Cours de Chimie Et Physique 2nde F Et Bt-1
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PARTIE A : CHIMIE
b) Observation
En absence de la feuille d’or, on observe sur l’écran une tache centrale très brillante.
En présence de la feuille d’or, on observe sur l’écran une tache centrale brillante et d’autres
taches lumineuses de moindres importances dues à la fluorescence provoquée par l’impact des
particules α .
c) Interprétation
La présence d’une tache centrale très brillante montre que la plupart des particules α traversent la feuille
d’or sans déviation, donc ne rencontre pas d’obstacle. Il, existe donc dans la matière de grands espaces
vides. On dit que la matière a une structure lacunaire. La déviation de certaines particules α s’explique
par la présence, dans la feuille d’or, de corpuscules chargés d’électricité positive qui repoussent les
particules passant à proximité. Ces particules sont appelées noyaux atomiques.
La matière étant électriquement neutre, les atomes qui la constituent le sont aussi ; on admet alors la
présence dans la matière de corpuscules d’électricités négatives appelés électrons, ceux-ci gravitent autour
du noyau.
d) Conclusion
L’atome est électriquement neutre et comprend deux parties :
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3
Une partie centrale appelée noyau et chargée d’électricité positives.
Une partie superficielle contenant des électrons charges d’électricité négative.
3. STRUCTURE DE L’ATOME
3.1. Représentation Conventionnelle du Noyau Atomique : Notion D’isotopes
Le noyau atomique est caractérisé par son nombre de charge (Z) et par son nombre de masse (A). Par
convention, on représente le noyau d’un atome par le symbole X de l’élément correspondant à gauche du
;
quel on place le nombre de masse en haut et le nombre de charge en bas. ZA X Exemple : 12
6
C ; 14
7
N ; 1735Cl
55
25 Mn
Activité : La représentation ci-dessous est un extrait d’une case du tableau de classification périodique
12
6
C . Donner la signification du nombre 12, du chiffre 6 et et de la lettre C
On appelle isotopes d’un élément les atomes de cet élément qui ont le même numéro atomique Z
mais de nombres de masse A différents. Ces noyaux possèdent dont le même nombre de protons mais leur
nombre de neutrons sont différents. Exemple : isotope de l’élément carbone : 126C ; 136C
• • • • • • • • ◦ ◦
• • • • ◦ ◦ ◦ ◦
3. REPRESENTATION DE LEWIS
Les électrons de la couche la plus éloignée du noyau (couche externe appelé électrons périphériques, où
électron de valence sont d’une grande importance pour l’atome car ils sont les seuls responsables des
propriétés chimiques de l’atome. Les électrons de valence peuvent être soit :
- Groupés par deux et formé de doublets électroniques
- Restés seuls et sont alors dit électrons célibataires.
Définition : La valence d’un atome est le nombre d’électron célibataire qu’il possède. La représentation
de Lewis permet de mettre en évidence les électrons de la couche externe. Les électrons célibataires sont
représentés par un point (•) et les doublets par un tiret (-).
Exemple : C (Z = 6) K2L4 C ; O (Z = 8) K2L6 O ; N (Z =7) K2L7 N ; Cl (Z = 17) K2L8M7
Cl
1. Activité
Considérons la figure ci-dessous.
1 18
1
H 2
He
1 Hydrogèn
Hélium
e
1,008 2 13 14 15 16 17 4,003
10
3 4 5 7 8 9
Li Be B N O F
2 Lithium Béryllium Bore Azote Oxygène Fluor Ne
6,94 9,012 10,81 12,01 14,01 16,00 19,00 Néon
20,18
12 18
Mg 13
Al 14
Si 15
P 17
Cl
3 Magnésiu
m
Aluminium Silicium Phosphore
32,06
Chlore Ar
23,00 27,00 28,9 31,00 35,50 Argon
24,31 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 39,95
19 20
K Ca
4 Potassium Calcium
39,01 40,08
5
6
7
a. Ce tableau est constitué de combien de colonne ?
b. Ce tableau est constitué de combien de ligne?
c. Que représente chaque symbole en lettre dans les cases de ce tableau ?
d. Quel nom peut-on donner à ce tableau ?
e. Que représente chaque nombre à côté du symbole en lettre dans les cases de ce tableau ?
f. Quelles autres informations peuvent nous donner ce tableau ?
g. Donner la position des symboles leurs noms et leur masse molaire atomique 12 Mg ; 15 P.
1. Ce tableau présente des vides, compléter le en utilisant les symboles suivants. Na (Z=11) ; C(Z=6) ;
S(Z=16).
1.1. Définition
Le Tableau de Classification Périodique des Eléments TCPE est un tableau comportant 7 lignes ou périodes et 18
colonnes ou groupes ou encore familles. Il regroupe tous les éléments chimiques connus.
Règle de l’octet
« Au cours des réactions chimiques, les atomes tendent à saturer leurs couches électronique externes à
huit électrons (1octet) exception faite de l’hydrogène qui sature la sienne à 2 électrons (doublet)
2. REPRESENTATION DE LEWIS
Les électrons de valence (périphériques) sont responsables des propriétés chimiques es éléments. Ces
électrons peuvent être seul (célibataires) ou appariés. Ils peuvent se grouper à deux pour former les
doublets.
« La représentation de Lewis permet de mettre en évidence les électrons de la couche externe »
-Chaque électron est représenté par un point
-Les doublets sont représentés par un trait autour du symbole de l’élément.
-Lors du remplissage des couches, les électrons se placent d’abord de façon non appariés et sont ensuite
appariés si possible. M
Les éléments avaient été classés pour la première fois par Mendeleïev par ordre croissant de leur
numéro atomique Z. le tableau de classification périodique de Mendeleïev a 18 colonnes (groupes) et 7
lignes (périodes), Chaque élément occupent une case.
- Tous les éléments de la même ligne ont un même nombre de couches.
-Tous les éléments de la même colonne ont un même nombre d’électrons périphériques (électrons de la
dernière couche).
Exemple :
- La 1ère ligne du tableau correspond à la couche externe K
Tous les éléments chimiques sont classés dans un tableau à 18 colonnes ou groupes et 7 lignes ou périodes
par ordre croissant de leur numéro atomique. Chaque période correspond au remplissage d’une couche
électronique. Lorsqu’une couche est remplie on passe à la période suivante de sorte que tous les éléments
d’une même colonne possèdent le même nombre d’électron périphérique. Ainsi les éléments d’une même
colonne ont des propriétés chimiques semblables et constituent une famille ou un groupe.
