Programme Maths CPI1 A
Programme Maths CPI1 A
Programme Maths CPI1 A
Programme de mathématiques
Premier semestre 6
Raisonnement et vocabulaire ensembliste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Calculs algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Nombres complexes et trigonométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Techniques fondamentales de calcul en analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
A - Inégalités dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
B - Fonctions de la variable réelle à valeurs réelles ou complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
C - Primitives et équations différentielles linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Nombres réels et suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Limites, continuité, dérivabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
A - Limites et continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B - Dérivabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Analyse asymptotique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Arithmétique dans l’ensemble des entiers relatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Structures algébriques usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Polynômes et fractions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Deuxième semestre 21
Espaces vectoriels et applications linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
A - Espaces vectoriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
B - Espaces de dimension finie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
C - Applications linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
D - Sous-espaces affines d’un espace vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
A - Calcul matriciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
B - Matrices et applications linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
C - Changements de bases, équivalence et similitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
D - Opérations élémentaires et systèmes linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Groupe symétrique et déterminants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
A - Groupe symétrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
B - Déterminants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Espaces préhilbertiens réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Séries numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Mathématiques MPSI
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Le programme de mathématiques de MPSI s’inscrit entre deux continuités : en amont avec les programmes rénovés du
lycée, en aval avec les enseignements dispensés dans les grandes écoles, et plus généralement les poursuites d’études
universitaires. Il est conçu pour amener progressivement tous les étudiants au niveau requis pour poursuivre avec
succès un cursus d’ingénieur, de chercheur, d’enseignant, de scientifique, et aussi pour leur permettre de se former
tout au long de la vie.
Le programme du premier semestre est conçu de façon à viser trois objectifs majeurs :
– assurer la progressivité du passage aux études supérieures, en tenant compte des nouveaux programmes du cycle
terminal de la filière S, dont il consolide et élargit les acquis ;
– consolider la formation des étudiants dans les domaines de la logique, du raisonnement et des techniques de calcul,
qui sont des outils indispensables tant aux mathématiques qu’aux autres disciplines scientifiques ;
– présenter des notions nouvelles riches, de manière à susciter l’intérêt des étudiants.
Objectifs de formation
La formation mathématique en classe préparatoire scientifique vise deux objectifs :
– l’acquisition d’un solide bagage de connaissances et de méthodes permettant notamment de passer de la perception
intuitive de certaines notions à leur appropriation, afin de pouvoir les utiliser à un niveau supérieur, en mathé-
matiques et dans les autres disciplines. Ce degré d’appropriation suppose la maîtrise du cours, c’est-à-dire des
définitions, énoncés et démonstration des théorèmes figurant au programme ;
– le développement de compétences utiles aux scientifiques, qu’ils soient ingénieurs, chercheurs ou enseignants, pour
identifier les situations auxquelles ils sont confrontés, dégager les meilleures stratégies pour les résoudre, prendre
avec un recul suffisant des décisions dans un contexte complexe.
Pour répondre à cette double exigence, et en continuité avec les programmes de mathématiques du lycée, les pro-
grammes des classes préparatoires définissent un corpus de connaissances et de capacités, et explicitent six grandes
compétences qu’une activité mathématique bien conçue permet de développer :
– s’engager dans une recherche, mettre en œuvre des stratégies : découvrir une problématique, l’analyser, la trans-
former ou la simplifier, expérimenter sur des exemples, formuler des hypothèses, identifier des particularités ou des
analogies ;
– modéliser : extraire un problème de son contexte pour le traduire en langage mathématique, comparer un modèle à
la réalité, le valider, le critiquer ;
– représenter : choisir le cadre (numérique, algébrique, géométrique ...) le mieux adapté pour traiter un problème ou
représenter un objet mathématique, passer d’un mode de représentation à un autre, changer de registre ;
– raisonner, argumenter : effectuer des inférences inductives et déductives, conduire une démonstration, confirmer
ou infirmer une conjecture ;
– calculer, utiliser le langage symbolique : manipuler des expressions contenant des symboles, organiser les dif-
férentes étapes d’un calcul complexe, effectuer un calcul automatisable à la main où à l’aide d’un instrument
(calculatrice, logiciel...), contrôler les résultats ;
– communiquer à l’écrit et à l’oral : comprendre les énoncés mathématiques écrits par d’autres, rédiger une solution
rigoureuse, présenter et défendre un travail mathématique.
Mathématiques MPSI
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La modélisation contribue ainsi de façon essentielle à l’unité de la formation scientifique et valide les approches
interdisciplinaires. À cet effet, il importe de promouvoir l’étude de questions mettant en œuvre des interactions
entre les différents champs de connaissance scientifique (mathématiques et physique, mathématiques et chimie,
mathématiques et sciences industrielles, mathématiques et informatique).
Représenter
Un objet mathématique se prête en général à des représentations issues de différents cadres ou registres : algébrique,
géométrique, graphique, numérique. Élaborer une représentation, changer de cadre, traduire des informations dans
plusieurs registres sont des composantes de cette compétence. Ainsi, en analyse, le concept de fonction s’appréhende
à travers diverses représentations (graphique, numérique, formelle) ; en algèbre, un problème linéaire se prête à des
représentations de nature géométrique, matricielle ou algébrique ; un problème de probabilités peut recourir à un
arbre, un tableau, des ensembles. Le recours régulier à des figures ou à des croquis permet de développer une vision
géométrique des objets abstraits et favorise de fructueux transferts d’intuition.
