Grafcet API
Grafcet API
Grafcet API
CHAPITRE 1 : LE GRAFCET
I- conventions et règles :
Des ETAPES
Auxquelles sont associées des
actions 2
Des TRANSITIONS
Auxquelles sont associées des réceptivités
(conditions d’évolutions) Réceptivité
Page 01
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
2 Pousser la pièce 2 Y+
3 Déplacer le pièce 3 KM
Le GRAFCET de 1er niveau permet une description qui présume ni des choix
technologiques de la partie opérative (capteur, pré-actionneurs, actionneurs), ni de
la partie commande. C’est un outil de dialogue entre l’utilisateur et le concepteur.
I-3 transition :
Etats de capteurs.
Page 02
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
5 7 11
T < 300°C C=10 d
6 8 12
Les liaisons indiquent les voies d'évolution du GRAFCET. Dans le cas général, les
liaisons qui se font du haut vers le bas ne comportent pas de flèches. Dans les autres
cas, il faut utiliser des flèches.
La normalisation
France NF C03-190 (juin 82)
INTERNATIONAL CEI 848 (Décembre 88)
10
Page 03
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
Une transition est validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes sont
actives. Le franchissement ne peut produire :
Que lorsque cette transition est validée
Et que la réceptivité associée est vraie
5 5
r=0 ou 1 r=0
6 6
5 5
r= 1 r
6 6
Franchissable Franchie
Page 04
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
4 11
h.X11 h.X4
5 12
Une action est dite continue lorsque la durée de cette action correspond à la
durée d’activation de l’étape. Plusieurs actions continues peuvent être associées à
une même étape.
10 ROTATION DGV
fh
Page 05
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
15 S MOTEUR 15 MOTEUR
a a
16 16 MOTEUR
b b
17 R MOTEUR 17
c c
Pour maintenir une étape active et ses actions associées pendant un certain
temps (t= 15S), il suffit d’utiliser le signal binaire de sortie de l’opérateur à retard
comme réceptivité.
15 MALAXAGE
15 S / X10
16 VIDANGE
Page 06
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
L’action peut être retardée, c’est à dire que la condition d’assignation n’est
vraie qu’après une durée D depuis l’activation de l’étape. Comme elle peut être
limitée dans le temps, C’est à dire que la condition d’assignation n’est vraie que
pendant une durée L depuis l’activation de l’étape.
L’action VERIN A est retardée de 5 secondes et l’action REMPLISSAGE est
limitée à 8 secondes à partir de l’activation de l’étape 12.
15 D VERIN A D=5s
L REMPLISSAGE
L=8s
16
Exemple :
DE
Vérin poinçon
MO
Capteur C1
Capteur C2
Plateau C3 C4
RO
Page 07
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
Page 08
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
1 ATTENTE 1
Conditions initiales et
C1.C4.DCY
départ cycle
2 RTATION PLATEAU 2 RO
Rotation terminée C3
3 DESCENTE POINCON 3 DE
Poinçon en bas C2
4 MONTEE POINCON 4 MO
Poinçon en haut C1
Page 09
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
APRES
AVANT
21 21
AVANT APRES
Un saut d’étape permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions
associées à ces étapes deviennent inutiles (ex: perçage avec ou sans débourrage).
Un renvoi de séquence permet d’effectuer plusieurs fois une même séquence
tant qu’une condition n’est pas réalisée (ex : remplissage d’un produit).
L’exemple suivant résume les principes de saut d’étapes et de renvoi de séquence.
Page 10
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
15
b Renvoi de
a séquence
16 18
Saut d’étape
e c d
17 19
h
f
g
20
II-3-1 divergence en ET :
Deux ou plusieurs
12
12 séquences peuvent être
simultanément activées
a=1 a
à partir de la même
transition.
Les deux traits parallèles 13.1
13.1 13.2 13.2
mettent en évidence
l’activation simultanée
des étapes 13.1 et 13.2 à
AVANT partir de la réceptivité APRES
a=1, lorsque l’étape 12
est active.
