Maths X PC 2002 M2 (Enoncé 1)
Maths X PC 2002 M2 (Enoncé 1)
Maths X PC 2002 M2 (Enoncé 1)
Ce problème a pour but principal l’étude des coefficients diagonaux des diverses matrices
semblables à une matrice donnée.
On désigne par n un entier 2, par Mn (R) l’espace des matrices à coefficients réels, à n
lignes et n colonnes, et par I la matrice identité ; on appelle scalaires les matrices de la forme
λI où λ est un réel. On rappelle que deux matrices A et B sont dites semblables s’il existe
une matrice inversible Q vérifiant B = Q A Q−1 , c’est-à-dire si A et B représentent un même
endomorphisme de Rn dans deux bases de Rn .
Première partie
a) Si une matrice A est non scalaire, il existe un vecteur X de Rn , non nul et non vecteur
propre pour A.
b) Soit A ∈ Mn (R), i et j ∈ {1, . . . , n}. Il existe une matrice B semblable à A telle que
Deuxième partie
a) Montrer que si A est non nulle, il existe une base (X1 , . . . , Xn ) de Rn telle que
AX1 = X2 .
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3. Applications numériques. Dans chacun des cas considérés, on indiquera une matrice B
répondant à la question et une base qui lui correspond.
4. Soit A une matrice de Mn (R) non scalaire. Montrer qu’il existe une matrice B semblable
à A avec coefficients diagonaux de la forme (t, 0, . . . , 0), et exprimer t en fonction des coefficients
diagonaux de A.
5. Soit A une matrice de Mn (R) non nulle. Montrer qu’il existe une matrice B semblable à
A avec coefficients diagonaux tous non nuls.
Troisième partie
On dira que deux matrices A et B de Mn (R) sont orthosemblables s’il existe une matrice or-
thogonale Q vérifiant B = Q A Q−1 , c’est-à-dire si A et B représentent un même endomorphisme
de Rn dans deux bases orthonormales de Rn . Pour toute matrice A on pose
c) Construire une matrice A , orthosemblable à A et telle que f (A ) < f (A).
On désigne par On (R) l’ensemble des matrices orthogonales, et par EA celui des matrices
orthosemblables à A.
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8.a) Montrer que EA est une partie compacte de Rn .
c) Conclure.
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9. Application numérique. On prend n = 3 et A diagonale avec coefficients diagonaux
(1, 0, 0) ; on note Am , m = 0, 1, . . . les matrices successives obtenues par la méthode précé-
dente, de sorte que
Å ã Å ã
1 1 1 1 1
diag (A0 ) = (1, 0, 0) , diag (A1 ) = , ,0 , diag (A2 ) = , , , etc .
2 2 2 4 4
Déterminer f (Am ) et les coefficients diagonaux de Am .
Quatrième partie
a) R(A) contient les valeurs propres réelles de A ainsi que ses coefficients diagonaux.
11. Montrer que si la trace t de A appartient à R(A), il existe une matrice B orthosemblable
à A avec coefficients diagonaux (t, 0, . . . , 0).
Cinquième partie
12. On se donne une matrice non nulle A de Mn (R) et on note B une matrice semblable à
A ayant tous ses coefficients diagonaux non nuls.
Sp (Y ) = {1} et Sp (B + Y ) ∩ Sp (Y ) = ∅ .
Sp (A + X) ∩ Sp (X) = ∅ .
13. On désigne par T une application linéaire de Mn (R) dans lui-même qui transforme toute
matrice inversible en une matrice inversible.
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a) Vérifier que l’on a
Sp T (I)−1 T (A) ⊂ Sp (A) .
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