Theorie Des Marches 1
Theorie Des Marches 1
Theorie Des Marches 1
Plan Du Cours
Introduction Générale
I) APPROCHE THEORIQUE
2) L’élasticité croisée
I) APPROCHE THEORIQUE
A) COURBE D’INDIFFERENCE DU PRODUCTEUR
B) LIGNE DES COUTS OU ISOCOUTS
C) L’EQUILIBRE DU PRODUCTEUR
II) EXERCICE D’APPLICATION
I) LA FONCTION DE DEMANDE
1) Définition
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Théorie de Marché Math/Informatique I Année académique 2019/2020
III) Le monopole
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INTRODUCTION GENERALE
Dans cette introduction générale, il s’agira de familiariser les étudiants aux notions de
base de la Science Economique de façon à leur permettre de mieux maîtriser les composantes
de la Science Economique et bien plus, armer les étudiants afin de faciliter l’appropriation des
paradigmes autour desquels se construisent les marchés.
I) DEFINITION DE LA SCIENCE ECONOMIQUE
Etymologiquement, le mot économie signifie les lois ou les règles (nomie) du domaine,
de la maison ou du milieu (eco). Le mot comporte en pratique plusieurs sens.
Dans un premier temps, c’est la science de l’administration du patrimoine de la maison
ou de l’entreprise ou plus généralement science de l’administration du patrimoine de la
collectivité qui peut être la cité ou la nation. Dans ce dernier cas, on parle depuis Antoine de
Montchrestien d’économie politique. L’économie pris sur ce prisme se décline selon les
courants de pensées. Ainsi, pour les marxistes, l’économie politique est l’étude des rapports
sociaux de production. Pour les néoclassiques, c’est la science de l’allocation des ressources
rares entre les fins alternatives. Toutefois, la définition la plus consensuelle est celle Jean
Baptiste Say pour qui c’est la science qui étudie la production, la répartition, la distribution et
la consommation des richesses dans la société.
Dans un deuxième temps, l’économie est un système ou un régime dans lequel vit une
nation (économie camerounaise, française…). Ce système peut être encore plus caractérisé en
parlant par exemple d’économie de marché, économie dirigée, économie libérale etc.
L’économie pris sous cet angle est donc synonyme à la fois de système et de régime.
Dans un troisième temps, le mot économie est synonyme d’épargne, réduction des
dépenses, réduction des coûts volontaires ou involontaires. L’économie peut être le résultat
d’une organisation interne plus efficience : on parlera alors d’économie interne, d’économie
d’échelle ou économie de dimension (la baisse du coût moyen due à l’augmentation de la
dimension de l’entreprise).
De tout ce qui précède nous pouvons définir la Science Economique comme une
discipline qui permet d’étudier et de comprendre l’activité économique afin de parvenir à la
satisfaction rationnelle des besoins.
La science économique en tant que discipline peut nous obliger à nous interroger sur
son rôle. Les ébauches de réponse nous donneront à cet effet de noter deux remarques.
Les besoins sont innombrables et croissants alors que les biens sont limités ou rares.
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En tout temps et en tout lieu, l’Homme a toujours ressenti des désirs considérés comme
des besoins et qu’il cherche à satisfaire par des biens. Mais malheureusement il ne peut pas
toujours satisfaire ces besoins de manière spontanée, ceci pour une simple raison, c’est que ces
besoins ressentis par l’Homme sont nombreux et illimités alors qu’au contraire il existe une
quantité limitée des biens pour les satisfaire. C’est ici qu’apparaît l’intérêt de la Science
Economique car si les biens existaient de façon illimitée, indéfinie, il n’y aurait pas de problème
économique : celui de la rareté.
Réduire cet écart signifie lutter contre la rareté.
La Science Economique doit aider l’homme à combler le plus possible l’écart qui existe entre
les besoins et les biens, en rendant ces derniers moins rares et par conséquent plus abondants.
