Séminaire Compta Des Sociétés PDF
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I. INTRODUCTION
DEFINITION
PRINCIPES COMPTABLES
Le code des assurances n’énonce pas clairement les principes comptables qui sont
applicables aux organismes d’assurances. Dans ce silence, il convient de se référer au
SYSCOHADA qui énonce les principes suivants :
- Le principe de prudence ;
- Le principe de permanence des méthodes ;
- Le principe d’intangibilité du bilan de clôture et d’ouverture ;
- Le principe de spécialisation des exercices ;
- Le principe du coût historique ;
- Le principe de continuité d’exploitation ;
- Le principe de transparence ;
- Le principe d’importance significative ;
- Le principe de prééminence de la réalité sur l’apparence.
a) Principe de prudence
- Prise en compte de charge seulement probable mais rejet de produit probable mais
non encore réalisé :
o Asymétrie de traitement entre les charges et les produits ;
o Finalité: éviter, par l’appréciation raisonnable des événements et des
opérations, de transférer sur des exercices ultérieurs des risques nés dans
l’exercice susceptibles d’entraîner des pertes futures ;
o Règle de prudence destinée à protéger les utilisateurs externes des états
financiers et les dirigeants contre les illusions qui pourraient résulter d’une
image non prudente ou trop flatteuse de l’entreprise ;
o Principe remis en cause par les nouvelles normes comptables et le principe
de la juste valeur.
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- Sont significatifs, tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation
financière et le résultat de l’entreprise.
i) Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence
- Les transactions et autres évènements de la vie de l’entreprise doivent être
enregistrés et présentés conformément à leur nature et à la réalité économique et
financière, sans s’en tenir uniquement à l’apparence juridique.
- Ce principe d’inspiration anglo-saxonne oppose une vision économique du bilan à
une vision patrimoniale résultant de la législation française.
PLAN COMPTABLE
Le plan comptable est l'ensemble des règles d'évaluation et de tenue des comptes qui
constitue la norme de la comptabilité. Le plan de comptes, c'est-à-dire la liste des comptes
ordonnée, est un des éléments du plan comptable.
Le plan comptable apporte des précisions relatives aux méthodes de détermination des
résultats et la présentation des comptes d’assurances.
Le livre IV du code des assurances édicte les règles comptables applicables aux organismes
d'assurance. Son chapitre 1erprésente les « principes généraux ».
- L’article 401 du code des assurances intitulé « plan comptable» dispose :
Les entreprises d'assurance soumises au contrôle de l'Etat, qu'il s'agisse d'entreprises de droit national ou de
succursales d'entreprises étrangères, doivent établir leur comptabilité dans la forme prévue par le présent Code. Leur
comptabilité doit notamment faire apparaître, par exercice et pour chacune des catégories indiquées à l'article 411,
les éléments suivants de leurs affaires brutes de cessions et de leurs affaires cédées : primes, sinistres, commissions,
provisions techniques.
- L’article 402 du code des assurances intitulé « inventaire» dispose que :
L'inventaire qui doit être établi chaque année doit comprendre l'estimation détaillée de tous les éléments qui entrent
dans la composition des postes de l'actif et du passif.
- L’article 403 du code des assurances intitulé « Exercice comptable» dispose que :
Sauf impossibilité reconnue par la Commission de contrôle des assurances, l'exercice comptable commence le
1er janvier et finit le 31 décembre de chaque année.
Exceptionnellement, le premier exercice comptable des entreprises qui commencent leurs opérations au cours d'une
année civile peut être clôturé à l'expiration de l'année suivante.
- L’article 404 du code des assurances intitulé « conservation des pièces comptables» dispose
que :
Les entreprises doivent conserver pendant dix ans au moins leurs livres de comptabilité, les lettres qu'elles reçoivent,
les copies des lettres qu'elles adressent, ainsi que toutes pièces justificatives de leurs opérations.
- L’article 405 du code des assurances intitulé « conservation des états annuels » dispose que :
Les entreprises doivent produire chaque année à la Commission (CRCA) de contrôle des assurances et au Ministre
en charge des assurances dans l'Etat membre, dans les trente jours qui suivent l'approbation des comptes par
l'assemblée générale et au plus tard le 1er juin de chaque année, le compte rendu détaillé annuel de leurs
opérations.
Les alinéas suivants du même article prescrivent que les sociétés doivent communiquer, à la
demande des autorités de tutelle, tous renseignements et documents permettant d'apprécier les
valeurs des actifs inscrits au bilan ainsi que tous autres renseignements sur les opérations qu’ils
estiment nécessaire à l'exercice du contrôle.
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Conformément aux dispositions des articles 424 et 425 du code des assurances, le dossier annuel
doit être produit en cinq (5) exemplaires, certifié par le Président du Conseil d'administration (PCA)
ou tout autre personne prévue par ledit article, sous la formule suivante : “le présent document,
comprenant X feuillets numérotés, est certifié conforme aux écritures de l'entreprise et aux règles
applicables à l'assurance, sous les sanctions prévues”.
Le dossier annuel comprend :
- les renseignements généraux (article 426 du code des assurances) ;
- les documents énumérés à l'article 422 du code des assurances.
Article 426 - Renseignements généraux : sociétés de droit national
a) la raison sociale de l'entreprise, son adresse, la date de sa constitution, les modifications apportées aux statuts en cours
d'exercice, et, si de telles modifications sont intervenues, un exemplaire à jour des statuts ;
b) le nom, date et lieu de naissance, nationalité et domicile des membres du Conseil d'administration ou du directoire et du
personnel de direction ; les professions des membres du Conseil d'administration ou du directoire et les grades ou fonctions du
personnel de direction ;
c) la raison sociale de la société mère s'il y a lieu, et la liste des filiales ;
d) la liste des branches pratiquées dans le pays concerné, l'année du début de l'exploitation et la date des agréments ;
e) la liste des pays où l'entreprise travaille et les branches qu'elle y pratique, la date de l'agrément par les autorités de contrôle
de ces pays si cet agrément existe, et l'année du début de l'exploitation ;
f) un tableau indiquant les ventes et les achats de portefeuilles de contrats effectués au cours de l'exercice, les modifications
apportées aux branches exploitées dans le pays concerné et dans les autres pays ou territoires ;
g) la liste des accords en vigueur en matière de tarifs, de conditions générales des contrats, d'organisation professionnelle, de
concurrence ou de gestion financière, ainsi que la liste des accords administratifs ou commerciaux avec d'autres entreprises
d'assurance, de réassurance ou de capitalisation ;
h) les obligations et les autres emprunts émis au cours de l'exercice, les remboursements ou amortissements effectués ;
i) la liste des personnes physiques ou morales qui se sont portées caution pour l'entreprise ;
j) le rapport du Conseil d'administration ou ceux du directoire et du Conseil de surveillance et les rapports des commissaires
de surveillance à l'assemblée des actionnaires ou associés ;
k) une déclaration aux termes de laquelle l'entreprise ne s'est portée caution pour aucune personne physique ou morale, ou,
dans le cas contraire, le nom des personnes pour lesquelles l'entreprise s'est portée caution, et le montant des engagements garantis ;
une déclaration aux termes de laquelle l'entreprise n'a pris aucun engagement de vente ou d'achat à terme et n'a signé aucune
promesse d'achat ou de vente, ou, dans le cas contraire, la déclaration du montant des engagements de cette nature souscrits
restant en cours au 31 décembre ;
l) une déclaration analogue concernant les cas de coassurance et de réassurance comportant solidarité entre les assureurs ou
les réassureurs ;
m) un tableau indiquant les modifications apportées au cours de l'exercice :
- au capital social (versements, appels, augmentations ou réductions, remboursements) ;
- au fonds d'établissement, aux amortissements réalisés sur l'emprunt pour fonds d'établissement ;
n) un tableau indiquant l'effectif, au dernier jour de l'exercice, du personnel salarié de l'entreprise dans le pays concerné
ventilé en “personnel de direction et cadres”, “inspecteurs du cadre”, “agents de maîtrise”, “employés”, “autres producteurs
salariés”, “total du personnel salarié dans le pays concerné”, l'effectif du personnel salarié employé à l'étranger, le total du
personnel salarié, ainsi que le nombre d'agents généraux dans le pays concerné.
