, le label a pour objectif de
Green circle : Green Circle est un concours de programmation rendre plus visibles les produits d’investissement socialement
construit sous un format de “serious game” par Société Générale et responsables pour les épargnants en France et en Europe.
CodinGame afin de sensibiliser les développeurs à l’informatique
KB : filiale de Société Générale en République tchèque, Komerční
durable.
banka propose des services de banque universelle dont la vocation est
Greenfin : créé par le ministère de la Transition écologique et solidaire, d’offrir une gamme complète de services à tout type de clientèle.
le label Greenfin garantit « la qualité verte » des fonds d’investissement
Le Chaînon Manquant : association française qui lutte contre le
et s’adresse aux acteurs financiers qui agissent au service du bien
gaspillage alimentaire via la revalorisation des invendus alimentaires
commun grâce à des pratiques transparentes et durables. Le label a la
de bonne qualité des professionnels au profit des plus démunis.
particularité d’exclure les fonds qui investissent dans des entreprises
opérant dans le secteur nucléaire et les énergies fossiles. LDDS : le Livret de développement durable et solidaire est un produit
d’épargne rémunéré dont les fonds sont disponibles à tout moment et
GRI : la Global Reporting Initiative, ou GRI, est une ONG née en 1997 de
servent à financer les petites et moyennes entreprises ainsi que
l’association du CERES (Coalition for Environmentally Responsible
l’économie sociale et solidaire. Depuis le 1er octobre 2020, il offre aussi
Economies) et du PNUE (Programme des Nations unies pour
à son titulaire, la possibilité de réaliser un ou plusieurs dons au profit
l’environnement) et intègre d’autres parties prenantes (sociétés,
d’une ou plusieurs entreprises et associations relevant de ce secteur.
organismes, associations…) du monde entier. Elle a été constituée
pour établir un référentiel d’indicateurs permettant de mesurer le LGBTI : ce sigle anglophone désigne les personnes homosexuelles,
niveau d’avancement des programmes des entreprises en matière de bisexuelles, transgenres ou intersexes. Ce groupe s’adresse donc à
développement durable et propose une série de lignes directrices afin toutes les personnes qui n’ont pas uniquement des relations
de rendre compte des différents degrés de performance aux plans hétérosexuelles.
économique, social et environnemental.
Livret A : le livret A est un produit d’épargne réglementé, c’est-à-dire
IIRC : l’International Integrated Reporting Council (IIRC) est une dont les caractéristiques sont fixées par les pouvoirs publics,
coalition mondiale regroupant des entreprises, des investisseurs, des notamment le taux d’intérêt et le plafond, et rémunéré, avec des fonds
autorités de réglementation, des instances de normalisation, des disponibles à tout moment. Les fonds correspondants peuvent servir
représentants de la profession comptable et des ONG. Tous ces acteurs en partie au financement du logement social. 60% de cette épargne est
sont convaincus que le reporting des entreprises doit évoluer vers une centralisée auprès de La Caisse des Dépôts et Consignations qui investit
communication sur la création de valeur. Elaboré pour répondre à dans des projets d’intérêt général tels que la construction de logements
cette nécessité, le Cadre de référence international structure ainsi un sociaux et accordent des prêts à long terme aux bailleurs sociaux et aux
socle commun de principes directeurs, de concepts clés et d’éléments collectivités locales pour le développement de diverses infrastructures
constitutifs du Rapport Intégré. (construction d’hôpitaux, infrastructures de transport, etc.). 40% des
fonds collectés restent gérés par les banques et permettent la
Impact Based Finance (Finance basée sur l’impact) : Société
rémunération des épargnants.
Générale a développé une approche unique et disruptive axée sur les
impacts pour répondre au besoin de conseils des entreprises privées et

