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PFC 1

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Introduction générale

L'électronique de puissance est une discipline scientifique et technique – statut acquis depuis
les années 1980, discipline vaste de connaissances et de technologies .La réussite d'un
convertisseur de puissance, en tant que produit industriel, repose sur la maîtrise de nombreux
phénomènes physiques, dans plusieurs domaines. Pour autant, il serait délicat d'avancer une
définition précise des concepts, technologies et techniques que recouvre l'acronyme
«électronique de puissance ». Cette discipline soutient la réalisation de fonctions essentielles
au sein de systèmes, dont le grand public ne voit en fin de compte que la finalité. Que ce soit
dans un train ou un téléphone portable, la place de l'électronique de puissance dans ces «
produits » est rarement soulignée. L'électronique de puissance alimente en énergie les
fonctions d'un système « électronique », quel qu'il soit. L'image de la discipline « électronique
de puissance » est sans doute à l'égale de l'importance de cette discipline dans un système :
tout en discrétion. À l'heure où les matières fossiles se raréfient et que la conscience
écologique promeut des énergies propres et renouvelables, l'électronique de puissance est de
nouveau propulsée au premier plan. En effet, en aval des systèmes qui transforment les
énergies alternatives à l'énergie fossile (soleil, vent, eau, thermie, vibration, biomasse),
l'électronique de puissance est présente dès la transformation en énergie électrique et dès
l'adaptation de cette électricité aux besoins. L'industrie de l'électronique de puissance est
contrainte de produire plus de convertisseurs, avec des performances accrues et pour un coût
de plus en plus réduit. Ces performances vont dans le sens d'un meilleur rendement et d'une
puissance massique augmentée. Des applications exigent des fonctionnements des
environnements considérés comme sévères en température ambiante, vibration et agression
chimique. Mais toujours en discrétion...

L'électronique de puissance s'apparente à l'électrotechnique et renvoie à de grosses installations.


Ces installations électriques n'évoquent pas de prime abord de hautes technologies et pourtant la
transition énergétique fait émerger un renouveau technique et scientifique fort des solutions dites
de réseaux intelligents (smart gris). Le déploiement dans un futur proche d'un réseau maillé en
régime continu mais à haute tension (HVDC) implique la mise au point de composants et de
convertisseurs adaptés. Sans électronique de puissance en termes de techniques et de concepts, les
produits nomades (ordinateurs, lecteurs...) ne connaîtraient pas le développement que l'on sait. À
toute petite échelle, l'électronique de puissance s'appelle la « gestion de l'énergie » ou « power
management ». C'est finalement le but premier de tout convertisseur. C'est l'électronique basse
tension qui s'est emparée des concepts de découpage de l'énergie électrique, ou bien l'électronique
de puissance, en tant que discipline, qui s'intéresse à des produits de toute petite puissance (moins
du watt) comme à ceux mettant en jeu des puissances colossales (plusieurs mégawatts). Mise à part
la technologie, l'alimentation d'un processeur (~ 100 W) ou le convertisseur connecté à une
génératrice d'éolienne (400 kW) partage un très grand nombre d'aspects, et les ingénieurs qui les ont
respectivement conçus se sont battus avec les mêmes phénomènes physiques et ont tenté de
trouver la meilleure réponse aux mêmes compromis (masse, rendement, stabilité, qualité de service,
refroidissement, fiabilité, susceptibilité électromagnétique...).
Problématique de ce thème
Passer aux énergies renouvelables est un bon moyen de faire des économies et de respecter
l’environnement. En adoptant un système éolien ou encore photovoltaïque, vous pouvez
même produire votre propre électricité. Cependant, pour transformer l’énergie éolienne ou
solaire, vous avez besoin d’un convertisseur électrique adapté.

Qu’est-ce qu’un convertisseur électrique ?

Un convertisseur (ou onduleur) permet de transformer le courant continu, stocké dans une
batterie ou produit par un générateur de courant (panneaux solaires photovoltaïques, éolienne,
etc.) en courant alternatif qui peut ensuite être utilisé ou réinjecté sur le réseau de distribution
électrique .Si votre installation utilise des appareils fonctionnant en courant alternatif, il est
alors nécessaire de convertir le courant continu produit par le générateur (les panneaux
solaires, par exemple), en courant alternatif compatible et utilisable par ces appareils. Si vous
utilisez un grand nombre d’appareils, optez pour un convertisseur performant.

