Leadership 1
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3. Facteurs économiques :
C'est-à-dire les ressources des patients et le coût des prestations, facteur d'autant plus important
que les revenus sont faibles, la couverture sociale insatisfaisante.
La publicité est interdite, les prix ne sont pas totalement gratuits. On ne peut pas critiquer des
collègues devant des patients.
b) Orientation générale vers un but non lucratif.
c) Les gains de productivité : sont d'autant moins importants que les coûts salariaux dominent .
Les coûts augmentent d'une manière qui n'est pas en corrélation avec l'augmentation des
résultats .
d) Economie liée à la satisfaction d'un besoin particulier : certains considèrent les soins
médicaux comme la quatrième nécessité , après l'alimentation, l'habillement et le logement.
- Dépenses de santé désigne toute dépense au sein des autres déterminants de la santé pour
promouvoir la santé (amélioration du mode de vie, amélioration des infrastructures routières...).
les dépenses courantes et en capital d'éducation, d'environnement physique de bonne qualité et
d'assurance sociale sont des dépenses qui ont un rapport avec les "dépenses de santé".
- Dépenses de soins de santé sont toutes les dépenses effectuées au sein du système de soins de
santé pour protéger ou restaurer la santé et se composent de :
(a) Dépenses courantes ou de fonctionnement : concernent les activités liées au fonctionnement
du système de santé. Ces activités doivent être menées de façon continue.
b) Dépenses d'investissement ou de capital : les coûts de construction d'infrastructures de santé
+ l'acquisition d'équipements
3. Définir les deux principaux indicateurs de performance liés aux dépenses de santé
A. Raisons pragmatiques :
L’ augmentation de l’offre de soins qui est liée à :
o Le développement de technologies diagnostiques et thérapeutiques,
o L'augmentation du nombre de professionnels de santé,
o L'hyperspécialisation des professions médicales du fait de la technicisation croissante,
o Le développement de nouveaux médicaments sans retirer les anciens du marché.
Un accès facile et/ou facilité à une information médicale abondante , ce qui conduit à la
responsabilisation des consommateurs devenus de plus en plus exigeants.
L’ allongement de l’espérance de vie qui se traduit par :
o Une population vieillissante
o La peur accrue de la mort
o Changer les modes de vie : santé et loisirs
Soins gratuits pour tous : assurance complémentaire + demande de la population pour une
indemnisation totale et approfondie encourageant la pratique de la consommation.
Le financement du système de santé consiste à collecter les cotisations des sources primaires et
secondaires, à les centraliser et à les allouer aux prestations.
A. Collecte de fonds (de revenus ou de contributions) :
Collecte d'argent auprès de sources primaires (ménages et entreprises) et de sources secondaires
(gouvernements et donateurs).
1. paiements directs
2. Cotisations facultatives à une caisse d'assurance maladie liée au revenu
3. Cotisations facultatives liées au risque
4. Cotisations obligatoires à une caisse d'assurance maladie
5. impôts
6. taxes sur le chiffre d'affaires
7. dons d'organisations non gouvernementales
8. transferts des agences donatrices
B. Mise en commun des fonds :
C'est l'accumulation de ressources provenant des prépaiements pour les soins de santé, telles que
les cotisations d'assurance maladie (Intermédiaire Financier) qui peuvent être utilisées pour une
population. Son objectif est de partager les risques au sein de la population afin que les dépenses
de santé imprévues ne soient pas uniquement supportées par les riches.
« Prépaiement » : Paiements effectués par les particuliers par le biais des impôts ou des
cotisations d'assurance maladie avant qu'ils n'utilisent les services de santé : les contributions
prépayées sont mutualisées.
C. L'achat :
Il transfère des ressources mises en commun aux fournisseurs de soins de santé afin que des
services efficaces et adaptés soient mis à la disposition de la population.
Premier niveau : (1 ère ligne) Base de la pyramide : Centres de santé de base (CSB) + hôpital
de district.
Les Centres de Santé de Base facilement accessibles dispensent des "soins primaires" = soins
complets (préventifs et curatifs) + soins continus (coordination avec les services de santé type
RH)
protection de la santé sur un territoire donné sauf procédure complexe Le médecin :
- A un rôle de médecin de premier recours en dispensant des soins préventifs/curatifs/rééducatifs
- Informer la population + obtenir leur collaboration active.
Deuxième niveau : (2 ème ligne) Hôpitaux régionaux.
Disposer de spécialistes et du matériel nécessaire pour prodiguer des soins qui ne peuvent être
prodigués dans les CSB (examens diagnostiques techniques / Proposition de traitement exécution
des soins en urgence /
Technique d'éducation à la santé pour des problèmes spécialisés en collaboration avec le BHC)
Troisième niveau : (3 ème ligne = Centres Hospitaliers Universitaires CHU) : Sommet de la
pyramide
Avoir des moyens techniques plus sophistiqués. Ils sont répartis sur le territoire.
