ПОДГОТОВКА К СС ПО ECONOMIE DE LA SANTE (копия)
ПОДГОТОВКА К СС ПО ECONOMIE DE LA SANTE (копия)
ПОДГОТОВКА К СС ПО ECONOMIE DE LA SANTE (копия)
Le système de santé en France est différent de celui aux Etats-Unis. En France le système est socialisé
(pas de considération de coût) alors qu’en Amérique le système est privé (objectif de profit).
* Arrow : « Santé – c’est un bien particulier, un bien hors marché ». Pourquoi ? Pc le risque de mort est
élevé et s’il y a un tel risque, la demande peut être infinie. Dans l’éco santé l’offre est aussi particulière.
Le patient ici c’est le consommateur et le médecin est le producteur qui n’a pas que l’intérêt en profit,
mais prend en compte les facteurs (aspects) éthiques.
- Il y a une incertitude liée à l’offre : est-ce que le traitement va vrm marcher ou pas ?
- Ce n’est pas le patient qui détermine le traitement, mais le médecin.
Mesure du besoin sous forme d’analyse de morbidité dans une population donnée (Rösch, 1973)
La société détermine la consommation médicale et ses évolution (Aballéa, 1987)
=> Comptes de la santé permettent de décrire les besoins de santé.
*Santé : « un complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement l’absence de maladie »
(OMS) - quasi-totalité de l’activité d’une nation est de la dépense de santé.
*Comptes de la santé = compte satellite (1956) - « l’ensemble des informations quantitatives relatives à
un domaine particulier pour former un système cohérent de connaissance et d’analyses économiques et
sociales.
Objectif des comptes de la santé
- Apprécier l’ampleur des masses financières mises en jeu, en l’occurrence l’effort global consenti
par la collectivité pour se soigner
- Structurer les données en fonction des résultats (comptables) et des bénéficiaires des actions
engagées
- Analyser l’organisation de la production et de son financement
Fonction santé : « la prévention et/ou le traitement d’une perturbation de l’état de santé telle qu’elle
justifie la mise en œuvre de moyens socialement organisés qui visent à la réduire, la supprimer ou en
corriger les effets » (SESI, 1980)
Activités caractéristiques des comptes de la santé :
- Activités médicales (soins et activités nécessaires à ces soins)
- Activités d’enseignement et de formation des personnels médicaux et paramédicaux
- Activités de recherche
- Activités de gestion générale de la santé
- Activité de médecine préventive (médecine du travail et médecine scolaire inclues)
La Consommation de Soins et Biens Médicaux (CSBM) : valeur totale des soins, des biens et services
médicaux consommés sur le territoire national par les résidents et les non-résidents pour la satisfaction de
leurs besoins de santé individuel
Grandes rubriques de la CSBM :
- Consommations de soins hospitaliers publics et privés
- Transports de malades
- Consommations de médicaments
- Consommations d’autres biens médicaux (optiques, prothèses...)
La Dépense Courante de Santé (DCS) : champ plus large que la CSBM - Somme de toutes les dépenses
engagées par les financeurs publics et privés pour la fonction santé.
Elle correspond au financement :
• De la CSBM
• Des indemnités journalières
• Des activités en faveur du système de soins (enseignements et recherche)
• Des activités de prévention collective
• Des activités des gestion (essentiellement les frais de gestion des mutuelles et de
fonctionnement du ministère de la santé et de ses services déconcentrés)
La DCS Internationale (DCSi) : utilisé pour les comparaisons internationales = dépense courante à
laquelle on retranche les indemnités journalières, une partie des dépenses de prévention, le coût de la
formation et de la recherche médicale. On y ajoute enfin l’investissement des secteurs publics et privés
ainsi que les dépenses de santé liées à la dépendance et au handicap.
__ Некоторые заметки насчет performance du système de santé : во Франции есть inégalités en termes
d’états de santé entre groupes de population. Réactivité du système n’est pas la meilleure – le délai
d’attente est assez long pour les certains. En France, les dépenses de santé augmentent constamment, но
результаты могли бы быть и лучше. __
Le résultat d’un système de santé est en réalité l’amélioration de l’état de santé. Indicateur classique pour
évaluer les résultats du système de santé :
• Espérance de vie (avec ou sans incapacité)
• Mortalité (globale, infantile...)
