Etude de Reconstruction de L'ouvrage D'art Sur Oued ISLY Au PK 23+500 de La RN17 Situé À 2km de Guenfouda
Etude de Reconstruction de L'ouvrage D'art Sur Oued ISLY Au PK 23+500 de La RN17 Situé À 2km de Guenfouda
Etude de Reconstruction de L'ouvrage D'art Sur Oued ISLY Au PK 23+500 de La RN17 Situé À 2km de Guenfouda
Ilham FIKRI
Prénom et Nom
Mme................................................................................Encadrant à l’Entreprise
Mme................................................................................Encadrant universitaire
Mr...................................................................................Rapporteur professionnel
Mme Souad El Mouadni...............................................Rapporteur universitaire
Juin 2016
Déclaration standard sur l'originalité de l'œuvre
Je déclare que le Mémoire du projet de fin d’étude intitulé " Titre du mémoire " est écrit
par moi et jamais soumis à une autre université ou établissement d'enseignement supérieur
dans le pays ou à l'étranger
Oujda, Le 30 / 06 / 2016
Diplômé,
Master. FIKRI Ilham
_________________________
Dédicace
Ce travail, ainsi accompli, n’aurait point pu être achevé sans l’aide de Dieu.
Je tiens à exprimer mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué, de loin ou de près,
à la réussite de mon projet de fin d’études.
Mes remerciements vont également à tout le personnel du service infrastructure et tout membre
de la Direction Provincial de l’équipement, du transport et de la logistique, Oujda.
Mes remerciements s’adressent aussi à mon encadrant universitaire Madame El Mouadni Souad
et mon encadrant professionnelle Monsieur ………… pour le précieux temps qu’ils m’ont
accordé, leurs patiences infinies et leurs pertinentes remarques et suggestions.
Finalement je n’oublie Mr. BOUDCHICHE Mohammed et tous ceux qui m’ont contribué de
près ou de loin à la réalisation et la réussite de ce PFE.
FIKRI Ilham
MSEGC
Sommaire
Résumé
Le présent travail est le résultat d'un stage de quatre mois au sein de la Direction Provincial de
l'équipement, du transport et de la logistique, portant sur l'étude de reconstruction d'un pont route
sur la route nationale RN17 reliant Oujda-Figuig à 2km de Guenfouda, franchisant Oued Isly au
Pk 23+500 de RN17.
Malgré que le service d'infrastructure prend en charge le contrôle et le suivi des études et des
travaux, ça m'a pas empêché de réaliser cette étude, qui , a consistée à faire un recueil des
données naturelles et fonctionnelles.
Puis, ayant conçu l'ouvrage (pont à poutres avec 3 travées isostatiques de 20mde portée unitaire
chacune), bien sûr en accord avec les termes de référence, nous avons effectué une étude
comparative opposant, d'un point de vue technico-économique, deux variantes de pont : pont
dalle en béton armé et pont à poutres en béton armé. Après analyse, la dernière variante a été
choisi, d'une part, pour sa facilité de mise en œuvre, et d'autre part, pour satisfaire au CPS de ce
projet.
L'étude correspond au pont à poutres en béton armé. Le tablier d'épaisseur 1,40 m est appuyé sur
deux culées enterrées et deux piles centrales. L'emplacement de l'ouvrage actuel est conservé
pour le futur pont projeté.
Le présent projet de fin d'étude a pour objet le dimensionnement détaillé de toutes les parties de
l'ouvrage et de sa fondation.
Le coût total du projet a été estimé à 7 941 025 DH comprenant 1 320 816 DH pour les travaux
routiers des accès à l'ouvrage.
Liste des abréviations
Liste des figures et des tableaux
Liste des annexes
Introduction :
Dans le cadre du projet de fin d'étude pour l'obtention du grade Master Spécialisé Géo
Environnement et génie civil : Option Génie Routier, j'ai passé un stage de quatre mois au sein
de la Direction Provincial de l'équipement, du Transport et de la Logistique Oujda sur un projet
portant sur l'étude de la reconstruction d'un ouvrage d'art situé sur Oued Isly au PK 23+500 de la
RN 17 reliant Oujda-Figuig à 2km de Guenfouda. Ce projet s'inscrit dans le programme de
reconstruction des ouvrages d'art anciens.
Dans le but de réduire les coûts et faciliter l'exécution des ponts, le développement des
techniques de construction des ouvrages d'art a connu ces dernières décennies un grand essor.
Toutefois il n'est pas évident de trancher sur le type de pont à concevoir dans un site qui a des
caractéristiques géotechniques, géométriques et climatiques données, une étude technico-
économique reste toujours indispensable pour choisir la variante la mieux adaptée.
1- Missions de la Direction
La Direction Régionale de l’Equipement, du Transport et de la Logistique est chargée :
Des études et travaux de réalisation de projets d’infrastructures et d’équipements publics
dans la Région.
Des études générales et des recherches.
De la planification et de la formation dans les domaines des infrastructures routières,
portuaires, des bâtiments et des équipements divers, du transport et de la marine
marchande.
En outre, et dans le cadre des missions qui lui sont confiées par les directions centrales
concernées, elle est chargée :
De l’encadrement et de l’assistance technique des Directions Provinciales de
l’Equipement, du Transport et de la Logistique ;
Contrôle la gestion et du fonctionnement des Directions Provinciales de l’Equipement, du
Transport et de la Logistique.
Enfin elle :
Assure le secrétariat du Comité Régional de la Sécurité Routière ;
Veille à l’élaboration des plans régionaux de la sécurité routière, du suivi de leur
exécution et de l’évaluation de leur impact sur la sécurité routière ;
Coordonne les opérations de contrôle de la sécurité routière ;
Anime les commissions d’enquêtes techniques et administratives concernant les accidents
graves de la circulation routière ;
Assure la gestion de la banque de données relative à la sécurité routièreau niveau de la
région.