Raisonner, argumenter
La pratique du raisonnement est au cœur de l’activité mathématique. Basé sur l’élaboration de liens déductifs ou
inductifs entre différents éléments, le raisonnement mathématique permet de produire une démonstration, qui en est la
forme aboutie et communicable. La présentation d’une démonstration par le professeur (ou dans un document) permet
aux étudiants de suivre et d’évaluer l’enchaînement des arguments qui la composent ; la pratique de la démonstration
leur apprend à créer et à exprimer eux-mêmes de tels arguments. L’intérêt de la construction d’un objet mathématique
ou de la démonstration d’un théorème repose sur ce qu’elles apportent à la compréhension-même de l’objet ou du
théorème : préciser une perception intuitive, analyser la portée des hypothèses, éclairer une situation, exploiter et
réinvestir des concepts et des résultats théoriques.
Calculer, manipuler des symboles, maîtriser le formalisme mathématique
Le calcul et la manipulation des symboles sont omniprésents dans les pratiques mathématiques. Ils en sont des
composantes essentielles, inséparables des raisonnements qui les guident ou qu’en sens inverse ils outillent.
Mener efficacement un calcul simple fait partie des compétences attendues des étudiants. En revanche, les situations
dont la gestion manuelle ne relèverait que de la technicité seront traitées à l’aide d’outils de calcul formel ou numérique.
La maîtrise des méthodes de calcul figurant au programme nécessite aussi la connaissance de leur cadre d’application,
l’anticipation et le contrôle des résultats qu’elles permettent d’obtenir.
Communiquer à l’écrit et à l’oral
La phase de mise au point d’un raisonnement et de rédaction d’une solution permet de développer les capacités
d’expression. La qualité de la rédaction et de la présentation, la clarté et la précision des raisonnements, constituent des
objectifs très importants. La qualité de structuration des échanges entre le professeur et sa classe, entre le professeur
et chacun de ses étudiants, entre les étudiants eux-mêmes, doit également contribuer à développer des capacités
de communication (écoute et expression orale) à travers la formulation d’une question, d’une réponse, d’une idée,
d’hypothèses, l’argumentation de solutions ou l’exposé de démonstrations. Les travaux individuels ou en petits
groupes proposés aux étudiants en dehors du temps d’enseignement, au lycée ou à la maison, (interrogations orales,
devoirs libres, comptes rendus de travaux dirigés ou d’interrogations orales) contribuent fortement à développer cette
compétence. La communication utilise des moyens diversifiés : les étudiants doivent être capables de présenter un
travail clair et soigné, à l’écrit ou à l’oral, au tableau ou à l’aide d’un dispositif de projection.
L’intégration des compétences à la formation des étudiants permet à chacun d’eux de gérer ses propres apprentissages
de manière responsable en repérant ses points forts et ses points faibles, et en suivant leur évolution. Les compétences
se recouvrent largement et il importe de les considérer globalement : leur acquisition doit se faire dans le cadre de
situations suffisamment riches pour nécessiter la mobilisation de plusieurs d’entre elles.
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La coopération des enseignants d’une même classe ou d’une même discipline et, plus largement, celle de l’ensemble
des enseignants d’un cursus donné, doit contribuer de façon efficace et cohérente à la qualité de ces interactions.
Il importe aussi que le contenu culturel et historique des mathématiques ne soit pas sacrifié au profit de la seule
technicité. En particulier, il peut s’avérer pertinent d’analyser l’interaction entre un contexte historique et social donné,
une problématique spécifique et la construction, pour la résoudre, d’outils mathématiques.
Organisation du texte
Les programmes définissent les objectifs de l’enseignement et décrivent les connaissances et les capacités exigibles des
étudiants ; ils précisent aussi certains points de terminologie et certaines notations. Ils fixent clairement les limites à
respecter tant au niveau de l’enseignement que des épreuves d’évaluation, y compris par les opérateurs de concours.
À l’intérieur de chaque semestre, le programme est décliné en chapitres. Chaque chapitre comporte un bandeau
définissant les objectifs essentiels et délimitant le cadre d’étude des notions qui lui sont relatives et un texte présenté en
deux colonnes : à gauche figurent les contenus du programme (connaissances et méthodes) ; à droite un commentaire
indique les capacités exigibles des étudiants, précise quelques notations ainsi que le sens ou les limites à donner à
certaines questions. À l’intérieur de chaque semestre, le professeur conduit en toute liberté, dans le respect de la
cohérence de la formation globale, l’organisation de son enseignement et le choix de ses méthodes. En particulier,
la chronologie retenue dans la présentation des différents chapitres de chaque semestre ne doit pas être interprétée
comme un modèle de progression. Cependant, la progression retenue au cours du premier semestre doit respecter les
Mathématiques MPSI
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objectifs de l’enseignement dispensé au cours de cette période. Ces objectifs sont détaillés dans le bandeau qui suit le
titre « Premier semestre ».
