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Memoire Madame Evelyne Ok Fini Bien DR Minta

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ii

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Archidiocèse de Kinshasa
INSTITUT FACULTAIRE DE DEVELOPPEMENT
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE SANTE

B.P 15 KINSHASA VII


AV. SAÏO° 2317, KASA-VUBU/KINSHASA

PRISE EN CHARGE INFIRMIERE DES


PATIENTS GLAUCOMATEUX AU CENTRE
MEDICAL DIAMANT DE LA COMMUNE DE LA
GOMBE

Evelyne MATSHINYI KWETE

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de


l’obtention de titre de graduée en sciences infirmières.

Option  : Hospitalière
Directeur : Professeur Dr MAKENGO KAFUTI Gisèle

Octobre 2022
1

EPIGRAPHE
Mieux cibler les origines du glaucome pour préserver la vue

Christophe Baudouin, 2012

IN MEMORIAM
2

De notre regretté père Dénis KWETE MBAKAMA, lui que le fléau


inévitable de la mort a arraché trop tôt, alors que nous avions encore
grandement besoin de lui.

Que le très haut accorde à jamais le repos éternel.

DEDICACE
3

A toit mon tendre époux Bernard Kalombo, le père de mes enfants,


sans toi, je ne serai jamais arrivée là, trouve à travers cette dédicace,
ma gratitude pour ton soutien inconditionnel et motivateur.

A tous mes enfants : Badibanga Manassé, Shangu Shekina, KALANGA


Jaël et KABAMBA Gift.

A tous mes frères et sœurs : Sylvie Mayina, Victorine Tshiona, Emilie


Mbidi, Denise Kwete, Carel Mbakama et Clarisse Bulape, que ce travail
vienne enrichir notre bibliothèque du savoir familial.

A tous nos oncles et tantes tant paternels que maternels, nos cousins
et cousines, nos neveux et nièces, nos beaux-frères et belles sœurs.

A mon beau-père Badibanga Richard et ma belle-mère Kalanga


Philomène.

Que ce travail soit pour nous une inspiration au goût de la science et


de la recherche ;

A tous, nous dédions ce travail.

MATSHINYI KWETE Evelyne

Remerciements
4

A notre Dieu Tout Puissant, pour nous avoir donné l’intelligence, la


sagesse et le souffle de vie tout au long de notre formation

Ce travail n’étant pas l’œuvre de nos propres efforts, mais le résultat


d’une association de plusieurs personnes qui ont pu assister à sa
réussite, il se dégage à son seuil, un devoir impérieux de les remercier.

C’est pourquoi, nos sincères remerciements s’adressent en premier


lieu au professeur Gisèle MAKENGO qui, en dépit de ses multiples
occupations, a accepté la direction de ce travail en guidant nos
recherches pour un meilleur résultat.

Nos remerciements s’adressent aussi à l’Assistant Docteur MINTA


BIBINA qui, malgré la charge horaire, a bien voulu codiriger ce travail
et pour ses directives.

Nous exprimons notre profonde gratitude à tous les corps académique,


scientifique et administratif de la faculté de Sciences et techniques de
santé pour leur dévouement manifesté à notre formation.

Nous pensons à nos compagnons de lutte : Sœur Françoise IKOLI,


Jeanne MASENGU, Adèle MUTUDILA, Bibiane NSIAMAPA, Josephat
KANZA, Bernadette ADROBA, Brigitte MONDO.

Enfin, que tous ceux qui, de loin ou de près, dont leurs noms ne sont
pas cités mais nous ont apporté leur contribution, reçoivent ici
l’expression de notre profonde reconnaissance.

MATSHINYI KWETE Evelyne


5

DMLA : Dégénérescence maculaire liée à l ;âge

DX : Diagnostic

FA  : Fréquence attendue

FO : Fréquence observe

GAO : Glaucome aigue a angle ferme

GCAO : Glaucome chronique à angle ferme

GDX : Polarimétrie a balayage laser

GPAO : Glaucome primitive aigue a angle ouvert

HTA : Hypertension artérielle

LISTE DES ABREVIQTIONS

OCT : Optical cohérence tomography

OMS : Organisation mondiale de la sante

ONG : Organisation non gouvernementale

PIO  : Pression intra oculaire

RDC : République démocratique du Congo

TSO : Technicien supérieur en ophtalmologie

UV  : Rayon ultra-violet


6

INTRODUCTION GENERALE

Les glaucomes constituent un ensemble de neuropathies optiques


progressives pouvant évoluer vers la cécité en absence de diagnostic et de
traitement efficace.
Le glaucome représente la seconde cause de cécité après la cataracte et
la première cause de cécité non curable dans le monde représentant 8% de la
cécité mondiale en 2010.1

En 2020, il est estimé que 79,6 millions des personnes dans le monde
présentant un glaucome et parmi celles-ci, 11,2 millions seront aveugles de deux
yeux.2

Les patients atteints du glaucome ont en général une baisse de la


qualité de vie, ainsi qu’une diminution du bien-être physique, émotionnel et
social.3

Le diagnostic du glaucome implique un suivi thérapeutique sans


interruption pour éviter la perte de la vision et pour préserver la qualité de vie
des patients.

La qualité de vie des patients glaucomateux est déterminée pour trois


facteurs principaux : le choc psychologique consécutif à l’annonce du DX, les
inconvénients et effet secondaires du traitement et la fonction visuelle. Ces
facteurs altèrent la qualité de vie de patients et ont des impacts négatifs sur la
prise en charge.4

Au vu du rôle important que doit jouer l’infirmière à la survie


d’ophtalmologie, nous alignons cette étude dans le but de souligner l’importance
de la prise en charge infirmière des patients souffrant de glaucome.

1
POCOLIN D, MARIOTTI SP, global estimates of visual impoirment, 2010, BR.J. OPHTAMOL, 2012, 96 :614-8
2
QIRGLEY HA, BROMANAT, the number of peole with glaucoma woid wide in 2010 and 2020, BR J.OPHTALMOL,
2006,90 (3) : 262-7
3
SANTE OCULAIRE UNIVERSELLE, plan d’action mondial, 2014 – 2019, OMS, 2013
4
Haute autorité de la santé, dépistage et diagnostic précoce du glaucome : problématique et perspectives en
France service évaluation médico-économique et santé publique, Novembre 2006, 70 pages
7

0.1. PROBLEMATIQUE

Le risque cécité due au glaucome fait de cette maladie dévastatrice, un problème


majeur de santé publique. L’objectif du traitement du glaucome selon DETRY
MOREL est de maintenir la qualité de vie du patient en assurant une vision
résiduelle acceptable, à un prix acceptable.5

Ainsi, de nombreux travaux ont été réalisés sur les connaissances du personnel
de la santé sur le glaucome en Afrique Subsaharienne et ont montré un taux de
connaissances insuffisant (4-6). Or, tout personnel de santé devrait être un relais
de sensibilisation et de communication sur les maladies prioritaires et surtout
potentiellement cécitantes.6

D’autres études ont été menées sur l’observance, sur les facteurs de la non-
observance aboutissant à de suggestions d’amélioration de la prise en charge.
L’observance étant classiquement décrite comme médiocre chez les patients
glaucomateux, on est amené à s’interroger sur la porte de recommandations et
suggestions délivrées par le praticien en consultation.7

Le rôle d’un infirmier en ophtalmologie ne se limite pas à l’administration de


collyres, il requiert de qualités spécifiques, tout au niveau de la prise en charge
des patients que des savoirs proprement dits.

L’infirmier doit être organisé rigoureux adroit et instaurer une relation de


confiance.8

5
Detry-Morel M. compliance et persistance, J. Fr ophtalmol. 2006 ; 29 (2) : 216-25
6
Tsiba wa, Dohvoma VA, Diomande AI, MVOGOSE, connaissances des médecins généralistes sur le glaucome
chronique à angle ouvert à Brazza-ville. Health sciences and Diseases, 2017, 18 (2) : 80-82
7
J.P Nordman et al, Améliorer l’adhérence au traitement des patients glaucomateux : J fr ophtalmol (2011)
8
Sylvie CHATENET, la prise en charge infirmière en ophtalmologie, 21//04/10, Doi : soins 04-2010-55-744-0038-
0814-101019-201001343.
8

C’est pourquoi, devant les chiffres alarmants en constante évolution,


l’organisation mondiale de la santé (OMS) a tenté de redynamiser la lutte contre
la cécité en proposant le plan vision 2020 ; la généralisation des plans nationaux
de lutte contre la cécité permet théoriquement de redéfinir les besoins dans
chaque région ; les responsables locaux organisant ensuite les soins en essayant
de faire collaborer les partenaires médicaux et para-médicaux su terrain :
Médecins libéraux, Médecins hospitalier, Infirmiers techniciens supérieurs en
ophtalmologie (T.S.O), Infirmiers diplômés d’Etat et organisations non
gouvernementales (ONG).9

Au Burkina-Faso, le glaucome chronique à angle ouvert (GCAO) est d’actualité


et occupe une place importante dans les consultations en ophtalmologie ; il est
estimé à environ 12,42% des consultations en ophtalmologie.

L’évolution incidence du GCAO associée à l’insuffisance de la sensibilisation


explique les consultations tardives à des stades très avancés de la maladie. Cela
rend la prise en charge complexe avec des conséquences irréversibles.10

En RDC, il reste un problème de santé publique, mais reste peu documenté. A


Lubumbashi, il touchait déjà 4,3% de la population entre 2004 et 2007. Les
paramètres dont l’âge, le sexe, le motif de consultation, les antécédents
d’hypertension artérielle, l’excavation populaire, sont les facteurs d’exposition
au développement du glaucome.11

D’après N. Hamelin (2008), la maladie glaucomateuse regroupe un ensemble de


pathologies oculaires chroniques potentiellement cécitantes et qui demeurent
longtemps asymptomatiques comme dans toute autre pathologie chronique ; la
relation instaurée avec le praticien est cruciale, pour la bonne observance, cette
dernière permet par voie de stabilisation de la maladie, de réserver au mieux la
qualité de vie des maladies, but ultime de la prise en charge. La relation
médecin-Malade se construit, se consolide au fur et à mesure.12

9
P. BENSAID, Rôle des infirmiers dans la prise en charge des cataractes en Afrique (communication écrite-
société d’Afrique de l’Ouest-Yaoundé 2005)
10
Annuaire statistique, ministère de la santé Burkinafaso (2014), 303 pages
11
Borav, Chenge B. Kaimb D, Fréquence du glaucome à lubumbashi. Presse universitaire de lubumbashi, Avril
2013 ; (8) : 31-5
12
N. Hamelin, la relation médecin-malade dans le glaucome, journal Français d’ophtalmologie, Volume 31, issue
6 part et Jully 2008, pages 2539
9

L’organisation mondiale de la santé (OMS) (2012), à travers le manuel de


formation aux soins oculaires primaires, rapporte que les infirmières constituent
généralement le premier point de contact professionnel pour les patients
souffrant des maladies oculaires. A cet effet, ils doivent développer les capacités
de diagnostic, d’administration de premiers soins ainsi que l’éducation
thérapeutique pour aider les malades à comprendre et à respecter les traitements
de sa maladie.13

Tout compte fait, la vision est un élément prépondérant dans les relations
sociales. Elle intervient par exemple de façon évidente dans la reconnaissance
des personnes et fondamentale dans le développement des interactions sociales
et familiales.14

La qualité d’une bonne vision réside dans le fonctionnement adéquat des


organes chargés de la vision. Le dépistage et la prise en charge précoce des
pathologies oculaires évitent des complications qui sont irréversibles et pouvant
conduire à la cécité.

D’où l’interrogation de cette étude de savoir : la prise en charge infirmière des


patients glaucomateux au Centre Médicale diamant de Kinshasa/Gombe es-t-elle
satisfaisante ?

0.2. Hypothèse de l’étude

Une hypothèse, d’après GRAWITZ M. (1993 :322) est une proposition de


réponse à une question posée. Ce sont donc des thèses préalables que le
chercheur émet en fonction des observations empirique qu’il a faites en tant que
tel, elle appelle à la vérification à travers l'expérimentation et l’analyse.15

Se référant à la précédente question l’hypothèse suivante est proposée : la prise


en charge infirmière du glaucome au Centre Médical diamant de
Kinshasa/Gombe serait satisfaisante.

13
OMS 2012, Manuel de formation aux soins oculaires primaires, cours à l’intention des personnels infirmiers
dans la région africaine.
14
LETZELTER N, Les études de la qualité de vie en ophtalmologie, thèse méd. Lyon I ; 2001
15
GRAWITZ médecine, méthodes en sciences sociales, 11ème édition, Paris, DallOz, P.234
10

0.3. But et Objectif de l’étude

Ce travail poursuit comme but d’évaluer la prise en charge infirmière du


glaucome au Centre Médical Diamant de Kinshasa/Gombe. Ainsi pour atteindre
ce but, nous nous sommes fixés les objectifs suivants :

 Faire une revue actualisée de la prise en charge du glaucome ;

 Ressortir les éléments d’évaluation de cette prise en charge ;

 Formuler un questionnaire et le soumettre au personnel soignant du


Centre Médical Diamant de Kinshasa/Gombe ;

 Analyser les résultats et évaluer le niveau de prise en charge du glaucome


au Centre Médical Diamant de Kinshasa/Gombe ;

 Faire des propositions pour améliorer la prise en charge.

0.4. Justification et intérêt de l’étude

Le choix de cette étude n’est pas un fruit du hasard, il est l’émanation d’une
réflexion prolongée pendant l’exercice de notre travail qui nous a révélé
l’importance de la prise en charge infirmière dans l’équipe de soins des
glaucomateux.

