Contraception Fibrome
Contraception Fibrome
Contraception Fibrome
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FACULTE DE MEDECINE
DEPARTEMENT DE GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE
ENSEIGNEMENTS DE GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE
Premier semestre
ANNEE 2022-2023
Module : Gynécologie
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CONTRACEPTION
Pré requis :
Objectif : l’étudiant doit être capable de :
Définir contraception
Enumérer les différents types de contraception hormonales et leurs
complications
Citer les contraceptions non hormonales
PLAN
INTRODUCTION
I-RAPPELS
II- CONTRACEPTION HORMONALE
III- CONTRACEPTION NON HORMONALE DIU
IV- AUTRES MOYENS DE CONTRACEPTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
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Dans le cadre du planning familiale la contraception contribue à améliorer la
santé de la femme. Il est important pour tout prestataire de soin d’acquérir des
notions essentielles.
A-Anatomie
B- Physiologie
C-Cycle menstruel
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II- CONTRACEPTION HORMONALE
A-Définition
B- Mode d’action
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Selon la composition, le dosage, le type d’hormones dans les pilules, leur action
est différente :
D- Classification
_OESTROPROGESTATIVE (OP) :
Mode d’administration
-Séquentielle :
Administration d’oestrogène seul pendant 7 ou 15 jours puis association
oestroprogestative les autres jours..
Pilule à dominante oestrogénique (100-150γ) : inhibe l’ovulation, par contre la
glaire est de bonne qualité et l’endomètre parfaitement trophique (efficacité
non totale).
-Combinée :
Administration simultanée d’œstrogène et de progestatif pendant 21jours/28
avec blocage des 3 inhibitions de sécurité.
Il existe des oestroprogestatifs : Normodosés contenant 50γ d’EE (Stederil) et
Minidosés contenant 30 à 40 γ d’EE: ( Adépal))
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Effets secondaires
Contre-indications :
Cardiopathie, HTA, diabète, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie,
antécédents de thrombose artérioveineuse, varices. Masthopathie, obésité,
fibrome utérin, maladie hépatique. Cancer quel que soit sa localisation,
traitement (rifampicine, barbituriques, antiépileptiques)
_ PROGESTATIVE :
Indications
Indiquée en cas de contre-indication aux autres méthodes et pour ses effets
thérapeutiques dans certains cas pathologiques.
Différents types
Microdosé :
Produits : microval, prise régulière tous les jours.
Indication : femme à haut risque vasculaire, HTA, diabète, hyperlipidémie,
cardiaque.
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Contre-indications : Antécédent de GEU, mastopathie, dystrophie ovarienne,
femme de plus de 40 ans avec insuffisance lutéale et ses conséquences (fibrome,
hyperplasie endométriale).
Effets secondaires : troubles des règles (aménorrhée, métrorragies anarchiques,
spotting) mastodynie.
Cerazette : *Premier microprogestatif à action anti-ovulatoire. *Pillule
contraceptive contenant un progestatif de troisième génération : Desogestrel
*Excellente solution contraceptive chez les patientes tarées (HTA, diabète…).
*Efficacité contraceptive (3 verrous de sécurité assurés).
Macro dosée :
C’est la méthode contraceptive de choix pour les patientes en péri ménopause,
puisqu’elle permet en plus de l’action contraceptive, de lutter contre l’hyper-
œstrogènie relative. Produits :
-Voie orale Orgametril : 1 à 2 cp/j du 5e au 25e jour du cycle Lutenyl : 1 cp/j du
5e au 25e jour du cycle .
Indication : femme ayant une insuffisance lutéale avec ses conséquences
(fibrome, hyperplasie endométriale, mastopathie bénigne, endométriose),
Contre-indications : HTA, diabète, hyperlipidémie, cardiopathie , Antécédent
thromboembolique, obésité.
Effets secondaires : troubles des règles (aménorrhée, métrorragies anarchiques,
spotting), prise de poids variable.
-Voie Injectable :
Entraîne une perturbation profonde du cycle : aménorrhée, métrorragies.
Produit : Dépoprovéra 150mg en IM profonde tous les 3 mois.
