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ORL - Questions

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1.

Une otite séro-muqueuse à tympan fermé, a , comme signe cardinal :

a. Otorrhée
b. Otalgie
c. Surdité
d. Altération de l’état général
e. Paralysie

2. Signe(s) otoscopique(s) observé(s) dans une otite muqueuse, non dangereuse :

a. La perforation siège au niveau de la membrane de Schrapnell


b. La perforation tympanique siège dans la région antéro-inférieure de la pars tensa du tympan
c. La perforation tympanique est marginale
d. La perforation tympanique siège dans la région postéro-supérieure de la pers tensa du tympan
a. L’otorrhée est fétide

3. Une otite moyenne chez l’enfant de 1 an est habituellement causée par :

a. Pyocyanique
b. Pneumocoque
c. Escherichia Coli
d. Mycoplasma pneumoniae
e. Streptocoque A

4. Un nourrisson de 18 mois a, depuis l’âge de 10 mois, des otites aiguës récidivantes survenant en
moyenne dans les 2 mois et traitées, à chaque fois, soit par antibiotique, soit par paracentèse
suivie d’une antibiothérapie. Dans l’intervalle des otites, les tympans sont rétractés : l’audiométrie
est normale. Quel traitement proposer ?

a. Antibiothérapie au long cours


b. Corticothérapie au long cours
c. Adénoïdectomie
d. Immunomodulateurs
e. Mastoïdectomie

5. L’otite maligne externe est le plus souvent due à :

a. Streptocoque hémolytique
b. Haemophilus influenza
c. Proteus
d. Bacille pyocyanique
e. Staphylococcus aureus

6. Signe(s) révélateur(s) d’une otite séromuqueuse à tympan fermé :

a. L’otorrhée
b. L’otalgie
c. La surdité
d. L’altération de l’état général
e. La paralysie facial

7. L’otite séreuse bilatérale du jeune enfant peut entraîner :

a. Un retard du langage
b. Une courbe plate à l’impédancemétrie
c. Une surinfection de l’oreille moyenne
d. Une rhinorrhée aqueuse
e. Une hypoacousie de transmission

8. L’adénoïdectomie chez l’enfant est indiquée en cas de :

a. Rhinopharyngites compliquées
b. Otites aiguës à répétition
c. Angines à répétition
d. Insuffisance vélaire
e. Imperforation choanale

9- Le traitement antibiotique de choix d’une otite moyenne aiguë de l’enfant repose sur :

a. Ampicilline
b. Tétracyline
c. Macrolide
d. Aminoside
e. Chloramphénicol

10- Une otite purulente du nourrisson peut être compliquée de : 

a. Hypacousie
b. Mastoïdite à Haemophilus influenzae
c. Méningite à pneumocoque
d. Paralysie faciale
e. Paralysie récurrentielle

11. L’otite aiguë de l’enfant de plus de 3 ans est ,le plus fréquemment, due à :

a. Streptocoque hémolytique A
b. Pneumocoque
c. Bacille pycocyanique
d. Proteus mirabilis
e. Haemophilus

12- Un enfant de 3 ans se plaint d’une otalgie dans un contexte de rhinopharyngite. L’otoscopie
retrouve un tympan très inflammatoire et bombant. Le traitement consiste en :
a. Antibiothérapie par voie générale
b. Association quelconque d’un antibiotique et d’un corticoïde et d’un corticoïde en installations
auriculaires
c. Paracentèse
d. Anti-inflammatoires sans autres médicaments
e. Aérateur transtympanique

13. Une otite purulente aiguë à tympan fermé, non compliquée, se manifeste par :

a. Tympan bombant
b. Effacement des reliefs du tympan
c. Chute de la paroi postéro-supérieure du conduit auditif externe
d. Tympan rétracté
e. Phlyctènes sur le tympan

14. Une otite moyenne aiguë , d’origine virale , se manifeste par :

a. Otalgies extrêmement violentes chez un adulte


b. Phlyctènes à l’otoscopie
c. Otorragie
d. Résolution spontanée en quelques heures
e. Otorrhée purulente abondante soulageant le malade immédiatement

15. L’otite externe peut entraîner :

a. Une otalgie violente


b. Une baisse auditive modérée
c. Une sténose du conduit
d. Une perforation tympanique
e. Une douleur à la mobilisation du pavillon

16. En l’absence d’examen bactériologique, le traitement anti-infectieux d’une otite purulente chez
un nourrisson ne doit pas comporter :

a. Colistine (Colimycine*)
b. Ampicilline (Totapen* par exemple)
c. Josamycine (josacine*)
d. Chloramphénicol
e. Cotrimoxazole (Bactrim*)

17. Une otite séromuqueuse comporte :

a. Surdité de perception pure


b. Surdité de transmission pure
c. Tympanogramme plat
d. Antécédent de cancer du cavum possible
e. Absence d’otorrhée

18. L’otite moyenne aiguë, d’origine virale, chez l’enfant, est :

a. Poly microbienne
b. Volontiers bilatérale chez le nourrisson
c. D’origine rhinopharyngée
d. Peu fréquente chez l’enfant
e. Toujours saisonniére

19. Le traitement initial d’une otite moyenne aiguë de l’enfant, comporte :

a. Ampicilline
b. Tétracycline
c. Macrolide
d. Aminoside
e. Chloramphénicol

20. Cas clinique : le 25 février, vous diagnostiquez une rhinopharyngite compliquée d’otite
moyenne aiguë suppurée chez un enfant de 1 an. Il avait déjà eu une otite semblable au mois de
novembre, dont vous aviez contrôlé la guérison. Il n’a pas été malade entre temps.

