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Industrialisation de produits
Il s’agit d’une étape intermédiaire avant le
lancement du produit. Elle a pour objectif,
dans une première étape, de valider la
conception produit en construisant un
prototype reproductible industriellement,
puis dans une seconde étape de valider
l’interprétation du besoin exprimé et ceci
par un test auprès des utilisateurs
potentiels ;
Industrialisation de produits
2 PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
2.1 Besoin, produit, prix
L’acheteur exprime un besoin, il est prêt à payer un produit ou un
système capable d’y répondre. Ce prix dépend autant de l’intensité du
besoin que de la manière avec laquelle le produit doit y satisfaire. Le
prix du vendeur dépend des coûts mis en œuvre pour réaliser ce
produit, et du profit escompté.
La nécessité de connaître les besoins auxquels les produits doivent
répondre, conduit les entreprises à définir leurs objectifs en fonction
du marché visé plutôt qu’en fonction de la technologie. Une entreprise
doit se situer en fonction d’une orientation marché, elle ne se juge
plus par la maîtrise de technologies mais par son aptitude à répondre
vite et bien à un besoin donné.
Le besoin ne cessant d’évoluer, elle doit vérifier en permanence
l’adéquation produit / marché, l’attractivité de ses produits et doit
tenir compte des évolutions des sociétés modernes.
2.2 Développement du produit
Un produit se caractérise par un cycle de vie :
Plus le cycle de vie est long plus la prise de risque est importante car il
faut anticiper les réactions sur marché et les stratégies de la concurrence.
Après une phase d’analyse du besoin et de faisabilité, le BE passe
à l’étude et à la définition préliminaire du produit :
?
?
4 Classement des procèdes
4.1 Conservation de volume : fusion ou formage
?
4.2 Addition de volume
?
4.3 Modification de la matière
4.4 Perte de volume
?
5 RAPPEL DES PRINCIPES
5.1 Le laminage
Déformation entre deux cylindres opposés d’un lopin de métal, formes
profilées, la réduction de section provoque un allongement de la pièce.
5.2 Tréfilage-étirage:
Exemples :
Baguettes de soudure, fil de fer.
5.3 Extrusion ou filage :
Un effort de compression entre un poinçon et une matrice
pousse le métal d’un lopin qui s’écoule au travers de filières qui
donnent la forme de la pièce.
On obtient ainsi des profilés de grandes longueurs
5.4 extrusion hydrostatique
Le lopin de matière est poussé à travers la filière par un liquide sous pression. En général ce
liquide est de l’huile, car il sert alors de lubrifiant. Les frottements sont supprimés, l’outillage
est simplifié par le nombre de pièces plus réduits, en contrepartie, l’étanchéité aux pressions
de fonctionnement (3.105 bars) est délicate à réaliser.
Les lopins à filer peuvent être longs car il n’y a pas de flambage, les rapports de réduction
peuvent être élevés.
5.5 Pliage :
Une ébauche (ou un flan), reposant sur deux ou plusieurs points
d’appui est pliée sous l’action d’une force exercée sur un poinçon.
5.6 Cintrage :
Procédé de déformation de sections de forme quelconque tubulaire.
5.7 Emboutissage :
L’emboutissage est un procédé de formage par déformation
plastique à chaud ou à froid des métaux. Il transforme une feuille
de métal appelé flan en une surface généralement non
développable (carters par exemple).
L’opération d’emboutissage est effectuée sur une presse au
moyen d’un outillage dont la configuration la plus simple,
appelée outil simple effet comprend deux pièces principales : la
matrice et le poinçon.
L’une est bridée sur la table fixe, l’autre sur le coulisseau animé
d’un mouvement rectiligne alternatif.
- Le remplissage du moule
- La solidification de la matière
- L e démoulage de la pièce
La conception d’une pièce moulée doit donc intégrer dès la définition de celle - ci le matériau utilisé
ainsi que le procédé de moulage choisit. La construction moulée illustre donc parfaitement l’importance
des interactions entre les trois composantes d’une pièce : MATERIAU - PRODUIT – PROCEDE .
1- Généralités
1.2- Différen ts types de moulage
Les principaux types de moulage sont :
- Le moulage en sable
- Le moulage en coquille par gravité
- Le moulage en coquille par injection
- Le moulage à la cire perdue
Ces différents types de moulage sont choisit suivant trois principaux critères :
Inconvénients du procédé :
- Surfaces obtenues peu précises ( 0,5 mm ) Nécessite un usinage des surfaces fonctionnelles
- Procédé peu rentable pourles grandes séries
Le moulage sable ou coquille
3- Moulage en coquille par gravité
2.1- Principe
Le matériau est coulé dans un moule métallique. Le principe est donc le même que pour le moulage
en sable, mais on utilise le même moule pour toute une série de pièces.
