1 2 3 4 5 6 7 8 9 Dix 11 Soumis À Science de L'environnement Total 12 13 14 15 16 17 18 19 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 Dix 11 Soumis À Science de L'environnement Total 12 13 14 15 16 17 18 19 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 Dix 11 Soumis À Science de L'environnement Total 12 13 14 15 16 17 18 19 1
com
Version de l'enregistrement :https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969720321811
Manuscrit_ace14a6d58ea9989d58b3a66c8e5a946
3 une critique
dix
12
13 Auteur correspondant:
14 Julie Méndret
18 Courriel : julie.mendret@umontpellier.fr
19
1
© 2020 édité par Elsevier. Ce manuscrit est mis à disposition sous la licence utilisateur Elsevier https://
www.elsevier.com/open-access/userlicense/1.0/
20 Abstrait
21 Le contacteur membranaire est un dispositif généralement utilisé pour l'évacuation ou l'absorption d'un gaz dans
22 un autre fluide. La membrane agit comme une barrière entre les deux phases et le transfert de masse
23 se produit par diffusion et non par dispersion. Cet article est une revue de l'application de
24 technologie des contacteurs membranaires pour l'ozonation appliquée au traitement de l'eau. Le défi de
25 l'élimination des micropolluants est également abordée. Dans la première partie, le processus d'ozonation est
26 mentionnés, en particulier les réactions chimiques induites par l'ozone et ses avantages et
27 désavantages. Dans la seconde partie, des généralités sur la technologie des contacteurs membranaires utilisant
28 des fibres creuses sont présentées. Ensuite, l'intérêt d'utiliser un contacteur à membrane pour la
29 l'élimination des micropolluants est montrée à travers une analyse critique de l'influence de plusieurs
31 Souligné. Enfin, plusieurs approches de modélisation sont présentées comme un outil pour une meilleure
32 compréhension des phénomènes se produisant dans le contacteur et une possible optimisation de celui-ci
33 processus.
35
36
37
38
39
40
41
2
42
43 1. Introduction
44 Pour protéger l'écosystème et les ressources en eau potable, les exigences en matière de traitement de l'eau
45 deviennent de plus en plus stricts. Ce n'est qu'une question de temps avant que les stations d'épuration ne soient
46 nécessaire d'intégrer des étapes de traitement pour s'assurer que les micropolluants (c'est-à-dire les substances nocives,
47 détectables dans l'environnement à de très faibles concentrations (ng/L jusqu'à µg/L)) sont éliminés
48 et n'entrez pas dans les plans d'eau. Par exemple, en Suisse, une nouvelle protection des eaux suisse
51 conséquence, les stations d'épuration sélectionnées doivent être valorisées par un traitement avancé pour
52 la réduction des micropolluants avec des options adaptées et économiques telles que l'ozonation. Ozone
53 le traitement est facile à automatiser et à nettoyer. Il fournit un moyen sans produits chimiques de
54 éliminant 90 % des contaminants émergents (Prieto-Rodríguez et al., 2013 ; Snyder et al.,
55 2006). Il peut être tout simplement intégré dans des applications existantes et nouvelles et est un outil fiable
56 et processus assisté par le contrôle. Un autre avantage de l'ozonation est l'oxydation directe,
57 briser la molécule qui est détruite et non seulement absorbée. L'ozonation est donc un
58 technologie intéressante pour la réutilisation de l'eau car elle peut à la fois désinfecter et oxyder, ou être utilisée avec
60 Les réacteurs conventionnels utilisés lors des procédés d'ozonation sont présentés dans le tableau 1. A
61 dessin schématique de chaque réacteur est exposé dans la figure 1. Selon l'application (c'est-à-dire
62 les objectifs de l'ozonation), le réacteur est choisi en fonction de son temps de contact (notamment
63 pour les réactions lentes), son hydrodynamique (en particulier pour les réactions rapides et moyennement rapides, où
64 un écoulement piston est préférable), et son transfert d'ozone (surtout pour une réaction très rapide, où un
65 zone interfaciale élevée est préférable). Généralement, l'ozone dans le traitement de l'eau est injecté sous la forme
3
66 de bulles, avec des inconvénients tels que les coûts opérationnels, le décapage des matières organiques volatiles
67 composés, empreinte élevée du réacteur, limitations de transfert de masse (conduisant à une haute énergie
68 coûts) et la génération de mousse. De plus, dans certains cas, ces procédés n'assurent pas une
70 que les produits originaux (Gao et al., 2016 ; Gogoi et al., 2018 ; Schlüter-Vorberg et al., 2015).
71
4
72 Tableau 1 : Réacteurs conventionnels utilisés pour l'ozonation, adapté de Suez, 2007
Plage de valeurs
Type de réacteur d kLa selon la littérature de gaz consommation Avantages Désavantages Champs d'application
réacteur)
Boire de l'eau
Colonne à bulles 0,0001-0,1
Un fonctionnement en douceur Risque de colmatage (Faible dose d'ozone
avec poreux Gaz (KLa entre 0,005 et 0,12 < 0,2 0,01- 1
Faible coût d'entretien Hydrodynamique complexe transféré et lent
diffuseurs (Chabanon et Favre, 2017))
réaction)
L'eau potable et
Eaux usées
Moteur à turbine Mélange et contact Gaz/Liquide Consommation d'énergie élevée
(Dose élevée d'ozone
ou avec radiale Gaz 0,01-0,2 < 0,1 0,5 - 4 Flexible à la variation de la Équipement mécanique
transféré,
diffuseur écoulement de liquide entretien
moyennement rapide
réaction)
Lavage de gaz,
0,005-0,02
Transfert et flux piston production de
Colonne garnie Liquide KLa entre 0,0004 et 0,07 > 0,3 0,01 - 0,2 Risque d'encrassement de la doublure
Faible coût de maintenance eau ozonée
(Chabanon et Favre, 2017))
(Réaction rapide)
5
Transfert de masse élevé
al., 2006)
le flux de processus)
73
74
75
76
6
Gaz (sortie) Gaz (sortie)
Liquide (po)
Eau Eau
(dans) (dehors)
Eau
Eau
Eau
(dans)
(dehors)
(dehors)
Gaz
(dans)
Eau
(dans)
Gaz (sortie)
Gaz (po)
Liquide (po)
contourné
statique
Eau Eau
(dans)
(dehors)
Gaz (po)
Statique principal
Liquide (sortie)
Gaz (po)
Eau
Eau dans)
(dehors)
Gaz (po)
Injecteur Venturi
77 Figure 1 : Schémas des réacteurs conventionnels utilisés pour l'ozonation
7
78 L'utilisation de contacteurs à membrane pour la diffusion d'ozone dans le traitement de l'eau est récemment apparue comme une
79 possibilité très intéressante. En effet, en utilisant un fonctionnement sans bulle, les contacteurs membranaires peuvent
80 surmonter ces défis. En effet, les contacteurs à membrane ont été signalés comme un bon
81 alternative pour le transfert de gaz vers la phase liquide (Alves dos Santos et al., 2015 ; Berry et
82 al., 2017 ; Pabby et Sastre, 2013 ; Stylianou et al., 2016), et pour contrôler le dosage de l'ozone
83 pendant les processus d'ozonation (Atchariyawut et al., 2009 ; Bamperng et al., 2010 ; Berry et al.,
84 2017 ; Janknecht et al., 2001 ; Jansen et al., 2005 ; Leiknes et al., 2005 ; Merle et al., 2017 ;
85 Picard et al., 2001 ; Pines et al., 2005 ; Shanbhag et al., 1998, 1995; Stylianou et al., 2018,
86 2016 ; Wenten et al., 2012 ; Zoumpouli et al., 2018). La liste suivante décrit les principales
88 • Ce processus a une empreinte plus petite que le réacteur conventionnel, grâce à sa grande
89 zone interfaciale. Étant donné que le traitement des eaux usées est ciblé, une réaction très rapide
91 intéressant de développer une zone interfaciale élevée dans les réacteurs. Selon Reed et al.,
92 les contacteurs à membrane ont une surface d'interface entre 1640 et 6562 m2/m3.
94 autour de 1 000-10 000 m²/m3, alors que ce rapport est compris entre 50 et 600 m²/m3 pour un
95 colonne à bulles et entre 10 et 500 m²/m3 pour une colonne à garnissage. (Chabanon et
96 Favré, 2017). En revanche, les contacteurs conventionnels ont une surface d'interface comprise entre 3
97 et 492 mètres2/m3.(Reed et al., 1995). Pines et al (2005) ont effectué des calculs, un
98 cas hypothétique de 167 m3/h et une dose d'ozone transférée de 2 mg/L ont été utilisés dans
99 afin de comparer le volume nécessaire pour les contacteurs membranaires à fibres creuses (PVDF)
100 configurations par rapport à un contacteur diffuseur à fines bulles. Les hypothèses étaient une
101 gaz O3concentration d'environ 6%, pas de réaction chimique et un système de transfert de masse
102 limité. Stylianou et al (2016) ont effectué les mêmes calculs en se basant sur leur
8
103 résultats expérimentaux obtenus avec une membrane tubulaire en céramique. Le volume de chaque
104 réacteur était de 12 m3, 1,9 m3et 0,15m3respectivement pour la colonne à bulles ; contacteur à
105 membrane tubulaire en céramique et membrane à fibres creuses en PVDF. Cette première approche
108 • Le transfert de masse (c'est-à-dire le KLa) obtenu avec un contacteur membranaire est significativement
109 plus élevé qu'avec d'autres réacteurs conventionnels. Pour un contacteur à membrane, la masse
110 le transfert est estimé entre 0,05 et 0,50 s-1, alors qu'il est compris entre 0,005 et 0,12
111 s-1 pour une colonne à bulles et entre 0,0004 et 0,07 s-1 pour une colonne garnie. Le
112 différence est principalement due à un rapport surface/volume particulièrement intéressant avec les
113 membranes.
114 • Le composé d'intérêt (c'est-à-dire ici la molécule d'ozone) a une distribution uniforme,
115 grâce à la grande surface d'échange (ie surface interfaciale) offerte par la fibre creuse
116 membranes.
117 • Le risque d'inondation et d'entraînement de la phase dispersée est évité grâce à une
119 • Augmenter la capacité de production d'un contacteur membranaire est facile en ajoutant plus de modules
121 • La surface d'échange est indépendante des débits. Le processus peut fonctionner
122 efficacement à différents rapports gaz/liquide, et a donc une large gamme de capacités
124 • Les opérations sont réalisées sous basse pression car le transfert est piloté par le gradient de
125 concentration et non par le gradient de pression. Par conséquent, les besoins énergétiques
9
127 • Un recyclage du flux gazeux peut être mis en œuvre, et ainsi des économies d'énergie et de réactifs peuvent être
128 réalisées.
129 • Grâce au réglage indépendant du débit pour les phases gazeuse et liquide, une optimisation du dosage de
130 réactif appliqué (c'est-à-dire ici l'ozone) permet également d'économiser du réactif.
131 • Tout l'ozone diffusé à travers la membrane est transféré dans la phase liquide (réagissant
132 ou non dans cette phase), grâce au procédé sans bulle. Le reste (dans le gaz
133 phase) peut être recyclé vers le générateur d'ozone grâce à une teneur en humidité inférieure à
134 dans les procédés conventionnels (Phattaranawik et al., 2005; Stylianou et al., 2016). Dans
135 comparaison avec une colonne à bulles où 25% de l'ozone n'est pas transféré dans le liquide
137 • Moins de sous-produits (par exemple des bromates) pourraient être produits que dans les procédés
141 processus de contacteur sont les suivants (Gabelman et Hwang, 1999; Mulder, 1996).
144 • Un risque de bullage est fréquent et dépend également de la pression transmembranaire. L'ozone
145 qui est diffusé par des bulles à travers la membrane peut ne pas être complètement
146 transféré dans la phase liquide, et reste donc sous forme gazeuse.
147 • Le liquide peut provoquer l'encrassement des fibres. L'encrassement est l'un des principaux problèmes
148 dans l'application de la membrane poreuse pour le traitement de l'eau (Van Geluwe et al., 2011).
149 Les contacteurs gaz/liquide sont moins sensibles à l'encrassement que les membranes de filtration) car
150 aucun flux ne circule à travers les pores de la membrane (Van Geluwe et al., 2011 ; Yu et al.,
dix
151 2015). Cependant, les contacteurs membranaires ont généralement un petit diamètre, et donc
152 les particules en suspension en phase gazeuse ou en phase liquide peuvent provoquer un colmatage
153 (Van Geluwe et al., 2011). Lorsque le gaz circule dans la lumière et le liquide dans la coquille
154 côté, ce phénomène est limité. Il existe peu de littérature disponible sur le transfert d'ozone dans l'eau
155 avec des membranes, et à ce jour aucune littérature concernant l'encrassement lors d'un tel procédé. La
156 plupart des études se concentrent sur l'ozone en tant que prétraitement (c'est-à-dire
157 agent) dans les procédés de traitement hybrides, conduisant à la réduction de l'encrassement ou
159 à de meilleures performances membranaires (Kim et al., 2008 ; Laera et al., 2012 ; Van Geluwe et
161 • La résistance globale au transfert est augmentée du fait de l'ajout d'une nouvelle phase (c'est-à-dire la
162 membrane).
163 • Une dérivation peut être créée dans le côté coquille. Si le liquide est du côté de la coque, une partie de
164 l'eau n'a pas pu être traitée. Si le gaz se trouve du côté calandre, une partie du gaz oxydant
166 Ces dernières années, des revues très intéressantes sur les procédés d'oxydation avancés pour le traitement de l'eau
167 ont été générés, mais aucun concernant l'ozonation avec des contacteurs membranaires (Von Gunten,
168 2018). Dans ce contexte, cette revue porte sur l'ozonation de l'eau par membrane
169 contacteurs, qui n'avaient pas encore été revus en détail. Fibres creuses et tubulaires
170 les technologies d'élimination des micropolluants dans l'eau sont décrites plus précisément.
