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Liquéfaction

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Liquéfaction des sols

La liquéfaction du sol est un phénomène sismique géologique, généralement brutal et temporaire. Par lequel
un sol saturé en eau perd une partie ou la totalité de sa portance, permettant ainsi l'enfoncement et l'effondrement de
construction.

D’âpres kamer et elgamal (2001) D’âpres l’Eurocode8 : D’apres la RPA 99 (2003)

La liquéfaction d’un sol saturé sans cohésion


Phénomène dans le quel la pendant le mouvement sismique désigne : Dans certains sols sableux saturé
génération de U en excès amène l’augmentation de la pressions interstitielle sous
un radoucissement et/ou une diminution de la rigidité du sol et/ou la l’effet de plusieurs cycles de déformation altéré
affaiblissement significatif de la diminution de sa résistance au cisaillement d’origine sismique peut conduire a une perte de
résistance du sol. (dus à l’augmentation de U), celle-ci produit : la résistance au cisaillement momentanément
- Des déformations permanentes significatives accompagnée de déformation dont l’amplitude
- Une quasi annulation des contraintes effectives peut être illimité ou limitée

Alea sismique : Possibilité pour une région donnée d’être exposée a une secousse sismique de caractéristiques
données (accélération, vitesse de déplacement)

Magnitude : Energie libérée par un séisme ; Si Mw < 5 ,il n’ya pas de liquéfaction

Conséquences de la liquéfaction :
 Développement de forces de poussés
 Perte de capacité portante
 Soulèvement des ouvrages en terres
 Glissement des terrains en pente
 Formations de volcans de sable
 Rupture superficielle sous formes de fissures
 Affaissement ou effondrement du sol

Critères de susceptibilité a la liquéfaction :

 Caractéristiques du séisme (intensité + durée)


 Facteurs environnementaux (mode de dépôt, âge, pression de confinement, profondeur de la nappe)
 Propriétés du sol (nature, granulométrie, taille et forme des grains densité relative)

El le dépend aussi de : Du degré de saturation et Ko ( coef des terres au repos)

Pour la granulométrie : Cu = (D60/D10) avec Cu <15 Pour la densité relative : selon seed (1986)

Selon ishihara : 0.05 <D50<1.5mm Domaine 1 : Dr < 70% (grande chance de liquéfaction)
Pour seed et idriss : 0.075<D50<0.2mm Domaine 2: 70 < Dr <92% (eut ou pas se produire)
Pour lee et fillon : 0.2 < D50<0.35mm Domaine 3 : Dr sup 92% (impossible)

 Article de RPA 10.2.2 ; les sables susceptibles de se liquéfier sont en générale :

- Des sables propres ou limoneux, situés à 20 m de profondeur, saturé d’eau


- Présentant une granulométrie relativement uniforme correspondant a un coef d’uniformité
- Cu < 15 et 0.05 <D50 < 1.5mm

 Article du RPA 10.2.4 ; l’évaluation du potentiel de liquéfaction devra etre envisagée dans le cas des
ouvrages 1A en zone sismique II et III et du groupe1B en zone sismique III, ceci grâce aux donnés
sismiques suivantes :
- Accélération max au sol prise égale a la valeur du coef de zone ‘A ‘(g%)
- Magnitude d’ondes de surfaces Ms égale a 6.5 et 7 en zone sismique II et III
Détermination de la liquéfaction CSR
𝑪𝑹𝑹 CRR : résistance au cisaillement cyclique Si : FS < 1.25
𝑭𝒔 ∶ * Msf * Kσ
CSR : Contrainte de cisaillement moyenne induite par le séisme  Sol liquéfiable
𝑪𝑺𝑹

𝜹𝒗𝒐 𝒂𝒎𝒙 Avec :


CSR = 𝟎. 𝟔𝟓 x x rd δvo, δ’vo = contrainte verticale totale et effective
𝜹′𝒗𝒐 𝒈
amax : accélération max a la surface sous l’effet de vibration sismique
rd : facteur correcteur de la réduction de la δ de cisaillement avec la profondeur

Selon lia et lithman ( 1986) :

- rd = 1 – 0.00765 x Z Si ( Z < 9.15)


- rd = 1.174 -0.0267 x Z Si ( 9.15 <Z<23m)

Détermination de la liquéfaction CRR avec SPT


1 (𝑁1)60𝑐𝑠 50 1
𝐶𝑅𝑅 = + + -
34−(𝑁1)60𝑐𝑠 135 [10 (𝑁1)60𝑐𝑠+45]2 200

(N1)60cs = α + β(N1)60 Si Fc < 5% = α= 0 et β=1 (sable propre)


Si Fc > 35 % = α= 5 et β = 1.2 (sable non propre)
Si 5 %> Fc > 35% = α = exp [1.76 – (190/Fc2)] et β = [0.99 + ( Fc1.5 /1000]

(N1) 60 = N x CN x CE x CB x CR x CS

Avec :