2- Organigramme :
La structure organisationnelle de la Direction Régionale DRETL se présente comme suit :
a) Le Directeur Régional de l’Equipement, du Transport et de la Logistique du Grand
Casablanca
b) Le Chargé de Mission
c) L'aménagement chargé de l'exécution du programme de développement des
infrastructures de la Région (PDIR)
d) Le Service de la Planification et des Etudes Economiques (SPEE) ;
e) Le Centre Régional des Etudes Techniques (CERET) ;
f) Le Service de l’Administration Générale (SAG) ;
g) Le Service de Logistique et Matériel des Travaux Publics (SLMTP) ;
h) Le Service de la Coordination des Transports et de l’Animation de la Profession et
Communication (SCTAPC) ;
i) Le Service de Gestion et Programmes (SGP) ;
j) Le Service des Infrastructures (S.Infra) ;
k) Le Service du Transport Routier CASA NORD;
l) Le Service du Transport Routier CASA SUD;
m) Le Service du Transport Routier CASA EST ET BERNOUSSI;
n) Le Service de la Gestion du Domaine Public Maritime (SGDPM) ;
o) Le Service de la Marine Marchande (SMM) ;
p) Le Service des Equipements Publics (SEP);
q) Cellule Domaine Public Routier ;
Chapitre 1 :
1-INTRODUCTION :
La détermination des variantes proposées pour l’ouvrage, doivent être le fruit d’une
conception de l’ingénieur, donc de sa réflexion sur le comportement optimal d’un ouvrage prévu
(optimisation entre les longueurs des portées et les moments induits, les sections transversales
proposées, le nombre d’appuis, le ferraillage associé, les délais de réalisation, les gabarits du site
à franchir et la nature de son sol support et son hydrologie….). A la base de tous ces paramètres,
l’ingénieur doit faire recours à une conception visant l’optimisation entre plusieurs paramètres
déterminants (l’économie, la sécurité des usagés, l’esthétique de l’ouvrage et les délais de
réalisation) en tenant toujours compte des contraintes naturelles et fonctionnelles
susmentionnées.
Cette étape doit être faite pour avoir une connaissance intuitive du comportement de
l’ouvrage, pour la détermination de la variante la plus convenable, donc la plus satisfaisante de
nos besoins en fonction des moyens disponibles.
2-DONNEES DE BASE :
2.2-APERÇU TOPOGRAFIQUE :
2.3-APERÇU GEOLOGIQUE :
2.4-CLIMAT ET HYDROLOGIQUE :
Le climat de la région se caractérise par un hiver humide et rigoureux et un été sec et chaud,
avec un gradient thermique relativement important. Ainsi, la température moyenne enregistrée à
la station située à Oujda correspond à un gradient thermique de +45,4°C.
Moyenne : 16,6 °C
Minimum : -3,4 °C
Maximum : 42,0 °C
D’après les informations recueillies, le débit d’étiage de l’Oued est souvent faible en dehors
des périodes pluviales où il permet de faire transiter les crues.
2.5- TRAFIC :
Le trafic sur la RN 17 est estimé sur la base des recueils de compactage de la DRCR.
Ainsi, le trafic Moyen Journalier Annuel (TMJA) enregistré en 2011 à proximité de l’ouvrage au
niveau de la section située entre Oujda et Guenfouda est de 4392 véhicules/jour.
Les calculs hydrologiques et hydrauliques données par la suite, montrent que l’ouvrage
actuel présente un risque de mise en charge à l’occurrence de la crue de projet centennale.
Cependant, d’après les informations recueillies, l’ouvrage n’a jamais été submergé.
L’ouvrage se trouve sur un tracé routier convenable en alignement droit, il est quasiment
droit par rapport à l’Oued.
L’état vétuste de l’ouvrage ainsi que sa largeur étroite, ont conduit l’Administration à
opter pour sa reconstruction objet de la présente étude.
" PHOTOS ouvrage existant "
3.2-VARIANTES ENVISAGEES :
Lors des phases d’étude, deux variantes de reconstruction de l’ouvrage permettant de faire
transiter le débit de projet centennal (Q100 = 682m3/s), ont été envisagées :
Variante 1 : Pont à poutre en béton armé à 3 travées isostatiques de 20m de portée
unitaire chacune ;
Variante 2 : Pont dalle continue en béton armé formé de deux travées de rive de 13,50m
et deux travées centrales de 11,70m.
La comparaison technique des deux variantes étudiées est faite selon les critères suivants :
Hydraulique : La variante pont dalle est pourvue d’une pile centrale de plus que la
variante pont à poutres, celle-ci est ainsi légèrement plus favorable.
Fondation : La variante pont dalle est moins intéressante que la variante pont à poutres
compte tenu de l’existence d’un appui central supplémentaire.
Faisabilité : Les deux variantes peuvent être réalisées par une entreprise locale de génie
civil avec un avantage pour le pont à poutres qui offre la possibilité de préfabrication des
poutres.
Pour la poursuite de l’étude, l’Administration a opté lors de cette dernière phase de l’étude,
pour la variante pont à poutres en béton armé.
4-HYDROLOGIE ET HYDRAULIQUE :
Les parties des remblais d’accès à l’ouvrage situées en rives atteintes par le plan d’eau seront
protégées par des enrochements stables vis-à-vis des vitesses de l’écoulement.
5-OUVRAGE PROJETE :
Etant donné la bonne implantation de l’ouvrage existant, le futur ouvrage est projeté à
l’emplacement actuel. Ainsi, le futur ouvrage se trouve au sein d’un tracé en alignement droit.
La reconstruction de l’ouvrage d’art sera réalisée après avoir démoli l’ouvrage actuel.
Pour ce faire, la route sera déviée provisoirement du côté aval de l’ouvrage, les caractéristiques
géométriques de la déviation sont données par les plans joints au présent dossier.
En profil en long, la ligne rouge est calée au droit de l’ouvrage, à la cote 774,00 avec une
surélévation de 0,50m par rapport à l’ouvrage actuel.
5.2-OUVRAGE PROJETE :
Le future ouvrage est de type pont à poutres en béton armé, il est constitué de trois
travées isostatiques de 20m de portée unitaire chacune, soit une longueur totale de 63m.