Article 422 - Etats comptables
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Les états comptables qui devraient figurer dans le dossier annuel selon le plan comptable des
assurances sont :
- le bilan (compte 89) complété d’un extrait de la classe 0 et par le tableau des renseignements concernant les filiales et
participations ;
- le compte d'exploitation générale (compte 80);
- le compte général de pertes et profits (compte87);
- le compte des résultats en instance d'affectation (compte 88).
Les autres états statistiques ou comptables figurant également au dossier annuel sont les suivants :
- C1 Compte d'exploitation générale par catégories ;
- C4 Engagements réglementés et actifs représentant ces engagements ;
- C5 Liste détaillée et état récapitulatif des placements ;
- C9 Ventilation par exercice de souscription et par branche des primes arriérées, encaissements et annulations.
- C10 Ventilation par exercice de survenance des sous-catégories de véhicules terrestres à moteur ;
- C10a Ventilation par sous-catégorie d'opérations ;
- C10b Paiements et provisions pour sinistres, par exercice (assurances terrestres) ;
- C10c Paiements et provisions pour sinistre, par exercice (transport) ;
- C10d Synthèse des dossiers sinistres de grandes ampleurs non clôturés ;
- C11 Marge de solvabilité ;
- C20 Mouvement au cours de l'exercice inventorié des polices, capitaux ou rentes assurés ;
- C21 Détail, par année de souscription des capitaux ou rentes sortis au cours de l'exercice inventorié ;
- C25 Participations des assurés ou des porteurs de contrats aux résultats techniques et financiers.
- C25 Bis Tableau B : Distribution des provisions pour participation aux excédents
- C25 Bis Tableau A : Participations liquidées et participations distribuées au cours de l'exercice
par produit type
- C26 : Chargements et frais
- Etat RA1 : Soldes de réassurances par réassureur;
- Etat RA2 : Dépôts et nantissements effectués par les réassureurs.
NB : les éléments en gras ont été introduits par le Conseil des Ministres en avril 2014.
Ces derniers états permettent de faire une analyse plus fine (par exercice ou par catégorie) des
opérations d’assurance réalisées par la société.
Le compte-rendu comprenant les quatre premiers éléments ci-dessus citésdoit être délivré à toute
personne qui en fait la demande moyennant une somme de 1.000 fCfa.
Les opérations d’assurance dont il est fait allusion dans les paragraphes précédents doivent être
ventilées par catégories de risques. En effet, l’article 411 du code des assurances intitulé « Risques- -
par catégorie » disposent que :
Les risques doivent être ventilés entre les catégories suivantes :
- accidents corporels et maladie (dont accidents du travail) ;
- véhicules terrestres à moteur : responsabilité civile ;
- véhicules terrestres à moteur : autres risques ;
- incendie et autres dommages aux biens ;
- responsabilité civile générale ;
- transports aériens ;
- transports maritimes ;
- autres transports ;
- autres risques directs dommages ;
- acceptations dommages ;
- assurance sur la vie humaine : grande branche ;
- assurance sur la vie humaine : collectives ;
- assurance sur la vie humaine : complémentaires ;
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I/ Production :
A/ Organisation de la production
1) Intermédiation- présentation des opérations d’assurance
Le code des assurances à son article 501, reconnaît aux intermédiaires, le droit de
présenter les opérations d’assurances au public.
Le rôle de ces intermédiaires dans l’activité d’assurance est essentiel. Sur certains
marchés, la production réalisée par les intermédiaires et placée auprès des compagnies
d’assurance représente plus de 80% du chiffre d’affaires de ces dernières.
Les principaux intermédiaires sont les agents généraux et es courtiers. Les banques
exercent également comme distributeurs de produits d’assurance particulièrement dans le
cadre de l’assurance vie.
La comptabilité doit être organisée de manière à enregistrer et suivre toutes les
opérations avec les intermédiaires :
Les émissions de primes et de commissions ;
Les annulations, ristournes de primes et de commissions ;
Les paiements de sinistres ;
Les recours encaissés ;
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3) Prime
La prime est la prestation du souscripteur du contrat d’assurance. Elle peut être unique
ou périodique, annuelle ou fractionnée.
La prime est dite « unique » lorsqu’elle se rattache à une période d’assurance définie au
contrat sans possibilité de reconduction. Cette période est généralement supérieure à une
année (assurance responsabilité civile décennale, assurance sur la vie…).
La prime périodique, est en principe, définie pour une période annuelle de garantie
(prime annuelle) ;
Lorsque le paiement de la prime est effectué en plusieurs termes pour une période
d’assurance donnée, on parle de fraction de primes ou de paiement fractionné des primes.
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La prime d’assurance est payable d’avance. Les nouvelles dispositions de l’article 13, en
vigueur depuis le dernier trimestre 2011 pose le principe « pas de prime, pas de garantie ».
Les apprenants sont invités à prendre connaissance de ces dispositions.
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3) Emission de primes
La prime est majorée du montant des accessoires et coût de police, ainsi que les taxes
sur le contrat d’assurances.
Les accessoires et coût de police sont un produit pour la compagnie et sont donc
comptabilisés dans le compte « 70 – Primes Emises » comme la prime elle-même.
Les taxes sur les contrats d’assurances sont perçues par la société pour le compte de
l’Etat et sont reversées périodiquement à celui-ci. On enregistre, à l’émission, cette taxe de
l’Etat au crédit du compte « 435 – Etat ».
Dans le même temps, la compagnie doit constater le montant de la commission à payer
à l’intermédiaire (agent généraux, courtier, agent mandataire…) sur le montant de la prime
nette. Cette commission est une charge pour la compagnie et est enregistrée au débit du
compte « 65 – Commission » par le crédit du compte « 41 – C/C Agents ».
Application numérique 01 :
Les informations nécessaires à l’établissement du bordereau d’émission sont les
suivantes :
Emission de prime de 200 FCFA le 10 juin 2012 ;
Les accessoires relatifs à la prime émise font 15 ;
Le taux de taxe est de 9.5% et le taux contractuel de commissions est de 20%.
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Taf : enregistrer cette opération chez l’assureur d’une part et, chez l’agent ou le
courtier d’autre part.
chez l'assureur
Compte Libellés Débit Crédit
date -10/06/2012
Emission de prime
date -10/06/2012
chez le courtier
Compte Libellés Débit Crédit
date -10/06/2012
Emission de primes
date -10/06/2012
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Le compte 419 enregistre les provisions pour dépréciation autres que la provision pour
annulations qui figure en classe 3.
