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Physique 1ere D

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CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE

Niveau : 1ères CD

Discipline : PHYSIQUE- THEME 1 : MECANIQUE


CHIMIE

TITRE DE LA LEÇON : TRAVAIL ET PUISSANCE D’UNE FORCE DANS LE


CAS D’UN MOUVEMENT DE TRANSLATION

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Sur le chemin de l’école, deux élèves de la 1ère C du Lycée Moderne Leboutou aperçoivent sur la route du
lycée un tracteur qui doit tirer un camion qui a fait une chute dans un gros ravin. L’un s’interroge en
disant: « Ce tracteur est-il assez puissant pour effectuer ce travail ? ». L’autre réplique : « cela dépend de
la force que le tracteur peut appliquer au camion et de la hauteur de la chute!». Une discussion s’engage
alors entre les deux élèves jusqu’à l’école. En classe, ils informent leurs camarades. Sous la conduite du
professeur, ils décident de s’informer sur le travail et puissance d’une force.

II. CONTENU DE LA LECON

1. TRAVAIL D’UNE FORCE CONSTANTE :

1.1. Travail d’une force constante au cours d’un déplacement rectiligne :

1.1.1. Définition
Le travail de la force constant ⃗F au cours du déplacement rectiligne ⃗⃗⃗⃗⃗
AB est égal au produit scalaire du
vecteur force ⃗F par le vecteur déplacement ⃗⃗⃗⃗⃗
AB:
⃗)= 𝑭
𝑾(𝑭 ⃗ . 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ⃗⃗⃗
𝐹1
𝑊(𝐹 ) = 𝐹 . ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ cos(𝐹̂
𝐴𝐵 = ‖𝐹 ‖. ‖𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ) 𝑉

⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐹. 𝐴𝐵. cos 𝛼 avec α = (𝐹̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) 𝐴  𝐵


𝑊(𝐹 ) = 𝐹 . 𝐴𝐵 , 𝐴𝐵
1.1.2. Unité du travail
L’unité S.I du travail est le joule (J).
1.1.3. Le Travail : une grandeur algébrique
• 1er cas :  90° ; cos   0 : WAB(F⃗ )  0 : Le travail est dit moteur.
• 2ème cas :  = 90° ; cos  = 0 : WAB(F ⃗ ) = 0 : Le travail est nul.
• 3ème cas : 90° 180° ; cos   0: WAB(F
⃗ )  0 : Le travail est dit résistant.

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Activité d’application
Donne la nature du travail de chacune des forces représentées lorsque le solide se déplace dans le sens du
⃗.
vecteur-vitesse 𝑉
⃗⃗⃗
𝐹4

𝑉 ⃗⃗⃗
𝐹1
⃗⃗⃗3
𝐹 
X' X
Résolution ⃗⃗⃗2
𝐹
Le travail de la force ⃗⃗⃗
𝐹1 est moteur.
Le travail de la force ⃗⃗⃗
𝐹2 est nul.
Le travail de la force ⃗⃗⃗
𝐹3 est résistant.
Le travail de la force ⃗⃗⃗
𝐹4 est nul.

1-2. Travail d’une force constante au cours d’un déplacement quelconque


1.2.1. Travail du poids
Un solide se déplace du point A (altitude zA) au point B
z
(altitude zB). L'axe des côtes est ascendant.
zA A
⃗ ) = ⃗P . ⃗⃗⃗⃗⃗
WAB(P AB = m. ⃗g . ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
𝑔 Dans le repère (O,𝑖, ⃗k ) : ⃗𝑖. ⃗k = 0
G

𝑔 = −𝑔𝑘

P ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
AB= (xA-xB)𝑖 +( zB – zA )𝑘
zB B ⃗ ⌊(𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )𝑖 + (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 )𝑘
⃗ ) = −𝑚𝑔𝑘 ⃗⌋
⃗⃗⃗⃗⃗
AB
WAB(P

k 𝑖
 WAB(𝐏
⃗ ) = mg(zA – zB)
O
ou WAB( ⃗𝑷
⃗ ) = mg∆z

1.2.2. Conclusion

Le travail du poids d’un corps ne dépend pas du chemin suivi, mais uniquement des positions de départ et
d'arrivée de son point d'application.

Activité d’application
L’expression du travail du poids d’un solide de masse m se déplaçant d’un point A à un point B, l'axe des
côtes étant ascendant est:
Propositions Solution
mgAB
mg(zA-zB)
mg(zB-zA)
-mgAB
Mets une croix dans la case correspondant à la bonne réponse.

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Solution
Propositions Solution
mgAB
mg(zA-zB) X
mg(zB-zA)
-mgAB

2. PUISSANCE D’UNE FORCE CONSTANTE


2.1. Puissance moyenne
Une force ⃗F, effectuant un travail W(F ⃗ ) pendant la durée Δt, développe une puissance moyenne :
𝑾(𝑭⃗)
𝑷𝒎 =
∆𝒕
• Unité : W(F ⃗ ) en joule (J) ; Δt en s et Pm en watt ( symbole : W)

2.2. Puissance instantanée :


Considérons une force constante ⃗F dont le point d’application subit un déplacement élémentaire ℓ
pendant un temps très bref t. La puissance de F
⃗ pour l’intervalle de temps t très petit est appelée
puissance instantanée.
W ⃗⃗⃗⃗
⃗F.ℓ ℓ
⃗⃗⃗⃗ ℓ
⃗⃗⃗⃗
p= = = ⃗F. t . Posons ⃗ : vitesse instantanée du point d’application de ⃗F.
=v
t t t

 𝑃 = ⃗⃗⃗
𝐹. 𝑉⃗

Activité d’application
Une grue déploie une force de valeur F = 1 000 N pour soulever verticalement une charge pendant une
durée ∆t = 50 s. La variation d'altitude au cours de la montée est ∆z = 30 m.
⃗⃗⃗⃗ de la charge.
1- Calcule le travail du poids W(𝑃)
2- Calcule la puissance moyenne Pmoy du poids de la charge.
Résolution
⃗⃗⃗⃗ = F.∆z= 1000 × 30 = 30 000 J.
1- Le travail de la force 𝐹 est W(𝐹)
⃗⃗⃗⃗
W(𝐹) 30000
2- La puissance de la force 𝐹 est : Pmoy = = = 600 W.
∆t 50

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3. TRAVAIL DE LA TENSION D’UN RESSORT
3.1. Tension d’un ressort ou force de rappel :

k ⃗
R • Le système ressort-solide repose sur un plan
Solide de horizontal sans frottements.
G masse m ⃗ +𝐑
⃗⃗ = 𝟎
⃗.
A l’équilibre au point Mo : 𝐏

x’ Mo x • On exerce sur le solide une force F ⃗ constante selon la



P
direction x’x en étirant le ressort. Le ressort s’allonge
d’une longueur x. Le solide est alors maintenu immobile
⃗R sous l’effet de la force ⃗F exercée par l’opérateur et d’une
⃗T ⃗
F ⃗ exercée par le ressort tel que : F
force T ⃗ +T
⃗ = ⃗0
G
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑜𝑀 = 𝑥 𝑖
⃗P 𝐹 = k𝑥 𝑖 et 𝑇 ⃗ = -k𝑥 𝑖
x’ x ⃗ est la tension du ressort.
T
M0 M
Les forces T et F sont proportionnelles à
l’allongement telles que : T = F = k.x.

3.2. Travail élémentaire de la tension :


Soit M0M = x, l’allongement subi par le ressort.
F Partageons x en n déplacements élémentaires ℓ. Le
F = kx
P vecteur-force ⃗F peut être considéré constant sur chaque
D déplacement élémentaire :
Le travail élémentaire est : W = F ⃗⃗⃗⃗ .
⃗ . δℓ
E H
Fx = F = k.x ; ℓx = x, donc W = k.x.x.
Le nombre qui mesure W est égal au nombre qui
I M mesure l’aire du trapèze IJDE hachuré, pratiquement
J x
O égale à l’aire du rectangle IJHE car x est très petit.
xi xi+1 x
Au cours de ce même déplacement, le travail élémentaire
x de la tension est : W’ = - k.x.x.

3.3. Expression du travail de la tension d’un ressort:


Au cours du déplacement de M0 (ou O) en M, le travail de la force ⃗F est : WOM(F
⃗ ) = ∑W.
Ce travail correspond à la somme des aires des petits trapèzes juxtaposés.
Cette somme est égale à l’aire du triangle rectangle OMP de côtés x et kx:
WOM(F ⃗ ) = 1kx.x = 1kx²  𝑾(𝑭 ⃗ ) = 𝟏 𝒌𝒙𝟐
2 2 𝟐
𝟏
• Le travail de la tension est : 𝑾(𝑻
⃗ ) = − 𝒌𝒙𝟐
𝟐

Conclusion :
L'expression du travail de la tension d’un ressort de raideur k, dont l’allongement passe progressivement
𝟏
⃗)= −
de x1 à x2 est : 𝑾(𝑻 𝒌(𝒙𝟐𝟐 − 𝒙𝟐𝟏 )
𝟐

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Activité d’application
Un ressort à spires non jointives d'axe horizontal a une constante de raideur k = 25 N.m-1. L’une de ses
extrémités est fixée en A, l'autre libre est au point O à l'équilibre. A O
Le ressort initialement au repos est allongé de 8 cm par un opérateur.
8 cm
1. Détermine le travail W(𝑇 ⃗ ) de la tension 𝑇
⃗ du ressort dans les cas suivants: A
1.1 Lorsque le ressort est allongé de la position d’équilibre jusqu’à 8 cm;
1.2 Lorsque le ressort est allongé de 3 cm jusqu’à 8 cm.
2. Déduis-en le travail de l'opérateur de la position d'équilibre jusqu'à l'allongement de 8 cm.

Solution
1.1 Travail de la tension du ressort à partir de la position d’équilibre.
W(𝑇⃗ ) = − 1k(𝑥22 − 𝑥12 )
2
1

W( 𝑇)= − ×25×(0,082 − 0) = − 8.10-2 J
2
1.2 Travail de la tension du ressort à partir de 3 cm.
W( 𝑇 ⃗ ) = − 1k(𝑥22 − 𝑥12 )
2
W(𝑇⃗ ) = − 1 ×25×(0,082 − 0,032 ) = − 6,9.10-2 J
2
2. Le travail effectué par l'opérateur est l’opposé du travail de la tension du ressort lorsque le
ressort est allongé de la position d’équilibre jusqu’à 8 cm
W(𝐹 ) = −W( 𝑇 ⃗ ) = 1 ×25×(0,082 - 0) = 8.10-2J
2

SITUATION D’EVALUATION
Sur un chantier de construction, une caisse de masse m = 60 kg supposée ponctuelle est posée sur un plan
incliné d’un angle α = 20° par rapport à l’horizontale. En visite sur ce chantier, votre camarade observe
un ouvrier la tirer sur une distance ℓ = AB = 11,5 m à l’aide d’une corde.
Au cours de son déplacement, la caisse est soumise aux forces constantes suivantes : 𝑇 ⃗ tension de la
corde, de valeur T = 500 N ; 𝑃⃗ poids de la caisse ; 𝑅⃗ la réaction du plan avec 𝑅⃗ = 𝑅⃗𝑁 + 𝑅⃗𝑇
On prendra g = 10N/kg ; RT = f = 50 N.
Ton camarade te sollicite pour déterminer le travail de la force de frottement subie par la caisse au cours
de son déplacement.
1. Représente sur un schéma les forces qui s’exercent sur la caisse.
2. Indique la nature du travail de chaque force. Justifie ta réponse.
3. Détermine le travail:
3.1 du poids 𝑃⃗ de la caisse ;
⃗ de la corde ;
3.2 de la tension 𝑇
3.3 de la force de frottement.

Résolution 𝑦

1- Représentation des forces appliquées 𝑥


𝑅⃗ 𝑅⃗𝑁
𝑗
B

𝑇 zf
𝑖
𝑓
A α
zi
α 𝑃⃗

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2- Nature des travaux
⃗ est moteur car elle contribue au déplacement de la caisse.
Le travail de la tension 𝑇
Les travaux du poids 𝑃⃗ et de la force de frottement 𝑓 = 𝑅⃗𝑇 sont résistants, car les deux forces
s'opposent à la montée de la caisse.

3- Calcul des travaux:


3.1 WAB(𝑃⃗ ) = mg(zi - zf) = 60×10×(0 - 11,5sin20°) = - 2 360 J ;
⃗)=𝑇
3.2 WAB(𝑇 ⃗ .𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = - T.AB = 500×11,5 = 5 750 J;
⃗⃗⃗⃗⃗ = - f .AB
3.3 WAB(𝑓 ) = 𝑓 . 𝐴𝐵
WAB(𝑓 ) = -50x11,5 = - 575 J

III. EXERCICES
Exercice 1

Le point d’application d’une force F se déplace
selon le trajet ABCD repéré dans le plan à l’aide d’un
 
repère orthonormé (O, i , j ). L’unité de longueur est
le mètre. Cette force est constante et a pour expression
  
F = 200 i - 100 j (en N).
  
1. Calcule W AB (F ) , WBC (F ) et WCD (F ) ainsi que la

somme W (F ) de ses travaux.

2. Calcule WAD (F ) .
 
3. Compare W (F ) et WAD (F ) .
Dis si l’on pouvait prévoir ce résultat ou pas. Justifie.

Solution

1. Les différents travaux.


 
⃗⃗⃗⃗⃗ ; W AB (F ) = (200. 𝑖 -100. 𝑗 ).(𝑖 + 2,5.⃗⃗𝑗) = - 50 J
W AB (F ) = 𝐹 .𝐴𝐵
WBC( 𝐹 ) = (200. 𝑖 -100. 𝑗 ).(2.𝑖 -1,5. 𝑗 ) = 550 J
WCD( 𝐹 ) = (200.𝑖 -100.𝑗 ).(𝑖 + 𝑗) = 100 J ;
La somme des travaux est:
W( 𝐹 ) = -50 + 550 + 100= 600 J
2. Calcul du travail sur le trajet 𝑨𝑫.
WAD(𝐹 ) = (200.𝑖 -100.⃗⃗𝑗)(4. 𝑖 + 2. 𝑗 ) = 600 J
3. Comparaison entre W( 𝑭 ⃗ ) = WAD(𝑭) ⃗⃗⃗⃗
On a : W( 𝐹 ) = WAD(𝐹) ⃗⃗⃗⃗
Justification. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 +𝐵𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 .
On pouvait bien prévoir ce résultat car le travail d’une force constante ne dépend pas du trajet suivi.

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Exercice 2
Un pendule est constitué d’un fil inextensible à l'extrémité A duquel se trouve une petite bille de masse
m . L'autre extrémité O du fil est fixe. On écarte le pendule de sa position d'équilibre verticale OA0 , d'un

angle  , et on l'abandonne sans vitesse. La bille décrit alors l'arc AA0 . On donne : g = 10 N .kg −1 ; 𝑂

m = 100 g ; OA = OA0 = l = 40cm ;  = 60  𝜃


𝐴
Détermine le travail :

1- de la tension du fil lors du déplacement AA0 .
 𝐴0
2- du poids de la bille au cours du même déplacement AA0 .

Solution
 𝑧
1. Détermination du travail de la tension 𝑇⃗ du fil lors du déplacement AA0 .
 𝑂
𝑊(𝑇 ⃗ ) = 0 J car la tension 𝑇
⃗ est orthogonale au déplacement AA0 .

𝑇

2. Détermination du travail de la tension 𝑇⃗ du fil lors du déplacement AA0 . 𝐴 𝜃
𝑧𝐴
𝑊(𝑃⃗) = 𝑚𝑔(𝑧𝐴 − 𝑧𝐴0 )
𝑧𝐴 = −𝑂𝐴 cos 𝜃 = −𝑙 cos 𝜃 𝑧𝐴𝑜
𝑧𝐴0 = −𝑂𝐴0 = −𝑙 𝑃⃗
𝑧𝐴 − 𝑧𝐴0 = −𝑙 cos 𝜃 + 𝑙 = 𝑙(1 − cos 𝜃)

𝑊(𝑃⃗) = 𝑚𝑔𝑙(1 − cos 𝜃)

𝑊(𝑃⃗) = 0,1 × 10 × 0,4 × (1 − cos 60°) = 0,2 𝐽

Exercice 3
Une skieuse est tirée à vitesse constante par un remonte-pente, sur une piste
verglacée rectiligne, de longueur L = 300 m et faisant un angle 𝛼 = 20° avec
l’horizontale.
La tige du remonte-pente fait un angle 𝛽= 30° avec la direction de la piste.
La masse de la skieuse équipée est m = 58 kg.
Les frottements que la piste oppose au mouvement sont négligeables.
La force exercée par la tige est parallèle à sa direction. On prendra g = 9,8 N.kg-1 comme valeur de
l'intensité de la pesanteur.
1. Enonce le principe de l'inertie
2. Fais le bilan des forces qui s'exercent sur la skieuse et représente-les sur un schéma.
3. Exprime le travail de chacune de ces forces sur le déplacement AB.
4. Détermine la valeur de la force de traction exercée par la tige.

β
B


A α

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Corrigé
1. Dans certains référentiels appelés référentiel galiléen, le centre d’inertie d’un solide isolé ou pseudo
isolé a un mouvement rectiligne uniforme s’il est en mouvement ou il reste au repos s’il est initialement
immobile.
2.
Système : la skieuse ⃗T
Bilan des forces :
⃗ : le poids de la skieuse
P ⃗R β
⃗ : la tension de la tige
T
⃗ N : la réaction normale de la piste verglacée
R ℎ
3. α
• WAB (R N ) = 0 J car R N ⊥ AB
⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗P
• WAB (P ⃗ ) = − m g h = −m g L sinα
• WAB (T ⃗ ) = ⃗T. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = T L cosβ
4. La skieuse est tirée à vitesse constante ; d’après le principe de l’inertie : ⃗P + ⃗T + ⃗R N = ⃗0
D’où : W( ⃗P) + W(T ⃗ ) + W(R
⃗ N) = 0
Soit : T L cosβ +0 −m g L sinα = 0
m g sinα
T = cosβ
58×9,8× sin20°
AN : T = cos30
T = 224,48 N

Exercice 4
En visite sur le chantier de construction d’un foyer dans un lycée de votre localité, tu observes avec tes
camarades de classe, un ouvrier qui tire à l’aide d’une corde, un wagonnet de masse m = 950 kg sur une
piste ABCD afin de le placer sur un plateau élévateur. Le trajet ABCD est situé dans le plan vertical.
(Voir figure ci-dessous).
D

A B C

⃗ d’intensité F = 50 N sur le wagonnet.


Il exerce à travers la corde une force constante F

- La portion AB est horizontale et la corde est parallèle aux rails. Le mouvement de la charrette est
rectiligne et uniforme de vitesse v = 54 km/h.
- La voie BC est toujours horizontale mais la corde fait un angle α avec la verticale. Le travail effectué
par la force ⃗F est 4 kJ.
- La partie CD est un plan incliné : l’altitude s’élève à 2 m pour un parcours de 100 m. La corde est
inclinée de α par rapport au plan incliné.
Les forces de frottement sont négligées.
Données : AB = 150 m ; g = 10 N/kg ; BC = 100 m ; CD = 165 m
Tu es désigné par tes camarades pour déterminer la puissance et le travail des forces qui s’exercent sur le
wagonnet.

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1. Etude sur la portion AB.

1.1 Fais le bilan des forces qui s’exercent sur le wagonnet et représente-les sur un schéma clair.
1.2 Calcule le travail :
1.2.1 de la force ⃗F.
1.2.2 du poids du wagonnet.
1.2.3 de la réaction des rails sur wagonnet.
1.3 Calcule la puissance développée par la force ⃗F ?
2. Etude sur la portion BC
2.1 Représente les forces qui s’exercent sur le wagonnet sur un schéma clair.
2.2 Montre que l’angle α vaut 36,87°.
3. Etude sur la portion CD :
Calcule le travail :
3.1 du poids du wagonnet.
3.2 de la force ⃗F.

Solution
⃗N
R
Etude sur le trajet AB ⃗F
1. 1. Système : Le wagonnet A B
Bilan des forces : ⃗
P
⃗ : poids du wagonnet
P
⃗ : force motrice
F
⃗ N : réaction normale de la piste .
R
2. WAB (F ⃗ ) = F. AB = 7500J
3. WAB (P ⃗ ) = WAB (R ⃗ N ) = 0J car ⃗R N ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗P ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
⃗R N ⃗
F
4. 𝒫(F ⃗ ) = F. v = 750W
α
Etude sur le trajet BC B C
1. Voir schéma ci-contre ⃗P

2. . WBC (F ⃗ ) = F. BC. cosα


⃗)
WBC (F
Soit α = cos −1 ( ) = 36,87°.
F.BC
Etude sur le trajet CD
⃗ ) = −m g h avec h = CD. sinα
WCD (P
⃗ ) = −m g . CD . sinβ .
WCD (P
sinα = 0,02 ⇒ WCD (P ⃗ ) = −30723 J.

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EXERCICE 5
Un groupe d’élève de 1ère scientifique qui prépare son prochain devoir, découvre la figure suivante dans
un document.
O
A
D
α

α
B C

Un chariot de masse m = 1kg se déplace long de la piste ABCD.


La piste comporte :
- Une partie rectiligne AB = 2m faisant avec l’horizontale un angle 𝛼 = 30°.
- Une partie rectiligne et horizontale de longueur BC = 3 m.
- Une partie circulaire de rayon r = 1 m.
Au cours de son déplacement le chariot est soumis à l’action d'une force de frottement f d’intensité
f = 1,23 N.
Ces élèves décident de calculer le travail de chacune des forces qui s’exerce sur le chariot.
Tu es le rapporteur du groupe.
Donnée: g=10 N/kg

1. Définis :
1.1 Une force constante.
1.2 Le travail d’une force constante lors d’un déplacement rectiligne.
⃗⃗⃗ sur chaque partie de la piste : AB, BC et CD. Déduis WA→D (P
2. Calcule le travail du poids P ⃗ ) puis
donne sa nature. Justifie.
3. Calcule les travaux:
3.1 WA→D (R ⃗ N)
3.2 WA→D (f)
4. Donne la nature de WA→D (f).Justifie.

Solution

1. 1 Une force constante est une force dont la valeur, son sens, la direction et la norme ne change pas au
cours du temps
⃗ ) d’une force constante ⃗F lors d’un déplacement rectiligne de son point d’application
1.2 Le travail WAB (F
⃗ par le vecteur déplacement ⃗⃗⃗⃗⃗
de A à B est égal au produit scalaire de la force F AB.
2.
• WA→B (P ⃗ ) = mgh = mg. AB. sin α O

A.N : WA→B (P) = 10 J α
• WB→C (P ⃗)= 0J D
ℎ′
• WC→D (P ⃗ ) = −m g h′ = −m g. r (1 − cos α)
A.N : WC→D (P ⃗ ) = −1,4 J C

• WA→D (P ⃗ ) = WA→B (P ⃗ ) + WB→C (P


⃗ ) + WC→D (P
⃗)
A.N : WA→D (P ⃗ ) = 8,6 J
Le travail est moteur car WA→D (P ⃗)>0
3.

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3.1 WA→D (R ⃗ N ) = 0 car R ⃗ N ⊥ AD
⃗⃗⃗⃗⃗
3.2 WA→D (f) = WA→B (f) + WB→C (f) + WC→D (f)
WA→D (f) = −f × AB − f × BC − f r α.
A.N : WA→D (f) = −6,79 J
4. Le travail est résistant car WA→D (f) < 0.

IV. DOCUMENTATION

En physique la puissance reflète la vitesse à laquelle un travail est fourni. C'est la quantité d'énergie par
unité de temps fournie par un système à un autre. La puissance correspond donc à un débit d'énergie : si
deux systèmes de puissances différentes fournissent le même travail, le plus puissant des deux est celui
qui est le plus rapide.
Dans le système international, une puissance s'exprime en watts, ce qui correspond à des
joules par seconde, ou de façon équivalente à des kg.m2.s-3. Une unité ancienne était le cheval vapeur, où
la capacité de traction d'une machine à vapeur était comparée à celle d'un cheval de trait.