Le tablier est appuyé sur deux culées et deux piles centrales, constituées chacune de
quatre fûts circulaire de 1m de diamètre reliés par un chevêtre.
Les murs en retour sont de type triangulaire suspendu de 3,30 m de longueur et 0,30 m
d’épaisseur.
5.3-FONDATION DE L’OUVRAGE :
Ces sondages ont fait l’objet d’essais pressiométriques tous les 1,50m. Des essais
d’identification en laboratoire ont été réalisés sur les matériaux des différentes formations
rencontrées.
La reconnaissance de la formation de l’ouvrage a fait ressortir une couverture de terrasse
composée de limons silteux ou de remblais au niveau des culées ainsi que des graves
alluvionnaires à matrice sablo-argileuse en rive gauche, surmontant un substratum rocheux de
conglomérat dur reposant dont le toit apparaît à 2m environ par rapport au niveau du lit de
l’Oued.
L’analyse des profils pressiométriques à montré que le conglomérat dur convient à une
fondation superficielle des appuis de l’ouvrage à l’aide de semelles filantes posées sur un massifs
en gros béton de rattrapage.
5.4-ACCES A L’OUVRAGE :
Tracé en plan :
Raccordement au tracé de la route des deux côtés de l’ouvrage à l’aide d’un tronçon en
alignement droit de 361,55m de longueur :
Profil en long :
Raccordement au tracé de la route de la côte d’Ain Béni Mathar suivant une pente de
3,68 %.
Rayon parabolique rentrant de 2500 m sur 91,88 m de longueur
Tronçon droit sans pente de 185,45 m au droit de l’ouvrage projeté
Rayon parabolique sortant de 10000 m sur 32,50 m de longueur
Raccordement au tracé de la route du côté d’Oujda suivant une pente de 0,33 %
Etant située en zone non aride, pour un trafic T1 et avec des remblais d’apport de classe S1
au moins, la structure de chaussée proposée pour les raccordements à l’ouvrage est (Cf
Catalogue de structures Types de Chaussées) :
20 cm de grave non traitée GNF
20 cm de grave non traitée GNB
10 cm de grave traitée GBB
5 cm d’enrobé bitumineux EB
Les talus amont des remblais d’accès à l’ouvrage ainsi que les quarts de cône seront
protégés par des enrochements stables de classe 100/400 Kg sur une épaisseur de 1,30 m
jusqu’au niveau 771,75 (PHE = 771,37) pour le pont à poutres et 772,00 (PHE = 771,56) pour le
pont dalle.
6-ESTIMATION DU PROJET :
Les avants métrés ainsi que les estimations correspondantes font ressortir un coût global de
7 941 025 DH réparti en :
Ouvrage hors accès : 6 620 209 DH
Accès à l’ouvrage : 1 320 816 DH
Le coût du pont et de ses accès rapporté au mètre carré du tablier est de 12 605 DH/m2
7-CONCLUSION :
L’ouvrage d’art situé sur Oued Isly au PK 23+500 de la RN 17 est un ancien pont voûte
en maçonnerie. Compte tenu de sa vétusté et de sa largeur étroite, la présente étude a pour objet
la reconstruction de l’ouvrage en question.
Deux variantes en pont dimensionnées pour le débit de projet de fréquence centennales (Q100 =
698 m3/s), ont été étudiées lors des phases antérieures de l’étude.
Variante 1 : Pont à poutres en béton armé constitué de trois travées isostatiques de 20 m
de portée unitaire chacune.
Variante 2 : Pont dalle continue en béton armé formé de deux travées de rive de 13,50 m
et de deux travées centrales de 17,50 m.
La fondation des différents appuis de l’ouvrage et de type superficiel avec des semelles
posées sur des massifs de rattrapage en gros béton ancrés dans le substratum.
CALCULS HYDROLOGIQUES ET
HYDRAULIQUES
CALCULS HYDROLOGIQUES ET HYDRAULIQUES
1. CALCULS HYDROLOGIQUES
Les débits hydrologiques d'apport au niveau de la zone en question sont déterminés sur base
d'ajustements statistiques des mesures hydrométriques de l'Oued Isly à la station Guenfouda
située proximité de l'ouvrage.
Les débits maximums annuels instantanés enregistrés å la station sur une période de 40 ans sont
donnés dans le tableau de la page suivante.
Gibrat — Galton
Goodrich
Pearson III
Gumbel
La détermination du débit est effectuée pour les périodes de retour de 5, 10, 20, 50 et 100 ans.
En vue d'obtenir un bon ajustement statistique d'une part et d'être du côté de la sécurité d'autre
part, les quatre valeurs inférieures 10 rn3/s ont été écartées de la série.
Ainsi, les ajustements statistiques sont effectués sur l'échantillon des 36 mesures restantes.
" Feuille des données pluviométriques de la
région"
a) Loi de Gibrat-Galton
La loi de Gibrat-Gaiton correspond la loi normale de Gauss avec la variable réduite :
u = a log (Q-Q0) + b ; où a, Q0 et b sont les paramètres d'ajustement.
Le paramètre Qo est calculé par la méthode des moments suivant l'expression suivante :
σ4/µ3 = (Qmoy – Q0) 3 / (σ2 + 3 (Qmoy – Q0) 2
La variable réduite de la loi de répartition vaut donc : u = 2,78 log (Q+38,66) — 5,61
On détermine pour chaque fréquence la valeur de " u " en utilisant la table de Gauss, puis le
débit Q à l’aide de la formule de la variable réduite. Il en ressort :
b) Loi de Goodrich
La loi de Goodrich est une loi exponentielle F(Q) = 1 — exp (-A (Q — Q0) l/n) où A, Qo et n
sont les paramètres d'ajustement.
