9782 GFHJHHHHH 846170482
9782 GFHJHHHHH 846170482
9782 GFHJHHHHH 846170482
com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page1
PO I NT S
DE V I E
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page2
P O I N T S
D E V I E
Centre National Japonais de Recherches
sur les Techniques Guerrières Ancestrales
Katsu Seifuku
Réanimation Reboutage
Préface de
Henry Plée Fujita Saiko
10 e dan 10 e dan
BUDO ÉDITIONS
77123 Noisy-sur-École, France
PVie-livre0-v5_PVie/livre 0 18/01/2019 12:14 Page4
CONVENTION D’ÉCRITURE
La transcription des mots japonais suit le système de romanisation Hepburn en usage dans le monde international
et universitaire. Comme pour tous les mots étrangers, cette transcription est reconnaissable par l’utilisation de l’italique.
Certains mots japonais d’usage courant sont francisés. C’est le cas entre autre de samouraï, karaté, judo, aïkido,
kata, dojo, et suivent les règles françaises d’accord. Ces mots peuvent toutefois être présentés dans leur écriture
Hepburn lorsqu’ils sont analysés d’un point de vue étymologique ou lorsqu’ils sont comparés entre eux. Ils s’écrivent
alors samurai, karate, jûdô, aikidô, kata, dôjô et ne sont plus accordés. Les mots liés à la civilisation japonaise
respectent le système Hepburn. C’est le cas entre autre de shôgun et de daimyô.
La transcription des mots chinois, indiens, anglais, allemands ou latins ne suit pas de règles strictes.
L’éditeur remercie M. Roland Habersetzer pour ses dessins de samouraïs présentés aux pages 6, 7, 9, 12, 13,
14, 15, 16, 62, 63, 66, 70, 71, 75, 76, 77, 78, 79, 189, 191, 192, 193, 194, 252, et tirés de son livre Histoires
de samouraïs (Budo Éditions, 2008).
Directeur de collection : Thierry Plée ; texte : Henry Plée ; illustrations : Henry Plée (collection privée) ; corrections : Stéphanie Dejoux ;
mise en page et photogravure : Éditions de l’éveil ; impression et reliure : Book Partners China, Ltd.
1-3256-NIL/BRUN-03.04—2-4878-NIL/BRUN-01.05—3-3000-IP-03.09—4-2000-IP-09.13—5-2000-BPC-02.19
« Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses
ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation,
l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque. » (Art. L.122-4 du Code de la Propriété
intellectuelle)
Aux termes de l’article L.122-5, seules « les copies strictement réservées à l’usage privé du copiste et non-destinées
à une utilisation collective » et, sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source, les
analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, sont autorisées.
La diffusion sur internet, gratuite ou payante, sans le consentement de l’auteur est de ce fait interdite.
Préambule
Selon les statistiques officielles…
5
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page6
Les conclusions ont été fixées sur la base de très nombreuses expériences
ayant provoqué aussi bien l’évanouissement que la mort des sujets expé-
rimentaux.
Si les points vitaux mentionnés sont touchés ou frappés selon les ins-
tructions données, et si l’on exécute les méthodes de réanimation
telles qu’elles sont décrites, on obtiendra exactement les résultats
indiqués.
Mon vœu sincère est que tous ceux qui s'adonneront à l'étude de cet
ouvrage lui accordent la confiance la plus totale.
6
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page7
Ces deux ouvrages révèlent donc, pour la première fois, la face noire
(Sappô : « tuer ») et la face blanche (Kappô : « sauver ») du même art
martial « sublime », élaboré à l’époque des « Guerriers combattants »
(710-1584).
HENRY J. D. PLÉE
10 dan de karaté, 5 e dan de judo,
e
7
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page8
Remerciements
Pour les compilations et les corrections des « bon à tirer » , mes élèves
et amis :
Raoul Battarel, Dr Jean-Yves et
Gwenaelle Le Goff, Abderrachid Abdessemed,
Frédéric Céleste, Frédéric Rubis,
Pierre Portocarrero, Jean-Jacques Sanvert.