20.1. Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) proposez-vous devant cette récidive ? 

a. Paracentèse
b. Antibiothérapie
c. Gouttes antiseptiques intra-auriculaires
d. Amygdalectomie au décours de l’épisode aigu
e. Adénoïdectomie au décours de l’épisode aigu

20.2. Quinze jours plus tard, vous examinez ses tympans : ils sont mats, discrètement bombants en
périphérie, parcourus par de fins vaisseaux disposés en rayon de roue. On distingue une bulle d’air
à travers la para tensa du tympan. Il s’agit de :

a. Otite moyenne aiguë banale


b. Otite moyenne aiguë à anaérobies
c. Otite moyenne séreuse
d. Myringite virale
e. Otite externe

20.3. Un mois après, au décours d’une rhinopharyngite à deux heures du matin, vous êtes appelé
au domicile de l’enfant qui présente une dyspnée laryngée. Il s’agit de :

a. Polypnée
b. Bradypnée
c. Dyspnée à prédominance expiratoire
d. Dyspnée à prédominance inspiratoire
e. Dyspnée avec tirage sus claviculaire
20.4. Le cri est normal, la toux est rauque, la température est à 38° C, l’enfant avale normalement.
Il s’agit de:

a. Laryngite sous-glottique
b. Epiglottite
c. Corps étranger bronchique
d. Bronchiolite
e. Angiome sous-glottique

21. Cas clinique : Un enfant de 2 ans souffre de l’oreille gauche depuis 24 heures. C’est le premier
épisode de ce type. La semaine précédente. L’enfant était enrhumé. L’otoscopie découvre du côté
douloureux une membrane tympanique congestive et bombée avec disparition des reliefs et du
triangle lumineux. Le reste de l’examen clinique est normal en dehors d’une petite bifidité de la
luette. La température est à 38.3°C.

21.1. Quel est votre diagnostic ? 

a. Otite séreuse compliquée


b. Otite aigue récidivante
c. Otite chronique
d. Oto- antrite
e. Otite moyenne aigue

21.2. Concernant l’otite séro-muqueuse :

a. Elle est quasi-constante à la naissance


b. Sa fréquence est maximale à 2 – 3 ans d’âge
c. Son incidence n’est pas influencée par les saisons
d. Elle est aussi fréquente chez le jeune enfant que chez le sujet âgé
e. Elle est favorisée par les malformations vélaires.

21.3. Les otites moyennes aiguës suppurées de l’enfant de 6 mois à 2 ans sont dues

essentiellement à :

a. streptocoque
b. Pneumocoque
c. Staphylocoque
d. Au colibacille
e. Haemophilus

21.4. Une otite purulente aiguë à tympan fermé, non compliquée se manifeste par :

a. Tympan bombant
b. Tympan rétracté
c. Chute de la paroi postéro-supérieure du conduit auditif externe
d. Effacement des reliefs du tympan
e. Phlyctènes sur le tympan

21.5. Le traitement comporte :

a. Une antibiothérapie par voie générale


b. Une association quelconque d’un antibiotique et d’un corticoïde et d’un corticoïde en
installations auriculaires
c. Une paracentèse
d. Des anti-inflammatoires sans autres médicaments
e. Un aérateur trans tympanique

21.6. Complication(s) susceptible(s) de survenir dans l’évolution d’une otite purulente du


nourrisson   :

a. Hypoacousie
b. Mastoïdite à Haemophilus influenzae
c. Paralysie récurrentielle
d. Paralysie faciale
e. Méningite à pneumocoque

22. Parmi les entités cliniques suivantes, l’une est considérée comme précurseur des autres :

a. Otite adhésive
b. Otite atélectasique
c. Otite muqueuse ouverte
d. Otite séro. muqueuse
e. Otite tympanosclérotique

23. L’otite muqueuse ouverte a les caractéristiques suivantes, sauf :

a. dépression intratympanique
b. perforation tympanique non marginale
c. lyse ossiculaire
d. otorrhée muco. purulente
e. infiltration muqueuse lympho. plasmocytaire

24. La métaplasie épidermoïde de la muqueuse de la caisse du tympan :

a. Est dépourvue de matrice


b. S’accompagne d’une infiltration muqueuse lympho. plasmocytaire
c. Complique certaines otites atélectasique
d. Traduit une migration épithéliale intra. tympanique
e. Régresse sous traitement médical
25. L’épidermose mésotympanique :

a. Complique certaines mastoïdites prolongées


b. Est dépourvue de matrice
c. Complique certaines otites muqueuses ouvertes
d. S’accompagne fréquemment d’une ostéite extensive
e. Complique certaines poches de rétraction

26. La tympanosclérose a les caractéristiques suivantes , sauf :

a. Infiltration calcaire de la lamina propria


b. Perforation tympanique non marginale
c. Dégénérescence hyaline
d. Blocage stapédo. vestibulaire
e. Plaques tympaniques

27. L’otite adhésive a les caractéristiques suivantes, sauf :

a. Labyrinthisation fréquente
b. Membrane tympanique fixée
c. Fragilisation tympanique
d. Hypertrophie du tissu conjonctif
e. Caisse du tympan virtuelle

28. L’otite muqueuse ouverte a les caractéristiques suivantes, sauf :

a. Surinfection oto. rhinophayngée fréquente


b. Métaplasie épidermoïde de caisse
c. Paralysie faciale brutale
d. Epidermose mésotympanique
e. Ostéite mastoïdienne

29. L’otite atélectasique se caractérise par :

a. Ostéite postérieure
b. Dysfonction tubaire constante
c. Fréquence de l’otorrhée séro. muqueuse
d. Fréquence proportionnelle à celle du cholestéatome
e. Persistance d’air dans la caisse

30. Un cholestéatome est évoqué devant les complications suivantes :

a. Labyrinthisation brusque
b. Lyse compléte de la chaine ossiculaire
c. Signe de la fistule
d. Paralysie faciale
e. Mastoïdite extériorisée

31. L’otite cholestéatomateuse se manifeste par :

a. Perforation tympanique infectée


b. Otorrhée fétide
c. Ostéite fréquente du cadre osseux
d. Surdité marquée
e. Antécédents de poche de rétraction

32. Une otorrhée claire post-traumatique précoce est révélée par :

a. Cholestéatome
b. Méningite
c. fracture labyrinthique
d. fractures ethmoïdales
e. fracture du toit de caisse du tympan

33. Le cholestéatome de l’oreille moyenne peut entraîner :

a. hypoacousie de transmission
b. otorrhée purulente et fétide
c. adénopathies cervicales bilatérales
d. perforation de la pars flaccida du tympan
e. lyse de la chaîne ossiculaire

34. Concernant les otites chroniques cholestéatomateuses :

a. Elles s’accompagnent souvent d’une otorrhée fétide


b. Elles peuvent être congénitales
c. Elles ne sont jamais iatrogènes
d. Elles peuvent bénéficier d’un traitement médical exclusif
e. Elles peuvent se compliquer de paralysie faciale

35. Cas clinique : Un sujet de 35 ans est hospitalisé pour méningite purulente à pneumocoque.
L’évolution est favorable sous traitement antibiotique .La fièvre et le syndrome méningé ont
disparu et la ponction lombaire à J3 montre l’absence de germes et la diminution de la
protéinorachie. L’examen ORL motivé par la présence d’une otorrhée purulente et fétide gauche,
permet de noter après aspiration sous microscope une poche de rétraction de la membrane de
Shrapnell, non contrôlée et bordée d’un polype. On note dans les antécédents de ce malade une
tuberculose pulmonaire traitée il y a 5 ans, un ulcère de l’estomac traité médicalement il a 2 ans,
une otorrhée gauche intermittente depuis 2 ans et quelque otite dans l’enfance.