Le paramètre n est déterminé à l’aide de l'expression (φ(n) en fonction des intégrales Eulériennes
ᴦl, et ᴦ2- ᴦ3 :
(φ (n) = µ3/ σ3= (ᴦ3 - ᴦl3)/ (ᴦ2- ᴦl2) - 3 ᴦl) / ᴦ2- ᴦl2)
La détermination du paramètre n est effectuée en utilisant la table des intégrales d'Euler ᴦ(X). Il en
ressort: n = 1 ; ᴦl = 1 ; ᴦ2= 2 ; ᴦ3 = 6
Les paramètres d'ajustement de la loi de Pearson III γ et a sont définis comme suit :
Ainsi φ (γ) = 0,216, γ est déduite à partir d'un tableau qui donne 1,258 et a = 0,011523
d) Loi de Gumbel :
La loi de Gumbel appelée également doublement exponentielle F(Q) = exp (-exp (-u) avec
u = α (Q – Q0) où α et Q0 les paramètres d'ajustement de la loi donnés par :
e) Récapitulation :
Le tableau suivant récapitule les débits (en m3/s) obtenus par les différentes lois d'ajustement
statistique ainsi que leurs moyennes pour différentes fréquences.
f) Débits de projet :
Compte tenu de la proximité de l'ouvrage par rapport å la station hydrologique de Guenfouda, les
débits correspondants sont ceux adoptés pour les débits de projet :
2. CALCULS HYDRAULIQUES :
Les calculs hydrauliques de l'écoulement de l'oued sont menés raide du logiciel HEC-RAS
(Hydrologic Engineering Center — River Analysis System), et ce en quatre étapes :
Pour ce faire, l'oued a été modélisé à l'aide de treize profils en travers : six à l'amont de l'ouvrage
ONCE, trois entre les ouvrages ferroviaire et routier et quatre à l’aval de l'ouvrage routier.
Coefficient de rugosité, pris égal 0,05 (K = 20) dans te cas présent (cours d'eau irrégulier
avec écoulement sur cailloux)
2.1 ECOULEMENT EN ABSENCE DE L'OUVRAGE :
En l’absence des ouvrages précités, les caractéristiques de l'écoulement
obtenues dans la zone de l'ouvrage (entre les profils 5 et 4) sont :
Il s'agit d'un pont å poutres une seule travée situé l'amont de l'ouvrage objet de la présente étude
(entre les profits 8 et 7). Les culées de ('ouvrage sont apparentes avec une largeur entre nu de
22m.
La présence de cet ouvrage occasionne une surélévation du plan d'eau au droit de l'ouvrage
ferroviaire, en revanche il n'a aucune incidence dans la zone de l'ouvrage routier (entre les profits
5 et 4) situé à l'aval.
A noter que l'ouvrage ferroviaire permet de faire transiter le débit de projet centennal avec un
tirant d'air nul.
Il s'agit d'un pont voûte en maçonnerie de 60 m de longueur constitué de cinq ouvertures dont
quatre de 8 m de largeur et une de 5,50 m de largeur.
Il est à noter que l'évacuation du débit de projet centennal conduit à une mise en charge de
l'ouvrage actuel.
Compte tenu de l’importance de l'axe routier de la RN 17, il est proposé de retenir débit de projet
centennal pour le dimensionnement du franchissement projeté.
Ainsi, la surélévation du pian d'eau dépend de la longueur du débouché sous l'ouvrage, elle
décroît avec l’augmentation de cette dernière. Après plusieurs itérations, il est proposé de
projeter un ouvrage de 63 m de longueur totale. La variante de franchissement retenue
correspond un pont poutres en béton armé à trois travées isostatiques de 20 m de portée unitaire
(deux piles et deux culées)
Les principaux résultats obtenus pour le débit de projet centennal de 682 m3/s sont :
La fondation de l'ouvrage au droit des culées ainsi que les talus des remblais d'accès exposés aux
PHE seront protégés raide de blocs d'enrochements stables vis-à-vis des vitesses de l'écoulement.
Dans ces conditions, la vitesse admissible de stabilité des enrochements est de :
La protection en enrochements des talus amont des remblais d'accès et des quarts de cône est
faite en dessous de la cote 771,75 (PHE=771 ,37) suivant une épaisseur de 1,30 m (2 à 3 d50).
Chapitre 3 :
CALCULS D'AFFOUILLEMENTS
CALCULS D'AFFOUILLEMENTS
1. AFFOUILLEMENT GENERAL
a) Formule de LARRAS
hg = 2 B0, 3
B = 61m : hg = 6,86 m hauteur comptée partir des PHE (Heau = 3,93 m), soit une profondeur
d'affouillement de dn = 6,86 - 3,93 = 2,93 m.
b) Formule du LPEE :
Où :
D50 est le diamètre moyen du sol pris égal à 10 mm (voir courbes granulométriques des
alluvions de l'Oued)
hg = 6,41 m hauteur comptée à partir des PHE (Heau = 3,93 m), soit une profondeur
d'affouillement de dn = 6,41 - 3,93 – 2,48 m.
c) Formule de LEVI :
d) Formule de EDF :
e) Profondeur retenue :
La profondeur retenue d'affouillement générai correspond la moyenne obtenue par les différentes
formules : dn = (2,93 + 2,48 + 1.60 + 3,93) / 4 = 2 75 m
2. AFFOUILLEMENT DE RETRECISSEMENT :
h = 8,86 m hauteur comptée partir des PHE (Heau = 5,11 m), soit une profondeur d'affouillement
de 8,86 – 5,11 = 3,75 m. la profondeur d'affouillement dû au rétrécissement est égale à
3,75 - 2,75 = 1 m.
3. AFFOUILLEMENT LOCAL
Cet affouillement est dû la présence d'une pile qui perturbe l’écoulement. Sa valeur est donnée
par la formule de BREUSRES : hi = 1,4 K D ; Où
3, 75 + 1 540 = 5,15 m.
Le niveau supérieur des semelles doit donc être calé au dessous de la profondeur d'affouillement
général qui est de 2,75 m.
Chapitre 4 :
CALCULS DES APPUIS
1. OBJET :
La présente note de calcul a pour objet le dimensionnent des appuis du Pont à Poutres en Béton
armé de l’ouvrage d’art sur Oued Isly au PK 23+500 de 1a RN 17.