Indications : mauvaise observance (pathologie psychiatrique).
-Implants sous cutanés :
Œstrogènes+ progestérone libérée à des concentrations plasmatiques identiques
à celles des micropilules.
-Pilule du lendemain :
Son but est d’éviter une grossesse après un rapport possiblement fécondant
Précocement, au maximum 72h après rapport sexuel fécondant.
Exemples :
1)Progestatif de troisième génération (Norlevo): Progestatif seul:
lévonorgestrel : 1cp à 1,5mg. Prise orale d’un comprimé en une seule prise, plus
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tôt possible moins de 72h après le rapport. L’efficacité sera d’autant plus
importante que la prise est précoce
2)Oestroprogestatif (tétragynon): prise orale de 4 comprimés ; les deux
premiers comprimés doivent être pris à moins de 72H du rapport unique; les
deux autres seront pris 12h plus tard. Autre équivalent stédiril (50μg EE+ 0.5mg
de norgestrel).
-Anneaux vaginaux :
Système de 3 couches délivrant œstradiol et norgestrel placé au fond du vagin
pour 3 semaines puis enlevé pour laisser l’hémorragie de privation.
A- Introduction :
L’absence de contrainte et d’effets secondaires explique sa bonne acceptabilité.
2 complications majeurs sont à craindre : la GEU et l’infection utéro-annexielle
qu’il faudra dépister et traiter précocement.
B- Différents types de stérilets :
DIU inerte : linéaire ou tridimensionnel
DIU bioactif :
-Au cuivre
-A la progestérone ou progestatif de synthèse (propriété thérapeutique :
ménorragie) ex : Progestasert 38, Novat, Miréna.
C- Mode d’action
- Action anti nidation en modifiant l’endomètre par réaction inflammatoire.
- Modification de la glaire cervicale qui devient hostile au déplacement des
spermatozoïde.
D- Indications :
Contre-indication aux OP et autres méthodes.
Consolidation d’une cure de synéchie.
Effet thérapeutique (ménorragies, dysménorrhées)
Refus de la pilule par la femme ou le couple.
E- Contre-indications :
Absolues : Infection génitale aigue. , Grossesse, antécédent de GEU,
Malformation utérine, fibrome sous muqueux, polype intra cavitaire,
Ménométrorragies de cause non élucidée. , Cardiopathie valvulaire (risque
d’endocardite), Nulliparité, multiparité, Coagulopathies,
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Relatives : Haut risque de salpingite, Utérus cicatriciel si doute sur la cicatrice,
Post-partum.
Traitement anti-inflammatoire au long cours.
Temporaires : Vaginite, cervicite, Diabète mal équilibré.
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Ne pas faire confiance au DIU pendant le premier cycle
Surveillance : Prise de la t° (2 à 3 jours). Examen clinique et échographique. FCV
/ ans.
Complications : Perforation utérine, choc vagal, syncope ; Douleurs,
métrorragies
Échec : GEU Grossesse normale accidentelle. Expulsion. Migration. Infection
ascendante.
CONCLUSION
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FIBROME UTERIN
PLAN
INTRODUCTION
I-RAPPELS : ANATOMIE
II-DEFINITIONS
III-ETIOPATHOGENIE
IV-PHYSIOPATHOLOGIE
ANATOMO-PATHOLOGIE
V-EVOLUTION
VI- DIAGNOSTIC
EXAMEN CLINIQUE
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
VII-TRAITEMENT METHODES THERAPEUTIQUES
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INTRODUCTION
Les fibromes sont une pathologie fréquente au Gabon. La connaissance de cette
pathologie permet une meilleure prise en charge
I. RAPPEL ANATOMIQUE
II. DEFINITIONS
Fibrome utérin ou myome utérin ou encore le léiomyome est une tumeur
mésenchymateuse développée au dépend du muscle lisse, souvent séparée du
myomètre par une pseudo-capsule liée à la condensation du tissu conjonctif. C’est
une tumeur bénigne hormono-dépendante, elle augmente de taille au cours de la
GRS et sous TRT oestrogénique et régresse à la ménopause
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III. ETIOPATHOGENIE
Pathologie fréquente. 30% des femmes de > 35 ans Son apparition est
chronologiquement liée à la période de sécrétion oestrogénique, rare avant 20
ans et régresse à la ménopause. Risque de dégénérescence est très faible moins
de 0,5 %.
