TD Guidage en Translation 20-21
TD Guidage en Translation 20-21
TD Guidage en Translation 20-21
U :2020 – 21
(Guidage en translation)
Problème 1 :
L’objectif de l’étude est le guidage en
𝒛
translation du chariot 1 par rapport au
bâti 0 (voir FIGURE 1).
Afin de limiter les efforts résistants
liés aux frottements dans les guidages
en translation du chariot, le
constructeur a choisi de placer un
contrepoids qui permet de positionner
le centre de gravité G de la partie
mobile liée au chariot à la distance d
de la ligne de référence de la 𝟎
𝑶𝑨 −𝒉/𝟐
crémaillère (voir FIGURE 1). e
𝟎
On se propose donc d’étudier la
position du contrepoids permettant de 𝟎
minimiser les pertes par frottement 𝑶𝑩 𝒉/𝟐
dans le guidage en translation du 𝟎
chariot 1 et ainsi augmenter
l’autonomie du système. 𝟎
𝑶𝑪 𝟎
Hypothèses : 𝒆
La détermination de la position du 𝒙 𝒅
contrepoids est effectuée pour la 𝑶𝑮 𝟎
Figure 1: Schéma architectural du système 𝒚
montée à vitesse constante ce qui 𝑳
justifie une étude en statique.
Les frottements ne sont pas négligés dans les liaisons : glissière (pour la question n°1) et pivot glissant
(pour la question n°2) constituant le guidage du chariot par rapport au bâti. On prendra un facteur de
frottement tanφ = f = 0,22.
La masse de l’ensemble E = {chariot et tous les éléments liés} : la masse totale: m = 31 kg et
l’accélération de la pesanteur: g = 10 m/s2.
On donne le torseur d’engrènement exercé par le bâti 0 sur le pignon 3 au point C :
𝑿𝟑 𝟎
𝑿
𝑻 𝟎→𝟑 = 𝟎 𝟎 Avec : tanα = − 𝒁𝟑 (l’angle de pression α = 20°)
𝟑
𝒁𝟑 𝟎 𝑪
1. En appliquant le principe fondamental de la statique à l’ensemble E en équilibre et en considérant
dans un premier temps que la liaison équivalente glissière de centre O. le torseur de cette liaison s’écrit
𝑿𝑶 𝑳𝑶
sous cette forme : 𝒀𝑶 𝑴𝑶 . avec XO >0.
−𝒇𝑿𝑶 𝑵𝑶 𝑶
1.1. Déterminer la valeur de la composante X3 du torseur d’engrènement ?
1.2. Pour la suite on prendra X3 = - 124. Calculer les composantes du vecteur effort du torseur
glissière ?
1.3. Donner les composantes du vecteur moment du torseur glissière en fonction de ‘e’ et ‘d’ ?
2. La liaison glissière est décomposée par deux liaisons pivot glissante en A et en B. Le torseur de ces
𝑿𝑨 𝟎 𝑿𝑩 𝟎
liaisons pivot glissante s’écrit sous cette forme : 𝟎 𝑴𝑨 𝒆𝒕 𝟎 𝑴𝑩 avec XA, XB >0.
−𝒇𝑿𝑨 𝟎 𝑨 −𝒇𝑿𝑩 𝟎 𝑩
2.1. Calculer les composantes du vecteur effort des deux torseurs pivot glissante ?
2.2. Donner l’expression de la somme des deux moments MA et MB ?
2.3. La valeur de ‘d’ qui va annuler les moments transmissibles par les liaisons pivot glissant en A et
en B (ie : MA + MB = 0) : (avec e = 61 mm.)
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Problème 2 :
I. Présentation générale
L’étude concerne l’encartonneuse d’une ligne de production. Dans cette ligne, les pièces finis sont
emballées dans des boîtes, qui seront regroupées dans des cartons pour faciliter la distribution (voir fig. 1).
Unité verticale
Unité horizontale
Unité W
Fig.1 : L’encartonneuse de la ligne de production
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Les hypothèses de l’étude :
L’ensemble S1 = {1 carton, 12 boîtes, unité verticale, préhenseur} ;
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𝟎 𝟎
𝒚
𝝉𝒊 = 𝒊 𝟎 𝒊 = 𝟏, . . , 𝟒
𝒛𝒊 𝟎 𝑶𝒊
Donner juste la relation entre le torseur 𝝉 et les torseurs 𝝉𝒊 𝒊 = 𝟏, . . , 𝟒.Justifier votre réponse.
5. À partir de la symétrie du problème et l’équilibre du chariot sur les rails, donner la relation entre y1,
y2, y3 et y4 ensuite la relation entre les z1, z2, z3 et z4. Justifier votre réponse.
