Psi Maths
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Filière scientifique
Annexe 1
Programme de mathématiques
Programme 6
Algèbre linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
A - Compléments sur les espaces vectoriels, les endomorphismes et les matrices . . . . . . . . . . . . . . 6
B - Réduction des endomorphismes et des matrices carrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Espaces préhilbertiens réels, espaces euclidiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
A - Espaces préhilbertiens réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
B - Endomorphismes d’un espace euclidien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Espaces vectoriels normés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Suites et séries de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
A - Compléments sur les séries numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
B - Suites et séries de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
C - Séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Intégration sur un intervalle quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Variables aléatoires discrètes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
A - Ensembles dénombrables, familles sommables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
B - Probabilités, variables aléatoires discrètes et lois usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
C - Espérance et variance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Calcul différentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
A - Équations différentielles linéaires scalaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
B - Dérivabilité des fonctions vectorielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
C - Fonctions de plusieurs variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Objectifs de formation
La formation est conçue en fonction de quatre objectifs essentiels :
– fournir un solide bagage de connaissances, de concepts et de méthodes ;
– exploiter toute la richesse de la démarche mathématique : analyser un problème, expérimenter sur des exemples,
formuler une conjecture, élaborer et mettre en œuvre des concepts et des résultats théoriques, rédiger une
solution rigoureuse, contrôler les résultats obtenus et évaluer la pertinence des concepts et des résultats au regard
du problème posé ;
– développer l’intuition, l’imagination, le raisonnement et la rigueur ;
– promouvoir la réflexion personnelle des étudiantes et étudiants sur les problèmes et les phénomènes mathéma-
tiques, sur la portée des concepts, des hypothèses, des résultats et des méthodes, au moyen d’exemples et de
contre-exemples ; développer ainsi une attitude de questionnement et de recherche.
En continuité avec les programmes de mathématiques du lycée, les programmes des classes préparatoires scientifiques
définissent un corpus de connaissances et de capacités et explicitent six grandes compétences mathématiques :
– chercher, mettre en œuvre des stratégies : découvrir une problématique, l’analyser, la transformer ou la simplifier,
expérimenter sur des exemples, formuler des hypothèses, identifier des particularités ou des analogies ;
– modéliser : extraire un problème de son contexte pour le traduire en langage mathématique, comparer un modèle
à la réalité, le valider, le critiquer ;
– représenter : choisir le cadre (numérique, algébrique, géométrique...) le mieux adapté pour traiter un problème
ou représenter un objet mathématique, passer d’un mode de représentation à un autre, changer de registre ;
– raisonner, argumenter : effectuer des inférences inductives et déductives, conduire une démonstration, confirmer
ou infirmer une conjecture ;
– calculer, utiliser le langage symbolique : manipuler des expressions contenant des symboles, organiser les
différentes étapes d’un calcul complexe, effectuer un calcul automatisable à la main où à l’aide d’un instrument
(calculatrice, logiciel...), contrôler les résultats ;
– communiquer à l’écrit et à l’oral : comprendre les énoncés mathématiques écrits par d’autres, rédiger une
solution rigoureuse, présenter et défendre un travail mathématique.
c) Trace
Polynôme d’un endomorphisme, d’une matrice carrée. Relation (PQ)(u) = P (u) ± Q(u).
Polynôme annulateur. Application au calcul de l’inverse et des puissances.
Deux polynômes de l’endomorphisme u commutent. Le noyau de P (u) est stable par u.
Adaptation de ces résultats aux matrices carrées.
e) Interpolation de Lagrange
Base de Kn [X ] constituée des polynômes interpolateurs Expression d’un polynôme P 2 Kn [X ] dans cette base.
de Lagrange en n + 1 points distincts de K. La somme des polynômes interpolateurs de Lagrange en
n + 1 points est le polynôme constant égal à 1.
Déterminant de Vandermonde. Lien avec le problème d’interpolation de Lagrange.