La Science Economique apparaît ainsi comme une discipline de lutte contre la rareté.
Les deux remarques suscitées montrent la place de l’Homme dans la science
économique : faisant donc de cette dernière une science sociale qui est appelée à cohabiter avec
d’autres sciences.
II) RAPPORT SCIENCE ECONOMIQUE ET AUTRES DISCIPLINES
1) Science Economique, Mathématiques et Informatique
Les Economistes étudient les phénomènes économiques qui dans leur complexité et
dans leur étendu, exigent une modélisation pour simplifier leur explication et faciliter leur
compréhension. Lesdites modélisations ne sont rendues possibles que garce aux équations dont
leur résolution puisent dans les Mathématique. Plus loin, l’explication et la vérification pour
validation ou non des théories économiques passent par l’analyse et la fouille des données dont
la mise en œuvre de saurait se faire sans convoquer un contenu dense en informatique.
2) Science Economique et Morale
Etudiant les besoins ou les comportements des individus dans la satisfaction de leurs
besoins, la Science Economique cherche à constater ce qui est, sans s’inquiéter de savoir si ces
constatations sont compatibles avec la morale qui au contraire ne retient que les comportements
de l’homme qui sont jugés « bons » conformément à une certaine échelle de valeur. Du point
de vue de la science économique, l’Homme qui achète de la drogue accomplit un acte
économique au même titre que celui qui achète du pain. Tous les deux cherchent à satisfaire un
besoin. Ainsi ce qui peut être considéré d’utile au sens économique peut être jugé comme
nuisible par la Morale.
3) Science Economique et Histoire.
La différence entre les deux disciplines peut résider dans le fait que la Science
Economique cherche à découvrir les lois dans les faits historiques alors que l’histoire cherche
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à relater et à expliquer ces faits sur le plan local ou relatif. Néanmoins, l’histoire est un outil
précieux pour l’économiste non seulement parce qu’elle lui permet de comprendre certains faits
économiques d’une époque donnée, mais aussi et surtout parce qu’elle lui permet de vérifier
certaines lois qu’il élabore.
4) Science Economique et Sociologie
G. GURVITCH défini la Sociologie comme une science qui étudie les phénomènes
sociaux pris dans leur ensemble ou à travers les différents groupes, en s’occupant
particulièrement de l’attitude de l’homme face aux biens. La Sociologie peut être un outil
efficace pour la Science Economique dans la mesure où elle donne des informations relatives à
l’environnement dans lequel s’effectue l’activité économique et de mieux adapter les lois
économiques en précisant dans quelles conditions elles sont valables. Ainsi un agent
économique (producteur) aura tout intérêt à s’informer via une étude sociologique du
comportement des autres agents (consommateur) face aux biens qu’il veut les ouvrir.
Les lois économiques ne peuvent être mises à jour que grâce à l’emploi des procédés ou
instruments.
III) INSTRUMENTS UTILISES PAR LA SCIENCE ECONOMIQUE.
La démarche logique pour découvrir les lois économiques consiste à partir de
l’observation des faits économiques. Ensuite d’expliquer les constatations faites au cours de la
première étape de façon à établir ainsi des liaisons explicatives entre les phénomènes
économiques en vue de dégager des lois. Enfin, une troisième étape présente un intérêt pratique
dans la mesure où les lois ainsi découvertes permettent de prévoir et de mieux contrôler
l’évolution des phénomènes économiques d’un pays.
1) Les méthodes de l’analyse économique
Les méthodes peuvent différer selon :
Les procédés de raisonnement. Il existe deux procédés de raisonnement : la méthode
déductive qui accorde une grande importance à la théorie et consiste à déduire par raisonnement
logique des lois à partir d’axiome ou d’un postulat. La méthode inductive part beaucoup plus
du concret, elle s’appuie sur l’observation des faits qui lui permettent d’élaborer certaines lois.
