Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

RE Chap1 ENSATe - 2010 2011

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 87

Chapitre 1: Introduction aux rseaux

Noura AKNIN Universit Abdelmalek Essaadi aknin@uae.ma

Sommaire
Introduction: Pourquoi les rseaux ? Dfinitions et fonctions de base Applications Le march des tlcommunications, historique et volutions Normalisation et organisme de standardisation Classifications Aspects mathmatiques des rseaux Conclusion
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 2

Introduction

Pourquoi les rseaux ? Dfinitions et fonctions de base Applications

Pourquoi les rseaux ?

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

Fonctions de base
Un rseau permet : le partage de fichiers et d'applications, une communication et une organisation plus efficace ( courrier lectronique, chat, visioconfrence), la communication entre processus (entre des machines industrielles), la garantie de l'unicit de l'information (bases de donnes), diminution des cots grce aux partages des donnes et des priphriques, standardisation des applications, accs aux donnes en temps rel, etc.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11 5

Dfinitions (1)
Tlcommunications : toute transmission, mission ou rception de signes, de signaux, dcrits, dimages, de sons ou de renseignements optique de toute ou nature, autres par fil,

radiolectricit, lectromagntiques.

systmes

Rseau de communication : ensemble de ressources (artres de transmission, commutateurs, ) mis la disposition dquipements terminaux pour leur permettre dchanger de linformation.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 6

Dfinitions (2)
Rseau public : rseau accessible tous moyennant une redevance dusage.

Rseau priv : rseau regroupant une communaut dutilisateurs appartenant une mme organisation.

Rseau priv virtuel : simulation dun rseau priv travers un rseau public.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 7

Dfinitions (3)
Rseau de commutation (ou commut) : rseau dans lequel un abonn peut atteindre nimporte quel autre par la mise en relation de 1 1 parmi N (ex : Rseau Tlphonique Commut, RTC). Rseau dentreprise: rseau connectant les principaux points dune entreprise, gnralement priv. Rseau dorsal (Backbone) : rseau jouant le rle dartre principale pour le trafic en provenance et destination dautres rseaux.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 8

Les fonctions dun rseau


La transmission: point point ou diffusion La commutation: comment mettre en relation un utilisateur avec nimporte quel autre ? La signalisation: repose sur lchange dinformations de services Ladministration et la gestion: dtection des erreurs, facturation au prix juste, configuration : nouveaux matriels, nouveaux utilisateurs performances et qualit de services, Scurit, .
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 9

Les applications industrielles (1)


Grce aux progrs des rseaux: Contrle de la production, suivi des stocks, comptabilit, gestion clientle : pas de contraintes gographiques, partage de ressources Systme de messagerie, vidoconfrence, runions tlphoniques : gain de temps
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 10

Les applications industrielles (2)


Commandes lectroniques en temps rel : efficacit, diminution des stocks (outil de conclusion daffaires); Diminution des cots: commerce lectronique ( outil de vente directe) De nombreuses entreprises sarrtent en mme temps que le rseau (banques, usines de production) Les distances entre les sites sont de plus en plus grandes ( multinationales)
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 11

Les applications domestiques


Internet recherche dinformations; communication entre personnes (e-mail, forums, chat) divertissements interactifs; commerce lectronique; gestion des comptes en banques, oprations boursires; dmarches administratives; peer-to-peer ; tlphonie, visiophonie, radio, vidos la carte enseignement distance, travail domicile , Tlphonie, TV, Radio
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 12

Le march des tlcommunications et volutions


Il faut distinguer les diffrents acteurs dans le domaine: les oprateurs, les constructeurs, les fournisseurs de services , les abonns, ...

Historique (1)
1832 : alphabet de Morse (systme de transmission code) brevet en 1840 premire liaison en 1844 premire liaison transatlantique en 1858 1899 : premire liaison tlgraphique par onde hertzienne France/Angleterre 1938 : principe de numrisation du signal MIC = Modulation par Impulsions Codes 1948 : invention du transistor
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 14

Historique (2)
1956 : premier cble tlphonique transocanique avec 15 rpteurs immergs. 1962 : premire liaison de tlvision transocanique. 1969 : premiers pas de lhomme sur la lune en direct. 1979 : ouverture au public du premier rseau mondial de transmission de donnes par paquets X.25 (Transpac)
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 15

