03 - Escaliers

Chap.
4 : les escaliers Master1

srtuctures en
génie-civil
Chapitre 4 : Les Escaliers
1. Définition :
Les escaliers sont des éléments constitués d’une succession de gradins

et permettant le passage à pied entre les différents niveaux d’un bâtiment.
2. terminologie :
- La volée : la partie d’escalier comportant une suite de marches

égales et située entre deux paliers successifs. Une volée ne doit pas
comporter plus de 20 à 22 marches et pas moins de 3 marches ;
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Chap.4 : les escaliers Master1
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- Le palier : la partie horizontale, arrêtant la suite des marches au

droit d’un étage ou entre deux étages ;
- La cage d’escalier : c’est l’emplacement à l’intérieur duquel se situe
l’escalier ;
- Le jour : la largeur en plan du vide entre deux volées parallèles ;
- La paillasse : la dalle inclinée supportant les marches d’une volée ;
- L’emmarchement : la largeur utile d’une volée. Elle est fonction de la
destination de l’escalier ;
- Le collet : le nom donné au bord limitant l’escalier du coté du jour ;
- La ligne de foulée : la projection en plan du trajet suivi par une
personne empêtrant l’escalier. Si la largeur de l’emmarchement est
inférieure ou égale à 110 cm, la ligne de foulée se trouve au milieu.
Si elle est plus grande, elle se dessine à 50-55 cm du bord intérieur.
3. différents systèmes d’escaliers :
Selon la forme en plan de l’escalier, on distingue :
3.1. Escaliers hélicoïdaux : ce sont des escaliers de secours dans les tours.
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3.2. Escaliers droits :
Ce sont des escaliers à l’intérieur des immeubles.
3.3. Escaliers extérieurs (Perrons) :
Ce sont des escaliers permettant l’accès à un immeuble.
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4. Dimensionnement des escaliers :
4.1. Dimensions de l’emmarchement : elle est fonction de la destination de

l’escalier et du nombre d’utilisateurs. On compte 60 à 65 cm par personne.
- 70 à 90 cm ⇒ escalier de service ;
- 100 cm ⇒ escalier de cave ;
- 100 à 120 cm ⇒ bâtiments d’habitation ;
- 120 à 200 cm ⇒ bâtiments publics (écoles, hôpitaux...)
4.2. Echappée de tête : hauteur libre de passage mesurée à l’aplomb des

marches.
- échappée minimale : 200cm (intérieur d’un logement) ;
- échappée normale : 220 cm (entrée et cage d’escalier) ;
- échappée exceptionnelle : 185cm (cave et grenier).
4.3. Marches et contre marches :
Le rapport entre la hauteur (h) et le giron (g) a une grande importance.

Plus l’escalier est raide plus il est fatiguant à monter. Pour que l’escalier soit utilisable
les girons et les hauteurs doivent se répéter avec un rythme accordé sur le pas d’un
homme moyen (63 à 64 cm).
Rondelet propose la formule suivante : g+2.h = 63 cm ;
Quand à Blondel, il propose : g+2.h = 64 cm.
Exemple : h/g = 18/27cm est bon ;
h/g = 17/29cm est excellent ;
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h/g = 20/25cm est mauvais.
Notons que cette formule de base est insuffisante, car elle permet
théoriquement de construire des escaliers inutilisables. On doit la compléter par une
formule dite : formule de commodité qui s’écrit :
g - h = 12 à 13 cm
L’escalier idéal g/h = 29/17cm, donne : g - h = 29-17 = 12 cm.
4.4. Longueur du palier intermédiaire :
Le calcul de la longueur du palier intermédiaire est basé sur le pas d’un

homme moyen qui est de l’ordre de 63 cm. Alors cette longueur vaut :
L = 1.giron + 1 ou n.pas = g + n.63 cm, avec (n = 1 ou 2 ,)
Exemple : escalier h/g = 17/29 cm
L = 29 + 1.63 = 62 cm (pour un pas) ;
L = 29 + 2.63 = 155 cm (pour deux pas).
Sur le schéma ci-dessous, on remarque que pour n contre marches on

aura (n-1) marches, alors :
L = (n-1).g ⇒ g = ;
H = n.h ⇒ h = .
La formule de Blondel : g + 2.h = +2. = 64, ce qui donne :
64.n2 – n.(64 + 2.H +L) + 2.H = 0
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Cette équation du second degré nous permet de déterminer le nombre de

