Rapport APS MC119
Rapport APS MC119
Rapport APS MC119
Gouvernorat de Sfax
CHAPITRE 1. GENERALITES
1.1 INTRODUCTION
Le Ministère de l’Équipement (DGPC- DET) projette, la réalisation de l’étude de réhabilitation de
570.9 km de routes classées d’Etat répartis en 6 lots dans 23 Gouvernorats, le lot 4 attribué au
bureau d’études B.T.E. concerne un linéaire de 69,7Km et répartie comme suit:
Gouvernorat Route PK Linéaire (Km) Section
Monastir MC93 15-21 6 MC 894 Zarmdine- Gvt Mahdia
Mahdia MC93 30-49 19 Boumerdes MC96- El Jem
Sfax MC119 0 – 30.7 30.7 Mahres GP1-Aguereb GP14
Sidi Bouzid MC83 0 - 14 14 GP3- Sidi Bouzid
- Section du PK9 au PK18: Sur cette section, l’axe en plan présente un tracé sinueux formé
par une succession de courbes, contres courbes de faibles rayons. Il comporte plus que 17
courbes, dont le rayon est inférieur à 240m, sur 9 Km, soit 2 courbes par kilomètre en
moyenne. Quelques alignements droits séparent ces courbes qui nécessitent l’amélioration
des caractéristiques en plan.
- Section du PK18 au PK30 : cette section présente de bonnes caractéristiques géométriques
en plan avec de grands rayons qui permettent de rouler avec une vitesse de référence de 80
km/h à l’exception de la traversée de la zone industrielle de Aguereb ou la vitesse sera limité
à 50Km/h.
En section courante, le profil en travers courant de la route comprend une chaussée revêtue en
bicouche de largeur étroite ne dépasse pas 5m dont les bords sont épaufrés, et des accotements de
largeur moyenne 1,5m en matériaux naturels. Des rangées d’arbres (Eucalyptus ou olivier) ou de
cactus bordent sporadiquement la route sur quelques sections. Ces arbres sont situés à environ 5m
du bord de la chaussée, ils seront touchés par l’élargissement.
2.2.3 Drainage
Le système de drainage est assuré par des fossés triangulaires en terre de faible profondeur,
souvent colmatés, pour assurer le drainage longitudinal, et des ouvrages hydrauliques en
maçonnerie au niveau des traversées des écoulements. Ces ouvrages sont en majorité enterrés ou
comblés par les dépôts.
On remarque aussi la présence de cassis souples au niveau des traversées des écoulements.
2.2.4 Carrefours
La route MC119 comporte deux carrefours existants :
1. Un carrefour en T à l’origine du projet au niveau de la ville de Mahres. Ce carrefour présente
une configuration réduite occupant un petit espace, non éclairé et muni d’îlots séparateurs.
3.3 AMENAGEMENTS
L'aménagement sera fait de façon à répondre aux objectifs cités auparavant au paragraphe 3.1.
Tracé en plan
Le tracé en plan a été conçu de façon à respecter les exigences décrites dans le paragraphe 3.1.
La route a été dimensionnée pour une vitesse de référence de 80km/h pour la section du PK3 au
PK29, et une vitesse de référence de 60km/h pour le reste du projet, sauf à l’approche des deux
carrefours début du projet et fin du projet ou la vitesse de référence est de 40km/h.
La chaussée actuelle possède une largeur moyenne d'environ 4,5 mètres ; pour passer à 7,60m, un
élargissement est nécessaire. Cet élargissement peut être soit unilatéral, soit bilatéral.
L'élargissement unilatéral présente l'avantage de n'exécuter qu'un seul décaissement. Ceci convient
dans le cas où la différence entre la largeur de la chaussée projeté et celle existante est faible.
Cependant, il présente l'inconvénient de décaler l'axe existant et par conséquent une augmentation
de l'épaisseur de reprofilage pour la correction des devers et les surfaces d’expropriation.
Quant à l'élargissement bilatéral, il présente l'avantage de garder l'axe existant et donc éviter les
problèmes cités ci-haut. Toutefois, l'exécution de deux décaissements (à gauche et à droite) n'est
pratique que pour exécuter des largeurs adéquates avec les engins des travaux.
conducteur empruntant la GP1 et allant vers la MC119 n’est pas protégé lorsqu’il entame la
manœuvre de la tourne à gauche.
Compte tenu l’emplacement, en plein zone urbaine de cette intersection, la solution la plus adapter
est de conserver la situation actuelle ou projeter un carrefour giratoire mais avec des
caractéristiques géométriques réduites.
- Carrefour avec une piste revêtue au PK21+700
Le carrefour existant à l’intersection avec la MC119 est un carrefour en T non muni d’îlot. En effet, le
conducteur empruntant la MC119 et allant vers Ben Sahloun n’est pas protégé lorsqu’il entame la
manœuvre de la tourne à gauche ou à droite. En plus, la MC119 n’est pas élargie au niveau de son
intersection avec cette piste.
Compte tenu de la géométrie biaise et le trafic faible empruntant cette piste, l’aménagement de ce
carrefour consiste à projeter un îlot avec trempette au niveau de la MC119 qui assure la tourne à
gauche et la tourne à droite vers la piste de façon sécurisée.