35.1. Quel diagnostic évoquez-vous ?

a. thrombophlébite du sinus latéral


b. méningite tuberculeuse
c. abcès cérébral
d. méningite post-otite
e. mastoïdite

35.2. Quels examens par cliniques doit on demander en urgence  pour compléter le bilan ORL ?

a. IRM cérébral
b. Scanner de la mastoïde
c. artériographie
d. ECB du pus et antibiogramme
e. audiogramme

35.3. Dans les otites chroniques cholestéatomateuses, quelles sont les propositions exactes ?

a. Elles s’accompagnent souvent d’une otorrhée fétide


b. Elles peuvent être congénitales
c. Elles ne seront jamais iatrogènes
d. Elles peuvent bénéficier d’un traitement médical exclusif
e. Elles peuvent se compliquer de paralysie faciale

35.4. Certaines des complications suivantes sont très évocatrices du cholestéatome. Deux sont
exactes Lesquelles ?

a. Labyrinthisation brusque
b. Lyse compléte de la chaine ossiculaire
c. Signe de la fistule
d. Paralysie faciale.
e. Mastoïdite aigue

35.5. Certains des éléments suivants caractérisent l’otite cholestéatomateuse . Trois sont exactes :
lesquelles ?

a. Perforation tympanique infectée


b. Otorrhée fétide
c. Ostéite fréquente du cadre
d. Surdité marquée
e. Antécédent de poche de rétraction

35.6. Envers l’oreille, quelle attitude thérapeutique vous semble correcte ?

a. Traitement médical local et surveillance


b. Traitement médical par voie générale
c. Geste chirurgical
d. Aspirations repétées du cholestéatome
e. Radiothérapie
36. L’épistaxis du jeune est habituellement due à :

a. Ectasie de la tache vasculaire


b. Altération du temps de saignement
c. Angiomatose familiale de rendu.osler
d. Angiofibrome nasopharyngien
e. Ethmoïdite

37. Les épistaxis récidivantes chez l’adolescent, sont, le plus fréquemment, dues à :

a. Angiofibrome nasopharyngien
b. Fibrome saignant de la cloison
c. Tumeur nerveuse des fosses nasales
d. Epithélioma glandulaire de l’ethmoïde
e. Sarcome des fosses nasales

38. Un adulte de 50 ans présente une obstruction nasale progressive accompagnée d’épistaxis
récidivantes. Quel(s) diagnostic(s) doit.on envisager ?

a. Végétations adénoïdes
b. Ectasie de la tache vasculaire
c. Polypose nasale
d. Fibrome nasopharyngien
e. Tumeur de l’ethmoïde

39. Le travail du bois expose au risque de :

a. Cancer des cavités nasales


b. Cancer de nasopharynx
c. Adénocarcinome de l’ethmoïde
d. Adénocarcinome du sinus maxillaire
e. Esthésioneuroblastome

40. L’épithélioma glandulaire se rencontre habituellement au niveau de :

a. Larynx
b. Sinus maxillaire
c. Ethmoïde
d. Cavum
e. Amygdale

41. Un adolescent présente de fréquentes épistaxis associées à une obstruction nasale unilatérale.
Que suspectez.vous ?

a. Angiofibrome nasopharyngien
b. Polypose nasale
c. Sinusite chronique
d. Anomalie de crase sanguine
e. Angiomatose de rendu.osler

42. Lors d’une épistaxis antérieure, l’hémorragie siège le plus souvent au niveau de :

a. Méat moyen
b. Tache jaune
c. Cornet moyen
d. Tache vasculaire
e. Face interne de la narine

43. Devant une épistaxis recidivante chez un adolescent, quelle est la cause qui doit être
immédiatement évoquée et recherchée ?

a. polype des fosses nasales


b. fibrome nasopharyngien
c. cancer de cavum
d. hypertension artérielle de cause rénal
e. trouble de l’hémostase

44. L’épistaxis grave et récidivante, chez un adolescent, est volontiers due à : 

a. Congestion de la tache vasculaire


b. Sinusite chronique
c. Tumeur maligne des sinus
d. Fibrome nasopharyngien
e. Polypose nasale

45. L’épistaxis peut être causée par :

a. Polype allergique
b. Fibrome nasopharyngien
c. Fracture de l’étage antérieur
d. Maladie de Hand.Schûller.Christian
e. Maladie de Rendu.Osler

46. devant un tableau de sinusite chronique unilatérale, on évoque un cancer devant :

a. l’existence d’une image en coucher de soleil du bas.fond sinusien


b. des mouchages sanglants répétés
c. la survenue chez un travailleur de bois
d. une anesthésie sous.orbitaire
e. une lyse des parois du sinus

47. Attitude(s) à adopter d’emblée en présence d’une épistaxis bénigne :


a. Compression bidigitale du nez pendants 10 minutes
b. Tamponnement antérieur
c. Tamponnement postérieur
d. Ligature vasculaire
e. Pose d’un ballonnet hémostatique

48. Des épistaxis peuvent apparaître dans la (les) circonsatance(s) traumatique(s) suivante(s) :

a. à une anomalie de la tache vasculaire de la cloison


b. à une ethmoïdite
c. à un fibrome nasopharyngien
d. à une déviation de cloison
e. à une sinusite maxillaire

49. Une épistaxis peut apparaître dans la (les) circonstance(s) traumatique (s) suivante(s) :

a. traumatisme nasale avec fracture


b. traumatisme nasale sans fracture
c. fracture de crâne sans traumatisme facial
d. barotraumatisme
e. traumatisme acoustique

50. L’adénocarcinome de l’ethmoïde :

a. Est fréquent chez le travailleur du bois


b. Est favorisé par l’alcoolo.tabagisme
c. Est une maladie professionnelle
d. Se révèle souvent par des épistaxis abondante
e. S’accompagne fréquemment d’adénopathie cervical