2. DESCRIPTION STRUCTURELLE :
Les appuis de l’ouvrage sont composés de deux culées de type culée-pile enterrée appuyées sur
quatre fûts circulaires de 1m de diamètre et 5,50 m (resp. 3,50 m) de hauteur pour la culée RG
(resp. RD), et de deux piles de 6 m de hauteur constituée également de quatre fûts circulaires de
1m de diamètre.
La fondation des appuis de l’ouvrage est de type superficiel sur semelles filantes posées sur
massifs en gros béton de rattrapage.
3. HYPOTHESES DE CALCUL :
3.1. Béton
3.2 Armature
4. ETUDE GEOTECHNIQUE :
La fondation de l’ouvrage a fait l’objet d’une étude géotechnique réalisée par le laboratoire
LPEE.
La reconnaissance in-situ s’est faite sur la base de quatre sondages carottés de 20 m de
profondeur situés au droit des appuis du futur pont.
Ces sondages ont fait l’objet d’essais pressiométriques tous les 1,50 m.
Les reconnaissances de la fondation de l’ouvrage a fait ressortir une couverture de terrasse
composée de limons silteux ou de remblais au niveau des culées ainsi que des graves
alluvionnaires à matrice sablo-argileuse en rive gauche, surmontant un substratum rocheux de
conglomérat dur reposant dont le toit apparaît à 2 m environ par rapport au niveau du lit de
l’Oued.
L'analyse des profils pressiométriques montre que le conglomérat dur convient à une fondation
superficielle des appuis de l’ouvrage à l’aide de semelles filantes posées sur massif en gros
béton de rattrapage.
La portance capable de la fondation est de l’ordre de 28 bars, cependant elle été limitée à un taux
de travail de 4 bars compatible avec les tassements admissible de l’ouvrage (voir calculs des
pages suivantes).
5. ACTION SISMIQUE :
Classe de sol : les appuis de l’ouvrage sont fondés sur un rocher sain de module pressiométrique
supérieur à 100 MPa et de pression limite supérieure à 5MPa.
Ce spectre est à multiplier par l’accélération nominale pour les composantes horizontales du
séisme et par 0,7 fois l’accé1ération nominale pour la composante verticale.
MT = 3 x 13,971 x 21 = 880 t
MP = 2,5 x (2x4x x0, 52x6 + 2x10x2) = 194 t < 0,43x880 = 378 t
6. APPAREILS D'APPUI :
Pour chaque appui des différentes poutres du tablier, il est prévu un appareil d’appui en
néoprène: a x b
Soit Rmin et Rmax les réactions minimale et maximale des appuis :
En supposant que le point fixe est situé au milieu du pont : ∆l = l x 7.10-4 ; l étant la distance du
point fixe par rapport à l’appui.
La répartition des efforts de service horizontaux est fonction de la rigidité des appuis k = 1/u ; u
étant le déplacement en tête d’appui sous un effort horizontal de 1t : u = u1 + u2 + u3
u1 : distorsion de l’appareil d’appui
u2 : déformation de l’appui
u3 : déformation de la fondation = 0 (semelle ancrées)
a) Distorsion de l’appareil d’appui : u1
u1l : déformation de longue durée (retrait, température)
u1l : 1T / (G N a b) avec G = 90 t /m2 et N = nombre d’appareils ab
u1i : déformation instantanée (freinage)
u1i : u1l/2
b) Déformation de l’appui : u2
Culées : u2 = 0 (Culées enterrées)
u2 = 1h3/ (3 E I) ; h est la hauteur libre égale à 7 m pour les piles centrales.
Inertie des piles : I = 4x 14/ 64 = 0,1963 m4
(4 fûts circulaires ø 1m)
Ei = 11000 27 x 10 = 3,30 x 106 t/m2 = 3 Ed
3 2
Il en résulte :
Les conditions à satisfaire par les dimensions des appareils d’appuis sont données par le guide
technique du SET RA sur les appareils d’appuis en caoutchouc fretté (Septembre 2000) :
Contrainte de compression :
σmax ≤ 1500 t/m3
σmax ≤ 2G1a’βi/ 3T
σmin ≤ 300 t/m2
Glissement :
Effort horizontal ≤ fR
f = 0,1 + 0,6/σ : coefficient de frottement caoutchouc-béton
Rotation :
Déformation verticale > a’ α/3
rad
α3 = 0,0030 rad dû à un défaut de pose :
α = 0,0057 + 0,0013 + 0,0030 = 0,01
Avec des appareils d’appui de type 250 x 300 x 4(10+3), les vérifications montrent que toutes les
conditions requises sont satisfaites.
La répartition des efforts horizontaux est en fonction de la rigidité des appuis k = 1/u ; u étant le
déplacement en tête d’appui sous effort horizontal d’ 1t : u = u1 + u2 + u3
Sens longitudinal :
T = 2 (880.173/45.280.000)1/2= 0,876 s
R = 0,75/0,876 = 0,856 (0,30 < T < 2,67 s)
Sens transversal :
T = 2 (880.173/53.840.000)1/2 = 0,803 s
R = 0,75/0,803 = 0,933 (0,30 < T < 2,67 s)
Le calcul des efforts sismiques verticaux est mené suivant la méthode exposée dans le guide du
SETRA : Ri = a b µ L
Les conditions à satisfaire par les dimensions des appareils d’appui sont similaires à celles en
statistique.
Les vérifications des pages suivantes montrent que toutes les conditions requises sont satisfaites.
7. JOINTS DE CHAUSSEE :
Le dimensionnement des joints de chaussée aux extrémités du pont est effectué sur la base des
spécifications du SETRA relatives aux joints de chaussée des ponts routes (Juillet 1986).
