Albert Camus - La Peste
Albert Camus - La Peste
Albert Camus - La Peste
Idée de Camus
1 : Adhésion au PCF
Pendant 2 ans (1935-1937)
Un des premiers à dénoncer le communisme
2 : Journaliste engagé
Journal « le combat »
Lutte contre le nazisme
Ecrivain témoin de son temps qui prend part aux débats majeurs de l’époque, sans jamais se
compromettre.
Image d’un homme discret, authentique, animé par une exigence absolue de liberté et de justice.
I : CAMUS ET SON TEMPS
Origines modestes ( jamais renié, complètement conscient)
« L’homme que je serais si je n’avais pas été l’enfant que je fus »
Son père
Lucien Auguste Camus, Ouvrier agricole
Mobilisé pour la 1ère guerre mondiale
Meurt lors de la bataille de la Marne (1914).
- Camus a 8 mois
- Absence de son père
Dégout de la peine de mort : « Le seul héritage évident et certain » Le Premier Homme. (Son père
assiste à une exécution publique boulversé, il change son avis sur la peine de mort).
Mépris de la guerre, refus de la barbarie : « un homme ça s’empêche » Le Premier Homme
- Mission en Afrique du Nord : témoin de la torture
Sa mère
Femme de ménage (condition difficile)
Mutique (ne s’exprime pas/peu), illettrée
- Camus veut être la parole de ceux qui ne s’exprime pas, sans parole.
- Il veut défendre la cause des humbles.
L’Instituteur
Louis Germain
Professeur dans une école publique (musulmans et français tout se passait bien)
Le lecteur et le pouvoir des mots (récit de guerre) crée une étincelle dans Camus
- Le livre peut dire la vie
Intervient pour que Camus puisse faire des études
Sa grand-mère
Vivait avec eux
Battait Camus
Professeur de philosophie
Jean Grenier
Camus, lui a dédié son prix Nobel
Il donne l’idée à Camus que la littérature peut dépasser les tensions
- Période de guerre en Algérie
L’accompagne pour que Camus puisse avoir une bourses d’étude
La tuberculose
A l’âge de 16 ans
Impossible à soigner
Se sent toujours menacé par la maladie
Vision tragique du monde
Absurdité d’une vie brève
2
Alger
Lieu de naissance, ville dans laquelle il grandit
Développement d’une relation forte pour son pays et sa ville
Exprime dans de nombreux livre l’attachement à sa ville et à son pays (Oran en Algérie, La Peste)
Consécrations…
Le journal Croma
- Lutter contre l’occupant nazi à sa manière
L’Etranger (1942)
- Très bien accueilli en France
- Œuvre qui a marqué son temps
- Salué par le jeune Sartre
La Peste (1947)
- Enorme succès
Prix Nobel de littérature (1957)
- Connait sa concécration
- Récompense un écrivain ayant mis en œuvre un idéal humaniste
… Désillusions
Rupture avec Sartre (suite à la publication de L’Homme révolté (1951) tous les intellectuels
de gauche sont attachés à l’URSS)
- Toute la gauche française (les intellectuelles) est aveuglée par le communisme (URSS)
après la 2ème Guerre mondiale
- On s’aperçoit que l’URSS utilise des camps de concentration régime totalitaire
- Dans « L’Homme révolté », il publie un essai contre les partis et les régimes, allant à
l’encontre de la liberté livre pour la liberté (le socialisme libertaire), contre les
régimes totalitaires
- Ne plaît pas à la gauche française
- Sartre reste aveuglé par l’URSS grandes tensions
La tragédie algérienne (1954 à 1962)
- Camus se sent très attaché à l’Algérie, il s’est battu pour les droits des arabes
- Il imaginait un état où tous ont les mêmes droits
- Il n’a pas pris position contre la France mais à montrer son désaccord contre les
violences des colonialistes
Mort
3
Le 4 janvier 1960
Mort tragique et absurde
- Accident de voiture avec son éditeur Gallimard à l’apogée de son succès
- Il avait pourtant acheté un ticket de train
- Mais Gallimard venait d’acheter une voiture très puissante
- Camus : mort sur le coup et Gallimard : peu après
Sartre va prononcer un éloge funèbre
- Bel hommage
4
II : CAMUS ET L’EXISTENTIALISME
A la fois romancier, dramaturge et philosophe, Albert Camus est, avec Sartre, l’un des représentants
majeurs de l’existentialisme.
