Fin FF
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et de la Recherche Scientifique
Direction Générale des Études Technologiques
Soutenu le18/06/2019
Je dédie ce travail
A mes très chers parents qui m’ont guidée durant tous les moments cruciaux de
mon existence.
A mes proches pour leur aide précieuse, leurs encouragements et tout le temps
Enfin, je remercie mon binôme Jawaher REBAI sans qui rien n’aurait été
ce projet.
A Vous.
Siwar EL HADJ
Dédicace
Jawaher REBAI
Remerciements
Au terme de ce travail. Nous tenons à exprimer notre gratitude et nous remerciements pour les
personnes qui ont contribué à sa réalisation.
Nous tenons tout d’abord à remercier Dr LATAOUI Fathi, notre encadreur à l’ISET
Médenine, pour son aide, ces conseils, son encouragement et sa disponibilité dans ces projets.
Nous remercions également M. dans la société EDC «
ENGINEERINGDESIGN AND CONSTRUCTION »
Nous présentons nos sincères remerciements à tous nos enseignants de l’ISET Médenine,
ainsi qu’aux personnels des sociétés EDC.
Tout le corps professoral d’ISET qui nous a fait bénéficier d’une formation pluridisciplinaire
de très haut niveau et très adapter aux réalités du génie civil.
Tous nos camarades de promotion qui ont participé à notre évolution à travers les échanges
que l’on a pu avoir durant toute la durée de la formation.
Les ouvrages d’art sont une solution de franchissement d’une brèche avant tout cependant ils
constituent aussi une très bonne alternative pour parer à l’augmentation du trafic routier et
désengorger ainsi certaines zones encombrées.
La partie finale et l’étude de géotechnique qui correspond les deux méthodes de fondation
superficielle et profonde.
Partie 1 :
Présentation
chapitre 1 : Présentation du Bureau d’étude
I. Introduction :
Cette étude dans le cadre de la préparation de notre projet fin d’étude en génie civil, nous
avons eu la possibilité de faire un stage au sein de la société "Engineering Design and
Construction" afin de mettre en valeur nos connaissances théoriques en réalisant une
situation pratique dans des conditions de travail réelles.
II. Présentation
EDC « ENGINEERING DESIGN AND CONSTRUCTION » est un bureau d’études,
d’assistance et de conseil fondé à Tunis-Tunisie qui s’occupe du domaine de génie civil.
Grâce à la compétence et aux efforts de nos ingénieurs, architectes, techniciens et experts, ils
sont créés EDC en tant que bureau d’études d’ingénierie intervenant à l’échelle internationale.
Ils mettant à la disposition de son clientèle et partenaires son savoir-faire, ses services de
qualité et les solutions techniques les plus adaptées.
III. Sa localisation
OMRANE CENTRA 162, AV, L’UMA 2036
La Soukra Ariana - Tunisie
Figure 2: Tunisie validation des études d'exécution relatives aux travaux de l'atelier de sidi fathalla
I. Introduction
Les travaux comprennent la construction d’un ouvrage d’art de dénivellement de Boulevard
du leader Yasser Arafat au-dessus du carrefour giratoire projeté.
L’ouvrage projeté est un Passage Supérieur (PSDA), constitué de deux tabliers adjacents en
dalle continue en béton armé.
I. Introduction
L’usage prescrit de concevoir un ouvrage d’art en allant du général (type d’ouvrage, nombre
répartition et longueurs des travées, longueurs de l’ouvrage, silhouette) au détail
(équipements, corniches, parements…) par affinement successifs.
Un pont est généralement constitué des éléments suivants :
Un tablier : Le tablier d'un pont est une structure porteuse qui supporte les charges du
trafic routier et les transmet aux appuis ou aux éléments de suspension. Il va
également supporter tous les équipements nécessaires au fonctionnement du pont
(gardes corps, joints, trottoir…etc.)
Superstructure : C’est l’ensemble des équipements qui se trouvent sur le tablier d’un
pont et qui participent à son fonctionnement, ainsi qu’à la sécurité et le confort des
usagers tels que : Dispositifs de sécurité : séparations, barrières
Eclairages
Systèmes d’assainissement
Couches d’étanchéité et de roulement
Corniches
Joints
Trottoirs
Appareils d’appuis : Ce sont eux qui vont venir lier le tablier aux appuis et permettre
ses déplacements verticaux et horizontaux sous l’effet des charges
Appuis : Les appuis supportent l’ouvrage jusqu’aux fondations. On distingue les
culées qui sont des appuis de rives et les piles qui sont des appuis intermédiaires
Si les ouvrages d’art sont constitués des mêmes éléments de bases ils se différencient par leur
nature, leur mode de construction, leur portée etc.
Un ouvrage d’art se constitue et différencie donc sur la base d’une multitude de critères afin
de répondre à son utilité première qui est son rôle fonctionnel sans négliger pour autant son
aspect esthétique et bien évidemment son coût économique. Pour ce faire on collecte
l’ensemble des données qui vont entrer en ligne de compte lors de la conception tels que :
Données géométriques et géographiques : On répertorie les contraintes spécifiques à
l’ouvrage tels que les obstacles à franchir, gabarits imposés, afin d’obtenir un profil en
long aussi harmonieux que possible.
Données géotechniques : Elles concernent la portance du sol de fondation et les
tassements de ce dernier
Données d’hydrologie : Ensemble des renseignements concernant le cours d’eau
franchi s’il y en a un.
Autres données : Tous réseaux existant au préalable, qui pourraient poser problème
lors de l’implantation d’appuis. Et enfin les charges à admettre pour l’ouvrage qui va
varié en fonction du rôle qu’il va remplir.
Dans notre cas on va opter pour la continuité car l’esthétique du tablier est très importante vu
la situation de l’ouvrage et indépendantes pour mouvais sol.
1. Ponts à poutres
Les ponts à poutres sont des structures dont le tablier est porté par une ou plusieurs poutres en
béton, métal, béton précontraint ou bois. C’est un choix envisageable pour des portées allant
jusqu’à 50m.
Ils se caractérisent par les avantages et inconvénients suivants :
Avantages Inconvénients
2. Ponts Dalle
Un ouvrage d’art doit assurer les qualités fonctionnelles, économiques et esthétiques. L’enrôle
fonctionnel du pont (portance, capacité d’écoulement du trafic et sécurité) est évident en
assurant aussi la commodité de son côté économique et son intégration dans le site.
L’ouvrage d'art le plus adapté à cette situation est le pont dalle. Les raisons qui motivent ce
choix sont les suivantes :
Tablier mince sans retombées.
Adaptation aux différentes formes de conception : Ils sont utilisés dans le cas des
ouvrages courbes ou biais. Cette adaptation provient du fait que les ponts dalles sont
coulés en place.
Facilité du coffrage en raison de l’absence de retombées.
Sécurité : Cet avantage se traduit par le fait que les ponts dalle représentent une bonne
résistance vis-à-vis des tassements différentiels. En outre, ils assurent une bonne
résistance au cisaillement et à la torsion, le pont dalle sont donc des ouvrages robustes
ainsi que des réactions d’appui relativement faible.
Concernant les ponts dalles, on a trois types qui sont :
On s’intéresse tout naturellement au pont dalle en béton armé dans un premier temps car plus
économique (comme on peut le voir dans le tableau précédent et d’après le détail estimatif des
coûts) et simple de réalisation qu’un pont dalle en béton précontraint.
Dans ce chapitre nous avons pu voir les différentes options qui s’offrent à nous et dégager
ainsi un choix préliminaire qui est le pont dalle.
chapitre 2 : Etude de variante
I. Introduction
Dans ce chapitre nous étudierons l’option du pont dalle avec les contraintes réelles de notre
ouvrage afin de déterminer la variante finalement retenue dans sa conception aussi bien
longitudinale que transversale.
II. Conception
1. Conception longitudinale
Pour commencer il faut établir le profil en long de l’ouvrage puis sa travure. Pour
l’élaboration de ces dernières il faut respecter certains critères d’implantation d’appuis :
Implantation des appuis extrêmes : cette étape permettra de déterminer la distance totale à
franchir.
Implantation des appuis intermédiaires en respectant les contraintes du site : cette étape
permet de déterminer les longueurs des différentes travées
Des travées comprises entre 6 et 18m voire 20m dans les domaines exceptionnels
En ce qui concerne la longueur de ces travées, une égalité entre les travées créer une sensation
de monotonie alors que plusieurs travées inégales créent une sensation de désordre et
d’agitation. C’est pour cela qu’on leur préfère une répartition des travées symétrique et bien
proportionnées par rapport aux tirants d’air.
Le rapport entre les travées de rives et travées adjacentes pour répondre aux critères
d’esthétisme et éviter les risques de soulèvement :
L1
0.5< L2 <0.85
L1 : Longueur de la plus petite portée
L2 : Longueur de la plus grande portée
On choisie
2. Conception transversale
La définition du profil transversal de l’ouvrage dépend de plusieurs exigences techniques,
économiques et esthétiques ainsi que des équipements du tablier. Un tablier de pont dalle peut
prendre plusieurs formes : rectangulaire, trapézoïdale...
Avec ou sans encorbellements massif. D’une façon générale la section transversale résulte de
la longueur des travées
Ce type d’encorbellements est réservé pour des portées plus modestes, son coffrage est
plus simple d’exécution ainsi que plus lisse.
1er Tablier :
LT = 9.39 m
Ln ≥ 0.5×LT =0.5 ×9.39 = 4.695m Ln = 6m
Le ≤0.2× lc = 0.2× 18.5 = 3.7m Le = 1.6m
Lch = 7.19m
(1+0.1) × LTéq ≤ Lch
Lé q ×h
3
12× Idalle 12× 0.225
Idalle = Idalle éq Idalle = Léq = 3 = 3 = 7.87m
12 h 0.7
Avec Idalle= 0.225m4
Figure 12: Inertie du Tablier 1
Lch 7.19
= = 6.54m ≤ Léq =7.87m
1.1 1.1
Vérifiée
2éme Tablier :
LT = 8.79 m
Ln ≥ 0.5×LT =0.5 ×8.79 = 4.395m Ln = 6m
Le ≤0.2× lc = 0.2× 18.5 = 3.7m Le = 1.6m
Lch = 7.19m
(1+0.1) × LTéq ≥ Lch
Lé q ×h
3
12× Idalle 12× 0.216
Idalle = Idalle éq Idalle = Léq = 3 = 3 = 7.56m
12 h 0.7
Avec Idalle= 0.216m4
Figure 14: Inertie du Tablier
Lch 7.19
= = 6.54m ≤ Léq =7.56m
1.1 1.1
Vérifiée
√
4
L 0=L b × 1−
24 M 1+ M 2
5
×
p×Lb2
Travée de14.5m :
M1=0 N.m
M2= 1248.58 KN.m
Lb = 14.5m
P=100KN.m
P : charge unitaire uniforme à laquelle la travée est soumise.
√ 5 p×Lb2 √
AN L 0=L b × 4 1− 24 × M 1+ M 2 =14.5× 4 1− 24 × 0+1248.58 =¿ 13.33 m ¿
5 100 ×14.5 2
Travée de18.5m :
M1=1898.15 KN.m
M2= 1784.46 KN.m
Lb = 18.5m
P=100KN.m
P : charge unitaire uniforme à laquelle la travée est soumise.