La détermination du souffle du joint de chaussée et le choix de son type est comme suit :
Variation de température : ∆T = ±30°C
Coefficient de dilatation du béton : λ = 10-5
Retrait du béton : au moment de la pose des joints ; l’âge du béton est supposé supérieur
à 2 mois. La formule suivante donne la fraction du retrait résiduel :
r(t) = e-0,5Vt en fixant « t » à 2 mois r = 0,49
Le retrait qui se produira après la pose des joints est égale à
R = 0,49 x 4.10-4= 1,96.10-4
Longueur dilatable « l » : étant donné qu’il prévu de liaisonner les deux travées de
l’ouvrage à l’aide dalles de continuité apparente, « l » est la distance du point fixe par
rapport aux appuis extrêmes : l = 31 m.
Ainsi, on choisi les joints de chaussée à hiatus pour trafic semi-lourd de Fressinet type
WOSd75 :
Souffle : 75 mm
Ouverture : 0 mm à 75 mm
Ouverture initiale : A = 34 mm
Variation d’ouverture : 34 + 20,2 = 54,2 mm à 34 – 14,4 = 19,9 mm
8.1 Culées
La géométrie des culées est donnée par le plan de coffrage correspondant, leurs principales
dimensions sont rappelées sur la figure suivante :
Figure
Culées RG : 5,00 m x 9,50 m x 1,00 m reposant sur massif de rattrapage en gros béton de 7,00 m
x 10,50 m x 2,50 m ;
Culée RD : 3,50 m x 9,50 m x 1,00 m reposant sur massif de rattrapage en gros béton de 4,50m x
10,50 m x 1,00 m ;
Les calculs détaillés effectués pour cinq situations statistiques (3 phases de construction et 2
phases de service) et quatre combinaisons sous séisme montrent que la stabilité de la fondation
des culées de l’ouvrage est bien vérifiée.
A noter que les combinaisons sous séisme ascendant et descendant sont effectuées avec un
coefficient de pondération unité dans une direction et 0,3 pour les autres directions.
8.2 Piles centrales :
La géométrie des piles centrales de l’ouvrage est donnée par le plan de coffrage correspondant,
ses principales dimensions sont rappelées sur la figure suivante :
Figure
9.1 Chevêtre :
Les culées sont de type culée-pile avec des chevêtres appuyés sur quatre fûts circulaires de 1m de
diamètre.
Les calculs détaillés de dimensionnement selon les recommandations du dossier PP 73. Les
divers chargements considérés sont :
Poids propre des éléments de la culée y compris celui de la partie du tablier situé au droit
du chevêtre au moment de la construction
9.2 Fûts :
9.3 Semelle :
En zone sismique, le taux de ferraillage minimal pour les armatures tendues (resp. comprimées)
correspond à 0,28 % (resp. 0,14%), soit 28,00 cm2/ml).
Les calculs sont effectués pour différentes sections situées à une distance comptée à partir du
bord de la semelle.
Les calculs sont effectués en console suivant la largeur de la semelle. Il en ressort que les
contraintes admissibles du béton et de l’acier sont respectées.
Le calcul de la section d’armatures nécessaire à la reprise des sollicitations sismiques à l’ELU
conduit à des valeurs inférieures au ferraillage adopté.
Quant aux cisaillements, ils ne dépassent pas 0,58 MPa à l’ELU, valeur inférieure à 1,26 MPa.
Les armatures d’effort tranchant ne sont donc pas requises. Cependant, en zone sismique il est
nécessaire de prévoir des cadres reprenant un minimum 0,4 MPa : At/b0ɣt = 1,15 x 0,4 x 104 /
(0,9 x 500) = 10,22 cm2/m2).
Soit un cadre T12 # 0,50 x 0,25 (18,80 cm2/m2).
Par ailleurs, le dimensionnement des murs en retour vis-à-vis des efforts verticaux est comme
suit :
Enfin, le dimensionnement des aciers verticaux du mur garde-grève est donné comme suit :
Mur d'épaisseur 0,30 m et de hauteur entre 1 et 2 m
10T12 / ml côté remblais et 5T12 / ml côté ouvrage.
La dalle de transition est assimilée à une poutre simplement appuyée sur la culée d'un côté et sur
le terrain de l'autre.
Cisaillement : ELU
Tu = 1,35 x 3,55 + 1,35 x 3,34) x 3,05/2 = 14,18 t/ml
Tu = (14,18 x 10-2 / (0,26 x 1) = 0,55 Mpa
Tu < Contrainte de cisaillement des voiles au dessous de laquelle les armatures transversales ne
sont pas requises (1,26 Mpa).
Le chevêtre des piles centrales est appuyé sur quatre fûts circulaires de 1m de diamètre.
10.2 Fûts :
A noter qu'en zone sismique, le taux de ferraillage devra être compris entre 0,5 et 3%.
L'espacement maximal des cerces correspond à Min (12Փl ; b ; 0,20) = 0,20 m.
10.3 Semelle :
La semelle de fondation de la pile centrale est de 3m x 9,50m x 1m. Elle est modélisée en dalle
renversée encastrée dans les fûts et chargée par la réaction du sol, son poids propre et celui des
remblais au dessus.
En zone sismique, le taux de ferraillage minimal pour les armatures tendues (resp. comprimées)
correspond à 0,28 % (resp. 0,14%), soit 28,00 cm2/ml (resp. 14,00 cm2/ml).
Les calculs effectués pour différentes sections situées à une distance comptée à partir du bord de
la semelle. Les calculs sont effectués en consoles suivant la largeur de la semelle.
Il en ressort que les conditions admissibles du béton et de l'acier sont respectées.
Quant aux cisaillements, ils ne dépassent pas les 0,43 Mpa vis-à-vis des chargements à l'état
limite ultime, valeur inférieure à 1,26 Mpa.
Les armatures d'effort tranchant ne sont donc pas requises. Cependant, en zone sismique il est
nécessaire de prévoir des cadres reprenant un minimum 0,4 Mpa :
At/b0ɤt = 1,15 x 0,4 x 104 / (0,9 x 500) = 10,22 cm2/m2
Soit un cadre T12 # 0,50 x 0,25 (18,08 cm2/m2)
Chapitre 5 :
CALCULS DU TABLIER
1. OBJET :
La présente note de calcul a pour objet le dimensionnent du tablier du Pont à Poutres en Béton
armé de l’ouvrage d’art sur Oued Isly au PK 23+500 de 1a RN 17.