contre marches(n) et par suite de calculer les dimensions g et h.
4.5. Dimensions des paillasses :
La paillasse est calculée comme une poutre inclinée (voir

ultérieurement) dont la largeur est égale 1,00 m. Elle ne doit pas avoir une flèche
excessive. Pour cela on prend pour l’épaisseur e :
- Bâtiments d’habitation : e ≥ ( ; 10 cm) ;
- Bâtiments accessibles au public : e ≥ ( ; 10 cm).
5. surcharges de calcul :
La surcharge conventionnelle de calcul varie selon la destination de

l’immeuble dont l’escalier fait partie.
- Habitation isolée :…………………..250 kg/m2 ;

- Immeubles collectifs (bureaux, hôpitaux, écoles)…………..400 kg/m2 .
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6. Méthode de calcul des escaliers :
On s’intéresse aux escaliers intérieurs qui sont les escaliers à paillasse,

les escaliers à limon et les escaliers en porte à faux.
6.1. Escaliers à paillasse :
On appelle paillasse, la dalle inclinée supportant les marches. Il existe

de très nombreux types d’escaliers à paillasse : paillasse simple, paillasse avec
un ou deux paliers, volées droites adjacentes, escaliers à paliers orthogonaux,
paillasse à quartier tournant.
6.1.1. Escalier à paillasse simple : c’est le cas d’un escalier de descente de

cave s’appuyant en haut sur le mur de façade et en bas sur une fondation en
gros béton.
Sur le schéma statique la paillasse est sollicitée par une charge p qui peut être
décomposée en :
- Composante perpendiculaire à la paillasse : p.cosα ;

- Composante parallèle à la paillasse : p.sinα.
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La composante qui va fléchir la paillasse de portée réelle l est bien :

p.cosα. La paillasse sera calculée comme une poutre inclinée de portée l et de
section (bxe), ou e : représente l’épaisseur de la paillasse et la largeur b est
prise égale à 1,00 m.
Le moment maximal en travée pour une poutre sur deux appuis simples
est égal à :
M= , mais comme : cosα = ⇒ = ;
Alors : M = . = .
Le calcul du moment revient à utiliser la portée projetée de la paillasse

qui est toujours connue , mais en divisant la charge p par cosα.
Evaluation des charges et surcharges pour un escalier à paillasse simple

(voir schéma ci-dessous) :
- Le poids de la paillasse d’épaisseur e :
( .1,00 m).2500 daN/m3 ;
- Le poids des marches de hauteur h :
( .1,00 m).2200 daN/m3 ;
- La surcharge d’exploitation Q (daN/m2) :

Q.1,00 m
La charge totale uniformément répartie à l’état limite ultime qui agit sur la
poutre (paillasse) sera égale à :
p = 1,35.[( .1,00).2500 +( .1,00).2200] + 1,50 .Q.1,00.
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On prévoit des armatures longitudinales (Ap) principales et des armatures

transversales (Ar ) de répartition. Il n’y a pas lieu de ferrailler les marches.
Exercice N°1 :
Soit un escalier à paillasse simple reposant sur deux appuis simples. On donne
les dimensions des marches ( g = 28 cm, h = 18 cm) et la longueur projetée L =3,50 m. La
surcharge d’exploitation est Q = 250 daN/m2 .
Calculer le ferraillage de cet escalier si on connait son épaisseur e = 16 cm et

donner un dessin d’armatures ? on donne = 25 MPa et = 400 MPa.
Solution
L’angle d’inclinaison de la paillasse est : tgα= = =0,643 ⇒ cos(32,7°)= 0,84
1. Evaluation des charges et surcharges :
- poids propre de la paillasse : ( .1,00).2500= ( .1,00).2500 = 476,2 daN/m ;
- le poids des marches :( .1,00).2200 =( .1,00).2200 = 198 daN/m ;
- la surcharges d’exploitation : Q.1,00 = 250.1,00 = 250 daN/m.
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La charge totale uniformément répartie à l’état limite ultime qui agit sur la poutre
(paillasse) sera égale à :
p = 1,35.[( .1,00).2500 +( .1,00).2200] + 1,50 .Q.1,00.
p = 1,35.[( + ] + 1,50 .250 =1285,2 daN/m.
Le moment maximal en travée pour une poutre sur deux appuis est :
= . = . = 2342,8 daN.m
En supposant avoir des moments résiduels sur les appuis de 0,15. , le moment de
calcul en travée sera égal à : 0,85. , donc : 0,85.23428 = 19914 N.m
2. ferraillage :
La section de calcul est (bxh) = (100x16) cm2, si on prend la hauteur utile d = 14 cm,
alors :
𝜇= = = 0,0715
√ √
β = 0,5 + = 0,5 + = 0,963
Enfin la section d’acier vaut :
= = = 4,22 cm2
Le choix de la section porte sur : 4T12 = 4,52 cm2 /mètre
La section d’armatures de répartition : = . = 1,13 cm2 , soit 4T8/mètre.
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3. Dessin de ferraillage :
6.1.2. Escalier à paillasse à un seul palier :
On peut avoir l’une des trois configurations :
Le mode de calcul est le même que le cas précédent, avec la différence