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chez l'assureur
Compte Libellés Débit Crédit
date -15/07/2012
Encaissement de la prime
date -13/08/2012
Paiement de la commission
chez le courtier
Compte Libellés Débit Crédit
date -13/08/2012
Encaissement de la commission
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chez l'assureur
Compte Libellés Débit Crédit
date -10/05/2013
chez le courtier
Compte Libellés Débit Crédit
date -10/05/2013
Emission de prime
date -10/05/2013
II/ Prestations
a) Organisation du système
1) Définitions
La notion de « sinistre » constitue la charge technique résultant de l’opération
d’assurance. Le sinistre est constitué par la survenance de l’évènement aléatoire défini au
contrat d’assurance. Toutefois, la notion de prestation ne se confond pas nécessairement
avec celle de sinistre. C’est ainsi qu’en assurance automobile par exemple :
Tout évènement déclaré constitue un sinistre, même si le dossier paraît ou fini par
devenir « sans suite » ;
Il n’y a qu’un sinistre par déclaration quelles que soient les conséquences de ce sinistre
(il convient cependant de noter que la notion de sinistre est intimement liée à celle de la
garantie) ;
Les déclarations successive d’un même assuré concernant le même sinistre doivent être
considérées comme constituant une même déclaration ;
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Dans le cas de collision entre plusieurs véhicules, il y aura autant de déclarations que de
véhicules assurées en présence.
La gestion des sinistres dans les entreprises d’assurances se caractérise par la
manipulation d’une masse considérable d’informations en raison de la multitude de
documents et de justificatifs produits à l’occasion des réclamations introduites par les
assurés, les victimes et bénéficiaires de contrats d’assurances la gestion de ces informations
est organisée autour de deux supports principaux :
Le Registre des sinistres (imposés par le code) ;
Le dossier du sinistre.
L’acte d’enregistrement de la déclaration du sinistre s’appelle « ouverture du sinistre »
ou « ouverture du dossier sinistre. Il se traduit par l’affectation d’un numéro de sinistre et
la création du dossier destiné à recevoir toutes les indications et les pièces générées par la
gestion du sinistre.
2) Registres obligatoires
Article 415 du code des Assurances.
Enregistrement des sinistres :
Sauf pour les opérations d’assurance maladie et marchandises transportées, les
évènements, les sinistres faisant jouer ou susceptibles de faire jouer au moins une des
garanties prévues au contrat, ou les sorties sont enregistrés dès qu’ils sont connus sous un
numérotage continu pouvant comprendre plusieurs séries. Cet enregistrement est effectué
par exercice de survenance ou, par exercice de souscription. Il comporte les renseignements
suivants : date et numéro de l’enregistrement, numéro de police, nom de l’assuré, date de
l’évènement. Il doit en être établi au moins une fois par mois une liste à lecture directe.
Article 416 du code des Assurances
Enregistrement des sinistres (suite) :
Dans toutes les catégories de risques définies à l’article 411, les sinistres survenus
dans l’exercice inventorié sont portés sur une liste à lecture directe indiquant, outre le
numéro de sinistre prévu à l’art. 415, les sommes payées au cours de l’exercice et l’évaluation
des sommes restant à payer. Les sinistres survenus au cours des exercices antérieurs et qui
n’étaient pas réglés à la fin de l’exercice précédent font l’objet de listes analogues comptant
en outre, les évaluations à la fin de précédent. Les recours ou sauvetages donnent lieu à un
traitement parallèle.
Le registre des sinistres est un livre permettant de consigner toutes les données
relatives à l’identification du sinistre et au suivi des engagements qui en découlent.
Dans les systèmes d’informatisations des entreprises d’assurances, ces registres sont
aujourd’hui constitués par des fichiers informatiques permettant de consigner toutes les
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Chez l'Assureur
En Assurance Vie
Comptes Libellés Débit Crédit
6012 Capitaux échus 225
6013 Arrérages échus 116
6014 Rachats 654
6015 Participation aux excédents liquidés 27
Banque /
56 / 57 Caisse 1022
enregistrement des sinistres survenus
En assurance IARD
Comptes Libellés Débit Crédit
602 Prestation et frais payés 1210
56 / 57 Banque / Caisse 1210
Enregistrement des sinistres payés
Les comptes de trésorerie (56 / 57) indiqués en contrepartie ci-dessus peuvent être
constitués par tout autre compte correspondant au service ayant exécuté le règlement tel
que les comptes avec les intermédiaires 41-C/C Courtier ou Agent. Si les paiements ne sont
pas systématiques, des comptes d’attente peuvent être utilisés.
Chez le courtier
Comptes Libellés Débit Crédit
40X C /C Assureur 1210
56 / 57 Banque / Caisse 1210
3) Encaissement de recours
Il y a deux sortes de recours :
a. Le recours subrogatoire (l’assureur paye et se retourne contre le tiers responsable, il
se subroge dans les droits de l’assuré ;
b. Le recours pour compte (l’assureur au titre de la garantie « recours », exerce le
recours de son client quand bien même il n’a rien payé au titre du dommage
principal).
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Chez l’assureur
Comptes Libellés Débit Crédit
410 Agent 50
6029 Recours 50
Exercice : enregistre la même opération lorsque le recours est directement encaissé par
l’assureur.
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Chez l’assureur
Comptes Libellés Débit Crédit
41X Courtier, Agent X 80
56 Banque 80
Chez le courtier
Comptes Libellés Débit Crédit
56 Banque 80
40X C/C Assureur X 80
Chez le courtier
Comptes Libellés Débit Crédit
56 Banque 160
41X Courtier, Agent X 160
Chez l’assureur
Comptes Libellés Débit Crédit
40X Assureur X 160
56 Banque 160
4. Coassurance et Réassurance
a. Coassurance
1) Définition
La coassurance est une technique de division des risques. Elle permet le partage d’un
même risque entre plusieurs assureurs. Elle est utilisées principalement dans le cadre de la
souscription et du partage des grands risques (risques incendie, risques techniques, risques
pétroliers…).
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Dans la pratique et en général, une société chef de file, l’apéritrice, émet une police
unique et la totalité de la quittance (prime commerciale et taxe sur les contrats d’assurance).
Elle procède à l’encaissement de la quittance soit directement, soit par l’intermédiaire d’un
courtier et reverse la taxe d’assurance. Sur certains marchés, une commission peut être
stipulée au profit de l’apériteur.
Les autres coassureurs avec lesquels l’apéritrice partage le risque sont les participants.
Ils sont crédités de leur quote-part de prime. Le code des assurances prévoit que cette quote
part doit être reversée aux coassureurs dans un délai de quinze (15) jours à compter de la
réception du paiement de la prime ou de la portion de prime par l’apériteur.
En cas de survenance d’un sinistre, l’instruction est effectuée par l’apériteur. Ce
dernier peut payer le sinistre à 100% et demander à chaque coassureur le remboursement
de sa quote-part dans le sinistre. Il n’y a cependant pas de solidarité entre les coassureurs et
il peut arriver que chaque coassureur règle directement sa quote-part dans les sinistres à
l’assuré.
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Chez le coassureur B :
comptes libellés Débit Crédit
Chez le coassureur C :
comptes libellés Débit Crédit
Chez le coassureur D :
comptes libellés Débit Crédit
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b. Réassurance :
1. Définition
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Ces différentes tâches conduisent à effectuer des régulations sur un certain nombre de
compte à partir de la balance avant inventaire. Les écritures de régularisation et de
redressement des comptes sont enregistrées au journal et reportées sur les comptes
concernés qui sont de nouveau regroupés au sein d’une balance dite après
régularisation.