La réduction des endomorphismes et des matrices carrées permet d’approfondir les notions étudiées en première année.
Il est attendu des étudiants qu’ils maîtrisent les deux points de vue suivants :
– l’aspect géométrique (sous-espaces stables, éléments propres) ;
– l’aspect algébrique (utilisation de polynômes annulateurs).
L’étude des classes de similitude est hors programme ainsi que la notion de polynôme minimal.
a) Éléments propres
b) Polynôme caractéristique
Polynôme caractéristique d’une matrice carrée, d’un en- Par convention le polynôme caractéristique est unitaire.
domorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie. Notations ¬ A , ¬u .
Coefficients de degrés 0 et n ° 1.
Les valeurs propres d’un endomorphisme sont les racines Spectre complexe d’une matrice carrée réelle.
de son polynôme caractéristique.
Multiplicité d’une valeur propre. Majoration de la dimen- Deux matrices semblables ont le même polynôme carac-
sion d’un sous-espace propre par la multiplicité. téristique, donc les mêmes valeurs propres avec mêmes
multiplicités.
Théorème de Cayley-Hamilton. La démonstration n’est pas exigible.
Un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension Une telle base est constituée de vecteurs propres.
finie est dit diagonalisable s’il existe une base dans la-
quelle sa matrice est diagonale.
Une matrice carrée est dite diagonalisable si elle est sem- Interprétation en termes d’endomorphisme.
blable à une matrice diagonale. Application au calcul des puissances d’une matrice dia-
gonalisable, à des exemples de systèmes différentiels à
coefficients constants.
Dans la pratique des cas numériques, on se limite à n = 2
ou n = 3.
Un endomorphisme d’un espace vectoriel E est diagona- Exemple des projecteurs et des symétries.
lisable si et seulement si la somme de ses sous-espaces
propres est égale à E .
Un endomorphisme est diagonalisable si et seulement si Traduction matricielle.
la somme des dimensions de ses sous-espaces propres
est égale à la dimension de l’espace.
Un endomorphisme est diagonalisable si et seulement si Traduction matricielle.
son polynôme caractéristique est scindé sur K et si, pour
toute valeur propre, la dimension du sous-espace propre
associé est égale à sa multiplicité.
Un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimen- Polynôme caractéristique scindé à racines simples.
sion n admettant n valeurs propres distinctes est dia- Traduction matricielle.
gonalisable.
Un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension Expression de la trace et du déterminant d’un endo-
finie est dit trigonalisable s’il existe une base dans laquelle morphisme trigonalisable, d’une matrice trigonalisable à
sa matrice est triangulaire. l’aide des valeurs propres.
Une matrice carrée est dite trigonalisable si elle est sem- Interprétation en termes d’endomorphisme.
blable à une matrice triangulaire.
Un endomorphisme est trigonalisable si et seulement si La démonstration n’est pas exigible.
son polynôme caractéristique est scindé sur K. Traduction matricielle.
Toute matrice de Mn (C) est trigonalisable. La technique générale de trigonalisation est hors pro-
gramme. On se limite dans la pratique à des exemples
simples en petite dimension et tout exercice de trigonali-
sation effective doit comporter une indication.
L’objectif majeur est le théorème de projection orthogonale et l’existence de la meilleure approximation quadratique. On
s’appuie sur des exemples de géométrie du plan et de l’espace pour illustrer les différentes notions.
b) Orthogonalité
Représentation d’une forme linéaire à l’aide d’un produit Vecteur normal à un hyperplan.
scalaire.
Un endomorphisme d’un espace euclidien est une isomé- Exemple : symétries orthogonales, cas particulier des ré-
trie vectorielle s’il conserve la norme. flexions.
Caractérisations par la conservation du produit scalaire,
par l’image d’une base orthonormée.
Groupe orthogonal. Notation O(E ).
On vérifie les propriétés lui conférant une structure de
groupe, mais la définition axiomatique des groupes est
hors programme.