51. La notion d’exposition prolongée à la sciure de bois doit faire rechercher un cancer de :

a. cavum
b. sinus piriforme
c. l’ethmoïde
d. corde vocal e
e. l’amygdale

52. Une obstruction nasale, associée à une épistaxis, peut être due à :

a. Déviation de la cloison nasale


b. Fibrome nasopharyngien
c. Polypose nasosinusienne
d. Tumeurs maligne des fosses nasales
e. Maladie de Rendu.Osler
53. Des épistaxis récidivantes chez un adulte peuvent être dues à :

a. un cancer de l’ethmoïde
b. une polypose nososinusienne d’origine allergique
c. un traitement anticoagulant mal contrôlé
d. une angiomatose de Rendu.Osler
e. une sinusite frontale

54. Cas clinique : Mme, M 72 ans, est hospitaliseé d’urgence pour une épistaxis grave. Son
hématocrite est à 0.24. Son hémoglobine est à 6g/100 ml. Sa tension artérielle, Habituellement à
15, est descendue à 10. Elle saigne régulièrement depuis plusieurs années. Ces épistaxis se
rapprochent au fur et à mesure qu’elle avance en âge. L’interrogatoire apprend que son père
présentait les mêmes symptômes.

54.1. Quel(s) diagnostic(s) évoque(nt) ces épistaxis ?

a. hémophilie
b. hémogénie
c. cirrhose
d. maladie de Rendu.Osler
e. hypertension artérielle

54.2. Sur quel(s) élément (s) peut.on affirmer le diagnostic ?

a. Dosage biologiques
b. Biopsie de la muqueuse nasale
c. Examen de la peau du visage et des oreilles
d. Examen des doigts
e. Examen de la langue et des lèvres

54.3. Quel traitement général immédiat faut.il instituer ?

a. Transfusion de sang total


b. Perfusion de concentré plaquettaire
c. Corticoïde
d. Coagulants
e. Aucun traitement

54.4. Quel traitement local immédiat faut.il instituer ?

a. Tamponnement nasal
b. Pommade nasale hémostatique
c. Cautérisation chimique
d. Cautérisation au bistouri électrique
e. Aucun traitement
54.5. Le traitement ultérieur à envisager repose sur :

a. Exérèse de la muqueuse nasale et greffe de peau


b. Radiothérapie externe
c. Oestrogénothérapie
d. Cryothérapie
e. ligatures vasculaires

55. Cas clinique : Un garçon de 13 ans est adressé par un médecin au service des urgences pour une
épistaxis antérieure unilatérale gauche. Il s’agit du troisième épisode du même type. Il n’y a pas de
notion de traumatisme. L’enfant présente une obstruction nasale gauche associée. L’examen ORL
retrouve au niveau de la fosse nasale gauche une masse grisâtre , plurilobée, parcourue de
vaisseaux.

55.1. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous en premier lieu ?

a. Cancer de l’ethmoïde
b. Polypose nasale
c. Angiofibrome
d. Hypertrophie des végétations adénoïdes
e. Malade de Rendu.Osler

55.2. Lors du bilan complémentaire, que demandez.vous ?

a. Radiographie en incidence de Blondeau


b. Artériographie carotidienne
c. Examen tomodensitométrique
d. Laryngoscopie
e. Tomographies des sinus

55.3. Comment allez-vous assurer l’hémostase en urgence ?

a. Tamponnement antérieur
b. Tamponnement postérieur
c. Ligature vasculaire
d. Embolisation
e. Compression digitale

55.4. Quelle conduite thérapeutique préconisez.vous à distance de cet épisode hémorragique ?

a. Abstention thérapeutique
b. Chirurgie d’exérèse
c. Laser et embolisation
d. Radiographie
e. Chirurgie d’exérèse et radiothérapie
56. Caractéristique(s) histopathologique(s) essentielle(s) de la maladie de Ménière :

a. Une atrophie de ligament spiral


b. Une disparition des cellules ciliées externes
c. Une raréfaction des cellules du ganglion spiral
d. Une distension du labyrinthe membraneux
e. Une atrophie de l’organe de corti

57. L’hydrops endolymphatique reconnaît pour cause(s) probable(s) :

a. Une augmentation de la sécrétion d’endolymphe


b. Une insuffisance de résorption de l’endolymphe par le ligament spiral
c. Une insuffisance de résorption de l’endolymphe par la sac endolymphatique
d. Une laxité anormale de la membrane de Reisser
e. Un blocage du ductus réuniens

58. Au cours d’une crise de maladie de Ménière , on observe les symptômes suivants , sauf :

a. Acouphène unilatéral augmentant d’intensité dans les heurs qui précédent le vertige
b. Vomissement intenses suivis d’une fatigue intense simulant une crise de foie
c. Sensation d’oreille bouchée ou pleine
d. Sensation de vide conduisant parfois à une perte de connaissance
e. Surdité du ductus réuniens

59. Au cours d’une crise de vertige de maladie de Ménière droite,on rencontre les signes suivants ,
Sauf

a. Nystagmus horizontal. rotatoire changeant de sens au cours de la crise


b. Latéralisation du Weber du côté opposé à la surdité
c. Hypoesthésie dans le territoire de l’hémiface du côté de la surdité
d. Impression de plénitude d’oreille
e. Déviation des index du côté de la surdité

60. Au cours d’une crise de Ménière ,les propositions suivantes sont correctes , sauf :

a. Nausées et vomissement dominent parfois la scène clinique et peuvent faire évoquer une crise
de foie
b. Le malaise neurovégétatif est très intense mais s’aboutie jamais à la perte de connaissance brève
c. L’épreuve de la marche aveugle apporte des renseignements intéressants
d. Les recherche de signes neurologique est négative
e. Les acouphènes augmentent de façon souvent majeure

61. Au décours d’une première crise de maladie de Ménière, les propositions suivantes sont
correctes, sauf :

a. L’examen clinique ne retrouve aucun signe neurologique d’orientation


b. L’audition peut être strictement normale
c. Un nystagmus peut être déclenché par la mise brutale du malade en position détective tête
tournée du côté de la surdité
d. La plénitude d’oreille diminue notablement
e. L’audition peut fluctuer

62. Concernant la maladie de Menière :

a. L’accès vertigineux a un grand intérêt localisateur


b. Les acouphènes ont une grande valeur localisatrice
c. Les examens complémentaires sont absolument indispensables pour poser le diagnostic de
maladie de Ménière
d. La persistance d’un nystagmus entre les crises de vertige signe la bilatéralisation de l’affection
e. La fluctuation de l’audition signe le début de la phase terminale de l’affection