Page 11
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
II-3-2 convergence en ET :
La convergence (ou
10.1 10.2 10.1 10.2
jonction) entre plusieurs
branches parallèles ne
pourra s’effectuer que
e=1 lorsque toutes les e=1
séquences seront
11 terminées (étapes 10.1 et 11
10.2 actives) et la
AVANT réceptivité commune APRET
vraie (e=1).
1.1
15
x
(1) a
1.2
M1 y
(2) b
1.3
16 Z
c 1.4
Page 11
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
Exemple :
Vérin 3 Vérin 4
Vérin 1
Vérin 2
Page 13
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
Une fois les trois actions terminées. Le système ordonne la rotation du plateau
et le système recommence le même cycle jusqu’à l’arrêt.
Une fois le poinçon revenu en position haute, attente d’un nouveau « départ
cycle ».
0 Repos
1 Rotation.plt
Rotation terminée
Poste vide
5 Alim
8 7 6
Arrêt Arrêt
Page 14
[Chapitre 1] [LE GRAFCET]
Page 15
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Afin de respecter les règles d’évolution du GRAFCET, chaque étape peut être
matérialisée par une mémoire du type marche prioritaire possédant une structure de la
forme :
Page 16
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Encl : X4.C1
1 X1
RAZ : X2
C1.C4.DCY
Encl : X1.C1.C4.DCY
2 RO X2
RAZ : X3
C3
Encl : X2.C3
3 DE X3
RAZ : X4
C2
Encl : X3.C2
4 MO X4
RAZ : X1
C1
X1
X4 C1
ETAPE 1
X2 X1
X2
X1 C1 C4 DCY
ETAPE 2
X3 X2
X3
X2 C3
ETAPE 3
X4 X3
Page 17
[Chapitre 2] [La programmation des API]
X4
X4 C2
ETAPE 4
X2 X1
X2 ROTATION
RO
X3
DE DESCENTE
X4
MO MONTEE
Nous remarquons sur le schéma précédent qu’à la mise sous tension, toutes les
mémoires se trouvant ici à l’état repos, aucune évolution n’est possible.
Il est donc impératif d’initialiser la séquence en venant enclencher la mémoire X1
matérialisant l’étape initiale de notre GRAFCET. Ceci est obtenu :
Init
X1
X4 C1
ETAPE 1
X2 X1
Page 18
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Soit en testant l’état repos de toutes les mémoires d’étape suivantes, pour
venir alors systématiquement enclencher la mémoire X1 , comme le montre le
schéma suivant :
X2 X3 X4
X1
X4 C1
ETAPE 1
X2 X1
Les langages de programmation des API sont de natures diverses étant donné la
diversité, des utilisateurs pouvant les utiliser.
Le langage des API d’origine américaine utilise le symbolisme classique des schémas
à relais accompagné de blocs graphiques préprogrammés pour réaliser des fonctions
d’automatisme (calculs, temporisation, compteur,…..).
C'est une suite de réseaux qui seront parcourus séquentiellement. Les entrées sont
représentées par des interrupteurs -| |- ou -|/|- si entrée inversée, les sorties par des
bobines -( )- ou des bascules -(S)- -(R)-.Il y a également d’autre opérations :
l'inverseur -|NOT|-,
l'attente d'un front montant -(P)- ou descendant -(N)-.
Les sorties sont obligatoirement à droite du réseau On doit évidemment identifier nos E/S,
soit directement par leur code (Ia.b / Qa.b), ou avec leur libellé en clair défini dans la table
des mnémoniques.
On relie les éléments en série pour la fonction ET, en parallèle pour le OU. On peut utiliser
des bits internes (peuvent servir en bobines et interrupteurs), comme on utilise dans une
calculatrice une mémoire pour stocker un résultat intermédiaire (Ma.b). On peut aussi
introduire des éléments plus complexes, en particulier les opérations sur bits comme par
exemple une bascule SR (priorité déclenchement), RS (priorité enclenchement), POS et
Page 19
[Chapitre 2] [La programmation des API]
NEG pour la détection de fronts... on trouvera d'autres fonctions utiles, les compteurs, les
temporisateurs et le registre à décalage.
On peut également utiliser des fonctions plus complexes (calculs sur mots par exemple)
Par exemple, pour adresser la 5ème entrée du DCY en partant de la gauche, on définit
l’adresse suivante :
Page 20
[Chapitre 2] [La programmation des API]
de bit. Les adresses d’octet et de bit sont toujours séparées par un point.