Etant donné que plusieurs études attestent que cette prise en charge est meilleure
lorsqu’elle est pluridisciplinaire, de cette matière, notre travail a le mérite de
présenter les intérêts suivants :

 Sur le plan pratique, il contribue à l’amélioration de la prise en


charge des patients glaucomateux suivis au Centre Médical Diamant
de Kinshasa/Gombe ;

 Du point de vue scientifique, bien que la littérature sur le glaucome


n’abonde pas en RDC, ce travail vient s’ajouter à l’amélioration des
connaissances sur le glaucome particulièrement sur l’aspect de la
prise en charge infirmière ;

 Personnellement, outre la présentation de ce travail dans le cadre de


la clôture de nos études de graduat en sciences infirmières, la
rédaction de ce travail est une occasion pour de renforcer nos
connaissances dans la prise en charge de glaucome.
11

0.5. Méthodes et Techniques Utilisées

0.5.1. Méthodes

Dans le cadre de ce travail, nous avons fait recours aux méthodes descriptive et
comparative. La première nous a permis de faire une description des faits
observés et la seconde nous a permis de comparer les différents résultats
observés.

0.5.2. Techniques

Akumba Kinayo (2005) a défini la technique comme étant l’ensemble de


procédés mis au point scientifiquement pour permettre l’investigation de
rassembler les informations sur un sujet donné : Nous avons l’interview
structurée comme technique de recherche.16

0.5.2.a) Technique documentaire

Cette Technique nous a permis de collecter certaines informations nécessaires


pour la réalisation de ce travail grâce aux ouvrages consultés à travers les
bibliothèques de la place et sur internet.

0.5.2.b) Techniques d’observations participatives

En dehors des conseils infirmiers affectés dans le service de prise en charge du


glaucome dans le Centre Médical Diamant de Kinshasa/Gombe, nous avons
utilisé la technique d’observation participative pour suivre la façon dont la
surveillance du glaucome était faite.

0.6. Délimitation du Sujet

La délimitation de tout travail scientifique repose sur un double plan temporel et


spécial. Elle s’avère une réussite dans la mesure où elle est un préalable dont
dépendent largement de la rigueur et la précision des résultats.

Comme le titre l’indique, ce travail est délimité dans le temps et dans l’espace
pour question de qualification pratique, d’efficacité et de lucidité.

Ainsi, sur le plan spatial, cette étude est délimitée au niveau du Centre Médical
Diamant de Kinshasa/Gombe. Temporellement, cette recherche couvre la
période de Janvier à Mai 2022.

16
AKUMBA KINAYO. Notes de cours de séminaire de problème d’enseignement, L1 EASI, ISTM,KIN 2005
12

0.7. Subdivision de l’étude

Outre l’introduction et la conclusion, ce travail comporte quatre chapitres


suivants :

1. Le premier consacré à la revue de la littérature ;

2. Le deuxième consacré à la méthodologie et matériel de l’étude ;

3. Le troisième présente et analyse les résultats de notre étude ;

4. Le quatrième développe le dossier projet.


13

CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

Ce chapitre a pour objectifs de préciser les concepts clés de cette étude et de


décrire les approches théoriques du glaucome et sa prise en charge.

I.1. Définition des concepts Clés

Dans le souci de permettre aux lecteurs de comprendre les concepts utilisés dans
le cadre de ce travail, il était utile de les définir avant d’aborder les autres
approches théoriques

I.1.1. Prise en charge

Selon le Larousse Petit Robert (2011), la prise en charge est «  l’action de


prendre en charge quelqu’un en vue d’assurer son entretien, ses dépenses ».17

Quant à Bernard et Géneviève Pierre (2000), ils définissent la prise en charge


comme une administration continue des soins chez un patient sur toutes ses
dimensions de la vie, c’est-à-dire psychologique, psychique, sociale, éducative.

I.1.2. Infirmier

D’après L’OMS (1998)18, l’infirmier est considéré comme une personne ayant
suivi un enseignement et une formation professionnelle reconnus, acquis des
connaissances de la santé, de prévention et les soins aux malades. Ceci fait de lui
capable de résoudre dans les limites de ses compétences les problèmes sanitaires
de la collectivité.

Bernard et Géneviève Pierre (1984).19 Définissent l’infirmière comme étant une


personne qui, ayant suivi les études médicales de base, est apte à assurer dans
son pays, la responsabilité de l’ensemble de soins que requièrent la promotion et
les soins aux malades.

I.1.3. Patient

Bernard et Géneviève20 disent qu’un malade est une personne qui est l’objet
d’un traitement ou d’un examen médical qui subit où qui va subir une opération
chirurgicale.

17
Dictionnaire Petit Robert, Paris, 2011, P-110
18
OMS (1988), Traitement de la TBC, principes à l’intention des programmes, 2ème edition, Génève.
19
Bernard et Généviève (1984), Dictionnaire médical pour les régions tropicales, édition BERPS, KANGU
MAYOMBE
20
EKE OSTHITSHI (2004), Notes de cours de nursing médical, 3ème graduat sciences infirmières, ISTM, Kinshasa
14

Pour EKE (2001), ce terme regroupe les patients. Du Latin « patients », mot qui
signifie « qui souffre » et le synonyme de malade, c’est-à-dire une personne dont
l’organisme est en mauvais état.

Dans le contexte du nursing, le malade est considéré comme une personne dont
les besoins fondamentaux sont perturbés. Par ailleurs les concepts contenus dans
ce terme sont celui de « souffrance » ; d’où le rôle de soins infirmiers reste
principalement celui de soulager, voire annuler la souffrance sur le plan moral,
psychologique et physique.

I.1.4. Glaucome

Selon la docteur Anne-Christine Della Valle(2019), le glaucome est une maladie


chronique provoquée par la destruction progressive des fiches du nerf optique
sous l’influence de divers facteurs dont le plus fréquent est l’évaluation à
anormale de la pression intraoculaire.21

Il touche environ 1% de la population âgée de plus de 40 ans et constitue la


seconde cause de cécité dans les pays développés, après la dégénérescence
maculaire liée à l’âge

I.2. ANATOMIE DE L’ŒIL22

I.2.1. L’œil et l’humeur

L’œil ou globe oculaire est un organe sphérique spécialisé dans la perception des
signaux lumineux qu’il transmet au cerveau sous forme des signaux électrique
afin de former les images.

L’œil est un organe mou que l’on peut comparer à un ballon, En effet, il produit
et contient un liquide nommé humeur aqueuse qui, comme l’air dans un ballon
lui donne sa forme sphérique. Cette humeur aqueuse est produite au niveau des
corps ciliaires et évacuée au niveau d’un filtre appelé trabéculum. Ce liquide
exerce une pression intraoculaire (dans l’œil) qui peut être modifiée en cas de
maladie.

21
Dr ANNE-christine Della valle (2019) Glaucome : symptômes, causes, traitements et prévention disponible sur
w.w.w.Femmeactuelle.fr, santé pratique consulté le 27/03/2022 à 17h31’’
22
Centre Ophtalmologique de l’Ouest Parisien, 12 e rue, Paris, 7856, Port-Marly
15

Dans le glaucome, on peut avoir une perturbation à l’évaluation ou à


l’écoulement de l’humeur aqueuse entrainant une hypertension intraoculaire.

L’œil se compose de tunique, d’un cristallin et de liquide. La tunique externe est


la sclérotique, tissu conjonctif dense et peu vasculaire. Elle a un rôle de
protection de l’œil.

I.2.2. Les parties de l’œil

L’œil est composé de plusieurs structures. On le divise en 2 segments : le


segment antérieur et le sergent postérieur.

 Le segment antérieur est l’espace entre la cornée et la face postérieure


du cristallin. D’avant en arrière, on retrouve la canée, la chambre
antérieure avec l’humeur aqueuse et cristallin ;

 Le segment postérieur est l’espace situé en arrière du cristallin d’Avant


en arrière, on distingue la cavité vitréenne avec l’humeur vitrée, la
rétine, la choroïde et la sélène.

Les mouvements oculaires sont assurés par les muscles oculomoteurs. Les
paupières et les voies lacrymales constituent les annexes.

Figure n°1 : Anatomie de l’œil (source : Guide-Vue.Fr.Santé et innovation pour


vos yeux. L’anatomie de l’œil, mai 2019)
16

I.2.2. a) La Cornée

La cornée correspond la partie antérieure transparente du globe oculaire. Elle est


en chassée dans une ouverture de la sclérotique c’est le premier élément réfractif
de l’œil comptant pour les 2/3 du dioptre oculaire, le cristallin constitue le 1/3
restant. Elle mesure environ 530 microns d’épaisseur.

Elle est constituée de 5 couches :

 L’épithélium cornée de surface : en contact avec le filme lacrymal, il est


constitué de 3 assises cellulaires que sont la couche basale, la couche
intermédiaire et la couche superficielle.

 La membrane ciné de Bawman : couche acellulaire, située entre


l’épithélium cornéen et le stroma ;

 Le stroma représente 90% de l’épaisseur cornéenne. Il est constitué d’une


substance fondamentale, de fiches de collagène de collagène, de
kératocytes et de fibrocytes

 La membrane de Descemet : Membrane basale transparente amorphe et


élastique Elle est située entre l’estomac et l’endothélium cornéen ;

 L’endothélium : monocouche de cellules arégénératives en contact avec


l’humeur aqueuse. Sa principale fonction est de maintenir un état
d’hydrations constant du stroma cornée compatible avec le rôle
phycologique de la cannée : la transmission de la lumière.

La principale caractéristique de la cornée est l’absence de vascularisation. Elle


se nourrit à partir du limbe du film lacrymal et de l’humeur aqueuse.

I.2.2. b) L’iris

L’iris est la partie la plus antérieure de l’uvée faisant suite au corps ciliaire.
C’est une membrane pigmentée rentée, circulaire et contractile, bombant vers
l’avant et perforée en son centre d’un orifice : la pupille

L’iris présente 2 bords :

1. L’un Externe périphérique qui s’insère sur le corps ciliaire ;

2. L’autre interne dilatation la pupille.


17

La contraction et la délimitation de la pupille sont contrôlées par 2 muscles


antagonistes :

 Le muscle sphincter pupillaire ;

 Le muscle dilatateur pupillaire.

Le reflexe pupillaire physiologique permet d’adapter la vision à la lumière


ambiante grâce à ces muscles. On parle de myiase quand la pupille est
contractée et de mydriase quand la pupille est dilatée. L’aniridie est l’absence
d’iris. L’hétérochromie est une différence de couleur entre les deux yeux où
autre des parties d’un même iris. L’iris délimite la chambre antérieure de la
chambre postérieure.

I.2.2. b) L’angle iridocornéen

L’angle iridocornéen est délimité par la face antérieure de l’iris et la face


postérieure de la cornée.

On retrouve à ce niveau plusieurs éléments ayant pour principale fonction


l’excrétion de l’humeur aqueuse :

 L’anneau de Schwable : condensation de la membrane de Descemet ;

 Le trabéculum : maile constituée de fibres de collagène ayant pour rôle


la filtration de l’humeur aqueuse. La dysfonction du trabéculum entraine
une augmentation de la pression intraoculaire par diminution de la
filtration d’humeur aqueuse ;

 Le canal de Shlemm : voie excrétrice de l’humeur aqueuse.

I.2.2.d) Le corps ciliaire

Le Corps ciliaire est le segment intermédiaire de l’uvée circulaire et situé en


arrière de l’iris, il est constitué de 2 structures :

 Le muscle ciliaire qui a un rôle dans l’accommodation et qui correspond


à la zone d’insertion de la racine de l’iris et de la zonule ;

 Les procès ciliaires sont richement vascularisés et constitués d’un


épithélium ciliaire. Ils ont un rôle majeur dans la sécrétion de la lumière
aqueuse.

I.2.2. e) Le cristallin
18

Le cristallin est une lentille biconvexe constituant le deuxième élément réfractif


de l’œil après la cornée. Il compte pour le tiers du tient de la dioptrie oculaire, sa
puissance réfractive normale est de 13 dioptries.

Le cristallin est situé en arrière de l’iris et rattaché aux enveloppes de l’œil par
les zonules aux corps ciliaires.

Il est composé d’un noyau, d’un cortex d’une capsule antérieure et postérieure.

Avec l’âge, les différentes structures du cristallin peuvent s’opacifier et


provoquer une cataracte. Le cristallin est capable de se contracter grâce aux
zonules sous l’effet du muscle, ciliaire permettant d’assurer son rôle dans
l’accommodation la perte de cette fonction accommodation est poussive dans le
temps et est responsable de la presbytie.

I.2.2. f) La sclère

La sclère, couche la plus externe du globe oculaire, elle correspond à la


membrane blanche et opaque résistante occupant les 4/5 de la surface du globe.
Sa structure est tendineuse et acellulaire, son épaisseur varie de 1 à 2mm.

Son rôle principal est le maintien de la forme, du tonus et de l’intégrité du globe.


Elle est traversée en arrière par le nerf optique et latéralement par les vaisseaux
et les nerfs

Dans sa partie antérieure, elle est couverte par la conjonctive. Les muscles
oculomoteurs s’y insèrent.

I.2.2. g) La conjonctive

La conjonctive est la membrane muqueuse transparente tapissant la surface


antérieure de la sclère (conjonctive bulbaire) et la surface interne des paupières
(conjonctive tarsale).

La partie bulbaire et tarsale se réfléchissent l’une sur l’autre au niveau des culs
de sac conjonctivaux.

Histologiquement, on retrouve un épithélium présentant des allures caliciformes


responsables de la sécrétion de mucus.
19

I.2.2. h) La rétine

La rétine, organe sensible de la vision, s’étend et recouvre toute la face interne


du la choroïde jusqu’à l’ora serrata. Sa principale fonction est la photo-
transduction.

