Institutions Communautaires PDF
Institutions Communautaires PDF
Institutions Communautaires PDF
communautaires
M. CISS
A la recherche des Institutions
communautaires Africaines
Cote d’ivoire,
Afrique de Mai 1975 traité Ghana, Communauté
Communauté l’Ouest révisé en 1993 Nigeria, économique
économique Sierra Leone, régionale et
Liberia, politique
des Etats de Gambie,
l’Afrique de Guinée, Guinée
Bissau, Cap vert,
l’Ouest Niger, Burkina
(CEDEAO) Faso, Mali, Togo,
Benin, Sénégal
ETATS DES LIEUX DES
ORGANISATIONS D’INTEGRATION
L’organisation Organisation
interrégionales
17 octobre à Port
Louis
Bénin, Burkina
Faso, Cameroun,
Organisation
d’intégration
pour (Ouest, Est, RCA, Comores , juridique
l’harmonisation Centre) Congo , Cote
d’ivoire, Gabon ,
du droit des Guinée , Guinée
Bissau , Guinée
Affaires Equatoriale, Mali ,
(OHADA) RDC, Sénégal , Togo
Définition de l’ordre
communautaire africain (1)
• un ensemble d’institutions et d’organes étatiques
constituant une totalité cohérente et organisée, ayant
pour finalité la réalisation de l’unité africaine, un droit
d’intégration reconnu par groupe d’États autour d’un
ensemble d’intérêt communs, de valeurs communes et
ayant transféré un pouvoir effectif au service de ces
intérêts, aux autorités autonomes.
Définition de l’ordre
communautaire africain (2)
• Les règlements ont une portée générale. Ils sont obligatoires dans
tous leurs éléments et sont directement applicables dans tout Etat
membre.
• Le règlement contient des prescriptions générales et impersonnelles.
• Le règlement a donc un caractère normatif erga omnes.
B – La directive
• La directive communautaire repose sur une répartition des tâches et une collaboration
entre les instances communautaires et les autorités nationales.
• Les directives lient tout Etat membre quant aux résultats recherchés. Elle fixe des
résultats obligatoires pour les Etats mais leur laisse une marge de manœuvre quant à la
forme et au moyen de l’instrument de réception.
• Les Etats disposent d’une certaine liberté dans le choix de l’aide juridique de transposition
de la directive.
• La directive ne bénéficie pas d’une applicabilité directe. Les Etats doivent la transposer en
vue de son application
C – La décision
• C’est un acte obligatoire dans tous ses éléments pour les destinataires
qu’il désigne.
• La décision peut être un acte individuel ou collectif et n’a pas de
portée générale.
• Lorsqu’elle est adressée à un particulier, elle vise à l’application des
règles du traité à un cas particulier.
D – Les avis et
recommandations
• 1 – Composition et fonctionnement de la
Commission
• La Commission est composée de huit membres. Ce nombre peut être modifié
par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement.
• Chaque Etat membre est représenté par un membre. Mais les commissaires
ne représentent pas leur Etat membre.
• Les membres de la Commission sont appelés commissaires. Ils sont désignés
par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement pour un mandat de 4
ans renouvelable. Ils sont irrévocables sauf faute lourde ou incapacité. Ils
doivent œuvrer dans l’intérêt communautaire ; leur indépendance doit donc
être envisagée à l’égard des Etats membres.
• Aussi ils ne peuvent ni solliciter, ni accepter des instructions venant des Etats
membres.
La Commission est présidée par un président désigné pour
un mandat de 4 ans renouvelable par la Conférence des
Chefs d’Etat et de gouvernement.
Il n’a qu’un rôle administratif et protocolaire.
La Commission fonctionne selon le principe de la
spécialisation des commissaires.
Les tâches de la Commission, outre les domaines de
compétence, sont réparties entre les commissaires.
2 – Les attributions de la
Commission
• La Commission est principalement un organe d’exécution. Il est
assimilable au gouvernement de l’Union. Selon l’article 26 du
Traité de l’UEMOA, « la Commission exerce, en vue du bon
fonctionnement et de l’intérêt général de l’Union, les pouvoirs
propres que lui confère le présent traité. A cet effet, elle :
• - transmet à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement et
au Conseil des ministres les recommandations et les avis qu’elle
juge utile à la préservation et au développement de l’Union ; -
exerce par la délégation expresse du Conseil et sous son contrôle,
le pouvoir d’exécution des actes qu’il prend ;
• - exécute le budget de l’Union ; … ».
D – Le Parlement de l’UEMOA
• Le Traité de l’UEMOA prévoit la création d’un Parlement dont les membres
sont élus au suffrage universel, selon une répartition des sièges entre Etats
membres à déterminer. En attendant la création de cet organe de contrôle,
il est institué un Comité interparlementaire de 40 membres dont 5 par Etat
membre.
• Ce Comité a des attributions très réduites. Il ne joue qu’un rôle symbolique
de contrôle. Il s’agit plus d’attribution consultative que d’un contrôle
démocratique dans l’Union.
• Aux termes de l’article 35 du Traité, « le contrôle démocratique des organes
de l’Union est assuré par un Parlement dont la création fait l’objet d’un
traité spécifique.
E – Les organes juridictionnels
• Il est dirigé par un secrétaire permanent nommé par le Conseil des ministres
pour une durée de 4 ans renouvelable une fois et qui assiste le Président du
Conseil. Il a son siège à Yaoundé. Il jouit de l’immunité de juridiction et peut
détenir ou transférer des fonds d’un Etat à un autre.
• Le Secrétariat permanent a pour mission de proposer un programme
d’harmonisation du droit des affaires, de préparer des Actes Uniformes en
concertation avec les Etats parties, de réceptionner les observations des Etats,
de réceptionner les observations des Etats parties et de les communiquer à la
CCJA, enfin de mettre au point la version définitive du projet d’Acte Uniforme.
E – L’Ecole Régionale Supérieure
de la Magistrature (ERSUMA)
Cette institution qui ne touche guère à l’élaboration ou l’adoption des textes, participe à la
bonne application des règles communautaires. Elle est basée à Cotonou et a pour rôle
essentiel la formation des magistrats en service. Il s’agit plutôt d’une Ecole de renforcement
des capacités des magistrats des Etats parties.
Dès lors, les auditeurs (Elèves magistrats) sont choisis par les Etats parties parmi leurs
magistrats, essentiellement du siège, pour une formation complémentaire dans le domaine
des Actes Uniformes.
Une telle formation permet d’assurer une plus grande crédibilité aux décisions prononcées en
application des textes communautaires.
MERCI