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TD 7

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MQ17 TD n° 7 A23

PLASTICITE (point de vue microscopique)

QUESTIONS

1) Pour quelle raison les métallurgistes ont-ils été conduits à introduire la notion de dislocation ?
2) Dans quelle configuration se situe le réseau cristallin au voisinage d'une dislocation-coin ? Quelle
conséquence cela a-t-il ?
3) Qu’est-ce que l'on appelle écrouissage ? Comment ce phénomène se traduit-il au niveau
macroscopique et au niveau microscopique ?
4) Pourquoi la limite d'élasticité d'un matériau polycristallin est-elle supérieure à celle du même
matériau, mais monocristallin ?

EXERCICE : Durcissement des alliages métalliques

1- Durcissement à la suite d’un traitement thermique

L’amélioration des propriétés mécaniques d’un alliage de titane Ti-Al (par exemple l’augmentation
de sa limite d’élasticité Re ou sy) peut être obtenue par un traitement thermique judicieux. A la suite
d’une trempe, des précipités de type Ti3Al, de rayon Ro ont été obtenus. Or, la taille de ces précipités
varie en fonction du temps t de maintien de l’alliage à 500°C (température de revenu). Des essais
préliminaires de revenu, à des durées variables, ont conduit à estimer pour chaque échantillon la
fraction surfacique fs de précipités ; cette fraction est indépendante du temps de maintien et égale à
14,5% ; par conséquent, seule la taille moyenne des précipités varie. Il s’agit donc pour nous de
déterminer la taille critique Rc correspondant à la valeur maximale de sY pour l’alliage.

1.1 - Dans ce type d’alliage, lors d’une sollicitation mécanique, deux mécanismes peuvent intervenir
(Cf. fig.1) :
---> le cisaillement des précipités par les dislocations ; la contrainte de cisaillement tcis est donnée
!! !! $%"
par la relation de Brown : tcis = "#
!
&
(1).
ga est l’énergie de parois d’antiphase, b le vecteur de Bürgers et T la tension de ligne.
'#
---> le contournement des précipités par les dislocations (Orowan) : torow= ()*"$) (2).

N.B. Ces contraintes (tcis et torow) dues à la présence des précipités, viennent s’ajouter à la contrainte
seuil t* ( tc) nécessaire pour qu’une dislocation se mette en mouvement dans le matériau en l’absence
de précipités.

1
Fig. 1 : Mécanismes de cisaillement et de contournement des précipités.

Démontrez la relation (2), sachant que la tension de ligne T est équivalente à l’énergie par unité de
'# #
longueur d’une dislocation : T ≈ 𝑒 = "
et que la contrainte critique de contournement tc

correspond à la configuration présentée sur la figure 2 (vous écrirez les conditions d’équilibre de la
ligne de dislocation dans cette configuration).

Figure 2.

2
1.2 Calcul du rayon optimal des précipités

a) Déterminez la relation liant fs à R et l dans l’hypothèse où les précipités se répartissent aux sommets
de carrés.
b) Représentez sur le même graphe t = f(R), pour les deux lois. On prendra R compris entre 5 nm
(Ro) et 50 nm. Commenter.
c) Déterminez le rayon optimal Rc qui confère à l’alliage la cission tc maximale, ainsi que la durée tc
du traitement de revenu, sachant que 𝑅̇ = 𝛼𝑡 ,,. .

A.N. : ga = 0,3 J/m2 ; b = 0,3 nm ; Ro = 5 nm ; µ = 40 GPa ; a = 6,94.10-14 m.s-3/2.

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