En tant que grandeur physique, la puissance reflète à la fois la notion de changement matériel dans
l'univers, et du temps nécessaire à effectuer ce changement. La puissance se distingue en cela du travail,
qui ne prend en compte que le changement, mais non la durée nécessaire.
Ainsi, par exemple, le même travail est effectué lorsqu'une charge pesante est transportée en haut d'un
escalier, que le porteur le fasse en marchant ou en courant ; mais la puissance nécessaire dans ce second
cas est beaucoup plus grande, d'autant plus que le délai d'accomplissement de ce travail est plus faible.
Un autre exemple paradoxal est que la « combustion complète » d'un kilogramme de charbon produit plus
d'énergie que l'explosion d'un kilogramme de TNT : brûler du charbon produit de l'ordre de 15 à
30 mégajoules /kilogramme, tandis que l'explosion de TNT produit à peu près 4,7 MJ kg−1 La différence
essentielle est en fait une différence de puissance : l'explosion du TNT étant beaucoup plus rapide que la
combustion du charbon, la puissance du TNT est bien supérieure à celle du charbon à poids égal, bien que
l'énergie intrinsèque du charbon soit supérieure à celle du TNT.
Source : Wikipédia

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CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Niveau : 1ères CDE

Discipline : PHYSIQUE- THEME 1 : MECANIQUE


CHIMIE

TITRE DE LA LEÇON : TRAVAIL ET PUISSANCE D’UNE FORCE DANS LE


CAS D’UN MOUVEMENT DE ROTATION AUTOUR D’UN AXE FIXE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de 1ère C au Lycée Leboutou habite le village de TOUPAH. Il emprunte le car pour se
rendre au cours. En route, l’un des pneus du car crève. Pour dévisser les écrous de la roue, le chauffeur
utilise une clé en croix mais il n’y parvient pas. Il utilise donc une barre de fer pour rallonger la clé ; cette
fois-ci, il réussit à enlever les écrous de la roue. L’élève est émerveillé par ce résultat. Une fois au lycée,
il en parle à ses camarades. Ensemble, ils décident sous la direction de leur professeur, de s’informer sur
les caractéristiques du mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe, de définir un couple de
forces, de déterminer le travail et la puissance d’une force agissant sur un solide en rotation autour d’un
axe fixe.

II. CONTENU DE LA LECON

1.MOUVEMENT DE ROTATION D’UN SOLIDE

1.1 Définition
Un solide est animé d’un mouvement de rotation si tous ses points décrivent des cercles centrés sur le
même axe constitué d’un ensemble de points immobiles ; l’axe est perpendiculaire au plan des cercles.
1.2. Repérage d’un point du solide

1.2.1 Abscisses angulaire et curviligne


Si O est le centre et R le rayon de la trajectoire circulaire
z + décrite par le point mobile M, alors la position du point
M peut être caractérisée à tout instant par l’abscisse
curviligne s = 𝑴 ̂ 𝟎 𝑴 ou par l’abscisse angulaire

k 𝑗 ̂
O  = (OM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
, OM 0
i
R y • L’abscisse curviligne et l’abscisse angulaire sont

telles que : s = R.
M0 M
x R et s en mètre (m) et  en radian (rad)
z’

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1.2.2 Vitesse angulaire et vitesse linéaire
• La vitesse angulaire  d’un point d’un solide en rotation autour d’un axe fixe est donnée
par

L’expression :  = 𝛅𝛉 𝜔 en rad.𝑠 −1
𝛅𝐭

Remarque : Lors d’un mouvement de rotation uniforme tous les points du solide ont la même vitesse
angulaire

ω = Δθ/Δt = (θ2 – θ1) /t2-t1


t(s); θ(rad); ω(rad/s)
On exprime aussi la vitesse angulaire en tours par minutes (trs/min)
• La vitesse linéaire v du point mobile est telle que : v = R. 
(v en m. s , R : rayon de la trajectoire en m et  en rad. s )
-1 -1

Activité d’application
Tu disposes d’une montre à aiguille. La distance entre l’axe et l’extrémité de l’aiguille des secondes est d = 1,2 cm.
Cette aiguille effectue un mouvement de rotation uniforme en un tour.
1-Donne la valeur de l’abscisse angulaire θ.
2-Détermine :
2-1 la valeur de la vitesse angulaire.
2-2 la valeur de la vitesse linéaire de l’extrémité de cette aiguille.
Solution
1- L’abscisse angulaire est : θ = 2π rad.
2- Détermination :
∆𝜃 2𝜋
2-1. de la valeur de la vitesse angulaire : 𝜔 = ∆𝑡 = 60 = 0,105 rad/s.
2-2. de la valeur de la vitesse linéaire : v = d × 𝜔 = 1,2.10−2 × 0,105
V = 1,26. 10−3 m/s

2. MOMENT D’UNE FORCE PAR RAPPORT A UN AXE FIXE


2.1. Définition :
Le moment d’une force, appliquée à un solide par rapport à un axe, est sa capacité à faire tourner le solide
autour de l’axe.
Il s’exprime en newton-mètre (N.m).
()
Il a pour expression 𝓜∆ (𝐹 ) = 𝐹. 𝑑
𝐹 est l’intensité de la force et 𝑑 la distance entre la force et l’axe de d •O
rotation (le bras de levier).
⃗F
2.2 Théorème des moments :
Un solide mobile autour d’un axe fixe () est en équilibre si la somme des moments des forces
extérieures qui s’exercent sur lui, par rapport à cet axe, est nulle.
∑ 𝓜∆ (𝑭 ⃗)=𝟎
NB : le moment d’une force est une grandeur algébrique

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Activité d’application

La figure ci-contre représente une réglette horizontale, mobile autour d’un axe horizontal
(Δ) passant par le point O.
+
On exerce dans un même plan vertical trois 
forces d'intensités respectives F1 = 17 N, F2 = 25 A B 𝐹3
N, F3 = 23 N. O
Détermine les moments algébriques de chacune C

de ces forces par rapport à l'axe (Δ). α F 2
(Δ) 𝐹1
On donne : OA = 16 cm ; OB = 37 cm ; OC = 60 cm ;
𝛼 = 30°.

Solution
𝓜∆ (𝐹1 ) = - F1xOA = 17x16.10-2 = - 2.72 N.m ; 𝓜∆ (𝐹3 ) = 0 ; 𝓜∆ (𝐹 2) = F2.OB.cosα = -25x37.10-2.cos30° =
8N.m

3. COUPLE DE FORCES ⃗1
F
3.1. Définition :
On appelle couple de forces, l’ensemble de deux forces ⃗F1 et ⃗F2 de droites d’actions
parallèles de sens opposé et de même intensité.
⃗F2

3.2. Moment d’un couple de force :


Le moment d’un couple de forces, d’intensité F et dont les droites d’action sont distantes de (d), a pour
expression :𝓜∆ C = F.d
()
• 𝓜∆ C  0 si le couple entraîne le solide dans le sens positif (+) choisi. ⃗2
F
• 𝓜∆ C  0 si le couple entraîne le solide dans le sens contraire.
• O
d

⃗1
F
Activité d’application
Une règle en plexiglas de longueur 𝐴𝐵 = 50 cm est mise en mouvement de rotation autour d'un axe( ∆ )
passant par son centre d’inertie G, par un couple de forces (𝐹𝐴 , 𝐹𝐵 ). 𝐵
La règle passe de sa position initiale 𝐴0 𝐵0 à la position𝐴𝐵. 𝐹𝐵
Le moment du couple est 𝓜∆ C = 20 N.m et chaque force fait un 𝛽
G
angle 𝛽 = 30° avec la direction de la règle. 𝐴0 𝐵0
1- Représente sur le schéma, la force 𝐹𝐴 .
2- Calcule l’intensité de 𝐹𝐴 et de 𝐹𝐵 .
𝐴
𝐵
Solution 𝐹𝐵
1. Représentation de la force 𝐹𝐴 . 𝛽
G
𝐴0 𝐵0

𝐹𝐴
𝐴

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2.Intensité de 𝐹𝐴 et 𝐹𝐵 : 𝐹𝐴 = 𝐹𝐵 = 𝐹
𝓜∆ c (𝐹 ) = 𝐹 × 𝐴𝐵 × sin 𝛽 .
∆ 𝓜 c (𝐹) 20
D’où 𝐹 = 𝐴𝐵×sin = 0,5×0,5 = 80 N.
𝛽

4. TRAVAIL D’UNE FORCE ORTHOGONALE A L’AXE DE ROTATION


4.1. Travail élémentaire :
Le point d’application de F ⃗ passe de M0 à M sur le cercle
() (𝒞). On note :
•W = ⃗F.M ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
0 M = F. δℓ = F.M0M car F et M0 M ont même

⃗F direction et même sens.


N
M • Pour calculer M0M, on l’assimile à l’arc M
̂ 0M :
 ℓ
 M0M M ̂ 0 M = R. (avec  en rad et R, rayon du cercle
O 𝒞).
R M0
•W = F.M0M = F.R.. Mais le produit F.R est le moment
de F⃗ par rapport à ()
S
Donc W = F.R. = 𝓜∆ (F
⃗ ).
•Conclusion : W = 𝓜∆ (𝐅).

Généralisation : Lors d’une rotation d’angle 𝜽, le travail d’une force de moment constant par
⃗ ).
rapport à l’axe de rotation est : W = 𝓜∆ (F
4.2. Travail d’un couple :
Pour une rotation d'angle  et un couple de moment constant, le travail du couple est :
WC = 𝓜𝑪 . 

Activité d’application
Le moment d’une force 𝐹 agissant sur un solide en rotation autour d’un axe fixe () est
𝓜∆ (𝐹 ) = 10 N.m.
Le travail effectué par la force 𝐹 pour une rotation du solide de 100 tours est :
a- 𝑊 = 1000 𝐽
b- 𝑊 = 6283,2 𝐽
c- 𝑊 = −520,7 𝐽
Recopie la bonne réponse :

Solution
b- 𝑊 = 6283,2 𝐽

5. PUISSANCE D’UNE FORCE APPLIQUEE A UN SOLIDE EN ROTATION :


5.1. Puissance moyenne :
Si une force (ou un couple de forces) effectue en un temps t, un travail W, sa puissance moyenne est
définie par :
𝐖
Pm = ∆𝐭

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5.2. Puissance instantanée :
5.2.1. Cas d’une force en rotation :
𝒫 = 𝓜∆ (𝐅).
⃗ ) en N.m et  en rad. s-1.
𝒫 en W ; M(F
5.2.2. Cas d’un couple de forces :
δWC δθ
𝒫= = MC. δt = MC.  𝒫 = MC .
δt

Activité d'application 1
Le moment d’une force 𝐹 agissant sur un solide en rotation autour d’un axe fixe () est
𝓜∆ (𝐹 ) = 10 N.m.
La puissance de cette force lorsque la vitesse angulaire du solide est
2000 tr.mn-1 est:
a- 𝒫 = 2094,4 𝑊
b- 𝒫 = 20000 𝑊
c- 𝒫 = 1400,5 𝑊
Recopie la bonne réponse :

Solution
a- 𝒫 = 2094,4 𝑊

Activité d’application 2
Une force 𝐹 entraînant un solide dans un mouvement de rotation, développe une puissance de valeur
P=320 W. Le solide effectue 22 tours par minute.
Calcule la valeur:
1- de la vitesse angulaire 𝜔;
2-du moment 𝓜∆ de la force 𝐹 .

Solution
1-Calcul de 𝜔 :
∆𝜃 22
𝜔 = ∆𝑡 𝜔= 2𝜋 60 = 2,3 rads-1.
2-Calcul du moment de la force 𝐹 :
𝑃 320×60
𝓜∆ = 𝜔 = 22×2𝜋 = 138,9 N.m.

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SITUATION D’EVALUATION
Chaque matin, ta camarade de classe utilise un treuil installé sur le puits de la cour familiale pour puiser
de l’eau. Ce treuil est constitué d’un tambour et d’une manivelle. Elle fait tourner le tambour de rayon r
pour remonter le seau d’eau de masse m d’une hauteur h. Elle exerce alors une force ⃗⃗⃗ 𝐹 perpendiculaire à
la manivelle de longueur l pendant une durée ∆𝐭, à vitesse constante (voir schéma ci-dessous).

Tu décides de déterminer l’intensité de la force qu’elle exerce sur le bras de la manivelle.


Données :
✓ m = 8 kg ; h = 10 m ; ∆𝒕 =15 s ; g = 10N/kg.
✓ Le fil qui est enroulé sur le tambour est inextensible et de masse négligeable.
1-Fais l’inventaire et représente les forces appliquées au :
1-1- seau d’eau
1-2- treuil
2-Donne la condition pour laquelle le treuil a un mouvement circulaire uniforme
3-Determine :
3.1- l’intensité F de la force exercée sur la manivelle.
3.2- le travail du poids W( 𝑃⃗) du seau d’eau.
3.3- le nombre n de tours effectués par le tambour pour remonter le seau d’eau.

⃗𝐑

Solution
1- Inventaire des forces: +
1.1- Au seau d’eau ()
⃗𝑭
⃗⃗⃗ poids du seau d′eau
P: ⃗⃗⃗⃗
𝐓′
⃗ : tension de la corde
T ⃗⃗⃗
𝐏′
1.2- Au treuil ⃗
𝐓
⃗⃗⃗⃗
T′: tension de la corde
⃗ la force d′Akissi
f:
⃗⃗⃗⃗
P′: poids du treuil
⃗⃗⃗
R: la réaction du support du treuil
2-Condition : ⃗
𝐩
Le treuil est animé d’un mouvement circulaire et uniforme si la somme algébrique des
moments de toutes les forces qui lui sont appliquées est nulle.

3-
3.1- Intensité de la force f exercée sur la manivelle.
ℳ ∆(⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹 ) + ℳ ∆(⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇′ ) + ℳ ∆(⃗⃗⃗⃗ 𝑃′ ) + ℳ ∆(⃗⃗⃗⃗
𝑅 ) = 0, T = T' = P
−𝑇′ × 𝑟 + 𝐹 × 𝑙 + 0 + 0 = 0
𝑚𝑔𝑟
𝐹 × 𝑙 = 𝑚𝑔𝑟 ⟹ 𝐹= 𝑙

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8𝑥10𝑥0,12
𝐴. 𝑁: 𝐹 = ⟹ 𝐹 = 16 𝑁
0,6
3.2- Le travail du poids du seau d’eau.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑚𝑔𝒉
𝑊(𝑃)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 800 𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −8𝑥10𝑥10 ⟹ 𝑊(𝑃)
𝑊(𝑃)

3.3- Le nombre de tours effectué par le tambour


𝒉
𝒉 = 2𝜋𝑟𝑛 ⟹ 𝑛 = 2𝜋𝑟
10
𝐴. 𝑁: 𝑛= ; 𝑛 = 13,3 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
2𝜋𝑥0,12

III. EXERCICES

EXERCICE 1
Un pendule simple est constitué d’une bille de masse m = 30 g suspendue par un fil de masse négligeable
et de longueur L = 50 cm. On écarte le pendule d’un angle  = 30° par rapport à la verticale puis on le
lâche.
1. Fais le bilan des forces qui s’exercent sur la bille et les représenter. On négligera l’action de l’air.
2. Calcule le travail du poids entre la position initiale et la position verticale et dis si ce travail est- moteur
ou résistant.
On prendra g = 9,8 N/kg.
3. Déduis le travail de la tension du fil.

Solution
O
Bilan des forces :
1
o 𝑃⃗: 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒
⃗ : 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑓𝑖𝑙 
o 𝑇
1- Calcul du travail L
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑚𝑔∆𝒛
𝑊(𝑃) 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∆𝒛 = −𝐿(1 − cos 𝛼)
L'altitude finale est à l'origine de l'axe des côtes.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑊(𝑃) = 𝑚𝑔𝐿(1 − cos 𝛼) 𝑗
𝑖 m
𝐴. 𝑁: 𝑊(𝑃) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 30.10−3 × 9,8 × 0,5(1 − cos 30°)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2.10−2 𝐽
𝑊(𝑃)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ > 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟.
𝑊(𝑃)
2- Travail de la tension du fil :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 𝐽
(𝑇) 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑝𝑒𝑛𝑑𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 au déplacement à chaque instant donc 𝑊(𝑇)

EXERCICE 2

Un couple de forces (𝐹1 , 𝐹2 ) d’intensité 𝐹1 = 𝐹2 = 𝐹 = 2 N, fait tourner une barre d’un angle 𝛼 = rad
3
autour d’un axe (∆) horizontal passant par le point O et perpendiculaire au plan de la figure, pendant
∆𝒕 =2,5 s.
OA = 1,5 cm et OB = 3,5 cm.

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𝐹2
(∆)
A
O B
𝐹1

1- Calcule le travail W de ce couple.


2- Calcule sa puissance 𝒫.

Solution
𝜋
1- Travail du couple : 𝑊 = 𝐹 × 𝐴𝐵 × 𝛼 = 20,05 3 = 1,05. 10−1 𝐽.
𝜋
2- Puissance du couple : 𝒫 = 𝐹 × 𝐴𝐵 × 𝜔 = 20,053×2,5 = 4,19. 10−2 𝑊.

EXERCICE 3
Pour débloquer un boulon, le mécanicien utilise une clé de roue en croisillon, sur laquelle il exerce
simultanément une force au point A et une autre force au point B, de même intensité égale à F=130 N
(voir figure ci-dessous). La distance AB sur la clé de croisillon vaut d = 38 cm.
Avec un premier couple de forces sur la clé, celle-ci tourne d’un angle 𝛼1 = 20° autour de l’axe (∆)
horizontal, colinéaire à la droite (CO), pendant ∆𝒕 =1s. Le déblocage est réussi après un second couple de
forces qui fait tourner la clé d’un angle 𝛼2 = 25° pendant la même durée ∆𝒕.
De retour des congés, il te relate ces faits et te sollicite pour déterminer la puissance des forces appliquées
à la clé pour débloquer totalement le boulon.

1- Définis un couple de forces.


2- Détermine le travail 𝑊𝐶 effectué par l’ensemble des forces
exercées aux points A et B pour débloquer le boulon.
3-Calcule la puissance 𝒫 de ces forces.

Solution
1- On appelle couple de forces, un ensemble de deux forces parallèles, de même intensité et de sens
contraires, qui fait tourner un système dans un même sens.
2- Travail effectué par l’ensemble des forces exercées aux points A et B pour débloquer le boulon.
𝜋
𝑊𝐶 = 𝑀∆ (𝐹1, )× ( 𝛼1 + 𝛼2 ) + 𝑀∆ (𝐹2, )× ( 𝛼1 + 𝛼2 ) = 𝐹 × 𝐴𝐵 × ( 𝛼1 + 𝛼2 ) = 130×0,38× 4
𝑊𝐶 == 38,8 J
𝑊 38,8
3- La puissance de ces forces : 𝒫 = 2∆𝑡𝐶 = =19,4 W.
2

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EXERCICE 4
Au cours d’une marche sportive, dans un quartier au relief accidenté, tes amis de classe et toi êtes attirés
par la traction d’un bloc métallique de masse m par un moteur en vue de le sortir d’une fosse vide. Pour
ce faire, le moteur tracte ce bloc par l’intermédiaire d’un câble rigide et inextensible passant par la gorge
d’une poulie de rayon r et de masse négligeable, le long d’un plan incliné d’un angle 𝛽. (Voir figure ci-
dessous).
Le déplacement du bloc métallique se fait à la
vitesse constante V.
De retour à la maison, vous décidez de déterminer Moteur
la puissance développée par le moteur en vous servant
des informations obtenues sur le lieu.
Tu es le rapporteur. 𝛽

Données :

✓ V = 0,9m/s ; r = 15cm ; m = 2t ; 𝛃 = 60° ; g = 10N/kg.


✓ Le câble entraine la poulie sans glissement et sa masse est négligeable.
✓ Tous les frottements sont négligeables.

1-Donne l’expression de la vitesse angulaire ω de la poulie.


2-Calcule ω.
3-Détermine :
3-1-la valeur de la tension ⃗T du câble.
3-2-le moment de la force d’entrainement de la poulie par rapport à son axe.
4-Détermine la puissance développée par le moteur.

Solution
𝑣
1-Expression de la vitesse angulaire : 𝜔 = 𝑟
⃗⃗⃗
𝑇′
0,9
2-Calcul de 𝜔 : 𝜔 = 0,15
𝑅⃗ ⃗
𝑇
𝜔 = 6 rad/s 𝐹
3-
3-1 Valeur de la tension 𝑇⃗ : 𝑖
j
𝛽 𝑃⃗
𝑅⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑃⃗ = ⃗0 O
Projection sur (o ;𝑖)
-psin 𝛽 + T = 0 ↔ T = mg.sin 𝛽
T= 2000×10× sin(60) ↔ T= 17320,50N

3-2. Moment de la force d’entrainement :


V = cste : 𝑀∆ (𝐹 ) + 𝑀∆ (𝑇 ⃗⃗⃗ ) = −T’×r = −T×r
⃗ ) = 0 . En norme T =T’ donc : 𝑀∆ (𝑇′
⃗⃗⃗ ) = T×r = 17320,50×0,15
𝑀∆ (𝐹 ) = − 𝑀∆ (𝑇′
𝑀∆ (𝐹 ) = 2598,075N.m
4- Puissance développée : 𝑃𝑚 = 𝑀∆ (𝐹 )× 𝜔 ou 𝑃𝑚 = T×v
𝑃𝑚 = 17320,5× 0,9
𝑃𝑚 =15588,45W.

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EXERCICE 5
Tu empruntes avec ton ami un taxi communément appelé "woroworo" pour te
𝛼
rendre au cours. Le taxi de masse m = 500 kg (passagers compris) monte une
côte de pente 6 % à la vitesse constante 𝑣 = 40 km/h.
Le régime du moteur est de 4000 tr. min-1. Les forces de frottements sont équivalentes à une force
unique f parallèle, opposée au déplacement et d’intensité f = 1200 N.
Ton ami te propose, une fois à destination de déterminer le travail et la puissance des forces intervenant
dans votre mouvement.
Tu assimileras le taxi à un solide ponctuel.
Donnée : g=10 m/s2.
1. Fais le bilan des forces qui s’exercent sur l’automobile et représente-les sur un schéma.
2. Rappelle le principe de l’inertie puis écris la relation vectorielle entre les différentes forces qui
s’exercent sur l’automobile.
3. Déduis-en l’intensité F de la force motrice
4. Calcule :
4.1 la puissance nécessaire développée par le moteur de l’automobile.
4.2 le moment du couple- moteur.

Corrigé
1. système : l’auto
Bilan des forces : ⃗Fm 𝑥
⃗ : poids de l’auto ⃗N
R
P
⃗ N : réaction normale du plan f
R α
𝑥′
f : force de frottement ⃗P
⃗F𝑚 : la force motrice de l’auto.
2. Dans certains référentiels appelés référentiel galiléen, le centre d’inertie d’un solide isolé ou pseudo
isolé a un mouvement rectiligne uniforme s’il est en mouvement ou il reste au repos s’il est initialement
immobile.
𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⟹ P ⃗ + R⃗ N+f +F ⃗ 𝑚 = ⃗0
6
3. Projection sur (𝑥’𝑥) donne : Fm = 100 mg + f = 2100N
4.1 𝒫 = Fm . v = 23,3kW ;
𝒫
42. ℳ = ω = 55,6N. m

IV. DOCUMENTATION
En physique, la puissance reflète la vitesse à laquelle un travail est fourni. C'est la quantité d'énergie par
unité de temps fournie par un système à un autre. La puissance correspond donc à un débit d'énergie : si
deux systèmes de puissances différentes fournissent le même travail, le plus puissant des deux est celui
qui est le plus rapide.
Dans le système international, une puissance s'exprime en watts, ce qui correspond à des
joules par seconde, ou de façon équivalente à des kg m2S-3. Une unité ancienne était le cheval vapeur, où
la capacité de traction d'une machine à vapeur était comparée à celle d'un cheval de trait.
En tant que grandeur physique, la puissance reflète à la fois la notion de changement matériel dans
l'univers, et du temps nécessaire à effectuer ce changement. La puissance se distingue en cela du travail,
qui ne prend en compte que le changement, mais non la durée nécessaire.
Ainsi, par exemple, le même travail est effectué lorsqu'une charge pesante est transportée en haut d'un
escalier, que le porteur le fasse en marchant ou en courant ; mais la puissance nécessaire dans ce second
cas est beaucoup plus grande, d'autant plus que le délai d'accomplissement de ce travail est plus faible.

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Un autre exemple paradoxal est que la « combustion complète » d'un kilogramme de charbon produit plus
d'énergie que l'explosion d'un kilogramme de TNT : brûler du charbon produit de l'ordre de 15 à
30 mégajoules /kilogramme, tandis que l'explosion de TNT produit à peu près 4,7 MJ kg−1 La différence
essentielle est en fait une différence de puissance : l'explosion du TNT étant beaucoup plus rapide que la
combustion du charbon, la puissance du TNT est bien supérieure à celle du charbon à poids égal, bien que
l'énergie intrinsèque du charbon soit supérieure à celle du TNT.
Dans cette leçon, les notions abordées ci-dessous sont appliquées au mouvement de rotation.
Un solide est en mouvement de rotation si la trajectoire de tous ses points sont des cercles dont le centre
est une même droite ; cette droite est appelée « axe de rotation », et habituellement notée Δ.
En cinématique dans le plan, les trajectoires des points sont des cercles concentriques, le centre commun
de ces cercles est appelé « centre de rotation » et habituellement noté O.
La rotation est donc un mouvement bien distinct de la translation circulaire, mouvement dans lequel les
trajectoires des points sont également des cercles, mais de même rayon et de centres différents.