• Morbidité (nombre de maladies déclarées à un âge donné)
Gain de santé ne repose que très faiblement sur les dépenses de santé (environ 10%, Soubie, 1993)
Dans une perspective d’évaluation du système de santé, plutôt que d’envisager l’augmentation de
l’espérance de vie en tant que résultat du système de santé, il convient plutôt de se fixer 3 objectifs, tels
que retenus par la Haut Comité de la santé publique (1995) :
• La réduction des phénomènes de surmortalité prématurée ;
• La réduction de l’impact des maladies chroniques et des handicaps par une « prise en
charge globale » des personnes atteintes ;
• La réduction des inégalités par une politique volontariste.
Facteurs qui font augmenter les dépenses de santé (expliqués)
• La croissance économique et la croissance des revenus
Il y a un lien fort entre les revenus et les dépenses de santé : élasticité revenue est > 1 car quand le revenu
augm de 1%, les dépenses de santé augm de plus de 1%. Donc, santé – c’est un bien supérieur.
• Le prix relatif de la santé
En France, c’est l’Etat qui détermine les prix pour les produits santé – ils sont régulés. 95% de la
population ont la couverture sociale qui leur rend insensible aux prix. Поэтому нет смысла поднимать
цены, во Франции тенденция – цены на produits santé снижается.
• La couverture sociale
Sécurité sociale obligatoire + Assurance compl. Чем больше застрахованных, тем больше расходы на
santé.
• Les effets démographiques
La population augmente et donc les dépenses augmentent.
• Le progrès technique
Peut augmenter les dépenses mais les réduire en longue durée. Appareils tech/ nombre des lits ou de
médecins = PT (progrès tech). Здесь в основном решает числитель.
• L’offre de soins (ça peut être le nombre de médecins)
CONCLUSION : on a constaté l’augm des dépenses de santé dans tous les pays de l’OCDE dans les 50
dernières années et ces facteurs expliquent pourquoi.
Offre de soins, en nombre, n’a jamais été aussi abondante en France. Pourtant, ils ne sont pour autant pas
répartis de manière homogène sur le territoire et selon les spécialités. Plus le temps d’accès au généraliste
est important, plus le nombre de consultations diminue et tend vers 0 dès lors que le temps de trajet
devient supérieur à 20 min
La théorie de la « demande induite » qui met l'accent sur la dissymétrie de l'information entre les
demandeurs et les offreurs ; — l'analyse de l'effet de l'insertion économique des consommateurs sur leur
état de santé, facteur essentiel de la demande de soins.
Le concept de demande induite correspond à l'influence de l'offre (incarné par le producteur de soins) sur
la demande (incarnée par le patient) : plus l'offre augmente, c'est-à-dire plus le nombre de médecins ou
d'hôpitaux augmentent, plus la demande de santé de la population croît.
Un des facteurs qui favorise la demande induite – c’est le mode de rémunération des producteurs des
soins. Dans ce cas, c’est le paiement à l’acte qui stimule l’offre et donc aussi la demande. + la couverture
assurantielle.
CONCLUSION
L’analyse est assez complexe. C’est compliqué de mesurer les couts de la santé. Pour comprendre le
fonctionnement du système de santé, il faut aller plus loin que simples approches comptable (même si elle
est nécessaire). Donc, l’approche micro dans l’économie de la santé est indispensable car elle joue un rôle
prépondérant de l’évaluation économique.