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LuxFlag : Luxembourg Finance Labelling Agency (LuxFLAG) est une Prêts, obligations et titrisation vertes, sociales et durables : les
association sans but lucratif, internationale et indépendante, qui a été prêts ou obligations verts, sociaux et durables visent à financer des
fondée en juillet 2006 qui vise à promouvoir les secteurs de projets clairement identifiés générant des bénéfices
l’investissement durable en attribuant un label transparent à des environnementaux et/ou sociaux.
véhicules d’investissements actifs dans la microfinance,
Projet à impacts positifs : consiste à lancer un projet en prenant le
l’environnement, ESG (environnement, social, gouvernance),
temps de mesurer et d’évaluer les conséquences environnementales
financement climatique et à des obligations vertes. Le but est de
ou sociales de sa mise en place, et pouvoir ainsi définir comment il va
donner une assurance à l’investisseur que les actifs sous gestion d’un
contribuer à créer quelque chose de plus positif pour la société ou
véhicule d’investissement labellisé sont réellement investis de manière
pour la planète. Les projets à impact positif peuvent regrouper de
responsable. Les labels LuxFLAG sont disponibles pour des véhicules
nombreux secteurs, comme l’environnement, l’éducation, le social, la
d’investissements internationaux quel que soit leurs pays de
santé, l’alimentation ou encore la biodiversité ou l’égalité
domiciliation ou d’émission. LuxFLAG se réfère sur quatre valeurs
homme/femme.
fondamentales dans son activité : la durabilité, la transparence,
l’indépendance et la responsabilité. Risque de transition  : désigne la perte financière subie par une
institution pouvant résulter, directement ou indirectement, du
Notes à impact positif : Société Générale a créé une gamme de
processus d’ajustement vers une économie bas-carbone plus durable
produits financiers, les Notes à impact positif (P.I. notes), pour
sur le plan environnemental. La transition vers une économie bas
permettre à ses clients d’investir dans un produit structuré tout en
carbone peut entraîner d’importants changements politiques,
promouvant la Finance à Impact Positif. Lorsqu’un client investit dans
juridiques, technologiques et de marché afin de répondre aux
une Notes à impact positif, Société Générale s’engage à détenir dans
exigences d’atténuation et d’adaptation liées au changement
ses livres un montant d’actifs Finance à Impact Positif équivalent à
climatique. Selon la nature, la rapidité et l’orientation de ces
100% de l’encours nominal de la note.
changements, ces risques de transition peuvent présenter des niveaux
Notes à Impact Positif « support » : Société Générale a créé une variables de risque financier et réputationnel pour les organisations.
gamme de produits financiers, les notes à Impact Positif « support » Bien que non exprimé comme tel dans les recommandations TCFD, le
(P.I.S. notes), pour permettre à ses clients d’investir dans une note Groupe intègre aussi le risque de responsabilité pouvant survenir dans
structurée tout en promouvant la Finance à Impact Positif. Société l’hypothèse où les parties ayant souffert de pertes liées aux risques
Générale s’engage à détenir dans ses livres un montant de physiques et de transition chercheraient à récupérer ces pertes auprès
Financements à Impact Positif équivalent au montant investi dans la de ceux qu’elles jugent responsables.
note.
Risque physiques : fait référence à l’impact financier du changement
OMDF (Off-Grid Market Development Fund) : le Fonds de climatique, impliquant des conditions météorologiques extrêmes plus
développement des marchés hors réseau en français vise à accélérer fréquentes et des changements climatiques graduels. Le risque
l’accès à l’électricité à Madagascar durable par des solutions solaires physique est de ce fait catégorisé comme « aigu » s’il survient à la suite
hors réseau. d’événements extrêmes, tels que des inondations et des tempêtes, et
comme « chronique » s’il découle de changements progressifs, tels que
OPC (Organismes de placements collectifs) : ce sont des instruments
la hausse des températures, la montée des eaux et le stress hydrique.
financiers mis au point par des sociétés agréées afin de gérer l’épargne
Les risques physiques peuvent avoir des répercussions financières
publique selon une orientation définie à l’avance. Ce sont en quelque
pour les organisations, telles que des dommages directs, des chocs de
sorte des portefeuilles collectifs gérés par des professionnels. Les
d’offres (sur leurs actifs propres ou des impacts indirectes sur leur
sommes investies dans un OPC sont transformées en parts ou actions
chaîne d’approvisionnement) ou des chocs de demandes (ayant un
de l’organisme : celles-ci reflètent en permanence la valeur du
impact sur les marchés de destination en aval). Le rendement financier
portefeuille qu’il détient. Elle est exprimée sous forme d’une « valeur
des organisations peut également être affecté par les changements en
liquidative », qui correspond à la division de la valeur globale de l’actif
termes de disponibilité, d’approvisionnement et de qualité de l’eau, de
net de l’OPC par le nombre de ses parts ou actions. C’est le prix à payer
sécurité alimentaire et de changements de température extrêmes
pour l’acheter (les frais viennent en sus) et celui que vous recevez lors
affectant les locaux, les opérations, la chaîne d’approvisionnement, les
de la revente.
besoins en transport et la sécurité des employés des organisations.
OPPENS : OPPENS est une filiale du Groupe Société Générale.
Rosbank : ancienne filiale de Société Générale en Russie cédée en
Spécialisé sur la cybersécurité, OPPENS aide PME/TPE à renforcer leur
2022.
dispositif de cybersécurité.
RTE : RTE, sigle du Réseau de transport d'électricité, est le gestionnaire
PEA PME/ETI : un PEA-PME (plan d'épargne en actions destiné au
de réseau de transport français responsable du réseau public de
financement des PME et ETI) est une forme de compte-titres de droit
transport d'électricité haute tension en France métropolitaine.
français. L'objectif de ce dispositif fiscal est de flécher l'épargne des
résidents français vers les PME et ETI françaises. Le PEA-PME bénéficie Scope 1,2,3 : la méthodologie établie par GHG Protocol* pour le calcul
de certains avantages fiscaux pour les résidents français. En pratique, du bilan carbone d'une entreprise requiert de comptabiliser les
les plus-values réalisées sur ce compte, sous certaines conditions, émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre. Le Scope 1
notamment de durée de détention, sont faiblement imposées. correspond aux émissions directes des installations appartenant à
l'entreprise, le Scope 2 correspond aux émissions indirectes de gaz à
Phenix : cette start-up française, créée en 2014, accompagne les
effet de serre liées à la consommation électrique, de chaleur ou de
entreprises dans leur démarche de réduction du gaspillage en
vapeur importée, le Scope 3 permet de répertorier toutes les autres
récupérant différents types d'invendus (alimentaire, produits
émissions indirectes ( amont et aval) liées à l'activité de l'entreprise.
d'hygiène et d'entretien, fournitures scolaires...) auprès des
entreprises. Les produits collectés sont ensuite donnés gratuitement à Serious game : emprunté à l'anglais, ce terme désigne “un jeu
des épiceries sociales, d'associations reconnues d'utilité publique, sérieux”, à savoir une activité combinant une intention « sérieuse » —
d'associations d'intérêt général ou mis en vente sur l'application de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing —
mobile Phenix à prix réduit. avec des ressorts ludiques.
Plan d’Épargne en Actions PME/ETI : enveloppe fiscale permettant à Services écosystémiques : bénéfices que les humains tirent des
son détenteur d’investir, tout en bénéficiant d’une fiscalité écosystèmes.
avantageuse dans les PME/ETI européennes à hauteur de
SFRD (Sustainable Finance Disclosure Regulation) : le règlement
225 000 euros.
européen SFDR impose aux acteurs des marchés financiers et aux
conseillers financiers de l'UE des règles en matière de transparence en