63. Dans l’évolution de la maladie de la Méniére ,les propositions suivantes sont correctes , sauf :

a. La bilatéralisation est assez fréquente


b. Les vertiges diminuent et la surdité se stabilise aux environs de 60. 70 dbs
c. Les vertiges s’aggravent ainsi que l’audition qui évolue vers la cophose
d. Des violents vertiges brefs avec chute sans prodromes peuvent survenir
e. L’évolution est totalement imprévisible

64. Le contexte psycho. Somatique est fréquemment incriminé au cours de : 

a. névrite vestibulaire
b. maladie de Ménière
c. vertige paroxystique bénin
d. fistule périlymphatique
e. labyrinthite toxique

65. Dans la maladie de Ménière récente, les propositions suivantes sont correctes, sauf :

a. La courbe audiométrique est ascendante


b. L’épreuve calorique révèle une hypovalence vestibulaire unilatérale du côté de la lésion
c. Les réflexes stapédiens sont normaux
d. L’épreuve vocale montre des scores effondrée
e. Les potentiels évoqués auditifs sont normaux compte. tenu de la surdité

66. Concernant la surdité de la maladie de Ménière,  les propositions suivantes sont correctes ,
sauf : 

a. Peut être ascendante


b. Peut fluctuer sur les fréquences aiguës
c. Peut fluctuer sur les fréquences graves
d. Chute typiquement sur la fréquence aiguë
e. Peut être influencée par certaines drogues
67. Concernant la maladie de Menière , les propositions suivantes sont correctes , sauf :

a. IL existe environ 30 000 CCE pour 15 000 CCI (cellules ciliées externes/internes)
b. La membrane tectoriale est en contact permanent avec les stéréocils des CCE et des CCI
c. C’est la déflexion des stéréocils vers la rangée la plus haute qui est excitatrice
d. Il existe 1 canal de transduction par stéréocils
e. Les tip. links jouent un rôle essentiel dans la dépolarisation des cellules ciliées

68 Concernant la maladie de Menière :

a. L’innervation des CCI est avant tout afférente


b. Le médiateur de synapse CCI. protoneurone est l’acétyl. choline
c. L’électro. motilité des CCI joue un rôle essentiel dans la sélectivité fréquentielle
d. Le médiateur de l’électro. motilité est le glutamate
e. Les oto- émissions acoustiques correspondent probablement à l’activité des CCE

69 Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) s’accompagne de:

a. acouphènes
b. surdité
c. acouphène et surdité
d. hypoacousie
e. Aucun de ces signes

70 Au décours d’une première crise de maladie de Ménière, les propositions suivantes sont
correctes, sauf  :

a. L’examen clinique ne retrouve aucun signe neurologique d’orientation


b. L’audition peut être strictement normale
c. Un nystagmus peut être déclenché par la mise brutale du malade en position détective tête
tournée du côté de la surdité
d. La plénitude d’oreille diminue notablement
e. L’audition peut fluctuer

71. Concernant la maladie de Menière :

a. L’accès vertigineux a un grand intérêt localisateur


b. Les acouphènes ont une grande valeur localisatrice
c. Les examens complémentaires sont absolument indispensables pour poser le diagnostic de
maladie de Ménière
d. La persistance d’un nystagmus entre les crises de vertige signe la bilatéralisation de l’affection
e. La fluctuation de l’audition signe le début de la phase terminale de l’affection

72. Cas clinique : Un malade de 60 ans, hypertendu, est hospitalisé pour une crise vertigineuse
rotatoire franche avec nausées, diplopie et troubles de la déglutition.
72.1. Quel(s) signe(s) faut-il rechercher pour orienter le diagnostic ?

a. Une surdité unilatérale


b. Une déviation de l’index
c. Des signes cérébelleux
d. Une paralysie oculomotrice
e. Un signe de Claude. Bernard. Horner

72.2. Parmi les signes énumérés ci. dessous, quel(s) est (sont) celui(ceux) évoquant la souffrance du

labyrinthe ?

a. Les acouphènes
b. L’hypoacousie de perception
c. L’hypoacousie de transmission
d. Les vertiges
e. La sensation de plénitude de l’oreille

72.3. Une maladie de Méniére, atteinte cochléo vestibulaire, a pour signe(s) :

a. Les acouphènes (bourdonnement ou sifflement)


b. Une paralysie faciale
c. Des crises de vertiges rotatoires
d. Une surdité de transmission unilatérale
e. Une surdité de perception unilatérale

72.4. Caractéristique(s) histopathologique(s) essentielle(s) de la maladie de Ménière :

a. Une atrophie de ligament spiral


b. Une disparition des cellules ciliées externes
c. Une raréfaction des cellules du ganglion spiral
d. Une distension du labyrinthe membraneux
e. Une atrophie de l’organe de corti

72. 5. Dans l’évolution de la maladie de la Méniére , les propositions suivantes sont correctes,
sauf :

a. La bilatéralisation est assez fréquente


b. Les vertiges diminuent et la surdité se stabilise aux environs de 60. 70 dB
c. Les vertiges s’aggravent ainsi que l’audition qui évolue vers la cophose
d. Des violents vertiges brefs avec chute sans prodromes peuvent survenir
e. L’évolution est totalement imprévisible

73. Un homme de 17 ans consulte pour une surdité unilatérale droite. On découvre une otite
séreuse droite et des adénopathies cervicales bilatérales. Quel diagnostic doit être évoqué ?

a. Carcinome de l’oreille moyenne


b. Carcinome indifférencié du cavum
c. Carcinome de la base de langue
d. Zona auriculaire
e. Polypose naso-sinusienne

74- Un patient de 30 ans consulte pour une baisse de l’audition unilatérale récente. A l’examen
ORL : surdité de type transmission, adénopathie jugolo-carotidienne haute de 2 cm de diamètre,
paralysie du moteur oculaire externe du même côté. Quel diagnostic évoquez-vous ?

a. Otospongiose
b. Tumeur du glomus jugulaire
c. Tumeur du cavum (ou rhinopharynx)
d. Otite muqueuse à tympan fermé
e. Méningiome de la petite aile du sphénoïde

75. Les Maghrébins sont plus particulièrement exposés au cancer de:

a. L’ethmoïde
b. Nasopharynx
c. Sinus maxillaire
d. L’hypopharynx
e. L’endolarynx