Exemple:
Initialisation système
X4 .C1
X2 .X1
X1.C1.C4.DCY
X3 .X2
Page 21
[Chapitre 2] [La programmation des API]
L’étape 3 :
X2 .C3
X4 .X3
L’étape 4 :
X4 .C2
X2 .X1
Page 22
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Le programme peut étre simplifier si en utilisant les bobines Set/ Reset ou les bascules SR ou
RS et en tenant compte des cinq régles du GRAFCET.
Activation de l’étape 1 et
désactivation de l’étape 4
Activation de l’étape 2 et
désactivation de l’étape 1
Page 23
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Activation de l’étape 3 et
désactivation de l’étape 2
Activation de l’étape 4 et
désactivation de l’étape 3
Les opérations logiques servent à définir des conditions pour l'activation d'une sortie.
Elles peuvent être créées dans le programme de l'API dans les langages de
programmation Schéma des circuits LADER (LD) ou Logigramme (LOG).
Il existe de nombreuses opérations logiques pouvant être mises en œuvre dans des
programmes API.
L'opération ET et l'opération OU, ainsi que la NEGATION d'une entrée sont les opérations les
plus fréquemment utilisées et seront expliquées ici à l'appui d'un exemple.
II-2-1 Opération ET
Une lampe doit s’allumer quand les deux interrupteurs sont fermés simultanément.
Page 24
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Schéma :
S1 S2
24V
P1
M
Explication :
Câblage de l’API :
Pour appliquer cette opération au programme de l’API, les deux commutateurs doivent
être connectés aux entrées de l’API. Ici, S1 est relié à l’entrée I 0.0 et S2 à l’entrée I 0.1.
De plus, la lampe P1 doit être connectée à une sortie, par exemple Q 0.0.
24V
Interrupteur S1
%I 0.0
Entrées 24V
Interrupteur S2
%I 0.1
M La Lampe P1 doit
API
Sorties s’allumer quand les
%Q 0.0 deux interrupteurs
S1 et S2 sont
fermés.
Dans le logigramme LOG, l’opérateur ET est programmé par le symbole ci-dessous et est
représenté de la manière suivante :
Page 25
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Entrées de
l'opération ET.
Il est possible de
prévoir plus de Sortie
deux entrées. concernée par
l'affectation.
%I 0.0 %Q 0.0
&
%I 0.1 =
Affectation des
Représentation
résultats de
graphique de
l'opération
l'opération logique ET.
logique.
II-2-2 Opération OU
Une lampe doit s’allumer si au moins un des deux interrupteurs est fermé.
Schéma :
S1
24V
S2
24V
P1
Explication :
Page 26
[Chapitre 2] [La programmation des API]
Câblage de l’API :
Pour appliquer cette opération au programme de l’API, les deux commutateurs doivent
être connectés aux entrées de l’API. Ici, S1 est relié à l’entrée E 0.0 et S2 à l’entrée E 0.1.
De plus, la lampe P1 doit être connectée à une sortie, par exemple A 0.0.
24V
Interrupteur S1
%I 0.0
Entrées 24V
Interrupteur S2
%I 0.1
M La lampe P1 doit
Sorties s’allumer quand
API
%Q 0.0 l'interrupteur S1 ou
l'interrupteur S2 est
fermé.
Dans le logigramme LOG, l’opérateur OU est programmé par le symbole ci-dessous et est
représenté de la manière suivante :
Entrées de l'opération
OU. Sortie concernée par
Il est possible de prévoir l'affectation.
plus de deux entrées.
%I 0.0 %Q 0.0
>
%I 0.1
=
Représentation Affectation des résultats
graphique de de l'opération logique.
l’opération logique OU.
Page 27
[Chapitre 2] [La programmation des API]
II-2-3 Négation
Il est souvent nécessaire dans les opérations logiques d'interroger l'état d'un contact pour
savoir : dans le cas d'un contact à fermeture si celui-ci n'a pas été activé, ou dans le cas
d'un contact à ouverture s'il a été activé, et donc pour savoir si la tension est appliquée à
la sortie ou non.