Parmi les connaissances (définitions, notations, énoncés, démonstrations, méthodes, algorithmes...) et les capacités de
mobilisation de ces connaissances, le texte du programme délimite trois catégories :
– celles qui sont exigibles des étudiants : il s’agit de l’ensemble des points figurant dans la colonne de gauche des
différents chapitres ;
– celles qui sont indiquées dans les bandeaux ou dans la colonne de droite comme étant « hors programme ». Elles ne
doivent pas être traitées et ne peuvent faire l’objet d’aucune épreuve d’évaluation ;
– celles qui relèvent d’activités possibles ou souhaitables, mais qui ne sont pas exigibles des étudiants. Il s’agit en
particulier des activités proposées pour illustrer les différentes notions du programme.
Pour les démonstrations des théorèmes dont l’énoncé figure au programme et qui sont repérées dans la colonne de
droite par la locution « démonstration non exigible », le professeur est libre d’apprécier, selon le cas, s’il est souhaitable
de démontrer en détail le résultat considéré, d’indiquer seulement l’idée de sa démonstration, ou de l’admettre.
Afin de faciliter l’organisation du travail des étudiants et de montrer l’intérêt des notions étudiées, il convient d’en
aborder l’enseignement en coordination avec les autres disciplines scientifiques.
Les liens avec les disciplines scientifiques et technologiques sont identifiés par le symbole PC pour la physique et la
chimie, SI pour les sciences industrielles de l’ingénieur et I pour l’informatique.
On pourra aussi se reporter à l’appendice aux programmes Outils mathématiques pour la physique-chimie.
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Premier semestre
Le premier semestre vise deux objectifs majeurs :
• aménager un passage progressif de la classe de Terminale à l’enseignement supérieur en commençant par renforcer
et approfondir les connaissances des bacheliers. À ce titre, le chapitre « Raisonnement et vocabulaire ensembliste »
regroupe des notions de logique et d’algèbre générale dont la plupart ont été mises en place au lycée. Il s’agit de les
consolider et de les structurer afin qu’elles soient maîtrisées par les étudiants à la fin du premier semestre. Ce chapitre
n’a pas vocation à être enseigné d’un seul tenant et en tout début de semestre. Le chapitre « Techniques fondamentales
de calcul en analyse » est axé sur la pratique des techniques de l’analyse réelle, basée sur l’application de théorèmes qui
sont admis à ce stade ;
• susciter la curiosité et l’intérêt des étudiants en leur présentant un spectre suffisamment large de problématiques et de
champs nouveaux. Les chapitres « Nombres réels et suites numériques », et « Limites, continuité, dérivabilité » instaurent
les fondements de l’analyse réelle. Y sont en particulier démontrés les théorèmes qui justifient les techniques présentées
dans le chapitre « Techniques fondamentales de calcul en analyse ». Par la possibilité qu’il offre de combiner beaucoup
d’idées et de techniques étudiées au cours du premier semestre, le chapitre « Polynômes et fractions rationnelles » peut
constituer un objet d’étude pertinent pour la fin du semestre.
Les ensembles de nombres usuels N, Z, Q, R, C sont supposés connus.
a) Rudiments de logique
b) Ensembles
c) Applications et relations
Application d’un ensemble dans un ensemble. Le point de vue est intuitif : une application de E dans F
Graphe d’une application. associe à tout élément de E un unique élément de F .
Le programme ne distingue pas les notions de fonction
et d’application.
Notations F (E , F ) et F E .
Famille d’éléments d’un ensemble.
Fonction indicatrice d’une partie d’un ensemble. Notation 1 A .
Restriction et prolongement. Notation f | A .
Image directe. Notation f (A).
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Image réciproque. Notation f −1 (B ). Cette notation pouvant prêter à confu-
sion, on peut provisoirement en utiliser une autre.
Composition.
Injection, surjection. Composée de deux injections, de
deux surjections.
Bijection, réciproque. Composée de deux bijections, réci- Compatibilité de la notation f −1 avec la notation d’une
proque de la composée. image réciproque.
Relation binaire sur un ensemble.
Relation d’équivalence, classes d’équivalence. La notion d’ensemble quotient est hors programme.
Relations de congruence modulo un réel sur R, modulo
un entier sur Z.
Relation d’ordre. Ordre partiel, total.
Calculs algébriques
Ce chapitre a pour but de présenter quelques notations et techniques fondamentales de calcul algébrique.
a) Sommes et produits
X n
X Y n
Y
Somme et produit d’une famille finie de nombres com- Notations ai , ai , ai , ai .
plexes. i ∈I i =1 i ∈I i =1
Sommes et produits télescopiques, exemples de change-
ments d’indices et de regroupements de termes.
n n n
k 2, xk .
X X X
Expressions simplifiées de k,
k=1 k=1 k=0
Factorisation de a n − b n pour n ∈ N∗ .
Sommes doubles. Produit de deux sommes finies,
sommes triangulaires.
c) Systèmes linéaires
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Nombres complexes et trigonométrie
L’objectif de ce chapitre est de consolider et d’approfondir les notions sur les nombres complexes acquises en classe de
Terminale. Le programme combine les aspects suivants :
- l’étude algébrique du corps C, équations algébriques (équations du second degré, racines n-ièmes d’un nombre com-
plexe) ;
- l’interprétation géométrique des nombres complexes et l’utilisation des nombres complexes en géométrie plane ;
- l’exponentielle complexe et ses applications à la trigonométrie.