Figure 17 : Moment de charge à Travée 14.5m
√
5 p×Lb2 5 √
AN L 0=L b × 4 1− 24 × M 1+ M 2 =18.5× 4 1− 24 × 1898.15+1784.46 =¿ 15.43 m¿
100 ×18.5 2
On prendra donc pour la travée de 14.5m et 18.5m comme travées équivalente
respectivement : 13.33m et 15.43m.
Effort de freinage
Poussée des terres
Forces hydrodynamiques
Les positions, cotes et les hauteurs des pilessont regroupés dans le tableau suivant :
Piles ZPL Zf H Lbt Zs
P2 4,419 8,328 3,9 3,955 3,028
P3 10,017 8,926 4,45 3,845 3,076
P4 10,561 9,47 4,9 3,755 3,17
P5 10,943 9,852 5,25 3,685 3,202
P6 11,163 10,072 5,5 3,635 3,172
P7 11,223 10,132 5,5 3,635 3,232
P8 11,163 10,072 5,5 3,635 3,172
P9 10,943 9,852 5,25 3,685 3,202
P10 10,531 9,47 4,9 3,755 3,17
P11 10,016 8,926 4,45 3,845 3,076
P12 9,418 8,328 3,9 3,955 3,028
On calculer les charges de chaque pile (P2 – P12) avec la formule suivante :
Pour une pile :
q pile = surface de pile * 0.6 * γBA
Exemple :
Figure 20: Exemple de longitudinale pile 2
Sections du poteau :
a = 1.55m
b =3.955m
L0 =3.9m
Matériaux :
fc28 = 25MPa
fe = 400MPa
Ferraillage longitudinal :
Lf = 2 × L0= 7.8m
3
a ×b
Imin= = 1.2273
12
a a √3
imin= = = 0.4474
2 √3 6
Lf 7.8
λ= = = 17.43 < 70
imin 0.4474
λ
si λ ≤ 50 on a β = 1+0.2 ( ¿²
35
λ²
si 50 < λ ≤ 70 on a β = 0.85( ¿
1500
λ = 17.43 < 50
λ 17.43
β = 1+0.2 ( ¿ ² =1+0.2 ×( )² = 1.05
35 35
Br × fbu
Nb = θ = 1 ׿) = 94.77
0.9
As < Amin donc on choisir Amin pour déterminer la section d’acier longitudinal.
As = Amin= 44.04 cm²
As réelle = 44.23 cm²
Soit 22 HA16
≤ 12 mm
Ø t =5.33 mm≃ 6 mm
On distingue deux zones :
En zone courant :
40 cm
St ≤ min a+ 10 cm 155+10 = 165 cm avec a :le plus petit côté de la section
15 Ø lmin 15*1.6 = 24 cm
St = 24 cm
En zone de recouvrement :
La longueur de recouvrement :
Lr =0.6∗Ls=0.6∗0.658=0.395 m
Espacement
L r 39.5
D’où St = = =19.75 ≃ 20 cm
2 2
Mur de front
Hauteur : H = 2 m
Épaisseur : Ef = 0.6 m.
Longueur : et celle du tablier = 9.2 m.
Surface : Sm = 1.2 m2
Sommier d’appuis
Largeur : LS = 1.20m.
Epaisseur : E = 1 m
Longueur : 9.2 m.
Surface : Ss = 1.2 m2
La semelle
Épaisseur : la semelle doit satisfaire aux conditions de rigidité de fonctionnement mécanique.
Dans le cas de deux files de pieux :
Largeur : L = 3.5 m.
Epaisseur : E = 0.6 m
Longueur : 9.2 m.
Surface : ssem= 2.1 m2
Dalle de transition
La dalle de transition présente la même dimension transversale que le mur garde grève, sa
longueur variée3 à 6m selon la hauteur de remblais, on peut dimensionner cette longueur par
la formule suivante :
L = min [6m, max (3m, 0,6H)]
On fixe une largeur de 4 m avec une pente de 5%.
Elle est coulée sur un béton de propreté avec une épaisseur constante de 30cm, elle est ancrée
dans le corbeau d’appuis par l’intermédiaire des goujons.
Le corbeau
Hauteur : H1 = 0.60 m.
Hauteur : H2 = 0.30 m.
Epaisseur : Ef = 0.30 m.
Longueur : L = 9.2 m
Formule : ((H1+H2) *Ef) /2
((0.6+0.3) *0.3) /2 = 0.135 m2
Surface : Sc = 0.135 m2
Pour calculer la charge de culée on applique la formule suivante :
S culée = Sg + Sm + Ss + Ssem + Sc
S culée = 0.225 + 1.2 + 1.2 + 2.1 + 0.135
= 4.86 m2
Longueur : L = 9.2 m
γBA = 25
q culée = 4.86 * 9.2 * 25 = 1117.800
1. Dispositifs de retenue
Ces dispositifs ont une forte incidence sur l’aspect de l’ouvrage. En effet, ils font partie des
éléments que l’on va voir en premier. Leur choix doit donc prendre en considérations
l’esthétisme de l’ouvrage tout en répondant aux critères de sécurité. Pour un ouvrage comme
le nôtre ouvrage le choix de barrières normales type BN4 s’impose, ces derniers sont capables
de reprendre les chocs de véhicules légers.
3. Corniches
Les corniches occupent une place centrale dans la perception visuelle de l’ouvrage, mais pas
seulement. En effet, elles assurent également un rôle de protection du bord et sont utiles pour
l’ancrage d’autres équipement : comme le BN4 dans notre cas.
Grace à cet élément on va pouvoir :
Améliorer l’aspect esthétique de l’ouvrage : en éloignant les souillures et l’eau,
rattrapant les irrégularités éventuelles de la structure porteuse, en jouant sur la forme
les couleurs et les proportions de la corniche
Assurer des fonctions secondaires : support au relevé d’étanchéité, butée de trottoir et
scellement du garde-corps
Le choix de la corniche se fait au stade de projet, en effet le choix des corniches va influer sur
le profil en travers de l’ouvrage. Dans notre cas dans un soucis de simplicité on va avoir
recours à des corniches préfabriquées. On aura donc également une contre corniche solidaire
du tablier.
Figure 23: Dimensionnent de Corniche
1. Couche d’étanchéité :
L'étanchéité est assurée par une feuille, préfabriquée en usine, d'épaisseur 0,4 cm environ
comportant un bitume modifié par un polymère et une armature. Elle est collée à la surface du
béton par fusion partielle à froid.
Ce type est de plus en plus en Tunisie, vue sa qualité due à la préfabrication et sa facilité de
mise en œuvre.
Dans le cas d’une membrane d’étanchéité préfabriquée type « Para for Pont » ou équivalent :
𝛾Et = 22 KN/m3 (± 5%)
2. Couche de roulement :
L’épaisseur de cette couche dépend de la nature de la circulation. La couche de roulement est
constituée d’un tapis d’enrobés bitumineux de 7cm d’épaisseur et de masse volumique 22
KN/m3.
Suivant la classe du pont et le nombre de files de camions considérées, les valeurs des charges
du système Bc à prendre en compte sont multipliées par un coefficient b c dont les valeurs sont
indiquées dans le tableau suivant :
Nombre de files
de camions 1 2 3 4 >=5
1ere 1.2 1.1 0.95 0.8 0.7
Classe du 2éme 1 1 _ _ _
pont 3éme 1 0.8 _ _ _
Comme on l’a déjà indiqué le convoi Bc se compose de deux camions au maximum et une
distance minimale de 0.25 m est exigée entre l’axe de la file des roues la plus excentrée et le
bord de la largeur chargeable.
Elles seront réparties comme l’indique la figure suivante :
Nv=1 =>Nf = 1
Bt 1 tandem Nv>=2 =>Nf = 2
Br 1 roue 1 roue
Dans le sens longitudinal, la distance entre deux véhicules successifs d’un convoi est au
moins égale à 30.5 m entre les points de contact avec la chaussée. Ce qui nous donne une
distance minimale de 36.6 m entre axes des véhicules.
0.4 0.6
+
𝛅= 1 + 1+ 0.2× L 4 ×G
1+
S
S : surcharge routière maximale susceptible d’être placée sur l’élément considéré
G : poids propre de l’élément considéré
L : longueur de l’élément considéré
V. Charges permanentes :
1. Poids propre :
Le poids propre de la dalle sera pris automatiquement par le logiciel ROBOT comme on peut
l’introduire manuellement en multipliant le poids volumique du béton par la section de la
dalle :
La section du tablier est ST1 = 5.7856 m2, ST2 = 5.4813 m2
g T1 = S* γ = 5.7856 x 25 = 144.64 KN/ml
g T2 = S* γ = 5.4813 x 25 = 137.0325 KN/ml
2. Le poids de la superstructure
Il comprend les couches d’étanchéité et de roulement, les corniches, DBA, et BN4
Couche d’étanchéité : g1= 0.7306 KN/ml.
Couche de roulement : g2= 13.7592 KN/ml
Corniche : 3.08 T/ml
Barrière BN4 : 0. T/ml
Séparateurs en béton (DBA) : 6.39 KN/ml
4. Travée « 18.5 m » :
Poids propre Bc
Essieux arrière Bc = 12T
Essieux avant Bc = 6T
P long = 600 KN ; bc = 1.1 ; N = 2 Voie
SBc= bc x N x P long
SBc = 600 x 2 x 1.1 = 1320 KN
Poids propre Bt
SBt = bt x N x P long
SBt = 16 x 2 x 2 x 1 = 640 KN
Poids propre Br
SBr = 100 KN
S = sup (SBc+ SBt+ SBr) = sup (1320 ; 640 ; 100) =1320 KN
0.4 0.6
+
𝛅= 1 + 1+ 0 .2 × L 4 ×G
1+
S
0.4 0.6
+
𝛅B 1 = 1 + 1+ 0.2× 18.5 4 × 3195.13118 = 1.1413
1+
1320
0.4 0.6
+
𝛅B 2 = 1 + 1+ 0.2× 18.5 4 × 2936.17743 = 1.1457
1+
1320
Poids propre Mc 120
SMc 120 = 1100 KN
0.4 0.6
+
𝛅Mc 1 = 1 + 1+ 0.2× 18.5 4 × 3195.13118 = 1.1327
1+
1100
0.4 0.6
+
𝛅Mc 2= 1 + 1+ 0.2× 18.5 4 × 2936.17743 = 1.1365
1+
1100
5. Travée « 14.5 m »
Poids propre Bc
Essieux arrière Bc = 12T
Essieux avant Bc = 6T
P long = 540 KN ; bc = 1.1 ; N = 2 Voie
SBc= bc x N x P long
SBc = 540 x 2 x 1.1 = 1188 KN
Poids propre Bt
SBt = bt x N x P long
SBt = 16 x 2 x 2 x 1 = 640 KN
Poids propre Br
SBr = 100 KN
S = sup (SBc+ SBt+ SBr) = sup (1188 ; 640 ; 100) = 1188 KN
0.4 0.6
+
𝛅B 1 = 1 + 1+ 0.2× 14.5 4 × 2504.29201 = 1.1662
1+
1188
0.4 0.6
+
𝛅B 2 = 1 + 1+ 0.2× 14.5 4 × 2301.32826 = 1.1711
1+
1188
Poids propre Mc 120
SMc 120 = 1100 KN
0.4 0.6
+
𝛅Mc 1 = 1 + 1+ 0.2× 14.5 4 × 2504.29201 = 1.1619
1+
1100
0.4 0.6
+
𝛅Mc 2= 1 + 1+ 0.2× 14.5 4 × 2301.32826 = 1.1666
1+
1100
Partie 3 :
Choix des méthodes
Choix de méthodes
Pour la modélisation d'ouvrage on peut travail avec deux modèles : modèle barre ou modèle
élément finie
Ces méthodes sont :
Méthode barre
Dans ce chapitre nous expliquerons le principe de lignes d’influence qui nous servira dans les
calculs à venir.