 N (Nombre de coups SPT) N = N1 +N2

𝒑𝒂
 CN ( correction de normalisation par rapport a σ’) CN = (𝝈′𝒗𝒐)𝟎.𝟓 pa = 100 kpa et CN< 1.7

 CE (taux d’énergie):  CB (φ du forage)

- [0.5 – 1] : marteau de butée - [6.5 - 115] mm = 1


- [0.7 – 1.2] : marteau de sureté - [115 – 150] mm= 1.05
- [0.8 – 1.3]: marteau de butée automatique - 150 – 200] mm= 1.15
-
 CR (longueur des tiges)
 CS ( methode de carottage )
- [3- 4] = 0.75
- [4- 6] = 0.85
- Standand sampler = 1
- [6- 10] = 0.95
- Samplet without liners = [1.1 – 1.3]
- [10-30] = 1

Les corrections de N SPT ont été modifié par skempton 1986 et par Robertson et wride ( 2001)

Si N1(60)cs est supérieur a 30 il n’y’aura pas de liquéfaction


Détermination de la liquéfaction CRR avec VS

CRR = a (Vs1 /100)2 + b [1/ ( Vs1c – Vs1 ) – 1 / Vs1c ]

Avec : - Vs1c = 220 m/s  Fc < 5% Si Vs1c n’ai pas connue on use la loi
𝑝𝑎
Vs1 = 𝑉𝑠 ∗ (𝜎′𝑣𝑜)0.25
- Vs1c = 210 m/s  Fc < 20 % de l’interpolation
a = 0.03
b = 0.9 - Vs1c = 200 m/s  Fc 35 > %

Détermination de la liquéfaction CRR avec CPT


Si (qc1N ) < 50 50 < Si (qc1N ) < 160 Si (qc1N ) > 160

CRR = 0.833 [(qc1N) cs / 1000] +0.05 CRR = 93 [(qc1N) cs / 1000] 3+0.08 Le sol n’ai pas liquéfiable

(qc1N) cs = KC x qc1N

qc1N = ( qc /pa ) x CQ Si on connait la nature du sol

- Résistance a la pointe : qc = (qt – σv0) - n = 0.5 pour les sables


- Pression atmosphérique : Pa = 100 kpa - n = 1 pour les argiles
- Facteur normalisé : CQ = ( Pa/ σ’vo)n ; CQ < 1.7

KC : facteur correcteur tenant compte des caractéristiques des grains constituants le sol, dépend de Ic

- Ic < 1.64  Kc = 1
- Ic > 1.64  Kc = - 0.403 Ic4 + 5.581Ic3 - 21.63Ic2 + 33.75 Ic – 17.88
- Ic > 2.6  Argile , pas de liquefaction

SI non on peut mesurer Ic comme cela, Ic : [(3.47-logQ)2+1.22+Log F2]0.5 Si on connait la nature du sol

- Pour Q (Valeur normalisé de la résistance a la pointe): Q = [(qc-σvo)]*[(Pa/σ’vo)n] - n = 0.5 pour les sables
- Pour F (valeur normalisé du frottement latéral) : F = Fs / ( qc – σvo) x 100% - n = 1 pour les argiles

Si on connait par la nature du sol , il faut déterminer n : Les critères chinois sont :
1. On suppose que n = 1 puis on mesure Ic - Wl < 35%
- Si Ic > 2.6 (on doit vérifier les critères chinois) - W < 0.9wl
- Si Ic < 2.6, sa sera un sol grenue  refaire le calcule pour n = 0.5 - Les éléments fins de 0.005 mm < 15%

2. On suppose que n = 0.5 puis on mesure Ic


- Si Ic recalculé > 2.6 le sol est silteux , la valeur de n est prise a n = 0.7
- Si Ic recalculé < 2.6 le sol est grenue

Ajout des correction M SF, Kσ VS ;CPT ;SPT


Msf : Magnitude scaling factor Kσ : facteur correcteur en fonction de la contrainte

Msf = 102.24/ mw2.56 Kσ = ( σ’v0 / pa ) f-1

 Zone III = 1.19 - F = 0.6 -0.7  Dr = [40-60%]


- F = 0.8  Dr = 80%
Moyen de renforcement des sols

A fin d'améliorer les caractéristiques du sol pour diminué le risque a la liquéfaction, plusieurs techniques ont été développées

 La 1ere catégorie : densifie le sol, réduit les vides  Vibro-compactage, les colonnes ballastées et le compactage dynamique.
 La 2eme catégorie : Améliore lu sol par injection des coulis en suspension ou en solution Compactage statique + jet glouting
 La 3eme catégorie : fait intervenir l'inclusion dans le sol d'élément tel que les géosynthétiques  Drainage

1- Compactage dynamique

Pilonner le sol en surface avec un pilon. L'énergie transmise par chaque impact pénètre dans le sol et produit une déstructuration
puis au bout de quelques jours (ou semaines), une restructuration et donc une amélioration de la portance

 Applicable aux sols granulaires lâches a placée près de la surface au sol. (sablo-graveleux+ argileux-limoneux saturée)
 Son emploi peut être intéressant pour consolider des couches sous l'eau. Prouvent aller jusqu’a 5 à 10 m de profondeur

2- Compactage statique

Après avoir battu ou foré une tige métallique à une profondeur donnée, le matériau est injecté sous pression et sous
faible débit celui-ci déplace le sol latéralement. Cette opération est répétée sur la hauteur de la couche à renforcer.
Il y a amélioration globale du sol en périphérie de l’injection.