Chapitre 1 :
 les interrupteurs dans l’électronique de puissance
Introduction à la conversion statique

Dans ce chapitre on se propose de rappeler un certain nombre de concepts spécifiques au


domaine des convertisseurs statiques tels que celui d'interrupteur ou bien encore celui de
source. D'autres définitions concernent les caractéristiques statique ou dynamique d'un
interrupteur. Les commutations commandée ou spontanée de ce dernier sont également
données. Les interrupteurs et les sources, qui sont les éléments constitutifs fondamentaux des
convertisseurs statiques, sont connectés entre eux suivant des règles très simples qui sont les
principes fondamentaux des convertisseurs statiques et desquelles découlent leurs structures

LES INTERRUPTEURS

nombre de segments, régime statique et dynamique, Un interrupteur idéal est considéré


comme un dipôle orienté en convention récepteur, comme représenté sur la figure suivante. Sa
caractéristique statique est donc composée des différents segments situés sur les axes du
repère (vk,ik). Ainsi, on peut envisager des interrupteurs à 2, 3 ou 4François COSTA Module
MR2 : Electronique de puissance avancée segments qui seront adaptés à la nature et aux
réversibilités des sources et des charges. Noter que pour un interrupteur idéal, la
caractéristique statique est non dissipative.

Définition
Les interrupteurs électroniques sont ou des transistors ou des thyristors fonctionnant en
commutation; ils sont rendus bidirectionnels par la mise en antiparallèle de diodes. Afin de
permettre la commutation, un circuit d'aide à la commutation est nécessaire.

Quelques exemples d’interrupteurs

Les interrupteurs électroniques les plus couramment utilisés actuellement dans les
convertisseurs Statiques sont les diodes, les thyristors, les thyristors GTO, les transistors
bipolaires, MOSFET, etIGBT.

1. La diode

C’est un interrupteur à 2 segments de signe opposés. Idéalement, elle ne peut donc commuter
que sans pertes. Ceci n’est technologiquement pas réalisé à cause de son mécanisme de
conduction par diffusion : il en résulte une charge stockée qui doit s’évacuer et peut être à
l’origine de pertes par commutation.

Fonctionnement parfait

Le fonctionnement de la diode s'opère suivant deux modes diode passante (ou ON), tension
VAK = 0 pour iAK > 0 ; > diode bloquée (ou OFF), tension iAK = 0 pour VAK < 0 . On dit
aussi que la diode a une caractéristique à deux segments.

Figure I-2 : Caractéristique de la diode parfaite.

En résumé, une diode se comporte comme un interrupteur parfait dont les commutations sont
exclusivement spontanées :
1- Il est fermé (ON) tant que le courant qui le traverse est positif (conventions de la Fig.I-1).

2- Il est ouvert (OFF) tant que la tension à ses bornes est négative

Fonctionnement réel

Le fonctionnement réel est toujours caractérisé par ses deux états :> à l'état passant : VAK H 0,
le courant direct est limité au courant direct maximal ;> à l'état bloqué : iAK H 0, la tension
inverse est limitée (phénomène de claquage par avalanche) à la tension inverse maximale [2].

2. Le thyristor

Le thyristor est un élément semi-conducteur qui possèdent quatre couches respectivement


dopé PNPN, trois jonctions PN et trois électrodes : l’Anode (A), la cathode (K) et la gâchette
(G). Comme la diode, le thyristor laisse passer le courant électrique dans un seul sens, de
l’anode vers la cathode. Mais le thyristor ne conduira que si un courant minimum positif est
fourni à la gâchette. En fait, s’il est polarisé en direct (VAK 0), une impulsion positive suffira
pour le rendre conducteur. C’est donc une diode commandée et plus spécifiquement un
redresseur commandé, d’ou son nom anglais ’ Silicone Controller Rectifier ’ (SCR), ce qui
signifie (Redresseur commandé au silicium)
 Fonctionnement parfait

Le composant est bloqué (OFF) si le courant iAK est nul (quelque soit la tension VAK). Si la


tension VAK est positive, le thyristor est amorçable .L'amorçage (A) est obtenu par un courant
de gâchette iG positif d'amplitude suffisante alors que la tension VAK est positive. L’état
passant (ON) est caractérisé par une tension VAK nulle et un courant iAK positif. Le blocage (B)
apparaît dès l'annulation du courant iAK, On ne peut pas commander ce changement, mais on en
distingue deux types : La commutation naturelle par annulation du courant iAK ou la
commutation forcée par inversion de la tension VAK.

Figure I-5 : caractéristique du thyristor.

On peut remarquer que le thyristor a une caractéristique à trois segments, c'est à dire qu'une
des grandeurs est bidirectionnelle en la tension [3]. Blocage par commutation naturelle

Ce blocage intervient par extinction naturelle du courant anode-cathode. Le montage de


la Fig.I-6 fournit un exemple de commutation naturelle qui se traduit par les chronogrammes
de la Fig.I-7 [3].

Figure I-6

Figure I-7 : Schéma de blocage de thyristor par commutation naturelle.


Ø Blocage par commutation forcée

Ce blocage est imposé par la mise en conduction d'un autre composant, qui applique une
tension négative aux bornes du thyristor, provoquant donc son extinction.Les deux thyristors
sont initialement bloqués. Dès que ThP est amorcé, il conduit et assure le courant iP dans la
charge [3].