Source : Wikipédia

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Niveau : 1ères CDE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE

Discipline : PHYSIQUE-
CHIMIE THEME : MECANIQUE

Titre de la leçon : ENERGIE CINÉTIQUE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un groupe d’élèves de 1èreC du Lycée Moderne Leboutou assiste à un accident devant le portail principal.
Un véhicule roulant à vive allure vient percuter violemment un autre véhicule immobile. Le véhicule en
mouvement a causé d’importants dégâts matériels et est complètement froissé. L’un des élèves affirme
que l’importance de ces dégâts est dû au fait que le véhicule possédait une énergie cinétique très grande
au moment du choc. Pour en savoir davantage, sous la direction de leur professeur, les élèves décident
avec leurs camarades de classe de s’informer sur l’énergie cinétique d’un solide en mouvement, de
connaître son expression et d’appliquer le théorème de l’énergie cinétique.

II. CONTENU DE LA LEÇON

1. ENERGIE CINETIQUE :
1.1. Définition :
L’énergie cinétique d’un solide est l’énergie qu’il possède du fait de sa vitesse.
1.2 Expression de l’énergie cinétique d’un solide en translation :
Un point matériel M, de masse m, animé dans un repère donné de la vitesse v ⃗ de norme v, possède
𝟏
l’énergie cinétique Ec : Ec = 𝟐 mv².
Unités : m en kg ; v en m. s-1 ; Ec en joules (J).
1.3 Energie cinétique d’un ensemble de points matériels :
Soit un ensemble de points matériels M1, M2, …, Mi, …Mn de masses respectives m1, m2,…, mi,…, mn et
dont les vitesses, à l’instant considéré valent v1, v2,…, vi,…vn.
1
• Pour le point Mi (mi, vi) : Eci = 2 mi.vi2
L’énergie cinétique, à l’instant considéré, de l’ensemble des points est la somme des énergies cinétiques
de chacun d’eux.
𝟏
• Pour l’ensemble des points : Ec = ∑Eci = ∑ 𝟐mi.𝐯𝐢𝟐

Activité d’application 1
Une bille de masse 𝑚 = 250 g se déplace sur une route rectiligne à la vitesse 𝑉 = 2 m.s-1.
1- Donne l’expression de son énergie cinétique.
2- Calcule la valeur de cette énergie Ec.
Solution
1
1- Expression de l’énergie cinétique :𝐸𝑐 = 2 𝑚𝑉 2
0,25×22
2- 𝐸𝑐 = = 0,5 J
2

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1.3. Energie cinétique de rotation (pour la 1ère C)
1.3.1 Expression
Le solide S est en rotation autour de l’axe fixe  et on le considère comme un ensemble de points
matériels. Le point Mi de masse mi se déplace sur le cercle 𝒞i dont le plan est perpendiculaire à .
Le centre de 𝒞i est Oi et le rayon et OiMi = ri.
A l’instant considéré, la vitesse angulaire de S est  et tous les 
points de S ont la même vitesse angulaire .
• L’énergie cinétique du point Mi est : 𝒞2
r2
1 1 1
O2
Eci = 2mi.vi2 = 2mi.(ri.)² = 2mi.ri2 ² car vi = ri. m2 ⃗i
v
⃗2
v
• L’énergie cinétique du solide S est :
1 1 1 𝒞i
Ec = ∑Eci = ∑2 mivi2 = ∑ 2mi.(ri.)² = 2²∑mi.ri2 Oi
ri mi
Car 𝝎 a la même valeur pour chaque point matériel.
On pose : J = ∑mi.𝐫𝐢𝟐 . ⃗1
v
C’est une grandeur caractéristique du solide S. Elle dépend de la
𝒞1 O1 r1
répartition des masses qui le constituent autour de l’axe . On
l’appelle moment d’inertie du solide par rapport à l’axe . m1
𝟏 S
Donc : Ec = 𝟐J².
Conclusion : L’énergie cinétique d’un solide de moment d'inertie J 
tournant autour d’un axe fixe (), à un instant où sa vitesse angulaire
𝟏
est  est : Ec = 𝟐 J.2
• Ec : énergie cinétique en joules (J) ;
•  : vitesse angulaire en rad. s ;
-1

• J : moment d’inertie par rapport à  en kg. M

1.3.2 Moments d’inertie de quelques solides homogènes :


• M : masse du solide ; • R : rayon du solide.


  


G

Anneau Disque Cylindre Boule Barre

J = MR² J = MR² J = MR² J = MR² J = Mℓ²

Activité d’application
Un solide animé d’un mouvement de rotation autour d’un axe fixe (∆), a pour vitesse angulaire 𝜔 égale à
0,5 rad.s-1. Son moment d’inertie par rapport à l’axe de rotation est 𝐽∆ = 6.10-1 kg.m2.
1- Donne l’expression de son énergie cinétique.
2- Calcule la valeur de cette énergie 𝐸𝑐 .
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Solution
1
1- 𝐸𝑐 = 2 𝐽∆ 𝜔2 .
6.10−1 ×0,52
2- 𝐸𝑐 = = 7,5.10-2 J
2

2. THEOREME DE L’ENERGIE CINETIQUE :

2.1. Théorème de l’énergie cinétique


Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide, entre deux instants t1 et t2, est
égale à la somme algébrique des travaux des forces extérieures qui s’exercent sur le solide entre ces deux
instants : ∆𝑬𝑪 = ∑ 𝑾𝟏−𝟐 (𝑭 ⃗)

2.2. Méthode d’étude :


Avant d’appliquer le théorème de l’énergie cinétique, il faut :
 Préciser le système.
 Préciser les différentes forces qui s’exercent sur le système.
 Préciser les deux instants entre lesquels on applique le théorème.

Activité d’application
Un objet de masse m = 85 kg descend une piste ABC sans vitesse initiale avant de s’arrêter en C.
Données : α = 30° ; AB = 20m; BC = 30m ; g = 10N/kg.
1-Détermine la vitesse VB A
2-Détemine la valeur des forces de frottement sur le parcours BC.
𝛼 B C
Solution

1. Valeur de VB
Théorème de l’énergie cinétique sur AB :
1 1
⃗ ) = mgh = mgABsinα = 1mVB2 − 0
⃗ ) + W(R
mVB2 − 2mVA2 = W(P
2 2
Alors VB = √2𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼 =√2 × 10 × 20 × 0,5 = 14,14m/s
2. Valeur des forces de frottements sur le parcours BC
Théorème de l’énergie cinétique sur BC :
1 1 1
⃗ ) + W(R
ΔEC = 2mVC2 − 2mVB 2 = W(f) + W(P ⃗ ) d’où – mVB2 = − f × BC
2
donc f = mVB2/2BC ;
AN : f = 283,33 N

SITUATION D’EVALUATION
Un samedi matin des congés de Noël, tu effectues un voyage avec tes camarades de classe pour une
randonnée.
La charge constituée par la voiture et vous, a un poids total P = 1300 N.
Le conducteur démarre la voiture, aborde une côte avec la vitesse de v1 = 3 m.s-1 puis atteint son sommet
avec la vitesse v2 = 12 m.s-1. La distance parcourue sur cette côte, qui présente une ligne de plus grande
pente faisant un angle  =15° avec le plan horizontal, est L = 50 m.
Du sommet de la côte, la voiture aborde une partie horizontale de la route en maintenant sa vitesse
constante sur une distance d, avant de freiner sur autre distance d’= 40 m pour éviter de « cogner » un
chien errant.

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Durant tout le mouvement, les forces de frottement sont assimilées à une force unique 𝑓 de valeur
𝑓 = 780N ( 𝑓 = 0,6 𝑃).
Pour les besoins, tu utiliseras comme intensité de la pesanteur, g = 10 N.kg-1.
Tu es désigné par tes camarades pour montrer
que les élèves de votre classe sont capables
d’évaluer les forces appliquées à la voiture.

1- Énonce le théorème de l’énergie cinétique.


⃗ exercée par le sol sur les roues de la voiture (force
2- Détermine la valeur F de la force de propulsion F
motrice):
2.1- durant son trajet sur la côte;
2.2- sur le plan horizontal pendant que sa vitesse est constante.
3- Détermine la valeur F' de la force de freinage de la voiture.

Solution
1- Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d'un solide pendant un instant est égale
à la somme des travaux des forces extérieures qui lui sont appliquées pendant le même instant.
2- Valeur de la force motrice F de la voiture :
2.1- durant son trajet sur la côte
Inventaire des forces : 𝐹 la force motrice, 𝑓 la force de frottement, 𝑃⃗ le poids de la voiture et 𝑅⃗ la
réaction normale du plan.
1 1
𝑚𝑉2 2 − 2 𝑚𝑉1 2 = W (𝐹 ) + W (𝑓 ) + W (𝑃⃗) + W (𝑅⃗ )
2
= FL - 𝑓L- PLsin15° + 0
1 1 1
𝐹= ( 𝑚𝑉2 2 − 2 𝑚𝑉1 2 ) + 𝑓 + Psin15° )
𝐿 2
1 1 1
𝐹= ( 1300(12)2 − 2 1300(3)2 ) + 780 + 1300 sin15°
50 2
F = 2871,46 N
2.2- Sur le plan horizontal pendant que sa vitesse est constante :
𝐹 × d − 𝑓 × d = 0, d’où 𝐹 = 𝑓 = 780 N
3- La force de freinage F' de la voiture.
1 1 1
0 − 2 𝑚𝑉2 2 = − (𝑓 + 𝐹′)d' donc F’ = (𝑑′) 2 𝑚𝑉2 2 − 𝑓

1
Ce qui donne F' = 0,5× 1300 × 122 - 780; F' = 1 560 N
40

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III. EXERCICES

Exercice 1

Un objet de forme cubique de masse m = 100 g peut glisser à


l'intérieur d'une cuvette demi-sphérique de rayon
r = 0,5 m. On le lâche sans vitesse initiale du bord A de cette
cuvette. Elle atteint le point B avec une vitesse VB.
1 - Calcule la vitesse VB de la bille au point B.
2 - En réalité la bille atteint le fond B avec la vitesse
V'B = 2,5 m.s-1.
Précise si la bille est soumise à des forces de frottement.
3- Détermine :

3.1 le travail total W(𝑓 ) de ces forces de frottement f au cours du mouvement de la bille
dans le cas où elles existeraient.
3-2 l'intensité f de ces forces.
Solution
1 - Calcul de VB
• Système: bille

• Inventaire des forces: - Poids P de la bille
- Réaction 𝑅⃗ de la cuvette
• Le théorème de l'énergie cinétique entre A et B:

∆EC = ∑ W( F )
1 1
𝑚𝑉𝐵2 − 𝑚𝑉𝐴2 = 𝑊𝐴𝐵 (𝑃⃗) + 𝑊𝐴𝐵 (𝑅⃗ )
2 2

1
 𝑚𝑉𝐵2 = mgr avec 𝑊𝐴𝐵 (𝑅⃗ ) = 0 Jcar 𝑅⃗ est perpendiculaire au déplacement et VA = 0 m/s,
2
donc VB =√2𝑔𝑟 = √2 × 10 × 0,5 = 3,16 m.s-1.
2 - Présence des forces de frottement
La bille est soumise à des forces de frottement car V'B < VB.
3-
3-1 Calcul du travail des forces de frottement
• Système: bille • Le théorème de l'énergie cinétique entre A et B:
• Inventaire des forces: 1 1
𝑚𝑉𝐵2 − 𝑚𝑉𝐴2 = 𝑊𝐴𝐵 (𝑃⃗) + 𝑊𝐴𝐵 (𝑅⃗ ) + 𝑊𝐴𝐵 (𝑓 )
- Poids 𝑃⃗ de la bille 2 2
- Réaction 𝑅⃗ de la cuvette Avec 𝑊𝐴𝐵 (𝑅⃗ ) = 0 et VA = 0,
1
- Force de frottement 𝑓 𝑚𝑉𝐵2 = mgr + 𝑊𝐴𝐵 (𝑓)
2
1
d'où 𝑊𝐴𝐵 (𝑓 ) = 𝑚𝑉𝐵2 - mgr
2
1
𝑊𝐴𝐵 (𝑓) = × 0,1 × (2,5)2 − 0,1 × 10 × 0,5 = −0,19 𝐽.
2
3-2 Intensité f des forces de frottement
𝑊𝐴𝐵 (𝑓) = -𝑓. 𝐴𝐵 ̂ = -𝑓. 𝑟 2𝜋
4
̂ est un quart de cercle.
𝐴𝐵

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𝑊𝐴𝐵 ( f ) (−0,19)
f = −2 f = −2 = 0,24 𝑁
𝜋𝑟 𝜋×0,5

EXERCICE 2
Recopie les groupes de mots ci-dessous dans l’ordre de manière à obtenir une phrase correcte, en rapport
avec le théorème de l’énergie cinétique :
/d’un solide/ entre ces deux instants. / somme algébrique/ La variation de l’énergie cinétique/ entre deux
instants / des travaux de/ toutes les forces extérieures appliquées / est égale à la/

Solution
La variation de l’énergie cinétique d’un solide entre deux instants est égale à la somme algébrique des
travaux de toutes les forces extérieures appliquées entre ces deux instants.

EXERCICE 3
Un volant en fonte est constitué d'un cylindre de rayon R = 50 cm et de hauteur h = 1 m. La masse
volumique de la fonte est  = 7600 kg .m-3.
1 - Détermine le moment d'inertie 𝐽∆ du cylindre par rapport à son axe.
2 - Calcule son énergie cinétique Ec lorsqu'il tourne à une vitesse de 𝜔1 = 1 400 tr.min-1
3 - Sa vitesse diminue à 𝜔2 =1300 tr.min-1 en ∆t = 4 s.
Calcule la puissance moyenne restituée par la diminution de l'énergie cinétique du volant.

Solution
1 - Moment d'inertie du cylindre
1 1 1
𝐽∆ = 𝑚𝑅 2 = 2 𝜌𝑉𝑅 2 or V = 𝜋𝑅 2 ℎ ; 𝐽∆ = 2 𝜌𝜋𝑅 2 ℎ𝑅 2 ;
2
1 0,254
J∆ = 2 𝜌𝜋ℎ𝑅 4 = 7600 ×  × 1 × = 46,6 kg.m2
2
2 - Energie cinétique à 1400 tr/mn
1 2𝜋𝑁
EC = 𝐽 𝜔2 avec 𝜔 = où N est en tr/min 
2 ∆ 60
1 2𝜋×1400
EC =2 × 46,6 × ( 60 )2 = 5,0.105 J
3 - Puissance moyenne restituée
L'énergie cinétique du volant après la diminution de la vitesse angulaire (𝜔2 =1300 tr.min-1) est:
1 ′2
EC’ = 𝐽𝜔
2 ∆
1 2𝜋×1300 2
A.N. EC =2 × 46,6 × ( ) = 4,32.105 J
60
∆Ec = EC’ - EC = - 6,8.104 J
𝐸
L'énergie restituée est Er = 68 kJ.  La puissance restituée est: P = ∆𝑡𝑟
6,8.104
A.N. P= = 1,7.104 w
4

EXERCICE 4
Au cours d’une séance de révision de vos leçons dans ta salle d’étude, ton voisin de classe te propose
d’appliquer vos connaissances sur l’énergie cinétique pour déterminer la hauteur maximale atteinte par un
projectile lancé à partir du jouet de ton petit frère. Ce jouet est constitué d’un canon à ressort de longueur
à vide 𝑙0 , capable de lancer un petit projectile de masse m à une certaine hauteur. Ton voisin place le

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canon verticalement et lance le projectile en comprimant le ressort d’une longueur l. Tu décides en
premier de déterminer la hauteur maximale atteinte par le projectile.

Données :
✓ m = 0,030kg ; 𝑙0 = 10 cm ; l = 5 cm ; g= 10N/kg ;
✓ Une force d’intensité F= 10N provoque un raccourcissement de x= 0,5cm ;
✓ L’action de la pesanteur et les forces de frottements sont négligeables.

1. Enonce le théorème de l’énergie cinétique


2.
2-1-Donne l’expression de la constante de raideur k du ressort en fonction de F et de x.
2-2-Calcule la valeur de k.
3 Détermine :
3-1 La vitesse 𝑣1 du projectile à la sortie du canon.
3-2-La hauteur maximale atteinte par le projectile.

Solution
1-
𝐹
1-1-Expression de k : F = k.x donc k = 𝑥
10
1-2-Valeur de k : k = 0,005 donc k = 2000N/m.
2-
2-1-vitesse 𝑣1
Théorème de l’énergie cinétique :
1 1
𝑚 𝑣12 − 2 𝑚 𝑣02 = W(𝑇⃗)
2
1 1
𝑚 𝑣12 = 𝑘(𝑙 − 𝑙0 )2
2 2
𝑘(𝑙−𝑙0 )2
𝑣1 = √ .
𝑚
2000(0,05−0,1)2
AN : 𝑣1 = √ 0,03
𝑣1 = 12,9m/s
2-2 Hauteur maximale atteinte :
1 2 1
𝑚 𝑣𝑓 − 𝑚 𝑣12 = -mgℎ𝑚𝑎𝑥
2 2
𝑣2 12,92
𝑣𝑓 = 0 ; ℎ𝑚𝑎𝑥 = 2𝑔1 ; A.N : ℎ𝑚𝑎𝑥 = = 8,32 m.
20

EXERCICE 5 (1ère C)
Un groupe d’élèves de première scientifique se propose de déterminer la compression du ressort utilisé
dans un jeu d’enfant. La piste de jeu comporte une partie de forme circulaire de rayon r prolongée par une
partie horizontale sur laquelle est fixée un ressort de raideur k. comme le montre la figure ci-dessous.

H O
A
𝛼

B C D

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Pour jouer, il faut laisser tomber sans vitesse initiale, une bille ponctuelle de masse m située à la hauteur
H du point A. La bille se déplace alors sur la piste ABC. Elle vient heurter l'extrémité libre du ressort qui
se comprime d’une longueur 𝑥 et s’arrête en D. Au cours de son mouvement, la bille est soumise à des
forces de frottement d'intensité f constante qui s’annulent au-delà du point C.
Tu es désigné pour rédiger le compte rendu.
Données : m = 30 g ; k = 2.10-1N.m-1 ; g = 10N/kg ; H = 50 cm ;
R = 50 cm ; α = 60° : BC = 50 cm ; f = 4,3 N.
1. Enonce le théorème de l’énergie cinétique.
2. Calcule l’énergie cinétique de la bille lorsqu'elle arrive au point A.
3. Représente les forces qui s’exercent sur la bille :
3.1 aux points M et M’.
3.2 en contact avec le ressort comprimé de 𝑥 ;
4. Calcule 𝑥 puis explique ce qui se passe après l’instant d’arrêt.

Corrigé
1. La variation, pendant une durée donnée de l’énergie cinétique d’un solide animé d’un mouvement de
translation quelconque ou d’un mouvement de rotation autour d’un axe fixe, est égale à la somme
algébrique des travaux effectués par les forces extérieures appliquées au solide pendant la même durée.
2.
Système : la bille
Bilan des forces :
⃗ : Poids du système
P
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique : ∆EC = ∑ W(F ⃗ ext )
E C A − E C H = W(P ⃗ ) or E C = 0 car la vitesse initiale est nulle et W(P
⃗ ) = m g H donc
H
E CA + 0 = m g H ⟹
O
E C A = mgH ; E C A = 0,15 J
A 𝛼
⃗ N
R
3.
: ℎ
3.1 ⃗R N
:

P B C
f

P
Bilan des forces entre A et C :
⃗P : Poids du système
⃗R N : réaction normale de la piste ABC
f : force de frottement ⃗ N
R
:
3.2 ⃗T
Système: la bille C D
Bilan des forces entre C et D :
⃗P : Poids de la bille ⃗
P

⃗R N : réaction normale de la piste CD


⃗T : tension du ressort.
4. Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre A et D :
∆EC = ∑ W(F ⃗ ext )
E C D − E C A = WA→D (P ⃗ ) + WA→D (R
⃗ N ) + WA→C W(f) + WC→D (T ⃗)
1
0 − E C = mgh + 0 − f (AB ̂ + BC) − k x 2
A 2

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π
2 [E C A +m g r(1−cos 𝛼)−f (r +BC)]
𝑥=√ 3
; 𝑥 = 4 𝑐𝑚.
𝑘
Après l’instant d’arrêt, la balle rebrousse chemin.

IV. DOCUMENTATION
L'énergie cinétique est l'énergie que possède un corps du fait de son mouvement. L'énergie cinétique d'un
corps est égale au travail nécessaire pour faire passer ledit corps du repos à son mouvement. On peut
déduire de cela, dans le cadre de la physique newtonienne, qu'une variation d'énergie cinétique d'un solide
pendant une certaine durée est égale au travail des forces externes exercées sur ce corps. C'est
le théorème de l'énergie cinétique.

Le terme même d'énergie cinétique semble remonter au physicien William Thomson, plus connu sous le
nom de Lord Kelvin. Il dérive en fait du mot grec kinesis signifiant mouvement. Toutefois, le concept est
plus ancien puisqu'il provient des réflexions sur la mécanique de Gottfried Leibniz et Johann Bernoulli,
qui décrivaient l'énergie cinétique comme une vis viva, en latin, c'est-à-dire la force vivante responsable
du mouvement des corps. Leibniz se fit l'avocat d'une définition mathématique de la vis viva, qu'il
introduisit comme le produit de la masse d'un objet par le carré de sa vitesse (mv2), pendant les années
1676-1689, par opposition à la quantité de mouvement mv de Descartes et Newton censée jouer un rôle
similaire.
De nos jours, l'énergie cinétique Ek d'une particule est un concept différent de sa quantité de mouvement p
mais n'en est pas indépendant. Ainsi, en mécanique newtonienne, on a pour une particule de masse m
en translation à la vitesse v : Ek = 1/2 mv2 = p2/2m
On peut définir une énergie cinétique de rotation et de translation. Son unité légale est le joule. Les
calculs s'effectuent avec les masses en kg et les vitesses en ms-1. Comme la vitesse, l'énergie cinétique
d'un corps est relative et dépend du référentiel.
On peut relier l'énergie cinétique moyenne des particules dans un gaz chaud à la température de ce gaz.
On parle encore d'énergie cinétique d'un corps en physique quantique et en mécanique relativiste.
Toutefois, dans le cadre de la théorie de la relativité, la formule donnant l'énergie cinétique n'est pas la
même.

Source : Futura science. https://www.futura-sciences.com/

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Niveau : 1ères CDE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE

Discipline : PHYSIQUE-
CHIMIE THEME 1 : MECANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : ENERGIE MECANIQUE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Ossey élève en 1ère au Lycée Moderne d’Adzopé, après la classe de troisième, sait qu’un corps en
mouvement possède deux formes d’énergies : l’énergie cinétique et l’énergie potentielle. La somme de ces
deux énergies représente son énergie mécanique ou son capital énergétique. Son grand frère en Terminale,
à Abidjan, l’informe au téléphone, que cette énergie mécanique, selon les forces qui s’exercent sur le solide,
peut augmenter, diminuer ou rester constante.
Curieux d’en savoir d’avantage, il informe ses camarades de classe et ensemble, sous la conduite de leur
professeur, ils se proposent de définir l’énergie mécanique d’un solide, de connaitre l’énergie mécanique
d’un système et d’appliquer la conservation de l’énergie mécanique.

II. CONTENU DE LA LECON


1. ETUDE ENERGETIQUE DE LA CHUTE LIBRE D’UN SOLIDE
1.1. Expérience et résultats
On considère le dispositif ci-contre constitué de :
- 1 appareil à chute libre + accessoires.
- 1 horloge électronique.
- 1 bille en acier de masse m = 2 g.
- 1 électroaimant.
- 1 alimentation 6 V continue
- des fils de connexion.

On enregistre, à intervalles de temps égaux (τ = 20 ms), les positions


successives d’un solide, de masse m = 2 g (0,002 kg), en chute libre sans vitesse initiale.
Déterminons, pour chaque position, les énergies cinétique et potentielle de pesanteur (la position A9 étant
prise comme position de référence) puis calculons leur somme.
Prenons g = 9,8 N/kg.