6. Après calcul on trouve l’effort radial sur chaque patin :
𝑭𝒓𝟏 = 𝑭𝒓𝟐 = 𝟐𝟗𝟓 𝑵 et 𝑭𝒓𝟑 = 𝑭𝒓𝟒 = 𝟔𝟖𝟕𝑵
Calculer la durée de vie du patin le plus chargé en kilomètre (Km) ensuite en heures (h). Sachant que
la durée total de la cours horizontale = 12s; la cours horizontale = 1,5 m ; et la charge dynamique de base
de chaque patin = 6500 N.
Problème 3 : (Extrait de l’Examen session normale 2015-2016)
Présentation du problème :
Les treillis soudés sont utilisés en maçonnerie pour la réalisation d’ouvrages en béton armé. Ces treillis
sont fabriqués, à l’aide d’une soudeuse automatique.
En sortie de soudeuse, Le système est composé d’une table élévatrice et d’une table d’attente (figure 1). La
table élévatrice va permettre de réceptionner les treillis finis en limitant leur chute et d’évacuer la pile de
60 treillis sur la table d’attente. L’opérateur pourra ensuite cercler la pile de treillis sans arrêter la
production de treillis.
La table élévatrice permet le déplacement suivant 2 axes :
-un axe vertical motorisé par l’association d’un moteur à courant continu et un système de renvoie d’angle
liée à une vis (figure 2);
-un axe horizontal composé de 2 pousseurs entraînés par 2 dispositifs pignons chaine et motorisé par un
motoréducteur asynchrone.
Figure 2 : Description d’un module de translation verticale avec son schéma cinématique minimal
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Le guidage en translation de la table élévatrice, par rapport au bâti, est réalisé par quatre douilles à billes
(figure 2). Les douilles seront le plus sollicitées quand le chargement sera maximal (pile de treillis
complète). Les accélérations de la table étant faibles lors des déplacements, on pourra négliger les
composantes dynamiques et se ramener à un problème statique.
L’objectif de cette partie, dans un premier temps, à l’aide du schéma cinématique minimale (figure 3 en
annexe), déterminer le torseur statique de la liaison glissière entre la fourche et le bâti. Dans un seconde
temps, déterminer les charges radiales supportées par chaque douille à billes. Enfin, calculer leurs durées
de vie.
Hypothèses et données :
La liaison glissière est supposé parfaite. Son torseur statique s’écrit sous cette forme :
𝑥 𝐿
𝑇0−1 = 0 𝑀
𝑧 𝑁 𝐴
On suppose que chaque fourche d’un module de translation verticale reprend la même charge.
L’action mécanique exercée par la pesanteur sur la fourche (1) avec son chargement est appliquée au
point ‘C’ (figure 3, en annexe), de module 5000 N;
L’action mécanique exercée par la vis (2) sur la fourche (1) est supposée pouvoir s’exprimer, d’après
les dispositions constructives, par le torseur suivant :
0 0
𝑇2−1 = 𝑦𝐵 𝑀𝐵 avec MB = 3,5 10-3 yB ; (yB en [N] et MB en[N.m])
0 0 𝐵
Questions :
1. A l’aide du schéma cinématique (figure 3 en annexe), appliquer au point ‘O’ le principe
fondamental de la statique à la fourche (1) avec son chargement, et en déduire le torseur statique de la
liaison glissière 𝑻𝟎−𝟏 :
2. Dans le schéma architectural (figure 4 en annexe), la liaison entre chaque douille à billes ‘Di’ et le bâti
est modélisée par une linéaire annulaire. Le torseur statique de chaque liaison s’écrit donc sous cette
forme :
𝑥𝑖 0
𝑇0−1(𝐷𝑖 ) = 0 0 𝑖 = 1, 2,3,4
𝑧𝑖 0 𝐴
𝑖
En utilisant la relation entre la liaison équivalente (glissière) et les liaisons élémentaires (quatre linéaires
annulaires), déterminer les équations scalaires utiles à la résolution ? (Indication : Torseur statique de la
liaison équivalente = la somme des torseurs statiques des liaisons élémentaires. (en même point))
3. Pour résoudre le problème qui est hyperstatique, on donne ces deux hypothèses :
𝒛𝟏 = 𝒛𝟐 𝒆𝒕 𝒛𝟑 = 𝒛𝟒
𝒙𝟏 − 𝒙𝟐 = 𝒙𝟒 − 𝒙𝟑
………………………………………………………………………..…………………………
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ANNEXE
A2
A1
A3
A4
355
200
300
Fig.3 : Schéma cinématique du module de translation vert. Fig.4 : Schéma architectural du module de translation vert.
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