171 L'importance du matériau de la membrane est mise en évidence, ainsi que l'importance de la
172 modélisation afin d'optimiser le transfert. Inversement, des procédés comme l'ozonation sur catalyseur
174
11
175 2. Principes généraux de l'ozonation
177
178 Figure 2 : Réaction d'ozonation dans l'eau lors de l'oxydation d'un polluant M
180 Plusieurs mécanismes interviennent simultanément et par réactions en chaîne lors de la dégradation d'un
181 substance organique M. Dans le premier cas, l'ozone moléculaire peut oxyder directement le polluant
182 substance. Dans le second cas, l'ozone peut se décomposer en radicaux hydroxyles. Cette voie conduit à
183 une succession de réactions radicalaires, initiées par l'interaction entre les radicaux hydroxyles et
184 l'ozone (Gordon, 1995; Westerhoff et al., 1997). Les radicaux hydroxyles ne sont pas sélectifs et ont
12
186 Ces mécanismes coexistent et l'expression cinétique de la réaction peut être décrite par
°-
188 -- = -+
189 = - + 1
190 Où:
194 • kO3, kHO°: constante de vitesse du second ordre pour la réaction du micropolluant (M) avec O3
199 Le mécanisme favorisant l'efficacité de l'oxydation dépend du kO3valeur, qui est une seconde
200 taux de commande constant. Quand kO3< 100 mol.L-1.s-1, la principale voie de dégradation est le radical
201 mécanismes. Quand kO3est compris entre 100 et 10 000 mol.L-1.s-1, à la fois radicale et moléculaire
202 mécanismes se produisent simultanément avec le même ordre de grandeur. Quand kO3> 10 000
203 mol.L-1.s-1, les mécanismes moléculaires sont favorisés. (Bourgin et al., 2017)
204 2.1. Efficacité de l'ozonation pour l'élimination des micropolluants dans l'eau
205 Les technologies de traitement avancées éliminent les MP plus efficacement que le primaire et le secondaire
206 traitements (Luo et al., 2014). Plusieurs études sur l'application de l'ozonation pour MP
207 élimination ont été réalisées (Behera et al., 2011 ; Huber et al., 2003 ; Lishman et al.,
208 2006 ; Paxeus, 2004 ; Santos et al., 2007). L'ozone élimine une large gamme de MP dans les stations d'épuration,
209 avec une dose d'ozone dissous autour de 3-8 mgO3/L (Gomes et al., 2017 ; Hollender et al.,
13
210 2009 ; Margot et al., 2013 ; Nakada et al., 2007 ; Reungoat et al., 2012, 2010 ; Rosal et al.,
211 2010). Ce procédé est également efficace sur plusieurs produits pharmaceutiques souvent détectés en surface
212 eaux (Tootchi et al., 2013). L'efficacité de la dégradation des MP dépend de plusieurs
213 paramètres (voir 2.3. Paramètres influents), notamment leurs vitesses de réaction avec O3et
214 HO°, qui impliquent différents mécanismes d'élimination des MP (voir 2.3.2. Influence de la réaction
216 De l'équation 1, un modèle de cinétique chimique peut être déduit pour la prédiction de
217 réduction des micropolluants par ozonation (Elovitz et Von Gunten, 1999 ; Guo et al., 2018 ;
218 Lee et al., 2014, 2013 ; Lee et von Gunten, 2016 ; Wang et al., 2018) :
- °
219 − = + ° 2
-
220 Où:
221 • kO3, kHO°: constante de vitesse du second ordre pour la réaction du micropolluant (M) avec O3
222 et HO°
223 • ∫[O3]dt et∫[HO°]dt : O3et HO°, qui sont définies comme les expositions intégrées dans le temps
225 D'autres espèces que l'ozone moléculaire et les radicaux hydroxyles jouent un rôle important dans la
226 mécanismes de consommation d'ozone (Westerhoff et al., 1997). Comme le montre la figure 2, une partie de
227 radicaux hydroxyles ne réagissent pas avec les micropolluants mais avec les charognards. La présence de
228 les charognards dépendent de la matrice à traiter (par exemple, eau naturelle, eau potable et eaux usées)
229 (Buffle et al., 2006). Il correspond à certains constituants de l'eau de fond, par exemple
230 carbonates (Yao et al., 2018). En piégeant les radicaux hydroxyles, certains composés peuvent inhiber
231 la décomposition de l'ozone sans produire de peroxyde d'hydrogène ni d'ions radicaux superoxyde.
232 D'autres composés peuvent favoriser la décomposition de l'ozone en formant des ions radicaux superoxyde.
14
233 Une eau à matière organique naturelle sera par conséquent complexe à modéliser du fait de sa
235
15
238 L'efficacité du procédé d'ozonation dépend de la matrice à traiter. Par exemple, l'eau est un
239 mélange complexe avec beaucoup de composés différents, à la fois organiques et inorganiques. Ils réagissent
Ozone résiduel
(mg/L)
1/(1+kdτ)
241 formuler la consommation globale d'ozone dans l'eau en utilisant deux critères. Le premier est le
242 Demande Immédiate d'Ozone (IOD), qui représente la quantité d'ozone à appliquer avant
243 détecter un résidu mesurable d'ozone. Il reflète des réactions très rapides de la matière organique naturelle
244 matière de l'eau avec l'ozone. Plus le pH et la température de l'eau sont élevés, plus
245 plus vite l'ozone s'autodétruit. Le deuxième critère est la vitesse de consommation lente. C'est
246 défini par kd, qui est dans ce cas une constante de vitesse du premier ordre. Afin de déterminer ces deux
247 caractéristiques, un graphique (voir Figure 3) peut être tracé, représentant l'ozone résiduel dans
251 Figure 3 : Détermination de la demande immédiate en ozone (mg/L) et kd(min-1), dans un G/L
252 contacteur fonctionnant en continu pour les 2 phases, adapté de Roustan et al., 2003
253 Par exemple, pour une eau de surface à 18°C, l'IOD est d'environ 0,4 gO3/m3et le kdenviron 0,18
254 min-1(Roustan, 2003). Un autre exemple est fourni par les travaux de Cruz-Alcalde et al.,
16
255 2019. Les auteurs ont mesuré une IOD moyenne de 16 mgO3/L à la sortie du bio
257 Antonioou et al. prédit la dose d'ozone à transférer pour éliminer 42 produits pharmaceutiques. Ils
258 constaté que la sensibilité des produits pharmaceutiques à la dégradation par l'ozone diffère selon
259 le composé cible, mais surtout sur la matrice (ie le type d'eau) (Antoniou et al., 2013).
260 Plus précisément, la majeure partie de la différence s'explique par le carbone organique dissous (COD) de
261 l'eau à traiter (Antoniou et al., 2013 ; Hansen et al., 2016). Antonioou et al. corrélé
262 la dose spécifique d'ozone nécessaire pour obtenir une réduction d'une décennie de chaque dose étudiée
263 pharmaceutique avec le COD de l'effluent qui consomme une partie de l'ozone dissous
266 Comme vu précédemment, la constante de vitesse kO3est un paramètre important pour l'ozonation
267 efficacité. Ce paramètre dépend du composé. Une vitesse de réaction de second ordre élevée avec
268 O3conduit à une bonne élimination du polluant. Yue et al. ont montré que les composés à haute
269 kO3ont été efficacement éliminés avec un taux supérieur à 95% avec une dose d'ozone transférée
270 variant entre 0,3 et 1,5 mg/L, et un temps de contact de 8,6 min pendant l'échelle pilote
271 expériences utilisant un ozonateur conventionnel (Yue et al., 2009). Bourgin et al. est venu au même
272 conclusions lors de l'ozonation conventionnelle des eaux de surface (c'est-à-dire l'eau du lac de Zürich,
274 ont été éliminés à plus de 90% même pour la plus faible dose d'ozone transférée de 0,5 mg.L-1
275 (Bourgin et al., 2017). Zimmermann et al. a montré les mêmes résultats dans une bulle de gaz
276 colonne. Pour les substances réagissant rapidement avec l'ozone (par exemple le diclofénac et la carbamazépine, kO3=104
277 M-1.s-1), ils ont observé une bonne élimination pour une dose d'ozone transférée entre 0,21 à
278 1,24gO3.gCarbone organique dissous - 1, sauf pour la dose la plus faible (Zimmermann et al., 2011).
17
279 Pour les composés avec une vitesse de réaction faible à modérée avec O3(c'est-à-dire des composés résistants à l'ozone
280 avec kO3jusqu'à 101M-1.s-1, et des composés modérément résistants à l'ozone avec kO3entre 102
281 et 103M-1.s-1), généralement, l'oxydation augmente avec l'augmentation de l'exposition à l'ozone et est
282 influencé par la qualité de la matrice eau (Bourgin et al., 2017 ; Yue et al., 2009 ;
283 Zimmermann et al., 2011). Yue et al. montré des résultats variables. Par exemple, l'ibuprofène et
284 l'acide chlorfibrique ont été éliminés entre 3 et 62 %. Le même phénomène a été observé pour
285 bezafibrate, qui a été éliminé entre 28 et 99% sous la même exposition à l'ozone (Yue et
286 al., 2009). Bourgin et al. trouvé que le sucralose (ie composé qui ne réagit qu'avec HO° et
287 ont une faible vitesse de réaction avec O3) a été éliminé entre 19 et 90 %. L'auteur a également trouvé
288 que lors de l'ozonation conventionnelle des composés résistants, l'abattement était modéré, voire
289 avec une forte dose d'ozone transférée de 3 mg03.L-1(Bourgin et al., 2017). Dans leur travail sur
291 Tootchi et al. carbamazépine sélectionnée comme produit pharmaceutique avec une vitesse de réaction rapide avec l'ozone
292 et bezafibrate comme produit pharmaceutique avec une vitesse de réaction lente à modérée avec l'ozone (c'est-à-dire
293 respectivement supérieur et inférieur à 104M−1.s−1). Les auteurs ont découvert que la principale voie d'oxydation
294 pour la carbamazépine était la voie directe (c'est-à-dire la réaction avec l'ozone moléculaire), tandis que pour
295 bezafibrate il s'agissait à la fois de réactions radicalaires et moléculaires (Tootchi et al., 2013).
297 D'autres paramètres ont une influence sur l'efficacité de l'ozonation. Par exemple, un pH plus élevé
298 favorise les mécanismes des radicaux libres et provoque une décomposition plus rapide de l'ozone en raison de la
299 présence d'anions hydroxydes (Buffle et al., 2006; Mecha et al., 2016). Une température plus élevée
300 conduit à une meilleure mobilité des molécules d'eau et donc à une plus faible viscosité de l'eau et à une
301 plus grande diffusivité de l'eau. Une force ionique plus élevée diminue la solubilité de l'ozone et donc
302 rend les processus d'ozonation plus difficiles. L'influence de ces paramètres est discutée plus loin
303 avec plus de détails dans le cas particulier des contacteurs membranaires (chapitre 5).
18
304 2.3. Sous-produits de l'ozonation
305 Au cours de la réaction d'ozonation, une faible minéralisation peut se produire (c'est-à-dire que l'oxydation pourrait être
307 des produits. Ces sous-produits dans certains cas, mais pas systématiquement, pourraient être potentiellement plus
308 toxiques que les contaminants initiaux (Gao et al., 2016 ; Gomes et al., 2017 ; Luo et al., 2014 ;
309 Margot et al., 2013 ; Petala et al., 2008, 2006 ; Stalter et al., 2010a, 2010b ; de Gunten,
310 2003a).
311 Plusieurs sous-produits peuvent être cités en exemple, comme la NDMA (ie N-Nitrosodimethylamine),
312 ou les formaldéhydes, qui sont produits par la réaction entre l'ozone et les composés organiques naturels
313 matière (Hollender et al., 2009 ; Richardson, 2003 ; Samadi et al., 2015 ; Wert et al., 2007).
314 Selon Gao et al., les produits des parabènes après réaction avec les radicaux hydroxyles ont une
315 une toxicité plus élevée pour les algues vertes que le paraben d'origine. Ils ont montré que lorsque l'alkyl-
316 la longueur de la chaîne des parabènes augmente, l'écotoxicité des produits de dégradation également
318 Les bromates sont d'autres sous-produits de dégradation. Ils se forment lors de l'ozonation de
319 les eaux contenant du bromure, telles que les eaux fluviales (Nobukawa et Sanukida, 2000 ; von Gunten,
320 2003a). Les bromates sont potentiellement cancérigènes et ne sont pas éliminés lors de la filtration biologique
321 processus. De plus, c'est le seul sous-produit de l'ozonation réglementé dans l'eau potable (Merle et
322 al., 2017 ; von Gunten, 2003a). Par conséquent, de nombreuses études sur l'ozonation de l'eau se concentrent sur ce
323 composé. Une limite a été établie par l'Union européenne à 10 µg/L dans l'eau potable, mais
324 avec la recommandation aux États membres d'avoir une valeur inférieure si possible (AIDA,
325 1998).
19
326 Le mécanisme de formation de bromate est décrit dans la figure 4. Afin de minimiser les bromates'
328 Figure 4 : Formation de bromate – voie chimique, adaptée de von Gunten, 2003b
329 Le premier est un ammoniac (NH3) ajout. NH3n'altère pas la stabilité de l'ozone, et
330 n'interfère donc pas avec les processus d'oxydation. NH3réagit avec HOBr, qui est un
331 intermédiaire important de la formation des bromates. Ajout de NH3conduit à une diminution des bromates'
332 formation jusqu'à une certaine concentration d'ammoniac (sauf pendant la phase initiale de
333 ozonation sur laquelle il n'a aucune influence). Aucune amélioration n'est constatée au-delà de cette limite. UN
334 équilibre entre HOBr et NH3est établi, ce qui laisse toujours une fraction de HOBr,
335 transformé ensuite en BrO-3(c'est-à-dire les bromates). Cette méthode n'est donc pas efficace avec des eaux
336 qui ont déjà un niveau moyen ou élevé d'ammoniac (von Gunten, 2003b) .
337 Une deuxième solution pour minimiser la formation de bromates est une dépression du pH. Cette méthode
- -
2O3+ OBr = BrO3+ 2O2
Copain3-
- -
O3+ Br = OBr + O2 2O3
O3
- +
BR- Copain-
HOBr = OBr + H
CHBr3
M
H+
HOBr
- -
HOBr + HO2= Br + H2O + O2 NH3 NH2BR
339 HOBr. Lorsque le pH diminue, l'exposition aux radicaux hydroxyle diminue également, entraînant une
340 une exposition globale plus faible aux oxydants (c'est-à-dire l'exposition à l'ozone et aux radicaux hydroxyles) et une
341 formation de bromates. De la même manière que la solution d'addition d'ammoniaque, cette solution ne
20
342 ne réduit pas la formation initiale de bromates rapides, qui est presque indépendante du pH (von
346 Dans les contacteurs à membrane gaz/liquide, la membrane agit comme une interface entre deux phases. Dans
347 Contrairement aux membranes utilisées pour la filtration, les contacteurs membranaires sont non sélectifs (c'est-à-dire qu'ils
348 n'offrent aucune préférence entre les composés). Les phases peuvent être liquide/liquide ou
349 gaz/liquide. Les phases restent séparées. L'opération est sans bulle, donc le transfert
350 se fait principalement par diffusion et non par dispersion d'une phase dans une autre. La conduite
351 force de transfert est le gradient de concentration. Cependant, le gradient de pression doit être
352 pris avec soin pour maintenir l'interface à l'entrée des pores (Gabelman et Hwang, 1999)
354 Selon le matériau de la membrane, les fluides et les conditions de fonctionnement, l'interface
355 peut être d'un côté ou de l'autre de la membrane, et parfois à l'intérieur. Pour un gaz/liquide
356 système et une membrane hydrophobe, la phase qui remplit les pores est la phase gazeuse. Pour un
357 membrane hydrophile, la phase liquide remplit les pores. La meilleure configuration pour le
359 Les membranes peuvent être réalisées avec des matériaux organiques (polymères) ou inorganiques (céramique). Le
362 Selon plusieurs sources sur le contacteur à membrane d'absorption de gaz (Al-Saffar et al.,
363 1995 ; de Montigny et al., 2006 ; Dindoré et al., 2005 ; Li et al., 2010), mode contre-courant
21
364 fonctionne mieux que le mode co-courant. Selon DeMontigny (deMontigny et al., 2006),
365 le mode contre-courant peut être jusqu'à 20 % plus efficace que le mode co-courant.