Cependant les deux méthodes se complètent. Les postulats utilisés par la méthode
déductive ne sont pas employés sans être vérifiés par les faits ou les observations, en revanche
l’observation des faits utilisés par la méthode inductive exige un minimum de connaissance
théorique.
Le niveau de l’échelle d’analyse. La Science Economique distingue deux niveaux
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productif) se fait par la spécialisation des travailleurs dans des tâches différentes (division du
travail), la mécanisation et l’organisation scientifique du travail.
5) Agrégat
C’est une grandeur statistique mesurant une activité économique exercée sur le territoire
par l’ensemble des agents économiques. L’agrégat territorial fondamental est le produit
intérieur brut. D’autres agrégat sont le revenu (Y), la consommation (C), l’investissement (I)
l’épargne (S) les exportations (X) les importations (M) les dépenses gouvernementales (G), les
taxes (T)
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Un consommateur dispose d’un certain revenu et veut par exemple acheter deux types
de biens : comment va-t-il répartir son revenu entre ces deux biens. Son calcul consistera à faire
en sorte que le partage qu’il effectue entre la consommation de chaque bien lui rapporte le
maximum de satisfaction. Ce problème du choix du consommateur peut être résolu de deux
façons. Soit l’algébriquement et ce par l’égalisation des utilités marginales, soit graphiquement
par les courbes d’indifférence et la droite matérialisant sa contrainte budgétaire. De toute façon,
le problème du consommateur sera soit de maximiser son utilité pour un niveau de revenu
donné, soit de minimiser ses dépenses pour un niveau d’utilité donné.
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Partant de l’hypothèse que le revenu d’un individu est limité et qu’il cherche à acquérir
deux biens A et B, plus il achète des unités du bien A, moins il peut acheter les unités du bien
B. Son calcul consistera à comparer la satisfaction que lui procurent des unités supplémentaires
de ces biens. Sa position d’équilibre sera atteinte quand les utilités marginales pondérées de ces
biens seront égales. Cette utilité marginale pondérée dans le cas d’un bien divisible étant le
quotient de son utilité marginale par son prix.
2) Formulation du problème du consommateur
Si la fonction d’utilité d’un consommateur est alors U(x,y) où x et y sont les quantités
de biens x et y (coûtant Px et Py respectivement) à consommer pour maximiser son utilité avec
un revenu R, alors le problème dudit consommateur se résumera comme suit
Max U(x,y)
D’après les conditions d’optimisation de premier ordre, les dérivés partielles de L(x, y,
χ) sont nulles et on a
Après transformation, on obtiendra Umx/Px = Umy/Py où Umx et Umy sont les utilités
marginales des biens x et y : Umx/Px et Umy/Py étant les utilités marginales pondérées des
biens x et y par leurs inverses de prix respectifs.
Le consommateur sera donc en équilibre lorsqu’on aura l’égalité suivante
Umx/Px = Umy/Py
Si nous avons Umx/Px ˂ Umy/Py cela veut dire que le dernier franc dépensé pour
acquérir le bien x procure au consommateur une utilité inférieure par rapport au dernier franc
dépensé pour acquérir le bien y. Le consommateur a donc l’avantage à acheter des quantités
supplémentaires du bien y qui lui procurent plus de satisfaction.
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Partant de l’évaluation cardinale de l’utilité, le consommateur peut classer les biens par
ordre de préférence sans qu’il ait à dire quel niveau d’utilité s’attache à chaque bien. D’autre
part l’hypothèse de la divisibilité des biens n’est pas vérifiée pour tous les biens.
C’est pour ces raisons que les courbes d’indifférence ont été imaginées par Francis
Ysidro EDGEWORTH en 1881 dans un ouvrage intitulé Mathematical Psychics, An Essay on
the Application of Mathematics to the Moral Sciences, et appliquées à l’équilibre du
consommateur par PARETO.
Soit un individu qui consomme deux biens X et Y. On peut estimer qu’il est capable de
dire les différentes combinaisons des deux biens X et Y qui procurent la même satisfaction :
par exemple 2 unités du bien X et 4 unités du bien Y, 5 unités du bien X et 2 unités du bien Y.