- Carrefour avec la GP14
Le carrefour existant à l’intersection avec la GP14 est un carrefour en X avec des d’îlots. Il présente
une configuration légèrement biaise et marque l’entrée de la zone industrielle de Aguereb.
Nous proposons un réaménagement de ce carrefour en deux variantes :
La première variante consiste à projeter un carrefour giratoire à quatre branches. C’est
Le carrefour plan le mieux adopté à l'aménagement de ce point d'échanges, vu la
fluidité de la circulation et le niveau de sécurité élevé qu'il présente par rapport aux
autres types de carrefours. De ce fait, on propose d’aménager un carrefour giratoire
conformément aux normes adoptées par SETRA.
La deuxième variante consiste à projeter des îlots de tourne à gauche et à droite avec
élargissement de la GP14.
Collines à faibles
altitudes 120mNGT
4.2.3.1 Pluviométrie
La pluviométrie, caractérisée par son irrégularité et sa mauvaise répartition inter saisonnière et
interannuelle, n’excède pas 250 mm par an. Cette quantité de pluie tombe surtout en automne et en
hiver : respectivement 41% et 30% du total des précipitations. Il est à noter que les écarts
inter-annuels et inter-saisonniers sont souvent énormes.
Tableau 1 : Pluviométrie mensuelles dans la région de Sfax
Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc
Pmoy (mm) 23 19 23 18 9 4 1 5 25 57 21 29
Nbr jours
6 6 6 5 4 2 1 1 4 6 4 5
pluvieux
4.2.3.2 Température
Le Gouvernorat de Sfax se caractérise en général par des étés assez chauds et des hivers
relativement doux. Les températures moyennes sont de 11,5°C en Janvier et de 25,6°C en Juillet, la
moyenne annuelle étant de 18,7°C.
- Les phénomènes d’érosion et d’alluvionnement sont très importants. Les lits d’oueds aux
fonds sablonneux sont instables ; Ils se creusent à l’amont et s’épandent en deltas
sablonneux à l’aval. D’où la nécessité de protéger les ouvrages de drainage.
Tabias
Tabias
Figure 4 :Tabias localisés sur les deux côtés de la route MC119 favorisant l’infiltration
4.2.4.2 Le coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement est, par définition, le rapport entre le volume précipité et le volume
ruisselé. Intégrant toutes les pertes d’eau, il dépend de plusieurs paramètres à savoir : la nature de
la surface, les pentes moyennes de ruissellement, le degré de saturation du sol, le stockage en
surface, l’intensité de la pluie et la période de retour.
Le ruissellement dépendant fortement de l’état cultural des terrains, en particulier de la profondeur
et du sens des labours, des tabias qui peuvent piéger l’eau de ruissellement ou allonger son
parcours et favoriser l’infiltration.
Les phénomènes d’érosion et d’alluvionnement sont très importants. Les lits d’oueds aux fonds
sablonneux sont instables ; ils se creusent à l’amont et s’épandent en deltas sablonneux à l’aval.
D’ou la nécessité de protéger les ouvrages de drainage.
En zone urbaine, le coefficient de ruissellement est assimilé aux taux d’imperméabilisation (le
rapport des surfaces imperméabilisées aux surfaces totales).
D’après la note du Ministère de l’Équipement, Kr est estimé pour les bassins de surface inférieure à
250 km² et ce selon le couvert végétal et l’indice de pente.
Les bassins sont classés en trois catégories :
- Catégorie I : Plus que 50% de la surface est couverte d’arbres et d’arbustes.
- Catégorie II : Le couvert végétal occupe entre 30 et 50% de la surface.
- Catégorie III : Le couvert végétal est moins de 30% de la surface.
Le tableau suivant indique la variation du coefficient de ruissellement en fonction de la catégorie du
sol, l’indice de pente moyenne et la période de retour.
Indice de pente Catégorie T = 10 – 20 ans
I 0,3
< 0,15 II 0,4
III 0,5
I 0,4
> 0,15 II 0,5
III 0,6
Le tableau ci dessous indique, compte tenu des caractéristiques du type de sol et du couvert
végétal qui l’occupe, des valeurs du coefficient de ruissellement.
Type de sol Cultures Pâturages Bois
Fort taux d’infiltration 0,2 0,15 0,1
Moyen taux d’infiltrations 0,4 0,35 0,3
Faible taux d’infiltration 0,5 0,45 0,4
A partir des observations faites sur terrains, et des images satellitaires de Google Earth, nous avons
pu constater que le sol appartient à la catégorie I où le couvert végétal occupe plus que 50% de la
surface. Cette dernière est caractérisée par un fort taux d’infiltration, ce qui réduit le coefficient de
ruissellement.
Ainsi, suite aux critères ci-dessous, le coefficient de ruissellement est pris égal à 0,40, 0,50, 0,60 et
0,70 respectivement pour les périodes de retour de décennale, vingtennale, cinquantennale et
centennale.
4.2.5 Le système hydrographique
La zone d’étude présente des bassins versant ayant des superficies minimes à l’exception du
bassin versant correspondant à l’oued Al Batha (BV17). En effet, cet oued est caractérisé par un lit
marqué avec une largeur variant entre 90 et 200m, le cours d’eau s’étend sur une longueur de
l’ordre de 30Km avant d’atteindre l’ouvrage de franchissement de la route MC119 puis il continue
son parcours pour se jeter dans l’oued Chaffar avant de rejoindre son exutoire naturel (la mer).