366
368 Comme décrit par Bamperng et al. (voir Figure 5), l'absorption d'un gaz dans la phase liquide est
369 décomposé en plusieurs parties (Bamperng et al., 2010). Le premier est un transport de
370 gaz intéressé depuis la masse de gaz jusqu'à l'interface, entre la phase gazeuse et une membrane. Le
371 le deuxième est le transport de gaz à travers les pores de la membrane. La dernière partie est la dissolution d'un
372 composant gazeux dans un liquide, éventuellement avec une réaction chimique en plus qui accélère
373 le transfert.
374
375 Figure 5 : Régions de transfert de masse et résistance en série dans un contacteur à membrane non mouillée,
377
22
378 3.2.1. La loi d'Henri
380 les hypothèses sont respectées. Le soluté (c'est-à-dire ici l'ozone) doit être légèrement soluble dans le
381 solvant (xO3< 0,05) et la phase gazeuse est supposée parfaite (pression modérée et
383 = . [3]
384 Selon cette loi, les concentrations de gaz dissous (Cjeen mol/L) sont proportionnels à la
385 pression partielle du gaz dans l'air (pjeen hPa), en fonction de la constante de dissolution du
386 gaz (KSALUTen mol.kg-1.hPa-1ou mol.L-1.hPa-1). La constante de la loi de Henry dépend du composé
389 Le coefficient de transfert de masse membranaire kmest défini par la relation suivante, en utilisant le
!" ×$
391 = (Mavroudi et al., 2006) [4]
% ×
392 Où:
23
398 3.2.3. Flux molaire
399 Le flux molaire du composé d'intérêt (c'est-à-dire ici l'ozone) côté gaz peut être
402 Où:
406 (mol.m-3)
410 Où:
413 Certaines études supposaient que Cje,gaz,membrane=Cje, gaz(c'est-à-dire la concentration à la membrane gazeuse
414 interface) est continue (Pines et al., 2005 ; Shen et al., 1990).
416 (mol.m-3), qui peut être décrite par Cje, gaz, interface=Cje,liquide,interfacex Lui, où Il est le
417 Constante de la loi de Henry (sans dimension, comme décrit dans [7]) et Cje,liquide,interfaceest le
419 Le flux molaire côté phase liquide est décrit dans l'équation suivante.
24
420 & =;× ', <= , +-,)-+− , <=. (Berry et al., 2017) [8]
421 Où:
425 - /0,> 0?@0A :Concentration du composé d'intérêt dans la masse liquide (mol.m-3)
426 Par conséquent, grâce aux équations précédentes, la formule suivante peut être utilisée pour exprimer la
427 flux molaire à partir du coefficient de transfert de masse global (Berry et al., 2017).
428 & =; ×
B
−+×
, ")* , <= [9]
429 Où KLest le coefficient de transfert de masse global (ms-1) décrit dans la section suivante
431 Le bilan de masse sur la phase liquide pour des conditions de régime permanent peut être décrit par :
, <= = D
432 ; )× , ")* − + ×, <= (Berr et al., 2017) [10]
C =;, +) B
433 Où:
438 le K théoriqueLun. Les conditions aux limites sont telles que la concentration du composé
439 d'intérêt (c'est-à-dire l'ozone) à l'entrée du liquide (c'est-à-dire x=0) est nul, et est égal à Cje,liquide,horsau
25
, ")*
; ). ; E
441 = GH je
J
T [11]
=;, +) F6 , ")*KF6 ×LM,NMOPMQ,RPS
443 La résistance totale peut être décrite par le modèle de résistance en série, par analogie avec Ohm's
444 Loi:
D D D +
445 = + + (Berry et al., 2017) [12]
;×UV= +- B× "×U +- ×U ;×UV= +-
446 Où:
448 - km, kg, kL: Coefficient de transfert de masse, respectivement dans la membrane, dans le gaz et dans le
449 liquide (ms-1). Lorsqu'une réaction chimique se produit dans le liquide, kLpeut être remplacé par
Oui
Z [ ]̂
450 OX= . , tel que E = _`abc defgbahi.E est appelé le facteur d'amélioration et prend en compte
\ ]̂ _`abchjb defgbahi
452 la vitesse de transfert à l'interface (voir Figure 5) (Nguyen, 2018). E peut aussi être décrit
454 - UNextérieur, UNm, UNintérieur: Respectivement la surface extérieure, moyenne logarithmique et intérieure de la
456 - S : Solubilité (par exemple de l'ozone) dans le matériau de la membrane (sans dimension)
26
457 - He : Solubilité (par exemple de l'ozone) dans l'eau (sans dimension). Il peut être décrit par le
460 Cette équation est une forme de la loi de Henry. Pour la dissolution de l'ozone dans l'eau à 295K,
461 la constante de Henry est de 3,823 (mg/L)/(mg/L) (Atchariyawut et al., 2009). À 293K, ce même
463 Pour les membranes à fibres creuses où le gaz circule à l'intérieur des fibres et le liquide à l'extérieur, la
V V +
464 l'équation précédente devientD= + + , wici dje, ddans, dosont respectivement
; B× "× × ;
465 les diamètres intérieur, moyen logarithmique et extérieur des fibres (m).
un b c d
468 4.1.1. Membrane microporeuse/dense
469 Figure 6 : Configurations membranaires (a. membrane poreuse non mouillée, b. membrane poreuse mouillée
470 membrane, c. membrane dense, d. membrane composite), adapté de Nguyen et al., 2011
27
471 Le matériau de la membrane influe sur ses performances et doit être choisi en fonction de sa
472 application. Propriétés de la membrane, notamment la taille des pores et la porosité de surface,
473 influencer le taux de transfert. Les membranes peuvent être classées en 3 catégories : denses, poreuses ou
474 composite (voir Figure 6). Selon Bakeri et al., plus la taille des pores est élevée, plus la
475 le coefficient de transfert de masse de la membrane est (c'est-à-dire que la résistance à l'intérieur de la membrane est plus élevée dans
476 membrane que microporeux) (Bakeri et al., 2012). Pourtant, des pores plus grands augmentent le risque de
477 mouillage, ce qui réduit rapidement le transfert (Bakeri et al., 2012). Par conséquent, le fonctionnement
478 la pression peut être plus élevée avec une membrane dense qu'avec une membrane microporeuse car aucune bulle n'est
479 formé (c'est-à-dire pas de risque de formation de bulles). Cependant, au cours de leurs expériences, Pines et al. trouvé un
480 coefficient global de transfert de masse comparable entre une membrane non poreuse en téflon (c'est-à-dire
481 membrane dense) et différentes membranes poreuses (voir Figure 7). Les membranes poreuses
482 utilisés dans ce travail ont été fabriqués avec du téflon, du PVDF ou du PTFE. Le volume des pores était de 45 jusqu'à
483 à 55 %. La taille des pores était de 0,5 à 5 µm et l'épaisseur de la membrane de 0,102 à 0,254
485 Figure 7 : Coefficient global de transfert de masse côté liquide Nombre de Reynolds de 2000 pour
28
487 Selon Nguyen et al., un matériau dense peut concurrencer une membrane poreuse classique
488 matériaux des contacteurs, en fonction de l'épaisseur de peau dense (c'est-à-dire qu'elle peut avoir la même masse
489 coefficient de transfert dans la membrane) (voir Figure 8). Dans leur travail, les auteurs ont mis en évidence la
490 intérêt des fibres composites pour le CO2absorption. Les fibres ont été fabriquées à partir de fibres poreuses
491 polymères comme supports et recouverts de dense perméable (ici au CO2) matériaux. L'utilisation d'un
492 dense ou une membrane composite semble donc être une solution possible pour éviter le bullage
493 et les problèmes de mouillage (c'est-à-dire les limitations de pression transmembranaire), sans minimiser la
494 transfert de masse global. (Chabanon et Favre, 2017 ; Nguyen et al., 2011)
495 Figure 8 : Coefficient de transfert de masse effectif d'une couche de peau dense en fonction de l'épaisseur de la couche
496 pour une perméabilité aux polymères de 500 Barrer, adapté de Nguyen et al., 2011
498 contacteur
499 Le tableau 2 résume les avantages et les inconvénients de divers matériaux organiques qui peuvent
29
Famille Abréviation Matériel Caractéristiques Avantages Désavantages Sources
différentes avec pour chacune des propriétés mécaniques produits chimiques corrosifs et composés (Bamperng et al.,
et résistances chimiques). Moins hydrophobe que organiques. Plus résistant à l'ozone que le PP. 2010 ; Choi et Kim,
PVDF* Polyfluorure de vinylidène PTFE, mais plus hydrophobe que les autres Meilleur flux d'ozone qu'avec le PTFE pour 2011 ; Khaisri et al.,
matériaux présentés ici. Température de dégradation un même nombre de Reynolds (liquide), mais un 2009 ; Mori et al.,
entre 375 et 400°C, et donc appropriée pour flux plus faible à long terme (après quelques 1998)
Polyoléfines et Sensible à
traitement de l'eau. heures).
polymères fluorés adsorption
Hydrophobe (angle de contact entre l'eau et la Haute stabilité thermique et chimique
(Khaisri et al., 2009 ;
PTFE* Polytétrafluoroéthylène membrane à 110° pour un film dense PTFE). Plus (résistant aux solvants et aux oxydants).
Mori et al., 1998)
hydrophobe que le PVDF. Plus résistant à l'ozone que le PVDF.
(deMontigny et al.,
PE Polyéthylène Haute stabilité thermique et chimique
Hydrophobe 2006 ; Drioli et al.,
(résistant aux solvants et aux oxydants)
polypropylène Polypropylène 2006)
Faible thermique et
La cellulose et ses
Acétate de cellulose (di ou Faible encrassement, haute perméabilité à l'eau, stabilité chimique (Marc, 1999; Zhang
chimique Californie Hydrophile
tri) bonne sélectivité. (surtout à la base et al., 1989)
dérivés
et chlore)
Sensible au chlore,
Polyamides et Faible perméabilité à l'eau (utilisation pour la nanofiltration Haute thermique, chimique et mécanique (Kwon et al., 2012,
Pennsylvanie Polyamide risque d'encrassement par
Polyimides et membranes d'osmose inverse) stabilité, bonne sélectivité. 2011)
adsorption de protéines
501
30
502 Tableau 2 : Synthèse des différents matériaux organiques utilisés dans les contacteurs membranaires (*Matériau résistant à l'ozone)
31
503 4.2. Matériaux membranaires utilisés pour l'ozonation avec des contacteurs membranaires
505 Les membranes organiques sont fabriquées avec des polymères. Ils sont souvent utilisés en raison de la possibilité de
506 moduler leurs propriétés intrinsèques (par exemple mécaniques, thermiques, sélectivité, etc.). Ces
507 les membranes peuvent être préparées par frittage, étirement, mordançage, inversion de phase ou autre
508 façons. Un matériau souvent utilisé avec l'ozone est par exemple le PVDF (c'est-à-dire le fluorure de polyvinylidène)
509 (Atchariyawut et al., 2007 ; Bamperng et al., 2010 ; Jansen et al., 2005 ; Khaisri et al., 2009 ;
511 Les membranes inorganiques sont fabriquées avec de la céramique, des métaux, du verre ou de la zéolite. Ils peuvent être poreux
512 (par exemple en céramique) ou dense (par exemple en métal ou en verre). La céramique est la principale classe de
513 membranes inorganiques. Ces membranes sont préparées en mélangeant un métal (ex. aluminium,
514 titane, silicium, zirconium) avec un non-métal (nitrure, oxyde ou carbure). Ils sont
515 préparés par frittage ou procédés sol-gel, et ont une grande thermique, chimique et
516 stabilité mécanique (Mulder, 1996). Les membranes peuvent également être hybrides (c'est-à-dire composées à la fois
518 Les membranes céramiques pourraient être une bonne alternative pour les contacteurs à membrane par rapport aux
519 membranes organiques en raison de leurs stabilités chimique, thermique et mécanique. Ils semblent
520 donc être un matériau approprié pour l'utilisation de l'ozone, qui est un oxydant puissant.
521 Cependant, ces membranes ont des propriétés hydrophiles dues à la présence d'hydroxyle
522 groupes à leur surface, et ainsi l'eau est capable de pénétrer dans leurs pores résultant en une plus grande
523 résistance au transfert de masse (Bamperng et al., 2010 ; Stylianou et al., 2016). Par conséquent,
524 les membranes céramiques ont un coefficient de transfert de masse inférieur à celui des membranes organiques hydrophobes
525 membranes. La surface des membranes céramiques peut être modifiée par greffage hydrophobe
526 composés pour résoudre ce problème. Le transfert de masse d'ozone de ces membranes peut
32
527 être 5 fois plus élevé que les membranes céramiques non greffées (Picard et al., 2001). Dans le
528 expériences de Kukuzaki et al., les auteurs ont utilisé du verre poreux shirasu (ie comme membrane),
530 le coefficient de transfert de masse de ces membranes était supérieur à celui des membranes non revêtues
531 membranes (c'est-à-dire que le coefficient de transfert de masse global était d'environ 10-6m/s pour l'hydrophile
532 membranes non enduites et environ 10-5m/s pour les membranes enduites hydrophobes) (Kukuzaki
534 D'autres inconvénients des membranes céramiques doivent être pris en compte. Les membranes céramiques ont
535 un coût plus élevé que les homologues polymères (c'est-à-dire≥$1 000 /m² contre 100 $/m², respectivement pour
536 la céramique par rapport au matériau de membrane polymère), en raison de coûts de production plus élevés et
537 matières premières coûteuses (Amin et al., 2016 ; Ciora et Liu, 2003). Cependant, le
538 la stabilité des performances de la membrane peut être assurée grâce à une efficacité de nettoyage plus élevée avec
539 chimique agressif si nécessaire (grâce à de meilleures résistances chimiques et thermiques). Donc,
540 les membranes céramiques ont moins de propension à l'encrassement, et donc une durée de vie plus longue, ce qui rend
541 le coût des membranes céramiques plus compétitif (Ciora et Liu, 2003 ; Guerra et
543 De plus, un autre inconvénient est le diamètre intérieur plus élevé de la céramique par rapport à
544 membranes polymères, conduisant à une surface inférieure par unité de volume. Membranes tubulaires
545 (c'est-à-dire diamètre interne entre 5 mm et 15 mm) et les membranes capillaires (c'est-à-dire
546 diamètre compris entre 0,5 mm et 5 mm) peuvent être réalisés avec des matériaux céramiques, mais creux
547 les fibres (c'est-à-dire diamètre interne < 0,5 mm) sont plus dures à obtenir, contrairement aux matériaux polymères
33
549 4.2.2. Membrane hydrophobe/hydrophile
550 Comme expliqué précédemment, les pores sont remplis de liquide dans les membranes hydrophiles pendant qu'elles sont
551 rempli de gaz à l'aide d'une membrane hydrophobe. La diffusion d'ozone et d'oxygène est plus élevée dans le gaz
552 que dans l'eau, la résistance membranaire est donc plus faible avec une membrane hydrophobe.
553 Cependant, des problèmes de mouillage et de condensation peuvent survenir, contrairement à la membrane hydrophile
554 (voir 5.1 Pression de service transmembranaire (TMP) utilisant la membrane comme contacteur gaz/liquide).