Les résultats figurent dans le tableau ci-après :


Ai A0 A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9
di (10-2 m) 0 0,20 0,79 1,77 3,15 4,90 7,06 9,60 12,55 15,88
-2
hi (10 m) 15,88 15,68 15,09 14,11 12,73 10,94 8,82 6,28 3.33 0

1.2. Exploitation
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Ai A0 A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9
di (10-2 m) 0 0,20 0,79 1,77 3,15 4,90 7,06 9,60 12,55 15,88
vi(m.s-1) 0 0,20 0,39 0,59 0,78 0,98 1,18 1,37 1,57
vi2(m2.s-2) 0 0,04 0,15 0,35 0,61 0,96 1,38 1,88 2,46
EC (10-3 J) 0,00 0,04 0,15 0,35 0,61 0,96 1,38 1,88 2,46
hi(10-2 m) 15,88 15,68 15,09 14,11 12,73 10,94 8,82 6,28 3.33 0
EP (10-3 J) 3,11 3,07 2,96 2,77 2,50 2,14 1,73 1,23 0,65 0,00
EC + EP (10-3 J) 3,11 3,11 3,11 3,12 3,11 3,10 3,11 3,11 3,11

1.3. Conclusion
Au cours d’une chute libre, la somme des énergies cinétique et potentielle de pesanteur d’un solide demeure
constante. On a : EC + EP = Cte

2- DEFINITION DE L’ENERGIE MECANIQUE


L’énergie mécanique d’un système est égale à la somme de son énergie cinétique et de son énergie
potentielle : EM = EC + EP
EM s’exprime en joule (J)
Remarques :
 Pour un solide de masse m, situé à une altitude z dans le champ de pesanteur, en translation avec
1
une vitesse v, on a : EM = mv 2 + mgz
2
 Pour un solide de masse m, en translation horizontale avec une vitesse v, accroché à un ressort
1 1
d’allongement x, on a : EM = mv 2 + kx 2
2 2

Activité d’application
Un solide de masse m = 200 g, considéré comme
ponctuel, descend un plan incliné suivant un axe
rectiligne (voir figure)
À l’altitude ℎ1 = 4 m, il atteint la vitesse
ℎ1
𝑣1 =1,25 ms-1. Les frottements sont négligés au
cours de cette descente 𝑠𝑜𝑙
Le sol est la position de référence des énergies potentielles de pesanteur,
𝑔 = 10 𝑁. 𝑘𝑔−1 .
Calcule à la hauteur ℎ1 :
1- son énergie cinétique EC;
2- son énergie potentielle de pesanteur EP;
3- son énergie mécanique EM.

Solution
1
1-Energie cinétique : EC = 2 m𝑣12 = 0,16 J
2-Energie potentielle de pesanteur : Ep = mgh1 = 8 J
3-Energie mécanique : EM = EC + EP = 8,16 J

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3- CONSERVATION DE L’ENERGIE MECANIQUE z

3.1- Cas d’un solide en chute libre


Soit un solide (S) de masse m en chute libre. zA
Le niveau du sol est pris comme niveau de référence.
Entre les positions A et B on a :
∆EC = EC𝐵 − EC𝐴 = 𝑊𝐴𝐵 (𝑃⃗)
1 1
mV𝐵2 − 2 mV𝐴2 = mg(z𝐴 − z𝐵 ) zB
2
1 1
mV𝐵2 + mgz𝐵 = mV𝐴2 + mgz𝐴
2 2
soit EC𝐵 + EP𝐵 = EC𝐴 + EP𝐴
z0
E M𝐵 = E M 𝐴
ou encore EM𝐵 − EM𝐴 = ∆EM = 0
Au cours de la chute libre, l’énergie mécanique du solide (S) reste constante : on dit qu’elle se conserve.

3.2- Cas d’un solide sur plan incliné


Un solide (S), de masse m, glisse sans frottements le long de la ligne de
plus grande pente d’une piste AB inclinée d’un angle α par rapport à
l’horizontale.
Déterminons la variation de son énergie mécanique.
Système : le solide (S)
Bilan des forces : Poids ⃗P; réaction ⃗R.
Les positions initiale et finale sont respectivement A et B.
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique :
∆EC = ∑ 𝑊𝐹𝑒𝑥𝑡

∆EC = 𝑊𝐴𝐵 (𝑃⃗) + 𝑊𝐴𝐵 (𝑅⃗ )


1 1
mV𝐵2 − 2 mV𝐴2 = mg(z𝐴 − z𝐵 ) ; 𝑊𝐴𝐵 (𝑅⃗ ) = 0 𝐽 𝑐𝑎𝑟 𝑅⃗ ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
2
EC𝐵 + EP𝐵 = EC𝐴 + EP𝐴
EM𝐵 = EM𝐴 soit ∆EM = 0
Sur un plan incliné où les frottements sont nuls, l’énergie mécanique du solide (S) reste constante : on dit
qu’elle se conserve.

3.3- Conditions de conservation de l’énergie mécanique


En l’absence de forces de frottement, l’énergie mécanique d’un système se conserve
(ΔEM = 0). Le système est dit conservatif (𝑃⃗ est une force conservative).

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4- NON CONSERVATION DE L’ENERGIE MECANIQUE
Le solide (S), de masse m, en plus de son poids 𝑃⃗ et de la réaction normale 𝑅⃗ , est maintenant soumis, sur
le parcours AB, à l’action des forces de frottements assimilées à une force unique f opposée au
mouvement.
Déterminons la variation de son énergie mécanique.
Système : le solide (S) z
Bilan des forces : Poids ⃗P; réaction ⃗R ; force de frottements f.
zA A
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre A et B.
(S)
On a : ∆𝐸𝐶 = 𝑊𝐴𝐵 (P⃗ ) + 𝑊𝐴𝐵 (R
⃗ ) + 𝑊𝐴𝐵 (f) avec 𝑊𝐴𝐵 (R ⃗ )= 0 J
⃗ ) = 𝑊𝐴𝐵 (f) or ∆𝐸𝑃 = − 𝑊𝐴𝐵 (P
∆𝐸𝐶 − 𝑊𝐴𝐵 (P ⃗)
α B
zB
On a donc : ∆𝐸𝐶 + ∆𝐸𝑃 = 𝑊𝐴𝐵 (f)
soit ∆𝐸𝑀 = 𝑊𝐴𝐵 (f)
Lorsqu’il existe des forces de frottements, la variation de l’énergie mécanique est non nulle : on parle de
non conservation de l’énergie mécanique.
Remarque : Les forces de frottement représentées par la force unique f sont opposées au sens du
mouvement. Le travail de cette force est résistant.
On a donc ∆𝐸𝑀 = 𝑊𝐴𝐵 (f) < 0 : le système perd de l’énergie: on dit qu’il est dissipatif.
(f est une force non conservative).

SITUATION D’EVALUATION
Ton ami étudie le mouvement d’un cube de masse m = 1 kg et qui glisse le long du profil ABCD
représenté ci-dessous. Les plans AB et CD sont inclinés du même angle 𝛼 = 30° sur l'horizontale. Les
déplacements du cube s'y effectuent sans frottement. Sur la partie horizontale BC, le cube est soumis à
une force de frottements 𝑓 , parallèle au déplacement mais de sens opposé et d'intensité f = 3,92 N.

A
h1
D

𝜶 L C 𝜶
0 B
Il lâche le cube sans vitesse sur le plan AB d'une position où son centre d'inertie est situé à la hauteur h1 =
1 m au-dessus du niveau BC = L= 2m, g = 9,8 N.kg-1.
Tu prendras l'énergie potentielle du solide égale à zéro lorsqu'il est en contact avec la partie BC.
Éprouvant des difficultés, il te sollicite pour l’aider dans cette étude.

1 - Donne l’expression de l’énergie potentielle EP1 du cube au départ.


2- Calcule au départ du mouvement,
2-1 l'énergie potentielle EP du cube ;
2-2 l'énergie mécanique EM1 du cube.
3 - Détermine :
3-1 l'énergie mécanique EM2 du cube lorsqu'il arrive en C ;
3-2 la vitesse du cube en C ;
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3-3 la hauteur h2 à partir de laquelle le cube va faire demi-tour le long du plan CD.

Solution
1- Expression de l’énergie potentielle du cube au départ
EP1 = mgz = mgh1
2-
2-1 Énergie potentielle au départ du mouvement:
EP1 = mgh1 = 9,8 J.
2-2 Énergie mécanique au départ:
EM1 = EC1 + EP1  EM1 = 0 + EP1 = 9,8 J.
3-
3-1 Énergie mécanique EM2 en C:
• Entre A et B, le système (Solide + Terre) z
D
est conservatif car il n'y a pas de frottement
A ⃗𝑹
⃗𝒏
d'où : EM(B) = EM1.
• Entre B et C, la variation de l'énergie h1
h2
mécanique due aux frottements est:
⃗𝑷
⃗ ⃗𝑹
⃗𝒏
∆EM = EM2- EM1 = W(𝑓 )
or W(𝑓) = - f.L d'où : 𝜶 ⃗𝒇 𝜶
0 B C
EM2= EM1 - f.L = 1,96 J
⃗𝑷

3-2 Vitesse du solide en C

EM2= EC(C) + EP(C) or EP(C) = 0

1 2𝐸
d'où EM2 = 2 𝑚𝑣𝐶2  𝑣𝐶 =√ 𝑚2 = 2 m.s-1.

3-3 Hauteur h2:


Entre C et le point d'arrêt le système est de nouveau conservatif car le déplacement s'effectue sans
frottement. L'énergie mécanique E'M2 au point de rebroussement est donc:
𝐸′2𝑀
E'M2 = 0 + mgh2 = EM2  h2= 𝑚𝑔 = 0,2 m.

III. EXERCICES
Exercice 1
Une boule de masse m = 500 g, est lancée verticalement avec une vitesse v = 5 m.s-1, d'une hauteur
h = 3 m par rapport au sol.
Calcule l'énergie mécanique de la boule à l'instant du lancement.
Donnée: g = 10 N.kg-1.

Solution
1
Niveau de référence : le sol Em = EC + Ep = 2 𝑚𝑣 2 + mgh = 21,25 J.

Exercice 2
Un rocher de masse m =300 kg se détache d'une falaise. L'altitude initiale du rocher est
H = 240 m par rapport au niveau de la mer.
1 - Détermine l'énergie mécanique initiale de ce rocher par rapport au niveau de la mer.
2 - Le rocher tombe en chute libre (résistance de l'air négligeable).

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H
2-1 Détermine l'énergie cinétique du rocher à l'altitude 4.
2-2 Calcule son énergie potentielle à cette altitude ainsi que sa vitesse.

Solution
1 - Energie mécanique initiale du rocher
Emi = ECi + Epi = 0 + mgH ⇒ Emi = mgH = 720 kJ
2 - a) Détermination de l'énergie cinétique du rocher
H
Le système (terre + rocher) est conservatif ⇒ Em reste constante :⇒ Emi = Em ( 4 )
H H H H 3 H
 mgH = EC( 4 )+ mg 4  EC( 4 )= mg(H - 4 ) = 4 mgH EC( 4 )= 540 kJ.
H
b) Energie potentielle à l'altitude 4
H H
Ep = mg = 180 kJ ou encore Ep = Emi- EC( 4 )= 720 -540 = 180 kJ.
4
H
Vitesse du rocher à l'altitude 4
H 1 1 3 3
EC( 4 ) = 2 𝑚𝑣 2 ⇒ 2 𝑚𝑣 2 = 4mgH ⇒ V =√2 𝑔𝐻 = 60 m.s-1.

EXERCICE 3
Pour les propositions suivantes :
1. L'énergie potentielle de pesanteur d'un corps dépend :
a. de son altitude ;
b. de sa masse ;
c. de sa vitesse.
2. Données : g = 10 N.kg-1 ; On choisit un axe (Oz) orienté vers le haut. L'énergie potentielle de
pesanteur étant choisie comme nulle au niveau de la mer, celle d'un plongeur de masse 100 kg à la
profondeur de 50 m a une valeur de :
a. 50 J ;
b. 5,0×104 J ;
c. - 50 kJ.
3. Un système est dit conservatif si :
a. son énergie cinétique se conserve ;
b. son énergie potentielle de pesanteur se conserve ;
c. son énergie mécanique se conserve.

Recopie à chaque fois le chiffre suivi de la lettre correspondant à la bonne réponse.

corrigé
: 1.a ; 2. c; 3.c

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Exercice 4
Afin de vérifier l’acquisition des habiletés installées, votre professeur vous soumet la figure ci-dessous.
Une voiturette part de A sans vitesse et glisse sur une piste lisse ABCD. Les actions de l'air et les
frottements dus à la piste sont négligeables. La voiturette munie de sa charge sera assimilée à un solide de
masse m.
Le professeur vous demande d’étudier le mouvement de la voiturette.
Donnée : g = 10 N/kg z
zA

3m
2,7 m
1,5 m
1m

Niveau de référence

1. Donne l'expression de l'énergie potentielle de pesanteur de la voiturette par rapport au niveau de


référence.
2. Détermine sa vitesse lors de son passage par la bosse C et le creux D.
3. Précise la position pour laquelle l'énergie cinétique est maximale.
4. Montre par la conservation de l'énergie mécanique qu'au-delà de D, le solide ne peut pas dépasser un
point F dont l'altitude sera précisée.

Solution
1. Expression de l'énergie potentielle de pesanteur de la voiturette.
Epp = mgz
2. Détermine sa vitesse lors de son passage par la bosse C et le creux D.
Les frottements de l'air et de la piste sont négligeables  Le système (voiturette + Terre) est conservatif:
1
Em = cte.  Em (A) = Em(C)  mgzA = EC(C) + EPP(C) = 2 𝑚𝑉𝐶2 + mgzC
 VC =√2𝑔(𝑧𝐴 − 𝑧𝐶 ) = √2 × 10 × (3 − 2,7) = 2,45 m.s-1
De même on a : Em(A) = Em(D)  VD =√2𝑔(𝑧𝐴 − 𝑧𝐷 ) VD =√2 × 10 × (3 − 1) = 6,32 m. s-1.
3. Position pour laquelle l'énergie cinétique est maximale.
Soit z, la cote de ce point. Em(A) = Em  mgzA = EC + mgz  EC = mg(zA - z)
L'énergie cinétique est maximale si (zA - z) est maximale, soit z minimale. Cela correspond à la position
D.
4. Montrons qu'au-delà de D, le solide ne peut pas dépasser un point F.
Au point F, le solide doit s'arrêter ; EC(F) = 0. Puisque le système est conservatif
Em(A) = Em(F) d'où mgzA =EC(F) + mgzF  mgzA = mgzF  zA = zF = 3 m.
Les points A et F sont au même niveau.

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Exercice 5
Ton voisin de classe se propose d’étudier le glissement d’un solide S de masse m = 40 g sur deux plans
inclinés OA et OB. α = 40°, β = 30°, H et K sont des
projections de A et B sur l’axe Ox. (Voir figure ci- z
dessous) Le solide est laché au point B sans vitesse
A
initiale et glisse sans frottement.
OH = OK = d = 10 cm, g = 10 N/kg. G B
Le niveau de référence est celui du point O, d’altitude
zéro. α β
Ayant des difficultés, il te sollicite pour l’aider. H O K x

1. Dis comment varie Em au cours du mouvement de S.


2. Détermine l’énergie mécanique Em de S au point B en
fonction de m, g, d et β
3. Détermine la vitesse de la bille au passage au point O.
4. Détermine la hauteur zG du point G où la vitesse du solide s’annule sur le plan incliné OA.

Solution
1.1 Expressions des altitudes zB et zA,
zB = OKtanβ et zA = OHtanα
1.2 Energies potentielles de pesanteur du solide
- en B : Epp (B) = mgzB = mgOKtanβ
- en A : Epp (A) = mgzA = mgOHtanα
2.
2.1 Energie mécanique totale E = Epp(B) + Ec(B) = mgOKtanβ
2.2 E reste constante
3. Vitesse de la bille au passage au point O.
Conservation de l’énergie mécanique : Em (O) = Em (B)
1
mV𝑂2 = mgOKtanβ ⟹ 𝑉𝑂 = √2𝑔𝑂𝐾𝑡𝑎𝑛𝛽
2
A.N. 𝑉𝑂 = √2 × 10 × 0,1𝑡𝑎𝑛30° 𝑉𝑂 = 1,1 𝑚/𝑠
4. Hauteur zG du point G où la vitesse du solide s’annule sur le plan incliné OA.
En G, VG = 0 d’où : Epp(G) = Em(B)
mg zG = mgOKtan𝛽
zG = OKtan𝛽 zG = 0,1tan30° = 0,058 m

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IV. DOCUMENTATION
L'énergie mécanique est une quantité utilisée en mécanique classique pour désigner l'énergie d'un
système emmagasinée sous forme d’énergie cinétique et d’énergie potentielle. C'est une quantité qui
est conservée en l'absence de force non conservative appliquée sur le système. L'énergie mécanique n'est
pas un invariant galiléen et dépend donc du référentiel choisi.
L'énergie mécanique est entièrement déterminée si l'on connaît la vitesse et la position du système.
Théorème de l’énergie mécanique
Dans un galiléen, pour un corps ponctuel de masse m constante parcourant un chemin reliant un point A à
un point B, la variation d’énergie mécanique est égale à la somme des travaux W des forces
non conservatives extérieures et intérieures qui s’exercent sur le solide considéré :
Ainsi, l’énergie mécanique d'un système soumis uniquement à des conservatives est conservée.
La dérivée par rapport au temps de l'énergie mécanique est égale à la puissance des forces non
conservatives

Source : Wikipédia

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CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Niveau : 1ères CDE

Discipline : PHYSIQUE-
CHIMIE THEME: ELECTRICITE ET
ELECTRONIQUE

TITRE DE LA LECON : CHAMP ÉLECTROSTATIQUE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Pendant la saison des pluies, à Dabou, Essoh, élève en classe de 1ère C scientifique au Lycée Moderne
Léboutou Dabou, voit des éclairs illuminer le ciel. Craintif, il veut comprendre le phénomène. Approché,
son ainé décrit évasivement que cela est dû à une décharge entre pôles de nuages chargés et qu’il existe
des champs électrostatiques entre ces nuages. Voulant en savoir davantage, il entreprend avec ses
camarades de classe, sous la conduite de leur professeur, de définir l’espace champ électrostatique, de
connaître ses caractéristiques, de représenter les lignes de champ électrostatique et de déterminer les
caractéristiques du vecteur champ électrostatique uniforme.

II. CONTENU DE LA LECON

1- FORCE ELECTROSTATIQUE :
Interactions et forces :
* Deux corps électrisés exercent l’un sur l’autre des forces à distance appelées forces électrostatiques.
* Deux charges électriques de même signe se repoussent.
*Deux charges électriques de signes opposés s’attirent.

q1<0 – + q2>0
+ q1>0 q2>0 +
F2/ 1 F1/ 2 F2/ 1 F1/ 2
Forces répulsives Forces attractives

2 .LE CHAMP ELECTROSTATIQUE :


2.1. Mise en évidence :
* Plaçons en un point (M) au voisinage d’un corps électrisé, différentes particules chargées.
  
* Représentons les forces électriques F1 , F2 et F3 subies par les particules.

F1 F2 F3
F1 M q1 M F2 q2 F3 M q3

Corps q1<0 Corps q2>0 Corps q3<0

électrisé électrisé électrisé

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𝐹⃗ 𝐹⃗ 𝐹⃗3
* Représentons les vecteurs 𝑞1 , 𝑞2 et .
1 2 𝑞3
𝐹⃗1
q1 < 0 ⇒ 𝐹⃗1 et ont même direction et sont de sens opposés.
𝑞1
𝐹⃗2
q2 > 0 ⇒ 𝐹⃗2 et ont même direction et même sens.
𝑞2
𝐹⃗3
q3 < 0 ⇒ 𝐹⃗3 et ont même direction et sont de sens opposés.
𝑞3

𝐹⃗ 𝐹⃗ 𝐹⃗
* Les vecteurs 𝑞1 , 𝑞2 et 𝑞3 ont la même direction et le même sens.
1 2 3
On montre par ailleurs qu’ils ont la même valeur.
𝐹 𝐹⃗ 𝐹 ⃗ ⃗
* On note que 𝑞1 = 𝑞2 = 𝑞3 = 𝐸⃗⃗ (𝑀)
1 2 3

Avec 𝐸⃗⃗ (𝑀)un vecteur lié au point (M) et indépendant des charges électriques placées en (M).
𝐸⃗⃗ (𝑀) est appelé vecteur champ électrostatique au point (M).

2.2. Définition :
En tout point (M) au voisinage d’un corps électrisé, il existe un vecteur champ électrostatique noté⃗⃗⃗⃗
𝑬(𝑀).

Une particule de charge électrique (q ) placée au point (M) subit la force électrostatique F


   F
telle que : F = q x E ( M )  E ( M ) =
q
2.3.Caractéristiques de 𝐸⃗⃗ (𝑀):
* Point d’application : le point M.

* Direction : colinéaire à F .

* Sens : si q > 0 : même sens que F .

si q < 0 : sens opposé à F .


 F F N
* valeur : E ( M ) =  E=
q q C

(V.m–1)
 
Remarque : F = q x E ( M )  Volt
F =par
│q│mètre
xE

N C V/m

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Représentons qualitativement les vecteurs force et champs électrostatiques autour des corps électrisés
suivants.
M q1>0
F3
E( P )
P F1
q3>0
E( M ) M E( M )
N E( N )
q1<0 F2
q2<0
F1
E( P )

R q4>0 P
F3
q3<0 E( N ) q2<0
E (R ) N
E (R )
F4 F2
F4 R
q4>0
Activité d’application
Une charge électrique q est placée dans un champ électrostatique de valeur E = 2.103 V.m-1.
1 – La charge est soumise à une force de même sens que le champ E ⃗⃗ et de valeur F = 6.10-3 N. La valeur
de la charge est :
a) q = 3.10-6 C
b) q = -3.10-5 C
c) q = 30.10-6 C

2 – La charge est soumise à une force de sens contraire au champ et de valeur F’ = 2.10-3 N. La valeur de
la charge est :
a) q = 10.10-7 C
b) q = -10.10-6 C
c) q = -10.10-7 C
Choisis pour chacune de ces propositions la lettre correspondant à la bonne réponse.

Solution
1 - a)
2 – c)
3. LIGNES DE CHAMP ELECTROSTATIQUE (OU SPECTRE ELECTROSTATIQUE )
3.1. Définition
C’est l’ensemble des lignes tangentes aux vecteurs champs électrostatiques.
En chaque point de l’espace, ces lignes sont orientées dans le sens des vecteurs champs électrostatiques.
3.2. Exemples

Spectre radial divergent : Spectre radial convergent : Spectre de deux charges ponctuelles :

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3.3. Champ uniforme :
Obtention : On applique une tension électrique entre deux plaques métalliques parallèles. Les charges
électriques accumulées sur les plaques créent un espace champ électrostatique uniforme.
Ligne de champ

M E
Plaque métallique

N E

P E

d
e–
i

U
Caractéristiques :
* Les lignes de champ sont : - parallèles entre elles ;
- perpendiculaires aux plaques ;
- dirigées de la plaque positive vers la plaque négative.
* En tout point le vecteur champ électrostatique 𝑬⃗⃗ est le même et a pour caractéristiques :
- Direction :perpendiculaire aux plaques,
- Sens :dirigé de la plaque positive vers la plaque négative,

U V
- Valeur : E= U : la tension appliquée entre les plaques.
V/m d m
d : la distance entre les plaques.

Activité d’application
Une charge électrique q > 0 est placée dans un champ électrostatique uniforme ⃗E⃗ créé par deux plaques
⃗⃗ .
parallèles chargées l’une positivement et l’autre négativement. La charge q est soumise à une force F
Tu considères les propositions suivantes :
1- ⃗F⃗ dépend de la position de la charge dans le champ ⃗E⃗ ;
2- La valeur de ⃗F⃗ est constante ;
⃗⃗ est parallèle aux plaques ;
3- F
4- La direction de ⃗F⃗ est variable suivant la position de la charge dans le champ ;
⃗⃗ est dirigée de la plaque positive vers la plaque négative.
5- F

Écris V si la proposition est vraie ou F si elle est fausse.

Résolution
1- F ; 2- V ; 3- V ; 4 – F ; 5- V

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SITUATION D’EVALUATION
Dans le but de déterminer les caractéristiques du vecteur-champ électrostatique et la tension du fil lorsque la boule
est sous l’effet de ce champ, votre professeur met à la disposition de ton groupe pendant la séance de TP, un
pendule qui porte une boule de masse m = 2,5 g, chargée positivement, et placée dans un champ électrostatique
uniforme horizontal de valeur 104 V/m. Le fil s’écarte d’un angle de 30° de la verticale.
Données : la charge de la boule q = 1,44 𝜇C; g = 10 N/kg
Tu es le rapporteur du groupe.

1-Définis le champ électrostatique.


2-Détermine la valeur :
2.1. F de la force électrostatique exercée sur la boule ;
2.2- T de la tension du fil.
3-Déduis-en les caractéristiques du vecteur-champ électrostatique.
4- Détermine :
4-1 la valeur de l’angle α que fait le fil avec la verticale, si la valeur du champ électrostatique est doublée.
4-2 la valeur de la tension du fil dans ce cas.

