Mémoire e Master: Application Au Projet À Voie Unique SAIDA-ELBAYAD de PK29+000 Au PK 55+000
Mémoire e Master: Application Au Projet À Voie Unique SAIDA-ELBAYAD de PK29+000 Au PK 55+000
Mémoire e Master: Application Au Projet À Voie Unique SAIDA-ELBAYAD de PK29+000 Au PK 55+000
SCIENTIFIQUE
Faculté de Technologie
Mémoire e Master
Filière : Génie Civil
Spécialité : géotechnique
Présenté par
Mr : BOUZEMLAL Abderraouf
Mr : DEGHICHE Oussama
En second lieu, nous tenons à remercier notre encadreur Dr : KHIATINE Mohamed pour ses
compétentes appréciations, ses précieux conseils et son aide durant toute la période du travail.
Nous remercions vivement nos parents pour leurs soutiens.
Nous tenons également à exprimer notre gratitude envers tous les Enseignants et le personnel
Nous remercions tous les étudiants de la spécialité Génie-Civil, option Géotechnique que
nous avons partagée avec eux un agréable moment qui restera gravé à nos mémoires à jamais.
à
Enfin, je tiens également à remercier toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin
à la réalisation de ce modeste travail.
ملخص
يتكون هذا المشروع بشكل أساسي من دراسة االبعاد لقسم من خط السكك الحديدية المكهربة الجديد ذو المسار الواحد
Pk 55 + 000 إلىpk 29 + 000 من،البيض- سعيدة
ً يمتد مشروعنا أي، كم62 لمسافه خطيه تقدر ب
ضا إلى تحديد أبعاد هيكل المقعد والنمذجة الرقمية لسلوك السدود عبر
Plaxis-Geostudio 2012
سوف يعتمد اختيار المواد لخط السكة الحديد المخطط على الدراسة الجيوتقنية والمعايير وكذلك توصيات،بالنسبة للردم
GTR ( والشركة الوطنية للنقل بالسكك الحديديةSNTF) ( واالتحاد الدولي للسكك الحديديةUIC).
. النمذجة العددية، حركات األرض، البنية األساسية، الدراسة الجيوتقنية:الكلمات المفتاحية
Résumé
Le présent projet consiste essentiellement au dimensionnement d’un tronçon de la nouvelle
ligne ferroviaire électrifiée à voie unique Saida \ El Bayadh, Du pk 29+000 au Pk 55+000,
pour un linéaire de 26 Km, notre projet s’étale aussi au dimensionnement de la structure
d’assise et modélisation numérique du comportement des remblais via le Plaxis et Géostudio
2012.
Pour les remblais en choix des matériaux de la ligne ferroviaire projetée sera basée sur l’étude
géotechnique et les normes ainsi que les recommandations GTR et la société nationale des
transports des chemins de fer (SNTF) et l’union internationale des chemins de fer (UIC).
Mots clés : Etude géotechnique, Structure d’assise, Mouvements des terres, Modélisation
numérique.
Abstract
This project essentially consists of the dimensioning of the seat structure of a section of the
new single-track electrified railway line Saida \ El Bayadh, From pk 29+000 to Pk 55+000,
for a linear of 26 Km, our project is also spreads to the dimensioning of the seat structure and
digital modeling of the behavior of the embankments via Plaxis and Geostudio 2012.
For the embankments, the choice of materials for the planned railway line will be based on the
geotechnical study and the standards as well as the recommendations of the GTR and the
national railway transport company (SNTF) and the international union of railways ( UIC).
Keywords: Geotechnical study, Base structure, Earth movements, Numerical modeling.
SOMMAIRE
.1
CHAPITRE I. Recherche bibliographique
I. 2
I.1. . .. 2
I.2. Historique des chemins de fer ... 5
.............9
I.4. Ouvrage d .22
23
I.7 Signalisation
I.8 Gare
I.14 Conclusion 7
............50
114
LISTE DES TABLEAUX
CHAPITRE I. Recherche bibliographique
Tableau I.1 : longueurs minimales des alignements
105
Tableau IV.2 : paramètres géotechniques caniveau+terre végétale
Tableau IV.3 : valeurs du facteur de sécurité sous chargement gravitaire
Tableau IV.4 : Valeurs du facteur de sécurité
Tableau IV.5 : Valeurs de FS sous effet combiné du chargement gravitaire, 25 T, séisme et de la
nappe
Tableau IV.6 : Récapitulation des résultats des valeurs du Facteur de Sécurité par MEL
LISTE DES FIGURES
EI : échantillon intact.
ER : échantillon remanié.
WL : Limite de Liquidité
WP : Limite de Plasticité
d : Densité sèche (t/m3)
WOPM: Teneur en eau optimale (%)
VBS : valeur de bleu de00+
UU : Cisaillement direct non consolidé et non drainé.
CD : Cisaillement direct consolidé et drainé.
Cu: cohésion (état finale)
: angle de frottement interne (état finale)
CC : Indice de compression
pc : pression de consolidation
INTRODUCTION GENERALE
maritimes.
En Algérie, les secteurs des transports connaissent une véritable mutation. Un grand
nombre de projets ont été réalisés où sont en phase de réalisation, afin de rendre ces secteurs
plus performant et plus efficace dans ses contributions dans le développement économique du
pays.
Parmi ces secteurs on trouve le secteur du transport ferroviaire qui a connu un développement
projets on compte la nouvelle ligne ferroviaire à voie unique à trafic mixte « Voyageurs,
Marchandises » électrifiée reliant la wilaya de Saida et El Bayadh desservant les villes de
Saida, Ain El Hadjar, Sidi Ahmed, El Kheither, Bougtob, Toussemouline, Kef El Ahmar, El
Bayadh, d'une longueur d'environ deux cent (200) km .
Notre présent projet de fin étude consiste à faire une étude géotechnique avant-projet
Présentation du projet.
1
Chapitre 01
Recherche bibliographique
Recherche bibliographique chapitre I
I. Introduction
I-1 : Les infrastructures de transport :
Ainsi le réseau ferroviaire est constitué de gares reliées entre elles par des lignes.
sont aussi le point de contact et d'échange entre deux
ou plusieurs modes de transport.
Elles constituent un élément primordial pour garantir la liberté de déplacement des
personnes et des biens, et pour assurer le fonctionnement et le développement de l'économie.
Leur création, qui est une partie importante de l'aménagement du territoire, nécessite le plus
souvent des investissements lourds. Cela explique qu'elles soient le plus souvent prises en
charge par la puissance publique. Toutefois, celle-ci en délègue quelquefois, pour des raisons
de financement ou de savoir-faire, la construction et l'exploitation à des entreprises privées en
contrepartie de la perception d'un péage (c'est le cas par exemple du tunnel sous la Manche)
[1].
L'infrastructure désigne au sens strict la partie inférieure, le soubassement d'une voie. Le
terme s'oppose à superstructure. On peut, dans certains cas, distinguer les deux : ainsi dans
une ligne de chemin de fer, l'infrastructure est la plateforme de la voie, sur laquelle on
pourrait aussi bien implanter une voie routière, tandis que la superstructure est constituée par
la voie ferrée proprement dite (rails et traverses). Au sens large, l'infrastructure de transport
désigne l'ensemble et englobe tous les éléments nécessaires à l'exploitation normale :
caténaires, signalisation, postes d'aiguillage.
I-2 : Historique des chemins de fer :
Le chemin de fer est né sur le carreau des mines pour transporter le charbon, depuis les
les mineurs utilisèrent en effet des barres de guidage en bois pour faire glisser les chariots,
les chevaux
2
Recherche bibliographique chapitre I
La première voie ferrée au monde fut construite en 1825 en Angleterre, entre Stockton et
Darlington, près de Newcastle (Yorkshire). Cette ligne transportait exclusivement du charbon,
tout comme celles qui furent construites a la même époque en Ecosse, Ainsi que dans le
chemin de fer, entre Liverpool et Manchester (51 Km). Mise en service en 1803, cette ligne
aurait non seulement le transport du charbon, mais celui des voyageurs [2].
