DEE-RMCEMF Novembre 2022
DEE-RMCEMF Novembre 2022
DEE-RMCEMF Novembre 2022
Novembre 2022
REVUE MENSUELLE DE LA CO NJONCTURE
ECONOMIQUE, MONETAIRE ET FINANCIERE
Novembre 2 0 2 2
Le présent document a été préparé sur la base des données statistiques arrêtées le vendredi 4 novembre 2022.
Table des matières
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Unis, de 38 pb à 1,8% pour l’Allemagne, de 37 pb à 2,4% pour la France, de 36 pb à 3%
pour l’Espagne, et de 36 pb à 4,1% pour l’Italie. De même, dans les économies
émergentes, les taux se sont accrus de 6 pb à 2,7% pour la Chine et de 19 pb à 7,3% pour
l’Inde, tandis qu’ils ont reculé de 4 pb à 12% pour le Brésil.
Sur les marchés de change, le dollar américain poursuit son appréciation en octobre
avec des hausses mensuelles de 0,58% contre l’euro, de 0,13% contre la livre sterling et de
2,79% face au yen japonais. Quant aux monnaies des principales économies émergentes,
elles ont enregistré des dépréciations respectives face au dollar de 2,5% pour le renminbi
chinois, de 0,3% pour le real brésilien et de 2,6% pour la roupie indienne.
S’agissant des décisions de politiques monétaires, la FED a décidé à l’issue de sa
réunion des 1-2 novembre de relever de trois quarts de pourcentage la fourchette cible du
taux des fonds fédéraux à [3%-3,25%] dans un contexte d’inflation élevée et d’un marché
du travail jugé solide, et a indiqué que des augmentations continues de la fourchette cible
seront appropriées. Pour déterminer le rythme des hausses futures de la fourchette cible,
elle tiendra compte du cumul du resserrement de la politique monétaire, du décalage avec
lequel la politique monétaire affecte l’activité économique et l’inflation ainsi que
l’évolution économique et financière. En parallèle, elle a annoncé qu’elle continuera de
réduire ses avoirs en titres du Trésor et en titres adossés à des créances hypothécaires
selon le plan annoncé en mai. Pour sa part, la BCE a décidé, le 27 octobre, de relever de
trois quarts de pourcentage ses taux directeurs et prévoit des augmentations continues
pour assurer au plus tôt le retour de l’inflation vers son objectif de 2% à moyen terme.
Elle a également indiqué qu’elle continuera à réinvestir, dans leur intégralité, les paiements
en principal des titres arrivant à échéance achetés dans le cadre de l’APP aussi longtemps
que nécessaire afin de maintenir des conditions de liquidité abondantes et une politique
monétaire appropriée.
Pour ce qui est des matières premières, après trois baisses mensuelles consécutives, le
cours du Brent a enregistré une hausse de 3,3% en octobre en glissement mensuel à 93,13
dollars le baril en moyenne, dans un contexte marqué par l’annonce par l’OPEP+ de la
réduction de sa production de 2 millions de baril/j à partir de novembre. En revanche, le
prix du gaz naturel sur le marché européen a affiché une nouvelle diminution avec un taux
de 34% entre septembre et octobre à 39 dollars le mmBTU. Concernant les produits hors
énergie, les prix ont marqué une baisse mensuelle de 1,2% en octobre suite
principalement au repli de 1,7% des cours des métaux et minerais. En glissement annuel,
ces produits se sont dépréciés de 2,9%, recouvrant notamment une contraction de plus de
20% des prix des métaux et minerais et une montée de 4,3% de ceux des produits
agricoles. Quant aux phosphates et dérivés, les cours ont connu une quasi-stabilité entre
août et septembre à 752 $/t pour le DAP, à 708 $/t pour le TSP, et à 320 $/t pour le
phosphate brut.
Dans ce contexte, les pressions inflationnistes sont demeurées très fortes tant dans les
économies avancées que dans celles émergentes. Ainsi, l’inflation s’est accélérée d'un mois
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à l'autre en octobre à 10,7% dans la zone euro et à 10,1% au Royaume-Uni en septembre
alors qu'aux Etats-Unis, elle a décéléré à 7,7% en octobre. Dans les principales économies
émergentes, l’inflation a ralenti en octobre à 12,6% en Russie, à 6,5% au Brésil, et à 2,1%
en Chine, tandis que les données de l’Inde, qui restent celles de septembre, font ressortir
une hausse de l’inflation de 7% à 7,4%.
Au niveau national, les données des comptes nationaux relatives au deuxième trimestre
attestent d’une nette décélération de la croissance à 2%, avec une contraction de 15,5% de
la valeur ajoutée agricole et une hausse de 4,2% de celle des activités non agricoles. Au
troisième trimestre, l’atonie de l’activité se serait confirmée en raison d'un environnement
extérieur défavorable et des conditions climatiques difficiles.
Pour les industries manufacturières, leur valeur ajoutée a reculé de 2,3% au deuxième
trimestre contre une hausse de 20,2% une année auparavant. Cette évolution se serait
poursuivie au troisième trimestre, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de
Bank Al-Maghrib dans l’industrie indiquant une légère baisse en glissement annuel du
TUC de 0,6 point à 71,3%. Pour le BTP, l’activité a ralenti avec une croissance de la
valeur ajoutée limitée à 1,7% au deuxième trimestre au lieu de 16,9% un an auparavant.
En ce qui concerne le second semestre, l’activité serait caractérisée par une chute des
ventes de ciment de 16% au troisième trimestre et de 16,4% en octobre contre des
accroissements respectifs de 7,8% et de 0,8% aux mêmes périodes un an auparavant.
Concernant la branche « électricité, gaz, eau, assainissement et déchets », la valeur ajoutée
s’est accrue de 2% au deuxième trimestre contre 14,6% le même trimestre de l’année
2021. Cette amélioration se serait confirmée, quoiqu’à un rythme moindre, au troisième
trimestre, comme le laisse présager la légère augmentation de 0,4% de la production de
l’électricité. Pour les industries extractives, leur valeur ajoutée a accusé une régression de
7,8% au deuxième trimestre après celle de 0,6% un an auparavant. Cette
contreperformance serait plus marquée au troisième trimestre comme le laisse présager la
chute de 20,3% de la production marchande de phosphates.
De son côté, la branche « hôtels et restaurants » a poursuivi son redressement, avec une
croissance de 50,3% au lieu de 86,4% un an auparavant. Ce rebond serait confirmé au
troisième trimestre, les nuitées touristiques ayant connu une progression à 7 millions au
lieu de 4 millions une année auparavant, les arrivées touristiques à 4,3 millions de touristes
après 2 millions et les recettes de voyages à 34,8 milliards de dirhams contre 16 milliards.
Sur le marché du travail, l’économie nationale a accusé une perte de 58 mille emplois
entre le troisième trimestre 2021 et celui de 2022, après une création de 642 mille un an
auparavant. Par secteur, le volume d’emploi a diminué de 237 mille postes dans
l’agriculture et de 38 mille dans le BTP, alors qu'il a augmenté de 189 mille emplois dans
les services et de 29 mille dans l’industrie y compris l’artisanat. Tenant compte d’une
sortie nette de 128 mille demandeurs d’emplois, le taux d’activité a reculé, revenant de
45,1% à 44%, et le taux de chômage a diminué au niveau national, passant de 11,8% à
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11,4%, avec un fléchissement d’un point à 15% en milieu urbain et une stagnation à 5,2%
dans les zones rurales. Pour les jeunes de 15 à 24 ans en particulier, le taux de chômage a
progressé de 0,7 point à 31,7% globalement et a régressé de 1,4 point à 43,8% dans les
villes.
S'agissant des échanges extérieurs de biens et services, ils ont poursuivi leur
dynamique sur les neuf premiers mois de l’année, avec comme résultat le creusement du
déficit commercial de 81,6 milliards pour s’établir à 234,5 milliards de dirhams et une
baisse du taux de couverture de 60,2% à 57,6%.
Les importations se sont alourdies de 43,8% reflétant principalement les hausses de 121%
de la facture énergétique, 51,1% des achats des demi-produits et de 52,5% de ceux des
produits alimentaires. En parallèle, les exportations se sont améliorées de 37,4% tirées, en
grande partie, par les hausses de 66,6% des ventes des phosphates et dérivés, sous l’effet
de la flambée des cours internationaux du DAP, et de 34,9% de celles du secteur
automobile. De même, les expéditions du secteur agricole et agroalimentaire ont poursuivi
leur dynamique haussière avec une progression de 20,8% à 61,4 milliards. S’agissant des
autres rubriques, les recettes voyages ont plus que doublé passant de 24,9 milliards sur les
neufs premiers mois de 2021 à 62,2 milliards au cours de la même période de 2022 et les
transferts des MRE se sont accrus de 11,6% à 80,8 milliards de dirhams. Quant aux
principales opérations financières, le flux net des IDE a augmenté de 50,8% pour s’établir
à 19,7 milliards et celui des investissements directs des marocains à l’étranger s’est
amélioré de 44,8% à 4,3 milliards. A fin septembre 2022, l’encours des avoirs officiels de
réserves s’est établi à 340,7 milliards de dirhams, représentant ainsi l’équivalent de 5 mois
et 26 jours d’importations de biens et services.