556 La durabilité du matériau de la membrane sous le caractère hautement réactif de l'ozone est l'un des
558 Bamperng et al. a comparé un contacteur à membrane avec un matériau PVDF à une membrane
559 contacteur avec matériau PTFE, pour l'ozonation des eaux usées de teinture. Ils ont découvert que le PTFE a
560 une meilleure durabilité car ses performances étaient à peine réduites, alors que le PVDF perdait 30% de
561 ses performances initiales en quelques heures (Bamperng et al., 2010). Dos Santos et al.
562 étudié la résistance à l'oxydation par l'ozone de membranes organiques (c'est-à-dire polymères) afin
563 pour sélectionner le meilleur matériau à utiliser dans le processus d'ozonation pour le traitement de l'eau. Les auteurs ont montré
564 que les matériaux avec des atomes électrophiles attachés au carbone dans le squelette du polymère (par exemple
565 PVDF et PTFE) ont une bonne résistance à l'ozone. Ils ont observé que les membranes avec un seul
566 Les liaisons CC ou Si-C (par exemple PP et PDMS) ont également une bonne résistance à l'ozone mais ont montré
567 modifications structurelles après une longue période d'utilisation. Enfin, les matériaux à base de carbone-carbone
568 les doubles liaisons (par exemple PEI et PES) étaient fortement dégradées (Alves dos Santos et al., 2015).
570 Dans cette revue, des expériences utilisant l'oxygène comme gaz (au lieu de l'ozone) ont également été prises en compte.
571 compte que l'oxygène et l'ozone sont des gaz oxydants, et ont un comportement relativement similaire.
34
572 5.1. Pression de fonctionnement transmembranaire (TMP) utilisant la membrane comme contacteur gaz/liquide
573 Si la pression du liquide est trop élevée, la membrane peut être mouillée (c'est-à-dire la phase liquide
574 pénètre dans les pores de la membrane et la membrane perd son hydrophobicité), créant une
575 film stagnant qui gêne le transfert. Le transfert est donc meilleur lorsque le
576 l'interface gaz/liquide est maintenue à la surface de la membrane. De plus, la diffusivité de l'ozone est meilleure
577 à l'intérieur du gaz qu'à l'intérieur du liquide, et donc le transfert d'ozone est favorisé lorsque l'interface est
578 situé du côté liquide de la membrane. Il met en évidence l'importance du matériau utilisé,
579 notamment son hydrophobicité (Goh et al., 2019 ; Picard et al., 2001 ; Xu et al., 2019).
580 Picard et al. quantifié l'influence de l'humidité de la membrane. Les auteurs ont étudié la
581 temps de séchage des membranes humides avant une expérience, et fait une corrélation avec le transfert
582 taux obtenus. Ils ont conclu que l'eau à l'intérieur des pores de la membrane est un facteur limitant majeur
583 facteur de transfert (Picard et al., 2001). La pression maximale pour éviter ce phénomène est
585 (LEPw), ou la pression de mouillage (Choi et Kim, 2011 ; Smolders et Franken, 1989). C'est
586 défini par l'équation de Laplace telle quez{| = -}~Z,avec dp le diamètre du plus grand pore,
UN
587 B le facteur de forme du pore, et€Xla tension superficielle du liquide (Xu et al., 2019). Dans
588 pour déterminer le LEPw d'une membrane, la méthode décrite par Smolder et Franken
589 peut être utilisé (Smolders et Franken, 1989)(Choi et Kim, 2011). Celle-ci consiste à appliquer une
590 légère pression dans la phase liquide d'environ 0,3 x 105Pa, pendant au moins 10min. Puis le
591 la pression est augmentée par pas de 0,68 x 103Pa. Le LEPw est atteint lorsqu'un débit continu
593 La pression du liquide doit être supérieure à la pression du gaz, afin d'éviter la formation de bulles (c'est-à-dire
594 croisement de bulles côté liquide), mais inférieure à la pression transmembranaire de percée.
595 Ce TMP dépend de la taille des pores de la membrane : les petits pores permettent une pression plus élevée. Pour
35
596 Par exemple, les membranes microporeuses ont une pression transmembranaire de rupture d'environ 20
600 Le flux d'ozone augmente avec l'augmentation de la vitesse du liquide (Atchariyawut et al., 2009 ; Bamperng et
601 al., 2010 ; Pines et al., 2005 ; Stylianou et al., 2016 ; Zoumpouli et al., 2018). Dans le
602 expériences d'Atchariyawut et al., Bamperng et al., Pines et al., Stylianou et al., et
603 Zoumpouli et al., l'ozone s'écoulait du côté de la coque et le liquide du côté du tube (c'est-à-dire
604 à l'intérieur des fibres). Le flux d'ozone a été calculé à partir d'un bilan massique en phase gazeuse ou
605 phase liquide. Le gradient de concentration est la force motrice du transfert d'ozone dans le
606 membrane. Lorsque la vitesse d'écoulement du liquide augmente, la résistance au transfert d'ozone au
607 l'interface entre les phases gazeuse et liquide a diminué (c'est-à-dire le coefficient de transfert de masse liquide
608 kL augmente). La différence de concentration a été maintenue élevée et donc le flux d'ozone plus élevé
609 pourrait être transféré. Cette tendance a été démontrée pour les produits poreux et non poreux.
610 membranes. Selon Zoumpouli et al., la vitesse d'écoulement du liquide est le paramètre dominant pour
611 transfert d'ozone, suivi de l'épaisseur de la membrane et de la concentration d'ozone gazeux (Zoumpouli et
612 al., 2018). Cependant, il faut remarquer que dans ces expériences, l'impact d'autres
614 Pour des applications pratiques, il semble intéressant de conserver une vitesse liquide élevée pour avoir une
615 transfert de masse et de maintenir des forces de cisaillement importantes à la surface de la membrane qui pourraient
616 diminuer un éventuel encrassement. Cependant, une vitesse de liquide plus élevée implique un temps de séjour plus court. Pour
617 de nombreuses applications, il est important d'atteindre une valeur donnée de concentration d'ozone dissous dans
618 afin d'obtenir une réaction cinétique suffisante ou un bon niveau de désinfection. En conséquence, un
36
619 compromis entre une vitesse liquide élevée (c'est-à-dire un transfert élevé) et une concentration élevée d'ozone dissous
623
624 Figure 9 : Flux de transfert molaire d'ozone en fonction des vitesses d'écoulement de gaz avec membrane PVDF
625 à T=28°C, vitesse de phase liquide = 0,46 m/s, et concentration initiale de colorant = 100 mg/L,
627 Le flux d'ozone n'est pas influencé par la vitesse du gaz. Les travaux de Bamperng et al (voir Figure 9)
628 ont montré que lorsque la vitesse du gaz augmente, le flux d'ozone n'est pas impacté (Bamperng et al., 2010).
629 Ces expériences ont été réalisées avec de l'eau, du rouge direct 23 et du bleu acide 113 (c'est-à-dire deux colorants)
630 et avec un module de membrane en polyfluorure de vinylidène (PVDF) à fibres creuses. L'ozone était
631 produit avec un générateur d'ozone par de l'oxygène pur. La vitesse du gaz variait entre 0,12 et
632 0,22 m/s et la concentration d'ozone était de 40 mg/L. La vitesse de la phase liquide a été fixée à 0,46
633 m/s et la concentration initiale de colorant a été fixée à 100 mg/L. Les flux d'ozone pour l'eau pure
37
634 ont été déterminés par bilan massique dans la phase liquide, et les flux d'ozone pour la solution de colorant par
635 bilan de masse en phase gazeuse. Les résultats ont montré que pour l'eau et la solution de colorant (c'est-à-dire la
636 phase liquide), le flux d'ozone n'a pas évolué avec une augmentation de la vitesse du gaz.
637 Comme vu précédemment (5.2.1), le flux d'ozone est influencé par la vitesse du liquide, donc la masse
638 la résistance au transfert est en phase liquide, et non en phase gazeuse (Atchariyawut et al., 2009,
639 2007 ; Bamperng et al., 2010 ; Berry et al., 2017 ; Khaisri et al., 2009). De plus, Pines et al.
640 ont constaté que la résistance est plus élevée dans le film liquide que dans la membrane (Pines et al., 2005).
642 Selon Berry et al., contrairement à l'ozone, la résistance au transfert de masse de l'oxygène se situe dans
643 la membrane (Schwarzenbach et al., 2006). Côté et al. a montré que le transfert de masse d'oxygène
644 le coefficient était meilleur avec l'oxygène pur qu'avec l'air (Côté et al., 1989). Selon le
645 auteurs, cette différence de transfert provient de la formation de bulles d'azote (c'est-à-dire avec
646 l'air), qui enlèvent l'oxygène. Les bulles se forment contre les fibres, puis s'échappent vers le
647 côté liquide et son extérieur sous forme de gaz, puisque l'eau est initialement saturée de
648 azote à pression atmosphérique. Ainsi, le transfert de masse dans un contacteur membranaire dépend de
649 la nature du gaz. Ces résultats ont été obtenus avec du gaz à l'intérieur des fibres et du liquide dans le
650 coquille.
652 Lorsque la concentration d'ozone dans le gaz augmente, la concentration d'ozone dissous
653 mesurée à la sortie du contacteur en phase liquide augmente également. Stylaniou et al.
654 obtenu les résultats représentés sur la Figure 10, à une température de liquide de 20°C, avec une
655 α-Al modifié hydrophobiquement2O3membrane céramique (Stylianou et al., 2016). C'est important
656 à noter que la membrane utilisée était tubulaire, ce qui implique un diamètre plus important qu'avec des creux
38
657 fibres (voir 4.2.1). La concentration d'ozone a été mesurée avec la méthode de l'iodure de potassium. Le
658 auteurs ont fait les mêmes expériences pour différentes températures (soit 15, 25, 30 et 30°C), avec
659 différentes concentrations (c.-à-d. 20, 40 et 60 mg/L). Toutes les parcelles présentent la même tendance comme on le voit
661 La concentration d'un composé (par exemple l'ozone ou l'oxygène) à l'interface entre le gaz et
662 liquide est lié à sa pression partielle par la loi de Henry (voir 3.2.1) par rapport à sa
L
663 concentration dans la phase gazeuse (c'est-à-dire /045678296=_,‚ƒ„où s est la partition sans dimension
3
664 coefficient pour l'ozone (Stylianou et al., 2016)). Par conséquent, lorsque la concentration à l'entrée
665 gaz augmente, la pression partielle augmente également. D'après les résultats de Stylaniou présentés
667
668 Figure 10 : Concentration d'ozone dissous à la sortie du contacteur pour différents ozone
669 concentration en phase gazeuse et pour plusieurs forces ioniques, en fonction de la vitesse du liquide, à
671
39
672 5.2.2.4. Pression de gaz de fonctionnement et pression partielle de comburant
673 Dans les expériences de Côté et al. avec des membranes à fibres creuses denses, la masse globale
674 le coefficient K est indépendant de la pression partielle d'oxygène jusqu'à 3 bars (K=28,3 x 10-6SP-1)
675 (Coté et al., 1989). Cependant, à une pression plus élevée, K a chuté à 23,3 x 10-6SP-1. Côté
676 explique cette chute par l'apparition de micro-bulles à la surface des fibres. Ce
677 phénomène pourrait être évité avec une vitesse de l'eau plus élevée, empêchant la pression partielle
678 de dépasser le point de saturation. En revanche, Ahmed et al. ont montré dans leurs études que
679 le coefficient de transfert de masse K augmente avec l'augmentation de la pression de fonctionnement (Ahmed et al., 2004).
680 Le même résultat a été obtenu dans des études antérieures (Ahmed et Semmens, 1992a, 1992b ; Li et
681 al., 2010). Li et al. trouvé que, pour les membranes à fibres creuses en polypropylène traité hydrophile,
682 lorsque les pressions de fonctionnement augmentent de 20 à 100 kPa, la résistance de la membrane
683 diminué presque linéairement de 8,8 x 10-4à 4,6 x 10-4nm-1(id 1/K), donnant un oxygène plus élevé
684 flux dû à la pression partielle d'oxygène plus élevée (Li et al., 2010). Ces résultats vont à l'encontre
685 Les conclusions de Côté. Cependant, la même pression ultime au-delà de laquelle les bulles apparaissent était
688 Les expériences de Stylaniou et al. ont montré que la température a très peu d'impact sur
690 valeurs de concentration dans la phase gazeuse (Stylianou et al., 2016). Cependant, la température affecte
691 diffusivité de l'ozone, constante du taux de décomposition et solubilité de l'ozone dans l'eau. Au
692 interface, la loi de Henry est applicable (voir 3.2.1), qui dépend de la température (Sotelo et
693 al., 1989). Lorsque la température augmente, les molécules d'eau ont une plus grande mobilité, et donc
694 la viscosité de l'eau diminue et sa diffusivité augmente (d'environ 1,2 fois tous les 5°C
695 selon Stylaniou et al.). Par conséquent, le coefficient de transfert de masse dans le liquide
40
696 la phase augmente. De même, lorsque la température augmente, il faut moins d'énergie pour
697 la réaction entre l'ozone et les ions hydroxyle, et donc la vitesse de décomposition de l'ozone
698 augmente (d'environ 1,5 fois tous les 5°C). Inversement, la concentration d'équilibre d'ozone
699 diminue (d'environ 1,15 fois) en raison de la diminution de la solubilité du gaz. Par conséquent, il semble
702 La majorité des études sur l'ozonation à l'aide d'un contacteur membranaire utilisent le gaz
703 côté coquille et le liquide à l'intérieur des fibres. Le principal avantage de cette configuration est une bonne
704 répartition de l'ozone dissous dans le liquide, permettant ainsi un bon traitement de la
705 polluants. Cependant, cette configuration est plus favorable au colmatage. La circulation du
706 le liquide côté coquille réduit considérablement ce risque. Néanmoins, un risque de court-circuit dans la coque
707 apparaît, et donc cette configuration favorise la formation de zones sans dissolution
708 l'ozone, dans lequel les polluants ne sont pas traités (c'est-à-dire qu'il y a un risque de mauvaise répartition de la
709 l'ozone dissous et de canalisation de l'eau dans le carter (Dindore et al., 2005). Selon
710 selon Wenten et al., la meilleure configuration pour l'ozonation de l'iodure avec un contacteur à membrane est la
711 celui illustré sur la figure 11 où le gaz (ozone) passe à travers le côté du tube (c'est-à-dire à l'intérieur
712 les fibres) et la solution liquide (iodure acide) passe à travers le côté coque (Wenten et al.,
713 2012). Elle correspond à la configuration où la plus forte concentration en iode est obtenue à
714 l'extérieur du système (c'est-à-dire que l'objectif était d'oxyder l'iodure en iode). Dans leur étude
715 et pour cette configuration, la concentration en iode la plus élevée a atteint 300 mg/L, après un contact
716 temps de 720s. Pour l'autre configuration, où l'ozone s'écoulait du côté calandre, le
717 la concentration la plus élevée a atteint 35 mg/L, après un temps de contact de 1800s. Selon le
718 auteurs, la différence entre les deux résultats peut s'expliquer par la réaction de l'ozone
719 avec le matériau de la membrane lorsque le gaz circulait du côté de la coque. Il provoque la
720 transformation de l'ozone en oxygène qui réagit très lentement avec l'iodure.