A partir de 1840, le chemin de fer connut un développement remarquable les pays qui
Etats- Unis. Bénéficiant de la révolution industrielle, les grands réseaux ferrés furent
construits entre 1830 et 1890. En 1875, un demi-siècle après la naissance des premières voies
ferrées, en comptait 129 000 Km des lignes au Etats-Unis et 123 000 Km en Europe
occidentale. Quelques années plus tard en dénombrait 363 000 Km des voies ferrées dans le
monde, dont 172 000 Km en Europe et 165 000 aux Etats-Unis. En 1950, ces dernières étaient
desservies par 350 000 Km des lignes ferroviaires sur un total de 1,3 millions de Km.
Si les chemins de fer sont implantés sur les cinq continents, leur répartition apparait très
premières voies ferrées ont été établis pendant cette époque aux environs de 1863 et elles
étaient toutes en écartement étroit (1055 mm) [2].
I.3-Transport ferroviaire en Algérie :
I-3.1 : LES DEBUTS DU CHEMIN DE FER EN ALGERIE :
La première ligne de chemin de fer en Algérie remonte en 1859. En effet dès 1853, la
société Civile des Mines et Hauts-Fourneaux des Karezas, qui deviendra en 1864 a
Compagnie des Minerais de Fer magnétiques de Mokta-el-Hadid, étudia un chemin de fer de
11 km de long, partant des mines des Karezas pour aboutir à La Seybouse, faubourg de Bône.
La construction fut assez longue et le service, uniquement minier, débuta le 1 er septembre
1859. C'était effectivement le premier chemin de fer de l'Algérie et, soulignons-le, il était à
voie métrique, c'est à dire à l'écartement d'un mètre. La ligne fut prolongée en 1863 jusqu'aux
-Mokra, et en 1867 jusqu'au port de Bône. Sa longueur était alors de 32,5 km.
3
Recherche bibliographique chapitre I
Elle fut ouverte au service public en 1885 et prolongée en 1905 jusqu'à Saint Charles (sur la
ligne Constantine-Philippeville). Sa longueur était ainsi portée à 97 km. Elle fut rachetée par
l'Etat en 1926 et rattachée au réseau des Chemins de Fer Algériens de l'Etat, les C F A E.
De 1948 à 1952, la ligne fut mise à voie normale, tout en étant assez largement reconstruite
puisque seuls les 32,5 km de l'ancienne ligne à voie métrique de Bône à Aïn-Mokra furent
utilisés. La nouvelle ligne entra en service le 1er janvier 1953. Or, en novembre 1957, le
tronçon Oued Zenati-Guelma de l'ancienne ligne directe Tunis -Constantine fut presque
entièrement détruit par des inondations et il ne fut jamais reconstruit. Par suite, depuis cette
date, la ligne de Bône à Saint-Charles est devenue partie intégrante de la grande ligne du
Maghreb Tunis - Casablanca, donc presque un siècle après la création de son premier tronçon.
Mettons à part cette ligne qui, initialement, était uniquement minière. Alors, la première
compagnie ferroviaire proprement dite de l'Algérie fut la Compagnie des Chemins de Fer
Algériens (sans aucun rapport avec la société puis l'office d'exploitation qui reprendre la
même dénomination successive- ment en 1898 et en 1939). Cette compagnie obtient en 1860
la concession de trois lignes à voie normale: Alger -Blida, Oran -Saint- Denis-du-Sig et
Constantine -Philippeville.
La première ouverte fut Alger-Blida le 8 septembre 1862, ceci pour une raison bien simple.
L'armée avait commencé les travaux dès 1859, mais la compagnie n'ayant pu réunir la totalité
des fonds propres nécessaires, fut déchue quelques semaines plus tard à la fin de 1862 [2].
Le gouvernement du Second Empire proposa alors au PLM (La Compagnie des chemins de
fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) de prendre la suite, en lui faisant valoir que l'Algérie
était le prolongement naturel de son territoire métropolitain. En fait, le gouvernement ayant
tranché en faveur du PLM dans la lutte qui l'avait opposé au Midi pour la célèbre histoire de
la ligne directe Sète-Marseille, il entendait bien obtenir un gage en contrepartie. Aussi, le
PLM, qui n'était pas demandeur au départ, finit par accepter en faisant valoir à ses
actionnaires que les lignes d'Algérie, très probablement déficitaires, ne pouvaient qu'apporter
un supplément de trafic fort substantiel à son réseau métropolitain. En conséquence, dès 1863,
le PLM reçut la concession de la ligne Alger-Oran (et non plus seulement de ses deux
extrémités à partir d'Alger et d'Oran) et de la ligne Constantine-Philippeville. Les travaux
nécessaires furent très longs et, à la chute du Second Empire le 4 septembre 1870, seule la
deuxième ligne venait d'être ouverte le 1 er septembre. Sur la première, il manquait encore un
4
Recherche bibliographique chapitre I
Le déve
encouragé par son demi-frère le duc de MORNY. Celui-ci fort intéressé, à tous les sens du
terme, par ce nouveau mode de transport fut entre autres postes, Président de l'éphémère
Compagnie du Grand-Central et Vice-président de la Compagnie du chemin de fer d'Orléans
(Le Paris-Orléans). Le décret impérial du 8 avril 1857 prévoyait la construction :
- d'une ligne principale parallèle à la côte de Constantine à Alger et Oran par ou près
Aumale, Sétif, Blidah, Orléansville et Sainte-Barbe-du-Tlélat, soit 881 kilomètres.
- de lignes partant de la ligne principale et aboutissant aux principaux ports :
- Philippeville à Constantine, 87 kilomètres
- Bougie à Sétif, 110 kilomètres
- Bône à Constantine, 202 kilomètres
- Ténès à Orléans-ville, 58 kilomètres
- Oran à Tlemcen par Sainte-Barbe-du-Tlélat et Sidi-Bel-Abbés, 120 kilomètres
- Arzew et Mostaganem à Relizane. 68 kilomètres
Ce plan de développement, le premier des trois qui se succéderont, correspondait
sensiblement au projet présenté dès 1833 par Emile PEREIRE soutenu par ses amis saint-
simoniens, et financièrement par la famille ROTSCHELD. Pour des raisons économiques et
politiques ce projet était alors resté sans suite. (Voir figure I-1)
Emile PEREIRE et son frère Isaac jouèrent directement et indirectement un rôle important
dans le développement des chemins de fer tant en métropole qu'en Algérie [2].
5
Recherche bibliographique chapitre I
I.4 ie ferrée.
6
Recherche bibliographique chapitre I
Le ballast est un granulat utilisé dans la construction de voies ferrées et dont 100 % de la
surface des grains est entièrement concassée, son rôle est :
La transmission des efforts engendrés par le passage des trains au sol, sans que celui-ci
ne se déforme par tassement.
Le rôle du ballast est aussi d'enchâsser les traverses afin d'assurer une résistance aux
déformations longitudinales, particulièrement importante pour la technique des longs
rails soudés.
superficielles.
rhéologique diss
[3].
I.4.2. Sous-couche :
La sous-
plateforme, La sous-couche peut-être mono ou multicouche. Elle comprend du haut vers le
bas, une couche "sous ballast" en grave propre bien gradué (0/31.5) puis une couche de
-contaminatrice
complété par des feuilles de géotextile ou géo membrane [3]
7
Recherche bibliographique chapitre I
Constituée de :
Sous ballast : constitué de grave propre bien graduée comprise entre 0 et 31.5 mm,
permet la transmission et la répartition des charges sur la plateforme.
Fondation : on utilise une couche de fondation si certaines conditions du sol ne sont
-couche. La plateforme
déblai.
La portance de la plateforme dépend de la qualité du sol constituant « remblai ou déblai »,
-jacent
[4].
8
Recherche bibliographique chapitre I
I.5 Épaisseur
La d
[4]
E : paramètre qui dépend de la qualité de portance de la plate-forme a, b, c, d, f et g sont des
Figure I- [3].
I.6. Superstructure de la voie ferrée.
différente dont les caractéristiques physique et mécanique ne sont pas les même, ces éléments
sont essentiellement constitué de : ballast, les travers, les rails et leurs accessoires.
communiquer entre elle. Pour cela on met en place des dispositifs connus sous le nom
t les traversées [4] .