En ce qui concerne le reste des bassins versants, ils présentent des écoulements diffus qui
traversent les petites collines à basse altitude.
BV d’oued El Batha:
2
S=163 Km
9 23+920 Ouvrage mixte : Dalot : 8x(2,5x1,5) Bon état + présence d’une chute
(Dalot +Cassis) Cassis : L=500m importante en aval
10 29+100 Cassis L = 30m Lit d’oued marqué
11 29+900 Cassis L = 120m Lit non marqué, zone sablonneuse
Ci-dessous, on présente quelques photos qui illustrent l’état des ouvrages existants :
Chute 60cm
(aval ouvrage)
Photo3 : Ouvrage mixte dalot multicellulaire et cassis au niveau d’oued El Batha - PK23+920
Niveau d’eau
atteint 0.6m
(aval cassis)
- Pour les bassins de superficie supérieure à 25 km², le temps de concentration est calculé par la
formule de PASSINI:
3
SL
Tc 1,08 en heures
i
A: superficie du bassin versant en km2
L: longueur de l’oued en km
i: pente moyenne du bassin en %
L’utilisation des coefficients a et b de la courbe IDF de CORMARY (T=100ans) aboutit à des débits
centennales inférieurs aux débits cinquantennales.
D’où, on peut estimer la valeur centennale des coefficients a et b par comparaison entre le
comportement des nouvelles courbes IDF et celui des anciennes afin de déterminer une certaine
corrélation. Les coefficients a et b utilisés dans le calcul hydrologique sont les suivants :
Q
3
I.S.Kr.Ka
m /s
3,6
I (mm/heure) : intensité moyenne maximale sur le bassin, déterminée par les courbes
d’intensité -durée - fréquence pour un temps de pluie égal au temps de
concentration du bassin versant.
S (km²) : surface du bassin versant
Kr : coefficient de ruissellement
Ka : coefficient d'abattement de la pluie.
Cette formule suppose les hypothèses suivantes:
- L'intensité de l'averse est uniforme dans le temps et dans l'espace.
- Le débit maximum n'apparaît que lorsque l'averse a une durée au moins égale au temps de
concentration. Ce qui suppose que le débit de pointe n'est observé à l'exutoire que si la totalité du
bassin contribue à sa formation.
- Le débit de pointe est proportionnel à l'intensité moyenne de l'averse, il a donc la même période de
retour. Ce qui suppose que le coefficient de ruissellement Kr qui opère le passage de la pluie brute
à la pluie nette, est constant.
- Le débit de pointe du ruissellement direct est une fraction du débit précipité.
- Cette formule est applicable pour des bassins versants de superficie réduite comprise entre 0 et 25
Km2.
L'expérience montre que la méthode rationnelle, lorsque appliquée correctement, produit une
estimation satisfaisante des débits de pointe sur les petits bassins de drainage où les effets de
stockage sont minimes.
4.4.10.2 Méthode ORSTOM ou d’Auvray-Rodier
Cette méthode est basée sur l'exploitation de 90 bassins expérimentaux en Afrique Subsaharienne
de surfaces comprises entre 2 et 200 km². L’estimation des débits suppose que la crue décennale
est provoquée par une averse de hauteur décennale présentant des caractéristiques de répartition
spatiale et temporelle correspondant à des situations médianes et rencontrant des conditions du sol
correspondant également à des situations moyennes.
Partant du principe de l'hydrogramme unitaire, la méthode s'appuie sur la relation:
S
QM H 24 . Ka . Kr . .K où
3,6. tb
H24: averse décennale ponctuelle de durée égale à 24 heures en mm
H24 24A(T )24 B( T )
Ka: coefficient d'abattement, fonction de la surface du bassin
Kr: coefficient de ruissellement fonction des caractéristiques du bassin
S: surface du bassin en km²
tb : temps de base ou temps de ruissellement compris entre le début et la fin du
ruissellement.
K : coefficient qui dépend de la forme de l'hydrogramme surtout en fonction des facteurs
géométriques, et en fonction de la couverture végétale.
67.7
Q A
( A1)
T 0.44
10
En portant sur un graphique bilogarithmique les points (Q,S), l'expérience montre que les points
représentatifs des crues des crues de violences semblables s'alignent sur des droites
correspondantes à des valeurs K constants, toutes les courbes convergent vers un point limite de
coordonnées:
Q0 = 106 m3/s S0 = 108 Km2
Le coefficient K qui semble avoir une signification géographique est outil permettant de comparer la
violence des crues: K = 6 correspondant aux crues record du monde alors que K= 0 caractérise les
régimes calmes et réguliers.
L'observation des crues en Tunisie a permis d'établir les valeurs suivantes du coefficient K pour
différentes périodes de retour:
S 0.75
QT PT P0
12
Avec :
- QT : Débit de pointe de la crue de période de retour T, exprimé en m3/s.
- PT : Pluie journalière de période de retour T, exprimée en mm.
- P0 : Seuil de ruissellement, égal en moyenne à 40 mm dans la zone de Sousse.