Ces différentes combinaisons procurant la même satisfaction au consommateur lui sont
indifférentes. Chaque combinaison des quantités des deux biens X et Y est représentée par un
point. Les points correspondant aux combinaisons qui sont différentes peuvent être réunis par
une courbe appelée courbe d’indifférence. Par définition donc, une courbe d’indifférence est le
lieu géométrique de l’ensemble des combinaisons des biens qui procurent au consommateur le
même niveau de satisfaction.
GRAPHE 1
Y
4
Courbe d’indifférence
0 2 5 X
Cette représentation graphique peut nous amener à nous interroger tout d’abord sur ses
propriétés et ensuite sur la façon dont le consommateur peut passer d’une combinaison de deux
biens à une autre tout en gardant le même niveau de satisfaction.
Soient Umx et Umy les utilités marginales des biens X et Y, on montre également que
TMS = Umx/Umy. Dans ce cas, les variations sont infinitésimales alors que dans le premier,
elles étaient perceptibles
4) La droite du budget
Supposons que le consommateur dispose d’un revenu R qu’il consacre à l’achat des
biens X et Y aux prix respectifs de Px et Py. Les diverses combinaisons possibles des biens X
et Y que le consommateur peux acquérir avec son budget R peuvent être représentées
graphiquement à l’aide d’une droite ou ligne du budget. Soient XPX et YPY les dépenses totales
pour l’achat des biens X et Y. Le revenu précédent peut s’exprimer de la façon suivante : R =
XPX + YPY. L’équation de la ligne du budget est donc Y = - X.Px/Py + R/Py
GRAPHE 2
Y
Espace budgétaire ou
𝑅
ensemble de vecteurs de La droite de budget ou contrainte
𝑃𝑦
consommation possible budgétaire du consommateur
𝑅
0 X
𝑃𝑥
Le consommateur, à l’aide de son budget va chercher à atteindre le maximum de
satisfaction lorsqu’il acquiert les deux biens X et Y.
5) L’équilibre du consommateur.
𝑅
0 Xe X
𝑃𝑥
Nous avons raisonné jusqu’ici en supposant que les prix et les revenus étaient constants.
Qu’advient-il alors lorsqu’ils varient ?
Si le revenu augmente alors que les prix restent constants les différentes droites de
budget seront parallèles entre elles, car leurs pentes sont égales. Le consommateur atteint ainsi
divers points d’équilibre successifs. La droite reliant ces divers points est appelée courbe
d’Engel et représente ainsi l’ensemble des consommations maximisant la satisfaction du
consommateur au fur et à mesure que son revenu augmente.
GRAPHE 4
Y
B1
Courbe d’Engel
B2
B3
0 A3 A2 A1 X
Si on suppose cette fois que le revenu reste constant, le prix du bien y reste fixe alors
que le prix du bien X varie. Les différents points d’équilibre atteint par le consommateur
peuvent être représentés par la droite E1, E2, E3 Ci-dessous.
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Remarque :
Y GRAPHE 5
Si les prix des biens X et Y puis le revenu
B1
varient tous dans la même proportion, alors
l’équilibre du consommateur reste inchangé
car l’effet de la variation du revenu est annulé
par la variation des prix qui s’est faite dans la
même proportion (son équilibre reste au point
E du graphe 3). On dira donc que le pouvoir
d’achat du consommateur n’a pas changé
0 A1 A2 A3 X
L’élasticité est une notion qui a été mis en évidence par Antoine Augustin Cournot en
1838 et plus tardivement élaboré par Alfred Marshall mesurant la faculté de réponse d’une
variable déterminée (expliquée) suite à la variation d’une variable déterminante (explicative).
Cette élasticité peut être absolue (rapport entre deux variables absolues) ou relative (rapport
entre deux variables relatives c’est-à-dire exprimées en pourcentage).