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ce qui concerne l'intégration des risques de durabilité et la prise en Sustainability-Linked Derivatives : par le biais de ces dérivés de
compte des impacts négatifs sur la durabilité dans leurs processus couverture de taux ou de change liés à l’atteinte d’objectifs ESG, le
d’investissement et de conseil. Groupe renforce ses engagements en matière de soutien à la
transformation de ses clients entreprises. Les Sustainability-linked
Social Impact Bond : les Social Impact Bonds ou Contrats à Impact
derivatives peuvent notamment être utilisés en couverture des
Social sont des obligations financières émises par le secteur public
Sustainability-linked loans* et bonds*.
auprès d’acteurs privés afin de financer des projets sociaux, et dont le
paiement est conditionné à la réussite du projet. Sustainability-Linked Loans : les Sustainability-Linked Loans ou prêts
à impact peuvent être définis comme des instruments de crédit
Social Impact Solutions : permet de définir des solutions financières
octroyés à des emprunteurs et dont le prix (taux d’intérêt) est évolutif
afin de débloquer des fonds tant publics que privés au service des
en fonction de la performance de l’emprunteur en termes ESG.
projets sociaux des clients et qui contribuent à leur transition vers le
développement durable et aux ODD. Ces solutions nécessitent le Sustainability-Screened Collateral et Sustainability-Linked
recours à des expertises conjointes sur les aspects sociaux et Financing : Société Générale renforce son engagement en faveur de la
économique, conduisant le plus souvent à la mise en place de transformation durable de ses clients institutionnels en réalisant via
partenariats sociaux multi-sectoriels avec des Organisations les marchés des transactions sur les marchés publics de financement
non-gouvernementales et le secteur public. dont les éléments sont dépendants de critères ESG.
SOGEPROM : filiale de promotion immobilière de Société Générale, Sustainable Bonds (obligations durables) : elles revêtent toutes les
SOGEPROM est présent depuis plus de 45 ans sur l’ensemble des caractéristiques d’un titre de créances et sont émises dans le but de
marchés de l’immobilier : logements, hôtels, résidences services, financer un ou plusieurs projets existants, en développement ou
bureaux, parcs d’activités tertiaires, commerces, projets urbains nouveaux, identifiables et qualifiés de « durables ». Ces obligations
mixtes et accompagne ses clients, investisseurs particuliers ou s’adressent à toutes les catégories d’investisseurs. Le caractère
institutionnels, enseignes, entreprises ou collectivités sur l’ensemble « durable » d’un projet est défini par sa contribution positive à un
du processus du développement immobilier, du sourcing foncier à la objectif du développement durable (social ou environnemental).
mise en exploitation du bâtiment.
Too Good to Go : Too Good To Go est une application mobile qui met
SPI : Sustainable and Positive Investments, Investissements durables et en relation ses utilisateurs avec des boulangeries, restaurants,
positifs dans les activités de gestion d’actifs et de fortune, incluant la supermarchés et autres professionnels des métiers de bouche afin de
structuration de produits à destination d’investisseurs institutionnels proposer des invendus à prix réduits.
et particuliers.
Truspair : la fintech Trustpair est une plateforme nouvelle génération
SPIF : Sustainable and Positive Impact Finance, Finance durable et à de gestion des risques de tiers, spécialiste de la prévention de la fraude
impact positif, des activités d’établissement de crédit, de leasing et/ou au virement. Trustpair accompagne les Directions financières dans la
l’accompagnement de clients dans le développement de leur activité à digitalisation de leurs processus de contrôle des tiers pour gagner en
impact positif. sécurité et performance.
Sustainability-Linked bond : un Sustainability-Linked Bond est un Wholesale : activités bancaires à destination des entreprises dites
emprunt obligataire dont les caractéristiques, notamment financières, « institutionnelles » tels que les banques, les assurances, les fonds de
peuvent varier selon que l'émetteur atteint ou non des objectifs pension, les promoteurs immobiliers ; ou à destination des
préalablement définis en matière environnementale, sociale et/ou de administrations publiques.
gouvernance.
WWF : de l’anglais : World Wildlife Fund ou Fonds mondial pour la
Sustainability-Linked Bond Principles : les Sustainability-Linked Bond nature est une organisation non gouvernementale internationale
Principles fournissent des lignes directrices destinées à être utilisés par (ONGI) créée en 1961, vouée à la protection de l’environnement et au
les acteurs du marché et visent à stimuler la mise à disposition des développement durable. C’est l’une des plus importantes ONGI
informations nécessaires pour accroître l’allocation de capital des environnementalistes du monde avec plus de six millions de soutiens à
Sustainability-Linked Bonds. Ils s’appliquent à tous les types travers le monde, travaillant dans plus de cent pays, et soutenant
d’émetteurs et à tous les types d’instruments du marché financier. environ 1 300 projets environnementaux.

