Effet Du Contrôle de Gestion Sur La Performance Financière de L'entreprise
Effet Du Contrôle de Gestion Sur La Performance Financière de L'entreprise
Effet Du Contrôle de Gestion Sur La Performance Financière de L'entreprise
THEME
Membres du jury :
MERCI !
Je rends grâce, à mon dieu de m’avoir donné la
force, la volonté, et la sagesse d’être patiente
dans mes études.
Mes dédicaces les plus chaleureux sont adressées :
A mes chers parents qui m’ont toujours soutenu
et encouragé que dieu les protèges.
A ma chère sœur Hanane
A mes chers frères Fouad, Anis, Nadjim.
Je dédie ce modeste travail :
A mes chers parents, qui m’ont beaucoup
aidé dans mon cursus et je les remercie pour leurs
patience et encouragement, que dieu les protèges ;
A mes chers frères et sœurs ;
A ma grande mère et mes tentes ;
A mes ami(e)s ;
A toute ma famille ;
A mes collègues de l’université de
Bejaia ; et toute la promotion de CA.
NESMA
I
II
Liste des abréviations
ABC: Activity Based Costing
CA : Chiffre d’Affaire.
C : Consommation.
E : Ecart.
FR : Fond de Roulement..
MC : Marge Commercial.
P : Production.
Qr : Quantité réelle.
Qp : Quantité prévisionnelle.
RE : Résultat d’Exploitation.
RE : Résultat Exceptionnel.
RF : Résultat Financier.
TB : Tableau de Bord.
TR : Trésorerie.
VE : Valeur d’Exploitation.
VR : Valeur Réalisable.
VD : Valeur Disponible.
VA : Valeur Ajoutée.
Introduction générale
1
Introduction générale
Quel est l’effet du contrôle de gestion sur la performance financière de l’entreprise SPA le
COGB La belle ?
Le problème, ainsi posé, nous amène à approfondir notre recherche tout en répondant
aux questions secondaires suivantes :
- Les dirigeants du service audit et contrôle de gestion « SPA, CO.G.B, la belle », sont-
ils suffisamment formés sur le contrôle de gestion ?
- Le contrôle de gestion peut-il avertir la SPA CO.G.B.LABELLE sur sa performance
financière à travers ses outils ?
Afin de répondre à la problématique et aux questions posées, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
- Les dirigeants du service audit et contrôle de gestion « SPA, CO.G.B, LA BELLE »
sont suffisamment formés sur le contrôle de gestion .
- Le contrôle de gestion peut avertir la « SPA COGB LA BELLE » sur sa performance
financière à travers ses outils.
Pour mener à bien cette étude, notre démarche consiste à faire une revue de la littérature
en consultant des ouvrages et des sites internet qui ont traités de la performance, ensuite nous
avons fait une enquête du terrain au niveau de la SPA COGB LA BELLE .Celle-ci nous
permettra de faire une étude de cas à travers des rapports annuels de cet organisme qui nous
permettra d'affirmer ou d'infirmer les hypothèses de départ.
Le développement de ce thème s’articulera auteur de trois chapitres. Le premier chapitre
nous permettra d’avoir une vision sur le cadre théorique du contrôle de gestion. Le deuxième
chapitre s’articulera sur la performance de l’entreprise. Et dans le dernier chapitre développera
le déroulement de notre stage pratique au sein de notre structure, nous permettra aussi
d’analyser les données, de vérifier nos hypothèses afin de proposer des approches de solution.
2
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Introduction
Ce chapitre sera consacré pour donner des notions théoriques sur le contrôle de gestion,
il est composé de trois sections, la première sera consacrée pour les notions du base sur le contrôle
de gestion, dans la seconde, on va voir la fonction du contrôle de gestion dans l’organisation ; et
la dernière sera basée sur les méthodes et outils du contrôle de gestion.
Pour que nous approfondissions sur le sujet nous allons donner dans cette section les
concepts du base de contrôle de gestion, commenceront par la présentation d’un aperçu sur son
évolution avant de voir quelques-unes de ses définitions, ses objectifs ainsi que ses missions.
3
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Ensuite, avec le développement des produits et des services dans une conjoncture en
croissance, les gestionnaires ont cherchés dans le contrôle de gestion une aide aux décisions ainsi
que des pistes pour contrôler les acteurs dans la structure.
Jusqu'au début des années 70, le modèle existant du contrôle de gestion reposait sur un
processus de planification, de gestion budgétaire et de contrôle budgétaire, une structure
hiérarchique découpée verticalement en centres de responsabilité, et un système de pilotage par
les couples objectifs- moyens.
A partir des années 70, les perturbations extérieures et intérieures aux organisations
obligent à une remise en cause de ce modèle dans ses objectifs, ses outils et ses utilisations.
Ainsi de nombreuses pressions et évolutions technologiques, organisationnelles et
stratégiques ont fait émerger un contrôle de gestion avec des objectifs plus larges, des démarches
et des outils diversifiés1.
2. Définition du contrôle de gestion
A l’issue de la recherche qu’on a réalisée, nous avons conclu que les définitions
présentées par les auteurs sont similaires et convergentes dans leurs sens, pour tenter de faire le
point sur le terme, nous présentons trois définitions les plus fréquemment utilisées.
Selon (ANTHONY R.N), le contrôle de gestion se définit de la manière suivante : « le
contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants, s’assurent que les ressources sont
obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux
moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation ».2
1
ALAZARD.C ; S.SEPARI., « Contrôle de gestion : Manuel et application »,2émeedition, Dunod, Paris, 2010,
P.05.
2
GRENIER & MOINE.C., «Construire le système d’information de l’entreprise», édition Foucher, Paris, 2010, P
11.
3
GERVAIS.M., « Contrôle de gestion », Economica, Paris, 2000, P.12.
4
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
atteindre les objectifs, mais doit permettre un pilotage permanant et un processus d’amélioration
contenue de la stratégie et de l’organisation ». 4
3. Notions voisines au contrôle de gestion
On distinguera certaines notions liées à la discipline du contrôle de gestion à savoir le
contrôle interne, le contrôle organisationnel et l’audit interne.
3.1. Le contrôle interne
Le contrôle interne concerne la fixation des règles, des procédures et le respect de
L’ordre des experts comptables et comptables agréés (OECCA) en donne la définition suivante :
« C’est l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but,
d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information de
l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des
activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »5.
3.2. Le contrôle organisationnel
Pour piloter la performance, le gestionnaire ne peut se contenter de réguler les actions et
leurs résultats, il doit aussi surveiller la fiabilité et la qualité du fonctionnement de l’organisation,
c’est-à-dire ses processus décisionnels.
L’entreprise dispose de ressources internes propres qui doivent être contrôlables pour être
en permanence opérationnelle et tournées vers l’objectif à atteindre.
Le contrôle organisationnel cherche à améliorer les règles et les procédures qui structurent
les décisions et aux quelles les décideurs se réfèrent pour déterminer leur comportements Le
contrôle organisationnel doit donc assurer, en temps réel, le suivi du la qualité des processus
décisionnels.
Ainsi, le contrôle organisationnel interne concerne tous les niveaux de l’organisation
(fonctionnelle et opérationnelle) et vise à ce que les actions individuelles et collectives soient en
convergence avec les objectifs assignés.
Trois types de méthode sont utilisés par le contrôle organisationnel (La planification, la
fixation des règles et des procédures et l’évaluation des résultats et de la performance.
4
ALAZARD.C, SEPARI.S., «Contrôle de gestion », « Manuel et applications », 4ème édition, Dunod, Paris, 2007,
P.05.
5
ALAZARD.C ; SEPARI.S., « Contrôle de gestion : Manuel et application »,6ème édition, Dunod, Paris, 2004,
P.17.
5
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
6
ALAZARD.C ; SEPARI.S , 6ème Edition Op.cit , , P.18.
7
ALAZARD.C; SEPARI.S., 2éme Edition, Op.cit., P.12.
6
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Objectifs
Pertinence efficacité
(Source : Hélène, et al, « Contrôle de gestion : organisation, outils et pratique » 3émeedition, Paris, 2008, P.06).
8
CARLIER .B ; REPRICH-REBERT.C, « Contrôle de gestion : Missions, système, outil », éditions de la lettre du
cadre territorial »-S.E.P.T, Paris ,2002, P.24-26.
7
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
9
GUEDJ.N, « Le contrôle de gestion pour améliorer la performance de l’entreprise », édition d’organisation,
1991, 1995, 2000, P.509.
10
ALAZARD.C; SEPARI.S, 2 éme Edition, Op.Cit.P.689.
8
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
11
LANGLOIS.L, et al, « Contrôle de gestion », BERTI EDITIONS, Alger ,2008, P.18-19.
9
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
12
GAUTIER.F ; PEZET.A, « Contrôle de gestion », Pearson, Paris, 2006, P.31.
10
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
D.G
DCG
13
GERVAIS.M, 7éme Edition , Op.Cit.P.13.
14
BOUIN.X ; SIMON. F-X, « les nouveaux visages du contrôle de gestion : outils et comportement »,3éme édition,
Dunod, Paris, 2009, P.49.
11
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Le directeur financier peut constituer un « écran » plus au moins entre le directeur général
et le contrôleur de gestion. Le contrôleur porte l’étiquette « direction financière » qui peut rendre
plus difficile ses rapports avec les opérationnels eux-mêmes et leur responsable, car il sera à la
fois juge et partie.
D.G
DAF
CDG
15
ALAZARD.C; SEPARI.S,2 éme Edition , Op.Cit..P.30.
12
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
D.G
DC DP DAF CDG
16
Honing.L, et al, « Le contrôle de gestion », Dunod, Paris, 1998, P.232.
17
NICOLAS.B ; SIMON. F-X, «Le contrôle de gestion en mouvement : Etat de l’art et meilleurs pratiques »,
Edition d’organisation, Groupe Eyrolles, 2010, Paris, P.14.
13
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Compétences 1 2 3
Savoirs :
Connaissance de la comptabilité analytique x
Connaissance des méthodes associées x
Connaissance des outils mis à disposition pour mettre en x
œuvre le contrôle de gestion
Expertise sur la notion de cout x
Expertise dans l’élaboration des tableaux de bord et x
d’indicateur
Connaissance de l’organisation en question x
Savoir-faire :
Etre capable de gérer un projet x
Etre capable de constituer un cout x
Etre capable d’analyser un cout x
Etre capable d’animer une réunion x
Proposer des méthodes adaptées à l’environnement de x
l’organisation
Etre capable d’élaborer des documents de synthèse x
Etre capable de conduire une formation x
Savoir-être :
Avoir le sens de l’écoute x
Etre pédagogue x
Avoir un esprit de synthèse x
Etre rigoureux x
Etre réactif x
Etre créatif x
(Source : ARAB.Z, « le contrôle de gestion à l’hôpital -méthodes et outils-cas de la mise en place de la méthode
ABC à l’hôpital KHALLIL Amrane de Bejaia »thèse de magister en économie de la santé et développent durable,
université de Bejaia, 2012, P.133.)
1 : Compétences indispensables
2 : Compétences souhaitées
3 : Compétences à acquérir.
14
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
1. Comptabilité générale
18
BEATRICE. ; GRANDGUILLOT.F, « introduction à la comptabilité » 6éme édition, Gualino Lextenso éditions,
2015/1016, Paris , P.07.
19
GUEDJ.N, Op.cit, P.132.
15
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Pour Gérard MELYON, la comptabilité analytique « est un outil de gestion destiné à suivre
et à examiner les flux internes à l’entreprise afin de fournir les informations nécessaires à la prise
de décision ». 20
D’une part :
- Connaitre les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise pour sa pratique
générale (maitriser les conditions de production, installation de nouvelle unité ou
stratégie d’intégration) ;
- Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise (stock
fabriqué elle-même ou immobilisations créées par ses propres moyens) ;
- Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (biens et services) pour les
comparer aux prix de vente corresponds (travaux sur devis, lancement de nouvelles
fabrication, politique de prix de vente différenciée selon la nature de l’articule ou le
prix de vente ;
- D’établir des prévisions, des charges et des produits courants (coûts préétablis et budget
d’exploitation, par exemple) ;
- D’en constater la réalisation et expliquer les écarts qui en résultent (contrôle des coûts
et des budgets) ;
- D’une manière générale, la comptabilité analytique doit fournir tous les éléments de
nature à éclairer les prises de décisions.