Rôle de la tutelle :
• Promouvoir la mise en place d’un système d’assurance face au risque santé et donc
garantir une couverture des individus face au risque
• Contrôler les professionnels de santé au niveau de la qualité, de la quantité et des prix des
soins qu’ils offrent
• Garantir une politique de santé publique pour les pathologies à prendre en charge
Rôle prépondérant de l’État :
• Assume la prise en charge des problèmes généraux de santé publique
• Assure la formation des personnels de santé
• Assure la gouvernance du secteur hospitalier
• Exerce une tutelle sur les organismes de Sécurité Sociale
• Système de santé : « ensemble des activités et des individus dont le but principal est de
promouvoir, restaurer ou entretenir la santé » (OMS, 2000)
• Action sanitaire : « ensemble d’activités dont l’intention première est d’améliorer ou de
maintenir l’état de santé » (OMS, 2000)
Mission du système de santé : améliorer la santé des populations
• Alma-Ata (1978) : accès universel à la santé d’ici à 2000, à un coût raisonnable pour les
utilisateurs et les sociétés → péril du système (crise de la dette) короче решили сделать
равный доступ к медицине для всех. Но не знали, как именно финансировать эту
инициативу, поэтому чисто вливали гос. бюджет на финансирование и в итоге –
crise de la dette. Потом:
• Bamako (1987) : participation des usagers et des communautés au financement du
système → équité ? Cette initiative contenait des problèmes :
• Augmentation du coût des soins
• Défaillance dans l’accès aux soins
• Dégradation des indicateurs de santé
OMS a redéfini les objectifs en 2000 :
Amélioration de santé
Réactivité (respect, orientation-client)
Equité financière (protéger tout le monde du risqua de maladie)
4 « fonctions-clés » permettant la réalisation des objectifs intrinsèques :
Некоторые заметки:
1) Le secteur traditionnel (народная медицина) est difficile à intégrer au système de santé
2) Secteur public articule en 3 niveaux :
Hôpital de référence________________
Hôpital de district________________
Centre de santé _________________
Le centre de santé est considéré de mauvaise qualité et les gens ne comptent pas trop sur son aide. La
mission de l’hôpital de district consiste à produire des soins plus sophistiqués que l’on trouve dans la
base. Hôpital de référence comme dernier recours.
3) Il n’y a pas de coordination de grands programmes verticaux centré sur une approche par maladie
et les programmes officiels. + mauvaise allocation des ressources, faible productivité, distribution
inégale des services de santé (urbain/ rural)
4) Le secteur public est sous estimé est donc le secteur privé se développe.
Mesure de la performance sanitaire
• Santé : « état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une
absence de maladie ou d’infirmité »
• Indicateurs sanitaires = idée imprécise et partielle de la performance des systèmes de santé.
Pourquoi ? pc il y a bcp d’autres facteurs qui influencent la santé – éducation, alimentation,
pollution etc. ça veut dire que le système de santé n’est pas à 100% responsable pour les
in égalités en termes de santé.
2 catégories d’indicateurs
• Les simples : évaluation partielle de l’état de santé mais pouvant être établis et utilisés
par la plupart des pays (l’espérance de vie, la morbidité et la mortalité)
• Les subjectifs : perception par les individus de leur santé, de leur qualité de vie…, mais
difficiles à généraliser
Espérance de vie en bonne santé : nombre moyen d’années restant à vivre en bonne santé - c’est-à-dire
sans limitation irréversible de l’activité dans la vie quotidienne ou des incapacités
Mesure de la performance : l’équité
« Le but de la couverture universelle en matière de santé est de faire en sorte que tous les individus
aient accès aux services de santé dont ils ont besoin sans que cela n’entraine pour les usagers de
difficultés financières »
Améliorer l’efficacité
L’idée d’une couverture universelle émerge lors de la Conférence d’Alma Ata, en 1978. Les gouvernements des pays en
développement se sont fixés un objectif commun pour leur politique de santé : « la santé pour tous en l’an 2000 ». Les
participants de cette conférence préconisaient alors un système communautaire de production de Soins de Santé Primaires (SSP).
Mais la politique des SSP demeurait relativement muette concernant le financement des services et précisait simplement qu’il
fallait assurer « les soins de santé primaires [...] à un coût abordable pour la communauté et le pays » (WHO 1978).
En réalité, le mode de financement dominant à cette époque constituait la dotation budgétaire de l’offre publique. La condition de
viabilité de ce dispositif était alors double : (i) que l‘État consacre une dotation budgétaire suffisante au fonctionnement de l‘offre
publique et veille à investir pour éviter qu‘elle ne se dégrade, (ii) que les formations publiques gèrent correctement leur dotation
et se mettent au service des patients (Letourmy 2003). Mais cette politique s‘est rapidement heurté à la question de son
financement.