Des équipements plus coûteux , une utilisation plus rationnelle, une plus grande compétence
tout en réduisant le coût d'utilisation. Les fonctions de l'hôpital central et ses relations avec les
unités sont les mêmes que celles de l'hôpital régional.
Centres de soins hyperspécialisés (mission de soins) + missions d'enseignement et de recherche.
b) Secteur parapublic :
- Hôpitaux et structures du Ministère de la Défense ;
- Hôpitaux et structures du Ministère de l'Intérieur ;
- Polycliniques de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)
c) Secteur privé :
- Cliniques privées / Cabinets privés / Cabinets d'imagerie médicale et de radiologie ;
- Centres d'hémodialyse / Laboratoires d'analyses médicales / Cabinets et centres paramédicaux ;
- Laboratoires d'anatomie et de pathologie cytologique
Le secteur public a été le plus choisi par rapport aux deux autres secteurs, en raison de son
système de tiers payant, de son faible ticket modérateur et de la disponibilité géographique
des structures publiques de santé
• Le plafond de remboursement est très bas / difficulté d'avancer les frais peut être rencontrée ;
• option refus d'orientation vers le médecin de famille (l'assuré préfère souvent s'adresser
directement au spécialiste)
• inscription automatique dans le secteur public si l'assuré ne choisit pas dans le délai requis.
3) Un programme d'assistance médicale gratuite pour les nécessiteux géré par le ministère
des Affaires sociales
Le Ministère des Affaires Sociales (MAS) gère la couverture du risque santé des populations
pauvres et vulnérables à travers deux dispositifs :
• le régime de gratuité des soins (RGS) pour les personnes démunies bénéficie d'une prise en
charge totale des soins dans toutes les structures publiques /carte de soins gratuits, valable 5 ans et
validée annuellement par les services de la MAS. Dans les familles visées par le programme
d'aide permanente plus les enfants sans soutien familial.
• le régime du tarif réduit (RTR) population vulnérable non éligible à la CNSS couverte par
un "ticket modérateur" dans le secteur public valable 5 ans et validé annuellement paie timbre
pour validation (cotisation annuelle forfaitaire de 10 DT) + même ticket modérateur (20% du
tarif plein) structures de santé publique. La différence entre les 20% payés par le bénéficiaire et
les 80% restants du prix plein n'est pas remboursée aux structures publiques « manque à gagner
». le plafond à payer par le bénéficiaire pour les examens complémentaires est fixé à 30
TND/visite.
Ces deux régimes permettent éventuellement des transferts vers le secteur privé (ordre du
directeur de l'hôpital) ou vers l'étranger (accord préalable d'une commission au sein du MS).
Avant la révolution de 2010/2011, l'Institut national de santé publique (INSP), a constitué des
équipes de recherche pour mener l'exercice des comptes de la santé.
Après la révolution de 2010/2011, un cluster économie de la santé a été créé au sein du ministère
de la santé pour développer les comptes de la santé dans le cadre de l'orientation stratégique de
l'OMS
Somme des dépenses totales de santé Somme des dépenses de santé courantes issues de la
formation du capital d'investissement correspond à la somme des dépenses publiques de santé en
santé et des dépenses de santé privées
Dépenses publiques de santé tous les paiements du gouvernement central (ministère de la santé
et autres ministères…) et des caisses de sécurité sociale
Paiement direct du ménage en santé dépenses totales encourues directement par les patients
lorsque les systèmes d'assurance publics et privés ne couvrent pas entièrement le coût d'un produit
ou d'un service de santé
La formation de capital l'ensemble des investissements réalisés (équipements médico-
techniques) acquis au profit des structures de soins
Dépenses de santé courantes somme des dépenses de santé : dépenses pour des activités dont
l'objectif principal est d'améliorer, de maintenir et de prévenir la détérioration de l'état de santé
des personnes tout en réduisant les conséquences d'une mauvaise santé
Les dépenses totales de santé ont représenté, durant cette période de trois ans, 7,1% du
Produit Intérieur Brut (PIB) 500 Dinars Tunisiens par habitant et par an.
Les dépenses publiques de santé (impôts et cotisations sociales) n'ont pas dépassé 57% des
dépenses totales de santé, seulement 4% de la richesse nationale (PIB) du pays
Les ménages ont supporté des dépenses directes à partir de leurs portefeuilles, de l'ordre de
39 % de l'assiette totale des coûts de santé. La contribution de la Caisse nationale
d'assurance maladie (CNAM) n'a pas dépassé, durant cette période, 35% des dépenses
totales de soins de santé
Plus de la moitié (53 %) des dépenses courantes de soins de santé ont été effectuées dans les
services de soins de santé du secteur privé
5- Développer une idée sur les principaux problèmes du financement des soins de santé
système en Tunisie