20
MELYON.G, « Comptabilité analytique »,3èmeédition, BREAL, Paris , 2004, P.08.
21
GUEDJ.N , Op.cit, P.130.
16
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
22
GUEDJ.N , Op.cit, P.132
23
Idem, P.133.
17
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
24
GUEDJ.N., Op.Cit.P.172.
25
DORIATH.B, et al, « Comptabilité et gestion d’organisation », 6émeedition, DUNOD, Paris, 2008, P.278.
26
BESCOS & MENDOZ., « le management de la performance », édition comptable, Malesherbes, 1994, Paris ,
P.186.
27
BOUIN.X ; SIMON.F-X., Op.Cit.P.155.
18
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Le seul de rentabilité est encore appelé point mort ou point d’équilibre, dans le cas simple
d’une entreprise, nous pouvons schématiser son résultat de la manière suivante :
Différence d’imputation :
28
DORIATH.B.,et al , Op.Cit.27.
19
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
3. Système d’information
Le système d’information prenant une place de plus en plus importante, une des missions
fondamentales du contrôle de gestion est en effet d’alimenter les managers en informations
pertinentes pour leur prise de décision.
Cette mission s’est concrétisée dans un premier temps dans la mise en place de systèmes
de contrôle financiers jouant le rôle d’interface entre les opérationnels, responsables de la
conduite des tâches courantes dans l’entreprise et les décideurs, initiateurs de la stratégie.
Mais aujourd’hui l’environnement de l’entreprise, la conception du management et les
technologies ont changé et dessinent, un nouveau cadre à la conduite du contrôle de gestion ainsi
qu’à la définition des systèmes d’information.30
3.1. Définition
Le système d’information de l’entreprise « est constitué par l’ensemble des informations
circulant dans l’entreprise ; l’ensemble des moyens et procédures de recherche, de saisie , de
mémorisation et de traitement de ces informations, dans le but de les restituer sous une forme
directement utilisable au moment utile afin de permettre la prise de décision stratégiques ou
tactique et d’améliorer le fonctionnement opérationnel de l’entreprise ».31
3.2. Fonction de système d’information
L’écoute : les entreprises insérées dans un environnement fortement concurrentiel et
évolutif, doivent faire de gros effort pour être à l’écoute des évolutions naissantes, des
changements qui se dessinent dans les comportements des consommateurs, pour saisir les
opportunités et localiser les menaces de toutes sortes qui peuvent se présenter.
La collecte : on distingue la collecte ponctuelle pour éclairer une décision particulière,
non répétitive et la collecte systématique qui implique une information formalisée,
structurée, hiérarchisée, stockée en attente d’utilisation pour résoudre des problèmes
29
DORIATH.B.,et al.P.281.
30
GIRAUD.F, et al, « Contrôle de gestion et pilotage de la performance »,2émeedition, Gualino éditeur, EJA, Paris,
2004, P.346.
31
GUEDJ.N., Op.Cit.P.349.
20
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
32
ALAZARD.C., S.SEPARI. 2éme Edition Op.Cit.p.225.
33
DORIATH.B, « Contrôle de gestion en 20 fiches »,5 éme édition, DUNOD, Paris, 2008, p.01.
21
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
34
GUEDJ.N., Op.Cit.P.253-254.
35
MARGOTTEAU.E., « Contrôle de gestion», Ellipses Edition Marketing S.A., paris, 2001, P.139.
3636
ALAZARD.C; SEPARI.S., 2 éme Edition Op.cit. P.226.
22
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
37
GUEDJ.N.Op.Cit.P.266.
23
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
38
DORIATH.B., OP.Cit.P.02.
24
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
5. Tableau de bord
Le tableau de bord, est un outil d’évaluation de l’organisation d’une entreprise constitué
de plusieurs indicateurs de la performance à des moments donnés ou sur des périodes données.
5.1. Définition
Un tableau de bord est un document rassemblant, de manière claire et synthétique, un
ensemble d’informations organisé sur des variables choisies pour aider à décider, à coordonner,
à contrôler les actions d’un service, d’une fonction, d’une équipe.39
DORIATH .B a défini le tableau de bord comme « un ensemble d’indicateurs de pilotage,
construits de façon périodique, à l’intention d’un responsable, afin de guider ses décisions et
ses actions en vue d’atteindre les objectifs de performance ».40
5.2. Rôles essentiels d’un tableau de bord
Selon FERNANDEZ.A., Le tableau de bord a plusieurs rôles à savoir :
Réduire l’incertitude : Le tableau de bord offre une meilleure perception du contexte de
pilotage. Il contribue à réduire quelque peu l’incertitude qui handicape toute prise de
décision.
Stabiliser l’information : L’entreprise ne s’arrête pas, et l’information est changeante
par nature. Stabiliser l’information et ne présenter que l’essentiel, voilà des services
indispensables pour le décideur.
Faciliter la communication : Lorsque le tableau de bord est utilisé par un groupe de
travail, il remplit aussi le rôle de référentiel commun en offrant une perception unifiée de
la situation. Il facilite autant les échanges à l’intérieur du groupe qu’avec le reste de
l’entreprise.
Dynamiser la réflexion : Le tableau de bord ne se contente pas de gérer les alertes. Il
propose aussi des outils d’analyse puissants pour étudier la situation et suggérer des
éléments de réflexion.
Maitriser le risque : On ne le répétera jamais assez, toute décision est une prise de
risques. Avec un tableau de bord bien conçu, chaque responsable en situation de décider
dispose d’une vision stable et structurée de son environnement, selon l’éclairage des axes
de développement choisis. Le tableau de bord offre une meilleure appréciation du risque
de la décision.41
39
ALAZARD.C; SEPARI.S. 2éme Edition , Op.cit. P.552.
40
DORIATH.B., Op.Cit.P.143.
41
FERNANDEZ.A., « L’essentiel du tableau de bord : Méthodes complètes et mises en pratique avec Microsoft
Excel »,4éméediton, Groupe Eyrolles, 2013, Paris, P.09.
25
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
42
LANGLOIS.L.,et all, Op.Cit.P.353-354 .
26
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Rubrique 2
43
ALAZARD.C.;SEPARI.S.,2éme Edition , Op.Cit.557.
27
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
6. Reporting
Le reporting, permet aux supérieurs ou à la direction générale d’effectuer un suivi soutenu
du pilotage de la performance confie au responsable de chacune des unités de gestion , en
vérifiant la réalisation des objectifs ,en mesurant le poids des écarts, et en appréciant la pertinence
des actions correctives et leurs résultats .
6.1. Définition de reporting
Selon NOELLE.M, Le reporting est la fourniture de l’information essentiellement
financière aux gestionnaires basé au siège, le reporting est donc une vérification par le siège
sociale du bon fonctionnement de ses filiale, sur une multitude de sujet possibles qui dépendant
des priorités du groupe : finance, opérations, ressources humaines, qualité, respect de
l’environnement ….44
L’avantage du reporting est qu’il donne un langage commun à des centres parfois très
différents .pour ce faire il a bien entendu une représentation surtout financière et budgétaire et
par ailleurs répond à des normes juridiques .il comprend, en principe, des indicateurs
extracomptable qui sont dans les tableaux de bord des centres de responsabilité rendant
compte.45
Le reporting ne doit comporter que des données synthétiques pertinentes afin de faciliter
leur interprétation, leur comparaison et les prises de décision.
6.2. Types de reporting
On distingue deux types de reporting :
6.2.1. Le reporting financier
Remontées des comptes, des états financiers, des indicateurs financiers essentiels,
par exemple : une filiale fournit périodiquement un reporting financier à la société -mère
du groupe, sur les paramètres financiers tels que : encaissement, décaissement, trésorerie.
6.2.2. Le reporting de gestion
Remontées des principaux indicateurs de gestion des données essentielles des
tableaux de bord, par exemple ; une usine implantée à l’étranger fournit périodiquement à
la société mère un reporting de gestion (chiffre d’affaire en quantité et en valeur, production
en quantité et en valeur).46
44
NOELLE.M., « Le grand livre du contrôle de gestion », Groupe Eyrolles, Paris , 2013, P.276-277.
45
GUEDG.N., Op.Cit.p.319.
46
BEATRICE. ; GRANDGUILLOT.F, « L’essentiel du contrôle de gestion », Gualino éditeur, Lextenso édition,
Paris, 2009, P.124.
28
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
7.2. Objectifs
Les objectifs du benchmarking sont :
Poser des objectifs ambitieux ;
Accélérer le rythme du changement ;
Identifier des processus permettant des avancées significatives ;
Accroire la satisfaction des clients et les avantages compétitifs ;
Mieux connaitre ses forces et faiblesses grâce à une meilleure auto évaluation ;
Créer un climat consensuel basé sur les faits ;
Accroitre la capacité à utiliser des mesures pour gérer.
7.3. types de benchmarking
Il existe quatre types de benchmarking
7.3.1. Benchmarking interne
Il est réalisé avec d’autre unité de sa propre organisation, à ce titre , il est une opportunité
pour le contrôleur de gestion de refondre ou améliorer les indicateurs de tableau de bord ,
d’inciter le dialogue de gestion et d’ancrer une culture et un langage commun de gestion
7.3.2. Benchmarking (externe) compétitif
Ce dernier consiste à analyser les stratégies, les processus et les pratiques avec des
concurrents ou des entreprises ayant la même activité
29
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
47
BOUIN.X ; SIMON.F-X., Op.cit. .P.75.
30
Chapitre 01 : Aspect théorique du contrôle de gestion
Conclusion
Pour cela divers outils et méthodes ont été introduit, afin d’améliorer la logique de
l’efficacité et d’efficience, pour maitriser telles situations de plus en plus complexes dont les
principaux instruments sont supposés applicable dans toutes les entreprises quel que soit leurs
natures, parmi ses outils : la comptabilité analytique, gestion budgétaire, tableau de bord …
Pour cela il est important de baser sur la relation étroite entre le contrôle de gestion et les
différents services de l’entreprise , ce qui oblige le contrôleur de gestion d’avoir des compétences
divers ,et doit être aussi dotés de qualités humaines, relationnelles et de communication devenant
alors un porte-parole de la stratégie de l’entreprise à travers le pilotage de la performance.
Dans le suivant chapitre, nous allons voir comment la fonction de contrôle de gestion peut
contribuer à la maitrise de la performance financière et économique de l’entreprise.
31
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Introduction
Elle apparait toujours associée à la nécessité de son évaluation et sa mesure, pour cela
nombreux auteurs et chercheurs en science de gestion considèrent que le contrôle de gestion,
un processus de mesure d’évaluation et de rétribution de la performance ; et qu’il doit
s’intéresser aussi à l’adaptation de l’entreprise aux fluctuations de son environnement, en effet
le contrôle de gestion joue un rôle beaucoup plus actif quant à la réalisation des objectifs et les
stratégies définies par l’entreprise.
Il existe, pourrait-on dire autant d’approche de la performance que des parties prenantes,
chacun la construit en fonction des objectifs qu’il assigne
Pour notre part, nous avons choisis de consacrer ce travail à sa dimension financière, le
but de ce chapitre est de fournir des points de repère à propos de la performance, il est partagé
en trois sections, la première décrit les notions générales de la performance, la deuxième est
consacrée à sa mesure, en fin dans la troisième section, nous concentrons notre attention sur la
performance financière de l’entreprise.
32
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Dans cette section, nous allons présenter la diversité des regardes possibles sur la notion
de performance, nous précéderons à une analyse sémantique du terme performance qui est
considérée comme étant une notion complexe qui n’est pas simple à concerner. Ensuite on
propose quelques définitions, critères, ainsi que ses différentes typologies.
1. Définition de la performance
La performance de l’entreprise est une notion polysémique, complexe et difficile à
définir tant les approches sont multiples.