Figure I-8 : Montage avec circuit d'extinction.

Dès l'amorçage de ThE, la tension VAK = --UC est donc négative et bloque ThP

Figure I-9 : Schéma de blocage de thyristor par commutation forcée. I.3.2. Fonctionnement


réel

Le fonctionnement réel est caractérisé par ses deux états, Fig.I-10 :

· À l'état passant VAK H0, le courant direct est limité par le courant direct maximal.

· À l'état bloqué, iAK H 0, la tension inverse est limitée (phénomène de claquage par avalanche)
par la tension inverse maximale [2].

Figure I-10 : Caractéristique du thyristor réel.


Ø Amorçage

Pour assurer l'amorçage du composant, l'impulsion de gâchette doit se maintenir tant


que le courant d'anode n'a pas atteint le courant de maintien Ih.

La largeur de l'impulsion de gâchette dépend donc du type de la charge alimentée par le


thyristor. Sa durée sera d'autant plus importante que la charge sera inductive Fig.I-
11 [2].

Figure I-11 : Évolution du courant iAK à l'amorçage.

Ø Blocage

Après annulation du courant iAK, la tension VAK doit devenir négative pendant un temps


au mois égal au temps d'application de tension inverse tq (tq H100 us).

Si ce temps n'est pas respecté, le thyristor risque de se réamorcer spontanément dès


que VAK tend à redevenir positive, même durant un court instant Fig.I-12 [2].

Figure I-12 : Évolution du courant iAK au blocage.

I.4. Le thyristor GTO (Gate Turn Off)

Par rapport au thyristor classique, le thyristor GTO est en plus comman dable à l'ouverture par
un courant iG négatif.

Ce composant entièrement command able est à 3 segments. Du point de vu de sa commande,


puisque la gâchette est parcourue en permanence lors de la phase de conduction par le
courant iG. Sa commande est donc plus difficile à mettre en Suvre que pour les composants à
grille isolée.

Un autre inconvénient est la présence de pertes importantes lors de l'ouverture (le courant met
un certain temps à s'annuler) [4].
Figure I-13 : Symboles, Caractéristiques réelle et idéale d'un Thyristor GTO.

I.5. Transistor bipolaire de puissance (Bipolar Junction Transistor : BJT)

Parmi les deux types, NPN et PNP, le transistor de puissance existe essentiellement dans la
première catégorie Fig.I-14.

Le transistor est un composant totalement commandé : à la fermeture et à l'ouverture. Il n'est


pas réversible en courant, ne laissant passer que des courants de collecteur iC positifs. Il n'est
pas réversible en tension, n'acceptant que des tensions VCE positives lorsqu'il est bloqué [3].

Figure I-14 : transistor NPN de puissance. I.5.1.

Fonctionnement parfait

Le transistor possède deux types de fonctionnement : le mode en commutation est employé en


électronique de puissance tandis que le fonctionnement linéaire est plutôt utilisé en
amplification de signaux. Dans son mode de fonctionnement linéaire, le transistor se
comporte comme une source de courant IC commandée par le courant IB. Dans ce cas, la
tension VCE est imposée par le circuit extérieur.

La Fig.I-15 propose l'évolution des grandeurs entre le blocage, le fonctionnement linéaire et la


saturation [3].

Figure I-15 : Modes de fonctionnement.


Figure I-16 : Caractéristique du transistor parfait.

I.5.2. Fonctionnement réel

Le composant réel subit quelques différences par rapport à l'élément parfait.

1-A l'état saturé

ü le transistor est limité en puissance : courbe limite dans le plan (VCE, IC), l'hyperbole de


dissipation maximale ;

ü le courant maximal moyen de collecteur est donc lui aussi limité (IC max) ; ü la
tension VCE n'est pas tout à fait nulle (VCE SAT 0).

2- A l'état bloqué

ü la tension VCE ne peut dépasser une tension (VCE0) qui provoquerait de claquage de la jonction

ü un courant résiduel dû aux porteurs minoritaires circule dans le collecteur (ICB0).

I.5.3. Choix d'un transistor

Après avoir établi les chronogrammes de fonctionnement (VCE et IC ), on calcule les valeurs


extrêmes prises par :

la tension VCE (à l'état bloqué)

le courant maxi IC (à l'état saturé).

Par sécurité de dimensionnement, on applique un coefficient de sécurité (1,2 à 2) à ces


valeurs. Elles doivent être supportées par le composant choisi.

On doit ensuite déterminer le courant IB (> IC/2) que doit délivrer la commande [2].

I.5.4. Commutation du transistor

Le passage de l'état saturé à l'état bloqué (ou inversement) ne s'effectue pas instantanément.

Ce phénomène doit être systématiquement étudié si les commutations sont fréquentes


(fonctionnement en haute fréquence), car il engendre des pertes qui sont souvent
prépondérantes.