76. L’apparition récente chez un adulte d’une surdité de transmission et d’une obstruction nasale
unilatérale doit faire évoquer en premier lieu :

a. Sinusite maxillaire chronique


b. Tumeur du nasopharynx
c. Déviation de la cloison nasale
d. Cholestéatome de l’oreille
e. Imperforation choanale

77. Un homme de 55 ans, éthylo-tabagique a une otalgie droite. L’interrogatoire ne révèle aucun
autre trouble. L’examen clinique révèle une otite séreuse droite. La palpation des aires
ganglionnaires est normale. L’examen au miroir laryngé ne montre pas d’anomalie. Il faut alors :

a. Traiter l’otite séreuse et « classer le dossier »


b. Effectuer une simple surveillance de l’otite séreuse
c. Demander une rhinoscopie antérieure et postérieure
d. Demander des oto-émissions cochléaires
e. Demander des potentiels évoqués auditifs
78. L’association d’une adénopathie cervicale et de symptômes naso-sinusiens et otalgiques
traînants, progressifs et unilatéraux, doit faire penser avant tout à une tumeur de:

a. L’ethmoïde
b. La fosse nasale
c. Cavum
d. L’oreille
e. Voile du palais

79. Parmi ces signes cliniques, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui inaugure(nt) volontiers la maladie
dans le cancer du cavum ?

a. Dysphonie
b. Dysphagie
c. Adénopathie cervicale
d. Otalgie
e. Epistaxis

80. Une tumeur du rhinopharynx (cavum) est évoquée devant :

a. Surdité de perception
b. surdité de transmission unilatérale
c. Obstruction nasale
d. Epistaxis
e. Adénopathie cervicale haute

81. Le cancer du cavum :

a. Est un cancer fréquent chez le travailleur du bois


b. Son premier signe est une dysphagie
c. Peut provoquer une otite séromuqueuse
d. Peut être révélé par une adénopathie cervicale
e. Son traitement est chirurgical

82. Le cancer du rhinopharynx :

a. Se rencontre avec prédilection chez les Maghrébins


b. Est toujours un épithélioma bien différencié
c. Est très lymphophile
d. Ne donne jamais de métastases vésicules
e. Relève d’une association radio-chirurgicale

83. Une étiologie virale ( virus Epstein-Barr), est très probablement à l’origine de :

a. Adénocarcinome parotidien
b. Carcinome épidermoïde lingual
c. Carcinome indifférencié du nasopharynx
d. Adénocarcinome de l’ethmoïde
e. Carcinome muco-épidermoïde vélo-palatin

84- Le type histologique de cancer du nasopharynx le plus fréquemment rencontré chez le petit
enfant est le :

a. Carcinome spino-cellulaire
b. Cylindrome
c. Lymphome
d. Rhabdomyosarcome
e. Cancer nasopharyngé indifférencié

85. Concernant les carcinomes du nasopharynx,les propositions suivantes sont correctes , sauf :

a. Les zones à haut risque sont le sud de la chine et l’asie du sud-est.


b. Dans les pays à haut risque le pic de fréquence se situe aux alentours de la cinquantaine.
c. Ils touchent plus fréquemment la femme que l’homme.
d. Dans les zones à haut risque, ils représentent les ¾ des cancers des voies aerodigestives
supérieures.
e. Leur incidence reste stable pendant 1 à 2 générations après migration dans une zone à bas rique.

86. Concernant les carcinomes du nasopharynx (Nasopharynx Carcinoma)

a. Dans les zones à haut risque ils représentent la 3 e cause de cancer chez l’homme.
b. Le rôle de l’alcool et du tabac est déterminant dans la genèse de ces tumeurs.
c. En Algérie les NASOPHARYNX CANCER représentent 10 % des tumeurs des voies aerodigestives
supérieures.
d. L’homme est plus fréquemment atteint que la femme.
e. Le NASOPHARYNX CANCER touche plus fréquemment l’homme après 70 ans.

87. Concernant les carcinomes du nasopharyns (Nasopharynx Carcinoma) les propositions suivantes
sont correctes, sauf :

a. En zone à haut risque la recherche de cancer latent dans la fratrie est justifiée.
b. Aucun facteur environnemental n’est retrouvé dans les enquêtes épidémiologiques.
c. L’élévation des anticorps dirigés contre L’EBV différencie les malades atteints du cancer
nasopharyngé indifférencié des sujets sains.
d. Les patients atteints du cancer nasopharyngé indifférencié présentent une élévation précoce des
taux d’IgA et d’lgG dirigés contre les Ag VCA.EA.EBNA de l’EBV.
e. Les taux d’anticorps lgG EA et lgA VCA aurait une valeur pronostique.

88. Au cours du cancer du naso-pharynx, le dosage des anticorps lgG et lgA dirigés contre les
antigénes VCA. EA, EBNA de l’Epstein Barr Virus, ne permet pas:

a. Une détection de la maladie en zone endémique.


b. D’apporter une valeur pronostique.
c. De suspecter une poursuite ou une reprise évolutive.
d. De différencier les malades atteints des sujets sains.
e. D’affirmer la guérison.

89. Le cancer du naso-pharynx est suspecté devant les signes suivants , sauf :

a. hypoacousie de transmission progressive.


b. obstruction nasale uni ou bilatérale.
c. douleurs dans le territoire du V ou du IX.
d. diplégie faciale.
e. adénopathies cervicales hautes et postérieures.

90. Le bilan d’extension d’un cancer du nasopharynx comporte systématiquement les examens


suivants, sauf:

a. radiographie de thorax.
b. œsophagoscopie.
c. échographie hépatique.
d. scintigraphie osseuse.
e. IRM ou un scanner de la base du crâne.

91. Concernant les carcinomes du nasopharynx (NASOPHARYNX CANCER), les propositions


suivantes sont correctes, sauf :

a. 5 à 15 % des patients présentent des métastases à distance lors du premier examen.


b. Toute tumeur s’accompagnant de signes neurologiques est classée T4.
c. L’envahissement métastatique est directement corrélé à l’envahissement ganglionnaire.
d. L’importance de l’envahissement ganglionnaire n’a pas de valeur pronostique sur la survie.
e. Au terme du bilan initial 70 % des patients présentent des adénopathies palpables.