Stabilité de l’orthogonal d’un sous-espace stable.
b) Matrices orthogonales
Une matrice A de Mn (R) est orthogonale si A>A = I n . Interprétation en termes de colonnes et de lignes.
Caractérisation comme matrice de changement de base
orthonormée.
Caractérisation d’une isométrie vectorielle à l’aide de sa On mentionne la terminologie « automorphisme orthogo-
matrice dans une base orthonormée. nal », tout en lui préférant celle d’« isométrie vectorielle ».
Groupe orthogonal. Notations On (R), O(n).
Déterminant d’une matrice orthogonale. Groupe spécial Notations SOn (R), SO(n).
orthogonal.
Orientation. Bases orthonormées directes.
Déterminant d’une famille de vecteurs dans une base Notations [u, v], [u, v, w].
orthonormée directe : produit mixte. Interprétation géométrique comme aire ou volume.
Produit vectoriel. Calcul dans une base orthonormée di-
recte.
Orientation d’un plan ou d’une droite dans un espace
euclidien orienté de dimension 3.
a) Normes
Convergence et divergence d’une suite. Exemples dans des espaces de matrices, dans des espaces
de fonctions.
Unicité de la limite. Opérations sur les limites.
Une suite convergente est bornée.
Toute suite extraite d’une suite convergente est conver-
gente.
Cette section a pour objectif de consolider et d’élargir les acquis de première année sur les séries, notamment la convergence
absolue, en vue de l’étude des probabilités discrètes et des séries de fonctions.
L’étude de la semi-convergence n’est pas un objectif du programme.
Technique de comparaison série-intégrale. Les étudiants doivent savoir utiliser la comparaison série-
intégrale pour établir des convergences et des diver-
gences de séries, estimer des sommes partielles de séries
divergentes ou des restes de séries convergentes dans le
cas d’une fonction monotone.
Formule de Stirling : équivalent de n!. La démonstration n’est pas exigible.
Règle de d’Alembert.
Théorème spécial des séries alternées, majoration et La transformation d’Abel est hors programme.
signe du reste.
Produit de Cauchy de deux séries absolument conver- La démonstration n’est pas exigible.
gentes.
Cette section a pour objectif de définir différents modes de convergence d’une suite, d’une série de fonctions et d’étudier le
transfert à la limite, à la somme des propriétés des fonctions.
Les fonctions sont définies sur un intervalle I de R et à valeurs dans R ou C.
C - Séries entières
a) Rayon de convergence
|a n+1 |
Application de la règle de d’Alembert pour les séries nu- La limite du rapport peut être directement utilisée.
|a n |
mériques au calcul du rayon.
Rayon de convergence de la somme et du produit de
Cauchy de deux séries entières.
Continuité de la somme d’une série entière de la variable La démonstration est hors programme.
complexe sur le disque ouvert de convergence.
1
Développement de sur le disque unité ouvert.
1°z
Développement de exp(z) sur C.
Si f est continue
Zpar morceaux sur [a, +1[ et à valeurs
+1
positives, alors f (t ) dt converge si et seulement si
Zx a
x 7! f (t ) dt est majorée.
a
implique celle de f.
a
Intégration par parties sur un intervalle quelconque : La démonstration n’est pas exigible.
Zb Zb
£ §b L’existence des limites finies du produit f g aux bornes
f (t )g 0 (t ) dt = f g a ° f 0 (t )g (t ) dt .
a a de l’intervalle assure que les intégrales de f g 0 et f 0 g sont
de même nature.
Pour les applications pratiques, on ne demande pas de
rappeler les hypothèses de régularité.
Pour l’application pratique des énoncés de ce paragraphe, on vérifie les hypothèses de convergence simple et de domination
(resp. convergence de la série des intégrales), sans expliciter celles relatives à la continuité par morceaux.