 À la fermeture
Un retard de croissance de IC apparaît à la saturation. Le constructeur indique le temps de
retard (Delay time) noté td et le temps de croissance (Rise time) noté tr , Fig.I-17.

La tension VCE est alors imposée par le circuit extérieur (charge, alimentation) et par l'allure
de IC.

 À l'ouverture

Le courant de collecteur IC ne s'annule pas instantanément. Le constructeur indique le temps


de stockage (Storage time) noté ts , correspondant à l'évacuation des charges stockées (ce
temps dépend du coefficient de saturation 2.iB/ ) et le temps de descente (full time) noté tf

Figure I-17 : Définitions des relatives à la commutation du transistor bipolaire.

I.6. Transistor MOS et MOSFET (Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor)

Le transistor MOS est un composant totalement commandé à la fermeture et à l'ouverture.

Il est rendu passant grâce à une tension VGS positive (de l'ordre de quelques volts). La grille est
isolée du reste du transistor, ce qui procure une impédance grille-source très élevée. La grille
n'absorbe donc aucun courant en régime permanent. La jonction drain-source est alors
assimilable à une résistance très faible : RDS de quelques mi

On le bloque en annulant VGS, RDS devient alors très élevée [2].

Figure I-18: transistor MOS.

I.6.1. Fonctionnement parfait

Ø Transistor ouvert (OFF) : État obtenu en annulant la tension VGS de commande, procurant


une impédance drain-source très élevée, ce qui annule le courant de drain ID. La
tension VDS est fixée par le circuit extérieur.
L'équivalent est un interrupteur ouvert.

Ø Transistor fermé (ON) : Une tension VGS positive rend RDS très faible et permet au


courant ID de croître.

L'équivalent est un interrupteur fermé [3].

Figure I-19 : Caractéristique du transistor MOS.

I.6.2. Limites de fonctionnement

Comparables à celles des transistors bipolaires.

De par sa technologie, le transistor MOS est entaché de moins de défauts que le bipolaire. Les
grandes différences sont :

Ø Une commande en tension plus aisée à réaliser. En régime statique, le courant de grille est
quasi nul. Il n'apparaît que durant les commutations car la capacité de la jonction Grille-
source impose des charges dans le circuit de grille ;

Ø Peu de charges stockées car la technologie n'est pas bipolaire. En conséquence, en régime
de commutations, seules les durées tr et tf sont influentes [2].

I.6.3. La protection de la grille du MOSEFT

1. Protection par une résistance Rg

Lors de l'attaque de grille de MOSFET par les signaux de commande, la tension grille source
peut atteindre des valeurs critiques pouvant détruire ces composants, une résistance Rg est
prévue à l'entrée du transistor et réduire le courant de grille et par suite diminuer l'amplitude
des oscillations qui prennent naissance dans le circuit de grille [4].

2. Protection par une diode

Une diode placée en parallèle avec Rg permet d'améliorer le temps de coupure, elle conduit au
cours du blocage du transistor [4].

3. Protection par diode Zener

A cause de la présence des oscillations, dans le circuit de grille au moment de l'amorçage du


transistor, qui peuvent produire des surtensions dépassant la valeur VGSmax, une diode zener
placée en inverse entre la grille et la source limite la tension a l'entrée du transistor en cas
d'oscillations excédentaires [4].
Figure I-20 : Élément de protection de la grille du MOSFET

I.7. Transistor IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor)

Le transistor bipolaire assure une chute de tension à l'état passant (VCE) plus favorable que le
MOSFET. Par contre, c'est le MOSFET qui est plus avantageux en raison de sa commande en
tension. Un transistor hybride, commande MOS en tension et circuit de puissance bipolaire,
permet de meilleures performances : c'est le transistor IGBT Transistor). Ses caractéristiques
sont reprises de celles du transistor bipolaire :

Figure I-21 : Symbole et Caractéristiques idéale d'un transistor IGBT

conclusion

dans tout ce chapitre sur la commutation, nous avons proposé une démarche systématique
orientée vers la synthèse des interrupteurs d'une cellule de commutation utilisée pour effectuer
un transfert d'énergie contrôlé entre deux sources d'énergie complémentaires. Nous avons
montré que les caractéristiques statiques des interrupteurs sont imposées par les réversibilités
intrinsèques de ces sources, et que leurs caractéristiques dynamiques dépendent de la manière
dont on gère les échanges d'énergie.

Chapitre 2: généralité sur les convertisseurs


Introduction

L’électronique de puissance est la branche de l’électrotechnique qui a pour objet l’étude de


la conversion statique d’énergie électrique, elle se situe à la charnière entre l’électronique
(courant faible) et l’électrotechnique (courant fort), notamment les structures,
commandes, et les interactions avec l’environnement. L’électronique de puissance traite
l’énergie électrique par voie statique, elle nous permet l’utilisation plus souple et plus
adaptée de l’énergie électrique ainsi qu’une discrétion par une réduction des masses et des
volumes ainsi que par fonctionnement ultrasonore des dispositifs. La conversion statique est
réalisée au moyen de convertisseurs statiques. C’est la mise au point des semi-conducteurs
de puissance (diodes, thyristors et transistors) qui a permis le développement et l’apparition
des groupes de convertisseurs.

