TP Electro
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Semestre 5
2
Comparer les valeurs obtenues expérimentalement à celles données dans la littérature.
Chercher une interprétation physico-chimique des résultats obtenus.
Discuter la précision des résultats et commenter les principales sources d’erreur.
Effectuer une comparaison avec d’autres méthodes expérimentales.
3
Manipulation N°1
CINETIQUE ELECTROCHIMIQUE
I. BUT DE LA MANIPULATION :
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Dans l’étude de la cinétique électrochimique, deux approximations peuvent être
envisagées qui correspondent à deux types différents de systèmes électrochimiques :
système rapide et système lent.
Système rapide : correspond au cas où l’étape de transfert de matière par diffusion est
Déterminante (le transport de matière par migration est éliminé en utilisant un électrolyte
support, KCl par exemple, et par convection en supprimant toute agitation mécanique au
moment des mesures). Cette étape s’effectue avec une vitesse plus lente que l’étape de
transfert d’électrons.
Pour un système rapide, le régime est dit de diffusion pure et le potentiel à partir
duquel s’effectue la réaction d’oxydation ou de réduction est égale au potentiel
thermodynamique de Nernst.
1- Schéma du montage
Générateur de tension
continue
mV
mA
Réf A
T
5
Ce schéma met en jeu un générateur de tension continue et une cellule électrochimique
constituée de :
Une électrode de travail noté T (on utilisera une électrode de platine Pt (1) et une
électrode de fer) à laquelle on impose un potentiel par rapport à une électrode de
référence.
Une électrode auxiliaire ou contre électrode noté A (on utilisera une électrode
platine Pt (2) qui permet le passage du courant.
Une électrode de référence (on utilisera une électrode au calomel saturée en KCl)
qui doit être placée très près de T.
Une solution d’une ou plusieurs espèces électroactives.
Le milliampermètre (mA) est branché entre l’électrode A et le générateur alors que le
millivoltmètre (mV) est inséré entre l’électrode T et l’E.C.S.
Remarque :
Ce montage très simple ne permettant pas une stabilisation des mesures, il est donc
conseillé de les relever rapidement au vol sans revenir en arrière. Cela suffira pour réaliser
une étude qualitative des phénomènes. Cependant, lorsque l’on voudra les exploiter
quantitativement, on sera amené à utiliser des électrodes qui se renouvellent (exemple :
électrode à goutte de mercure utilisée en polarographie) ainsi que des appareils stabilisant la
tension (Potentiostat).
6
3- Etude du domaine d’électroactivité dans l’eau (domaine de non électroactivité de l’eau)
a- Etude du couple H+aq\H2 sur électrode en platine
La cellule électrochimique sera constituée de :
Une solution d’acide perchlorique (HClO4) à 1 mol/1.
Une électrode de travail en platine reliée au pôle négatif du générateur.
Une électrode auxiliaire en platine.
Une électrode de référence au calomel saturée en KCl (E.C.S)
Réaliser ce montage et relever progressivement les valeurs de l’intensité de courant (ic)
en fonction de la tension appliquée (Ec).
b- Etude du système O2/H2O sur électrode en platine
La cellule électrochimique sera constituée de :
Une solution d’acide perchlorique (HClO4) à 1mol/l.
Une électrode de travail en platine reliée au pôle positif du générateur.
Une électrode auxiliaire en platine.
Une électrode de référence au calomel saturée.
L’électrode de travail fonctionnera en anode. Réaliser ce montage et relever
progressivement les valeurs de l’intensité de courant ia en fonction du potentiel Ea
c- Etude du couple H+aq\H2 sur électrode en fer
La cellule électrochimique sera constituée de :
Une solution d’acide perchlorique à 1mol/l
Une électrode de travail en fer reliée au pôle négatif du générateur
Une électrode auxiliaire en platine
Une électrode de référence au calomel saturée (E.C.S)
Les mesures de l’intensité de courant ic et de la tension Ec seront relevées dans les
mêmes conditions qu’avec l’électrode en platine
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Les constantes de diffusion des espèces électro-actives Fe(III) et Fe(II) sont égaux à
2.10-2 A.mol-1.l.
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Manipulation N°2 :
BUT DE LA MANIPULATION :
Le but cette manipulation est de montrer d’une part, que l’électrolyse est le siège des
réactions d’oxydoréduction non spontanées, se produisant au voisinage des électrodes sous
l’effet d’un courant électrique imposé par un générateur externe. D’autre part, montrer que
chaque électrolyseur est caractérisé par deux paramètres importants la tension seuil U0 et la
résistance interne r de la solution d’électrolyse.
