Excercices Chap 1 Bis
Excercices Chap 1 Bis
Excercices Chap 1 Bis
V1
I1 3R
I
V2 3R
V R N′
N
V3
3R
Longueur de la ligne : L
V = V1 = V2 = V3 Longueur de la ligne : L
Figure 1
4
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 2
5
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 3
V2 Va1
V = V1 = V2 = V3 = V = 230 V N I2 N′
V3 Va2
Figure 2
6
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 4
1) Le système triphasé étant équilibré, et si le neutre est relié, que vaut la somme
vectorielle I 1 + I 2 + I 3 ?
2) Est-il alors important de connecter le neutre (c’est-à-dire de relier par un fil les
points N et N′) dans cette installation ?
3) Sous quelle valeur de tension se trouvent les ampoules ? Calculer alors la valeur
de la résistance R équivalente aux ampoules de chaque phase.
4) Calculer l’expression littérale de I 1 : la notation complexe du courant de la
phase 1 du circuit triphasé en fonction de V 1 et R. Calculer la valeur efficace de ce
courant : I1 . Que sont les expressions des courants sur les autres phases : I 2 et I 3 ?
5) Représenter sur un diagramme dans le plan complexe les vecteurs V 1 , V 2 , V 3 ,
I 1, I 2 et I 3 . (On n’adoptera pas d’échelle particulière sur ce dessin mais on indi-
quera les valeurs efficaces et les déphasages suffisants à la compréhension.)
6) On considère à présent qu’une anomalie a déconnecté toutes les ampoules bran-
chées sur la phase 3 du circuit représenté sur la figure 1.33 sur lequel le neutre n’est
pas relié. Calculer l’expression littérale de I 1 : la notation complexe du courant de la
phase 1 du circuit triphasé en fonction de V 1, V 2 et R.
7) Préciser la relation qui existe dans ce cas entre I 1 et I 2 . Préciser la valeur effi-
cace du courant : I1 .
8) Calculer alors sous quelle tension se trouvent à présent les ampoules restantes.
9) Représenter sur un diagramme dans le plan complexe les vecteurs V 1 , V 2 , V 3 ,
I 1 , I 2 ainsi que les tensions aux bornes des ampoules : V a1 et V a 2 . (On n’adoptera
toujours pas d’échelle particulière sur ce dessin mais on indiquera les valeurs effi-
caces et les déphasages suffisants à la compréhension.)
10) Est-ce que les changements observés se seraient produits si le neutre avait été
relié ? Faut-il alors de préférence relier ou ne pas relier le neutre pour qu’une telle
installation fonctionne correctement sans dépendre des charges qu’on lui impose ?
11) Dans les dernières questions, on a supposé que la valeur des résistances que
représentent les ampoules ne varient pas, est-ce le cas ?
7
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 5
V
On écrit alors : I1 = I 2 = I 3 =
3R
V
2) I =
R
V2 V2
3) Dans le montage monophasé : P = R ◊ I 2 = R ◊ =
R2 R
V2 V2
Dans le montage triphasé : P = 3 ¥ (3 R ◊ I12 ) = 9 R ◊ =
2 R
9R
4) Les deux installations sont donc équivalentes en terme de puissance transmise.
I
5) La densité de courant s’écrit : δ = , S étant la section du conducteur qui véhicule le
S
courant I. À courant et à densité de courant fixés, on en déduit les sections des conducteurs
dans les deux montages :
I V I V
Smono = = et Stri = 1 =
δ δ◊R δ 3δ ◊ R
6) Le volume des conducteurs nécessaire vaut :
2 LV LV
Volmono = Smono ¥ 2 L = et Voltri = Stri ¥ 3L =
δ◊R δ◊R
Il faut donc deux fois plus de cuivre pour alimenter une charge en monophasé qu’en triphasé.
V (t )2 2V 2
p(t ) = R ◊ i(t )2 = = ◊ sin 2 (ω t )
R R
V1 (t )2 V2 (t )2 V3 (t )2
8) En triphasé, p(t ) = + +
3R 3R 3R
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 6
Ï
ÔV (t ) = V ◊ 2 ◊ sin(ω t )
Ô 1
Ô 2π
Avec : ÌV2 (t ) = V ◊ 2 ◊ sin ÊÁ ω t - ˆ˜
Ô Ë 3¯
Ô Ê 2π ˆ
ÔV3 (t ) = V ◊ 2 ◊ sin Á ω t + ˜
ÔÓ Ë 3¯
2V 2 È 2 2Ê 2π ˆ 2Ê 2π ˆ ˘
p(t ) = Í sin (ω t ) + sin ÁË ω t - 3 ˜¯ + sin ÁË ω t + 3 ˜¯ ˙
3R Î ˚
2V 2 1 È Ê 2 ¥ 2π ˆ Ê 2 ¥ 2π ˆ ˘
p(t ) = ¥ Í1 - cos(2ω t ) + 1 - cos Á 2ω t - ˜ + 1 - cos Á 2ω t +
3R 2 Î Ë 3 ¯ Ë 3 ˜¯ ˙˚
2V 2 1 V2
p(t ) = ¥ ¥3 = = P = Pmoyenne
3R 2 R
9) En triphasé équilibré, la puissance instantanée est constante et égale à la puissance
moyenne. Il n’y a pas de puissance fluctuante et c’est un avantage pour certains récepteurs
électriques. Si on ajoute à ça qu’il faut deux fois moins de conducteurs électriques pour
transmettre la même puissance qu’en monophasé, on comprend pourquoi tous les réseaux de
distribution d’énergie électrique en alternatif sont triphasés.
