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CORR Bac-Blanc Bis@Tle STi2D

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Exercice 1 : Modèle de la vitesse de refroidissement d’un lait écrémé

1. Les 3 modes de transferts thermiques sont: la conduction, la convection et le rayonnement.


2. On sait que le sens des transferts thermiques naturel est: des corps les plus chauds vers les corps les
plus froids. Donc le transfert thermique s’effectue du lait chaud vers l’air de la pièce.
3. D’après le cours, Q = m × c × ΔT avec c la capacité thermique massique, ΔT la différence de
température. Ici, c = 4,0 kJ/kg/K, m = 150 × 10−3 kg et ΔT = T(2 min) − T − (1 min) = 60,2 − 61,7 =
−1,5◦K.
Application numérique: Q = 4,0 × 103 × 150 × 10−3 × (−1,5) =⇒ Q = −900 J .

2 réponses possibles (une mathématique et une physique):


• L’écart de température entre 6 min et 7 min est plus faible que celui entre 1 min et 2min. Or le transfert
thermique est proportionnel cet écart. Donc le transfert thermique entre 6 min et 7 min est plus faible
(en absolu) que celui entre 1 min et 2 min.
• Au fil du temps, la température du lait chaud tend à s’homogénéiser avec celle de l’air de la pièce.
Donc le transfert thermique (corps chaud vers corps froid) sont de plus en plus faibles. Donc le
transfert thermique entre 6 min et 7 min est plus faible (en absolu) que celui entre 1 min et 2 min.

4. On remplace t par 0 dans l’expression de T(t) :


T(t = 0) = 37 × e−459 ×0 + 26,4 = 37 × e0 + 26,4 = 37 × 1 + 26,4 → Ainsi, T(t = 0) = 63,4◦C . Cela signifie qu’au
début de l’expérience, à t = 0 s, la température du lait était de 63,4◦C. Ce résultat est cohérent avec le tableau
pour t = 0 s.
5. Calcul direct de la limite:
−20 t
459
lim T (t )=37×lim e +26,4
t→ ∞ t →∞

−20 t
Or, on sait, par le cours, lim e−t = 0 donc en posant X=
t→ ∞ 459
−20t
lim e 459
=lim e−X =0
t→ ∞ X →∞

Ainsi, par composition, produit et somme de limites finies,


lim T (t )=37×0+26,4 = 26,4°C
t→ ∞

Puisque la température du lait tend vers celle de l’air de la pièce, on en déduit que la température de la pièce
est de 26,4°C

6. On cherche le temps t0 tel que T(t0) = 40. Par résolution directe,


−20t 0 −20t 0
459 459 40−26,4 13,6
T(t0) = 40 ↔ 37×e +26,4=40 ↔ e = =
37 37

(
−20t 0
)=ln ( 13,6
459×ln ( 13,6
37 )
37 )
459
Par application de la fonction ln, continue sur R∗+, ln e ↔ t 0=
20

CORR_Bac-Blanc_Bis@Tle_STi2D.odt -1/4-
Application numérique: t0 = 22,96 min. Or, 0,96 min = 0,96 × 60 s = 58 s. D’où t0 = 22 min 58 s . Ce résultat
est cohérent avec le tableau donné car on doit trouver t0 > 15 min.

Exercice 2 : Le son de la guitare électrique


1.
1.1. L’énoncé dit « la transformation chimique subie par le fer» : le fer Fe(s) doit donc être du côté des
réactifs dans la réaction. Avant de sommer ces deux demi-équations, il faut s’assurer que la
réaction finale ne contiendra pas d’électrons. Pour cela, on multiplie par 2 la demi-équation
associée au couple Fe/Fe(OH)2 :
2Fe(s) + 4HO−(aq) = 2Fe(OH)2(aq) + 4e−
On peut maintenant sommer les 2 demi-équations, sachant que l’oxydant d’un couple réagit avec le réducteur
de l’autre couple:

2Fe(s) + 4HO−(aq) + O2(g) + 2H2O(l) + 4e− → 2Fe(OH)2(aq) + 4e− + 4HO−(aq)

En simplifiant, il reste:

2Fe(s) + O2(g) + 2H2O(l) → 2Fe(OH)2(aq)

Cette équation est bien équilibrée en atomes.