I.6.1-Catégories de la voie :
Les voies sont classées en plusieurs grandes catégories, chacune réservé pour un objectif
bien précis, on distingue ainsi :
- les voies principales : affectées à la circulation des trains.
9
Recherche bibliographique chapitre I
elles sont fixées et qui reçoivent les charges exercée sur le rail. La masse linéaire du rail varie
conducteur électrique soit pour les courants de signalisations ou pour le retour du courant de
traction
10
Recherche bibliographique chapitre I
Le rail moderne est généralement du type « Vignole » ; dans une section transversale, on
sur la traverse, le champignon qui constitue le chemin de
11
Recherche bibliographique chapitre I
Le patin : Le patin constitue une sorte de buté contre le renversement du rail suite aux
efforts transversaux.
b) Rail gorge :
Des rails à gorge (type « Broca ») sont utilisés pour les voies encastrées dans des
chaussées routières, notamment pour les installations industrielles et les lignes de tramway.
12
Recherche bibliographique chapitre I
principe a été abandonné. Des rails type « double champignon asymétrique » ont également
été employés : un seul côté, de plus forte section, était utilisé pour le roulement. La
simplification apportée par la fixation du rail type Vignole a amené à l'abandon de ce
système[1].
-
- rail.
-E [4]
Figure I- [4] .
13
Recherche bibliographique chapitre I
Figure I- [10]
I.6.3 Traverse:
Une traverse est un élément fondamental de la voie ferrée. C'est une pièce posée en
travers de la voie, sous les rails, pour en maintenir l'écartement et l'inclinaison, et transmettre
au ballast les charges des véhicules circulant sur les rails. On utilise principalement des
traverses en bois ou en béton (et depuis peu il existe des traverses en plastique dur recyclé)
[2].
I.6.3.1 Les rôles des traverses sont :
Recevoir les forces dynamiques verticales et horizontaux venant des rails et les
transmit au couche de ballast.
Amortir ces efforts dynamiques.
14
Recherche bibliographique chapitre I
-Avantage :
Les traverses en bois sont très élastiques par rapport aux autres types des traverses.
Elles sont faciles à confectionner.
Facile à exploiter et à transporter.
Elles ne coutent pas chère.
Les traverses en bois à une grande résistance à la rupture, au matage et au cisaillement.
-Inconvénients :
-Inconvénients :
Moins élastique que le bois.
15
Recherche bibliographique chapitre I
Plus fragile.
Conducteur de courant électrique.
Plus lourd à manipuler.
Plus chère.
16
Recherche bibliographique chapitre I
traverses est de 60cm pour les alignements droits et 54cm dans les courbes[10].
17
Recherche bibliographique chapitre I
déplacement.
Il existe des attaches rigides comme tirefonds et crampons utilisées pour les traverses en
bois, le premier type serre mal le patin, le rail alors peut se relever de la traverse, le deuxième
est tellement rigide, que le rail peut soulever la traverse en se redressant, pour les traverses
métalliques, il s
de types nabla, E-clip etc. » convient aux longs rails soudés sur les traverses en béton sont les
nts verticaux, surtout
vers le haut, ces déplacements se font sans jeu, sans chocs [5] .
18
Recherche bibliographique chapitre I
I.6.5 Le ballast:
Les pressions résultant du matériel roulant sur la voie sont transmis et répartie sur le sol
Le ballast
constitue un élément support de la voie et fait partie de la superstructure, il est constitué de
concassés de pierres dures de calibre 22.4/63 mm provenant de
moins égale à 12, propre et dont 95% des pierres possèdent au moins deux faces fracturées.
19
Recherche bibliographique chapitre I
Un appareil de voie est un élément de la voie ferrée qui permet d'assurer le support et le
guidage du matériel roulant ferroviaire sur un itinéraire donné.
20
Recherche bibliographique chapitre I
leur circulation.
En règle générale le terme « appareil de voie » couvre à la fois les aiguillages, les
croisements et les traversées-jonctions.
21
Recherche bibliographique chapitre I
circulation de franchir un obstacle naturel ou une autre voie de circulation. Selon le cas, on
distingue : pont-rail pont- route, pont canal (ponceau).
En résumé, on appellera pont tout ouvrage de franchissement en élévation construit in situ,
ce qui exclut les buses totalement ou partiellement préfabriquées. [9]
22
Recherche bibliographique chapitre I
temps selon la nature de la ligne (la ligne à voie unique, à double voies, ou à plus).
2. par contre si ce croisement se fait en un endroit ou la voie ferrée passe en très grand
remblai par rapport à la route, de telle façon à pouvoir insérer un gabarit routier entre leur
niveau de roule
ts
23
Recherche bibliographique chapitre I
24
Recherche bibliographique chapitre I
afin de limiter le risque d'inondation de la voie ferrée et d'éviter par conséquent le risque
d'érosion de sols situés au dessous de la voie [10].
La traction électrique a toujours été un choix populaire pour les réseaux ferroviaires de
transport collectif. Plus récemment, cette technologie prend de l'importance au sein des
systèmes de transport en commun, en raison des préoccupations grandissantes envers le
réchauffement planétaire et la durabilité de l'environnement [5].
I.9
Rendement élevé du moteur électrique avec possibilité de surcharge temporaire.
Augmentation des charges remorquées et de la vitesse.
Aptitude particulière pour le trafic banlieue (accélération et souplesse
25
Recherche bibliographique chapitre I
I.10 Signalisation :
performances
à atteindre[2].
I.10.3. Type de signalisation
Signalisation mécanique : il est fait usage de signaux réalisés au moyen d'une
aile ou
d'une cocarde de couleur.
Signalisation lumineuse : il est fait usage de panneaux portant un ou plusieurs
feux de
26
Recherche bibliographique chapitre I
couleur, généralement disposés sur un écran noir bordé d'un liseré blanc déforme
oblongue ou circulaire.
Qu'elle soit mécanique ou lumineuse, la signalisation peut comporter en outre :
Des tableaux lumineux,
Des tableaux mécaniques fixes ou effaçables,
Des tableaux ou pancartes réflectorisés,
Des guidons d'arrêt.
Exceptionnellement à certains signaux amovibles par nature (signaux à main), les
signaux sont implantés à demeure soit à titre permanent, soit à titre temporaire (signaux de
Les signaux sont essentiellement utilisés pour assurer les fonctions suivantes :
Signalisation d'arrêt.
Signalisation de limitation de vitesse.
Signalisation de direction.
Chacune de ces fonctions comprend habituellement une signalisation d'annonce et une
signalisation d'exécution ou de rappel [2].
I.10.5 Système de contrôle de la signalisation
Application au projet
Dans la nouvelle ligne Saida/ El Bayadh Le type de système de signalisation choisi par le
27
Recherche bibliographique chapitre I
Ce niveau utilise une transmission ponctuelle à l'aide de balises placées au pied des
signaux et en amont. Ces balises (euro-balises) communiquent les données de signalisation au
train.
Le système de transmission ponctuel est constitué de la façon suivante :
*Balise :
La balise est un appareil destiné à transmettre les télégrammes au sous-système du sol. Elle
offre les informations fixes et celles modifiables en cas de connexion à l'unité électronique de
voie et assure la transmission des messages en liaison montante et entre les systèmes au sol et
au train [7].
*Un codeur appelé LINE SIDE ELECTRONIC UNIT (LEU) :
LEU est composé du tableau d'entrée de signaux, de l'appareil de transmission
d'informations, du tableau de commande (drive board) de la balise pour la transmission des
informations et du tableau électrique assurant l'alimentation électrique du système[7].
Le tableau d'entrée de signaux et le tableau de commande de la balise sont capables de
déterminer et d'afficher les signaux appropriés selon les conditions de l'appareil de
signalisation et facilement extensibles en fonctions des conditions de signalisation comme le
choix de 7].
*Euro Loop :
28
Recherche bibliographique chapitre I
(prochaine signalisation latérale) en amont dans le sens de la marche du train. Euroloop est
ée à bord et de plusieurs fonctions au sol.