Historique (3)
1959-1968 : Programme ARPA (Advance Research Products Agency) lanc par le ministre amricain de la dfense. 1969 : ARPANET, lanctre dInternet. Les universits amricaines squipent de gros ordinateurs et se connectent au rseau ARPANET 1970-1982 : Ouverture sur le monde. Premires connexions avec la Norvge et Londres 1983 : Naissance dInternet. Tous les rseaux sinterconnectent avec le protocole TCP/IP. Les militaires quittent le navire ;)
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 16

Historique (4)
1986 : Les autoroutes de lInformation
la National Science Fondation dcide de dployer des super-ordinateurs pour augmenter le dbit dInternet.

1987-1992 : Les annes dexpansion


les fournisseurs daccs apparaissent, les entreprises prives se connectent au rseau.

1993-2003 : Lexplosion dInternet


ouverture au grand public avnement du WEB et courrier lectronique
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 17

Les tlcommunications (1)


Tlcommunications = toutes techniques de transfert dinformation (introduit par Estauri en 1904) techniques : filaires, radio, optiques, satellites, information : symboles, crits, images fixes ou animes, son, vidos, ...
Sens de la transmission

metteur
Voie de transmission

rcepteur

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

18

Les tlcommunications (2)


Transfert fiable dinformation entre entits communicantes : donnes traduites (comprhensibles par A et B) support de communication (lien): il peut tre un lien simple ou un rseau de transport adaptation entit/support une procdure dchange (protocole = ensemble de rgles suivre pour effectuer un change dinformation)

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

19

Les tlcommunications (3)


Etape 1

Les flux voix et donnes sont de nature fonctionnelle et physique diffrentes Chaque systme dispose de son propre rseau: rseaux physiquement spars.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11 20

Les tlcommunications (4)


Services multiples rseaux multiples

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

21

Les tlcommunications (5)


Etape 2

voix numrise: les flux physiques peuvent tre transports par le mme rseau : rseau de transport Les rseaux daccs restent fonctionnellement diffrents: les usagers accdent aux services par des voies distinctes
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11 22

Les tlcommunications (6)


Etape 3

En plus de la numrisation les diffrents lments de linformation sont rassembls en paquets: voix paqutise Traitement de bout en bout identique; un seul accs physique; Protocole de transport identique; protocoles usagers diffrents;
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11 23

Les tlcommunications (7)


Etape 4

mme interface daccs couplage info/tel

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

24

Les tlcommunications (8)


Rseau convergent rseau permettant la voix, la vido et aux donnes dutiliser le mme rseau

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

25

Evolutions actuelles (1)


Le rle des rseaux est en pleine volution: le rle dune plateforme de communication intelligente futur ne se limite offrir une connectivit de base et un accs des applications.

Premire phase: convergence des diffrents types de rseaux de communication sur une seule plateforme : lavnement du rseau dinformation intelligent.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

26

Evolutions actuelles (1)


Phase actuelle: phase dvolution du rseau. Phase suivante: phase de la consolidation des diffrents types de message sur un rseau unique; phase des applications gnrant, transmettant et scurisant les messages sur des priphriques rseau intgrs.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

27

Evolutions actuelles (2)


Communication avec une explosion dInternet; volume du trafic de donnes ; augmentation du trafic, du nombre de sites, du nombre dabonns, augmentation des dbits; changement de la nature des flux: multimdia; tlphonie mobile (UMTS) avec ajout de services multimdias haut-dbit (2 Mbit/s); Importance des rseaux sans fil: accs linformation nimporte o, nimporte quand, sous nimporte quelle forme
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 28

Evolutions actuelles (3)


Il est possible de transmettre les lments audio et vido sur le mme rseau, pour les priphriques deffectuer la commutation tlphonique, la diffusion vido , de router les messages sur le rseau. La plateforme de communication ainsi obtenue offrira des fonctionnalits applicatives de haute qualit pour un cot rduit.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11 29

Evolutions actuelles (4)


Rseaux dinformation intelligents

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

30

Evolutions actuelles (5)


Exemple: Le WiMAX (802.16)

Source IDATE http://www.idate.fr/


N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11 31

Evolution du march mondial par rgion (1)


Source IDATE http://www.idate.fr/

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

32

Evolution du march mondial du haut-dbit (2)

Source IDATE http://www.idate.fr/


N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11 33

Evolution du march mondial du haut-dbit (3)


Source IDATE http://www.idate.fr/

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

34

Normalisation

La normalisation (1)

Ncessit de la normalisation

La normalisation est un ensemble de rgles tablies qui doivent tre suivies par les entits dsirant communiquer.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

36

La normalisation (2)
Pour que tout utilisateur connect au rseau soit capable de recevoir et de transmettre des informations destines lensemble des participants.

