Moteurs Electriques
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:-)
Le but premier de cet article était de répondre aux bricoleurs en mal
de solutions pour alimenter des moteurs tri en 230 volts monophasé, mais
il fallait aussi parler des moteurs monophasés.
Cette page a donc pour objectif de présenter les divers types de
moteurs monophasés et d'essayer de tordre le cou a cette lancinante
question : vouloir faire tourner des moteurs tri en mono ! Oui ça marche.
Auteurs :
Robert GIRARD et Olivier ROUGON
1 - Historique
2.1.1.4 Divers
4 - Bibliographie technique
5 - Glossaire
6 - Variation de vitesse
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1 HISTORIQUE
Alessandro Volta (1745-1827) invente la "pile"....
Le Danois Hans Christian Oersted (1777-1851) remarque qu'un courant électrique
provoque la déviation d'une aiguille aimantée: c'est la naissance de
l'électromagnétisme. Dix ans plus tard André Marie Ampère (1775-1836), le
"paresseux" édite son ouvrage "La théorie des phénomènes électrodynamiques
déduite de l'expérience>".
La réversibilité n'était pas encore dans l'air du temps, les théories se contredisent :
Henry, Ritchie, Wiliam Sturgeon, T. Edmonson, Francis Watkins s'affrontent.
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2 - MACHINES ÉLECTRIQUES
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2.1.1 MOTEURS MONOPHASÉS
C'est volontairement que nous laisserons de coté pour le moment : moteur à bagues
de déphasage (ou à pôles fendus, ou à spires de Frager), moteur à répulsion et
moteur universel.
Rappel :
Ces moteurs monophasés sont composés d'un stator portant un bobinage à p paires
de pôles et d'un rotor à cage d'écureuil en court circuit.
A l'arrêt le rotor est sollicité par deux champs tournant en sens inverse. Ce moteur ne
démarre donc pas spontanément.
En lançant le rotor (à la main par exemple) il peut alors démarrer indifféremment
dans un sens ou dans l'autre. On ajoute une second bobinage décalé de 90° dans les
encoches restantes : la phase de démarrage ou phase auxiliaire alimentée à travers
un artifice de déphasage, condensateur, résistance, ou inductance.
Apparaissent alors deux couples moteur dus aux deux champs tournants : le couple
du champ qui tourne dans le même sens que le rotor est le plus grand et tend à
augmenter avec la vitesse. Le second couple, antagoniste, est presque nul.
Le champ inverse induit un courant à 100 Hz dans le rotor qui produit une vibration,
et des pertes au rotor, et un bruit qui peuvent être gênants dans certains cas. Le
moteur monophasé a moins de glissement que le moteur triphasé mais il a un plus
mauvais facteur de puissance. Sous trop forte charge il peut décrocher : à l'arrêt
l'intensité devient alors très forte et le moteur peut griller si il n'est pas protégé par
un disjoncteur.
Note à l'attention des bricoleurs
On n'insistera jamais assez sur le fait que lorsqu'on récupère un moteur mono à la
casse (MAL par ex) il ne faut pas oublier les condensateurs et le relais de démarrage
si il y a, qui la plupart du temps sont cachés quelque part dans le châssis.
Avoir le schéma serait un luxe apprécié dans certaines usines à gaz de moteur de
MAL... Bon de toutes façons, je vous parle comme un fossile parce que les lave linge
de nos jours sont quasi tous équipés de moteurs à collecteur.
Comme il a été dit plus haut, cet article est rédigé dans le but d'éclairer si possible en
donnant les généralités, pas possible de donner des recettes tant il y a de modèles et
de marques de moteurs, chaque constructeur ayant ses petites manies, et quand on
touche aux moteurs du gros électroménager il serait carrément impossible d'être
exhaustif. Quoique de nos jour, à l'instar de l'automobile et de l'informatique, le gros
électroménager ressemble plus à du meccano et toutes les marques utilisent grosso
modo les mêmes composants et piochent dans les mêmes catalogues ! Adieu la
diversité !
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2.1.1.2 Moteurs à induction à condensateurs
Son bobinage comporte 2 phases égales occupant chacune la moitié des encoches,
l'inversion du sens s'obtient par simple permutation de l'alimentation aux bornes des
fils allant au condensateur permanent, avec de l'autre coté un commun. Les
puissances sont égales dans les deux sens de rotation. Utilisé pour les très petites
puissances.