Ceci peut être réalisé par la programmation d'une négation à l'entrée de l'opération ET ou
OU.
Dans le logigramme LOG, la négation de l’entrée (ou inversion) sur un opérateur ET est
programmé de la façon suivante :
%I 0.0 %Q
& 0.0
%I 0.1 =
Ceci signifie qu’une tension est appliquée à la sortie %Q 0.0 uniquement si %I 0.0 est à 0 et
%I 0.1 est à 1.
Page 28
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.0
0V
Page 29
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Sectionneur
Q0.0
Contacteur
0V
I0.0
Relais
thermique
24V
Moteur
asynchrone
triphasé
Page 30
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.0 Q0.1
0V 0V
I0.1
24V
Page 31
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.1
24V I0.0 Q0.0 Q0.2
0V AO.1
Page 32
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
vitesses est assuré par une consigne fournie par le module de sortie analogique de
l’API.
I0.0
Q0.0
0V
I0.1
Source de pression
Q0.1 0V
I0.2
I0.3
Capteurs magnétiques
0V 0V
Q0.2
Distributeur 3/2
Q0.3
Page 33
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.0 Q0.1 Q0.2 Q0.3 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 Vérin A Vérin B
0 0 0 0 1 0 1 0 RVA ou SVA RVB ou SVB
0 1 0 1 1 0 1 0 RVA RVB
1 0 1 0 0 1 0 1 SVA SVB
1 1 1 1 X X X X Interdit Interdit
Page 34
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
CAPTEURS ANALOGIQUES
Le signal délivré est la traduction exacte de la loi de variation de la grandeur
physique mesurée.
CAPTEURS LOGIQUES
Le signal ne présente que deux niveaux, ou deux états, qui s’affichent par rapport
au franchissement de deux valeurs; ces capteurs du type tout ou rien (TOR) sont
également désignés par détecteurs.
CAPTEURS NUMERIQUES
Le signal est codé au sein même du capteur par une électronique associée; ces
capteurs sont également désignés par codeurs et compteurs.
Les capteurs de position sont des capteurs de contact à action mécanique. Ils
peuvent être équipés d'un galet, d'une tige souple, d'une bille. L'information
donnée par ce type de capteur est de type tout ou rien.
Les détecteurs opèrent à distance, sans contact avec l’objet dont ils contrôlent la
position (depuis 1 mm à quelques mètres). Un détecteur de proximité interrompt ou
établit un circuit électrique en fonction de la présence ou de la non-présence d’un
objet dans sa zone sensible. Dans tous ces détecteurs la présence de l’objet à
détecter dans la zone sensible modifie une grandeur physique:
Page 35
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Ces capteurs servent à la détection sans contact de la position du piston des vérins
spéciaux. Le relais se ferme à l’approche d’un champ magnétique (aimant
permanent sur le piston du vérin) et transmet un signal électrique.
Page 36
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
La présence d’un objet métallique dans ce champ crée des courants induits et
provoquent l’arrêt des oscillations. Un circuit de communication met en forme cette
information. Selon les modèles, les distances de détection vont de quelques
millimètres à quelques centimètres.
Leur usage est uniquement réservé à la détection d’éléments métalliques.
Dans le cas du détecteur capacitif l’objet à détecter fait varier par sa position
la capacité d’un condensateur formé par la face sensible du détecteur.
Ses caractéristiques lui permettent de détecter tout objet même si celui-ci n’est pas
métallique.
Avec un réglage précis, il est possible de détecter un objet à travers une paroi
mince et non métallique (liquide ou pulvérulent, à l’intérieur d’un récipient figure 15).
Page 37
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Le système de proximité
Le système barrage.
Émetteurs et récepteur sont situés dans deux boîtiers séparés. C’est le système qui
autorise les plus longues portées (jusqu’à 30 m). Le faisceau est émis en infrarouge.
Page 38
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Le système reflex
Capteurs résistifs
Capteurs inductifs
Page 39
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Thermocouples
Le principe de la mesure pour ces capteurs est basé sur l’association de deux
fils en métaux de nature différente connectés à leurs deux extrémités.
