Table Des Matieres: Organisation Du Systeme Vivant: Anatomie-Physiologie 2-4
Table Des Matieres: Organisation Du Systeme Vivant: Anatomie-Physiologie 2-4
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TITRES PAGES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 95
ANATOMIE-PHYSIOLOGIE
INTRODUCTION
Dès 1543, Vésale, le Père de l’anatomie moderne écrivait : « Il faut que j’examine ce
livre qu’est le nôtre, le corps de l’homme ». Jusqu’au XIXe siècle l’anatomie reposait
essentiellement sur la dissection des cadavres et la description des éléments obtenus et
observés.
Au XIXe siècle l’élaboration de la théorie cellulaire, laissant entrevoir la possibilité
d’une étonnante unicité structurale et fonctionnelle ; débouche sur une nouvelle
conception des êtres vivants. Ce sont des systèmes organisés et hiérarchisés ; les entités
d’un niveau, formant de nouvelles entités de niveau supérieur. Ainsi en est-il des cellules
par rapport aux tissus, des tissus par rapport aux organes et les organes par rapport aux
systèmes fonctionnels. Un organisme vivant ne saurait donc être considéré comme un
simple agrégat de cellules.
Pour comprendre les phénomènes du vivant, le recours à l’anatomie et à la physiologie
est nécessaire.
ANATOMIE : Étude de la forme et de la structure du corps et de ses parties et des
relations qu'elles ont les unes avec les autres
PHYSIOLOGIE : Étude du fonctionnement du corps et de ses parties, c'est-à-dire
de la façon dont celles-ci jouent leur rôle et permettent le maintien de la vie.
BIOCHIMIE : Étude de la vie au niveau moléculaire.
BIOLOGIE : Étude de la cellule et de ses composants, des organites et de leurs
fonctions, des molécules et de leurs interactions, des relations entre la cellule et son
environnement et du transfert des informations entre le noyau et le milieu
extracellulaire
METABOLISME : Ensemble des transformations chimiques qui se produisent dans
l'organisme vivant. Il comprend l'anabolisme et le catabolisme.
ANABOLISME : Ensemble des réactions biochimiques (réactions chimiques se
déroulant au sein de l'organisme) entraînant la formation des constituants du corps à
Hydrogène Eau
CELLULES ET TISSUS
I. LA CELLULE
Définition : La cellule est la plus petite portion de matière vivante pouvant vivre
isolement.
1.1. Généralités
Elle est considérée comme l’unité physiologique microscopique élémentaire de tous
organes végétaux et animaux. La cellule dispose de tous les outils permettant de survivre
dans un environnement en perpétuel changement. Le corps humain est composé de
bilions de cellules. Toutes les cellules, aussi bien chez les unicellulaires (Protozoaires)
que chez les pluricellulaires (métazoaires) possèdent les propriétés fondamentales de la
matière vivante :
- L’information héréditaire
- La synthèse
- La croissance
- La division et la reproduction
L’étude de la cellule du point de vue de sa constitution, de sa morphologie et de son
évolution constitue la cytologie.
Les caractéristiques générales des cellules
- La caractéristique la plus étonnante des cellules est sans doute la complexité de
leur structure.
- L’analyse chimique révèle que les cellules sont constituées chez le vivant comme
chez les végétaux, de 4 principaux éléments de base qui forment la plus petite
partie stable d’un élément qui puisse exister : C’est l’atome (indivisible) porteur
des propriétés caractéristiques de l’élément.
- Les 4 principaux types d’éléments qui rentrant dans la composition de la cellule
sont désignés par une lettre utilisée comme une abréviation. Ce faisant, on
distingue :
L’atome de carbone (C)
L’atome d’oxygène (O)
Une molécule de
Gaz carbonique
- La molécule de sel est constituée par 1 atome chlore et 1 atome de sodium : Nacl
- La molécule de sucre s’écrit : C6H12O6 parce que chaque molécule de sucre est
composé de 6 atomes de carbone ; 12 atomes d’hydrogène et 6 atomes d’oxygène
Molécule de sucre
- La molécule de glycérol s’écrit C3H8O3 : 3 atomes de carbone, 8 atomes
d’hydrogènes et 3 atomes d’oxygène
Molécule de glycérol
tour, donnent de tissus. Ces derniers s’organisent pour donner des organes qui
enfin aboutissent aux systèmes.
Les
principaux éléments simples de base, sont groupés dans la cellule en molécules que leurs
propriétés physico-chimiques permettent de classer en :
- Substances énergétiques
- Oligoéléments
- Electrolytes
Les substances énergétiques
Les glucides (sucres) et les lipides (Corps gras) constitués seulement de 3 sortes
d’éléments de base (Oxygène, Hydrogène et Carbone)
Les protides dont le type est le blanc de l’œuf, sont constitués d’au moins 4
éléments de base (Oxygène, Hydrogène, Carbone et Azote)
Les oligoéléments (Métaux ou métalloïdes présents en très faible quantité dans
l’organisme mais indispensable au métabolisme) :
Le calcium (Ca) nécessaire à la coagulation du sang
Le fer (Fe) qui rentre dans la composition de l’hémoglobine
L’Iode (I) indispensable à la synthèse de l’hormone thyroïdienne
Les électrolytes
Dans leur forme ionique, certains métaux comme le calcium (Ca++), sodium (Na+),
potassium (K+) peuvent porter une charge électrique : ils sont alors appelés électrolytes.