Généralement utilisé pour des asservissements de vannes, on "dope" alors sa
puissance... mais pour un service intermittent.
Son bobinage comprend une phase principale qui occupe 2/3 des encoches, et
la phase auxiliaire occupant le tiers restant. Le nombre de spires de la phase
auxiliaire est en général le double de celui de la phase principale, sa section
étant la moitié de celle de la phase de marche. La phase de marche est repérée
U1-U2, la phase auxiliaire Z1-Z2. L'inversion de sens se faisant par croisement
des connexions d'une phase par rapport à l'autre - en croisant Z1-Z2 ou U1-U2
(*) . La phase auxiliaire étant en circuit en permanence, en série avec un
condensateur dit « condensateur permanent ».
Le condensateur est un modèle à film de polypropylène métallisé -auto
cicatrisant, ou parfois au papier imprégné d'huile . Valeur de la capacité : des
dizaines de µF. Ces moteurs ont faible couple de démarrage : CD/CN compris
entre 0,3 - 0,8 *. C'est le classique des moteurs bas de gamme de grande
surface... (* ce qu'on ne vous dit pas). On doit donc réserver son utilisation à
des usages où l'on peut tolérer un faible couple de démarrage : pompes
centrifuges, machines démarrant à vide, etc.
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Schéma à condensateur permanent.
Fonctionnement :
Caractéristiques :
(* Le repérage des fils, capital, est parfois fait par des fils de différentes
couleurs ou des numéros, dans ce cas le seul recours sera d'avoir le schéma de
son moteur, ou alors de se servir d'un ohmmètre et avoir une idée de ce qu'on
doit trouver...Ce qui n'est parfois pas si évident, même pour les
professionnels...)
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dès que le courant est revenu à la valeur nominale et que le moteur est
démarré
- Soit d'un relais de démarrage (Leroy Somer), qui est un relais de tension placé
aux bornes du bobinage de phase auxiliaire.
Tout ou partie des fils sont ramenés à une plaque à bornes dont la disposition -
pour ce qui concerne les moteurs monophasés - est plus fonction de la "culture"
des divers constructeurs que de normes établies.
Ces bobinages sont réalisés en encoches pleines occupées par les conducteurs
d'une seule phase.
Cependant les constructeurs américains et certains anglais ont coutume de
réaliser des schémas ayant des encoches partagées par les deux phases, ou
bobinages dits en « demi-encoches », mais parfois encore des bobinages 3/3 où
les deux phases se partagent des "demi-encoches" dans toutes ou partie des
encoches
Fonctionnement :
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Caractéristiques :
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Moteur à condensateur de démarrage et à condensateur permanent
Ce système est néanmoins fragile : la phase auxiliaire, réalisée en fil fin, peut griller
rapidement suite à un blocage ou un défaut de contact centrifuge. Il est néanmoins
toujours utilisé par des constructeurs anglo-saxons, américains, et asiatiques pour
réaliser des moteurs économiques et où l'on ne demande pas de forts couples de
démarrage.
Démarrage :
Le nombre de spires de la phase principale est supérieur à celui de la phase de
démarrage => la Réactance de la phase principale est supérieure à celle de la
phase de démarrage.
La Résistance de la phase de démarrage est très élevée (fil fin) par rapport à
celle de la phase principale.
Les deux enroulements sont connectés en parallèle.
Dans l'enroulement de démarrage le courant est presque en phase avec la
tension , tandis que dans la phase principale il y a un déphasage arrière par
suite de sa Réactance.
Le flux d'un pôle étant en phase avec le courant, le flux de l'enroulement de
démarrage est en avance sur le flux de l'enroulement principal, cela donnant
naissance à un champ tournant.
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Caractéristiques : Cd/Cn : 1 à 2
Fonctionnement :
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Caractéristiques :
2.1.1.4 Divers :
- Certains moteurs bitension américains ont leur phase principale enroulée avec
« deux fils en main » qui passent par toutes les bobines de la phase principale,
soit deux circuits qu'on peut coupler en série ou en parallèle. On réalise le
couplage série (tension haute) en reliant la fin d'un circuit au début de l'autre
en passant deux fois dans les bobines. Pour le parallèle (tension basse) on relie
ensemble les deux fils à l'entrée et à la sortie.
Bobinages américains
Certains constructeurs préfèrent réaliser des bobinages 3/3 : les deux phases
sont de nombres de spires et de sections différentes, le bobinage est sur deux
plans, la phase principale occupant la presque totalité du nombre d'encoche,
avec une répartition sinusoïdale des nombres de spires (variables) .