- S : Superficie du bassin versant étudié, exprimé en km².
Pour pouvoir calculer Q10 , et Q20 nous avons besoins des valeurs de P10 et P20 .
En effet, l’étude probabiliste des pluies journalières conduit à la formulation régionale des pluies de
période de retour T qui suit la loi de Gumbel. Cette loi est représentée dans le plan Y, P par une
droite :
- Variable de Gumbel : YT ln ln 1 1 T
À partir de la variable de Gumbel, on calcul Y10 = 2,25 et Y100 = 4,60. En donnant les valeurs de P10
(pluie journalière décennale) et P100 (pluie journalière centennale), la droite sera bien définie.
Par la suite, on pourra donc calculer :
P P10
PT P10 100 .YT Y10 Pour T ≤ 100 ans
Y100 Y10
Pour T > 100 ans, on a une deuxième droite définie par P100 et P1000 correspondant à Y1000 = 6,91 ce
qui permet de calculer :
P P100
PT P100 1000 .YT Y100 Pour T > 100 ans.
Y1000 Y100
De même les débits suivent, comme les pluies journalières, deux lois de Gumbel :
Q Q10
QT Q10 1000 .YT Y10 Pour T ≤ 100 ans.
Y1000 Y10
Q Q100
QT Q100 1000 .YT Y100 Pour T > 100 ans.
Y1000 Y100
A fin d’appliquer ces formules ci-dessus à un bassin versant particulier, situé dans une zone
donnée, il faut fournir les valeurs utilisables dans cette zone :
- Soit de façon directe, et ce par ajustement statistique des crues observées, si l’on dispose
d’une station de jaugeage avec une série d’observations suffisamment longue (au minimum
20 ans).
- Soit indirectement à partir des données pluviométriques de P0 , P10 , P100 , et P1000 utilisables
dans cette zone.
La synthèse des résultats de l’étude pluviométrique est matérialisée sous la forme de trois cartes
(voir annexe) qui permettent d’appliquer les formules décrites dans l’analyse :
- La carte des seuils de ruissellement, P0.
- La carte régionalisée des pluies journalières décennales, P10.
- La carte régionalisée des pluies journalières décennales, P100.
Remarque :
La méthode de SPEED ne tient pas compte des caractéristiques morphologiques tels que la pente,
la longueur de l’écoulement, …
Son utilisation pour des bassins versants de très petites tailles devrait être effectuée avec prudence.
Des coefficients de corrections sont ainsi appliqués.
Ce modèle s’applique normalement à des bassins versants de compacité de l’ordre de 1,3 et de
pente inférieure à 1%.
4.4.10.7 Formule des débits spécifiques du Sahel de Sfax
Les études des crues de la région du Sahel de Sfax ont conduit à l'établissement d'une formule
régionale applicable à des bassins versants de tailles inférieures à 1000 Km2.
Cette formule intègre les paramètres qui influent sur le débit dans un coefficient C(T) supposé
dépendre de la période de retour. Son expression est de.
QT C.A
avec:
QT : débit maxima de crue pour une période de retour T.
A : surface du bassin versant en km²
C : coefficient variant en fonction de la période de retour et donné par le tableau suivant:
C 4,5 6 8 11,5 13
L'analyse des différentes méthodes de calcul révèle des écarts relativement importants dus
essentiellement au degré d'adéquation des paramètres de chaque formule à la région d'étude et aux
caractéristiques des différents bassins versants.
Compte tenue de la superficie qu’occupe le bassin versant d’oued Al Batha (162 Km2) et la variation
de ses caractéristiques morphologiques (altitudes, longueur de talweg) du Nord vers le Sud, il a été
découpé en dix sous bassins versants dont les débits de crue sont présentés dans le tableau
suivant :
Tableau 5: Calcul des débits de crues du bassin versant d’oued Al Batha
S Pente Tc Débits maximas
BV 2 Méthode Observations
(Km ) (%) (h) Q10 Q20 Q50 Q100
Rationnelle 10,04 15,43 24,81 33.62
Sahel-Sfax 30,03 40,04 57,55 65.06
BV17a 8,56 0,31 6,69 F,Rodier 25,47 35,27 57,48 86.33 Les méthodes rationnelles
A,Rodier 12,10 19,08 31,90 43.21 et A.Rodier présentent
Frigui 80,24 116,71 179,93 243.15 des valeurs assez
SPEED 41,70 59,59 82,74 100.09 proches. de plus, ils
Débits retenus =Q A.Rodier 12.10 19.08 31.90 43.21 tiennent compte des
Rationnelle 5,29 8,12 13,07 17.70 caractéristiques
Sahel-Sfax 18,48 24,63 35,41 40.03 morphologiques des
F,Rodier 16,72 23,46 38,97 59.50 écoulements. On
BV17a' 4,48 0,163 6,63 adoptera les valeurs
A,Rodier 5,12 8,06 13,48 18.26
Frigui 53,64 78,03 120,29 162.56 maximales entre eux.