Un courant circule dans la boucle ainsi formée s’il y a une différence de
température entre les extrémités appelées « jonctions ». On distingue :
la jonction chaude portée à la température Tc
la jonction froide portée à la température Tf
E = a. (Tc – Tf)
Page 40
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Thermo-résistances
Les solutions technologiques utilisées sont orientées vers des matériaux à résistivité
élevée, ce qui conduit à utiliser essentiellement le nickel ou le platine malgré leur
prix élevé.
RT = R0. (1 + a.T)
RT résistance à la température
R0 résistance à la température de 0°C
a coefficient de température du métal
T température du métal en °C
Génératrice tachymètrique
Page 41
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
0 V 0 tr/min
5 V 750 tr/min
10 V 1500 tr/min
Jauge de contrainte
Page 42
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Page 43
[Chapitre 3] [Les actionneurs et les capteurs]
Page 44
ÉNONCÉS DES SUJETS
Page 45
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
DCY AU
Au repos la tète d’usinage est en haut et contrôlée par le capteur S1 ; A l’impulsion sur
DCY (départ cycle) le système effectue le cycle suivant :
Page 46
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Sectionneur
Contacteur
Relais thermique
Moteur B
Page 47
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 48
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
1 1
2 2
3 3
4 4
Page 49
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
La figure suivante représente une station de transfert de pièces d’un tapis d’arrivée
vers un tapis d’évacuation par deux vérins pneumatiques :
La station est composée par :
deux convoyeurs entrainés chacun par un moteur asynchrone triphasé.
deux vérin A et B pour pousser la pièce comme le montre la figure suivante.
quatre capteurs (S2, S3, S4 et S5) pour contrôler les sorties et les recules des tiges des
vérins.
Un capteur S1 pour la détection de présence de pièce.
Un bouton poussoir STOP
Vérin B
Tapis d’arrivée
Vérin A
Tapis d’évacuation
Page 50
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
Fonctionnement :
Initialement le système est au repos :
Les deux vérins sont reculés.
Les deux convoyeurs sont en arrêts.
A la mise sous tension la partie commande démarrage les deux convoyeurs et à l’arrivée
d’une pièce devant le capteur S1 le système effectue le cycle suivant :
Le vérin A pousse la pièce jusqu’à l’action sur S3,
Simultanément la tige du vérin A se recule et la tige du vérin B pousse la pièce
vers le tapis d’évacuation,
A l’action sur le capteur S5 la tige du vérin B se recule,
A l’action sur le capteur S4 le système revient à sont état de repos,
Le système recommence le cycle à chaque présence d’une pièce devant le
capteur S1.
Le bouton poussoir STOP permet d’arrêter le système par remise à zéro de tout le
système.
Sectionneur
Contacteur
Relais thermique
Moteur B
Page 51
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
1-2 Les vérins A et B sont de types double effets et commandé par un distributeur
pneumatique 5/2 on demande de compléter le circuit puissance pour commander le
vérin A par un API :
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 52
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
1 1
2 2
3 3
4 4
Page 53
[SUJET 3] [Machine de coupe]
124 mm Vérin
85 mm
h
Nombre: 100
D b
Page 54
[SUJET 3] [Machine de coupe]
1-2 Le vérin du couteau est de type double effets et commandé par un distributeur
pneumatique 5/2 on demande de compléter le circuit puissance pour commander la
sortie et le recule de la tige par un API :
Page 55
[SUJET 3] [Machine de coupe]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 56
[SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n. D
1 FONCTIONNER CONVOYEUR
COMPTER DISTANCE
Page 57
[SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n. D
1 FONCTIONNER CONVOYEUR
COMPTER DISTANCE
Page 58
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
V2
Poste
Poste de d’évacuation
V3
stockage
P1
Convoyeur C1
V1
Le poste d’aplatisseur figure 1 permet d’écrasé des pièces afin de réduire ses dimensions, il
est composé par :
Page 59
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
Remarque : chaque vérin est contrôlé par deux capteurs magnétiques. Et le bouton
poussoir STOP arrêt la machine et met le systéme en position de repos.
V2
V2
V3
V3
P1
P1
V1
V1
Figure 2a Figure 2b
Page 60
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
Figure 1 Figure 2
I-2 Le convoyeur C1 est entrainé par un moteur asynchrone triphasé et commandé par un
API compléter le schéma de câblage figure 3 et cité le nom de chaque appareil.