La synthèse des actifs et des passifs est établie par le Bilan qui présente ainsi la situation
de l’entreprise à un moment donné. La synthèse des charges et produits donne lieu à
l’établissement du compte des produits et charges qui indique le résultat des opérations
réalisées au cours de l’exercice (CEG et CGPP).
Dans le cadre d’appréciation des dettes, la société doit pouvoir évaluer de façon
prudente les provisions techniques qui représentent en général le poste le plus élevé du
passif du bilan de compagnies d’assurance. Il constitue également une charge pour
l’entreprise (comptabilité en partie double).
Piliers de solvabilité d’une entreprise d’assurances.
En effet, pour le législateur, le contrôle de solvabilité constitue le centre d’intérêt
principal du contrôle. Il repose sur les 03 piliers suivants :
- S’assurer que les provisions techniques sont bien évaluées ;
- S’assurer que l’entreprise possède un montant suffisant d’actifs sûrs, liquides et
rentables ;
- S’assurer que l’actif réel est supérieur aux engagement et dettes.
Il est indispensable que l’assureur dispose de fonds propres suffisant pour faire face aux
éventuelles pertes futures.
Les provisions techniques (vie et non vie) sont destinées à permettre le règlement
intégral des engagements pris envers les assurés et bénéficiaires de contrat. Elles sont liées
à la technique même de l’assurance caractérisée par l’inversion du cycle de production.
Les engagements pris par l’assureur sont par nature aléatoires par opposition aux dettes
des entreprises classiques qui sont dans la plupart des cas des montants certains et avec des
échéances fixées.
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Toutes autres provisions techniques qui peuvent être fixées par la CRCA.
L’article 334.10 du code des assurances dispose que la provision pour risques en cours
doit au minimum être égale à 36% des primes émises dans l’exercice, dont les échéances
dépassent le 31 décembre.
En revanche, l’article 334-9 dispose que cette évaluation est suffisante aux conditions
suivantes :
La répartition des émissions de prime doit être homogène tout au long de l’exercice ;
La décomposition statistique des primes dans la catégorie doit être conforme à
l’hypothèse ci-après :
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Il ressort de cette ventilation que les frais dépensés lors de l’établissement du contrat ou
lors de son quittancement à l’échéance annuelle sont de 28%, alors que ceux courant jusqu’à
la prochaine échéance sont de 72%.
Si l’on suppose qu’une société puisse réunir dans une catégorie les deux conditions
(répartition et décomposition de la prime), on se retrouve dans le cas de figure suivant :
En supposant que les primes sont réparties uniformément dans l’exercice, elle a besoin pour couvrir les
risques de contrats, de mettre de coté pour l’année suivante, la moitié des primes émises ou, plus simplement
36% des primes émises de l’année (36%=1/2*72%).
Cette règle de 36% correspond à des conditions qui ne se trouvent guère dans la réalité,
mais la loi indique qu’il s’agit d’un minimum ; il faut donc la calculer.
b. Méthode de l’article 334-9
Lorsque les conditions requises pour l’application de la méthode des 36% ne sont pas
réunies, ce qui est toujours le cas (on imagine difficilement une société émettre autant de
prime chaque jour de l’année), les compagnies d’assurances sont en outre, tenues de calculer
la provision pour risques en cours en tenant compte :
- De l’inégale répartition des primes de l’année ;
- De la décomposition statistique de la prime par catégorie.
Si la société est dotée de moyens informatiques adaptés, elle va pouvoir calculer, contrat
par contrat, le nombre de jours exacts qui dépassent le 31 décembre et donc, déterminer
précisément le prorata de primes à reporter sur l’exercice suivant.
Il ne lui restera alors qu’à appliquer à ce montant de primes à reporter, le taux qui est
nécessaire pour couvrir les risques jusqu’à leurs échéances. Ce taux, nous l’avons vu, tient
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compte du montant de prime pure afférente au risque augmenté des frais de gestion courant
pendant la durée du contrat.
Avant, peu de société étaient équipées de moyens informatiques adaptés pour calculer
contrat par contrat, le montant de primes à reporter. On avait recours alors à la méthode
de calcul qui permettait de déterminer approximativement ce report de primes sur l’exercice
suivant : il s’agit de la méthode dite du 1/24ème.
1. 2ème Méthode : la méthode du 1/24ème.
Cette méthode consiste à dire qu’on peut supposer que tous les contrats émis au cours
d’un mois sont uniformément répartis dans ce mois. C’est comme si on avait émis une seule
prime (égale au total du mois) le 15 du mois.
A partir de ce postulat, on peut dire que toutes les primes annuelles émises au cours du
mois de janvier sont considérées comme étant une seule prime émise le 15 janvier, et qui
doit donc courir jusqu’au 15 janvier de l’exercice suivant. Le 31 décembre, il faudra calculer
15 jours de prorata de prime à reporter sur l’exercice suivant pour les contrats annuels émis
en janvier.
Or, 15 jours (ou un demi mois), par rapport à une prime annuelle, égalent 1/24ème. Il
suffira donc de multiplier les primes annuelles de janvier par 1/24ème pour obtenir le prorata
de prime à reporter jusqu’au 15 janvier de l’année suivante.
De même, pour les primes annuelles émises en février, on considère qu’il s’agit d’une
prime émise le 15 février et, on reporte 1 mois et 15 jours (soit 3/24ème) des primes annuelles
de février sur l’exercice suivant.
Pour les primes de mars, il faudra reporter 2 mois et 15 jours soit 5/24 ème , et ainsi de
suite jusqu’aux primes émises en décembre qu’il faudra reporter sur 11 mois et 15 jours,
soit 23/24ème.
Après avoir calculé le montant total des primes à reporter à l’exercice suivant, il faut
appliquer à ce montant le taux de report nécessaire pour couvrir les risques et frais de
gestion de la catégorie concernée et déterminer ainsi le montant de la provision pour risque
en cours.
NB : cette méthode qui repose sur les quinzaines reportées invite à parler de :
1/24ème pour les primes annuelles ;
1/12ème pour les primes semestrielles ;
1/6ème pour les primes trimestrielles ;
½ pour les primes mensuelles.
Cette provision pour risques en cours calculée avec cette méthode est à
comparer avec celle déterminée par la méthode des 36%. On retiendra le montant
de provision pour risque en cours le plus élevé.
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Montant (en
Mois
milliers de F)
Janvier 480
Février 480
Mars 960
Avril 1200
Mai 2400
Juin 1800
Juillet 1200
Août 480
Septembre 1440
Octobre 2400
Novembre 2400
Décembre 3600
Total 18840
32
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33
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c. Comptabilisation de la PREC.
L’évaluation des provisions techniques fait partie des travaux d’inventaire des sociétés
d’assurances et leur enregistrement en comptabilité s’effectue en fin d’exercice, après
établissement de la balance avant inventaire, au moment du regroupement des comptes de
gestion dans le Compte d’Exploitation Générale (CEG en abrégé).
La provision pour risques en cours est destinée à couvrir les risques des contrats jusqu’à
la prochaine échéance dans l’exercice suivant. Il s’agit de reporter à l’année suivante la
fraction des primes dépassant le 31 décembre de l’exercice en cours. En fin d’exercice, on
met en quelque sorte « de côté » des produits qui seront repris l’année suivante.
