Sujet Cejm Feuillette-2
Sujet Cejm Feuillette-2
Sujet Cejm Feuillette-2
En 2005, Jean-François et Laure Feuillette cherchent à acheter une boulangerie. Ils se rendent
à Blois et tombent sous le charme d’une boulangerie-pâtisserie dans le cœur historique de la
ville. Tous les deux sont issus d'un cursus pâtisserie : Jean-François est maître-pâtissier et
Laure a en poche un CAP de pâtisserie et a fait des études de commerce. Ils sont passés par de
grandes maisons de la pâtisserie : Ladurée, Pierre Hermé, Georges V ou encore Claude
Bourguignon.
Quatre ans plus tard, ils décident de voir plus grand et ouvrent leur première boutique à St-
Gervais-la-Forêt au sud de Blois. L’aventure « Feuillette » commence. Ils choisissent un
concept bien étudié : décoration en bois, feu de cheminée ou encore musique afin, disent-ils,
que le client se sent chez lui.
Le succès est encore au rendez-vous, ils décident alors de se lancer en franchise pour
développer leur concept à l'échelle nationale. Il leur a fallu près d'un an pour modéliser leur
concept et construire les outils nécessaires à la franchise. Ce projet a nécessité un coût
d’environ 100.000 euros. Feuillette, un concept de restauration boulangère haut de gamme qui
profite pleinement des difficultés rencontrées par les boulangers traditionnels.
Le concept s'est tout d'abord développé en région Centre avec l'ouverture de cinq boulangeries
à Blois, Tours et Vendôme.
En 2014, FEUILLETTE créé une franchise et recrute ses premiers franchisés. Les premières
ouvertures se font à Poitiers et Bourges en 2015.
Fin 2018, deux anciens formateurs vente et production chez Feuillette travaillant avec Laure
et Jean-François depuis le début de l’aventure développe leur franchise.
Début 2019 100% du réseau franchise souhaite ouvrir une deuxième boutique.
Le réseau se développe aujourd'hui sur toute la France avec pour ambition de doubler le
réseau d’ici fin 2020. Chaque franchise est entièrement indépendante énergétiquement grâce à
ses capteurs solaires. De plus, M. Feuillette a veillé à ce que les produits soient issus de
filières équitables courtes. Sous une ambiance familiale, les salariés sont dotés d’une grande
autonomie laissant place à la créativité. M. Feuillette entretient des relations de proximité
avec ses salariés et prend, in fine, décisions en qualité de dirigeant. Afin de motiver ses
salariés, il a mis en place un système de récompenses des meilleurs salariés du mois. Soucieux
du bien-être de ses salariés, M. Feuillette a investi dans des formations et du matériel de
pointe facilitant la manipulation des objets lourds.
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Mission 1 : L’entreprise Feuillette et le marché de la boulangerie
(Annexes 1 à 4)
Annexes
Annexe 1 : Le marché de la boulangerie
2
D’après une étude réalisée par la Confédération Nationale de la Boulangerie Pâtisserie
Française, la boulangerie est un des secteurs les plus dynamiques. Cela se confirme depuis
l’arrivée des sandwichs, des viennoiseries, des pains spéciaux, des confiseries au chocolat
ainsi que des produits régionaux dans leurs rayons, ceci pour garder la clientèle et attirer de
nouveaux consommateurs.
Les avantages du secteur de la boulangerie : Plusieurs boulangers font face à une baisse de
leur chiffre d’affaires. Face à cette situation, la restauration boulangère, le snacking et la
diversification des produits pâtissiers en vente sont des solutions à adopter pour obtenir
davantage de bénéfices et faire remonter les chiffres. Toutefois, les boulangeries possèdent
des atouts considérables pour tenir tête aux chaînes de sandwicheries et aux fast-foods. Elles
peuvent, en effet, s’appuyer sur la qualité de leur pain et des matières premières utilisées pour
satisfaire leur clientèle. Puisque ce sont des commerces de proximité favoris en France, les
boulangeries sont synonymes de travail artisanal, de goût, de qualité et d’authenticité pour les
consommateurs. Cependant, malgré une baisse récente de la consommation, le pain reste
néanmoins un aliment incontournable pour plus de 80 % des Français. De plus, le secteur de
la boulangerie est en constante évolution, et détient plus de 60 % du marché du pain.