Les courbes intensité-potentiel permettent de bien visualiser les facteurs cinétiques et
thermodynamiques qui interviennent, lors d’une électrolyse et ses réactions principales se
produisant aux électrodes.
I/ PARTIE THEORIQUE:
1. Définition d’électrolyse:
Une réaction électrochimique spontanée se produit entre le réducteur le plus fort (ayant
le potentiel standard le moins élevé) et l’oxydant le plus fort (ayant le potentiel standard le
plus élevé).
L’électrolyse est une transformation forcée d’une réaction électrochimique, due à la
circulation du courant imposé par un générateur, le système évoluant en sens inverse de celui
de la transformation spontanée. En en effet, lorsqu’un générateur fournit suffisamment
d’énergie électrique à un système électrochimique, il peut le forcer à évoluer dans le sens
contraire du sens d’évolution spontanée
L’électrode où se produit l’oxydation est appelée anode.
L’électrode où se produit la réduction est appelée cathode.
2- Condition d’électrolyse :
Afin de prévoir la condition d’électrolyse, il faut étudier les prévisions
thermodynamiques et tenir compte de l’aspect cinétique pour l’électrolyse en prenant compte
des surtensions.
2.1- Prévisions thermodynamiques :
Envisageons la situation suivante où les deux couples d’oxydo-réduction Ox1/Red1 et
Ox2/Red2 sont en présence et que dans l’échelle des potentiels E 1< E2:
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E2 : Potentiel redox du couple 2 donné par la relation de Nernst
VA : Potentiel imposé à l’anode (Ox2/Red2) par le générateur
VC : Potentiel imposé à la cathode (Ox1/Red1) par le générateur
A partir d’une valeur à la limite nulle, augmentons la tension appliquée aux bornes du
générateur électrique :
- Dès que le potentiel de l’anode VAdevient supérieur à E2, il ya oxydation de Red2.
- Dès que le potentiel de la cathode VC devient inférieur à E1, il ya réduction de Ox1
Par ailleurs, si on est en présence de plusieurs couples redox, autrement dit lorsqu’il y
a plusieurs oxydants susceptibles d’être réduits et plusieurs réducteurs susceptibles d’être
oxydés, sur des bases uniquement thermodynamiques :
La réduction que l’on observe en premier est celle de l'oxydant le plus fort du couple
qui a le plus grand potentiel d’électrode et l’oxydation que l’on observe en premier est celle
du réducteur le plus fort du couple qui a le plus petit potentiel d’électrode.
Donc pour qu'il y ait électrolyse, il faut (mais il ne suffit pas !) que :
VA - VC = UAC>Eéq (Red le plus fort) – Eéq (Ox le plus fort)
Mais cela s’avère insuffisant parce qu’il faut prendre en compte la chute ohmique
dans la solution due à la résistance r qu’il faut donc compenser. En effet, la colonne de
solution entre les électrodes présente une résistance r, si bien qu’une tension r.I s’ajoute à la
valeur thermodynamique considérée.
UAC = (E2 –E1) + r.I
Cela encore ne suffit pas, en effet car ces prévisions ne sont que thermodynamiques
jusqu’à présent. Or, il y a également un facteur cinétique, lequel se traduit par l’existence de
surtensions (faibles ou nulles pour un système rapide, ou grandes pour un système lent).
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Figure 1: Courbes intensité-potentiel visualisant cas de deux systèmes rapides formant les réactions
principales d’électrolyse
Dans ce cas, où les surtensions anodique et cathodique sont nulles ou très faibles, la
d.d.p minimale à appliquer est celle donnée dans les prévisions thermodynamiques :
Figure 2: Courbes intensité-potentiel visualisant cas de deux systèmes lents formant les réactions
principales d’électrolyse
Dans ce cas, où les surtensions anodique et cathodique sont non nulles, la d.d.p minimale
à appliquer n’est plus UAC= (E2–E1) + r.I mais:
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UAC = (E2–E1) + (a–c) +r.I
Thermo cinétique chute ohmique
Pour qu'il y ait alors électrolyse, il faut donc que la d.d.p UAC appliquée entre les
électrodes soit supérieure ou égale à une tension de seuil U0 évaluée avec les trois
contributions précédentes pour qu'une réaction électrochimique soit thermodynamiquement
possible sur chacune des électrodes.