8
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page9
Si j’en juge d’après le courrier abondant qui m’est parvenu après la parution
de « L’art sublime et ultime des points vitaux », en liminaire de celui-ci, titré
« L’art sublime et ultime des points de vie », qui est en quelque sorte le tome 2,
je pense que vous aimeriez en savoir plus sur moi et à la suite de quel chemi-
nement j’ai été amené à me passionner pour le Kappô.
Aussi, lorsque je me suis rendu au Japon, à la fois pour mes affaires (je gérais
trois sociétés) et pour visiter des maîtres de Budô, mon intention était de rap-
porter tous les ouvrages existant en japonais sur le Kappô. Or, chaque fois que
9
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page10
J’en avais fait mon deuil, lorsqu’un grand maître de Karaté Shito-Ryû, Cho-
jiro Tani, qui m’hébergeait à Osaka, m’offrit solennellement à mon départ un
vrai « Trésor de Guerre », le manuel de l’armée japonaise sur le Sappô et le
Kappô. Peu favorable aux « ultras nationalistes » au pouvoir à cette époque, il
prenait un risque énorme (et moi aussi) car ce document était à la fois « top
secret » et « tabou ». En effet, il réunissait les conclusions des expériences effec-
tuées sur plus de 10 000 prisonniers dans l’Unité 731, en Mandchourie, et le
Japon tentait de jeter un voile sur ses « crimes de guerre ».
Comme vous l’avez compris, ce liminaire est surtout destiné à rendre hom-
mage à feu Chojiro Tani (1921-1998), grâce à qui j’ai pu révéler, pour la pre-
mière fois, le Sappô et le Kappô. Vous comprendrez que je ne pouvais lui rendre
cet hommage qu’après son décès.
Il est tellement commun d’oublier ce que l’on doit à son premier professeur,
aux anciens, à ses parents ou à ses amis, que je vous assure qu’il m’était réelle-
ment pénible de faire partie de ces ingrats, par devoir de réserve.
10
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page11
1. Environ 5 millions de morts au total, tous belligérants confondus… et entre 25 et 40 millions de victimes (chiffre Ishii Shiro
exact encore mal connu) dans les 18 mois qui suivirent, pour cause d’épidémie de « Grippe Espagnole ». Évoquons
également « la grippe asiatique » en 1957 = 70 000 morts ; « la grippe de Hong-Kong » de 1968 = 31 000 morts ; de
1977 = 32 000 morts, et « la pneumonie atypique » (SRAS) de 2003. Il a été évoqué la possibilité d’actes de terroris-
me bactériologique, mais l’« influenza virus », a la faculté de muter facilement, après passage sur des variétés aviaires
(oiseaux, canards notamment, dont la température corporelle normale correspond à une fièvre chez l’homme), puis
hébergé par le porc (le plus proche de l’homme pour les greffes d’organes, mais le problème est précisément les virus
inconnus qu’il héberge). Cependant « la grippe du poulet » de 1997, à Hong-Kong, a montré que certains virus
aviaires pouvaient être directement transmissibles à l’homme.
2. Un film retraça la vie de Puyi, sous ce titre. Dernier descendant de la dynastie des Qing, il régna sur la Chine de
1908 à 1912 lorsqu’il fut contraint d’abdiquer lors de la proclamation de la République de Chine (président Sun-Yat-
Sen, « Père de la révolution chinoise »).
11
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page12
Pour faire face à l’invasion de l’armée Nippone, qui lui paraissait invincible,
la Chine décida, en 1935, d’empoisonner les points d’eau avec des bacilles de
la dysenterie et du choléra. Six mille soldats japonais et deux mille chevaux
étant morts en moins d’une semaine, l’État Major japonais décida de favoriser
les recherches pour la mise au point de vaccins protégeant l’armée japonaise
contre ces bacilles.