En avant, la rétine est en contact avec l’humeur vitrée et en arrière avec la


choroïde.

Il existe 3 zones particulières :

1. La macula : zone centrale de la rétine ;

2. La fovéa : dépression centrale de la macula caractérisée par une densité


importante de cônes où l’acuité visuelle est à son maximum ;

3. La papille optique : zone d’émergence du nerf optique dépourvue de


photorécepteurs.

La rétine est constituée de 2 tissus :

1. La couche neurosensorielle : couche composée des cônes et bâtonnets,


photorécepteurs qui captent les signaux lumineux et les transforment en
signaux électro chimiques ;

2. L’épithélium pigmentaire qui a 4 grands rôles un rôle : d’écran, un rôle


d’échange, un rôle dans le métabolisme de la vitamine A et un rôle
dans la phagocytose des articles externes des phorécepteurs.

D’un point de vue histologique, on distingue 10 couches, qui sont de l’extérieur


vers l’intérieur :

 L’épithélium pigmentaire ;

 La couche des photorécepteurs comprenant les cônes qui sont


responsables de la vision centrale et des couleurs et les bâtonnets qui
sont plutôt responsables de la vision périphérique et nocturne ;

 La membrane limitant externe ;

 La couche nucléaire externe ;

 La couche plexiforme externe ;

 La couche nucléaire interne ;


20

 La couche plexiforme interne ;

 La couche des cellules ganglionnaires ;

 La couche des fiches optiques ;

 La membrane limitante interne.

I.2.2. i) La choroïde

La choroïde est la membrane nourricière de l’œil. Elle constitue une véritable


éponge vasculaire située entre la rétine et la sclère. Elle est composée de
membreuses cellules pigmentées et d’éléments vasculonerveux. Elle s’étend de
la papille optique jusqu’aux corps ciliaires.

A son niveau vont se cheminer les artères ciliaires postérieures longues et


courtes, les veines vo tiqueuses et les nerfs ciliaires.

I.2.2. j) Le vitré

De structure gélifiée au centre et fibreux en périphérique, le vitré occupe les 4/5


du volume oculaire soit 4ml. Il a un rôle de tamponnement de la rétine et de sites
d’échanges avec les différentes structures avoisinantes. Il est entouré d’une fine
membrane appelée la hyaloïde, tapissant la face interne de la rétine.

Toute traction des fibres vitréennes de la base du vitré peut déchirer la rétine et
la décoller.

I.2.2. h) Les paupières

Les paupières recouvrent la partie antérieure du globe oculaire, leurs différents


rôles sont la protection du globe, le drainage lacrymal et l’expression mimique,
elles sont de structures cutanée musculo-fibreuse et sont richement vascularisées
et innervées.

Automatiquement de l’extérieur vers l’intérieur, on retrouve :

 Un plan cutané sur sa face externe ;

 Une Charpente fibro-élastique ;

 Un plan musculaire ;
21

 Une conjonctive tarsale recouvrant la face interne.

La vascularisation des paupières se fait à partir des artères carotides internes et


externes.

Le nerf facial (nerf VII), le nerf oculomoteur (nerf III), le nerf trijumeau (nerf V)
et le nerf sympathique issu au ganglion cervical supérieur participant à
l’innervation motrice et sensitive des paupières. Il existe deux rangées de cils sur
leur bord libre et une trentaine de glandes de meibonius sur chacune des
paupières.

I.2.2. l) Les muscles oculomoteurs

Le système musculaire oculomoteur comprend 6 muscles :

 4 muscles droits ;

 Le muscle droit supérieur innervé par le nerf III ;

 Le muscle droit inférieur innervé par le nerf III ;

 Le muscle droit médial innervé par le nerf III ;

 Le muscle droit latéral innervé par le nerf VI ;

 2 muscles oblique : le muscle oblique supérieur innervé par le nerf IV


et le muscle obliques inférieur innervé par le nerf III.

I.2.2. m) Le système lacrymal

Les larmes sont sécrétées pour les glandes lacrymales et forment dans le cul-de-
sac conjonctival inférieur le lac lacrymal.

Elles traversent successivement :

 Les points lacrymaux supérieur et inférieur ;

 Les canalicules supérieur et inférieur ;

 Le canalicule commun ;

 Le sac lacrymal ;

 Le canalicule lacrymo-nasal ;

 La valve du Hasner ;
22

 Pour se drainer dans les fosses nasales.

Le larmoiement est le signe caractéristique d’une obstruction des voies


lacrymales.

L’obstruction des voies lacrymales entraine l’apparition d’un larmoiement


pouvant se compliquer d’une infection du sac lacrymal appelée dacryocystite
aiguë.

I.2.2. n) La Vision

Le signal lumineux reçu est traduit en signal électrique pour les différentes
couches rétiniennes. Les photorécepteurs sont les principaux acteurs de la photo
transduction.

Ce signal lumineux transformé en signal électrique est transmis par les voies
optiques pour atteindre le cortex visuel qui interprète ce signal reçu en image
une bonne qualité visuelles est obtenue lorsque toutes ces structures
fonctionnent normalement.

De plus, pour laisser passer ce signal lumineux, les milieux traversés doivent
rester transparents. Ainsi, la cornée doit assurer le maintien de son état
d’hydratation, le cristallin doit être transparent, l’humeur vitrée doit être claire et
la rétine ne doit pas être altérée pour assurer la photo-transduction.

Les structures cérébrales de voies visuelles doivent également ne présente


aucune anomalie de structure ni de fonctionnement pour assurer une qualité
visuelle optimale.

I.3. LES PATHOLOGIES DE L’APPAREIL VISUEL23

Toute altération ou affection de l’un des constituants de l’appareil visuel quel


que soit de la composante optique ou la composante nerveuse, entraînent des
déficits majeurs de la vision voir même la cécité, un handicap majeur.

Dans le cadre de notre travail, nous expliquerons brièvement ces affections tout
en mettant l’accent sur le glaucome étant donné qu’il constitue l’objet de notre
étude.

23
Jean Paul Renard et Eric SELLEM, Glaucome punitif à angle ouvert, Elsevier Maison S.A.S, 62 rue Camille –
Dsnoulins, 92442 Issy les Moulineaux cedex Mai 2014, Paris
23

I.3.1. Les atteintes de la composante optique

I.3.1. a) La conjonctivite

C’est une inflammation microbienne où allergique de la conjonctive de l’œil.


L’œil durent rouge avec sensation de brulures, parfois même un œdème
palpébrale et périorbitaire, avec une vision floue et altérée.

I.3.1. b) le glaucome

C’est l’accumulation de l’humeur aqueuse par défaut de drainage par le limbe,


un lacis spécialisé de cellules situé entre l’iris et la cornée, ce qui provoque une
augmentation de la pression intra oculaire pouvant réduire l’apport du sang à
l’œil et endommage les neurones rétiniens.

I.3.1. c) La cataracte

Elle est responsable de la moitié des cas de cécité dans le monde, presque toutes
les personnes de plus de 70 ans présentent une opacification du cristallin (perte
de la transparente).

Les causes sont : le vieillissement, l’exposition au rayonnement UV (l’intérêt de


porter des lunettes de soleil protectrices du cristallin et de la rétine). Parfois,
c’est d’origine médicamenteux (corticoïdes à long terme)

I.3.1. d) Anomalie de réfraction on amétropie

 La myopie : vision mal des objets éloignés, due à une courbure très
élevée de la cornée ou à une longueur excessive du globe oculaire, les
objets se projettent alors avant la rétine même avec une bonne
accommodation du cristallin (cristallin aplati).

 L’hypermétropie : vision mal des objets rapprochés, due à une longueur


insuffisante de l’œil ou à une puissance insuffisante du système
réfringent de l’œil. La focalisation se fait en arrière de la rétine.

 Ces deux anomalies de réfraction se corrigent des lunettes ou lentilles


correctrices.
24

I.3.2. Atteinte de la composante nerveuse

a) la rétinite pigmentaire :

Un ensemble hétérogène de trouble oculaire héréditaire, c’est-à-dire une


dégénérescence progressive des photorécepteurs associée avec une altération et
une migration de l’épithélium pigmentaire délabré vers la rétine où il constitue
des amas de différentes tailles.

Le déficit touche tout d’abord la vision périphérique (bâtonnets) avec difficulté


de voir la nuit puis de la vision centrale (cônes), difficulté de voir la journée
s’associe de façon progressive avec les années.

b) La dégénérescence maculaire

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est l’affection qui entraine une perte
progressive de la vision centrale, c’est une dégénérescence des photorécepteurs
(cônes).

Les personnes affectées commencent à éprouver une sensation de flou dans leur
vision centrale lors de l’exécution de la tâche qui exige une vision détaillée, puis
l’atteinte s’accentue avec le temps avec l’apparition de points aveugles dans les
champs visuels.

Les causes sont mal connues mais le risque augmente avec l’âge, facteurs
héréditaires maladies cardio-vasculaires, exposition prolongée au fumé, tabac,
lumière et des causes nutritionnelles.

c) Déficit du champ visuel

Grand nombre de troubles soit rétiniens soit centraux (tumeurs par exemple)
peuvent entrainer des déficits du champ visuel.

 Anopsie : Déficits étendu du champ visuel ;

 Scotome : déficit petit du champ visuel.

Exemples :
25

 Une atteinte du nerf optique droit donne une atteinte du champ visuel de
l’œil droit ;

 Une atteinte au niveau du chiasma optique donne une hémianopsie


bitemporale ;

 Une atteinte au niveau de la bandelette optique donne une hémianopsie


latérale homonyme.

I.3.3. Atteintes inflammatoires, immunitaires et démyélinisantes des voies


visuelles rétrobulbaires

Ces atteintes sont :

 La névrite optique et ;

 La sclérose en plaque.

a) La névrite optique

Elle est une atteinte neurologique causée par une inflammation du nerf optique,
de sévérité variable. Les causes sont multiples, infectieuses ou Dyimmunes.

b) La sclérose en plaque

D’après les chercheurs américains, la sclérose en plaque est très probablement


provoquée par le virus d’Epstein. Les facteurs liés à l’environnement participent
indéniablement au développement de cette maladie.

I.4. GENERALITES SUR LE GLAUCOME

Le glaucome est provoqué par l’augmentation de la pression intraoculaire qui va


progressivement détruire les fibres du nerf optique.

L’augmentation de la pression intraoculaire est causée par l’obstruction du filtre


d’évaluation du liquide intraoculaire. Il peut entrainer une diminution
irrémédiable du champ de vision suivie d’une perte totale de la vision si aucun
traitement n’est envisagé. Le glaucome progresse souvent sans qu’aucun
symptôme ne puisse alterner les personnes qui ne sont atteintes.

L’hypertonie oculaire n’est pas synonyme de glaucome : Centaines hypertonies


n’entrainent pas de glaucome et il existe une forme de glaucome dans laquelle la
pression intraoculaire est dans les limites de la normale.
26

I.4.1. Types de glaucome24

Il existe plusieurs types de glaucome qui sont :

 Le glaucome à angle ouvert ;

 Le glaucome à angle fermé ;

 Le glaucome chronique ;

 Le glaucome congénital ;

 Le glaucome néo vasculaire ;

 Le glaucome pigmentaire.

I.4.1 a) Glaucome à angle ouvert

Le glaucome à angle ouvert est un glaucome chronique et constitue le plus


fréquent des glaucomes. Il s’oppose au glaucome à angle fermé qui est brutal et
cause importante cécité.

L’augmentation de la pression intraoculaire est causée par une diminution de


l’écoulement du liquide contenu dans l’œil appelé humeur aqueuse. Il évalue
progressivement et peut être suspecté devant un baisse du champ visuel et la
découverte par une papille pâle. Plusieurs examens sont pratiqués par un
ophtalmologiste comme un fond d’œil, une mesure de la pression intraoculaire
et une gonioscopie est possible de traiter ce glaucome s’il est délecté assez tôt.

I.4.1. b) Le glaucome à angle fermé

Le glaucome par fermeture de l’angle iridocornéen est une urgence


ophtalmologique, la fermeture de l’angle empêche l’évaluation de l’humeur
aqueuse et provoque une augmentation brutale de la pression intraoculaire. Il est
plus rare que le glaucome à angle ouvert. Il se manifeste par une douleur
oculaire vive et continue, une pupille dilatée, une diminution du champ visuel et
des nausées.

24
Tchabi S, Abukin C, Sounounou I, Yehouessi L, Doutetien C, Bassabi SK, Observance au traitement médical
dans le glaucone punitif à angle ouvert, Jfr ophtalmol, 2011 ; 34 : 624-8
27

Il s’agit d’une urgence médicale qui impose une chirurgie ou une intervention, le
médecin injecte par voie intraveineuse au patient de l’acétazelamide pour
réduire la pression à l’intérieur de l’œil. Sans traitement, l’évolution est rapide et
aboutit) à la perte définitive de la vie.

I.4.2. c) Glaucome chronique

Le glaucome chronique est l’autre du glaucome à angle ouvert. Le nerf optique,


transmettant les images de l’œil jusqu’au cerveau, se détruit petit à petit à cause
d’un excès de pression dans l’œil. Ce glaucome touche en général les 2 yeux et
évolue pendant plusieurs années pour aboutir à la perte totale de la vision ou
cécité, en l’absence de traitement bien conduit.

I.4.1. d) Glaucome congénital

Le glaucome congénital est une forme rare de glaucome qui se caractérise par
une pression intraoculaire importante dès la naissance ou pendant les premières
semaines de vie. L’enfant larmoie car l’humeur aqueuse contenue dans les yeux
s’évacue mal.