Théorème de convergence dominée : La démonstration est hors programme.
si une suite ( f n ) de fonctions continues par morceaux
sur I converge simplement vers une fonction f continue
par morceaux sur I et s’il existe une fonction ' intégrable
sur I vérifiant | f n | … ' pour tout n, alors les fonctions f n
et f sont intégrables sur I et :
Z Z
f n (t ) dt °°°°°! f (t ) dt .
I n!+1 I
Pour l’application pratique des énoncés de ce paragraphe, on vérifie les hypothèses de régularité par rapport à x et de
domination, sans expliciter celles relatives à la continuité par morceaux par rapport à t .
Théorème de continuité :
si A et I sont deux intervalles de R et f une fonction En pratique, on vérifie l’hypothèse de domination sur
définie sur A £ I , telle que : tout segment de A, ou sur d’autres intervalles adaptés à
– pour tout t 2 I , x 7! f (x, t ) est continue sur A ; la situation.
– pour tout x 2 A, t 7! f (x, t ) est continue par mor-
ceaux sur I ;
– il existe une fonction ' intégrable sur I , telle que
pour tout (x, t ) 2ZA £ I , on ait | f (x, t )| … '(t ) ;
alors la fonction x 7! f (x, t ) dt est définie et continue
I
sur A.
Théorème de convergence dominée à paramètre continu: On remarque qu’il s’agit d’une simple extension du théo-
si A et I sont deux intervalles de R, a une borne de A et rème relatif aux suites de fonctions.
f une fonction définie sur A £ I telle que :
– pour tout t 2 I , f (x, t ) °°°! `(t ) ;
x!a
– pour tout x 2 A, t 7! f (x, t ) et t 7! `(t ) sont conti-
nues par morceaux sur I ;
– il existe une fonction ' intégrable sur I , telle que
pour tout (x, t ) 2 A £ I , on ait | f (x, t )| … '(t ) ;
alors ` est intégrable sur I et :
Z Z
f (x, t ) dt °°°! `(t ) dt .
I x!a I
Ce préambule propose une introduction a minima de la dénombrabilité et des familles sommables, afin de poser les bases
de vocabulaire, méthodes et résultats qui seront admis, et directement utilisés. Chaque professeur est libre d’en adapter le
contenu au niveau de formalisme qu’il juge préférable pour ses étudiants.
Ces notions ne feront l’objet d’aucune évaluation spécifique, et leur usage est strictement réservé au contexte probabiliste.
– Un ensemble est dit (au plus) dénombrable s’il est en bijection avec (une partie de) N, c’est-à-dire s’il peut être
décrit en extension sous la forme {x i , i 2 I } où I = N (I Ω N) avec des x i distincts.
Sont dénombrables : Z, un produit cartésien d’un nombre fini d’ensembles dénombrables, une union au plus
dénombrable d’ensembles dénombrables. Une partie d’un ensemble dénombrable est au plus dénombrable.
– En vue de généraliser les sommes finies et les sommes de séries de réels positifs, on admet sans soulever
de difficulté qu’on sait associer à toute famille au plus dénombrable (x i )i 2I d’éléments de [0, +1] sa somme
X [ X X≥ X ¥
+1
x i 2 [0, +1], et que pour tout découpage en paquets I = I n de I , xi = xi .
i 2I n2N i 2I n=0 i 2I n
X
La famille (x i )i 2I d’éléments de [0, +1] est dite sommable si x i < 1. En pratique, dans le cas positif, les
i 2I
étudiants peuvent découper, calculer et majorer leurs sommes directement, la finitude de la somme valant preuve
de sommabilité.
– Une famille (x i )i 2I au plus dénombrable de nombres complexes est dite sommable si (|x i |)i 2I l’est. Pour I = N,
la sommabilité d’une suite équivaut à la convergence absolue de la série associée. Si |x i | … y i pour tout i 2 I , la
sommabilité de (y i )i 2I implique celle de (x i )i 2I .
En cas de sommabilité, les sommes se manipulent naturellement grâce aux propriétés suivantes : croissance,
linéarité, sommation par paquets, théorème de Fubini, produit de deux sommes.