- Les éléments de la première colonne à l’exception de l’hydrogène constituent le groupe des alcalins et
possède chacun un électron de valence : Li, Na, K.
- Les éléments de la 2ème colonne sont des alcalino-terreux et possède deux électrons de valence : Mg,
Be, Ca.
- Les halogènes forment le 17ème groupe, il possède chacun 7 électrons périphériques (trois doublets et
un électron célibataire). F , Cl , Br , I
Ne , Ar , Xe
1. LES MOLECULES
1.1. Formation des molécules-liaison covalente.
Activité :
1. Définir les termes suivants : molécules ; liaison covalente
2. Sachant que la liaison covalente concerne les électrons célibataires de la couche de valence, établir
en représentation par un tiret, une liaison de covalence entre l’atome de chlore et l’atome d’hydrogène pour
former la molécule de HCl.
3. Donner la représentation de Lewis des atomes d’oxygène, d’azote, et de carbone. Combien de
liaison covalente chacun de ces atomes peut-il établir ? Établir à l’aide des tirets des liaisons covalentes
pour former les molécules de O2 ; N2 et CO2
4. Dénombrer le nombre de liaison de covalence dans les molécules de HCl , O2 et N2
Retenons :
Une molécule est un assemblage électriquement neutre forme d’atomes lies entre eux par des
liaisons covalentes ou liaisons de valence.
On appelle atomicité d’une molécule, le nombre d’atomes présent dans celle-ci.
Exemples : CH4 : Cette molécule referme 1 C et 4 H, son atomicité est donc 1+4=5. C 2H6O (9),
HCl (2), K2Cr2O7 ( ?).
H H . H H H H
Mise en commun Liaison covalente
Cas de O2
La représentation de Lewis du dioxygène est :
on a donc :
Cas de N2
Remarque :
- Seuls les électrons célibataires peuvent être engagés dans une liaison covalente. Ainsi, un atome pourra
former autant de liaison de covalence qu’il possède d’électrons célibataires sur sa couche externe.
- Un atome est dit respectivement monovalent, divalent, trivalent ou tétravalent s’il possède 1, 2,3 ou 4
électrons célibataires sur sa couche externe.
Une liaison est dite simple lorsque les deux atomes ont mis en commun un doublet d’électron. Elle
est dite double ou triple si les deux atomes ont mis en commun respectivement deux doublets ou
trois doublets d’électrons respectivement.
Chaque atome qui participe à la formation de la molécule est entouré de 8 électrons (Règle de
l’octet) exception faite à l’atome d’H qui est entouré de deux électrons.
Exemples
Oxygène 2
Azote N 3
Carbone C 4
Exercice d’application :
Un élément chimique appartient à la 3eme ligne et la 17eme colonne du TP.
1. Combien de couche compte cet atome ? Écrire sa structure électronique ? De quel élément s’agit-
il ? Indiquer sa famille ? Donner la représentation de Lewis de cet atome ? Quel est sa valence ?
2. Établir la structure de la molécule formée à partir de deux noyaux de cet élément.
Réponse :
1. 3eme ligne ↔ 3couches : K, L, M. structure électronique : K2L8M7.Il s’agit du chlore Cl. C’est un
halogène et sa représentation de Lewis est :
2. Structure de la molécule :
Sa valence est 1 il est monovalent.
1.3. Autres type de liaison chimique
Activité :
1. Écrire l’équation de mise en solution du chlorure de sodium
2. En déduire les constituants de la molécule de sodium
3. Comment pouvez-vous expliquer la formation de cette molécule à partir de ses constituants ?
La liaison qui s’établi entre les atomes de sodium et de chlore pour la formation de la molécule de chlorure
de sodium, résulte du transfert d’un électron de l’atome de sodium vers l’atome de chlore. Il se forme donc
un ion chlorure Cl- et un ion sodium Na+ qui vont s’attirer pour former l’édifice électriquement neutre de
formule NaCl . La liaison qui s’établit entre ses deux atomes est appelée liaison ionique. La liaison ionique
résulte de l’interaction électrostatique entre ions de charges opposées, issus d’un transfert d’électrons entre
un atome électropositif et un autre atome électronégatif. Généralement, la liaison ionique s’établit entre les
atomes des alcalins et des alcalino-terreux avec les halogènes. Exemple de molécule avec liaison ionique :
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14
Le chlorure de potassium KCl ; l’oxyde de potassium K2O ; le chlorure de magnésium Mg2Cl2 et
le fluorure de lithium LiF
Dans les métaux comme le cuivre, le zinc, le fer, la cohésion entre les atomes est assurée par une
liaison chimique appelée liaison métallique. On peut considérer les atomes métalliques comme un
assemblage de cations baignant dans une mer d’électron de valence qui constitue la liaison métallique.
1.4. Représentation de la molécule.
Activité :
1. Donner avec exemple à l’appui deux modes de représentation des molécules.
2. Proposer une représentation de Lewis des molécules de N2, Cl2 et O2
On représenté une molécule par 2 types de formules
a) Formule brute
La formule brute d’une molécule est une écriture simplifiée qui renseigne sur la nature et le nombre des
atomes qui la composent.
Elle s’obtient en juxtaposant les symboles des éléments constituants la molécule, en indice, en bas et à
droite, chaque symbole porte le nombre d’atome de l’élément considéré. Lorsque le nombre est 1, il n’est
pas porte. Elle permet dans certains cas d’attribuer des noms aux molécules et vice versa.
Exemples : L’eau (H2O), 2H et 1O ; O2 (2O) ; Éthanol C2H6O (2C, 6H, 1O) ; KMnO4 (1K, 1Mn, 4O).
La représentation de Lewis nous permet de voir comment sont lies les atomes entre eux, elle met en
évidence les doublets liants et non liants. A partir des formules de Lewis des atomes, on déduit celles des
molécules. Les doublets liants représentent les liaisons de covalence alors que les doublets non liants
représentent les doublets d’électrons de la couche de valence de l’atome ; ils ne sont pas impliqués dans les
liaisons covalentes.
Exemples : H2O
d’où
O2 :
b) Formule développée
La représentation en formule développé d’une molécule est une représentation de Lewis ou les doublets
non liants ne sont pas représentés
Exemples :
Dihydrogène H2 Linéaire
75pm
Chlorure
HCl Linéaire
d’hydrogène 125pm
H H
105° (Forme en V)
Eau H2 O
96pm
Dioxyde de
CO2 Linéaire
carbone
H H
H
Angle HNH=107°, longueur
Pyramide à
Ammoniac NH3 NH=0,101nm base
(Forme pyramidale)
triangulaire
Compétences
-Connaître le principe de la liaison ionique, -là définir ;
-Acquérir les notions de base de l’oxydoréduction.