Quels types de pains sont achetés ? Les baguettes de tradition française ou classiques sont
les plus consommées à 60 %, suivies des pains spéciaux (aux céréales, complet ou au seigle) à
50 %. 70 % des consommateurs déclarent que leur consommation est stable depuis 5 ans. Le
pain bénéficie d’une très bonne image. De 50 à 70 % des consommateurs considèrent le pain
«délicieux », « dont ils ne pourraient se passer » et sain. Les plus jeunes sont moins
convaincus de sa caractéristique « santé » que les plus âgés.
Et le pain bio ? Seulement 29 % des interviewés achètent davantage de pain bio parce qu’ils
le considèrent plus sain (20 %) et dans une moindre mesure pour des questions de respect de
l’environnement ( 9 %).
Source : http://www.artisans-gourmands.fr/project/etude-sur-le-marche-du-pain/
La restauration rapide, canal de plus en plus concurrentiel, rénove ses concepts, son
offre produits et services : la restauration « fast-good », en plein essor, regroupe les
nouveaux concepts de restauration rapide (Cojean, Exki, Bert’s,…) avec des produits frais,
naturels ou biologiques ; McDonald’s diversifie son offre avec le lancement en avril 2012
3
d’un sandwich baguette face à la concurrence des sandwicheries ; La Mie Câline développe
un nouveau concept « Atelier pain & restauration » pour augmenter les performances de son
réseau…
Des évolutions contrastées selon les marchés : Un réservoir de croissance important existe
compte tenu d’une fréquence d’achat encore faible. Le marché de la viennoiserie industrielle
est « flat » en volume. Il est toujours desservi par sa mauvaise image nutritionnelle, la forte
pression concurrentielle des MDD et premiers prix (de 0,8€ à 2,1€) et malgré des efforts
d’innovation des industriels (gamme Graines de plaisir de Pasquier, Doucéréales de Harry’s,
…).
Source : http://www.artisans-gourmands.fr/project/etude-sur-le-marche-du-pain/
Source : https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/franchise/articles/0600861679706-d-
entrepreneurs-a-franchiseurs-un-an-de-construction-327779.php
« La parfaite hygrométrie à tous les stades de fabrication et un pointage lent garantissent aux
consommateurs un produit goûteux, aéré et croustillant. Par ailleurs, il n’y a aucune rupture
dans la chaîne de production puisque toutes les étapes sont centralisées sur un seul poste en
ligne continue.
Source : https://www.franchise-commerce.fr/article-19461-le-reseau-la-mie-caline-se-dote-d-
un-nouvel-outil-de-production.html
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Annexe 5 : Extrait du contrat de travail conclu entre M. Feuillette et M. Duchemin
Article 1 : Engagement
Vous êtes engagé à compter du 01/01/2019 au sein de la société Feuillette, sous réserve du
résultat favorable de la visite médicale d'embauche.
Votre lieu de travail sera le siège de la société, actuellement situé 6, rue de République à
Blois.
Ce lieu de travail ou le service auquel vous êtes affecté(e) pourra être modifié en fonction des
évolutions internes de l’entreprise. Les délais de prévenance pour ces éventuelles
modifications respecteront les dispositions légales. A ce titre, vous acceptez tout changement
de lieu de travail dans la région Ile de France.
Article 5 : Rémunération
Votre rémunération annuelle brute est fixée à 16 500 €, soit une rémunération versée en
douze mensualités d’un montant forfaitaire brut de 1375€. Cette rémunération revêt un
caractère forfaitaire et prend en considération tout dépassement que vous serez amenée à
réaliser à votre initiative.
Source : interne
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Annexe 6 : La clause de non concurrence
La clause de non concurrence interdit au salarié d’exercer une activité concurrente à celle de
son employeur, pour son propre compte ou pour un tiers. Elle doit respecter des conditions
cumulatives :
- être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise ;
- être limitée dans le temps et dans l’espace ;
- tenir compte des spécificités de l’emploi du salarié ;
- comporter une contrepartie financière au profit du salarié.