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Acronyme Définition Glossaire


ABS Asset-Backed Securities Voir Titrisation
CDS Credit Default Swap Voir Titrisation
CDO Collaterallised Debt Obligation Voir Titrisation
CLO Collateralised Loan Obligation Voir Titrisation
CMBS Commercial Mortgage Backed Securities Voir Titrisation
CRD Capital Requirement Directive CRD
CVaR Credit Value at Risk Valeur en risque crédit
EAD Exposure at Default Valeur exposée au risque
EL Expected Loss Probabilité de défaut
ESG Environment, Social and Governance
GSIB Global Systemically Important Banks (voir SIFI) SIFI
LCR Liquidity Coverage Ratio Ratio LCR
LGD Loss Given Default Perte en cas de défaut
NSFR Net Stable Funding Ratio Ratio NSFR
PD Probability of Default Probabilité de défaut
RMBS Residential Mortgage Backed Securities Voir Titrisation
RWA Risk Weighted Assets Actifs risqués pondérés
SVaR Stressed Value at Risk Valeur en risque stressée
VaR Value at Risk Valeur en risque

Accord de compensation : contrat par lequel deux parties à un Bâle 1 (les Accords de) : dispositif prudentiel établi en 1988 par le
contrat financier (instrument financier à terme), un prêt de titres ou Comité de Bâle, visant à assurer la solvabilité et la stabilité du système
une pension, conviennent de compenser leurs créances réciproques bancaire international en fixant une limite minimale et standardisée au
nées de ces contrats, le règlement de celles-ci ne portant alors que sur niveau international au montant de fonds propres des banques. Il
un solde net compensé, notamment en cas de défaut ou de résiliation. instaure notamment un ratio minimal de fonds propres sur le total des
Un accord global de compensation permet d’étendre ce mécanisme risques portés par la banque qui doit être supérieur à 8%. (Source :
aux différentes familles d’opérations, soumises à différents Glossaire Banque de France – Documents et débats – no 4 – mai 2012).
contrats-cadres au moyen d’un contrat chapeau.
Bâle 2 (les Accords de) : dispositif prudentiel destiné à mieux
Action : titre de capital émis par une société par actions, représentant appréhender et limiter les risques des établissements de crédit. Il vise
un titre de propriété et conférant à son détenteur (l’actionnaire) des principalement le risque de crédit, les risques de marché et le risque
droits à une part proportionnelle dans toute distribution de bénéfice opérationnel des banques. (Source : Glossaire Banque de France
ou d’actif net ainsi qu’un droit de vote en Assemblée générale. – Documents et débats – no 4 – mai 2012).
Appétit pour le risque : niveau de risque, par nature et par métier, que Bâle 3 (les Accords de) : évolution des standards prudentiels
le Groupe est prêt à prendre au regard de ses objectifs stratégiques. bancaires qui complète les accords de Bâle 2 en renforçant la qualité
L’appétit pour le risque s’exprime aussi bien au travers de critères et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements
quantitatifs que qualitatifs. L’exercice d’Appétit Pour le Risque doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences
constitue un des outils de pilotage stratégique à la disposition des minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios
instances dirigeantes du Groupe. quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la procyclicité du
système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction
Asset-Backed Securities (ABS) : voir titrisation.
du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux
Autocontrôle : part détenue par une société dans son propre capital établissements considérés comme systémiques. (Source : Glossaire
par l’intermédiaire d’une ou plusieurs autres sociétés dont elle détient Banque de France - Documents et débats – no 4 – mai 2012). Les
directement ou indirectement le contrôle. Les actions d’autocontrôle accords de Bâle 3 sont déclinés en Europe dans la directive 2013/36/UE
sont privées de droits de vote et n’entrent pas dans le calcul du (CRD 4) et le règlement 575/2013 (CRR) qui sont en vigueur depuis le
bénéfice par action. 1er janvier 2014.