Solution
1. Un champ électrostatique est le champ créé en tout point M au voisinage d’un corps électrisé.
2. Valeur :
2.1- F = |q|.E = 1,44.10-6 × 104 = 1,44.10-2 N
2.2- la tension T
Condition d’équilibre du pendule : ⃗P⃗ + ⃗T⃗ + ⃗F⃗ = ⃗0⃗ ; donc : Px + Tx + Fx = 0 => 0 - Tsinα + F = 0
F
T= = 0,0288 N
sinα
3. Caractéristiques du champ
⃗⃗ - Valeur : E = 104 V.m-1
Direction : horizontale - Sens : même sens que F
4. 4.1- la valeur de l’angle de déviation
F
Pour E’ = 2E, on a F’ = 2F. Or tanα = d’où
P
F′
tanα’ = c-à-d tanα’ = 2 tanα AN α = 49,10°
P
F′
4.2- La valeur de la tension T’ =
sinα
2 × 14,4.10−3
AN : T’ = = 0,038 N
sin 49,10

III. EXERCICES

Exercice 1

Entre les plaques métalliques parallèles et horizontales d’un oscillographe existe un champ
électrostatique uniforme d’intensité E = 2000V/m. La plaque supérieure est chargée positivement.
1. Sur un schéma, représente le vecteur champ ⃗E⃗ et les forces appliquées à un électron se trouvant en
un point de ce champ.
2. Compare les intensités de ces forces. Conclus.
Données : e = 1,6.10-19C ; m = 9,1.10-31kg ; g = 10N/kg.

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Corrigé

1. + + + + + + +
⃗F⃗e

⃗⃗
E ⃗⃗
P
- - - - - - -
Fe eE
2. = m g = 3,5.1013 ⇒ Fe = 3,5.1013 P . P est négligeable devant Fe
P

Exercice 2
⃗⃗⃗⃗subie par un électron se trouvant dans un champ
1-Calcule la valeur F de la force électrostatique 𝐹
électrostatique de valeur E =100 V/m.
2-Compare cette valeur au poids P de l’électron
3-Conclus
Données : Électron : me = 9,1.10-31 kg ; q= -e = -1,6.10-19 C ; g =10 N/kg

Corrigé
1- F = |q|.E = 1,6.10-19 x 100 =1,6.10-17 N
F
2- P = mg = 9,1.10-30 N P
= 175.1010 F = 175.1010 P
3- P négligeable devant F.

Exercice 3
Entre les plaques métalliques parallèles et horizontales d’un oscillographe existe un champ électrostatique
uniforme d’intensité E = 2000 V/m. La plaque supérieure est chargée positivement.
1. Sur un schéma, représente le vecteur champ ⃗E⃗ et les forces appliquées à un électron se trouvant en un
point de ce champ.
2. Compare les intensités de ces forces. Conclus.
Données : e = 1,6.10-19C ; m = 9,1.10-31kg ; g = 10N/kg.

Corrigé

+ + + + + + +
⃗⃗e
F
1.
⃗E⃗ ⃗⃗
P
- - - - - - -

Fe eE
2. = m g = 3,5.1013 ⇒ Fe = 3,5.1013 P . P est
P
négligeable devant Fe d
A B
Exercice 4
Au cours d’une séance de Travaux Pratiques, ton professeur
𝜶
de Physique-Chimie réalise l’expérience ci-dessous.
Une sphère métallique électrisée de masse m = 0,1 g est
suspendue à un fil de soie. On place la sphère entre deux
plaques métalliques A et B parallèles, distantes de d=5
cm et soumises à une d.d.p. VA -VB = 100 V. Le fil de soie 𝑈𝐴𝐵
Tapez une équation ici.
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s’incline d’un angle α = 30° par rapport à la verticale. (Voir figure ci-dessus)
Le professeur demande à ton groupe de déterminer la valeur de ce champ électrostatique et celle de la
charge électrique. Tu es le rapporteur du groupe.
Donnée : g = 10 N/kg.
1. Définis l’espace champ électrostatique.
2. Représente, un schéma, les forces qui s’exercent sur la sphère électrisée.
3. Détermine :
⃗⃗⃗ à laquelle est soumise la sphère ;
3.1- la valeur F de la force électrostatique F
3.2- la valeur E du champ électrostatique ⃗E⃗ ;
3.3- la valeur absolue |q| de la charge électrique de la sphère.
4- Déduis la valeur algébrique de la charge électrique de la sphère et justifie ta réponse.

Corrigé
1. C’est la région de l’espace où tout corps chargé est soumis à une force électrostatique.
2. Système : la sphère
Référentiel terrestre suppose galiléen. y
Bilan des forces extérieures : α
⃗⃗
𝑇
.𝑃⃗⃗: Poids de la sphère ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒 x
⃗⃗ : Tension du fil. x’
.𝑇
.𝐹⃗𝑒 : Force électrostatique 𝑃⃗⃗
3. y’
3.1 Valeur de 𝐹⃗
A l’équilibre, 𝑃⃗⃗ + 𝑇
⃗⃗ + 𝐹⃗ = ⃗0⃗. Sur les axes (x’x) et (y’y) : Px + Tx +Fex = 0 (1) et Py + Ty + Fey = 0 (2)
(1)
(1) : - Fe + Tsinα = 0 ⇒ Fe = Tsinα ; Fe = Ptanα
(2)
(2) : Tcosα –P = 0 ⇒ P = Tcosα
Fe = mg tanα ⇒ Fe = 0,1.10-3. 10 tan30° ⇒
Fe = 5,77.10-4N
3.2 Valeur de 𝐸⃗⃗
𝑈𝐴𝐵 100
E= ⇒ E = 0,05 ⇒ d’où E = 2000 V.m-1.
𝑑
3.3 Valeur |𝑞|
𝐹𝑒 5,77.10−4
Fe = |𝑞|E ⇒ |𝑞| = ⇒ |𝑞| = ⇒ |𝒒| = 2,88.10-7C
𝐸 2000
4.Valeur algébrique de la charge électrique
La sphère étant attirée par la plaque A, chargée positivement donc q < 0 ; d’où q = - 2,88.10-7 C

Exercice 5
Au cours d’une séance de Travaux Pratiques au Lycée Moderne d’Abengourou, les élèves de 1ère C
placent dans un champ électrostatique uniforme horizontal, un pendule électrostatique qui porte une boule
de charge négative et de masse m = 5 g. Le fil s’écarte d’un angle α de la verticale et la boule est en
équilibre.
Données : E = 2.103 V.m-1, q = -5 µC, g = 10 N/kg.
Le professeur de physique-Chimie leur demande de déterminer la valeur de l’angle α que fait le fil avec la
verticale.

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Tu es l’un des élèves de cette classe.

1. Définis la force électrostatique.


2. Représente des forces qui s’exercent sur la boule sur un schéma.
3. Détermine :
3.1 la valeur de la force électrostatique que subie la boule ;
3.2 la valeur de l’angle α.

Solution
1. La force électrostatique est une force d’interaction à distance entre des corps chargés : c’est la force
subie par une particule chargée dans un espace champ électrostatique.
Système : la sphère
Référentiel terrestre suppose galiléen
Bilan des forces extérieures :
- 𝑃⃗⃗: Poids de la sphère ;
- ⃗⃗ : Tension du fil ;
𝑇
- ⃗⃗⃗⃗⃗ : Force électrostatique.
𝐹𝑒 α
Représentation des forces extérieures ⃗⃗
𝑇
3.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒
3.1 Valeur de 𝐹⃗𝑒
Fe = |𝑞|E A.N : Fe = 5.10-6 × 2.103 𝑃⃗⃗ α
Fe = 0,01 N ⃗⃗
𝑇
3.2 Valeur de l’angle α. 𝑃⃗⃗
𝐹𝑒 |𝑞|𝐸
tanα = =
𝑃 𝑚𝑔
−6
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒
5.10 × 2000
tanα = α = 11,31°
5.10−3 × 10

2. DOCUMENTATION

L'électrostatique
La matière est électriquement neutre puisqu'elle est composée d'atomes qui comportent autant d'électrons
(chargés négativement) que de protons (chargés positivement). L'électrisation correspond à un gain ou à
une perte d'électrons par rapport à la neutralité. Toute charge électrique est donc un multiple entier d'une
charge insécable « e », dite charge élémentaire, la charge de l'électron étant égale à - e.

La loi de Coulomb

Le phénomène d'électrisation se manifeste par l'existence de forces électrostatiques s'exerçant entre corps
électrisés. Ces forces sont attractives pour deux charges de signes contraires et répulsives pour deux
charges de même signe. Ainsi, l'électrostatique est construite à partir de la loi de Coulomb qui, comme la
loi de Newton, précise que la force électrostatique s'exerçant entre deux charges ponctuelles est
inversement proportionnelle au carré de la distance : F = (1/4πε0) (Qq/r2) u (où u est un vecteur unitaire et
ε0 la permittivité du vide, ε0 = 107/4πc2, c étant la célérité de la lumière dans le vide). Cette loi postule la
possibilité d'une action à distance sans contact matériel et introduit le concept de champ électrostatique :
la charge Q crée en tout point de l'espace une perturbation, le vecteur champ électrostatique E = (1/4πε0)
(Q/r2) u. La charge q placée dans ce champ E est alors soumise à la force F = qE (fig. 1).

Création d'un champ électrique

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La charge Q crée un champ électrique en tout point de l'espace, ce champ exerce une force sur toute autre
charge q.
Ces notions sont généralisées au cas de diverses distributions de charges.
La fonction potentiel électrostatique (V) permet d'évaluer le travail (W) des forces électrostatiques pour
amener une charge q d'un point A à un point B en fonction de la différence de potentiel :
WA→B = q(VA -VB) Dans le cas d'une charge ponctuelle, la fonction potentiel s'exprime par
V(r) = (1/4πε0) (Q/r) + Cte.
Le potentiel électrique s'exprime en volts (V), le champ électrique en volts par mètre (V.m-1).

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CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Niveau : 1ères CDE
Discipline :
PHYSIQUE-CHIMIE THEME: ELECTRICITE ET
ELECTRONIQUE

TITRE DE LA LECON : PUISSANCE ET ENERGIE ELECTRIQUE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Koffi et Koné, élèves en classe de 1ère au lycée Akpa Gnagne Dabou, au cours d’une récréation, devant la
salle de classe Koffi demande à son ami Koné : « De quoi dépend l’énergie consommée par un
appareil » ?
« De sa puissance et de la durée de fonctionnement. » répond Koné. Un de leurs amis qui a suivi la
conversation leur apprend que cette énergie ne s’exprime pas de la même manière pour tous les appareils.
Les deux élèves désirent s’informer davantage.
Ensemble avec leurs camarades de classe, ils entreprennent sous la direction de leur professeur,
d’appliquer la loi d’Ohm pour un conducteur ohmique et pour un générateur, d’appliquer la loi de
Pouillet, de connaitre les expressions de la puissance électrique reçue par un récepteur, la puissance utile
d’un récepteur, la puissance générée par un générateur, l’énergie électrique fournie par un générateur et
d’utiliser ces expressions.

II. CONTENU DE LA LECON

1. LE CONDUCTEUR OHMIQUE : Résistor

1.1. Loi d’Ohm


I
R <=> U=RxI
U

U : tension en volt (V); R résistance en ohm (Ω); I intensité en ampère (A)


𝟏
G la conductance du conducteur ohmique : G=𝑹 D’où : I = GxU Siemens ( S )

G en Siemens (S) Ohm moins un (Ω –1)

1.2. Etude énergétique

𝑬𝒓𝒆ç𝒖𝒆
E reçue = UABx I x t Preçue = = UABx I
𝒕
Soit une puissance réçue :

* En utilisant la relation U = R × I, on a :
E reçue = R x I 2 x t

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1.3. Bilan énergétique

* L’énergie électrique reçue par le résistor est totalement transformée en chaleur (énergie thermique) :
c’est l’éffet Joule.
* Le resistor est un dipôle purement thermique. La puissance thermique évacuée sous forme
De chaleur à l’extérieur est appelée la puissance joule et note PJ.

Activité d’application
Un conducteur ohmique de résistance R = 20 Ω consomme une énergie électrique W = 540 J pendant une
durée de fonctionnement t = 5 min.
Détermine l’intensité du courant électrique qui traverse le conducteur ohmique.

Corrigé

E
E = R I2 Δt ⟹ I = √R ; I = 0,3 A
Δt

2. LE GENERATEUR : la pile.

2.1. Schémas équivalents :

Générateur de
Générateur de
tension constante
I0
I courant constant
P e r N
P I N
r xI U
I’
U g

Schema équivalent série :


Schema équivalent parallèle:
U = e – r xI
g = 1/ r ; I0= e / r; I’= g xU
I= I0 – gxU
2.2. Etude énergétique :
A A SV
* Un électron qui passe de P à N, subit une variation (e,r)
P I e– N
d’énergie potentielle électrostatique :
UPN= VP – VN> 0
∆Ep = EpN – EpP = (-eVN) – ( - eVP ) = e ( VP – VN )
∆Ep = e × UPN > 0.
* ∆Ep > 0 => l’électron gagne de l’énergie.
Cette énergie est donnée par le générateur.

E = UPNx I x t Soit la puissance reçue: P = E /t =UPNx I

* En utilisant la relation UPN = e – r × I, on a : P = e xI – r x I2

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2.3. Bilan énergétique : P = UPN× I = e×I – r × I2

* Les électrons sortent du générateur avec une puissance électrique; P = UPN ×I :

C’est la puissance disponible à la sortie du générateur. On note : Pd = UPN×I

* Le produit e×I est appelé la puissance engendrée par le générateur. On note : Pe = e×I

Cette puissance résulte des transformations chimiques qui ont lieu dans le générateur.

* Le terme r×I2 est la puissance joule dissipée dans la résistance ( r ) du générateur

3. L’ELECTROLYSEUR

3.1. Symbole et loi d’Ohm


A B
Son symbole est

Schéma du montage

A
A
I A l’aide d’un montage potentiométrique,
mesurons la tension aux bornes d’un
UAB électrolyseur en fonction de l’intensité du
V
courant qui le traverse.

B
Tableau de mesures
Échelle 1cm = 20 mA et 1cm = 0,25 V

U(V) 0 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,5 3


I(mA) 0 0 3 27 51 74 149 265

Caractéristiques : UAB = f(I)


UAB(V)

0 I(mA)
Analyse et exploitation
La courbe présente 2 parties. (Pour I = 0 et I ≠ 0).
Pour (I≠0), la courbe est une droite dont l’équation est de la forme : UAB = aI + b
∆𝐔𝐀𝐁
La grandeur a = > 0 est la pente de la droite et b est l’ordonnée à l’origine c’est-à-dire (I = 0)
∆𝐈
a : est la résistance interne de l’électrolyseur. Il est noté : r’
b : est la force contre électromotrice (f.c.é.m.) de l’électrolyseur notée E’.

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Conclusion
La tension U aux bornes d’un électrolyseur est proportionnelle à l’intensité I du courant qui le traverse.
La loi d’Ohm pour un électrolyseur (récepteur) s’écrit : U = E’ + 𝐫 ′ I
3.2. Etude énergétique

L’énergie électrique reçue par l’électrolyseur s’écrit


Er = (E’.I + r’I2).Δt = E’.I.Δt + r’I2.Δt = Eu + Eth
Eu : énergie utile : Eu = E’.I.Δt et
Eth énergie thermique : Eth = r’I2.Δt

Remarque :
Un autre récepteur a la même caractéristique que l’électrolyseur : le moteur électrique et son symbole
est :
A M B

4. LOI DE POUILLET

Loi de Pouillet
(E’,r’) Loi des mailles : U3 + U2 - U1= 0
RI + E’ + r’I – (E –rI ) = 0
U2
U3 R RI + E’ + r’I – E + rI = 0
RI + r’I + rI + (E’ – E ) = 0
(E, r)
I E – E’ = (R + r + r’)I
𝐄 − 𝐄′
U1 I = 𝐑 + 𝐫′ + 𝐫

∑ 𝐄−∑ 𝐄 ′
Loi de Pouillet I=
∑𝐑

5. RENDEMENT ELECTRIQUE

5.1. Cas de l’électrolyseur (Pr > Pu)


𝐏𝐮 𝐄 ′ .𝐈 𝐄′ 𝐄′
η= = = =
𝐏𝐫 𝐔.𝐈 𝐔 𝐄 ′ +𝐫 ′ 𝐈
𝟏
Finalement η = 𝐫𝐈 < 1
𝟏+ ′
𝐄
1. Cas du générateur (Pf < Pe)
𝐏𝐟 𝐔𝐏𝐍 .𝐈 𝐔𝐏𝐍 𝐄 − 𝐫𝐈
η= = = = <1
𝐏𝐞 𝐄.𝐈 𝐄 𝐄
𝐫𝐈
Finalement : η = 1 - <1
𝐄

Activité d’application
Un récepteur de force contre électromotrice E’= 6 V et de résistance interne r’ = 2Ω est parcouru par un
courant électrique d’intensité I = 0,5 A pendant une durée t = 30 s.
1. Détermine le rendement du récepteur.

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2. Détermine l’électrique reçue par le récepteur.

Corrigé :
E′
1. η = E′ +r′I ; η = 0,86 soit 86 %;
2. W = (E ′ + r′I)I = 3,5 J

SITUATION D’EVALUATION
Afin de vérifier l'acquisition des habiletés installées, votre professeur vous soumet le circuit suivant :
A
A R0

(E, r) 𝐗

B
Il réalise, successivement, trois expériences en changeant à chaque fois le dipôle X ≡ AB.
- 1ère expérience: X est une association en parallèle de deux conducteurs ohmiques R1 = 40 Ω
et R2 =24 Ω.
- 2ème expérience : X est un moteur M de f.c.é.m. E’ = 100 V et de résistance interne r’ = 15 Ω.
- 3ème expérience : X est un générateur monté en opposition de f.é.m. E0 = 150V, et de résistance
interne r0 = 15 Ω.
Il vous est demandé d'étudier, pour chacune des expériences, le circuit afin de calculer le rendement du
dipôle.
Données : E = 120 V, r est négligeable, R0 = 25 Ω.

1. 1ère expérience
1.1.Fais le schéma du montage.
1.2.Simplifie le dipôle AB en le remplaçant par un résistor unique de résistance R . Détermine R.
1.3.Détermine l’intensité I du courant dans le circuit principal.
1.4.Calcule la tension UPN aux bornes du générateur.
1.5.Définis, exprime et calcule le rendement du générateur.
1.6.Détermine les intensités I1 et I2 des courants qui traversent respectivement R1 et R2.
1.7.Calcule l’énergie perdue par effet joule respectivement dans R0, R1 et R2 après 2 heures de
fonctionnement
2. 2 ème expérience
1.1 Fais le schéma du montage.
1.2 Détermine l’intensité I du courant dans le circuit et la tension UAB aux bornes du moteur.
1.3 Définis, exprime et calcule le rendement :
1.3.1 du moteur
1.3.2 du circuit
1.4 Calcule l’intensité Ie du courant en supposant que le moteur est bloqué.
3. 3ème expérience
3.1 Fais le schéma du montage.
3.2 Détermine l’intensité I du courant dans le circuit.

Corrigé

1.1 Schéma du montage


A
A R0

(E; r) R1 R2

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1.2 Simplifions le montage
A
R1 R 2 A R0
R= = 15Ω
R1 + R 2 (E; r) R

E B
1.3 I = R+R = 3 A
0
UPN = E = 120 V A
A R0
U I I1 I2
η = EPN = 1 UPN (E; r) UR 0 R1 U1 R2 U2

1.4
B
U1 = R1 I1 ⇒
E−R I
I1 = R 0 = 1,125 A
1
E−R0 I
I2 = = 1,875 A
R2
Energie perdue par effet joule dans les résistances.
* Dans R 0 : E0 = R 0 I2 ∆t = 1,62 MJ
* Dans R1 : E1 = R1 I12 ∆t = 364,5 kJ
* Dans R 2 : E2 = R 2 I22 ∆t = 607,5 kJ
2.1 Schéma du montage

A R0 A

(E; r) M (E′; r′)

E−E′
2.2 I = = 0,5 A ; UAB = E ′ + r ′ I = 107,5 V
R0 + r′
E′
2.3 Le rendement du moteur : η = U = 93,02%
AB
E′
Le rendement du circuit : η = = 0,83
E
E
2.4 I = R =3A
0 + r′

3.1 Schéma du montage

A R0 A

U (E; r) UR 0 (E0 ; r0 )
U0
B

E −E
3.2 I = R 0+ r = 0,75 A
0 0

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III. EXERCICES

Exercice 1
Parmi les caractéristiques représentées ci-dessous, indique celle qui correspond à la caractéristique:
1. d’un électrolyseur.
2. 2. d’un générateur ;

U 1 U
2

I I
U U
3 4
I I

Solution
1. 3 ;
2. 2.

Exercice 2
Ton fer à repasser porte les indications : 220 V ; 1000 W. Donnée : 1Wh=3,6.103 J
Après 20 minutes de fonctionnement:
1. l’intensité du courant dans sa résistante chauffante est :
a. I = 1,5 A
b. I = 2,6 A
c. I = 4,5 A
2. la valeur de cette résistance est :
a. R = 48,4 Ω
b. R = 50,5 Ω
c. R = 12 Ω
3. l’énergie électrique consommée est :
a. E = 333 Wh
b. E = 155 Wh
c. E = 55 Wh
Recopie pour chaque proposition, la lettre correspondant à la bonne réponse.

Solution
1.c ; 2.a ;3.c

Exercice 3
La caractéristique d’un dipôle a pour équation :
UPN = − 0,01 I + 2
1. Donne la nature du dipôle (générateur ou récepteur).
2. Donne la tension à vide et la résistance interne r.
3. Représente le schéma équivalent du dipôle.

Solution
1. UAB est de la forme : UAB = E − r I ; le dipôle est donc un générateur ⟹
2. Par identification : E = 2 V et r = 0,01 Ω

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Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques, ton groupe réalise le montage électrique ci-dessous :
E3 ; r3

R1 E2 ; r2
M

Le montagqe électrique comprend en série les appareils suivants :


- un conducteur ohmique de résistance R1 = 5 Ω,
- un moteur de f. c. é. m E2 et de résistance interne r2
- un générateur de f.é.m. E3 et de résistance interne r3
Pendant cin minutes de fonctionnement l’énergie électrique consommée par le conducteur ohmique est
W1 = 6 kJ et le moteur de rendement 𝜂 = 0,9 consomme une puissance électrique utile P2 = 36 W.
Il t’est demandé de déterminer la force contre électromotrice et la résistance interne du moteur.
1. Ecris l’expression de la loi de joule pour le conducteur ohmique.
2. Calcule :
2.1 l’intensité du courant électrique du circuit.
2.2 la tension U1 aux bornes du résistor.
2.3 la tension U2 aux bornes du moteur
3. Détermine :
3.1 La force contre électromotrice E2 du moteur.
3.2 Détermine la résistance interne r2 du moteur.
4. Calcule la tension U3 aux bornes du générateur.

Solution
1. W1 = R1 I 2 Δt
W1
2.1 I = √R =2A ;
1 Δt
2.2 U1 = 10 V ;
P
2.3 U2 = I2 = 18 V ;
3.
η P2
3.1 E2 = = 16,2 V
I
U2 − E2
3.2 r2 = I = 0,9 Ω ;
4. U3 = U1 + U2 = 28V.

Exercice 5
Un groupe d’élèves qui prépare son prochain devoir se propose de calculer le rendement du moteur et de
l’électrolyseur utilisés dans le montage électrique ci – dessous.

e1 ; r1
R e’ ; r’

e2 ; r2
Les deux générateurs sont montés en opposition et en série avec deux récepteurs et un conducteur
ohmique.
Données: e1 = 7 V ; e2 = 10 V ; e’ = 1,5 V ; r1 = r’ = 2Ω ; r2 = 0,5Ω ;
R =10 Ω
1. Donne la loi de Pouillet pour ce circuit et calcule l’intensité du courant.
2. Calcule la puissance engendrée du circuit.
3. Calcule la puissance utile du circuit. Calcule leur valeur.
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4. Calcule le rendement du circuit.

Solution
e2 −e1 −e′
1. I = = 0,1 A
R1 +r1 +r2 +r′
dans un circuit où deux piles sont montées en opposition,
c’est celui qui a la plus grande f. é. m. qui est le générateur,
l’autre est considérée comme un récepteur.
2. Pe = e2 . I = 1W ;
3. Pu = (e1 + e′) I=0,85 W
Pu
4. ηcircuit = = 0,85 ou 85%
Pe

IV- DOCUMENTATION
Comment l’électricité arrive-t-elle jusque chez vous ?
L’électricité circule depuis l’endroit où elle est produite jusqu’à l’endroit où elle est consommée. Le
transport de l’électricité se fait grâce à un réseau de grand transport et d’interconnexion et à un réseau de
distribution :
• Le réseau de grand transport achemine l’électricité produite à la sortie des centrales sur de longues
distances grâce à des lignes à Très Haute Tension (entre 225 000 et 400 000 volts).
• L’électricité est ensuite dirigée vers un poste de transformation dit « poste source », qui
transforme la Très Haute Tension en Haute Tension (environ 90 000 volts) et en Moyenne
Tension (20 000 volts). On compte environ 2 200 postes sources en France1.
• L’électricité transformée à Moyenne Tension est ensuite acheminée sur le réseau de distribution et
peut être à son tour transformée en Basse Tension (entre 230 et 400 volts) grâce aux 750 000
postes de transformation dits « postes de distribution » présents sur le réseau français2.