Sur le plan budgétaire, la situation des charges et ressources du Trésor au titre des neuf
premiers mois de 2022 fait ressortir un déficit, hors produit de cession des participations
de l’Etat, de 11,2 milliards de dirhams, en atténuation de 36,6 milliards par rapport à la
même période en 2021. Les recettes ordinaires se sont améliorées de 27,1% à 256,8
milliards, reflétant des rebonds de 19% des rentrées fiscales et de 129,9% de celles non
fiscales. En revanche, les dépenses ordinaires se sont alourdies de 12,2% à 236,6 milliards,
traduisant notamment des accroissements de 118,2% de la charge de compensation et de
2,3% des dépenses de biens et services. Le solde ordinaire est ainsi ressorti excédentaire à
20,2 milliards, au lieu d’un solde négatif de 8,9 milliards à fin septembre 2021. Pour leur
part, les dépenses d’investissement ont progressé de 9,4% à 52,6 milliards, portant ainsi
celles globales à 289,2 milliards, en amélioration de 11,7%. De son côté, le solde positif
des comptes spéciaux du Trésor s’est élevé à 21,2 milliards, en hausse de 12 milliards
d’une année à l’autre. Prenant en considération la réduction du stock des opérations en
instance de 5,9 milliards, le déficit de caisse a atteint 17,1 milliards contre 62,4 milliards à
fin septembre 2021. Ce besoin a été couvert par des ressources intérieures d’un montant
net de 10,3 milliards contre 49,5 milliards et par un flux net extérieur de 6,8 milliards au
lieu de 7,4 milliards.
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Sur le plan monétaire, l’agrégat M3 a enregistré une hausse annuelle de 4,1% en
septembre, recouvrant des augmentations de 8,1% des dépôts à vue auprès des banques,
de 7,4% de la monnaie fiduciaire et un repli de 13,6% des dépôts à terme. Quant au crédit
bancaire au secteur non financier, il a progressé de 4,7% avec des accroissements de 9,4%
des prêts accordés aux entreprises privées et de 3,5% de ceux aux ménages ainsi qu’un
recul de 6,5% des concours aux entreprises publiques.
Le besoin en liquidité des banques s’est légèrement accentué en octobre 2022 à 91
milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire contre 89 milliards un mois auparavant.
Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib a injecté un montant total de 103,5 milliards, incluant
48,5 milliards sous forme d’avances à 7 jours, 30,9 milliards par des opérations de pension
livrée à long terme et 24,1 milliards des prêts garantis à long terme. Sur le marché
interbancaire, le volume quotidien moyen des échanges s’est établi à 5,1 milliards et le
taux moyen pondéré s’est situé à 2% en moyenne.
Pour ce qui est des taux d’intérêt, ceux des bons du Trésor ont enregistré des hausses
importantes en octobre, avec des augmentations sur le marché secondaire de 32 points de
base pour les maturités courtes, de 20 points pour celles moyennes et de 53 points pour
celles de longue durée. Pour leurs parts, les taux de rémunération des dépôts à terme,
sont restés en septembre quasiment inchangés à 2,11% pour ceux à 6 mois et à 2,39%
pour ceux à un an. Concernant les taux débiteurs, les résultats de l’enquête de Bank Al-
Maghrib auprès des banques relatifs au troisième trimestre de 2022 indiquent une légère
baisse du taux moyen global à 4,24%. Par secteur institutionnel, les taux assortissant les
prêts aux entreprises sont restés quasi-stables à 4,04%, recouvrant un recul de 46 points
de base de ceux des prêts à l’équipement et un accroissement de 9 points de ceux des
facilités de trésorerie. Pour les particuliers, les taux ont augmenté de 19 points, avec une
hausse de 7 points de ceux des prêts à la consommation et une stabilité de ceux des
crédits à l’habitat.
Au niveau du marché boursier, le MASI s’est déprécié de 6,8% en octobre, portant sa
contreperformance depuis le début de l’année à 19%. Dans ces conditions, la
capitalisation boursière s’est établie à 562,4 milliards de dirhams, en baisse de 18,6%
depuis le début de l’année. Par ailleurs, le volume mensuel des échanges s’est élevé à 6,5
milliards en octobre après 5,4 milliards en septembre, dont 4,8 milliards sur le marché de
blocs. Sur le marché de la dette souveraine, les émissions de bons du Trésor ont atteint
7,9 milliards de dirhams en septembre après 6,9 milliards en août. Tenant compte des
remboursements d’un montant total de 5,5 milliards de dirhams, l’encours des bons du
Trésor s’est élevé à 661,9 milliards à fin septembre, en accroissement de 2,4% depuis le
début de l’année. Au niveau du marché des titres de créances négociables, les levées se
sont établies à 1,2 milliard en septembre contre 3,5 milliards de dirhams en août. Sur le
marché obligataire privé, les émissions se sont chiffrées à 1,2 milliard de dirhams en
octobre, le montant émis depuis le début de l’année ayant ainsi atteint 17,2 milliards.
Tenant compte des remboursements, l’encours de la dette obligataire s'est élevé à 178,1
milliards, en hausse de 8,9% depuis décembre 2021.
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S'agissant de l'inflation, elle s’est accélérée à 8,3% en septembre au lieu de 8% en août,
portant sa moyenne sur les neuf premiers mois de l'année à 6,1%. Cette évolution reflète
en particulier l’accélération de 16,9% à 20,9% du rythme des prix des produits
alimentaires à prix volatils et l’atténuation de -0,5% à -0,3% du recul des tarifs
réglementés. En revanche, l’inflation sous-jacente a poursuivi sa décélération revenant de
7,6% en juillet, à 7,5% en août et à 7,4% en septembre. Les prix des carburants et
lubrifiants ont, pour leur part, enregistré un léger ralentissement de 46,8% en août à
46,1% en septembre.
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I. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
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Au niveau des marchés obligataires souverains, la hausse des taux de longue maturité s’est
globalement poursuivie entre septembre et octobre pour les économies avancées. En effet, les
taux à 10 ans ont enregistré des accroissements de 47 points de base (pb) à 3,5% pour les
Etats-Unis, de 38 pb à 1,8% pour l’Allemagne, de 37 pb à 2,4% pour la France, de 36 pb à 3%
pour l’Espagne, et de 36 pb à 4,1% pour l’Italie. De même, dans les économies émergentes, les
taux se sont accrus de 6 pb à 2,7% pour la Chine et de 19 pb à 7,3% pour l’Inde, tandis qu’ils
ont reculé de 4 pb à 12% pour le Brésil.
Pour ce qui est des marchés interbancaires, le Libor dollar à 3 mois et l’Euribor de même
maturité ont augmenté respectivement de 41 pb à 1,4% et de 69 pb à 4,1% entre septembre et
octobre. Concernant le crédit bancaire, son rythme de progression a légèrement décéléré aux
Etats-Unis, passant de 9,8% en août à 9% en septembre, et s’est sensiblement accéléré de 6,8%
à 6,9% dans la zone-euro.
Sur les marchés de change, l’euro s’est déprécié d’un mois à l’autre de 0,6% face au dollar et de
0,4% par rapport à la livre sterling, tandis qu’il s’est renforcé de 2,2% vis-à-vis du yen. Quant
aux monnaies des principales économies émergentes, elles ont enregistré des dépréciations
respectives face au dollar de 2,5% pour le renminbi chinois, de 0,3% pour le real brésilien et de
2,6% pour la roupie indienne.
S’agissant des décisions de politiques monétaires, la FED a décidé à l’issue de sa réunion des 1-
2 novembre de relever de trois quarts de pourcentage la fourchette cible du taux des fonds
fédéraux à [3%-3,25%] dans un contexte d’inflation élevée et d’un marché du travail jugé solide,
et a indiqué que des augmentations continues de la fourchette cible seront appropriées. Pour
déterminer le rythme des hausses futures de la fourchette cible, elle tiendra compte du cumul
du resserrement de la politique monétaire, du décalage avec lequel la politique monétaire
affecte l’activité économique et l’inflation ainsi que l’évolution économique et financière. En
parallèle, elle a annoncé qu’elle continuera de réduire ses avoirs en titres du Trésor et en titres
adossés à des créances hypothécaires selon le plan annoncé en mai. Pareillement, et dans un
contexte de forte inflation, la Banque d’Angleterre a relevé, le 03 novembre, son taux directeur
de 75 pb à 3%. Pour sa part, la BCE a décidé, le 27 octobre, d’augmenter de trois quarts de
pourcentage ses taux directeurs et prévoit des hausses continues pour assurer au plus tôt le
retour de l’inflation vers son objectif de 2% à moyen terme. Elle a également indiqué qu’elle
continuera à réinvestir, dans leur intégralité, les paiements en principal des titres arrivant à
échéance achetés dans le cadre de l’APP aussi longtemps que nécessaire afin de maintenir des
conditions de liquidité abondantes et une politique monétaire appropriée.
Quant aux pays émergents, la Banque centrale du Brésil a décidé, le 26 octobre, de maintenir
son taux directeur inchangé à 13,75%, évoquant une baisse des prix en septembre. De son côté,
la Banque de réserve de l’Inde a relevé, le 30 septembre, son taux directeur de 50 pb à 5,9%
dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant la flambée de l'inflation et la chute de la
roupie indienne. La Banque centrale de la Russie a, pour sa part, gardé inchangé son taux
directeur à 7,5%, lors de sa réunion le 28 octobre, estimant que la mobilisation partielle pourrait
avoir un effet dissuasif sur la demande des consommateurs et l'inflation pour les mois à venir.