……………….
……………….
……………….
……………….
Page 61
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 I1.0 I1.2 COM PE N L
API 10E / 8S
24V DC
Page 62
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
0 0 STOP
STOP
START…… START……
Sa0. Sa0.
1 1
.m .m
2 2
3 3
Page 63
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
Page 64
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Sectionneur
Q0.0
Contacteur
0V
I0.0
Relais thermique
24V
Moteur B
1-2 le moteur T est alimenté par un variateur de vitesse pour Sélectionner les vitesses
GV et PV.
LI1 est une entrée logique du variateur est programmée en GV elle est connecté à une
sortie TOR de l’API (ex Q0.1).
LI2 est une entrée logique du variateur est programmée en PV elle est connecté à une
sortie TOR de l’API (ex Q0.2).
LI3 est une entrée logique du variateur est programmée en GV dans le sens opposé elle
est connecté à une sortie TOR de l’API (ex Q0.3).
Page 65
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Le relais R2A-R2C est programmable par le variateur pour contrôler les surcharges
mécaniques il se ferme en cas de surcharge mécanique, il doit être connecté à une
entrée TOR de l’API (ex I0.1) pour informer l’API.
1-3
La table d’affectation montre comment câbler l’API avec les entrées/sorties.
Page 66
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 67
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
1 Repos 1
2 Descente en GV 2 LI1
Action capteur S2 S2
3 Descente en PV et 3 LI2 et K1
fonctionnement foret
Action capteur S 3 S3
4 Remonté en GV et 4 LI3 et K1
fonctionnement foret
Action capteur S 1 S1
Page 68
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Page 69
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Sortie PV
Sortie GVO
Sortie K1
Sortie GV
Page 70
[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
1-1 les deux convoyeurs sont commandés par les sorties TOR de l’API (ex Q0.0
connecté à K1 et Q0.1 connecté à K2) par rapport à la masse.
Les contacts des relais thermiques est de type NC, il s’ouvre en cas de surcharge
mécanique, sont connectés aux entrées TOR de l’API (ex I0.0 connecté à RT1 et I0.1
connecté à RT2) pour informer l’API.
Sectionneur
Q0.0
Contacteur
0V
I0.0
Relais thermique
24V
Moteur convoyeur 1
1-2 les deux vérins A et B sont commandés par les sorties TOR de l’API (ex Q0.2 et Q0.3
sont réservés pour le vérin A ; Q0.3 et Q0.4 sont réservés pour le vérin B).
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[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
Q0.2 Q0.3
L- L-
1.3 La table d’affectation montre comment câbler l’API avec les entrées/sorties.
les entrées et les sorties sont organisé en 8 Bits.
.
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[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
A- A+ B- B+ K1 K2 L-
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[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
Q0.2 Q0.3
L- L-
1.3 La table d’affectation montre comment câbler l’API avec les entrées/sorties.
les entrées et les sorties sont organisé en 8 Bits.
.
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[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
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[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
II-3 Conversion des sorties des étapes du GRAFCET par le langage LADER..
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[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
1-2 le vérin du couteau est commandé par les sorties TOR de l’API (ex Q0.1 et Q0.2 sont
réservés pour le vérin couteau.
Q0.1 Q0.2
L- L-
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[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
1-3 La table d’affectation montre comment câbler l’API avec les entrées/sorties.
les entrées et les sorties sont organisé en 8 Bits.
.
Nom Type de données Adresse
R2C TOR I0.0
b TOR I0.1
h TOR I0.2
START TOR I0.3
STOP TOR I0.4
Codeur TOR I0.5
LI1 TOR Q0.0
A+ TOR Q0.1
A- TOR Q0.2
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
LI1 A+ A- L-
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[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n. D
1 FONCTIONNER CONVOYEUR
COMPTER DISTANCE
Tôle coupé
3 REMONTE COUTEAU
COMPTER NOMBRE
Couteau remontée.
Compteur 2 ≥ n Couteau remontée. Compteur 2 ≥ n
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[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n . D
1 LI1
3 A-
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[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
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[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
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[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
Commande du convoyeur
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