En 1935, des « unités de recherche » furent donc créées dans des camps de
prisonniers chinois situés en Mandchourie ; et des expérimentations à grande
échelle furent faites sur ces prisonniers, ainsi que sur la population chinoise
(par brouillards toxiques aériens : 8 tonnes de bacilles par mois !).
12
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page13
époque où le Japon avait recours aux Tokotai, unités suicides se sacrifiant sur
des torpilles humaines et sur des avions hâtivement fabriqués (« Kamikaze »).
Tant pour les points vitaux que pour les Katsu et les Seifuku, l’« Unité 731 »
adressait les conclusions de ses expérimentations à une Association officielle, à
savoir le « Centre National de Recherches sur les Techniques Guerrières Ances-
trales », qui rédigea un manuel destiné aux instructeurs militaires, et qui com-
muniqua des rapports de recherches aux médecins japonais en exercice.
Dans un grand élan patriotique, lorsque la défaite se profila, toutes ces Ryû
donnèrent copie de leurs archives secrètes. Ce sont ces archives, authentifiées
par expérimentations sur le vif, et les conclusions de l’Unité 731, qui furent
publiées dans « L’art sublime et ultime des points vitaux » (Sappô).
Dans ce volume « L’art sublime et ultime des points de vie », je vais vous don-
ner celles concernant les Katsu et les Seifuku (Kappô).
Voici pourquoi.
Ainsi que je l’ai dit dans le liminaire, maître Tani m’avait fait cadeau du
manuel « top secret » de l’armée japonaise. Il était exactement l’ouvrage que je
recherchais.
13
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page14
J’en avais vite pris conscience lorsque - à mon retour en France - aucun Japo-
nais n’accepta de me le traduire 6. Échaudé par ces refus, j’avais eu l’idée de
photocopier la partie concernant le Kappô et j’avais finalement pu trouver une
traductrice, peu « nationaliste », qui avait accepté d’effectuer cette traduction
difficile.
5. L’Occident voulut (à son avantage ?…) que la guerre s’humanise. La première Convention de Genève (1864) pro-
tégea les blessés. Celle de St Petersbourg (1968) interdit les armes qui pouvaient aggraver inutilement la souffrance
des hommes dont la mort était inévitable. Celle de Bruxelles (1874) interdit l’emploi du poison ou d’armes blanches
empoisonnées. Ces conventions furent confirmées à La Haye en 1899 (26 États), puis en 1907 (44 États), protégeant
les prisonniers. De 1919 à 1939 plusieurs adoptions de conventions furent ratifiées. En 1925 et 1929, interdiction
de gaz asphyxiants, toxiques, chimiques et bactériologiques + conventions relatives aux blessés, malades, secouristes,
hôpitaux, prisonniers de guerre (les loger avec décence, les nourrir, ne pas les humilier ni les maltraiter etc.). En 1936
les conditions dans lesquelles il était possible de couler les navires de commerce. En 1949 les conventions préexis-
tantes furent révisées et précisées, sur terre et sur mer, et en 1954 on envisagea la protection des civils et des biens cul-
turels en cas de conflit. Ces règles furent plus ou moins respectées entre Européens, et rarement ailleurs. Les pertes
humaines progressèrent : XVIII e siècle 5 millions, XIX e siècle 16 millions, pendant la Seconde Guerre mondiale
65 millions. Après 1945, 35 millions de morts dans une centaine de conflits. Par ordre alphabétique : Afghanistan,
Algérie, Angola, Argentine, Birmanie, Cambodge (4 millions de morts), Colombie, Corée, Éthiopie, Espagne, États-
Unis/Irak, Grèce, Guatemala, Inde/Pakistan, Indonésie, Irak/Iran, Irlande, Israël, Liban, Nigeria, Philippines, Sahara
occidental, Salvador, Soudan, Tchad, Turquie, Vietnam.