Activité
Q1 : Qu’est – ce qu’une solution aqueuse ? Citer quelques exemples.
Q2 : Qu’est – ce qu’un solvant ?
Q3 : Qu’est-ce qu’un soluté ?
Le petit Albert a contracté la grippe depuis une semaine et présente aussi des signes de fatigue. Rendu à
l’hôpital, le médecin lui prescrit les médicaments consignés sur l’ordonnance suivante :
Une fois à la pharmacie, la maman d’Albert ne trouve que du Tamiflu 25 mg et la vitamine C 1000 mg.
Embarrassée, la maman ne sait comment faire pour respecter les prescriptions du médecin.
1.2-les ions
C’est un atome où un groupe d’atome qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons.
Exemples : ion sodium Na+, ion chlorure cl- (monoatomique), ion sulfate SO42- (poly atomique).
Les ions positifs sont appelés cations et les ions négatifs anions.
La solution aqueuse de chlorure de sodium ne renferme aucune molécule de NaCl mais plutôt les ions
Na+, Cl-. Les ions se séparent et restent entourer par les molécules d’eau, on dit qu’ils sont hydratés.
Activité
Constitue les groupes de manipulation et met à la disposition des apprenants plusieurs fioles jaugées
Demande aux apprenants :
Introduisons quelques cristaux de sulfate de cuivre CuSO4 anhydre de couleur blanche dans un
bécher contenant de l’eau
Observer la dissolution du CuSO4 par l’eau
Je retiens :
On constate que la solution devient bleue et si l’on touche le bas du bécher il chauffe ; la couleur bleue est
due à la présence des ions Cu2+ dans la solution. L’hydratation est donc un phénomène exothermique qui
est à l’origine de la coloration de certains ions en solutions.
L’équation de la dissolution s’écrit alors :
en solution
CuSO4 Cu2+ + SO42-
L’énergie nécessaire pour dissocier et disperser les cristaux notée Qd est comptée positivement et celle
nécessaire pour hydrater les cristaux notée Qh est compté négativement ; Il en résulte donc que, l’énergie
de dissolution notée Qdis est la somme algébrique des énergies de dissociation et de dispersion du cristal
d’où Qdis=Qd+Qh. La dissolution d’un solide ionique est une réaction chimique qui peut être :
Athermique ( Qdis =0 ), exothermique ( Qdis < 0 ) ou endothermique (Qdis >0).
2.2-Neutralité électronique
Dans la solution aqueuse du NaCl on a autant de charges négatives que de charges positives. La solution
est dite électriquement neutre.
2.3-Condition électrique
La solution aqueuse de chlorure de sodium ainsi que la solution fondue sont des solutions
ioniques dont conductrice du courant électrique.
3-ELECTROLYSE DE NACL
L’électrolyse est la décomposition d’une substance chimique, grâce au passage du courant électrique.
Les ions Na+ sont attirés par la cathode mais ils ne réagissent pas, les molécules d’eau moins stable que
ces derniers (Na+), vont se décomposer d’après l’équation : 2H2O +2e− →2OH − +H2 (réduction)
Anode : les ions (Cl-) se déchargent selon l’équation : 2Cl− →2e− +Cl2 (Oxydation)
3.3-Loi de Faraday
𝑚 en (g), M en (g/mol), I en (A), 𝑡 en
𝒎 𝑰𝒕 𝑽
On a q = It = Ne = ne-Ne ; équi ne= = = { (s), V en (L) et Vm en (L/mol)
𝑴 𝒙𝑭 𝑽𝒐
𝐹 = N𝑒 = 96500C le Faraday ;
Compétences
-Définir : réaction chimique et catalyseur,
-équilibrer une réaction chimique,
-énoncer la loi de Lavoisier.
1.1-Définition
Une réaction chimique est une transformation au cours de laquelle les corps purs appelés réactifs
disparaissent et simultanément de nouveau corps purs appelés produits de réaction se forment.
1.2-Représentation
Le soufre (S) réagi avec le dioxygène (O2) pour donner le dioxyde de souffre (SO2). Cette réaction peut
être schématisée par : Soufre + dioxygène → dioxyde de soufre
Réactifs Produit de réaction
L’équation-bilan de cette réaction s’écrit : S +O2 →SO2
1.3-Effet thermique
Lorsqu’une réaction chimique dégage de la chaleur, on dit qu’elle est exothermique, celle qui consomme
de la chaleur est dite endothermique.
2-LOI DE LAVOISIER
aA+bB → cC +dD on a :
𝒏𝑨
𝒂
= 𝒏𝑩
𝒃
= 𝒏𝑪
𝒄
= 𝒏𝑫
𝒅
Exercice d’application
Dans un laboratoire de chimie, on forme 1,4mol d’eau à partir du dioxygène et du dihydrogène dans les
conditions où le volume molaire est de 22,4 L.
1-Ecrire l’équation bilan de la réaction
2-Calculer le nombre de mole de dioxygène
utilisées. 3-Quel est le volume de dihydrogène qui
a réagi 4-Calculer la masse d’eau ainsi formée.
1.1-Acide fort
Un acide est dit fort lorsqu’il se dissocie totalement dans l’eau : AH + H2O → A− + H O3 +
Exemples :
1.2-Acide faible
Un acide est dit faible lorsqu’il se dissocie partiellement dans l’eau : AH + H2O → A− + HO3 +
Exemples:
NH4+ (ion ammonium),
Au cours de ces réactions, les métaux sont passés à l’état d’ions positif. Ils ont perdu des électrons. Ces
électrons sont captés par les ions hydroniums : 2HO3 + + 2e− → H2 + 2H2O
Une base est dite forte lorsqu’elle se réagit totalement dans l’eau. B + H2O → BH+ + OH−
Une base est dite faible lorsqu’elle réagit partiellement dans l’eau. B + H2O → BH+ +OH−
A l’équivalence, la réaction entre un acide fort et une base forte donne l’eau :
5-NOTION DE PH
5.1-Définition
Le PH (potentiel d’hydrogène) représente la quantité des ions hydronium [H3O+] contenue dans une
solution.
On a : [H3O+] = 10-PH
˃
Remarque : -Toute solution dont le PH 7 est basique
-Toute solution dont le PH ˂ 7 est acide
PARTIE B : PHYSIQYE
Séquence 1 : MECANIQUE
Compétences visées :
A / LA RELATIVITE DU MOUVEMENT
I/ Notion de référentiel
ACTIVITE 1 : Un bus roule
lentement dans une ville.
