Controleurs TH
Controleurs TH
Controleurs TH
COURS 15A
Contrôleurs
Résumé de Théorie
Deuxième Année
Programme de Formation des Techniciens
Spécialisés en Électronique
RÉDACTION
Stéphane Nicol, Jacques Tremblay et Michel Rouleau
RÉVISION TECHNIQUE
Michel Rouleau
RÉVISION LINGUISTIQUE
François Gaudreau
« L'asservissement est le principe qui consiste à mesurer la différence entre un état actuel et
un état désiré et à utiliser cette différence pour amener l'état actuel à la valeur de l'état
désiré. »
Un système de régulation apparaît plutôt comme un système de commande à boucle fermée qui
assure le maintient d'une grandeur physique que l'on veut fixe. La régulation de température et la
régulation de tension en sont des exemples. Tous deux doivent maintenir la variable commandée
à une valeur fixe (consigne) en compensant l'effet des agents perturbateurs. Souvent, il n'y a
aucune partie mobile.
Un système asservi ou suiveur (en anglais « follow-up system ») travaille plutôt avec une
consigne qui change continuellement de valeur. Le système asservi a alors pour fonction
d'assujettir la variable commandée afin qu'elle suive aussi fidèlement que possible les
changements de consigne. Il est à noter que, si le système asservi comporte un mouvement
mécanique, ce qui est habituellement le cas, nous sommes alors en présence d'un servo-
mécanisme. À titre indicatif, un système asservi peut être:
• le système de positionnement d'une antenne de radar;
• le guidage d'une fusée;
• un amplificateur audio.
Ces différents systèmes sont asservis car les consignes (position, direction, tension) changent
continuellement.
Valeur initiale
Point de
consigne Commande
(SP) Auto
Signal de
commande Perturbations
Élément de mesure
Transmetteur Capteur
F I G U R E 1- 1 S C H É M A D E P R I N C I P E D ’ U N S Y S T È M E AS S E R V I I N D U S T R I E L
1.1.2 Le procédé
Cette portion du schéma de principe représente l’environnement où l'équipement est affecté par
le système de commande. S'il s'agit d'une commande de température, par exemple, ce bloc
décrirait le comportement thermique du milieu face aux différentes causes de modifications
possibles de la température. L'action de la commande constitue évidemment la source principale
de modification de l’état d’équilibre du procédé. Cependant, le procédé est également affecté par
des agents perturbateurs extérieurs, ceux que le système de commande a justement pour fonction
de contrer.
Puis, cette information électrique est dirigée vers le transmetteur qui se charge alors de convertir
cette lecture en un signal normalisé.
Aussi, les capteurs les plus fréquemment utilisés en industrie sont:
• le capteur de pression;
• le capteur de niveau;
• le capteur de débit;
• le capteur de température;
• le capteur de positionnement.
1.1.6 Le régulateur
On appelle régulateur la partie du système de commande qui compare le signal de mesure avec le
signal de consigne et qui génère ainsi un signal de commande approprié à l'intention de l'élément
final. Le contrôleur peut être d'une simplicité déconcertante ou, à l’opposé, être extrêmement
sophistiqué. Bien sûr, tout est fonction de la nature du procédé, de la précision et du temps de
réaction requis.
Dans certaines applications, le contrôleur sera mécanique, tout simplement. Pour d’autres types
de tâches, il fera appel à la pneumatique ou à l'électronique. Certains contrôleurs ne surveillent
qu'un système; d'autres sont en charge de plusieurs systèmes qu'ils doivent surveiller en temps
partagé; les commandes multiples se font, de préférence, par traitement numérique, afin qu'on
puisse les confier à un ordinateur.
Le régulateur agit comme un détecteur d'erreurs qui compare la valeur mesurée de la variable
commandée à une valeur de référence appelée consigne ou, en anglais, le « set point ».
Ce détecteur produit un signal de correction proportionnel à la différence entre la valeur de
consigne et celle de la variable commandée. Plus l'erreur est grande, plus il doit y avoir de la
correction.
Cependant, le type de correction devant s'appliquer à la variable commandée varie d'un système
à l'autre. Dans certains systèmes, une action du type TOR (aussi nommé ouvert/fermé) peut être
de mise et le chauffage d'une maison constitue le meilleur exemple à cet effet.
Dans d'autres systèmes, ce type de correction donnerait des résultats catastrophiques. Par
exemple, il est impossible de déplacer un ascenseur et de l'arrêter avec précision en pratiquant
une commande de type «marche-arrêt». Il faut procéder par degrés: diminuer la vitesse à mesure
que l'erreur, c'est-à-dire l'écart entre la position actuelle et la position demandée, diminue. Par
conséquent, le signal d'erreur est rarement utilisé tel quel pour agir sur la variable commandée.
Un bloc de commande (Figure 1-1) doit pouvoir interpréter ce signal et élaborer le signal de
commande approprié au type de correction désiré.
Sommes toutes, la comparaison entre la consigne et la mesure jusqu'à l'élaboration du signal de
commande se regroupent dans le régulateur. Selon la complexité du système, le régulateur peut
alors prendre une forme très simple (quelques composants) ou ressembler à un véritable
ordinateur. Souvent, un même régulateur peut s'occuper de plusieurs systèmes à la fois.
1.1.8 La charge
Tout changement de la variable commandée, qui ne correspond pas à une variation de consigne,
devra se traduire par un changement de la variable manipulée en vue de restaurer l'état
d'équilibre. Pour cette raison, la valeur du signal de commande est un bon indicateur de
l’importance de la charge du système.
Ainsi, supposons qu'un agent perturbateur provoque une chute de température. La valeur de la
variable manipulée (courant) devra alors augmenter pour ramener l'erreur à zéro et rétablir la
température de consigne. Pour annuler cette perturbation, il y a eu, dans ce cas-ci, une élévation
de la charge puisque la température avait chuté.
Donc, la charge symbolise la consommation du système.
Ces chiffres indiquent les valeurs minimale et maximale du courant susceptible d'exister sur la
ligne. Les capteurs et les transducteurs destinés à l'instrumentation industrielle doivent opérer à
l'intérieure de la zone choisie. Notez que cette normalisation exclue la valeur zéro, permettant
ainsi une reconnaissance automatique d'une rupture de ligne. Les valves à commande électrique
répondent aux mêmes types de signaux. Une valve, qui reçoit un signal passant de 4 à 20 mA,
passe graduellement de 0 à 100% d'ouverture ou vice versa selon sa construction.
Pour ce qui est des commandes pneumatiques, il est juste d’affirmer qu’elles ont précédé les
commandes électroniques dans les systèmes industriels et elles sont encore employées
abondamment. Dans un circuit pneumatique, le cablâge est simplement remplacé par de la
tuyauterie en caoutchouc synthétique ou en cuivre flexible dans laquelle circule l'information
sous forme de variations de pression d'air. Les variations de pression sont analogues aux
variations de tension dans un circuit électrique. Un système pneumatique est donc constitué
d’une multitude de composants:
• une source de pression;
• des actionneurs;
• des capteurs;
• des valves;
• des transducteurs;
• etc.