SPEED 25,66 36,67 50,91 61.59
Débits retenus =Q A.Rodier 5.12 8.06 13.48 18.26
Rationnelle 8,78 13,27 20,81 28.19
Sahel-Sfax 17,29 23,05 33,13 37.46
F,Rodier 15,79 22,18 36,95 56.54
BV17a" 4,10 0,802 2,86
A,Rodier 10,84 17,09 28,56 38.69
Frigui 50,67 73,70 113,63 153.55
SPEED 24,01 34,31 47,64 57.63
Débits retenus =Q Rationnelle 8,78 13,27 20,81 28.19
Rationnelle 14,22 21,52 33,83 45.82
Sahel-Sfax 25,82 34,43 49,49 55.95
BV17b 7,00 1,18 3,09 F,Rodier 22,35 31,08 50,94 76.90 La surface est inférieure à
A,Rodier 21,47 33,84 56,57 76.64 2
10 Km . De plus la
Frigui 70,97 103,22 159,13 215.05 méthode rationnelle tient
SPEED 35,86 51,24 71,15 86.07 compte des
Débits retenus =Q Rationnelle 14,22 21,52 33,83 45.82 caractéristiques
Rationnelle 15,21 23,01 36,15 48.97 morphologiques et
Sahel-Sfax 26,92 35,89 51,60 58.33 physiques du cours d’eau
F,Rodier 23,17 32,18 52,67 79.40 (pente). D’où on adoptera
BV17c 7,40 1,29 3,04 les valeurs données par la
A,Rodier 23,07 36,37 60,79 82.35
Frigui 73,43 106,80 164,66 222.51 méthode Rationnelle.
SPEED 37,39 53,42 74,18 89.73
Débits retenus =Q Rationnelle 15,21 23,01 36,15 48.97
Rationnelle 16,20 24,65 39,07 52.93
Sahel-Sfax 33,03 44,04 63,31 71.56
BV17d 9,72 0,94 4,08 F,Rodier 9,72 27,67 38,21 92.88
A,Rodier 22,55 35,55 59,43 80.51
Frigui 86,63 126,01 194,27 262.53
SPEED 45,87 65,55 91,01 110.10
Débits retenus =Q Rationnelle 16,20 24,65 39,07 52.93
Rationnelle - - - -
Les méthodes Sahel-Sfax
Sahel-Sfax 67,28 89,71 128,96 145.78
et F.Rodier présentent
BV17e 25,10 0,29 12,35 F,Rodier 51,26 69,47 109,60 160.26 des valeurs assez
A,Rodier 21,93 34,57 57,79 78.29 proches. on adopte les
Frigui 151,24 219,98 339,14 458.30 valeurs maximales entre
SPEED 93,45 133,53 185,40 224.28 eux.
Débits retenus =Q F.Rodier 51.26 69.47 109.60 160.26
Le débit total du bassin versant BV17 sera l’assemblage des débits des bassins versants présentés
dans les tableaux ci-dessus d’où les résultats suivants (cf. en annexe):
Tableau 6: Débit de pointe du bassin versant d’oued Al Batha
Période de retour
10 20 50 100
(ans)
Débit de crue
3 225.36 305.88 500.57 687.64
(m /s)
Q K.S.R h2/3 i
où
Q : débit transité en m3/s,
S : section de l'écoulement en m²,
Rh : rayon hydraulique en m,
i : pente du radier,
K : coefficient de rugosité égal à 70,
La pente de l'ouvrage doit être supérieure à la pente critique
g S
ic .
K 2 Rh4/3 .L
L : largeur du dalot,
Notons que la hauteur H dans le dalot devra être prise égale à la hauteur d’eau dans l’oued à
l’amont de l’ouvrage,
Il y a débordement du lit et l'écoulement n'est pas encadré par le débouché du dalot, Le
débouché du dalot provoque un resserrement de l'écoulement et le débit maximum de l'ouvrage est
donné par la formule:
Q m3 /s 1,6.L.H3/2
où:
L : largeur de l'ouvrage
H : la hauteur d'eau à l'amont
La revanche r à l'intérieur du dalot est donnée par la formule:
2H
r h
3
La vitesse de l'eau dans le dalot est donnée par V 2,4. H
La vitesse ne devrait pas dépasser 4 m/s afin de ne pas détériorer les parois du dalot,
Les conditions d'application de ces formules sont:
La charge H à l'amont du dalot doit être entre 80% et 120% de la hauteur intérieure du
dalot (0,80 h < H < 1,2 h),
L'écoulement aval du dalot doit être bien assuré à l'aide d'une pente de fuite suffisante
(1,5 à 2% sur une longueur de 20 à 30m),
Le dalot doit être muni à l'amont de murs en ailes obliques,
La pente longitudinale i du fil d'eau du dalot doit être supérieure à la pente critique ic,
2 g H 2.L.H
ic . 2 . 4/3 avec R
3 K R 3.L 4.H
Pour des raisons d’entretien, on choisira une hauteur minimale pour les ouvrages projetés de l’ordre
de 1,50m, Le tableau suivant illustre ce qui précède :
Dimensions Dimensions adoptées pour des raisons
OH BV PK PT
calculées (*) d’entretien
OH1 BV01 2+720 114 Dalot 2x(2,0x1,0) Ouvrage projeté 2x(2,0x1,5)
OH2 BV02 3+460 151 Dalot 5x(2,0x1,0) Ouvrage projeté 5x(2,0x1,5)
OH3 BV03 5+520 254 Dalot 5x(2,0x1,0) Ouvrage projeté 5x(2,0x1,5)
OH4 BV04 6+360 296 Dalot 7x(2,0x1,0) Cassis existant à remplacer par 7x(2,0x1,5)
OH5 BV05 7+920 374 Dalot 3x(1,5x1,0) Ouvrage projeté 3x(1,5x1,5)
OH6 BV06 9+570 457 Dalot 4x(2,0x1,0) Cassis existant à remplacer 4x(2,0x1,5)
(*) : Les détails de calculs et dimensionnement des ouvrages sont présentés en annexe.