6. Vers les années 50, très peu de citoyens japonais étaient à Paris. Les traducteurs étaient rares… et surveillés de près
par l’Ambassade japonaise. Le Japon était occupé et les autorités US n’accordaient que très difficilement une autori-
sation de sortie. Même vers les années 60 sortir du Japon était encore un problème, puisque Tsutomu Ohshima, pion-
nier du Karate Shôtôkan en Californie, était retourné au Japon pour se marier et fut bloqué. Il ne pu ressortir du Japon
que parce que j’ai accepté de signer un contrat d’Instructeur (j’avais oublié cet incident, et c’est en retrouvant récem-
ment ses demandes angoissées, que je m’en suis souvenu). Je l’ai hébergé et financé avec son épouse durant un an et
son aide technique me fut précieuse. Mais s’étant fait remplacer à Los Angeles par Hidetaka Nishiyama il perdit ses
élèves et ses deux dojos.
14
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page15
prôné depuis dix ans, les antibiotiques rendant (presque) inoffensive cette
méthode « sanglante ».
Leur conclusion fut : « Ne publiez pas de telles balivernes, vous allez vous
ridiculiser ».
J’ai donc rendu visite à mon ami E.J. Harrison, à Londres, qui me traduisait
des articles en japonais du Bulletin du Kodokan. Il accepta de traduire mon
manuscrit, et fin 1957 il me rendit la traduction anglaise.
Début 1958, alors que mon imprimeur avait terminé de composer le manus-
crit français, j’ai adressé le manuscrit anglais à l’un de mes correspondants aux
États-Unis, pour qu’il me trouve un éditeur.
D'où je viens de le sortir… 45 ans plus tard, vu que les lecteurs de « L’art
sublime et ultime des points vitaux » me réclament avec insistance, depuis 3 ans,
le Tome 2 sur les Katsu et les Seifuku 8.
7. On peut encore se procurer, auprès de la société « BUDOSTORE », 34 rue de la Montagne Sainte Geneviève
75005 PARIS, la plupart des revues « Judo Kodokan » et « Budo Magazine », reliées par années, à des prix extrême-
ment bas. Elles contiennent des souvenirs de maîtres japonais de l’époque héroïque des Budô… qui valent le détour.
15
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page16
Pour toutes ces raisons, je peux vous affirmer que cet ouvrage, sur les Katsu
et sur les Seifuku, est réellement « unique au monde ».
Tous les Katsu et tous les Seifuku décrits dans cet ouvrage ont été expéri-
mentés, vérifiés, et validés dans l’Unité 731. Une sinistre référence, c’est vrai
mais une référence scientifique de grande valeur.
8. Si le titre « L’art sublime et ultime des points de vie » vous étonne, sachez que le monde de l’édition a certaines
contraintes. Pour les catalogues destinés aux libraires, et pour éviter les erreurs de recherche sur les ordinateurs des
libraires (inévitables si l’on avait indiqué « Tome 2 »), du fait que rares sont les lecteurs connaissant la différence entre
Sappô et Kappô, il était souhaitable de choisir un titre différent. « Points vitaux », était évocateur d’attaques « pour
tuer » (Sappô), et après bien des hésitations nous avons opté pour « Points de vie », plus évocateur de « retour à la vie »
(Kappô).
9. Vous vous souvenez certainement de ce que je vous avais dit à ce propos. Traditionnellement, tout ouvrage d’en-
seignement « profond » doit être relu trois fois. Une fois, pour en avoir une idée, nous sommes quasiment incapables
de citer intégralement, ne serait-ce qu’une seule phrase importante d’un ouvrage que nous venons de lire. Une secon-
de fois, pour qu’il nous imprègne, à cette occasion n’hésitez pas à surligner en orange (en tout cas c’est la couleur que
j’ai choisie) les mots et les phrases qui vous ont touché et que vous ne voudriez plus oublier. La troisième fois, par
plaisir et pour que « ça rentre », surlignez en vert ce qui vous a touché à nouveau. On peut toujours espérer (oui, le
vert). Il semblerait que certains Sages achètent un second livre, lorsqu’ils sont certains d’être tombés sur celui qui allait
être important dans leur vie. Ils lisent ce second livre quelques années après, le surlignant de la même façon (ça devient
vite un besoin, sur ce point il ne faut jamais respecter un livre). Puis ils comparent les surlignages pour juger de leur
évolution. Je n’irai pas jusqu’à vous conseiller d’en acheter deux actuellement, mais reconnaissez que c’est futé un Sage
et qu’ils ne sont devenus ainsi sans sacrifices. Vous ne pouvez savoir le nombre d’amis, à qui j’avais fait une préface,
qui m’ont prié de leur en signer une autre, ils avaient prêté leur livre et on l’avait gardé. Je prends ce larcin comme
un compliment, mais je vous donne un bon conseil : ne prêtez jamais les livres auxquels vous tenez.