L’atteinte est, dans la plupart des cas, bilatérale et les garçons sont plus touchés
que les filles. Il est souvent lié à une anomalie génétique. Les collyres
hypotenseurs peuvent être suffisants. La chirurgie oculaire est nécessaire pour
traiter les cas les plus graves.

I.4.1. e) Glaucome néo vasculaire

Le glaucome néo vasculaire est un glaucome secondaire dont la survenue est


souvent associée à une autre pathologie de la rétine telle qu’une occlusion
vasculaire, un traumatisme oculaire ou un diabète. Il se caractérise par
l’apparition de nouveaux vaisseaux au niveau de l’iris qui s’étendent vers
l’angle irido-cornéen, ce qui fait augmenter la pression intraoculaire.

Le traitement dépend de la cause et du stade auquel le glaucome a été


diagnostiqué. Il peut reposer sur les médicaments, la chirurgie et le laser.

I.4.1. f) Glaucome pigmentaire

Le glaucome pigmentaire est une forme rare de glaucome. Dans ce cas, l’iris
frotte contre la couche pigmentaire de l’œil. Ce frottement entraine un
28

détachement de fragments de pigments, lesquels viennent boucher le réseau


trabéculaire et augmenter la pression intraoculaire.

Le glaucome pigmentaire touche surtout les jeunes myopes. Le traitement


dépend du moment de sa prise en charge. Au stade de la dépression pigmentaire,
on envisagera une iridotomie pigmentaire. La chirurgie sera indiquée dans les
cas les plus graves.

I.4.2. Les Facteurs de risques de glaucome25

Le premier facteur de risque du glaucome est le vieillissement. Les autres


facteurs de risque sont les antécédents familiaux de glaucome, ascendance
Africaine (Glaucome à angle ouvert) ou asiatique (glaucome à angle fermé)

Certains facteurs favorisent l’émergence du glaucome :

 L’augmentation de la pression intraoculaire : la pression de l’œil est


composée entre 14 et 16 mm Hg chez un individu sain. Au-delà de
21 mm Hg, la pression devient le principal facteur favorisant de
glaucome.

Cependant, toutes les personnes atteintes d’hypertension intraoculaire ne


souffrent pas de glaucome et inversement car une personne glaucomateuse n’a
pas forcément d’augmentation de la pression intraoculaire (cas rare).

Néanmoins, il existe de rare cas où les patients développent un glaucome avec


une pression intraoculaire normale.

 Les autres Facteurs : D’autres facteurs favorisants du glaucome ont


été identifiés :

 La myopie : qui rend l’œil plus fragile ;

 l’âge : supérieur à 40 ans ;

 l’hérédité : le risque de glaucome est plus important dans certaines


familles ;

 l’hypertension artérielle (HTA) ;

 Le diabète ;

25
Ellong A, Ebana M, Assumpta b, Bella-Hiag Al, NYAUMA E, NGOSSO A, et al. La prévalence des glaucomes
dans une populations de noirs Camerounais, cahiers santé. 2006 ;16 :83
29

 La prise de médicaments corticoïdes sur de très longues durées ;

 L’origine ethnique : les personnes de peaux noires et d’origine africaine


sont plus sujettes à développer un glaucome.

I.4.3. Les cause du glaucome26

Bien souvent, on ignore pourquoi le glaucome apparait. Par ailleurs, certaines


caractéristiques anatomiques peuvent jouer un rôle important. Parfois, le
glaucome est associé à un problème précis, tel que : un traumatisme brutal sur
l’œil, un autre problème de la vie : cataracte, myopie prolongée, iveité
chronique ; certaines maladies : diabète, hypertension, troubles cardio-
vasculaires, hypothyroïdie non contrôlée.

La prise de certains médicaments augmente aussi le risque de glaucome. C’est le


cas par exemple des corticostéroïdes administrés directement dans les yeux ou
par voie orale.

I.4.4. Les symptômes du glaucome

Le glaucome reste totalement asymptomatique pendant la plus grande partie de


son évolution. Aucune douleur, ni rougeur, ni baisse d’acuité visuelle
n’apparaissent. Seul le contrôle systématique de la pression intraoculaire au
cours d’un examen ophtalmologique peut alerter et amener à pratiquer les
examens qui vont permettre de faire le diagnostic entre une simple hypertonie
oculaire et un glaucome.

Le champ visuel qui permet de mettre en évidence des scotomes (lacunes,


« trous » dont le sujet n’a pas conscience car ils sont compensés par le champ de
l’autre œil).

L’examen ophtalmologique qui permet d’observer la papille optique (tète du


nerf optique) dont l’excavation témoigne de la destruction progressive des
fibres.

Les glaucomes à angle ouvert et à angle fermé entraînent une destruction du nerf
optique lente ou rapide et pour cette raison, leurs symptômes sont différents.

26
Demailly PH., Glaucome Chronique primitif à angle ouvert, Encyclo-Méd, Chine- 1979, 97(8) : 1144-8
30

I.4.4. a) Symptômes du glaucome à angle ouvert (GAO)27

Cette maladie évolue plus souvent de manière silencieuse, au départ, le GAO se


développe sans aucune douleur ou autre signe apparent. C’est pour cela que le
diagnostic est souvent découvert lors d’une consultation ophtalmologique de
routine.

On parle souvent de maladie insidieuse, c’est-à-dire qu’elle se développe et


évolue sans que la personne n’en soit consciente. Pourtant, elle commence dès
ce moment à produire des dommages irréversibles du nerf optique. Il est donc
important lorsque l’on comporte de nombreux facteurs de risque ci-haut décrits
d’être suivi régulièrement par un ophtalmologiste. Quand la maladie est avancée
le glaucome peut être révélé par :

1. Des douleurs oculaires ;

2. Une baisse du champ visuel notamment sur les côtés.

Il faut savoir que la grande différence entre DMLA et glaucome provient de la


partie du champ visuel affectée. Pour la DMLA, la perte de vision est centrale
tandis qu’elle est périphérique dans le glaucome.

I.4.4. b) Symptômes du glaucome par fermeture de l’angle28

Contrairement au GAO, le glaucome par fermeture de l’angle est une urgence


médicale. L’augmentation de la pression intraoculaire rapide et brutale provoque
de forts symptômes qui sont caractéristiques de cette maladie ophtalmique :

 Œil très rouge avec cercle péri kératique : l’ensemble de l’œil est
rouge et un cercle de petits vaisseaux rouges se forme autour de
l’iris ;

 Douleur oculaire : extrêmement violente qualifiée d’effroyable ;

 Baisse rapide de l’acuité visuelle : perception de halos colorés, perte


de la vision des formes « brouillard visuel » ;

 Semi-mydriase aréflectique : la pupille (noir de l’œil) est demie


ouverte et ne bouge plus en fonction du changement de l’intensité
lumineuse ;

27
KANER, NAPOA, KABA M, RUSSOY, TOE VITAL R, BOGOREH A. R et LANG, B, étude du glaucome primitif a
angle ouvert a l’institut d’ophtalmologie tropicale africaine, MALI mali médical, 2017. 32 (1).
28
https://www.msdmanuels.com ».. »Glaucome glaucome a angle fermé-troubles oculaires-MSD manuals
31

 Nausées et vomissements : à cause du déficit visuel (réflexe oculo-


gastrique) ;

 Troubles de l’équilibre : à cause des troubles visuel et de la douleur


oculaire.

I.4.5. Dépistage du glaucome29

Le glaucome à angle ouvert, forme la plus fréquente du glaucome, évolue de


manière silencieuse, progressive et sans doleur : il est donc fondamental de se
faire dépister à partir de 45 ans. Il est conseillé de consulter un ophtalmologiste
au moins une fois par an après 40 ans le risque augmente entre 55 et 75 ans et
demeure élevé après 80 ans.

Le dépistage s’effectue en pratiquant une mesure de la pression intraoculaire, et


un examen au microscope de l’état du nerf optique. Des examens
complémentaires permettent la tomographie à cohérence optique, l’O.C.T et la
mesure du champ visuel.

I.4.6. Traitement du glaucome30

Une pression trop importante exercée par l’humeur aqueuse détruit


progressivement le nerf optique, en commençant par la périphérie.

Le traitement du glaucome consiste soit à réduire la production de cette humeur


aqueuse (par médicaments ultra-sons) soit à augmenter son élimination par des
médicaments ou en procédant à une trabéculoplastie (élargissement de l’angle
irido-cornéen) par laser ou chirurgie.

Le traitement médical doit être poursuivi « à vie » afin de stabiliser la maladie. Il
existe différents types de collyres visant à diminuer la pression intraoculaire soit
en réduisant la sécrétion d’humeur aqueuse comme les bétabloquants soit en
augmentant son élimination comme les analogues des prostaglandines.

Si ces collyres ne permettent pas de stabiliser la pression intraoculaire ou s’ils


provoquent trop d’effets secondaires, comme des manifestations allergiques, un
29
SOCIETE FRANCAISE du GLAUCOME-COMITE DE LUTTE CONTRE le glaucome- qu’est-ce que le glaucome ? (en
ligne), consulté le 03 Avril 2022. Adresse URL ; le glaucoma.fr
30
SELLEM E. le glaucome de la clinique au traitement. Paris : Médicom, 2008 chapitre 1, la préssion
intraoculaires P.13-28.
32

traitement renforcé ou laser, effectué en ambulatoire peut être proposé. En cas


d’échec des collyres et du laser, une intervention chirurgicale peut être
conseillée.

En fonction du type de glaucome des traitement différents seront proposés :

 La prise en charge du glaucome à angle ouvert (GAO)

Le but de la prise en charge du GAO est de limiter l’atteinte de la tête du nerf


optique (papille optique). Dans ce but, on peut distinguer 3 Objectifs :

1. La diminution de la pression intraoculaire jusqu’à une valeur cible fixée


par l’ophtalmologue en fonction du stade de sévérité et des
caractéristiques du patient ;

2. Améliorer la qualité de vie si la vie est altérée ;

3. Assurer un suivi à long terme.

Il faut que la prise en charge et l’adhésion du patient au traitement du glaucome


à angle ouvert est souvent très complexe du fait que la maladie soit sans
symptômes au départ et d’évolution lente.

Souvent les patients doivent prendre un traitement à vie alors qu’ils n’ont aucun
symptôme ni aucune perte visuelle rendant l’observance (fait de prendre le
médicament) difficile. D’où la nécessite de bien expliquer les complications et
les dommages irréversibles du glaucome afin que le patient prenne conscience
de l’importance absolue de bien suivre la médication.

 Les médicaments du GAO (Glaucome à angle ouvert).

La première prise en charge proposée dans un GAO est toujours l’instillation


d’un ou plusieurs collyres. Il existe 3 grandes classes de collyres qui ont toutes
pour but de diminuer la pression intraoculaire, mais pas différents mécanismes.
Ces gouttes sont prises soit seules soit en association.

 Les betas-bloquants : dont la molécule la plus utilisée est le Timolol.


Cette classe de collyres vise à diminuer la production d’humeur aqueuse,
ce qui a pour effet de diminuer la tension dans l’œil ;

 Les inhibiteurs de l’anhydrase carbonique ; dont la molécule la plus


utilisée est la Brinzolamide. Ces molécules diminuent aussi la formation
du l’humeur aqueuse, mais par un moyen différent des bêtas-bloquants ;
33

 Les analogues des prostaglandines : dont une des molécules est


latanoprost. Ils abaissent la pression intraoculaire en augmentant
l’élimination de l’humeur aqueuse.

Ces gouts sont prises seules soit en association en fonction du stade de gravité et
de sensibilité du patient à un ou plusieurs de ces mécanismes.

Enfin, l’utilisation de collyres en conditionnement unidose peut limiter certains


désagréments comme l’irritation et les rougeurs. Cela s’explique par le fait que
les unis doses ne contiennent pas de conservateurs qui peuvent irriter les yeux.

Il faut savoir que, l’installation de ces collyres doit être réalisée à heure fixe tous
les jours et avec un espacement entre plusieurs collyres d’au moins 15 minutes.
De plus, boucher le méat lacrymal (lieu de sortir des larmes) pendant
l’instillation du collyre permet de diminuer le passage des molécules dans le
sang et aussi limiter les effets indésirables des médicaments.

 Le traitement laser

Il consiste en l’emploi d’un laser dirigé sur le trabéculum afin de rendre celui-ci
plus poreux ayant pour effet une augmentation de l’écoulement de l’humeur
aqueuse et une baisse de la pression intraoculaire.

Le traitement laser n’est indiqué que lorsque l’ensemble des collyres disponibles
n’a plus suffisamment d’effet. Cette intervention est proposée dans les cabinets
de ville ou en clinique.

L’utilisation du laser donne de bons résultats mais ils ne sont pas définitifs. Une
réintroduction des collyres est souvent nécessaire quelques mois ou années après
l’intervention.

 La Chirurgie du glaucome

C’est l’ultime recours qui est utilisé lorsque la vie continue de baisser malgré les
autres traitements.

Les interventions du glaucome sont complexes et visent à créer une nouvelle


voie à l’élimination de l’humeur aqueuse. Ce nouveau passage du liquide permet
souvent une baisse suffisante de la pression intraoculaire. Cependant, ces gestes
chirurgicaux ne permettent en aucun cas la récupération des capacités visuelles.
34

 La prise en charge du glaucome aiguë par fermeture de l’angle.

Le glaucome par fermeture de l’angle irio-cornéen nécessite une prise en charge


d’urgence, car il met en jeu le pronostic vital de l’œil. L’objectif thérapeutique
est d’abaisser le plus rapidement possible la pression intraoculaire afin d’éviter
des dommages trop importants de la tête du nerf optique.