L’électricité Basse Tension est ensuite acheminée jusque vers les 35 millions de foyers français
desservis2.

Haute, moyenne ou basse tension ?


L’électricité acheminée sur le réseau de transport puis sur le réseau de distribution répond à des besoins
précis :

• Haute Tension : électricité utilisée dans la sidérurgie et par la SNCF ;


• Moyenne Tension : électricité utilisée dans la grande industrie ;
• Basse Tension : électricité utilisée dans la petite industrie, par les PME et dans les foyers.

Un réseau de plus d’un million de kilomètres


Pour transporter l’électricité, il faut bien évidemment des câbles conducteurs. Ceux-ci sont généralement
composés d’un conducteur en métal (cuivre ou, pour les nouvelles générations, alliage d’aluminium),
d’une couche d’isolation et d’une gaine de protection. On distingue :
• les lignes à très haute tension, utilisées sur le réseau de grand transport et soutenues par des
pylônes électriques. La longueur cumulée de ce réseau en France représente environ 100 000
kilomètres3.
• les lignes à basse et moyenne tension, utilisées pour la distribution, et soutenues par des poteaux
électriques généralement en bois ou en béton. La longueur cumulée de ce réseau est d’environ 1,3
million de kilomètres3.

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CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Niveau : 1ères CDE
Discipline :
THEME 2: ELECTRICITE ET
PHYSIQUE-CHIMIE ELECTRONIQUE

TITRE DE LA LEÇON : L’AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de 1re C au Lycée Moderne Tingrela lit dans une revue scientifique que l’amplificateur
opérationnel (AO) est un circuit intégré qui permet de réaliser des opérations mathématiques : addition,
soustraction, intégration, dérivation…
Le lendemain il informe ses camarades de classe. Afin de comprendre le fonctionnement de l’AO, les
élèves décident, sous la supervision de leur Professeur, de s’informer sur les propriétés de l’AO,
d’analyser son comportement et d’établir la relation entre la tension d’entrée et la tension de sortie de
quelques montages.

II. CONTENU DE LA LECON

1. Généralités sur l’amplificateur opérationnel


1.1 Description
L’amplificateur opérationnel (AO) fait partie des circuits intégrés linéaires. Il se présente sous la forme
d’un boitier possédant huit (8) bornes de branchement.
Sur le boitier figure un repère (encoche) qui permet de reconnaître chacune des 8 bornes et de les
numéroter de façon standard.
• La borne 2 est l’entrée inverseuse (E-) ;
• La borne 3 est l’entrée non inverseuse (E+) ;
• les bornes 4 et 7 sont les bornes d’alimentation
(négative A- et positive A+) ;
• la borne 6 est la borne de sortie (S) ;
• les bornes 1 et 5 sont les bornes de réglage d’offset ;
• la borne 8 n’est pas connectée (NC : Non Connectée).
1.2 Symbole de l’AO

2. Caractéristiques d’un amplificateur opérationnel


La courbe Us = f(Ud) représente la caractéristique d’un AO.
Us estla tension de sortie et U d la tension différentielle (Ud = V+ − V-).
On distingue deux cas : l’AO réel et l’AO idéal
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2.1. Caractéristique d’un Amplificateur opérationnel réel

La caractéristique de l’AO présente deux régimes : le régime linéaire et le régime


saturé.

• Régime linéaire :
Il correspond à la partie centrale où la tension de sortie Us est proportionnelle à la
tension différentielle 𝑈𝑆 = 𝐺 × 𝑈𝑑 .
Le coefficient de proportionnalité𝐺est appelé gain différentiel.
Il est très grand.

• Régime saturé :
En régime saturé, la tension de sortie est égale à + Vsat où -Vsat
Les tensions −Vcc et +VCC sont les tensions d’alimentation, les tensions −Vsat et
+Vsat sont les tensions de saturation.
On a toujours |± Vsat| < |± Vcc|.

2.2. Caractéristique d’un AO idéal (parfait)

Elle est représentée ci-contre.


On note que le gain de L’AO idéal est infini.

3. Amplificateur opérationnel idéal en régime linéaire E− i−



L’amplificateur opérationnel idéal présente une résistance Ud
- E+ +
d’entrée infinie. Par conséquent, i+
i-= i+ = 0 : les courants d’entrée sont négligeables. U- US
U+
l’entrée inverseuse E − et l’entrée non inverseuse E+ sont au
même potentiel : Ud = 𝑈+ − 𝑈− = 0 :

La tension de sortie est toujours inférieure à la tension de saturation de l’AO : |US| <Vsat

4. Quelques montages avec un amplificateur


opérationnel

4.1. Montage suiveur

Dans ce montage, la tension d’entrée Ue est appliquée


directement à l’entrée non inverseuse.

Relation entre Ue et Us

Ue= Us

La tension de sortie suit la tension d’entrée (exemple du voltmètre électronique).

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4.2. Montage amplificateur inverseur

Relation entre Ue et Us

Ue- R1I1+ Ud= 0


Us + R2I2 +Ud =0
Ud = 0 et I1 = I2
On obtient :

R2
Us = − U
R1 e
U R2
Le rapport G = |Us | = est appelé gain en tension de l’amplificateur.
e R1

Activité d’application

On considère pour le montage ci-dessus, une tension Ue =2V et R2=2R1.

1- Ecris Us(t) en fonction de Ue(t).


2- Détermine Us.
Solution
1. Us en fonction de Ue
R
U s = − R2 U e
1
2 valeur de Us
R 2R1
Us = − R2 Ue =− Ue = −2𝑈𝑒 = −2 × 2
1 R1
Us = −4V
4.3. Montage amplificateur non inverseur

Relation entre Ue et Us

U R
Le gain en tension de l’amplificateur est: G = Us =1+ R2
e 1
Activité d’application
On considère pour le montage ci-dessus, R2 = 2R1.
1. Donne l’expression du gain en tension de l’amplificateur.
2. Calcule la valeur du gain.
Solution
1. Expression du gain en tension de l’amplificateur
R
G =1+ R2
1
2 .Valeur de Gain
R 2R1
G =1+ R2 = 1 + =3
1 R1

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4.4. Montage sommateur inverseur
Relation entre Us et les tensions d’entréeU1 et U2

Activité d’application

À partir du schéma du montage sommateur inverseur, retrouve la relation établie ci-dessus.

Solution

UAM = UAB + UBM avec UAB = Ud = 0 V de plus VA = VB D’où UAB = 0 V,


Par consequent, UAM = 0 V
UAM = UAN + UNM = 0 avec UAN = - R1 i1 et UNM = U1
U
Soit - R1 i1 + U1 = 0  i1 = R1
1
UAM= UAN2 + UN2M= 0 avec UAD = - U2 = -R2 i2 et UAN2= U2
U
Soit - R2 i2 + U2 = 0  i2 = R2
2
Dans la maille MBASM, on a :
Us + U3 + Ud = 0 avec Ud = 0
U
Us = - U3 = - R3 i3  i3 = − R3
3
Loi des nœuds en A, on a : i3 =i1 + i2
U U
Us = −R 3 (R1 + R2)
1 2
donc montage sommateur

5. Amplificateur opérationnel en régime saturé


5.1 Propriétés
En régime saturé, quelle que soit la tension d’entrée :
• la tension de sortie ne peut posséder que deux états électriques
Us = + Vsat ou Us = − Vsat
• La tension différentielle est non nulle : Ud ≠ 0 ⟹ U+≠U- .
5.2. Montage comparateur
U1 est la tension de référence et U2, la tension à comparer à U1.
• Maille MN1AN2M :
U2 − U1− Ud= 0⇒ Ud= U2–U1
- Si U1 > U2 ⇒ Ud < 0 alors Us = −Vsat ;
- Si U1 < U2⇒Ud > 0 alors U s = + Vsat.

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SITUATION D’EVALUATION
Afin de vérifier vos acquis après le cours sur l’amplificateur opérationnel, votre professeur met à votre
disposition le matériel nécessaire pour réaliser un montage amplificateur non-inverseur. Afin de vous aider
à réussir cette tâche, il vous propose les deux schémas de montages suivants.
R2
R1 R2
R1 ∞
∞ •S
Ue •S +
+ Ue US
US

Montage N°1 Montage N°2


Un élève de ton groupe affirme que le montage à réaliser est le montage N°1 tandis qu’un autre affirme
que c’est le montage N°2.
Tu es chargé de les départager.

1. Nomme le composant fondamental des circuits ci-dessus.


2. Rappelle ses propriétés en régime linéaire.
3. Etablis l’expression pour les montages 1 et 2 :
3.1- de la tension de sortie Us en fonction de Ue , R1 et R2.
3.2- du gain G en tension.
4. Justifie ton choix du montage à réaliser.

Corrigé

1. Le composant fondamental est l’AO.


2. Les propriétés d’un amplificateur opérationnel idéal fonctionnant en régime linéaire sont :
Les courants d’entrée sont négligeables : i- = i+ = 0
L’entrée inverseuse E − et l’entrée non inverseuse E+sont au même potentiel :Ud = 𝑈+ − 𝑈− = 0
La tension de sortie est toujours inférieure à la tension
de saturation de l’AO :|US| < Vsat.
i+
3. Expression de Us en fonction de Ue pour : R1 +
3.1. Montage 1 S
- maille MABM : Ue – R1i +Ud = 0
Ue
- maille MBSM : Us + R2i + Ud = 0
i-
AO idéal en fonctionnement linéaire i+ = i- = 0 et Ud
=0
𝑅
Us = − R2i et Ue = R1i ⇒ Us = − 𝑅2 𝑈𝑒 M
1
Montage 2 R2R2

- maille MABM : Ue – Ud + R1i + = 0 BB i+


A R1
- maille MABSM : Us + R2i + R1i = 0 + ∞∞
AO idéal en fonctionnement linéaire i+ = i- = 0 et Ud = 0 S
𝑅1 +𝑅2 --
Us = - ( R1 + R2) i et Ue = - R1i ⇒ Us = 𝑈𝑒 i- Us
𝑅1
Ue

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𝑈
3.2 Gain en tension G =|𝑈𝑠 |
𝑒
𝑅2
Montage 1: ,G = 𝑅
1
𝑅1 +𝑅2
Montage 2 : G = 𝑅1
4. Le montage à réaliser est le montage 2 car Us > 0

III. EXERCICES

Exercice 1
Pour chacune des propositions suivantes :
1. Dans un amplificateur opérationnel les intensités des courants d’entrée sont élevées.
2. Une radio utilise des amplificateurs opérationnels.
3. Dans un amplificateur opérationnel en fonctionnement linéaire la tension différentielle est différente
de zéro.
U
4. Le gain en tension d'un montage en régime linéaire est G = US
e
5. Dans un amplificateur opérationnel en régime de saturation US = ± Vsat .
6. En régime linéaire les courants aux entrées de l’A.O sont négligeables : 𝑖 + = 𝑖 − = 0
7. Dans un amplificateur opérationnel en régime de linéaire US > Vsat
8. La résistance entre les bornes d'entrée E + et E + est infinie.
Recopie le numéro de la proposition et écris à la suite vrai si la proposition est vrai et faux si elle est
fausse.

Solution
1-F ; 2-V ; 3-F ; 4-V ; 5-V ; 6-V ; 7-F

Exercice 2
Complète le texte ci-dessous avec les mots ou groupe de mots suivants qui conviennent.

Deux bornes ; régime linéaire ; boitier ; différentielle ; circuits intégrés ; huit bornes ; régime
saturé ; deux régimes.

L’amplificateur opérationnel (AOP ou AO) est un élément essentiel très utilisé en électronique de pointe.
Il fait partie de la famille des ……………… . Il se présente sous la forme d’un ………………..
possédant …………………….. de branchement. Les courants entrants dans l’AO par ses ………………..
d’entrées sont extrêmement faibles en intensité. L’AO peut fonctionner sous …………….. différents. Si
la tension ………………… est nulle, il fonctionne en ………………………. tandis que si la d.d.p entre
les deux entrées n’est pas nulle, il fonctionne en ……………………….

Solution
L’amplificateur opérationnel (AOP ou AO) est un élément essentiel très utilisé en électronique de pointe.
Il fait partie de la famille des circuits intégrés Il se présente sous la forme d’un boitier possédant huit
bornes de branchement. Les courants entrants dans l’AO par ses deux bornes d’entrées sont
extrêmement faibles en intensité. L’AO peut fonctionner sous deux régimes différents. Si la tension
différentielle est nulle, il fonctionne en régime linéaire, tandis que si la d.d.p entre les deux entrées
n’est pas nulle, il fonctionne en régime saturé.

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Exercice 3
Ordonne les mots et expressions ci-dessous de sorte à constituer une phrase qui a un sens.
peut fonctionner /et comme un comparateur de tension /un amplificateur opérationnel / comme un
amplificateur de tension/ en régime saturé /en régime linéaire.

Corrigé
Un amplificateur opérationnel peut fonctionner comme un amplificateur de tension en régime linéaire
et comme un comparateur de tension en régime saturé.

Exercice 4
Au cours d'une séance de travaux pratiques, ton groupe réalise le montage ci-dessous :
I2

R1 R 2 I2
I1

N S
A
R1 I1
Ue
US

Vous relevez les valeurs des tensions Us à la sortie de l’amplificateur opérationnel, en fonction des
valeurs de la tension d’entrées Ue, que vous consignez dans le tableau ci-dessous :
Ue (V) 1 1.5 2 2,5 3 3,5 4

Us (V) -2 -2,97 -3,93 -4,93 -5,89 -6,86 -7,8

Il est demandé à ton groupe de tracer la caractéristique Us = f (Ue) afin de déterminer le gain en
amplification.
L’A.O est idéal et est utilisé en régime linéaire.
Données : R1 = 1 kΩ et R2 = 2 kΩ.
Tu es désigné pour rédiger le compte rendu de ton groupe
Tu utiliseras au besoin l’échelle 1 cm ⟷ 1 V en abscisse et 1 cm ⟷ 1 V en ordonnée.
1. Trace la courbe Us = f (Ue) et déduis le nom du montage.
R
2. Compare le rapport R2 et la pente de la courbe Us = f (Ue)
1
3. Déduis-en la relation entre Ue et Us en fonction de R1 et R2.
4. . Retrouve la relation établie au 3, en utilisant les lois de l’électricité et le schéma du montage,
Us

Corrigé 3

1. 2
Us

1.1 4
1

3
-2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 Ue
-1
2

1
-2

-3
-2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 Ue
-1
-4

-5
-2

-6
-3

-4
-7

-5

-6

-7

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1. Le montage est un montage amplificateur inverseur
R ∆U −7,8+2 ∆U R
2. R2 = 2 ; ∆Us = 4−1 = −2 ; ∆Us = - R2
1 e e 1
3. Us = −2 Ue
i+ = i− = 0
4. Condition d’étude : { ; Loi des tensions :
Ud = 0
Maille SMAS : US + R 2 I2 = 0 ⇒ US = −R 2 I2 .
Maille MNAM : −Ue + R1 I1 = 0 ⇒ Ue = R1 I1 .
US R 2 I2 R2
=− ⇒ US = − U e
Ue R1 I1 R1

Exercice 5
Lors d’une évaluation, votre professeur de physique-chimie vous soumet le montage ci-dessous :

I3
R
C I1

A
− S
I2 B +
E+
U1
U2 Us

L’amplificateur opérationnel est supposé idéal et est utilisé en régime linéaire.


Il vous est demandé d’exprimer la tension à la sortie de l’amplificateur opérationnel en fonction des
tensions d’entrée.
Données: U1 = 4 V ; U2 = 6 V ; R = 250 Ω.
1. Donne les propriétés d’un amplificateur opérationnel en régime linéaire.
2. Exprime la tension de sortie Us en fonction de U1 ; U2 et R.
3. Identifie la nature du montage.
4. Calcule la valeur numérique de la tension de sortie Us.

Corrigé

R
I3
R
C I1
R I3
-
R I1 A E
− S
D I2 Ud
R +
B E+
U1 R I2
U2 Us

1. Conditions d’étude : i+ = i- = 0 et Ud = 0
2. UAM= UAB +UBM avec UAB = Ud= 0 de plus VA = VB D’où UAB = 0,
Par conséquent UAM = 0
UAM = UAC + UCM =0 avec UAC = - U1 = - R1 i1 et UCM = U1
U
Soit - R1 i1 + U1 = 0  i1 = R1
1

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UAM= UAD + UDM= 0 avec UAD = - U2 = -R2 i2 et UAD= U2
U
Soit - R2 i2 + U2 = 0  i2 = 2
R2
Dans la maille MBASM, on a :
Us + U3 + Ud = 0 avec Ud = 0
U
Us = - U3 = - R3 i3  i3 = − R3
3
Loi des nœuds en A, on a : i3 =i1 + i2
U U
us = −R 3 (R1 + R2)
1 2
dans notre cas avec R1 = R2 = R on obtient
Us = - (U1 + U2)
3. La tension de sortie est l’opposée de la tension d’entrée : c’est un montage sommateur inverseur.
4. US = -10 V

IV. DOCUMENTATION

L'amplificateur opérationnel (AO) est un comp osant de base extrêmement imp ortant. Il est utilisé dans
de très nombreux circuits d'électronique analogique où il p ermet de réaliser de façon simple des fonctions
linéaires et non-linéaires variées et
performantes.
L'amplificateur opérationnel est réalisé à l'aide de quelques dizaines de transistors et deséléments passifs
reliés ensemble dans une configuration assez complexe.
De manière classique, le circuit d'entrée est constitué par une paire diférentielle de transistors. Un
deuxième étage d'amplification diférentielle
permet d'obtenir un gain total d'environ 7'000.
La recherche de l'amélioration des performances et une plus grande maîtrise de la technologie du silicium
et de l'intégration ont conduit à des circuits bien plus complexes.

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CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Niveau : 1ères CDE
Discipline :
THEME 2: ELECTRICITE ET
PHYSIQUE-CHIMIE ELECTRONIQUE

TITRE DE LA LEÇON : LE CONDENSATEUR

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Dans le cadre d’une enquête découverte, un groupe d’élèves de la 1ère C du Lycée Moderne Yopougon
Andokoi effectue des recherches sur des condensateurs, éléments électroniques se trouvant dans des
appareils électroménagers tels que TV, Radio… Surpris par la diversité des formes et le nombre
important de ces éléments à l’intérieur des appareils, les élèves décident , sous la conduite de leur
professeur, de s’informer sur les condensateurs, d’établir les lois d’association puis de calculer l’énergie
stockée par un condensateur.

II. CONTENU DE LA LECON

1. Généralités

1.1. Définition

Un condensateur est un ensemble de deux conducteurs dont les surfaces en regard sont proches et séparées
par un isolant appelé diélectrique. Le diélectrique peut être de l’air.

1.2. Symbole de différents types de condensateur

Condensateur
Condensateur polarisé Condensateur à
non polarisé capacité variable
(Condensateur électrochimique)
2. Charge et décharge d’un condensateur
2.1. Dispositif expérimental

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Le générateur utilisé a une tension normale 6V.
2.2. Charge du condensateur : K en position 1
2.2.1. Observations
- L’aiguille du galvanomètre dévie vers la droite et revient à sa position initiale ;
- La tension aux bornes du condensateur passe de 0 à la valeur 6 V.
2.2.2. Interprétations
Le mouvement de l’aiguille du galvanomètre indique le passage d’un courant transitoire d’intensité i
positive (i > 0), qui circule de la borne positive du générateur vers la borne A du condensateur, appelé
courant de charge. Des électrons quittent alors l’armature A qui se charge positivement (QA) et arrivent
sur l’armature B qui se charge négativement (QB).
La tension aux bornes du condensateur reste constante (6 V) : le condensateur est dit chargé.
2.2.3. Conclusion
Les charges électriques portées par les armatures A et B d’un condensateur chargé sont de signes opposés
et égales en valeur absolue (QA = − QB).
2.3. Décharge du condensateur : K en position 2
2.3.1. Observations
- L’aiguille du galvanomètre dévie maintenant vers la gauche et revient à sa position initiale ;
- La tension aux bornes du condensateur passe de 6 V à la valeur 0.
2.3.2. Interprétations
Le mouvement de l’aiguille du galvanomètre indique le passage d’un courant transitoire d’intensité i
négative (i < 0), à l’extérieur du condensateur le courant circule de la borne A vers la borne B du
condensateur. appelé courant de décharge. Les électrons décrivent un mouvement inverse au cas précédent
et les armatures redeviennent neutres (QA = QB = 0).
La tension aux bornes du condensateur devient nulle (0 V) : le condensateur est dit déchargé.
2.3.3. Conclusion
Un condensateur peut accumuler des charges ou les restituer. On appelle charge d’un condensateur la
quantité d’électricité portée par l’armature positive :

Q = QA =− QB
Lors de la charge (ou de la décharge) du condensateur on observe un courant transitoire qui s’annule
lorsque le condensateur est chargé (ou déchargé).

3. Capacité d’un condensateur


3.1 Schéma du montage

-
mA AO
+
V

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3.2. Résultats

Tableau des mesures

t (s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Uc (V) 0 0,90 1,80 2,75 3,65 4,50 5,40 6,20 7,10 7,90 8,75
qA = I. t (mC) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
I = 0,05mA

Tracé de la courbe qA = f (Uc)

3.3. Exploitation
q = f (UC) est une droite passant par l’origine. Son équation est de la forme q = C.Uc où C représente le coefficient
directeur de la droite.
∆𝑞𝐴
𝐶= ∆𝑈𝐶
= 0,56 mF

C est appelée la capacité du condensateur. Elle s’exprime en farads (F)

Remarque : On utilise généralement les sous multiples du farad :

• le millifarad 1 mF = 10-3 F)
• le microfarad (1 μF = 1.10−6 F)
• Le nanofarad (1nF = 10-9 F)
Le picofarad (1pF = 10-12 F)

3.4 Conclusion
La charge Q d’un condensateur est proportionnelle à tout instant à la tension U à ses bornes, le coefficient de
proportionnalité est la capacité C du condensateur.

Q = C. U
Q
(F) (V) ou U=
C
(C)

Remarque : La relation est valable lors de la charge comme de la décharge.

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Activité d’application
La charge Q d’un condensateur est égale a 10-7 C lorsqu’il est soumis a une tension U = 20 V.
Calcule sa capacité.
Solution
Q = CU ; donc C = Q/U = 10-7/20 = 5.10-9 F = 5nF

3.5 Capacité d’un condensateur plan


a) Définition
Un condensateur est dit plan lorsque ses armatures sont planes et séparées par un diélectrique en général
l’air.

b) Capacité
La capacité d’un condensateur plan est donnée par la relation suivante :

• Si le diélectrique est le vide :


𝜀𝑜 ∶ 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑣𝑖𝑑𝑒 𝑜𝑢
𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑖é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
𝜀𝑜 𝑆
𝐶= avec 𝑆 ∶ 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙′ 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 (𝑚2)
𝑑
𝑑 ∶ é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑑𝑖é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
{ 𝑠é𝑝𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠

1
ε0 = = 8,84.10-12F.m-1
36  .109

• Si le diélectrique est quelconque

𝜀 = 𝜀𝑜 𝜀𝑟
𝜀.𝑆 𝜀𝑜 .𝜀𝑟 𝑆
𝐶= 𝑑
= 𝑑
avec { 𝜀 ∶ 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢
𝜀𝑟 ∶ 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑖𝑑𝑒

4. Limite d’utilisation d’un condensateur


4.1 Tension nominale
C’est la tension supportable par le condensateur. Elle permet un fonctionnement adéquat du condensateur.

4.2 Tension de claquage


C’est la tension limite au-delà de laquelle, le condensateur est détruit. Le diélectrique perd ainsi son
caractère d’isolant.

4.3 Champ disruptif


Le champ disruptif est le champ électrostatique au-delà duquel le diélectrique perd son caractère isolant.
Ce champ n’est pas supportable par le condensateur.