qu’il y a deux charges à considérer ; l’une pour la paillasse inclinée, l’autre pour
le palier qui peut avoir une épaisseur différente de celle de la paillasse. Le calcul se
fait ensuite pour la portée horizontale et pour une mètre de largeur.
Une précaution à prendre concerne la disposition du ferraillage au

coude du palier dans le cas(2) et au coude de gauche dans le cas (3). Les aciers
longitudinaux inclinés et horizontaux doivent être distincts ; car continus ils
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introduisent une poussée au vide due à leur traction (figure ci-dessous). Rien n’est à
craindre pour le cas (1) car cette poussée est équilibrée par le béton comprimé.
Exercice N°2 :
Considérons un escalier à paillasse à un seul palier sur deux appuis simples en

porte à faux schématisé ci-dessous. On donne l’épaisseur de la paillasse et du palier e = 18
cm, la charge par mètre linéaire transmise par le mur extérieur q est de :350 daN. La charge
d’exploitation est Q = 250 daN/m2 .
Les caractéristiques des matériaux sont : = 25 MPa, = 400 MPa.
1. Dimensionner les marches de l’escalier ?
2. Calculer son ferraillage ?
3. donner un dessin d’armatures ?
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Solution :
1. dimensionnement des marches :
L’équation du second degré : 64.n2 – n.(64 + 2.H +L) + 2.H = 0, nous permet de
déterminer le nombre n des contres marches, connaissant : L = 320 cm et H = = 205 cm.
Alors : 64.n2 – n.(64 + 2.205 + 320) + 2.205 = 0
64.n2 – 794.n + 410 = 0 ⇒ n = on prend un chiffre rond : n = 12
Donc, le giron g = = = 29,09 cm, on prend : 29 cm
La contre marche h = = = 17,08 cm, on prend h = 17 cm.
L’angle d’inclinaison tgα = = = 0,64 ⇒ α = 32,64° et cos(32,64°)= 0,84
Evaluation des charges et surcharges :
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- poids des marches :( .1,00).2200 =( .1,00).2200 = 187 daN/m ;
- poids propre du palier : e.1,00.2500 = 0,18.1,00.2500 = 450 daN/m ;
Alors : la charge qui agit sur la paillasse est : 1,35.(535,7+187)+1,5.250= 1350,6 daN/m ;
Par contre celle qui agit sur le palier = 1,35.450 + 1,5.250 = 982,5 daN/m.
Le schéma statique de l’escalier figure ci-dessous :
Calculons les sollicitations qui agissent sur la poutre :
Moment fléchissant : (méthode des sections)
Les réactions : + = .3,20 + .1,20 + 1,35.q = 1350,6.3,20+982,5.1,20 +

1,35.350 = 5973,4 daN.
∑ = .3,20 – .3,20).(1,6+1,2) + .1,20).0,60 +(1,35.q).1,2 = 0

⇒ 3,20 -(1350,6.3,20).2,8 + (982,5.1,20).0,60+(1,35.350).1,2 = 0 ⇒ = 3015 daN.
M(x) = .x - = 3015.x –
Le moment est maximal au point d’abscisse ou l’effort tranchant est nul :
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= 3015 – 1350,6.x = 0 ⇒ x = 2,23 m.
Le moment maximal : = 3015.2,23 – = 3365,25 daN.m
L’effort tranchant maximal sera égal à la réaction = = 3015 daN.
Le moment sur l’appui B est égal : = -[( .1,20).0,6 + (1,35.q).1,20] = -