Pour cela, une iridotomie par traitement laser doit être pratiquée :
L’ophtalmologiste, grâce à un laser, perce l’iris (couleur de l’œil) qui permet la
recirculation de l’humeur aqueuse vers le trabéculum.

Ensuite, un suivi et une prise en charge médicamenteuse ainsi qu’une


sinseillance à vie sera mise en place pour prévenir tout risque de récidive.

I.4.7. Médicaments contre-indiqués en cas de glaucome31

En cas de glaucome, de nombreux médicaments sont contre-indiqués comme


certains pychotropes à angle ouvert, les corticoïdes peuvent induire une
hypertonie oculaire et sont donc à éviter.

I.4.8. Aliments à éviter en cas de glaucome32

Des règles hygieno-diététiques sont à respecter en cas de glaucome.

 Il est conseillé de ne pas fumer ni consommer d’alcool en trop grande


quantité ;

 Une alimentation saine et une activité physique régulière sont également


conseillées ;

 Une alimentation riche en fruit et en légumes permet d’assurer les


besoins en vitamines et en minéraux ;

 Il est préférable d’éviter la caféine et de boire trop vite en trop grande


quantité ;

 La protection solaire des yeux est fondamentale en portant des lunettes


traitées qui filtrent de 100% des U.V.

I.4.9. Le diagnostic du glaucome33


31
ROUSSEAU A. LABETOULLE M. atteintes ophtalmologiques d’origine médicamenteuse. EMC-ophtalmologies.
2012,9 (2), P1-9
32
DESMETTRE T. ROULAND J-F ; LECERF J.M- GLAUCOME EN NUTRITION roles des fauleurs nutritionnels au
cours des hypertonies oculaires et du glaucome. Ophtalmologie. 2005,2 (3)
33
HAS, dépistage et diagnostic précoce du glaucome : problématiques et perspectives en France. Trion, 2006
35

La découverte d’un glaucome se fait lors d’un examen chez l’ophtalmologue. Ce


médecin spécialiste utilise différents appareils et techniques afin de confirmer un
diagnostic de glaucome.

I.4.9. a) L’examen du fond d’œil34

C’est un examen indolore, rapide et facile à réaliser. Grâce à « une loupe »,


l’ophtalmologue peut observer le fond de l’œil. Il recherche d’éventuelles
lésines sur la papille optique. (Début du nerf optique) qui peuvent survenir dans
le glaucome.

La seule limite de cet examen est son manque de précision quant à l’étendue des
dommages.

I.4.9.b) La mesure de la pression intraoculaire

Elle se fait par tonométrie. Le médecin recherche une pression intraoculaire


supérieure à 21 mm Hg qui est le seul fixé comme facteur de risque du
glaucome. Il est important de souligner qu’une pression normale n’exclut pas un
diagnostic de glaucome, il est nécessaire de prendre les résultats de tous les
bilans ensemble afin d’établir un diagnostic précis.

I.4.9. c) L’examen de l’angle irido-cornéen

C’est la mesure de l’angle rio-cornéen par goniométrie. Elle permet au Médecin


d’avoir une opinion sur l’écoulement de l’humeur aqueuse vers e trabéculum.

I.4.9. d) La tomographie par cohérence optique (O.C.T)

C’est une nouvelle technique extrêmement précise qui vient remplacer peu à peu
le fond d’œil. L’O.C.T a pour but elle aussi d’examiner la tête du nerf optique et
d’en évaluer les dommages potentiels. Cet examen très efficace tend à se
démocratiser y compris dans les cabinets de ville malgré un appareillage très
coûteux.

I.4.9 e) Les examens complémentaires

Lorsque le médecin pose un diagnostic de glaucome, il est nécessaire d’évaluer


les dommages causés par la maladie. Pour cela, différents examens
complémentaires sont réalisés :

34
HAMMOUD S., le cas Clinique –un examen ophalmologique qui revèle une pression intra-oculaire élevée. La
revue du praticien, 2016, 66 (2), P. 163-168.
36

 L’examen du champ visuel : permet d’étudier précisément à quel


point la vision sur les côtés est altérée chez le patient glaucomateux.
Cet examen est aussi très important dans le suivi du traitement du
glaucome et permet d’évaluer si le traitement est efficace et si la
maladie progresse ;

 L’évaluation précise des dommages de la tête du nerf optique :


l’ophtalmologue va chercher à prendre une photo très précise des
fibres du nerf optique afin d’établir une référence sur le stade de
gravité d’atteinte du glaucome. Ceci est rendu possible grâce à
l’apparition d’appareils très précis (de « hautes définitions » )
comme l’O.C.T où le GDX (polarimétrie à balayage laser).

I.5.0. Reconnaissance des signes lies au glaucome35

L’on peut reconnaitre le glaucome par ces signes :

 Les maux de tête ;

 Une vision floue ;

 Rougeur oculaire ;

 Une perception de halos colorés autour des lumières ;

 Une pupille dilatée ;

 Nausées et vomissements ;

 Des troubles visuels.

I.5.1. Prise en charge infirmière

 Prise de tension oculaire (tonométrie) ;

 Palpation des globes oculaires ;

 Instillation des gouttes oculaires anti-glaucome (cosopt, xalatan,


timoptol…..) ;

 Administration du Diamox (acétazolamide 250 mg) ;


35
Tomographie du signent postérieur de l’œil par scénographie à cohérence optique. Service évaluation des
actes professionnels 2007
37

 Faire une rétinographie ;

 Faire un champ visuel (périmètrie) ;

 Faire une tomographie (OCT).

I.5.2. Education et conseils thérapeutiques

 Encourager le dépistage des personnes à risque élevé ;

 Maintenir un poids corporel et une pression artérielle normale ;

 Eviter l’usage de certains médicaments en particulier les corticoïdes,


gouttes oculaires ou comprimé ;

 Avoir une alimentaire riche en fruits et en légumes et vitamines,


minéraux ;

 Consulter immédiatement un ophtalmologue en cas d’apparition des


signes ci-haut cités;

 Eviter l’automédication des gouttes oculaires.

I.6. Revue des écrits antérieurs

Selon l’OMS (2016), le glaucome est considéré comme un groupe de maladies


oculaires ayant en commun une perte acquise caractéristique des cellules
rétiniennes ganglionnaires, à des niveaux au-delà de la perte normale due à l’âge
et à une atrophie correspondante du nerf optique, mis en évidence par une perte
de sensibilité du champ visuel et conduisant à long terme à une déficience
visuelle irréversible36

Le traitement du GPAO a pour but d’éviter toute progression de cette


neuropathie optique afin de conserver l’acuité visuelle du patient. Ce traitement
doit être individualisé pour chaque patient. Il existe des traitements médicaux,
physiques ou chirurgicaux dont le but est de diminuer la PIO afin de protéger les

36
http://www.who.int/blindress/priority/Fr/Index 7 Html « Définition du glaucome » OMS consulté le 14 Avril 2022
38

fibres nerveuses du Nerf optique de cette hypertonie et ainsi conserver cette


acuité visuelle.37

En effet, l’étude Early Manifest glaucoma trial a réalisé une analyse auprès de
personnes traitées pour un glaucome avéré afin de déterminer l’effet de la
diminution de la PIO sur l’évolution du glaucome : cela a mis en évidence que
diminution de 1mmHg de la PIO permettrait d’abaisser de 10% le risque de la
progression du glaucome chez ces patients38

Domngang. C et al 202039 avait rapporté que la majorité des professionnels de


santé avait entendu parler du glaucome. Toutefois, les connaissances sur les
GPAO étaient majoritairement insuffisantes et seuls 2,7% connaissaient son
caractère cécitant. Bien que plus de 8 professionnels sur 10 estimaient les
dépistages du glaucome nécessaire. Leurs pratiques étaient médiocres. Des
efforts devraient être faits en vue d’une sensibilisation plus active vis-à-vis du
glaucome dans la communauté sanitaire.

D’après Grenier 198340, un infirmier non ophtalmologiste devant un œil rouge a


un rôle capital. En effet un œil peut être blanc ; peu ou pas douleureseux voir de
façon normale, et avoir une tension très importante.

L’infirmière doit être capable dans ce cas de reconnaitre les signes ci-dessous :

 L’œil est très douloureux, très rouge ;

 La cornée est trouble ;

 La vision est abolie à la palpation, l’œil est très dur.

L’infirmier devrait être capable d’instaurer le traitement ci-après :

 Collyre de pilocarpine 2% une goutte toutes les heures ;

 Diamox, deux comprimés par jour41

37
RASILLY MARINE prise en charge thérapeutique du glaucome : rôle du pharmacien d’officine thèse en pharmacie
université d’agrès 2015-2016
38
SELLEM E. le glaucome des cliniques paris Med’Com 2008 Op.cit.
39
Ngawa L’, Pokam L’, Kagmeni G2, Epeé, Bella AL2 connaissance, Attitudes et pratiques rélatives au glaucome
prmitif à angle des professionnels de santé de structures de soins de la région de l’Ouest-camerounes. Health
sci,Dis : vol 21 (6) june 2020 pp 85-89 available free al www.hsd-fmsb.org
40
Grenier 1983, Conduite à tenir devant un oeil rouge pour l’infirmier non ophtalmolgiste
41
VIVIAN BOSE ASanguona, OMOLABAKE Tolulope Oedema Sensibilisation et Connaissance du Glaucome chez le
personnel hospitalier de l’Hôpital Universitaire
39

VIVIAN BOSE et Al 201442 : la sensibilisation au glaucome était plus élevée


parmi le personnel médical et parmi les travailleurs ayant une formation
supérieur (P<0,001). La connaissance du glaucome était bonne chez 31% de
ceux qui connaissant le glaucome, moyenne chez 31,5% et mauvaise chez
37,8%

En Inde, Ichhpujani et al (2021),ont mené une étude auprès de médecin et


d’infirmiers, qui étaient au courant du glaucome. Le niveau élevé de
sensibilisation parmi le personnel clinique de ces études n’est pas surprenant car
on s’attend à ce qu’ils aient suivi des cours sur le glaucome au cours de leur
formation.

42
Ichhpujani, P., Bhartiya S., Jatana M., Topiwala P., connaissance, attitudes et pratiques d’auto-associées au
glaucoma chez le personnel hospitalier d’un centre de soins tertiaches du Nord de l’Inde, J. Curr glaucoma,
pratic 2021, 108-12
Sexe
Formation reçue sur la PEC de glaucome
40
Niveau d’étude
Schéma conceptuel Ancienneté dans le service

Figure 1 : Schéma conceptuel CARACTERISTIQUES


SOCIODEMOGRAPHIQUES
DES INFIRMIERS Reconnaissance des signes d’urgence
Identifier les signes d’urgence chez le patient
Faire la palpation du globe oculaire
Mesurer la tension oculaire
Instillation des gouttes oculaires anti glaucome
Connaissances des Administration du Diamox
PRISE EN CHARGE actes de prise en
INFIRMIERE DES charge d’urgence du Réaliser le bilan de la mise au point du glaucome
PATIENTS glaucome Avertir l’opthtamologue en cas de complication
GLAUCOMATEUX

Encourager le dépistage à risque élevé


Maintenir un poids corporel et une TA normale
Actes d’éducation et Eviter l’usage des certains médicaments
conseils
thérapeutiques
Avoir une alimentation riche en fruit et légumes
Consulter un centre ophtalmologique consulté
un Eviter l’automédication des gouttes oculaires
Explication du schéma conceptuel
Le schéma conceptuel ci-haut rapporte les éléments de prise en
charge infirmière d’un patient glaucomateux. Ces éléments comprennent la
connaissance exacte de prise en charge d’urgence et ceux en rapport avec
l’éducation et conseils thérapeutiques.
A partir de ces éléments, nous pourrions évaluer les infirmiers
pendant leur prise en charge des patients glaucomateux au Centre Médical
Diamant.
CONCLUSION PARTIELLE
Les glaucomes constituent un ensemble de neuropathie optique
progressive pouvant évoluer vers la cécité en absence de diagnostic et du
traitement efficace.
Le risque dû au glaucome fait de cette maladie dévastatrice, un
problème majeur de santé publique. L’objectif du traitement du glaucome selon
DETRY OREL est de maintenir la qualité de la vue du patient en assurant une
vision résiduelle acceptable à un prix accessible.
Au vu du rôle important que doit jouer l’infirmier au suivie
d’ophtalmologique, nous alignons cette étude dans le but de souligner
l’importance de la prise en charge infirmière des patients souffrant du
glaucome. Voilà pourquoi un schéma conceptuel a été proposé dans ce sens.
CHAPITRE DEUXIEME : METHODOLOGIE ET MATERIELS
Ce chapitre indique clairement comment nous entendions réaliser les objectifs
spécifiques fixés. A cet effet, nous allons préciser de quelles données nous
avons besoin pour résoudre le problème de recherche et quels sont la
méthodologie et matériels utilisés dans ce travail.

