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TD IAI Math Discrete

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Année académique 2017-2018

IAI-Togo

Travaux Dirigés de Maths discrètes


1. Dans chaque cas dire d’abord si l’affirmation est vraie ou fausse. Si elle est vraie
prouver-la, si elle est fausse donner un contre-exemple.
(a) Le nombre de diviseurs positifs de 126 est divisible par 3.
(b) Le produit d’un nombre impair d’entiers pairs est pair.
(c) Si (x2 − 1)2 n’est pas multiple de 5 alors x l’est.
(d) Si n × p est impair alors n + p est impair.
(e) Un nombre est divisible par 11 si la somme de ses chiffres est divisible par 11.
(f) Les entiers relatifs x et y vérifiant 5x + y = 8 sont de même parité.
(g) Si p est un entier > 1, p3 + 1 est toujours composé.
(h) Si p est premier, p 6= 2, alors p2 + 3 n’est pas premier.
(i) Soit a et b deux entiers naturels tels que a2 − 2b2 = 1. Alors b est pair.
(j) Pour tout entier naturel n, 23n − 1 est un multiple de 7.
(k) Le nombre dont l’écriture en base 10 est abcabc est divisible par 7, 11 et 13.
(l) Le produit de quatre entiers naturels consécutif est toujours un multiple de 8.
(m) Pour que 12 divise un entier n, il suffit que 3 divise n.
(n) Le produit de deux diviseurs d’un même nombre est encore un diviseur de ce
nombre.
(o) Si le reste est 25 dans la division d’un entier par 364 , alors le reste est 3 dans
la division par 36.
(p) Si un entier est multiple de 31 et de 67, il est aussi multiple de 31 × 67.
(q) Si n2 est pair alors n est pair.
(r) La somme de trois entiers consécutifs est toujours un multiple de 3.
(s) Le produit de quatre entiers naturels consécutif est toujours un multiple de 8.
(t) 6252 est le plus petit carré parfait multiple de 25.
2. Écrire la négation des propositions suivantes.
(a) Toutes les voitures rouges sont rapides.
(b) Il existe un mouton dont au moins un côté est noir.
(c) Pour tout ε > 0, il existe q ∈ Q∗+ tel que 0 < q < ε.
(d) Pour tout x ∈ R, on a x2 < 0.
3. On note P : ”Les chiens aboient”, Q : ”La caravane passe.” Traduire en langage
propositionnel.
(a) Si la caravane passe alors les chiens aboient.

1
(b) Les chiens n’aboient pas.
(c) La caravane ne passe pas ou les chiens aboient.
(d) Les chiens n’aboient pas et la caravane ne passe pas..
En interprétant P par ”je pars”, Q par ”tu restes” et R par ”il n’ y a personne”,
traduire les formules suivantes en langage naturel.
(P ∧ ¬Q) ⇒ R, (¬P ∨ ¬Q) ⇒ ¬R
4. Écrire à l’aide des quantificateurs les propositions suivantes
(a) Le carré de tout réel est positif.
(b) Certains réels sont strictement supérieurs à leur carré.
(c) Aucun entier n’est supérieur à tous les autres.
(d) Tous les réels ne sont pas des quotients d’entiers.
(e) Il existe un entier multiple de tous les autres.
(f) Entre deux réels distincts il existe un rationnel.
5. Soit E un ensemble et A, B et C des parties de E. Montrer que
(a) Si A ∩ B = A ∪ B alors A = B.
(b) Si A ∩ B = A ∩ C et A ∪ B = A ∪ C alors B = C.
(c) A ∩ B = A ∩ C ⇐⇒ A ∩ CEB = A ∩ CEC
2x
6. Soit l’application f : R → R, x 7→ . Cette application est-elle injective ?
1 + x2
surjective ?
7. Soit f : X −→ Y une application. Montrer que les trois propositions suivantes sont
équivalentes.
i) f est injective.
ii) ∀A, B ⊂ X, f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
iii) ∀A, B ⊂ X, A ∩ B = ∅ =⇒ f (A) ∩ f (B) = ∅.
8. Soit f : X −→ Y une application. Montrer que
(a) ∀B ⊂ Y, f (f −1 (B)) = B ∩ f (X).
(b) Si f est surjective alors ∀B ⊂ Y, f (f −1 (B)) = B.
(c) Si f injective alors ∀A ⊂ X, f −1 (f (A)) = A.
9. On considère les applications f : X → Y et g : Y → Z. On pose h = g ◦ f . Montrer
que
(a) h injective =⇒ f injective.
(b) h surjective =⇒ g surjective.
10. Soit la relation R définie sur R par

xRy si xey = yex .

R est-elle une relation d’équivalence ? Pour x fixé, quel est le nombre d’éléments de
la classe de x ?

2
(a) Vérifier que c’est une relation d’ordre.
(b) La partie B = {(2, 10p ) : p ∈ N} de N2 est-elle majorée ?
Cnk , (−1)k Cnk , kCnk .
P P P
11. En utilisant la formule du binôme, déterminer
0≤k≤n 0≤k≤n 0≤k≤n

12. Soit E un ensemble à n éléments. Combien de relations binaires (resp. relations


binaires symétriques) peut-on définir sur E ?
13. Soit A une partie à p éléments d’un ensemble E à n éléments. Déterminer le nombre
de parties de E contenant exactement k éléments de A.
1
14. On considère l’ensemble E = {1 + , n ∈ N∗ }. Cet ensemble est-il majoré ? minoré ?
n
A-t-il un plus petit élément ? un plus grand élément ? une borne supérieure ? une
borne inférieure ?

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