Toutefois, on distingue :
infinitésimale La valeur calculée de cette élasticité est toujours précédée d’un signe moins
car prix et quantités évoluent dans le sens contraire. C’est pourquoi pour des raisons de
commodité, on utilise très souvent la valeur absolue. Ainsi donc :
Si valeur absolue de e est sup à 1, on dit que la demande du bien X est élastique par
rapport à son prix. C’est-à-dire qu’elle varie substantiellement.
Si elle est inférieure à 1, on dira que la demande du bien X est inélastique ou rigide.
Si elle est égale à 1, la demande est située dans la zone d’élasticité prix unitaire.
4) L’élasticité croisée
Elle mesure la sensibilité de la demande d’un bien X suite à la variation du prix du bien
Y. Le prix du bien X et le revenu restant constants. Elle est donnée par :
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ex/py = dX/dPy.Py/X
Lorsque cette valeur calculée est sup à 0, les biens 1 et 2 sont dits substituables. Si elle
est inférieure à 0 les deux biens sont dits complémentaires. Sinon, ils sont dits indépendants.
ex/R = dX/dR.R/X
Le bien est normal si cette élasticité est sup à 0. Si elle est égale à 0 le bien en question
est un bien sur lequel ne joue pas l’effet revenu.
Exercice 1
Les quantités consommées de processeur (X) et mémoire flash (Y) par un informaticien
et leurs utilités totales sont données par le tableau ci-après :
Quantités 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Utilité totale de X 0 14 26 37 47 56 64 70 74 77 78
Utilité totale de Y 0 13 24 34 42 49 55 58 60 60 55
Sachant que R = 10 PX = 2 et PY = 1
2) Déterminer son utilité totale au cas où il consacrait tout son revenu à l’achat soit des
des processeurs, soit des Mémoires flash. Quelle remarque pouvez-vous faire ?
Exercice 3
Le responsable des achats chez IBM se rend au marché avec la somme de 56 UM.
Il a intention de consacrer cette somme à l’achat de deux biens : le circuit intégré (X)
qui coûte 8 UM l’unité et le cordon (Y) qui coûte 8 UM le mètre. Les utilités totales
issues de la consommation des deux produits sont consignées dans le tableau suivant
Unités de biens 1 2 3 4 5 6
Utilité totale X 36 68 92 108 120 118
Utilité totale Y 72 132 180 204 224 232
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Exercice 4
La fonction d’utilité de MI Consolting Group est donnée par U(X1,X2) = 2X11/2 X21/4
X1 et X2 étant les quantités d’unité centrale et d’onduleur qu’il possède
1) Déterminez l’utilité lorsque X1 = 4 et X2 = 1. Calculer l’augmentation d’utilité
provoquée par une unité supplémentaire d’unité centrale. Calculer le TMSX1X2
2) Déterminez les quantités optimales d’unité centrale et d’onduleur en fonction du
revenu R et de leurs prix P1 et P2
3) Si les prix des biens X1 et X2 sont P1 = 1 et P2 = 2, le revenu R =12. Déduisez-la
consommation qui maximise la satisfaction de ce consommateur.
Exercice 6
Les fonctions de demande des biens X et Y s’écrivent
X = - 10Px + 8Py -30P +0,2R
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L
Les courbes d’isoproduit ont les mêmes propriétés que les courbes d’indifférence du
consommateur à la seule différence qu’on peut chiffrer le volume de production exprimé par
l’isoquant, alors que dans le cas de la courbe d’indifférence du consommateur on ne peut pas
quantifier sa satisfaction.
Chaque isoquant montre comment un facteur peut être substitué à un autre sans changer
le volume de production. Supposons que le producteur dispose de deux facteurs de production :
le capital et le travail. Le taux marginal de substitution technique du travail au capital est la
quantité du facteur travail nécessaire pour compenser l’abandon d’une certaine quantité du
facteur capital tout en gardant le même niveau de production.