La ligne d‘influence est par définition la courbe qui représente le moment fléchissant dû au
déplacement d’une charge mobile unitaire dans une section donnée. Les lignes d4influence Sont
déterminées à l’aide du logiciel ROBOT.
Le calcul des lignes d’influence est basé sur le principe de balayage d’une charge unitaire de
valeur P =10 KN tout au long du tablier de manière à déterminer l’effet le plus défavorable pour
une position donnée X.
Ci-après quelques exemples de schémas critique de la ligne d’influence lorsque la charge est
balayée sur la travée 1. Les résultats détaillés sont présentés en annexe.
Figure 33: Schéma critique de la ligne d'influence pour x=0
Les lignes d’influences seront d’une grande utilité lors du calcul du coefficient de répartition
transversale. Elles permettent en effet d’établir les cas de chargement défavorable dans le
calcul de la surcharge AL.
chapitre 2 : Calcul Coefficient de répartition transversal
I. Introduction :
Dans cette partie nous allons nous intéresser à un tablier en béton armé. On calculera un
coefficient de répartition transversale selon la méthode de Guyon-Massonnet.
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer les sollicitations dans une dalle :
La théorie des plaques
Eléments finis
Guyon-Massonnet
√
4
L 0=L b × 1−
24 M 1+ M 2
5
×
p×Lb2
Travée de14.5m :
M1=0 N.m
M2= 1248.58 KN.m
Lb = 14.5m
P=100KN.m
P : charge unitaire uniforme à laquelle la travée est soumise.
Travée de18.5m :
M1=1898.15 KN.m
M2= 1784.46 KN.m
Lb = 18.5m
P=100KN.m
P : charge unitaire uniforme à laquelle la travée est soumise.
√ 5 p×Lb2 5√
AN L 0=L b × 4 1− 24 × M 1+ M 2 =18.5× 4 1− 24 × 1898.15+1784.46 =¿ 15.43 m¿
100 ×18.5 2
On prendra donc pour la travée de 14.5m et 18.5m comme travées équivalente
respectivement : 13.33m et 15.43m.
∑ Pi . Ki
k=1
ɳ= n =>ɳ=K/n
∑ Pi
k=1
Ɵ =0.25 0.7539 0.8038 0.8569 0.9156 0.9812 1.0546 1.1354 1.2225 1.3133
Ɵ =0.3 0.6733 0.7345 0.8012 0.8776 0.9664 1.0689 1.1849 1.3126 1.4474
b 0.73778 0.78994 0.84576 0.908 0.97824 1.05746 1.1453 1.24052 1.34012
2. Fibre centrale
Charge AL
Cas 1 : 1 voie chargée
Cas 2 : 2 voies chargées
Surface :
WAL 1 3.6382 m2
WAL 2 3.589 m2
Disposition 1
F1 1.0049 1.0174
F2 1.0004 0.0147 1.0174 1.0049
Disposition 2
F1 1.0123 1.0123
F2 1.0027 1.0027 1.0153 1.0153
Disposition 1
F1 1.0049 1.0155
F2 1.0049 1.0155 1.0123 0.9957
Disposition 2
F1 1.0123 1.0123
F2 1.0004 1.0147 1.0004 1.0147
Disposition 1
Wch1 1.0036 1.0114
Wch2 1.0114 1.0036
3. Fibre latérale
Charge AL :
Cas 1 : 1 voie chargée
Cas 2 : 2 voies chargées
Figure 44: Cas de charges AL pour la fibre latérale.
Surface :
WAL 1 3.9673 m2
WAL 2 3.1593 m2
Pour 1 voie chargée :
WAL = 3.9673 m²
Ki = WAL / L
Ki = 3.9673 /3.595 =1.10356
ηAL= Ki / np
ηAL = 1.10356 / 7.19 = 0.153485
Le pont de 1ere classe et 1 voie chargée : a1 = 1 ; LAL = 1*V = 3.595 m
a1 * LAL * ηAL = 1*3.595*0.153485=0.55178
Pour 2 voie charges:
WAL = 3.9673 +3.1593 = 7.1266 m²
Ki = 7.1266 / (3.595*2) = 0.99118
ηAL = 0.99118 / 7.19 = 0.13786
Le pont de 1ere classe et 2 voie chargée : a1 = 1 ; LAL = 2*V = 7.19 m
a1 * LAL * ηAL =1*3.595*0.13786 *2 = 0.99121
a1 * LAL * ηAL = 0.55178
A retenir max
a1 * LAL * ηAL = 0.99121
Le cas de 2 voies chargées est plus défavorable a1 = 1 , LAL = 7.19 m
Charge Bc
Disposition 1 : une file placée à 0.25 m de l’extrémité de la longueur chargeable
Disposition 2 : deux files adjacente placées à 0.25 de l’extrémité de la longueur chargeable
Charge Bt
Disposition 1 : Une file placée à 0.5 m de l’extrémité de la longueur chargeable
Disposition 2 : Deux files placées à 0.5 de l’extrémité de la longueur chargeable
Figure 46: Cas de charge Bt (1file) pour la fibre latérale
F1 F2
Disposition 1 1.1993 1.0503
Disposition 2 0.9842 0.8703
Charge Mc 120
Une disposition possible
L Mc 120 = 1 m ; longitudinalement P = 110t
Disposition 1 : 1 chenille placée depuis l’extrémité de la longueur chargeable
∑ Pi . Ki
k=1
ɳ= n =>ɳ=K/n
∑ Pi
k=1
Charge AL
Cas 1 : 1 voie chargée
Cas 2 : 2 voies chargées
Surface :
WAL 1 3.6614 m2
WAL 2 3.5852 m2
Pour 1 voie chargée :
WAL = 3.6614 m²
Ki = WAL / L
Ki = 3.6614 /3.595 = 1.01847
ηAL = Ki / np
ηAL =1.01847 / 7.19 = 0.141651
Le pont de 1ere classe et 1 voie chargée : a1 = 1 ; LAL = 1*V = 3.595 m
a1 * LAL * ηAL = 1*3.595*0.141651 =0.5095
Pour 2 voie charges:
WAL = 3.6614 +3.5852 =7.2466 m²
Ki = 7.2466 / (3.595*2) = 1.00787
ηAL = 1.00787 / 7.19 = 0.14017
Le pont de 1ere classe et 2 voie chargée : a1 = 1 ; LAL = 2*V = 7.19 m
a1 * LAL * ηAL = 1*3.595*0.14017 *2 = 1.00787
a1 * LAL * ηAL = 0.5095
A retenir max
a1 * LAL * ηAL = 1.00787
Le cas de 2 voies chargées est plus défavorable a1 = 1 , LAL = 7.19 m
Charge Bc
Disposition 1 :
Deux files placées symétriques avec une roue placée sur l’axe central
Un convoi avec une roue placée sur l’axe central et un convoi adjacent
Disposition 2 :
Deux files placées symétriquement par rapport à l’axe central
Deux convois placés symétriquement par rapport à l’axe central
Disposition 1
F1 1.0074 1.0244
F2 1.0074 1.0244 1.0230 1.0003
Disposition 2
F1 1.0193 1.0193
F2 1.0039 1.0240 1.0240 1.0039
Disposition 1 :
Deux files placées symétriques avec une roue placée sur l’axe central
Un convoi avec une roue placée sur l’axe central et un convoi adjacent
Disposition 2 :
Deux files placées symétriquement par rapport à l’axe central
Deux convois placés symétriquement par rapport à l’axe central
Disposition 1
F1 1.0074 1.0244
F2 1.0074 1.0244 1.0193 0.9930
Disposition 2
F1 1.0193 1.0193
F2 1.0003 1.0230 1.0003 1.0230
Disposition 1
Wch1 1.0053 1.0178
Wch2 1.0178 1.0053
4. Fibre latérale
Charge AL
Cas 1 : 1 voie chargée
Cas 2 : 2 voies chargées
Figure 54: Cas de charges AL pour la fibre latérale (14.5m)
Surface :
WAL 1 4.0649 m2
WAL 2 3.0309 m2
Pour 1 voie chargée :
WAL = 4.0649 m²
Ki = WAL / L
Ki = 4.0649 / 3.595 =1.13071
ηAL= Ki / np
ηAL = 1.13071 / 7.19 = 0.15726
Le pont de 1ere classe et 1 voie chargée : a1 = 1 ; LAL = 1*V = 3.595 m
a1 * LAL * ηAL = 1*3.595*0.15726 = 0.56535
Pour 2 voie charges:
WAL = 4.0649 +3.0309 = 7.0958 m²
Ki = 7.0958 / (3.595*2) = 0.9869
ηAL = 0.98689 / 7.19 = 0.13726
Le pont de 1ere classe et 2 voie chargée : a1 = 1 ; LAL = 2*V = 7.19 m
a1 * LAL * ηAL =1*3.595*0.13726 *2 = 0.98690
a1 * LAL * ηAL = 0.5095
A retenir max
a1 * LAL * ηAL = 0.98690
Le cas de 2 voies chargées est plus défavorable a1 = 1 , LAL = 7.19 m
Charge Bc
Disposition 1 : Une file placée à 0.25 m de l’extrémité de la longueur chargeable
Disposition 2 : Deux files adjacentes placées à 0.25 de l’extrémité de la longueur chargeable
Figure 55: Cas de charge Bc pour la fibre latérale (14.5m)
F1 F2
Disposition 1 1.2843 1.0825
Disposition 2 1.0372 0.8806
Cas d’une file de Bc, avec bc = 1.2
Ki = (1/2) * (1.2843 + 1.0825) = 1.1834
ηBc = Ki / np
ηBc = 1.1834 / 7.19 = 0.16459
bc * ηBc = 1.2*0.16459 = 0.19751
Cas de 2 files de Bc , avec bc = 1.1
Ki = (1/2) * (1.2843 + 1.0825 + 1.0372 + 0.8806) =2.1423
ηBc = Ki / np
ηBc = 2.1423 / 7.19 = 0.29796
bc * ηBc = 1.1* 0.29796 = 0.32775
Le Cas de 2 files de Bc est plus défavorable
Charge Bt
Disposition 1 : Une file placée à 0.5 m de l’extrémité de la longueur chargeable
Disposition 2 : Deux files adjacentes placées à 0.5 de l’extrémité de la longueur chargeable
F1 F2
Disposition 1 1.2571 1.0595
Disposition 2 0.974 0.8311
∑ Pi . Ki
k=1
ɳ= n =>ɳ=K/n
∑ Pi
k=1
Charge AL
Cas 1 : 1 voie chargée
Cas 2 : 2 voies chargées
Figure 59: Cas de charge AL pour la fibre centrale (Travée charnière 14.5m)
Surface :
WAL 1 3.6497 m2
WAL 2 3.588 m2
Figure 60: Cas de charge Bc pour la fibre centrale (Travée charnière 14.5m)
Disposition 1
F1 1.0055 1.0177
F2 1.0055 1.0177 1.0167 1.0004
Disposition 2
F1 1.0140 1.0140
F2 1.0175 1.0175 1.003 1.003
Figure 61: Cas de charge Bt pour la fibre centrale (Travée charnière 14.5m)
Disposition 1
F1 1.0055 1.0177
F2 1.0055 1.0177 1.0140 0.9950