Alain (A) est assis dans le
bus, Bertin (B) marche dans
l'allée vers l'arrière du bus.
Claude (C) est au bord de la
route.
Est en mouvement
A B C Le bus La route
par rapport à
A -
B -
C -
Le bus -
La route -
Exemple : Dans le référentiel route, les systèmes A et le bus sont en mouvement et les systèmes
B et C sont immobiles
- Pour que la description du mouvement soit précise, il faut indiquer la position du point considéré
et l'instant auquel il occupe cette position. Cela impose de définir un référentiel d'étude.
- Un référentiel est constitué :
*D'un solide de référence par rapport auquel on repère les positions du système.
* D'une horloge permettant un repérage de l'instant.
- On peut citer les types de référentiels suivants :
* Référentiel terrestre ou du laboratoire : C'est le référentiel constitué à partir de n'importe quel
solide de référence fixe par rapport à la Terre. C'est un référentiel adapté à l'étude des mouvements
de courtes durées sur Terre.
* Référentiel géocentrique : Le référentiel géocentrique a pour origine le centre de gravité
terrestre, et ses axes sont définis par rapport à trois étoiles fixes. Deux de ces étoiles sont l'Etoile
Polaire et Beta du Centaure. La Terre n'est pas immobile dans le référentiel géocentrique. La
trajectoire d'un point de la surface de la Terre dans le référentiel géocentrique est un cercle qui porte
le nom de parallèle. Ce référentiel est bien adapté à l'étude du mouvement de la Lune autour de la
Terre, ainsi que celui des satellites artificiels.
* Référentiel héliocentrique : Le référentiel héliocentrique est défini par le centre de gravité du
soleil et des étoiles lointaines considérées comme fixes.
Dans le référentiel héliocentrique, les planètes ont une trajectoire elliptique.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
La position du mobile est déterminée par la connaissance de l’abscisse x du vecteur- position 𝑂𝑀
b) Dans le plan
d) Sur un cercle
̂ ou l’abscisse
La position du mobile M peut être repérée en utilisant l’abscisse curviligne 𝑠 = 𝐼𝑀
angulaire 𝜃 (s et θ sont proportionnels)
*La trajectoire de la valve dans le référentiel "centre de la roue" est un cercle. Le mouvement est
donc circulaire :
*La trajectoire de la valve dans le référentiel route est une courbe. Le mouvement est donc
curviligne. Si la vitesse du mouvement reste constante, la trajectoire se répétera. On parle alors
de trajectoire cycloïde.
IV-La vitesse
IV.1-Définition
On caractérise la rapidité d’un mouvement par une grandeur physique appelée vitesse. Cette
grandeur est liée à la distance parcourue et à la durée du parcours.
IV.2- Vitesse instantanée
On appelle vitesse instantanée d'un objet, la vitesse de celui-ci à un instant donné. Elle est
indiquée par un compteur ou par un tachymètre.
IV.3- Vitesse moyenne
La vitesse moyenne d'un corps (notée Vm) entre deux instants t0 et t1 se calcul en divisant la
distance parcourue (notée d) par la durée du parcours.
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Exercice d'application
Un gendarme arrête un automobiliste et lui certifie qu'il vient de le flasher à 157,6 km.h-1. Le
conducteur lui répond que c'est impossible car il ne roule que depuis 2 heures et il n'a parcouru
que 120 km.
1- Calculer la vitesse moyenne en km.h-1 de l'automobiliste. Convertir en m.s-1
2- Que représente alors la vitesse indiquée par le gendarme ?
V- L’accélération
L’accélération d’un mobile est la variation de la vitesse en fonction du temps. Elle s’exprime en m.s-
2. L’accélération moyenne s’écrit : 𝒂
𝑽𝟐 −𝑽𝟏 ∆𝑽
𝒎 = 𝒕𝟐 −𝒕𝟏
=
∆𝒕
Exercice d’application : Une voiture se déplace avec un MRU, le chronomètre est enclenché
lorsqu’elle se trouve à 120 m de l’observateur, après 15 s elle se trouve à 1020 m de celui-ci.
Calculer sa vitesse V.
II/ Mouvement rectiligne uniformément varié (MRUV).
Activité
Etudions le mouvement d'un train qui accélère à partir d'une vitesse de 10 m/s .
Vitesse (m/s) 10 22 40 70 82
Temps (s) 0 10 25 50 60
1) Tracer le graphe de la vitesse en m/s en fonction du temps en seconde.
2) On obtient une droite, écrire son équation.
3) Calculer la pente K de cette équation. Donner son unité.
4) En déduire l’accélération du train.
Je retiens :
- Un mouvement rectiligne uniformément varié (MRUV) est un mouvement rectiligne avec
accélération constante et donc une vitesse qui varie régulièrement au cours du temps. Il est
dit accéléré (MRUA) si la vitesse augmente en fonction du temps et décéléré ou ralenti
(MRUD ou MRUR) si la vitesse diminue en fonction du temps.
- Le mouvement est décrit par 3 équations horaires (x(t), v(t) et a(t)) :
xt
1
a t 2 v0 t x0 REMARQUE :
2
- Si a > 0 : MRUA
v t a t v 0
- Si a< 0 : MRUD.
at a cons tan te
{ V 2 − V02 = 2a(x − x0 )
-Diagrammes des espaces : MRUR et MRUA
Exercice d’application : Un mobile arrive en un point M (xM = 10 m) de sa trajectoire avec une vitesse
V = 3 m.s-1 en 20 s pour une accélération de 2 m.s-2. Déterminer sa vitesse et sa position initiales.
III/ Mouvement circulaire uniforme
Activité : On étudie expérimentalement le mouvement circulaire
d’un mobile ponctuel M. Pour cela on mesure la durée t mise
par le mobile pour effectuer n tours complets. Les résultats
sont consignés dans le tableau suivant :
1-Compléter la deuxième ligne du tableau.
2-Tracer sur un papier millimétré, la courbe représentant =f(t).
3-Déduire, à partir de la courbe, l’équation horaire du
mouvement du mobile M. Préciser la nature du mouvement.
4- Calculer pour ce mouvement :
La vitesse angulaire du mouvement.
La période T et la fréquence N.
5- Sachant que le rayon R du cercle décrit par le mobile M est égal à 50
cm, calculer : La vitesse linéaire et L’accélération linéaire.
Je retiens :
- Le mobile se déplace le long d’un cercle et son vecteur vitesse est de norme constante (
V=cte).