16
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page17
LIVRE PREMIER
•
Histoire et écrits sur le Kappô, le Katsu-Hô et le Seifuku-Hô.
LIVRE DEUXIÈME
•
Études et recherches sur les Katsu et les étranglements,
effectuées sur volontaires et sur prisonniers condamnés à mort.
CHAPITRE I : Étude officielle sur les Katsu (1951) du professeur Hiroshi Sato, assisté
des docteurs Morikawa et Kusama.
89 - Introduction du Professeur Hiroshi Sato.
91 - Syncope sportive.
94 - Caractéristiques du Katsu.
96 - Expériences sur volontaires.
98 - Voici quelques observations.
99 - Nos conclusions sont que…
100 - Voici le processus généralement suivi par la personne étranglée.
101 - Syncope première et syncope seconde.
17
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page18
167 - Introduction.
167 - Modes de recherche.
169 - Modes de mesurage et résultats.
170 - Électroencéphalogrammes.
173 - Électrocardiogrammes.
175 - Expériences sur prisonniers condamnés à mort.
178 - Conclusions.
181 - Quelques réflexions sur Shime.
183 - Autres expériences.
185 - Cas dans lesquels le Katsu doit être évité.
18
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page19
LIVRE TROISIÈME
•
Généralités pour exécuter les Katsu efficacement
LIVRE QUATRIÈME
•
Description des 68 Katsu traditionnels
257 - À propos du dilemme des noms japonais pour désigner les Katsu.
261 - Sur l’importance de choisir le bon Katsu.
266 - Remarques destinées aux Yudansha, aux médecins et… aux autres.
272 - Localisation des points de vie par rapport aux organes et au squelette.
CHAPITRE II : Les 23 Katsu sur victime couchée sur le dos (en décubitus dorsal = D.D.).
367 - Avantages et inconvénients des Katsu en décubitus dorsal.
370 - Description des 23 Katsu sur victime couchée sur le dos.
19
PVie-livre0-v3:PVie/livre 0 18/02/09 13:57 Page20
CHAPITRE III : Les 21 Katsu sur victime couchée sur le ventre (en décubitus ventral = D.V.).
437 - Avantages et inconvénients des Katsu en décubitus ventral.
449 - Description des 21 Katsu sur victime couchée sur le ventre.
LIVRE CINQUIÈME
•
Description des Seifuku
LIVRE SIXIÈME
•
Ésotérisme martial, Seika-tanden et Ki-ai
20
PVie-livre1-v3:PVie/livre 1 13/01/09 11:44 Page59
SCHAEFFER (1903)
VICTIME sur le ventre. Plan dur. Le SAUVETEUR chevauche les cuisses. Expira-
tion par pression sur basses côtes. Inspiration passive par élasticité de la cage
thoracique.
SHARPEY-SCHAEFFER (1904)
VICTIME sur le ventre. Plan dur. Le SAUVETEUR se place au-dessus des cuisses
et appuie sur ses basses côtes pour l’expiration. Inspiration favorisée en levant
les épaules de la VICTIME.
BINET (1905)
VICTIME sur le dos. Compressions latérales sur les côtes inférieures (de la 5 e à
la 10 e) pour l’expiration forcée. Inspiration par élasticité de la cage thoracique.