Au CEG, il faut donc soustraire des primes émises, ce montant pour le mettre en
« provision pour risques en cours ». Dans notre exemple, ceci se présente de la façon
suivante :
34
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En supposant, dans notre exemple que la provision constituée l’an passé était de
8576400 F, le CEG se présentera de la façon suivante :
Charges Produits
Primes nettes émises 18840000
à déduire:
provision pour risques en cours à la 9184500
clôture de l'exercice
à ajouter:
provision pour risques en cours à 8576400
l'ouverture de l'exercice
Primes de l'exercice 18231900
Vous remarquerez que le sous total « Primes de l’exercice » correspond bien à ce qui
appartient réellement à l’exercice puisque :
- D’une part, on déduit des primes émises dans l’année la provision à constituer pour
l’exercice suivant ;
- D’autre part, on ajoute la provision provenant de l’exercice précédent.
Le compte « 320-PREC » fonctionne donc une fois par an, en fin d’exercice, d’une
façon identique, à celle du compte « 37-stocks de Marchandises » en comptabilité classique.
Après passation des écritures, il se présente de la manière suivante :
320-PREC
Débit Crédit
Virement au CEG de l'ancienne PREC constituée en fin
8576400 8576400
PREC d'exercice précédent
Constitution de la nouvelle
Solde Créditeur 9184500 9184500
PREC en fin d'exercice
Total 17760900 17760900
Le solde du compte a bien été rectifié et c’est ce nouveau montant de provision qui
figurera en fin d’exercice au passif du bilan.
35
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Le principe est :
PREC = 72% (Prime à reporter) où 72% = S/P + taux de frais de gestion
Avec pour hypothèses :
- S/P = 65%
- Taux de frais de gestion environ 50%, car les frais de gestion des sinistres = 7% de
la prime, soit 7/ (7+8) = 50% puisque la totalité des frais généraux (FG) = 7% +
8% (cf. décomposition théorique de la prime).
Récapitulatif à retenir :
On peut distinguer trois méthodes de calcul de la PREC :
- La méthode minimale dite méthode des 36% (1ère méthode) ;
- La méthode de l’article 334-10 du code des assurances qui se subdivise en deux
méthodes.
o La méthode des 1/24ème (2ème méthode) ;
o La méthode prorata temporis (3ème méthode, pratique du marché).
36
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Cette méthode est une extension de la seconde en effet, avec l’évolution des systèmes
informatiques, l’on peut déterminer la prime à reporter sur la base du prorata de temps
couverts au-delà de la date d’arrêté des comptes, par exemple le nombre de jours couvert
de l’exercice d’inventaire.
NB : La provision pour sinistres à payer (PSAP) se calcule pour chacune des catégories
dommages, par exercice de survenance, c'est-à-dire que l’on regroupe par année les sinistres
survenus dans un même exercice.
Par exemple, au 31 décembre 2014, dans la catégorie dommage auto, on évaluera
séparément la provision à constituer pour les sinistres survenus en 2013, celle des sinistres
survenus en 2012, etc…
37
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C’est la méthode réglementaire d’évaluation des sinistres instituée par les dispositions
de l’article 334-12 du code des assurances.
Cette méthode consiste à recenser tous les dossiers de sinistres de la catégorie et à
évaluer pour chacun leur coût en frais et principal. Une récapitulation est effectuée par
exercice de survenance.
Le coût du sinistre comprend toutes les charges externes individualisables, à savoir :
- Le montant principal de l’indemnité ;
- Les honoraires d’expertise technique et médicale ;
- Les honoraires d’avocat et d’enquêteur ;
- Les frais des procès-verbaux de constat.
La méthode dossier par dossier doit être calculée pour chacune des catégories
dommages.
Remarques : la PSAP est :
- Calculée brute de recours à exercer. Les recours à encaisser font l’objet d’une
évaluation distincte ;
- Augmentée d’une estimation du coût des sinistres survenus et non déclaré (ou
sinistres tardifs) ;
- Augmentée de chargement de gestion de 5% (article 334-13 du code des assurances).
Ainsi, la PSAP dossier par dossier (hors tardifs) = somme pour chaque dossier (évaluation à la date -
paiements cumulés intervenus depuis l'ouverture du dossier) * (1+ 5%)
38
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Remarque importante :
Les Méthodes ci- après peuvent être utilisées et retenues pour les deux derniers
exercices de survenance, après accord de la commission de contrôle .
NB : les nombres de sinistres et les charges de sinistre s’entendent y compris les tardifs
estimés.
Ainsi on a :
Coût total des sinistres = Coût moyen * nombre total des sinistres (tardifs compris)
- PSAP hors chargement = Coût total – Cumul des paiements déjà effectués
- PSAP Bilan = PSAP hors chargement * (1+5%), avec 5%=Chargement de gestion.
NB : le taux de 5% est un minimum. Ce taux devrait être corrigé si les frais de gestion
sont plus élevés dans la société. Mais dans la pratique, toutes les sociétés s’alignent sur le
taux de 5%.
Le montant ainsi déterminé sera comparé avec l’évaluation selon la méthode dossier par
dossier : on retiendra l’évaluation la plus élevée.
Remarque :
La méthode du coût moyen n’est applicable que pour les branches à déroulement rapide
notamment pour les sinistres matériels, avec un grand nombre de sinistres.
Par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 334-12, l’entreprise peut,
avec l’accord de la CRCA, utiliser des méthodes statistiques pour l’estimation des sinistres
survenus au cours des deux derniers exercices (dernier alinéa de l’article 334-12).
39
[Tapez ici]
Si on suppose la statistique valable, on peut en déduire que pour 1997, les 78 000 F
rayés représentent 30% du total des sinistres à payer pour cet exercice, et qu’il faut mettre
en provision 35% + 25% + 10% = 70% de ce total, soit :
78 000/ 30% * 70% = 182 000 F.
Pour 1996, les 74 200 F représentent 35% du total des sinistres à payer pour cet
exercice, et qu’il faut mettre en provision 25% + 10%= 35% de ce total, soit :
74 200/ 35% * 35% = 74 200
Pour 1995, les 15 000 F représentent 10% du total des sinistres à payer pour cet
exercice, mais d’après la statistique, il ne doit plus rien y avoir à mettre en provision pour
cet exercice.
On compare, pour chacun des deux derniers exercices de survenance, entre les
méthodes dossier par dossier, coûts moyens de sinistres et cadence de règlements.
On retient le montant le plus élevé de ces méthodes pour les deux exercices de
survenances.
La méthode de la cadence de règlement permet, sur la base de la politique de
paiements d’une société, d’estimer les sinistres restant à payer.
Description de la méthodologie :
40
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Exemple 2 : Application
Confection de l’état C10 : situation des charges de sinistres en assurance
Exercice exercice de
AN1 AN2 AN3 AN4
d'inventaire survenance
Cadence 1ère 50% = 5/10
diagonale 1 année
cadence 2ème 70% = 7/10 58% = 11/19
diagonale 2 année
cadence 3ème 80% = 8/10 84% = 16/19 71% = 17/24
diagonale 3 année
cadence 4ème 100% = 10/10 95%= 16/19 83%= 20/24 88% = 22/25
diagonale 4 année
d. Comptabilisation de la PSAP
Cette provision constate en fait, qu’en plus des sinistres déjà payés, la compagnie aura
par la suite d’autres paiements à effectuer concernant l’exercice en cours et ceux précédents.
C’est donc une charge qu’il faut ajouter aux sinistres payés, en contrepartie, on inscrira cette
PSAP au passif du bilan.