I.11 Gare
machine, elle a des fonctions multiples : permettre la montée et la descente des voyageurs, ou
le chargeme
liaison entre la ville et son système de transport public[2].
I.11.1 Type des gares
Le bâtiment de voyageurs :
29
Recherche bibliographique chapitre I
Une borne de garage franc est un signal qui indique la limite de stationnement permis du
train à la voie de croisement. Théoriquement on pose ce signal à 3,57 m entre les deux voies.
Compte tenu de la sécurité, il vaut mieux le poser un mètre plus loin par rapport à la position
théorique.
I.11
sans gêner la circulation sur la voie principale ou les autres voies de dépassement voisines.
La longueur utile est la distance séparant deux garages francs. Selon la SNTF La longueur
utile minimale est de :
426 m : pour les trains voyageurs.
870 m pour les trains de marchandise (pour la voie principale et la voie de service) [2].
30
Recherche bibliographique chapitre I
extrémités des voies pour éviter que les véhicules en mouvement continuent leur chemin en
de
[2].
31
Recherche bibliographique chapitre I
Pour faciliter le ruissellement des eaux pluviales dans les gares, les quais doivent avoir une
pente de 2% en toit ou en V selon le cas de telle sorte à évacuer ces eaux vers les voies ensuite
ces eaux sont évacuées grâce aux pentes transversales des plates-formes[4].
I.12.2.3. Assainissement longitudinal
Les drains disposés longitudinalement avec des pentes de 4%, permettent de recueillir les
-forme et les évacuer vers le
[4].
I.13. Caractéristiques ferroviaire.
32
Recherche bibliographique chapitre I
assements
importants
Eviter les zones agricoles et les forets
Eviter les propriétés privées
us
permet.
Selon le référentiel SNTF les longueurs minimales des alignements sont [4]:
Tableau I.1 : longueurs minimales des alignements.[4]
33
Recherche bibliographique chapitre I
Pour une vitesse V du train on établit un dévers tel que la résultante du poids du véhicule
Les voies mixtes doivent permettre la circulation des trains rapide et les trains lents en
respectant les conditions de confort et de sécurité[4].
I.13.3.8 Le devers pratique
Le dévers réel appliqué aux sur la voie est limité à une valeur inferieur à la valeur
théorique ce qui donne une insuffisance de dévers pour les trains les plus rapides, et un excès
de dévers pour les trains lents[5].
I.13
34
Recherche bibliographique chapitre I
Le profil en long de la voie est constitué de pentes uniformes reliées entre elles par des
courbes circulaires. Le profil longitudinal sera défini par la projection horizontale de la cote
des points P, correspond au-dessus de là sous couche des voies sur un plan vertical passant
par l'axe du tracé.
Pour chaque point du profil en long, on doit déterminer les éléments suivants :
Les points kilométriques PK et distances cumulées.
La côte du point P.
La côte du terrain naturel TN
La valeur du remblai ou déblai.
Les éléments du tracé en plan.
Pentes, Rampes et courbes verticales.
Les ouvr
La position des appareils de voie des voies de raccordement, gares [4].
I.14.1 Elément géométrique de profil en long
(descente).
Ramp
(montée).
35
Recherche bibliographique chapitre I
I.14.2Déclivité maximale
démarrage et pour éviter ces deux problématiques il est nécessaire de déterminer des valeurs
de pentes et de rampes limites maximales à appliquer sachant que la déclivité admise varie en
fonction de sa longueur selon le référentiel technique de la SNTF qui stipule :
La déclivité de longueur inférie
Pour faire un bon tracé de projet on doit tenir en compte plusieurs conditions :
Assurer la distance entre deux points de changement de déclivité (Distance
minimale).
Respecter les valeurs des rayons préconisés par les règlements.
Eviter les angles rentrants en déblai, car il faut éviter la stagnation des eaux et
assurer leur écoulement.
Un profil en long en léger remblai est préférable à un profil en long en léger
déblai, qui
36
Recherche bibliographique chapitre I
Rechercher un équilibre entre le volume des remblais et les volumes des déblais.
Eviter une hauteur excessive en remblai.
Adapter le profil en long aux grandes lignes du paysage.
Respecter les pentes nulles dans les gares, zones neutres.
Dans les zones inondables, il est obligatoire de passer avec un profil en remblais
dont
la hauteur est supérieure à NPHE + 0.5m. [4]
I.15 Profil en travers
Le profil en travers est une coupe transversale, menée selon un plan vertical
perpendiculaire à l'axe de la voie projetée, il nous renseigne sur les éléments de la
superstructure et de l'infrastructure, sur les valeurs des pentes des talus sur le mode
d'assainissement et sur les systèmes éventuels de protection de la voie (ensablement et
éboulement).
Pour les profils en travers, on a adopté le plus souvent une échelle de 1/100 c'est à dire un
centimètre pour un mètre (on garde la même échelle en hauteur et en longueur pour conserver
les vraies pentes au talus). [4]
On distingue deux types de profil :
I.15.1 Les déférents types de profil en travers
Contenant toutes les dimensions et tous les détails constructifs (largeurs de voie, pentes
37
Recherche bibliographique chapitre I
a- La plateforme
matériaux parfaitement compactés, sur laquelle reposera la voie, à savoir : les rails, les
traverses le ballast ainsi que le train lui-même.
La plate-
primordial dans la tenue de la voie. En outre, elle draine les eaux de surface pour les écouler à
[4].
b-
d- La voie
e- La berme
f- Le fossé
venant de la
voie et talus et les eaux de pluie.
38
Recherche bibliographique chapitre I
transmettre les charges induites par les trains au sol support. Dans ce chapitre, on va
déterminer les différentes dispositions permettant de rendre les talus stables.
La performance d'une ligne dépend principalement de la qualité de sa fondation. Ce qui
nécessite des aménagements spécifiques du terrain tels que déblais, remblais, talus conçus de
manière adéquate pour répondre aux charges de trafic prévues et différents charges
dynamique.
La succession des déblais et des remblais est caractérisée par des hauteurs pouvant être
importantes (supérieure à 8m pour remblais ,12 m pour déblais) [5].
I.16.1 Pente de talus
39
Recherche bibliographique chapitre I
La prévention des instabilités locales, qui est détectée pendant l'excavation des déblais, il
convient de prévoir des mesures de stabilisation et de soutènement des talus, tels que le
40
Recherche bibliographique chapitre I
Au-
généralement sous forme de glissement de talus.
te hauteur limite
pour un coefficient de sécurité donné, connaissant :
Les caractéristiques géométriques du remblai et des couches du sol de fondation.
Les caractéristiques mécaniques du remblai et du sol de fondation.
Le régime hydraulique (le plus souvent définition du niveau de la nappe).
Les facteurs de sécurité globaux, à prendre en considération sont les suivants :
-
- [5].
I.16.5 Réutilisation des matériaux de déblais (déblais mise en remblais)
En raison des coûts énormes des travaux de terrassements, les constructeurs essaient
Pour exécution des remblais il est toujours nécessaire de débarrasser le sol de tout ce qui
pourrait nuire à la liaison du terrain en place avec les remblais tels que les racines, souche et
débris de tout nature et la terre végétale sur une épaisseur suffisante.
La largeur de la partie supérieure du remblai (arase terrassements) est fonction :
La géométrie de la plateforme ferroviaire.
La structure des remblais peut être composite (remblai avec noyau et enveloppe, remblai
avec matériaux de zone inondable) :
41
Recherche bibliographique chapitre I
0.
Les remblais en zones inondables doivent être dimensionnés selon la conception donnée
dans le référentiel technique (voir Figure N° I.36) de manière à assurer leur stabilité et
leur durabilité[5].
42
Recherche bibliographique chapitre I
Avec :
D : Dimensions des granulats.
LA : Los Angeles.
[5].
43
Recherche bibliographique chapitre I
I.17
ctes
erroviaire sur
notamment :
Loi 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l'environnement dans le cadre
du
développement durable.
Décret exécutif nº 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 Mai 2006
définissant la réglementation applicable aux établissements classés pour la protection
env.