BEUTHEN (1917)
VICTIME sur le dos, poignets liés. Le SAUVETEUR appuie sur la région de l’épi-
gastre pour l’expiration forcée, puis tire sur les bras pour l’inspiration.
NIELSEN (1918)
VICTIME sur le ventre. Plan dur. Le SAUVETEUR à genoux vers sa tête, presse
dans la région des omoplates pour l’expiration puis soulève les coudes pour
l’inspiration.
Méthode de Nielsen,
expiration, 1918.
SCHAEFFER-NIELSEN (1919)
VICTIME sur le ventre, avec tampon sous le ventre. On appuie sur les basses côtes
pour l’expiration. Un assistant soulève les coudes pour favoriser l’inspiration.
NIELSEN-HEDERER (1920)
VICTIME sur le ventre. Plan dur. Le SAUVETEUR se place vers la tête et presse, pour
l’expiration, dans la région des omoplates, tandis qu’un assistant presse les basses
côtes, en chevauchant les jambes. Inspiration par élasticité de la cage thoracique.
SCHAEFFER-HEDERER (1922)
VICTIME sur le ventre avec tampon sous le ventre. Le SAUVETEUR placé à la
tête, appuie sur les basses côtes pour l’expiration Un assistant lève les hanches
pour favoriser l’inspiration.
Méthode de Nielsen,
HOLGER-NIELSEN (1930) inspiration, 1918.
VICTIME sur le ventre. Le SAUVETEUR à genoux à sa tête. Expiration par pres-
sion sur le dos au niveau des aisselles. Inspiration en levant et en tirant sur les
coudes (armées américaine et soviétique).
OESTERREICH (1930)
VICTIME accrochée debout (en haut d’un arbre ou d’un pylône électrique) ou
assise. Ceinture arrière sur les basses côtes pour forcer l’expiration.
LABORDE (1931)
Tractions rythmées de la langue excitant, par action réflexe, le centre respi-
ratoire et empêchant la langue de « faire clapet » à l’inspiration. Lorsque l’on
59
PVie-livre1-v3:PVie/livre 1 13/01/09 11:44 Page60
EVE (1932)
VICTIME sur le ventre, sur un plan dur oscillant. Ou bébé balancé avec les bras.
JELLINEK (1935)
VICTIME sur le dos. Tampon roulé entre les omoplates. Le SAUVETEUR appuie
sur les épaules pour favoriser l’inspiration, puis lève les épaules pour l’expiration.
SCHAEFFER-EMERSON-IVY
VAN HASSELT-SCHULLER
Méthode d’Oesterreich
LABORDE-SYLVESTER
SYLVESTER-HOWARD Variantes des précédentes
SCHAEFFER-EVE méthodes
SYLVESTER-BROSCHE-KOCH combinées entre elles
SYLVESTER-VIGLIANI à usage hospitalier
SYLVESTER-BEUTHEN avec ou sans appareillage.
KOHLRAUSCH-THOMSON
Brancard réanimateur GUICHARD
Méthode KANE
Méthode de Laborde
SAFAR (1958)
VICTIME sur le dos. Insufflations « bouche à bouche » ou « bouche à nez ».
KOUWENHOVEN (1960)
VICTIME sur le dos et sur plan dur. « Massage cardiaque externe » par pressions
transthoraciques.
LARTIGUE (1962)
semi-assise, reposant sur la cuisse levée du SAUVETEUR. Insufflations
VICTIME
3. Ma mère eut une fille avant moi qui, comme moi, était née « bleue », étranglée par le cordon ombilical. Ma mère
avait refusé la présence d’un médecin accoucheur. La sage femme abandonna la petite sans rien tenter. 8 heures après,
un médecin, qui avait été appelé, constatant que le bébé était encore chaud, déclara « c’est un crime, j’aurais pu la
réanimer » (on était en 1921). Une sage femme de village aurait « déplié » le poumon du bébé.
60
PVie-livre1-v3:PVie/livre 1 13/01/09 11:44 Page61
61