Exemple 3 (suite de l’exemple 1) :en reprenant l’exemple utilisé, on sait que la société a
payé dans l’année, pour cette catégorie dommages 227.200 F de sinistres. L’évaluation selon
42
[Tapez ici]
la méthode dossier par dossier (hors chargement de gestion) s’élève pour chacun des
exercices de survenance aux montants suivants :
La société désire retenir le montant le plus élevé entre les deux évaluations. On
compare par exercice de survenance entre les deux méthodes et on retient, pour les deux
derniers exercices de survenance, le montant le plus élevé.
Evaluation selon les Méthodes
Exercices de
Montants à retenir
survenance dossier par dossier Cadence des règlements
1997 180 000 182 000 182 000
1996 75 000 74 200 75 000
1995 25 000 xxx 25 000
1994 1 000 xxx 1 000
Total des Evaluations à retenir 283 000
43
[Tapez ici]
Mais la fin de l’exercice précédent, la société avait également constitué une PSAP (à
moins d’avoir démarré son exploitation cette année). Il faut reprendre en déduction des
charges de cette année la provision constituée à la fin de l’exercice précédent qui n’a plus
de raison d’être, puisque la provision constituée fin 1997 comprend tous les sinistres qui
restent à payer, y compris ceux des exercices précédents.
Charges Produits
Sinistres payés (Total)
A ajouter: 227 200
PSAP à la clôture de l'exercice
A déduire: 297 150
PSAP à l'ouverture de
l'exercice 273 800
Charges de sinistres de
l'exercice 250 550
Le compte 325-PSAP fonctionne donc une fois par an, en fin d’exercice, d’une façon
identique à celle du compte « 37-Stock de marchandises » en comptabilité classique. Après
passation des écritures, il se présente de la manière suivante :
325-PSAP
Débit Crédit
Virement au CEG de l'ancienne PREC constituée en fin
273 000 273 000
PSAP d'exercice précédent
Constitution de la nouvelle
Solde Créditeur 297 150 297 150
PSAP en fin d'exercice
Total 570 950 570 950
44
[Tapez ici]
Le solde du compte a bien été rectifié et c’est le nouveau montant de provision qui
figurera en fin d’exercice au passif du bilan.
3). Provision pour annulation des primes (PAP)
Définition et fondements techniques
Méthode de calcul ;
Comptabilisation
a. Définition et fondements techniques
Nous rappelons que les primes sont enregistrées dans le compte produits au
moment de l’émission des contrats. La provision pou annulation de primes, nous l’avons
vu, est destinée à couvrir les risques d’annulation de ces primes.
45
[Tapez ici]
Charges Produits
Primes nettes émises XXXXX
à déduire:
provision pour annulation de primes à 165
la clôture de l'exercice
à ajouter:
provision pour annulation de primes à 97
l'ouverture de l'exercice
46
[Tapez ici]
3209-PAP
Débit Crédit
Virement au CEG de l'ancienne PAP constituée en fin
97 97
PAP d'exercice précédent
Constitution de la nouvelle
Solde Créditeur 165 165
PAP en fin d'exercice
Total 262 262
Le solde du compte a bien été rectifié et c’est ce nouveau montant de provision qui
figurera en fin d’exercice au passif du bilan.
On remarque que cette provision fonctionne dans le même sens que la provision
pour risques en cours (PREC) : on fera donc figurer l’ensemble de ces deux provisions sur
une même ligne au CEG et au Bilan, sous l’appellation « Provision de Primes ».
Nous aurons alors :
Charges Produits
Primes nettes émises XXXXX
à déduire:
provision de primes à la clôture de somme
l'exercice
à ajouter:
provision de primes à l'ouverture de somme
l'exercice
Primes de l’exercice
47
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3104-PM
Débit Crédit
Virement au compte variation de 12 152 000 12 152 000 Montant à l’ouverture
l'ancienne Provision
Création de la nouvelle
Solde Créditeur 13 996 000 13 996 000 provision pour le compte
variation
Total 262 262
49
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Compte tenu des particularités évoquées jusqu’à présent, le processus de regroupement des
comptes d’une société d’assurances s’effectue selon les mêmes principes généraux que ceux
étudiés pour la comptabilité classique avec la particularité de dresser un compte général
supplémentaire regroupant les éléments exceptionnels (hors exploitation) :
Etablissement de la balance avant inventaire, en fin d’exercice,
Calcul des provisions techniques, des amortissements et autres provisions,
Enregistrement des écritures d’inventaire relatives aux provisions, aux
amortissements et aux régularisations des comptes de gestion,
Etablissement du compte d’Exploitation Générale, du Compte de Perte et Profits
et du Bilan.
Pour mieux illustrer notre propos, nous allons, dans un premier temps, vous donner les
représentations des états financiers, CEG, CGPP et Bilan, agrémentés de commentaires sur
leur contenu puis, au travers d’un exercice synthétique, mettre en application ce qui a été
énoncé précédemment.
Ensuite, nous présenterons les états d’analyse de la solvabilité (C4, C5 et C11).
La dernière partie sera consacrée aux autres états du dossier annuel (C1, C9, C10, C20, C25)
Nous avons étudié dans les chapitre qui précédent, les provisions techniques et leur
présentation au CEG, nous ne reviendrons donc pas sur ce point.
En ce qui concerne les comptes de charges, ceux-ci sont présentés comme la Charge de
Sinistres en sous –groupe :
commissions versées aux intermédiaires qui, outre les comptes de commissions
versées, regroupent les comptes d’amortissement des frais d’acquisition des
contrats :
autres charges qui regroupent les comptes de charges 61 à 66 inclus, ainsi que les
dotations aux amortissement et Provisions des valeurs autres que celles de
placements admis en couverture :
charges de placements qui outre, les frais financiers, regroupent les dotations aux
amortissements enregistrés dans les comptes de la classe 8. En effet, ceux-ci sont
regroupés dans le compte général de Pertes et Profits.
Nous vous présentons ci-après un compte d’Exploitation Générale d’une société
d’Assurances IARD en indiquant les comptes qu’il regroupe :
50
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51
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N° N°
Compte Compte
· Pertes d’exploitation de 80 · Profits d’exploitation 80
l’exercice
· Pertes sur exercices antérieurs 820 · Profits sur exercices antérieurs 822
· Provision pour moins-values des 192 · Provisions pour moins-values des 192
placements à la clôture placements à l’ouverture
· Dotation de l’exercice aux 831 · Reprises sur provisions antérieures 828
Réserves Diverses
· Dotation de l’exercice aux 831 · Utilisation des provisions 829
Réserves Réglementaires précédemment constituées pour couvrir
des pertes
· Dotation aux Provisions pour 833 · Profits Exceptionnels 845
dépréciation
· Pertes Exceptionnelles 835 ·
· Impôts sur les Bénéfices 839 ·
· Bénéfice (Solde Créditeur) 840 · Perte (Solde Débiteur)
· Total · Total
Vous noterez que les comptes 840 et 845 enregistrent les Pertes et Profits
exceptionnels en lieu et place des comptes 65, 67 et 77 en comptabilité générale.