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Sur les marchés des matières premières, le prix du Brent, et après trois baisses mensuelles
consécutives, a enregistré une hausse de 3,3% en octobre 2022 à 93,13 dollars le baril en
moyenne, dans un contexte marqué par l’annonce par l’OPEP+ de la réduction de son offre de
2 millions de baril/j à partir de novembre et des stocks de carburant au plus bas à l'approche de
l'hiver. A l’inverse, le cours du gaz naturel sur le marché européen a de nouveau diminué,
accusant un recul de 34% entre septembre et octobre à 39 dollars le mmbtu. En glissement
annuel, le prix du Brent a augmenté de 11,3% en octobre et celui du gaz naturel Europe de
25,7%. Pour ce qui est des produits hors énergie, l’indice des prix a marqué une baisse de 1,2%
en octobre en glissement mensuel traduisant en grande partie par le repli de 1,7% des cours des
métaux et minerais. En glissement annuel, les cours ont également baissé de 2,9%, recouvrant
notamment une diminution de plus de 20% des prix des métaux et minerais et une montée de
4,3% de ceux des produits agricoles, reflétant une hausse du cours du blé tendre américain de
23,5%. S’agissant des phosphates et dérivés, les cours ont légèrement augmenté entre août et
septembre de 0,4% à 752 $/t pour le DAP et de 0,6% à 708 $/t pour le TSP, et ont stagné à
320 $/t pour le phosphate brut. En glissement annuel, les prix ont enregistré des progressions
sensibles, avec des accroissements de 116,9% pour le phosphate brut, de 16,8% pour le DAP et
de 23,4% pour le TSP.
Pour ce qui est des prix à la consommation, les pressions inflationnistes persistent aussi bien
dans les économies avancées que dans celles émergentes. A ce titre, l’inflation s’est accélérée de
9,9% en septembre à 10,7% en octobre dans la zone euro, avec des hausses de 10,9% à 11,6%
en Allemagne, de 6,2% à 7,1% en France et de 9,4% à 12,8% en Italie, alors qu’elle a ralenti à
7,3% après 9% en Espagne. Par ailleurs, elle a décéléré aux Etats-Unis pour la quatrième fois
consécutive, s’établissant à 7,7% en octobre contre 8,2% en septembre, suite au ralentissement
notamment des prix de l’énergie et ceux des voitures d’occasion. Pour les autres pays avancés,
les données de septembre font ressortir une accélération de l’inflation de 9,9% à 10,1% au
Royaume-Uni et une stagnation à 3% au Japon. S’agissant des principales économies
émergentes, l’inflation a ralenti en octobre de 13,7% à 12,6% en Russie, de 7,2% à 6,5% au
Brésil et de 2,8% à 2,1% en Chine, tandis que les données de l’Inde, qui restent celles de
septembre, font ressortir une hausse de l’inflation de 7% à 7,4%.
13
CROISSANCE ET INFLATION DANS LES PRINCIPAUX PAYS
PARTENAIRES
juin- 18
juin- 19
juin- 20
juin- 21
juin- 22
févr- 17
févr- 18
févr- 19
févr- 20
févr- 21
févr- 22
oct- 16
oct- 17
oct- 18
oct- 19
oct- 20
oct- 21
oct- 22
14
PRINCIPALES MESURES DE POLITIQUE MONÉTAIRE
CONDITIONS FINANCIÈRES
15
MARCHES MONDIAUX DES MATIÈRES PREMIÈRES
Évolution du cours du Brent et du Gaz naturel Évolution des indices des prix des produits énergétiques et
Europe hors énergie 2010=100
avr.-15
avr.-16
avr.-17
avr.-18
avr.-19
avr.-20
avr.-21
avr.-22
oct.-14
oct.-15
oct.-16
oct.-17
oct.-18
oct.-19
oct.-20
oct.-21
oct.-22
avr.-15
avr.-16
avr.-17
avr.-18
avr.-19
avr.-20
avr.-21
avr.-22
oct.-14
oct.-15
oct.-16
oct.-17
oct.-18
oct.-19
oct.-20
oct.-21
oct.-22
Évolution des indices des prix des produits agricoles Evolution des prix du phosphate roche et dérivés
et des métaux et minerais 2010=100
150 $/t
1000
140
900
130 800
120 700
110 600
100 500
90 400
80 300
200
70
100
60
0
50
oct- 2014
oct- 2015
oct- 2016
oct- 2017
oct- 2018
oct- 2019
oct- 2020
oct- 2021
oct- 2022
avr- 2015
avr- 2016
avr- 2017
avr- 2018
avr- 2019
avr- 2020
avr- 2021
avr- 2022
avr.-15
avr.-16
avr.-17
avr.-18
avr.-19
avr.-20
avr.-21
avr.-22
oct.-14
oct.-15
oct.-16
oct.-17
oct.-18
oct.-19
oct.-20
oct.-21
oct.-22
16
II. COMPTES EXTERIEURS
Au titre des neuf premiers mois de l’année, la valeur des échanges extérieurs de biens et services a poursuivi sa
tendance haussière, en relation essentiellement avec le maintien des prix des matières premières à des niveaux
élevés et la reprise des recettes voyages. Ainsi, les exportations ont connu une augmentation de 37,4% et les
importations une progression de 43,8%. Le déficit commercial s’est en conséquence creusé de 81,6 milliards
pour se situer à 234,5 milliards de dirhams et le taux de couverture est revenu de 60,2% à 57,6%.
L’amélioration des exportations, qui a concerné l’ensemble des secteurs, reflète essentiellement le rebond de
66,6% des ventes des phosphates et dérivés, sous l’effet de l’accroissement des prix, particulièrement, ceux des
engrais qui ont connu une hausse de 102,4% par rapport aux neuf premiers mois de 2021. De même, les ventes
du secteur automobile ont affiché une hausse de 34,9%, attribuable en grande partie à l’augmentation de 56,2%
des ventes de la construction automobile à 37,4 milliards. Les exportations du secteur « agricole et
agroalimentaire » ont poursuivi leur dynamique avec une progression de 20,8% à 61,4 milliards, reflétant des
croissances de 22,4% des ventes de l’industrie alimentaire et de 18,5% de celles des produits agricoles. S’agissant
des expéditions du secteur « textile et cuir », elles se sont accrues de 26,7% à 33,4 milliards, tirées par la hausse
de 28,8% des ventes des « vêtements confectionnés » et de 19,6% de celles des « articles de bonneterie ». Pour
leurs parts, les exportations du secteur de l’ « électronique et électricité » ont progressé de 34,3% à 13,2 milliards
et celles de l’aéronautique ont enregistré une augmentation de 53,3% à 16,1 milliards, traduisant des bonds de
60,6% des ventes du segment d’assemblage et de 39,7% pour celui de l’« EWIS1 ».
La hausse des importations a été tirée principalement par l’alourdissement de la facture énergétique et des achats
de demi-produits, suite particulièrement à la flambée des cours sur le marché international. En effet, les
importations de produits énergétiques ont plus que doublé pour atteindre 114,7 milliards, sous l’effet des
augmentations de 130,4% à 56,6 milliards des achats du gas-oils et fuel-oils et de 191,6% à 19 milliards de ceux
des « houilles, cokes et combustibles solides similaires ». De même, les acquisitions de demi-produits se sont
accrues de 51,1% et celles de produits bruts de 63,3%, en lien respectivement avec le renchérissement de
l’ammoniac et du souffre intégrés dans la fabrication des engrais phosphatés. Les importations des produits
alimentaires ont, pour leur part, connu une progression de 52,5% à 67,1 milliards, attribuable essentiellement
aux approvisionnements en blé qui sont passés d’une année à l’autre de 9,8 milliards à 20,3 milliards, reflétant
des augmentations de 53% des prix à l’import et de 36,1% des quantités. Les achats de biens d’équipement et de
biens de consommation ont, de même, enregistré des hausses respectives de 19,4% et 8,5%, portant leur valeur
à 108,5 milliards et 99,3 milliards.
S’agissant de la balance des services, son solde excédentaire s’est amélioré de 66,6% à 76,6 milliards de dirhams,
résultat d’un accroissement de 55,3% des exportations, plus important que celui de 45,8% des importations. En
particulier, les recettes voyages ont plus que doublé passant de 24,9 milliards à fin septembre 2021 à 62,2 milliards
à fin septembre 2022. Pour leur part, les transferts des MRE ont affiché une nouvelle progression de 11,6% à
80,8 milliards de dirhams. Pour ce qui est du flux net des IDE, il a augmenté de 50,8% pour se situer à 19,7
milliards, tiré par un accroissement de 35,9% des recettes. Concernant le flux net des investissements directs des
marocains à l’étranger, il a connu une amélioration de 44,8% à 4,3 milliards, résultat d’une légère hausse de 260
millions des investissements et d’un repli de 1,1 milliard des cessions.
A fin septembre 2022, l’encours des avoirs officiels de réserves s’est établi à 340,7 milliards de dirhams,
représentant ainsi l’équivalent de 5 mois et 26 jours d’importations de biens et services.