Il faut se mettre daccord sur lensemble des lments ncessaires la communication pour que des changes puissent seffectuer.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

37

La normalisation (3)
La normalisation permet de :
Adapter la technologie de transmission au support de communication do une rationalisation de la fabrication; Masquer les phnomnes altrant la transmission; Maintenir la qualit demande; Offrir linteroprabilit; assurer un march plus vaste; Optimiser lutilisation des ressources; Assurer la prennit des choix et des investissements;

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

38

La normalisation (4)
La normalisation permet de :
Garantir linter-fonctionnement et lindpendance vis--vis dun fournisseur. rduction des cots dtudes Aboutissement dune concertation entre industriels, administrations et utilisateurs.

Exemples :
Ethernet: 802.3 WiFI: 802.11 Pour les rseaux mobiles : GSM 900, DCS 1800 en Europe D-AMPS 900 et 1900 aux Etats-Unis
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 39

La normalisation (5)
U.I.T. Union Internationale des Tlcommunications (ex CCITT)
(Genve) http://www.itu.ch recommandations pour les pays moins avancs recommandations pour les tlcommunications internationales
UIT-R : Radiocommunications (allocations des frquences) UIT-T : Tlcommunications UIT-D : dveloppement

E.T.S.I. European Telecommunications Standard Institute


(Sofia Antipolis) http://www.etsi.org responsable de la normalisation des Tlcommunications en Europe recommandations identiques celles de lU.I.T.

A.N.S.I. American National Standard Institute


(New York) http://www.ansi.org quivalent amricain de lETSI

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

40

La normalisation (6)
I.E.E.E. Institute of Electrical & Electronics Enginers (USA)
http://www.ieee.org plus grande organisation professionnelle et universitaire du monde groupe de normalisation pour linformatique (IEEE 802)

I.S.O. International Standardization Organization; http://www.iso.org


organisation non gouvernementale centaine de pays membres dite des normes dans tous les domaines membre de lUIT

A.F.N.O.R. Association Franaise de NORmalisation ; http://www.afnor.fr


responsable de la normalisation en France membre de lISO

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

41

La rglementation au Maroc
A.N.R.T Agence Nationale de Rglementation des Tlcommunications
http://www.anrt.net.ma LANRT a pour mission de : Crer les conditions dune concurrence saine et loyale et veiller son maintien: amnager la concurrence des rseaux et services Contribuer lvolution du cadre lgislatif et rglementaire pour un dveloppement harmonieux du secteur. Accompagner le dveloppement du secteur par le biais de la formation et la promotion de la recherche. rapprocher cots/tarifs Assurer le service universel (2 postes tlphoniques doivent pouvoir tre mis en relation tout instant)
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 42

Classifications des rseaux

Les classifications
Selon les types de transmission
supports (filaires, optiques, sans fil) modes de diffusion

Selon la taille
PAN, LAN, MAN, WAN, Internet

Selon les performances


bande passante (dbit), dlais (latence)

Selon le type des terminaux


rseaux tlphoniques rseaux dordinateurs rseaux domestiques
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 44

Classification selon le mode de diffusion


Source

Diffusion 1 N
rseaux de radiodiffusion rseaux locaux

Collecte 1 N
rseaux de tlmesure
Collecteur

Commutation 1 1 parmi n
Commutateur

Rseau Tlphonique Commut

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

45

Classification selon la taille (1)

On peut classifier les rseaux informatiques selon leurs tailles

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

46

Classification selon la taille (2)

Le rseau personnel PAN (Personnal Area Network) interconnecte des quipements personnels comme un ordinateur portable, un agenda lectronique, etc
Exemple: liaison sans fil ordinateur / souris, clavier, imprimante

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

47

Classification selon la taille (3)

Le rseau local LAN (Local Area Network): peut s'tendre de quelques mtres quelques kilomtres; peut se dvelopper sur plusieurs btiments et permet de satisfaire tous les besoins internes.