1.2. Une oxydation est la transformation d’un réducteur en oxydant. Dans le couple Fe(OH)2 /Fe, Fe(s)
est le réducteur et Fe(OH)2(aq) est l’oxydant (on les identifie dans la demi-équation grâce à «Ox +
ne− = Red »). Ainsi, Fe(s) se transforme et Fe(OH)2(aq), donc le fer subit bien une oxydation.
1.3. D’après l’équation finale, le fer ne devra pas réagir avec l’eau ni le dioxygène, donc l’enduit doit
protéger le fer de manière étanche.
1.4. On identifie facilement la fréquence fondamentale : c’est la plus faible dans le spectre. La
fréquence fondamentale de la note jouée est de 200 Hz.
1.5. D’après le tableau, il s’agit d’un Sol2 .
1.6. Bien qu’il soit moins net, le fondamental de la corde oxydée est aussi à 200 Hz. La corde neuve et
la corde oxydée ont la même fréquence fondamentale, elles ont donc la même hauteur.
1.7. On voit que, par rapport à une corde neuve, une corde oxydée présente des harmoniques
différentes (c’est très très léger à très hautes fréquences) mais surtout, les amplitudes des
harmoniques sont modifiées. Les 2 cordes auront donc un timbre différent.
2. .
2.1. On cherche à isoler R. On part de la relation d’atténuation et on utilise la réciprocité entre les
fonctions log et x → 10x :

( UeUs )
R R
Ue
Us
=10 20 ↔ log
Ue
Us ( )
=10 20 =
R
20
↔ R=20 log

En sachant que le log est strictement croissant sur R∗+ et que log(1) = 0, on peut distinguer deux cas:

— s’il y a amplification, Us > Ue donc


Ue
Us
<1 et donc log
Ue
Us ( )
<0 donc R < 0;

log ( )>0
Ue Ue
— s’il y a atténuation, Us < Ue donc >1 et donc donc R > 0.
Us Us

CORR_Bac-Blanc_Bis@Tle_STi2D.odt -2/4-
R −R
2.2. D’après la formule d’atténuation, Ue=Us×10 20 → Us=Ue×10 20
0,09

Application numérique : Us=20 × 10 20 → Us = 19,8 mV . On a R > 0 donc il s’agit d’une atténuation, on
doit donc trouver Us < Ue, ce qui est le cas.

2.3. Les questions effectuées précédemment permettent de mettre en évidence l’influence du câble
sur l’atténuation de sa tension de sortie par rapport à sa tension d’entrée. Et le graphe proposé
montre que l’affaiblissement R semble indépendant de la fréquence (grave ou aiguë), et toujours
égal à 0,09. En l’état, les propriétés électriques du câbles seul ne permettent pas de justifier
une modification de timbre.
2.4. A hautes fréquences (sons aigus), on constate que la courbe 2 (câble important) est décalée à
gauche par rapport à la courbe 1 (presque pas de câble). Cela signifie que le câble tend à
diminuer l’amplitude de fréquences hautes, donc à modifier le timbre des hautes fréquences.

Exercice 4B : Dormir en refuge, un mode d’hébergement écologique?


1.
ΔE
1.1. D’après le cours, pour un photon, on a la relation ΔE = hf =⇒ f=
h
La fréquence associée à ΔE = 1,1 eV = 1,1 × 1,6 × 10−19 J = 1,76 × 10−19 J est