3- Caractéristique intensité-tension d’un électrolyseur :
Un électrolyseur se comporte comme un récepteur et permet d’étudier les
transformations chimiques accompagnant le passage du courant électrique dans une solution
électrolytique. Un électrolyseur est caractérisé par deux paramètres importants déterminés à
partir des mesures intensité tension appliquée :
- U0 représentant la tension seuil, à partir de laquelle le courant commence à circuler
dans l’électrolyseur appelée aussi f.c.e.m (force contre électromotrice).
- r qui est la résistance interne de l’électrolyseur en Ohm qui dépend de la solution
électrolytique, de la nature des électrodes et de leur géométrie.
La figure suivante représente un exemple de variation de tension appliquée intensité de
courant mesurée.
Tension appliquée
6
U (V)
0
-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
I (mA)
12
II/ PARTIE EXPERIMENTALE:
13
Dans cette expérience d’électrolyse, mélangez dans un bécher de 250 ml, 50 ml de
solution de CuSO4 (0,1M) avec 100 ml de solution de KBr (0,1M) et mesurez son pH et sa
conductivité spécifique.
Remplir ensuite le tube en U avec ce mélange et réaliser le montage électrique.
Brancher le pôle V du voltmètre au pôle positive du générateur. Son pôle négatif sera branché
au commun de l’ampèremètre.
A partir d’un potentiel nul, on augmente progressivement, à l’aide du générateur de
tension continue, la différence de potentiel appliquée aux électrodes jusqu’à une valeur
suffisamment élevée de l’ordre de 5V et on note à chaque tension appliquée l’intensité de
courant mesuré. Ces mesures d’intensité-potentiel permettent de déterminer les paramètres
caractéristiques de cet électrolyseur étudié.
1.4- Observations:
Lors de cette électrolyse, observez à partir d’une certaine tension appliquée, appelée
tension seuil U0:
- Au niveau de l’anode, électrode de graphite reliée au pôle positif du générateur, une
coloration jaunâtre qui devient au fur des mesures brune. Il s’agit de la formation de la
solution de Br2.
- Au niveau de la cathode, électrode de graphite reliée au pôle négatif du générateur,
un dépôt rouge qui caractérise la formation de métal de cuivre.
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i (mA/cm2)
6
Ea(H2O O2)=1,25V
E.T: Pt 5
E.R: ECS
C.E: Pt 4
V.B=50 mV/s
3
pH=4,62 Epa(Cu Cu2+)=0,1V
CuSO4(0,1M)/ 2
KBr(0,1M) Epa(Br- Br2)=0,77V
1
0
-0,5 0,0 0,5 1,0 1,5
-1 E (V/ECS)
Epc(Cu2+ Cu)= 0,07V
-2
+
Epc(Br2 Br-)=0,7V
Epc(H H2)=-0,37V
-3
2/ Electrolyse de l’eau:
L'électrolyse de l'eau est un procédé électrolytique qui décompose l'eau en dioxygène
et dihydrogène gazeux à l'aide d'un courant électrique.
2.1- Objectifs
-Mettre en évidence l'électrolyse de l'eau comme équation bilan de l'électrolyse d'un
certain nombre de solution aqueuse non électroactive tels que H2SO4 (milieu acide), Na2SO4
(milieu neutre) et NaOH (milieu basique).
- Visualiser le volume des gaz dégagés.
- Caractériser cette électrolyse par les paramètres U0 représentant la tension seuil et r
la résistance interne de cette électrolyseur.
- Analyser les produits d’électrolyse par les courbes intensité-potentiel et mettre en
évidence la notion de surtension.
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Réactifs :
-Solution aqueuse molaire de H2SO4 (1M).
2.3- Montage et protocole expérimental:
La figure suivante montre le schéma du dispositif expérimental utilisé dans
l’électrolyse l’eau en milieu acide sulfurique entre électrodes inertes de platine.
Platine
Remplir la cuve à électrolyse par la solution de H2SO4 (1M) et les tubes à gaz par
l'eau. Ces tubes gradués sont renversés au-dessus de l'électrode en les laissant inclinés et
séparés de celles-ci.
Avant l’électrolyse, mesurer le pH et la conductivité spécifique de la solution, ensuite,
et réaliser le montage électrique.
A partir d’un potentiel nul, augmenter progressivement, à l’aide du générateur de
tension continue, la différence de potentiel appliquée aux électrodes jusqu’à une valeur
suffisamment élevée de l’ordre de 5V et on note à chaque tension appliquée l’intensité de
courant mesuré. Ces mesures d’intensité-potentiel permettent de déterminer les paramètres
caractéristiques de cet électrolyseur.