Les ions sodium (Na+) et potassium (K+) sont essentiels à la propagation de l’influx
nerveux et à la contraction des muscles.Ils sont moins abondants, mais ont une
importance primordiale dans la contraction musculaire ainsi que dans la propagation de
l'influx nerveux.
L’eau
Enfin, les cellules vivantes sont composées d’environ 60% d’eau. D’autre part, elles
baignent dans une solution salée diluée (analogue à l’eau de mer) appelée liquide
interstitiel. Tous les échanges entre les cellules et le sang se font à travers ce liquide
dérivé du sang.
1.2. Etude morphologique de la cellule (Modèle général)
En raison de la petitesse de sa taille et de son invisibilité à l’œil nu, la cellule ne peut
être étudiée qu’au microscope.
La taille de la cellule
Elle varie considérablement. Elle peut aller de 2 microns (2 millionièmes de mètre) pour
les plus petites à un mètre pour les neurones qui nous permettent de bouger le gros orteil.
La forme
Elle varie également selon les types de cellules :
Certaines sont circulaires (Globules rouges)
D’autres sont dotées de prolongements filiformes (Neurones)
D’autres ressemblent à des cure-dents aux deux bouts pointus (Cellules
musculaires lisses)
D’autres enfin, sont cubiques, cylindriques ou pavimenteux (Cellules épithéliales
de revêtement)
Structure
Toutes les cellules comprennent trois régions principales :
- Un noyau, habituellement au centre de la cellule
- Un cytoplasme qui entoure le noyau
- La membrane plasmique qui forme la limite externe de la cellule
Le noyau
- Sa forme varie avec la nature et l’âge de la cellule
Quand la cellule se divise pour former deux cellules filles, les fils de chromatine forment
de petits bâtonnets appelés chromosomes.
Le noyau est un élément fondamental et constant de la structure cellulaire. Très rares
sont les cellules sans noyau comme le globule rouge et les bactéries. Son rôle est capital
dans la vie cellulaire, la reproduction des cellules et les phénomènes héréditaires.
Le cytoplasme
C’est le matériel cellulaire compris entre le noyau et la membrane plasmique. Il est
composé de trois principaux éléments : le cytosol, les organites et les inclusions
cytoplasmiques.
- Le cytosol ou hyaloplasme
Le cytosol ou hyaloplasme est un liquide translucide dans lequel les autres éléments se
trouvent en suspension. Il est constitué en grande partie d’eau, et il contient des
nutriments et divers autres solutés.
- Les organites : font partie du matériel vivant de la cellule :
Le chondriome :
Se présente
* Soit sous forme de granulations isolées appelées mitochondries
* Soit sous forme de filaments ou de bâtonnets groupés appelés chondriocontes.
- L’appareil de Golgi (Complexe golgien) :
Ensemble de petites vésicules de nature phospholipidique reliées les unes aux
autres. La vésicule golgienne peut se transformer en vésicule de sécrétion
contenant des protéines destinées à la sécrétion.
Le centrosome ou centre cellulaire
Petite sphère réfringente située au voisinage du centre de la cellule. Il est formé de deux
centrioles. Il apparaît nettement sur les cellules en cours de division. Les centrioles
régissent la formation du fuseau mitotique au cours de la mitose.
Les lysosomes
Ce sont des vésicules sphériques de taille variable. Ils contiennent de puissantes
enzymes digestives capables de digérer les structures cellulaires usées ou inutiles ainsi
que la plupart des substances étrangères qui pénètrent dans la cellule.
Les ribosomes
Ce sont de minuscules organites disséminés dans hyaloplasme. Ils sont les sites
cytoplasmiques de la fabrication des protéines
Le réticulum endoplasmique
Il en existe deux types :
* Le réticulum endoplasmique rugueux parce qu’il est parsemé de ribosomes qui
possèdent un rôle très important dans la synthèse de protéines, donc dans la
croissance et le développement cellulaires.
* Le réticulum endoplasmique lisse qui communique avec le réticulum rugueux
mais ne participe pas à la synthèse des protéines. Il intervient plutôt dans le
métabolisme des lipides (Synthèse et dégradation des graisses et du cholestérol)
et dans la détoxication du médicament, de drogues et de pesticides.
- Les inclusions cytoplasmiques (Vacuoles)
Elles ne font pas partie intégrante de la matière vivante. Elles sont souvent appelées
vacuoles et elles correspondent à :
Des inclusions alimentaires stockées (Glycogène, lipides)
. Des pigments
* La membrane plasmique
Elle est constituée de trois couches : Deux couches protidiques entourant une lame claire
lipidique. Elle joue un rôle essentiel dans les échanges entre les milieux intra et extra-
cellulaires qui maintiennent et traduisent la vie cellulaire.
La respiration
En absence d’oxygène, aucune libération d’énergie n’est possible. La dégradation des
aliments à l’intérieure de la cellule se fait grâce à la présence d’oxygène qui provoque
la combustion. La consommation d’oxygène par la cellule constitue la respiration
cellulaire. Certaines cellules empruntent l’oxygène dont elles ont besoin du milieu
extérieur (Cellules dites aérobies). D’autres le trouve par des actions chimiques
particulières (Cellules dites anaérobies).