[(982,5.1,20).0,6 + (1,35.350).1,20] = - 1274,4 daN.m
2. ferraillage :
En travée : = 3365,25 daN.m.
La section de calcul est (bxh) = (100x18) cm2, si on prend la hauteur utile d ≈ 0,9.h =
0,9.18 = 16 cm, alors :
𝜇= = = 0,0925
√ √
β = 0,5 + = 0,5 + = 0,951
= = = 6,35 cm2
Le choix de la section porte sur : 6T12 = 6,79 cm2 /mètre (e= 16 cm).
Sur appuis : = 1274,4 daN.m
𝜇= = = 0,035
√ √
β = 0,5 + = 0,5 + = 0,0,982
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= = = 2,33 cm2
Le choix de la section porte sur : 4T10 = 3,14 cm2 /mètre (e = 25 cm).
On prend des aciers de répartition = . = .6,79 = 1,69 cm2, soit : 4T8/m
6.1.3. Escalier à double paillasse :
Le calcul courant se fait pour la portée projetée L comme dans les cas
précédents. Le calcul se fait selon les conditions d’appuis. Pour une poutre
simplement appuyée ou plus ou moins encastrée, on prend :
- En travée : ⇒ 0,8. ;
- Sur appuis : ⇒ 0,20 à 0,25. .
On peut recourir au calcul plastique et on prend un moment égal à
tant en travée qu’en appuis. Les aciers principaux sont continus à l’angle inférieur,
mais coupés à l’angle supérieur pour éviter la poussée au vide (figure ci-dessous).
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6.1.4. Escalier à paillasses adjacentes :
C’est l’escalier schématisé sur le dessin suivant :
Il est composé de deux paillasses et avec un palier intermédiaire. Ces

systèmes constructifs sont très variés selon les conditions d’appuis des paillasses et
du palier sur les murs, poutres et voiles formant la cage d’escalier.
Dans tous les systèmes, les paillasses prennent appuis sur les planchers
d’étages (appuis simples ou encastrement partiel) selon la ligne AB par des poutres
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ou des murs. Des appuis existent éventuellement selon AC, BD et CD. Etudions deux
systèmes les plus fréquents :
a- Les seuls appuis possibles sont AB et CD. On a alors affaire à deux paillasses
à paliers que l’on calcule comme nous l’avons vue précédemment.
b- En plus des appuis AB et CD, on peut disposer en EF d’une poutre

s’appuyant sur la cage. On calcule alors séparément deux paillasses simples et une
dalle horizontale formant palier avec encastrement le long de EF.
La poutre EF doit être noyée dans l’épaisseur du palier (15 à 20 cm),

(figure ci-dessous).
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Exercice N°3 :
Soit un escalier à paillasses adjacentes dans un immeuble d’habitation

schématisé comme dans la figure ci-dessous. On donne l’épaisseur de la paillasse et du palier
e = 15 cm. La charge d’exploitation est de 250 daN/m2 . Les caractéristiques des matériaux
sont : = 25 MPa, = 400 MPa.
1. Dimensionner les marches de l’escalier ?
2. Calculer son ferraillage ?
3. donner un dessin d’armatures ?
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Solution :
1. dimensionnement des marches :
L’équation du second degré : 64.n2 – n.(64 + 2.H +L) + 2.H = 0, nous permet de
déterminer le nombre n des contres marches, connaissant : L = 300 cm et H = = 185 cm.
Alors : 64.n2 – n.(64 + 2.185 + 300) + 2.185 = 0
64.n2 – 734.n + 370 = 0 ⇒ n = 0 on prend un chiffre rond : n = 11
Donc, le giron g = = = 30 cm.
La contre marche h = = = 16,97 cm, on prend h = 17 cm.
L’angle d’inclinaison tgα = = = 0,616 ⇒ α = 31,66° et cos(31,66°)= 0,85
Evaluation des charges et surcharges :
- poids des marches :( .1,00).2200 =( .1,00).2200 = 187 daN/m ;
- poids propre du palier : e.1,00.2500 = 0,15.1,00.2500 = 375 daN/m ;
Alors : la charge qui agit sur la paillasse est : 1,35.(441,2+187)+1,5.250= 1223,1 daN/m ;
Par contre celle qui agit sur le palier = 1,35.375 + 1,5.250 = 881,25 daN/m.
Le schéma statique de l’escalier figure ci-dessous :
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Calculons les sollicitations qui agissent sur la poutre :
Moment fléchissant : (méthode des sections)
Les réactions : + = .3,00 + .1,30 = 1223,1.3,00+881,25.1,30= 4814,9 daN.
∑ = .4,30 – .3,00).(1,5+1,3) – .1,30).0,65 = 0 ⇒ 4,30 -