Cas d’un file de Bt ;bt=1
Ki = (1/2) * (1.0055+ 1.0177) = 1.0116
ηBt = Ki / np
ηBt = 1.0116 / 7.19 = 0.14069
bt * ηBt = 0.14069
Cas de 2 files de Bt
Ki = (1/2) * (1.0055 + 1.0177 + 1.014 + 0.995) = 2.0161
ηBt = Ki / np
ηBt = 2.0161 / 7.19 = 0.2804
bt * ηB = 0.2804
Le Cas de 2 files de Bt est plus défavorable
Disposition 2
F1 1.014 1.014
F2 1.0004 1.0167 1.0004 1.0167
Figure 62: Cas de charges Mc120 pour la fibre centrale (Travée charnière 14.5m)
Disposition 1
Wch1 1.0040 1.0130
Wch2 1.0130 1.0040
Ki = (Wch1 / 2*Lch1) + (Wch2 / 2*Lch2) = (1/4) * (1.004 + 1.004 + 1.013 + 1.013) = 1.0085
ηMc120= 1.0085/ 7.19 = 0.14026
Disposition 2
Wch1 0.9883 0.9994
Wch2 1.0174 1.0158
6. Fibre latérale
Charge AL
Cas 1 : 1 voie chargée
Cas 2 : 2 voies chargées
Figure 64: Cas de charges AL pour la fibre latérale (Travée charnière 14.5m)
Surface :
WAL 1 3.9934 m2
WAL 2 3.1285 m2
Pour 1 voie chargée :
WAL = 3.9934 m²
Ki = WAL / L
Ki = 3.9934 / 3.595 =1.11082
ηAL = Ki / np
ηAL = 1.11082 / 7.19 = 0.15449
Le pont de 1ere classe et 1 voie chargée : a1 = 1 ; LAL = 1*V = 3.595 m
a1 * LAL * ηAL = 1*3.595*0.15449 = 0.55541
Charge Bc
Disposition 1 : une file placée à 0.25 m de l’extrémité de la longueur chargeable
Disposition 2 : deux files adjacente placées à 0.25 de l’extrémité de la longueur chargeable
Figure 65: Cas de charge Bc pour la fibre latérale (Travée charnière 14.5m)
F1 F2
Disposition 1 1.2358 1.0715
Disposition 2 1.0341 0.9029
Cas d’une file de Bc, avec bc = 1.2
Ki = (1/2) * (1.2358 + 1.0715) = 1.15365
ηBc = Ki / np
ηBc = 1.15365 / 7.19 = 0.16045
bc * ηBc=1.2*0.16045 = 0.19254
Cas de 2 files de Bc, avec bc = 1.1
Ki = (1/2) * (1.2348 + 1.0715 + 1.0341+ 0.9029) = 2.1222
ηBc= Ki / np
ηBc = 2.1222 / 7.19 = 0.29516
bc * ηBc = 1.1* 0.29516 = 0.32468
Le Cas de 2 files de Bc est plus défavorable bc = 1.1, bc * ηBc = 0.32468
Charge Bt
Disposition 1 : une file placée à 0.5 m de l’extrémité de la longueur chargeable
Disposition 2 : deux files placées à 0.5 de l’extrémité de la longueur chargeable
Figure 66: Cas de charge Bt (1file) pour la fibre latérale (Travée charnière 14.5m)
F1 F2
Disposition 1 1.2138 1.0526
Disposition 2 0.9816 0.8605
Charge Mc 120
Une disposition possible
L Mc 120 = 1 m ; longitudinalement P = 110t
Disposition 1 : 1 chenille placée depuis l’extrémité de la longueur chargeable
Figure 67: Cas de charge Mc120 pour la fibre latérale (Travée charnière 14.5m)
Type de
charges Les dispositions Caractéristique Les dispositions
CRT CRT Caractéristiques
s
ɳAL1*L AL1*a1
ɳAL1*AL1*a1=
= 0.506
0.55178
ɳAL2*LAL2*a a1 =1 a1 = 1
AL 1.005162 ɳAL2 * AL2*a1 0.99121
1 LAL = 7.19 m LAL = 7.19 m
= 0.99121
= 1.005162
ɳBc x bc=
2file
0.16876 2file
bc = 1,1
ɳBc x bc= ɳBc x bc = bc = 1,1
P = 12t (essieux
0.23235 0.19088 P= 12t (essieux
0.3087 arrière) 0.3264
Bc ɳBc x bc= ɳBc x bc = arrière)
6t (essieux
0.16895 0.3264 6t (essieux avant)
avant)
ɳBc x bc=
0.3087
Type de
charges Les dispositions Caractéristique Les dispositions
CRT CRT Caractéristiques
s
ɳAL1*AL1*a1 ɳAL1*AL1*a1=
= 0.5095 0.56535
a1 =1 a1 = 1
AL ɳAL2*AL2*a1 1.00787 ɳAL2 * AL2*a1 0.98690
LAL = 7.19 m LAL = 7.19 m
= 1.00787 = 0.98690
ɳBc x bc=
2file
0.16876 2file
bc = 1,1
ɳBc x bc= ɳBc x bc = bc = 1,1
P= 12t (essieux
0.31019 0.19751 P= 12t (essieux
0.31025 arrière) 0.32775
Bc ɳBc x bc= ɳBc x bc= arrière)
6t (essieux
0.17012 0.32775 6t (essieux avant)
avant)
ɳBc x bc=
0.31025
ɳAL1*AL1*a1 ɳAL1*AL1*a1=
= 0.50761 0.55541
a1 =1 a1 = 1
AL ɳAL2*AL2*a1 1.00663 ɳAL2 * AL2*a1 0.99053
LAL = 7.19 m LAL = 7.19 m
= 1.00663 = 0.99053
2file
2file
bc = 1,1
ɳBc x bc= 0.16883 ɳBc x bc= bc = 1,1
P= 12t (essieux
ɳBc x bc= 0.30906 0.19254 P= 12t (essieux
0.30912 arrière) 0.32468
Bc ɳBc x bc= 0.16924 ɳBc x bc= arrière)
6t (essieux
ɳBc x bc= 0.30912 0.32468 6t (essieux avant)
avant)
I. Introduction
Dans ce chapitre nous modéliserons notre tablier en béton armé sur robot afin d’y affecter les
différents cas de charges précédemment évoquées et calculer ainsi les efforts internes de notre
tablier.
Dans ce chapitre, on étudiera les efforts internes dans le tablier à l’aide d’un logiciel de DAO
en utilisant la méthode des poutres élémentaires.
Pourquoi ROBOT ?
Robot structural analysis est un logiciel qui permet de créer des structures avec des capacités
avancées de simulation, les calculer, vérifier les résultats obtenus et ainsi dimensionner les
éléments spécifiques de la structure.
Comment on travaille avec ROBOT ?
On travaille sur ROBOT pour insert notre modèle continue en forme barre pour recherche les
moments et les efforts tranchante.
I. Modélisation
1. Dessin du modèle
Pour cherche un moment changeable on applique les charges et calculer sur son travail
comme de suivre :
On commence un nouveau projet 2D « étude de portique plan »
Notre dessin du modelé se déroule en les étapes suivant :
On évite le grillage
On mettre les nœuds pour délimiter les travées
On dessiner des traves qui seront des barres
Auxquelles on va effectuer sa section en béton 30
Mise en place les appuis.
2. Chargement
On procède dès lors au chargement. Les différents chargements sont les suivants :
Charge permanente :
Il composer charge permanent Poids propre et AL
Poids propre
On applique la charge sur la travée « charge constante »
G per/Lt = 172.7/7.19 = 24.02
G = 24.02
On faire le calcul
Résultat
On clique sur « Analyse détaille » de chaque travée (14.5 ;18.5 ;18.5) et prendre le
max et min on forme des tableaux.
Chargement AL :
La charge AL est une charge uniformément répartie d’intensité variable suivant la longueur
surchargée.
On charge les différentes travées, et insert les moments de chaque travée.
Chargement de chaque travée
Combinaisons de charges
Charges roulantes :
Charges Bc
Les charges Bc sont dites roulantes. Elles sont composées de convois mobiles, les efforts sont
représentés par des charges ponctuelles dans ROBOT et les valeurs de charges sont
multipliées par un CRT ainsi qu’un coefficient de majoration dynamique.
Introduire les différents types de convois
Définir les chemins des charges
Analyse des résultats
Pour recherche les moments BC sur les travées on faire comme ci-dessous :
Pour un camion
- Mettre les nœuds (-6, 0 ; -4.5, 0)
120 * 1.2 = 144 KN
- On applique les charges 120 * 1.2 = 144 KN
(120 * 1.2) /2 = 72 KN
Figure 72: Charge Bc 1 fil un camion
- On faire le calcul
- Résultat
- On prendre BC + et BC –
- On mettre dans tableau
Pour deux camions
- On mettre les nœuds (-16.5, 0 ; -14.5, 0)
Figure 74: Charge Bc 1fil de deux camions
Charge Bt
Les charges Bc sont dites roulantes. Elles sont composées de convois mobiles, les efforts sont
représentés par des charges ponctuelles dans ROBOT et les valeurs de charges sont
multipliées par un CRT ainsi qu’un coefficient de majoration dynamique.
Introduire les différents types de convois
Définir les chemins des charges
Analyse des résultats
Pour recherche les moments Bt sur les travées on faire comme ci-dessous :
- Mettre les nœuds (-1.35, 0)
160 * 1.2 = 192 KN
- On applique les charges
160 * 1.2 = 192 KN
Figure 74: Charge Bt 1fil d'un camion
- On faire le calcul
- Résultat qui donne Bt+ et Bt-
Mc120
Les charges militaires sont des systèmes à chenilles dans notre cas. Les efforts sont
représentés par des charges linéaires dans robot et les valeurs de charges sont multipliées par
un CRT ainsi qu’un coefficient de majoration dynamique
(160 KN *1.2 = 180.328).
Introduire les différents types de convois
Définir les chemins des charges
Analyse des résultats
Charge MC 120
Pour recherche les moments MC 120 sur les travées on faire comme ci-dessous :
Pour un camion
- Mettre les nœuds (-6.1, 0)
- On applique le charge linéaire 1100*1.2 = 180.328 KN
- On faire le calcul
- Résultat
1. Charge permanente
Mper= M G
Tper = TG
Rper = RG
Avec
M : moment enveloppe des charges permanentes.