La croissance et la reproduction
De sa naissance à sa maturité, la cellule croît grâce à son anabolisme. Ensuite elle va se
diviser pour donner deux cellules-filles selon deux modes différents :
La division indirecte ou mitose, chez les pluricellulaires. Elle est complexe, mais elle
aboutit à la formation de deux cellules filles qui sont rigoureusement semblables entre
elles et qui sont identiques à la cellule dont elles sont issues.
C’est le mode de division cellulaire des cellules somatiques.
Inter phase : cellule au repos
1.4. La prophase
* Début de la prophase :
- Division du centriole (centrosome)
- Le fuseau mitotique est en formation
- La chromatine du noyau s’individualise en n paires (2n) de chromosomes au
moment de la division cellulaire. Et les deux chromosomes d’une même paire
sont semblables.
1.5. La métaphase
Les chromosomes fissurés fixés au fuseau achromatique (Fibrille), sont rangés sur la
plaque équatoriale
1.6. Anaphase
Migration de chaque moitié de chromosome. Chacun des chromosomes fils se sépare de
son frère et glisse le long des fibrilles pour gagner les pôles opposés du noyau.
1.7. Télophase
- Les chromosomes-fils ont atteint les 2 pôles opposés du noyau
- Le fuseau disparait
- La membrane nucléaire se reconstitue autour des 2 nouveaux noyaux formés qui
possèdent chacun n chromosomes
- En même temps, le cytoplasme cellulaire commence à se séparer en deux
2.2. Prophase
Début de la prophase
- Division du centriole
- Formation des chromosomes dans le noyau
Fin de la prophase
- Séparation des centrioles et début de formation du fuseau achromatique
- Le fuseau achromatique est formé
- Les chromosomes sont bien formés (Nombre=N)
- Chaque chromosome de la paire s’est divisé longitudinalement en 2
chromosomes-fils (comme dans la mitose des cellules somatiques). Ces
chromosomes fissurés se placent au centre du noyau en même temps qu’un
fuseau de fibrilles se constitue d’un pôle à l’autre du noyau
2.3. Métaphase :
Les chromosomes groupés deux par deux, sont rangés sur la plaque équatoriale
2.4. Anaphase
Chaque chromosome fissuré, sans séparation des chromosomes-fils, va gagner un des
pôles du noyau le long du fuseau
Le processus de division n’est pas pour autant terminé dans les cellules-filles. La méiose
est immédiatement survie par une deuxième division équationnelle qui permet d’aboutir
à la formation des cellules à n chromosomes. Le processus est terminé. Chacune des
quatre cellules-filles, a dans son noyau, la moitié des chromosomes de la cellule-mère.
La cellule est morte quand l’anabolisme a définitivement cessé. Celle-ci peut survenir :
- Du fait des modifications du milieu extérieur
- De l’appauvrissement en aliments ou en oxygène
- De l’accumulation de substances toxiques
L’épithélium est stratifié, si ses cellules sont disposées sur au moins deux couches.
Les épithéliums qui recouvrent les cavités ouvertes sur l’environnement, sont
appelés muqueuses
Les épithéliums qui recouvrent les cavités ouvertes sur l’environnement sont appelées
muqueuses
Les épithéliums simples assurent surtout les fonctions d’absorption, de sécrétion et de
filtration. Ils sont minces et n’ont pas vraiment de rôle protecteur.
Les épithéliums stratifiés sont beaucoup plus résistants que les épithéliums simples :
leur principale fonction est la protection.
Les épithéliums glandulaires
Certains tissus épithéliaux forment des structures spéciales appelées glandes endocrines
et glandes exocrines :
- Les glandes endocrines (hypophyse, thyroïde, parathyroïdes) ne possèdent pas
de canaux excréteurs. Les hormones qu’elles sécrètent diffusent directement
dans les vaisseaux sanguins qui parcourent les glandes.
- Quant aux glandes exocrines (sudoripares, sébacées, foie et pancréas), le
produit de leur sécrétion est déversé directement par l’intermédiaire d’un canal
excréteur dans le milieu extérieur (peau) ou dans une cavité correspondant à un
prolongement du milieu extérieur (tube digestif, tractus uro-génital)
- La glande est dite mixte lorsqu’une partie de son parenchyme est endocrine et
l’autre exocrine (pancréas, foie, testicules, ovaires)
Au total, le tissu épithélial constituant la frontière entre l’intérieur de l’organisme et
l’environnement, est traversé par la quasi-totalité des substances que l’organisme
absorbe ou émet.
Il accomplit de nombreuses fonctions :
- La protection :
L’épithélium cutané protège les tissus sous-jacents contre l’invasion bactérienne et
les lésions chimiques
L’épithélium qui tapisse les voies respiratoires est muni de cils qui transportent les
poussières et les autres débris à l’extérieur des poumons.
- L’absorption
L’épithélium qui tapisse l’estomac et l’intestin grêle est spécialisé dans l’absorption
des substances (nutriments)
L’épithélium des reins est apte à la filtration et à l’absorption
Sécrétion des substances variées
L’épithélium glandulaire sécrète des substances variées : La sueur, le sébum, les
enzymes digestives et le mucus.