41
O3
O3O EAU
3
721
Eau
Eau O3
Eau
723
724 Figure 12 : Configuration du contacteur à membrane avec transfert d'ozone externe/interne
726 Lorsque le liquide utilisé dans le contacteur est de l'eau pure, aucune réaction chimique n'a lieu. Dans le
727 expériences de Stylaniou et al., le flux d'ozone est plus faible avec de l'eau pure qu'avec de l'eau de surface
728 (Stylianou et al., 2016). Cela peut s'expliquer par le gradient de concentration, qui se maintient
729 plus élevé lorsque l'ozone réagit avec l'eau de surface, et dans ce cas avec les micropolluants. Selon
730 selon Roustan et al., avec une membrane organique à fibres creuses, le coefficient de transfert de masse de l'oxygène
42
731 KLa est 6 fois plus élevé avec un temps de réaction rapide dans le liquide que sans (soit 0,240 s-1pour 0,040
732 s-1sans) (Roustan, 2003). Par conséquent, le transfert de masse d'oxygène est également 6 fois plus élevé avec
733 réaction rapide que sans. Cela se reflète dans le modèle de transfert de masse avec les plusieurs
734 nombres sans dimension. Le premier est le numéro du Hatta. Il donne des informations sur la
735 compétition entre vitesse de réaction et vitesse de diffusion, à l'intérieur du film liquide. Il indique également
736 où se produit la réaction chimique. Pour une réaction de second ordre (voir 2.1, ce nombre est
LM,NMOPMQ!,;,où†‡Xje
737 défini par ) =… s la diffusivité de l'ozone en phase liquide
;
738 (m².s-1), /0,> 0?@0A est la concentration du composé ciblé dans la phase liquide (mol.m-3),
739 kLest le coefficient de transfert en phase liquide (ms-1), et kO3est le 2ndconstante de vitesse de
740 réaction d'ordre de l'ozone avec le composé d'intérêt (m3. mol-1s-1). Si Ha est petit (ie Ha<0.3),
741 la réaction est lente par rapport à la diffusion. Si Ha est élevé (ie Ha>3), la réaction est rapide
744 importance de la réaction chimique sur le transfert de masse à l'interface entre le gaz et
745 phase liquide. Si E=1, la réaction n'accélère pas le transfert. Si E>1, la réaction
747 Un autre nombre est utile pour caractériser le transfert, et pour déterminer le matériel qui
748 réagi dans le film liquide : le critère M, tel que : =>@Ž 65 664 > 0?@0A 80>' 24A @>Y '8 > 0?@0A
>@Ž 25 5“6 045678296 65 664 123 24A > 0?@0A
749 . Lorsque M = 1, toute la quantité de composé transférée de la phase gazeuse à la phase liquide est
750 également transféré à la masse de liquide. La réaction chimique n'a donc lieu que dans le
751 volume de liquide et la réaction n'accélère pas le transfert de masse (c'est-à-dire E=1 et Ha<0,3).
752 Le profil de concentration du composé dans le film liquide est linéaire. Lorsque M<1, le
753 la réaction a lieu à la fois dans le film liquide et dans la masse de liquide, et ainsi la réaction accélère la
754 transfert (ie E>1 et Ha entre 0,3 et 3). Lorsque M=0, tout le composé dans le liquide
43
755 phase réagit dans le film. Aucune molécule n'atteint le volume de liquide. La réaction accélère la
758 Selon Wenten et al., le pH de la phase liquide n'a pas d'impact significatif sur la
759 ozonation de l'iodure en iode (Wenten et al., 2012). Cependant, plusieurs études ont révélé la
760 opposé (Bamperng et al., 2010 ; Stylianou et al., 2016). Les mécanismes des radicaux libres sont
761 favorisée par l'augmentation du pH et la décomposition de l'ozone est plus rapide en raison de la présence de
762 anion hydroxyde. Par conséquent, les composés résistants à l'ozone peuvent réagir par réaction indirecte grâce
763 à la formation de radicaux hydroxyles, qui sont des oxydants non sélectifs. Simultanément,
764 la décomposition de l'ozone à un pH plus élevé maintient le gradient de concentration d'ozone plus élevé, et donc
765 favorise le flux à travers la membrane.Dans leurs expériences sur les solutions de colorants, Bamperng et
766 Al. ont montré que plus le pH de la solution était élevé, plus le flux d'ozone était élevé (Bamperng et
767 al., 2010). Dans l'étude de Stylaniou et al., la constante de vitesse de réaction augmentait avec le pH
769 Tableau 3 : Influence du pH sur l'ordre de réaction et la constante de vitesse de décomposition de l'ozone à 20°C,
Constante de vitesse de
(±5%)
4 2 0,0017
6 2 0,0049
9 1 0,624
771
44
772 5.2.7. Effet de la force ionique
773 Stylaniou et al. ont étudié l'effet de la force ionique sur le flux d'ozone (Stylianou et al., 2016).
774 La force ionique a été ajustée par l'ajout d'une solution de NaCl. Les auteurs ont fait la même chose
775 expériences pour différentes températures (c'est-à-dire 15, 25, 30 et 30°C), avec
776 concentrations (c'est-à-dire 0, 0,2 et 0,4 M). Toutes les parcelles présentent la même tendance que sur la Figure 10,
778 la vitesse du liquide augmente. La force ionique nulle correspond à l'utilisation d'eau déminéralisée
780 Une augmentation de la force ionique diminue la solubilité de l'ozone et diminue donc également la
781 concentration d'équilibre de l'ozone à l'interface entre le gaz et le liquide, telle que décrite par
782 Loi d'Henry (voir 3.2.1). La force ionique a également un impact sur la tension superficielle, et donc
783 sur la pression transmembranaire admissible (voir 5.1. En effet, les sels dissous augmentent la surface
785
787 Côté et al. ont étudié l'impact du tensioactif en phase liquide sur le flux d'oxygène (Côté et al.,
788 1989). Pour ces expériences, un savon du commerce contenant 3,2 % en poids d'acide anionique
789 tensioactif a été ajouté à l'eau désoxygénée initiale. Il est apparu que l'ajout de savon
790 augmenté le coefficient de transfert de masse (soit 7% pour une vitesse de liquide de 2,28 cm/s et 20% pour
791 une vitesse de 7,71 cm/s). Selon les auteurs, il s'agit d'un paramètre important car la
792 quantité ajoutée (c.-à-d. 190,5 mg/L) équivaut à environ 6 mg/L de surfactant (c.-à-d.
793 sulfate de lauryle), qui est une concentration souvent observée dans les eaux usées (Boon,
794 1980). Les tensioactifs ont un impact sur la tension superficielle, et donc sur la
45
795 pression transmembranaire (voir 5.1. En effet, les tensioactifs diminuent la tension superficielle, et dans
796 de la même manière la pression de rupture. Par conséquent, le risque de mouillage est plus élevé.
798 Le matériau de la membrane a un rôle important dans l'efficacité du transfert de masse. Comme mentionné
799 ci-dessus (voir 3.1), les membranes doivent être poreuses afin de faciliter le transfert, et
800 hydrophobe pour éviter le phénomène de mouillage, qui conduit à la formation d'une stagnation
801 film à l'intérieur de la membrane et donc à un transfert de masse réduit. L'ozone est un oxydant très puissant,
802 et ainsi peut attaquer le matériau de la membrane si celui-ci n'est pas suffisamment résistant. Pour un
803 application de l'ozonation avec un contacteur membranaire, deux matériaux se distinguent : le PVDF et
804 le PTFE qui sont les seules membranes organiques utilisables avec l'ozone. Selon
805 Bamperng et al., le PTFE conduit à un flux plus stable et plus élevé que le PVDF pour une longue opération
807 5.2.10. Tableau récapitulatif de l'effet des paramètres sur le transfert de masse
le paramètre augmente
al., 2009)
46
Li et al., 2010)
809
811 Au cours de leurs expériences, Stylaniou et al. a montré la faisabilité technique d'une membrane
812 contacteur pour l'élimination de divers micropolluants dans les eaux de surface avec diffusion d'ozone
813 et peroxone (Stylianou et al., 2018). Ils ont étudié la transformation de la carbamazépine
815 formation de bromates dans un contacteur à membrane tubulaire en céramique, où le gaz se trouvait dans
816 côté coque. La CBZ a été éliminée à plus de 90%, avec une diminution de sa concentration
817 en dessous de 0,1 µM à 0,4 mgO3/mgDOC. BTZ, pCBA et ATZ ont été retirés respectivement à 70,
818 57 et 49 %. L'efficacité d'élimination a suivi l'ordre de réactivité des composés avec O3.
820 élimination des composés résistants à l'ozone (c'est-à-dire pCBA et ATZ) d'environ 5 à 10 %.
821 Afin de comparer les différents procédés d'ozonation par contact, batch
822 expériences (c'est-à-dire conventionnelles, préparées en faisant barboter en continu de l'ozone et donc O3
823 saturé) et des expériences continues avec des membranes tubulaires en céramique ayant différents
824 surface par volume ont été réalisées. Les résultats pour la CBZ (c'est-à-dire la réaction à l'ozone
825 composé) étaient similaires quel que soit le procédé. Cependant, l'exposition aux radicaux hydroxyles était
826 légèrement plus élevé dans les expériences conventionnelles pour les procédés à l'ozone et à la peroxone, qui
827 conduit à une meilleure réduction des composés résistants à l'ozone dans le procédé conventionnel. Ainsi,
47
828 les auteurs suggèrent d'utiliser une membrane avec une surface interne élevée par volume, comme pour
829 exemple les fibres creuses, conduit à une meilleure efficacité des procédés d'ozonation grâce à une
830 distribution uniforme des oxydants (c.-à-d. ozone et peroxone) dans l'eau à traiter.
831 Concernant la formation de bromate, Stylaniou et al. a montré que la concentration d'ozone était plus faible
832 supérieure à 20 mg/L doivent être sous la limite de concentration réglementée de bromate (c'est-à-dire qu'ils
833 n'a pas atteint cette limite même à une concentration de 0,020 mg/L, qui était la plus faible
834 concentration utilisée lors de leurs expériences). En effet, la Commission européenne et l'US EPA
835 défini cette limite à 10 µg/L dans l'eau potable (EC directive 98/83; USEPA,1998). L'ozone
836 la concentration est un paramètre très important pour minimiser la formation de ces composés. Dans
837 leurs expériences, Stylaniou et al. trouvé une concentration élevée de bromate de 49 µg/L à 0,8
838 mgO3/mgDOC avec le procédé à l'ozone. Dans ces expériences, en comparant avec des
839 processus, les processus membranaires ont conduit à une formation plus élevée de bromates. Pour conclure, les auteurs
840 suggèrent que l'utilisation d'un contacteur à membrane avec à la fois une faible concentration de gaz d'ozone et le
841 la plus grande surface intérieure possible par volume est nécessaire pour améliorer les micropolluants
843 Merle et al. travaillé sur une combinaison d'un contacteur à membrane avec une oxydation avancée
845 (Merle et al., 2017). Les auteurs ont utilisé une membrane en fibres creuses PTFE. L'eau coulait à l'intérieur
846 les fibres et le gaz à l'intérieur de la coquille. Ils se sont surtout concentrés sur la production de bromates, et
847 ont étudié l'abattement du pCBA en raison de sa forte réactivité avec les radicaux hydroxyles et de sa faible
848 réactivité avec l'ozone moléculaire (c'est-à-dire un composé résistant à l'ozone). Comparé à la
849 procédé classique à la peroxone (c'est-à-dire à bulles), ce procédé a montré un meilleur abattement de
850 micropolluants et moins de formation de bromates, pour le traitement des eaux souterraines et de surface.
851 Par exemple, pour une eau souterraine contenant 180 µg.L-1de bromures et 0,48 mgDCO.L-1, avec
852 une concentration en peroxyde d'hydrogène de 5,67 mgH2O2.L-1, et une concentration d'ozone dans le gaz
48
853 phase de 0,5 g.Nm-3, une réduction de p-CBA de 95 % a été obtenue après 300 s de résidence
854 temps et moins de 0,5 µg/L de bromates ont été produits. En procédé conventionnel, 8 µg.L-1
855 s'est formé dans les mêmes conditions. On peut noter qu'avec une concentration d'ozone plus élevée
856 en phase gazeuse (soit 1g/Nm3, 2,5 g/Nm3et 10 g/Nm3dans ces expériences), le p-CBA
857 la réduction était meilleure et plus rapide, mais davantage de bromates étaient produits.
858
859 6. Modélisation du transfert de masse d'ozone et d'oxygène à travers des contacteurs à membrane pour la
861 Plusieurs études ont porté sur la modélisation du transport de l'ozone et de l'oxygène à travers
862 contacteurs membranaires lors des procédés d'ozonation, de la phase gazeuse à la phase liquide.
863 La plupart de ces travaux se sont concentrés sur des applications telles que le CO2absorption, captage des gaz acides (c'est-à-dire
864 absorption gaz-liquide), ou extraction liquide-liquide (Faiz et al., 2013 ; Zhang et al., 2014).
865 La modélisation de tels processus est utile pour une meilleure compréhension des
866 phénomènes chimiques qui se produisent. Il permet d'évaluer l'influence des paramètres, et
867 peut donc conduire à une optimisation du processus modélisé. Avant modelage, membrane
868 l'ozonation a été décrite par des coefficients de transfert de masse globaux, et n'a donc pas pu être
869 mise à l'échelle pour différents dispositifs ou conditions expérimentales. (Kukuzaki et al., 2010 ; Stylianou et
870 al., 2016). De plus, la modélisation peut être utilisée dans la conception et l'optimisation des flux croisés
872 Plusieurs types d'approches informatiques peuvent être observés pour la simulation du transport de l'ozone dans
873 processus de contacteur membranaire. Trois méthodes seront présentées ici. Dans le premier,
874 des nombres sans dimension sont utilisés (en particulier le nombre de Sherwood) et des hypothèses sont
875 supposées afin de simplifier les équations et d'éviter une résolution numérique. Dans la seconde
876 approche présentée ici, les concentrations d'ozone sont obtenues à partir des pressions partielles. Dans le
49
877 dernière méthode, des logiciels comme Comsol Multiphysics par exemple sont utilisés afin de résoudre les
878 transférer des équations et déterminer directement des profils de concentration, en simulant la masse d'ozone
879 transfert à travers une membrane dans un liquide. Une synthèse de plusieurs études sur ce sujet est
881 Tableau 5 : Synthèse des études sur la modélisation de la diffusion d'ozone avec membrane
882 contacteurs
Modélisation et détermination
Publication Type de membrane Paramètres étudiés
de
Vitesse du liquide
Études de transfert de masse d'ozone dans pH liquide
une membrane céramique hydrophobisée Membrane tubulaire Concentration de gaz
Concentration d'ozone
Contacteur : Expérimentations et Poreux Longueur de membrane
dissous à la sortie du module
Analyse. (Céramique - Al2O3) Température
(Stylianou et al., 2016) Ordre de décomposition de l'ozone
réaction
Coefficient de transfert d'ozone
(développé indirectement à partir du Débits
Études de transfert de masse dans un Membrane plane
transport d'oxygène) Température
contacteur membranaire plat avec ozonation Poreux
Flux d'ozone Matrice pour la détermination du flux d'ozone
(Phattaranawik et al., 2005) (PVDF)
Concentration d'ozone à (eau pure/solution de nitrite de sodium)
interface membrane/liquide
Longueur membranaire,
Modélisation du transfert de masse d'ozone Profils de concentration Non poreux Epaisseur membrane
à travers des membranes non poreuses pour Résistance de transfert membrane capillaire Vitesse du liquide
le traitement de l'eau (Berry et al., 2017) Coefficient de transfert global (PDMS) Diffusivité des gaz dans la membrane
Solubilité des gaz dans la membrane
883
884 6.1. Développement d'un modèle de transfert de masse basé sur des nombres sans dimension
885 Stylianou, Kostoglou et Zouboulis ont étudié le transfert de masse d'ozone dans un environnement hydrophobisé.
886 contacteur à membrane céramique (Stylianou et al., 2016). Le gaz était un mélange d'ozone et de
887 l'oxygène, et coulait dans l'enveloppe du contacteur. Le liquide était dans le tube. Basé sur
889 phénomènes et en extrayant les paramètres les plus importants. Une première étape a consisté à modéliser uniquement les
50
890 transfert de masse, sans tenir compte du facteur d'amélioration dû à l'ozone
891 décomposition. Le transfert a été considéré comme un système multiphase à trois étapes : diffusion
892 en phase gazeuse, transfert à travers les pores de la membrane et diffusion dans l'eau. Il s'agit donc d'un
894 L'équation est résolue afin d'obtenir le transfert de masse d'ozone. Cependant, les auteurs ont utilisé la
895 solution de Leveque et le nombre de Sherwood correspondant, puisque tous les essais expérimentaux
896 conditions adaptées (par exemple flux laminaire). La concentration d'ozone dissous à la sortie du
897 contacteur a ensuite été obtenu grâce à un bilan de masse et au nombre de Sherwood.