B.DORIATH, a défini le concept de performance comme « un jugement sur un résultat
et la façon dont ce résultat est atteint, compte tenu des objectifs et des conditions de
réalisations ».53
BOURGUIGNON.A a ajouté que la performance, « c’est faire mieux que le concurrent
sur le moyen et long terme, dans l’idéal sur l’ensemble des paramètres définissant la
performance, au minimum sur ceux des paramètres jugés être les plus significatifs de la
satisfaction des clients». Il ajoute aussi « Le terme performance devrait être réservé à la
description de l’évolution des résultats sur une période jugée assez longue par le preneur de
décision.».54
Il a montré également que dans le domaine de la gestion, la performance recouvre des
significations différentes selon les contextes.
Ainsi, dans l’univers de l’entreprise, la performance peut être définie :
- Comme le résultat d’une action : la mesure des performances est entendue comme
l’évaluation ex post des résultats obtenus ;
- A partir des modes d’obtention du résultat : « la performance est l’action faite de
nombreux composants ; non un résultat qui apparait un moment dans le temps.
52
MARION.A, et all, « Diagnostic de la performance de l’entreprise : Concepts et méthodes », Editeur de savoir,
Dunod, Paris, 2012, P.02.
53
DORIATH.B., Op.cit.129.
54
ALAZARD.C.; SEPARI.S. 2 éme Edition .Op.Cit.17.
33
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
- Comme le succès de l’action : le succès passe toujours par une compétition plus ou
moins explicite.55
2. Critères de la performance
La construction et le fonctionnement d’un système de pilotage reposent sur la maitrise
de quatre paramètres : les objectifs, les moyens (moyens d’action et ressources), les résultats et
la finalité.
C’est de ce postulat que sont nés les trois concepts fondamentaux que sont ; l’efficacité,
l’efficience et l’économie 56
2.1. Efficacité
C’est l’articulation entre résultats et objectif : Est-on arrivé à ce que l’on avait
l’intention de faire, à quel point l’objectif fixé est-il atteint ? Si l’efficacité du système, qui
peut être bien souvent jugé grâce à des indicateurs de qualité, n’est pas satisfaisante, les
actions envisageables portent sur l’organisation interne du système et sur les différents
paramètres de réglages accessibles.
2.2. Efficience
C’est l’articulation entre moyens et résultats : Est-ce que les résultats sont suffisants
compte tenu des moyens mis en œuvre ? La performance est jugée en termes d’efficience
essentiellement en phase d’exploitation du système de production.
Elle n’est pas satisfaisante, se sont des décisions relatives au pilotage (système
matériel) au management (système humain) qui seront à prendre l’indicateur d’efficience
par excellence est le rendement d’un système.
2.3. Economie
On entend, les conditions dans lesquelles on acquiert des ressources humaines et
matériels, pour qu’une opération soit économique, l’acquisition des ressources doit être faite
d’une qualité acceptable et au cout le plus bas possible.
55
ALAZARD.C.; SEPARI.S. 2 éme Edition ,Op.Cit.P.02.
56
TAHON.C., « Evaluation des performances des systèmes de production », LAVOISIER, Paris, 2003, P.32.
34
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
57
DORIATH.B. ; GOUJET.C., « Gestion provisionnelle et mesure de la performance »,3éme, édition, Dunod,
Paris ,2007, P.
35
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
58
HANOUT.K, « performance financière et positionnement dans le marché des télécommunications : cas
d’OTA.Djezzy », mémoire de fin de cycle, université de Bejaïa, 2017.
59
CAILLAT.A., « management des entreprises », Édition HACHETTE LIVRE, Paris, 2008, P.38.
60
MOLHO.D.; FERNANDEZ-POISSON.D., « la performance globale de l’entreprise », Édition d’organisation,
Paris ,2003,P.
36
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Performance concurrentielle ;
Performance financière (nous allons développer cette dernière dans la troisième
section).
Le tableau suivant représente l’analyse des différents types de performance et des
différents indicateurs, ainsi que les limites et avantages de chaque type.
37
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Capacité maximale de l’individu au -Plan de formation Souligne l’importance de la il n’est pas toujours évident de
travail, en incluant on implication au -Absentéisme ressource humaine qui est à la base consolider une équipe
travail, sa capacité intellectuelle et -Evolution du poste de la création de valeur pour Tendance à négliger l’aspect
psychologique -Efficacité de recrutement l’entreprise financier de la performance et la
Performance Encourage la performance sociale nécessité de créer de la valeur
humaine de l’entreprise pour les parties
Assure la durabilité de l’entreprise prenantes externes notamment les
et son développement clients
38
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
39
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
1. Notion de mesure
Selon MOUTOT.J-M et LANGE.M, la notion de mesure est très importante en gestion.
Sans mesure, la boucle du pilotage ne peut être réalisée. La mesure peut être relative mais reste
indispensable à toute action de pilotage, car elle constitue une évaluation qui permet de voir les
évolutions et d’établir les écarts par rapport à un objectif et/ou d’autres repères dans une logique
de comparaison. La mesure est une manière d’objectiver la réalité pour procéder ensuite à un
diagnostic de celle-ci et engager des actions nécessitant des ressources.61
2. Principes de base de la mesure de la performance
Pour mesurer la performance, il faut respecter certains principes de base à fin de fournir
des informations pertinentes aux dirigeants de l’entreprise :
Pour E.MARGOTTEAU, L’instauration d’un système de mesure de performance afin
de responsabiliser et motiver les acteurs est ambitieuse et tentante mais doit être entourée de
précaution :62
2.1. Principe d’exhaustivité
Dès lors que l’on introduit une mesure de performance, elle doit porter sur tous les
éléments d’activité qui peuvent être contrôlés.
2.2. Principe de contrôlabilité
La mesure de performance ne doit porter que sur les éléments sur lesquels le
responsable peut agir. Cela suppose donc une délégation de pouvoirs et un contrôle fondé
sur les résultats dont les objectifs ont été fixés conjointement au préalable entre les parties.
61
LANGE.E. ; MOUTOT.J-M., « Mesurer la performance de la fonction commerciale », Edition d’organisation,
Groupe Eyrolles, Paris, 2008, P.17.
62
MARGOTTEAU.E, « contrôle de gestion », Ellipses Edition Marketing S.A, Paris, 2001, P.251.
40
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
La délimitation des attributions et des responsabilités doit être sans ambigüité afin
d’éviter des biais dans la mesure de performance ;
2.3. Principe d’indépendance
La mesure de performance du centre de responsabilité doit être indépendante de
celle des autres centres. Les résultats d’un acteur doivent pouvoir être isolés des actions et
décisions d’autres membres de l’entité afin d’éviter des transferts de performance de centre
à centre. Pour ce faire, la mise en place de prix de cession interne peut s’avérer judicieuse ;
2.4. Principe de dualité
Le contrôleur de gestion peut faire cohabiter un double système de mesure de
performance, cependant, il est rare que le responsable maitrise toutes les variables (produits
et charges du centre) du fait de l’imbrication du centre dans l’entreprise, une mesure
officieuse mais davantage pertinente qui est basée uniquement sur les variables réellement
maitrisées par le responsable du centre : exemple : comparaison des coûts réels aux coûts
standards.
Selon ROCHERY.G une performance ne se mesure pas en soi, mais toujours par
rapport à un référent, après cette première règles, il en vient une seconde : toute mesure de
performance est nécessairement associée à une définition de responsabilité, un responsable
susceptible d’agir sur cette performance.
La mesure n’a d’intérêt que si elle est susceptible de conduire à des décisions de
corrections ou d’amplification selon que cette mesure révèle des différences, par rapport à
la norme qui sont défavorables ou favorables.
Si les principes de base sont stables, il n’en va pas de même pour le champ et le
contenu de la performance qui est en pleine mutation, il faut adapter les mesures de la
performance aux nouvelles attentes de l’environnement économique. 63
63
ROCHERY.G., « Réussir le contrôle de gestion et l’audit en entreprise », Edition WEKA, complément /mise à
jour Septembre, Paris, 2004,Chap.1/1.P.1-2.
41
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
3. Maitrise de la performance
L’objet du contrôle de gestion est de maitriser la performance, maitriser la performance
d’une organisation suppose la mise en œuvre d’un ensemble des dispositifs afin que les objectifs
stratégiques (efficacité) soient atteints et que les moyens engagés maximisent la valeur obtenue
et perçu par les clients et les actionnaires (efficience).
3.1. Maitrise de la performance et stratégie
Centaines entreprises, par exemple, les start-ups, peuvent privilégier leur croissance
tandis que des organisations plus traditionnelles préférant obtenir un taux de rentabilité
élevé, l’orientation de l’organisation est fixée par les dirigeants qui ont pour principale
mission de formuler la stratégie, leurs choix sont établis en fonction de paramètres internes
et externe.
La maitrise de la performance suppose une définition claire des objectifs stratégiques
et des moyens à mettre en œuvre pour les atteindre, le contrôle de gestion consiste à
construire un système d’objectifs et à en piloter la réalisation.
3.2. Maitrise de la performance et couple « coût-valeur »
La maitrise de la performance impose que les moyens employés pour atteindre, les
résultats ne soient pas disproportionnés.
L’obtention d’un niveau de productivité satisfaisant ne suffit plus ; il convient
dorénavant de consacrer des ressources dans le but prioritaire de créer de la valeur identifiée
par les actionnaires et/ou les clients. Par exemple : la qualité, les délais, l’étendue de la
gamme de produits et les services associés aux produits créent de la valeur supplémentaire
perçue par les clients.
La notion de couple « coût-valeur » a été favorisée par le développement de
nouvelles méthodes anglo-saxonnes qui visent :
A identifier et à comprendre la formation et l’origine des couts (Activity based
costing) ;
A optimiser les coûts de manière à satisfaire les exigences des actionnaires en matière
des marges, et des clients en matière de prix de vente (target costing) ;
A supprimer ou à externaliser des activités non créatrices de valeur (Activity based
management) ;
A étudier et à rationaliser l’ensemble des processus notamment en comparant les
processus internes avec ceux d’organisation extérieure considérée comme plus
performantes (Benchmarking).
42
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Performances
Système réel Mesure
Actions
Interprétation
64
LONGLOIES.L, et all, Op.Cit.P.12-13.
65
ESTAMPTE.D, « performance de la Supply Chain et modèle d’évaluation », ISTE Edition, 2015, London,
P.24.
43
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
5. Indicateurs de la performance
La mesure de la performance s’effectue avec des indicateurs dont les définitions varient
suivant les auteurs.
5.1. Définition d’un indicateur
Selon LORINO.P un indicateur de performance « est une information devant aider un
acteur individuel ou plus généralement collectif, à conduire les cours d’une action vers
l’atteinte d’un objectif ou devant lui permettre d’en évaluer le résultat ».66
ESTAMPE.D, a définit l’indicateur comme « une représentation chiffrée, mesurant la
réalisation de finalités définies et permettant d’apprécier l’atteinte d’une performance le plus
objectivement possible »67
5.2. Caractéristiques de l’indicateur
5.2.1. Indicateur doit avoir une pertinence opérationnelle
L’indicateur n’a d’utilité que relativement à une action à piloter (à lancer, à ajuster,
à évaluer), donc est étroitement lié à un processus d’action précis (par exemple, processus
d’usinage, processus d’accueils des clients).
5.2.2. Indicateur doit avoir une pertinence stratégique
L’indicateur doit correspondre un objectif, qu’il mesure l’atteinte de cet objectifs
(indicateur de résultat), ou qu’il informe sur le bon déroulement d’une action visant à
atteindre cet objectif (indicateur de pilotage).
5.2.3. Indicateur doit avoir une efficacité cognitive
L’indicateur est destiné à l’utilisation par des acteurs précis, généralement
collectifs, il doit avoir une efficacité cognitive et ergonomique, cette condition signifie
qu’il doit pouvoir être lu, compris et interprété aisément par l’acteur.
5.2.4. Triangle stratégie/acteur/processus d’action
L’indicateur se trouve ainsi au centre d’un « triangle stratégie traduite en objectifs
/processus action/acteur (collectif).68
66
LORINO.P, « Méthodes et pratiques de la performance »,3émeedition, Edition d’organisation, Paris, 2003,
P.130.
67
ESTAMPTE.D, Op.Cit.P.25.