4.5.2 Vérification de l’ouvrage sur oued Al Batha :
Le franchissement d’oued Al Batha sur la route MC119 au PK23+420 est assuré actuellement par
un ouvrage hydraulique semi submersible composé d’un dalot multicellulaire de dimension
8x(2,50x1,50) et un cassis de longueur 400m. La consultation de la Direction Régionale de
l’Equipement de Sfax nous a confirmé que cet ouvrage est réalisé en 2005 suite à des dégâts
d’inondations et une coupure de la circulation au niveau de ce franchissement.
Structurellement, l’ouvrage existant est en bon état 8x(2,50x1,50) et ne présente pas d’anomalies.
Ce pendant, hydrauliquement cet ouvrage est sous dimensionné. En effet, le tableau suivant
présente la capacité de cet ouvrage selon la variation de la hauteur de la lame d’eau au-dessus du
cassis :
D’après le tableau ci-dessus, on conclut que l’ouvrage existant est dimensionné pour la période de
retour décennal (T=10ans), En effet, il ne permet que l’évacuation de 72% du débit cinquantennal
avec une hauteur de l’ordre de 0,60m au-dessus de la chaussée (coupure de circulation), D’où on
propose la démolition de l’ouvrage existant et l’aménagement d’un ouvrage hydraulique
multicellulaire qui assure un débit capable de l’ordre de 688 m3/s, soit l’évacuation du débit
centennal et la mise hors d’eau de la route.
L’assemblage des débits, pour la période de retour vingtennal, au niveau des nœuds de calcul est
présenté dans le tableau ci-dessous :
Nœud du calcul Débit (m3/s)
Intersection MC119 et
0,6
Rue Mongi Bali
Intersection MC119 et
1,4
Rue Jordanie
Intersection MC119 et
2,5
avenue de la république
Les eaux de ruissellement doivent être acheminées au réseau de collecte. L'entrée dans ce réseau
se fait principalement par des grilles au niveau de la chaussée. Ces grilles sont situées dans des
points bas pour créer une pente hydraulique suffisante pour y attirer une partie du débit de
ruissellement.
L'écoulement en caniveau se calcule avec la formule de Manning, pour connaître la hauteur
d'écoulement en fonction du débit, on évalue les paramètres de la section d'écoulement puis on
calcule la hauteur normal.
Le débit ramassé par l’ouvrage bordure-caniveau est estimé par la méthode de Manning Strickler en
supposant un remplissage maximum de l’ouvrage et en utilisant la pente longitudinale de la route
MC119 qui varie entre 1% et 1,5%.
Le débit maximum que la bordure-caniveau peut évacuer est Qcapable = 0,30 m3/s (inférieur aux
valeurs de débits aux nœuds de calcul), D’où, on propose la réalisation d’un réseau d’eau pluviale,
constitué d’un seul collecteur dont l’exutoire est la mer, capable d’évacuer les débits calculés
précédemment et par suite la protection de la route MC119 des inondations, Le tableau ci-après
présente les principales caractéristiques du réseau projeté :
Du PT31 au PT24 140 1,5 0,6 600 2,4 0,7 En ce qui concerne
le troisième tronçon,
on peut tolérer une
Du PT24 au PT12 240 1,5 1,4 800 2,9 1,5
lame d'eau de l'ordre
de 10 cm au dessus
Du PT12 jusqu’à du caniveau.
1400 1,1 2,5 1000 2,9 2,3
l’exutoire
Le trafic VL sur la MC119 au niveau des PK9, a connu une évolution en dents de scie durant la
période 1987-2007, tout en enregistrant une croissance moyenne annuelle de 4,0%, Le schéma ci-
après donne l’allure de cette évolution.
Ces résultats montrent que le trafic sur la section étudiée a connu quatre cycles d’évolution :
- une légère diminution entre 1987 et 1992 (-1,2% par an) ;
- une croissance prononcée au cours de la période 1992-1997 (13,4% par an) ;
- une légère diminution entre 1997 et 2002 (-2,2% par an) ;
- une augmentation entre 2002 2007 (6,8% par an).
Le trafic PL a connu aussi une évolution irrégulière durant la période 1987-2007, tout en
enregistrant une croissance moyenne annuelle de 3,8%. L’allure de cette évolution est donnée dans
la figure ci-après.