Exemple: Entreprises, universits

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

48

Classification selon la taille (4)


Le rseau mtropolitain MAN (Metropolitan Area Network) interconnecte plusieurs lieux situs dans une mme ville, par exemple les diffrents sites d'une administration, chacun possdant son propre rseau local.
Exemple: Rseau dune ville

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

49

Classification selon la taille (5)


Le rseau tendu WAN (Wide Area Network) permet de communiquer l'chelle d'un pays, ou de la plante entire, les infrastructures physiques pouvant tre terrestres ou spatiales l'aide de satellites de tlcommunications. Exemple: rseau longue distance, 100 km/1 000 km : pays/continent
Internet :10 000 km : plante, interconnexion de rseaux 100 km/1 000 km : pays/continent

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

50

Classification selon les performances des rseaux


Dbit : nombre de bits que le rseau peut transporter par seconde Latence : nombre de secondes que met le premier bit pour aller de la source la destination
RTC 64 K Ethernet 10 M 10 G IEEE 802.11 Modem RTC 56 K ATM 155 M GSM Rseaux d'accs rsidentiels RNIS ADSL Modem cble 64 K 1M 8M ~ 1-10 M Rseaux locaux et mtropolitains FDDI DQDB 100 M jusqu' 622 M Rseaux sans fil GPRS UMTS

Satellites Iridium VSAT Teledesic 11 M 54 M jusqu' 14,4 K 114 K jusqu' 2 M jusqu' 64 K jusqu' 512 K 100/720 M Curs de rseau et rseaux de la recherche Renater 3 GEANT Paris/DOM-TOM International National Idf 128 K 2 M jusqu' 2,5 G 155 M 2,5 G jusqu' 80 G 155 M 10 G

FDDI: Fiber Distributed Data Interface ATM: Asynchronous Transfer Mode DQDB:Distributed Queue Dual Bus
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 51

Classification selon le type des terminaux

Rseaux dordinateurs
Ensemble dordinateurs autonomes interconnects au moyen dune seule technologie Exploitation et optimisation de lutilisation dapplications situes sur les ordinateurs Permet la transmission de textes, images, vidos, sons entre les ordinateurs
Data Serveur Web PC Imprimante Scanner

Ethernet
PC Imprimante Scanner

Ethernet

Nuage rseau
Passerelle Serveur NIS

Serveur de fichiers Passerelle

Portable

Antenne

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

52

Classification selon le type des terminaux Rseaux tlphoniques


Fax PC

Modem Numris Commutateur Transmission analogique Transmission numrique et multiplexage

Spcialiss pour la transmission de la voix Monopolisation des ressources rseaux pendant lappel
commutation - 1 canal de 64 Kbit/s par appel multiplexage en frquence/temporel du lien
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

Fax

53

Classification selon le type des terminaux Rseaux sans fils


Diffrence accs mobile / accs sans fil Applications : tlphonie mobile, radio, TV, satellites, infrarouge, usagers en dplacement, confrences informatiques, LAN sans fil : IEEE 802.11, plusieurs dizaines de mtres - jusqu 50 Mbit/s Rseau cellulaire : territoire divis en cellules, quelques kilomtres - ~1 Mbit/s Bluetooth : rseau sans fil de faible porte

Tlphone mobile

Station de base

Ordinateur portable Transmission radio

RTC Internet

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

54

Classification selon le type des terminaux: Rseaux domestiques


Rseau permettant aux appareils domestiques de communiquer entre eux + accs Internet PC, portables, PDA, TV, DVD, lecteurs MP3, tlphones, Appareils lectromnagers, tlmtrie et surveillance.