D'ailleurs, la structure d'un système de commande pneumatique, en boucle fermée, est conforme
au modèle général: le régulateur génère un signal de commande à l'intention d'un élément final
qui, dans ce cas-ci, est une valve pneumatique. Ce signal résulte d'une comparaison entre un
signal de consigne et un signal pneumatique de mesure. Le régulateur est alimenté par une
source d'air comprimé formée d'une pompe à air et d'un réservoir, équivalent à la source de
tension dans un système électrique.
F I G U R E 1- 2 S C H É M A D E P R I N C I P E D ’ U N S Y S T È M E P N E U M AT I Q U E
Dans ce système, la pression des signaux pneumatiques varie entre 3 et 15 psi, ces données
étant respectivement minimale et maximale. Dans le cas de la valve de commande, la valeur de
pression détermine la position de l'obturateur. Le capteur, pour sa part, est générateur de signal
pneumatique: l'écart entre 3 et 15 psi correspond à son étendue de mesure utile.
Voici les trois principaux avantages des systèmes pneumatiques comparativement aux systèmes
électriques:
• pas de danger d'étincelles, de court-circuit ou d'explosion;
• peut fonctionner un certain temps ou indéfiniment durant les pannes de courant;
• compatibilité directe avec les valves pneumatiques, qui sont les éléments finaux
les plus rencontrés en industrie.
Sur ce dernier point, mentionnons qu'il existe des transducteurs électro-pneumatiques capables
de convertir un signal 4-20 mA en signal 3-15 psi pour le cas où un contrôleur électronique
commande une valve pneumatique.
Sommes toutes, les systèmes pneumatiques utilisent des principes de fonctionnement que l’on
retrouve fréquemment dans un système électrique.
1.2 Terminologie
T AB L E AU 1- 1 T E R M I N O L O G I E U T I L I S É E P O U R D É F I N I R U N S Y S T È M E AS S E R V I
Système asservi Appellation Définition (et synonyme)
Procédé Ensemble de l'équipement (excluant l'équipement de contrôle) et
des fluides d'une opération industrielle pour laquelle
l'alimentation et la demande doivent être équilibrées.
(Processus, Process)
Régulateur Dispositif qui régule automatiquement l'élément final de
commande pour maintenir la variable commandée à la valeur du
Les éléments point de consigne.
(Contrôleur, Controller)
Élément final de commande Dispositif qui contrôle la variable manipulée du procédé.
(Actuateur, Final control element)
Élément de mesure Ensemble capteur / transmetteur qui ramène en feedback la
mesure de la variable commandée pour qu’elle soit comparée
avec le point de consigne.
(Measuring means)
Variable commandée La variable du procédé qui doit être asservie au point de
consigne, indépendemment des perturbations que doit subir ce
procédé.
(Variable régulée, Controlled variable, Process variable, PV)
Variable manipulée La variable du procédé qui doit être modulée par l’élément final
de commande pour annuler l’écart entre la variable commandée
et le point de consigne.
(Grandeur régulante, Manipulated variable)
Mesure de la variable Valeur mesurée de la variable commandée: 4-20mA, 0-100%, ...
Les signaux commandée (Feedback, Measured value of controlled variable, Measured
value of process variable, PVf)
Point de consigne Valeur à laquelle la variable commandée est maintenue par le
contrôleur.
(Valeur de consigne, Référence, Set point, SP)
Signal de commande Signal de sortie du contrôleur appliqué à l’élément final de
commande.
(Signal de correction, Controller output, Process demand, DM)
Perturbations Toutes variables indépendantes, indésirables et souvent
imprévisibles qui tendent à modifier la valeur de la variable
commandée.
(Grandeurs perturbatrices, Disturbances)
La charge Charge du procédé Ensemble de toutes les variables (à l’exception de la variable
commandée) qui tendent à rompre l’équilibre du procédé. Cette
définition inclue les variations à la source, les variations de la
demande ainsi que celles du point de consigne.
(Process load)
final de commande. Loin d'être exhaustive, cette étude ne vise qu'à montrer les composants les
plus fréquemment rencontrés dans les applications industrielles.
En ce qui concerne l'élément final de commande, il est celui qui transfère l'énergie ou le matériel
de la source vers le procédé en fonction du signal de commande. Ceux que l'on rencontre le plus
fréquemment en industrie, sont:
• les moteurs;
• les embrayages magnétiques;
• les valves et les dispositifs pneumatiques;
• les éléments chauffants;
• les relais et les contacteurs;
• les solénoïdes;
• les pistons hydrauliques et les pompes.
Règle générale, les moteurs à courant continu ont l'avantage de mieux se prêter à la commande
de vitesse puisqu'ils réagissent avec souplesse aux variations de tension sur l'armature ou sur la
bobine de champ. Pour profiter de cet avantage en industrie, on n'hésite pas à utiliser de gros
redresseurs dans le but d'alimenter les puissants moteurs à courant continu.
Parmi les différents types de moteurs électriques, le moteur à impulsion ou pas à pas (stepping
motor) est abondamment utilisé dans les servomécanismes, particulièrement en robotique. Un
moteur à impulsion est un moteur qui, à chaque fois qu'une impulsion de commande est
appliquée, avance d'un certain nombre de degrés. Ce mouvement angulaire est répétitif à chaque
nouvelle impulsion. Le nombre d'impulsions requises pour l'accomplissement d'une révolution
dépend de la construction du moteur. Aussi, l'emploi d'un moteur à impulsion présente surtout
l'avantage de ne pas nécessiter de capteur de position angulaire étant donné qu'il suffit de
compter les impulsions pour connaître sa position actuelle. De plus, l'erreur sur un déplacement
est minime (inférieure à 1%) et non-cumulative.
vitesse constante. L'embrayage magnétique communique une fraction variable de cette vitesse à
la charge mécanique, selon le courant d'excitation appliqué à la machine. L'embrayage
magnétique ne fournit pas d'énergie propre. On l'utilise pour réaliser des commandes de vitesse à
partir d'un moteur à vitesse constante, alternative ou continue. Ce principe offre plus de
souplesse et de précision qu'une commande directe en tension sur un moteur.
F I G U R E 1- 3 M O T E U R C O U P L É À U N E M B R AY AG E M AG N É T I Q U E
Contrairement au robinet, qui est une valve à commande manuelle, les valves de type industriel
fonctionnent à partir de signaux; ces signaux peuvent être de natures électrique ou pneumatique.
La figure 1-4 illustre une vue en coupe d'une valve à commande pneumatique comme on en
rencontre très souvent. Le signal pneumatique, qu'on introduit par l'ouverture du haut, n'est ni
plus ni moins qu'un jet d'air dont la force détermine le degré d'ouverture de la valve. Ce signal
exerce une pression sur un diaphragme et un ressort calibré, couplés à une tige de transmission.
La tige descend jusque dans le corps de la valve elle-même (partie inférieure) où elle se termine
par un obturateur.
F I G U R E 1- 4 V AL V E P N E U M AT I Q U E
GRACIEUSETÉ DE HONEYWELL
La tension du ressort est ajustée de façon à ce qu'un signal pneumatique, dont la pression varie
de 3 à 15 psi (pound per square inch - livre par pouce carré), déplace graduellement l'obturateur
de 100% à 0% d'ouverture. Dans ce cas-ci, il s'agit par conséquent d'une valve qui ferme lorsque
le signal de commande augmente. Donc, cette valve est de type air pour fermer (A.T.C. ou «air-
to-close»). On rencontre également des valves qui ouvrent lorsque le signal de commande
augmente; elles-là sont de type air pour ouvrir (A.T.O. ou «air-to-open»). Se référer à la Figure
1-5.