68
LORINO.P, « Méthodes et pratiques de la performance »,2 éme édition, Édition d’organisation, Paris 2001, p154.
44
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Stratégie traduit en
objectif
Processus d’action
45
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Autorité hiérarchique
Indicateurs de reporting
Indicateur
Unité = de
69
LORINO.P, 2éme Edition, Op.Cit.P.150-151.
46
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
70
ALAZARD.C; SEPARI.S, 2 éme Edition Op.Cit.P.559.
71
FABRE.P., « management et contrôle de gestion », DUNOD, Paris, 2008, P.28.
47
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
le cout cible d’un produit doit être réévalue tout à long du processus de conception
jusqu’à sa mise en vente et l’ensemble de son cycle de vie 74
, la démarche de définition du
72
BALLAND.S. ; BOUIVIER.A-M, « Management des entreprises en 24 fiches », DUNOD. Paris ,P.17.
73
DORIATH.B. ; GOUJET.C., Op.Cit.P.174.
74
BEATRICE. ; GRANDGUILLOT.F. ; Op.Cit.P.129.
48
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
coût cible a pour objectif , de rechercher au même temps que la satisfaction des clients , la
réduction des coûts dès la conception du produit .
7.2. prix de cession interne
Les prix de cession interne interviennent dès lors, que deux entités (départements,
divisions, filiales, etc.) d’une même organisation s’échangent de biens ou des prestations et
qu’au moins d’une d’entre elle est responsabilisée sur sa performance financière.
En matière de contrôle de gestion, l’utilisation des PCI peut servir un ou plusieurs des
quatre objectifs suivants :
La recherche d’une plus grande flexibilité et de meilleures performances ;
Evaluer d’une manière équitable les performances financières des deux centres de
responsabilités concernés, afin d’inciter ces derniers optimiser leur gestion ;
La motivation des acteurs au par l’approbation d’un résultat dont ils sont responsable ;
Sensibiliser l’entité cliente au cout des prestations internes qu’elle utilise ou qu’elle
occasionne, afin qu’elle intègre mieux dans ses décisions l’intérêt financier de
l’entreprises dans son ensemble.75
7.3. Analyse des écarts
La mesure de performance a pour objectif de permettre des actions correctives ou
actions de redressement, celles-ci visent à améliorer soit le standard, c’est à dire le système
opérationnel, l’action corrective est étudiée à partir de l’analyse des écarts, les principes de
l’analyse des écarts sont :
- Evaluer les performances
- Permettre l’orientation des actions correctives.
L’analyse des écarts doit fournir des informations permettant d’atteindre ces deux
objectifs, il ne peut exister de procédures rigides pour analyser les écarts quelles que soit
l’entreprise ou la situation, mais on conçoit à étudier, de déterminer les causes d’écarts et de
fixer les responsabilités.76
75
BERLAND.N. ; DE RONGE., « Contrôle de gestion : perspectives stratégiques et managériales », Pearson
Education, 2012, Paris, P.343.
76
KHEMAKHEM.A. ; AROIN.G-L., « Introduction au contrôle de gestion », Bordas, 1971, Paris, P.119.120.
49
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Plusieurs indicateurs ont été développés ces dernières années afin de mesurer si
l’entreprise est performante, et si elle est indépendante financièrement ; aujourd’hui l’entreprise
ne cherche plus à générer des profits pour son seul compte, mais doit aussi penser aux retombées
de ses activités sur l’ensemble de ses parties prenantes.
Dans cette section, nous allons indiquer comment mesurer la performance financière et
quels sont les indicateurs utilisés, ainsi que les différentes sources d’informations.
1. Notion de performance financière
La performance financière pourrait être définie comme étant la réalisation d’une bonne
rentabilité, d’une croissance satisfaisante, et de création de valeurs pour l’actionnaire. Elle vise
à assurer la stabilité du financement de l’entreprise afin de recourir le moins possible à des
crédits.77
La performance financière de l’entreprise dépend de la gestion des ressources
financières à la disposition de l’entreprise. Cette gestion conditionne la rentabilisation des fonds
investis à l’origine et le renouvellement des opérations les plus profitables à l’entreprise. 78
La performance financière est l’indicateur utilisé pour mesurer la réussite d’une société
en terme de rendement financier, elle est mesurée par des indicateurs comptables et financiers
tel que les ratios …etc. ,donc toutes entreprises doivent produire à la fin de chaque exercice
comptable des document de synthèse ( bilan , compte de résultat , les soldes intermédiaire de
gestion ) ,qui contiennent des informations de base pour mesurer la performance financière.
77
OUBYA.G., Op.Cit.P.24.
78
www.findevgateway.org.
50
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Mais une fois ces résultats mesurés, ils doivent être comparés à des grandeurs de
référence, traduisant soit le niveau des opérations de l'entreprise (production ou ventes par
exemple), soit le montant des moyens engagés pour obtenir ces résultats. C'est seulement dans
de telles comparaisons que l'efficacité de l'entreprise peut être évaluée. On apprécie alors son
aptitude à mener des activités suffisamment rémunératrices pour compenser le coût des
ressources qu'elle utilise et son aptitude à valoriser les moyens réels et financiers qui lui sont
confiés.
Enfin, le jugement relatif à l'efficacité doit prendre en compte l'influence déterminante
exercée par certaines caractéristiques de l'activité : la structure des coûts et les conditions
technico-économiques de la production, la structure du financement, ainsi que les contraintes
stratégiques, commerciales ou sociales qui pèsent sur l'entreprise.79
3. Sources d’informations comptables et financières
79
COHEN.E., « Gestion financière de l’entreprise et développement financier », EDICEF, Paris, 1991, P.71.
80
BARNETO.P. ; GREGORIO.G., « Finance : manuel et applications »,2éme édition, Dunod, Paris, 2009, P.82.
81
Idem, P.83.
51
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
82
BURLAUD.A., « Management et contrôle de gestion : Manuel et application »5 éme édition, Édition Foucher,
Paris , 2012,P.170-180.
83
ORGIEN.D., « Gestion financière de l’entreprise », DUNOD, Paris, 2008, P.10-14.
52
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
PLAN DO
ACT CHECK
84
NOYE.D ; CHEREAU.F., « le rôle des managers pour améliorer les performances », INSEPT Edition, Paris,
1999, P.22.
53
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
En anglais, ce cycle est désigné par le single PDCA : Plan, Do, Check, Act, ou « Roue
de Deming », cette boucle exprime que nous somme en amélioration contenue.
85
DOV.O., « Gestion financière de l’entreprise », DUNOD, Paris, 2008, P.42.
86
COHEN.H., « Gestion financière de l’entreprise et développement financier », EDICEF, Paris, 1991, P.120.
54
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
5.1.1.2. Interprétation de FR
Le FR peut être interprété par les deux formulations comme suit
a. Selon une première formulation, le FR est interprété comme suit :
(1) Capitaux permanents > Actif immobilisés FR > 00
Si le FR est positif, c'est que signifier que les capitaux permanents permettent de
financer l'intégralité des actifs immobilisés et de financer en outre une partie des actifs
circulants.
(2) Capitaux permanents < Actif immobilisés FR < 00
Lorsque le FR est négatif, les capitaux permanents ne représentent pas un montant
suffisant pour financer l'intégralité des immobilisations. Celles-ci doivent donc être, pour
une part, financées sur ressources à court terme.
(3) Capitaux permanents = Actif immobilisés FR = 00
Ce troisième type d'ajustement, peu probable, implique une harmonisation totale de
la structure des ressources et de celle des emplois.
b. Selon la deuxième formulation, le FRN est interprété comme suit :
(1) Actifs circulants > dettes à court terme FR > 00
Cette situation signifie que les actifs circulants permettent d'espérer des rentrées de
monnaie à court terme qui permettront, non seulement de rembourser l'intégralité des dettes
exigibles à court terme, mais également de dégager des liquidités excédentaires. Cet
ajustement apparaît à première vue particulièrement favorable en termes de solvabilité
puisqu'il suggère que l'entreprise bénéficie de perspectives favorables quant à sa capacité
de remboursement.
(2) Actifs circulants < dettes à court terme FR < 00
Dans cette troisième situation, le montant des actifs circulants laisse prévoir des
recettes futures à court terme insuffisantes pour rembourser l'ensemble des dettes à court
terme. Ce constat semble en première analyse défavorable pour la solvabilité.
(3) Actifs circulants = dettes à court terme FR = 00
Dans cette première hypothèse, fort peu probable, les actifs circulants « couvrent »
strictement les dettes à court terme sans ménager d'excédent de liquidités.
55
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Ou
56
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
(3) BFR = 00 :
Dans ce cas, les emplis d’exploitation sont égaux aux ressources d’exploitation,
l’entreprise n’a donc pas besoin d’exploitation à financer puisque le passif courant suffit
à financer en totalité l’actif courant.
5.1.3. La trésorerie
La trésorerie nette de l'entreprise correspond à la différence entre les liquidités et
disponibilités dont elle dispose (trésorerie à l'actif qui comprend la caisse, les avoirs en
banque, les valeurs mobilières de placement) et les crédits de trésoreries dont elle bénéficie
(trésorerie de passif qui se compose des concours bancaires, des soldes créditeurs de banque,
des avances de trésorerie ...).87
5.1.3.1. La formulation de trésorerie
Elle peut être calculée de deux façons :
5.1.3.2. Interprétation de TR :
(1) Trésorerie (TR) est positive :
Dans ce cas, les ressources financières de l’entreprise sont suffisantes pour
couvrir les besoins (soit FR > BFR), l’excédent de FR constitue la trésorerie positive
et que l’entreprise semble dispose de liquidité assez abondantes pour permettre de
rembourser ses dettes financières à court terme, on parle d’une réelle autonomie
financière à court terme.
(2) Trésorerie négative :
Dans ce cas, le FR est insuffisant pour financier le BFR en totalité, donc une
partie est couverte par des crédits bancaires, la liquidité ou la quasi-liquidité s’avèrent
insuffisantes pour permettre le remboursement des dettes financières à court terme.
87
BURAND.X., « comptabilité et audit », Groupe Eyrolles, Paris, 2015, P.13.
57
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
88
LA BRUSLERIE.H., « analyse financière : information financière, diagnostic et évaluation »,4émeedition,
DUNOD, Paris, 2010, p.165.
58
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Exprime la capacité de l’entreprise à créer des richesses dans ses activités économiques. Elle est V.A = Marge commerciale + Production de
mesurée par la différence entre la production et les consommations de biens et de services en l’exercice – Consommation de matières prem.
La valeur ajoutée provenance de tiers. Et approv. –Autres achats et charges externes
Mesure un surplus dégagé après une première rémunération de facteurs de production : les EBE=Valeur ajoutée +Subventions
Excèdent brut salariés (hors intéressement) et l’État (hors impôt sur les bénéfices).Il représente un solde ouvert d’exploitation –Charges de personnel –
d’exploitation aux autres parties prenantes de l’entreprise Impôts et taxes
Le résultat d’exploitation mesure l’enrichissement brut de l’entreprise en tenant compte de R.EXPOITATION = EBE - Dot. Aux
Résultat d’exploitation l’usure et de la dépréciation du capital économique. Ce solde est donc marqué par les choix amorts. et prov. + Reprise sur prov. et
effectués et les contraintes liées à l’amortissement comptable. transfert de charges + Autres produits
d’exploitation– Autres charges d’exploitation
Résultat courant avant Il tient compte des éléments financiers (encaissés, décaissés et calculés) RCAI = Résultat d’exploitation +/– Résultat
impôt (RCAI) op. en commun+ Produits financiers–
Charges financières
Le résultat exceptionnel est le solde net des produits et des charges exceptionnelles. Il retrace ce R.EXPEPTIONNEL = Produits
Résultat exceptionnel qui sort de l’activité habituelle de l’entreprise. exceptionnels. – Charges exceptionnelles
Le résultat net Il représente des résultats d’exploitation, financier et exceptionnel ; il correspond au résultat R.NET = Rt d’exploitation +Rt financier +Rt
d’exploitation comptable dégagé dans le tableau de résultat (bénéfice ou perte) et présente au passif du bilan. exceptionnel-Participations des salariés-
Impôt sur bénéfices
(Source : LABRUSLERIE.H., Op .Cit.P.165 .)