2. DESCRIPTION STRUCTURELLE :
L'ouvrage se rapportant à la présente de calcul correspond à un Poutres en béton armé à trois
travées isostatiques de 20 m de portée unitaire chacune.
Le tablier est constitué de quatre poutres en béton armé de 1,40 m de hauteur totale, espacées de
2,50 m. La plate-forme de l'ouvrage présente une largeur de 10 m comportant une chaussée de 8
m et de deux trottoirs de 1m chacun. La section transversale du tablier est conforme au dossier
type de la DRCR.
Figure
3. HYPOTHESES DE CALCUL :
3.1. Béton
3.2 Armatures
4. SOLLICITATIONS LONGITUDINALES :
4.1 Charges
a) Charges permanentes :
Poids propre du tablier : 2,5 x 4,04 = 10,10 t/ml
- Hourdis : 0,2 x 10 = 2,00 m2
- Poutres : 4 x 0,1 x 0,3 = 0,12 m2
4 x 1,20 x 0,40 = 1,92 m2
Section totale = 2,00 + 0,12 + 1,92 = 4,04 m2
c) Système A(L) :
A (L) = 0,23 + 36 / (L + 12) = 0,23 + 36 / 32 = 1,355 t/m2
L : étant la portée de la travée = 20 m
d) Système Bc :
Pont de 1ère classe et 2 files : bc = 1,1
Coefficient de majoration dynamique :
ẟB = 1 + 0,4 / (1 + 0,2L) + 0,6 / (1 + 4G/S)
Où G est le poids total des charges permanentes de la travée et S la charge maximale Bc qu'on
peut y placer.
Ainsi :
G = 21 x 13,971 = 293 t ; S = 120 t
ẟB = 1 + 0,4/ (1 + 0,2 x 20) + 0,6/ (1 + 4 x 293/120) = 1,136
Les coefficients de répartition transversale des charges sont déterminés par la méthode de
Guyon-Massonet. Celle-ci utilise les paramètres d'entretoisement Ө et de torsion α calculés dans
la page suivante avec :
A : section du tablier
V : Position du centre de gravité par rapport à la base
S : Moment statique par rapport à la base
Ix : Moment d'inertie de chaque zone par rapport à son centre de gravité
d : Distance entre le centre de gravité de la zone et celui du tablier
Ip : Moment d'inertie du tablier par rapport à son CG
ρp : Rigidité flexionnelle du tablier = E.Ip/2b
ρe : Rigidité flexionnelle du hourdis = E.Ie/1
b, a : longueur et largeur du rectangle en question
k = 1/3 - (0,051 + 0,168/R) e-0,13R avec : R = b/a
Jp : moment de torsion du tablier
Je : moment de torsion du hourdis
γp, γe : Rigidités torsionnelles γp = E.Jp / 2b ; γe = E.Je / 2 x1
Ө = b / L 4 (ρp/ρe) ; α = (γp + γe) / 2 (ρp.ρe)
Il en ressort que :
Ө = 0,8066 et α = 0,6683
La détermination des coefficients de majoration dus à la répartition transversale des charges .
Il en ressort des calculs effectués :
Ainsi, les sollicitations réelles dans chaque poutre s'obtiennent comme suit :
- Charges permanentes : (10,10 + ẟT 2,099 + ẟT 1,772) (γ) / 4
- Surcharges trottoirs : ẟT 0,30 (γ) / 4
- Système A (L) : ẟT 9,485 (γ) / 4
- Système Bc : 1,1 ẟB ẟT (γ) / 4
- Système MC120 : ẟM ẟT (γM) / 4
Le dimensionnement des armatures est effectué suivant les combinaisons réglementaires aux
états limites ELU et ELS avec les pondérations suivantes :
Où CP, ST, A, Bc et Mc sont les sollicitations induites respectivement par les charges
permanentes, surcharges des trottoirs, A(L), Bc et MC120
Les moments fléchissant à l'ELU et à l'ELS pour les différentes sections des deux types de
poutres des travées sont donnés par les tableaux et les courbes.
A titre d'exemple, le calcul de l'effort tranchant sur appuis des poutres extrêmes, donne :
- Charges permanentes :
(10,10 + 0,924 x 2,099 + 1,314 x 1,772) x 10 / 4 = 35,92 t
- Surcharges des trottoirs : 1,314 x 0,30 x 10 / 4 = 0,99 t
- A (L) : 0,924 x 9,485 x 10 / 4 = 21,91 t
- Bc : 1,1 x 1,136 x 1,422 x 77,7 / 4 = 34,52 t
- Mc : 1,131 x 1,490 x 93,22 / 4 = 39,27 t
Les efforts tranchants à l'ELU et à l'ELS pour les différentes sections des deux types des poutres
des travées sont donnés par les tableaux et les courbes.
Le diagramme d'interaction à l'état limite Ultime montre que le moment résistant de la section
(591 t.m) est supérieur au moment sollicitant (516 t.m); ce qui confirme que l'ELU n'est pas
dimensionnant.
L'épure d'arrêt des barres et la courbe des moments résistants correspondants ainsi que
l'enveloppe des moments fléchissant.
5.2 Cisaillement :
Les sections les plus sollicitées vis-à-vis de l'effort tranchant se trouvent au niveau des appuis
des poutres extrêmes :
Tu = 105,47 t
Tu = 105,47 x 10-2 / (1,30 x 0,40) = 2,30 Mpa
Tu < contrainte de cisaillement admissible (3 Mpa)
At / b0γt = 1,15 x 2,03 x 104 / (0,9 x 500) = 51,83 cm2/m2
At / γt = 0,40 x 51,83 = 20,73 cm2 / ml, soit pour un espacement longitudinal γt = 0,10 m :
At = 20,73 x 0,10 = 2,07 cm2
On adopte 2 cadres Փ10 (3,14 cm2)
Le tableau suivant donne les contraintes de cisaillement, les sections d'armatures nécessaires et
les espacements adoptés en double cadre T10 :
6. DIMENSIONNEMENT DU HOURDIS :
a) Nappe inférieure : Détermination des moments fléchissant au centre d'une dalle rectangulaire
appuyée sur ses quatre côtés sous l'effet des surcharges réglementaires.
b) Chapeaux : Calcul des moments de continuité dans les dalles de couverture de pont à poutre
sous chaussées.