T : effort tranchant enveloppe des charges permanentes.
R : réaction enveloppe des charges permanentes.
G = 1.0 à (E.L.S) & 1.35 à (E.L.U)
2. Surcharge de type AL
MAL = M Q
TAL = T Q
RAL = R Q
Avec
M : moment enveloppe des surcharges de type A.
T : effort tranchant enveloppe des surcharges de type A.
R : réaction enveloppe des surcharges de type A.
Q = 1.0 à (E.L.S) & 1.6 à (E.L.U)
3. Surcharge de type Bc
MBc = M Q
TBc= T Q
RBc= RQ
Avec
M : moment enveloppe des surcharges de type B.
T : effort tranchant enveloppe des surcharges de type B.
R : réaction enveloppe des surcharges de type B.
Q = 1.0 à (E.L.S) & 1.6 à (E.L.U)
Nous avons calculé dans cette partie les sollicitations par poutre élémentaire aux états
limites affectées des coefficients de répartition transversale ces dernières sont résumées dans
les tableaux présentés en annexe.
Pp AL Bc Bt Mc 120 q ELS q ELU As
X/l
+ - + - + - + - + - + - + - + -
0 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 - -
300,497 259,390 309,339 -
0,25 308,4500 308,4500 -76,0617 -64,6503 289,4261 -51,2860 374,5302 -79,3097 682,9802 229,1403 922,0232 61,7365
5 6 4 20,71
Travée 0,5 301,2600 301,2600
362,743
1
-
152,1234
317,182
0
-
129,3007
331,2166
-
102,5720
457,5639
-
158,6194
758,8239 142,6406 1024,4123
192,564
8
68,5922
-
12,89
1 186,727 - 177,353 - - -
-
0,75 -21,5700 -21,5700 203,3407 273,6875 252,1175 -259,4991 340,3587 350,323 22,7896 23,46
1 228,1851 9 193,9547 153,8580 237,9291
8
-
- - - - - - - -
1 -660,0300 81,4515 70,7309 54,9251 85,9479 -775,0109 1388,32 92,96
660,0300 368,3574 353,0844 205,1407 323,7839 574,0821 1028,3874 51,8929
30
214,296 - 225,908 - - -
0,25 103,1600 103,1600 237,3336 293,1002 396,2602 -68,1527 534,9513 -92,0062 35,8191 6,16
8 153,4076 5 111,4143 114,5979 171,3127
Travée 0,5 352,5500 352,5500
390,032
1
-
129,6759
340,364
9
-90,8027 359,0375 -71,9719 492,2604
-
174,9455
844,8104 177,6045 1140,4940
239,766
0
76,3648
-
16,05
2 223,393 - 235,925 - - -
-
0,75 88,1400 88,1400 241,1978 336,0426 424,1826 -120,3429 572,6466 162,462 38,3430 10,88
6 197,2927 6 171,5695 135,9858 208,4829
9
-
- - - - - - - -
1 -690,0800 58,1007 66,6169 53,1069 76,7634 -827,9774 1463,31 97,98
690,0800 393,8541 362,3806 200,0030 306,6265 613,3166 1083,9341 55,4394
11
-
223,393 - 234,664 - - -
0,25 80,6300 80,6300 249,3921 316,8194 397,4494 -125,7958 536,5567 169,824 35,9266 11,37
6 195,0112 9 164,5719 134,6977 206,4258
3
Travée 0,5 337,5300 337,5300
394,575
6
-
104,4135
345,671
6
-90,5914 361,1243 -72,1150 491,1101
-
198,2620
828,6401 139,2680 1118,6642
188,011
7
74,9031
-
12,59
3 223,393 230,233 - - -
-
0,75 80,6300 80,6300 -13,8159 248,4569 316,7441 397,3741 -125,9884 536,4550 170,084 35,9197 11,39
6 9 169,1955 134,8774 206,6184
3
-
- - - - - - - -
1 -690,0800 76,7818 64,7976 53,0370 76,8159 -827,9065 1463,31 97,98
690,0800 393,8541 364,1734 200,1727 306,1433 613,2641 1083,9341 55,4346
11
Les formules
Poids propre
PP+ = Max (PP+ 1 ch ; PP+ 2 ch)
PP- = Min (PP- 1 ch ; PP- 2 ch)
AL
AL+ = (Max (cas de charge)) *ɳal
AL- = (Min (cas de charge)) *ɳal
Bc
Bc+ = Max (Bc+ 1 ch ; Bc+ 2 ch)
Bc- = Min (Bc- 1 ch ; Bc- 2 ch)
Bt
Bt+ = Max (Bt + 1 ch ; Bt + 2 ch)
Bt- = Min (Bt - 1 ch ; Bt - 2 ch)
Mc 120
Mc 120+ = Max (Mc 120+ 1 ch ; Mc 120+ 2 ch)
Mc 120- = Min (Mc 120- 1 ch ; Mc 120- 2 ch)
qELS
qELS+ = PP++ Max (AL+ ;Bc+ ;Bt+ ;Mc120+)
qELS- = PP++ Max (AL- ;Bc- ;Bt- ;Mc120-)
qELU
qELU+= qELS+ * 1.35
qELU- = qELS- * 1.35
qELS
As = Zb∗σs
Travée 1 Travée 2 Travée 3
Réaction
APPUIS 1 APPUIS 2
Pp 1252,14 1252,14
Bc 137,08 138,75
Bt 32,78 33,15
AL 131,05 131,05
Les formules :
AL = (Max (cas des charges)) *ɳAl ; PP = R appui * 7.19
Dans ce chapitre nous allons modéliser le tablier précédemment calculé afin de faire une
comparaison avec la méthode des poutres élémentaires et établir les différences, avantages,
inconvénients de chacune des méthodes
I. Introduction
- Le résultat de DBA
- Le résultat de BN4
3. Charge roulante
Cas de charge Bc
Avant d’introduire les charges de bc il nous fallait de les définir roue par roue en respectant
les charges de chaque roue et leur nombre nécessaire.
On a une possibilité de mettre :
La disposition des camions sera choisie d’une manière à produire l’effet le plus défavorable
tout en respectant le fait que dans le sens longitudinal le nombre de camion est limité par deux
files et que dans le sens transversal on ne doit pas dépasser le nombre de voie et une distance
transversale de 0.25m entre l’axe de la roue la plus excentrée et le bord de la largeur
chargeable.
Les cas le plus défavorable c’est le cas de 4 camions
On faire le calcul « Le résultat »
XX MAX YY
MAX
M+ 2 Bc 4 Bc 2 Bc 4 Bc
0 0,74 2,36 2,36 4.26 2.75 4.26
3,625 0 15,57 15,57 0.64 0.56 0.64
7,25 0 31,17 31,17 0 1.44 1.44
10,875 0 46,09 46,09 0 3.41 3.41
14,5 0 66,38 66,38 0 15.79 15.79
19,125 8,73 0 8,73 3 3.12 3.12
23,75 51,49 0 51,49 3.97 0 3.97
28,375 92,46 0 92,46 7 0 7
33 154,05 128,88 154,05 48.52 47.62 48.52
37,625 0 68,65 68,65 0 6.3 6.3
42,25 0 38,05 38,05 0 2.92 2.92
46,875 0 6,93 6,93 1.65 2.35 2.35
51,5 111,81 0 111,81 29.39 0.1 29.39
XX YY
MIN MIN
M- 2 Bc 4 Bc 2 Bc 4 Bc
0 -1,45 -1,18 -1,45 -1.71 -6.85 -6.85
3,625 -9,72 0 -9,72 -0.26 -1.02 -1.02
7,25 -19,53 0 -19,53 -0.86 0 -0.86
10,875 -28,58 0 -28,58 -1.94 0 -1.94
14,5 -40,47 0 -40,47 -8.71 -0.34 -8.71
19,125 -0,25 -20,21 -20,21 -2.83 -5.44 -5.44
23,75 0 -92,06 -92,06 -0.07 -6.75 -6.75
28,375 0 -135,45 -135,45 0 -21.91 -21.91
33 0 0 0 -3.36 -8.16 -8.16
37,625 -145,93 0 -145,93 -20.74 0 -20.74
42,25 -163,37 0 -163,37 -13.82 0 -13.82
46,875 -55,18 0 -55,18 -9.71 -1.76 -9.71
51,5 0 -28,44 -28,44 -0.89 -6.32 -6.32
Cas de charge Bt
Comme dans la charge Bc, tout d’abord on a commencé à introduire les charges de chaque
roue de type Bt avec la charge qu’elle lui convienne
Pour la disposition de système Bt elle sera différente du système Bc en conservant le même
objectif, étudié le cas le plus défavorable.
Longitudinalement un seul tandem sera disposé et transversalement pas plus de deux tandems
avec une distance de 0.5m entre la file de la roue la plus excentré et le bord de la largeur
roulable.
Les cas le plus défavorable c’est le cas de 2 camions
Le résultat
2 Bt centre
M+ XX YY
0 0,75 4,3
3,625 0 0,65
7,25 0 0
10,875 0 0
14,5 0 0,22
19,125 8,69 2,39
23,75 51,7 4,17
28,375 92,98 6,18
33 153,21 44,28
37,625 0 0,82
42,25 0 0
46,875 0 2,82
51,5 135,07 36,3
2 Bt centre
M- XX YY
0 -1,39 -1,71
3,625 -9,81 -0,26
7,25 -19,57 -0,87
10,875 -28,95 -1,96
14,5 -41,1 -8,94
19,125 -0,29 -3,15
23,75 0 -0,08
28,375 0 0
33 0 -1,31
37,625 -104,91 -14,49
42,25 -240,79 -24,7
46,875 -71,2 -12,33
51,5 0 -1,03
Cas de charge Mc120
Etant différente des autres charges vu qu’il s’agit d’une charge roulante surfacique l’objectif
étant cependant toujours invariant. Trouver le cas le plus défavorable donc pour le premier
lieu on a défini le système
Comme pour les autres cas de charge on doit étudier les dispositions possibles et savoir lequel
nous permettra d’étudier le cas le plus défavorable
Les cas le plus défavorable c’est le 2éme cas pour le Travée continu
Le résultat
XX YY
MAX MAX
2 MC 120 2MC 120
M+ 2 MC 120 centre 2 MC 120 rive
centre rive
0 9,38 59,03 59,03 10.97 346.03 346.03
3,625 62,47 0 62,47 1.64 56.49 56.49
7,25 123,8 0 123,8 4.62 23.06 23.06
10,875 185,1 0,7 185,1 16.32 46.37 46.37
14,5 268,77 208,47 268,77 74.22 110.15 110.15
19,125 0 107,42 107,42 1.32 10.6 10.6
23,75 0 92,22 92,22 0 6.7 6.7
28,375 0 98,03 98,03 1.25 30.6 30.6
33 198,77 247,37 247,37 58.63 233.69 233.69
37,625 150,61 0 150,61 9.55 28.12 28.12
42,25 122,68 0 122,68 4.2 6.23 6.23
46,875 102,38 6,39 102,38 12.63 18.36 18.36
51,5 107,78 84,03 107,78 64.76 32.67 64.76
XX YY
MIN 2 MC 120 MIN
M- 2 MC 120 centre 2 MC 120 rive 2 MC 120 rive
centre
0 -61,02 -59,43 -61,02 -87,17 -105,07 -105,07
19,125 0 0 0 0 0 0
23,75 0 0 0 0 0 0
Conclusion
On retiendra cependant que l’utilisation de la méthode de barre reste très répandue, pour ne
pas mentionner quel SETRA s’en sert pour ses notes de calcul. Les deux méthodes possèdent
donc en même l'ordre de longueur. Dans notre cas la méthode barre reste la meilleure solution
si on envisage le projet sous différents angles et critères d’appréciation et pour la sécurité (pas
uniquement l’exactitude des résultats)
chapitre 5 : Etude ferraillage du tablier
I. Introduction
Après avoir calculé les moments et les efforts tranchants on procèdera dans ce chapitre au
calcul du ferraillage nécessaire à notre tablier qui comprend les armatures longitudinales,
transversales et verticales.