4.4.1. Généralités
Le tissu conjonctif, comme son nom l’indique, sert à établir des liaisons entre les
différentes parties du corps. C’est le tissu le plus répandu de l’organisme. Il en existe
plusieurs variétés et il remplit plusieurs fonctions.
Les cellules
- Les fibrocystes (fibroblastes cellules primitives) ou cellules conjonctives : de
forme étoilée, elles sont réunies l’une à l’autre par des prolongements
extrêmement tenus. Ces cellules dénuées de toute mobilité sont dites fixes.
- Les histiocytes : ce sont des cellules mobiles douées d’un pouvoir phagocytaire
important.
- Les adipocytes dans lesquelles sont stockées les graisses. D’autres cellules
peuvent migrer dans le tissu conjonctif. Il s’agit en particulier des éléments
impliqués dans la défense de l’organisme :
Les macrophages ; grosses cellules douées de pouvoir phagocytaire
Les mastocytes intervenant dans la réponse inflammatoire
Les leucocytes, cellules de la réponse immunitaire :
o Les monocytes
o Les lymphocytes
o Les polynucléaires éosinophiles
La substance fondamentale
Les cellules et les fibres que nous venons de voir, sont reparties dans la substance
fondamentale qui est formée :
- D’eau
- De sels minéraux
- De mucopolysaccharides
- De glycoprotéïnes
Le tissu aréolaire
C’est le tissu conjonctif le plus répandu de l’organisme. Il est spongieux, souple, et est
constitué de peu de fibres collagènes élastiques et réticulées. Les cellules les plus
nombreuses sont les fibroblastes qui jouent un rôle important dans la réparation
cellulaire.
Il entoure les vaisseaux, les nerfs qu’il contribue à protéger. Etant donné sa forte teneur
en liquide, le conjonctif aréolaire constitue un réservoir d’eau et de sels pour les tissus
Le tissu réticulé
Il est composé de fibres réticulaires entrelacées, de cellules réticulaires, de lymphocytes
et de cellules phagocytaires. On le trouve dans la rate, le foie, les ganglions lymphatiques
et la moelle osseuse où il a un rôle de soutien et de protection.
L’os
La matrice de l’os est dure en raison de sa minéralisation par les sels de calcium. Les
ostéoblastes sont les précurseurs des ostéocytes qui sont des cellules adultes
différentiées.
Le cartilage
Le cartilage possède une matrice solide contenant des chondrocystes et des fibres
collagènes qui rendent le tissu dur et ferme. Il en existe trois types ( hyalin, fibreux et
élastique)
Le cartilage hyalin
Tissu brillant et lisse, recouvrant les os longs au niveau des articulations et formant le
cartilage du nez, du larynx, de la trachée et des bronches.
Le cartilage élastique
Il est de couleur jaune et il concourt au maintien de la forme des structures par sa grande
flexibilité. On le retrouve dans le pavillon de l’oreille.
- Le tissu nerveux
Il peut être divisé :
- En neurones, cellules excitables qui transmettent l’influx nerveux
- En cellules gliales qui ont un rôle de support, d’isolation et de protection
- Le tissu musculaire.
Il existe trois types de tissu musculaires
- Le muscle strié squelettique volontaire
- Le muscle lisse involontaire
- Le muscle cardiaque qui est muscle strié particulier
FONCTION RESPIRATOIRE
DEFINITION
C’est l’ensemble des mécanismes qui interviennent pour assurer les échanges gazeux
entre l’air et le sang.
I. GENERALITES
Cette fonction s’effectue au niveau des poumons. Mais il existe aussi des échanges
gazeux au niveau des tissus : C’est la respiration tissulaire.L’appareil respiratoire est
étroitement lié à l’appareil circulatoire.
Il existe aussi les organes de la mécanique respiratoire qui permettent les mouvements
respiratoires (Les annexes aux poumons). L’appareil respiratoire intervient également :
- Dans l’équilibre acido-basique du sang en rejetant du CO2
- Dans le fait de parler
La respiration doit se faire par les voies naturelles pour éviter les infections. La fonction
respiratoire occupe une place importante du point de vue physiologique, car on ne peut
vivre sans respirer. Du point de vue anatomique, les organes du système respiratoire
sont situés à la face, au cou, et surtout dans le thorax. L’appareil respiratoire est formé
d’une partie aérifère (Transport d’air) et d’une partie respiratoire (Echange gazeux).
La paroi des fosses nasales est tapissée d’une muqueuse (la muqueuse pituitaire) qui
présente :
- Des cils vibratiles
- Des glandes à mucus
- Des cellules olfactives (sentir les odeurs)
Son rôle est de réchauffer, d’humidifier et de débarrasser l’air de ces impuretés
(poussières, microbes). L’orifice postérieur des fosses nasales débouche dans le pharynx
par la choane
- Le pharynx
C’est le carrefour aéro digestif. Il fait communiquer la bouche et l’œsophage d’une part,
les fosses nasales et le pharynx d’autre part. La trompe d’Eustache met également en
communication le pharynx et l’oreille moyenne ; une infection de cette dernière peut se
- Le larynx
C’est un tube creux intercalé entre le pharynx et la trachée organe de transmission. Il est
formé d’un squelette ostéo cartilagineux qui comprend :
- L’os hyoïde
- Le cartilage thyroïde dont la face antérieure présente une saillie appelée pomme
d’Adam
- Le cartilage épiglottique situé en arrière du cartilage thyroïde et formant le
couvercle du larynx
- Le cartilage cricoïde et divers autres moins importants.