Il est recommandé d’illustrer le cours par de nombreuses figures.
a) Nombres complexes
b) Module
d) Formes trigonométriques
Forme trigonométrique r eiθ avec r > 0 d’un nombre com- Relation de congruence modulo 2π sur R.
plexe non nul. Arguments. Arguments d’un produit, d’un
quotient.
Factorisation de 1 ± eit .
Transformation de a cos t + b sin t en A cos(t − ϕ). PC et SI : amplitude et phase.
Résolution des équations du second degré dans C. Calcul des racines carrées d’un nombre complexe donné
sous forme algébrique.
Somme et produit des racines.
f ) Racines n-ièmes
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g) Exponentielle complexe
A - Inégalités dans R
Relation d’ordre sur R. Compatibilité avec les opérations. Exemples de majoration et de minoration de sommes, de
produits et de quotients.
Parties positive et négative d’un réel. Valeur absolue. In- Notations x + , x − .
égalité triangulaire.
Intervalles de R. Interprétation sur la droite réelle d’inégalités du type
|x − a| É b.
Parties majorées, minorées, bornées.
Majorant, minorant ; maximum, minimum.
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B - Fonctions de la variable réelle à valeurs réelles ou complexes
Ensemble de définition.
Représentation graphique d’une fonction f à valeurs Graphes des fonctions x 7→ f (x) + a, x 7→ f (x + a),
réelles. x 7→ f (a − x), x 7→ f (ax), x 7→ a f (x).
Résolution graphique d’équations et d’inéquations du
type f (x) = λ et f (x) Ê λ.
Parité, imparité, périodicité. Interprétation géométrique de ces propriétés.
Somme, produit, composée.
Monotonie (large et stricte).
Fonctions majorées, minorées, bornées. Traduction géométrique de ces propriétés.
Une fonction f est bornée si et seulement si | f | est majo-
rée.
b) Dérivation
Détermination des symétries et des périodicités afin de Application à la recherche d’extremums et à l’obtention
réduire le domaine d’étude, tableau de variations, asymp- d’inégalités.
totes verticales et horizontales, tracé du graphe.
d) Fonctions usuelles
Dérivée d’une fonction à valeurs complexes. La dérivée est définie par ses parties réelle et imaginaire.
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Dérivée d’une combinaison linéaire, d’un produit, d’un Brève extension des résultats sur les fonctions à valeurs
quotient. réelles.
Dérivée de exp(ϕ) où ϕ est une fonction dérivable à va- PC et SI : électrocinétique.
leurs complexes.
a) Calcul de primitives
Primitives d’une fonction définie sur un intervalle à va- Description de l’ensemble des primitives d’une fonction
leurs complexes. sur un intervalle connaissant l’une d’entre elles.
Les étudiants doivent savoir utiliser les primitives de
x 7→ eλx pour calculer celles de x 7→ eax cos(bx) et
x 7→ eax sin(bx).
PC et SI : cinématique.
Primitives des fonctions puissances, trigonométriques et Les étudiants doivent savoir calculer les primitives de
hyperboliques, exponentielle, logarithme, fonctions du type
1 1 1
x 7→ , x 7→ p . x 7→
1 + x2 1 − x2 ax 2 + bx + c
et reconnaître les dérivées de fonctions composées.
Z x
Dérivée de x 7→ f (t ) dt où f est continue. Résultat admis à ce stade.
x0
Toute fonction continue sur un intervalle admet des pri-
mitives.
Calcul d’une intégrale au moyen d’une primitive.
Intégration par parties pour des fonctions de classe C 1 . On définit à cette occasion la classe C 1 . Application au
Changement de variable : si ϕ est de classe C 1 sur I et si calcul de primitives.
f est continue sur ϕ(I ), alors pour tous a et b dans I
Z ϕ(b) Z b
f ϕ(t ) ϕ0 (t ) dt .
¡ ¢
f (x) dx =
ϕ(a) a
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c) Équations différentielles linéaires du second ordre à coefficients constants
y 00 + a y 0 + b y = f (x)
Entiers naturels, relatifs, nombres décimaux, rationnels, La construction de R est hors programme.
réels, irrationnels.
Partie entière. Notation bxc.
Approximations décimales d’un réel. Valeurs décimales approchées à la précision 10−n par
défaut et par excès.
I : représentation des réels en machine.
Tout intervalle ouvert non vide rencontre Q et R \ Q.
Droite achevée R.
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Unicité de la limite. Notation lim u n .
Suite convergente, divergente.
Toute suite convergente est bornée.
Opérations sur les limites : combinaison linéaire, produit, Produit d’une suite bornée et d’une suite de limite nulle.
quotient.
Stabilité des inégalités larges par passage à la limite.
Si (u n )n∈N converge vers ` > 0, alors u n > 0 à partir d’un
certain rang.
Théorème de convergence par encadrement. Théorèmes
de divergence par minoration ou majoration.
e) Suites monotones
Théorème de la limite monotone : toute suite monotone Toute suite croissante majorée converge, toute suite crois-
possède une limite. sante non majorée tend vers +∞.
Théorème des suites adjacentes.
f ) Suites extraites
Suite extraite.
Si une suite possède une limite, toutes ses suites extraites Utilisation pour montrer la divergence d’une suite.
possèdent la même limite. Si (u 2n ) et (u 2n+1 ) tendent vers `, alors (u n ) tend vers `.
Théorème de Bolzano-Weierstrass. Les étudiants doivent connaître le principe de la démons-
tration par dichotomie, mais la formalisation précise n’est
pas exigible.