Le trafic total a donc suivi la même tendance d’évolution du trafic VL, étant donné sa prépondérance
dans le trafic total (environ 90%). Le schéma de cette évolution se présente comme suit :
Ainsi, on estime que les trafics VL et PL augmenteraient d’une manière assez élevée au cours des
prochaines années, et d’une manière plus prononcée que la moyenne de la période 1987-2007,
soit :
8,0% pour les VL et 7,5% pour les PL au cours de la période 2007-2012 ;
d’une manière dégressive au cours de la période 2012-2017 et des années ultérieures,
L’application des taux d’accroissement du trafic retenus, en supposant que l’année de mise en
service est 2014, donne lieu aux estimations données dans le tableau suivant :
Prévisions du trafic sur la MC119 au PK9
Horizon 2014 2017 2022 2027 2034
Type véhicule (Mise en service)
VL 2 097 2 606 3 570 4 777 6 244
Part 90,5% 90,7% 90,8% 91,0% 91,2%
PL 219 269 360 470 600
Part 9,5% 9,3% 9,2% 9,0% 8,8%
Total 2 317 2 874 3 929 5 247 6 843
Il ressort qu’à l’horizon 2034, le trafic total serait de l’ordre de 6 843 véhicules (TJMA) sur la RR119
et la part du trafic PL serait d’environ 8,8% du trafic total.
2 On définit dans une seconde étape la classe de la chaussée en place Ci pour chaque section
homogène définie sur le schéma itinéraire, par une appréciation synthétique globale de l’état
mécanique de la chaussée basée sur l’analyse combinée des facteurs précisés ci-après:
2.1 la structure de l’ancienne chaussée (nature et épaisseur des différentes couches) en liaison
avec son environnement géotechnique (sol support) et hydraulique (existence et état des
dispositifs de drainage).
2.2 la nature, l’importance et la date des travaux réalisés antérieurement sur la chaussée:
après consultation de l'Atlas routier des sections concernées, on a pu distinguer l'historique
de cette route ainsi que les travaux de petit entretien (emplois partiels, réparation localisées
etc,) et d’autre part les travaux de rechargement (complément de structure, revêtement
etc,).
2.3 l’état de surface de la chaussée révélée d'une part par l'examen des résultats de mesures
de l'Uni à l'APL et d'autre part par l'examen visuel en parcourant l’itinéraire, nous avons
noté des fissures, des faïençages, des flaches et des déformations présents à la surface,
remarquables surtout au niveau des points bas.
2.4 l’examen du comportement mécanique de la chaussée est représenté par la déflexion
mesurée sur la rive.
Les 4 paramètres permettent de juger l’état actuel de la chaussée. La concordance entre les divers
aspect de la chaussée révélées par ces facteurs permet à la valeur de la déflexion et le calcul de
l'indice de structure résiduelle de déterminer la classe de la chaussée Ci en adoptant la
correspondance selon le catalogue de dimensionnement des renforcements de chaussées souples,
document SETRA, suivante:
Les mesures de l’Uni et de déflexion ne sont pas disponibles, nous nous basons sur les coupes de
chaussées, l’historique et l’état visuel de la chaussée en place lors de la visite pour définir la classe
de chaussée.
La désagrégation par rupture à la fatigue de la rive de chaussée sous l’action du passage des
véhicules est à la cause de l’apparition des épaufrures, ce phénomène peut être accentué par
l’absence d’épaulement ou mauvais drainage avec rétention d’eau en rive et il devient plus apparent
si la chaussée est étroite, ce qui pousse les voitures à circuler sur l’accotement lors des
croisements.
Figure : chaussée large en bon état Figure : quelques dégradations à l’entrée de la ville
0,20 0,5
0,40
0,20 Chaussée
p
Point de reconnaissance
en quinconce Echantillon de 40 à 50 kg
Les trous ont été comblés, immédiatement après leur ouverture, par un tout venant propre couvert
par un mortier de ciment.
Les points sont situés :
Point n° 1 2 3 4 5 6 7 8
Point n° 9 10 11 12 13 14 15
PK_MC119 PK 17 PK 19 PK 21 PK 23 PK 25 PK 27 PK 29
Prof Proctor IP % < 0,08 CBR Immédiat CBR Imbibé CBR pond DeltaSN
Repérage Echantillon
M Wopt % / nat % % 90% 95% 90% 95% 90% 95% 90% 95%
Mhrs 1 0,28 - 1,0 10 17 11 11,0 15,79 1,53
Echantillon 1 IND 23 15 8 1,3
Mhrs 2 0,28 - 1,0 10 18 13 11,6 17,03 1,60
Echantillon 2 IND 21 15 9 1,32
PK4 0,32 - 1,1 10 19 13 14,3 17,81 1,62
Echantillon 3 IND 14 17 12 1,47
PK6 0,32 - 1,1 10 19 12 12,2 17,57 1,61
Echantillon 4 IND 34 15 10 1,38