F I G U R E 1- 5 L E S D E U X T Y P E S D E V AL V E S
Dans une valve à commande électrique, le principe demeure sensiblement le même sauf que le
déplacement est obtenu par un solénoïde. La position de l'obturateur dépend alors d'un courant
de commande. Ces valves sont habituellement calibrées pour un signal de type 4-20 mA.
Régulateur
Mesure de la variable commandée
en mode
Signal de commande manuel
F I G U R E 1- 6 L E S S Y S T È M E S E N B O U C L E O U V E R T E E T E N B O U C L E F E R M É E
F I G U R E 1- 7 S Y S T È M E À C O M P O R T E M E N T L I N É AI R E
SOURCE: LOGICIEL RÉGULATION PID
F I G U R E 1- 8 S Y S T È M E À C O M P O R T E M E N T N O N - L I N É AI R E
SOURCE: LOGICIEL RÉGULATION PID
%
100
90
80
70
60
50
40
30
Signal de commande
20
Mesure de la variable
10 commandée
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
td t td t
F I G U R E 1- 9 S Y S T È M E D O N T L E C O M P O R T E M E N T E S T N O N - S Y M É T R I Q U E
Système monovariable
Système multivariable
Mesure d’une seconde
grandeur physique
Régulateur
en mode
Signal de commande automatique
Mesure de la variable
commandée
F I G U R E 1- 10 S Y S T È M E S M O N O V AR I AB L E E T M U L T I V AR I AB L E
1.5 Exercices
Question #1 -
Puisque le régulateur est un important élément au sein d’un système asservi (se référer à la
Figure 1-1), il est alors essentiel de lui fournir les informations nécessaires à son bon
fonctionnement.. Ainsi, il a besoin de deux informations en entrées pour affecter adéquatement
une sortie selon sa stratégie interne. Déterminez quelles sont ces informations et expliquez leurs
rôles respectifs.
a) l’entrée #1:
b) l’entrée #2:
c) la sortie:
Question #2 -
Que doit-on observer, dans un système de régulation, pour d’obtenir une indication sur la
grandeur de la charge du procédé?
Question #3 -
La Figure 1-11 représente le schéma de principe d’une commande de vitesse de moteur.
Identifiez les éléments suivants:
a) l’élément primaire de mesure:
b) l’élément final de commande:
c) la variable manipulée:
d) la variable commandée:
Moteur CC Charges
A+
Régulateur Variateur de
vitesse
A- Convoyeur
Tachymètre
F I G U R E 1- 11 C O M M AN D E D E V I T E S S E D E M O T E U R
COURS 15A
Contrôleurs
Résumé de Théorie
Deuxième Année
Programme de Formation des Techniciens
Spécialisés en Électronique
RÉDACTION
Stéphane Nicol, Jacques Tremblay et Michel Rouleau
RÉVISION TECHNIQUE
Michel Rouleau
RÉVISION LINGUISTIQUE
François Gaudreau
2. Définition du procédé
À première vue, le travail d'un système asservi peut sembler assez simple. Ce système agit de
façon à maintenir une grandeur physique conforme à une valeur de consigne. Pour y parvenir, il
doit être sensible à toute cause de changement et être en mesure d'apporter la correction
adéquate. Puisqu’une erreur est nécessaire pour déclencher une correction, la qualité d'un
système asservi est donc proportionnelle à sa capacité de minimiser cette erreur.
Par contre, dans la réalité, le problème s'avère plus complexe que cela. Il existe un certain
nombre de facteurs physiques dont il faut prendre conscience, et dont la conséquence globale est
de limiter l'efficacité du système de commande, voire même de le rendre instable. Il est aisé de
constater comment il est difficile de contrôler une voiture lorsqu'un vent latéral souffle par
rafales. Même un système asservi, qui est pourtant un système en boucle fermée, peut être
sérieusement affecté par des perturbations et sa correction peut même devenir imparfaite dans
certaines conditions. La présente section a pour but d'analyser toute cette problématique.
Tous ces changements obligent le système asservi à réagir pour préserver la condition
d'équilibre. Cette réaction se traduit nécessairement par une modification de la variable
manipulée qui, rappelons-le, nous informe de l’importance de la charge du système.
La présente section détaille ces multiples causes à l’exception de la variation à la source, puisque
celle-ci se définie simplement par une variation physique de la variable manipulée Voici
quelques exemples concrets d’une variation à la source:
• une variation de la tension de ligne qui affecterait la vitesse d'un moteur;
• une variation de la température du fluide chauffant dans un échangeur de chaleur;
• une variation de l'indice d'octane de l'essence fournie à un moteur.
Tout d’abord, analysons les délais dans le procédé. Ils sont les conséquences de l’utilisation
d’une multitude de composants, dont chacun possède des caractéristiques physiques qui peuvent
retarder considérablement la réponse d’un système asservi aux perturbations. Dans un procédé
industriel, on retrouve habituellement les sources de délais suivantes:
• la capacité;
• la résistance;
• les systèmes d’ordre supérieur;
• le temps de délai du procédé.
Afin de présenter ces différentes sources de délais, nous allons considérer un cas spécifique,
celui de l'échangeur de chaleur illustré à la Figure 2-1. Ce modèle-ci diffère quelque peu de
l'échangeur tubulaire mais son principe est le même. Le système détecte les changements de
température grâce à un capteur thermique collé sur la paroi du tuyau de sortie; la correction a
lieu en modifiant la position de la valve qui règle le débit de vapeur dans le serpentin.
Sortie de
vapeur
F I G U R E 2- 1 É C H AN G E U R D E C H AL E U R T Y P I Q U E
Les procédés, comme celui illustré à la Figure 2-1, possèdent tous la propriété inhérente de
retarder les effets résultant de perturbations. C'est justement cette propriété qui complique la
commande. Identifions la nature de ces sources de retard.
La capacité est représentée par tout système qui emmagasine de l'énergie. Ainsi, la masse d'eau
contenue dans l'échangeur est capable d'emmagasiner une quantité d'énergie thermique tout
comme le condensateur emmagasine de l'énergie électrique. Nous savons cependant qu'une
capacité est caractérisée par le fait qu'elle ne se charge pas instantanément; un temps de charge
est toujours requis. En l'occurrence, si le débit de vapeur augmente dans le serpentin, il faudra un
certain temps à la masse d'eau pour atteindre une nouvelle température plus élevée. Ce temps de
charge est proportionnel au volume de liquide à chauffer.
La résistance est le facteur qui s'oppose au transfert d'énergie dans un système. Il est possible de
faire une analogie parfaite avec la résistance d'un circuit RC qui s'oppose à la charge ou à la
décharge d'un condensateur. En effet, plus un système oppose de la résistance à l'accumulation
ou à la restitution d'énergie, plus il mettra de temps à atteindre la charge voulue.