92. Cas clinique : MA. 45 ans, consulte pour l'apparition récente d'une tuméfaction bilatérale
cervicale haute apparue depuis quelques semaines. Son état général est excellent. Depuis 10 jours,
il présente une plénitude auriculaire droite avec une sensation d'hypoacousie droite. la
rhinoscopie antérieure montre des fosses nasales libres.

92.1. Quel(s) diagnostic(s) doit (doivent) être évoqué(s) en premier ? (cm)

a. Otite séromuqueuse
b. Toxoplasmose
c. Cancer de l'ethmoide
d. Tumeur du cavum
e. Lymphome malin non hodgkinien

92.2. L'existence d'un sérodiagnostic positif au virus epstein-barr permet de retenir :


a. Maladie de hodgkin
b. Toxoplasmose
c. Kyste amygdaloide
d. Cancer du cavum
e. Lymphome malin non hodgkinien

92.3. Quel(s) examen(s) permettra (permettront) d'affirmer le diagnostic ?

a. Examen audio-vestibulaire
b. Scanner
c. Rhinoscopie postérieure
d. Echographie cervicale
e. Impédancemétrie

92.4. La thérapeutique curatrice la plus adéquate comporte :

a. Chirurgie
b. Hormonothérapie
c. Chimiothérapie
d. Corticothérapie
e. Radiothérapie externe

93. Chez les hommes, les cancers liés à des consommations excessives de tabac et d’alcool
représentent environ :

a. 5 % des cancers
b. 15 % des cancers
c. 30 % des cancers
d. 50 % des cancers
e. 70 % des cancers

94. Dans les cancers du larynx, on retrouve le plus fréquemment sur le plan histologique :

a. Adénocarcinome
b. Sarcome
c. Hématosarcome
d. Carcinome épidermoïde
e. Cylindrome

95. Les cancers localisés des cordes vocales s’accompagnent habituellement des signes cliniques
suivants, sauf :

a. Une dyspnée inspiratoire


b. Une adénopathie sous.digastrique
c. Une dysphonie
d. Une diminution de la mobilit » de l’zryténoïde
e. Aucune des propositions ci.dessus
96. Les cancers glottiques sont :

a. Des adénocarcinomes dans 90% des cas


b. Des carcinomes épidermoïdes dans 90% des cas
c. Peu lymphophile
d. Révélés par une otalgie
e. Révélés par des troubles de la phonation

97. L’action conjointe d’alcool et du tabac est déterminante pour la survenue de(s) cancer(s)
suivants(s) :

a. Cavité buccale
b. Larynx
c. Hypopharynx
d. Vessie
e. Bronche

98. Parmi les proposition suivantes concernant la répartition des cancers laquelle(lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?

a. Les cancers des voies aérodigestives et des bronches représentent prés de la moitié des cancers
chez l’homme
b. Les cancers de la prostate et du testicule représentent prés de la moitié des cancers chez la
femme
c. Les cancers du sein et de l’appareil génital représentent prés de la moitié des cancer chez la
femme
d. Les cancers de l’appareille digestif, incluant le côlon et le rectum, représentent 1 cancer su 5 chez
l’homme et la femme
e. Les cancers de la peau représentent moins d’un cancer sur 10 chez l’homme et la femme

99. Signe(s) d’appel précoce(s) des cancers de la corde vocale :

a. Toux rebelle
b. Dysphagie
c. Odynophagie
d. Otalgie unilatérale
e. Dysphonie

100. L’intoxication alcoolo tabagique est un facteur prédisposant dans les cancers des voies aéro-
digestives supérieures dont la localisation est: 

a. Le sinus de la face
b. Le rhinopharynx
c. L’amygdale
d. L’hypopharynx
e. Le larynx
101. Un cancer limité d’une corde vocale :

a. Est un épithélioma ganglionnaire


b. Donne souvent des métastases ganglionnaires
c. Se révèle par une dysphonie
d. S’associe à une dysphagie
e. Peut être traité par la radiothérapie

102. Dans l’évolution d’un cancer de la corde vocale, on observe, en premier : 

a. Dyspnée
b. Adénopathie
c. Dysphagie
d. Dysphonie
e. Toux

103. Indication(s) thérapeutique(s) chez un homme de 56 ans présentant un carcinome


épidermoïde invasif de la corde vocale droite, demeurée mobile :

a. Laryngectomie totale
b. Laryngectomie fronto.latérale
c. Cordectomie
d. Radiothérapie
e. Chimiothérapie

104. Un homme de 60 ans, fumeur, présente une dysphonie depuis 1 mois. L'examen clinique
laryngé montre une lésion bourgeonnante de la corde vocale droite. Il n'y a pas d'adénopathie
cervicale. Vous affirmez le diagnostic par :

a. Une stroboscopie du larynx


b. Une endoscopie laryngée avec biopsie
c. Une tomodensitométrie du larynx
d. Un dosage des anticorps anti ebv
e. Une cervicotomie exploratrice avec examen histologique extemporané

105. Examen(s) à pratiquer en premier lieu chez un patient présentant une dysphonie depuis 3
mois :

a. Un bilan radiographique du larynx


b. Une laryngoscopie indirecte
c. Une tomodensitométrie laryngée
d. Une laryngoscopie directe
e. Une fibroscopie bronchique

106. Une jeune fille de 20 ans présente une aphonie brutale. Elle parle la voix chuchotée. La toux
est sonore. Vous pensez à :

a. Paralysie de la corde vocale


b. Laryngite aigue
c. Nodule vocal
d. Aphonie psychique
e. Laryngite fonctionnelle par trouble de la mue

107. Devant un malade qui présente une dysphonie d'installation brutale, sans antécédent
traumatique ni infectieux récent, vous pensez à :

a. cancer de la corde vocale


b. papillomatose
c. laryngite chronique
d. paralysie laryngée unilatérale
e. paralysie laryngée bilatérale en fermeture

108. Les cancers glottiques sont :

a. Des adénocarcinomes dans 90% des cas


b. Peu lymphophiles
c. Révélés par des troubles de la déglutition
d. Révélés par des troubles de la phonation
e. Souvent responsables d’otalgie

109. Lors de l’examen d’un malade atteint de dysphonie chronique, un processus malin sera
évoqué, laryngoscopiquement , devant :

a. polype muqueux d’une corde vocale


b. Laryngite catarrhale chronique
c. Nodule d’une corde vocale
d. Laryngite chronique leucoplastique
e. Granulome cordal postérieur