Décret exécutif nº 07-144 du 2 Joumada El Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007
44
Recherche bibliographique chapitre I
I.14 Conclusion :
La réalisation de la voie ferrée, qui est elle-même considérée comme une grande
infrastructure contribuant au développement de notre économie.
Pour notre chapitre nous avons évoqué toutes les éléments constituants une voie ferrée,
infrastructure, superstructure, signalisation et électrification, terrassement, environnement.
Etc, aussi les caractéristiques géométriques de la ligne ferroviaire qui obéissent à des règles et
des formules spécifiques en respectant les normes U.I.C, pour éviter les contraintes
rencontrées sur le terrain et on a pris en considération, le confort, la sécurité des usagers ainsi
45
Chapitre 02
Présentation de projet
Présentation de projet chapitre II
II. Introduction
Dans le programme du
circulation par la rectification du tracé des lignes, la remise en état des plateformes
ferroviaire
nouvelles lignes moderne. Dans ce qui suit nous allons présenter notre projet.
II.1. Description globale du projet :
régionale et même nationale. La prévision du temps de parcours pour les trains de voyageurs
et marchandise souhaités de ces raccordements Saida EL Bayadh est :
Voyageurs : 1 h 17.
Marchandises : 2 h 27.
kilomètres, il suit une direction Sud-Ouest traversant deux wilayas entre Saida et El Bayadh.
La répartition du linéaire est comme suit :
Il débutera dans la wilaya de Saida précisément à la ville de Saida sur 62km (31%),138.6km
(69%) dans la wilaya de El Bayadh.
Le tracé relie sept « 07 » agglomérations importantes sont :
La ville de Saida.
La ville de Ain El Hadjar (Saida).
La ville de Sidi Ahmed (Saida).
La ville de El Kheither (El Bayadh).
La ville de Bougtob (El Bayadh).
48
Présentation de projet chapitre II
béton armée (Passage inférieur), Trois Pont ferroviaire (Pont Chott chergui PK 92+800
L=2400m, pont au PK 135+975 L=1125m, Pont au PK 140+240 L=850m), Un Tunnel au PK
191+550 sur une longueur 3200m [8].
II.2. Localisation du projet :
sortie de La
ville de Saida, Elle traverse la wilaya de Saida par trois (3) communes, ensuite la wilaya de El
Bayadh où se situe le tronçon le plus le long du projet, (4) communes sont traversées dans
cette wilaya (voir Figure II-2) [8].
49
Présentation de projet chapitre II
Figure II.2
II.3. Présentation de la wilaya de Saida
La wilaya est située dans l'ouest algérien et elle s'étend sur une superficie de 6 613 km2.
La wilaya de Saïda est délimitée depuis le découpage administratif de 1985, comme suit :
Au nord par la wilaya de Mascara
À l'ouest par la wilaya de Sidi-Bel Abbés
Au sud par la wilaya d'El-Bayadh
[1].
II.3.1 Relief
est formé par les monts de Tlemcen, de Daya et de Saïda et au seuil des hautes plaines
ité des monts de Daya au nord et
50
Présentation de projet chapitre II
Semi-aride, le climat de la région est sec et chaud en été et très froid en hiver. Il est rude et
sec.
-Précipitation
Le module moyen annuel des précipitations au niveau de la station de Saida est estimé à
326.41 mm pour la période allant de 1970 à 2009 avec un maximum de 41.43 mm enregistré
au mois de novembre et un minimum en mois de juillet estimé à 4.83 mm.
II.3.3 Contexte hydrologique générale :
et définir les caractéristiques des crues des différentes périodes de retour. Elle permettre de
prévoir les dimensions
eaux pluvial le long du tracé de la ligne ferroviaire [8] .
Le tronçon étudié passe par le bassin versant de chott chergui numérote 08 selon la
(Agence Nationale des ressources hydrologiques). Le bassin
versant du chott Chergui fait partie des hautes plaines algériennes formées par une
série de 15 sous bassins et caractérisées par un relief peu accusé. Sa superficie est de 36290
km2 et son périmètre est de 1111 km. .[8]
51
Présentation de projet chapitre II
Figure II.4 : Situation du tronçon ferroviaire sur la carte des bassins versant de
II.3.1. Le climat
caractérisée par le contraste entre une longue saison estivale, sèche et chaude et une saison
hivernale pluvieuse et froide. Néanmoins les influences sahariennes sont prédominantes et
déterminent un régime thermique qui traduit un climat semi-aride.
II.3.2. Pluviométrie
52
Présentation de projet chapitre II
La détermination des caractéristiques des bassins versant a pour but de calculer les débits
des crues.
La détermination des caractéristiques des bas -major,
53
Présentation de projet chapitre II
- Pente
II.4. Sismicité :
Notre projet de la nouvelle ligne ferroviaire entre la wilaya de Saida et El Bayadh dont sa
plaines.
On y trouve les formations du haut plateau qui se caractérisent par :
Jurassique (Lias, Dogger, moyen)
54
Présentation de projet chapitre II
Quartenaire récent.
Pliocène-Quaternaire Supérieur.
Trais[8].
1. Jurassique :
Lias : affleure sur la partie nord du horst avec un faciès carbonaté et un faciès marneux. Le
premier faciès comporte des dolomies à passées de brèches sédimentaires, à ciment siliceux et
des calcaires dolomitiques. Ces formations reposent en discordance sur celles au Trias ou
directement sur celles du Primaire.
55
Présentation de projet chapitre II
Figure II.6
[8]
II.6. Caractéristiques de base du projet
Paramètres de tracé suivant les référentiels SNTF.
Ligne à voie unique de 26 km.
Ouvrages d'art prévus pour double voie.
Ecartement standard (1435 mm en alignement).
Entre axes : 4,20 m.
Charge à l'essieu :
- Infrastructure : 25 T
- Ouvrage d'art : 25 T
Gabarit d'obstacle : UIC (y compris caténaire en 25 kV).
Voie équipée de rails UIC 60 posés sur traverses en béton armé (bi-bloc).
Mode de traction : diesel / électrique.
Vitesse de conception de la ligne :
- Voyageurs : 220 km/h,
- Marchandises : 100 km/h
Signalisation de type ERTMS (European Rail Traffic Management System).
56
Présentation de projet chapitre II
II.7. Conclusion
57
Chapitre 03
Etude géotechnique et dimensionnement de la
Etude géote chapitre III
III. Introduction
projet et ceux qui sont à mettre en dépôt définitif et enfin les sols employés suivant certains
58
Etude géote chapitre III
III.2.1 115)
59
Etude géote chapitre III
couches [8].
60
Etude géote chapitre III
-
cellulaire dilatable radialement : appelée cellule de mesure à laquelle sont adjointes deux
cellule de garde permettant de respecter ou mieux des conditions de déformation plane. La
cellule de mesure est reliée par un système de tubulures à contrôleur pression volume CPV
situé à la surface du terrain.
61
Etude géote chapitre III
62
Etude géote chapitre III
63
Etude géote chapitre III
III.2.3. Les Sondages Carottés : Cet essai consiste à extraire des échantillons intacts pour
observer la succession et la nature des couches du sol, et pour déterminer les caractéristiques
physicomécaniques en laboratoire [8]
64
Etude géote chapitre III
Les puits de reconnaissance qui ont été réalisés sur le couloir à différentes profondeurs
permettent de donner une description lithologique des terrains traversés et leurs épaisseurs, et
tractopelle tout au long du tracé (endroits accessibles) sur une profondeur refus entre 0.50 et
4.00 m.
65
Etude géote chapitre III
66
Etude géote chapitre III
67
Etude géote chapitre III
Légende :
- Type d'échantillon recueilli : (EI = échantillon intact, ER = échantillon remanié).
- Degré de cimentation : N= Nul ; B= Bas ; M= Moyen ; H= Haut.
- Résistance à l'excavation : B= Basse ; M= Moyenne ; Ht= Haute ; TH= Très Haute.
- Degré de stabilité des parois : S= Stable ; CM= Chute de matériau ; CB= Chute de
blocs
- D= déchaussement ; RC= Rupture circulaire ; E= Ecroulement.