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2) La ligne de coûts
Le producteur utilise des facteurs de production qui pour lui dégagent un niveau de coût.
Son objectif est d’utiliser la combinaison des facteurs de production qui représente pour lui le
moindre coût en lui procurant un niveau maximum de satisfaction.
GRAPHE7
K
B Courbe de budget du
producteur ou courbe
d’isocoût
0 A L
3) Equilibre du consommateur
Q2
0 A L
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La position optimale du producteur est atteinte au point E où l’isocoût (AB) est tangent à
l’isoquant Q2.
Nous avons raisonné jusqu’à présent en supposant que le budget du producteur est fixe,
mais si ce budget varie, par exemple s’il augmente, les lignes isocoût seront parallèles entre
elles. Toutes les positions d’équilibres peuvent être représentées par les points E1, E2, E3. La
ligne joignant tous ces points s’appelle le sentier d’expansion ou isocline ou ligne d’échelle.
GRAPHE 9
K
Lieu géométrique de tous
les points d’équilibre du
producteur ou Sentier
d’expansion
L
Une fois que les biens et services sont produits, ils doivent être vendus sur un marché où se
rencontre une demande émanant des consommateurs et une offre émanant des producteurs. Ces
biens ont un prix qui se forme différemment selon les types de marchés.
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Première question : Déterminer les quantités de chaque facteur à mettre en œuvre pour obtenir
une production Q = 100 ordinateurs
Deuxième question : l’entrepreneur constate qu’il est dans l’impossibilité de dégager la somme
nécessaire pour couvrir le coût total de la production Q = 100 ordinateurs. Il ne dispose que
d’une somme CT = 504. Compte tenu de cette contrainte,
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I) LA FONCTION DE DEMANDE
3) Définition
La demande d’un bien en microéconomie est l’intention d’achat d’une certaine quantité
de ce bien à un prix donné. Elle peut aussi être considérée comme la quantité d’un bien ou d’un
service que les consommateurs sont disposés à acheter à un certain prix. La demande d’un bien
X dépend surtout de son prix, mais aussi du prix des produits substituables, du revenu, du
consommateur et des anticipations relatives à l’évolution des prix et de son revenu. La demande
totale d’un bien A sur le marché est la sommation des demandes individuelles des
consommateurs de ce bien. De façon générale, la demande d’un bien est une fonction
décroissante de son prix. C’est-à-dire la demande d’un bien augmente à mesure que son prix
baisse. Graphiquement, on a à cet effet :
GRAPHE 10a
P
Courbe de demande du bien X. On
constate qu’elle est une fonction
décroissante du prix du bien X
La demande d’un bien est influencée par plusieurs facteurs qu’on qualifiés de facteurs
objectifs et de facteurs subjectifs.
On appelle facteurs objectifs l’ensemble des éléments qui dans une large mesure
influence la demande chez tous les individus. Parmi ceux-ci, on peut citer le revenu du
consommateur, le prix du bien concerné, le prix des biens qui lui sont substituables, les prix des
biens qui lui sont complémentaires.
On appelle facteurs subjectifs l’ensemble des éléments qui, variant d’un individu à
l’autre influencent le comportement du consommateur face à un bien donné. On peut citer entre
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autre la religion, les goûts et préférences, le climat, le sexe, les anticipations relatives à la
variation des prix, du revenu, de l’évolution de l’activité économique.
C’est le volume de biens ou services mis à la disposition du marché par les entreprises
afin d’être vendues. S’agissant des biens matériels, l’offre ne correspond pas nécessairement à
la quantité produite au même moment. Elle peut être inférieure par stockage ou supérieure par
déstockage. La production des biens des biens nécessite l’achat des matières premières, des
équipements, du travail, qui représente un coût. Les facteurs de productions sont combinés
dans les unités de production qu’on appelle entreprise ou plus généralement les structures
économiques de production. La quantité des biens offerte sur le marché dépendra non seulement
des prix auxquels ces produits seront vendus, mais aussi de leur coût de production. Avant
d’examiner la fonction d’offre, nous allons identifier les différents types d’entreprises et les
rendements dans une entreprise.