-X-_, Z˜“
K
898 /8= /6 ?+ '/”− /6 ?.• @Z,™šƒ›UNM œ 14]
899 Avec:
901 - /6 ?: Solubilité de l'ozone dans le liquide (/6 ?=ž{8, où H est une variante de la loi de Henry
906 - Sh : nombre de Sherwood de la phase liquide (Sh peut être décrit par une forme globale telle que
907 ℎ =¢ZX£= ¤ × ¥•}× ¦L, où A, B, C sont des constantes empiriques, Sc est le Schmidt
—
908 nombre, Re est le nombre de Reynolds, Lc est le diamètre hydraulique de la phase liquide, D est la
51
912 Ensuite, le modèle de transfert de masse a été complété par la décomposition de l'ozone (c'est-à-dire une masse
913 modèle de transfert et de réaction ont été définis). Généralement, les équations de conservation (c'est-à-dire
914 et les termes de convection), et les termes de réaction, sont résolus numériquement. Le transfert et la réaction sont
915 supposés se produire simultanément. Le transfert, comme mentionné précédemment, est supposé suivre
916 La relation de Leveque et la vitesse de réaction sont supposées dépendre de la moyenne transversale
917 concentration de soluté. L'équation déterminante pour la concentration moyenne d'ozone au périmètre
§/ 4† ℎ
919 tuX,'624§̈ = '/ •ª − / . − «¬ 15
§2
920 En utilisant le schéma de discrétisation numérique explicite d'Euler avec un maillage fin, par exemple
921 avec une discrétisation en N points avec un pas tel que δ=L/N, il en résulte un jeu d'équations différentielles
923 Pour les nombres de Reynolds du côté liquide jusqu'à 100 (c'est-à-dire le régime laminaire), l'ozone dissous
924 concentration à la sortie du contacteur membranaire calculée avec l'ajustement du modèle développé
925 bien avec les résultats expérimentaux (écart autour de 5%). De plus, les propriétés de l'ozone (par ex.
927 calculées à partir du modèle correspondent aux données expérimentales et théoriques. L'extrapolation des données
928 pour l'étude de différents dispositifs et conditions expérimentales est possible, en changeant le
929 valeur des principaux paramètres physiques (par exemple diffusivité, solubilité). Les auteurs ont également étudié la
930 influence de plusieurs paramètres tels que la vitesse du liquide, le pH, la concentration en gaz, la
932 la concentration d'ozone a le plus grand impact sur la concentration d'ozone dissous au
933 sortie du contacteur. De plus, ils ont noté que le flux d'ozone augmentait avec le liquide
52
935 6.2. Développement d'un modèle de transfert de masse en utilisant le coefficient de transfert et
936 pressions
937 Le transport de masse dans un contacteur à membrane (c'est-à-dire à travers la couche limite de concentration de gaz
938 phase, à travers la membrane poreuse et la couche limite liquide) peut être décrit avec global
939 et les coefficients de transfert de masse individuels. Pour déterminer ces coefficients, le
940 un modèle de résistance en série peut être utilisé. Phattaranawik, Leiknes et Pronks ont étudié l'ozone
941 transfert de masse dans un contacteur à membrane plate poreuse, réalisé en PVDF (Phattaranawik et
942 al., 2005). Les nombres de Reynolds côté liquide variaient de 454 à 1469 pour les expériences
943 avec O2, et à 1136 pour les expériences avec O3, correspondant tous deux à un flux laminaire. Pour
944 modèle de transfert de masse sans réaction, les auteurs ont déterminé les coefficients de transfert de masse d'ozone
945 indirectement à partir des mesures de transfert d'oxygène pour éliminer la décomposition de l'ozone et le potentiel
946 réactions dans le liquide. Le coefficient de transfert de masse d'oxygène dans la phase liquide est corrélé
947 au nombre de Sherwood et peut être déduit de cette corrélation. Il peut également être calculé à partir
948 la méthode du tracé de Wilson, méthode également valable pour la détermination de la membrane
949 coefficient de transfert de masse. Avec cette méthode, le transfert de masse liquide et la masse membranaire
950 les coefficients de transfert peuvent être séparés du coefficient de transfert de masse global. Les auteurs
951 axé sur le coefficient de transfert de masse liquide. Ils ont déduit ce coefficient pour l'ozone de
952 le coefficient d'oxygène, en utilisant notamment la théorie du renouvellement de surface (voir équation 15).
”.®
953 OX= l—_, Zn × WX= 0,789 × WX (Cussler, 2009) [15]
—œ,Z
954 Pour modéliser le transfert de masse d'ozone avec une réaction chimique, un facteur d'amélioration a été ajouté à
955 le coefficient de transfert individuel du film liquide. Le coefficient de transfert global est
956 décrit par l'équation [12] (voir 3.2.4. Le coefficient global de transfert de masse).
53
957 Les auteurs ont décrit la procédure suivie pour calculer les flux d'ozone sans
958 réaction (c'est-à-dire avec de l'eau pure) et avec une réaction chimique (c'est-à-dire avec des solutions de nitrite de sodium).
959 La procédure avec de l'eau pure peut être résumée en plusieurs étapes principales. Tout d'abord, le flux d'ozone
960 est supposée et les concentrations d'ozone des effluents dans les flux de gaz et de liquide sont calculées
961 par bilan de masse. Les concentrations moyennes d'ozone sont ensuite déterminées. Les concentrations
962 aux deux surfaces de la membrane, et les pressions partielles d'ozone aux surfaces de la membrane sont
963 calculées, et les flux sont déduits de ces pressions. Enfin, le nouveau flux calculé est
964 par rapport au flux supposé précédemment. Lorsque la différence entre l'hypothèse et
965 le flux calculé est inférieur à 0,01 %, la procédure est terminée. Sinon, le flux calculé
966 est le nouveau flux supposé, et la procédure recommence (c'est-à-dire que la boucle recommence). Avec un
967 réactions chimiques, la procédure est plus complexe que sans, en raison de la présence de
968 oxydation. Phattaranawik et al. conclu que les deux procédures peuvent être utilisées pour concevoir
969 contacteur membranaire d'ozonation à l'échelle pilote. Cependant, le modèle mathématique doit être
970 affiné avec la concentration d'ozone résiduel en raison de l'hypothèse des auteurs de zéro effluent
972 6.3. Détermination des profils de concentration avec logiciel de résolution de transfert
973 équations
974 Une autre approche est la modélisation numérique grâce au Computational Fluid Dynamics
975 (CFD) (Berry et al., 2017 ; Zoumpouli et al., 2018). Les étapes du CFD
976 configuration de simulation sont décrites par Tu et al. (Tu et al., 2018). La première étape consiste à définir un
977 domaine (2-D ou 3-D) et une géométrie basée sur les dimensions étudiées de la membrane. Pour un
978 contacteur membranaire gaz/liquide, 3 domaines peuvent être définis : la phase gazeuse, la membrane,
979 la phase liquide. Ensuite, le maillage optimal doit être choisi afin d'obtenir le meilleur
980 compromis entre précision et temps de calcul. Le modèle peut être mis à l'échelle si nécessaire,
981 et les critères de convergence doivent être fixés, représentant le résidu acceptable après tous les
54
982 itérations. L'étape suivante est la spécification des équations gouvernantes (c.-à-d. espèces et
983 équations de quantité de mouvement), et des conditions aux limites. Le logiciel CFD s'occupe de
984 coupler et résoudre ces équations, et donc des profils de concentration sont obtenus (Berry
986 Au cours de leurs travaux, Berry et al. utilisé Comsol Multiphysics - afin d'obtenir la concentration
987 profils. La simulation a été faite avec le gaz circulant à l'intérieur du tube et le liquide à l'extérieur,
988 dans une membrane capillaire non poreuse en PDMS. Le gaz était de l'oxygène pur ou un mélange
989 d'ozone et d'oxygène. Les variations de 3,5 à 2210 du nombre de Reynolds côté liquide ont été
990 réalisée, correspondant à un flux laminaire. Le régime était également laminaire côté gaz. Le
991 Les équations résolues par le logiciel, et leurs conditions d'application, sont synthétisées dans le tableau 6.
992
993
994
995 Tableau 6 : Équations gouvernantes du transport de masse utilisées par Berry et al.
55
Entrée du tube : le débit est
pleinement développé et le profil
de vitesse est parabolique Sortie : Débit entièrement
(uz,g=2ug,mean[1-(r/Ri)²] développé (ꝺouz,L/ꝺz=0 quand
Sortie tube : le débit est z=L)
pleinement développé (ꝺouz,g/
ꝺz=0 quand z=0)
996
998 profils. Il peut être utilisé comme base pour la prédiction du transfert d'ozone et d'oxygène pour
999 diverses conceptions, matériaux et conditions hydrauliques. Les nombres de Sherwood obtenus avec ce
1000 modèle concordant avec ceux trouvés dans la littérature (Berry et al., 2017) . Les principales conclusions sont les suivantes
1001 suivre. Tout d'abord, la solubilité du gaz est un paramètre qui ne peut être négligé, en particulier pour le
1002 oxygène. La résistance principale du transfert d'ozone se situe du côté liquide, et la principale
1004 Zoumpouli et al. avaient une approche similaire à celle de Berry et al. (Zoumpouli et al., 2018). Cependant,
1005 la configuration du contacteur membranaire était différente. La simulation a été faite avec le
56
1006 liquide circulant à l'intérieur du tube et gaz dans l'enveloppe, dans une membrane tubulaire non poreuse
1007 réalisé avec du PDMS. Le gaz étudié était un mélange d'ozone et d'oxygène. L'effet de l'ajout
1008 peroxone (c'est-à-dire H2O2) en phase liquide a également été étudiée. Le côté liquide Reynolds
1009 nombre a été varié jusqu'à 290. Pour les nombres de Reynolds inférieurs à 100, les résultats de la simulation
1010 ont été modérément surestimées par rapport aux mesures expérimentales. Cela peut être un résultat
1011 d'une dispersion non uniforme de O3pour les faibles débits. Pour les nombres de Reynolds supérieurs à 100, les résultats
1012 obtenus au cours des expériences correspondaient bien aux résultats de la simulation, avec une valeur absolue
1013 différence inférieure à 0,5 mg/L. Leur principale conclusion est l'importance du liquide
1014 la vitesse comme paramètre majeur pour la détermination du transfert global d'ozone, suivi, en
1016 7. Conclusion
1017 Les contacteurs membranaires pour la diffusion d'ozone sont une opération unitaire récente pour le traitement de l'eau par
1018 ozonisation. À l'aide d'un contacteur à membrane à fibres creuses, l'ozone est ajouté uniformément à l'eau
1019 à traiter, à travers de nombreux points de dosage et avec une grande surface de transfert de masse. Cela conduit
1020 à un meilleur taux de transformation des micropolluants qu'avec les procédés d'ozonation classiques,
1021 et potentiellement à une moindre formation de bromates grâce à une moindre concentration en ozone résiduel.
1022 De plus, les contacteurs à membrane offrent d'autres avantages, comme sa modularité, son faible encombrement
1023 impression, et le réglage indépendant du débit pour les phases gaz et liquide. Le gaz peut également être
1025 De nombreux paramètres influencent le transfert de masse lors de l'ozonation à l'aide de contacteurs membranaires.
1026 Lorsqu'il est soigneusement choisi, l'efficacité du processus peut alors être grandement améliorée. Pour
1027 Par exemple, le choix du matériau fibreux utilisé est un paramètre crucial. Il doit fournir un bon
1028 transfert d'ozone à travers la membrane, mais résiste à l'ozone même pour une utilisation prolongée. PTFE et
1029 Les membranes PVDF semblent être de bons choix pour une application d'ozonation. Les pressions à
57
1030 s'appliquent aux différentes phases dépendent également du matériau choisi. La pression transmembranaire
1031 semble être la difficulté majeure de la technologie des contacteurs membranaires. Il doit être réglé avec soin,
1033 La modélisation des procédés membranaires pour l'ozonation est utile pour optimiser la conception des réacteurs et
1034 conditions opératoires et d'étudier l'influence des propriétés de la membrane. Cette optimisation
1035 permet d'obtenir la meilleure élimination des polluants, pour une production minimale de sous-produits et
1038 matériel. Les membranes hydrophobes doivent être fabriquées avec enrobage ou greffage
1039 techniques, ce qui pourrait conduire à des voies de modification compliquées et à une utilisation excessive de
1040 produits chimiques. De plus, des études sur la stabilité à long terme des membranes utilisées seront
1041 indispensable pour appliquer le procédé à l'échelle industrielle. Enfin, un point essentiel concerne la
1042 fabrication de module abordable avec une hydrodynamique optimisée et un transfert de masse élevé
1043 coefficient.
1044 Bibliographie
1045
1046 Ahmed, T., Semmens, MJ, 1992a. L'utilisation de fibres creuses microporeuses scellées indépendamment
1047 membranes pour l'oxygénation de l'eau : développement de modèles. J.Memb. Sci. 69, 11–20.
1048 Ahmed, T., Semmens, MJ, 1992b. Utilisation de fibres creuses à extrémité scellée pour membrane sans bulles
1050 Ahmed, T., Semmens, MJ, Voss, MA, 2004. Caractéristiques de transfert d'oxygène des
1052 AIDA, 1998. Directive n° 98/83/CE du 03/11/98 relative à la qualité des eaux destinées à la
58
1053 consommation humaine.