Dans ce qui suit, nous allons détailler le calcul pour chaque sous élément du tablier
longitudinalement et transversalement : Poutre élémentaire, encorbellement, etc …
1. Principe du ferraillage
Dans le cas général, Le ferraillage est constitué d'armatures passives longitudinales, transversales
et verticales (ou cadres et étriers). Ces armatures passives ont pour rôle essentiel de reprendre les
efforts dans le béton, de répartir les fissures éventuelles du béton et de limiter ainsi l'ouverture de
ces fissures, sous certaines conditions portant sur l'enrobage, l'espacement, le diamètre des fers et
surtout leur taux de travail.
1. Hypothèse et recommandation
Pour assurer une bonne répartition du ferraillage et en s’appuyant sur la règlementation de
SETRA on a choisi nos aciers de manière à limiter la variation de diamètre d’acier, avoir une
symétrie dans les coupures d’aciers et on optimise les chutes d’aciers. En ce qui concerne la
disposition des aciers on conserve des cheminées de bétonnage et de perturbation de 7 à 8 cm
minimum, aussi on évite également dans un souci de simplicité de faire deux lits de ferraillage
superposés. Pour assurer un bon bétonnage et une bonne vibration du béton il faut respecter
un espacement minimal entre les barres et les groupes d’aciers.
Ce qui se traduit par la valeur au passage de l’aiguille de vibration qui est au moins de 6 cm
dans un souci de sécurité et il est préférable de prévoir 8 cm. On définit par Espmin
l’espacement minimal.
Espmin = (2 x N1 x Φmax) + 0,08 = 0, 272 m
Pour simplifier l’exécution on prendra Espmin = 30 cm
Dans un groupe, l’espacement entre 2 barres doit être fixé en assurant des cheminées de
bétonnage et de pervibration de 6 cm à 8 cm. On pourra prendre 10 cm.
6. Hypothèse de calcul
Données géométriques
Hauteur de la section h=0.7m
Largueur de la section b0=1m
Donnée matériaux
La limite à la compression du béton fc28 =30MPa
La limite élastique fe = 400 MPa
La fissuration est jugée comme préjudiciable
𝑓t28= 2.4MPa
Le calcul de la section des armatures tendues se fait à l’ELS car la fissuration est
préjudiciable.
Ϭ̅bc = 0.6 * fc28= 18 MPa
Ϭ̅s= min [0.5∗𝑓𝑒 ; max (2/3∗𝑓𝑒;110√1.6∗𝑓t28)] car la fissuration est préjudiciable
ᾱ
Zb est le bras de levier déduit soit par la formule Zb = d x (1- 3 )
15∗Ϭ̅bc
ᾱ=
15∗Ϭ bc+ Ϭ̅s
Mrb=
Ϭ bc∗b 0∗d ²∗ᾱ∗(1− ( ᾱ3 ))
2
Mrb >Mser donc on n’a pas besoin d’acier comprimés
Mser
D’où Aser =
Zb∗Ϭ̅s
La section minimale d’acier est donnée par la formule suivante :
0.232∗b 0∗d∗ft 28
As min= = 5.52 KN/ml
fe
A inf A sup
x/l Mxx
Aser (KN/m) barre Mxx (KN/ml)
Aser
barre
(KN/ml) (KN/m)
0 0,0000 - - 0,0000 - -
9 HA 32
0,25 491,0627 73,98 et 164,7519 -15,86 12 HA 12
3 HA 12
Travée 1 0,5 545,5944 82,20 11 HA 32 102,5586 - 9,87 11 HA 12
2 HA 32
0,75 181,2725 27,31 4 HA 32 -186,5799 17,96 et
2 HA 12
M ELS
M décalée
On faire notre moment résistent avec l’application de cette méthode :
On prendre le As réel pour chaque moment ELS
Exp10 HA 32 => As réel = 80.42 cm2
Appliquer la formule suivante
M ser
As = σs∗Zb => M ser réel= As réel / σs∗Zb
Les armatures transversales se calculent selon les règles de coutures, ainsi les cadres et les
étriers doivent respecter la condition suivante
b0 h
Øt≤ min {Ø𝑙 ; ; }Avec Ø𝑙 : 𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑑𝑒𝑠𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠𝑙𝑜𝑛𝑔𝑖𝑡𝑢𝑑𝑖𝑛𝑎𝑙
10 10
Øt ≤ min {32 ; 100 ; 20} = 20 mm
On à 12 fils d’armatures longitudinales on va choisir 4 étriers HA10 par barre tel que :
At = 3.14 cm²
Les étriers reprennent les efforts tranchants. Ils sont disposés perpendiculairement aux
parois du tablier. On a fixé At tel qu’on choisit 4 aciers HA400 de diamètreØ10
D’où At = 3.14 cm²
At b 0∗τu∗γs
St ≥ 0.9∗fe →St ≥ b 0∗τu∗γs∗At
0.9∗fe
Avec
b0 = 1m
fe = 400 MPa
γs = 1.15
Dispositions constructives
St ≤ min (0.9d ; 40cm)→
At At∗fe
≤ 0.4 MPa→ ≥ St
b 0∗St b 0∗0.4
Position Effort tranchant 𝝉𝒖(MPa) At/St St (cm)
Appui 1 365,29 0,5218 0,1667 18,8363
Appui 2 298,00 0,4257 0,1360 23,0899
Appui 3 529,39 0,7563 0,2416 12,9975
Appui 4 306,45 0,4378 0,1398 22,4528
Appui 5 524,93 0,7499 0,2396 13,1077
Appui 6 305,03 0,4358 0,1392 22,5578
3. Chevêtre incorporé
Pour calculer la section d’acier sur les appuis, on utilisera les chevêtres incorporés. Ces parties de
dalle sont situées de part et d'autre de chaque appui. Leur étendue est essentiellement fonction de
l'espacement des appareils d'appui et de l'angle de biais formé par la ligne d'appui considérée avec
l'axe longitudinal de l'ouvrage. Leur emplacement peut être défini par la figure si dessous :
Figure 116: Chevêtre incorporé
La longueur du chevêtre est égale à la largeur de la dalle. Quant à sa largeur, on peut la définir
tel qu’il suit :
1
∗ESPAP
Sur les appuis de rive : étendue=about+ 3
sin φ
2
∗ESPAP
Sur les appuis intermédiaires : étendue = 3
sin φ
Avec :
About=0.45m
ESPAP=4.3 m
𝜑=100°
Sur les appuis de rive : Etendue = 1.78m
Sur les appuis intermédiaires : Etendue = 2.66m
On considère le chevêtre incorporé comme une poutre, et on recherche avec précision les
efforts dans cette poutre, celle-ci sera supposée soumise à une charge uniforme de densité
linéaire R. Cette densité sera prise égale à la réaction maximale sur appui divisée par
l’espacement entre les appareils d’appui.
Les moments positifs en milieu entre zones d’appui sont égaux en valeur absolue à :
R∗(ESPAP)²
M=
12
Avec :
R : réaction maximale d’appui
ESPAP : distance entre axe d’appareil d’appui
appuis Réaction largeur (m) M As (cm²) barres
Charge d’exploitation
On admet une roue de charge 6T appartient au système BC on fixe la roue à la limite de la
(DBA) on conserve la distance de l’impact de la roue. En combine cette charge avec
coefficient de majoration et pondération à l’ELS.
Mr = 60*1.2* 𝛿𝑏𝑐*(1.79 – (0.6 + (0.25/2))) = 87.5149 KN.m
Avec :
𝛿𝑏𝑐: coefficient de majoration dynamique = 1.1413
3. Ferraillage de l’encorbellement :
On calculera la section d’acier à l’ELS en appliquant les mêmes formules utilisées pour le
ferraillage longitudinal à l’ELS.
4. Appareils d’appui
Les appareils d’appui en élastomère fretté absorbent par rotation et par distorsion
respectivement les déformations et les translations du tablier. Ils sont les plus employés et par
conséquent nous les avons adoptés pour le présent ouvrage.
Ils sont constitués par un empilage de feuilles d’élastomère (en général de néoprène) et de
tôles d’aciers incorporés dans l’élastomère jouant le rôle de frettes. L’épaisseur des frettes est
comprise entre 2 et 4 mm. L’épaisseur des feuilles de néoprène est de 8, 10 ou 12 mm (parfois
30 mm). Ce type d’appareil d’appui est le plus couramment employé pour les ouvrages en
béton.
30 ≤𝑇≤60 mm
On choisit n feuillet de t épaisseur : T = n × t = 12 × 4 = 48 mm
L’épaisseur totale d’élastomère T = 48mm. L’appareil est constitué de 4 feuillets de t= 12 mm et
donc ts = 3 mm frettes métalliques. « 4 × (12+3) ».
Unités KPa - mm
a b ne,inner te,inner te,outer ts
300 450 4 12 6 3
a' b' Tb Tq Te
290 440 75 60 60
A A' Ip Sl Souter Gd Gi
135000 127600 1460 7,28 10,4 900 1800
5.1. La compression
Des contraintes de cisaillement τN apparaissent au niveau du plan de frettage en raison d’un
effort normal. Les contraintes maximales se développent sur les bords de chaque feuillet et
plus précisément au milieu des grands cotés. La valeur maximale de la contrainte τN est
atteinte au milieu.
Comportement sous effort normal
Les contraintes de cisaillement doivent vérifier trois conditions vis-à-vis de :
La distorsion
La rotation
La contrainte totale de cisaillement
Distorsion de l'appareil d'appui sous effort normal pour les chargements statiques :
τN 1.5∗Fz
εc= = = 59.42 cm² ; G=0.9 MPa
G G∗Ar∗S
Distorsion de l'appareil d'appui sous effort normal pour sous les actions dynamiques :
τN 1.5∗Fz
εc= = = 29.27 cm² ; G=1.8 MPa
G G∗Ar∗S
Vx Vy
On a alors :Ar = A’ (1− − ¿
a' b'
A’= a’*b’ (si les frettes ne comportent pas de trous)
Le calcul des déformations vx et vy est relativement complexe. En première approche, on
pourra souvent négliger l'effet de vy et utiliser la valeur maximum de vx.