110. Un carcinome épidermoïde bourgeonnant siégeant sur le 1/3 moyen d’une corde vocale

mobile chez un adulte de 40 ans peut être traité par :

a. Cordectomie
b. Radiothérapie externe
c. Biopsie exérèse sous microscope opératoire
d. Laryngectomie totale
e. Association chimio et immunothérapie

111. Chez un patient fumeur, éthylique chronique, dont l’examen clinique met en évidence une
adénopathie sous digastrique, quel est le premier examen complémentaire à faire pour orienter le
diagnostic sachant que les examens biologiques, sérologiques, IDR à la tuberculine et NFS sont
normaux ?

a. Biopsie ganglionnaire
b. Cervicotomie avec examens extemporané de l’adénopathie
c. Panendoscopie des voies aérodigestives supérieures
d. Tomodensitométrie cervicale
e. Adénectomie sous-digastrique

112. Une dysphonie représente le symptôme révélateur caractéristique d’un cancer de :

a. La sous.glotte
b. L’épilarynx
c. La glotte
d. Le vestibule laryngé
e. Le ventricule

113. La chaîne récurrentielle peut être le siège de métastases dans les localisations néoplastiques
suivantes. Lesquelles ?

a. Vestibule laryngé
b. Sinus piriforme
c. Margelle laryngée
d. Sous.glotte
e. Commissure antérieureNON VALIDEE

114. lésion(s) susceptible(s) de dégénerer en cancer du larynx :

a. Laryngopathie blanche dyskératosique


b. Pseudomyxome bilatéral
c. Papillomatose laryngé de l’enfant
d. Nodule vocal du 1/3 moyen
e. Laryngocéle unilatéral

115. Dans le bilan d’un cancer laryngé des 3 étages avec adénopathies jugulo carotidiennes
unilatérales, sont indiqués les examens suivants, sauf  :

a. laryngoscopie directe en suspension


b. scanner
c. œsophagoscopie
d. biopsie
e. cytoponction
116. Cas Clinique : M. G., âgé de 59 ans, vient consulter pour une dysphonie évoluant depuis
plusieurs mois mais ne s'accompagnant pas de dysphagie. Il se plaint de façon intermittente d'une
otalgie du côté droit. Il ne présente pas d'altération de l'état général. M. G. est fumeur avec une
intoxication chiffrée à 50 P/A. Il n'a pas d'exposition professionnelle à des produits toxiques.
L'examen clinique visualise une tumeur bourgeonnante de la corde vocale droite. La mobilité du
plan glottique est normale et aucune adénopathie cervicale n'est palpable. Le reste de l'examen
général est sans particularité. Vous suspectez un cancer de la corde vocale.

116.1. Parmi les lésions laryngées suivantes laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être considérée(s)
comme précancéreuse(s) ?

a. Polype angiomateux
b. Micro nodule bilatéral (kissing nodule)
c. Leucoplasie
d. Pseudomyxome
e. Erythroplasie

116.2. Parmi les structures anatomiques suivantes, quelles sont les extensions de contiguïté d'un
cancer de la corde vocale ?

a. Vallécule
b. Bouche de l'œsophage
c. Ventricule de Morgani
d. Aryténoïde
e. Sous glotte

116.3. Parmi les modes de visualisation des cordes vocales suivants, lesquels sont ,actuellement ,
de pratique courante :

a. Fibroscopie
b. Scanner
c. IRM
d. Endoscopie sous anesthésie générale
e. Tomographies laryngées

116.4. Quelles sont la (les) thérapeutique(s) adaptée(s) au traitement d'un cancer isolé du tiers
moyen de la corde vocale sans adénopathie satellite ni métastase ?

a. Microchirurgie laryngée
b. Radiothérapie externe (Cobalt)
c. Curiethérapie
d. Laryngectomie totale
e. Laryngectomie partielle

116.5. Quelle(s) mesure(s) de surveillance et de prévention post-thérapeutique allez-vous mettre


en œuvre ?
a. Arrêt de l'intoxication tabagique
b. Examen clinique et fibroscopique ORL pluriannuel
c. Radio de thorax annuelle
d. Scanner du larynx annuel
e. Fibroscopie bronchique annuelle

117. Quel est le premier diagnostic à évoquer en présence d'une bradypnée inspiratoire avec
tirage et cornage sans dysphagie, d'installation rapide et nocturne chez un enfant fébrile ?

a. Asthme
b. Laryngite aiguë
c. Corps étranger des voies respiratoires
d. Malformation laryngée
e. Epiglottite

118. Parmi les signes suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui fait (font) suspecter une épiglottite
en présence d'une dyspnée :

a. La voie étouffée
b. La sialorrhée
c. Une hyperthermie supérieure à 39 degrés
d. Le refus de l'enfant de se coucher
e. Début brutal

119. Quel(s) geste(s) est (sont) dangereux devant une suspicion d'épiglottite ?

a. Allonger l'enfant
b. Examiner l'enfant à l'aide d'un abaisse-langue
c. Auscultation pulmonaire
d. Otoscopie
e. Toutes les réponses sont fausses

120. Quel diagnostic vous évoque une dyspnée inspiratoire d'installation rapide survenant
quelques semaines après traitement par ventilation assistée pour volet thoracique ?

a. Bronchomalacie
b. Laryngite chronique
c. Thryroïdite
d. Sténose trachéale
e. Fibrose pulmonaire

121. Parmi les causes de dyspnée non obstructive aiguë de l'enfant, on relève :

a. Acidocétose diabétique
b. Bronchiolite aiguë
c. Intoxication salicylée
d. Crise d'asthme
e. Laryngite sous-glottique

122. La maladie de Méniére comporte habituellement :

a. une paralysie faciale


b. des acouphènes
c. des vomissements
d. une hypoacousie
e. un vertige

123. Au cours de la maladie de Ménière, un vertige peut s’accompagner de :

a. Vomissement
b. Troubles de l’équilibre
c. Perte de connaissance
d. Nystagmus
e. Diplopie

124. Laquelle (lesquelles) des propositions suivantes concernant les vertiges est (sont) exacte(s) ?

a. Le vertige est une illusion de déplacement des objets environnants


b. Une atteinte vestibulaire peut donner une impression d’ébriété à la marche, une impression de
chute ou de déviation
c. Le vertige peut se terminer par une perte de connaissance
d. L’ataxie est une forme particulière de vertige
e. Un vertige rotatoire est toujours d’origine centrale

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