(1223,1.3,00).2,8 - (881,25.1,30).0,65 = 0 ⇒ = 2562,5 daN.
M(x) = .x - = 2562,5.x –
Le moment est maximal au point d’abscisse ou l’effort tranchant est nul :
= 2562,5 – 1223,1.x = 0 ⇒ x = 2,095 m = 2,10 m.
Le moment maximal : = 2562,5.2,1 – = 2684,31 daN.m
L’effort tranchant maximal sera égal à la réaction = = 2562,5 daN.
2. ferraillage :
En travée : = 0,85. = 0,85.2684,31 = 2281,66 daN.m.
La section de calcul est (bxh) = (100x15) cm2, si on prend la hauteur utile d ≈ 0,9.h =
0,9.15 = 13 cm, alors :
𝜇= = = 0,095
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√ √
β = 0,5 + = 0,5 + = 0,950
= = = 5,31 cm2
Le choix de la section porte sur : 5T12 = 5,65 cm2 /mètre (e= 20 cm).
Sur appuis : = 0,25.2684,31 = 671 daN.m
𝜇= = = 0,028
√ √
β = 0,5 + = 0,5 + = 0,985
= = = 1,55 cm2
Le choix de la section porte sur : 4T8 = 2,01 cm2 /mètre (e = 25 cm).
On prend des aciers de répartition = . = .5,65 = 1,41 cm2, soit : 4T8/m
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6.1.5. Escalier à paillasses orthogonales :
Le contour porteur peut être seulement le contour extérieur (mur ou

poutraison). Si le contour intérieur lui aussi est porteur, on a affaire à un escalier à
limon qui se calcule comme suit :
Le calcul consiste à considérer une

paillasse de porté L s’appuyant sur une
autre paillasse de porté L’. C’est simple
mais couteux. Un calcul exact consiste à
calculer les deux paillasses comme
portant sur trois cotés.
6.2. Escalier à quartier tournant (escalier balancé) :
On distingue les deux dispositions suivantes (a) et (b):
Dans les deux cas l’appui peut être réalisé soit comme la figure (c) sur la
façade et sur le départ ou l’arrivée des volées. Soit selon la figure (d) sur le pourtour
complet de la cage. Dans le calcul, on distingue une grande paillasse de portée L’ sur
deux appuis et une petite paillasse de portée L sur trois appuis.
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6.3. Escaliers en porte à faux :
Dans les escaliers de ce type les marches sont construites en

encorbellement sur un mur ou une poutraison, ces murs ou cette poutraison peuvent
être droites ou courbes. Les marches peuvent constituer paillasse ou être évidées
(fig.1), ou même réduite à une seule marche sans contre marche (fig.2).
Pour le calcul, on assimile la section à une section rectangulaire dont

les dimensions sont :
- La largeur b est égale au giron g ;
- La hauteur h = .
Le schéma statique de calcul est représenté par le dessin ci-dessous :
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Le moment de calcul = - se trouve bien à l’encastrement, ce
qui donne des armatures en zone supérieur (zone tendue).
Exercice N°4 :
Soit un escalier en porte à faux formant paillasse dont les dimensions sont :
- Emmarchement : l = 1,50 m ;
- Giron : g = 30 cm ;
- Contre marche : h = 17 cm ;
- Epaisseur de la paillasse : e = 15 cm.
Il supporte une surcharge d’exploitation Q = 350 daN/m2 et une charge concentrée

du à la rampe F = 120 daN.
Pour les matériaux : = 25 MPa, = 400 MPa.
Calculer le ferraillage de cet escalier et donner un dessin d’armatures ?
Solution :
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1. Evaluation des charges et calcul du moment de sollicitation:
Poids propre de la marche : sur le schéma ci-dessus, on remarque bien que :
cos(α) = et tg(α) = = = 0,566 ⇒ α = 29,54°
d’où : = = = 17,24 cm.
et = = 17 + 17,24 = 34,24 cm
Donc le poids de la marche par mètre est :
G = g.( ).1,00.2500 = 0,30.( ).1,00.2500 = 193 daN/m.
La charge à l’état limite ultime sera égale à :
= 1,35.G + 1,50.Q = 1,35.193 + 1,50.350 = 785,6 daN/m
Le moment de sollicitation le plus défavorable sera situé à l’encastrement et sa