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Moteurs bi-tension (110/220 V)
Si l'on veut avoir plusieurs vitesses (en général deux) on peut réaliser deux
bobinages de polarités différentes.
Mais dans le cas de l'usage en ventilation, avec des rotors dits "glissants", on
utilise alors des bobinages à une seule polarité, mais on "allonge" la phase
principale (ajout de spires) pour en diminuer la puissance, ce qui aura pour effet
de faire glisser le moteur avec sa charge (l'hélice du ventilateur) et de le
ralentir. Certains constructeurs italiens vont jusqu'à multiplier les prises pour
réaliser jusqu'à 5 ou 7 vitesses ! Deux dispositions de leur schéma étant
possible : en L ou en T.
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LES DIFFÉRENTS ARTIFICES DE DÉMARRAGE
1/ Les Condensateurs
- Condensateur de démarrage
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etc.
Contacteur centrifuge
3 / Relais d'intensité
Monté en série avec la phase de marche, opérant un contact rapide sur phase
auxiliaire.
Principe : le relais colle avec l'appel de courant au démarrage, le contact se
ferme et alimente la phase auxiliaire (en série avec le condensateur si il y a),
mais le courant décroît brusquement dans la phase principale quand le moteur
approche de sa vitesse normale, ce qui a pour effet d'ouvrir le contact quand la
valeur de seuil du relais est atteinte et de couper l'alimentation de la phase de
démarrage..
4 / Relais de tension
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Utilisateur : LEROY SOMER
5 / Relais électroniques :
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7 / Relais temporisé
TI - Klixon : types SP
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3 Moteurs triphasés en monophasé
3.1.1 - Avec des condensateurs
On parle beaucoup de faire fonctionner les moteurs triphasés en monophasé.
C'est possible, si on admet une perte de puissance de 30%, et une perte de
couple de démarrage pour les schémas à 1 seul condensateur.
Ne pas oublier que les machines que les particuliers veulent transformer à peu de
frais ont déjà été motorisées le plus souvent "au ras des pâquerettes" par leurs
constructeurs... Donc leur ôter 30% de puissance revient à prendre un risque...
Toutefois cela marche assez bien aux restrictions près, par exemple : à éviter pour les
machines demandant un fort couple de démarrage (la question classique concerne la
combiné machine à bois ou le bon vieux compresseur * dont on a cru que c'était une
affaire...), et encore que...pour peu qu'on y mette le prix en condensateurs et en
appareillage.... Si la bécane a un câblage simple c'est jouable, sinon le meilleur
conseil est d'acheter un moteur monophasé à relais et condensateur de démarrage...
Mais ce type de moteur ne se trouve pas au rabais au rayon bricolage (même si le
vendeur de GSB vous dit que c'est un moteur à condensateur de démarrage, car pour
lui qui vendra des téléphones ou des pizzas dans deux mois, c'est du pareil au
même...) , mais on trouvera chez les artisans et industriels bobiniers des moteurs de
marques italiennes tout à fait abordables au particulier
Car si le fonctionnement s'en approche, on aura pas un vrai mono, on aura tout
juste un engin bricolé avec un mauvais rendement, mais le bricoleur est prêt à
tout pour éviter d'acheter un mono à fort couple de démarrage à 300 - 400 € !
Alors vous etes prévenus.
Plusieurs schémas sont possibles qu'on adaptera selon les besoins et selon les
bobinages. En effet, certains schémas fonctionnent avec certains moteurs,
d'autres non : cela tient à leur construction, à leur schéma de bobinage. Il
faudra s'adapter, faire des essais. Pour les valeurs de condensateurs, voir le
tableau.
[* Pour le compresseur, désolé pour les chères bonnes vieilles mécaniques mais
vu le prix d'un compresseur
« rayon bricolage » le pour et le contre est vite pesé. Et si le groupe
compresseur est "intégré", moteur et compresseur indissociables, le seul moyen
valable serait un convertisseur de fréquence = trop cher, à moins d’avoir un
cousin qui se donne du mal pour débarrasser le service électrique de sa boite de
quelques riblons. ….]
Les deux bobinages ainsi répartis ont donc ainsi leurs axes respectifs décalés
de 90°, un condensateur de valeur appropriée servira à alimenter la phase
auxiliaire . Ce raccordement permet d'avoir le maximum de puissance en 220 V,
toujours en comptant une perte du tiers de la puissance d'origine (voir tableau).