• S est le coefficient de forme de la couche i considérée :
Pour un appareil d'appui rectangulaire, on a :
A'
S=
Ip∗te
On appliquer Siau lieu du S de ces feuillets externes dans le calcul de leur tassement. La
formule suivante serait plus rationnelle :
Fz∗ti 1 1
Vz=∑ ( + )avec Eb = 2000 MPa
A ' 5∗Gd∗Si² Eb
b/ 0.5 0.75 1 1.2 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2 2.5 10 ∞
a 5
Ks 1.3 100. 86. 80. 79. 78. 76. 75. 74. 73. 72. 71. 70. 68. 61. 6
7 0 2 4 3 4 7 3 1 1 2 5 8 3 9 0
6. Vérifications du dimensionnement
ELU Combinaisons
Vérification Calculer condition
fondamentales
ετ= KL ( εc + εq + εα ) < 7 ετ= 0.75 <7
Limitation de la distorsion ε Vérifier
et εq< 1 etεq =0.74< 1
2.6∗Fz∗ti
Traction dans les frettes ts = 0.003 mm Vérifier
Ar∗fy
( a '2∗αa+ b'∗αb )
Limite en rotation ∑ Vz ≥ Kr
5.97 > 0.29 Vérifier
Fz 2∗G ¿ a ∗Si
' 25966.56 (KN/mm) <
Stabilité au flambement < Vérifier
Ar 3∗Te 211210.0457 (KN/mm)
Le freinage :
L’effort de freinage dû à la charge AL
Il faut noter que la force de freinage FAL donnée par A(L) étant croissante avec la longueur
chargée. Pour un appui, cette force atteint sa valeur maximale lorsqu’un freinage aura lieu
dans les deux travées voisines dans le même sens.
a 1∗a2∗AL∗Lch∗L
FAL = (T/m²)
20+0.035∗Lch∗L
Travées L (m) AL(KN/m^2) A1 A2 F AL (KN) F AL (T) F AL /2 (T) F Bc (T)
1 14,5 15,88 15,88 15,41 67,93 7,89 3,94 30
2 18,5 14,10 14,10 13,68 73,80 8,89 4,45 30
3 18,5 14,10 14,10 13,68 73,80 8,89 4,45 30
1+2 33 10,30 10,30 9,99 83,75 11,38 5,69 30
1+3 33 10,30 10,30 9,99 83,75 11,38 5,69 30
2+3 37 9,65 9,65 9,36 84,93 11,89 5,95 30
3+4 37 9,65 9,65 9,36 84,93 11,89 5,95 30
1+5 29 11,08 11,08 10,75 82,10 10,81 5,41 30
Retrait du béton :
Ur = εr x L
L : Longueur de la travée correspondante.
εr = 4.10-4
εtc = 4.10-4
εtl = 3.10-4
Tableau 25: Les déplacements horizontaux dus à une variation uniforme de température
Travée L (m) Ur
1 14,5 0,0058
2 18,5 0,0074
3 18,5 0,0074
1+2 33 0,0132
1+3 33 0,0132
2+3 37 0,0148
3+4 37 0,0148
1+5 29 0,0116
Avec :
U1 : Déformation des appareils d’appui.
U2 : Déformation des appuis.
U3 : Déplacement et déformation de fondation.
On distingue :
Souplesse des culées qui sont supposées être bloquées par les remblais contigus et par
la présence de la dalle de transition.
Souplesse des piles : c’est le déplacement sous un effort appliqué à la tête de la pile.
Appuis P2 P3 P4 P5 P6 P7
a (m) 0,3 0,35 0,35 0,35 0,35 0,3
b (m) 0,45 0,6 0,6 0,6 0,6 0,45
n 4 4 4 4 4 4
T (m) 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06
N 2 2 2 2 2 2
S (m²) 0,135 0,21 0,21 0,21 0,21 0,135
Si (10-3 m/t) 1,2346 0,7937 0,7937 0,7937 0,7937 1,2346
Sd (10-3 m/t) 2,4691 1,5873 1,5873 1,5873 1,5873 2,4691
Ki (10-3 m/t) 0,81 1,26 1,26 1,26 1,26 0,81
Kd (10-3 m/t) 0,41 0,63 0,63 0,63 0,63 0,41
8. Bossage
8.1. Dimensionnement
Les bossages sont les surfaces sur lesquelles reposent les appareils d’appui. Ils doivent
présenter sur chaque côté du néoprène un débord de 5 cm au minimum.
Afin de faciliter l’échange des appareils d’appui, la hauteur entre l’intrados du tablier et la
surface supérieure de l’appui est prise au moins égale à 15 cm.
h−ha
La hauteur du bossage est hb = où ha est la hauteur de l’appareil d’appui.
2
Tableau 27:
8.2. Frettage
Pour le frettage des bossages, on utilise des quadrillages formés par des barres repliées sous forme
« épingle à cheveux ».
Ces barres sont disposées alternativement dans les deux directions perpendiculaires.
1
L’espacement entre des frettes successives doit être inférieur à de la plus petite dimension
5
transversale du bossage.
Le coefficient de majoration k est déterminé en fonction des dimensions de l’appareil d’appui
et du bossage :
K = 1 +(3-(
a b
+ ¿ ¿ ×( 1−
a0 b 0 (a
a0
× 1−
b0 )(
b ½
) )
Vérification des pressions localisées
Ru max
σb = < K×fbu
a×b
Avec :
fc28 = 30MPa et 𝛾𝑏 = 1.5
0.85 × fc28 0.85 ×30
fbu= = = 17MPa
1.5 1.5
σmax Vérifionsσmax<K×fb
Appuis K K×fbu
(MPa) u
p2 1,1210 19,056 11,77 ok
p3 1,1195 19,032 8,34 ok
p4 1,1195 19,032 8,43 ok
p5 1,1195 19,032 8,31 ok
p6 1,1195 19,032 8,34 ok
p7 1,1210 19,056 11,77 ok
Frettes de surface
Pour les frettes de surface, on adopte la même section d’acier dans les deux directions
parallèle et perpendiculaire à l’appui. La section totale d’acier dans chaque direction doit
pouvoir équilibrer un effort normal égal à 0.04 Ru max
0.04 × Ru max 400
As = avec fsu = = 347.8 MPa
fsu 1.15
a ¿∗Ru max
Ae1= 0.25*(1-
ep fsu
Appuis Ae1 (cm2) Ferraillage nécessaire
p2 10,75 10 HA 12
p3 4,72 5 HA 12
p4 4,77 5 HA 12
p5 4,70 5 HA 12
p6 4,72 5 HA 12
p7 10,75 10 HA 12
Tableau 31: Section d’acier pour armature d’éclatement
Partie 4 :
Géotechnique
chapitre 1 : Etude géotechnique
I. Introduction
Les fondations d’un ouvrage représentent un enjeu essentiel de son architecture, car elles
forment la partie structurelle qui s’oppose au tassement et aux infiltrations.
Le rôle des fondations est de transmettre au sol les charges appliquées à une structure et
d’assurer sa stabilité. Pour tout système de fondation, on doit procéder à une double
vérification
Les efforts transmis par la fondation ne doivent pas provoquer le poinçonnement du
sol. On prend normalement un coefficient de sécurité égal ou supérieur à 3 par rapport
à la charge de rupture.
Les tassements ne doivent pas entraîner des désordres inadmissibles dans la structure
(Fissuration) ou dépasser une certaine limite imposée par la destination de l’ouvrage.
Le choix entre fondations superficielles et profondes ne peut se faire qu’après un examen
général de la structure et du sol. Les principaux facteurs à prendre en considération sont :
Le résultat des données et les critères :
Techniques
Économiques :
L’impact sur l’environnement.
Selon la hauteur d'encastrement (« D »), et la largeur de la base (« B »), on peut définir les
fondations comme étant :
Superficielle si D < 1,5. B
Semi-profondes si 1,5. B< D < 5.B
Profondes si D > 5.B
.
II. Domaine d’application
Pour tout ouvrage de génie civil, on appelle fondation l’élément de la structure qui assure la
transmission des charges au sol. Il y a deux types de fondation :
La fondation superficielle : forme un type d'assise pouvant être mise en place sur le sol
de bonne portance, c'est-à-dire capable de reprendre les charges d'ouvrage en
entraînant un tassement minimal.
La fondation profonde : est une structure permet de fonder un ouvrage en profondeur
lorsque la couche superficielle de sol n'est pas suffisamment résistante pour employer
la fondation superficielle.
1. Stratigraphie identifiée
Ces investigations géotechniques réalisées sur une profondeur de 30 m, de part et d’autre de
l’ouvrage, ont mis en évidence sur la profondeur explorée une succession de trois types de
formations :
Formation I : Sur une profondeur de 2m à partir du T.N « Tout Venant ».
Formation II : A partir de la profondeur 2m et jusqu’à la profondeur 20m « Sable fin
argileux ».
Formation III : A partir de la profondeur 20 m et jusqu’à la profondeur 25m « Itération
sable coquillé et argile sableuse ».
Formation IV : A partir de la profondeur 25m jusqu’à la fin du sondage « Argile silto-
sableuse vaseuse grisâtre ».
2. Caractéristiques mécaniques
Les caractéristiques mécaniques du sol sous l’ouvrage, sont estimées à partir des essais
pressiométriques réalisés in-situ (Ep, Pl et Ep/Pl).
Le tableau qui suit, récapitule les caractéristiques pressiométriques des différentes formations
identifiées. Ce tableau fournit également la classe de sol correspondant aux différentes
formations selon le « Fascicule N° 62 – Titre V » :
Pressiomètre
5. Observations
Formation Em Pl Em/Pl
N° (Bars) (Bars) 6. Classe de sol
(Fasc. N° 62 – Titre V)
I 13 à 81 2.1 à 7.5 6.90 à 10.80 Tout Venant
II 15 à 1124 2.9 à 40.7 5.17 à 27.62 Sables Lâches à la surface et
compacts à l’intérieur (A-C)
III 33 à 649 5.5 à 39.2 6 à 16.56 Argiles et limons mous et
compacts(A-C)
IV 16 à 169 5.2 à 17.5 3.08 à 9.66 Argiles et limons mous et fermes
(A-B)
V. Fondation superficielle
Portance du sol sous les semelles :
Donnée :
B = 4.5m
L = 9.95 m
D=2m
B De
Kp = [1+0.35 (0.6+0.4× ¿× ]
L B
3. Hauteur d’encastrement équivalente De :
La hauteur d´encastrement De, à ne pas confondre avec la hauteur contenue dans le sol D, est
un paramètre conventionnel de calcul destiné à tenir compte dufait que les caractéristiques
mécaniques des sols de couverture sont généralement plus faibles que celles du sol porteur (en
général, « De » est inférieure à « D »). Elleest définie conventionnellement à partir de la
hauteur D contenue dans le sol et du type d´essai utilisé.
1
D
De =
Ple∗¿ ×∫ Pl∗¿ ( Z ) dz ¿ ¿
d
Sondage SP1 :
P¿¿ =√8 2.5 ×29 ×20.8 × 12.2× 6 ×7.6 ×7.1 ×6.58 = 8.89 bars
1
De = × [ ( 1.5× 3.5 ) +(0.5 ×2.5) ] = 0.73 m
8.89
[ ( )
]
0.4∗4.5
0.35∗ 0.6+ ∗0.73
9.95 = 1.04
K p= 1 +
4.5
La contrainte du sol est égale à
¿
❑sol =K p∗P ¿
❑sol =1.04∗8.89=9.29bars
Les charges apportées par l’ouvrage sont élevées, les couches supérieures du terrain ne
présentent pas les caractéristiques mécaniques suffisantes pour qu’on puisse exécuter des
fondations superficielles. En effet, si intermédiaire du l’ouvrage était fondé directement sur
les couches, il se produirait une rupture du sol de fondation soit par poinçonnement soit par
un tassement important incompatible avec la stabilité de l’ouvrage.