Les moments fléchissant des divers systèmes de charge sont déterminés en tenant compte des
coefficients bc, bt et ceux de majoration dynamique.
A noter que les armatures suscitées de la nappe supérieure règnent transversalement sur toute la
largeur du tablier, tandis que celles dans le sens longitudinal sont limitées en chapeaux des
entretoises et sont prolongées en 4T14 / ml sur le reste du tablier.
Les calculs détaillés de dimensionnement sont donnés par la suite. Il en ressort un ferraillage
supérieur transversal de (4T14 + 4T12) / ml
En effet, cette liaison du hourdis entre travées adjacentes assure une continuité apparente en
béton armé et permet d'éviter la mise en place d'un joint de chaussée avec tous ses inconvénients
d'inconfort, de faiblesse d'étanchéité et de coût à la pose et à l'entretien.
La continuité du hourdis doit permettre une libre rotation des poutres. Pour ce faire, les poutres
et l'hourdis sont désolidarisés sur toute la longueur entre les entretoises d'about des deux travées
à l'aide d'un polystyrène de 4 cm d'épaisseur.
Cette continuité doit résister à l'effet de rotation de l'about d'une travée due au passage des
charges routières ainsi que le poids propre des superstructures. Le poids propre du tablier n'est
pas pris en compte étant donné que les déformations correspondantes se produisent avant
l'attelage des travées.
Le moment fléchissant induit par une rotation d'about Ө est égale à 4 EIӨ / 2 et 2EIӨ / l
respectivement pour les fibres supérieure et inférieure.
Où E est le module de déformation du béton, I est l'inertie du hourdis et l est la portée de la
dallette de continuité.
Les calculs détaillés de dimensionnement avec et sans charge routières sont donnés par la suite.
D'où il en ressort un ferraillage longitudinal avec un espacement de 10 cm de T16 et T14
respectivement en nappes supérieure et inférieure.
7. DIMENSIONNEMENT DES ENTRETOISES :
Les entretoises sont des dimensionnées conformément aux dispositions du dossier type PA78 de
la DRCR.
Avec les mêmes notations du dossier suscité, le dimensionnement des entretoises est effectué
pour les deux situations suivantes :
En service : charge permanentes et surcharges
Vérinage du tablier : charge permanentes
Surcharge : Système Bc
Moment en travée : 0,8 x 12 x1, 1 x 1,136 x1 = 12,00 t.m
Moment sur appui : 12 x 1,1 x 1,136 x 1 x (2,5- 1) / 2,5 = 9,00 t.m
Effort tranchant : 12 x 1,1 x 1,136 = 15,00 t
Les sollicitations des entretoises lors du Vérinage du tablier sont données par la suite. Il en
ressort que le cas du Vérinage est plus défavorable que la situation en service sauf en flexion en
travée.
7.3 Dimensionnement des armatures :
Les calculs détaillées de dimensionnement montrent que :
Cisaillement :
Effort tranchant dimensionnant à l’ELU : Tu = 52,26 t
Contrainte : Tu = 52,26 x 10-2 / (0,90 x 0,40) = 1,45 Mpa
Tu < contrainte de cisaillement admissible (3Mpa)
At / b0γt = 1,15 x 1,45 x104 / (0,9 x 500) = 37,10 cm²/m²
At / γt = 0,40 x 37,10 = 14,84 cm²/ml, soit pour un espacement γt = 0,20 m :
At = 14,84 x 0,20 = 2,97 cm² correspondant à 2 cadres Փ10 (3,14 cm²).
8. CONTRE-FLECHE :
La contre-flèche à prévoir lors de la construction de chaque travée correspond à la flèche due aux
charges permanentes, surcharges de trottoirs et la moitié du système A(L).
Cette contre-flèche est donnée pour une densité de charge linéique p par :
F(x) = pl4 (x/l – 2x3/l3 + x4/l4) / 24EI
Où : x est l’abscisse en m
L est la portée de la travée = 20 m
E est le module de déformation du béton (Ed ou Ei)
I est l’inertie du tablier = 0,7222 m4
Charges permanentes :
P = 13,971 t/ml
Ed= 110003 30 x 102 / 3 = 1,14.106 t /m2 (module différé)
L’importance du projet est imposée aussi par la nécessité de répondre au besoin de capacité
supplémentaire d’écoulement du trafic routier : Le trafic Moyen journalier Annuel (TMJA)
enregistré en 2011 à proximité d’ouvrage au niveau de la section située entre Oujda et
Guenfouda est de 4392 véhicules/jour.
Finalement des gains économiques sont attendus : ces gains viennent de la réduction du temps et
du coût du transport des produits agricoles.
Phase chantier :
1/ Intervention d’engins de chantier provoque la pollution des eaux par les hydrocarbures (fuel,
huiles)
2/ La pollution des eaux de surface et souterraine par le rejet des eaux de chantier (charges en
déché solide) ; la modification de régime d’écoulement des eaux de surfaces et souterraines à
cause des travaux de terrassement, et de remblaiement.
Phase d’exploitation :
Les eaux de ruissellement se chargent d’apports provenant des gaz d’échappement, de l’usure
des chaussées et des épices des véhicules (plaques de freinage pneumatiques par exemple).
Pollution atmosphérique :
Pollution en phase de chantier : par les engins de chantier et des émissions de poussière.
Pollution en phase d’exploitation : le trafic routier entraine généralement la libération de quantité
importante de polluants atmosphériques tels que : NOX, Hc, Pb… Il s’agit d’un impact
permanent.