2.1 Méthodologie de l’étude


2.1.1 Description du milieu de l’étude
2.1.1.A. Situation géographique
Pour la réalisation de notre étude, nous avons utilisé comme terrain d’enquête,
le Centre Médical DIAMANT.
Ce centre a sa direction générale sise au numéro 3642, Boulevard du 30 Juin
(Immeuble FUTURE TOWER) dans la Commune de la Gombe.
Il a 3 succursales à Kinshasa situées respectivement au numéro 2366 de
l’Avenue Coloner Mondjiba (Immeuble II MERCATO) dans la Commune de
Ngaliema, au numéro 8811 de l’Avenue Kasa-Vubu (Immeuble KIN
MARCHE) dans la Commune de Bandalungwa, au N°…… de la 6e rue
résidentiel dans la Commune de Limete et une succursale dans la Province du
Haut-Katanga située au numéro 1034 de l’Avenue Kilela Balanda (Immeuble
INFINITY) dans la Commune de Lubumbashi
2.1.1.B. L’aperçu historique du Centre Médical DIAMANT
Le Centre Médical DIAMANT, « CMD » en sigle a été fondé en 1994 au
Canada et en Août 2013 en République Démocratique du Congo par le Docteur
Zarina TAJAIN, fondatrice du Groupe Clinique DIAMANT. En Mars 2017, il
a été créé la succursale de Kinshasa/Bandalungwa et en Août 2017, celle de
Kinshasa/Ngaliema.
Depuis Août 2021, la succursale de Kinshasa/Limete a été installée et
fonctionne avec plusieurs services dont l’Ophtalmologie.
2.1.1.C. Mission du Centre Médical DIAMANT
Le Centre Médical DIAMANT est dans le secteur tertiaire et produit le service
de santé. Dans ce sens, il participe à la création d’emplois en réduisant le taux
de chômage avec plus de prestataires de service ; à la réduction du taux de
mortalité en apportant des soins appropriés aux personnes malades et à la
prévention des maladies en vaccinant plusieurs personnes qui le désirent.
A côté qui est dit ci-haut, disons que Centre Médical DIAMANT participe à la
mise en œuvre du dispositif de vigilance destiné à garantir la sécurité sanitaire
(la prévention, l’enseignement et la formation, la continuité des soins, la
recherche et l’innovation, la qualité, l’accès aux soins pour tous et la sécurité).
2.1.1. D. organisation du centre médical diamant
Section 1 : Classification de l'Institution

Le Centre Médical DIAMANT est dans le secteur tertiaire. Il


produit un service de santé, C'est une entreprise de prestation de service et un
service public. Sa taille en République Démocratique du Congo est de 350
employés, Donc, c'est une moyenne entreprise.

Section 2 : La valeur ajoutée

Le Centre Médical DIAMANT partage à la création de richesse de


plusieurs manières :

 Création d'emplois : Le Centre Médical DIAMANT emploi près de


350 congolais, ce qui contribue à la réduction de taux de chômage ;

 Réduction du taux de mortalité : Le Centre -Médical DIAMANT


apporte des soins aux personnes malades, ce qui contribue à réduire le
taux de mortalité ;

 Prévention de maladie : Le Centre Médical DIAMANT administre


plusieurs vaccins aux personnes qui le désirent pour prévenir à certaines
maladies.
Section 3: Les différentes succurales du Centre Médical
Diamant
Le Centre Médical DIAMANT a trois succursales situées
respectivement au NO 3642 du Boulevard 30 Juin (Immeuble Future Tower)
dans la Commune de la GOMBE, au n° 2366 de l'Avenue Colonel
MONDJIBA (Immeuble II Mercato) dans la Commune de NGALIEMA et au
n° 8811 de l'avenue KASAVUBU (Immeuble KIN MARCHE) dans la
Commune de BANDALUNGWA.

Le Centre Médical DIAMANT a ouvert aussi ses portes dans la


province du Haut – KATANGA en 2019 et se situe au no 1034 de l'Avenue
KILELA BALANDA (Immeuble Infinitiy) dans la Commune de
LUBUMBASHI avec presque tous les services complets.

Au mois d’Août de cette année, il a ouvert également une succursale


à la 6 ème
rue Limete/Résidentiel avec ces services :

- Cardiologie ;
- Dermatologie ;
- Ophtalmologie ;
- Pédiatrie ;
- Imagerie ;
- Laboratoire ;
- Urgence ;
- Pharmacie.
Section 4 : Les différents services organisés par le Centre Médical
DIAMANT

Le Centre Médical DIAMANT organise plusieurs services pour satisfaire ses


patients en leur offrant un traitement des soins de qualité et un suivi régulier. Il
s’agit de :

 Médecine générale avec 10 médecins généralistes consultant dans toutes


les succursales de Kinshasa ;

 La pédiatrie comptant en son sein 10 médecins pédiatres pour toutes les


succursales de Kinshasa consultant sur rendez-vous excepté les
consultations urgentes ;
 L’Ophtalmologie qui compte 9 médecins ophtalmologues consultant
aussi dans toutes les succursales de Kinshasa et cela selon l’horaire des
rendez-vous pris avec les patients, sauf pour les consultations urgentes ;

 La dentisterie qui compte 8 médecins chirurgiens-dentistes ;

 L’anesthésie et réanimation avec 5 médecins anesthésistes ;

 La chirurgie plastique avec un médecin chirurgien plasticien ;

 La médecine interne avec 4 médecins internistes ;

 La rhumatologie avec un médecin rhumatologue ;

 La neuropsychiatrie avec 2 médecins neuropsychiatres ;

 La Kinésithérapie avec 3 médecins Kinésithérapeutes ;

 La nutrition avec un médecin nutritionniste ;

 L’orthopédie avec 3 médecins orthopédistes ;

 La gastroentérologie avec 2 médecins gastroentérologues ;

 La pneumologie avec 2 médecins pneumologues ;

 L’urologie avec 2 médecins urologues ;

 La dermatologie qui compte 4 médecins dermatologues ;

 La radiologie avec 4 médecins radiologues ;

 La gynécologie avec 3 médecins gynécologues ;

 L’endocrinologie avec 2 médecins endocrinologues ;

 L’O.R.L avec 3 médecins orlistes.

A ces services, s’ajoutent le pool des soins infirmiers ; pool médical, pool
diagnostic avec le laboratoire, imagerie et la pharmacie, le pool de secrétariat
médical, facturation et finance ; le pool des relations contractuelles avec les
ressources humaines, communication, marketing et affaires juridiques.
2.1.2. Population de l’étude

D’après le Larousse (1996) c’est l’ensemble des sujets selon les critères établis
pour l’étude. Quant à notre population, elle est constituée par les infirmiers du
Centre Médical Diamant dans la commune de Gombe/Kinshasa

II.1.3. Echantillonnage et taille de l’échantillon

Selon NDUTE 2001, l’échantillonnage est une partie prélevée, dans l’univers
et formant un sous ensemble à partir duquel l’observation de l’étude sera faite.
Il constitue une partie représentative de la population totale dont les résultats
seront portés.

En ce qui concerne, cette recherche, l’échantillonnage est de type occasionnel,


étant donné qu’il est le plus adapté pour permettre d’atteindre une taille de
l’échantillon de 20 infirmiers dans les différents services du Centre Médical
Diamant.

2.1.4. Critères d’inclusion et d’exclusion

Pour être inclue dans notre étude, les conditions suivantes devraient être
remplies :

 Etre infirmier du Centre Médical DIAMANT ;

 Etre présent le jour de l’enquête ;

 Consentir à répondre à nos questions.

Est exclu de cette étude, toute personne ne répondant pas aux critères ci-haut
cités

II.1.5. Méthode d’analyse

A. Instrument d’analyse

Pour l’exploitation des données, le recours aux logiciels EP DATA 3.1 était
nécessaire pour l’encodage de données, SPSS 20 a permis de faire l’analyse
descriptive et référentielle. Alors que les logiciels Microsoft, Excel 2013 et
Word 2013 ont permis respectivement de présenter les données sous forme des
graphiques et de faire les rapports d’analyse ainsi que la rédaction de ce travail.
B. Technique d’analyse

L’analyse descriptive s’est faite en présentant les données sous forme de


tableaux présentant les pourcentages

C. Critère d’acceptabilité de l’étude

Pour nous conformer aux rigueurs scientifique, nous avons fixé notre critère
d’acceptabilité à 70% autrement dit la prise en charge infirmière du glaucome
au centre médical Diamant sera satisfaisante si est seulement-si, l’ensemble des
éléments de la prise en charge du glaucome reviennent supérieur ou égal à
70%.

II.2. Matériels de l’étude

II.2.1. Description du questionnaire

La réalisation de ce travail était facilité par un guide d’entretien, composé de 2


rubriques notamment la première destinée aux caractéristiques démographiques
des infirmiers au Centre Médical Diamant Gombe/Kinshasa.

Et la seconde avait concerné les éléments de prise en charge infirmière du


glaucome.

II.2.2. Processus des collectes

II.2.2. a) Pré-enquête

Etape de la réalisation de notre travail, nous nous sommes conformés à remplir


les démarches préliminaires, lesquelles devaient nous permettre d’obtenir la
lettre de recherche au niveau du service académique de l’IFAD ainsi que les
différentes autorisations auprès des services administratifs du Centre Médical
Diamant.

II.2.2. b) Déroulement proprement dit de l’enquête

Nous nous sommes conformés à notre plan d’échantillonnage établi pour


l’enquête. Ainsi, après la présentation de nos critères, nous nous laissons
conduire par l’équipe infirmière présente avec qui nous avons suivi la prise en
charge des malades glaucomateux. A l’aide de nos guides d’entretien, nous
montrons tous les éléments de la prise en charge indiqué dans notre
questionnaire.

Dans l’ensemble, notre enquête a duré 1 Mois et les jours d’enquête étaient
fixés conformément à l’horaire du Centre Médical Diamant.

II.2.3. Difficultés rencontrées

Tout travail scientifique ne manque jamais de difficultés. En rapport avec ce


que nous avons eu à faire face, nous pouvons citer :

 La rareté des études effectuées sur la prise en charge infirmière de


glaucomateux surtout en milieu congolais ;

 Travaillant dans un centre médical privé comme lieu d’enquête, nous


avons rencontré quelques difficultés à suivre les équipes infirmières au
vue de leurs charges journalières mais, ces difficultés ne nous ont pas
empêchés de réaliser un bon travail étant donné que nous nous sommes
forcés à remédier à cela.

II.2.4. Considération d’ordre éthique

Le présent travail à respecter toutes les normes en matière de la rédaction


scientifique. A ce propos, l’anonymat et les confidentialités des réponses
fournies par les enquêtés était de rigueur.
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, INTERPRETATION ET
DISCUSSION DES RESULTATS
Le présent chapitre concerne la présentation, interprétation et discussion des résultats
des investigations effectuées.
Dans cette partie du travail, la démarche est la suivante : description des
caractéristiques des enquêtées, les actes des soins dans le processus de la prise en
charge infirmière des glaucomateux, la synthèse et la discussion des résultats ainsi
que la vérification de l’hypothèse.
3.1. Présentation et interprétation des résultats
3.1.1. Caractéristiques sociodémographiques
Graphique n°1 : tranche d’âge des enquêtés
9 45%
8
8 40% 40%
7 35%
6
6 30% 30%
5 25%
4
4 20% 20%
3 15%
2
2 10% 10%
1 5%
0 0%
22-26 ans 27-32 ans 33-37 ans Plus de 38 ans

Effectif Pourcentage

Il ressort de ce graphique que, la majorité des infirmiers soit 40% était âgée entre 33
et 37 ans, suivie de 30% qui appartenaient à la tranche d’âge de 22 à 26 ans, alors la
minorité soit 10% était minoritaire.
III.1.2. Répartition des enquêtes selon l’ancienneté au service

Plus de 15 ans 40%

10-14 ans 15%

5-9 ans 20%

Moins de 5 ans 25%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%

Ce graphique révèle que la majorité des infirmières, soit 40% avaient plus de 15ans
d’ancienneté alors que la minorité soit 15% dont l’ancienneté était estimé entre 10 à
14 ans.
Graphique n°3 Répartition des enquêtés selon l’existence d’une formation sur le
glaucome

10%

90%

formé Non formé

De ce graphique, nous constatons que la majorité des infirmiers (e) avaient bénéficié
d’une formation sur le glaucome soit 90%.
Graphique n°4 : Niveau d’instruction
70%

60%
60%

50%

40%
A1
30% Licencié
30% Post-licence

20%

10%
10%

0%
1

Ce graphique nous montre que les infirmiers A1 étaient majoritaires avec une
majorité de 60%, suivie de licenciés soit 30% alors que les infirmiers master
représentaient 10%.
Graphique n°5 : Répartition des enquêtés selon le sexe

Masculin
37%

Féminin
63%

Il ressort de ce graphique que la majorité de nos enquêtées appartenaient au sexe


féminin soit 63% contre 37% de sexe masculin.
III.1.3. Eléments d’observation de la prise en charge infirmière du glaucome
Tableau n°1 : Connaissance des actes de prise en charge d’urgence du glaucome

N°   F.A. F.O %
1 Reconnaissance des signes d'urgence 20 15 75
2 Identifier les signes d'urgences chez le patient 20 14 70
3 Faire la palpation du globe oculaire 20 16 80
4 Mesurer la tension oculaire 20 18 90
5 Instillation des gouttes oculaires anti-glaucome 20 17 85
6 Avertir l'ophtalmologue en cas de complication 20 15 75
  Total 120 95 79

L’analyse de ce tableau montre un score de 79% supérieur au critère d’acceptabilité


établi (70%). Ce score est indicatif d’une bonne connaissance des actes de prise en
charge d’urgence du glaucome. Parallèlement on peut observer que :
 90% de nos enquêtes affirment connaître mesurer la tension oculaire comme
acte majeur de la prise en charge du glaucome,
 suivie de 85% qui pensaient à l’instillation des gouttes oculaires anti
glaucome, et
 de 80% qui ont choisi de faire la palpation du globe oculaire comme acte
d’urgence.
 Par ailleurs, 75% et 70% respectivement reconnaissent les signes d’urgence et
avertir l’ophtalmologue en cas des complications, sont les actes que l’infirmier
doit connaitre en urgence. Le score moyen de cette connaissance de 79%, ce
qui est synonyme d’une bonne connaissance des actes d’urgence de la prise en
charge infirmière du glaucome.
Tableau n°2 : Actes d’Education et conseils thérapeutiques

N°   F.A F.O %
1 Encourager le dépistage à risque élevé 20 18 90
2 maintenir un poids corporel et une TA normale 20 14 70
3 Eviter l'usage des certains médicaments 20 15 75
4 Avoir un aliment riche en fruit et légumes 20 12 60
5 Consulter un centre ophtalmologique 20 17 85
6 Eviter l'automédication des gouttes oculaires 20 15 75
  Total 120 91 76

Il se dégage de ce tableau que le score moyen est de 76% est supérieur à notre critère
d’acceptabilité et qui permet de dire que les enquêtés pratiquent correctement les
actes en rapport avec l’éducation et conseils thérapeutiques en cas de glaucome.
Il s’agit notamment de :
- 90% encouragés le dépistage pour les personnes à risque élevé ;
- 85% conseillés de consulter un centre ophtalmologue en cas de toute anomalie
des yeux ;
- 75% recommandés d’éviter l’automédication des gouttes oculaires et l’usage
des certains médicaments ;
- 60% ont souhaité aux patients de maintenir un poids corporel et une tension
corporelle normale.
Tableau n°3 : Tableau de synthèse des éléments de la prise en charge infirmière
du glaucome.