PK8 0,28 - 1,0 10 19 11 12,0 17,31 1,60
Echantillon 5 IND 11 16 9 1,36
PK11 0,35 - 1,1 10 19 12 11,7 17,57 1,61
Echantillon 6 ND 11 17 8 1,33
PK13 0,3 - 1,10 17 7 6,9 14,62 1,32
Echantillon 7 6 17 40 12 4 0,91
PK15 0,3 - 1,11 19 13 11,2 17,81 1,50
Echantillon 8 8 IND 31 14 9 1,3
PK17 0,27 - 1,0 22 14 13,3 20,37 1,72
Echantillon 9 10 IND 19 16 11 1,43
PK19 Echantillon 10 0,25 - 1,0 22 13 13,0 20,12 1,71
8 IND 26 17 10 1,41
PK21 Echantillon 11 0,25 - 1,01 15 7 5,7 13,18 1,4
10 18 54 11 3 0,7
PK23 Echantillon 12 0,3 - 1,10 14 7 5,5 12,44 1,37
10 19 53 10 3 0,7
PK25 Echantillon 13 0,35 - 1,10 21 15 13,7 19,83 1,68
10 IND 28 17 11 1,45
PK27 Echantillon 14 0,28 - 1,0 14 8 6,6 12,73 1,38
10 16 56 11 4 0,85
PK29 Echantillon 15 0,3 - 1,0 17 9 8,1 15,26 1,52
10 10 41 11 6 1,05
Moyenne 9,46 16 30,8 14,26 18,13 7,8 11 10,45 16,62 1,19 1,54
Selon les valeurs de la portance pondérée CBR on définit cinq classes de sol auxquelles
correspondent les valeurs d'indice de structure SN présentées dans le tableau suivant :
Tableau: Classification des sols selon C,B,R
C,B,R 0à5 5à8 8 à 12 12 à 20 > 20
Classe S0 S1 S2 S3 S4
SN 0,35 0,92 1,24 1,52 1,90
Les sols supports de la route sont dans leur quasi-totalité sabloneux argileux et par fois argileux
sableux,
Le calcul des indices CBR pondérés d'une façon optimiste (à 95% de l'OPM) montre qu’au niveau
des PK 17 et 19, cet indice est supérieur à 20. Le sol support peut être classé comme étant un sol
de type S4, tandis que pour les autres points, les valeurs de L’indice CBR pondéré varient entre 12
et 20, ce qui permet de classer le sol en S3.
Ceci nous emmène à opter pour une classe de sol S3.
ei
SN a i SN
2,54
où ei: épaisseur de la couche "i" exprimée en cm
ai: coefficient d'équivalence qui dépend de l'état de dégradation et de déformation de la
chaussée,
SN: valeur indicielle du sol support,
Selon la valeur de l'indice de structure global, on distingue six classes de chaussées, comme
présentées dans le tableau III suivant:
Tableau III Classification des chaussées selon l'indice de structure
SN >4 3,5 à 4 3 à 3,5 2,5 à 3 2 à 2,5 <2
Classe C6 C5 C4 C3 C2 C1
Les valeurs des coefficients d'équivalence sont déterminées aussi en relation avec la qualité et la
pollution éventuelle des matériaux.
Les valeurs calculées de l'indice de structure qui reflète l'état de la chaussée est celui qu'on calcule
d'après le CBR pondéré.
Coef, de
Mhrs 1 Mhrs 2 PK4 PK6 PK8 PK11 PK13 PK15 PK17 PK19 PK21 PK23 PK25 PK27 PK29 moy
Type de rigidité
Structure Ch, en place CC1 CC2 CC3 CC4 CC5 CC6 CC7 CC8 CC9 CC10 CC11 CC12 CC13 CC14 CC15
3 3 3 3 4 4 4 4 3 3 4 4 4 3 3 3,4
bicouche 0,08
12 13 15 13 10 16 14 12 12 13 12 10 12 10 12 12,4
Grave concassée 0,11
13 12 14 16 10 15 12 14 12 10 9 16 19 15 15 13,5
Tout venant 0,07
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Remblai
28 28 32 32 24 35 30 30 27 25 25 30 35 28 30 29,3
Total ép de la str actuelle
CBR du Sol pondéré à 15,79 17,03 17,81 17,57 17,31 17,57 14,62 17,81 20,37 20,12 13,18 12,44 19,83 12,73 15,26 16,63
95%
1,53 1,60 1,62 1,61 1,60 1,61 1,32 1,50 1,72 1,71 1,4 1,37 1,68 1,38 1,52 1,54
DSN f(CBR)
Indice de structure en place : SN 2,50 2,59 2,75 2,71 2,43 2,84 2,38 2,53 2,66 2,61 2,29 2,37 2,85 2,32 2,55 2,56
C3 C3 C3 C3 C2 C3 C2 C3 C3 C3 C2 C2 C3 C2 C3 C3
Classe de chaussée f( ind de str)
Cas de renforcement
Les sollicitations limites sont données par les lois de Dormon. Pour les chaussées souples, ils se
présentent comme suit :
Structure σZ εZ σZ εZ
(Kg/cm2) admissible admissible
(μdef)
(Kg/cm2)
(μdef)
En conclusion, la structure de chaussée constituée de 2cm BC, 20cm GC(0/20) et 30cm (0/31.5)
pour l’élargissement et 2cm BC et 20cm GC (0/20) pour le renforcement est vérifiée par ALIZE III
(Voir la sortie du logiciel en Annexe).
2- Annexes géotechniques
- Courbes IDF.
SOMMAIRE
CHAPITRE 1. GENERALITES...................................................................................................1
1.1 INTRODUCTION ....................................................................................................................1
1.2 ORGANISATION DES ETUDES : ..........................................................................................1
1.3 CONSTITUTION DU DOSSIER .............................................................................................1