Rpondre au compromis de dbits importants/ faibles cots, Confronter le problme de scurit et de fiabilit.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 55

Rseaux de rseaux...
Internet !
Internet est constitu par l'interconnexion de multiples rseaux : c'est un rseau de rseaux qui permet de relier les plus gros ordinateurs mondiaux aux plus petits sans oublier ceux de taille intermdiaire.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

56

Exemple: Rseau MARWAN

http://www.marwan.ma/

Moroccan Academic and Research Wide Area Network , MARWAN est le premier rseau informatique national but non lucratif, ddi l'ducation, la formation et la recherche.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

57

Aspect mathmatiques des rseaux

Aspect mathmatiques des rseaux


Prsentation binaire des donnes
Les ordinateurs grent et stockent les donnes laide de commutateurs lectroniques pouvant prendre deux tats : En fonction (ON). Hors fonction (OFF). Ainsi les ordinateurs ne peuvent traiter que les donnes rpondant ce format deux tats, dit binaire. Les chiffres 0 et 1 servent reprsenter les deux tats possibles dun composant lectronique de lordinateur. La valeur 1 correspond ltat En fonction et la valeur 0, ltat Hors fonction. Ces valeurs sont appeles chiffres binaires ou bits.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 59

Aspect mathmatiques des rseaux


Prsentation binaire des donnes (suite)
Les ordinateurs sont conus pour fonctionner avec des commutateurs En fonction/Hors fonction ils sont naturellement capables de traiter des chiffres et des nombres binaires. Par contre les humains quant eux utilisent le systme dcimal, systme relativement simple compar aux longues sries de 1 et de 0 traites par les ordinateurs.

Par consquent, les ordinateurs doivent pouvoir effectuer la conversion entre les nombres binaires et les nombres dcimaux.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 60

Aspect mathmatiques des rseaux


Prsentation binaire des donnes (suite)
Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) code le plus couramment utilis pour reprsenter les donnes alphanumriques dans les ordinateurs: emploie des chiffres binaires pour symboliser les caractres saisis au clavier, Les 0 et les 1 dsignant les tats Hors fonction et En fonction sont transmis par les ordinateurs dun rseau sous la forme dondes lectriques, lumineuses Radio.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 61

Aspect mathmatiques des rseaux


Bits et octets
Les ordinateurs sont conus pour traiter des groupes de huit bits, chaque groupe constituant un octet . Dans un ordinateur, un octet reprsente un emplacement de mmoire adressable unique. Chacun de ces emplacements correspond une valeur ou un caractre unique de donnes, tel quun caractre du code ASCII. Les huit commutateurs susceptibles de prendre chacun la valeur 0 ou 1 peuvent donner lieu un nombre total de 256 combinaisons.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 62

Aspect mathmatiques des rseaux


Bits et octets: application Ladressage IP utilise 4 octets, ou 32 bits, pour identifier la fois un rseau et un quipement particulier. Lquipement en question peut tre un hte ou un noeud du rseau. ladresse IP sexprime en format binaire et en format dcimal. Adresse IP binaire: 11000000.10101000.00101101.01111001 Adresse IP dcimale: 192.168.45.121

Il y a donc au maximum 232 soit 4 294 967 296 adresses IPv4 possibles
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 63

Aspect mathmatiques des rseaux


Bits et octets (suite)

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

64

Aspect mathmatiques des rseaux


Prsentation binaire des donnes
Chaque caractre du clavier est reprsent par une combinaison unique de huit chiffres binaires qui lui est propre.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

65

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme de numration dcimal
Un systme de numration consiste en un ensemble de symboles dont lutilisation est dfinie par des rgles. Le systme de numration le plus largement utilis : le systme dcimal ou systme base 10. La base 10 utilise les dix symboles 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9, quelle permet de combiner pour reprsenter toutes les valeurs numriques possibles. Le systme de numration dcimal repose sur les puissances de 10.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

66

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme de numration dcimal
La lecture dun nombre dcimal en partant de la droite fournit les informations suivantes : le tout premier rang droite (rang numro 0) correspond 100, qui est gal 1 ; le deuxime rang (rang n 1) correspond 101 qui est gal 10 ; le troisime rang (rang n 2) correspond 102, qui est gal 100 ; le septime rang (rang n 6), qui correspond 106, cest--dire 1 000 000. Ces rgles sappliquent quel que soit la longueur dun nombre.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

67

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme de numration dcimal (suite)

Exemple: 2134 = (2 x 103) + (1 x 102) + (3 x 101) + (4 x 100)


N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 68

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme de numration base 2
Le systme de numration utilis par les ordinateurs pour reconnatre et traiter les donnes : le systme binaire ou systme base 2. Le systme binaire utilise seulement deux symboles, le 0 et le 1. Dans un nombre binaire lu de droite gauche, le rang de chaque chiffre correspond 2, le nombre de base, lev la puissance (exposant) 0, puis la puissance 1 et ainsi de suite jusqu la puissance 7. Les valeurs respectives des rangs, de droite gauche, sont donc les suivantes : 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26 et 27, ou 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64 et 128.