Uc
Ed = Avec Uc : tension de claquage et d’épaisseur du diélectrique.
d

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5. Association de condensateurs
5.1.Association en parallèle
C1

Le condensateur équivalent (Céq) porte la charge Q telle que :

C2

A B
UAB
Pour n condensateurs en dérivation, on a :

Activité d’application
Deux condensateurs de capacités respectives C1 = 0,10 µF et C2 = 0,60 µF sont montés en parallèle.
Calcule la capacité C du condensateur équivalent.
Solution

C = C1 + C2 = 0,7 μF
5.2.Association en série
C1 C2
M

Circuit série  I = cte d’où Q1 = Q2


A B
UAB

Le condensateur équivalent (Céq) porte la charge Q :

Pour n condensateurs en série, on a :

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Activité d’application
Tu considères cette association de condensateurs ci-dessous.
C1 C2 C3

A B

Donne l’expression de la capacité équivalente C du condensateur équivalent aux trois condensateurs de


capacité C1 , C2 et C3 .
C1 = 2𝜇𝐹 ; C2 = 0,5𝜇𝐹 ; C3 = 1,5𝜇𝐹

Solution
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
=𝑪 +𝑪 +𝑪
𝑪 𝟏 𝟐 𝟑
C=0.31 𝜇𝐹

4.1. Energie emmagasinée dans un condensateur


4.1. Mise en évidence expérimentale
M
K

A B
Condensateur initialement chargé

Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, le moteur se met en marche. Il reçoit donc de l’énergie provenant du
condensateur chargé : Un condensateur chargé emmagasine de l’énergie.
4.2. Expression de l’énergie emmagasinée dans un condensateur
L’énergie stockée dans un condensateur chargé de capacité C et de charge Q est donnée par
L’expression :

coulomb (C)

joule (J) 1 𝑄2
E=
2 𝐶
farad (F)

1 1
Comme Q = CU E = 2 QU = 2 CU2

Activité d’application
Tu as utilisé un condensateur de capacité C = 2200 μF pour emmagasiner une énergie électrique
E = 58,19 J.
Détermine la valeur de la tension U aux bornes du condensateur.

Solution
1 2E
E= CU 2 ⟹ U = √ C = 230 V
2

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SITUATION D’EVALUATION
Lors d’une évaluation de rattrapage, ton professeur de physique- chimie te soumet le circuit ci-dessous :
Q2
Q1
C2 = 2 µF
Q3
C1 = 3 µF
C3 = 4 µF

E = 120 V

Il te demande de déterminer la charge équivalente de l’association des trois condensateurs.


1. Exprime la capacité équivalente de l’association :
1.1.des condensateurs C2 et C3. montés en dérivation.
1.2. des trois condensateurs (C1 ; C2 et C3 )..
2. Calcule la valeur numérique de la capacité équivalente de l’association des trois condensateurs.
3. Détermine l’expression de la charge équivalente de l’association des trois condensateurs en fonction
de C1 ; C2 ; C3 et E et calcule sa valeur numérique
4. Détermine l’expression de l’énergie stockée dans le condensateur équivalent de l’association des trois
condensateurs en fonction de C1 ; C2 ; C3 et E et calcule sa valeur numérique.

Solution
1
1.1 C′ = C2 + C3
C (C +C )
1.2 C = C1 +C2 +C3
1 2 3
2. C = 2μF
3. q = C. E
C (C +C )
= (C1 +C2 +C3 ) . E ;
1 2 3
q = 2,4. 10−4 C
1
4. W = 2 C. E 2
1 C (C +C )
= 2 ( C1 +C2 +C3 ) E 2 ;
1 2 3
W = 1,44. 10−2 C

III. EXERCICES
Exercice 1

Un condensateur de capacité C, chargé sous une tension


U = 5V porte une charge électrique de q = 0,5 µC. Exprime et calcule C.
Solution
q
q = C U ⇒ C = U = 0,1μF
Exercice 2

Un condensateur de capacité C = 2,2 µF est chargé à courant constant I0 = 5,5mA pendant 20ms.
1. Exprime et calcule la charge du condensateur.
2. Détermine la tension aux bornes de ce condensateur.

Solution
1. q = I0 ∆t = 11 μC ;
q
2. U = C = 5 V

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Exercice 3

La tension électrique aux bornes d’un condensateur de charge vaut 10-7C est 20 V.
Calcule la capacité électrique du condensateur.

Solution

q= CU⇒
q
C = U = 5 nF

Exercice 4

Au cours d’une séance de travaux pratiques, votre professeur de physique-chimie met à la disposition de
chaque groupe les éléments électriques suivants :
- un générateur de force électromotrice E = 6 V ; E
- un condensateur de capacité C1 = 47 μF;
- un condensateur de capacité C2 = 33 μF ;
- un voltmètre ; 1 A B
- un interrupteur. C1
2
- Des fils conducteurs.
Vous réalisez le montage ci-contre. V
Les condensateurs C1 et C2 sont initialement déchargés.
Tu es désigné par ton groupe pour étudier E D
C2
L’énergie stockée par les condensateurs
1. K en position 1.
1.1 Dis si C1 se charge ou se décharge.
1.2 Calcule à l’équilibre:
1.2.1 la charge q A = q 0 portée par l’armature A.
1.2.2 l’énergie électrique emmagasinée dans C1 .
2. K en position 2.
2.1 Décris le mouvement des électrons à l’aide d’un schéma.
2.2 Calcule :
2.2.1 la charge portée à l'équilibre par chaque armature de C1 et C2 .
2.2.2 la tension indiquée par le voltmètre.
3. Calcule l’énergie électrique emmagasinée dans les condensateurs et compare la avec l'énergie
initiale de C1 puis Conclus.

Solution
1.1 Le condensateur se charge.
1.2 .1 L'armature A porte la charge :
q 0 = C1 UAB = C1 × E = 5,64.10−4 C.
1.2.2 L’énergie emmagasinée est :
1
W0 = 2 C1 E 2 = 3,4.10−3 J.
2. 1/ 2.2 Les électrons initialement portés par l’armature B se répartissent sur les armatures B et D. Dans
le même temps, des électrons partent de E pour se diriger vers A, de façon qu’à chaque instant on ait
q A = −q B.
On pourrait également raisonner sur les charges positives, en partant de l’armature A.
A l'équilibre, la répartition est telle que:

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q A = −q B et q E = −q BD (propriétés des condensateurs);
q A + q E = q 0 (Conservation de la charge de l’ensemble formé par les armatures A et E électriquement
isolé);
q A = C1 UAB et q E = C2 UED : soit , UAB = UED tension commune U aux bornes des deux condensateurs et
q q
mesurée par le voltmètre : CA = CE
1 2
De ces diverses relations, nous tirons :
C1
q A = −q B = q 0 C +C = 3,314.10−4 C
1 2
C2
q E = −q D = q 0 C = 2,326.10−4 C
1 +C2
2.2.2 La tension indiquée par le voltmètre est égale à :
q
U = UAB = CA = 7,05 V
1
3. L’énergie électrique finale emmagasinée dans les deux condensateurs est égale à :
1 1 1
Wt = 2 C1 U 2 + 2 C2 U 2 = 2 (C1 + C2 ) U 2 = 2.10−3 J
Nous constatons que l’énergie électrique a diminué. Cette différence d’énergie correspond à une
dissipation, sous forme d’effet Joule, dans les fils de jonction.

Exercice 5

Au cours d’une séance de travaux pratiques, votre professeur met ∆t =0,1ms pour charger un
condensateur de capacité C, avec un générateur de f.é.m. E= 100 V qui débite un courant d’intensité
I0 = 5A. Le condensateur totalement chargé est déconnecté et monté ensuite aux bornes de deux autres
condensateurs de capacité C1 et C2 totalement déchargés (voir figure).
C
C1

C2

Le professeur demande à ton groupe de calculer l’énergie portée par tous les condensateurs à l’équilibre.
Tu es choisi pour rédiger le compte rendu.
Donnée : C2= 2μF
1. Exprime :
1.1 la charge q0 du condensateur, calculer sa valeur et déduis- en la capacité C du condensateur.
1.2 la capacité équivalente C’ à l’association de C1 et C2.
1.3 la nouvelle charge q du condensateur en fonction de q0 et calcule q’ celle du condensateur équivalent
à C1 et C2.
2. Détermine les tensions aux bornes du condensateur C, aux bornes de C’ et aux bornes de chacun des
condensateurs C1 et C2.
3. Calcule la capacité C’ et déduis- en la valeur de la capacité C1..
4. Calcule :
4.1 la charge portée par chacun des condensateurs C1 et C2.
4.2 l’énergie portée par tous les condensateurs.

Solution

1.
q
1.1 q 0 = I ∆t = 5.10−4 C ; C = U0 = 5 μF ;
1.2 C’ = C1 + C2
q
1.3 D’après le principe de la conservation de charge, q + q′ = q 0 or q = q′ ⇒ q = q′ = 20 = 2,5.10−4 C
q
2. UC = UC′ = UC1 = UC 2 = C = 50 V car les condensateurs sont en parallèle.
q′
3. C′ = U = 5 μF ; C1 = C′ − C2 = 3μF.
C

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4.
4.1 q1 = C1 UC1 = 1,5.10−4 C ; q 2 = C2 UC 2 = 10−4 C
1
4.2 W = 2 (C′ + C)UC2 = 1,25.10−2 J

IV. DOCUMENTATION

Quel est le rôle d’un condensateur dans un circuit électrique ?


Vous avez peut-être déjà entendu parler d’un composant électronique nommé condensateur. Depuis les
débuts de l’électronique, il a fallu faire face à un nombre incroyable de difficultés. Il fallait
principalement stabiliser les courants de faible puissance, c’est justement le rôle du condensateur dans un
circuit électrique.

De nos jours dans tous les circuits électroniques, les condensateurs sont partout. Par exemple, on en
trouve dans votre ordinateur personnel, votre télévision ou vos appareils électroménagers. Les plus
courants sont cylindriques. Ils sont équipés de deux pattes en métal pour le raccordement. Il existe aussi
des condensateurs miniatures de forme carrée ou rectangulaire installée sur une carte électronique.

À quoi sert un condensateur électrique ?

Dans un circuit électrique, ou électronique, le rôle du condensateur est varié. Dans un premier temps, il
est utilisé pour stabiliser les alimentations électriques. Comme il est capable d’emmagasiner de l’énergie
sur un certain laps de temps, puis de la restituer, il va permettre de lisser les fluctuations dans une
alimentation.

Parlons rapidement des alimentations dans les circuits électroniques. Pour les puces comme les
microprocesseurs ou les fonctions mémoire, il est primordial d’avoir des alimentations précises et stables.

Il faut pouvoir générer une alimentation de 3,3 V qui ne varient que de 0,1 volt maximum. Il est aussi
fréquent d’avoir besoin d’une alimentation de 5 V ou de 12 V.

Toutes ces alimentations et ses précisions sont atteignables uniquement par la qualité et la fiabilité des
condensateurs qui sont intégrés dans les circuits électroniques. Le rôle du condensateur est indispensable
dans un circuit électrique qui nécessite une grande précision.

On en retrouve partout, ils sont même présents dans vos radiateurs électriques, surtout dans les radiateurs
à panneaux rayonnants.

Les autres fonctions d’un condensateur électrique

Parmi les autres rôles d’un condensateur électrique on retrouve aussi une notion de filtrage du signal. Par
exemple, pour transmettre un signal audio ou vidéo, celui-ci doit être dépourvu de parasite. Dans le cas
contraire, l’enceinte se mettrait à crépiter ou vous pourriez entendre un souffle. Dans le cas de la vidéo, il
y aurait des perturbations de l’image. Il apparaitrait des artéfacts qui dénatureraient l’image originale.

Bien d’autres signaux ont besoin d’être filtrés, c’est le cas du réseau ADSL, des transmissions Bluetooth
et Wifi et même de votre réseau GSM.

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Dans tous ces cas, c’est l’utilisation des condensateurs, et de leurs propriétés d’absorption, qui permet de
filtrer le signal. Un signal filtré contiendra uniquement les informations nécessaires. Le récepteur est alors
capable d’identifier ces informations et ne sera pas perturbé par les parasites.

Tout cela permet d’augmenter la qualité de la transmission ainsi que les débits des connexions.

Dans quelque cas spécifique d’appareils et qui nécessite un fort courant au démarrage, on utilise des
condensateurs. À moteur électrique consomme un fort courant à l’instant de son démarrage. Pendant
quelques millisecondes il lui faudra une énergie bien plus importante que celle nécessaire à son
fonctionnement de manière continue.

D’ailleurs, si vous regardez les fusibles qui protègent les circuits qui alimentent ses moteurs, vous verrez
qu’il s’agit de fusibles spécifiques (notée aM), qui sont étudiés pour encaisser plus de courant.

Pour fournir cette puissance, on utilise des condensateurs. Il s’agit alors de charger une batterie
condensateur puis d’utiliser toute cette énergie emmagasinée pour la décharger en un temps très court et
permettre l’allumage du moteur.

Vous pourriez rencontrer ce type de fonctionnement sur une machine à laver ou un sèche-linge

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Niveau : 1ères CDE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline :
THEME 3 : OPTIQUE
PHYSIQUE-CHIMIE

TITRE DE LA LECON : REFLEXION ET REFRACTION DE LA LUMIERE


BLANCHE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Le Professeur de Physique-Chimie de la 1ère D2 du Lycée Municipal 1 d’Attécoubé fait observer à ses
élèves, l’image des jeux de lumière lors de l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres.
Emerveillés par les figures formées par la lumière et voulant en savoir davantage, les élèves sous la
supervision de leur Professeur, entreprennent de connaître les lois de la réflexion, de la réfraction et
quelques-unes de leurs applications.

II. CONTENU DE LA LECON

1. RÉFLEXION DE LA LUMIÈRE
1.1 Définition
La réflexion de la lumière est un changement de la direction et du sens de propagation de la lumière
lorsqu’elle rencontre une surface réfléchissante, en restant dans le milieu de propagation initial.
Exemple de surface réfléchissante : surface d’un miroir.
1.2 Lois de la réflexion
1.2.1- Étude expérimentale
Un rayon lumineux incident (SI) est envoyé sur un miroir plan (M).
A l’aide de la marche de ce rayon lumineux (voir figure ci-dessous), l’on mesure les angles de réflexion r
pour différentes valeurs d’angle d’incidence i choisies.

S R

i r
(M)
I

1.2.2- Résultats
Les résultats des mesures figurent dans le tableau ci-dessous :
mes i 0° 10° 20° 30° 40° 50°
mes r 0° 10° 20° 30° 40° 50°

On constate que :
mes i = mes r
Le rayon incident SI et le rayon réfléchi IR sont contenus dans le même plan : plan d’incidence.

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1.2.3- Conclusion
Cette expérience nous permet d’énoncer les lois de la réflexion suivante:
• Première loi de Descartes (loi du plan) : le rayon incident et le rayon réfléchi appartiennent à un
même plan appelé plan d’incidence.
• Deuxième loi de Descartes (loi des angles) : l’angle d’incidence et l’angle de réflexion ont la même
mesure.

Activité d’application 1
Un rayon lumineux arrive sur un miroir disposé dans le plan vertical avec un angle 𝜃 = 45°.
1. Donne la valeur de l’angle 𝛼 du rayon lumineux réfléchi.
2. Trace le rayon lumineux réfléchi en indiquant les angles 𝜃 et 𝛼 sur le schéma ci-dessous.

Rayon incident

Normale au plan vertical

Corrigé de l’activité d’application 1


Un rayon lumineux arrive sur un miroir disposé dans le plan vertical avec un angle 𝜃 = 45°.
Donne la valeur de l’angle 𝛼 du rayon lumineux réfléchi.
1. La valeur de l’angle 𝛼 du rayon lumineux réfléchi est 𝛼 = 𝜃 = 45°.
2. Trace le rayon lumineux réfléchi en indiquant les angles 𝜃 et 𝛼 sur le schéma ci-dessous.

𝜃
Rayon incident 𝛼 Rayon réfléchi

Normale au plan vertical

RÉFRACTION DE LA LUMIERE
2.1- Définition
La réfraction de la lumière est un changement de la direction de propagation de la lumière lorsqu’elle
traverse la surface de séparation de deux milieux homogènes et transparents distincts.
Exemple : la surface libre d’un liquide (air-liquide), la surface libre d’un verre (air-verre) …
2.2- Lois de la réfraction
2.2.1- Étude expérimentale
Un rayon lumineux incident (SI) provenant d’une source ponctuelle (S) est envoyé sur du verre. Ce rayon
traverse l’air d’indice de réfraction n1 =1 avant de pénétrer le verre d’indice de réfraction n2 =1,5.

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A l’aide de la marche de ce rayon lumineux (voir figure ci-dessous), l’on mesure les angles de réfraction i2
pour différentes valeurs d’angle d’incidence i1 choisies.

S
i1 air

I
i2 Verre

Remarque : le rayon (IT) est appelé rayon réfracté.

2.2.2- Résultats
Les résultats des mesures figurent dans le tableau ci-dessous.

mes i1 0° 30° 40° 50°


sin i1 0 0,5 0,64 0,77
mes i2 0° 19,5° 25,5° 31°
sin i2 0 0,33 0,43 0,52
sin i1/sin i2 1,51 1,5 1,48

2 2 3 Exploitation des résultats.


On constate que :
Le rayon incident (SI) et le rayon réfracté (IR) sont contenus dans le même plan.
𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖
Le rapport : = 𝑠𝑖𝑛𝑖1
𝑛1 2
2.2.4- Conclusion
Cette expérience nous permet d’énoncer les lois de la réfraction suivantes appelées lois de Descartes-Snell
pour la réfraction:
Première loi de Descartes–Snell : le rayon réfracté et le rayon incident appartiennent à un même plan appelé
plan d’incidence.
Deuxième loi de Descartes-Snell : l’angle de réfraction i2 et l’angle d’incidence i1sont liés par la relation
n2.sini2 = n1.sini1.
2.3- Angle limite de réfraction
Lorsque le rayon incident passe d’un milieu 1 d’indice n1 à un milieu 2 d’indice n2 tel que n1 ˂ n2, on dit
que le milieu 2 est plus réfringent que le milieu 1. Dans ces conditions,
mes i1 ˃ mes i2. Pour mes i1 = 90° ; sin i1 = 1 ; l’angle de réfraction i2 atteint donc sa valeur maximale
appelée angle limite de réfraction noté L tel que
𝒏𝟏
𝒔𝒊𝒏𝑳 =
𝒏𝟐

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Activité d’application 2
Un rayon lumineux arrive à la surface d’une eau d’indice de réfraction 𝑛2 = 1,33, avec un angle d’incidence
𝜃1 = 45°. On donne 𝑛1 = 1, l’indice de réfraction de l’air.
1. Détermine la valeur de l’angle 𝜃2 du rayon réfracté.
2. Trace le rayon lumineux réfracté sur le schéma ci-dessous en
indiquant les angles 𝜃1 et 𝜃2 .
3. Détermine l’angle limite 𝜃ℓ de réfraction.

Correction d’application 2
Un rayon lumineux arrive à la surface d’une eau d’indice de réfraction 𝑛2 = 1,33, avec un angle d’incidence
𝜃1 = 45°.On donne 𝑛1 = 1, l’indice de réfraction de l’air.
1. Précise le milieu le plus réfringent
Comme 𝑛2 > 𝑛1 alors l’eau réfringente que l’air.
2. Détermine la valeur de l’angle 𝜃2 du rayon réfracté.
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1
D’après la loi de réfraction, on a : 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝜃2 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 = 𝑛2
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 = 𝑛2
𝑛 𝑠𝑖𝑛𝒾
𝜃2 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 1 𝑛 1)
2
𝟏 × 𝒔𝒊𝒏𝟔𝟎°
𝜃2 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝟏, 𝟑𝟑
𝟏 × 𝒔𝒊𝒏𝟔𝟎°
𝜃2 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝟏, 𝟑𝟑
𝜃2 = 𝟒𝟎°

REFLEXION TOTALE
Lorsque le rayon incident passe d’un milieu 1 d’indice n1 à un milieu 2 d’indice n2 tel que n1˃n2 , on dit
que le milieu 1 est plus réfringent que le milieu 2. Dans ces conditions,
mes i1 ˂ mes i2. Pour mes i2 = 90°, sin i2 = 1 ; ce qui signifie que l’angle d’incidence i1 est à sa valeur
𝑛
maximale L tel que 𝑠𝑖𝑛𝐿 = 𝑛2.
1
Si i1> L le rayon incident est intégralement réfléchi par la surface de séparation : c’est la réflexion totale.

Résumé des différents cas de réfraction étudiés.


Figure 1 : cas où i1< L .
On voit le rayon incident S1, le rayon réfléchi R1, le rayon réfracté T1 et la normale N à la surface.

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Figure 2 : cas où i1 = L.
𝜋
Le rayon réfracté T2 fait un angle de 90° ou rad avec la normale.
2
Figure 3 : cas où i1> L.
Le rayon S3 et le rayon réfléchi R3 sont dans le plan d’incidence. La réflexion est totale.

SITUATION D’EVALUATION
Un groupe d’élèves en classe de terminale, sous la supervision de leur professeur de Physique-Chimie,
vérifie expérimentalement les lois de la réfraction à partir de l’expérience schématisé ci-dessous. A partir
d’une source laser, un élève du groupe émet un rayon lumineux. Ce rayon arrive à la surface libre de l’eau
contenue dans une cuve à eau sous incidence 𝑖1 = 60°. Au fond de la cuve d’eau est placé un miroir plan
(voir schéma ci-dessous). L’indice de réfraction de l’air 𝑛1 = 1,33 et l’indice de réfraction de
l’eau 𝑛2 = 1,33. Le Professeur leur demande de déterminer la valeur de l’angle α avec laquelle le rayon
sortira de l’eau.
Tu es le rapporteur du groupe.
1. Précise le milieu le plus réfringent
2. Trace qualitativement la marche du rayon
jusqu’à ce qu’il ressorte de l’eau.
3. Détermine :
3.1 l’angle réfracté i2 ;
3.2 l’angle réfléchi i3 sur le miroir plan.
4. Déduis-en l’angle avec lequel le rayon
sortira de l’eau.

CORRIGE

1. Précise le milieu le plus réfringent


Comme 𝑛2 > 𝑛1 alors l’eau réfringente que l’air.

2. Trace qualitativement la marche du rayon jusqu’à ce


qu’il ressorte de l’eau.
Voir figure
3. Détermine :
3.1 l’angle réfracté i2
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1
D’après la loi de réfraction, on a : 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝒾2 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝒾2 = 𝑛2
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝒾2 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝒾2 = 𝑛2
𝑛 𝑠𝑖𝑛𝒾
𝓲𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 1 𝑛 1 )
2
𝟏 × 𝒔𝒊𝒏𝟔𝟎°
𝓲𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝟏, 𝟑𝟑
𝟏 × 𝒔𝒊𝒏𝟔𝟎°
𝓲𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝟏, 𝟑𝟑
𝓲𝟐 = 𝟒𝟎°

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3.2 l’angle réfléchi i3 sur le miroir plan.
Selon la 2ème loi de réflexion de la lumière :
𝓲𝟐 = 𝓲𝟑 = 𝟒𝟎°
4. Déduis-en l’angle avec lequel le rayon sortira de l’eau.

Selon la 2ème loi de réfraction de la lumière :


𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝒾2
𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝒾2 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾3 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝒾3 =
𝑛1
𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝒾2
𝓲𝟑 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝑛1
𝟏,𝟑𝟑×𝒔𝒊𝒏′𝟒𝟎°
𝓲𝟑 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( ) = 58,74°
𝟏

III. EXERCICES

Exercice 1
Pour chacune des propositions suivantes, recopie le numéro de la proposition et écris à la suite « V » si elle est
vraie ou « F » si elle est fausse.
1- Dans une réflexion de la lumière l’angle d’incidence i est supérieur à l’angle de réflexion r
2- Le rayon réfracté est contenu dans le plan d’incidence
3- La réfraction de la lumière est le changement de direction de la lumière à la traversée de la séparation
entre deux milieux transparents.
4- le rayon incident et le rayon réfléchi n’appartiennent pas à un même plan appelé plan d’incidence.

Corrigé de l’exercice 1
1- F
2- V
3- V
4- F

Exercice 2
A partir de la figure ci-contre, attribue un chiffre à chaque groupe de mots
Groupe de mots Chiffre
Angle de réfraction
Angle d’incidence
Normale
Rayon incident
Rayon réfracté
Corrigé de l’exercice
Groupe de mots Chiffre
Angle de réfraction 4
Angle d’incidence 3
Normale 1
Rayon incident 2
Rayon réfracté 5

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Exercice 3

Complète les vides par les mots : réflexion totale / réfraction limite / réfraction /

Corrigé de l’exercice 3

Exercice 4
Pendant la récréation, dans la cour de ton Lycée, ton ami ramasse une
feuille où est inscrit le texte suivant :
« Un rayon lumineux arrive sur la surface de l’eau, d’indice 𝑛2 =1,33,
comme l’indique le document ci-dessous. L’indice de l’air est
𝑛1 =1,00. »
Il veut comprendre les lois de réflexion et de réfraction. Ton ami te
sollicite.
1. Représente qualitativement sur la figure :
1.1 la normale à la surface de séparation entre l’air et l’eau
1.2 Le rayon réfléchi et le rayon réfracté.
2. Enonce la deuxième loi:
2.1 de réflexion de la lumière
2.2 de réfraction de la lumière
3. Détermine la valeur l'angle d'incidence 𝓲𝟏
4. Déduis la valeur des angles de réflexion r, de réfraction 𝓲𝟐 et l’angle limite de réfraction𝓲𝓵 .