- L’équation horaire s’écrit alors : 𝜃(𝑡) = 𝜃̇.t + 𝜃0 où est l’élongation angulaire initiale ; c’est
l’abscisse angulaire à la date t=0 s.
- Le mobile met le même temps T pour faire un tour de cercle. Ce temps est appelé Période
du mouvement.
- A l’abscisse T , on a : 𝜽 = 𝝎.T + 𝜽𝟎 . L’angle balayé ou L’angle de rotation est : 𝝎. 𝐓 =
𝜽 − 𝜽𝟎 = 𝟐𝝅𝒏 ; avec θ (rad) , 𝜔 en rad/s et 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠.
- La fréquence du mouvement N est le nombre de tours effectués par seconde.
1 𝜔
𝑁= = ; on en déduit 𝜔 = 2𝜋𝑁 . N s’exprime en Hertz ( Hz).
𝑇 2𝜋
NB : bien vouloir représenter les flèches sur les vecteurs forces dans cette leçon
Deux aimants A et B reliés par un fil présentent leurs faces nord en regard. Lorsqu’on brûle le fil l’aimant
A est repoussé par l’aimant B et s’éloigne vers la gauche. L’aimant B est repoussé par l’aimant A et
s’éloigne vers la droite. On dit que l’aimant A et l’aimant B sont en interaction.
La bille exerce une action sur le ressort qui s’allonge. Le ressort exerce
réciproquement une action sur la bille qui reste en équilibre. Le ressort et la
bille sont en interaction.
c) Autres interactions
D’autres interactions au contraire s’exercent à distance, on les appelle des interactions à distance
Remarque
On appelle force électrique ou force électrostatique toute force agissant en interaction sur deux corps
chargés d’électricité. Exemple : Bic frotté sur la chevelue attire les morceaux de papier légers…
On appelle force magnétique toute force agissant en interaction magnétique sur deux corps aimantés
Exemple : rapprochement entre un aimant et un objet ferromagnétique, ou entre deux aimants.
1. Définition
Une force est une action mécanique capable d’avoir un effet :
2. Vecteur force
Une force est modélisée par un vecteur dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Point d’application :
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- Direction : celle suivant laquelle s’exerce l’action
- Sens : droite suivant laquelle agit la force
- Valeur : l’intensité de l’action ; elle se mesure en Newton (symbole: N) à l’aide
d’un appareil appelé dynamomètre.
• Point d’application : M
• Direction : droite d’action du
tendeur (T)
• sens : du tendeur vers Anaïs
• Valeur : F = 5 N (1,5 cm)
F
3.2. La tension
20 g
T
T
20 g
La tension d’un ressort est une force de rappel qui tend à ramener toujours le système à sa position
d’équilibre.
-
RN
v
R R
RN
v
f
f
Support incliné
Support horizontal N
La réaction peut se décomposer en deux composantes : R réaction normale et f réaction tangentielle ou force
de frottement.
a) MISE EN EVIDENCE
Les objets sont attirés par la terre vers son centre (suivant une direction appelée verticale), sous l'effet
de leurs poids. Le poids d'un objet provoque l'allongement d'un ressort ; celui-ci n'est pas le même pour
tous les objets.
b) DEFINITION
Le poids d'un corps pour un observateur terrestre est l'attraction que la terre exerce sur ce corps.
c) CARACTERISTIQUES
Le poids d'un objet est une force modélisée par un vecteur dont les caractéristiques sont les suivantes :
Masse
(kg)
Poids
(N)
2. CONCLUSION
La masse d’un corps est la quantité de matière contenue dans
ce corps. C’est une grandeur scalaire qui ne dépend ni du lieu,
ni de l’état physique de l’objet, son unité est le kilogramme
(Kg). Le poids est lié à la masse par la relation
P = m.g ou g est l’intensité de la pesanteur(N/Kg) m la masse du corps en Kg
Valeur du
Latitude Longitude
Ville Pays poids z
(degré) (degré)
(newton) latitude 90° nord
P=m g
On appelle force extérieure toute force exercée par l’extérieur sur le système
On appelle forces intérieures, les forces résultant des interactions entre les éléments du système choisi.
Lorsque le système est la "Jeep et la caravane" les tensions des câbles constituent des forces intérieures.
solide S2 est directement opposé au vecteur force F 2-1 exercé par le solide S2 sur le solide S1. »
F1 2 F2 1 soit F1 2 F2 1
Remarque : ces deux forces ont même direction, même intensité et de sens opposé
4.2. Exemple
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Questions :
1. Écrire algébriquement les coordonnées de T 1
2. Écrire algébriquement les coordonnés de T 2
3. Déterminer la résultante R des forces. Calculer son intensité.
4. Calculer l’angle = ( i ,R)
P
b) Méthode graphique
2,9cm = 400N
égale à 1160 N . On trouve donc T1=T2=1160 N 1cm
Remarque : la détermination graphique n'est pas une méthode précise. On fera appel souvent à la méthode
algébrique qui reste précise.
Exercice 1:
Trouver la résultante des forces suivantes (méthode géométrique puis analytique) agissant sur un corps au
point O (fig.2). L’intensité de la force F 1 est égale à 1200 N, celle de F 2 à 900 N et celle de F 3 à 300 N. Les
directions et sens sont indiqués sur la figure à l’échelle : 1 cm pour 300 N.
Exercice 2:
Soit deux forces F 1 et F 2 d’intensité F1 2 N et F2 4N
y
faisant un angle α =120°.
Fig.
1) Représenter F 1 et F 2 : échelle : 1 cm pour 1N. 2
2) Déterminer graphiquement puis par le calcul
l’intensité de la force F telle que : F1 F2
3°
3) On considère deux forces F 3 et F 4 de même
F3 0
intensité et faisant un angle de = 60°. 4° x
Déterminer l’intensité commune sachant que 0
F1
l’intensité de leur résultante F'′ est de 17,3N.
Je retiens :
- Les liquides et les gaz sont regroupés sous l’appellation fluide par opposition aux solides.
Les fluides sont caractérisés par un ensemble de molécules en mouvement qui leur
confère la principale particularité de prendre la forme de leur contenant.
- Un fluide est un corps qui n’a pas de forme propre et qui est facilement déformable. Les
liquides et les gaz sont des fluides. Ils se déforment et s’écoulent facilement.
- La différence entre un liquide et un gaz se situe au niveau de la ‘’liberté’’ des molécules :
Dans un liquide, les molécules interagissent fortement les unes avec les autres et sont
donc spatialement très proches.