Rang Valeur

7 128

6 64

5 32

4 16

3 8

2 4

1 2

0 0
69

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme de numration base 2 (suite)
Exemple: 101102 = (1 x 24 = 16) + (0 x 23 = 0) + (1 x 22 = 4) + (1 x 21 = 2) + (0 x 20 = 0) = (16 + 0 + 4 + 2 + 0) =22
Cet exemple montre que le nombre 10110 en base 2 est gal au nombre dcimal 22.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

70

Aspect mathmatiques des rseaux


Conversion de nombres dcimaux en nombres binaires 8 bits
La capacit traduire des valeurs dcimales en valeurs binaires savre intressante pour convertir une adresse IP partir dune notation entire avec points de sparation, format lisible par lhomme, vers un format binaire, lisible par la machine. Cette opration est notamment excute lors de la dtermination des masques de sous-rseau. Lexemple ci-dessous prsente une adresse IP binaire de 32 bits et son quivalent en notation entire avec points de sparation. Adresse IP binaire: 11000000.10101000.00101101.01111001 Adresse IP dcimale: 192.168.45.121

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

71

Aspect mathmatiques des rseaux


Conversion de nombres dcimaux en nombres binaires 8 bits
Il existe plusieurs faons de convertir les nombres dcimaux en nombres binaires. Lorganigramme dcrit une mthode parmi les diffrentes disponibles.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

72

Aspect mathmatiques des rseaux


Conversion de nombres dcimaux en nombres binaires 8 bits Convertir le nombre 207 au format binaire: Rang Valeur Code =207
7 128 1 128 6 64 1 64 5 32 0 4 16 0 3 8 1 8 2 4 1 4 1 2 1 2 0 0 1 1

128 207 128 64 79 64 8 15 8 4 7 4 2 3 2 1 1


73

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

Aspect mathmatiques des rseaux


Conversion de nombres dcimaux en nombres binaires 8 bits
Exercice de conversion
convertir le nombre dcimal 168 en un nombre binaire: 128 est infrieur 168 donc le bit le plus gauche du nombre binaire est 1. 168 128 = 40. 64 nest pas infrieur ou gal 40 donc le deuxime bit en partant de la gauche est 0. 32 est infrieur 40 donc le troisime bit en partant de la gauche est 1. 40 32 = 8. 16 nest pas infrieur ou gal 8 donc le quatrime bit en partant de la gauche est 0. 8 est gal 8 donc le cinquime bit en partant de la gauche est 1. 8 8 = 0. Les trois derniers bits de droite sont donc tous gaux 0. Cet exemple montre que le nombre dcimal 168 est gal au nombre 10101000 en base 2.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

74

Aspect mathmatiques des rseaux


Conversion de nombres binaires 8 bits en nombres dcimaux
On multiplie chaque chiffre binaire par le nombre de base 2, lev la puissance correspondant au rang de ce chiffre.

Exemple1: Convertissez le nombre binaire 10111000 en nombre dcimal. 0 x 20 = 0 0 x 21 = 0 0 x 22 = 0 1 x 23 = 8 1 x 24 = 16 1 x 25 = 32 0 x 26 = 0 1 x 27= 256 304
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

Exemple2

75

Aspect mathmatiques des rseaux


Conversion de nombres de binaires 8 bits en nombres dcimaux Convertir le nombre le nombre binaire 10111001 au format dcimale:

Rang Valeur =185

7 128 1 128

6 64 0

5 32 1 32

4 16 1 16

3 8 1 8

2 4 0

1 2 0

0 0 1 1

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

76

Aspect mathmatiques des rseaux


Reprsentation de nombres binaires 32 bits par une notation dcimale quatre octets avec points de sparation Les adresses affectes aux ordinateurs pour les identifier sur le rseau Internet sont dfinies par des nombres binaires de 32 bits. Pour une utilisation facile, les 32 bits sont partags en quatre groupes de huit chiffres binaires. Puis, chaque groupe de huit bits (octet), est converti en son quivalent dcimal.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

77

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme hexadcimal
Le systme de numration hexadcimal ou systme base 16 est couramment utilis pour reprsenter les nombres binaires sous une forme plus lisible.