Ces différents éléments sont unis entre eux et aux organes voisins par les ligaments et
des muscles. Deux de ces ligaments soulèvent la muqueuse vers l’intérieur : Ce qui va
subdiviser la cavité laryngéeen trois étages et deux étranglements circulaires qui sont
les cordes vocales supérieures et inférieures. La glotte est située au niveau des cordes
vocales inférieures. Le larynx est l’organe essentiel de la phonation. La cavité du larynx
est tapissée par la muqueuse laryngée être atteinte par une pathologie appelée :
végétations laryngées : Celles-ci entrainent une dyspnée et une asphyxie.
- Les bronches
Les bronches souches sont nées de la bifurcation trachéale. Elles pénètrent dans les
poumons, accompagnées par les artères et les veines pulmonaires : l’ensemble constitue
le pédicule pulmonaire. Les bronches présentent les mêmes structures que la trachée,
mais leurs anneaux cartilagineux sont complets.
Pathologie :
- Le cancer des bronches.
- La dilatation des bronches (DDB)
- Elles sont attaquées par la fumée de la cigarette et la poussière
Elle est protégée par les sécrétions bronchiques
Aspect extérieur
Ils présentent :
- Une face externe ou costale
- Une face interne ou médiastinale où s’ouvre le hile pulmonaire.
- Une base reposant sur le diaphragme
- Un sommet donc le point culminant est à 2 ou 3 cmau-dessus de la clavicule.
L’alvéole
L’alvéole représente l’élément de base de la structure pulmonaire. Le poumon est
formé d’une multitude d’alvéoles. Un poumon d’homme adulte compte environ 500
millions d’alvéoles. La paroi alvéolaire est extrêmement minée et formée d’une seule
couche de cellules larges et plates. La face externe de cette paroi alvéolaire est tapissée
par des vaisseaux artériels et veineux alvéolaires qui se ramifient en de nombreux
capillaires. Ces capillaires artériels et veineux ont eux-mêmes une paroi extrêmement
mince. Il en résulte que l’épaisseur séparant l’air du globule rouge est minime et que les
échanges gazeux se feront aisément à travers elle par diffusion. Le principe est
l’équilibre des gradients de concentration. On évalue à 200m2 la superficie globale des
parois alvéolaires en contact avec le sang capillaire, c'est-à-dire la surface où
s’effectuent les échanges gazeux.
Tous les muscles élévateurs de côte sont inspiratoires et ils n’interviennent que
dans l’inspiration forcée (Petit pectoral, scalène antérieur)
Au-delà, il reste 1 à 1,5 litre d’air résiduel dans les poumons. Et l’ensemble fait la
capacité totale.
4.3. Les phénomènes chimiques de la respiration
Dans les poumons
Le sang s’enrichit en O2 par le phénomène nommé hématose. En effet, l’oxygène
traverse successivement :
- la membrane alvéolaire
- le liquide interstitiel qui sépare la membrane alvéolaire de la membrane du
capillaire sanguin
- la membrane du capillaire sanguin
- le plasma où une faible quantité s’y dissout.
La plus grande quantité de l’oxygène se fixe sur l’hémoglobine du globule rouge pour
former l’oxyhémoglobine.
En même temps, le gaz carbonique qui est présent dans le plasma (A l’état dissout) et
sur le globule rouge (A l’état combiné à l’hémoglobine = carbohémoglobine) est chassé
par l’arrivée de l’oxygène, puis rejeté avec l’air expiré.
APPAREIL DIGESTIF
DEFINITIION : Un ensemble d’organes de natures différentes, associés pour assurer
l’assimilation des aliments et des liquides ingérés.
Cavité
buccale
Œsophage
Estomac
Intestin grêle
Colon droit
Colon gauche
I. GENERALITES
L’appareil digestif a pour rôle la transformation d’aliments complexes en aliments
simples afin de faciliter leur assimilation. Les selles sont les résidus de cette digestion.
Nous consommons des aliments complexes que sont classés en 3 catégories :
- LES CEREALES (Pain, pâte, gari, placali) fournisseurs des GLUCIDES qui sont des
sucres complexes. Ils se décomposent en sucres doubles puis en sucres simples
(Glucose) ;
- LA VIANDE ET LE POISSON fournissent des PROTEÏNES qui sont décomposés
successivement en polypeptides, puis en dipeptides en acides aminés ;
- L’HUILE ET LE BEURRE fournissent les LIPIDES qui sont scindés en glycérine,
puis en acides gras ;
Nous consommons également des fruits et des légumes qui fournissent à notre
organisme des vitamines, des sels minéraux et des fibres nécessaires à notre organisme.
Ils sont indispensables, et l’organisme ne peut en faire la synthèse.
La fonction de nutrition est assurée avant tout par l’appareil digestif. Cependant,
d’autres organes interviennent dans cette fonction. Il s’agit de :
- L’appareil circulatoire (Organe de transport)
- L’appareil urinaire (Elimination d’urée)
- L’appareil respiratoire (Apport d’O2 et élimination de CO2)
Structure de la dent
La dent est constituée par l’ivoire (dentine) qui recouverte au niveau de la racine par le
cément et au niveau de la couronne par l’émail. Elle est creusée d’une cavité appelée la
pulpe dentaire ou cavité pulpaire qui contient l’artère, la veine et le nerf dentaire, ainsi
que du tissu conjonctif.