On peut également pour les formes intérieures utiliser un noyau en sable.
Avantages du procédé :
- Procédé plus rentable pour les moyennes et grandes séries.
- Précision meilleure que pour le moulage en sable ( 0,3 mm ) . Cependant cela nécessite quant même
un usinage des surfaces fonctionnelles de la pièce.
Inconvénients du procédé :
- Réservé aux matériaux dont le point de fusion est inférieur à 900°C (alliages de cuivre d’aluminium ou
de zinc, etc…)
- Le prix du moule exclu ce procédé pour les petites séries.
4- Moulage en coquille sous pression
Principe
Le matériau est coulé ou fondu dans un cylindre puis
un piston assure le transfert (injection) du matériau sous
pression de ce cylindre vers l’empreinte du moule.
Lorsque le matériau est un polymère la matière est
fondue dans un cylindre et injectée par un piston
appartenant à la machine d’injection.
Avantages du procédé :
- Permet le moulage de matériaux très peu fluides donc
permet le moulage des polymères.
- Permet le moulage de pièces de faible épaisseur.
- Bonne préc ision des surfaces obtenues ( 0,1 mm pour
les métaux à 0,05 mm pour les polymères). Donc
cela peut permettre d’éviter certains usinages.
Inconvénients du procédé :
- Le prix très élevé du moule oblige à réserver ce procédé
pour les grandes séries de pièces.
- Il est impossible d’utiliser des noyaux en sable pour la réalisation de formes intérieures.
Le moulage sous-pression :
5- Moulage à la cire perdue
Principe
Le moulage se fait en suivant les étapes suivantes :
Réalisation d’un modèle de une ou plusieurs pièces en
cire ou résine (Parfois par moulage sous pression)
Recouvrement du modèle avec un enduit réfractaire
Mise en place du modèle dans un châssis avec un
maintien à l’aide de sable fin
Elimination de la cire par chauffage liquéfaction et
coulée de celle- ci en retournant le moule.
Coulée du matériau de la pièce.
Démoulage
Dans le cas du moulage au sable le modèle donnant l’empreinte Dépouille Contre dépouille
dans le moule est démoulé avant la coulée. Dans le cas du moulage en
coquille la pièce est démoulée après solidification du maté riau. Si les
formes de la pièce interdisent le démoulage (contre dépouilles), on est
obligé d’utilisé des noyaux en sable ou des tiroirs dans le moule.
Pour des questions de coûts, les formes de la pi èce doivent donc
limiter au maximum le recours au noyaux et tiroirs.
6- Tracé des pièces moulées
Règles de tracé d’une pièce brut de moulage (Voir exemple de pièce moulée)
1- Dessiner la pièce avec des épaisseurs les plus fines et constantes possible.
2- Si les épaisseurs doivent varier veiller à ce que ces variations soient progressives.
3- Prévoir des congés et arrondi chaque fois que cela est possible.
4- Prévoir chaque fois que cela est possible des formes en dépouille facilitant le démoulage.
5- Renforcer et rigi difier la pièce par des nervures.
6- Nervurer les grandes surfaces planes pour éviter leur déformation.
7- Eviter les raccordements en croix ou creuser pour éviter une masse trop importante de matière.
8- Essayer d’éviter les formes nécessitant l’utilisation d’un n oyau ou d’un tiroir
Remarque importante : Pour les pièces dont le procédé de moulage est trop peu précis les surfaces
fonctionnelles sont usinées. Il en résulte que les formes des surfaces fonctionnelles n’ont pas de congé
et ne nécessitent pas forcément de noyau ou tiroir.
La centrifugation :
Cette technologie consiste à souder " dans la masse " des produits de
géométries et de nuances différentes.
Avantages :
• Pas de métal d'apport ni de gaz
• Homogénéité de la soudure ZAT (zone affectée thermiquement) limitée.
• Temps de cycle court
• Reproductible
• Automatisable et mise en place dans une chaîne de production à haut
rendement
• Pas de déformation des pièces : conservation des tolérances
géométriques
• Absence de fumées et de projections
5.17 Soudage par friction :
5.18 frittage
5.22 Nitruration :
C'est un durcissement superficiel obtenu par réaction de l'azote
et de certains alliages ferreux (fer + ammoniac, constitué
d'hydrogène et d'azote, le tout chauffé à 550°C). L'azote en
présence forme des nitrures de fer, ce qui provoque une
augmentation de dureté. L'acier traité doit contenir de
l'aluminium car celui-ci limite la pénétration des nitrures.