Une entreprise est une unité économique autonome combinant divers facteurs de
production de afin de produire pour la vente des biens et services et redistribuant les revenus
en contre partie de l’utilisation des facteurs. Les entreprises concernent divers domaines et on
peut les classer en tenant compte aussi bien des critères économiques que juridiques.
c) La classification des entreprises selon le critère économique.
Cette classification consiste à repartir les entreprises selon leur secteur d’activité
(ensemble d’entreprise exerçant la même activité principale), on distingue :
Les exploitations agricoles sont les formes entreprises occupant souvent la majeure
partie de la population active dans les pays sous développés. A celles-ci, on peut ajouter les
entreprises artisanales qui sont de faibles dimensions. Les artisans embauchent souvent un petit
nombre d’ouvrier ou apprentis, les méthodes de production sont souvent précapitaliste :
l’artisan accorde beaucoup plus d’importance à la main d’œuvre qu’à la machine.
Les entreprises industrielles ou capitalistes qui couvrent un domaine vaste et sont
caractérisées par l’importance des capitaux fixes se manifestant par un montant élevé des
investissements réalisés.
Les entreprise de services (transport, banque, énergie)
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Les coopératives se distinguent des autres entreprises par le fait que ces coopératives
sont des associations de personnes dont le but n’est pas surtout la recherche d’un profit, mais
de fournir à ses membres des biens ou services à des conditions plus économiques et ainsi à
bon marché.
Les entreprises privées dont le capital et la gestion échappent à l’influence de l’Etat. Ces
entreprises peuvent appartenir à plusieurs individus, dans ce cas chaque individu devient
membre de cette société en achetant un droit, un titre de co-propriété appelé « action » et qui
lui confère la perception d’un revenu sous forme de bénéfice appelé dividende qui est fonction
de son apport (elle peut être positive, nulle ou même négative).
Les entreprises publiques et para publique
Ces entreprises appartiennent totalement ou partiellement à l’Etat. Dans le premier cas
elle est dite publique (La SONARA, la SCDP, le PAD, SNI, SNH, CNSPH et bien plus) et dans
le second, parapublique (La SONARA, la SCDP, le PAD, SNI, SNH, CNSPH et bien plus).
Cette appartenance à l’Etat pouvant parfois résulter d’une nationalisation (les intérêts privés
sont cédés à l’Etat). On distingue :
L’augmentation de la dimension d’une entreprise est de nature à avoir des effets sur ses
coûts de production. La variation des facteurs de production a aussi des répercussions sur la
quantité du produit obtenu. L’amélioration des rendements dans une entreprise peut résulter de
deux types d’échelle :
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Mais comment varie la production lors que les facteurs de production varient?
Considérons une entreprise qui utilise deux facteurs de production. Lorsque nous
augmentons dans les mêmes proportions les deux facteurs de production, il y a une variation de
l’échelle de production et l’évolution de cette production dépend des trois types de rendement
d’échelle suivants :
De façon générale, si une fonction de production est donné par f(K,L), la nature des
rendements à l’échelle se détermine en calculant f(χK, χL).
Si on a f(χK, χL) = χ f(χK, χL), trois cas sont possibles
Si a est sup à 1, les rendements à l’échelle sont croissant
Si a est inf à 1, les rendements à l’échelle sont décroissants
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GRAPHE 10b
P
Q
La réaction de l’offre aux variations du prix se mesure par l’élasticité de l’offre qui
s’exprime grâce à un coefficient égal au rapport entre la variation de l’offre (ΔO) sur l’offre
𝛥𝑄
normalement positive.
En dehors du prix, d’autres éléments comme les recettes et les coûts influent sur l’offre.
9) Les recettes de la firme.