1,76×10−19
f= −34
→ f= 2,65x1014 Hz
6,63×10
c 3,00×10⁸
λ= = → λ = 1,13x10-6 m soit 1130 nm>800 nm → il s’agit d’un infrarouge, hors du
f 2,65×1014
domaine visible.
1.2.
1.2.1. On utilise la formule classique : Pmax = Umax× Imax.
Application numérique : Pmax = 30,7 × 8,15→ Pmax = 250 W .
1.2.2. La puissance reçue par un panneau solaire est Precue= φ × S avec φ = 1000W·m−2 et
S = 0,990m × 1,677m = 1,66 m2. Ainsi, Precue = 1000 × 1,66 → Precue = 1660 W . On définit
donc le rendement η comme le rapport de la puissance reçue sur la puissance délivrée :
Pu Pelc 250
η= = = → η =15 % : rendement faible mais symptomatique des panneaux solaires.
Pa Plum 1660
1.2.3. On détaille les énergies chronologiquement en utilisant la puissance électrique
Pmax = 250 W :
On utilise la relation E = P x Δt
– de 8h à 12h : 8 panneaux contribuent pendant 4h donc l’énergie reçue est E1 = 8 × 4 h × 250 W = 8 kW.h
– de 12h à 15h : 12 panneaux contribuent pendant 3h donc l’énergie reçue est E2 = 12× 3 h × 250 W = 9 kWh
– de 15h à 18h : 4 panneaux contribuent pendant 3h donc l’énergie reçue est E3 = 4 × 3 h × 250 W = 3 kWh
L’énergie totale récupérée sur la journée est donc E = E1 + E2 + E3.
Application numérique : E = 20 kWh

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1.2.4. Les panneaux solaires couvrent l’ensemble de la consommation électrique journalière, mais
pas le chauffage. Même par par une belle journée le temps peut être frais/froid et par mauvais
temps le chauffage par poêle à bois est absolument nécessaire.

2. Étude du poêle à bois


2.1. On souhaite obtenir une énergie E = 1 MWh. Sachant que le pouvoir calorifique du bois est PC, la
E 1 MWh 1000 kWh
masse de bois nécessaire est : m(cellulose)= = = =250 kg
PC 4 kWh/ kg 4 kWh /kg
La masse molaire de la cellulose est
M=M(C6H10O5) = 6M(C) + 10M(H) + 5M(O) = 6 x 12 + 10 x 1 + 5 x 16 = 162g/mol
3
m 250×10 g
La quantité nécessaire est donc n= = = 1543 mol : n =1,5x103 mol
M 162 g/mol
2.2. La réaction de combustion du cellulose est, en équilibrant les atomes,
C6H10O5 + 6O2 → 6CO2 + 5H2O
Le dioxygène est en large excès (c’est une combustion), donc le réactif limitant est la cellulose. On pourrait
faire un tableau d’avancement pour s’en convaincre mais on voit directement qu’on va obtenir:
nf(CO2) = 6n(C6H10O5) = 9 x 103 mol
Par ailleurs, M(CO2) = 44 g/mol. Donc la masse de CO2 créée est:
m(CO2) = nf(CO2) x M(CO2) = 44 x 9 x 103 → m(CO2) = 396 kg
2.3. En réalité, il n’y a que 40 kg de CO2 émis. Cela est, en partie, lié à l’hypothèse très simplificatrice
que le bois n’est constitué que de cellulose. En réalité le bois n’est pas que seulement constitué de
cellulose et un autre réactif devient limitant pour la réaction. L’intérêt majeur d’un poêle à bois est
le faible rejet de CO2 par rapport au fioul ou ou gaz : l’impact environnemental est donc bien plus
faible.
3.
3.1. Les groupes sont les suivants:

Il s’agit de 2 groupes hydroxyles.


3.2. L’hiver, la température en montage peut descendre très bas : parfois en dessous de 0°C. Or, on
sait que l’eau se solidifie en dessous de 0° (c’est son point de fusion). Donc, si le fluide caloporteur
était de l’eau pure, il se solidifierait l’hiver ce qui empêcherait la circulation du fluide et donc le
fonctionnement des panneaux solaires thermiques. L’avantage d’un fluide eau-propylène glycol est
que la température de fusion du propylène glycol est très basse: -59°C. Et, puisque le propylène
glycol est miscible dans l’eau, la température de fusion du mélange est abaissée, ce qui permet au
fluide de ne pas se solidifier en hiver et donc de permettre le fonctionnement des panneaux
solaires thermiques, quelque soit la température.

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