59
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
60
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
5.2.3. Autofinancement
Correspond au reste de capacité d’autofinancement après avoir distribué les
dividendes aux associés :
89
RAIMBAULT.G., « comptabilité générale et analyse financière », Édition, Dunod, Paris, 1992, P.171.
61
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
62
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
90
DURAND.X., Op.Cit.P.01.
91
GIRAUD.F., Op.Cit.P.78.
92
Idem.P.79.
63
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
93
OUBYA.G. Op.Cit.P.79.
94
BOUAMAMA.M, « les nouveaux défis du système de mesure de la performance : cas des tableaux de bord »,
thèse de doctorat en sciène de gestion, Sous la direction de professeur Jean-Guy DEGOS et le professeur Rachid
BOUTTI, université BORDERAUX, 2015, France, P.72
64
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance
Conclusion :
Toutefois, il faut mettre ces mesures en perspective avec les moyens mises en œuvre
pour les obtenir, afin de calculer certains indicateurs financiers, qui sont des modèles centraux
pour le contrôle de gestion pour bien mesurer la performance financière de l’entreprise.
Dans le chapitre qui va suivre, et qui clôtura notre étude, nous passerons à l’analyse
chiffrée de différents indicateurs de mesure de la performance financière.
65
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Introduction
Dans le présent chapitre, nous focaliserons sur le lien entre la performance financière
calculée à partir des outils du contrôle de gestion et les actions des dirigeants du l’entreprise, et
cela dans l’objectif d’étudier l’apport et la contribution de la fonction du contrôle de gestion
dans l’étude de performance financière, on prendra comme cas d’étude l’entreprise
CO.G.B « LABELLE » en tant que société tellement connue, laquelle on a eu l’occasion de
passer notre stage pratique.
Quels indicateurs sont utilisés par le contrôleur pour mesurer la performance ? Quels
sont leurs modes de calcul ? Comment ont-ils évolué au fil du temps ? L’entreprise
COGB « LABELLE » est-elle performante financièrement ? Afin de donner les éléments de
réponse à ces questions, ce chapitre donnera une analyse chiffrée des indicateurs de mesure de
la performance que nous pouvons calculer à partir des éléments du bilan et TCR.
Avant de présenter les résultats de notre étude, il s’avère nécessaires de donner un bref
aperçu sur l’entité concernée dans la première section , ensuite on va étudier la performance
financière de cette entreprise ,et dans la dernière section on verra l’effet de contrôle de gestion
sur la performance financière de l’entreprise CO.GB La belle .
66
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Cette section a pour objet de donner une présentation générale de la société à laquelle
nous intéressons, nôtre sujet de recherche se déroule au sein de l’entreprise de CO.G.B la Belle,
dans ce chapitre on a essayé tout d’abord, de donner une présentation de notre lieu d’étude,
ensuite on a donné un aperçu historique, ses missions, ses objectifs, ses activités et ses produits,
ainsi on a défini les différents départements et les services de l’entreprise.
La société des corps gras de Bejaia CO.G.B/SPA est une filiale de l’entreprise
nationale des corps gras ENCG. Cette dernière a été créée au début du 20eme siècle, à l’issue
de la restructuration de l’entreprise mère SO.G.E.D.I.A. L’ENCG a accédé au statut
d’entreprise autonome en 1989, devenue ainsi une société par actions sous le sigle
CO.G.B/SPA.
Le groupe ENCG qui découle du holding Agro-alimentaire avait procédé à une
nouvelle forme d’organisation en 1995 qui porte sur le principe de la filialisation. Ainsi le
groupe ENCG s’est éclaté en cinq filiales et ces dernières ont été éclatées en neuf unités de
production. C’est ainsi que cette entreprise devient une filiale sous le statut CO.G.B/SPA qui
se compose de trois unités de production des huiles alimentaires, le savon de toilette et
ménage, la margarine pour le marché national et enfin la glycérine destinée à l’exportation.
Le 14/05/2006 la société des corps gras de Bejaia entre en partenariat avec la société agro-
alimentaire La Belle en lui cédant 70% des parts de complexe de CO.G.B.
67
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
68
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
69
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
5. Environnement et concurrence
Les principaux clients et concurrents de l’entreprise la belle sont :
Les principaux clients en Algérie
Groupe ENAP, SAIDAL, ENAD, ONEX, HAAL HISPANO MALUXE, SOFAMAR,
SNAX, MARGARINERIE DAR EL BEIDA, SARL AGROALIMENTAIRE.
70
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
-
Atelier de plastique : son rôle est la fabrication de bouteilles en plastique ;
Atelier de conditionnement : son rôle est la mise en bouteille de l’huile pour la
-
commercialisation.
Service savonnerie
Son rôle est la fabrication du savon de ménage, savon de toilette ainsi que la
glycérine pharmaceutique.
Service margarinerie
Sa mission est la production d’hydrogène, d’huile hydrogène et de la
margarine.
6.2. Département technique
71
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Service utilité
Il assure tous les besoins en matière d’énergie aux ateliers de production tels que
la vapeur, l’eau adoucie, la soude diluée, l’air comprimé.
6.3. Département des ressources humaines
Il s’occupe de la gestion du personnel, il est composé des sections suivantes :
Section personnel
Cette section assure le pointage, les absences autorisées et irrégulière. Elle gère
aussi la carrière des travailleurs, maladies et recrutements.
Section paie
Elle s’occupe de la gestion des fiches de paie du mois.
Section moyens généraux
La structure des moyens généraux est chargée des travaux suivants :
- Répartition du matériel de bureau.
- Démarche auprès des assurances contre les incendies ou tout autre dégât.
6.4. Département sécurité
Il s’occupe de la sécurité en matière de protection individuelle et collective et la
sensibilisation sur les risques d’accidents.
6.5. Département comptabilité et finance
Ce département est chargé d’enregistrer, d’analyser et de contrôler toutes les opérations
comptables réalisées par l’entreprise et de connaitre les mouvements des stocks et les existants
en magasin.
6.6. Département d’approvisionnement
Il assure la prospection du marché et gère tous les achats du complexe en matière
premières et consommable, emballages et pièces de rechange.
Son fonctionnement est assuré par un ensemble de fonctionnaires chargés de la gestion
administrative, ils sont les suivants
- Un chef de département central.
- Un assistant chargé des approvisionnements.
- Un chef de service chargé des achats locaux.
- Un chef de service chargé du suivi des opérations d’importation.
- Un déclarant en douanes chargé des formalités douanières
- Un agent administratif.
72
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
73
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Figure 11 : Organigramme CO.G.B LABELLE
Direction générale
Assistante
CDH
Margarinerie
74
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
75
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Tableau N°14 : Actif du bilan financier en grandes masses des années (2016, 2017,2018)
Actif 2016 2017 2018
montant % montant % Montant %
Actif non I. incorporelles 250 652 137,51 2,03 250 476 187,11 2,03 250 465 806,71 2,23
courant I. Corporelles 1 011 274 735,4 8,20 1 205 693 265,1 9 ,75 1 245 682 028,64 11,09
I. Financières 35 397 206,17 0.29 23 328 375 0.19 12 729 405,05 0,11
Total Actif Non courant (AI) 1 297 324 079,08 10,53 1 479 497 827,21 11,97 1 508 877 240,40 13,43
VE 2 357 799 101,26 19,14 2 388 017 399,99 19,33 2 535 583 110,90 22,57
Actif VR 8 333 372 429,87 67,65 7 570 001 609,77 61,25 6 922 042 966,06 61,61
Courant VD 329 587 964,29 2,68 920 417 711,51 7,45 269 575 216,02 2,39
Total Actif courant 11 020 759 495,42 89,47 10 878 436 721,27 88,03 9 727 201 292,98 86,57
Total General d’actif 12 318 083 574,50 100 12 357 934 548,48 100 11 236 078 533,38 100
(Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des données de l’entreprise).
Commentaires
- Actif immobilisé :
L’actif non courant de cette entreprise a connu une certaine augmentation
remarquable durant les trois années, 10.53% en (2016), 11.97% en (2017), 13.43% en
(2018) notamment les immobilisations corporelles qui ont enregistrées une légère
augmentation d’une année à l’autre cette augmentation due à l’acquisition de nouveaux
matériels de production, de machines de conditionnement et des moyens de transport.
- Valeurs d’exploitation :
Les valeurs d'exploitation ont connu une hausse au cours des trois années, en (2016)
elles se passent de 19.14% à 19.33% en (2017) puis une baisse de 22.57 % en (2018), cela
justifie par la considération des stocks.
- Valeurs réalisables :
Les valeurs réalisables sont augmentées de 67.65% en (2016) à 61.25% en
(2017) puis à 61.61% en (2018) qui est due à :
Une hausse au niveau du compte client et le compte autre débiteur entre les
deux années 2016 et 2017 puis une baisse dans l’année suivante 2018.
Au compte impôts et assimilés qui a connu une forte augmentation au fil de
trois années
A une baisse successive de compte autres créance et emplois assimilés.
76
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
- Valeurs disponibles :
Les Valeurs disponibles représentent un pourcentage du 2,68% pour l’année 2016,
7.45% pour l’année 2017. Elles passent à 2.39 % en 2018, ce qui signifie que la situation
financière de l’entreprise est sainte, permettant de financer un surcroit de dépenses sans
recourir à un emprunt donc elle peut faire face à ses engagements à court terme.
La structure de actif du bilan de trois années (2016, 2017,2018), peut être présentée
graphiquement comme suit :
0
AI VE VR VD
77
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Commentaires
- Capitaux propres :
Les capitaux propres représentent un pourcentage significatif 20.31 % en 2016,
19,64% en 2017, et 23.23 % en 2018, avoir des capitaux propres importants constitue une
capacité d’honorer ses engagements sur le long terme.
- Dettes à moyen et long terme DMLT :
Les dettes longue et moyen termes ont connu une baisse durant les trois années
elles sont passées de 4.07% à 2.61% entre (2016 et 2017) et 2,61 % à 2,58% entre
(2017et 2018), qui est due à la baisse des emprunts et dettes financières, les impôts,
autres dettes non courantes ainsi que les provisions et produits constatés d’avance.
- Dettes à court terme DCT :
Elles sont de 75,61% en 2016 ; 77,74% en 2017, elles représentent une
augmentation d’une année à l’autre, due principalement à la hausse des autres dettes ,
et une baisse de 74,18% en 2018 voir la baisse au niveau de sa trésorerie et encore les
autres dettes qui ont baissé .
78
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
La structure de passif du bilan de trois années (2016, 2017,2018), peut être présentée
graphiquement comme suit :
Figure 13 : Présentation graphiques du bilan (passif) en grandes masses
79
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Le fond de roulement de L’entreprise CO.G.B la Belle est positif durant les trois années
cela explique que les capitaux permanents arrivent à financer la totalité de l’actif immobilisé.
Cette augmentation dépend étroitement aux décisions de long terme relative à la politique
d’investissement (acquisition ou cession d’immobilisation) et la politique de financement de
l’entreprise (augmentation du capital, des DMLT, ou remboursement des emprunts, distribution
des dividendes, de réserves.
FR = AC - DCT
Le FR calculé par cette deuxième approche (le bas du bilan), permet de donner quelques
précisions sur les liquidités potentielles et les exigibilités potentielles, les actifs courants de
CO.GB la belle sont entièrement financés par le passif courants, donc l’équilibre financier est
atteint.
80
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
FR
0,00
2016 2017 2018
81
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
BFR
0,00
2016 2017 2018
TR = FR – BFR
La trésorerie de CO.G.B La belle est positive durant les trois années que veut signifier
que l’entreprise a dégagé un excèdent de liquidité qui lui permet de rembourser ses dettes à
l’échéance. On peut parler d’une autonomie financière à court terme.