5
III : ŒUVRES ESSENTIELLES
Romans
L’Etranger (1942)
La Peste (1947)
La Chute (1956)
Le Premier Homme (1994) œuvre inachevée, roman autobiographique
Pièces de théâtre
Caligula (1944)
Le malentendu (1944)
L’Etat de siège (1948) Montre les conséquences dramatiques des régimes totalitaires
Les Justes (1949) Attentat commis par un groupe de terroristes
6
IV : DE L’ABSURDE À LA RÉVOLTE : LA PENSÉE DE
CAMUS
Texte 2 : Albert Camus, Soleil et ombre, 1987
2 « cycles »
- L’absurde et la révolte sont des étapes, des moments appelés à être dépassés
- Le thème de l’amour aurait constitué l’aboutissement de sa pensée, mais l’œuvre a été
interrompue par la mort son œuvre a un sens
Manifestation de l’absurde
Caractère mécanique, répétitif de l’existence
Caractère inexorable du temps qui passe, caractère de la mort
L’homme se sent étranger
- Le monde échappe à l’homme, il est hostile
- L’homme est confronté à un monde qu’il ne peut comprendre
- Le monde est dépouillé de « sens illusoire »
La question qui permet à l’homme de prendre conscience de l’absurdité et sa réaction face à cette
prise de conscience
Pourquoi ? Mouvement de la conscience
Retour inconscient dans la chaine ou …
… Eveil définitif
- Suicide
- Rétablissement : recherche d’un nouvel équilibre
7
Texte 5 : A. Comte-Sponville, L’absurde dans le mythe de Sisyphe
Selon Camus, on ne doit échapper à l’absurde ni par l’espoir, ni par le suicide, ni par le
consentement ( possibilités définies comme « trois esquives mortelles »)
Pourquoi Camus refuse-t-il de considérer le suicide comme une esquive valable à l’absurde ?
Le suicide = tentative d’échapper à l’absurde, alors qu’il s’agit de l’affronter, se révolter
- Contraire de la révolte, du refus
- Contraire de l’absurde : il « résout » l’absurde en séparant les deux termes qui le
constituent. Suppression de la conscience (par la mort)
L’espoir ?
Contraire de l’absurde, l’absurde aboutit à l’absence total d’espoir.
- Absence totale d’espoir n’est pas un désespoir ordinaire (in-espoir forme
d’indifférence de l’avenir)
- L’espoir est nié par l’absurde camunsien :
Espoir métaphysique, d’une consolation d’ordre religieux, d’une autre vie après la
mort)
Espoir idéologique, d’un système politique (qui donnerait un sens à la violence, à la
souffrance, au sacrifice, en vue d’un monde ultérieur condamnation du nazisme)
- L’homme absurde sait qu’il « n’y a pas de lendemain », qu’il n’y a pas de vie après la
mort. A relier à la « passion d’épuiser tout ce qui est donné » dans la vie concrète de
chaque homme.
Suppression de la conscience par la mort
Le consentement ?
Consentement passif : Consentir c’est accepter l’absurde, se résigner, sans se révolter
- Cependant, pour tout esprit lucide, l’absurde est un état définitif
Il faut refuser ce consentement passif aveugle : ne pas se résigner
Il faut vivre sans appel = refuser la fuite dans l’acceptation autant que dans le suicide
ou l’espoir
8
Texte 6 : Le Mythe de Sisyphe, 1942
Le personnage de Sisyphe
Symbole
- Chez les philosophes : comme Sisyphe, nous luttons, nous souffrons, nous poussons
cette pierre sur la route
- Jamais le but n’est atteint
- La mort vient mettre un terme qui n’a pas de sens à cette vie (elle-même dépourvu de
sens).
- Mais le mythe prend chez Camus une signification nouvelle
Paradoxe de la fin
Comme Sisyphe (lucide sur son sort), l’être humain doit trouver son bonheur et sa liberté par les
luttes terrestres
La découverte de l’absurde (qui semble susciter le désespoir) conduit celui qui accepte de
l’assumer pleinement à une forme de bonheur supérieur
Seul celui qui renonce à l’espoir (d’un sens transcendant) peut vraiment rendre à l’existence
terrestre sa densité véritable, et la vivre dans toute sa richesse
Un paradoxe ?
Pour rester fidèle à l’absurde, il faut refuser ses contraires, mais aussi lui-même se révolter
- Accepter l’absurde serait l’abolir (« l’absurde n’a de sens que dans la mesure où l’on n’y
consent point »)
9
Or, le consentement à l’absurde c’est aussi le dernier mot de Camus
- Compatible avec l’absurde ?
- Comment concilier l’absurde et l’acceptation ?