valeur vaut :
= - - F.L = -( + 120.1,5) = - 1063,8 daN.m
2. ferraillage : on prend pour d ≈ 0,9.( )= 0,23 m = 23 cm
𝜇= = = 0,047
√ √
β = 0,5 + = 0,5 + = 0,976
Enfin, la section d’acier vaut :
= = = 1,36 cm2
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srtuctures en
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Le choix de la section porte sur : 2T10 = 1,57 cm2 .
En plus de la section d’armatures principale on ajoute des armatures d’attaches

(secondaires) constituées par des épingles Ø8.
3. dessin de ferraillage :
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4 : les escaliers Master1

Chapitre 4 : Les Escaliers

Les escaliers sont des éléments constitués d’une succession de gradins

- La volée : la partie d’escalier comportant une suite de marches

- Le palier : la partie horizontale, arrêtant la suite des marches au

3. différents systèmes d’escaliers :

Selon la forme en plan de l’escalier, on distingue :

3.2. Escaliers droits :

Ce sont des escaliers à l’intérieur des immeubles.

3.3. Escaliers extérieurs (Perrons) :

Ce sont des escaliers permettant l’accès à un immeuble.

4. Dimensionnement des escaliers :

4.1. Dimensions de l’emmarchement : elle est fonction de la destination de

- 100 cm ⇒ escalier de cave ;

- 100 à 120 cm ⇒ bâtiments d’habitation ;

- 120 à 200 cm ⇒ bâtiments publics (écoles, hôpitaux...)

4.2. Echappée de tête : hauteur libre de passage mesurée à l’aplomb des

- échappée minimale : 200cm (intérieur d’un logement) ;

- échappée normale : 220 cm (entrée et cage d’escalier) ;

- échappée exceptionnelle : 185cm (cave et grenier).

4.3. Marches et contre marches :

Le rapport entre la hauteur (h) et le giron (g) a une grande importance.

Rondelet propose la formule suivante : g+2.h = 63 cm ;

Quand à Blondel, il propose : g+2.h = 64 cm.

Exemple : h/g = 18/27cm est bon ;

h/g = 17/29cm est excellent ;

h/g = 20/25cm est mauvais.

L’escalier idéal g/h = 29/17cm, donne : g - h = 29-17 = 12 cm.

4.4. Longueur du palier intermédiaire :

Le calcul de la longueur du palier intermédiaire est basé sur le pas d’un

L = 1.giron + 1 ou n.pas = g + n.63 cm, avec (n = 1 ou 2 ,)

Exemple : escalier h/g = 17/29 cm

L = 29 + 1.63 = 62 cm (pour un pas) ;

L = 29 + 2.63 = 155 cm (pour deux pas).

Sur le schéma ci-dessous, on remarque que pour n contre marches on

La formule de Blondel : g + 2.h = +2. = 64, ce qui donne :

64.n2 – n.(64 + 2.H +L) + 2.H = 0

Cette équation du second degré nous permet de déterminer le nombre de

4.5. Dimensions des paillasses :

La paillasse est calculée comme une poutre inclinée (voir

- Bâtiments d’habitation : e ≥ ( ; 10 cm) ;

- Bâtiments accessibles au public : e ≥ ( ; 10 cm).

La surcharge conventionnelle de calcul varie selon la destination de

- Habitation isolée :…………………..250 kg/m2 ;

6. Méthode de calcul des escaliers :

On s’intéresse aux escaliers intérieurs qui sont les escaliers à paillasse,

6.1. Escaliers à paillasse :

On appelle paillasse, la dalle inclinée supportant les marches. Il existe

6.1.1. Escalier à paillasse simple : c’est le cas d’un escalier de descente de

- Composante perpendiculaire à la paillasse : p.cosα ;

La composante qui va fléchir la paillasse de portée réelle l est bien :

M= , mais comme : cosα = ⇒ = ;

Le calcul du moment revient à utiliser la portée projetée de la paillasse

Evaluation des charges et surcharges pour un escalier à paillasse simple

- Le poids de la paillasse d’épaisseur e :

( .1,00 m).2500 daN/m3 ;

- Le poids des marches de hauteur h :

( .1,00 m).2200 daN/m3 ;