Chap1 Histoire
Chap1 Histoire
Chap1 Histoire
Ancien régime : société de privilèges composée de trois catégories juridiques ; le Clergé (1%), la
Noblesse (2%) et le Tiers-État (97%), soumis à l’autorité des deux premiers.
Révolution : renversement d’un régime politique d’une nation, du gouvernement d’un État, par un
mouvement populaire visant à la rupture avec l’ordre existant et à l’instauration d’un nouvel ordre
social.
Pourquoi la période de la révolution française et de l’empire sont à l’origine d’une rupture politique
majeure en France et en Europe ?
De plus en plus déçus par la faiblesse du roi, les parisiens se soulèvent le 14 juillet 1789 en
prenant d’assaut la Bastille (= symbole de l’arbitraire royal). Sous la pression de la rue, le roi est
ensuite contraint de reconnaître la Commune de Paris et la Garde Nationale.
Commune de Paris : administration formée spontanément et illégalement par des bourgeois le 12
juillet 1789
Garde Nationale : milice municipale de citoyens armés, chargée de maintenir l’ordre et de lutter
contre l’ennemi de la révolution.
À partir du 20 juillet 1789 des rumeurs selon lesquelles les seigneurs font appel à des brigands pour
écraser les récoltes se répandent. En retour, les paysans attaquent les châteaux : c’est la Grande Peur.
Pour mettre fin à ces troubles les députés abolissent les privilèges des Nobles et du Clergé la nuit du 4
août 1789.
- La DDHC, votée le 26 août, est l’un des textes fondateurs de la démocratie moderne,
proclamant liberté et égalité. Cette déclara° définit les bases d’une nouvelle organisa°
politique et sociale et se veut universelle. Elle instaure aussi un régime politique basé sur
l’exercice des libertés individuelles + un État de droit où tout le monde est citoyen.
- La proclamation de l’égalité juridique. En effet l’été 1789 marque la fin des privilèges.
- Les femmes marchent sur Versailles les 5 et 6 octobre 1789 pour contraindre le roi affaibli à
s’installer à Paris en réclamant du pain. Le château est envahi et le roi est obligé de résider au
Palais des Tuileries à Paris, où il vit sous la pression permanente des sans-culottes. Et le 14
juillet 1790, une fête de Fédération est organisée dans la capitale. Le roi doit prêter serment à
la Constitu° en cours de rédaction par l'Assemblée.
Nation : communauté unie vivant sur le même territoire et affirmant une volonté de vivre ensemble.
A) La République en guerre
La République va être proclamée le 22 septembre de la même année. Deux groupes dominent alors la
Conven°:
-Les Girondins, attachés à la propriété, sont modérés et veulent condamner les violences et le
centralisme politique. Ils sont opposés à la mort du roi.
-Les Montagnards, plus proches du peuple et des revendications des sans-culottes, insistent sur
l’égalité sociale et l’encadrement de l’économie. Ils sont favorables à la mort du roi.
Entre ces deux groupes, les députés de la Plaine font office d’arbitre. Ils sont très hétérogènes et sont
selon les députés favorables à l’un ou l’autre groupe.
Les souverains européens offrent l’asile aux émigrés français et le 20 avril 1792, la guerre est déclarée
à l’Autriche (pays d’origine de la reine Marie-Antoinette) qui est soupçonnée de vouloir rétablir par la
force la monarchie absolue en France. Alors que la patrie est déclarée en danger, le général en chef
des armées austro-prussienne et un noble émigré écrivent le manifeste de Brunswick, un texte
d’intimidation destiné aux français pour éviter une nouvelle opposition à Louis XVI, le 1er août 1792.
À la suite de ce manifeste, le 10 août 1792, une insurrec° parisienne (les sans culottes) prennent
d’assaut le Palais des Tuileries et la famille royale est incarcérée à la prison du Temple.
Du 2 au 5 septembre 1792, les SC massacrent 1400 personnes suspectées d’activité contre-
révolutionnaire dans les prisons parisiennes. Quelques jours plus tard, la bataille de Valmy est
remportée (20 septembre 1792, France / Prusse) et la Conven° vote le 21 septembre 1792 l’aboli° de
la monarchie et l’instaura° d’une République.
En revanche le procès du roi révèle les divergences Montagnards / Girondins. Il est finalement
condamné à mort le 21 janvier 1793 et est guillotiné. Sous la pression des Montagnards, les Girondins
sont arrêtés le 2 juin 1793.