La vente d’un produit procure à l’entreprise une recette. Soit q la quantité du bien vendu
et p le prix unitaire, nous pouvons distinguer les différents types de recettes relatives à cette
vente. Elles sont les suivantes :
La recette totale
La recette moyenne (RM) est le quotient de la recette totale par le nombre d’unités
vendues.
𝑅𝑇
RM = 𝑞
Divers facteurs ont une influence sur les coûts de production d’une entreprise ; d’abord
le volume de la production, les variations des prix des facteurs de production et la modification
de la technique. L’analyse des coûts de production peut être faite en retenant d’abord la courte
période où on suppose que seul le volume de l’équipement reste fixe, par contre en longue
période l’analyse des coûts de la firme se fait en supposant que l’échelle et le volume de
l’équipement se modifient.
On peut distinguer trois types de coûts : les coûts globaux, les coûts moyens et les coûts
marginaux. Les coûts globaux comportent les coûts fixes et les coûts variables.
Ainsi le coût total représente la somme des coûts fixes et des coûts variables :
CT = CF + CV
Les coûts moyens. Ils sont obtenus en divisant les coûts globaux par le nombre d’unités
produites, on a ainsi :
𝐶𝐹
Les coûts fixes moyens : CFM = 𝑞
𝐶𝑉
Les coûts variables moyens : CVM =
𝑞
𝐶𝑇
Le coût total moyen : CTM = 𝑞
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Une fois que la demande et l’offre sont exprimées, ils doivent être confrontés sur un
marché en vue de déterminer les prix et les quantités vendues.
L’atomicité du marché. Les offreurs et les demandeurs doivent être tels qu’aucun ne
puisse avoir une puissance de façon à agir sur les prix et la production.
La fluidité ou encore la parfaite transparence implique que tous les participants soient
suffisamment informés sur tous les facteurs significatifs du marché.
L’homogénéité des produits vendus. Tous les produits d’une même espèce doivent être
parfaitement identiques.
Une libre entrée et une libre sortie dans l’industrie. Les entreprises existantes ne doivent
empêcher l’entée de nouvelle entreprise.
Une parfaite mobilité des facteurs. Les facteurs de production peuvent se déplacer
librement d’une industrie à l’autre.
Comment se forme alors le prix dans le cas de la concurrence pure ? Nous allons nous
intéresser à l’équilibre de courte période.
Le prix d’équilibre est celui qui correspond à l’égalité des quantités offertes et
demandés.
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L’objectif de l’entrepreneur est de rendre maximum son bénéfice. Pour que son profit
soit maximum, il faut que sa dérivée soit nulle, (le profit est la différence entre la recette totale
et le coût totale)
2) Le monopole
Il y a monopole sur un marché lorsqu’un seul vendeur se trouve face une multitude
d’acheteurs.
- Le monopole pur.
La demande qui s’adresse au monopoleur est imparfaitement élastique ; s’il élève son prix,
les quantités demandées vont diminuer, s’il baisse son prix, les quantités demandées vont
augmenter. L’objectif du monopoleur est de réaliser le grand profit possible. Ce profit est
maximum lorsque la recette marginale est égale au coût marginal.
- Le monopole discriminant.
Considérons que le monopoleur livre son produit sur deux marchés A et B présentant
chacun une élasticité particulière de la demande : sur le marché A la demande est rigide, sur le
marché B elle est plus élastique. Le problème pour le monopoleur consiste à repartir sa
production sur les deux marchés de façon à réaliser le plus grand profit possible : la demande
sur le marché B étant élastique, la plus grande partie de la production sera écoulée sur le marché
B. Soient : RmA le revenu marginal de la firme sur le marché A ; RmB le revenu marginal de la
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firme sur le marché B ; Rm le revenu marginal de la firme sur les deux marchés et Cm le coût
marginal de la firme. L’équilibre est atteint lorsque RmA = RmB = Rm = Cm.
3- La concurrence monopolistique
1- L’oligopole
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