Dans notre échangeur, la résistance au transfert d'énergie thermique provient de l'existence d'un
film isolant qui se forme toujours entre un corps solide et un fluide en contact. Ce film consiste
en une mince couche stagnante de fluide qui recouvre le corps solide et l'isole thermiquement
comme le ferait un recouvrement de caoutchouc mousse. L'effet d'isolation dû à ce phénomène
physique s'oppose au transfert thermique.
L'effet combiné de la résistance au transfert thermique et de la capacité de la masse de liquide
engendre un délai plus ou moins considérable entre l'application d'une quantité de chaleur et le
réchauffement général de la masse de liquide.
Pour le traitement mathématique, on a l'habitude de représenter les procédés par leurs
équivalents électriques. Ainsi, le système d'échangeur thermique pourrait équivaloir, en première
approximation, au circuit de la Figure 2-2. Nous n'insisterons cependant pas trop sur cette
représentation.
Énergie Rt Énergie
appliquée emmagasinée
Ct
F I G U R E 2- 2 É Q U I V AL E N T É L E C T R I Q U E S I M P L I F I É D E L ’ É C H AN G E U R D E C H AL E U R
Les systèmes d’ordre supérieur (les procédés multicapacitifs et multirésistifs) peuvent être
comparés à un schéma électrique composé d’une suite de circuits RC consécutifs. Afin de
poursuivre l’analogie avec l’échangeur de chaleur, il faut ainsi tenir compte de la capacité
thermique du serpentin lui-même, dont la masse doit absorber la chaleur avant de la transférer au
liquide, et d'une seconde résistance de transfert. On se retrouve donc devant un système à deux
cellules RC (système d'ordre deux).
Par ailleurs, les parois du réservoir, à moins d'être très bien isolées, sont refroidies par l'air
ambiant et refroidissent donc eux-mêmes le liquide. Cette fuite thermique, par laquelle l'énergie
accumulée par la masse de liquide se perd, équivaut à une résistance de décharge. Ces éléments
supplémentaires nous amènent à un schéma équivalent plus réaliste que montre la Figure 2-3.
Dans ce schéma, on voit que l'énergie appliquée est d'abord transférée à CT1 via RT1, c'est-à-dire
à la vapeur du serpentin, lequel la retransfère à CT2 via RT2, c'est-à-dire à la masse de liquide.
Cependant, une partie de l'énergie accumulée dans CT2 se dissipe dans RT3 qui représente la perte
dans la paroi du réservoir.
F I G U R E 2- 3 É Q U I V AL E N T É L E C T R I Q U E AM É L I O R É D E L ’ É C H AN G E U R D E C H AL E U R
Le temps de délai du procédé, « dead time », est une autre importante cause de retard dans le
procédé et c’est le temps requis pour qu'une modification se transporte d'un point à l’autre. La
conséquence directe de ce retard est qu'un changement de la variable commandée n'est pas
détecté immédiatement par le capteur. Ainsi, supposons que la température de l'eau injectée dans
l'échangeur baisse de plusieurs degrés. Cette diminution devrait être compensée immédiatement
par le contrôleur. Cependant, le contrôleur n'a connaissance du changement que lorsque la masse
d'eau plus froide a traversé le réservoir et s'est rendue au capteur. Ce retard, ou temps de délai,
dépend de la vélocité du fluide et de la distance à parcourir.
Maintenant, analysons les délais dans la commande. Ils sont les conséquences de l’utilisation
d’une multitude de composants, dont chacun possède un temps de réponse bien spécifique.
Donc, les caractéristiques intrinsèques de ces composants peuvent retarder considérablement la
réponse d’un système asservi.
Plusieurs sources de retards apparaissent également dans un système asservi mais leur ampleur
est généralement moindre surtout s'il s'agit d'une commande électronique. En ce qui a trait à la
commande, nous retrouvons habituellement les délais suivants:
• retard de l’élément primaire;
• retard dans la détection d’erreur;
• retard de transmission;
• retard de l’élément final de commande.
Le retard de l'élément primaire est le plus important retard de cette catégorie. En effet, le
capteur ne répond pas instantanément à un stimuli physique. Le capteur thermique, par exemple,
équivaut thermiquement à un circuit RC qui requiert un certain temps avant d'atteindre la
température du milieu qui l'entoure.
Le retard dans la détection d'erreur est plutôt faible. On peut considérer les retards de nature
capacitive comme très négligeables dans les contrôleurs pneumatiques et électroniques,
comparativement aux phénomènes rencontrés dans le procédé même.
Le retard de transmission, à toute fin pratique, ne s'applique qu'aux systèmes pneumatiques
(lignes 3-15 psi). Ces lignes ne doivent pas s'allonger indûment car le retard de transmission est
proportionnel à la distance.
Le retard de l'élément final de commande est simplement relié au fait que la réponse d'un
élément final n'est pas instantanée. Selon le cas, des retards peuvent être causés par l'inertie au
mouvement, la friction mécanique, le transfert d'énergie (délai capacitif) ou par un temps de
délai.
La valve pneumatique, par exemple, oppose une friction mécanique (ou résistance mécanique)
qui retarde son déplacement et provoque, à la limite, un déplacement par à-coups très néfaste
pour la stabilité du système. Une lubrification périodique est d'ailleurs recommandée dans
certains cas. Le moteur, quant à lui, ne modifie pas sa vitesse instantanément en raison de son
inertie. L'élément chauffant réagit à peu près comme le serpentin à vapeur: il ne chauffe pas
instantanément et demeure chaud un certain laps de temps après qu'on cesse de l’alimenter en
tension.
À la suite de l’analyse des multiples retards que l’on peut retrouver dans un système asservi, il
est de mise de présenter leurs conséquences sur la réponse du système lorsqu’une variation
quelconque survient. L'action visant à corriger l'écart dû à une perturbation ne peut être
entreprise que lorsque le contrôleur a détecté cette perturbation via la chaîne de mesure. Cette
information prend un certain temps à lui parvenir (temps de délai). Dès qu'il la possède, le
contrôleur génère la correction adéquate mais un délai s'ajoute encore avant que cette correction
ne provoque un certain effet dans le procédé (délai capacitif). À cause de ces délais, la
correction, qui limiterait ainsi la déviation à l'instant où elle prend naissance, est impossible dans
la plupart des systèmes. Par conséquent, avant que le contrôleur ne puisse enrayer cette
déviation, il s'écoule toujours un certain temps durant lequel la variable commandée n'est pas
conforme à la consigne. Ainsi, l’information est retardée et il est alors impossible d’anticiper les
réactions du procédé pendant ce délai.
Pour ce qui est du bruit, il est possible de le définir comme étant une perturbation constante et
prévisible. Il provient habituellement d’oscillations ou de perturbations rapides.
On constate aisément que le bruit est fort indésirable car il fausse l’information qui parvient au
régulateur. Ainsi, le signal de commande peut être modifié inutilement et les actions posés
peuvent même être nuisibles à l’équilibre du procédé.
%
100
90
80 Mesure de la variable
commandée
70 1er ordre
60
3ième 4ième ordre Signal de commande
50
2ième ordre
40 ordre
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G U R E 2- 4 R É P O N S E D U P R O C É D É E N B O U C L E O U V E R T E
La réponse sur-amortie (Figure 2-5 et Figure 2-6) est caractéristique d'un procédé à longue
constante de temps, où les capacités sont importantes, et où le régulateur n'envoie qu'une faible
puissance. Dans le cas d'une commande de température, il en résulte un faible taux de transfert
de chaleur et le système met du temps à se rendre à la température désirée.