- Filtrations : S=Sec ; LH=légèrement Humide ; H=humide ; G=Gouttant ; E=
Ecoulement d'eau
III.3. Essai au laboratoire
Les échantillons issus des puits de reconnaissance et des sondages carottés soit des
échantillons remaniés ou intacts ont été soumis à différente essais mécaniques et
Essai Proctor.
*Essai Mécanique :
Essai Oedomètrique .
68
Etude géote chapitre III
matériaux ainsi que leur aptitude au compactage, Elle s'effectue au laboratoire par :
- Le tamisage : pour les particules à dimension supérieure à
-
*Essai Proctor (NF P94-093) :
donné et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage possible
ou encore capacité portante maximale.
-051) :
Déterminer les teneurs en eau remarquables situées à la frontière entre ces différents états sont
les :
- Limite de Liquidité : WL (frontière entre état plastique et liquide)
- Limite de Plasticité : WP (frontière entre état solide et plastique)
III.2.3.2 Essai mécanique
*Essai :
ta
69
Etude géote chapitre III
Les résultats des essais de laboratoire pour les échantillons prélevés des sondages carottés
et des puits de reconnaissance (Analyse granulométrique, Essai Proctor modifié,
70
Etude géote chapitre III
Légende :
méthylène ; Dmax diamètre maximale (mm) ; < 2 mm (%) : Pourcentage des passants
*CBR Imbibé:
Les essais de portance CBR réalisés avec trois énergies de compactage (10c/c, 25c/c et
fondation.
71
Etude géote chapitre III
Légende :
UU : Cisaillement direct non consolidé et non drainé.
CD : Cisaillement direct consolidé et drainé.
Cu: cohésion (état finale) ; : angle de frottement interne (état finale) ; CC : Indice de
Compression ; pc : pression de consolidation
III. 3. 5 Classification des sols
III. 3. 5. 1 Application au projet
72
Etude géote chapitre III
Le pourcentage des fines est égal à 23 % , Sol comportant de 15 à 40 % de fines Alors le sol
est de classe QS1 (Sols médiocres)
Résultats de classification des sols représentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau III.10 : Résultats de classification des sols.
plusieurs échantillons du sol prélevés de nombreuses profondeurs nous ont permis de faire
deux classifications du sol :
*Selon la classification GTR :
En général le sol est Sable limoneuse (Sable limoneuse, Sable limoneuse graveleuse,
Sable argileux)
73
Etude géote chapitre III
En raison des coûts énormes des travaux de terrassements, les constructeurs essaient
ces sols sont très difficiles à compacter du fait de leur faible teneur en eau.
Tableau III.11. Utilisation de matériau en remblai.
74
Etude géote chapitre III
III.5
[4]
III.5.2. La plate-forme
75
Etude géote chapitre III
76
Etude géote chapitre III
existe).
De la qualité du sol constituant le corps de remblais ou du sol en place du fond
du Déblai
On peut distinguer, en fonction des paramétrés ci-dessus les trois classes de portance de
plateforme suivantes :
P1 : plate forme mauvaise.
P2 : plate-forme moyenne.
P3 : bonne plate forme.
Le tableau suivant permet de déterminer la classe de portance de la plate-forme [9]:
Tableau III.12. La classe de portance de la plateforme [9]
On peut diviser les sols en trois classes, selon leur degré de sensibilité au gel :
Sol insensibles au gel ;
Sol sensibles au gel ;
Sols très sensibles au gel.
77
Etude géote chapitre III
78
Etude géote chapitre III
c = 0 m: dimensionnement normal.
c = -0.1 m: lignes de groupe UIC 7, 8,9 sans voyageurs, et pour les voies de
service de
catégorie B, C.
-0.05 à titre exceptionnel pour des opérations difficiles sur lignes existants de
groupe UIC
7 ,8,9 sans voyageur.
Valeurs de « d » selon UIC 719R :
79
Etude géote chapitre III
III.6
e = a+ b+ c + d + e + f + g =0.55+0+0.13+0+0.05+0.05+0=0.78 m.
En prend e=0.80 m.
est de 30 cm.
La couche de forme de classe de portance P2 réalisé sur un sol de classe QS1 nécessite
une épaisseur de 35cm pour une qualité QS3 de couche de forme. Alors la structure de la voie
est comme suit :
Tableau III.14. Épaisseurs des couches.
III.6.2. Synthèse
80
Etude géote chapitre III
le de 1/100.
III.7.1. Les déférents types de profil en travers
Contenant toutes les dimensions et tous les détails constructifs (largeurs de voie, pentes
de
III.7.2.1. La plateforme
III.7
III.7.2.3. Assiette
III.7.2.4. La voie
81
Etude géote chapitre III
III.7.2.5. La berme
III.7.2.6. Le fossé
82
Etude géote chapitre III
III.8.1 Le ballast :
On appelle ballast le lit de pierres ou de graviers sur lequel repose une voie de chemin de
fer.
La couche de ballast proprement dit composé de pierre de granulométrie 25/50. De type
nivellement. Les carrières où l'on extrait et transforme ces matériaux sont appelées
ballastières. Il est aussi possible d'utiliser le laitier (produit par les hauts fourneaux).
Son rôle est de transmettre les efforts engendrés par le passage des trains au sol, sans que
celui-ci ne se déforme par tassement. Le rôle du ballast est aussi d'enchâsser les traverses afin
d'assurer une résistance aux déformations longitudinales (particulièrement important pour la
technique des longs rails soudés) [9].
Les éléments du ballast doivent s'imbriquer, de façon à former une masse compacte, mais
perméable. Les traverses sont enchâssées dans le ballast, ce qui assure la fixité de la voie. Le
ballast subit deux types d'usure :
contamination par des matériaux parasites, par exemple de la terre. On procède à des
désherbages, mais il est nécessaire de remplacer le ballast régulièrement.
83
Etude géote chapitre III
tassement du ballast sous les traverses, ce qui provoque une déformation verticale de
la voie. Il est alors nécessaire de réinjecter du ballast de faible granulométrie Sous les
traverses ; ou bien de réaliser une opération d'entretien à l'aide d'une bourreuse.
Les épaisseurs de ballast sont indiquées ci-dessous :
Epaisseur normale qui est de 0.30 m.
Epaisseur cas des viaducs et des tunnels qui est de 0.35 m [9] .
III.8.1.1Rôle et constitution du ballast :
Il est constitué de matériaux de carrière résistants durs, non gélifs (gneiss, porphyres,
A. Caractéristiques physiques :
*Granulométrie : on utilise actuellement en Algérie la 25/50 mm, (documents SNTF).
84
Etude géote chapitre III
Figure III.14. Courbe granulométrique prescrite pour un ballast de voie principale. [9]
B. Caractéristiques mécaniques :
*Résistance à :
subissent des déplacements relatifs provoquant un frottement aux Points de contact les
granulats.
Ce
Deval à sec DS,
granulats entre eux, et des chocs engendrés par les traverses et les bourroirs,donc pour
mesurer
85
Etude géote chapitre III
Figure III.16. Tableau de prescriptions pour ballast de voie ferrée pour les classes 1 et 2
selon EN 13450.
86
Etude géote chapitre III
de la plate forme.
La couche de « sous-ballast » doit-être conforme aux caractéristiques suivantes : Le
pourcentage de fine c.-à-d., élément passant à 75mm doit être <15% Si le pourcentage de fine
dépasse 10%, la limite de liquidité et de plasticité doit être <25, et 6% respectivement
:
Cette couche permet la circulation des engins bs de chantiers les matériaux doivent être
conformes aux spécifications particulières ci-après : -Sous-produit de carrière du ballast
(0/31.5mm) propre bien gradué DRG>10.
87
Etude géote chapitre III
-graves alluvionnaires et tout venant. -coefficient de courbure Cc doit être compris entre 1et 3
III.6.3.la plate-forme :
de compactage est de 95% OPM. Par fois la couche de forme est traitée aux liants
hydrauliques.
La protection contre la pénétration du ballast par les limons et par les argiles
provenant du sol.
4% pente normale.
3% pente posée dans les zones de désert.
5% pente posée dans les zones littorales.
88
Etude géote chapitre III
III.9. Conclusion
genre de projet. Elle peut aussi intervenir dans le choix du tracé, son objectif est base
ses.