V1 I1
J
V2 U12 I2 Z
N Z
V3 I3 Z
Figure 3
V
Le courant efficace qui traverse les trois impédances vaut : J = = 12,7 A
10 + 152
2
La puissance réactive est due à la partie active des trois impédances et peut s’écrire :
PZ = 3 ¥ 10 ◊ J 2 = 4,83 kW
La puissance réactive est due à la partie réactive des impédances.
QZ = 3 ¥ 15 ◊ J 2 = 7,25 kVAR
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 7
2) Ptotal = 6 kW + 3 ¥ 5 kW + PZ = 25,83 kW
Stotal
Stotal = 3 ◊ V ◊ I d’où : I = = 46 A
3V
Ptotal
5) Le facteur de puissance s’écrit : cos ϕ = = 0,81
Stotal
Ce facteur de puissance est juste supérieur à la limite de 0,8 en dessous de laquelle les four-
nisseurs d’énergie électrique facturent des taxes aux utilisateurs.
6) Le tracé des différents vecteurs est représenté sur la figure 4.
V1
U31 U12
ϕ
I1
I3
I2
V3 V2
U23
Figure 4
V2
7) Trois capacités C en étoile consomment la puissance réactive : QC = - 3 ◊ = - 3Cω V 2
1
Cω
Pour obtenir un facteur de puissance unitaire, il faut que la puissance réactive totale de
l’installation et des capacités soit nulle. On écrit donc :
V2
Cette résistance, R, est telle que : Ptotal = 25,83 kW = 3
R
3V 2
On en déduit : R = = 6,14 Ω
Ptotal
1) U = 3 ◊ V
2) Le système est équilibré, chaque impédance Z est donc sous tension simple et les rela-
tions de maille donnant les courants de ligne s’écrivent : V = Z ◊ I
V
On en déduit : I = I =
Z
4) I ¢ = 3 ◊ J ¢
U 3V
Comme dans chaque impédance, U = Z ¢ ◊ J ¢ , I ¢ = 3 ◊ J ¢ = 3 ◊ =
Z¢ Z¢
5) Les trois impédances sont câblées en triangle, c’est-à-dire qu’elles sont sous tension
composée (U) et parcourues par des courants de phase (J′).
La puissance active totale consommée par la charge vaut donc :
I¢
P ¢ = 3 ◊ U ◊ J ¢ ◊ cos ϕ ¢ = 3 ◊ V ◊ 3 ◊ ◊ cos ϕ ¢ = 3VI ¢ cos ϕ ¢
3
La puissance réactive totale consommée par la charge vaut, elle :
Q ¢ = 3 ◊ U ◊ J ◊ sin ϕ ¢ = 3VI sin ϕ ¢
6) Si les deux charges sont équivalentes, elles consomment le même courant de ligne I = I′,
la même puissance active P et la même puissance réactive Q.
On en déduit que : ϕ = ϕ ¢
V 3V
7) Il suffit ici d’écrire que : I = = I¢ =
Z Z¢
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 9
Z¢
On en déduit que : Z =
3
Comme, par ailleurs les arguments des deux impédances sont égaux, on en déduit :
Z¢
Z = Z ◊ e jϕ =
3
Pour résumer, une charge triangle est équivalente à une charge étoile composée des mêmes
impédances divisées par trois.
On résume cette remarque sur la figure 5.
V1 I1 V1 I1 Z/3
J
V2 U12 I Z V2 U12 I Z/3
2 2
N Z N
V3 I3 Z V3 I3 Z/3
Figure 5
Exercice 4 : Charge équilibrée et importance du neutre
lors d’un incident
1) Le système est équilibré, les courants représentent trois vecteurs de même amplitude et
déphasés de 120° entre eux, ainsi : I 1 + I 2 + I 3 = 0
2) Il n’est pas ici important de relier le neutre puisque le courant qui y passerait si c’était le
cas serait nul. On dit alors que le neutre est indifférent.
3) La tension qui s’applique aux résistances est donc la tension simple : V = 230 V. Ainsi :
V 2 d’où : V2
P = 3kW = 3 ◊ R = 3◊ = 52,9 Ω
R P
V1 V 230 V V
4) I 1 = , I1 = 1 = = 4,34 A par ailleurs : I 2 = 2 et I 3 = 3
R R 52,9 R R
V1, 230 V
I1, 4,34 A
I3 I2
V3 V2
Figure 6
Série d’exercices n° 2 : Circuits Triphasés 10
V 1 - V 2 U 12
Soit donc : I 1 = =
2R 2R
V1 - V 2 V -V2 U 400
7) I 2 = - I 1 = - . Par ailleurs : I1 = 1 = 12 = = 3,78 A
2R 2R 2R 105,8
8) La tension sous laquelle est chacune des deux ampoules est : Va = R ◊ I1 = 200 V
Va1 = R · I1 V1 – V2
200 V 400 V
V1
I1 230 V
3,78 A
I2
V3 3,78 A V2
Va2 = R · I2
200 V
Figure 7
10) Si le neutre avait été relié, chaque ampoule serait restée sous la tension de 230 V et aurait
consommé le même courant qu’avant. L’absence du neutre a ici complètement modifié la
nature du circuit lorsque la charge de la phase 3 a disparu et les ampoules restantes sont à
présent sous une tension plus faible que précédemment. Mis à part le déséquilibre total du
système, elles éclairent donc moins ce qui montre qu’un incident sur une des charges a une
influence directe sur tout le reste du système. Il est donc impératif ici de relier le neutre.
11) En réalité, la résistance des ampoules varie avec le courant qui les traverse. En effet, le
filament chauffe et sa résistance augmente avec la chaleur. Ainsi deux valeurs de courants
différentes ne représenteront pas la même valeur de résistance équivalente.
=