La langue est un organe musculaire qui joue un rôle essentiel dans la mastication, la
phonation, la déglutition. Sa muqueuse contient les récepteurs sensoriels de l’appareil
de gustation.
2.2. Le pharynx
C’est le carrefour des voies aérienne et digestive (Carrefour aéro-digestif).L’oreille
moyenne communique le pharynx par la trompe d’Eustache. L’infection rhino-
pharyngée peut donc se propager à l’oreille moyenne et vice versa.
2.3. L’œsophage
Tube musculo-membraneux de 20 à 25 cm, qui relie le pharynx à l’estomac. Il traverse
successivement le cou, le thorax (dans le médiastin postérieur) et le diaphragme pour
aboutir à l’estomac.
2.4. L’estomac
C’est le segment dilaté du tube digestif intercalé entre l’œsophage et le duodénum. C’est
le siège de stockage des aliments. Il a la forme d’un J majuscule et il présente une grosse
extrémité supérieure, la grosse tubérosité et une petite extrémité inférieure. Son orifice
d’entrée est le cardia et son orifice de sortie est le cardia. Leur ouverture et leur fermeture
sont commandées par les muscles annulaires ou sphincter. Présente 2 orifices : Le cardia
(orifice d’entrée) et le pylore (orifice de sortie). Sa capacité est de 1à 1,5 litre.
La production d’HCL par l’estomac, donne au suc gastrique un pH = 1 ou 2, milieu très
acide nécessaire à l’activité de la pepsine et à la destruction des microbes qui entrent
dans l’estomac (les interventions chirurgicales y sont aseptiques).
La muqueuse du grêle présente des replis, les valvules conniventes garnies de saillies
qui leur donnent un aspect velouté, les villosités intestinales. Elle contient également
des glandes qui sécrètent le suc intestinal.
D’autre part, la muqueuse est soulevée par les amas de follicules lymphoïdes appelés
les plaques de Peyer qui peuvent être attaquées par le Bacille d’Eberth (Vecteur de la
fièvre typhoïde) et entrainer une perforation intestinale suivie de péritonite.
Elles sont situées sous la langue. Leur salive épaisse débouche par plusieurs canaux vers le
frein de la langue.
La salive contient de l’eau (99%) et des sels minéraux, ainsi que l’amylase et la maltase qui
dégradent l’amidon et la maltose.
La salive facilite la déglutition.
3.2. Le foie
Le foie est une volumineuse glande qui occupe la région sous-phrénique droite et
l’épigastre. Sur une vue supérieure, le foie présente 2 lobes (Droit et gauche). Sur une
vue inférieure, les structures anatomiques forment un H majuscule (Le hile-Le lit
vésiculaire- L’insertion du ligament rond- La veine cave inférieure- Le ligament
d’Arrantius)et on distingue, 4 lobes (Lobe droit- Lobe gauche- Lobe carré- Lobe caudé).
Les cellules hépatiques sécrètent la bile et élaborent le glycogène. La bile sécrétée par
le foie est véhiculée au duodénum par les voies biliaires (Voies biliaires intra et extra
biliaires). Les voies biliaires extra biliaires comprennent la voie biliaire principale et la
voie biliaire accessoire :
- La voie biliaire principale comprend :
Les canaux biliaires (droit et gauche)
Le canal hépatique commun
Le canal cholédoque
La voie biliaire accessoire est constituée par la vésicule biliaire et le canal
cystique
Le suc pancréatique (pancréas exocrine) sécrété par les acini est déversé dans
le duodénum par son canal principal.
Son action :
- Il neutralise l’acide en provenance de l’estomac
- Contient des enzymes pour la digestion des protéines (Trypsine), des
hydrates de carbone (amylase) et des graisses (lipase).
- Les graisses émulsionnées sont absorbées par les chylifères qui vont suivre les
voies lymphatiques pour regagner la circulation générale par la veine sous-
clavière gauche, par l’intermédiaire du canal thoracique
- Le glucose, les acides aminés, l’eau et les sels minéraux sont absorbés par les
veines intestinales qui convergent vers la veine porte et au foie. Les veines sus
hépatiques partent du foie pour rejoindre la veine cave inférieure.
V. ALIMENTS
5.1. Les aliments énergétiques
Ce sont les glucides, les protides et les lipides
5.2.2.9. La vitamine P
On la trouve dans la plupart des fruits. Elle accompagne la vitamine C dont elle
favorise l’action dans la respiration
APPAREIL URINAIRE
DEFINITION : L’appareil urinaire et l’organe qui débarrasse le sang de tous les déchets
provenant des cellules, à l’exception du gaz carbonique qui est éliminé par les poumons
I. GENERALITES
Le métabolisme des substances nutritives entraîne la production de multiples déchets
toxiques par les cellules de l’organisme. L’appareil urinaire a pour principale fonction
l’élimination de ces substances.
Ce sont des organes retro péritonéaux profondément situés dans une loge : La loge
rénale.