CORRIGE EXERCICE 4
1. Représentation qualitative sur la figure :
1.1 de la normale à la surface de séparation entre l’air et l’eau : voir figure
1.2 du rayon réfléchi et le rayon réfracté : voir figure
2. Enonce la deuxième loi:
2.1 de réflexion de la lumière :
L’angle de réfraction i2 et l’angle d’incidence i1sont liés par la relation n2.sini2 = n1.sini1.
2.2 de réfraction de la lumière

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L’angle de réfraction i2 et l’angle d’incidence i1sont liés par la relation n2.sini2 = n1.sini1.
3. Valeur l'angle d'incidence 𝓲𝟏
L'angle d'incidence 𝓲𝟏 est l'angle formé par le rayon incident et la normale à la surface de séparation
entre l’air et l’eau : 𝓲𝟏 = 𝟗𝟎° − 𝟑𝟎° = 𝟔𝟎°
4. Déduis la valeur des angles de réflexion r , de réfraction 𝓲𝟐 et l’angle limite de réfraction𝓲𝓵 .
• L'angle de réflexion r est égal à l'angle d'incidence 𝓲𝟏 :𝓲𝟏 = 𝒓 = 𝟔𝟎°
𝑛 𝑠𝑖𝑛𝒾
• Selon la loi de réfraction, on a : 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝒾2 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝒾2 = 1 𝑛 1
2

𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝒾1
𝓲𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝑛2
𝟏 × 𝒔𝒊𝒏𝟔𝟎°
𝓲𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝟏, 𝟑𝟑
𝟏 × 𝒔𝒊𝒏𝟔𝟎°
𝓲𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( )
𝟏, 𝟑𝟑
𝓲𝟐 = 𝟒𝟎°

Pour obtenir l’ange de réfraction 𝓲𝓵 : 𝓲𝟏 = 𝟗𝟎° ⇒ 𝒔𝒊𝒏𝓲𝟏 = 𝟏


𝒏 𝟏
𝒏𝟐 𝒔𝒊𝒏𝓲𝟐 = 𝒏𝟏 ⇒ 𝒔𝒊𝒏𝓲𝓵 = 𝒏𝟏 A.N : 𝒔𝒊𝒏𝓲𝓵 = 𝟏,𝟑𝟑 = 𝟎, 𝟕𝟓𝟐 donc 𝓲𝓵 = 76,19°
𝟐

Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux, un groupe d’élèves, en présence de leur professeur de Physique-
Chimie, réalise la réfraction d’un rayon incident par un prisme en verre d’indice n = 1,52.
A l’aide d’une source de laser, un élève fait émettre un rayon lumineux à la surface du prisme triangulaire
ABC selon un angle incident de 30°. Le groupe veut déterminer l’angle de réfraction à son retour dans
l’air. Tu es sollicité.
1. Schématise la situation décrite.
2. Représente qualitativement sur la figure le rayon réfracté.
3. Détermine l’angle de réfraction 𝜃2 dans le verre.
4. Détermine l’angle de réaction 𝜃3 du rayon à son retour dans l’air.
5.
Correction de l’exercice 5
1. Schéma de la situation décrite

2. Représentation qualitativement sur la figure le rayon réfracté

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3. Angle de réfraction 𝜃2 dans le verre.
𝑛 𝑠𝑖𝑛𝜃
• 𝑛2 𝑠𝑖𝑛 𝜃2 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 = 1 𝑛 1
2
𝑛 𝑠𝑖𝑛𝒾
𝜃2 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 1 𝑛 1)
2
−𝟏 𝟏×𝒔𝒊𝒏𝟑𝟎°
𝜃2 = 𝐬𝐢𝐧 ( ) ; 𝜃2 = 𝟏𝟗, 𝟐°
𝟏,𝟓𝟐

4. Angle de réaction 𝜃3 du rayon à son retour dans l’air


𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝜃2
𝑛1 𝑠𝑖𝑛 𝜃3 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛 𝜃2 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝜃3 =
𝑛1
𝑛 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝜃3 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 2 𝑛 2 )
1
−𝟏 𝟏,𝟓𝟐×𝒔𝒊𝒏𝟑𝟎°
𝜃3 = 𝐬𝐢𝐧 ( ) ; 𝜃3 = 𝟒𝟎, 𝟖°
𝟏

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IV. DOCUMENTATION

Les applications industrielles de la fibre optique

La fibre optique est de plus en plus utilisée de nos jours dans de nombreux domaines :
▸ la télécommunication : les liaisons urbaines et inter-urbaines, ainsi que dans les liaisons sous-
marines ;
▸ l'audiovisuel : réalisation des réseaux câblés de télévision ;


la médecine : d'abord en endoscopie pour éclairer l'intérieur d'un corps et ensuite envoyer les images au
médecin, puis en chirurgie en binôme avec un faisceau laser pour pulvériser un calcul rénal, éliminer une
tumeur ou encore pour réparer une rétine ;

▸ l'éclairage : décoration et illumination des piscines, des bassins ou des fontaines ; les panneaux de
signalisation et les enseignes ;

▸ la signalisation routière : rond-points et séparation de voies de circulation.

On cherche à la développer dans d'autres domaines tel que l’astronautique : elle représente en effet un
appareil idéal pour constituer le cœur des systèmes de navigation des fusées et des satellites.

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Niveau : 1ères CDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE

Discipline : PHYSIQUE- THEME 3: OPTIQUE


CHIMIE

TITRE DE LA LEÇON : LES LENTILLES MINCES

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Le Professeur de Physique-Chimie de la 1re C du Lycée Moderne de Bouaflé dit à ses élèves que les
lunettes (verres correcteurs)sont des lentilles minces. Pour mieux les aider à comprendre leur
fonctionnement, il décide d’étudieravec eux, les caractéristiques d’une lentille mince, de construire
l’image d’un objet à travers une lentille mince puis d’appliquer le théorème des vergences.

II. CONTENU DE LA LECON

1 – Définitions :

- Une lentille est un milieu transparent limitée par deux calottes sphérique ou une calotte sphérique et
un plan
- Une lentille est dite mince si son épaisseur 𝒍 est négligeable devant les rayons R1 et R2 des calottes
sphériques.
2 – Les deux types de lentilles
2.1-Les lentilles convergentes : ce sont les lentilles minces à bords minces.
Son épaisseur est plus grande au centre au centre que sur les bords

2.2-Les lentilles divergentes : cesont lentilles minces à bords épais.


Son épaisseur est plus grande à ses bords qu’à sn centre.

3. les caractéristiques d’une lentille mince.

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3.1 -Le centre optique d’une lentille mince
Le centre optique, noté O,d’une lentille mince est le point où l’axe optique principal traverse la lentille.
Tout rayon incident passant par le centre optique d’une lentille mince n’est pas dévié.

O O

3.2Foyers

3.2.1– Foyers principaux d’une lentille convergente


a. Foyer principal image
* Tous les rayons incidents parallèles à l’axeoptique principal convergent en un point F’ appelé foyer
principal image.

F’ : Foyer principal image.

π’ : Plan focal image.

b. Foyer principal objet


Il existe un point F de l’axe optique principal d’une lentille convergentetel que tout rayon incident passant
par F émerge parallèlement à l’axe optique. Ce point F est appelé foyer principal objet.

Les foyers objet et image d’une lentille convergente sont réels.


Remarque :les distances OF et OF’ sont égales. OF = OF’
3.2.2 Foyers principaux d’une lentille divergente
Tous les rayons incidents parallèles à l’axe principal, divergent en sortant de la lentille, tel que leurs
directions se coupent en un point F’par prolongement.

F’ O
F’ : Foyer principal image.
( π’ )
π’ : Plan focal image.

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* Tous les rayons incidents qui sortent de la lentille parallèlement à l’axe principal, ont leurs directions
qui se coupent en un point Fpar prolongement.

O F F : Foyer principal objet.

(π)

Les foyers objet et image d’une lentille divergente sont virtuels.


Remarque: les distances OF et OF’ sont égales. OF = OF’

3.2.3 – Foyers secondaires


Un foyer secondaire objet est un point du plan focal objet.
Un foyer secondaireimage est un point du plan focal image.

( π’ ) (π)

O F’ F O

F Ψ’ Ψ F’

(π)

Ψ’
O
F’ O F
F’ F
Ψ
( π’ )

4 – Distance focale - Vergence :

4 1-Orientation de l’espace :

Par convention, l’axe principal est orienté dans le sens de la propagation de la lumière.
Sens de la lumière Sens de la lumière

F j i F’ F’ j i F
0 0

f f f f
4 2-La distance focale d’une lentille :
La distance focalefd’une lentille est la distance entre le centre optique Oet le foyer principal objet F ou
image F’. m f = OF = OF’

4 3 -La vergence d’une lentille :


1 1
La vergenceC d’une lentille est donnée par la relation : C =OF′
̅̅̅̅̅
= f.
L’unité de la vergence est la dioptrie, de symbole δ.

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Remarque :
En tenant compte de la convention vue au 4-1, ̅̅̅̅̅
OF ′ est positive pour une lentille convergente et négative
pour une lentille divergente.
En conséquence la vergence d’une lentille convergente est positive et celle d’une lentille divergente est
négative.
5 – FORMATION DE L’IMAGE D’UN OBJET

L’image d’un objet est la somme des images de chacun des points de l’objet.
5 1 – Construction d’une image
* L’image d’un point objet est le point d’intersection des rayons émergents ou de leurs supports.
* Pour tracer les rayons émergents, il suffit d’utiliser les propriétés des foyers principaux et du centre
optique.
Exemples

1er exemple : Principe de l’appareil photo

Pellicule
B
Objet réel.
0 F’ A’
A Image réelle : Car peut être
F recueilli sur un écran
B’
Image renversée

2ème exemple : Principe de la loupe


B’

Objet réel.
B F’ Image virtuelle, car ne peut pas
A’ A 0 être recueillie sur un écran.
F Image non renversée.
Oeil

3ème exemple : Principe de la lunette de myope

B’
0
A A’
F’ F

5.2–Le grandissement et la formule de conjugaison

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5.2 1-Le grandissement

B
α F’
A 0 α A’

F
B’

A' B' 0A'


= = γ est appelé grandissement. Le grandissement est sans unité.
AB 0A

- Si γ > 0, l’image est droite par rapport à l’objet.


- Si γ < 0 l’image est renversée par rapport à l’objet.
- Si |𝛾|> 1, l’image est plus grande que l’objet.
- Si |𝛾|< 1, l’image est plus petite que l’objet

5-2-2-La formule de conjugaison :

En se référant au schéma ci- dessus, on obtient la formule de conjugaison :

1 1 1
− = .
0A ' 0 A 0F '

Soient deux lentilles minces L1 et L2 de vergences respectives C1et C2.


Ces deux lentilles accolées se comportent comme une lentille L de vergence C = C1 + C2.
C’est le théorème des vergences.

SITUATION D’EVALUATION
Sous la supervision de son professeur, un groupe d’élèves de troisième doit réaliser des expériences à
l’aide d’une lentille mince convergente. On met à sa disposition un objet réel AB, de 10 cm de hauteur,
perpendiculaire à l’axe principal d’une lentille mince convergente de 20 cm de distance focale et placé à
50 cm de la lentille ; Tu es le représentant de ce groupe.
1. Rappelle :
a) la formule de conjugaison.
b) l’expression du grandissement.
2. Déterminer les caractéristiques suivantes de l’image :
a) la position
b) la nature,
c) le sens
d) la grandeur

Corrigé
1. Rappelle :
𝟏 𝟏 𝟏
a) la formule de conjugaison est :⃐ =⃐ =⃐
𝑶𝑨 𝑶𝑨′ 𝑶𝑭′

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𝑂𝐴′ ⃐𝐴′ 𝐵′
b) l’expression du grandissement est 𝛾 = ⃐𝑂𝐴
= ⃐
𝐴𝐵
2. Déterminer les caractéristiques suivantes de l’image :

F O F’ A’
A

B’

a) la position : ⃐𝑂𝐴’ = +33𝑐𝑚


b) la nature : l’image est réelle
c) le sens : L’image est renversée par rapport à l’objet
⃐𝐴′ 𝐵′ 1,5
d) la grandeur : 𝛾 = ⃐
A.N𝛾 = − ⃐2
= −0,75 .
𝐴𝐵
Comme 𝛾 < 0 alors l’image est plus petite que l’objet.

III. EXERCICES

EXERCICE N° 1

Pour chacune des affirmations ci-dessous, complète le tableau en mettant une croix dans la case qui
convient.

N° Propositions Vrai Faux


1 Un rayon passant par le centre optique lentille mince n’est pas dévié
2 Pour construire l’image d’un objet il suffit de tracer les marches de deux rayons
particuliers.
3 Un rayon parallèle à l’axe optique d’une lentille divergent semble provenir du foyer –
objet.
4 Un rayon passant par le foyer objet émerge de la lentille parallèlement à l’axe optique
5 La vergence c d’une lentille est l’inverse de sa distance focale

CORRECTION EXERCICE N°1

Pour chacune des affirmations ci-dessous, complète le tableau en mettant une croix dans la case qui
convient.

N° Propositions Vrai Faux


1 Un rayon passant par le centre optique lentille divergente n’est pas dévié
2 Pour construire l’image d’un objet il suffit de tracer la marche d’un rayon
particuliers.
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3 Un rayon parallèle à l’axe optique d’une lentille divergent semble provenir du foyer –
objet.
4 Un rayon passant par le foyer objet émerge de la lentille convergente parallèlement à
l’axe optique
5 La distance focale f d’une lentille est la distance entre ses foyers.
6 La vergence C d’une lentille est l’inverse de sa distance focale

EXERCICE N°2

Relie par un trait, chaque type de lentille à son symbole.

Lentille divergente

Lentille convergente

CORRECTION EXERCICE N°2

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EXERCICE3

Une lentille mince 𝐿1 de vergence 𝐶1 = −5et une autre lentille mince L2 de distance focale 𝑓2 = +20 𝑐𝑚 sont
accolées.
1. La lentille L1 est :
a. convergente à bords épais
b. divergente à bords minces
c. d’épaisseur plus grande à ses bords qu’à son centre
2. la valeur de la vergence C2 de la lentille L2 est :
a. C2 = 0,05 
b. C2 = 5 
c. C2 = -5 
3. L’expression de la vergence des lentilles L1 et L2 accolées est :
a. 𝐶 = 𝐶2 − 𝐶1
b. 𝐶 = 𝐶2 + 𝐶1
1 1 1
c. = +
𝐶 𝐶1 𝐶2
4. La valeur de la vergence des lentilles L1 et L2 accolées est :
a. 𝐶 = 10
b. 𝐶 = 0
c. 𝐶 = 0,025
Recopie la lettre correspondant à la bonne réponse.

COORECTION EXERCICE3

1. c
2. b
3. b
4. a
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EXERCICE N°4
Au cours d’une séance de travaux pratiques, ton Professeur place un objet lumineux AB de hauteur
h = 2cm à 8 cm du centre optique O d’une lentille convergente de distance focale f = 10cm,
perpendiculairement à l’axe optique. Il obtient une image A’B’.
Première partie
1. Détermine la position OA' de l’image A’B’ en appliquant la formule de conjugaison.
2. Détermine :
2.1- le grandissement 𝛾 de cette lentille.
2.2- la hauteur h = A’B’ de l’image de cet objet lumineux.
Deuxième partie
Il te donne une autre lentille de vergence C2 = −15 δ que tu accoles à la première.
3. Donne la nature de la lentille obtenue.
4. Donne un qualificatif à l’image obtenue.

Solution

Première partie
1. Détermine la position OA' de l’image A’B’ en appliquant la formule de conjugaison.
1 1 1
− 𝑂𝐴 = ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅ = 0,08 𝑚 ; ̅̅̅̅̅
avec𝑂𝐴 𝑂𝐹′= 0,1 m
̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ ̅̅̅̅ 𝑂𝐹′

1 1 1 𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅+𝑂𝐹′ ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ 𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅.𝑂𝐹′ 0.08𝑥0.1
̅̅̅̅̅
= 𝑂𝐹′
̅̅̅̅̅
+ 𝑂𝐴
̅̅̅̅
= ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅.𝑂𝐹′
=> = 𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅+𝑂𝐹′
AN: = 0.088𝑚 soit 𝑂𝐴′ = 0.09 𝑚 = 9 𝑐𝑚
𝑂𝐴′ 𝑂𝐴 1 0.09

2. Déterminons :
2.1- le grandissement 𝛾 de cette lentille.
A' B' 0A' 0.09
= 𝛾=
0.08
= 1.1
AB 0A
2.2- la hauteur h = A’B’ de l’image de cet objet lumineux.
̅̅̅̅ = 𝐴𝐵 × 1.1 = 2.2 𝑐𝑚
𝐴𝐵
Deuxième partie
3- Donne la nature de la lentille obtenue.
C’est une lentille mince.
4- Donne un qualificatif à l’image obtenue.
Renversée

EXERCICE5
Sous la supervision de son professeur, un groupe d’élèves de troisième doit réaliser des expériences à
l’aide d’une lentille mince convergente. Il met à sa disposition un objet réel AB, de 10 cm de hauteur,
perpendiculaire à l’axe principal d’une lentille mince convergente de 20 cm de distance focale et placé à
50 cm de la lentille. Leur professeur veut Tu es le rapporteur de ce groupe.
1. Rappelle :

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a) la formule de conjugaison.
b) l’expression du grandissement.
2. Détermine les caractéristiques suivantes de l’image :
a) la position
b) la nature,
c) le sens
d) la grandeur

CORRCTION DE L’EXERCICE 5
1. Je rappelle :
a) la formule de conjugaison.
1 1 1
+ =
𝑝 𝑝′ 𝑓
b) l’expression du grandissement.
𝐴′𝐵′ 𝑂𝐴′ 𝑝′
𝛾= = =−
𝐴𝐵 𝑂𝐴 𝑝
2. Déterminons :
a) la position de l’image
l’objet est réel, donc p= + 50 cm ; la lentille est convergente donc f= +20 cm
𝑝𝑓 50 𝑥 20
𝑝′ = 𝑝−𝑓 alors𝑝′ = = +33 => 𝑙 ′ 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑠𝑡 à 33 𝑐𝑚 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑒𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒
50−20

b) Nature de l’image
L’image est réelle

c) Sens
𝑝′
𝛾 = − 𝑝 avec p’ = +33 cm et p = +50 cm ; cela donne 𝛾 = −0,67. On en conclut que l’image est renversée.
.
′ ′
d) la grandeur est 𝐴 𝐵 = 10 × 0,67 = 6,7

EXERCICE 6
Un groupe élève en classe de première, sous la supervision de leur professeur de Physique Chimie,
effectue une séance de TP, sur l’utilisation d’une lentille en tant que loupe. Pour ce faire, le groupe utilise
une lentille convergente d’une loupe dont la distance focale est 10 cm. A 4 cm de la lentille, un élève
place un objet plan, perpendiculaire à l’axe optique, de hauteur 2 cm. Le groupe veut savoir si
l’expérience décrite correspond à l’utilisation de la lentille en tant que loupe.
Tu es le rapporteur.
1. Sur un schéma représente la lentille, l’axe optique, les foyers et l’objet que tu noteras AB, le point
A étant sur l’axe optique. Tu prendras l’échelle 1/2 pour tout le schéma.
2. Trace :
2.1 Deux rayons, issus du point B, qui permettent de situer son image.
2.2 Les rayons, issus du point B, qui passent par les bords de la lentille.
3. Détermine :
3.1 la position du point A’ image du point A.
3.2 graphiquement la distance entre l’image A’B’ et la lentille.
3.3 La hauteur de cette image
4. Calcule le grandissement.

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5. Justifie que la lentille utilisée est une loupe.

L
B’
B

F A’ A O F’

CORRECTION EXERCICE 6
1. Sur un schéma représente la lentille L, l’axe optique, les foyers et l’objet que tu noteras AB, le
point A étant sur l’axe optique. Tu prendras l’échelle 1/2 pour tout le schéma.
Voir schéma
2. Trace :
2.1 Deux rayons, issus du point B, qui permettent de situer son image.
Voir schéma
2.2 Les rayons, issus du point B, qui passent par les bords de la lentille.
Voir schéma
3. Détermine :
3.1 La position du point A’ image du point A.
⃐𝐴’𝐴 = 1,3 × 2 = 2,6𝑐𝑚
3.2 Graphiquement la distance entre l’image A’B’ et la lentille.
⃐𝐴′ 𝑂 = 3,3 × 2 = 6,6𝑐𝑚
3.3 La hauteur de cette image
𝐴′ 𝐵′ = 1,6 × 2 = 3,2𝑐𝑚
4. Calcule le grandissement.
⃐𝐴′ 𝐵′ 1,6
𝛾= ⃐𝐴𝐵
A.N 𝛾 = ⃐1
= 1,6
5. Justifie que la lentille utilisée est une loupe.
Comme 𝛾 > 1 alors l’image est plus grande que l’objet et l’image étant non renversée alors la lentille utilisée
est une loupe

EXERCICE 7
Lors d’une séance de travaux dirigés, les élèves d’une classe de première doivent configurer les objets et
images en utilisant des lentilles convergente et divergente. Pour chaque type de lentille, on met à la
disposition de chaque groupe un support didactique portant quelques indications.
Cas N° 1Cas N°2
L

B
B

A’
A
A F O F’ F O F’
B’

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Cas N°3Cas N°4

O A A F’ O F
F F’

Cas N° 5Cas N°6

B
B

A O F O A
F’ F’ F

Tu es le représentant de ton groupe.


1- Construis l’image de l’objet AB à travers la lentille mince dans chacun des cas suivants.
2- Précise la nature (virtuelle ou réelle) de l’image et de l’objet.

CORRCTION DE L’EXERCICE7
Cas N° 1Cas N°2
L
AB Objet réel
AB Objet réel B’ A’B’ image virtuelle
A’B’ image réelle B
B

A’ A’
A
A F O F’ F O F’
B’

Cas N°3Cas N°4

AB Objet virtuel B
B’
A’B’ image réelle B’

O A’ A A A’
F F’ F’ O F

A’B’ image virtuelle


AB objet réel

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Cas N° 5Cas N°6

B’
B A’B’ image réelle
AB objet réel B’ B AB objet virtuel
A’B’ image virtuelle

A A’ O F O A A’
F’ F’ F

IV.DOCUMENTATION

Choses à faire et à ne pas faire lorsqu'on porte des lentilles de contact

Voici une liste de choses à faire et à ne pas faire quand on porte des lentilles de contact. Ce guide sera très
utile pour les nouveaux porteurs de lentilles et sera également un très bon rappel des bonnes pratiques
pour les porteurs plus habitués.

À faire
• Enlevez immédiatement vos lentilles et consultez un opticien si vous commencez à présenter les
symptômes suivants : douleur, rougeur, brûlure, larmes excessives, vision trouble et/ ou
sensibilité.
• Faites-vous examiner les yeux assez régulièrement pour vous assurer que votre ordonnance est à
jour et que les lentilles que l'on vous a prescrites vous correspondent bien. En effet, l'absence de
symptômes ne signifie pas pour autant que vos lentilles ne causent pas d'effets secondaires
indésirables.
• Respectez les conseils de votre ophtalmologue en termes de durée de port, de fréquence de
renouvellement et d'utilisation de produit d’entretien. Porter trop longtemps vos lentilles, ne pas
suffisamment les renouveler ou utiliser la mauvaise solution peut avoir des répercussions terribles
sur la santé de vos yeux.
• Enlevez vos lentilles avant d'aller vous coucher (sauf si votre ophtalmologue ou votre opticien
vous a conseillé de les garder la nuit).
• Remplacez vos lentilles si elles commencent à se déchirer, s'endommager, se rayer ou si votre
produit d'entretien n'agit plus sur les dépôts qui se forment à la surface des lentilles.

À ne pas faire
• Ne portez pas vos lentilles de contact si vous prenez en parallèle des médicaments pour vos yeux
ou si vous utilisez des gouttes ophtalmiques (sauf si votre ophtalmologue ou opticien vous a
conseillé de le faire).
• N'utilisez pas votre salive, qui regorge de bactéries, pour humidifier vos lentilles.

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• Ne nettoyez pas ou ne rincez pas vos lentilles à l'eau du robinet qui contient des bactéries et qui
risque de modifier la forme de vos lentilles.
• N'exposez pas vos lentilles à la saleté, aux produits cosmétiques ou à une chaleur excessive.
• N'oubliez pas de laver et rincer vos mains avant de manipuler vos lentilles.
• Ne prêtez pas ou n'utilisez pas les lentilles de quelqu'un d'autre.

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