Exemple: Le systme de numration hexadcimal est utilis pour


exprimer les valeurs binaires dune carte rseau ou dune adresse IPv6

Les ordinateurs excutent tous les calculs en mode binaire. Toutefois, il existe plusieurs situations dans lesquelles la valeur binaire renvoye par un ordinateur est exprime sous sa forme hexadcimale pour une lecture plus facile.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 78

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme hexadcimal (suite)
Le registre de configuration des routeurs Cisco requiert souvent des conversions de valeurs hexadcimales en valeurs binaires et inversement. Les routeurs Cisco possdent un registre de configuration dune longueur de 16 bits. Un nombre binaire de 16 bits peut donc tre reprsent comme un nombre hexadcimal quatre chiffres.

Exemple: le nombre binaire 0010000100000010 est gal 2102 dans le


systme hexadcimal. Les nombres hexadcimaux ont souvent comme prfixe 0x. On crira par exemple le nombre hexadcimal 2102 de la faon suivante : 0x2102.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 79

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme hexadcimal (suite)
Tout comme les systmes binaire et dcimal, la notation hexadcimale repose sur lutilisation de symboles, de puissances et de rangs. Les symboles utiliss sont les chiffres 0 9 et les lettres A F. Pour reprsenter n'importe quelle combinaison de quatre chiffres binaires, il suffit d'un seul symbole hexadcimal, contre un deux symboles dcimaux. La reprsentation d'une combinaison de huit chiffres binaires requiert deux chiffres en format hexadcimal, tandis qu'elle peut en ncessiter jusqu' trois dans le systme dcimal.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 80

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme hexadcimal: conversion dun nombre binaire en hexadcimal

1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1

0001 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 1111 0 1 1 1 1 1 0 1 1 100 1001

F Do

100100100010111110111110111001001
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

1245F7DC9
81

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme hexadcimal (suite)
tant donn qu'un symbole hexadcimal reprsente toujours un nombre binaire de 4 bits, la reprsentation hexadcimale est plus simple d'utilisation lorsque l'on travaille avec de grands nombres binaires.

Ceci rduit les risques de confusion lis la lecture de longues chanes de nombres binaires et l'espace requis pour crire les nombres binaires.

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

82

Aspect mathmatiques des rseaux


Systme hexadcimal (suite)

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/

83

Aspect mathmatiques des rseaux


Logique boolenne ou binaire
La logique boolenne se rapporte aux circuits numriques acceptant une ou deux tensions lectriques dentre. De la tension dentre dpend la tension de sortie gnre. Pour les ordinateurs, les deux tensions possibles correspondent aux tats ON et OFF. A ces deux tats sont associs les valeurs binaires un et zro.

Dans un rseau, deux types doprations font appel la logique boolenne : la cration de masques de sous-rseau et de masques gnriques, qui permettent de filtrer des adresses.
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 84

Conclusions (1)
Constations :
Augmentation considrable des volumes transports, le nombre de sites et dabonns ne cesse daugmenter, La nature des flux est de plus en plus complexe (films, images, musique, jeux en rseaux, ...) Importance de lADSL et du cble et leur gnralisation, Importance des rseaux sans fil et leur volution rapide, Problmes de scurit: e-commerce, horodatage, informations sensibles, confidentialit, piratages, virus Les rseaux de socit,
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 85

Conclusions (2)
et les perspectives
Internet nouvelle gnration, QoS et rseaux actifs, Les rseaux bass sur lintelligence ambiante, scurit rseaux haut-dbit rseaux sans fil et utilisateurs nomades (PDA, mobile, portables) Grille de calcul (Grid Computing), Normalisation des nouvelles gnrations des rseaux (NGN)
N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11/ 86

Bibliographie et webographie
Pujolle, Les Rseaux , Ed Eyrolles. Andrew Tanenbaum, Rseaux, 4e dition, Ed Pearson Education, 2003. International Telecommunication Union (ITU : ex CCITT) http://www.itu.int http://www.cisco.org http://www.cisco.com/web/learning/netacad/index.html

N. AKNIN/ENSATe/ Rseaux I /Chap. 1 / 2010-11

87

Vous aimerez peut-être aussi