2.1.3. Structure
Le rein est constitué :
- D’une capsule fibreuse
- D’un parenchyme (corticale +médullaire)
La corticale comprend :
o La pyramide de Ferrein
o La colonne de Bertin
o Le labyrinthe
La médullaire constituée par la pyramide de Malpighi
2.2. Vascularisation
2.2.1. L’artère rénale
L’artère rénale est une volumineuse branche de l’aorte abdominale, qui naît à la hauteur
de la première vertèbre lombaire. Elle se divise à l’intérieur du sinus du rein. Le fait
essentiel est que ses branches collatérales sont de type terminal : C'est-à-dire qu’il n’y a
aucune anastomose entre elles. Ce faisant, aucune suppléance n’est possible en cas
l’oblitération de l’une de ses branches. Ce qui entraîne un infarctus de la zone privée de
vascularisation.
2.3.2. Le bassinet
Le bassinet résulte de l’union des grands calices. Le bassinet n’est pas un simple
réservoir passif. Il est doué d’un pouvoir contractile qui aide à la progression de l’urine
dans les voies urinaires.
2.3.3. L’uretère
C’est un conduit long, de 25 cm en moyenne avec un diamètre de 2 à 3 mm. Au cours
de son trajet, l’uretère traverse successivement :
- La région lombaire
- La région iliaque au niveau de l’aileron sacré
- Le petit bassin où il est en rapport avec les organes du petit bassin
(Vessie – rectum- Organes génitaux internes chez la femme)
2.3.4. La vessie
C’est un réservoir dans lequel l’urine s’accumule dans l’intervalle des mictions.
Sa contenance ou capacité physiologique est 300 cc mais elle est très extensible et sa
capacité maximale peut être bien grande. Elle atteint parfois 2 à 3 litres en cas de
rétention d’urine.
2.3.5. L’urètre
C’est le canal excréteur de la vessie. Son aspect est différent selon les sexes.
Chez l’homme, la longueur moyenne est de à 10 à 16 cm et 8 à 9 mm de diamètre.
Il se termine à l’extrémité antérieure de la verge, au niveau du gland, par un
orifice : le méat urétral.
Deux sphincters règlent la sortie des urines ;
le sphincter strié situé à la sortie de prostate permet la continence
volontaire et permet ainsi de résister au besoin d’uriner grâce à des
contractions ;
le sphincter lisse situé à la sortie de la vessie assure la continence
involontaire (continence nocturne).
3.2.2. L’odeur
L’odeur de l’urine varie. Dans le cas du diabète par exemple, l’urine a une odeur
douceâtre à cause de la présence d’acétone. Une odeur d’ammoniac (NH3) se dégagera
d’une vieille urine.
3.2.3. Le pH
L’urine normale est légèrement acide. Les variations du pH de l’urine sont étroitement
liées au régime alimentaire :
- Un régime alimentaire riche en protéine augmente l’acidité.
- Un régime alimentaire composé principalement de légumes augmente
l’alcalinité.
- La présence de carbonate d’ammonium a tendance à augmenter l’alcalinité de
l’urine
CONCLUSION
Les reins éliminent l’urée, l’acide urique, la créatinine et l’ammoniac qui sont les
déchets issus du métabolisme ainsi que les antibiotiques. Ils interviennent également
dans plusieurs autres importantes fonctions de l’organisme :
- La régulation du volume sanguin (Rétention ou excrétion d’eau)
- La régulation des électrolytes contenus dans le sang (Rétention ou excrétion des
sels minéraux)
- La régulation acido-basique (Rétention ou excrétion d’ions d’H+ HCO3-)
- La sécrétion de l’érythropoïétine qui intervient dans la formation des hématies
- La sécrétion du couple renine-angiotensine qui augmente la pression artérielle.
- L’activation de la vitamine D. Les différentes formes de vitamine D sont
transformées en calciférol (qui est la forme la plus active de la vitamine D) par
ORGANES DE SENS
INTRODUCTION
L’organisme reçoit les informations du milieu qui l’entoure à l’aide de ses différents
sens. Classiquement on distingue cinq sens :
- le tact, (toucher) la peau
- la vue, (l’œil)
- l’ouïe, (l’oreille)
- l’odorat, (le nez)
- le goût, (la langue)
En fait, on peut dire que le tact est un sens particulier. Il représente l’ensemble de la
sensibilité. Le tact apparaît comme un sens très diffus, reparti en tous points de
l’organisme.
Les quatre sens au contraire disposent d’un appareil et de voies nerveuses périphériques
beaucoup plus anatomiquement concentrées.
Enfin, l’ouïe ou audition est couplée avec un sens en général non individualisé en tant
que tel : le sens de l’équilibration.
I. GENERALITES
L’œil est l’organe de la vision. Il est situé dans l’orbite mais est relié au cerveau par le
nerf optique.
L’ORBITE : c’est une cavité creusée dans le massif facial de part et d’autre du
squelette nasal. L’orbite est de forme pyramidale à sommet postérieur et présente
en arrière deux orifices ; la fente sphénoïdale et le trou optique.
LES MUSCLES :
Ils sont au nombre de 7 (sept) :
- le droit supérieur
- le droit inférieur
- le droit extérieur
- le droit intérieur
- le grand oblique
tous insérés sur la périphérie du G.O.