BILAN
52
[Tapez ici]
Actif
Montants Amort. et Montants
bruts Provisions Nets
Comptes
20 Frais d’Etablissement
Frais d’acquisition immobilisation 204 2048
Frais d’acquisition des contrats 205 2058
Total des Frais d’Etablissement ----------- -----------
21 Immobilisation
Immeubles 210-212 21.8-21.9
(terrains et constructions) 213-219
Matériel, Mobilier 214-215
Installations 216
Immobilisation en cours 22 22.9
53
[Tapez ici]
Passif
Comptes N°
Capitaux Propres et Réserves
0 - Capital 10
1 - Réserves 110 à 119
3 - Réserves Réglementées 130 à 135
2 - Report 12
Total Capitaux Propres et Réserves
6
et
8
Dettes
- Total des Provisions et Dettes à Long Terme X
1
a - Provisions Techniques
8
- Primes 310 – 320 – 330
- Sinistres 315 – 325 – 335
Total X
4
et Dettes à Court Termes
5
- Compte avec les agents 41
- Personnel 42
- Etat (taxes dues) 43
- Compte de régularisation 47
Total des dettes à court terme X
54
[Tapez ici]
Autres observations :
COMPTES DE SOLVABILITES
55
[Tapez ici]
56
[Tapez ici]
i. Principe de localisation
Les actifs admis en couverture doivent être localisés sur le territoire de l’Etat membre sur
lequel les risques ont été souscrits.
L’objectif visé est de faire en sorte que la mobilisation des primes d’assurances serve
d’abord à l’essor économique des pays de la CIMA.
Ce principe de localisation est toutefois atténué par la possibilité de faire des placements
dans d’autres pays de la CIMA dans une quotité maximale de 50% des actifs représentatifs
des engagements réglementés.
ii. Principe de congruence
Selon ce principe, les engagements pris dans une monnaie donnée doivent être couverts par
des actifs congruents, c’est-à-dire des actifs libellés ou réalisables dans cette même monnaie.
Cette règle vise à limiter l’exposition des sociétés d’assurance au risque de change en leur
imposant de détenir des actifs libellés dans la même monnaie que celle des engagements
pris envers les assurés.
iii. Règle de diversification
Elle impose une limitation globale par catégorie de placements.
L’objectif est de protéger la compagnie d’assurance contre les divers risques financiers
auxquels est exposé le portefeuille de placements.
Les plafonds et les planchers sont exprimés en pourcentage des engagements réglementés.
Ces limitations apparaissent dans la diapositive ci-après.
Minimum en % des Maximum en % des
Actifs engagements engagements
règlementés règlementés
- Obligations et autres valeurs d'Etat
- Obligations des organismes internationaux 15% 50%
- Obligations des institution financières
- Autres obligations
- Actions cotées
- Action des entreprises d'assurance 40%
- Actions et obligations des sociétés
commerciales
- Actions des sociétés d'investissement
- Droits réels immobiliers 40%
- Prêts garantis 20%
- Prêts hypothécaires
10%
- Autres prêts
40% pour les sociétés
- Dépôts en banque 10% non vie et 35% pour les
sociétés vie
57
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5% avec possibilité
d'atteindre 10% à condition
que la valeur des titres de
l'ensemble des émetteurs Valeurs émises ou
Valeurs mobilières, titres assimilés et prêts dont les émissions sont prêts obtenus par
admises au-delà du ratio de un Etat de la CIMA
5% n'excèdent pas 40% du
montant des engagements
réglementés
Des actifs autres que les placements peuvent être admis en couverture des
engagements réglementés. En effet:
L’entreprise d’assurance est naturellement en rapport avec ses assurés, des intermédiaires,
d’autres entreprises (réassureurs, cédants, coassureurs, etc.),divers organismes et des tiers
(recours à encaisser par exemple).
Ces relations se traduisent au bilan par des créances et des dettes, entre lesquelles le code
CIMA a effectué un choix déterminé soit par la qualité du débiteur, soit par les garanties
qu’il a apportées, soit en considération d’une subordination de la créance à un passif
réglementé.
Ainsi sont admis en couverture des engagements réglementés:
- Les arriérés de primes en assurance dommages limités en âge et en montant (moins
d’un an d’âge et limité à 30% de la PREC, pour les primes hors transports);
- Les avances des contrats en assurance vie (30% des PM);
- Les arriérés de primes en assurance vie (moins de trois mois d’âge et limités à 5% de
la PM) ;
- Les créances sur les réassureurs transports garanties par nantissement;
- Les créances espèces détenues sur les cédantes au titre des acceptations;
- Les prévisions de recours à encaisser sous certaines limites.
58
[Tapez ici]
5) Etat C4
Son modèle est fixé par le code des assurances et apparaît dans la diapositive suivante:
- Obligations et autres valeurs d'Etat art 335.1 1-a) ........... ........... ...........
- Obligations des organismes internationaux art 335.1 1-b) ........... ........... ...........
- Obligations des institution financières art 335.1 1-c) ........... ........... ...........
- Autres obligations art 335.1 2-a) ........... ........... ...........
- Actions cotées art 335.1 2-b) ........... ........... ...........
- Action des entreprises d'assurance art 335.1 2-c) ........... ........... ...........
- Actions et obligations des sociétés commerciales art 335.1 2-d) ........... ........... ...........
- Actions des sociétés d'investissement art 335.1 2-e) ........... ........... ...........
- Droits réels immobiliers art 335.1 3 ........... ........... ...........
- Prêts garantis art 335.1 4 ........... ........... ...........
- Prêts hypothécaires art 335.1 5-a) ........... ........... ...........
- Autres prêts art 335.1 5-b) ........... ........... ...........
- Dépôts en banque art 335.1 6 ........... ........... ...........
- Avances sur contrat des sociétés vie art 335.2 xxxx xxxx ...........
- Primes ou cotis. de moins de 3 mois des stés vie art 335.2 xxxx xxxx ...........
- Primes ou cotis. de moins d'1 an des stés accid. art 335.3 xxxx xxxx ...........
- Créances sur les réass. garanties par nantissem. art 335.5 xxxx xxxx ...........
- Autres créances pour les réass. pour la bch. trans. art 335.5 xxxx xxxx ...........
- Créances sur les cédants art 335.6 xxxx xxxx ...........
59
[Tapez ici]
60
[Tapez ici]
61
[Tapez ici]
62
[Tapez ici]
3) ETAT C11
La présentation de l’état C11 est laissée à l’initiative de chaque entreprise.
Dans la diapositive ci-après, il est proposé un modèle d’état C11 utilisé par certaines
entreprises de la zone CIMA.
63
[Tapez ici]
……….. ………..
Sinistres payés........................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
……….. ………..
Frais accessoires.......................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
………..
Participations aux excédents......................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
……….. ………..
A déduire : recours.......................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
………..
Arrérages après constitution........................................ ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Prestations et frais acces. payés........... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Provisions pour sinistres :
………..
- au 31 Décembre précedent................................ ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
……….. ………..
+ au 31 Décembre....................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Provisions pour partic. aux excédents :
………..
- au 31 Décembre précedent................................ ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
……….. ………..
+ au 31 Décembre....................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Prévision de recours à encaisser :
………..
+ au 31 Décembre précedent................................ ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
……….. ………..
- au 31 Décembre....................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Provisions mathématiques et divers :
………..
au 31 Décembre précédent..................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
………..
au 31 Décembre.....................................................……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Commissions.........................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Autres charges.........................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Primes cédées................................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Prov. de primes à la charge des réass :
+ au 31 Décembre précédent............................ ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
- au 31 Décembre....................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Primes acquises aux réassureurs................................ ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Solde créditeur...................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Total.................................................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
64
[Tapez ici]
Primes et accessoires.......................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Rappels...............................................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
A déduire : annulations.................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Primes nettes................................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Provisions pour risques en cours :
+ au 31 Décembre précédent................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
- au 31 Décembre..................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Autres provisions de primes :
+ au 31 Décembre précédent................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
- au 31 Décembre..................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Provisions pour annulations :
+ au 31 Décembre précédent................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
- au 31 Décembre..................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Part des réass. dans les charges....................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Solde débiteur............................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Total............................................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
65
[Tapez ici]
Sinistres survenus........................................................