Univers ≠, tribu A . Espace probabilisable (≠, A ). On se limite à la définition et à la stabilité par les opéra-
tions ensemblistes finies ou dénombrables.
Traduction de la réalisation des événements
\
+1
A n à l’aide des quantificateurs 9 et 8.
n=0
Événements. Généralisation du vocabulaire relatif aux événements in-
troduit en première année.
Une variable aléatoire discrète X est une application dé- L’univers ≠ n’est en général pas explicité.
finie sur ≠, telle que X (≠) est au plus dénombrable et,
pour tout x 2 X (≠), X °1 ({x}) est un événement. Notations (X = x), {X = x}, (X 2 A).
Notation (X x) (et analogues) lorsque X est à valeurs
réelles.
b) Probabilité
≥ +1
[ ¥ +1
X P
Sous-additivité : P An … P (A n ). En cas de divergence de la série à termes positifs P (A n ),
n=0 n=0 on rappelle que
X
+1
P (A n ) = +1.
n=0
c) Probabilités conditionnelles
Loi P X d’une variable aléatoire discrète. La probabilité P X est déterminée par la distribution de
probabilités (P (X = x))x2X (≠) .
On note X ª Y lorsque les variables X et Y suivent la
même loi, sans soulever de difficulté sur cette notation.
Variable aléatoire f (X ). On ne soulève aucune difficulté sur le fait que f (X ) est
Si X ª Y alors f (X ) ª f (Y ). une variable aléatoire.
Variable géométrique de paramètre p 2 ]0, 1[ : Notation X ª G (p).
§
8k 2 N , P (X = k) = p(1 ° p) k°1
. Relation P (X > k) = (1 ° p)k .
Interprétation comme rang du premier succès dans une
suite illimitée d’épreuves de Bernoulli indépendantes et
de même paramètre p.
Variable de Poisson de paramètre ∏ > 0 : Notation X ª P (∏).
∏k Interprétation en termes d’événements rares.
8k 2 N, P (X = k) = e°∏ .
k!
Couple de variables aléatoires discrètes. Un couple de variables aléatoires est une variable aléa-
toire à valeurs dans un produit.
Notation P (X = x, Y = y).
Loi conjointe, lois marginales. Extension aux n-uplets de variables aléatoires.
Loi conditionnelle de Y sachant un événement A.
e) Événements indépendants
Indépendance d’une famille finie d’événements. L’indépendance deux à deux n’entraîne pas l’indépen-
dance.
Si A et B sont indépendants, A et B le sont aussi. Extension au cas de n événements.
C - Espérance et variance
Espérance d’une variable aléatoire à valeurs dans [0, +1], On adopte la convention xP (X = x) = 0 lorsque x = +1
définie par X et P (X = +1) = 0.
E(X ) = xP (X = x).
x2X (≠)
° ¢
Variable aléatoire X à valeurs réelles ou complexes d’es- X est d’espérance finie si la famille xP (X = x) x2X (≠) est
pérance finie, espérance de X . sommable. Dans ce cas, la somme de cette famille est
l’espérance de X .
Variable centrée.
Pour X variable aléatoire à valeurs dans N [ {+1}, rela-
tion :
X
+1
E(X ) = P (X n).
n=1
Linéarité de l’espérance.
Si |X | … Y et E(Y ) < +1, alors X est d’espérance finie.
Positivité, croissance de l’espérance.
Si X est positive et d’espérance nulle, alors (X = 0) est
presque sûr.
c) Fonctions génératrices
Fonction génératrice de la variable aléatoire X à valeurs La série entière définissant G X est de rayon 1 et
dans N : converge normalement sur [°1, 1]. Continuité de G X .
° ¢ +1 X Les étudiants doivent savoir calculer rapidement la fonc-
G X (t ) = E t X = P (X = n)t n .
n=0
tion génératrice d’une variable aléatoire de Bernoulli, bi-
nomiale, géométrique, de Poisson.