L’ACCOMMODATION :
Lorsque les objets se rapprochent, l’œil est obligé de faire un effort pour en donner une
vision nette. Cet effort constitue l’accommodation qui a pour but de ramener sur la rétine
l’image des objets proches ; image qui, en l’absence d’accommodation, se forme
derrière la rétine entraînant une vision floue.
ANOMALIES DU SYSTEME OPTIQUE :
- En cas de défaut de convergence des milieux transparents, l’image des objets tend
à se former derrière la rétine : on parle d’HYPERMETROPIE. Pour voir
nettement, l’hypermétrope doit éloigner les objets de son œil afin de ramener leur
image sur la rétine.
- En cas d’excès de convergence, l’image se forme devant la rétine : ici, il y a
MYOPIE. Pour voir nettement, le myope doit rapprocher les objets de ses yeux
afin de mieux ramener leur image sur la rétine.
- Enfin, par suite d’irrégularité ou défaut de courbure du globe ou d’une
hétérogénéité des milieux transparents, l’image d’un point devient un segment de
droite ; les objets sont alors déformés dans un sens et intégrales dans l’autre : c’est
l’ASTIGMATISME.
I. GENERALITES
L’oreille est un organe pair et symétrique occupant des cavités creusées dans le rocher,
et qui assure deux fonctions différentes : l’audition et l’équilibration.
l’étrier qui, par son extrémité interne vient obturer la fenêtre ovale. Ces
trois osselets forment une chaîne dite des osselets.
2.3. L’oreille interne
Elle comprend 2 éléments :
- un ensemble de sacs à parois membraneuses, le labyrinthe membraneux ;
- des cavités, creusées dans le rocher, longeant le labyrinthe membraneux ;
c’est le labyrinthe osseux.
LABYRINTHE MEMBRANEUX
2.3.2. Le labyrinthe osseux
Il loge les cavités du labyrinthe membraneux. Entre le labyrinthe membraneux et le
labyrinthe osseux se trouve un espace, l’espace péri lymphatique rempli également d’un
liquide aqueux, le liquide péri lymphatique ou périlymphe.
Le labyrinthe osseux comprend différents segments :
- Le vestibule
- La fenêtre ovale
- La lame spirale
3.1. L’audition
Les différentes parties constitutives de l’oreille jouent chacune leur rôle dans le
phénomène de l’audition.
3.3.2. L’équilibration
Seule l’oreille interne joue un rôle dans l’équilibration. Cette fonction est plus
particulièrement dévolue à la portion vestibulaire du labyrinthe membraneux.
a. Les voies sensorielles sont en connexions avec l’extrémité des dendrites de
cellules nerveuses qui :
- Le ganglion de Scarpa situé dans le fond du conduit auditif interne ;
- Le nerf vestibulaire ou branche vestibulaire du nerf auditif.
b. Mécanisme de l’équilibration
L’appareil vestibulaire renseigne sur la position de la tête et du corps et sur leurs
déplacements dans les différents plans de l’espace.
I. GENERALITES
Les sens du toucher nous renseignent sur nos contacts avec les éléments extérieurs.
L’organe du tact est représenté par la peau qui est l’enveloppe extérieure du corps. Ses
fonctions sont multiples.
La peau est formée de deux couches superposées dont une superficielle, l’EPIDERME
et une profonde, le DERME.
- L’épiderme est formé de plusieurs couches de cellules superposées réalisant
l’aspect d’un épithélium pavimenteux stratifié. De la profondeur à la surface,
l’épiderme est constitué de :
Cellules profondes dont l’ensemble forme la couche muqueuse de
MALPIGHI qui est la partie réellement vivante de l’épiderme. C’est dans ces
cellules profondes que se trouvent les matières colorantes ou PIGMENTS qui
donnent à la peau sa coloration.
Cellules superficielles dont l’ensemble forme la couche CORNEE. Leur
protoplasme s’est chargé d’une substance chimique spéciale ; la KERATINE
qui confère à la peau son caractère protecteur et isolant.
- Le derme ; sous-jacent à l’épiderme, le derme est formé par un tissu conjonctif
banal, serré, résistant.
2.3. Annexes de la peau
- les poils
D’origine épidermique, les poils sont formés par une tige et une racine. A chaque
poil est annexé :
une glande sébacée ;
un petit muscle lisse redresseur du poil dont la contraction provoque le
hérissement (chair de poule).
- Les ongles
Ce sont également des formations épidermiques sur la face dorsale de la dernière
phalange des doigts et des orteils. Chaque ongle comprend 3 parties : la racine, en
arrière, le corps à la partie moyenne et l’extrémité en avant qui dépasse la pulpe du
doigt.
- Les glandes sébacées
Petites glandes en grappes, annexées aux poils et situées à la base de ceux-ci, elles
élaborent un produit spécial, le SEBUM.
III. PHYSIOLOGIE
La peau a des rôles multiples :
I. GENERALITES
Le sens du goût nous renseigne sur la nature et les propriétés des aliments. Son siège est
au niveau de la langue. Le point de départ des sensations gustatives est, en effet, au
niveau de la muqueuse linguale. De là, les sensations sont transmises par les voies
gustatives aux centres nerveux gustatifs où a lieu leur perception consciente.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
J.P CHEVREL, J.L DUMAS, J.P GUERAUD, J.B LEVY février (2003),
Anatomie générale
Edition MASSON 207 Pages