La notion de valeur d’adhérence est hors programme.
Partie dense de R. Une partie de R est dense dans R si elle rencontre tout
intervalle ouvert non vide.
Densité de l’ensemble des décimaux, des rationnels, des
irrationnels.
Caractérisation séquentielle de la densité.
Si X est une partie non vide majorée (resp. non majorée)
de R, il existe une suite d’éléments de X de limite sup X
(resp. +∞).
h) Suites complexes
Brève extension des définitions et résultats précédents. Caractérisation de la limite en termes de parties réelle et
imaginaire.
Théorème de Bolzano-Weierstrass. La démonstration n’est pas exigible.
i) Suites particulières
Suite arithmétique, géométrique. Suite arithmético- Les étudiants doivent savoir déterminer une expression
géométrique. Suite récurrente linéaire homogène d’ordre du terme général de ces suites.
2 à coefficients constants.
Exemples de suites définies par une relation de récur- Seul résultat exigible : si (u n )n∈N converge vers ` et si f
rence u n+1 = f (u n ). est continue en `, alors f (`) = `.
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Limites, continuité, dérivabilité
Ce chapitre est divisé en deux parties, consacrées aux limites et à la continuité pour la première, au calcul différentiel
pour la seconde.
Dans de nombreuses questions de nature qualitative, on visualise une fonction par son graphe. Il convient de souligner
cet aspect géométrique en ayant recours à de nombreuses figures.
Les fonctions sont définies sur un intervalle I de R non vide et non réduit à un point et, sauf dans les paragraphes A-e) et
B-f ), sont à valeurs réelles.
Dans un souci d’unification, on dit qu’une propriété portant sur une fonction f définie sur I est vraie au voisinage de a si
elle est vraie sur l’intersection de I avec un intervalle ouvert centré sur a si a est réel, avec un intervalle [A, +∞[ si a = +∞,
avec un intervalle ] − ∞, A] si a = −∞.
A - Limites et continuité
Le paragraphe a) consiste largement en des adaptations au cas continu de notions déjà abordées pour les suites. Afin
d’éviter des répétitions, le professeur a la liberté d’admettre certains résultats.
Pour la pratique du calcul de limites, on se borne à ce stade à des calculs très simples, en attendant de pouvoir disposer
d’outils efficaces (développements limités).
b) Continuité
Toute fonction continue sur un segment est bornée et La démonstration n’est pas exigible.
atteint ses bornes.
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L’image d’un segment par une fonction continue est un
segment.
e) Continuité et injectivité
Toute fonction continue injective sur un intervalle est La démonstration n’est pas exigible.
strictement monotone.
La réciproque d’une fonction continue et strictement
monotone sur un intervalle est continue.
f ) Fonctions complexes
Brève extension des définitions et résultats précédents. Caractérisation de la limite et de la continuité à l’aide de
parties réelle et imaginaire.
B - Dérivabilité
Extremum local.
Condition nécessaire en un point intérieur Un point critique est un zéro de la dérivée.
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d) Fonctions de classe C k
Opérations sur les fonctions de classe C k : combinaison Les démonstrations relatives à la composition et à la réci-
linéaire, produit (formule de Leibniz), quotient, composi- proque ne sont pas exigibles.
tion, réciproque.
k
Théorème de classe
k
© ª C par(iprolongement : si f est de
classe C sur I \ a et si f ) (x) possède © une ªlimite fi-
nie lorsque x tend vers a pour tout i ∈ 0, . . . , k , alors f
admet un prolongement de classe C k sur I .
e) Fonctions complexes
Brève extension des définitions et résultats précédents. Caractérisation de la dérivabilité en termes de parties
réelle et imaginaire.
Inégalité des accroissements finis pour une fonction de Le résultat, admis à ce stade, sera justifié dans le chapitre
classe C 1 . « Intégration ».
Analyse asymptotique
L’objectif de ce chapitre est de familiariser les étudiants avec les techniques asymptotiques de base, dans les cadres discret
et continu. Les suites et les fonctions y sont à valeurs réelles ou complexes, le cas réel jouant un rôle prépondérant.
On donne la priorité à la pratique d’exercices plutôt qu’à la vérification de propriétés élémentaires relatives aux relations
de comparaison.
Les étudiants doivent connaître les développements limités usuels et savoir rapidement mener à bien des calculs asympto-
tiques simples. En revanche, les situations dont la gestion manuelle ne relèverait que de la technicité seront traitées à
l’aide d’outils logiciels.
c) Développements limités
Développement limité, unicité des coefficients, tronca- Développement limité en 0 d’une fonction paire, impaire.
ture.
Forme normalisée d’un développement limité : Équivalence f (a + h) ∼ a 0 h p ; signe de f au voisinage
h→0
p
¡ n n
¢ de a.
f (a+h) = h a 0 +a 1 h+. . .+a n h +o(h ) avec a 0 6= 0.
h→0
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Opérations sur les développements limités : combinaison Utilisation de la forme normalisée pour prévoir l’ordre
linéaire, produit, quotient. d’un développement.
Les étudiants doivent savoir déterminer sur des exemples
simples le développement limité d’une composée, mais
aucun résultat général n’est exigible.
La division selon les puissances croissantes est hors pro-
gramme.
Primitivation d’un développement limité.