2-4. Observations:
Lors de cette électrolyse, observez à partir d’une certaine tension appliquée, appelée
tension seuil U0:
- Au niveau de l’anode, électrode de platine reliée au pôle positif du générateur, un
dégagement gazeux de l’oxygène (O2)
- Au niveau de la cathode, électrode de platine reliée au pôle négatif du générateur, un
dégagement gazeux de l’hydrogène (H2)
Observez aussi que le volume de H2 dégagé est le double de celui de O2 produit à la
cathode ; ce qui est accord avec les coefficients stœchiométriques de la réaction de
décomposition de l’eau.
2-5. Résultats et Discussion :
a/ Réaliser le schéma du montage électrique et y faire figurer le sens de déplacement
des porteurs de charge et celui du courant électrique imposé.
Au vu des observations expérimentales, indiquer les réactions qui se produisent
effectivement aux électrodes.
b/ A partir de l'inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution de H2SO4 :
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- Donner tous les couples redox susceptibles d’être mis en jeu à l’anode et à la
cathode.
- Ecrire leurs réactions électrochimiques correspondantes et calculer leurs potentiels
thermodynamiques.
- En déduire, les réactions principales d’électrolyse et la réaction globale. Conclure
- Calculer la valeur théorique de la tension seuil minimale U0th à appliquer aux
électrodes pour démarrer l’électrolyse : U0th= Ea+ - Ec-
c/ Présenter les résultats des mesures intensité-tension appliquée UAC d’électrolyse
dans un tableau et tracer la courbe correspondante.
Donner les valeurs de pH et de conductivité spécifique mesurées avant l’électrolyse.
d/ Déduire, à partir de la droite tracée, la valeur expérimentale de la tension seuil U0 et
celle de la résistance interne r : UAC= U0 + rI
Comparer la valeur de tension seuil U0exp avec celle calculée U0th. En déduire
l’absence ou la présence de surtension lors de cette électrolyse.
e/ Calculer, à partir la conductivité spécifique mesurée, la valeur de la résistance
interne r de la solution. Comparer cette valeur trouvée par rapport à celle de la droite tracée.
Conclure.
f/ Donner les réactions d’oxydation et de réduction montrées dans la courbe intensité-
potentiel et leurs valeurs de potentiel expérimental
En déduire la nature de la cinétique des réactions d’électrolyse.
0,4
Ea(H2O O2)=1,45V
2
i (mA/cm )
0,2
0,0
-0,4 -0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6
-0,2 E(V/ECS)
-0,4 E.T: Pt
E.R: ECS
-0,6 C.E: Pt
E(H +
H2)=-0,24V V.B=50 mV/s
-0,8 pH=O
H2SO4(1M)
-1,0
-1,2
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3- Etude de l’accumulateur au plomb:
3-1. Objectifs :
- Montrer une application importante de l’électrolyse qui est chargement des batteries
avec un exemple d’accumulateur au plomb.
- Déterminer la f.e.m de l’accumulateur au plomb réalisé.
- Caractériser l’électrolyse de cet accumulateur par les paramètres U0 représentant la
tension seuil et r la résistance interne.
3.2- Matériels et réactifs :
Matériels :
- Cuve à électrolyse qui est un simple bécher de 250 ml
- Deux plaques similaires de plomb d’une forme rectangulaire
- Générateur de courant
-Ampèremètre et Voltmètre
- pH mètre et conductimètre
Réactifs :
-Solution concentrée d’acide sulfurique (2M).
3-3. Montage et mode opératoire:
Placer dans le bécher 100 ml d’acide sulfurique (2M) et les deux plaques de plomb
placées parallèlement. Avant l’électrolyse, mesurer le pH et la conductivité spécifique de la
solution, ensuite réaliser le montage électrique.
A partir d’un potentiel nul, augmenter progressivement, à l’aide du générateur de
tension continue, la différence de potentiel appliquée aux électrodes de plomb jusqu’à une
valeur suffisamment élevée de l’ordre de 6V (affiché dans le générateur). Noter à chaque
tension appliquée l’intensité de courant mesuré. Ces mesures d’intensité-potentiel permettent
de déterminer les paramètres caractéristiques de cet accumulateur au plomb.
- Générateur +
Com
mA
mA - mV +
H2SO4 (2M)
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3.4- Fonctionnement de l’accumulateur en générateur :
Débrancher l’alimentation du générateur et mesurer la d.d.p Epile aux bornes des deux
plaques de plomb par le voltmètre existant dans le montage ainsi que le courant débité par
l’accumulateur.