IV. PHYSIOPATHOLOGIE
La physiopathologie propre à leur apparition est encore mal connue, mais le rôle
promoteur des hormones est bien établie. La théorie de l’hyper-œstrogène est
fortement admise qu’elle soit : Relative (insuffisance lutéale) Ou vraie
(iatrogène).
V. ANATOMO-PATHOLOGIE
1.Etude macroscopique : les fibromes sont constitués de cellules musculaires
lisses fusiformes homogènes. Ce sont des Masses
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Selon la situation dans la paroi utérine on distingue plusieurs formes :
VI. EVOLUTION
La croissance progressive est l’évolution naturelle du fibrome, accélérée dans
certains cas : GRS, prise d’œstrogènes, préménopause.
Des modifications de structure peuvent s’observées : calcification, nécrobiose,
dégénérescence sarcomateuse.
Les complications sont fréquentes : Hémorragiques (ménorragies responsables
d’anémie) infectieuses (surtout F. intra cavitaire accouché par le col par contact
avec la flore vaginale), mécaniques (torsion des F. pédiculés, compression des
organes de voisinage :vessie, uretère, rectum et des veines iliaques)
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VII. ETUDE CLINIQUE
A. Circonstances de découverte Formes asymptomatiques :
Le fibrome est souvent asymptomatique, il est alors découvert à l’occasion d’un
examen systématique, d’une demande de contraception ou de frottis de
dépistage. Il doit bénéficier d’une simple surveillance clinique.
F. symptomatiques : Troubles menstruels : ménorragies, métrorragies. Troubles
urinaires : pollakiurie par compression vésicale. Douleurs : à type de pesanteur
pelvienne ou lancinante signant une complication Augmentation du volume
abdominal. Hypofertilité.
B. EXAMEN CLINIQUE
Examen local :
✓ Speculum : étude de la glaire cervicale, rechercher une exo cervicite et
pratiquer un FCV voire une biopsie.
✓ TV : combiné au palper abdominal apprécie la situation du col et le volume du
corps utérin. Le fibrome est perçu comme une masse régulière de consistance
ferme indolore, solidaire à l’utérus.
Examen général : Un bilan complet est indispensable pour une éventuelle
intervention chirurgicale.
C. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1. Echographie pelvienne : elle permet de diagnostiquer le fibrome, de préciser
le siège, la biométrie et la structure donc intéressante pour la surveillance de
l’évolution.
2. Hystérosalpingographie : permet d’affirmer une localisation intra cavitaire ou
sous muqueuse et de dépister des lésions associées.
3. Hystéroscopie : permet de visualiser la cavité utérine et d’affirmer la
présence ou non de lésions associées. Elle permet aussi le traitement
endoscopique des F. intra cavitaire.
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2. Traitement médical Repose sur le principe d’hormono-dépendante.
Progestatifs : du fait de leurs actions anti-œstrogènes. Le TRT doit être
poursuivi pendant plusieurs cycles et adapté à chaque cas.
Analogues LH-RH : c’est la castration médicale réversible responsable d’un
hypogonadisme
3. Traitement chirurgical Le traitement conservateur : La myomectomie est
l’ablation de l’ensemble des noyaux fibromateux rendue possible par le plan de
clivage naturel. Elle peut s’effectuer par laparotomie ou par endoscopie
(cœliochirurgie ou hystéroscopie).
L’hystérectomie : c’est l’ablation de l’utérus. Elle est proposée si elle est
compliquée d’anémie grave et cause un problème de santé, aux alentours de la
ménopause o en cas de fibromes multiples et de lésions associées.
CONCLUSION
C’est une affection qu’il faut surveiller chaque année afin de prendre en charge
les éventuelles complications, les hémorragies les compressions des organes
voisins. Avant tout traitement hormonale bien lire les indications et les contre
indications.
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