Le bon dimensionnement soit de différents éléments du profil en travers ou bien la couche
charge provoquée par le matériel roulant, et garantir une longue durée de vie .
89
Chapitre 04
Modalisation numérique de la structure
chapitre IV
IV. Introduction
Ces modèles, reposant sur des approches élastiques non-linéaires ou sur des approches
élastoplastiques, permettent de décrire assez correctement le comportement des sols.
Quant aux algorithmes de résolution, leur fiabilité et leur performance dépendent surtout de la
méthode de calcul utilisée et des critères de convergence fixés.
Les deux logiciels de calcul utilisés dans cette étude et présentés ci-après sont fondés sur
ces principes et sont connus pour avoir donné par ailleurs des résultats satisfaisants.
Leur choix a été motivé par leur disponibilité et leur souplesse, ainsi que par leur performance
-cailleuteuse de 5 m.
On a adopté un phasage de la construction par couches du remblai car cette approche
permet de tenir compte de la technique de construction, en installant des couches successives
de sol (tassement).
Le calcul par éléments finis s'effectue alors en plusieurs étapes en suivant au plus près la
chronologie des travaux et les techniques utilisées.
92
chapitre IV
Le code éléments finis Plaxis représente certainement un optimum actuel sur le plan
scientifique et pratique.
compte des pressions interstitielles, doté des méthodes de résolution, éprouvés, ainsi que de
procédures de cho
Bien que très fiable sur le plan numérique, de point de vue pratique, le système de menus
outre mesure.
Le recours aux manuels devenant rare, ceux-ci sont de volumes réduits, faciles à
consulter.
En pratique, pour des remblais qui sont relativement longs, une analyse en déformation
plane d'une section transversale courante de l'ouvrage est appropriée. Donc le remblai sera
analysé en déformations planes.
Caractéristiques des matériaux
93
chapitre IV
contrô
Les contraintes initiales dues au poids des terres : peut être réalisée de manière exacte par
activation du multiplicateur de chargement relatif au poids propre.
94
chapitre IV
95
chapitre IV
Analyse de la sécurité
Résultats (Output)
Nous nous intéressons aux résultats suivants :
- les déplacements verticaux maximaux (Uy) max, pour les différentes phases de calcul.
- les déplacements horizontaux maximaux (Ux) max, pour les différentes phases de calcul.
- les surpressions interstitielles maximales "Extrême Excès Pore Pressures" (EEPP) ou
(pexcess) max.
- le coefficient de sécurité FS Msf), pour les différentes phases de calcul.
Courbe (Curves) :
Geostudio est un logiciel de calcul géotechnique qui permet de traiter les différents
problèmes du sol comme le glissement des terrains, le tassement, la consolidation, les
96
chapitre IV
infiltrations des eaux dans le corps de la digue d'un barrage et d'autres problèmes liés à la
géotechnique. Plusieurs programmes sont intégrés dans la fenêtre générale du logiciel :
FigureIV.7:FenêtredulogicielGeostudio2012
SEEP/W : Permet de calculer les infiltrations des eaux (Par la méthode des éléments finis).
SIGMA/W : Permet d'analyser les problèmes de la relation contraintes déformations (Par la
méthode des éléments finis).
QUAKE/W : Permet de définir le comportement d'un terrain sous l'effet d'un séisme (Par la
méthode des éléments finis).
TEMP/W : Permet d'analyser les problèmes géotechniques du sol (Par la méthode des
éléments finis). Et autres logiciels.
SLOPE/W : Permet de calculer le coefficient de sécurité d'un talus naturel ou artificiel par les
méthodes d'analyses classiques, et c'est le programme qui nous intéresse dans la présente
étude.
Nous avons choisi SIGMA/W et SLOPE/W
Le programme de calcul SLOPE est un programme d'analyse de la stabilité des pentes,
basée sur la théorie d'équilibre limite qui consistes à respecter les deux règles de la stabilité
statique, c'est-à-dire il faut satisfaire les conditions d'équilibres des moments et d'équilibre des
forces.
Cette analyse consiste à calculer un facteur de sécurité en visualisant les résultats
graphiques du volume instable correspondant.
97
chapitre IV
Les méthodes de calcul du facteur de sécurité intégrées dans SLOPE sont la méthode de
Fellenius, de Morgenstern-Price, de Jumbo et celle de Bishop simplifiée, et enfin" la méthode
des éléments finis" qu'on peut le trouver dans la partie logique " SIGMA/W ".
Elles permettent de calculer un coefficient de sécurité vis-à-vis d'un type de rupture bien
défini. Le modèle géométrique est subdivisé en tranches verticales en 2D. Il exécute plusieurs
méthodes de recherches automatiques du centre de rotation de la surface de glissement
potentiel jusqu'à atteindre le plus faible coefficient de sécurité.
Ainsi que, SIGMA / W utilise une formulation basée sur des éléments finis pour effectuer
des analyses de contrainte et de déformation des structures terrestres.
Sa formulation complète contrainte-contrainte permet d'analyser des problèmes simples et très
complexes.
SIGMA / W peut effectuer une analyse de déformation élastique linéaire simple ou une
analyse de contrainte élastique non linéaire hautement sophistiquée, qui peut impliquer des
interactions sol structure, contrainte couplée et réponse à la pression interstitielle, et des
considérations de stabilité basées sur le stress.
Les nombreux modèles de sols constitutifs vous permettent de représenter une large
gamme de sols ou de matériaux structurels. En outre, SIGMA / W peut modéliser la
génération et la dissipation de la pression interstitielle dans une structure de sol en réponse à
des charges externes. Ces caractéristiques permettent à SIGMA / W d'analyser presque tous
les problèmes de contraintes ou de déformations que vous rencontrerez dans les projets
d'ingénierie géotechnique, civile et minière.
IV.2.2 Le Fonctionnement du Logiciel :
Le présent logiciel comme tous les autres programmes de calcul sert à fournir des résultats
issus d'un nombre défini des paramètres, donc il est nécessaire de suivre les étapes suivantes
pour l'achèvement de l'opération de calcul :
DEFINE:
Cette étape est très importante car on va définir le problème et introduire les différentes
données spécifiques au problème en vigueur, Créer un espace de travail problématique et des
propriétés d'analyse, créez une analyse SIGMA / W et configurez l'espace de travail du
problème. Choisissez le type d'analyse, tel que la contrainte In situ, la redistribution des
98
chapitre IV
SET :
Permet la délimitation de la surface du travail, la définition de l'échelle, la définition des
réseaux, la détermination du zoom, la fixation d'axes.
KEYIN :
Permet le dessin des régions de domaine à l'aide d'outils de dessin CAO, y compris les
polygones et les régions circulaires, l'importation de coordonnées, les éléments géométriques
copiés-collés, le retour de longueur et d'angle, la division et la fusion de régions.
99
chapitre IV
100
chapitre IV
DRAW:
· Le dessin du rayon de la surface de rupture
· Le dessin des réseaux de la surface de rupture
SLOPE/W permet de calculer le coefficient de sécurité du talus
Modify:
Cette instruction permet aux utilisateurs de rajouter, éliminer, supprimer et modifier des
objets dans le problème.
Sketch :
· La réalisation de l'esquisse du problème
· Etiquetage du sol
· Rajout d'un titre d'identification du problème
· Eclaircir les ténèbres d'identification
SOLVE :
C'est l'étape de résolution du problème, à l'aide des méthodes classiques et la méthode des
éléments finis et a partir des données introduites, on détermine le coefficient de sécurité Fs.
Lorsque le problème est complètement défini, démarrez le processus d'analyse dans la
fenêtre
Solve Manager. Le gestionnaire de solvabilité affiche la progression de la solution, vous
permettant d'annuler ou d'arrêter / redémarrer si nécessaire.
101
chapitre IV
RESULTATS :
C'est l'étape chargée de traduire et afficher les différents résultats sous une forme
graphique ;
IV.2.2 Spécifité de Sigma/W « Séquençage de construction par étapes » :
SIGMA / W peut être utilisé pour simuler des séquences ou des étapes de construction. Dans
la terminologie des éléments finis signifie ajouter ou supprimer des éléments du maillage.