Dans un gaz, les molécules sont beaucoup plus éloignées et n’interagissent pas ou peu
entre elles. Elles sont dont libres d’occuper tout l’espace disponible.
- Les liquides n’ont aucune propriété élastique : on dit qu’ils sont incompressibles.
- Les gaz par contre sont compressibles ; ils possèdent dont des propriétés élastiques.
2- Forces pressantes.
Activité 1 :
Soit un verre rempli d’eau à ras bord. Pose sur le
verre rempli d’eau, au contact de l’eau
et du bord du verre, une feuille de papier rigide. Au-
dessus d’une bassine retourne rapidement
l’ensemble en tenant la feuille de papier, puis lâche la
feuille de papier. L’eau s’écoule-t-elle ? Pourquoi ?
Réponse attendue !
L’eau ne s’écoule pas. L’air atmosphérique qui
frappe la partie extérieure du papier est constitué
de molécules agitées (l’agitation est d’autant plus
importante que la température est élevée). Celles-ci exercent des forces microscopiques
perpendiculaires à la surface de contact de l’eau, du bord du verre et la feuille de papier.
C’est la résultante de ces forces notée 𝑭 ⃗⃗⃗ appelée force pressante qui s’oppose au poids
de l’eau contenue dans le verre.
- Donner la direction et le sens de la force pressante exercée par l’eau sur la paroi.
Je retiens :
- Tout corps plongé dans un fluide (liquide ou un gaz) subit de la part de ce dernier une force de
poussée appelée force pressante.
- Cette force pressante s’exerce toujours :
Selon une direction perpendiculaire à la surface de l’objet
En tout point de l’objet
La valeur de ces forces pressantes dépend de plusieurs paramètres, tels que la température,
la quantité de matière, le volume de fluide…
3- La pression :
3.1- Pression exercée par un solide
Activité :
On dispose d’une masse m et d’un morceau de mousse.
-La surface pressée S est plus grande dans le cas 2, mais pourtant l’effet de la masse sur la
mousse est négligeable par rapport au cas 1. Il est évident donc qu’il existe une grandeur
𝐹
physique telle que 𝑆
. Celle-ci est grande lorsque la surface pressée est petite et est faible
lorsque la surface pressée est grande. Cette grandeur s’appelle la pression et est notée P.
Je retiens :
- L’effet d’une force pressante est :
Inversement proportionnel à l’aire de la surface pressée ;
Proportionnel à l’intensité de la force pressante.
Activité :
Je retiens :
- Dans un liquide, les forces pressantes sont perpendiculaires aux parois du récipient.
- La pression est unique en un point donné d’un liquide
Je retiens :
- Dans un flacon, la pression d’un gaz est également due aux chocs entre les molécules du gaz et
les parois.
- La pression est la même en tout point du gaz (ceci est dû au fait qu’un gaz est très peu dense) :
elle se mesure avec un manomètre.
- La pression atmosphérique correspond à la pression de l’air :
Elle dépend de plusieurs paramètres : principalement l’altitude et la météo.
Elle se mesure à l’aide d’un baromètre. La valeur normale est d’environ 1 bar ou 100.000
Pa.
4-Transmission des pressions
Je retiens :
Un solide transmet intégralement la force pressante qui s’applique sur lui, alors que la pression
qu’il transmet est différente de celle qu’il reçoit.
Activité :
Soit le schéma de principe d’une presse hydraulique :
Socle fixe
F1 Pièce à emboutir
F2
𝑑1 d2
Liquide (huile)
Je retiens :
Un fluide transmet la pression (par les molécules du Liquide ou du gaz) dans toutes les
directions avec la même intensité.
F1 F2
- Pour une presse hydraulique : P1 = P2 d’où : =
S1 S2
NB : bien vouloir représenter les flèches sur les vecteurs forces dans cette leçon
1.1 Activité
Dans le cas d'un couple de forces (deux forces de lignes d'action parallèles,
de sens contraires et de même intensité), le système n'est pas en équilibre
bien que la somme vectorielle des forces soit nulle. Un tel système tourne autour de son centre.
Caractéristiques :
- Direction : verticale
-Point d'application : G
- Sens de⃗⃗⃗𝑃 vers le bas ;
- Norme P = mg
Condition d’équilibre : 𝑅⃗ + 𝑃⃗ = 0 d'où R = P donc R – P = 0 suivant l'axe Ox R = P = mg
- Système : lustre
- ⃗ + 𝑃⃗ = 0 ➨ T = P ➨ T = P = mg
Condition d'équilibre : 𝑇
- Système : solide
• ⃗
La tension du ressort 𝑇
- ⃗ + 𝑃⃗ = 0
Condition d'équilibre : 𝑇
F1
Étudions le solide (3) sur lequel s'exercent deux forces.
F3
- Système : solide (3)
Remarques importantes :
Le long d'un fil inextensible tendu, l'intensité de la tension est par la même.
Une poulie modifie la direction et le sens d'une force tout en gardant la même valeur de
l'intensité.
- Système : anneau
3
- Référentiel terrestre supposé galiléen
- Bilan des forces : F1 ; F2 et F3
F1
- Les forces F1 ; F2 et F3 sont dans un même plan : elles sont dites colinéaires
- Les lignes d'action de F1 ; F2 et F3 se rencontrent en un même point : les trois forces sont
concourantes.
- Les forces F1 ; F2 et F3 forme un polygone de forces fermé donc leur somme vectorielle est nulle.
Les forces se compensent à l'équilibre du système.
Propositions de solutions
- Système : la suspension
Méthode graphique
Choisissons une échelle de représentation : 1 cm ➨ 400 N.
Après la représentation du vecteur P (2 cm) à l'échelle, on trace les lignes d'action D1 et D respectives de T1 et
T2 .
⃗ 1 + 𝑃⃗ + 𝑇
𝑇 ⃗ 2 = 0 le polygone des forces est fermé d'où l'extrémité de T2 coïncide avec l'origine de P
D1 T2 20°
D2
T1 P
20°
La mesure directe de la longueur des vecteurs T1 et T2 donne 2,9 cm chacun soit une intensité
b) Force de frottement
Une male de masse m = 1,5 kg repose sur un plan très rugueux. Il
existe donc d’importants frottements entre la male et le plan. Le plan est incliné d’un angle α = 30°. Le
solide reste immobile.
Proposition de solution :
- Système : male y
- Bilan des forces : le poids P et la réaction R du R
support RN x
2) détermination de R
La male soumise à deux forces est en équilibre : 𝑅⃗ + 𝑃⃗ = 0
d'où : R = P = 1,5 x 9,8 = 14,7 N
𝑅⃗ et 𝑃⃗ ont la même direction, la même intensité et sont de f
sens contraires. P
4) Valeur de f.