La loi d’une variable aléatoire X à valeurs dans N est ca-
ractérisée par sa fonction génératrice G X .
La variable aléatoire X est d’espérance finie si et seule- La démonstration de la réciproque n’est pas exigible.
ment si G X est dérivable en 1 ; dans ce cas E(X ) = G X 0 (1). Utilisation de G X pour calculer E(X ) et V(X ).
Fonction génératrice d’une somme de deux variables Extension au cas d’une somme finie de variables aléa-
aléatoires indépendantes à valeurs dans N. toires indépendantes.
d) Inégalités probabilistes
Inégalité de Markov.
Inégalité de Bienaymé-Tchebychev.
Loi faible des grands nombres : Loi faible des grands nombres :
si (X n )n 1 est une suite i.i.d. de variables aléatoires de si (X n )n 1 est une suite i.i.d. de variables aléatoires de
Xn
variance finie, alors, pour tout " > 0,
variance finie, alors en notant S n = X k et m = E(X 1 ),
µØ Ø ∂
k=1 Ø Sn Ø
pour tout " > 0 :
Ø P ØØ ° m ØØ " °! 0,
µØ ∂ n n!1
Ø Sn Ø
P ØØ ° m ØØ " °°°°°! 0. Xn
n n!+1
où S n = X k et m = E(X 1 ).
k=1
Les étudiants doivent savoir retrouver, avec æ = æ(X 1 ) :
µØ Ø ∂
Ø Sn Ø æ2
P ØØ ° m ØØ " … .
n n"2
L’objectif de cette section est de généraliser aux fonctions à valeurs dans Rn la notion de dérivée d’une fonction numérique.
Toutes les fonctions sont définies sur un intervalle I de R et à valeurs dans Rn .
Interprétation d’une fonction à valeurs dans Rn comme L’étude et le tracé d’arcs paramétrés sont hors pro-
courbe paramétrée. gramme.
Les dérivées partielles d’une fonction numérique définie sur un ouvert de R2 ont été introduites en première année.
L’objectif de cette section est d’approfondir et de généraliser cette étude aux fonctions de p 2 variables.
L’étude d’une fonction de Rp dans Rn se ramenant à celle de ses coordonnées, cette section se consacre à l’étude des
fonctions de Rp dans R. Elle est axée sur la mise en place d’outils permettant de traiter des applications du calcul
différentiel à l’analyse et la géométrie. On se limite en pratique au cas p = 2 ou p = 3.
a) Fonctions de classe C 1
b) Règle de la chaîne
° ¢
Dérivée de t 7! f x 1 (t ), . . . , x p (t ) . Interprétation géométrique.
Application au calcul des dérivées partielles de : En pratique, on se limite à n … 3 et p … 3.
° ¢
(u 1 , . . . , u n ) 7! f x 1 (u 1 , . . . , u n ), . . . , x p (u 1 , . . . , u n ) . Les étudiants doivent connaître le cas particulier des co-
ordonnées polaires.
Caractérisation des fonctions constantes sur un ouvert
convexe.
c) Gradient
Dans Rp muni de sa structure euclidienne canonique, Le gradient est défini par la relation d f (a) · h = hr f (a), hi
gradient d’une fonction de classe C 1 . pour h 2 Rp .
Coordonnées du gradient. Notation r f (a).
d) Applications géométriques
@2 f
Dérivées partielles d’ordre 2 d’une fonction définie sur Notations .
@x i @x j
un ouvert de Rp à valeurs dans R.
Fonction de classe C 2 sur un ouvert de Rp .
Théorème de Schwarz. La démonstration est hors programme.
Matrice hessienne en un point a d’une fonction de Notation H f (a).
classe C 2 sur un ouvert de Rp à valeurs dans R.
Formule de Taylor-Young à l’ordre 2 : La démonstration est hors programme.
>
f (a + h) = f (a) + r f (a) h + 1 > 2 Expression en termes de produit scalaire.
h!0 2h Hf (a)h + o(khk ).