Source : http://www.legifrance.fr
Attendu que M. X..., engagé le 2 juillet 1989 par la société Monier, aux droits de laquelle
vient la société Comasud, employé en dernier lieu comme agent technico-commercial, a
démissionné le 30 novembre 2002 ; que son contrat de travail contenait une clause de non-
concurrence, lui interdisant d'exercer directement ou indirectement une activité susceptible
de concurrencer la société, pendant deux ans, et dans le département ainsi que dans trois
départements limitrophes et prévoyant la perception d'une indemnité spéciale à la fin de la
durée de non concurrence, "égale à un dixième du salaire brut perçu au mois de janvier de la
dernière année d'activité au sein de la société, durant le nombre de mois composant la
période de non-concurrence" ; que contestant la validité de cette clause, il a saisi la
juridiction prud'homale ; que la cour d'appel a fait droit à sa demande en décidant que la
contrepartie financière prévue au contrat qui ne s'élevait qu'à l'équivalent de 2,4 mois de
salaire pour une durée d'exécution de la clause de non-concurrence de 24 mois était dérisoire,
eu égard aux importantes restrictions auxquelles était soumis le salarié, disproportionnées par
rapport à l'indemnité mensuelle qui devait en être la contrepartie ; [...]
Attendu que la société Comasud fait grief à l'arrêt attaqué (Grenoble, 28 juin 2004), d'avoir
déclaré illicite la clause de non-concurrence et de l'avoir condamnée à verser au salarié
diverses sommes [...]
Mais attendu qu'une contrepartie financière dérisoire à la clause de non-concurrence
contenue dans un contrat de travail équivaut à une absence de contrepartie ;
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Annexe 8 : Les parties prenantes d’une entreprise
Les parties prenantes actives prennent part aux décisions de l'entreprise (les salariés, les
dirigeants, les actionnaires, etc.) alors que les parties prenantes passives subissent les
décisions de l'entreprise (les concurrents notamment). Les parties prenantes se distinguent par
leurs apports respectifs. Chaque partie prenante apporte quelque chose à l'entreprise, ce qui lui
confère un pouvoir et elle attend un retour de cet apport.
Parties
Apport Pouvoir Attentes
prenantes
Les représentants du Rémunérations, y compris
personnel et leurs droits les avantages en nature, la
Salariés Force de travail sociaux (exemples : le droit participation,
de grève, le droit d'alerte et l'intéressement, etc. ainsi
le droit de retrait, etc.) qu'un bien-être au travail
Leur droit de vote aux
assemblées générales des
Les
Les capitaux actionnaires (exemple, voir Dividendes
actionnaires
les types d'assemblées
générales de SA)
Diminuer leurs achats, se
Le chiffre d'affaires Des produits de qualité et
Les clients regrouper en association de
de la société des prix les plus faibles
consommateurs, etc.
Les matières
Les premières, les
Augmenter les prix d'achat Être payés à temps
fournisseurs consommations
intermédiaires, etc.
Les capitaux
Les banques Refuser les emprunts Les intérêts des emprunts
empruntés
Source : https://grh.ooreka.fr/astuce/voir/676223/parties-prenantes
Les économistes désignent par « externalité » ou « effet externe » le fait que l'activité de
production ou de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans qu'aucun des
deux reçoive ou paye une compensation pour cet effet. Une externalité présente ainsi deux
traits caractéristiques. D'une part, elle concerne un effet secondaire, une retombée extérieure
d'une activité principale de production ou de consommation. D'autre part, l'interaction entre
l'émetteur et le récepteur de cet effet ne s'accompagne d'aucune contrepartie marchande. Une
externalité peut être positive ou négative selon que sa conséquence sur le bien-être est
favorable ou défavorable. La pollution sous toutes ses formes est un exemple typique
d'externalité négative : lorsqu'une usine rejette des déchets dans l'environnement, elle inflige,
sans contrepartie, une nuisance aux habitants de la région.
Source : https://www.universalis.fr/encyclopedie/externalite-economie/
Source : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Rse.htm