F I G U R E 2- 5 R É P O N S E S U R - AM O R T I E L O R S D ’ U N E V AR I AT I O N D E C O N S I G N E
F I G U R E 2- 6 R É P O N S E S U R - AM O R T I E L O R S D ’ U N E V AR I AT I O N D E L A C H AR G E
La réponse critique (Figure 2-7 et Figure 2-8) est obtenue via un ajustement optimal. Une
augmentation du gain du contrôleur donne lieu à un plus fort signal de commande pour la même
erreur, donc à un taux plus élevé de transfert de chaleur. Il s'agit de la correction la plus rapide
que l'on puisse obtenir sans qu'il y ait dépassement de la valeur-cible.
F I G U R E 2- 7 R É P O N S E C R I T I Q U E L O R S D ’ U N E V AR I AT I O N D E C O N S I G N E
F I G U R E 2- 8 R É P O N S E C R I T I Q U E L O R S D ’ U N E V AR I AT I O N D E L A C H AR G E
La réponse sous-amortie (Figure 2-9 et Figure 2-10) est un compromis entre la vitesse de
correction et un dépassement acceptable. Si le gain dépasse la valeur critique, la correction
devient rapide, mais la surdose d'énergie thermique provoque un dépassement de la valeur-cible.
Le contrôleur devra alors corriger à nouveau, à plusieurs reprises, pour se stabiliser
graduellement à la nouvelle consigne.
D'un autre point de vue, cette réponse caractérise un procédé à constante de temps courte
(capacité relativement faible qui réagit vivement à la commande).
Quand le gain devient trop élevé pour un procédé à faible capacité, le système ne parvient pas à
se stabiliser et la variable commandée oscille perpétuellement autour de la consigne.
F I G U R E 2- 9 R É P O N S E S O U S - AM O R T I E L O R S D ’ U N E V AR I AT I O N D E C O N S I G N E
F I G U R E 2- 10 R É P O N S E S O U S - AM O R T I E L O R S D ’ U N E V AR I AT I O N D E L A C H AR G E
F I G U R E 2- 11 O B J E C T I F S D ’ U N S Y S T È M E AS S E R V I
L’erreur maximale peut se définir comme étant le plus grand écart, par rapport à la valeur
désirée, à survenir à la variable commandée lors d’une perturbation quelconque. Grâce à la
valeur de l’erreur maximale, il est possible de déterminer le taux de dépassement. Celui-ci
représente la différence, en pourcentage, entre la valeur maximale de la réponse et la valeur
finale sur une échelle normalisée. On obtient donc cette valeur en déterminant le rapport entre
l’erreur maximale (lors du premier dépassement) et le changement de la mesure (Figure 2-12).
F I G U R E 2- 12 L E T AU X D E D É P AS S E M E N T
Pour ce qui est du temps de rétablissement, c’est le temps compris entre le début d’une
perturbation et le moment où la mesure de la variable commandée se stabilise à l’intérieur d’une
plage de ±5% de sa valeur finale. Cette plage de ±5% implique l’utilisation d’une échelle
normalisée concernant la variation totale de la mesure.
Temps de
rétablissement
105 %
100 %
95 %
0%
F I G U R E 2- 13 L E T E M P S D E R É T AB L I S S E M E N T
Enfin, l’erreur résiduelle est la différence permanente entre la variable commandée et le point
de consigne à la suite de l’atteinte d’un nouveau point d’équilibre pour le système.
Consigne
% Erreur résiduelle
F I G U R E 2- 14 L ’ E R R E U R R É S I D U E L L E
Ouverture
de la vanne
(en %)
Niveau
Réservoir mesuré
(en %)
F I G U R E 2- 15 R É S E R V O I R S I M P L E
On constate que, dans le procédé de la Figure 2-15, le niveau de liquide se stabilise lorsque la
pression, due à la colonne de liquide, est suffisante pour assurer un débit de sortie équivalent au
débit d’entrée. En effet, si la quantité de liquide en entrée augmente, le niveau augmente
rapidement car la différence, entre le débit d’entrée et le débit de la sortie, est grande. Puisque le
niveau monte, le débit de sortie augmente aussi car la hauteur de la colonne de liquide devient de
plus en plus importante. Ce type de procédé est autorégulateur car il ne requiert pas de régulateur
pour maintenir un niveau stable.
En ce qui concerne le test à l’échelon, le régulateur du système asservi doit être mis hors
fonction ou il doit se trouver en mode manuel.
Régulateur
Valeur initiale
Point de Signal de
consigne Commande commande
(SP) Auto
Élément de mesure
Transmetteur Capteur
F I G U R E 2- 16 S Y S T È M E AS S E R V I I N D U S T R I E L E N B O U C L E O U V E R T E
%
100
90
80 Mesure de la variable
commandée
70
60
Signal de commande
50
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G U R E 2- 17 R É P O N S E À L ’ É C H E L O N
Le gain de procédé est une information très importante car il permet de déterminer la sensibilité
du système asservi en réponse au signal de commande.
Dans un procédé de régulation de niveau, le gain de procédé est influencé par la densité des
liquides en présence. En effet, la hauteur de la colonne de liquide, qui est nécessaire pour assurer
un débit de sortie équivalent au débit d’entrée, sera très différente selon que le liquide est léger
ou lourd.
Donc, le gain de procédé nous renseigne sur la valeur avec laquelle le procédé réagit à une
perturbation.
La constante de temps (τ ou tau) du procédé permet de déterminer la rapidité avec laquelle le
système aurait atteint le prochain état stable (la valeur finale pour une variation du signal de
commande donnée) et ce, en conservant la vitesse initiale.
En réalité, le temps nécessaire pour atteindre la valeur finale est plus élevé puisque le rythme
n’est pas maintenu; il est plutôt réduit graduellement.
Le tau est un paramètre important lorsque le système réagit à une perturbation. En effet, la
vitesse de réaction du système est d’abord dictée par la constante de temps. Si des perturbations
continuelles sont présentes, le procédé débute sans cesse un nouveau régime transitoire dont la
pente est proportionnelle au tau.
Dans un procédé de régulation de niveau, la modification du diamètre du réservoir influence
directement la constante de temps et ce, sans changer le gain de procédé. Le gain est inchangé
car il est fonction de la hauteur de la colonne de liquide (ou de sa densité). Par contre, la
constante de temps est grandement affectée car la quantité de liquide nécessaire varie en fonction
de la capacité du réservoir.
Sommes toutes, il est plus usuel de définir la constante de temps comme étant le temps
nécessaire pour atteindre 63,2% du changement total (voir Figure 2-18).
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
60
50
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
1t 2t 3t
F I G U R E 2- 18 L A C O N S T AN T E D E T E M P S τ ( T A U )
Le temps de délai est le retard que l’on observe entre le moment où un signal est appliqué au
procédé (une variation du signal de commande ou une perturbation) et le moment où on observe
une réaction sur la variable mesurée. Un temps de délai pur ne fait que retarder le signal et ce,
sans l’altérer.