*Projection suivant (xx’) : Px − f =0 or Px = Psinα et P=mg ⇒ f = mgsinα
Le vecteur R peut être décomposé suivant la relation : R = RN + f . RN est la composante normale de la réaction
et f est sa composante tangentielle appelée aussi force de frottement. La relation 𝑅⃗ + 𝑃⃗ = 0
devient RN +f + P =0 . Soit le repère (O, x, y), projections la relation vectorielle.
On peut vérifier que R2 = R2N + f² = (14,7)2 N.
1.4. Généralisation
D'une manière générale, un solide soumis à l'action de plusieurs forces est en équilibre :
Exemple : une porte est mobile autour de ses gonds dans un référentiel
terrestre.
Attention : une roue de voiture est en rotation autour d’un axe mobile (nous
nous limiterons à des solides mobiles autour d’un axe fixe). F2
F3 F1
1.2. Force orthogonale à l’axe
a. Observations
• si on exerce sur une porte ouverte une force F 1 parallèle à l’axe de rotation, celle-ci ne tourne
pas.
• si on exerce sur cette porte une force F 2 dont la droite d’action coupe l’axe, elle ne tourne pas
non plus.
• une force F 3 perpendiculaire à l’axe de rotation provoque une rotation. L’efficacité de la
rotation dépend de l’intensité de la force et de la position de la droite d’action, par rapport à l’axe de
rotation.
Remarque : dans la suite, toutes les forces considérées seront des forces
orthogonales O
1.3. Distance de la ligne d’action d’une force à l’axe de rotation’: bas
de levis A
La distance d séparant la droite d’action de la force et l’axe est appelée "bras
de levier". Le bras de levier est la longueur du segment perpendiculaire à la F
fois à:
- L’axe de rotation ( )
- La droite d’action de la force
Le moment d’une force par rapport à un axe traduit son efficacité à produire un effet de rotation du solide
autour de cet axe.
Remarque : une force parallèle à l’axe ou dont sa ligne d’action rencontre
l’axe de rotation moment nul par rapport à cet axe.
Exemple : sur la porte
On exerce une force verticale de 20 N sur la poignée du vilebrequin. Quel est le moment de
cette force par rapport à Δ ?
Mesure n° 1 2 3
3.3.2. Définition d’un couple de forces couple de force est un système de deux forces parallèles, de sens
contraires, de même intensité et n’ayant pas la même droite support.
F d avec F F1 F2 et d d1 d2
4.Applications
4.1. Méthode de résolution d'un problème à moments
Pour résoudre un problème faisant intervenir des forces qui agissent sur un solide mobile autour d'un axe,
nous allons systématiquement appliquer la procédure suivante :
a) Indiquer le système étudié
b) Faire le bilan des forces
c) Déterminer l'axe de rotation et fixer un sens positif de rotation.
d) Exprimer le moment des différentes forces et indiquer s'il est positif ou négatif
e) Appliquez les relations suivantes :
Une poulie de poids P0 = 20N est mobile sans frottement autour de son axe Δ fixe fixe. Nous appliquons sur
l’extrémité A d’une corde de poids négligeable, passant par la gorge d’une
poulie, une force F d’intensité F =300N dont la direction fait un angle de 60° avec
la verticale.
exploitation des relations précédentes : choisissons un sens positif (voir schéma) et évaluons les T=F
moments.
Les forces de part et d’autre de la poulie ont la même intensité. Seules leurs directions changent.
Exercice :
Un rocher, lorsqu’il est soulevé, exercent en A sur le levier une force résistante R ; d’intensité R = 2700N dont la
direction est perpendiculaire à celle du levier (voir figure). Le poids du levier est négligeable.
OA 0,1m ; OB 0,9m
1) Déterminer la force motrice de F qu’il faut appliquer orthogonalement au levier pour maintenir
l’équilibre. +
2) Déterminer la réaction R 0 de l’appui.
R0
Réponse
1) détermination de T
A
- Système : le levier
- Bilan des forces extérieures reçues : B O
F
• Le poids P 0 du levier que nous R
négligeons.
• La force motrice F
• La réaction R exercée par le rocher
• La réaction de l’appui R 0
- Conditions d’équilibre :
• immobilité de G: R T R0 0
OA de bras de levier OB
2) détermination de R 0
Pour déterminer R 0 il faut projeter la relation vectorielle
F R R 0 0 dans un repère. Remarquer que les forces ont la
même direction : R0 R F 2700 300 3000N
Déterminer à l’équilibre la valeur de la force motrice F qu’il faut appliquer sur la poignée A (perpendiculairement
à la manivelle) (voir figure).
Leçon 6 : Hydrostatique
Compétences visées :
- Appliquer le théorème de Pascal dans des contextes professionnels (presse hydraulique, vérins
hydrauliques).
- Déterminer expérimentalement les variations de pression au sein d'un fluide (capsule
manométrique).
L’étude des propriétés des fluides au repos constitue la statique des fluides
1.1- Définition d’un fluide
Un fluide est un corps qui n’a pas de forme propre et qui est facilement déformable.
Les liquides et les gaz sont des fluides. Ils se déforment et s’écoulent facilement.
1.2- Caractéristiques
1.2.1-Compressibilité
a) Les liquides
Ils sont incompressibles. Cette propriété est utilisée dans les systèmes hydrauliques.
b) Les gaz
Ils sont compressibles. Le coefficient de compressibilité est :
V1 V 2 𝑑𝑖𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒
=
V1 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙
1.2.2-Masse volumique
a) Masse volumique
m
Les fluides sont caractérisés par leur masse volumique exprimée en (kg/m3)
V
Fluides eau eau de essence huile mercur air butane
pure mer e
1000 1030 700 900 13 600 1,293 2
(kg/m )
3
b) Densité
La densité d’un liquide ou d’un solide est le rapport de la masse volumique d’un corps
à la masse volumique de l’eau.