……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Capitaux échus....................................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Arrérages échus............................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Rachats................................................................. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Participations aux excédents liquidés.............. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Virement de provisions math. (3105)................ ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Commissions (65 et 695).................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Autres charges nettes........................................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
Primes cédées aux réassureurs....................... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
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Produits financiers nets ....... ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ………..
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En pratique, à défaut de meilleur critère, cette capacité contributive sera mesurée par le
montant des provisions techniques de chaque catégorie;
On peut considérer en effet que les placements effectués par une compagnie d’assurances
sont la contrepartie des engagements contractés envers ses assurés, c’est-à-dire les
provisions techniques;
De manière plus précise, les produits financiers peuvent être ventilés au prorata de la
moyenne des provisions techniques de début et de fin d’exercice pour chaque catégorie;
Les produits financiers de l’état C1 Vie:
On peut commencer par séparer les charges directes et les charges indirectes. Les charges
directes sont affectées directement aux catégories concernées.
La ventilation des charges indirectes peut se faire par de nombreuses méthodes. Une
solution plus élaborée peut être de séparer les charges indirectes en 3 masses :
- les frais liés à la production et à la gestion des contrats, ventilés par exemple au
prorata du nombre de polices traitées par branche ;
- les frais liés à la gestion des sinistres qu’on peut ventiler en fonction du nombre de
dossiers traités par branche;
- les autres frais répartis par exemple sur la base du chiffre d’affaires.
Distinction entre C1 et CEG
Les primes sont inscrites au CEG nettes d’annulations, alors qu’elles figurent au C1 pour
leur montant brut, les annulations apparaissant sur une ligne distincte ;
Les recours figurent à l’état C1 sur une ligne spéciale, mais au CEG ils n’apparaissent pas
car les sinistres y sont inscrits nets de recours ;
Les provisions de sinistres sont ventilées à l’état C1 entre « Sinistres à payer », « Recours à
encaisser » et « Provisions mathématiques » alors qu’elles sont globalisées au CEG;
Au niveau du C1 vie, les produits de placements apparaissent sur nets de charges de
placements et des intérêts servis à la provision pour participation aux excédents. Au CEG
vie, ces intérêts apparaissent sur une ligne distincte au débit.
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Les provisions de primes sont ventilées entre « Risques en cours », « Provisions pour
annulations de primes » et « autres provisions de primes » alors qu’elles sont globalisées au
CEG ;
Au contraire, les « Autres charges » qui sont détaillées au CEG (Frais de personnel, Impôts
et taxe, TFSE,…), sont regroupées sur une seule ligne à l’état C1 et sont nettes de produits
accessoires ;
De même l’ensemble des produits financiers nets de frais financiers est totalisé sur une ligne
unique à l’état C1 alors que ces éléments sont détaillés au CEG;
Les produits accessoires apparaissent au crédit du CEG alors qu’ils viennent en déduction
des autres charges au niveau du C1.
4) UTILITE DE L’ETAT C1
L’intérêt de cet état est multiple:
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ETAT C20 - Mouvements au cours de l'exercice inventorié des polices, capitaux ou rentes assurés
Catégorie: ...............
Mouvements Combinaisons
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E T AT C21 - D é ta il, pa r a nné e de souscription, de s ca pita ux ou re nte s sortis a u cours de l'e xe rcice
inve ntorié
Catégorie : ................
Combinaisons
Exercice d'origine Année Année Année Année Exercice
et antérieures ............... ............... ............... inventorié
Contrats souscrits depuis l'origine Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Revalorisations au cours de l'exercice Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Encours au premier janvier Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Combinaisons
Exercice d'origine Année Année Année Année Exercice
et antérieures ............... ............... ............... inventorié
Remplaacements ou transformations Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Sinistres Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Echéances ou extinction Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Réductions Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Rachats Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Résiliations Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Combinaisons
Exercice d'origine Année Année Année Année Exercice
et antérieures ............... ............... ............... inventorié
Remplaacements ou transformations Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Sinistres Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Echéances ou extinction Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Réductions Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Rachats Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Résiliations Nombre ............... ............... ............... ............... ...............
Capitaux ............... ............... ............... ............... ...............
Cet état répond aux mêmes principes de bases que l’état C20.
Il ventile cependant par exercice de souscription les sorties enregistrées pendant l’exercice
inventorié.
Il donne également le cumul et la nature des sorties par exercice de souscription vu à la fin
de l’exercice inventorié.
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Désignation EXERCICES
N-4 N-3 N-2 N-1 N
............ ............ ............ ............ ............
A - Eléments techniques :
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Les primes figurant dans ce tableau sont les primes émises nettes d’annulations figurant en
recettes dans le compte de participation aux résultats.
Les provisions mathématiques représentent la demi somme des provisions mathématiques
à l’ouverture et à la clôture de l’exercice.
Cet état permet de mesurer les performances financières des contrats commercialisés par la
société.
Il permet également de mesurer l’importance de la participation bénéficiaire effective par
rapport à la provision mathématique et à la participation bénéficiaire minimale
réglementaire.
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2) ETATS C10 B
La réglementation impose la tenue d’un état C10 B au moins par catégorie de risques (cf.
nomenclature à l’article 411) ainsi qu’une totalisation.
Chaque état C10b comporte 6 tableaux :
- tableau A : Primes acquises à l’exercice
- tableau B : Nombre de contrats
- tableau C : Nombre de sinistres
- tableau D : Paiements et provisions de sinistres
- tableau E : Recours encaissés et à encaisser
- tableau F : Coût moyen et pourcentage par exercice
3) ETATS C10 C
Les états C10 C se justifient quand la technique ou les pratiques commerciales conduisent
à rattacher les sinistres à l’exercice de souscription.
Ils rendent compte des opérations dans lesquelles les sinistres sont rattachés à l’exercice de
souscription, notamment les affaires transports.
La confection de ces états participe du même principe que celui utilisé pour les états C10
B.
4) ETAT A10
Cet état est composé de deux tableaux: l’un appelé tableau A concerne la RC automobile et
l’autre appelé tableau B est utilisé pour les « dommages et autres risques automobile ».
Complément naturel de l’état C10 B, cet état permet de visualiser la liquidation des sinistres
d’un exercice sur cinq ans.
On peut déduire de son examen la cadence de règlement de la société et par simple
différence l’estimation de la provision pour sinistres à payer par exercice de survenance.
Il permet de juger l’évaluation des provisions de sinistres de la compagnie.
Il fournit le taux de sinistres à primes, exercice de survenance par exercice de survenance.
Sa confection se fait à partir des tableaux A et D de l’état C10 B et aussi des listings de
sinistres prévus à l’article 416 du code des assurances.
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Pour chaque exercice de survenance vu à la fin d’un exercice inventorié donné, les
règlements sont cumulés, c’est-à-dire, ils correspondent à la somme des différents
règlements intervenus depuis l’exercice de survenance jusqu’à l’exercice inventorié.
Les primes acquises peuvent subir chaque année de légères modifications en fonction des
émissions tardives et des annulations sur exercices antérieurs.
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Bibliographie :
- Séminaire sur les états CIMA, Koné Mamadou, Commissaire contrôleur des
assurances ; DG Allianz Assurances Vie Côte d’Ivoire
- Cours CPFA Libreville-Gabon, ABLEGUE H. Fabrice
- Livre, Comptabilité des Entreprises d’Assurances, Guy Simonet, l’Argus des
assurances
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