Définition
Le convertisseur statique est un dispositif qui transforme de l’énergie électrique disponible

en une forme appropriée à l’alimentation d’une charge.

L’énergie électrique est fournie soit sous forme alternative (réseau de distribution électrique

alternateur), Soit sous forme continue (batterie d’accumulateur, génératrice à courant

continue, alimentation par caténaire…). La charge peut nécessitée une alimentation en

alternatif ou en continue. Une notion très importante est utilisée en électronique de

puissance, cette notion est dite de réversibilité. Lorsqu’un convertisseur est dit réversible, cela

veut dire que l’énergie électrique peut transiter de manière bidirectionnelle. Par contre

lorsqu’un convertisseur est dit non réversible celle-ci transfère et convertie l’énergie d’une

source à une charge utilisatrice. L’énergie ne peut donc pas transiter dans les deux sens.

Certain convertisseur sont naturellement réversible (onduleur) ou naturellement réversible

(redresseur à diode) suivant leur schéma de structure.

Classifications des convertisseurs

On définit quatre classes de convertisseurs transformant directement l’énergie électrique qui

sont les fonctions de base des convertisseurs statiques, et que nous retrouvons en pratique

sous forme de :

Redresseurs
Hacheurs,
Onduleurs,
Cyclo- convertisseurs ou gradateurs
Figure 1-1 les différentes types de convertisseurs statiques

a) -Conversion alternatif-continu

Le convertisseur transformant l’énergie électrique sous forme alternative pour alimenter une

charge en continu est le redresseur. Souvent alimentée par un réseau à fréquence industrielle

éventuellement polyphasé, mais aussi en haute fréquence. La tension ou le courant de sortie

peut être ou non réglable par rapport à la grandeur d’entrée (tension ou courant).

Il existe des redresseurs monophasés, triphasés et polyphasés. Ils peuvent être constitués de

diodes ou de diodes et thyristors (dits mixtes). Ils ne sont pas réversibles en énergie, le

transfert s’effectue de la source vers la charge. Les redresseurs réversibles sont constitués

uniquement de thyristors ou bien de transistors plus diodes en antiparallèle.

1 .Les redresseurs non commandés, essentiellement réalisés à partir de diodes, sont utilisés lorsque
la tension de sortie n'a pas besoin d'être ajustée.

2 .Les redresseurs commandés dont la tension de sortie peut-être variable comportent des thyristors

ou des ensembles de diodes et de thyristors. Du fait de leur importante puissance massique . ces

redresseurs sont toujours utilisés en forte puissance et lorsqu'il est nécessaire de réguler ou de faire

varier les grandeurs électriques en sortie. En faible et moyenne puissance, les redresseurs

commandés à thyristors sont en voie d'obsolescence et sont avantageusement remplacés par la «


mise en cascade » d'un redresseur commandé ou non et d'un convertisseur continu-continu. 
Dans les petites puissances, la commande d'un transistor à effet de champ ou d'un IGBT est plus
simple que celle d'un thyristor, d'autre part, les fréquences de fonctionnement des hacheurs, qui sont
aujourd'hui du domaine des 200 kHz, permettent de diminuer considérablement la taille des
composants de filtrage . 

 Redresseurs monophasés :

En monophasé, on distingue

1. les redresseurs simple alternance : dans le sens direct, ils admettent les tensions positives et
annulent les tensions négatives. Une simple diode en série avec la charge suffit à réaliser cette
opération ;

2. les redresseurs double alternance : ils commutent de manière à transformer les tensions
négatives en tensions positives. 

 Redressement mono alternance :

Ce type de redressement permet de supprimer l'alternance négative d'un signal en conservant

l'alternance positive. La tension de sortie du convertisseur ressemble à la courbe ci-contre où la

courbe du haut représente la tension d'entrée et celle du bas la tension en sortie du redresseur.

la tension redressée a alors la même fréquence que la tension d'entrée.

Il existe deux types de redresseuse simple alternance :

1. les redresseurs non commandés : constitué d'une diode en série avec la charge, avec
lesquels il est impossible de faire varier les grandeurs électriques en sortie du convertisseur

2. les redresseurs commandés : constitué d'un thyristor en série avec la charge, qui
permettent de faire varier les grandeurs électriques en sortie du convertisseur, notamment les
valeurs moyennes de la tension aux bornes de la charge et du courant la traversant
La sortie redressée de ces convertisseurs dépend fortement de la charge.

 Redresseurs non commandés :

Ce type de redresseur est réalisé en mettant simplement une diode en série avec la charge
comme le montre le schéma ci-dessous.