Le temps de délai est la conséquence directe du retard reliée au transport de matériel ou
d’énergie. Par contre, ce type de délai est très nuisible car il retarde l’information et qu’il est
alors impossible d’anticiper les réactions du procédé.
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
63,2%
60
50
Variation de la
mesure
40
30
20
10
2%
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
td t
t63,2%
F I G U R E 2- 19 M E S U R E D E S C AR AC T É R I S T I Q U E S D U P R O C É D É
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
60
50
Variation de la
mesure
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
td t
F I G U R E 2- 20 M E S U R E D E S C AR AC T É R I S T I Q U E S D U P R O C É D É
Pour ce qui est de l'hystérésis, c’est une caractéristique souvent engendrée par un jeu
mécanique, ou un frottement excessif, qui est généralement présent dans l’élément final de
commande (vanne pneumatique).
Il est très aisé de vérifier si un procédé possède de l’hystérésis ou non. Il suffit d’effectuer la
réponse à l’échelon et de vérifier si le procédé retourne, une fois le test complété, à la valeur
initiale. Si tel n’est pas le cas, nous sommes en présence d’un procédé qui possède de
l’hystérésis.
L’hystérésis est très indésirable car elle perturbe le procédé en causant des oscillations, en
augmentant le temps de délai et en détériorant la régulation. La Figure 2-21 illustre un procédé
doté de cette caractéristique.
%
100
90
80
70
60
Signal de commande
50
40
30 Mesure de la variable
commandée
20
10
Hystérésis
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G U R E 2- 21 R É P O N S E D ’ U N P R O C É D É AV E C H Y S T É R É S I S
% Emballement Intégrateur
100
Autorégulateur
90
80
70
60
50
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
td t
F I G U R E 2- 22 T Y P E S D E P R O C É D É
2.6 Exercices
Question #1 -
En vous référant au test à l’échelon de la Figure 2-23, utiliser la méthode de la pente maximale
pour compléter le Tableau 1.
TABLEAU 1
Paramètres la pente maximale
temps de délai
constante de temps
gain de procédé
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
60
Signal de
50
commande
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G U R E 2- 23 T E S T À L ’ É C H E L O N
Question #2 -
En vous référant à la Figure 2-24, déterminer l’erreur résiduelle suite à la variation de la charge.
%
100
Charge du procédé
90
80
70
60
50 Mesure de la variable
commandée
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G U R E 2- 24 V AR I AT I O N D E C H AR G E
COURS 15A
Contrôleurs
Résumé de Théorie
Deuxième Année
Programme de Formation des Techniciens
Spécialisés en Électronique
RÉDACTION
Stéphane Nicol, Jacques Tremblay et Michel Rouleau
RÉVISION TECHNIQUE
Michel Rouleau
RÉVISION LINGUISTIQUE
François Gaudreau
F I G U R E 3- 1C O M M AN D E D E T E M P É R AT U R E M AN U E L L E .
F I G U R E 3- 2 S E R V O M É C AN I S M E D E V I T E S S E
F I G U R E 3- 3S E R V O M É C AN I S M E D E P O S I T I O N N E M E N T .
F I G U R E 3- 4S Y S T È M E D E C O M M AN D E P N E U M AT I Q U E D U N I V E AU D AN S U N R É S E R V O I R .
F I G U R E 3- 5R É G U L AT E U R D E D É B I T
La détection du débit se fait de la façon suivante. La présence d'un orifice dans la canalisation
provoque une différence de pression, en référence avec la pression atmosphérique, de part et
d'autre de ce dernier. Un montage constitué de deux diaphragmes convertit cette différence de
pression en une force qui s'exerce sur le bout inférieur d'un levier. Le déplacement du levier, par
rapport à un pivot, est capté par un détecteur de position situé sur le bout supérieur. Avec le
signal résultant de cette détection, l'amplificateur commande un transducteur de force
électromagnétique qui vient contrebalancer la force due à la différence de pression. Il s'agit donc,
ici, d'un petit système local en boucle fermée qui s'efforce de garder le levier dans sa position
centrale. La force nécessaire pour y parvenir est proportionnelle à la différence de pression, donc
au débit. Le courant qui commande cette force constitue le signal de mesure; par conséquent,
nous obtenons un système de commande électronique.
Le signal de mesure parvient au contrôleur électronique qui effectue la comparaison avec le
signal de référence et il génère alors le signal de commande. Il est à noter que les signaux de
mesure et de commande sont du type 10-50 mA (dans ce procédé) qui est une autre norme
industrielle pour la commande électronique.
Le signal de commande doit agir sur l'élément final, en l'occurrence la valve de commande.
Celle-ci répondant à un signal pneumatique, il y a lieu d'insérer un convertisseur électro-
pneumatique qui transforme le signal 10-50 mA en signal 3-15 psi. La relation pression de sortie
versus courant d'entrée de ce convertisseur est linéaire.
3.1.5 Échangeur de chaleur
L'échangeur de chaleur tubulaire, qui est illustré à la Figure 3-6, est un appareil qui effectue un
transfert de chaleur d'un fluide chauffant à un fluide chauffé. Cet appareil comporte deux tubes
de diamètres différents, le plus petit étant inséré à l'intérieur de l'autre. Ce dernier contient
généralement de la vapeur, de l'eau chaude, ou de l'huile chaude qui sert d'élément chauffant
pour le liquide circulant à l'intérieur du petit tube. La température du liquide chauffé est mesurée
à la sortie de l'échangeur et comparée à la valeur de consigne par un contrôleur électronique. Ce
dernier vient alors commander le débit du fluide chauffant, ce qui affecte la quantité de chaleur
transférée de celui-ci au fluide chauffé.
F I G U R E 3- 6 E C H AN G E U R D E C H AL E U R .
Par exemple, lorsque le débit du liquide chauffé augmente, ou que sa température à l'entrée de
l'échangeur baisse, le taux actuel de chaleur transférée au liquide devient insuffisant et la
température de sortie baisse de façon sensible. Le contrôleur doit alors augmenter le débit du
fluide chauffant pour élever le taux de transfert de chaleur et ramener la température de sortie au
point de consigne.
Dans ce système, l'utilisation d'un contrôleur électronique et d'une valve pneumatique, comme
élément final, rend encore nécessaire la présence d'un convertisseur électro-pneumatique. Par
ailleurs, la variable manipulée est donc le débit du fluide chauffant et non sa température. Cette
température, quant à elle, est régulée par un autre système.
L'échangeur de chaleur est utilisé par exemple dans la pasteurisation du lait, procédé qui requiert
un chauffage du liquide.
FY FC
1 1
FE FT FV
1 1 1
F I G U R E 3- 7 E X E M P L E D ’ U T I L I S AT I O N D E L A N O R M E ISA P O U R U N R É G U L AT E U R D E D É B I T
FV
101
F I G U R E 3- 8 V AL V E D E D É B I T À C O M M AN D E P N E U M AT I Q U E
La seconde lettre indique la fonction de l’élément. Si nous désirons identifier un régulateur, nous
utilisons, comme seconde lettre, le C - « controller ».