17
BALANCE COMMERCIALE
Evolution mensuelle des transactions commerciales
(en milliards de dirhams)
80000 40 000
70000 35 000
60000 30 000
50000 25 000
40000 20 000
30000 15 000
20000 10 000
10000 5 000
0 0
sept-21 oct-21 nov-21 déc-21 janv-22 févr-22 mars-22 avr-22 mai-22 juin-22 juil-22 août-22 sept-22
Variation
2022 2021
en valeur en %
Exportations FAB 317 891 231 321 86 570 37,4
Phosphates et dérivés 91 808 55 120 36 688 66,6
Automobile 77 681 57 572 20 109 34,9
Construction 37 367 23 919 13 448 56,2
Câblage 23 353 19 339 4 014 20,8
Interieur véhicules et sièges 5 326 5 346 -20 -0,4
Agriculture et Agro-alimentaire 61 367 50 808 10 559 20,8
Industrie alimentaire 33 370 27 262 6 108 22,4
Agriculture, sylviculture, chasse 26 098 22 023 4 075 18,5
Textile et Cuir 33 350 26 314 7 036 26,7
Vêtements confectionnés 21 247 16 490 4 757 28,8
Articles de bonneterie 6 370 5 327 1 043 19,6
Chaussures 2 560 1 971 589 29,9
Aéronautique 16 127 10 519 5 608 53,3
Assemblage 11 025 6 866 4 159 60,6
EWIS 5 021 3 595 1 426 39,7
18
Evolution des importations à fin septembre 2022
(en millions de dirhams)
Variation
2022 2021
en valeur en %
Importations CAF 552 347 384 218 168 129 43,8
Produits énergétiques 114 720 51 900 62 820 -
Gas-oils et fuel-oils 56 629 24 574 32 055 -
Houilles; cokes et combustibles solides similaires 19 042 6 530 12 512 -
Gaz de pétrole et autres hydrocarbures 19 769 12 346 7 423 60,1
Demi produits 127 341 84 268 43 073 51,1
Ammoniac 15 341 4 649 10 692 -
Matières plastiques 16 770 12 010 4 760 39,6
Produits chimiques 13 317 9 050 4 267 47,1
Produits alimentaires 67 098 43 990 23 108 52,5
Blé 20 336 9 770 10 566 -
Orge 3 173 697 2 476 -
Sucre brut ou raffiné 5 627 4 072 1 555 38,2
Biens d'équipement 108 504 90 854 17 650 19,4
Parties d'avions et d'autres véhicules aériens 11 263 6 137 5 126 83,5
Fils, câbles 8 049 6 071 1 978 32,6
Moteurs à pistons; autres moteurs et leurs parties 9 605 7 239 2 366 32,7
Produits bruts 35 259 21 598 13 661 63,3
Soufres bruts et non raffinés 16 401 7 371 9 030 -
Huile de soja brute ou raffinée 6 260 4 344 1 916 44,1
Feraille, déchets, et autres mierais 2 463 1 686 777 46,1
Produits finis de consommation 99 276 91 472 7 804 8,5
Tissus et fils de fibres synthétiques et artificielles 8 938 6 723 2 215 32,9
Parties et pièces pour voitures de tourisme 17 690 14 540 3 150 21,7
Or industriel 149 136 13 9,6
Source : Office des Changes
Contributions des groupes de produits à l’évolution des Contributions des secteurs d’activité à l’évolution
t importations à fin septembre 2022 des exportations à fin septembre 2022
(en points de %) (en points de %)
Automobile 8,7
Demi produits 11,2
Agriculture et agro-alimentaire 4,6
Produits alimentaires 6,0
Textile et cuir 3,0
Variation
2022 2021
en valeur en %
Recettes de voyage 62 233 24 901 37 332
Transferts MRE 80 818 72 409 8 409 11,6
Investissements directs étrangers 19 689 13 057 6 632 50,8
Recettes 29 592 21 780 7 812 35,9
Dépenses 9 903 8 723 1 180 13,5
Investissement des marocains à l'étranger 4 270 2 949 1 321 44,8
Dépenses 13 437 13 177 260 2,0
Recettes 9 167 10 228 -1 061 -10,4
Source : Office des Changes
20
III. PRODUCTION, DEMANDE ET MARCHE DU TRAVAIL
Les dernières données des comptes nationaux relatives au deuxième trimestre 2022 indiquent une nette
décélération de la croissance à 2% après 14,2% le même trimestre de 2021. La valeur ajoutée agricole s’est
contractée de 15,5% après une progression de 17,5%, alors que celle des activités non agricoles a connu un
ralentissement de son rythme d’accroissement de 13,3% à 4,2%. Au troisième trimestre, l’atonie de l’activité
se serait poursuivie dans un contexte marqué par les effets cumulés de plusieurs chocs.
Au niveau sectoriel, le ryhme de progression de valeur ajoutée des industries manufacturières a nettement
décéléré au deuxième trimestre, revenant à 2,3% après 20,2% une année auparavant. Pour le troisième
trimestre, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib dans l’industrie montrent
une légère baisse du TUC de 0,6 point à 71,3% en moyenne par rapport à la même période de 2021. Dans la
branche de construction, l’activité a poursuivi son ralentissement entamé depuis le troisième trimestre 2021,
avec une croissance de la valeur ajoutée limitée à 1,7% au deuxième trimestre au lieu de 16,9%. En ce qui
concerne le second semestre, l’activité a été caractérisée par une chute des ventes de ciment de 16% au
troisième trimestre et de 16,4% en octobre contre des accroissements repectifs de 7,8% et de 0,8% un an
auparavant.
S’agissant de la branche « Electricité, gaz, eau, assainissement et déchets », la valeur ajoutée a marqué une
hausse de 2% au deuxième trimestre au lieu de 14,6% à la même période de l’année précédente. Elle aurait
poursuivi son amélioration, quoiqu’à un rythme moindre, au troisième trimestre, comme le laisse présager
l’augmentation de 0,4% de la production de l’électricité. Par source, celle-ci s’est accrue de 1,3% pour le
thermique et de 11,4% pour l’éolien et s’est, à l’inverse, contractée de 18% pour le solaire et de 52,5% pour
l’hydraulique. Parallèlement, les ventes ont progressé de 4,3% et le solde des échanges extérieurs d’électricité
est resté déficitaire de 687 GWh, recouvrant un rebond de 113,5% des importations et une diminution de
74,2% des exportations. Pour les industries extractives, la baisse de l’activité s’est accentuée à -7,8% au
deuxième trimestre après -0,6% à la même période une année auparavant. Cette contreperformance serait
plus marquée au troisième trimestre comme le laisse indiquer la chute de 20,3% de la production
marchande de phosphates.
De leur côté, les activités d’hébergement et de restauration ont poursuivi leur redressement au deuxième
trimestre avec une croissance de 50,3% après 86,4% un an auparavant. Cette dynamique se serait confirmée
au troisième trimestre, comme l’attestent les hausses des arrivées touristiques à 4,3 millions de touristes,
après 2 millions une année auparavant, et des nuitées recensées dans les établissements classés à 7 millions
au lieu de 4 millions. De même, les recettes voyages ont connu une progression à 34,8 milliards de dirhams
au troisième trimestre contre 16 milliards à la même période de l’année précédente.
Concernant les services de transports et d’entreposage, leur valeur ajoutée a augmenté de 10,8% au
deuxième trimestre contre 42,6% un an auparavant, tandis que pour la branche « information et
communication », elle a enregsitré un accroissement de 1,3% après un recul de 0,5%.
Du côté de la demande, le rythme de progression de la consommation des ménages a décéléré à 3,2% au
deuxième trimestre de 2022 après 13,6% un an auparavant, et celui de la consommation des administrations
publiques s’est accéléré de 5,5% à 6,7%. En revanche, l’investissement a accusé un repli de 2,4% contre une
amélioration de 7,3%. Pour ce qui est des échanges extérieurs, ils ont affiché une participation négative à la
croissance, se situant à -0,2 point de pourcentage au lieu d’une contribution positive de 2,9 points, les
exportations de biens et services en volume ayant progressé de 36,4% et les importations en volume de
28,7% après des hausses de 22,4% et 8,3% respectivement.
21
Sur le marché du travail, l’économie a accusé une perte de 58 mille emplois entre le troisième trimestre
2021 et celui de 2022, après une création de 642 mille un an auparavant. Par secteur, le volume d’emploi a
diminué de 237 mille postes dans l’agriculture, de 38 mille dans le BTP et a augmenté, à l’opposé, de 189
mille emplois dans les services et de 29 mille dans l’industrie y compris l’artisanat. Tenant compte d’une
sortie nette de 128 mille demandeurs d’emplois, le taux d’activité a reculé, revenant de 45,1% à 44%, et le
taux de chômage a diminué au niveau national, passant de 11,8% à 11,4%, avec un fléchissement d’un
point à 15% en milieu urbain et une stagnation à 5,2% dans les zones rurales. Pour les jeunes de 15 à 24
ans en particulier, le taux de chômage a progressé de 0,7 point à 31,7% globalement et a régressé de 1,4
point à 43,8% dans les villes.