Figure 1-2 schéma électrique de diode

Le principe des redresseurs simple alternance non commandés est basée sur les propriétés des
diodes. En effet, la diode se bloquant lorsque la tension à ses bornes est négative, elle supprime les
alternances négatives du signal d'entrée. Pendant les alternances positives, elle se comporte comme
un court-circuit et n'altère donc pas le signal d'entrée. La diode joue ainsi le rôle de filtre qui laisse
passer les tensions positives et coupe les tensions négatives. Il faut faire attention à la chute de
tension de la diode puisqu'elle n'est passante que lorsque sa tension de seuil est présente à ses
bornes (de l'ordre de 0,6 V ou 0,7 V).

Ce type de redresseur est qualifié de " non commandé" car il est impossible de faire varier les
grandeurs en sortie du convertisseur.

 Redresseurs commandés :
Ce type de redresseur est réalisé en remplaçant la diode du redresseur simple alternance non
commandé par un thyristor comme le montre le schéma ci-dessous.

le pic WINTER est caractérisé par un courant de gâchette. Cette caractéristique est mise à profit pour
faire varier les grandeurs électriques de sortie et ainsi régler les valeurs moyennes de la tension aux
bornes de la charge et du courant la traversant. En effet, on utilise des commandes électroniques
introduisant un retard à l'amorçage du thyristor. 
Cette capacité à faire varier les valeurs des grandeurs de sortie a donné le qualificatif " commandé " à
ce type de redresseur.

Les redresseurs monophasés simple alternance commandés conservent une partie de 
l'alternance positive du signal d'entrée et coupent la partie négative.

 Redressement double alternance:

Il existe deux catégories de redresseurs à doubles alternance:

1..Le montage à deux diodes utilisant la prise médiane du transformateur.


2..Le montage en pont de quatre diodes appelé aussi pont de Gréâtz. 
En toute rigueur ces montages doivent être considérés comme des redresseurs de courant : si
les diodes sont idéales, le courant en sortie correspond à la valeur absolue du courant
d'entrée.

Figure 1-3 les courbes de redresseur

b) -Conversion continu- continu

Le convertisseur transformant l’énergie délivrée sous forme continue pour alimenter une

Charge en continu est le hacheur, celui-ci règle la tension ou le courant appliqué à la charge. Il

Peut-être réversible ou non.

Principe de fonctionnement du hacheur série

Pour faire très simple, imaginez une ampoule et un interrupteur. Vous pouvez soit allumer l'ampoule,
soit l'éteindre. Il semble difficile de faire varier sa luminosité (la graduer) et pourtant... Imaginez
maintenant qu'avec votre main (très rapide !), vous puissiez allumer et éteindre l'ampoule très
rapidement, si rapidement qu'elle n'a ni le temps de s'allumer à fond, ni le temps de s'éteindre
complètement. La luminosité de l'ampoule sera intermédiaire parce qu'il s'agit d'une moyenne dans
le temps. La tension que reçoit l'ampoule est intermittente. Elle est "hachée" par l'interrupteur. C'est
le principe du hacheur série.

Hacheur série simple

Présentons le hacheur série dans sa forme la plus simple : la charge (ampoule, résistance, etc), le
transistor interrupteur et la source de tension d'entrée.

Hacheur série simple : l'interrupteur est un transistor

L'interrupteur peut être soit ouvert, soit fermé. Dans les explications qui suivent, la charge est une

ampoule (pour la pédagogie !).On peut appeler Vs la tension de sortie du hacheur série : Vs est la

tension aux bornes de l'ampoule. Ve est la tension d'entrée du montage


c) -Conversion continu-alternatif

Ce convertisseur transforme l’énergie délivrée sous forme continue pour alimenter une

charge en alternatif. Si cette charge peut aussi délivrer de la puissance et présenter des forces

électromotrices (réseau de distribution électrique, machine synchrone, alternateur…),

l’onduleur pourra avoir une structure identique à celle d’un redresseur, c’est le

fonctionnement réversible d’un même convertisseur. On parle alors d’onduleur assisté ou

non-autonome. Si la charge est constituée par un circuit oscillant, on pourra utiliser les propriétés de

ce dernier pour adapter la structure de l’onduleur. Il prend alors le nom de l’onduleur à résonance.

Principe de fonctionnement

Les onduleurs sont des structures en pont constituées le plus souvent d'interrupteurs électroniques
tels que les IGBT, des transistors de puissance ou thyristors. Par un jeu de commutations
commandées de manière appropriée (généralement une modulation de largeur d'impulsion), on
module la source afin d'obtenir un signal alternatif de fréquence désirée.

Deux types d'onduleurs sont utilisés. On retrouve l'onduleur de tension et l'onduleur de courant.

On distingue habituellement :

 L'onduleur autonome qui délivre une tension de fréquence soit fixe, soit ajustable par
l'utilisateur. Il n'a pas besoin de réseau électrique pour fonctionner. Par exemple un
convertisseur de voyage que l'on branche sur la prise allume-cigare d'une voiture pour
convertir le 12V continu en 230V alternatif 50Hz.