Autodétention : part de capital détenue par la Société notamment Bénéfice net par action : ratio du bénéfice net de l’entreprise (retraité
dans le cadre du programme de Rachat d’Actions. Les actions de la rémunération des titres hybrides comptabilisés en instruments
d’autodétention sont privées de droits de vote et n’entrent pas dans le de capitaux propres) sur le nombre moyen pondéré d’actions en
calcul du bénéfice par action, à l’exception des titres détenus dans le circulation.
cadre du contrat de liquidité.

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Coefficient d’exploitation : ratio indiquant la part du PNB (produit Émission structurée ou produit structuré : instrument financier
net bancaire) utilisée pour couvrir les charges d’exploitation (coûts de combinant un produit obligataire et un instrument (une option par
fonctionnement de l’entreprise). Il se détermine en divisant les frais de exemple) permettant de s’exposer sur toute sorte d’actif (actions,
gestion par le PNB. devises, taux, matières premières). Les instruments peuvent être
assortis d’une garantie, totale ou partielle, du capital investi. Le terme
Collatéral : actif transférable ou garantie apportée, servant de gage au
« produit structuré » ou « émission structurée » désigne également
remboursement d’un prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier
dans un autre registre des titres résultant d’opérations de titrisation,
ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement. (Source :
pour lesquels une hiérarchisation du rang des porteurs est organisée.
Glossaire Banque de France - Documents et débats – no 4 – mai 2012).
EAD –  Exposure at default : exposition en cas de défaut, exposition
Collateralised Debt Obligation (CDO) : voir titrisation.
encourue par l’établissement financier en cas de défaut de la
Collateralised Loan Obligation (CLO) : voir titrisation. contrepartie.

Commercial Mortgage Backed Securities (CMBS) : voir titrisation. Fonds propres Common Equity Tier 1 : fonds propres de base de
catégorie 1 de l’établissement qui incluent principalement le capital
Comprehensive Risk Measurement (CRM) : charge en capital social, les primes d’émission associées et les réserves, minorés de
additionnelle à l’IRC (Incremental Risk Charge) pour le portefeuille de déductions réglementaires.
corrélation des activités de crédit tenant compte des risques de prix
spécifiques (spread, corrélation, recouvrement, etc.). La CRM est une Fonds propres Tier 1 : constitués des fonds propres de base de
valeur en risque à 99,9% c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après catégorie 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1. Ces
élimination de 0,1% des occurrences les plus défavorables. derniers correspondent aux instruments de dette perpétuelle sans
incitation au remboursement, minorés de déductions réglementaires.
Coût du risque commercial en points de base : le coût du risque en
points de base est calculé en rapportant la charge nette du risque Fonds propres Tier 2 : fonds propres complémentaires constitués
commercial aux encours de crédit de début de période. La charge nette principalement de titres subordonnés minorés de déductions
du risque commercial correspond au coût du risque calculé pour les réglementaires.
engagements de crédit (bilan et hors bilan), soit les Dotations-Reprises
Incremental Risk Charge (IRC) : charge en capital exigée au titre du
(utilisées ou non utilisées) + Pertes sur créances irrécouvrables - les
risque de changements de rating et de défaut des émetteurs à horizon
Récupérations sur prêts et créances amortis. Les dotations et reprises
un an pour les instruments de dette du portefeuille de trading (bonds
sur provisions pour litiges sont exclues de ce calcul.
et CDS). L’IRC est une valeur en risque à 99,9% c’est-à-dire le plus
Credit Default Swaps (CDS) : mécanisme d’assurance contre le risque grand risque obtenu après élimination de 0,1% des occurrences les
de crédit sous forme d’un contrat financier bilatéral, par lequel un plus défavorables.
acheteur de protection paie périodiquement une prime à un vendeur
Internal Capital Adequacy Assessment Process (ICAAP) : processus
de protection qui promet de compenser les pertes sur un actif de
prévu dans le Pilier II de l’Accord de Bâle, par lequel le Groupe vérifie
référence (titre de dette souveraine, d’institution financière ou
l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble des risques
d’entreprise) en cas d’événement de crédit (faillite, défaut de
encourus. Investment grade : notation long terme fournie par une
paiement, moratoire, restructuration). (Source : Glossaire Banque de
agence externe allant de AAA/Aaa à BBB-/Baa3 d’une contrepartie ou
France – Documents et débats – no 4 –mai 2012).
d’une émission sous-jacente. Une notation de BB+/Ba1 et en dessous
CRD 3 : directive européenne sur les exigences en fonds propres, qualifie les instruments Non Investment Grade.
intégrant les dispositions dites Bâle 2 et 2.5, notamment au titre du
Juste valeur : montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou
risque de marché : amélioration de la prise en compte du risque de
un passif éteint entre parties bien informées, consentantes et agissant
défaut et de migration de notation des actifs figurant dans le
dans des conditions de marché normales.
portefeuille de négociation (actifs tranchés et non tranchés) et
réduction du caractère procyclique de la valeur en risque (voir Liquidité : pour une banque, il s’agit de sa capacité à couvrir ses
définition). échéances à court terme. Pour un actif ce terme désigne la possibilité
de l’acheter ou de le vendre rapidement sur un marché avec une
CRD 4/CRR (Capital Requirement Regulation) : la directive
décote limitée. (Source : Glossaire Banque de France – Documents et
2013/36/UE (CRD 4) et le règlement (UE) no 575/2013 (CRR) constituent
débats – no 4 – mai 2012).
le corpus des textes transposant Bâle 3 en Europe. Ils définissent ainsi
la réglementation européenne relative aux ratios de solvabilité, de Ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio) : ce ratio vise à favoriser la
grands risques, de levier et de liquidité et sont complétés par les résilience à court terme du profil de risque de liquidité d’une banque.
standards techniques de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). Le LCR oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque,
liquidable facilement sur les marchés, pour faire face aux paiements
Décote (haircut) : pourcentage qui est déduit de la valeur de marché
des flux sortants nets des flux entrants pendant trente jours de crise,
de titres pour refléter leur valeur dans un environnement de stress
sans soutien des banques centrales. (Source : texte bâlois de
(risque de contrepartie ou stress de marché). L’importance de la
décembre 2010).
décote reflète le risque perçu.
Mezzanine : forme de financement se situant entre les actions et la
Dépréciation : constatation comptable d’une moins-value probable
dette. En termes de rang, la dette mezzanine est subordonnée à la
sur un actif. (Source : Glossaire Banque de France –Documents et
dette dite « senior », mais reste senior par rapport aux actions.
débats – no 4 – mai 2012).
MREL : Minimum requirement of own funds and Eligible Liabilities. La
Dérivé : un titre financier ou un contrat financier dont la valeur évolue
directive européenne BRRD sur le rétablissement et la résolution
en fonction de la valeur d’un actif sous-jacent, qui peut être financier
bancaires prévoit le respect d’un ratio minimum de dette
(actions, obligations, devises…) ou non financier (matières premières,
« bail-inable » (c’est-à-dire de dette susceptible d’être utilisée en cas de
denrées agricoles…). Cette évolution peut s’accompagner selon le cas
renflouement interne de la banque si elle entrait en résolution).
d’un effet démultiplicateur (effet de levier). Les produits dérivés
L’exigence de MREL est déterminée au cas par cas pour chaque
peuvent exister sous forme de titres (warrants, certificats, EMTN
établissement.
structurés…) ou sous forme de contrats (forwards, options, swaps…).
Les contrats dérivés cotés sont appelés Futures.