22
COMPTES NATIONAUX
Evolution en glissement annuel des valeurs ajoutées (prix chaînés, base 2014) (en %)
2018 2019 2020 2021 2022
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
Agriculture et sylviculture 5,9 6,0 5,3 5,2 -4,9 -5,4 -5,0 -4,8 -5,4 -7,0 -9,8 -10,2 19,4 17,5 16,6 17,8 -14,3 -15,5
Valeur Ajoutée Hors Agriculture 2,8 2,4 3,1 3,0 3,7 5,2 4,1 3,1 -0,4 -15,9 -6,8 -4,4 -0,1 13,3 7,4 6,6 2,5 4,2
Pêche et aquaculture -16,8 -10,1 -16,5 -6,0 24,9 6,7 25,2 -0,6 8,2 -0,4 40,4 -3,1 4,5 36,9 -20,1 53,4 -7,3 -23,4
Extraction 5,4 -3,4 -1,5 -3,1 3,4 0,2 2,5 3,1 -0,4 4,3 2,0 4,7 3,0 -0,6 2,8 -1,5 -4,8 -7,8
Industries manufacturières 2,7 1,0 4,2 4,8 2,2 6,2 2,8 2,5 0,8 -21,7 -4,4 -4,1 -0,8 20,2 2,5 5,1 -2,4 2,3
Construction 3,8 4,5 0,7 -3,7 -4,7 -0,7 2,5 5,1 2,8 -12,2 -9,5 2,8 5,7 16,9 14,2 6,8 1,8 1,7
Commerce de gros et de détail; réparation de véhicules
-2,0 -1,6 1,6 1,3 1,6 4,1 2,5 0,2 1,4 -16,8 -6,4 -4,7 0,5 17,6 7,6 7,3 5,0 4,0
automobiles et de motocycles
Activités d’hébergement et de restauration 7,9 6,7 5,3 5,1 3,2 5,9 3,8 1,4 -28,8 -72,9 -57,1 -58,5 -27,9 86,4 72,5 52,5 25,3 50,3
Transports et entreposage -1,4 3,6 -1,7 -2,4 3,6 10,8 6,0 1,6 -6,5 -48,8 -33,4 -22,9 -15,5 42,6 33,8 16,1 5,7 10,8
Information et communication 4,0 4,0 3,2 2,8 3,7 1,8 1,7 2,9 7,2 4,3 2,9 6,2 -2,5 -0,5 0,4 -0,5 1,3 1,3
Activités financières et d'assurance 2,3 1,5 1,8 2,0 5,6 5,7 5,1 4,6 0,4 0,4 0,5 1,2 2,7 4,2 5,5 5,9 2,1 4,2
Recherches et développement et services rendus aux
5,5 5,9 6,2 6,9 8,2 9,1 8,3 7,8 -1,2 -32,4 -13,6 -6,0 0,7 24,5 10,7 8,5 0,7 3,2
entreprises
Administration publique et défense; sécurité sociale obligatoire 3,5 3,7 4,0 4,5 6,3 6,7 6,8 6,7 5,8 5,4 5,1 4,8 4,5 4,3 4,0 3,7 4,8 5,6
Education, santé humaine et activités d’action sociale 3,8 4,3 4,4 4,0 2,6 2,2 1,8 1,5 0,8 0,6 0,8 1,2 2,3 2,8 3,2 3,5 4,0 4,3
Impots net des subventions 3,1 2,5 2,0 1,9 3,0 2,3 2,4 1,6 0,4 -18,5 -8,9 -6,5 2,4 17,8 10,7 5,8 -0,2 5,3
Produit intérieur brut 3,1 2,8 3,2 3,1 2,7 3,8 3,0 2,1 -0,8 -15,2 -7,3 -5,2 2,0 14,2 8,7 7,6 0,3 2,0
PIB non agricole 2,8 2,4 3,0 2,9 3,6 4,9 3,9 2,9 -0,3 -16,2 -7,0 -4,6 0,1 13,8 7,8 6,5 2,2 4,3
Source : HCP.
20 30
15 20
10 10
5
0
0
-10
-5
-10 -20
-15 -30
-20 -40
T4 T2 T4 T2 T4 T2 T4 T2 T4 T2 T4 T2 T4 T2
15 16 16 17 17 18 18 19 19 20 20 21 21 22
Source : HCP.
23
Contributions sectorielles à la croissance globale (en points de pourcentage)
2019 2020 2021 2022
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
Secteur primaire -0,4 -0,5 -0,4 -0,5 -0,5 -0,8 -0,8 -1,0 1,9 2,2 1,4 2,0 -1,8 -2,2
Secteur secondaire 0,7 1,5 1,0 0,9 0,2 -4,1 -1,0 -0,3 0,3 4,4 1,4 1,4 -0,2 0,4
Secteur tertiaire 2,0 2,6 2,1 1,5 -0,6 -8,4 -4,6 -3,2 -0,4 6,0 4,8 3,6 2,3 3,2
Impôts nets de subventions 0,3 0,2 0,3 0,2 0,0 -1,9 -0,9 -0,7 0,2 1,6 1,1 0,6 0,0 0,5
Sources : HCP, calculs BAM.
Source : HCP.
Source : HCP.
24
AGRICULTURE
25
INDUSTRIE
* Différence entre les pourcentages des entreprises qui déclarent une amélioration et celles qui indiquent une baisse.
Source : Enquête mensuelle de conjoncture de BAM dans l’industrie.
Taux d’utilisation des capacités de production dans les industries manufacturières (en %)
26
MINES
30
20
10
-10
-20
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
17 17 17 17 18 18 18 18 19 19 19 19 20 20 20 20 21 21 21 21 22 22
Source : HCP.
27
ENERGIE
Source : HCP.
TOURISME
Arrivées touristiques (en milliers) Nuitées dans les EHTC (en milliers)
28
PRINCIPAUX INDICATEURS DES ACTIVITÉS SECTORIELLES
29
MARCHE DU TRAVAIL
Population active en chômage (en milliers) 1 204 244 1 447 1 142 236 1 378
Taux de chômage (en %) 16,0 5,2 11,8 15,0 5,2 11,4
. Selon le sexe
Hommes 13,3 5,7 10,4 11,9 5,5 9,5
Femmes 25,0 3,7 16,5 25,5 4,3 17,8
. Selon l’âge
15 - 24 ans 45,2 15,6 31,0 43,8 17,4 31,7
25 - 34 ans 24,4 7,2 18,8 23,6 7,2 18,4
35 - 44 ans 8,4 2,5 6,3 8,3 2,6 6,4
45 ans et plus 5,3 1,5 3,7 4,3 1,4 3,1
. Selon le diplôme
Sans diplôme 7,2 2,3 4,4 6,3 2,3 4,1
Ayant un diplôme 20,6 12,1 18,7 19,3 11,8 17,7
Source : HCP.
30
IV. FINANCES PUBLIQUES
L’exécution budgétaire au titre des neuf premiers mois de 2022 s’est soldée par un déficit, hors produit
de cession des participations de l’Etat, de 11,2 milliards de dirhams, en atténuation de 36,6 milliards par
rapport à la même période en 2021. Les recettes ordinaires se sont améliorées de 27,1% à 256,8
milliards, reflétant des rebonds de 19% des rentrées fiscales et de 129,9% de celles non fiscales. En
regard, les dépenses ordinaires se sont alourdies de 12,2% à 236,6 milliards, résultat notamment des
accroissements de 118,2% de la charge de compensation et de 2,3% des dépenses de biens et services.
Le solde ordinaire ressort ainsi excédentaire à 20,2 milliards, au lieu d’un solde négatif de 8,9 milliards à
fin septembre 2021. Pour leur part, les dépenses d’investissement ont progressé de 9,4% à 52,6
milliards, portant ainsi celles globales à 289,2 milliards, en augmentation de 11,7%. De son côté, le solde
positif des comptes spéciaux du Trésor s’est élevé à 21,2 milliards, en hausse de 12 milliards d’une année
à l’autre. Par ailleurs, le Gouvernement a décrété en octobre une rallonge budgétaire de 12 milliards
affectés au budget général, qui s’ajoute à celle décidée en juin de 16 milliards au titre de la compensation.
Au niveau des recettes fiscales, celles des impôts directs se sont accrues de 25,1% à 87 milliards, sous
l’effet essentiellement du rebond de 43,4% à 48,7 milliards des rentrées de l’IS. Cette évolution est le
résultat principalement des progressions de 6,4 milliards des recettes du complément des régularisations,
de 3,5 milliards du premier acompte, de 3 milliards du deuxième acompte, et de 2,4 milliards du
troisième acompte. Les rentrées de l’IR se sont améliorées de 5,7% à 36,4 milliards, incorporant un
accroissement de 4,7% à 7,8 milliards de l’IR sur les salaires servis par la Direction des Dépenses de
Personnel (DDP) et une baisse de 4% à 3,1 milliards de l’IR sur les profits immobiliers. Pour leur part,
les impôts indirects ont drainé un montant de 107,7 milliards, en augmentation de 14,6%, avec des
hausses de 18,4% à 84,6 milliards des rentrées de la TVA et de 2,5% à 23 milliards de celles de la TIC.
L’évolution de cette dernière reflète notamment des croissances de 1,6% à 12,2 milliards des recettes de
la TIC sur les produits énergétiques et de 19,4% à 2 milliards pour celle sur les autres produits hors
produits énergétiques et tabacs. La progression du produit de la TVA recouvre un bond de 32,5% à 58,9
milliards des recettes de la TVA à l’importation et un recul de 4,8% à 25,7 milliards de celles de la TVA
à l’intérieur, laquelle tient compte des remboursements de crédits de TVA d’un montant de 8 milliards
au lieu de 5,9 milliards un an auparavant. Pour leur part, les rentrées des droits de douane et des droits
d’enregistrement et de timbre se sont accrues de 20,9% à 10,5 milliards et de 16,3% à 13,7 milliards
respectivement.