5.24 Chromage :
le chrome dur est un dépôt électrolytique susceptible d'être
utilisé brut de dépôt, rectifié ou poli, d'une épaisseur de quelques
microns ou millimètres.
5.25 Phosphatation :
La phosphatation est l'un des principaux traitements utilisés avant
mise en peinture d'une surface. Ce procédé permet d'obtenir une
première barrière anticorrosion, mais aussi l'obtention d'une "fine
rugosité" qui facilite l'ancrage et augmente l'adhérence de la
peinture.
Machine-outil programmable équipée d'une commande numérique par calculateur (CNC). Elle
est dédiée à des fabrications variées de pièces différentes lancées en petits lots répétitifs.
C'est un système formé de plusieurs MOCN ou cellules flexibles (de 5 à 15) associé à des
dispositifs de transfert de pièces (chargement, déchargement, stockage, contrôle)
entièrement automatisés et gérés par un ordinateur central. Il est dédié à l'usinage des
pièces d'une même famille.
8.4 LES MOYENS DE FABRICATION ACTUELS
Ceci sur autant de «faces» que présente la pièce en utilisant la rotation de celle-ci autour de
l'axe de la palette B.
Exemple de possibilité d'usinage sur fraiseuse CN 4 axes horizontale.
8.4.3 Possibilités de réalisations sur Tour cn 2 axes monobroche.
- Des cylindres, des cônes, des filetages, des portions de tores coaxiaux à l'axe de la broche.
- Des plans qui leur sont perpendiculaires.
Définitions :
Sur les MOCN on considère que le trièdre direct de référence est lié à la pièce fixe et que
l’outil possède tous les degrés de liberté, or ce sont parfois les tables des machines qui sont
en mouvement et qui assurent l’obtention de la surface usinée.
Situation du trièdre de référence par rapport à la machine :
l'axe Z il est situé parallèlement à l'axe de la broche principale quelque soit la machine ou
perpendiculaire à la table pour les machines qui ne possèdent pas de broche.
l'axe X est associé au mouvement qui défini le plus grand déplacement après avoir situé
l'axe Z.
Le sens positif (+) : mouvement de chariot provoque l'éloignement de l'outil par rapport à
la pièce considérée comme fixe.
Montage en l’air X
Ld
X
d
5 Centrage long: 1-2-3-4
5 Y 1 Z
1 2 Appui ponctuel: 5
2
3 4 3 4
X
L 0,3 d
X
1
1 4
4 Y Z
3 2 2
3
d
Appui plan: 1-2-3
Centrage court: 4-5
5 5
Rq: Le 6ème degré de liberté, qui correspond à la rotation de la pièce par rapport à son appareil de
montage, est supprimé par adhérence. Il n’est à l’origine d’aucune cote. On ne le représente pas.
Repérage d’un montage mixte
X
5 Centrage court : 1-2
2 4 Pointe tournante : 3-4
Z
3 Appui ponctuel: 5
1
Repérage d’un montage entre pointes
X
Pointe fixe : 1-2
1 4 Z Pointe tournante : 3-4
2 Y 3 Appui ponctuel: 5
5
Surface conique
X
X 5
2
3 Z Y Centrage long : 1-2-3-4
Y
Appui ponctuel: 5
1-2
1 Plan de jauge
4 3 4
Exemples de symboles composés
Désignation : Touche plate fixe, de départ d'usinage en appui sur une surface
usinée
Désignation :
Touche plate éclipsable de départ d'usinage en appui sur surface usinée
Désignation :
Touche bombée fixe, de départ d'usinage sur une surface brute.
Désignation :
Mors striés à serrage concentrique qui assurent le centrage et le serrage
simultanément.
Désignation :
Pointe fixe axiale utilisée comme point de départ d'usinage sur une surface usinée.
Désignation :
Vé fixe servant de point de départ d'usinage, sur surface brute.
Désignation :
Mors à serrage concentrique flottant utilisés comme entraîneurs sur surface
usinée.
Désignation :
Palonnier de bridage muni de touches plates pour serrer sur une surface
brute.
4.2 Addition de volume
4.2 Addition de volume
4.3 Modification de la matière
4.4 Perte de volume