  F.A F.O %
Connaissance des actes de prise en charge d'urgence du 120 95 79
glaucome
Actes d'éducation et conseils thérapeutiques 120 91 76
Total 240 186 77,5

De ce tableau de synthèse, il ressort que la moyenne globale de l’évaluation de la


prise en charge est de 77,9%. Ce résultat est jugé supérieurs au critère d’acceptabilité
fixé à 70%, ainsi nous pouvons déduire que la prise en charge infirmière du glaucome
est satisfaisante. Etant donné que :
 79% reconnaissent les actes d’urgence de la prise en charge du glaucome et
 76% pratiquent l’éducation sanitaire pour informer sur les moyens de
prévention du le glaucome.
III.3. Discussion des résultats
Cette section porte sur la discussion des résultats obtenus lors de notre enquête que
nous allons confronter avec certaines études qui ont abordé les mêmes aspects
abordés dans ce travail.
III.3.1. Caractéristiques sociodémographiques
En rapport avec l’âge des infirmiers, il y a lieu de constater que la majorité était âgée
entre 33 et 37ans, soit 40% suivis de la minorité âgée entre 22 à 26ans soit 10%. Ceci
implique que nos enquêtés étaient matures, donc capables d’assurer les soins d’une
façon appropriée grâce à leur expérience, à la connaissance et la maturité sociale dont
ils sont dépositaires.
Il ressort du graphique n° 5 en rapport avec le sexe que la majorité des enquêtés sont
de sexe féminin soit 63% contre la minorité de sexe masculin, soit 37% et confirme
la pensée de Omanyondo (2006) qui dit que depuis plusieurs années, les femmes se
sont plus intéressées à la profession infirmière43.
Nos résultats indiquent que 90% des enquêtés avaient reçu une formation en
glaucome. En effet, la formation continue vise à acquérir des connaissances et des
compétences personnelles, professionnelles et sociales complétant ou renforçant une
formation de base reconnue.
La graphique n°2 révèle que la plupart des enquêtés soit 40% avaient une expérience
de plus de 15ans dans le service, ce qui montre l’existence d’un degré d’appréciation
et du processus physiologique de l’organisme que leur expérience dans les
prestations.
Il ressort de la graphique n°4 que 60% de nos enquêtés ont un niveau A1 tandis que
30% étaient des licenciés et 10% possédaient un master.
Omanyondo (2006)44 souhaite que les infirmiers se forment d’avantage pour mieux
expliquer les actes qu’ils posent. Donabedian (2000) soutient que la démarche de
soins réalisée par un professionnel infirmier dépend non seulement de la formation de
ce professionnel, de l’organisation de l’institution mais aussi et surtout de ressources
matérielles.45
III.3.2. Connaissance des signes d’urgence du glaucome
Nos résultats nous montrent que 75% et 70% respectivement ont montré que des
enquêtés reconnaissent les signes d’urgence du glaucome et avertissent
l’ophtalmologue en cas de complication.

43
OMANYONDO (2004) : Cours d’initiation à la recherche scientifique G2 SI/ISTM/Kinshasa
44
Idem
45
PAFADNAM YACOUBA : Influence du surveillant d’unité de soins dans l’amélioration de la qualité des soins au Centre Hospitalier
Universitaire Pédiatrique Charles de Gaul Master en science infirmière. Frise BURKINA FASO 2018
L’observation clinique des patients concerne les signes cliniques du glaucome
observés lors de l’examen ophtalmologique. Il s’agit particulièrement de l’acuité
visuelle, la pression intraoculaire, le champ visuel. Quant à l’application de la mesure
de la tension oculaire, 90% des enquêtés affirment l’avoir effectués, selon Muriel
Poli (2015), le tonus est la mesure de la pression intraoculaire.46
Nous considérons que les patients ont une hypertonie oculaire si la pression
intraoculaire est supérieure à 21mmhg.
Il se dégage aussi de notre étude que 85% de nos enquêtés pensaient à l’instillation
des gouttes oculaires anti-glaucome. L’instillation à administrer les collyres sans en
faire couler sous la joue.
Nous considérons que les patients administrent correctement les collyres si les
réponses vont dans le sens d’une instillation correcte des collyres sans faire couler les
gouttes.
III.3.3. Actes d’éducations et conseils thérapeutiques
Il ressort de nos résultats que 85% d’enquêtes conseillés de consulter un
ophtalmologue en cas de toute anomalie des yeux.
BAZIE B, dans une étude sur les facteurs limitant la prise en charge du glaucome
trouvait 85% des patients qui ne connaissent pas les circonstances de survenue de la
maladie.47
BRON et Al, dans une étude sur les facteurs de risque du glaucome primitif à angle
ouvert estimait qu’environ 400.000 français ignoraient leurs maladies en raison de
l’absence de signes fonctionnels évocateurs avant un stade tardif. 48
Parmi nos résultats, il est à souligner que 90% d’enquêtés ont été encouragé sur le
dépistage pour les personnes à risque élevé. En effet, le glaucome est une maladie
chronique et longtemps asymptomatique pour laquelle il est difficile de convaincre le
patient de la nécessité d’une prise en charge.
C’est pourquoi l’infirmier doit utiliser l’entretien en dépassant l’étude des faits
objectifs, d’appréhender les processus sociocognitifs, d’explorer les états émotionnels
des patients et de rendre compte des systèmes de représentation, des normes et des
croyances.

46
MUKIEL POLI (2015) Glaucome et hypertonie intraoculaire.
47
Bron A, Chaine G, Villain M, Colin J, Nordmann JP, Renard JP et al. Risk factors for primary open-angle glaucoma. J Fr Ophtalnol. 2008;
31 (4): 435-44.
48
BAZIZ B. Facteurs limitant la prise en charge du glaucome chronique à angle ouvert : à propos de 40 cas. Suivi au service ophtalmologie
du Centre Médical avec interne chirurgicale de schiphra.
Conclusion partielle
Nous clôturons ce chapitre consacré à la présentation, analyse et discutions des
résultats obtenus après l’enquête réalisée au Centre Médical Diamant de Kinshasa-
Gombe.
En effet le choix porté à ce centre, comme terrain d’enquête est motivé par des
raisons évidentes. D’abord parce qu’il assure aussi bien les soins aux patients, la prise
en charge du glaucome présente un coût accessible pour les patients, en plus elle est
une institution sanitaire par excellence par son équipement de qualité qui a permis
d’évaluer la prise en charge du glaucome dont les résultats peuvent se résumer
comme suit :
L’évaluation de la prise en charge est de 77,9%, résultat supérieur au critère
d’acceptabilité fixé, synonyme d’une prise en charge infirmière du glaucome
satisfaisante. Ce résultat s’appuie également sur le fait que :
 90% des infirmiers avaient bénéficié d’une formation sur le glaucome ;
 les infirmiers A1 étaient majoritaires avec 60%, suivie de licenciés soit 30%
alors que les infirmiers possédant master représentaient 10%
 79% reconnaissent les actes d’urgence de la prise en charge du glaucome et
 76% pratiquent l’éducation sanitaire pour informer les patients et leur
entourage sur les moyens de prévention du glaucome.
Validation de l’hypothèse
Le tableau 3 montre clairement que d’une manière générale, la prise en charge
infirmière du glaucome est satisfaisante au Centre Médical Diamant, car le score du
résultat synthèse s’est évalué à 79% supérieur à notre critère d’acceptabilité fixé à
70%. Ainsi, nous validons notre hypothèse.
CHAPITRE QUATRIEME : DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT

4.1. RESUME DU PROJET


Le but poursuit dans ce projet est de renforcer les capacités
du personnel infirmier dans la prise en charge du glaucome au centre
médical Diamant.
4.2. DESCRIPTION CONTEXTUELLE

a) Situation géographique

Commune de ………
b) Problème

Nécessité d’une prise en charge infirmière adaptée au


premier contact avec les patients glaucomateux au centre médical
Diamant.

c) Variables

 Disponibilité des formateurs ;


 Disponibilité des outils et supports techniques d’assimilation au
niveau de centre de formation ;
 Existence des partenaires nationaux et internationaux œuvrant
dans le domaine de la santé oculaire ;
d) Contraintes

 Instabilité politique au pays ;


 Absence des bailleurs de fonds ;
 Absence de formation régulière des infirmières sur la prise en
charge du glaucome ;
 Manque de collaboration des patients.
e) Alternatives

 Renforcer les capacités du personnel infirmier sur la prise en


charge du glaucome ;
 Sensibiliser les patients et son entourage sur les pratiques
préventives de la santé oculaire;
 Appuyer techniquement au centre médical Diamant dans la
prise en charge intégrale du glaucome.

f) Analyse des alternatives

Indicateurs Alternati Alternati Alternat Observations


ve 1 ve 2 ive 3

Faisabilité x - x Renforcer les capacités du


personnel infirmier sur la prise
Validité x - x en charge du glaucome retenue
comme la meilleure des
Viabilité X X x alternatives.

TOTAL 2/3 2/3 3/3

g) Titre du projet

« Projet de renforcement des capacités du personnel infirmier


sur la prise en charge du glaucome au centre médical Diamant»

4.3. Justification du projet

Il faut une prise en charge intégrale des patients au centre


médical Diamant.

4.4. Hiérarchie des objectifs du projet

4.4.1. Objectif général


Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des glaucomateux
au centre médical Diamant

4.4.2. Objectif spécifique

 Renforcer la capacité 50 infirmières du centre médical Diamant


dans la prise en charge intégrale du glaucome endéans 3 mois.

4.4.3. Résultats attendus


 Au bout de 3 mois, 50 infirmières du centre médical Diamant
sont renforcées en capacité de la prise en charge du glaucome ;
 D’ici 3 mois, 50 les patients et son entourage sont sensibilisées
sur les pratiques préventives de la santé oculaire;
 Dans 3 mois, réseaux d’échange entre personnels infirmiers sur
la prise en charge intégrale du glaucome sont mise en place ;
 Au bout de 3 mois, réduction de 90% de taux de risque du
glaucome au centre médical Diamant.

4.4.4. ACTIVITÉS

 Accréditer le projet ;
 Mobiliser les fonds ;
 Recruter les personnels ;
 Acheter les matériels ;
 Former les infirmières ;
 Sensibiliser ;
 Suivre et contrôler ;
 Evaluer.
4.5. Indicateurs de suivi
 Nombre d’infirmiers ayant renforcé leurs capacités ;
 Nombre de personnes formées.
4.6. Stratégies du projet

Titre du projet :
Projet de renforcement des capacités du personnel infirmier sur la prise en charge du glaucome au centre
médical Diamant»

Objectif global : Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des glaucomateux au centre médical Diamant

Objectif spécifique : Renforcer la capacité 50 infirmières du centre médical Diamant dans la prise en charge
intégrale du glaucome endéans 3 mois.

Résultats Activités Indicateurs Moyen de Cout estimatif Responsables


vérification

R1. Au bout de 3  R1. A.1. Acheter les  Nombre  Rapport du


mois, 50 matériels ; d’infirmiers projet ; Budget
infirmières du  R1. A.2. Acquérir les formés ;  Rapport de
Gestionnaire
centre médical matériels ; suivi ;
Diamant sont  R1. A.3. Former les
renforcées en infirmiers ;
capacité de la prise  R1.A4. Suivre et
contrôler les activités du
en charge du
projet
glaucome
R.2. D’ici 3 mois, 50  R2.A.1. Créer le comité ;
les patients et son  R2.A.2. Fixer les lignes  Nombre de  Rapport du Budget
directrices ; protocoles ; projet ; Superviseur
entourage sont
sensibilisées sur
 R2.A.3. Respecter les  Rapport de
principes du groupe ; suivi
les pratiques
 R2.A.4. Suivre et
préventives de la contrôler les activités du
santé oculaire projet.