Pour ce qui est des recettes non fiscales, elles se sont améliorées de 19,9 milliards à 35,2 milliards de
dirhams, traduisant essentiellement les encaissements de 17,7 milliards au titre des mécanismes de
financement spécifiques et de 11,4 milliards des recettes de monopoles et participations. Ces dernières
proviennent de l’OCP à hauteur de 6,5 milliards, de l’ANCFCC pour 2,9 milliards et de Bank Al-
Maghrib pour 565 millions. Pour leur part, les recettes en dons CCG se sont élevées à 380 millions de
dirhams contre 156 millions un an auparavant.
En regard, les dépenses de biens et services ont atteint 155,6 milliards, en alourdissement de 2,3%, avec
des hausses de 2,5% à 109,4 milliards de la masse salariale et de 1,9% à 46,3 milliards des dépenses des
autres biens et services. Ces dernières recouvrent une progression de 18,9% à 4,4 milliards des transferts
aux comptes spéciaux du Trésor et une baisse de 2,1% à 23,4 milliards des versements aux
établissements et entreprises publics. L’évolution de la masse salariale est attribuable aux accroissements
de 1,8% de sa composante structurelle et de 25,1% à 6,1 milliards des rappels pour les salaires servis par
la DDP. Les charges en intérêt de la dette ont augmenté de 4,3% à 23,8 milliards, avec des hausses de
4,9% à 20,6 milliards des intérêts sur la dette intérieure et de 1% à 3,2 milliards de celles sur la
dette extérieure. Pour sa part, la charge de compensation a bondi de 118,2% à 31,8 milliards, sous l’effet
notamment des appréciations du cours moyen du gaz butane de 34% à 781,2 dollars la tonne, soit un
taux d’exécution de 186,7% par rapport à la LF 2022 et un taux de 96,3% tenant compte des crédits
supplémentaires de 16 milliards ouverts en juin.
Compte tenu de la réduction du stock des opérations en instance de 5,9 milliards, le déficit de caisse a
atteint 17,1 milliards contre 62,4 milliards à fin septembre 2021. Ce besoin a été couvert par des
ressources intérieures d’un montant net de 10,3 milliards contre 49,5 milliards et par un flux net
extérieur de 6,8 milliards au lieu de 7,4 milliards. Le recours au marché des adjudications s’est élevé à
15,2 milliards après 33,7 milliards, portant ainsi l’encours de la dette intérieure, selon la TGR, à 666,2
milliards, en hausse de 2,4% par rapport à son niveau à fin décembre 2021.
31
Situation des charges et ressources du Trésor à fin septembre 2022
Recettes ordinaires
250
200
150
100
50
0
Recettes fiscales TVA IS IR Recettes non Recettes des Recettes de
fiscales financements certains CST
spécifiques
Milliards de Dh Soldes
30
20
10
0
-10
-20
-30
-40
-50
-60
Solde ordinaire Solde budgétaire global Solde primaire
50
40
30
20
10
32
Charges et ressources du Trésor à fin septembre 2022
En millions de dirhams
Janvier –
Janvier – Septembre Variations en Variations
Septembre
2022 valeurs en %
2021
Recettes ordinaires1 202 002 256 844 54 842 27,1
Recettes fiscales 183 942 218 827 34 886 19,0
Dont TVA 71 454 84 624 13 170 18,4
IS 33 959 48 713 14 754 43,4
IR 34 418 36 382 1 964 5,7
Recettes non fiscales 15 311 35 195 19 883 129,9
y.c. Dons CCG 156 380 224 143,6
Mécanismes de financement spécifiques 0 17 706 17 706 -
Recettes de certains CST 2 749 2 822 73 2,7
Dépenses globales 258 990 289 227 30 237 11,7
Dépenses ordinaires 210 923 236 625 25 702 12,2
Dépenses de biens et services 152 079 155 627 3 548 2,3
Personnel 106 692 109 362 2 670 2,5
Autres biens et services 45 387 46 265 878 1,9
Intérêts de la dette publique 22 840 23 827 986 4,3
Compensation 14 567 31 784 17 217 118,2
Transferts aux collectivités territoriales 21 436 25 387 3 951 18,4
Solde ordinaire -8 921 20 219 29 140
Dépenses d’investissement 48 067 52 602 4 535 9,4
Solde des CST 9 185 21 173 11 988
Solde budgétaire global -47 803 -11 210 36 593
Solde primaire -24 963 12 617 37 580
Variation des opérations en instance2 -14 563 -5 850
Besoin ou excédent de financement -62 366 -17 060 45 306
Financement extérieur 7 414 6 768
Tirages 14 189 13 577
33
V. MONNAIE, TAUX D’INTERET ET LIQUIDITE
Le besoin en liquidité des banques s’est légèrement accentué en octobre 2022 à 91 milliards de
dirhams en moyenne hebdomadaire contre 89 milliards un mois auparavant. Dans ce contexte,
Bank Al-Maghrib a injecté un montant total de 103,5 milliards, incluant 48,5 milliards sous
forme d’avances à 7 jours, 30,9 milliards par des opérations de pension livrée à long terme et
24,1 milliards des prêts garantis à long terme. Sur le marché interbancaire, le volume quotidien
moyen des échanges s’est établi à 5,1 milliards et le taux moyen pondéré s’est situé à 2% en
moyenne.
Sur les autres marchés, les taux des bons du Trésor ont enregistré des hausses sensibles en
octobre après la décision prise par le Conseil de la Banque le 27 septembre 2022 de relever le
taux directeur de 50 points de base. Sur le marché secondaire, en particulier, les taux se sont
accrus en moyenne de 32 points de base pour les maturités courtes, de 20 points pour celles
moyennes et de 53 points pour celles de longue durée. Concernant les taux de rémunération
des dépôts à terme, ils sont restés en septembre quasiment inchangés à 2,11% pour ceux à 6
mois et à 2,39% pour ceux à un an. En ce qui concerne les taux débiteurs, les résultats de
l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques relatifs au troisième trimestre de 2022
indiquent une légère baisse du taux moyen global à 4,24%. Par secteur institutionnel, les taux
assortissant les prêts aux entreprises sont restés quasi-stables à 4,04%, recouvrant un recul de
46 points de base de ceux des prêts à l’équipement et un accroissement de 9 points de ceux
des facilités de trésorerie. Pour les particuliers, les taux ont augmenté de 19 points, avec une
hausse de 7 points de ceux des prêts à la consommation et une stabilité de ceux des crédits à
l’habitat.
S’agissant de la masse monétaire, l’agrégat M3 a enregistré un accroissement annuel de 4,1%
en septembre. Par principales composantes, les dépôts à vue auprès des banques ont marqué
une hausse de 8,1%, résultat particulièrement des augmentations de 11,9% pour les dépôts des
autres sociétés non financières et de 7,4% pour ceux des ménages. De même , la circulation
fiduciare a progressé de 7,4%, les dépôts en devise de 5,8% et les titres OPCVM monétaires
de 2,9%. En revanche, les comptes à terme auprès des banques ont affiché une baisse de
13,6%, traduisant notamment les reculs des dépôts des agents financiers et de ceux des
ménages de 43,6% et 6,5% respectivement.
Par source de création monétaire, le crédit bancaire a progressé de 5,5% en septembre, avec
des hausses de 5,6% du crédit accordé au secteur non financier et de 4,7% pour les prêts au
secteur financier.
Par secteur institutionnel, le crédit aux entreprises privées a augmenté de 9,4%, avec des
accroissements de 16,3% des facilités de trésorerie et de 3% des prêts à l’équipement. En
revanche, les concours aux entreprises publiques ont baissé de 6,5%, reflétant principalement
un repli de 13,1% des prêts à l’équipement. Quant aux crédits aux ménages, ils se sont accrus
globalement de 3,5%, avec des progressions de 3,3% des prêts à la consommation et de 2,8%
de ceux à l’habitat.
S’agissant des créances en souffrance, elles ont augmenté de 4,8% et leur ratio au crédit
bancaire s’est situé à 8,5%. Elles se sont accrues de 7,8% pour les entreprises non financières
privées et de 1,8% pour les ménages, portant leurs ratios à 11,5% et 9,8% respectivement.
Pour les prêts consentis par les sociétés financières autres que les banques au secteur non
financier, ils ont enregistré en septembre une hausse de 4,3% globalement, de 5% pour les
crédits octroyés par les sociétés de financement, de 13,8% pour ceux distribués par les
banques off-shores et de 2,4% pour les prêts accordés par les associations de microcrédit.
34
Concernant les autres sources de création monétaire, les avoirs officiels de réserve ont enregistré
une hausse de 7,2% en septembre à 340,7 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 5 mois et 26
jours d’importations de biens et services.
Pour ce qui est des créances nettes sur l’administration centrale, elles se sont accrues de 9,5%. Les
créances des banques ont augmenté de 10% tandis que les bons du Trésor détenus par les
OPCVM monétaires ont reculé de 6,8%.