3-5-Observations :
- A la cathode (pôle -) : la plaque de plomb reliée au pôle négatif du générateur n’est
pas modifiée lors de l’opération d’électrolyse (charge).
- A l’anode (pôle +) : la plaque de plomb reliée au pôle positif du générateur est
modifiée superficiellement. Le dégagement de dioxygène transforme, in situ, le plomb
métallique en l’un de ses oxydes PbO2. On crée ainsi l’accumulateur au plomb.
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i (mA/cm2)
80
Epa=-0,66V VL;
VL;
60
Pb + SO2-
4 PbSO4
40 Ea=2,3 V SO2-
4 SO2-
8
20
Ea=2V H2O O2
0
-2 PbSO-14 Pb 0 1 2 3
E.T : Pb E (V/ECS)
Epc=-0,66V
-20 E.R : ECS
Ec=-1,2 V H+ H2 C.E : Pt
-40 V.B = 50 mV/s
H2SO4(10M)
pH= 0
20
Manipulation N°3 :
DOSAGE POTENTIOMETRIQUE A INTENSITE
DE COURANT NUL
DES HALOGENURES Cl-, Br- ET I-
DANS UNE PILE A CONCENTRATION AVEC
DILUTION D’ELECTROLYTE.
I/ BUT DE LA MANIPULATION:
Le but de cette manipulation est d’effectuer un dosage potentiométrique à intensité de
courant nul des halogénures Cl-, Br-, I- et leurs mélanges en utilisant une pile à concentration
avec dilution d’électrolyte.
II/ THEORIE:
Une pile à concentration avec dilution d’électrolyte est une pile constituée d’association
de deux électrodes de même nature plongées dans deux électrolytes identiques mais de
concentration différente.
Considérant la pile à concentration dont la chaîne électrochimique se présente sous la
forme :
Ag AgX X- Pont Salin X-AgX Ag
Avec X- un halogénure et AgX un sel solide d’halogénure d’argent. Cette pile combine
donc deux électrodes d’argent de deuxième espèce. Si on désigne par C1 et C2 les
concentrations des ions halogénures dans chacun des compartiments, on peut facilement
montrer que le potentiel de chaque électrode est :
E1 = E°(AgX/Ag) - (RT/F)Ln C1 ;
Avec E°(AgX/Ag) potentiel standard du couple AgX/Ag
Si on considère que C1>C2 (E1< E2), la force électromotrice de la pile ainsi formée est :
E = E2 – E1 = (RT/F)Ln(C1/C2)
On conçoit donc qu’il soit aisé d’atteindre la concentration des ions halogénures dans le
deuxième compartiment par simple mesure de la force électromotrice de cette pile.
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Cette réaction entraîne une diminution progressive de la concentration C 2, à mesure que
la quantité de AgNO3 augmente. Lorsque tous les ions X - auront réagit (au-delà du point
équivalent), l’électrode plongée dans le compartiment 2 devient analogue à une électrode de
premier espèce dont le potentiel s’écrit sous la forme :
III/-PARTIE EXPERIMENTALE:
Dans la présente manipulation nous utiliserons la méthode électrochimique de dosage
potentiométrique à intensité de courant nul pour doser les halogénures :
Pour effectuer ces différents dosages nous emploierons un appareillage composé d’un
voltmètre, de deux électrodes d’argent et d’un pont salin.
1- Dosage de KCl :
A l’aide d’une pipette, prélever 5ml de la solution à doser (Cx(KCl)) et les placer dans
un bécher de 250 ml. Ajouter environ 100 ml d’eau distillée et 5 ml d’acide nitrique dilué.
Cette solution constituera le premier compartiment de la pile. Préparer de la même façon une
deuxième solution (identique à la première) qui correspondra au deuxième compartiment.
Plonger dans chaque compartiment une électrode d’argent et relier les deux
compartiments par le pont salé mis à votre disposition.
2- Dosage de KBr :
Suivre les mêmes consignes que celles présentées ci-dessus. Le dosage sera effectué à
partir d’une prise d’essai de 5ml de KBr de concentration inconnue (Cx(KBr)) additionnée
d’eau distillé et d’acide nitrique.
22
3- Dosage de KI :
Le même mode opératoire sera employé dans ce cas, en remplaçant l’acide nitrique par
l’acide sulfurique (les ions I- peuvent s’oxyder en présence de l’acide nitrique)
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