Lorsque la lettre Y est utilisée en seconde place (Figure 3-9), elle indique une fonction de
conversion et de calcul. Une abréviation ou un symbole est inscrit à l’extérieur de la bulle afin de
préciser cette fonction. Le Tableau 3-1 illustre les principales abréviations des fonctions de
calcul et de conversion.
FY
1
F I G U R E 3- 9 A P P AR E I L E X T R AC T E U R D E R AC I N E C AR R É E P O U R U N E B O U C L E D E D É B I T
T AB L E AU 3- 1 P R I N C I P AL E S AB R É V I AT I O N S D E C AL C U L E T D E
CONVERSION
Abréviation Fonction
I/P convertisseur courant à pression
P/I convertisseur pression à courant
∑, + sommation
∆ différence
X multiplication
√ extracteur de la racine carrée
f(x) caractérisation
REV fonction inverse
Quant à la troisième lettre (qui est facultative), elle représente la fonction du signal de sortie de
l’élément. Si nous désirons identifer un commutateur de surpression, la troisième lettre sera S -
« switch ».
De plus, il est possible d’utiliser deux lettres pour représenter deux fonctions dans la même
étiquette. Toutefois, une étiquette ne peut jamais comporter plus de quatre lettres représentant la
variable commandée ainsi que les fonctions de l’appareil; si le nombre de fonctions est plus
élevé, il suffit alors d’ajouter des bulles supplémentaires disposées tout près les unes contre les
autres.
T AB L E AU 3- 2 L E T T R E S L E S P L U S U T I L I S É E S D AN S L A N O R M E ISA
Première lettre Deuxième lettre Troisième lettre
(Variable commandée) (Fonction de l’instrument) (Fonction de la sortie)
A Analyse Alarme
B Brûleur Choix de l’utilisateur Choix de l’utilisateur
C Conductivité électrique Régulation ou contrôle
D Densité ou différentiel
E Tension Élément primaire
F Débit - « flow » ou rapport
H Commande manuelle - « hand » Haute - « high »
I Courant Indicateur
L Niveau - « level » Lumière Basse - « low »
M Humidité - « moisture » Intermédiaire
O Choix de l’utilisateur Choix de l’utilisateur Choix de l’utilisateur
P Pression - « pressure » Point de test
R Radioactivité Enregistreur - « recorder »
S Vitesse - « speed » Sécurité Commutateur - « switch »
T Température Transmetteur
V Viscosité Vanne - « valve »
Y Choix de l’utilisateur Fonction de conversion et de calcul Calculateur ou relais
De plus, les lettres sont suivies de la numérotation qui représente chaque boucle de régulation. Si
des appareils ne sont pas dans une boucle de régulation, ils portent alors un numéro différent.
Sommes toutes, les symboles relatifs à une même variable commandée portent le même numéro.
3.2.2 La représentation de l'emplacement
Toutes les bulles, qui représentent des appareils, sont codées en relation avec l’emplacement
physique de l’appareil concerné.
F I G U R E 3- 10 R E P R É S E N T AT I O N D E S AP P AR E I L S S E L O N L E U R E M P L AC E M E N T
Lorsqu’il est nécessaire de symboliser une séquence programmée (comme dans un automate
programmable) ou câblée, on remplace la bulle par un losange. Aussi, on inscrit, à l’intérieur du
losange, le numéro de la boucle ainsi qu’un renvoi au plan de la séquence.
Par contre, si la fonction est réalisée par un appareil autonome et que l’information est présentée
sur un écran, les bulles ou les losanges sont entourés d’un carré. Celui-ci indique alors que
l’affichage est partagée entre plusieurs fonctions et que les informations ne peuvent pas être
toutes consultées simultanément.
Conduites d’alimentaion ou de
raccordement au procédé
Signal électrique
ou
Signal pneumatique
Signal hydraulique
Conduit capillaire
Signal électromagnétique ou
ultrasonique
Liaisons informatisées
Liaison mécanique
F I G U R E 3- 11 L I G N E S D E L I AI S O N
Enfin, les alimentations ne sont dessinées que sur les diagrammes de raccordement et les
abréviations du Tableau 3-3 sont à utiliser.
T AB L E AU 3- 3 L E S AL I M E N T AT I O N S
Abréviation Alimentation - « supply »
AS air
ES électrique
GS gaz
HS hydraulique
NS azote
SS vapeur - « steam »
WS eau - « water »
Échangeur de
Convoyeur chaleur
F I G U R E 3- 12 E X E M P L E S D E S Y M B O L E S G R AP H I Q U E S
Tout d’abord, analysons le procédé de niveau dont le schéma de principe est fourni à la Figure 3-
13.
On remarque qu’une conduite d’alimentation sous pression alimente un réservoir. Puisqu’on
tente de réguler le niveau, on manipule donc le débit d’eau qui entre dans le réservoir en
modifiant l’ouverture de la valve pneumatique.
I/P
A.S.
LY
20 PSI
LT LR
F I G U R E 3- 13 S C H É M A D E P R I N C I P E D ’ U N P R O C É D É D E N I V E AU
Dans un tel procédé, le niveau tend à se stabiliser de par lui-même et ce, sans l’aide d’un
régulateur. En effet, lorsque le débit d’entrée est équivalent au débit de sortie, le niveau d’eau
devient alors stable. Le débit de sortie étant directement relié à la hauteur de la colonne du
liquide, tout augmentation du niveau d’eau tend à augmenter le débit de sortie. Donc, ce procédé
peut être qualifié d’auto-régulateur.
L’analyse du schéma de principe nous renseigne sur la variable commandée. En effet, puisque la
première lettre des étiquettes est L - « level », c’est bien le niveau du liquide du bassin que l’on
veut réguler. Aussi, on constate que l’on enregistre les variations de niveau grâce à un
enregistreur (la bulle LR) qui reçoit la mesure de la variable commandée.
Pour ce qui est du procédé de pression (Figure 3-14), il se caractérise par la manipulation du
débit du fluide afin de réguler la pression. En effet, tous les éléments de la boucle de régulation
possède une étiquette indiquant que la pression est la variable commandée (la première lettre est
P - « pressure »).
Le convertisseur courant /pression (la bulle PY - I/P-) est l’élément qui permet le transfert d’une
commande électrique, qui est de 4 à 20mA, à une commande pneumatique de 3 à 15 psi. Cette
conversion est essentielle car l’élément final de commande est une valve pneumatique et le
signal de commande est électrique et non pneumatique.
Aussi, un tel procédé réagit rapidement; c’est pourquoi le système de commande doit également
réagir très promptement.
PI P2
A.S.
PT
100 PSI
V-1
I/P
PR
PY
Réservoir
4-20 mA
V-2
V-4
V-3 V-5
F I G U R E 3- 14 S C H É M A D E P R I N C I P E D ’ U N P R O C É D É D E P R E S S I O N
Quant au procédé de température (Figure 3-15), il est caractérisé par un comportement très lent.
Le temps nécessaire, pour atteindre la stabilité à la suite d’un changement quelconque, est
souvent de l’ordre des dizaines de minutes. Dans ce procédé, on régule la température du four en
manipulant la puissance fournie à l’élément chauffant.
Par ailleurs, il est possible de constater que deux éléments primaires de mesure soient installés
dans ce procédé:
• un thermocouple;
• un RTD.