La crise économique des années 80 a profondément affecté les finances publiques. Les secteurs sociaux de la santé et de
l‘éducation ont été les premiers à souffrir des restrictions directes des financements publics tandis qu‘ils devaient faire face, en
contrepartie des aides financières accordées, aux conséquences des politiques de stabilisation et de libéralisation préconisées par
le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale. Ainsi, dans le domaine de la santé, la diminution des ressources couplée
à l‘inégale répartition géographique en faveur des grandes structures urbaines (et donc au détriment des unités rurales plus
modestes) ont induit une baisse de la qualité des soins, une pénurie chronique de médicaments, un manque de personnel qualifié
et une faible motivation des agents de santé entraînant à leur tour une mauvaise prise en charge des malades, une chute de la
fréquentation des services de santé par les populations et finalement une dégradation de la situation sanitaire dans son ensemble.
C‘est dans ce contexte qu’ont été introduites, suite à l‘Initiative de Bamako en 1987, les politiques de participation financière des
usagers afin de faire face à la crise des budgets publics.
L’autofinancement partiel des services de santé par les usagers est alors apparu comme une idée légitime, à condition qu’elle soit
assortie de mesures d’accès aux soins pour les personnes les plus démunies, et que la qualité des services soit améliorée.
L’objectif de la réunion de Bamako était de répondre à la dégradation des services de santé des pays en développement, de
restaurer la confiance des usagers, de relancer la politique des soins de santé primaires.
L‘Initiative de Bamako s‘est traduite par (i) l‘instauration d‘un principe de « paiement direct », c'est-à-dire une contribution des
usagers pour améliorer le recouvrement des coûts des structures sanitaires et (ii) une décentralisation des services de santé. Le
recouvrement des coûts était censé créer une opportunité pour que la voix des consommateurs puisse se faire mieux entendre et
incite les structures de soins à offrir des prestations de meilleure qualité sans trop menacer l‘équité d‘accès.
L‘expérience montre que dans un nombre limité de cas, le recouvrement des coûts s‘est effectivement traduit par une
amélioration de la qualité des soins, dès lors que les ressources supplémentaires dégagées pouvaient être réinvesties à cette fin par
les gestionnaires des structures de soins. Mais de manière générale, le recouvrement des coûts n‘a pas constitué une réponse aux
problèmes de financement des systèmes publics et ne s‘est pas accompagné de gains d‘efficience à l‘échelle d‘ensemble. Le fait
que la majorité du financement provienne de paiements directs a même aggravé les inefficiences des systèmes de santé en
réduisant l’accès aux plus pauvres aux soins.
L’aide extérieur
• Programmes de promotion et d’amélioration de la santé des populations dans le monde
- Organisations internationales
- Agences d’aide ou de coopération
- ONG
• Formes d’aides
- Aides sans contrepartie directe
- Aides avec contrepartie
Problème de la pérennisation des ressources – il faut impliquer la population locale, l’aide doit passer par
le suivi des résultats et participation des locaux.
Mobilisation des ressources pour la santé (première fonction du financement) :
Проблема морального риска наиболее характерна для рынков страхования. Моральный риск– это поведение индивида,
сознательно увеличивающего вероятность возможного ущерба в надежде, что убытки будут полностью (или даже с
избытком) покрыты страховой компанией.
Проблема морального риска имеет место тогда, когда тот или иной субъект, будучи полностью застрахован, а страховая
компания не в состоянии обеспечить его квалифицированное наблюдение, может изменить свое поведение после
приобретения страхового полиса. Например, человек, застраховавший дом, может пренебрегать опасностью пожара, или
даже, более того, поджечь свой старый дом.
На страховом рынке существует страхование здоровья на все случаи и страхование ограниченное. В первом случае
застрахованный обладает правом чаще посещать врача. В связи с этим и цены страхового полиса также значительно
различаются: цена полиса на все случаи много больше, нежели полиса по ограниченному договору. Моральный риск
выдвигает перед страховыми компаниями две проблемы: либо повышать цену страхового полиса, либо совсем
отказаться от сделок по страхованию.
Страховые компании предпринимают свои меры борьбы, позволяющие минимизировать моральный риск:
2. Не заключаются договора страхования с группами клиентов повышенного риска (наркоманами, алкоголиками и т. п.).
Неблагоприятный отбор (англ. adverse selection) — рыночная ситуация, при которой из-за разной осведомлённости
участников сделки в выигрыше оказываются самые недобросовестные. В результате рынок заполняют некачественные
продукты.
Le paiement à la performance