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2 . Phase principale = deux phases du tri en série
Phase auxiliaire = 1 phase du tri
Ce raccordement avec deux phases en série pour la phase principale, bien que
plus logique pour se rapprocher du bobinage 2/3 - 1/3 des vrais monophasés,
devrait être utilisé à tension double, soit en 400 V monophasé . Ou alors en 220
V il faudra diviser par deux la puissance espérée ... Enfin il donne satisfaction
lorsque le montage triangle ne fonctionne pas (c'est arrivé, et ne me demandez
pas pourquoi)...
3 . Moteur en triangle
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bobinage et avec des petits moteurs. (petites pompes de machines-outils, à
faible nombre d’encoches, hauteur d'axe 55, 63, 71 mm)
Vu sur de petites pompes de refroidisseur de torche de soudure SAF.
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3.1.2 - Avec un "moteur pilote"ou transformateur-convertisseur de phases
On utilise un moteur tri que l'on fait démarrer à vide en premier, avec les
artifices cités plus haut,
puis on peut connecter un autre moteur tri aux bornes de ce moteur tenant lieu
de génératrice : c'est le moteur "pilote". Puis on peut brancher d'autres moteurs
si le moteur pilote est de taille convenable, ensuite le réseau ainsi créé
augmente petit à petit sa capacité en puissance de démarrage avec l’apport de
nouvelles charges.
(Biblio : - Ancel, (J). Machines asynchrones, Techniques de l'Ingénieur,D 451-9,
D3II ;
- Bauer, (P). Moteurs asynchrones, Techniques de l'Ingénieur, D550-20
- Fouillé, (A). Électrotechnique à l'usage des ingénieurs, T2 - Machines
électriques à courants alternatifs. Dunod, 1973. p.p. 328-329)
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Convertisseur triphasé de la marque ISOMATIC (UK)
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4 BIBLIOGRAPHIE
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5 GLOSSAIRE
PAS : nombre d'encoches embrassées par une bobine
PLAN : couche de bobinage, il peut y en avoir plusieurs, on parle de bobinages
à plans, à 2 plans, à 3 plans
PHASE : quand on parle de "phase" dans un bobinage, cela veut dire un circuit,
ou un enroulement
SPIRES : les "spires" ce sont les nombres de tours faits par les conducteurs
SECTION : la "section" du fil est calculée en mm², alors que le diamètre des fils
du "commerce" est donné en 100emes de mm, donc les bobiniers doivent sans
arrêt jongler de l'un à l'autre grâce à des tables de conversion. Les américains
ont le système AWG (american wire gauge)
CD : Couple de Démarrage
CN : Couple Nominal
ID : Courant de démarrage (surintensité de démarrage)
IN : courant nominal (“normal”, en charge), celui qui est indiqué sur la plaque
du moteur
Décollage : il s'agit des tous premiers instants de la mise en rotation
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6 VARIATION DE VITESSE
Pour faire varier la vitesse des moteurs monophasés, on ne peut agir que sur la
tension, on utilisera donc des variateurs électroniques de tension monophasés,
et la plage de vitesse sera fonction du moteur et de sa charge.
Aucune variation ne sera sensible à vide, il faut mettre le moteur en charge
pour le freiner, car le principe est de diminuer sa puissance et c'est la charge
qui le ralentit. Peu stable, mais très utilisé en ventilation ou la charge est à peu
près constante.
Pour faire varier la vitesse des moteurs triphasés le meilleur moyen est
de faire varier la fréquence et la tension de l'alimentation. On utilise des
variateurs ou convertisseurs de fréquence (inverters pour les anglophones) qui
sont des appareils courants de nos jours, dans lesquels on redresse d'abord le
courant puis un onduleur fabrique, à partir de l'étage continu, trois phases
décalées de 120 ° . Une logique de contrôle réalise une loi U/f conforme aux
caractéristiques de notre moteur. La tension et la fréquence variant depuis zéro
ensemble pour atteindre (par exemple) 230 V 50 Hz.
Donc le meilleur moyen d'avoir une vitesse variable sur une machine est
d'utiliser un convertisseur de fréquence et un moteur triphasé. La solution
consistant à utiliser un moteur à collecteur reste valable, mais on parle ici
uniquement des moteurs à induction.
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