- Augmentation de la portance et de la densité relative pour réduire le potentiel de liquéfaction.


- Cible la couche à traiter en traversant blocs ou couche indurées même à grande profondeur.
- Colonne continue de diamètre variable
- Confortement ou renforcement de fondations
- Ce procédé constitue une variante intéressante aux micropieux.
- Remplissage des fontis ou cavités et reconfinement du sol décomprimé en périphérie.
- Maîtrise des volumes injectés et de leur positionnement.

3- Compactage par vibroflotation :

Compacter dans la masse les sols grenus sous ou hors nappe à des profondeurs variables par le biais des vibrations émises à
l'aide de vibreurs radiaux spécifiques à basses fréquences. Dans le but :

 Réarranger les grains du sol (- indice des vides, + densité relative + compacité du sol traité donc + portance et – de tassement)
 Celui-ci est adapté aux sols pulvérulents non cohésifs (sable, gravier, remblais,) de compacité faible à moyenne.

Technique :

- Fonçage de l’outil jusqu'à la profondeur voulue grâce à l'effet conjugué de son poids, vibration + l'eau de lançage.
- Vibro-compactage réalisé par passes successives de bas en haut.
- comblement le trou par des matériaux grace a un cône d'affaissement

Inconvénients et limitations : La présence ou non de fines ou de matière organique atténuent/ annule sont éffet

- Fines < à 5 %  l'efficacité optimale, pas d'incidence sur l'interprétation des résultats.
- Fines [5% et 10 %]  l'efficacité peut être altérée incidence sur l'interprétation des résultats
- Fines > 10 %  efficacité du vibro-compactage minimal.
- Intervention d’engins lourds (incompatible avec la plupart des zones urbaines) , plafond de l’ordre de 20m
- L'opération est répétée selon un maillage prédéfini selon les objectifs (maillage plus large que pour les injections)
4- Colonne ballasté

Incorporation par compactage de matériau granulaire, dans un terrain de faibles caractéristiques géotechnique. Applicable aux
terrains cohérents tels que limons et argiles remblais hétérogene, avec Z>4m, dans le but :

 Améliorer les caractéristiques mécaniques des sols (+ Portance et – de tassements)


 Jouer le rôle d'un drain, réduisant les risques de liquéfaction dans les zones sismiques.

 La réalisation des colonnes ballastées se fait soit par: voie humide/sèche (vibro- substitution /vibro-refoulement)

Technique :
 Réaliser un forage par auto-fonçage et lançage à l'eau/air jusqu'à la profondeur désignée
 Remonter le vibreur, et laisser tomber gravitaire ou (+ air dans le 2eme cas) ment le ballast dans le forage préalable
 Compacter le ballast par passes successives jusqu'à la finition de la colonne.

5- Jet grooting :

Stabilisation de sol à l'aide de ciment. Le sol est découpé grâce à des jets sous haute pression d'eau ou de coulis de ciment
(éventuellement enrobés d'air), présentant des vitesses supérieures ou égales à 100m/sec en sortie de buse.

Celui-ci est réalisé de 3 façons selon par le type de terrain prédominant, la forme géométrique et la qualité recherchée

 Procédé direct Simple :(Soilcrete- S)


S'effectue avec un jet de coulis, vitesse > à 100 m/sec, utilisé pour des petites à moyennes colonnes .
 Procédé direct Double : (Soilcrete- D)
S'effectue avec un jet de coulis + air, utilisé pour des blindages de fouilles, sous-œuvre et bouchons étanches.
 Procédé Triple : (Soilcrete- T)
S'effectue avec un jet de coulis + air, P0 du coulis > à 15 bars. utilisé pour : sous-œuvre, voiles étanches et bouchons étanches.

Il peut être utilisé pour stabiliser et étancher tout type de sols

- Alluvions lâches aux argiles


- sols hétérogènes et aux couches à caractéristiques changeantes,
- les matériaux organiques
- Les roches tendres comme le grès ont aussi été traitées par Keller.

6- Drainage ex: (terrain silteux ou argileux).

 Opération rapide et économique qui facilite, au moyen de drains ou de fossés, l’écoulement de l’eau en excès dans un terrain.
 La liquéfaction peut être réduite par l’amélioration du système de drainage du sol par réduction de U.

Les techniques de drainage incluent l’installation des drains de gravier et sable (verticale) ou des matériaux synthétiques.

Les techniques de drainage sont souvent utilisées en combinaison avec d’autres types de techniques d’amélioration de sol pour
une réduction plus pertinente du risque de liquéfaction.

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