82
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
TR
83
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
84
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Tableau N°20: Soldes intermédiaires trimestriels (2016)
85
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Tableau N°21: Soldes intermédiaires trimestriels (2017)
86
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Tableau N° 22: Soldes intermédiaires trimestriels(2018)
Désignation T1 T2 T3 T4 Total
Production vendue (CA) 2 635 326 512 2 645 323 662 2 655 656 232 2644300321 10 580 606 727,44
-Variation stocks produits finis et en cours (-/+) 51 203 125 51 320 125 51 412 302 52053774,15 -205 989 326,15
+Production immobilisée 0 0 0 0 0
I-Production de l'exercice 2 584 123 387 2 594 003 537 2 604 243 930 2592246547 10 374 617 401,29
-Achats consommés 2 165 321 565 2 195 232 032 2 200 454 523 2201419493 8 762 427 613,20
-Services extérieurs et autres consommations 143 522 325,00 143 213 023 143 352 654 143640136,2 573 728 138,19
II-Consommation de l'exercice 2 308 843 890,00 2 338 445 055 2 343 807 177 2345059629 9 336 155 751,39
III-Valeur ajoutée d'exploitation (I-II) 275 279 497,00 255 558 482 260 436 753 247186917,9 1 038 461 649,90
+ Subvention 9 095 632 9 120 322 9 250 121 9443688,66 36 909 763,66
-Charges de personnel 85 930 325 84 956 321 84 812 985 82764057,92 338 463 688,92
-impôts, taxes et versements assimilés 15 082 321 15 012 320 15 040 323 15095729,78 60 230 693,78
IV- Excèdent brut d'exploitation (3) 183 362 483 164 710 163 169 833 566 158770818,9 676 677 030,86
+Autres produits opérationnels 16 648 793 16 670 623 16 630 366 16646110,67 66 595 892,67
-Autres charges opérationnelles 8 236 157 8 243 655 8 250 633 8214186,75 -32 944 631,75
-Dotation aux amortissements, provisions et pertes de valeurs 110 977 324 109 989 302 109 952 632 108990038,5 -439 909 296,51
+Reprise sur pertes de valeur et provisions 81 477 937 81 496 656 81 450 322 81486834,16 325 911 749,16
V- résultats opérationnels(4) 162 275 732 144 644 485 149 710 989 139699538,4 596 330 744,43
+Produits financiers 0 0 0 0 0
-charges financières 91 910 558 92 201 323 91 626 656 91 402 323 367 642 223,69
VI-résultat financier(5) 91 910 558 92 201 323 91 626 656 91 402 323 367 642 223,69
résultat ordinaire avant impôts(ROAI) (V+VI) 70 365 174 52 443 162 58 084 333 48 297 215 228 688 520,74
-impôts exigibles sur résultats ordinaires 8 782 247 8 502 200 8 625 365 9219178,11 35 128 990,11
-impôts différés 125 171 120 325 122 652 132 538 500 686,46
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 691 345 749 2 701 291 138 2 711 574 739 2699823181 10 313 455 305,34
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 629 887 993,00 2 657 470 501 2 647 198 100 2 660 877 682 10 287 523 112,87
VIII-RESULTAT NET 61 708 098 44 061 287 49 581 620 38 709 212 194 060 217,27
(Source : Elaboré par nous-mêmes).
87
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
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Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de l’entreprise : Cas CO.GB La belle
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Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Tableau N°25: Evolution Des soldes intermédiaires trimestriels(2018)
90
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Commentaires
Les SIG présentés par trimestres, nous a permis de bien approfondir notre étude, afin
d’analyser les causes des évolutions et écarts par l’étude du chaque solde.
Le CA en 2016 a augmenté surtout en T4, ça peut être expliqué par l’augmentation de la
production, qui faisait accroitre la consommation, c’est pour cette raison, la VAE a baissée
en T4 d’un pourcentage de 1.99% par rapport à T3.
EBE de cette année a connu une augmentation durant les quatre trimestres notamment en
T4 , 43.09% , cela dû à l’augmentation des subventions , le résultat d’exploitation est
positif également , cela signifier que l’entreprise a couvert les autres charges
opérationnelles , on a remarqué aussi la croissance légère du compte des reprise sur pertes
de valeur et provision .
Pour les produits financier sont pas réalisés par contre les charges financier ont connu des
hausses chaque trimestre.
Avec le résultat net positif réalisé par le COGB LABELE, il est apparait qu’il est en bonne
situation financière, peut couvrir ses charges et les impôts.
En 2017, le résultat net baissé largement par rapport à l’année précédente, l’analyse des
SIG par trimestre nous a fait montrer la cause de la baisse à travers les comtes qui ont
connus des hausses,
D’après l’analyse qu’on a fait on a constaté que les charges de cette entreprise ont connu
une forte croissance notamment les dotations aux amortissements et les charges
financières et les impôts, le résultat net a resté positif cela signifier que le COGBLABEEL
peut faire faces a ses charges en peut dire qu’elle est perforante.
On a passé à l’année 2018 pour faire comparer les évolutions des SIG, pour cette année le
résultat net a baissé dans le T2 par rapport à T1 puis, il augmenté en T3 de 12.52%, en T4
a baissé de 29.91%,
Ces évolutions sont dues au changement des autres comptes mais le résultat annuel a resté
positif, on a remarqué que les compte des personnel a augmenté par rapport à 2016 cela
explique que l’entreprise a recruté des nouveaux personnes ou bien, elle a augmenté leurs
salaires, les autres produits et les reprise sur perte ont augmenté aussi, et les impôts sont
baissés, cela rendons le résultat net de l’entreprise positif.
91
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Tableau N°26 : Evolution des soldes intermédiaires par années (2016, 2017,2018)
Commentaire
Le CA a baisé durant l’année 2016 et 2017, cela peut être expliqué par la baisse des
ventes, en 2018 il a connu une hausse de 6.34 %, cela explique la cause d’augmentation de
production et de consommation, On a constaté également la baisse de VAE et l’EBE par rapport
à 2016.
Le résultat d’exploitation a connu une baisse du -09.42 en 2017 puis il a augmenté de
09.58 % en 2018, ainsi pour le résultat financier qui augmenté en 2017 (41.93 %) cela explique
aussi la baisse du résultat net.
92
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Dans le cadre de l’activité de l’entreprise CO.G.B La belle, la CAF présentée dans les
trois années étudiées est positive, donc c’est un bon signe, cela signifie que le CO.G.B La belle
peux financier plusieurs éléments : Les investissements qui permettent d’assurer et de
développer son activité, Le remboursement de ses emprunts, Le paiement des dettes
fournisseurs, fiscales, Le versement des dividendes aux associées …
93
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Calcul d’autofinancement
94
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Commentaires
Le ratio de financement permanent est supérieur à 1, il signifie que l'ensemble des
immobilisations sont financées par des ressources stables.
Le ratio de financement propre est également supérieur à 1, cela veut dire que le CO.G.B
La belle peux financier l’actif immobilisé seulement par ses capitaux propre, sans recourir
aux dettes de moyen et long terme (DMLT).
2.3.2. Ratios de liquidité
La liquidité mesure la capacité de l’entreprise à régler ses dettes arrivées à l’échéance
dans le cadre de son activité courante, à générer de nouvelles sources de financement, on
étudiera les ratios de liquidité de CO.G.B La belle comme suit :
Tableau N°30: Ratios de liquidité
Désignation 2016 2017 2018
Actif courant (1) 11 020 759 495,42 10 878 436 721,27 9 727 201 292,98
Dettes à court terme (DCT) (2) 9 313 619 248.90 9 607 593 785,95 8 335 330 000,96
Commentaires :
La liquidité générale
Ce ratio permet de savoir si une entreprise est capable d’assumer (ou pas) ses dettes
à court terme en les mettant au regard de ses actifs à court terme, le ratio est supérieure à 1
cela veut dire que le CO.G.B La belle est solvable, qu’il peut donc payer ses dettes à court
terme.
95
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
La liquidité réduite
Ce ratio exprime la liquidité de l’entreprise en excluant les stocks de l’analyse
effectué, le ratio est inférieur à 1 donc le CO.G.B La belle se trouve en difficulté si ses
créanciers demandent à être payés sans attendre alors l’entreprise est obligée de vendre les
stocks pour payer ses DCT.
La liquidité immédiate
Ce ratio est plus restrictif que les deux autres ratios. Il indique la capacité d’une
entreprise à faire face à ses engagements à court terme sans recourir à son actif à court terme
non liquide (dont les stocks) , dans le cas de CO.G.B La belle le ratio est sensiblement
inférieur , c’est-à-dire la trésorerie est serrée ou tendue donc insolvable de ne pas payer ses
dettes à court terme ,danger ,perte de confiance et demande des reculs auprès des
fournisseurs .
2.3.3. Ratios de solvabilité
Commentaires
96
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Commentaires
Le ratio de profitabilité économique est le profit généré par l’activité d’exploitation par
un niveau d’activité mesuré par le chiffre d’affaire est de 6% ,7%, 6% durant 2016,
2017,2018 respectivement. Lorsque cette profitabilité augmente, cela signifie que la
rentabilité nette de l’activité économique accroit.
Le ratio de profitabilité financière : le taux de profitabilité financière doit être rapproché
de celui de profitabilité économique pour analyser les effets de la politique financière de
L’entreprise, D’après le calcul des deux ratios TPE et le TPF on déduit que le TPE est loin
d’être proche au taux de profitabilité financière donc la politique financière de CO.GB La
97
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
belle n’est pas performante. Cela peut être expliqué par l’absence de l’activité financière
de l’entreprise (pas de politique financière).
Commentaire
Un ROA de 2%, 0.2%, 2 % respectivement en 2016,2017 ,2018 représente la capacité
de l’entreprise à dégager un résultat en utilisant l’ensemble de ses moyens.
Le ROE de CO.G.B La belle représente la rentabilité des capitaux mis à la disposition
de l'entreprise par les actionnaires. Il est de 10% en 2016 ensuite il a baissé à 1% en
2017, cela est expliqué par la baisse de résultat net de l’exercice, en 2018 il a augmenté
à 8%, à cause de la hausse de résultat net.
Le ratio de rentabilité des capitaux employés (ROCE) mesure mieux l'efficacité de
l'entreprise, car il prend en compte le total des financements utilisés, en incluant la dette.
La rentabilité des capitaux engagés de CO.G.B La belle est de 20% en 2016, 26% en
2017 et 24% en 2018, l’intérêt de ce ratio est de vérifier que les projets que l’entreprise
lance contribuent bien à améliorer sa rentabilité.
98
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
L’un de ces outils le tableau de bord qui a pour vocation d’assister le décideur dans
ces prises de décision, lorsqu’il est bien conçu, il offre à son utilisateur la perception d’une
situation donnée sous un éclairage spécifique.
Ainsi le contrôle budgétaire qui va identifier les écartes, c’est son rôle premier, donc
des indicateurs seront suivis (mesurés) mais aussi l’écart de la situation réelle avec l’objectif
visé).
Dans cette section nous essayons d’établir un tableau de bord financier regroupant
les différents indicateurs étudiés auparavant, ensuit on fera l’analyse des écarts de l’un des
produits de CO.GB La belle.