Dans SIGMA / W, la terminologie est activée ou désactivation des régions. Le maillage reste
le même pour toutes les analyses mais les régions peuvent être activées ou désactivées
simuler, par exemple, le placement du remblai ou l'enlèvement du sol pour créer une
excavation.
CONCEPTS DE BASE DE SIGMA/W :
SIGMA / W peut enchaîner une série d'analyses. Toutes les analyses peuvent être
séquentielles en attribuant analyse une durée dans le temps pour former une ligne de temps
continue. L'heure de début d'une analyse est l'heure de fin de l'analyse précédente.
Les régions sont activées ou désactivées pour chaque analyse, en affectant un matériau à
une région où en supprimant matériel d'une région. Les conditions aux limites sont uniques à
chaque analyse.
Les éléments structurels sont ajoutés en attribuant des propriétés de poutre ou de barre à
une ligne ou sont supprimés en supprimant les propriétés du faisceau et de la barre à un stade
particulier.
PLACEMENT DE REMPLISSAGE :
Considérons le cas de la construction d'un remblai en plaçant le remblai dans une série
d'ascenseurs.
Le diagramme suivant (Figure IV.13) montre un cas typique.
Le remplissage sera placé dans six ascenseurs. De plus, l'intention est de commencer avec
un état de stress connu dans la fondation avant de placer tout remplissage. Donc, un total de 5
analyses est requis comme indiqué par l'arborescence de la Figure IV.14.
102
chapitre IV
103
chapitre IV
Pour ce qui concerne les remblais, les analyses de stabilité ont été effectuées sur les
sections les plus hautes des remblais qui se trouvent dans le tracé de projet.
construits avec talus de 6 m de pente 1v/3h sur toute la hauteur, avec des banques 2 m larges.
-dessous du remblai.
En particulier on a analysé le tronçon de remblais le plus haut.
Le terrain végétal considéré pour
été considéré pour les vérifications de stabilité des remblais puisque il sera emporté par les
opérations de décapage.
104
chapitre IV
En respectant NF-P 11300 (Guide Technique pour la réalisation des remblais et des
couches de forme - septembre 1992) qui prescrit la nature et l'état des sols des matériaux
utilisés pour les remblais, pour la couche de fondation et pour celle de sous-ballast au-dessus
du remblai même, ainsi que la méthodologie de réalisation de cette ouvrage, on a assumé les
suivants paramètres géotechniques:
Nous avons considéré dans ce cas la présence du caniveau en béton et une couche de
terrain végétale, pour lesquels ils ont été assumé les paramètres du tableau de suite:
Tableau IV.2 : paramètres géotechniques caniveau+terre végétale.
Nous avons examiné le calcul de la stabilité sismique du remblai par les méthodes de calcul
à l'équilibre limite en utilisant le module SLOPE/w du logiciel GEOSTUDIO version 2012.
Plusieurs types de calcul de la stabilité du remblai ont été examinés :
- Le premier calcul : remblai sous chargement gravitaire.
-
- Le troisième calcul : remblai sous chargement gravitaire après nous aurons le chargement de
Une seule phase de calcul étant définie, après introduction de la géométrie, les matériaux, la
Surface
limite tel que Bishop, Ordinaire (Fellenius), Spencer, Janbu, Morgenstern-
La position du cercle de rupture critique et la valeur du facteur de sécurité par les trois
méthodes sont affiché sur la figure IV.7 ci-dessous.
105
chapitre IV
A-Méthode de Bishop
B-Méthode de Fellenius.
C-Méthode de Janbu.
Figure IV.16 : Cercle de rupture critique et valeur du FS sous chargement gravitaire
est très simple, les valeurs du facteur de sécurité sont encadrées dans le tableau IV.3.
Tableau IV.3 : valeurs du facteur de sécurité sous chargement gravitaire.
Sous chargement gravitaire le talus est très stable selon les trois méthodes implémentées
dans le logiciel Geostudio (Fellenius, Bishop et Janbu).
106
chapitre IV
En présence de la nappe phréatique située au niveau du sol, le calcul se fait en une seule
phase, la position du cercle de rupture critique et la valeur du facteur de sécurité par les trois
méthodes sont affichés sur la figure IV.17 ci-dessous.
A-Méthode de Bishop
B-Méthode de Fellenius.
C-Méthode de Janbu.
Figure IV.17 : Cercle de rupture critique et la valeur du FS sous G et nappe
Les valeurs du facteur de sécurité en présence de la nappe au niveau 0.0, sont encadrées
dans le tableau IV.4.
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chapitre IV
cercle de rupture critique et la valeur du facteur de sécurité par les trois méthodes sont
affichés sur la figure IV.18 ci-dessous.
A-Méthode de Bishop
B-Méthode de
Fellenius.
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chapitre IV
que :
- les méthodes de FELLENIUS et JANBU donnent les mêmes résultats ;
- la méthode de Bishop surestime les valeurs de 6 à 10% par rapport à celles de FELLENIUS
et JANBU.
IV.4-
Dans le but de bien mener notre étude et de confirmer les résultats précédents, on a repris
sant un logiciel en
éléments finis, qui est le code PLAXIS.
Le profil du remblai étudié est représenté sur la figure IV.19 ci-dessous :
109
chapitre IV
A-Profil du remblai
complet
de remblai de 4m de hauteur chacune puis une phase de dissipation totale des pressions
et c) de cisaillement pour
obtenir le facteur de sécurité en présence ou sans séisme.
Les caractéristiques de chaque phase de calcul sont présentées sur la figure IV.20 ci-
dessous :
110
chapitre IV
Les déplacements totaux sous effet combiné chargement gravitaire, nappe phréatique et
séisme maximal sont représentées sur la figure IV.21.
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chapitre IV
112
chapitre IV
IV.5. Synthèse :
Grace aux outils numériques utilisés, à savoir le module slope du logiciel GEOSTUDIO et
le code en éléments finis Plaxis, on a pu vérifier la stabilité général du remblai et de calculer
les déplacements verticaux, horizontaux et totaux en tout point du profil étudié en prenant en
compte les différents cas de chargement possible et en incluant le phénomène consolidation
dans les calculs.
Selon les calculs effectués par le logiciel GEOSLOPE, on constate que les méthodes de
Fellenius et celle de Janbu donnent les mêmes valeurs du facteur de sécurité, tandis que la
méthode de Bishop surestime les valeurs de 6à10%.
oche « phi-c reduction » utilisée par Plaxis sont proche
aux valeurs de Fellenius et Janbu par rapport aux valeurs de Bishop.
113
CONCLUSION GENERALE
Le développement des infrastructures de transports est la pierre angulaire de toute
meilleure répartition dans un cadre géographique des activités économiques en fonction des
ressources naturelles et humaines, ne peut atteindre son objectif sans un développement
harmonieux des infrastructures.
Saida-El Bayadh.
équilibre limite avec la méthode des tranches (méthodes de Fellenius, de Bishop et Janbu) et
de sols ou des roches tendres par un calcul élasto-plastique avec un critère de type Mohr-
Coulomb suivant un procédé de réduction des paramètres de cisaillement "phi-c reduction",
la ligne ferroviaire Saida-El Bayadh, en
distinguant trois cas de configuration à savoir le calcul sous chargement gravitaire, le calcul
sous effet chargement gravitair
25 T, la nappe et du séisme.
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REFERENCE
[1] https://fr.wikipedia.org
[2] www.sntf.dz Jean Alea (la voie ferré)
[3] https://repositorio-aberto.up.pt les matériaux de voie ferrée sur ligne grande
vitesse (LGV).
[4
(SNCF).
[5] Référentiel technique chapitre 7.2.2 Ouvrage en terre pour plates-formes
ferroviaires.
[6] Fiches U.I.C, 703R : caractéristiques de trace des voies parcourues par des trains
de voyageurs rapides, 741O : quais des voyageurs -
bordures des quais par rapport à la voie (4 éme éditions, décembre 2005), 719R :
ouvrage
[8] Etude Avant Projet détaillé de la ligne ferroviaire Saida-El bayadh sur 200 KM