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Notation : évaluation, par une agence de notation financière Ratio de levier : le ratio de levier est un ratio qui se veut simple et qui
(Moody’s, FitchRatings, Standard & Poor’s), du risque de solvabilité vise à encadrer la taille du bilan des établissements. Pour ce faire, le
financière d’un émetteur (entreprise, État ou autre collectivité ratio de levier met en rapport les fonds propres prudentiels de
publique) ou d’une opération donnée (emprunt obligataire, titrisation, catégorie 1 (Tier 1) et le bilan/hors-bilan comptables, après
covered bonds). La notation a un impact direct sur le coût de levée du retraitements de certains postes. Une nouvelle définition du ratio de
capital. (Source : Glossaire Banque de France – Documents et débats levier a été mise en œuvre dans le cadre de l’application du règlement
– no 4 – mai 2012). CRR.
Ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) : ce ratio vise à promouvoir la Ratio Tier 1 : rapport entre les fonds propres Tier 1 et les actifs risqués
résilience à plus long terme en instaurant des incitations pondérés.
supplémentaires à l’intention des banques, afin qu’elles financent
Residential Mortgage Backed Securities (RMBS) : voir titrisation.
leurs activités au moyen de sources structurellement plus stables. Ce
ratio structurel de liquidité à long terme sur une période d’un an, a été Re-titrisation : la titrisation d’une exposition déjà titrisée où le risque
conçu pour fournir une structure viable des échéances des actifs et associé aux sous-jacents a été divisé en tranches et dont au moins
passifs. (Source : texte bâlois de décembre 2010). l’une des expositions sous-jacentes est une exposition titrisée.
Obligation : une obligation est une fraction d’un emprunt, émis sous ROE (Return On Equity) : rapport entre le résultat net retraité de la
la forme d’un titre, qui est négociable et qui, dans une même émission, rémunération des titres hybrides comptabilisés en instruments de
confère les mêmes droits de créance sur l’émetteur pour une même capitaux propres et les capitaux propres comptables retraités
valeur nominale (l’émetteur étant une entreprise, une entité du (notamment des titres hybrides), qui permet de mesurer la rentabilité
secteur public ou l’État). des capitaux.
Perte attendue (Expected losses – EL) : perte susceptible d’être Risque assurance : il s’agit, au-delà de la gestion des risques
encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et actif/passif (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de
de toutes mesures prises pour atténuer le risque telles que les sûretés change), du risque de tarification des primes du risque de mortalité et
réelles. des risques structurels liés aux activités d’assurance-vie et dommage, y
compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (par
Perte en cas de défaut (Loss Given Default – LGD) : rapport entre la
exemple : séismes, ouragans, catastrophes industrielles, actes de
perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le
terrorisme ou conflits militaires).
montant de l’exposition au moment du défaut.
Risque de crédit et de contrepartie : risque de pertes résultant de
PGE (Prêts garantis par l’état) : dispositif de financement d’urgence
l’incapacité des clients du Groupe, d’émetteurs ou d’autres
mis en place par l’Etat français dans le contexte de la crise sanitaire
contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de
permettant aux emprunteurs de faire face à leurs besoins de trésorerie
crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de
pour un montant pouvant représenter jusqu’à 25% de leur CA et avec
marché et aux activités de titrisation.
une première phase d’amortissement in fine sur 12 mois. Au terme de
cette première phase, le client pourra opter pour une mise en Risque de marché : risque de perte de valeur d’instruments financiers,
amortissement sur une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans. Sur la résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de
clientèle de Professionnels et de TPE, ces crédits bénéficient d’une ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les
garantie de l’État à hauteur de 90% du montant financé avec un coût paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux
pour le client composé uniquement de la commission de 0,25% versée d’intérêt, ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des
à la Banque Publique d’investissement BPI. Sur la clientèle matières premières, des dérivés et de tous autres actifs, tels que les
d’Entreprises, ces crédits bénéficient d’une garantie de l’État couvrant actifs immobiliers.
70% à 90% du montant financé avec un coût pour le client composé
uniquement de la commission de 0,25% à 0,50% versée à l’État et Risque opérationnel (y compris le risque comptable et
collectée par la BPI (en fonction de la tranche de chiffre d’affaires). environnemental) : risque de pertes ou de sanctions notamment du
fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreurs
Prime Brokerage : ensemble de services spécifiques dédiés aux hedge humaines ou d’événements extérieurs.
funds afin de leur permettre de mieux exercer leur activité. Outre les
opérations classiques d’intermédiation sur les marchés financiers Risque structurel de taux d’intérêt et de change : risques de pertes
(achat et vente pour le compte du client), le prime broker offre des ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les
services de prêts et d’emprunts de titres, et des services de taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et
financement spécifiquement adaptés aux hedge funds. de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de
gestion propre.
Probabilité de défaut (PD) : probabilité qu’une contrepartie de la
banque fasse défaut à horizon d’un an. Risque de transformation : apparaît dès lors que des actifs sont
financés par des ressources dont la maturité est différente. De par leur
Ratio global ou Ratio de solvabilité : rapport entre les fonds propres activité traditionnelle consistant à transformer des ressources dont la
globaux (Tier 1 et Tier 2) et les actifs risqués pondérés. maturité est courte en des emplois de durées plus longues, les
banques sont naturellement confrontées au risque de transformation
Ratio Common Equity Tier 1 : rapport entre les fonds propres
qui entraîne lui-même un risque d’illiquidité et de taux d’intérêt. On
Common Equity Tier 1 et les actifs pondérés par les risques, selon les
parle de transformation quand les actifs ont une maturité plus longue
règles CRD 4/CRR. Les fonds propres Common Equity Tier 1 ont une
que les passifs et d’antitransformation dès lors que des actifs sont
définition plus restrictive que dans l’ancien référentiel CRD 3 (Bâle 2).
financés par des ressources dont la maturité est plus longue.
Ratio Core Tier 1 : rapport entre les fonds propres Core Tier 1 et les
RWA – Risk Weighted Assets : encours pondérés en risques ou actifs
actifs risqués pondérés, selon les règles Bâle 2 et leur évolution dite
risqués pondérés ; valeur de l’exposition multipliée par son taux de
Bâle 2.5.
pondération en risque.