99
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Tableau N° 34 : le tableau de bord financier
Désignation Indicateurs / Ratios Réalisation 2016 Réalisation 2017 Réalisation 2018 Ecart 2017,2016 Ecart 2018,2017 Taux Taux
Evolution Evolution
2017,2016 2018, 2017
CA CA HT 10 251 633 971,15 9 909 203 175,91 10 580 606 727,44 -342 430 795,24 671 403 551,53 -3 ,34% 6.77%
Taux de marge 2.31% 0,26% 1,83% -2.05 1.57 --88.74% 603.84%
V.A.E 736 568 508,93 1 092 610 150,79 1 038 461 649,90 356 041 641.86 -54 148 500.89 48.34% -4.96
E.B.E 576 700 731.68 721 400 939.11 676 677 030.86 144 700 207.43 -44 723 908 .14 25.09% -6.19%
Rt. exploitation 600 744 828.20 544 153 112.85 596 330 744.43 -56 591 715.35 52 177 631.58 -9.42 9.58%
SIG Rt. Financier -(316 057 607.54) -(448 580 877.25) - (367 642 223.69) -(132 523 269,71) 80 938 653,56 -41.93 18.04%
R.C.A.I 284 687 220.66 95 572 235.60 228 688 520.74 -189 114 985.01 133 116 285 ,14 -66.42 139,28%
Rt.NET 237 476 639.98 25 932 192.47 194 060 217.27 -211 544 447.51 168 128 024.80 -89.08% 86.63%
Indicateurs FR 1 707 140 246.50 1 259 842 935.30 1 391 871 292.00 -447 297 311.20 132 028 356.7 -26.20% 10.47%
d’équilibre BFR 1 377 552 282.40 350 425 233.81 1 122 296 076.00 -1 027 127 048.59 771 870 842.19 -74 .45% 220.26%
financier TR 329 587 964.10 920 417 711.49 269 575 216.00 579 829 747.39 -650 842 495.49 175.92% -70.71%
Ratios de Ratio de financement permanant 2.31 1.64 1.92 -1.29 0.28 -0.56 17.07%
structure Ratio de financement propre 1.93 1.64 1.72 -0.29 0.08 -0.15 4.87%
financière
Liquidité générale 1.15 1.12 1.16 -0.03 0.04 -2.60 3.57
Ratios de Liquidité réduite 0.93 0.88 0.86 -0.05 0.02 -5.37% 2.27%
liquidités Liquidité immédiate 0.03 0.09 0.03 0.06 -0.06 2% -66.67%
Ratios de Solvabilité générale 1.24 1.24 1.29 00 0.05 00% 0.04%
solvabilité Autonomie financière 4.79 7.47 8.70 2.68 1.23 35.88% 16.46%
Capacité de remboursement 2.12 1.57 0.94 -0.55 -0.63 -25.94% -40.12%
Ratios de Profitabilité économique 0.07 0.07 0.06 00 -0.01 00% -1%
profitabilité Profitabilité financière 0.03 0.01 0.02 -0.02 0.01 66.67% 1%
Ratios de ROA 2% 0.2% 2% -0.018 0.018 -90% 900%
rentabilité ROE 10% 1% 8% -9% 7% -90% 700%
ROCE 20% 26% 24% 6% -2% 30% -7.69%
(Source : Elaboré par nous-mêmes).
100
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Ce tableau de bord constitue d’un ensemble d’indicateurs qui faisait apparaitre leurs évolutions
(CA, taux de marge, indicateurs d’équilibre financier, soldes intermédiaires, ainsi que les
différents ratios).
Le CA a enregistré une augmentation de 6.77% par rapport à 2017 , cela peut être
expliquer par l’augmentation des ventes de l’entreprise , donc l’accroissement des
demandes des clients pour les produits de cette entreprise , donc elle a arrivée à satisfaire
leurs clients par la qualité et la variété de ses produits .
La marge bénéficiaire a augmentée grâce à l’augmentation de CA de l’entreprise.
Les soldes intermédiaires ont connus des évolutions importants, concernant la V.A.E a
baissée en 2018 qui due à l’augmentation des consommations de l’entreprise. Autre
solde qui a connu diminution celui de l’EBE en raison de la hausse des charges des
personnels.
Les indicateurs d’équilibre financier (FR, BFR, TR), sont positifs ce qui reflète la bonne
position de sa structure financière.
l’entreprise CO.G.BLABELLE est solvable à court terme, donc elle est capable de payer
toutes ses dettes à court terme. Par contre le ratio de liquidité immédiate nous montre
qu’en comptant sur les valeurs disponibles la trésorerie ne peut pas faire face à ses dettes
à court terme.
101
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Désignation 2016
102
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
14 000 000
12 000 000
10 000 000
8 000 000
Prévisions
4 000 000
2 000 000
0
1L PET 2L PET 5L PET 2L PEHD 5L PEHD
Nous constatons que les réalisations du chiffre d'affaires sont inférieures par
rapport aux prévisions fixées par l'entreprise. Nous notons un écart négatif pour le
produit huile 1L PET de (-291 596) M.DA, pour 2L PEHD (-218 956) M.DA, et pour
5L PEHD est de (-4 1570 00) M.DA, et un écart positifs pour le produit huile 2L PET
de 281 632 M.DA, et pour 5L PET 763 000 M.DA .ce qui représente un écart global
négatif de (-3 940 920), l’e entreprise réalisé un taux globale de 81.74%.
Désignation 2017
Réalisation Prévision Ecart Taux de
réalisation %
Huile 1L PET Labelle 418 824 321 000 97 824 130.47%
Huile 2L PET Fardeau 1 511 136 820 000 691 136 184.28%
Huile 5L PET Bidon (Labelle) 5 282 500 5 190 000 92 500 101.78%
Huile 2L PEHD 648 000 512 500 135 500 126.43%
Huile Goutte D’or 5L PEHD 7 111 000 11 418 000 -4 307 000 62.27%
Total 14 971 460 18 261 500 -3 290 040 81.98%
(Source : Elaboré par nous-même).
103
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
12 000 000
10 000 000
8 000 000
Réalisations
6 000 000
Prévisions
4 000 000
2 000 000
0
1L PET 2L PET 5L PET 2L PEHD 5L PEHD
Nous constatons aussi durant l’année 2017des écarts positifs pour le produit 1L
PET 97 824 M.DA , 2L PET de 691 136 M.DA, 5L PET 92 500 M.DA et 2L PEHD
135 500 et un écarts négatifs pour le produit 5L PEHD l’écart est de (-4 307 000) M.DA,
qui donne un écart négatif globale de (-3 290 040) M.DA.
104
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
12 000 000
10 000 000
8 000 000
Réalisations
6 000 000
Prévisions
4 000 000
2 000 000
0
1L PET 2L PET 5L PET 2L PEHD 5L PEHD
Nous notons aussi durant l’année 2018 des écarts négatifs pour les produits 1L
PET et 5L PEHD ;(-362 466) M.DA, (-3325880) respectivement, et des écarts négatifs
pour les trois produits 2L PET, 5L PET, 2L PEHD L’écart est de 431262, 1107620,
17928 respectivement, on constate un écart globale négatif de (-2 130 845) avec un taux
de réalisation de 39.46%.
L’écart global sur chiffre d’affaire est négatif parce que le chiffre d’affaire réel
est inférieur au chiffre d’affaire prévisionnel qui’ est due à la faible demande, ce qui a
entrainé des pertes pour l’entreprise.
Pour approfondir notre contrôle afin de comprendre les causes des écarts, nous
décomposons l’écart sur chiffre d’affaire en deux sous écarts qui sont : écart sur quantité
(E/Q), et écart sur prix (E/P).
L’écart sur CA se décompose en deux sous écarts : Ecart sur quantité et écart sur prix.
Ecart sur quantité = (Quantité réelle – Quantité prévue) x Prix unitaire prévu
105
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Ecart sur prix = (Prix unitaire réel – Prix unitaire prévu) x Quantité réelle
2.1.2. Analyse des écarts sur quantité (E/Q) et écarts sur Prix (E/P)
Ecart sur quantité égal à la différence entre les quantités réelles et les quantités
prévisionnelles multipliée par le prix prévisionnels proposé par l’entreprise.
U.M :(M.DA)
Description 2016 2017 2018
Huile 1L PET Labelle -292 859 93946 -365 619
Huile 2L PET Fardeau 246 410 614 180 240 710
Huile 5L PET Bidon 10 681 02 293 235 149 5239
(Labelle)
Huile 2L PEHD -233 905 102 500 17015
Huile Goutte D’or 5L 3 840 600 -403 678 -3 106215
PEHD
(Source : Elaboré par nous-mêmes).
Nous constatons des écarts sur quantités négatifs pour le produit (1L PET, 2L PEHD,
5L PEHD).
En 2016 des écarts négatifs pour les deux produit 1L PET et 2 LPEHD ; (-292859),(-
233905), respectivement , et des écarts positifs pour les autres produits .
Et en 2017 l’écart est positifs pour les produits (Huile 1L PET, 2L PET, 5 L
PET,2LPEHD ) pour des valeurs 93946 M.DA, 614180 M.DA, 293235 M.DA , 120500
M.DA respectivement, suite à la forte demande sur les produits, et un écart négatif pour le
produit (Huile 5L PEHD), (-403678)M.DA.
106
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
On note aussi pour l’année 2018 des écarts négatifs pour les deux produits huiles 1L
PET est de (-365619) M.DA, et pour 5L PEHD (-3106215) M.DA qui sont du a une faible
demande ; par contre les autres produits leurs écarts positifs .
U.M(M.DA)
Description 2016 2017 2018
Huile 1L Labelle 1263 3878 3153
Huile 2L PET Fardeau 35222 76956 90552
Huile 5L PET Bidon (Labelle) -305102 -200735 -387019
Huile 2L PEHD -278379 33000 17928
Huile Goutte D’or 5L PEHD -9133900 -270218 219146
(Source : établé par nous- mêmes)
La décomposition des écarts sur prix, nous a permis de constater des écarts négative
pour le produit (huile 5L PET, 2L PEHD huile 5L PEHD) durant l’année 2016 pour des valeurs
(-305102) M.DA, (-278379) M.DA ,(-9133900), et durant 2017 des écarts négatifs pour les
produits 5L PET et 5L PEHD , et des écarts positifs pour 1LPET , 2L PET et 2L PEHD .En
2018 un écart négatif pour le produit 5LPET est de (-387019) , qui sont dû à la concurrence
sur le marché de la même activité de l’entreprise, ce qui a entrainé des pertes pour l'entreprise.t
des écarts positifs pour les produits 1L PET,2LPET, 2L PEHD et 5L PEHD , suit a la forte
demande sur les produits .
107
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
U.M(M.DA)
Description Réalisation Réalisation Réalisation Taux d’évolution Taux d’évolution
(2016) (2017) (2018) 2017 ,2016 2018,2017
Huile 1L 136 404 418 824 340 524 207.04% -18.69%
PET Labelle
Huile 2L 691 632 1 511 136 1 778 112 118.49% 17.66%
PET Fardeau
Huile 5L 8 029 000 5 282 500 10 200 500 -34.21% 93.09%
PET Bidon
(Labelle)
Huile 2L 293 544 648 000 17 928 120.75% -97.23%
PEHD
Huile Goutte 8 800 000 7 111 000 5 767 000 -19.19% -18.90%
D’or 5L
PEHD
Total 17 650 580 14 971 460 18 104 064 -15.17% 20.92%
(Source : Elaboré par nous-mêmes).
Commentaire
108
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Analyses critiques
L’analyse de la situation financière de CO.G.B LABELLE nous a permis de
cerner les aspects de gestion suivants :
- le fonds de roulement est resté positif sur toute la période d’étude, ce qui permet à
l’entreprise de faire face aux besoins engendrés par le cycle d’exploitation et de respecter
l’équilibre financier fondamental ;
- la liquidité générale de l’entreprise est bonne car le ratio de liquidité général est
supérieur à 2, sur la période d’étude permettant ainsi à l’entreprise de pouvoir régler ses
dettes à moins d’un an au moyens de son actif cyclique ;
- le CO.G.B LA BELLE dispose d’assez de capitaux et moyens financiers pour optimiser
son équilibre financier et assurer sa pérennité ;
- LE CO.G.B LA BELEL dispose d’une bonne hiérarchisation des tâches.
Néanmoins, elle à certaines faiblesses que nous avons relevées au cours de notre
étude :
- l’insuffisance de la rentabilité économique et financière ;
- les charges de personnel trop élevées ;
- les prévisions sont largement supérieures aux réalisations
- la liquidité réduite ne la permis pas de faire face à ses dettes arrivant à l’échéance.
Suggestions
Eu égard aux faiblesses ci-dessous mentionnées, il urge de prendre des mesures
efficaces afin d’assurer des conditions favorables à une bonne gestion de CO.G.B LA
BELLE Ainsi, nous proposons :
- la mise en place d’une gestion optimale des ressources, pour une amélioration de sa
productivité et par ricochet de sa rentabilité ;
- la réduction de façon optimale des charges d’exploitations par l’utilisation plus
rationnelle du personnel, ce qui permettra d’améliorer les résultats de l’entreprise ;
- la dotation d’outils de contrôle de gestion tel que le tableau de bord.