Aussi, l’ensemble des signaux sont de nature électrique, ce qui permet l’utilisation des lignes
pointillées pour les liaisons des symboles.
TT TE TE TT
A A TC RTD B B
FOUR
TR
Générateur
TY
d'étalonnage
F I G U R E 3- 15 S C H É M A D E P R I N C I P E D ’ U N P R O C É D É D E T E M P É R AT U R E
Pour le procédé de débit (Figure 3-16), il est à remarquer que ce type de procédé est très
fréquemment rencontré en industrie.
Un procédé, où le débit est régulé, réagit aussi très rapidement aux multiples perturbations qui
peuvent lui faire perdre son état d’équilibre.
M FT FR
manuel
F I G U R E 3- 16 S C H É M A D E P R I N C I P E D ’ U N P R O C É D É D E D É B I T
Lors de l’analyse du schéma de principe, on constate que l’élément primaire de mesure (le
capteur) est un venturi. En effet, la mesure de pression différentielle que l’on obtient (avec l’aide
du transmetteur de pression) est fonction du débit à l’intérieur de la canalisation. Aussi, il est à
noter que les symboles utilisent la lettre F- « flow », ce qui est l’indication que le débit est la
variable commandée.
Vapeur
Capteur de température
Détecteur de
température élevée Capteur de
pression absolue
F I G U R E 3- 17 P R O C É D É D E R É G U L AT I O N D E T E M P É R AT U R E
La boucle de régulation de température (boucle externe) est réalisée par deux boucles (interne et
externe) reliées en cascade. C’est donc un système multi-variable.
La température interne du réservoir est obtenue via un thermocouple. Ce dernier est directement
relié au régulateur PID #1. La sortie de ce régulateur doit commander le débit de vapeur grâce à
l’action de la valve #1. Si on désire avoir une régulation stable et performante, il faut s’assurer
que le débit de vapeur réel corresponde bien à ce qui est demandé par le régulateur PID. Ce
résultat est assuré par une deuxième boucle placée en cascade (boucle interne). Ce deuxième
régulateur PID contrôle le débit de vapeur grâce à un débitmètre placé sur le retour du serpentin.
Le régulateur PID utilisé est du type numérique programmable, il offre de nombreuses
possibilités dont celle du contrôle en cascade utilisée dans le présent procédé. Sur ce régulateur
PID, seules la consigne, la température du procédé et la commande de la valve sont affichées sur
le régulateur.
Les deux régulateurs PID (boucles interne et externe) sont inclus dans le programme du
régulateur #1.
FCV
2
LIH
2
LSA
FCV 2
1
TR
I/P 1
FY
1 TT
1
I/P
FY
2
LSA
2
FE FT
1 1
PT LC
FC FY 2
2
1 1
TSA LIH LIL
1 1 2 LR
2
F I G U R E 3- 18 R E P R É S E N T AT I O N C O M P L È T E D U P R O C É D É S U I V AN T L A N O R M E ISA
F I G U R E 3- 19 R E S T R I C T I O N
où :
• D est le débit
• ∆P est la différence de pression sur la plaque orifice
• K est la constante de proportionnalité
F I G U R E 3- 20 C AP T E U R D E P R E S S I O N D I F F É R E N T I E L L E
F I G U R E 3- 21 F O N C T I O N M AT H É M AT I Q U E
F I G U R E 3- 22 C O N V E R T I S S E U R C O U R AN T / P R E S S I O N
F I G U R E 3- 23 V AN N E P N E U M AT I Q U E
F I G U R E 3- 24D É T E C T E U R D E T E M P É R AT U R E
F I G U R E 3- 25 I N D I C AT E U R L U M I N E U X
F I G U R E 3- 26 E N R E G I S T R E U R
F I G U R E 3- 27R É G U L AT E U R
Ainsi, lorsque nous effectuons le choix d’un régulateur à implanter dans une boucle de
régulation industrielle, il est nécessaire de bien vérifier certains critères fondamentaux
concernant les régulateurs. Voici les principaux critères de sélection d’un régulateur:
• l’alimentation;
• la grandeur de la mesure;
• les types de sorties;
• le mode de régulation privilégié;
• le type de procédé où sera implanté le régulateur.
Pour les signaux de sortie, ils sont pneumatiques et normalisés. L’étendue de mesure est de 20 à
100 kPa (3 à 15 PSI).
Quant aux signaux d’entrées, ils peuvent être de deux sources:
• signal pneumatique standard;
• signal provenant du capteur lui-même.
F I G U R E 3- 28 L E R É G U L AT E U R P N E U M AT I Q U E
S O U R C E : I N S T R U M E N T A T I O N E T A U T O M A T I O N , A. B S A T A
Poul les entrées, elles sont normalisées et sont habituellement de deux types:
• entrée en tension,
• entrée en courant.
Dans le second cas, le courant est converti en tension en traversant une résistance d’entrées.
L’étendue de mesure est de 1 à 5 Volts pour les entrées de tension et de 4 à 20 mA pour les
entrées de courant. De plus, certains régulateurs peuvent recevoir d’autre types de signaux qui
doivent être forcément convertie en tension à l’interne.
Les signaux de sortie sont habituellement en courant normalisé: de 4 à 20 mA.
Les régulateurs électroniques permettent le contrôle de procédé par TOR ou par actions
proportionnelles (P, PI et PID).
De plus, de par leur structure et l’absence de pièces mobiles, ils ont une meilleure précision, une
meilleure reproductibilité ainsi qu’une meilleure fiabilité que les régulateurs pneumatiques.
F I G U R E 3- 29 L E R É G U L AT E U R AN AL O G I Q U E
S O U R C E : I N S T R U M E N T A T I O N E T A U T O M A T I O N , A. B S A T A
F I G U R E 3- 30 E X E M P L E D ’ U N R É G U L AT E U R N U M É R I Q U E
S O U R C E : I N S T R U M E N T A T I O N E T A U T O M A T I O N , A. B S A T A
F I G U R E 3- 31 I N F O R M AT I O N S S U R L ’ AL I M E N T AT I O N D U R É G U L AT E U R
S O U C E : DO C U M E N TATI O N TE C H N I Q U E D U F AB R I C AN T
F I G U R E 3- 32 I N F O R M AT I O N S S U R L E S E N T R É E S
S O U C E : DO C U M E N TATI O N TE C H N I Q U E D U F AB R I C AN T
F I G U R E 3- 33 I N F O R M AT I O N S S U R L E S S O R T I E S
S O U C E : DO C U M E N TATI O N TE C H N I Q U E D U F AB R I C AN T
3.4 Exercices
Question #1 -
En vous référant à la Figure 3-34, déterminez les informations suivantes concernant l’élément
LIC 131-9.
a) que signifient les lettres LIC?
b) quel est l’emplacement de cet instrument?
c) quel est le type de signal qu’il reçoit?
F I G U R E 3- 34 S C H É M A D ’ U N S Y S T È M E I N F O R M AT I S É D E R É G U L AT I O N D E N I V E AU E N C AS C AD E
Question #2 -
Que représente l’élément FE 131-2 dans la Figure 3-34?
Question #3 -
Quels sont les principaux avantages du régulateur numérique versus le régulateur pneumatique ?