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SIFIs (Systemically Important Financial Institutions) : le Financial Tous les produits ci-dessous sont considérés comme de la titrisation,
Stability Board (FSB) coordonne l’ensemble des mesures visant à la différence entre eux est le sous-jacent :
réduire l’aléa moral et les risques du système financier mondial posés
ABS : titres adossés à un panier d’actifs financiers.
par les institutions systémiques (G-SIFI ou Globally Systemically
Important Financial Institutions ou encore GSIB – Global Systemically CDO : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs qui peuvent être
Important Banks). Ces institutions répondent aux critères définis dans des prêts bancaires (résidentiels) ou des obligations émises par des
les règles du Comité de Bâle énoncées dans le document « Global entreprises. Le paiement des intérêts et du principal peut faire l’objet
Systemically Important Banks : Assessment methodology and the d’une subordination (création de tranches).
additional loss absorbency requirement » et sont identifiées dans une
liste qui a été publiée en novembre 2011. Cette liste est mise à jour par CLO : CDO adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts
le FSB chaque année en novembre. Les établissements classés GSIB se bancaires.
voient appliquer progressivement des contraintes croissantes sur le CMBS : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de
niveau de leur capital. prêts immobiliers d’entreprises donnant lieu à une hypothèque.
Stress tests de marché : pour l’évaluation des risques de marché, RMBS : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de
parallèlement au modèle interne de VaR et SVaR, le Groupe calcule une prêts hypothécaires souscrits à des fins résidentielles.
mesure de ses risques en stress test de marché, pour prendre en
compte des perturbations de marché exceptionnelles, qui s’appuie sur Unité génératrice de trésorerie (UGT) : le plus petit groupe
26 scénarios historiques, ainsi que sur 8 scénarios théoriques. identifiable d’actifs qui génère des entrées de trésorerie largement
indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs
Sûreté personnelle : représentée par le cautionnement, la garantie ou groupes d’actifs, selon la norme comptable IAS 36. « Selon les
autonome ou la lettre d’intention. Celui qui se rend caution d’une normes IFRS, une société doit définir un nombre le plus important
obligation se soumet envers le créancier à satisfaire à cette obligation, possible d’unités génératrices de trésorerie (UGT) la composant, ces
si le débiteur n’y satisfait pas lui-même. La garantie autonome est UGT doivent être largement indépendantes dans leurs opérations et
l’engagement par lequel le garant s’oblige, en considération d’une l’entreprise doit allouer ses actifs à chacune de ces UGT. C’est à
obligation souscrite par un tiers, à verser une somme soit à première l’échelle de ces UGT que se font les tests de valeur (impairment tests)
demande, soit suivant des modalités convenues. La lettre d’intention ponctuellement s’il y a des raisons de penser que leur valeur a baissé
est l’engagement de faire ou de ne pas faire ayant pour objet le soutien ou chaque année si elles comprennent du goodwill. » (Source : Les
apporté à un débiteur dans l’exécution de son obligation. Echos.fr, citant Vernimmen).
Sûreté réelle : garanties pouvant être constituées d’actifs prenant la Valeur en risque (VaR – Value at Risk) : indicateur synthétique
forme de biens corporels ou incorporels, mobiliers ou immobiliers, tels permettant le suivi au jour le jour des risques de marché pris par le
que des matières premières, des métaux précieux, des sommes Groupe, en particulier dans ses activités de trading (VaR à 99%
d’argent, des instruments financiers ou des contrats d’assurance. conforme au modèle interne réglementaire). Elle correspond au plus
Taux brut d’encours douteux : rapport entre les encours douteux et grand risque obtenu après élimination de 1% des occurrences les plus
les encours bruts de crédit comptables (prêts et créances sur la défavorables sur un an d’historique. Dans le cadre décrit ci-dessus, elle
clientèle, prêts et créances sur les établissements de crédit, correspond à la moyenne entre les deuxième et troisième plus grands
locations-financement et locations simples). risques évalués.