1054 Al-Saffar, HB, Oklany, JS, Ozturk, B., Hughes, R., 1995. Élimination du dioxyde de carbone de
1055 flux gazeux à l'aide d'un module à fibres creuses gaz/liquide. Processus de sécurité. Environ. Prot. 73, 144–
1056 150.
1057 Alves dos Santos, FR, Borges, CP, da Fonseca, FV, 2015. Matériaux polymères pour
1058 Dispositifs à contacteurs membranaires appliqués au traitement de l'eau par ozonation. Mater. Rés.
1060 Amin, SK, Abdallah, HAM, Roushdy, MH, El-Sherbiny, SA, 2016. Un aperçu de
1061 production et développement de membranes céramiques. Int. J. Appl. Ing. Rés. 11, 7708–
1062 7721.
1063 Antoniou, MG, Hey, G., Rodríguez Vega, S., Spiliotopoulou, A., Fick, J., Tysklind, M., la
1064 Cour Jansen, J., Andersen, HR, 2013. Doses d'ozone requises pour éliminer
1065 pharmaceutiques des effluents d'eaux usées. Sci. Environ. 456–457, 42–49.
1066 https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2013.03.072
1067 Atchariyawut, S., Jiraratananon, R., Wang, R., 2007. Séparation du CO2 du CH4 en utilisant
1068 processus de mise en contact gaz-liquide de la membrane. J.Memb. Sci. 304, 163–172.
1069 https://doi.org/10.1016/j.memsci.2007.07.030
1070 Atchariyawut, S., Phattaranawik, J., Leiknes, T., Jiraratananon, R., 2009. Application de
1071 système de contact de membrane d'ozonation pour le traitement des eaux usées de teinture. Sept. Purif.
1073 Bakeri, G., Matsuura, T., Ismail, AF, Rana, D., 2012. Une nouvelle surface modifiée
1074 Membrane à fibres creuses en polyétherimide pour les processus de contact gaz-liquide. Sept. Purif.
59
1076 Bamperng, S., Suwannachart, T., Atchariyawut, S., Jiraratananon, R., 2010. Ozonation du colorant
1077 eaux usées par contacteur membranaire utilisant des membranes PVDF et PTFE. Sept. Purif.
1079 Bauer, WG, Fredrickson, AG, Tsuchiya, HM, 1963. Caractéristiques de transfert de masse d'un
1080 contacteur venturi liquide-gaz. Ing. ind. Chim. Processus Dés. Dév. 2, 178–187.
1081 https://doi.org/10.1021/i260007a002
1082 Behera, SK, Kim, HW, Oh, J.-E., Park, H.-S., 2011. Présence et élimination des antibiotiques,
1083 hormones et plusieurs autres produits pharmaceutiques dans les usines de traitement des eaux usées des plus grands
1085 https://doi.org/10.1016/J.SCITOTENV.2011.07.015
1086 Berry, MJ, Taylor, CM, King, W., Chew, YMJ, Wenk, J., 2017. Modélisation de l'ozone
1087 Transfert de masse à travers des membranes non poreuses pour le traitement de l'eau. Eau 9, 452.
1088 https://doi.org/10.3390/w9070452
1089 Boon, AG, 1980. Measurement of aerator performance, dans : Documents présentés à la
1090 Symposium sur l'aération rentable des eaux usées, tenu à la Conférence de Sudbury
1091 Hall, Londres, avril 1980/Organisé et parrainé par BHRA Fluid Engineering.
1093 Boucif, N., 2012. Modélisation et simulation de contacteurs membranaires pour les procédés
1095 Bourgin, M., Borowska, E., Helbing, J., Hollender, J., Kaiser, H.-P., Kienle, C., McArdell,
1096 CS, Simon, E., von Gunten, U., 2017. Effet de la qualité opérationnelle et de l'eau
1098 Cinétique d'abattement des micropolluants, formation de produits de transformation et de bromate dans un
60
1099 les eaux de surface. Eau Rés. 122, 234–245. https://doi.org/10.1016/j.watres.2017.05.018
1100 Briens, CL, Huynh, LX, Large, JF, Catros, A., Bernard, JR, Bergougnou, MA, 1992.
1101 Hydrodynamique et transfert de masse gaz-liquide dans une colonne venturi-bulle descendante
1103 2509(92)85069-N
1104 Buffle, MO, Schumacher, J., Meylan, S., Jekel, M., Von Gunten, U., 2006. Ozonation et
1105 oxydation avancée des eaux usées : effet de la dose d'O3, du pH, des DOM et des piégeurs d'HO sur
1107 https://doi.org/10.1080/01919510600718825
1108 Cachon, R., Girardon, P., Voilley, A., 2019. Gaz dans les procédés agro-alimentaires.
1109 Chabanon, E., Favre, E., 2017. 3.9 Contacteurs membranaires pour gaz-liquide intensifié
1111 409547-2.12250-4
1112 Choi, YJ, Kim, M., 2011. Préparation et caractérisation du fluorure de polyvinylidène par
1114 https://doi.org/10.1021/ie010553y
1115 Ciora, RJ, Liu, PKT, 2003. Membranes céramiques pour applications liées à l'environnement.
1117 Côté, P., Bersillon, J.-L., Huyard, A., 1989. Aération sans bulles par membranes : masse
1119 https://doi.org/https://doi.org/10.1016/S0376-7388(00)80862-5
1120 Cruz-Alcalde, A., Esplugas, S., Sans, C., 2019. Abatement of ozone-recalcitrant
61
1121 micropolluants lors de l'ozonation des eaux usées municipales : Modélisation cinétique et
1122 stratégies de contrôle basées sur les substituts. Chim. Ing. J. 360, 1092-1100.
1123 https://doi.org/10.1016/j.cej.2018.10.206
1124 Cussler, EL, 2009. Diffusion : transfert de masse dans les systèmes fluides. La presse de l'Universite de Cambridge.
1125 deMontigny, D., Tontiwachwuthikul, P., Chakma, A., 2006. Utilisant du polypropylène et
1128 Dhingra, SS, Marand, E., 1998. Étude du transport de gaz mixte à travers des membranes polymères. J
1130 Dindore, VY, Brilman, DWF, Versteeg, GF, 2005. Modélisation de la membrane à flux croisés
1131 contacteurs : Procédés physiques de transfert de masse. J.Memb. Sci. 251, 209-222.
1132 https://doi.org/10.1016/j.memsci.2004.11.017
1133 Drioli, E., Criscuoli, A., Curcio, E., 2006. Contacteurs membranaires : fondamentaux, applications
1135 Elovitz, MS, Von Gunten, U., 1999. Rapports radical hydroxyle/ozone pendant l'ozonation
1136 Processus. I. Le concept Rct. Ozone Sci. Ing. J. Int. Association Ozone 21, 239–260.
1137 https://doi.org/10.1080/01919519908547239
1138 Elovitz, MS, Von Gunten, U., Kaiser, H.-P., 2000. Rapports radical hydroxyle/ozone pendant
1140 Propriétés. Ozone Sci. Ing. J. Int. Association Ozone 22, 123–150.
1141 https://doi.org/10.1080/01919510008547216
1142 Faiz, R., Fallanza, M., Ortiz, I., Li, K., 2013. Séparation des mélanges de gaz oléfine/paraffine à l'aide
62
1143 contacteurs à membrane à fibres creuses en céramique. Ing. ind. Chim. Rés. 52, 7918–7929.
1144 https://doi.org/10.1021/ie400870n
1145 Fang, Y., Novak, PJ, Hozalski, RM, Cussler, EL, Semmens, MJ, 2004. Condensation
1146 études sur les membranes perméables aux gaz. J.Memb. Sci. 231, 47–55.
1147 https://doi.org/https://doi.org/10.1016/j.memsci.2003.10.039
1148 Gabelman, A., Hwang, ST, 1999. Contacteurs à membrane à fibres creuses. J.Memb. Sci. 159,
1150 Gao, Y., Ji, Y., Li, G., An, T., 2016. Enquête théorique sur la cinétique et les mécanismes
1151 de la transformation des parabènes induite par les radicaux hydroxyles et ses conséquences pour
1152 toxicité : Influence de la longueur de la chaîne alkyle. Eau Rés. 91, 77–85.
1153 https://doi.org/10.1016/j.watres.2015.12.056
1154 Gogoi, A., Mazumder, P., Tyagi, VK, Tushara Chaminda, GG, An, AK, Kumar, M., 2018.
1155 Occurrence et devenir des contaminants émergents dans l'environnement aquatique : une revue.
1157 Goh, PS, Naim, R., Rahbari-Sisakht, M., Ismail, AF, 2019. Modification de la membrane
1158 hydrophobicité dans les contacteurs membranaires pour l'assainissement de l'environnement. Sept. Purif.
1160 Gomes, J., Costa, R., Quinta-Ferreira, RM, Martins, RC, 2017. Application de l'ozonation
1161 pour l'élimination des produits pharmaceutiques et de soins personnels de l'eau. Sci. Environ.
1163 Gordon, G., 1995. La chimie et les réactions de l'ozone dans notre environnement. Programme. Nucl.
63
1165 Guerra, K., Pellegrino, J., 2013. Développement d'un modèle technico-économique à comparer
1167 https://doi.org/10.1080/01496395.2012.690808
1168 Guo, Y., Wang, H., Wang, B., Deng, S., Huang, J., Yu, G., Wang, Y., 2018. Prédiction de
1169 abattement des micropolluants lors d'une ozonation catalytique homogène par une cinétique chimique
1171 Hansen, KMS, Spiliotopoulou, A., Chhetri, RK, Escolà Casas, M., Bester, K., Andersen,
1172 HR, 2016. Ozonation pour le traitement à la source des produits pharmaceutiques dans les eaux usées hospitalières –
1173 Durée de vie de l'ozone et dose d'ozone requise. Chim. Ing. J. 290, 507-514.
1174 https://doi.org/10.1016/j.cej.2016.01.027
1175 Heeb, MB, Criquet, J., Zimmermann-Steffens, SG, Von Gunten, U., 2014. Oxydatif
1176 traitement des eaux bromurées : Formation de brome et ses réactions avec
1177 composés inorganiques et organiques - Une revue critique. Eau Rés. 48, 15–42.
1178 https://doi.org/10.1016/j.watres.2013.08.030
1179 Hollender, J., Zimmermann, SG, Koepke, S., Krauss, M., McArdell, CS, Ort, C., Singer,
1180 H., von Gunten, U., Siegrist, H., 2009. Élimination des micropolluants organiques dans un
1181 station d'épuration municipale mise à niveau avec une post-ozonation à grande échelle suivie
1182 par filtration sur sable. Environ. Sci. Technol. 43, 7862–7869.
1183 https://doi.org/10.1021/es9014629
1184 Huber, MM, Canonica, S., Park, G.-Y., von Gunten, U., 2003. Oxydation des produits pharmaceutiques
1185 pendant les processus d'ozonation et d'oxydation avancée. Environ. Sci. Technol. 37, 1016–
1187 Janknecht, P., Wilderer, PA, Picard, C., Larbot, A., 2001. Contact ozone-eau par
64
1188 membranes céramiques. Sept. Purif. Technol. 25, 341–346.
1189 https://doi.org/https://doi.org/10.1016/S1383-5866(01)00061-2
1190 Jansen, RHS, de Rijk, JW, Zwijnenburg, A., Mulder, MHV, Wessling, M., 2005.
1191 contacteurs à membrane fibreuse - Un moyen d'étudier la cinétique de réaction de la substance humique
1193 Kanakaraju, D., Glass, BD, Oelgemoller, M., 2018. Processus d'oxydation avancé médié
1194 élimination des produits pharmaceutiques de l'eau : un examen. J. Environ. Gérer. 219, 189–207.
1195 https://doi.org/10.1016/j.jenvman.2018.04.103
1196 Khaisri, S., deMontigny, D., Tontiwachwuthikul, P., Jiraratananon, R., 2009. Comparaison
1197 résistance de la membrane et performance d'absorption de trois membranes différentes dans un gaz
1199 https://doi.org/10.1016/j.seppur.2008.10.035
1200 Kim, J., Davies, SHR, Baumann, MJ, Tarabara, VV, Masten, SJ, 2008. Effet de l'ozone
1201 dosage et conditions hydrodynamiques sur le flux de perméat dans un hybride ozonation-céramique
1202 système d'ultrafiltration traitant les eaux naturelles. J.Memb. Sci. 311, 165–172.
1203 https://doi.org/10.1016/j.memsci.2007.12.010
1204 Kukuzaki, M., Fujimoto, K., Kai, S., Ohe, K., Oshima, T., Baba, Y., 2010. Masse d'ozone
1205 transfert dans un processus de mise en contact ozone-eau avec du verre poreux Shirasu (SPG)
1208 Kwon, Y.-N., Hong, S., Choi, H., Tak, T., 2012. Modification de surface d'un revers en polyamide
1209 membrane d'osmose pour l'amélioration de la résistance au chlore. J.Memb. Sci. 415–416, 192–
65
1211 Kwon, Y.-N., Joksimovic, R., Kim, I.-C., Leckie, JO, 2011. Effet du bromure sur la
1213 https://doi.org/10.1016/J.DESAL.2011.06.046
1214 Laera, G., Cassano, D., Lopez, A., Pinto, A., Pollice, A., Ricco, G., Mascolo, G., 2012.
1215 Élimination des matières organiques et des produits de dégradation des eaux usées industrielles par un
1216 bioréacteur à membrane intégré avec traitement à l'ozone ou aux UV/H 2O 2 . Environ. Sci.
1218 Lee, Y., Gerrity, D., Lee, M., Bogeat, AE, Salhi, E., Gamage, S., Trenholm, RA, Wert,
1219 EC, Snyder, SA, von Gunten, U., 2013. Prévision de l'élimination des micropolluants
1220 lors de l'ozonation des effluents d'eaux usées municipales : utilisation de cinétique et d'eau spécifique
1222 Lee, Y., Kovalova, L., McArdell, CS, von Gunten, U., 2014. Prévision des micropolluants
1223 élimination lors de l'ozonation d'un effluent d'eaux usées hospitalières. Eau Rés. 64, 134–148.
1224 https://doi.org/10.1016/J.WATRES.2014.06.027
1225 Lee, Y., von Gunten, U., 2016. Progrès dans la prédiction de la réduction des contaminants organiques pendant
1226 ozonation des effluents d'eaux usées municipales : cinétique de réaction, produits de transformation,
1227 et les modifications des effets biologiques. Environ. Sci. Eau Rés. Technol. 2, 421–442.
1228 https://doi.org/10.1039/C6EW00025H
1229 Leiknes, T., Phattaranawik, J., Boller, M., Von Gunten, U., Pronk, W., 2005. Transfert d'ozone
1230 et concepts de conception pour la décoloration NOM dans un contacteur à membrane tubulaire. Chim.
1232 Li, J., Zhu, L.-P., Xu, Y.-Y., Zhu, B.-K., 2010. Caractéristiques de transfert d'oxygène des
1233 membranes en fibres creuses en polypropylène traité pour une aération sans bulles. J.Memb. Sci.