On est donc amené à rechercher des couches résistantes en profondeur. On réalise alors les
fondations profondes. On doit avoir recours à une fondation sur pieux. En général, la
réalisation de pieux nécessite un matériel lourd et se fait toujours dans des conditions
difficiles.
Dans une fondation profonde, l’effort transmis est à la fois repris à la base de la
fondationmais aussi par le frottement latéral qui va s’exercer à l’interface entre le sol et le
pieu.
Dans ce qui suit, on va s’intéresser aux pieux comme mode de fondation profonde.
Le choix du bureau pour la fondation est justifié.
La charge limite du pieux Qu est obtenue en additionnant la charge limite de pointe Qpu
qui correspond au poinçonnement du sol sous la base du pieux et la charge limite Qsu
mobilisable par le frottement latéral entre le sol et le pieux.
Qu = Qpu + Qsu
La charge limite de pointe est donnée par :
Qpu = ρp.A.qpu
La charge limite de frottements donnée par :
Qsu = ρs.P. Σ qsi.ei
Avec :
ρp : coefficient réducteur de section de l’effort de pointe
ρs : coefficient réducteur de section de l’effort de frottement latéral
A : aire de la section droite
P : périmètre de la section du pieu
qpu : résistance li mite de pointe
qsi : frottement latéral unitaire limite dan s couche i
ei : épaisseur de la couche i
h : hauteur d’ancrage
Nature du sol
Type de pieu Argiles Sables
ρp ρs ρp ρs
Tubulaire ouvert 0.50 1.00 0.50 1.00
Pieu H 0.50 1.00 0.75 1.00
Palplanches 0.50 1.00 0.30 0.50
Avec :
D : hauteur d’encastrement. B : largeur du pieu.
h : hauteur d’ancrage dans la couche où se situe la pointe du pieu
a : max (B/2; 0.50m ).
b : min (a ; h).
Qp QELS QELU
Qc /1.4 Qc /1.1 Qu/1.4
Avec :
Qu: Charges limites en compression
Qc: Charges de fluage en compression
Charges limites d’un élément de fondation
L’expression des charges limites en compression Qu et en traction Qtu d’un élément de
fondation profonde est la suivante :
Qu= Qpu+Qsu
Qtu = Qsu
Avec : Qpuet Qsu représentent respectivement l’effort limite mobilisable sous la pointe de
l’élément de fondation et l’effort limite mobilisable par frottement latéral sur la hauteur
concernée du fût de celui-ci.
Charges de fluage d’un élément de fondation
Les charges de fluage en compression Qc et en traction Qtc d’un élément de fondation
Profonde sont évaluées à partir de Qpu et Qsu par les relations suivantes : Pour les éléments de
Fondation mis en œuvre avec refoulement du sol :
Qc= 0.7 Qpu+ 0.7 Qsu= 0.7 Qu
Qtc= 0.7 Qsu
sol Z (m) Qsu (KN) Qpu (KN) Qc (KN) Qu (KN) Qp QELS QELU
1 460,975 0 322,6825 460,975 230,4875 293,347727 329,267857
2 903,511 2737,23407 2001,07474 3640,74507 1429,3391 1819,15885 2600,5322
3 1641,071 2639,47623 2468,48781 4280,54723 1763,20558 2244,07983 3057,53374
4 2194,241 3149,00465 3110,47102 5343,24565 2221,76502 2827,70093 3816,60403
sables 5 2784,289 2132,89647 3015,45054 4917,18547 2153,89324 2741,31867 3512,27534
6 3189,947 2675,85103 3570,88842 5865,79803 2550,63458 3246,2622 4189,85574
7 3890,629 2059,2889 3753,08475 5949,9179 2680,77482 3411,89523 4249,94136
8 4351,604 2496,52288 4294,38424 6848,12688 3067,41731 3903,98567 4891,5192
9 4886,335 2150,19243 4495,53071 7036,52743 3211,09337 4086,8461 5026,09102
10 5439,505 1095,07429 4355,19064 6534,57929 3110,85046 3959,26422 4667,55663
argiles
11 6177,065 1581,23525 5114,56312 7758,30025 3653,25937 4649,60284 5541,64303
12 6914,625 5398,92902 7539,70201 12313,554 5385,50144 6854,27455 8795,39573
13 7652,185 3591,56069 7152,30985 11243,7457 5108,79275 6502,09986 8031,24692
sables
14 8150,038 3195,89025 7302,97173 11345,9283 5216,40838 6639,06521 8104,23447
15 8721,647 1972,10929 7091,20755 10693,7563 5065,14825 6446,55231 7638,39735
16 9090,427 620,566267 6673,58203 9710,99327 4766,84431 6066,89276 6936,42376
17 9477,646 498,701207 6883,7028 9976,34721 4916,93057 6257,91164 7125,96229
argiles
18 9846,426 583,849122 7184,42276 10430,2751 5131,73054 6531,29342 7450,19652
19 10381,157 1028,8246 7781,2222 11409,9816 5558,01586 7073,83836 8149,98686
20 11856,277 4307,60142 10453,1946 16163,8784 7466,56758 9502,90419 11545,6274
21 13331,397 6359,21448 12511,5851 19690,6115 8936,84653 11374,1683 14064,7225
22 14068,957 6560,62114 13128,5805 20629,5781 9377,55748 11935,0732 14735,413
sables
23 14806,517 6637,812 13683,4679 21444,329 9773,90564 12439,5163 15317,3779
24 16281,637 5421,70745 14107,9996 21703,3445 10077,1426 12825,4542 15502,3889
25 17019,197 5738,31583 14782,5958 22757,5128 10558,997 13438,7235 16255,3663
26 17756,757 1548,66466 13204,0622 19305,4217 9431,47302 12003,6929 13789,5869
27 18309,927 967,036735 13300,4673 19276,9637 9500,33376 12091,3339 13769,2598
argiles 28 18752,463 692,415223 13472,9317 19444,8782 9623,52265 12248,1197 13889,1987
29 19176,56 647,614478 13747,3992 19824,1745 9819,57088 12497,6357 14160,1246
30 19692,852 0 13784,9964 19692,852 9846,426 12531,8149 14066,3229
S: surface de pile
ep : épisser de pile
ɣBA = 25KN/m²
Pour pile simple
T: réaction du tablier
Le moment sur appuis maximal est égal à Mapp, max= - 2711.10 KN.m
Le moment en travée maximal est égal à Mtravée max = 3388.87 KN.m
Calculer l’acier inferieur longitudinale
2
x fe = 266.66 MPA
3
δ ̅s = min
Max (0.5 x fe ; 110√ ɳxft 28 ) = 215.56 MPA
δ ̅s = 215.56 MPA
15 x δ ̅ s 15 x 18000
α= = = 0.56
15 x δbc x δ ̅ s 15 x 18000 x 215550
d =0.9 x h => 0.9 x 0.6 = 0.54
α
Zb = d x (1- )
3
Zb = 0.44
Mser
As =
Zb x δ ̅ s
Mser = 3388.87
As = 35.74 cm2
Mser= 2711.1
As = 28.59 cm2
On choisir 13 HA 20
Effort tranchante
Armature en travée
b =1.4 m ; h = 1.4 m
d = 0.9*h = 1.26 m
Mtravée max = 3388.87 KN.m
σs = 215.56 MPa
15 δbc
α= = 0.56
15 δbc+δ ̅ s
α
Zb = d (1- )= 1.03 m
3
Mser
Aser = = 15.32 cm² on choisir 5 HA 20, Aser réel = 15.71 cm²
Zb∗δ ̅ s
Armature en appui
Mapp, max = - 2711.10 KN.m
Aser= 12.25 cm2
On choisit 4 HA 20, Aser réel = 12.57 cm²
𝜏 ̅𝑢 = 3 MPA
Le calcul des armatures transversales sera calculé en appliquant la règle des coutures en
adoptant un ferraillage transversal composé d’étriers de diamètre Ø10en respectant la
condition suivante :
b0 h
Ø𝑡 ≤ (Ø𝑙 ; ; )
10 35
Ce choix du diamètre des étriers est effectué pour compenser au maximum les contraintes de
cisaillement dans le béton qui résiste très mal à ce type de contraintes. En effet, ces
contraintes sont surfaciques, c'est-à-dire dispersées en tout point de la surface du béton et pour
une section déterminée (calculée) d’aciers d’âme dans une unité de surface, c’est mieux
d’utiliser un grand nombre de barres de petit diamètre que de mettre un petit nombre de barres
de grand diamètre, et ça pour mieux distribuer les barres d’aciers d’âme dans la section du
béton pour que ce dernier travaille moins au cisaillement (c'est-à-dire la section de béton qui
transmet l’effort de cisaillement aux aciers d’âme est plus petite car on trouve une
concentration plus grande de ce type d’acier). On calcule l’espacement entre armatures en
respectant les conditions suivantes :
Diamètre des armatures d’âme
b0 h
Ø𝑡 ≤ (Ø𝑙 ; ; )Avec Ø𝑙 : 𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑑𝑒𝑠𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠𝑙𝑜𝑛𝑔𝑖𝑡𝑢𝑑𝑖𝑛𝑎𝑙
10 35
Ø𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 (20, 140, 40) = 20mm
Comme on a 13 fils d’armatures longitudinales on va adopter 1 cadre et 4 étriers HA10 par
barre tel que
𝐴𝑡 = 3.93𝑐𝑚²
Armature d’âme
At b 0 × τu× γs
St
≥ 0.9 × fe
Les étriers reprennent les efforts tranchants Qxx. Ils sont disposés perpendiculairement aux
parois du tablier. On a fixé 𝐴𝑡, tel qu’on choisit 3 aciers HA400 de diamètreØ10 D’où
𝐴𝑡 = 3.93 𝑐𝑚²
At b 0 × τu× γs
St
≥ 0.9 × fe
b 0 × τu× γs× At
→ ≤ St
0.9 × fe
Avec : b0 = 1.4 m ; fe = 500𝑀𝑃𝑎 ; γs = 1.15
Figure 130: ferraillage semelle longitudinale
Si les valeurs E9 à E16 ne sont pas connues, mais supérieures aux valeurs sus-jacentes, E d est
donné par :
3.6 1 1 1 1
= + + +
Ed E 1 0.85∗E 2 E 3 ,5 2.5∗E 6 ,8
Sc = ( / 9 Ec)q' - 'vo).c. B (tassement sphérique)
Sf = Sc + Sd
Sur consolidé ou très serré - > 16 1 >14 2/3 >12 1/2 >10 1/3
Normalement consolidé ou
1 9 - 16 2/3 8 - 14 1/2 7 - 12 1/3 6-8 1/4
normalement serré
Sous-consolidé altéré et remanié ou
- 7-9 1/2 5-8 1/2 5-7 1/3 -
lâche