 L'onduleur non autonome : c'est le nom donné au montage redresseur tout thyristors (pont


de Graëtz ) qui, en commutation naturelle assistée par le réseau auquel il est raccordé,
permet un fonctionnement en onduleur (par exemple par récupération de l'énergie lors des
périodes de freinage dans les entrainements à moteurs électriques). À la base du
développement des entrainements statiques à vitesse variable pour moteurs à courant
continu et alternatif, cyclo convertisseurs, onduleurs de courant pour machines synchrones
et asynchrones, jusqu'à des puissances de plusieurs MW, ce type de montage est
progressivement supplanté, au profit de convertisseurs à IGBT ou GTO.
Figure1-4 schéma d’un onduleur

d) -Conversion alternatif- alternatif

Le convertisseur transformant l’énergie électrique sous forme alternative pour alimenter une

charge en alternatif peut se faire avec ou sans changement de fréquence. Dans le premier cas

en parle de cyclo convertisseur dans le second cas on parle de gradateur.

Le schéma d'un cyclo convertisseur triphasé-triphasé comprend 36 thyristors (il peut être

considéré comme la juxtaposition de 3 redresseurs tête-bêche, soit 3x2 ponts à 6 thyristors). Il

n'est quasiment utilisé que pour des puissances très importantes (> 1 MVA).

Le gradateur est un convertisseur de structure extrêmement simple. Il est principalement

Utilisé en éclairage (lampadaire halogène, éclairage de scène, discothèque,...) et sur moteur

Universel (perceuse, aspirateur,...) car, pour ces applications, la fréquence des courants

d'alimentation n'a que peu d'importance. Il est aussi utilisé sur des moteurs asynchrones à cage

pour de la variation de vitesse industrielle et domestique économique en pompage et

ventilation.
Structure d’un gradateur monophasé

Cet appareil se comporte donc comme un interrupteur commandé, il établit ou interrompt la liaison
entre la source et la charge.

 Constitution d’un gradateur :

Il se compose d’une partie puissance et d’une partie commande intégrées dans le même bloc.

-  La partie puissance est constituée de deux thyristors montés «  tête-bêche » pour les fortes
puissances ( > 10 kW ) ou d’un triac pour les puissances inférieures.
-  La partie commande est constituée de divers circuits électroniques permettant d’élaborer les
signaux de commande des thyristors à partir d’un ordre de commande extérieur. Suivant les types de
gradateur, ce signal de commande sera de type Tout Ou Rien ou bien analogique.

La tension aux bornes de la charge évolue suivant la séquence de commande, ainsi on différenciera
deux types de gradateurs : 

- GRADATEUR A ANGLE DE Phase

GRADATEUR A ANGLE DE PHASE


Définition :
C’est un appareil qui, alimenté sous une tension sinusoïdale de valeur efficace constante, fournit à
la charge un courant alternatif non sinusoïdal de même fréquence que la tension d’alimentation,
mais de valeur efficace réglable Donc :

 Principe de fonctionnement d’un gradateur à angle de phase monophasé débitant sur charge
résistive

Dans ce type de gradateur, le signal envoyé sur l’entrée de commande du gradateur est analogique.
Le thyristor Th1 est amorcé durant l’alternance positive avec un angle de retard a par rapport au
passage par zéro de la tension secteur. Le thyristor Th2 est amorcé durant l’alternance négative avec
le même angle de retard On obtient alors aux bornes de la charge le tension suivante :
 Domaine d’utilisation de ce genre de gradateur :

-  Chauffage
-  éclairage
-  variation de vitesse des moteurs alternatifs de faibles puissance ( perceuse, aspirateurs de
quelques centaines de Watts )
-  En règle générale, ils sont utilisés sur des systèmes ne présentant pas ou peu d’inertie thermique
ou mécanique

Inconvénients :

-  La tension aux bornes de la charge est alternative non sinusoïdale, donc  le courant absorbé sera
aussi alternatif non sinusoïdal. La présence d’harmonique de courant absorbés sur le réseau sera donc
importante.
-  La relation entre la puissance moyenne dissipée dans la charge et le signal de commande a n’est
pas linéaire.

Applications des convertisseurs statiques


 Applications domestiques:

Alimentation des appareils électroniques (TV, PC, magnétoscopes, …).- Électroménager (aspirateur,
réfrigérateur, lave-linge, lave-vaisselle, robots culinaires, …).- Éclairage. – Chauffage-Appareil
électroportatif (perceuse, …).- Actionneurs domotiques (volets roulants, stores électriques, …).

L’utilisation de l’électronique de puissance prend de plus en plus d’importance pour deux raisons
principales:

– Les coûts de fabrication diminuent (facteur primordial dans les domaines de la grande série),

– les contraintes sur les niveaux de perturbations et le rendement augmentent.