1000 700
Exemples : deau 1 ; dessence 0,7
1000 1000
Je retiens :
- La pression P en un point du liquide augmente avec la profondeur. Elle ne
dépend pas de la quantité de liquide contenue dans le récipient, ni de la forme
du récipient, elle dépend uniquement :
De la profondeur de ce point
𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = 𝜌. 𝑔. ℎ
𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 ∶ 𝑃𝐴 : 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐴 ( 𝑒𝑛 𝑃𝑎)
𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 𝑒𝑛 ( 𝑃𝑎) 𝑃𝐵 : 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐵 ( 𝑒𝑛 𝑃𝑎)
On a vu que dans un liquide, tous les points sur un même plan horizontal sont
isobares. On a donc les applications suivantes :
- Ce même principe est utilisé dans le bâtiment avec les « niveaux à eau »
3. Principe de Pascal.
Activité :
I. Le courant électrique
1. Circuit électrique
a) Activité
Réalisons le circuit électrique suivant : on dispose comme matériel une pile plate, une
lampe, un interrupteur, deux fils de connexion et deux pinces crocodiles.
2. Symboles
Chaque sorte de dipôles est représentée par un symbole normalisé.
3. Application
A l’aide des symboles normalisés,
représenter ci-dessous le schéma de la
figure 1.
Remarque: En associant deux lampes avec dérivation, quand une lampe est en panne,
l’autre fonctionne
1. Effets calorifiques
Le courant électrique provoque l'échauffement de tous les conducteurs qu'il
traverse. On appelle ce phénomène l'effet Joule.
Le dégagement de chaleur est variable, il dépend de la nature et de la grosseur du
conducteur ainsi que de l'intensité (grandeur) du courant
2. Effets chimique
Lorsqu'un courant électrique circule dans un liquide conducteur (électrolyte), il
se produit des réactions chimiques au niveau des électrodes (conducteur solide
en contact avec le liquide):
dégagement gazeux, dépôt d'un métal...)
Si on permute les bornes du générateur, on observe que les réactions s'inversent.
4. Effets lumineux
Certains objets émettent de la lumière
sans l’accompagnement d’un
échauffement, s’ils sont parcourus par
un courant électrique
de la pile appelée cathode et les ions négatifs vers l’électrode reliée à la borne positive
de la pile ou anode.
3. Généralisation
Le courant électrique est un mouvement de porteur de charges. Dans les métaux les
porteurs mobiles sont les électrons, dans les solutions électrolytes, les porteurs
mobiles sont des ions (positifs et négatifs).
1. Activité
Fermons l’interrupteur K, la lampe s’allume. Déplaçons le G K
curseur C vers la gauche, la lampe éclaire "de moins en
moins", le courant devient moins intense ou que son
intensité a diminué. L’intensité du courant est liée au débit
des porteurs de charge.
Rhéostat
2. DEFINITION
L’intensité du courant électrique à travers un conducteur est
la quantité d’électricité qui traverse chaque section de ce conducteur
pendant l’unité de temps.
Q
I
t
Q n.e
a) Définition
Le calibre d’un ampèremètre est l’intensité maximale du courant traversant l’appareil
lorsque l’aiguille se place à la dernière division de la graduation.
Exemple: C=3A; graduation maximale 100, l’intensité I=3A lorsque l’aiguille est sur la
division 100.
NB: le calibre est l’intensité maximale mesurable lorsque l’ampèremètre est réglé
sur ce calibre.
Énoncé : l’intensité du courant est la même en tout point d’un circuit série.
Énoncé : la somme des intensités des courants qui partent d’un nœud est
égale à la somme des intensités des courants qui parviennent à ce nœud.
I1 I2
I4 I3 I1 I3 I2 I4
A I>0 B A I<0 B
3. ÉVALUATION
Un fil conducteur métallique est parcouru par un courant d’intensité I=0,2A pendant
une durée t=5min.
Application 3:
1. Activité
En absence de tout branchement électrique, la trace lumineuse de l’oscilloscope est au
milieu de l’écran.
2. Définition
Le niveau électrique d’un point d’un circuit est évalué par une grandeur appelée
potentiel électrique notée V. La tension électrique est la différence de potentiel (en
abréviation d.d.p.) entre deux points du circuit.
3. Notation
La tension entre deux points A et B pris dans cet ordre est notée : UAB = VA - VB
4. Algébrisation de la tension
Pour mettre en évidence la tension entre deux points A et B notée UAB, on relie :
Si le déplacement de la ligne lumineuse a lieu vers le haut, la tension UAB est positive.
Elle est négative si la ligne lumineuse se déplace vers le bas.
La tension est une grandeur algébrique, car elle peut être positive ou négative.
UAB = VA -VB → UBA = (VB - VA) d’où UAB = - UBA
V
Symbole d’un voltmètre:
a. Branchement
Pour mesurer une tension électrique entre deux points A et B, le
voltmètre doit être monté en dérivation entre ces deux points. V
I
A B
(Éventuellement à travers c
b. Calibre
Le calibre d’un voltmètre représente la tension maximale que ’l‘appareil peut mesurer.
c. Lecture de la tension
Sur la figure ; le calibre choisi est 15V. L’aiguille
se trouve sur la graduation 120. Le cadran
comporte 150 graduations.
50 100
0 150
U= = 12V
450 V
150 V
Remarque :
30 V
Si on ignore l’ordre de grandeur de la tension à 15 V
mesurer, il faut d’abord utiliser le grand calibre 3V
d. Classe et incertitude
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77
Exercice :
Pour mesurer la tension U aux bornes d’un générateur, on utilise un voltmètre dont le
cadran comporte 150 graduations. Le calibre choisi est 30V. L’aiguille s’arrête devant
la graduation 45.
1) Donner la valeur de U.
2) Devant quelle graduation X ou Y, s’arrêterait l’aiguille si on choisissait le calibre
15V ou le calibre 150V?
3) Peut-on choisir un calibre 3V? 4) Quel est le meilleur choix?
a) Description
L'oscilloscope est un appareil qui permet de visualiser une tension, continue et/ou
variable dans le temps, et de déterminer ses caractéristiques
Remarque :
La tension aux bornes d'un ensemble de dipôles en série est égale à la somme des
tensions aux bornes de chacun d'eux : c’est la loi d’additivité des tensions.
Deux dipôles branchés en dérivation aux bornes d'un générateur sont soumis à la
même tension qui est celle du générateur.
Exercice
1. Définitions.
• Une tension est dite continue lorsque sa valeur
• Une tension variable est une tension qui change de valeur au cours du temps.
Lorsqu'elle peut reprendre les mêmes valeurs à
intervalles de temps réguliers : elle est alors
périodique. Un motif de base se répète régulièrement
sur un oscillogramme.
Figure 1: oscillogramme
2. Période et fréquence.
• Période : la période T d'un phénomène périodique est la plus petite durée au
bout de laquelle il se reproduit identique à lui-même. Elle s'exprime en seconde
(s).
Remarque
V. Convention récepteur
Dans la convention récepteur la flèche de la tension et celle du courant sont opposées.