Taux de couverture des encours douteux : rapport entre les Valeur en risque crédit (CVaR – Credit Value at Risk) : montant de la
provisions et dépréciations constatées sur le portefeuille et les encours perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1% des
douteux (prêts et créances sur la clientèle, prêts et créances sur les occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les limites par
établissements de crédit, locations-financement et locations simples). contrepartie individuelle.

Taux de pondération en risque : pourcentage de pondération des Valeur en risque stressée (SVaR – Stressed Value at Risk) : identique
expositions qui s’applique à une exposition particulière afin de à celle de l’approche VaR, la méthode calcul consiste en une
déterminer l’encours pondéré correspondant. « simulation historique » avec des chocs « 1-jour » et un intervalle de
confiance à 99%. Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scénarios
TLAC (Total Loss Absorbing Capacity) : « Le Conseil de stabilité de variation journalière de l’année glissante, la VaR stressée utilise une
financière (Financial Stability Board, FSB) avait publié, le 10 novembre fenêtre historique fixe d’un an correspondant à une période de
2014, une “term sheet” de consultation, proposant une exigence de tensions financières significatives.
type “Pilier 1” en matière d’absorption des pertes en cas de résolution
(dite “Total Loss Absorbing Capacity”, ou TLAC). Cette nouvelle Valeur exposée au risque (EAD – Exposure at Default) : exposition du
exigence ne vaut que pour les seuls G-SIBs (Global Systemically Groupe en cas de défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les
Important Banks). Il s’agit d’un ratio de passifs considérés comme expositions inscrites au bilan et en hors-bilan. Les expositions hors
pouvant être facilement soumis à un renflouement interne (“bail-in”) bilan sont converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de
en cas de résolution et calculé par rapport aux risques pondérés ou au conversion internes ou réglementaires (hypothèse de tirage).
dénominateur du ratio de levier. » (Source : Revue de l’ACPR no 25).
Titrisation : opération consistant à transférer un risque de crédit
(créances de prêts) à un organisme qui émet, à cette fin, des titres
négociables souscrits par des investisseurs. Cette opération peut
donner lieu à un transfert des créances (titrisation physique) ou au seul
transfert des risques (dérivés de crédit). Les opérations de titrisation
peuvent, selon les cas, donner lieu à une subordination des titres
(tranches).

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Adresse postale :
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Siège social : 29, Bd Haussmann – 75009 Paris
Téléphone : 33 (0) 1 42 14 20 00
Société anonyme fondée en 1864
Capital : 1 010 261 206 EUR
552 120 222 RCS Paris

PROSPECTUS

Le système de management régissant l'impression de ce document est certifié ISO14001:2018.

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