Formule de Taylor-Young : développement limité à l’ordre La formule de Taylor-Young peut être admise à ce stade
n en un point d’une fonction de classe C n . et justifiée dans le chapitre « Intégration ».
Développement limité à tout ordre en 0 de exp, sin, cos,
sh, ch, x 7→ ln(1 + x), x 7→ (1 + x)α , Arctan, et de tan à
l’ordre 3.
Utilisation des développements limités pour préciser l’al- Condition nécessaire, condition suffisante à l’ordre 2
lure d’une courbe au voisinage d’un point. pour un extremum local.
PGCD de deux entiers naturels dont l’un au moins est Le PGCD de a et b est défini comme étant le plus grand
non nul. élément (pour l’ordre naturel dans N) de l’ensemble des
diviseurs communs à a et b.
Notation a ∧ b.
Algorithme d’Euclide. L’ensemble des diviseurs communs à a et b est égal à
l’ensemble des diviseurs de a ∧ b.
a ∧ b est le plus grand élément (au sens de la divisibilité)
de l’ensemble des diviseurs communs à a et b.
Extension au cas de deux entiers relatifs.
Relation de Bézout. L’algorithme d’Euclide fournit une relation de Bézout.
I : algorithme d’Euclide étendu.
L’étude des idéaux de Z est hors programme.
PPCM. Notation a ∨ b.
Lien avec le PGCD.
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PGCD d’un nombre fini d’entiers, relation de Bézout. En-
tiers premiers entre eux dans leur ensemble, premiers
entre eux deux à deux.
d) Nombres premiers
e) Congruences
b) Structure de groupe
Anneau, corps. Tout anneau est unitaire, tout corps est commutatif.
Exemples usuels : Z, Q, R, C.
Calcul dans un anneau. Relation a n − b n et formule du binôme si a et b com-
mutent.
Groupe des inversibles d’un anneau.
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Polynômes et fractions rationnelles
L’objectif de ce chapitre est d’étudier les propriétés de base de ces objets formels et de les exploiter pour la résolution de
problèmes portant sur les équations algébriques et les fonctions numériques.
L’arithmétique de K[X ] est développée selon le plan déjà utilisé pour l’arithmétique de Z, ce qui autorise un exposé allégé.
D’autre part, le programme se limite au cas où le corps de base K est R ou C.
Divisibilité dans K[X ], diviseurs, multiples. Caractérisation des couples de polynômes associés.
Théorème de la division euclidienne. I : algorithme de la division euclidienne.
d) Dérivation
Dérivée formelle d’un polynôme. Pour K = R, lien avec la dérivée de la fonction polyno-
miale associée.
Opérations sur les polynômes dérivés : combinaison li-
néaire, produit. Formule de Leibniz.
Formule de Taylor polynomiale.
Caractérisation de la multiplicité d’une racine par les
polynômes dérivés successifs.
PGCD de deux polynômes dont l’un au moins est non Tout diviseur commun à A et B de degré maximal est
nul. appelé un PGCD de A et B .
Algorithme d’Euclide. L’ensemble des diviseurs communs à A et B est égal à
l’ensemble des diviseurs d’un de leurs PGCD. Tous les
PGCD de A et B sont associés ; un seul est unitaire. On le
note A ∧ B .
Relation de Bézout. L’algorithme d’Euclide fournit une relation de Bézout.
I : algorithme d’Euclide étendu.
L’étude des idéaux de K[X ] est hors programme.
PPCM. Notation A ∨ B .
Lien avec le PGCD.
Couple de polynômes premiers entre eux. Théorème de
Bézout. Lemme de Gauss.
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PGCD d’un nombre fini de polynômes, relation de Bé-
zout. Polynômes premiers entre eux dans leur ensemble,
premiers entre eux deux à deux.
h) Fractions rationnelles
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Deuxième semestre
Le programme du deuxième semestre est organisé autour de trois objectifs :
– introduire les notions fondamentales relatives à l’algèbre linéaire et aux espaces préhilbertiens ;
– prolonger les chapitres d’analyse du premier semestre par l’étude de l’intégration sur un segment et des séries
numériques, et achever ainsi la justification des résultats admis dans le chapitre « Techniques fondamentales de
calcul en analyse » ;
– consolider les notions relatives aux probabilités sur un univers fini introduites au lycée et enrichir le corpus des
connaissances sur les variables aléatoires définies sur un tel univers.
Le professeur a la liberté d’organiser l’enseignement du semestre de la manière qui lui semble la mieux adaptée.
A - Espaces vectoriels
a) Espaces vectoriels
b) Sous-espaces vectoriels
c) Familles de vecteurs
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Sous-espaces supplémentaires.
Somme d’un nombre fini de sous-espaces.
Somme directe d’un nombre fini de sous-espaces. Carac- La somme F 1 + · · · + F p est directe si la décomposition de
térisation par l’unicité de la décomposition du vecteur tout vecteur de F 1 + · · · + F p sous la forme x 1 + · · · + x p
nul. avec x i ∈ F i est unique.
a) Existence de bases
Si (x i )1Éi Én engendre © E et siª (x i )i ∈I est libre pour une Existence de bases en dimension finie.
certaine
© partie
ª I de 1, . . . , n , alors il existe une partie Théorème de la base extraite : de toute famille génératrice
J de 1, . . . , n contenant I pour laquelle (x j ) j ∈J est une on peut extraire une base.
base de E . Théorème de la base incomplète : toute famille libre peut
être complétée en une base.
c) Sous-espaces et dimension
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C - Applications linéaires
a) Généralités
Application linéaire.