 Applications industrielles:

Pompes, compresseurs. -Variation de vitesse. -Chariots électriques. -Chauffage par induction.

– Fours (à arcs, à résistance).- Appareils de soudage.- Électrolyse.- Onduleurs de secours.

 Transport:

– Réseaux de bord d’avion, commande électrique.

– Traction électrique (trains, métros, voitures électriques, …).

– Propulsion électrique des navires, génération d’électricité à bord des navires.

– Génération de l’énergie électrique par des cellules photovoltaïques, les stations spatiales.

 Production et Distribution de l’électricité:

– Compensateur de puissance réactive et filtrage actif (augmenter le facteur de puissance d’une


installation et limiter les harmoniques de courant sur le réseau).

– Dispositif de stockage de l’énergie.

Les applications les plus puissantes des convertisseurs statiques concernent le transport courant
continu – haute tension (CC-HT).

 Constitution des convertisseurs statiques:

Une conversion d’énergie doit être faite avec le meilleur rendement, pour les raisons suivantes:

– difficulté d’évacuer (dissiper) les pertes si elles sont trop importantes,

– le coût des dispositifs dissipateur de chaleur est important,

– la fiabilité d’un composant (d’un système) diminue quand sa température augmente,


– il faut assurer une autonomie suffisante des appareils fonctionnant sur piles ou batteries,

– il est nécessaire de conserver un bilan économique satisfaisant.

Dans le cas où les semi-conducteurs de puissance peuvent être considérés comme des interrupteurs
parfaits, l’analyse du principe de fonctionnement des convertisseurs de puissance est évidemment
grandement facilitée.

conclusion

Dans ce chapitre on a étudier les types des convertisseurs leurs définitions et leurs fonctionnement
et enfin leurs applications dans le domaine de l’électronique de puissance.

La bibliographie
Les références

 [1] J. LAROCHE

« Electronique de puissance »

 Convertisseur cours.
 www.clicours.com/cours-electronique-applications-des-convertisseurs-statiques/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Redresseur

électronique/le-hacheur-série-principe-de-fonctionnement

 Abdelghani-Chahmi Janvier 2020

Résumé d'une pré-étude sur les convertisseurs statiques pour éventuel d'intégration dans les
réseaux industriel type embraqué

 J Laroche - 2005 - fntic.univ-ouargla.dz «  les convertisseurs de l'électronique de puissance »


 H Bühler - 1991 - books.google.com « les types des convertisseurs statiques »
 Abdelmalek boulahia « etude des convertisseurs statiques destinés à la qualité de l’énergie »
 P Barrade - 2006 - books.google.com « Electronique de puissance: méthodologie et
convertisseurs élémentaires »
 5. maherzi, nordine. « etude conception et réalisation d'un convertisseur d'énergie DC/DC
associe a des super condensateurs université ampère lyon, 2010. »
 A.Jaafar, «Contribution à la modélisation, l’analyse et l’optimisation de lois de commande
pour convertisseurs DC-DC de puissance», thèse de doctorat, physique, Ecole Doctorale
Sciences et Technologies de l’Information des Télécommunications et des Systèmes .

Mr. BENADEL Messaoud, « MODELISATION ET SIMULATION DES


CONVERTISSEURS STATIQUES (APPLICATION A LA STRUCTURE
Bruno ALLARD

Date de publication : 10 févr. 2016 Électronique de puissance – Bases, perspectives, guide de lecture
: Dr. Abdelhakim DENDOUGA
Maitre de conférences à l'université de Biskra
E-
Année Universitaire: 2014/2015

1] GLAISE Christian. "Introduction à l'Électrotechnique et à l'Électronique de puissance". Collection


médiathèque e-EEA du club EEA. Version du 9 septembre 2002. Disponible sur le site
http://www.geii.iut-nimes.fr/cg/ de l'IUT de Nîmes.

[3] GASTON Bachelard in "la Formation de l'esprit scientifique" , les composants d'électronique de
puissance. Version du septembre 2004.
[3]. MOUSTAFAOUI Dris, OUAGUENI Abdelmadjid, "Étude comparative de différentes stratégies de
commande des variateurs de vitesse", Mémoire de fin d'étude cycle licence département
d'électrotechnique, université de M'sila 2009, dirigé par: Mr : KHODJA Djalal Eddine.

[4] MAARAD Samir, BELKHIRI Walid, "Maintenance des maquettes didactiques de l'électronique de
puissance". Mémoire de fin d'étude cycle ingénieur département d'électrotechnique, université de
Batna 2010, dirigé par Ms : KERCHA Mbarka.

[6] www.google.com, ChapitreII_Les_interrupteurs_semi_conducteurs.pdf.

[8] Cours Énergie et convertisseurs d'énergie, "Chapitre 2 interrupteurs semi-conducteurs de


puissance", Université de Savoie Licence EEA

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