Quant aux agrégats de placements liquides, ils ont baissé de 6,4%, traduisant des diminutions des
titres des OPCVM obligataires de 17,6% et des bons du Trésor de 0,5%. En revanche, les titres
des OPCVM actions et diversifiés ont enregistré une hausse de 2,2%.
35
Taux d’intérêt
Evolution des taux débiteurs appliqués par les Evolution mensuelle des taux créditeurs
banques
Variation
T2-22 T3-22
(en pb)
Dernières émissions
Octobre-22
Taux Date
Taux de rémunération des comptes d’épargne
36
MONNAIE, CREDIT ET PLACEMENTS LIQUIDES
M3 et ses composantes
Dépôts à vue auprès 724,4 1,8 8,5 8,1 7,6 8,3 7,9 7,8 8,1
des banques
Placements à vue 178,0 0,4 3,3 3,0 2,8 2,3 2,5 2,5 2,7
Dépôts à terme 121,2 -4,9 -2,4 4,6 0,6 -2,9 -10,0 -8,8 -13,6
Dépôts en devises1 50,6 -2,1 9,9 15,3 5,4 10,3 10,3 2,6 5,8
Autres dépôts2 7,3 -0,5 158,7 15,7 -68,8 56,2 -71,2 51,2 -14,0
Total des dépôts 1086,6 0,3 7,2 7,3 5,2 6,5 3,9 5,1 4,1
1 Dépôts à vue et à terme en devises auprès des banques.
2 Emprunts contractés par les banques auprès des sociétés financières.
* Encours en milliards de DH.
37
Contributions des secteurs institutionnels Contributions des secteurs institutionnels
à la croissance des dépôts à vue en glissement annuel à la croissance des dépôts à terme en glissement annuel
Crédit bancaire
Contributions des différentes catégories de crédit Croissance du crédit bancaire en glissement annuel
à sa croissance annuelle
Crédit bancaire 1038,7 2,4 4,2 2,7 4,0 4,0 5,1 5,5
Crédit au secteur non financier 896,0 1,2 4,1 3,0 2,8 3,9 5,0 5,6
Crédit aux entreprises 493,0 1,9 3,3 2,1 2,2 4,3 6,4 7,6
Facilités de trésorerie 236,0 3,7 8,6 8,6 7,5 10,7 16,5 19,0
Crédits à l'équipement 136,1 0,5 -4,0 -8,3 -4,5 -3,7 -2,1 -1,4
Crédits aux promoteurs immobiliers 45,2 -0,7 -8,5 -6,6 -3,3 -3,8 -6,3 -6,7
Crédit aux ménages 376,0 0,3 4,8 4,1 3,5 3,4 3,3 3,5
* Sociétés non financières
Crédits publiques, administrations de sécurité sociale
à la consommation 57,1 0,2 1,4 2,6 2,5 3,2 3,2 3,3
et administrations locales
Crédits immobiliers 244,8 0,2 5,3 4,1 3,7 3,1 3,5 3,5
Crédits à l'habitat 237,4 0,2 6,1 4,7 3,9 2,5 3,0 2,8
Crédits aux promoteurs immobiliers 6,3 -2,5 -24,9 -19,1 0,6 33,4 24,9 37,0
Créances en souffrances 88,6 0,1 7,0 5,7 6,3 5,4 5,3 4,8
Sociétés non financières privées 51,1 0,4 5,5 6,9 8,1 6,1 7,5 7,8
Ménages 36,9 -0,2 8,6 5,3 3,7 4,1 2,9 1,8
Ratio des créances en souffrances - - 8,6 8,6 8,7 8,5 8,7 8,5
*En milliards de DH 38
Evolution des principales catégories de crédit en Evolution des crédits aux agents non financiers privés
glissement annuel en glissement annuel
Encours en Variations en %
milliards DH mensuelle glissement annuel
Avoirs officiels
337,4 340,7 2,2 1,0 7,9 7,2
de réserves
39
Evolution des créances nettes sur
l’Administration centrale Les créances nettes sur l’Administration centrale
en septembre 2022
Variations en %
Encours en
milliards de DH
mensuelle glissement annuel
août- sept.- août-
août-22 sept.-22 sept.-22
22 22 22
Créances nettes sur l'AC 301,3 296,5 -0,3 -1,6 10,2 9,5
. Créances nettes des AID* 302,5 298,7 -0,3 -1,3 10,1 10,0
*Autres Institutions de Dépôts
Evolution des agrégats de placements Evolution des bons du Trésor négociables inclus dans
liquides (PL) l’agrégat PL1
Evolution des titres des OPCVM Evolution des titres des OPCVM
obligataires inclus dans l’agrégat PL2 actions et diversifiés inclus dans l’agrégat PL3
40
VI. MARCHE DES CHANGES
Entre les mois de septembre et d’octobre 2022, l’euro s’est déprécié de 0,72% par rapport au dollar
américain. Sur le marché de change national, la valeur du dirham a reculé de 1,75% vis-à-vis du dollar et
de 1,04% face à l’euro.
Pour ce qui est des opérations d’adjudications en devises de Bank Al-Maghrib avec les banques, aucune
séance n’a été tenue depuis décembre 2021.
Au niveau du marché interbancaire, le volume des échanges de devises contre dirhams s’est situé à 56,1
milliards de dirhams en octobre 2022, en progression de 43,8 milliards par rapport à la même période
une année auparavant.
Concernant les opérations des banques avec la clientèle, leur volume s’est établi à 35,7 milliards de
dirhams pour les achats au comptant et à 27,4 milliards pour ceux à terme, contre respectivement 28,5
milliards et 13,5 milliards de dirhams une année auparavant. Quant aux ventes, elles ont porté sur un
montant de 39,5 milliards pour les opérations au comptant et de 8,5 milliards pour celles à terme, après
28,3 milliards et 3,8 milliards de dirhams.
Dans ces conditions, la position nette de change des banques1 est ressortie déficitaire à 1,4 milliard à fin
octobre, niveau inchangé par rapport au mois précédent.
1
La position de change des banques est la valeur de leurs avoirs en devises nets des engagements, y compris ceux inscrits en hors-bilan.
Elle renseigne sur les disponibilités effectives en devises du système bancaire.
Euro
10,460 10,537 10,670 10,782
Adjudications
Nombre d'opérations
1 - - -
Variation annuelle
Moyenne janvier- octobre octobre-22
octobre-22/ octobre-21
(En millions de dirhams)
- - - - - -
Ventes de devises par BAM
S’agissant de l’évolution des indicateurs de valorisation entre les mois de septembre et d’octobre, le PER (1)
est revenu de 21,3 à 19,2, le PB (2) de 2,43 à 2,26 et le rendement de dividende est passé de 3,46% à 3,73%.
Pour ce qui est de la capitalisation boursière, elle s’est chiffrée à 562,4 milliards de dirhams, en baisse de
6,8% d’un mois à l’autre et de 18,6% depuis le début de l’année.
Le volume mensuel des échanges est passé de 5,4 milliards de dirhams en septembre à 6,5 milliards en
octobre, dont 1,7 milliard sur le marché central et 4,8 milliards sur celui de blocs. Dans ces conditions, le
ratio de liquidité (3) sur le compartiment actions a diminué à 5,3%, après 5,5% un mois auparavant.
Sur le marché de la dette souveraine, les émissions de bons du Trésor se sont établies à 7,9 milliards de
dirhams en septembre après 6,9 milliards en août. Ces levées ont porté à hauteur de 62% sur des maturités
moyennes et le reste sur celles courtes avec des taux en hausse par rapport au mois précédent. Tenant compte
des remboursements d’un montant total de 5,5 milliards de dirhams, l’encours des bons du Trésor s’est élevé
à 661,9 milliards à fin septembre, en accroissement de 2,4% depuis le début de l’année.
Au niveau du marché des titres de créances négociables, les levées ont atteint 1,2 milliard de dirhams en
septembre contre 3,5 milliards en août. Par instrument, les souscriptions de certificats de dépôts se sont
chiffrées à 0,8 milliard après 3,1 milliards un mois auparavant et ont porté à hauteur de 61% sur des maturités
courtes et le reste sur celles moyennes, avec des taux en progression par rapport au mois précédent. Les
émissions des bons des sociétés de financement ont, quant à elles, atteint 400 millions après 370 millions, et
celles des billets de trésorerie 28 millions de dirhams, contre 42 millions le mois précédent. Tenant compte
des remboursements, d’un montant de 6,4 milliards, l’encours des titres de créances négociables s’est établi
à 85,5 milliards de dirhams, en baisse de 1,8% par rapport à son niveau de fin décembre 2021.
Concernant le marché obligataire privé, les émissions se sont chiffrées à 1,2 milliard de dirhams en octobre,
le montant émis depuis le début de l’année ayant ainsi atteint 17,2 milliards. Tenant compte des
remboursements, l’encours de la dette obligataire s’est élevé à 178,1 milliards, en hausse de 8,9% depuis
décembre 2021.
(1) Price Earning Ratio : le PER d'une action est le rapport de son cours au bénéfice par action.
(2) Price to Book Ratio : le PB est le coefficient de la valeur de marché des capitaux propres (la capitalisation boursière) à leur valeur comptable.
(3) Représente le rapport entre la somme des transactions boursières et la moyenne de la capitalisation sur 12 mois glissants.