66
1234 362, 47–57. https://doi.org/https://doi.org/10.1016/j.memsci.2010.06.013
1235 Lishman, L., Smyth, SA, Sarafin, K., Kleywegt, S., Toito, J., Peart, T., Lee, B., Servos, M.,
1236 Beland, M., Seto, P., 2006. Occurrence et réductions des produits pharmaceutiques et personnels
1237 produits d'entretien et œstrogènes par les stations d'épuration municipales de l'Ontario,
1239 Luo, Y., Guo, W., Ngo, HH, Nghiem, LD, Hai, FI, Zhang, J., Liang, S., Wang, XC,
1240 2014. Un état des lieux de la présence de micropolluants dans le milieu aquatique et
1241 leur devenir et leur élimination lors du traitement des eaux usées. Sci. Environ. 473–474, 619–
1243 Margot, J., Kienle, C., Magnet, A., Weil, M., Rossi, L., de Alencastro, LF, Abegglen, C.,
1244 Thonney, D., Chèvre, N., Schärer, M., Barry, DA, 2013. Traitement des micropolluants
1245 dans les eaux usées municipales : Ozone ou charbon actif en poudre ? Sci. Environ. 461–
1247 Mark, JE, 1999. Manuel de données sur les polymères. PRESSE UNIVERSITAIRE D'OXFORD.
1248 Mavroudi, M., Kaldis, SP, Sakellaropoulos, GP, 2006. Une étude de la résistance au transfert de masse
1249 dans les procédés de mise en contact gaz-liquide à membrane. J.Memb. Sci. 272, 103-115.
1250 https://doi.org/10.1016/J.MEMSCI.2005.07.025
1251 Mecha, AC, Onyango, MS, Ochieng, A., Momba, MNB, 2016. Impact de l'ozonation dans
1252 élimination des micropolluants organiques dans les eaux usées municipales primaires et secondaires :
1253 Effet des paramètres de processus. Sci de l'eau. Technol. 74, 756–765.
1254 https://doi.org/10.2166/wst.2016.276
1255 Merle, T., Pronk, W., Von Gunten, U., Eawag, †, 2017. MEMBRO 3 X, une nouvelle combinaison
67
1257 Réduction des micropolluants et minimisation du bromate. Environ. Sci. Technol. Lett 4, 13.
1258 https://doi.org/10.1021/acs.estlett.7b00061
1259 Mori, Y., Oota, T., Hashino, M., Takamura, M., Fujii, Y., 1998. Microfiltration à l'ozone
1261 Mulder, M., 1996. Principes de base de la technologie membranaire, 2e éd. éd. Académique Kluwer,
1263 Nakada, N., H. Shinohara, A. Murata, K. Kiri, S. Managaki, N. Sato, H. Takada, 2007.
1265 produits chimiques perturbateurs (EDC) lors de la filtration sur sable et de l'ozonation dans une station d'épuration municipale
1267 https://doi.org/10.1016/J.WATRES.2007.06.038
1270 https://doi.org/10.1016/j.apcatb.2010.06.033
1271 Nguyen, PT, 2018. Contacteurs à membranes denses pour les procédés d'absorption gaz-
1273 Nguyen Pour citer cette version : HAL Id : tel-01748894 soutenance et mis à disposition de l
1275 Nguyen, PT, Lasseuguette, E., Medina-Gonzalez, Y., Remigy, JC, Roizard, D., Favre, E.,
1276 2011. Un contacteur à membrane dense pour l'absorption intensifiée de CO2 gaz/liquide en post-
1278 https://doi.org/10.1016/J.MEMSCI.2011.05.003
1279 Nobukawa, T., Sanukida, S., 2000. La génotoxicité des sous-produits par chloration et
68
1280 ozonisation de l'eau du fleuve en présence d'ions bromure. Sci de l'eau. Technol. 42,
1282 Office fédéral de l'environnement, DE, 2014. Rapport explicatif concernant la modification
1284 Ozkan, F., Ozturk, M., Baylar, A., 2006. Enquêtes expérimentales sur l'air et les liquides
1286 https://doi.org/10.1111/j.1747-6593.2005.00003.x
1287 Pabby, AK, Sastre, AM, 2013. Revue de l'état de l'art sur la technologie des contacteurs à fibre creuse
1288 et les procédés d'extraction à base de membranes. J.Memb. Sci. 430, 263–303.
1289 https://doi.org/10.1016/j.memsci.2012.11.060
1290 Paxéus, N., 2004. Retrait de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS),
1292 stations d'épuration de cinq pays de l'UE et leur rejet dans le milieu aquatique
1294 Petala, M., Samaras, P., Zouboulis, A., Kungolos, A., Sakellaropoulos, GPP, 2008.
1297 Petala, M., Tsiridis, V., Samaras, P., Zouboulis, A., Sakellaropoulos, GPP, 2006.
1298 Valorisation des eaux usées par traitement avancé des effluents secondaires. Dessalement 195,
1300 Phattaranawik, J., Leiknes, T., Pronk, W., 2005. Études de transfert de masse dans une membrane en feuille plate
1302 https://doi.org/10.1016/j.memsci.2004.08.020
69
1303 Picard, C., Larbot, A., Sarrazin, J., Janknecht, P., Wilderer, P., 2001. Membranes céramiques pour
1304 l'ozonation dans le traitement des eaux usées. Ann. Chim. - SCI. des Matériaux 26, 13–22.
1305 https://doi.org/10.1016/S0151-9107(01)80042-8
1306 Pines, D., Min, K.-N., J. Ergas, S., Reckhow, D., 2005. Enquête sur une membrane d'ozone
1308 Prieto-Rodríguez, L., Oller, I., Klamerth, N., Agüera, A., Rodríguez, EM, Malato, S., 2013.
1309 Application des AOP solaires et de l'ozonation pour l'élimination des micropolluants dans les municipalités
1310 les effluents des stations d'épuration. Eau Rés. 47, 1521-1528.
1311 https://doi.org/10.1016/j.watres.2012.11.002
1312 Reed, BW, Semmens, MJ, Cussler, EL, 1995. Chapitre 10 Contacteurs à membrane. Membre
1314 Reungoat, J., Escher, BII, Macova, M., Argaud, FXX, Gernjak, W., Keller, J., 2012.
1317 Reungoat, J., Macova, M., Escher, BII, Carswell, S., Mueller, JFF, Keller, J., 2010.
1319 usine de récupération utilisant l'ozonation et la filtration sur charbon actif. Eau Rés. 44, 625–
1321 Richardson, SD, 2003. Sous-produits de désinfection et autres contaminants émergents dans
1322 boire de l'eau. Analyse des tendances TrAC. Chim. 22, 666–684. https://doi.org/10.1016/S0165-
1323 9936(03)01003-3
1324 Rosal, R., Rodríguez, A., Perdigón-Melón, JA, Petre, A., García-Calvo, E., Gómez, MJ,
1325 Agüera, A., Fernández-Alba, AR, 2010. Présence de polluants émergents dans les
70
1326 des eaux usées et leur élimination par traitement biologique suivi d'une ozonation. Eau
1328 Roustan, M., 2003. Transferts gaz-liquide dans les procédés de traitement des eaux et des
1329 effluents gazeux. Éd. Tec & doc, Paris; Londres; New York.
1330 Roustan, M., Debellefontaine, H., Do-Quang, Z., Duguet, J.-P., 1998. Développement d'un
1331 Méthode de détermination de la demande en ozone d'une eau. Ozone Sci. Ing. 20 513–
1333 Samadi, MT, Azarian, G., Seifipour, F., Huang, CP, Yang, X., Poormohammadi, A., 2015.
1334 La formation des sous-produits d'ozonation des aldéhydes et des cétones et leur variation
1335 par l'usine générale de traitement de l'eau à hamadan, en Iran. Glob. Nest J. 17, 682–691.
1336 Santos, JL, Aparicio, I., Alonso, E., 2007. Apparition et évaluation des risques de
1337 composés pharmaceutiquement actifs dans les stations d'épuration. Une étude de cas : Séville
1339 https://doi.org/https://doi.org/10.1016/j.envint.2006.09.014
1340 Schlüter-Vorberg, L., Prasse, C., Ternes, TA, Mückter, H., Coors, A., 2015. Toxification par
1341 transformation dans le traitement conventionnel et avancé des eaux usées : le médicament antiviral
1343 https://doi.org/10.1021/acs.estlett.5b00291
1344 Schwarzenbach, RP, Escher, BI, Fenner, K., Hofstetter, TB, Johnson, CA, von Gunten,
1345 U., Wehrli, B., 2006. Le défi des micropolluants dans les systèmes aquatiques. Sciences (80-
1347 Shanbhag, PV, Guha, AK, Sirkar, KK, 1995. Ozonation membranaire monophasée de
1348 composés organiques dangereux dans les flux aqueux. J. Hazard. Mater. 41, 95–104.
71
1349 https://doi.org/10.1016/0304-3894(94)00097-Z
1350 Shanbhag, P. V, Guha, AK, Sirkar, KK, 1998. Ozonation à base de membrane de
1352 Shen, Z., Semmens, MJ, Collins, AG, 1990. Une nouvelle approche de l'ozone ‐ masse d'eau
1353 transfert à l'aide de réacteurs à fibres creuses. Environ. Technol. 11, 597–608.
1354 https://doi.org/10.1080/09593339009384902
1355 Smolders, K., Franken, ACMCM, 1989. Terminologie pour la distillation membranaire.
1357 Snyder, SA, Wert, EC, Rexing, DJ, Zegers, RE, Drury, DD, 2006. Ozone oxydation of
1358 les perturbateurs endocriniens et les produits pharmaceutiques dans les eaux de surface et les eaux usées. Ozone Sci.
1360 Sotelo, JL, Beltrán, FJ, Benitez, FJ, Beltrán-Heredia, J., 1989. Constante de la loi de Henry pour
1362 https://doi.org/https://doi.org/10.1016/0043-1354(89)90186-3
1363 Stalter, D., Magdebourg, A., Oehlmann, J., 2010a. Évaluation comparative de la toxicité de l'ozone
1364 et des effluents d'eaux usées traités au charbon actif à l'aide d'une batterie de tests in vivo. Eau Rés.
1366 Stalter, D., Magdebourg, A., Weil, M., Knacker, T., Oehlmann, J., 2010b. Toxique ou
1367 désintoxication? Évaluation de la toxicité in vivo de l'ozonation en tant que traitement avancé des eaux usées
1369 https://doi.org/10.1016/J.WATRES.2009.07.025
1370 Stylianou, SK, Katsoyiannis, IA, Mitrakas, M., Zouboulis, AI, 2018. Application d'un
72
1371 procédé de mise en contact avec une membrane céramique pour le traitement à l'ozone et au peroxone de
1372 eaux de surface contaminées par des micropolluants. J. Hazard. Mater. 358, 129-135.
1373 https://doi.org/10.1016/j.jhazmat.2018.06.060
1374 Stylianou, SK, Kostoglou, M., Zouboulis, AI, 2016. Études sur le transfert de masse d'ozone dans un
1377 Suez, 2007. Guide de l'eau SUEZ degremont® - Choix des réacteurs d'ozonation [WWW
1379 technologies/oxydation-désinfection/oxydation-et-désinfection-par-ozone/sélection-
1381 Tootchi, L., Seth, R., Tabe, S., Yang, P., 2013. Produits de transformation de
1382 composés actifs lors de l'ozonation de l'eau potable. Sci de l'eau. Technol. Approvisionnement en eau
1384 Tu, J., Yeoh, GH, Liu, C., 2018. Dynamique des fluides computationnelle : une approche pratique,
1386 Van Geluwe, S., Braeken, L., Van der Bruggen, B., 2011. Oxydation de l'ozone pour l'atténuation
1387 de l'encrassement des membranes par la matière organique naturelle : bilan. Eau Rés. 45, 3551–3570.
1388 https://doi.org/10.1016/j.watres.2011.04.016
1389 von Gunten, U., 2003a. Ozonation de l'eau potable : Partie I. Cinétique d'oxydation et produit
1391 von Gunten, U., 2003b. Ozonation de l'eau potable : Partie II. Désinfection et sous-produit
1392 formation en présence de bromure, d'iodure ou de chlore. Eau Rés. 37, 1469–1487.
1393 https://doi.org/10.1016/S0043-1354(02)00458-X
73
1394 Von Gunten, U., 2018. Processus d'oxydation dans le traitement de l'eau : sommes-nous sur la bonne voie ? Environ.
1396 Wang, H., Zhan, J., Yao, W., Wang, B., Deng, S., Huang, J., Yu, G., Wang, Y., 2018.
1398 ozonation, peroxone (O3/H2O2) et procédé électro-peroxone. Eau Rés. 130, 127–
1400 Wenten, IG, Julian, H., Panjaitan, NT, 2012. Ozonation à travers une membrane céramique
1401 contacteur pour l'oxydation de l'iodure lors de la récupération de l'iode de l'eau salée. Dessalement 306,
1403 Wert, EC, Rosario-Ortiz, FL, Drury, DD, Snyder, SA, 2007. Formation d'oxydation
1404 sous-produits de l'ozonation des eaux usées. Eau Rés. 41, 1481–1490.
1405 https://doi.org/10.1016/J.WATRES.2007.01.020
1406 Westerhoff, P., Song, R., Amy, G., Minear, R., 1997. Applications de la décomposition de l'ozone
1408 Xu, Y., Goh, K., Wang, R., Bae, T.-H., 2019. Un examen des membranes à base de polymères pour
1409 processus de mise en contact de membranes liquides : défis actuels et orientation future. Sep.
1411 Yao, W., Rehman, SWU, Wang, H., Yang, H., Yu, G., Wang, Y., 2018. Échelle pilote
1414 https://doi.org/10.1016/J.WATRES.2018.03.044
1415 Yu, X., An, L., Yang, J., Tu, ST, Yan, J., 2015. Captage du CO2 à l'aide d'un superhydrophobe
74
1417 https://doi.org/10.1016/j.memsci.2015.08.062
1418 Yue, C., Seth, R., Tabe, S., Zhao, X., Hao, C., Yang, P., Schweitzer, L., Jamal, T., 2009.
1422 https://doi.org/10.2166/ws.2009.573
1423 Zhang, W., Wahlgren, M., Sivik, B., 1989. Caractérisation de la membrane par l'angle de contact
1425 Bulle et goutte sessile comme méthodes pour obtenir des angles de contact avec l'eau. Dessalement 72,
1427 Zhang, ZE, Yan, YF, Zhang, L., Ju, SX, 2014. Contacteur à membrane à fibres creuses
1428 Absorption du CO2 des fumées : bilan et perspective. Glob. Nest J. 16, 354–373.
1429 https://doi.org/10.1109/HICSS.2009.259
1430 Zimmermann, SG, Wittenwiler, M., Hollender, J., Krauss, M., Ort, C., Siegrist, H., von
1431 Gunten, U., 2011. Évaluation cinétique et modélisation d'une étape d'ozonation pour
1432 traitement des eaux usées municipales : oxydation des micropolluants, formation de sous-produits et
1434 Zoumpouli, G., Baker, R., Taylor, C., Chippendale, M., Smithers, C., Xian, S., Mattia, D.,
1435 Chew, J., Wenk, J., 2018. Un contacteur à tube unique pour tester l'ozonation de la membrane.
1436 https://doi.org/10.3390/w10101416
1437
75