Opérations sur les applications linéaires : combinaison L’ensemble L (E , F ) est un espace vectoriel.
linéaire, composition, réciproque. Isomorphismes. Bilinéarité de la composition.
Image et image réciproque d’un sous-espace par une
application linéaire. Image d’une application linéaire.
Noyau d’une application linéaire. Caractérisation de l’in-
jectivité.
Si (x i )i ∈I est une famille génératrice de E et si u ∈ L (E , F ),
alors Im u = Vect (u(x i ), i ∈ I ).
Image d’une base par un isomorphisme.
Application linéaire de rang fini, rang. Invariance par Notation rg(u).
composition par un isomorphisme.
b) Endomorphismes
d) Théorème du rang
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Si H est un hyperplan de E , alors pour toute droite D non En dimension n, les hyperplans sont exactement les sous-
contenue dans H : E = H ⊕ D. Réciproquement, tout espaces de dimension n − 1.
supplémentaire d’une droite est un hyperplan.
Comparaison de deux équations d’un même hyperplan.
Si E est un espace de dimension finie n, l’intersection de Droites vectorielles de R2 , droites et plans vectoriels de
m hyperplans est de dimension au moins n − m. Récipro- R3 .
quement, tout sous-espace de E de dimension n − m est L’étude de la dualité est hors programme.
l’intersection de m hyperplans.
Matrices
Les objectifs de ce chapitre sont les suivants :
– introduire les matrices et le calcul matriciel ;
– présenter les liens entre applications linéaires et matrices, de manière à exploiter les changements de registres (géomé-
trique, numérique, formel) ;
– étudier l’effet d’un changement de bases sur la représentation matricielle d’une application linéaire et la relation
d’équivalence qui s’en déduit sur Mn,p (K) ;
– introduire brièvement la relation de similitude sur Mn (K) ;
– étudier les opérations élémentaires et les systèmes linéaires.
A - Calcul matriciel
a) Espaces de matrices
b) Produit matriciel
Bilinéarité, associativité.
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Produit d’une matrice de la base canonique de Mn,p (K)
par une matrice de la base canonique de Mp,q (K).
Anneau Mn (K). Non commutativité si n Ê 2. Exemples de diviseurs de
zéro et de matrices nilpotentes.
Formule du binôme. Application au calcul de puissances.
Matrice inversible, inverse. Groupe linéaire. Notation GLn (K).
Produit de matrices diagonales, de matrices triangulaires
supérieures, inférieures.
c) Transposition
Matrice d’une famille de vecteurs dans une base, d’une Notation Mate, f (u).
application linéaire dans un couple de bases. Isomorphisme u 7→ Mate, f (u).
Coordonnées de l’image d’un vecteur par une application
linéaire.
Matrice d’une composée d’applications linéaires. Lien Cas particulier des endomorphismes.
entre matrices inversibles et isomorphismes.
Noyau, image et rang d’une matrice. Les colonnes engendrent l’image, les lignes donnent un
système d’équations du noyau.
Une matrice carrée est inversible si et seulement si son
noyau est réduit au sous-espace nul.
Condition d’inversibilité d’une matrice triangulaire. L’in-
verse d’une matrice triangulaire est une matrice triangu-
laire.
d) Blocs
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C - Changements de bases, équivalence et similitude
a) Changements de bases
0
Matrice de passage d’une base à une autre. La matrice de passage P ee de e à e 0 est la matrice de la
famille e 0 dans la base e.
0
Inversibilité et inverse de P ee .
Effet d’un changement de base sur les coordonnées d’un
vecteur, sur la matrice d’une application linéaire.
Si u ∈ L (E , F ) est de rang r , il existe une base e de E et La matrice J r a tous ses coefficients nuls à l’exception des
une base f de F telles que : Mate, f (u) = J r . r premiers coefficients diagonaux, égaux à 1.
Matrices équivalentes. Interprétation géométrique.
Une matrice est de rang r si et seulement si elle est équi- Classification des matrices équivalentes par le rang.
valente à J r .
Invariance du rang par transposition.
Rang d’une matrice extraite. Caractérisation du rang par
les matrices carrées extraites.
a) Opérations élémentaires
Interprétation en termes de produit matriciel. Les opérations élémentaires sont décrites dans le para-
graphe « Systèmes linéaires » du chapitre « Calculs algé-
briques ».
Les opérations élémentaires sur les colonnes (resp. lignes) Application au calcul du rang et à l’inversion de matrices.
conservent l’image (resp. le noyau). Les opérations élé-
mentaires conservent le rang.
b) Systèmes linéaires
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Groupe symétrique et déterminants
A - Groupe symétrique
a) Généralités
© ª
Groupe des permutations de l’ensemble 1, . . . , n . Notation S n .
Cycle, transposition. Notation (a 1 a 2 . . . a p ).
Décomposition d’une permutation en produit de cycles La démonstration n’est pas exigible, mais les étudiants
à supports disjoints : existence et unicité. doivent savoir décomposer une permutation.
Commutativité de la décomposition.