43
Pour ce qui est des titres d’OPCVM, les souscriptions au cours du mois d’octobre se sont établies à 79,1
milliards et les rachats à 62,5 milliards, soit une collecte nette de 16,5 milliards de dirhams. Concernant les
indices de performance, ils ont enregistré des baisses de 5,8% pour les fonds actions et de 1,7% pour ceux
diversifiés ainsi qu’une légère appréciation de 0,1% pour les OPCVM monétaires et obligataires. L’actif net
des OPCVM est ainsi revenu à 533,3 milliards, en repli de 10,1% depuis le début de l’année.
Au deuxième trimestre de 2022, l’indice des prix des actifs immobiliers est ressorti en légère hausse
trimestrielle de 0,2%, en lien avec les augmentations de 0,3% des prix du résidentiel, de 0,1% de ceux des
terrains et de 1,1% de ceux des biens à usage professionnel. En parallèle, le nombre de transactions a connu
un accroissement de 4,6%, recouvrant une progression de 8,1% pour les biens résidentiels ainsi que des
reculs de 3,7% pour les terrains et de 1,9% pour les biens à usage professionnel. Par principales villes, les
accroissements des prix ont varié entre 0,2% à Fès et 0,8% à Rabat et Tanger et les diminutions ont oscillé
entre 0,3% à Kénitra et Marrakech et 0,8% à Agadir. Pour ce qui est du nombre de transactions, les
principales hausses ont concerné Casablanca et Meknès, avec des taux de 12,9% et 12,1% respectivement.
Quant aux baisses, elles ont varié entre 0,1% à Agadir et 2,8% à Oujda.
44
INDICES BOURSIERS
Octobre Octobre 2022
Indices Décembre 2021 Septembre 2022 Octobre 2022 2022/Septembre /Décembre 2021
2022 (en %) (en %)
MASI 13 358 11 613 10 823 -6,8 -19,0
45
Variations mensuelles des indices sectoriels en octobre 2022 (en %)
ACTIVITE
Evolution mensuelle de la capitalisation boursière Evolution quotidienne de la capitalisation boursière
En milliards de DH En milliards de DH
700
620
650
610
600
600
550
590
500
580
450
570
400
560
350
550
300
540
250
530
200
46
Répartition du volume de transactions par marché en octobre
Evolution mensuelle du volume des transactions 2022
En milliards de DH
25
Marché de
blocs
20 74%
15
10
Autres
Marché opérations*
central 1%
25%
47
COURS
17,57 3,13
COSUMAR 261,0 209,0 186,0 -11,0 -28,7
SODEP-MARSA MAROC 16,22 2,88 279,9 240,0 221,0 -7,9 -21,0
Source : Bourse de Casablanca.
Cours Variations
Octobre
Décembre 2021 Septembre 2022 Octobre 2022 2022/Septembre
Secteurs 2022 (en %)
Banques
BMCI 647,0 450,0 480,0 6,7
ATTIJARIWAFA BANK 487,0 425,0 385,0 -9,4
CIH 339,0 310,0 290,0 -6,5
Bank Of Africa 188,0 161,0 160,0 -0,6
BCP 281,0 243,0 220,0 -9,5
CDM 600,0 644,7 575,0 -10,8
Sociétés de financement
MAGHREBAIL 815,0 860,1 843,0 -2,0
SALAFIN 680,0 660,0 620,0 -6,1
EQDOM 1364,0 1045,0 1040,0 -0,5
MAROC LEASING 400,0 367,6 366,0 -0,4
Assurances
ATLANTASANAD 122,0 127,0 116,3 -8,5
SANLAM MAROC 1450,0 1129,0 1050,0 -7,0
WAFA ASSURANCE 4850,0 4014,0 3750,0 -6,6
AGMA 4730,0 5750,0 6000,0 4,3
Source : Bourse de Casablanca
48
GESTION D’ACTIFS
Nombre à corriger
Répartition de l’actif net par catégorie d’OPCVM en octobre 2022
600
610
500
560 400
510
300
200
460
100
410
oct. 20 déc. 20 févr. 21 avr. 21 juin. 21 août. 21 oct. 21 déc. 21 févr. 22 avr. 22 juin. 22 août. 22 oct. 22 0
AUTRES MARCHES
En valeur en % En valeur en %
Encours 87 127 90 799 85 542 -5 257 -5,8 -1 585 -1,8
Certificats de dépôt 56 163 59 571 55 094 -4 477 -7,5 -1 069 -1,9
Bons des sociétés de financement 29 608 29 430 28 650 -780 -2,7 -958 -3,2
Billets de trésorerie 1 356 1 798 1 798 0 0,0 442 32,6
49
Structure de l’encours des TCN (en %)
En milliards de DH En milliards de DH
8 100 2
6 90 Septembre
80 Août
2 2022
4
70 2022 33
2 60
32
0 50
-2 40
30 66
-4 64
20
-6 10
-8 0
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
Source : BAM.
Décembre 2021 Août 2022 Septembre 2022 Septembre 2022 /Août 2022 Septembre 2022 / Décembre 2021
En valeur En % En valeur En %
Encours 646 633 659 398 661 881 2 483 0,4 15 248 2,4
13 semaines 600 6 176 4 916 -1 259 -20,4 4 316 719,4
26 semaines 1 100 8 301 9 676 1 375 16,6 8 576 779,6
52 semaines 23 970 21 298 18 771 -2 528 -11,9 -5 199 -21,7
2 ans 78 192 75 821 79 215 3 395 4,5 1 023 1,3
5 ans 170 633 175 628 177 128 1 500 0,9 6 495 3,8
10 ans 133 929 133 701 133 701 0 0,0 -228 -0,2
15 ans 123 076 122 719 122 719 0 0,0 -357 -0,3
20 ans 78 384 78 384 78 384 0 0,0 0 0,0
30 ans 36 749 37 371 37 371 0 0,0 622 1,7
0 0
Souscriptions 6 455 6 908 7 945 1 037 15,0 1 490 23,1
13 semaines 200 3 791 475 -3 316 -87,5 275 137,5
26 semaines 200 803 1 375 572 71,2 1 175 587,5
52 semaines 950 1 185 1 200 15 1,3 250 26,3
2 ans 3 455 1 129 3 395 2 266 200,8 -60 -1,7
5 ans 950 - 1 500 - - 550 57,9
10 ans 700 - - - - - -
15 ans - - - - - - -
20 ans - - - - - - -
30 ans - - - - - - -
- - - - - -
Remboursements 1 472 8 966 5 462 -3 504 -39,1 3 989,4 270,9
50
Evolution de l’encours des titres de bons du Trésor Structure de l’encours des titres de bons du Trésor
En milliards de DH En milliards de DH
40 680 5% Septembre
30 2022
660 5%
Août
20 2022
640
10
620
0 38% 39%
600 56% 56%
-10
-20 580
-30 560
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
Source : BAM.
51
VIII. EVOLUTION DE L’INFLATION
52
Evolution de l’inflation et de ses composantes
1,5
1,0
0,5
0,0
-0,5
-1,0
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
1,5
1,0
0,5
0,0
-0,5
-1,0
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
53
Evolution de l’inflation et de ses composantes
54
Evolution de l’inflation et de ses composantes
Distribution des taux de variations annuelles des prix des 116 sections de l'IPC en septembre 2022
%
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
55
Contribution des prix des biens échangeables et non échangeables
hors produits volatils et réglementés à l’inflation (en glissement annuel)
9 Points %
8
7
6
5
4
3
2
1
0
-1
-2
sept.-20 nov.-20 janv.-21 mars-21 mai-21 juil.-21 sept.-21 nov.-21 janv.-22 mars-22 mai-22 juil.-22 sept.-22
Prix des biens transformés et des services Prix des biens transformés et des services
(en variation mensuelle) (en glissement annuel)
%
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
-0,2
-0,4
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
Prix relatifs* des biens transformés et des services Prix relatifs* des biens transformés et des services
(en variation mensuelle) (en glissement annuel)
%
%
2,0 7,0
6,0
1,5 5,0
4,0
1,0 3,0
0,5 2,0
1,0
0,0 0,0
-1,0
-0,5 -2,0
-3,0
-1,0 sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
-1,5
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22 Prix des biens transformés Prix des services
(*) Il s’agit de l’écart entre le taux d’inflation des biens transformés/services et le taux d’inflation.
Sources : HCP et calculs de BAM.
56
Ecart des taux d'inflation entre biens transformés et services
(en glissement annuel)
Points de %
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
-2,0
-4,0
sept.-20 déc.-20 mars-21 juin-21 sept.-21 déc.-21 mars-22 juin-22 sept.-22
Points %
9,5
7,5
5,5
3,5
1,5
-0,5
-2,5
sept.-20 nov.-20 janv.-21 mars-21 mai-21 juil.-21 sept.-21 nov.-21 janv.-22 mars-22 mai-22 juil.-22 sept.-22
20 % % 60
50
15
40
10 30
20
5 10
0
0
-10
-5 -20
déc-20
janv-21
déc-21
janv-22
juil-20
août-20
oct-20
juin-21
juil-21
juin-22
juil-22
mai-21
août-21
oct-21
mai-22
août-22
sept-20
nov-20
févr-21
mars-21
avr-21
sept-21
nov-21
févr-22
mars-22
avr-22
sept-22
57
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