109
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
Conclusion
110
Chapitre 03 : Contrôle de gestion et son apport à la performance de
l’entreprise : Cas CO.GB La belle
111
Conclusion générale
111
Conclusion générale
Enfin, nous ne prétendons pas avoir exposé dans ce mémoire tous les aspects qui
caractérisent la performance économique et financière de « CO.G.B LA BELLE3 », mais nous
espérons que d’autres apporteront également leurs tentatives pour la résolution de certains
problèmes que nous n’avons pas pu toucher.
112
Bibliographie
Ouvrage
1. ALAZARD.C ; SEPARI.C, « Contrôle de gestion : manuel et application »,2émeedition,
Dunod, Paris, 2007.
2. ALAZARD.C ; SEPARI.C, « « Contrôle de gestion : manuel et application »,4émeedition,
Dunod, Paris, 2004.
3. ALAZARD.C ; SEPARI.C, « « Contrôle de gestion : manuel et application »,6émeedition,
Dunod, Paris, 2010.
4. BOUIN.X ; SIMON.E-X., « les nouveaux visages du contrôle de gestion : outils et
comportement »,3émeedition, Dunod, Paris, 2009.
5. BEATRICE ; GRANDUILLOT., « introduction la comptabilité »,6émeedition, Gualino
l’extenso éditions, Paris , 2015/2016.
6. BEATRICE ; GRANDUILLOT., « l’essentiel du contrôle de gestion », Gualino éditeur
Lextenso Édition, Paris, 2009.
7. BESCOS.MENDOZ., « le management de la performance », Edition comptable,
Maesherbes, Paris, 1994.
8. BURLAUD.A., et all, « contrôle de gestion : manuel et application, cours, exercices,
tables »,4émeedition, Edition Foucher, Paris, 2010.
9. BURLAND.A., « management et contrôle de gestion : manuel et application »5émeedition,
Edition Foucher, Paris ,2012.
10. BERLAND.N ; DE RONG., « contrôle de gestion : perspectives stratégiques et
managériales », Pearson éducation, Paris, 2012.
11. BURAND.X., « comptabilité et audit », Groupe EYROLLES, Paris ,2015.
12. BALLAND.S ; BOUVIER.A-M., « management de l’entreprise en 24 fiches », 4 éme
Mémoires et thèses :
1. GOZLENE OUBYA., « contribution à l’étude des déterminants de la performance
de l’entreprise : l’impact de la création de valeur pour le client sur la performance
des entreprises Hôtelières en TUNISIE », thèse de doctorat en science de gestion,
Université COTE D’AZUR, 2016, France.
2. BOUAMAMA.M, « les nouveaux défis du système de mesure de la performance :
cas des tableaux de bord », thèse de doctorat en sciène de gestion, université
BORDERAUX, 2015, France.
3. ARAB.Z, « le contrôle de gestion à l’hôpital -méthodes et outils-cas de la mise en
place de la méthode ABC à l’hôpital KHALLIL Amrane de Bejaia », thèse de
magister en économie de la santé et développent durable, université Abderrahmane
Mira, 2012, Bejaia.
4. HANOUT.K, « performance financière et positionnement dans le marché des
télécommunications : cas d’OTA.Djezzy », mémoire de fin de cycle, université de
Bejaïa, 2017.
Sites internet
1. www.findevgateway.org.
2. http://debitoor.fr/termes-comptables/ratio-de-solvabilité.
3. https://www.maxicours.com/se/fiche/5/7/454275.html.
Table des matières
Liste des abréviations
Introduction générale……………………………………………………………………….01
Introduction……………………………………………………………………………….....03
1. La comptabilité générale…………………………………………………………...15
1.1. Rôle de comptabilité générale…………………………………………………15
2. La comptabilité analytique…………………………………………………………15
2.1. Objectifs de comptabilité analytique…………………………………………..16
2.2. Comparaison entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique……17
2.3. Système de calcul des coûts en comptabilité analytique………………………17
2.3.1. Système des coûts complet……………………………………………..18
2.3.1.1. La méthode des sections homogènes (centre d’analyse)…………..18
2.3.1.2. La méthode des coûts standards (préétabli)………………………..18
2.3.1.3. La méthode à base d’activité(ABC)…………………………….….18
2.3.2. Système de coût partiel…………………………………………………18
2.3.2.1. La méthode des coûts variable (Direct costing)…………………...18
2.3.2.2. La méthode d’imputation rationnelle des charges fixes…………...19
2.3.2.3. La méthode des coûts spécifiques……………………………… ...19
3. Le système d’information……………………………………………………… .....20
3.1. Définition…………………………………………………………………… ...20
3.2. Fonctions…………………………………………………………………… …20
4. Gestion budgétaire……………………………………………………………… ....21
4.1. Définition………………………………………………………………………21
4.2. Démarche budgétaire………………………………………………………… .21
4.3. Différents budgets…………………………………………………………… .23
4.3.1. Budget des ventes ……………………………………………………....23
4.3.2. Budget de production…………………………………………………...24
4.3.3. Budget des approvisionnements………………………………………...24
4.3.4. Budget des investissements……………………………………………..24
4.3.5. Budget trésorerie……………………………………………………… .24
4.4. Limites de gestion budgétaire………………………………………………....24
5. Le tableau de bord……………………………………………………………….....25
5.1. Définition……………………………………………………………………...25
5.2. Rôles essentiel de tableau de bord………………………………………….....25
5.3. Conception du tableau de bord………………………………………………..26
5.3.1. Principe de conception……………………………………………….....26
5.3.2. Conception générale…………………………………………………….27
6. Reporting…………………………………………………………………………..28
6.1. Définition……………………………………………………………………...28
6.2. Types de reporting…………………………………………………………….28
7. Benchemarking (Analyse comparative)……………………………………………29
7.1. Définition………………………………………………………………………29
7.2. Objectifs………………………………………………………………………..29
7.3. Types de benchemarking……………………………………………………....29
7.3.1. Benchemarking interne…………………………………………………29
7.3.2. Benchemarking externe………………………………………………...29
7.3.3. Benchemarking de processus………………………………………….30
7.3.4. Benchemarking stratégique……………………………………………30
Conclusion……………………………………………………………………………………31
Chapitre 02 : Le contrôle de gestion et la performance…………………………………...32
Introduction……………………………………………………………………………….32
1. Définition de la performance………………………………………………………33
2. Critères de la performance…………………………………………………………34
2.1. L’efficacité…………………………………………………………………….34
2.2. L’efficience……………………………………………………………………34
2.3. Economie………………………………………………………………………35
3. Caractéristiques de la performance………………………………………………..35
4. Objectifs de la performance………………………………………………………..36
5. Typologie de la performance………………………………………………………37
1. Notion de mesure…………………………………………………………………..40
2. Principes de base de la mesure de la performance………………………………...40
2.1. Principe d’exhaustivité………………………………………………………..40
2.2. Principe de contrôlabilité……………………………………………………...40
2.3. Principe d’indépendance…………………………………………………..…..41
2.4. Principe de dualité…………………………………………………………......41
3. Maitrise de la performance…………………………………………………………42
3.1. Maitrise de la performance et stratégie………………………………………..42
3.2. Maitrise de la performance et couple « coût-valeur »…………………………42
3.3. Conditions de mise en œuvre du contrôle de gestion………………………….43
4. Types d’évaluation de la performance……………………………………………..43
4.1. L’évaluation à priori…………………………………………………………..43
4.2. L’évaluation à posteriori………………………………………………………43
5. Indicateurs de la performance…………………………………………………… .44
5.1. Définition d’un indicateur…………………………………………………… 44
5.2. Caractéristique de l’indicateur……………………………………………… 44
5.2.1. L’indicateur doit avoir une pertinence opérationnelle………………...44
5.2.2. L’indicateur doit avoir une pertinence stratégique…………………….44
5.2.3. L’indicateur doit avoir une efficacité cognitive………………………44
5.2.4. Le triangle stratégique / acteur / processus d’action…………………..44
5.3. Types d’indicateurs…………………………………………………………...45
5.3.1. Indicateur de résultat…………………………………………………..45
5.3.2. Indicateur de processus (de suivi)……………………………………..45
5.3.3. Indicateur de reporting………………………………………………..46
5.3.4. Indicateur de pilotage………………………………………………….46
5.4. Formes des indicateurs………………………………………………………..47
5.4.1. Les écarts………………………………………………………………47
5.4.2. Les ratios………………………………………………………………....47
5.4.3. Les graphiques……………………………………………………………47
5.4.4. Les clignotants……………………………………………………………47
6. Dimensions de la performance……………………………………………………….47
6.1. Performance et actionnaires……………………………………………………...47
6.2. Performance et client……………………………………………………………..47
6.3. Performance et personnel………………………………………………………...48
6.4. Performance et partenaires……………………………………………………….48
6.5. Performance et public……………………………………………………………48
6.6. Performance et système de qualité……………………………………………….48
7. Outils de pilotage de la performance dans l’entreprise………………………………48
7.1. Les coûts cibles ou Target costing……………………………………………….48
7.2. Les prix de cession interne……………………………………………………….49
7.3. Analyse des écarts………………………………………………………………..49
Conclusion…………………………………………………………………………………....65
Introduction………………………………………………………………………………….66
Conclusion………………………………………………………………………………….113
Conclusion générale…………………………………………………………………….…113
Bibliographie
Annexes
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………………….….01
Introduction …………………………………………………………………………………03
Conclusion………………………………………………………………………………… 31
Introduction …………………………………………………………………………………. 33
Conclusion……………………………………………………………………………………65
Les tableaux :
Tableau N°01: Compétences du contrôleur de gestion.
Tableau N°14 : Actif du bilan financier en grande masses des années (2016, 2017, 2018).
Tableau N°15 : Passif du bilan financier en grande masses des années (2016, 2017, 2018).
Tableau N°23 : Evolution des soldes intermédiaires de gestion par trimestre 2016.
Tableau N°24 : Evolution des soldes intermédiaires de gestion par trimestre 2017.
Tableau N°25 : Evolution des soldes intermédiaires de gestion par trimestre 2018.
Tableau N°26 : Evolution des soldes intermédiaires de gestion par années (2016, 2017,
2018).
COGB LA BELLE
N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
COGB LA BELLE
N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
COGB LA BELLE
N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
COGB LA BELLE
N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
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N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
COGB LA BELLE
N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
COGB LA BELLE
N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
COGB LA BELLE
N° D’IDENTIFICATION : 099906010412636
COGB LA BELLE
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ANNEXE 14 : Prévisions du chiffre d’affaire de l’année (2016, 2017, 2018) en millier dinars
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ANNEXE 16 : Les prix unitaires prévisionnels du chiffre d’affaire de l’année (2016, 2017,
2018)
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PET
2L
PET
5L PET
2L PEHD
5L PEHD
Résumé
Se basant sur un ensemble d’outils déclarés être universels, le contrôle de gestion est
une démarche qui permet aux dirigeants de piloter leurs entreprises. Les outils utilisés pour le
contrôle de gestion sont supposés applicables à l’ensemble des entreprises quel que soit leur
Nature et taille.
Les objectifs du contrôle de gestion sont identiques pour toutes les entreprises : aider
coordonner, suivre et contrôler les décisions et les actions de l'organisation pour qu'elle soit la
plus efficace et la plus efficiente possible. On parle de la performance de l’entreprise.
Tous les acteurs de l’entreprise sont intéressés par la bonne performance financière de
l’entreprise : les salariés, soucieux de leur emploi et de leur rémunération, les gestionnaires, qui
œuvrent pour la pérennité de l’entreprise, les apporteurs de capitaux, qui espèrent des
dividendes, l’entreprise donc cherche à être performante financièrement.
Mots clés : Contrôle de gestion, objectifs, outils du contrôle de gestion, performance financière.
Summary
Based on a set of tools declared to be universal , management control is an approach
that allows managers to steer their companies , the tools used for management control are
supposed to apply to all companies regardless of their nature and size .
The objectives of management control are the same for all companies to help coordinate,
monitor and control the decisions and actions of the organization so that it is as efficient and
effective as possible, we talk about the performance of the company.
All the actors of the company are interested in the good financial performance of the
company. The employees concerned about their employment and their remuneration, the
mangers who work for the sustainability of the company, the contributors of capital who hope
for dividends, so the company seeks to be financially efficient.