R.3. Dans 3 mois,  R.3.A.1 Faire les  Nombre de  Rapport du Budget


pratiques; malades par projet ; Gestionnaire
réseaux d’échange
 R.3.A.2. Bien suivre les infirmier ;  Rapport de suivi
entre personnels
malades   Rapport
infirmiers sur la  R.3. A.3. Suivre et d’évaluation ;
prise en charge contrôler
intégrale du
glaucome sont
mise en place
4.7. ORGANIGRAMME DU PROJET

Conseil d’administration

Gestionnaire du projet

Secrétaire
Comptable

Superviseur

Formateur RECO

4.8. Diagramme de Gantt


Tableau n°1 : Gantt des activités

N° Activités Responsables Durée en mois

Janv. Févr. Mars

1 Accréditer le projet  Gestionnaire

2 Mobiliser les fonds  Gestionnaire

3 Recruter les personnels  Gestionnaire

4 Acheter les matériels  Caissier

5 Former les RECO  Formateur

6 Sensibiliser RECO

7 Suivre et contrôler  Gestionnaire

8 Evaluer Evaluateur
4.9. Budget du projet

4.9.1. Analyse des besoins


a) Tableau n°2 : Besoins en ressources humaines

N° Fonction Unité Nbre Normes J de T T /JT

01 Accréditer le projet  Semaine 1 1j=1jt 1s=6jt 6

02 Mobiliser les fonds  Semaine 2 1j=1jt 1s=6jt 12

Recruter les Semaine 2 1j=1jt 1s=6jt 12


03
personnels 

04 Acheter les matériels  Semaine 1 1j=1jt 1s=6jt 6

05 Former infirmiers  Semaine 1 1j=1jt 1s=6jt 6

06 Sensibiliser Mois 1 1j=1jt 1m=26jt 26

07 Suivre et contrôler  Mois 3 1j=1jt 1m=26jt 78

08 Evaluer Semaine 1 1j=1jt 1s=6jt 6

Total - 152

Conformément aux normes du BIT (Bureau International du Travail), un


individu doit travailler 220 jours par an. Notre projet est de 3 mois donc 220/12
=18,3. D’où, nous devons procéder de la manière suivante pour avoir le nombre de
jours de travail pour un individu 18,3x3 = 55jours. Pour trouver le nombre de
personnes qui devront travailler dans ce projet nous faisons 152/55= 2,7 ≈ 3
personnes engagées à temps plein. Mais pour atteindre nos objectifs, nous aurons
besoin de 56 personnes.
4.9.2. Budget proprement dit

a) Tableau n°3 : Besoins en salaires ($)

Libellé Nombre Durée Coût unitaire en $ Coût total en $

Gestionnaire 1 3 1 500,0 4 500,0

Comptable 1 3 1 300,0 3 900,0

Caissière 1 3 1 300,0 3 900,0

Superviseur 1 3 100,0 300,0

Formateur 2 1 400,0 800,0

RECO 50 1 150,0 7 500,0

Total 20 900,0

Source : nous-mêmes

b) Tableau n°4 : Besoins en frais généraux ($)

Coût
Unité
Libellé Nombre unitaire en Coût total en $
comptable
$

Internet Mois 3 300 900

Consommation
Mois 3 200 600
informatique

Fournitures bureau Mois 3 350 1050

Loyer bureau Mois 3 800 2400

Eau et électricité Mois 6 120 720

Autres services Mois 6 900 5400

Total 11070

Source : nous-mêmes
c) Tableau n°5 : Besoins en équipements ($)

Unité Coût unitaire en


Libellé Nombre Coût total en $
comptable $
Ordinateur Kit 4 500 2000
Projecteur Kit 1 450 450
Photocopieuse
Pièce 2 400 800
imprimante
Table Pièce 7 240 1680
Chaise bureau Pièce 6 170 1020
Chaise réception Pièce 3 240 720
Total 6670
Source : nous-mêmes

d) Tableau n°6 : Besoins en sensibilisations ($)


Unité Coût unitaire
Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Affiches Pièce 1500 3 4500
Flip-Sharp Carton 5 18 90
Bloc note A5 Pièce 60 8 480
Banderoles Pièce 100 60 6000
Papier
Rame 3 6 18
duplicateur
Microphone Pièce 5 20 100
Préservatifs Carton 2000 700 1400000
Pilules
Carton 500 1000 500000
d'urgence
Papier bristol Pièce 50 1 50
Autres Forfait 1 1500 1500
Total 1912738
Source : nous-mêmes
e) Tableau n°7 : Besoin en déplacement

Unité
Libellé Nombre Coût unitaire en $ Coût total en $
comptable
Déplacement Forfait 1 600 600
Total 600

f) Budget récapitulatif

1. RECETTES 2. DEPENSES
2.1. Dépenses
1.1. Apport local 201306,084 d'investissement
1.2. Apport
extérieur Equipements 6 670,00
Ministère de la
santé 1 811 754,76 Sensibilisation 1 912 738,00
S/total1 1 919 408,00
2.2. Dépenses de
fonctionnement
Salaire 20 900,00
Frais généraux 11 070,00
Déplacement 600,00
Evaluation 2 450,00
S/total2 35 020,00
S/total3 1 954 428,00
  Frais bancaire 3% 58 632,84
Total général 2 013 060,84 Total général 2 013 060,84
f.

g. Tableau n°8 : Besoins en évaluation

Libellé Nombre de fois Coût unitaire Coût total

Evaluateur 7 350 2450


Total 2450
Source : nous-mêmes
Budget en
Libelles 1er mois 2ème mois 3ème mois
$

Plan
-      
d’encaissement

solde reporté     1778018,809 32850,9467

201306,08
Apport local   201306,084  
4

Apport 1 811
1811755    
extérieur 754,76

2013060,8
Total recettes 1811755 1979324,893 32850,947
4

Plan de
-      
décaissement

Salaire 20 900,00 6966,667 6966,666667 6966,66667

Frais
11 070,00 3690 3690 3690
généraux

Sensibilisatio 1 912
  1 912 738,00  
n 738,00

Déplacement 600,00 200 200 200

Equipement 6 670,00 3335 3335  

Evaluation 2 450,00     2 450,00

Frais bancaire 58 632,84 19544,28 19544,28 19544,28

Total 2013060,8
33735,9 1946473,947 32850,947
dépenses 4

Solde à
0 1778019 32850,94667 0
reporter

4.10. PLAN DE TRÉSORERIE

Source : nous-mêmes

4.11. VIABILITÉ DU PROJET

a) Appropriation
Les bénéficiaires s’approprient le projet et s’y impliquent
activement afin d’améliorer la prise en charge du glaucome au centre
médical diamant.

b) Validité

La validité de ce projet sera justifiée dans la mesure où le


problème à résoudre provient d’un besoin ressenti de la part des
infirmiers au centre médical Diamant.

c) Caution politique

La caution politique sera respectée puisque nous allons nous


soumettre aux exigences politico-administratives, en leur demandant
la permission pour commencer les activités.

d) Technologie adaptée

La technologie à utiliser est facile, simple et adaptée au


contexte du milieu et à l’environnement du projet. Les glaucomateux
qui seront sensibilisé dans ce projet, vont connaitre et utilisent les
mesures préventives pour préserver la santé oculaire.

e) Respect de l’environnement

L’exécution de ce projet respecte bien l’environnement et ne


présente aucun impact négatif sur l’environnement.

f) Implication des femmes et enfants

Ce projet donne une place de choix aux femmes, hommes


lors du recrutement. Les premiers bénéficiaires de ce projet sont les
infirmiers.

4.12. PLAN DE SUIVI ET D’ÉVALUATION

Début projet suivi


fin projet 2Janvier 2023
31 mars 2023

Mars 2023 Evaluation finale

4.13. Gestion des risques


No Risques Impact Niveau Mesure Responsabl Durée
négatif de risque d’atténuation es
possible

1 Mauvaise Perte des Faible Juste les Chef de 1 mois


manipulation matériels agents de comité
des matériels projet ont droit
de projet de touché aux
matériels

2 Insécurité dans Arrêt Faible Collaborer


la zone immédiate des avec les
Gestionnair 2 mois
d’intervention activités du autorités
e
du projet projet locales pour
assurer la
sécurité

3 Mauvaise Détournement Elevé Bien géré les Gestionnair 1 moi


gestion de de fonds financements e s
financement
4.14. TABLEAU N°9 : CADRE LOGIQUE

Logique d’intervention Indicateurs objectivement Sources de Hypothèses


vérifiables (I.O.V) vérification (S.V)
Objectifs généraux : Baisse du taux des Rapport du
Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des complications du glaucome ; ministère de la
glaucomateux au centre médical Diamant Nombre des patients santé ;
glaucomateux ayant évolué Rapport du centre de
sans risque. santé ;

Objectifs spécifiques :
Renforcer la capacité 50 infirmières du centre médical Nombre patients et son Rapport du projet ; Les autorités
Diamant dans la prise en charge intégrale du glaucome entourage sensibilisé ; Rapport des zones politico-
endéans 3 mois ; Nombre des patients de santés ; administratives
Conscientiser 50 les patients et son entourage sur les glaucomateux qui pratiquent Rapport des s’impliquent
pratiques préventives de la santé oculaire pendant 3 mois ; les mesures préventives de la structures de prise en dans le projet,
Mettre en place 5 réseaux d’échange entre personnel santé oculaire ; charge ;
infirmier du centre médical Diamant sur la prise en charge Nombre de réseaux Rapport de suivi et
intégrale du glaucome endéans 3 mois ; d’échange mise en place ; évaluation
Réduire de 90% le taux de risque du glaucome pendant 3 Prévalence des
mois. glaucomateux dans le centre.
.
Résultats attendus
Au bout de 3 mois, 50 infirmières du centre médical Nombre d’infirmière Rapport du projet ; Les autorités de
Diamant sont renforcées en capacité de la prise en charge formée ; Rapport d’activités ; la zone de santés
du glaucome ; Nombre de patients et son Rapport sont en mesure
D’ici 3 mois, 50 les patients et son entourage sont entourage sensibilisé ; d’évaluation ; de soutenir le
sensibilisées sur les pratiques préventives de la santé Nombre patients Rapport du réseau de projet ;
oculaire; glaucomateux qui pratiquent communication.
Dans 3 mois, réseaux d’échange entre personnels les mesures préventives de la
infirmiers sur la prise en charge intégrale du glaucome santé oculaire ;
sont mise en place ; Nombre de réseaux
Au bout de 3 mois, réduction de 90% de taux de risque du d’échange mise en place.
glaucome au centre médical Diamant
Activités Moyens Couts (en $) La population est
Accréditer le projet ; Moyen humain Total : 2.013.060,84 intéressée et
Mobiliser les fonds ; Moyen en frais généraux s’implique dans
Recruter les personnels ; Fourniture le projet.
Acheter les matériels ; Equipement
Former les infirmières ; Imprévu
Sensibiliser ;
Suivre et contrôler ;
Evaluer.

Le fonds
suffisant et
verser à temps
74

CONCLUSION GENERALE

Nous voilà au terme de notre étude qui a porté sur la prise en charge infirmière
du glaucome au Centre Médical Diamant Gombe.

En effet, le glaucome constitue un ensemble de neuropathies optiques


progressives pouvant évoluer vers les cécités en absence du diagnostic et de
traitement efficace.

Le glaucome représente la seconde cause de cécité après la cataracte et la


première cause de cécité non curable dans le monde représentant 8% de cécité
mondiale en 2010.

Les patients atteints du glaucome ont en général une baisse de la qualité de


vue ; ainsi qu’une diminution du bien-être physique, émotionnel et social.

Le diagnostic du glaucome implique un suivi thérapeutique sans interruption


pour éviter la perte de la vision et pour préserver la qualité de la vue des
patients.

D’où notre interrogation de savoir si la prise en charge infirmière des patients


glaucomateux au Centre Médical Diamant est-elle satisfaisante ?

Pour répondre à cette interrogation, notre démarche à consister à :

- Identifier les infirmiers qui font partie de l’étude ;

- Inventorier à travers la littérature existante les éléments d’une bonne


prise en charge infirmière du glaucome ;

- Interviewer la population cible sur la prise en charge infirmière du


glaucome ;

- Evaluer les connaissances des infirmiers sur la prise en charge infirmière


du glaucome.

Après analyse des données, nous sommes parvenus aux résultats suivants :

- La moyenne globale de notre étude est de 77,9%, résultats que nous


jugeons supérieurs à notre critère d’acceptabilité fixé à 70%,
notamment ;
75

- 79% d’enquêtés reconnaissent les actes d’urgence de la prise en charge


du glaucome ;

- 76% d’enquêtés pratiquent l’éducation sanitaire pour informer les


moyens de prévention sur le glaucome.

Dans le souci d’améliorer cette prise en charge, nous suggérons ce qui suit :

1) Aux Autorités du pays :

- Créer une sous spécialité sur les neuropathies à glaucome dans les ISTM
du pays comme c’est le cas avec la pédiatrie, accoucheuse, chirurgie ;

- Développer et soutenir la société congolaise d’ophtalmologie avec de


matériels adéquats et formations spécialisées dans le glaucome en vue de
promouvoir une formation pour tous ;

- Mettre un accent sur la protection des services de santé oculaire pour la


population ;

- Organiser beaucoup de séminaires dans les institutions de formations


(école, église, mutualité de communauté) afin de sensibiliser sur le
dépistage du glaucome.

2) Aux personnels infirmiers :

- De veiller à une surveillance stricte des patients glaucomateux ;

- Appliquer à la lettre les actes visant à prévenir les risques liés au


glaucome ci-haut cités ;

- Sensibiliser les patients glaucomateux à comprendre et accepter leurs


problèmes afin de ne jamais manquer à l’instillation de gouttes anti
glaucome.
76

3) Aux personnes à haut risque élevé les myopes, les obéises, les personnes
âgées ; les études ont aussi démontré qu’en RDC les communautés ci-
après sont à risque élevé : les Anamongo, le Nekongo, ainsi que d’autres
communauté Luba, Swahili qui contiennent aussi les glaucomateux mais
à faible incidence que les précédentes communautés ci-haut citées de
passer au dépistage inclusif de tous leurs proches, afin d’éviter le pire.
La cécité due au glaucome est irréversible.

C’est par ici nous mettrons un point à notre étude. Loin de nous, l’idée d’avoir
tout dit sur les patients glaucomateux et leur prise en charge, toute étude
traitant de ce cas après nous dans le sens de nous compléter sera la bienvenue
et enrichira cette recherche.
77
78

BIBLIOGRAPHIE

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79

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