B - Déterminants
Forme n-linéaire alternée. La définition est motivée par les notions intuitives d’aire
et de volume algébriques, en s’appuyant sur des figures.
Antisymétrie, effet d’une permutation. Si f est une forme n-linéaire alternée et si (x 1 , . . . , x n ) est
une famille liée, alors f (x 1 , . . . , x n ) = 0.
Si e est une base, il existe une et une seule forme n- Notation dete .
linéaire alternée f pour laquelle f (e) = 1. Toute forme La démonstration de l’existence n’est pas exigible.
n-linéaire alternée est un multiple de dete .
Expression du déterminant dans une base en fonction Dans R2 (resp. R3 ), interprétation du déterminant dans
des coordonnées. la base canonique comme aire orientée (resp. volume
orienté) d’un parallélogramme (resp. parallélépipède).
Comparaison, si e et e 0 sont deux bases, de dete et dete 0 .
La famille (x 1 , . . . , x n ) est une base si et seulement si
dete (x 1 , . . . , x n ) 6= 0.
Orientation d’un espace vectoriel réel de dimension finie. PC : orientation d’un espace de dimension 3.
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Déterminant d’une transposée.
f ) Comatrice
a) Produit scalaire
c) Orthogonalité
d) Bases orthonormales
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£ ¤
Produit mixte dans un espace euclidien orienté. Notation x 1 , . . . , x n .
Interprétation géométrique en termes de volume orienté,
effet d’une application linéaire.
h) Matrices orthogonales
Description des matrices orthogonales et orthogonales Lien entre les éléments de SO2 (R) et les nombres com-
positives de taille 2. plexes de module 1.
Rotation vectorielle d’un plan euclidien orienté. On introduira à cette occasion, sans soulever de difficulté
sur la notion d’angle, la notion de mesure d’un angle
orienté de vecteurs.
SI : mécanique.
Classification des isométries d’un plan euclidien orienté.
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Intégration
L’objectif majeur de ce chapitre est de définir l’intégrale d’une fonction continue par morceaux sur un segment à valeurs
réelles ou complexes et d’en établir les propriétés élémentaires, notamment le lien entre intégration et primitivation. On
achève ainsi la justification des propriétés présentées dans le chapitre « Techniques fondamentales de calcul en analyse ».
Ce chapitre permet de consolider la pratique des techniques usuelles de calcul intégral. Il peut également offrir l’occasion
de revenir sur l’étude des équations différentielles rencontrées au premier semestre.
La notion de continuité uniforme est introduite uniquement en vue de la construction de l’intégrale. L’étude systématique
des fonctions uniformément continues est exclue.
Dans tout le chapitre, K désigne R ou C.
a) Continuité uniforme
Continuité uniforme.
Théorème de Heine. La démonstration n’est pas exigible.
Intégrale d’une fonction continue par morceaux sur un Le programme n’impose pas de construction particulière.
segment. Interprétation géométrique.
PC et SI : valeur moyenne.
Aucune difficulté théorique relative à la notion d’aire ne
doit être soulevée.
Z Z Zb b
Notations f, f, f (t ) dt .
[a,b] a a
Linéarité, positivité et croissance de l’intégrale. Les étudiants doivent savoir majorer et minorer des inté-
¯Z ¯ Z grales.
¯ ¯
Inégalité : ¯¯ f ¯¯ É | f |.
[a,b] [a,b] Z b
Relation de Chasles. Extension de la notation f (t ) dt au cas où b É a. Pro-
a
priétés correspondantes.
L’intégrale sur un segment d’une fonction continue de
signe constant est nulle si et seulement si la fonction est
nulle.
d) Sommes de Riemann
Si f est une fonction continue par morceaux sur le seg- Interprétation géométrique.
ment [a, b] à valeurs dans R, alors Démonstration dans le cas où f est de classe C 1 .
I : méthodes des rectangles, des trapèzes.
b − a n−1
Z b
b−a
µ ¶
X
f a +k −−−−−→ f (t ) dt .
n k=0 n n→+∞ a
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f ) Calcul de primitives
g) Formules de Taylor
Séries numériques
L’étude des séries prolonge celle des suites. Elle permet d’illustrer le chapitre « Analyse asymptotique » et, à travers la
notion de développement décimal de mieux appréhender les nombres réels.
L’objectif majeur est la maîtrise de la convergence absolue ; tout excès de technicité est exclu.
a) Généralités
X
Sommes partielles. Convergence, divergence. Somme et La série est notée u n . En cas de convergence, sa somme
restes d’une série convergente. +∞
X
est notée un .
n=0
Linéarité de la somme.
Le terme général d’une série convergente tend vers 0. Divergence grossière.
Séries géométriques : condition nécessaire et suffisante
de convergence, somme.
X
Lien suite-série. La suite (u n ) et la série (u n+1 − u n ) ont même nature.
Si fXest monotone, encadrement des sommes partielles Application à l’étude de sommes partielles et de restes.
de f (n) à l’aide de la méthode des rectangles.
Séries de Riemann.
Convergence absolue.
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La convergence absolue implique la convergence. Le critère de Cauchy est hors programme. La convergence
P
de la série absolument convergente u n est établie à
P + P −
partir de celles de u n et u n .
Si (u n ) est une suite complexe, si (vX n ) est une suite d’élé-
ments
X de R+
, si u n = O(v n ) et si v n converge, alors
u n est absolument convergente donc convergente.
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