- La révolte et la sagesse ?
Quelle est cette valeur au nom de laquelle l’esclave se révolte ? En quoi consiste cette révolte ?
Une valeur qui dépasse l’esclave (car il la met au-dessus de la vie, de sa vie, qui lui est commune
avec tous les hommes) la valeur de l’être humain, de la vie humaine
- Quand on vit une souffrance, une oppression, on se révolte
- On se révolte pour une raison. Il existe une valeur, encore confuse, mais qui est
commune pour tous
- Le révolté découvre des raisons d’agir qui ne lui sont pas propre, mais qui relèvent de ce
qu’on appelle « la nature humaine »
- A partir de ce mouvement de révolte, la souffrance a « conscience d’être collective,
d’être l’aventure de suite »
La révolte permet d’affirmer la valeur humaine (= la 1ère valeur, irréductible et collective)
- La révolte justifie la solidarité de tous les hommes et affirme passionnément la dignité
humaine
- C’est la révolte qui indique le sens et les bornes de ses actions
Aboutissement à une « forme d’humanisme », lutte contre toutes les formes d’oppression et
d’asservissement
10
LA PESTE, ANALYSE DE L’INCIPIT
I : L’épigraphe
Explication de l’épigraphe
Citation placée en tête d’un récit pour suggérer le sujet ou l’esprit
II : Une « chronique »
Définition
Recueil de faits historiques regroupés par époques et présentés selon leur déroulement
chronologique
But
Présenter le roman comme vrai
- Retranscrire fidèlement les événements au jour le jour
11
LA PESTE, RÉSUMÉ
Partie I
Chapitre 1 :
L’histoire se déroule en 1940, à Oran, une ville commerçante d’Algérie, la ville est laide, mais
différente des autres. Les habitants travaillent beaucoup, et réservent les plaisirs simples pour le week-
end.
Chapitre 2 :
Personnages :
o Bernard Rieux, docteur
o M. Michel, concierge
o Femme de Rieux, malade de la tuberculose
o Vieil espagnol, malade, compte les pois toute la journée, asthmatique
o M. Othon, le juge d’instruction
o Raymond Rambert, journaliste à Paris
o Jean Tarrou,
o Père Paneloux, prêtre
o Joseph Grand, employé de mairie
o M. Cottard,
o Richard, médecin
Rieux marche dans un rat mort en bas de son appartement. Le soir, en rentrant, un rat meurt devant
lui devant la porte de son appartement. Le lendemain, il y avait plus de rats morts, il visite un vieux
malade, il rentre et reçoit un télégramme de sa mère lui disant qu’elle arrivera demain. Il amène ensuite sa
femme à la gare, elle part se faire soigner hors de la ville. En sortant, il croise M. Othon qui attend sa
femme. Il a ensuite un entretien avec Rambert, qui veut se renseigner sur les conditions de vie et
sanitaires des arabes. Il lui propose alors de s’intéresser aux rats, il acquiesce. Il croise Tarrou qui lui
parle aussi des rats. Il rentre, croise le concierge, fatigué. Le lendemain, l’histoire se répète, sa mère est
arrivée et est très contente de le retrouver. Rieux téléphone à la dératisation. La situation s’empira encore,
il y avait des centaines de rats morts dans les rues. Rieux voit le concierge au bras de Paneloux, il avait
les yeux brillants, la respiration sifflante, plus tard il senti de vives douleurs au cou, à l’aine et aux
aisselles. Ce sont des grosseurs, des boules, des gonflements. Paneloux pense que ça pourrait être une
épidémie. Il rentre ensuite, un télégramme lui annonce que sa femme est arrivée, il reçoit un coup de
téléphone de Joseph Grand, Cottard a tenté de se tuer. Il n’a rien de grave. Cottard ne voulait pas qu’on
prévienne la police. Grand le veillera cette nuit. Il va voir le concierge, qui vomit une bile rosâtre, il avait
de la fièvre, ses ganglions et ses membres avaient gonflé, sa bouche était noire. Rieux téléphone ensuite à
Richard, qui a 2 cas de ganglions anormalement enflammés. Le lendemain, le concierge allait mieux,
mais à midi il replongea, Rieux appelle l’ambulance mais le patient décède.
Chapitre 3 :
Jean Tarrou vivait à l’hôtel depuis deux semaines, il observait souvent un vieillard en face,
nourrissant les chats, mais depuis l’arrivée des rats morts, il n’y a plus de chats et le vieux est
décontenancé. Il y avait déjà 10 cas de fièvres mortelles.
Chapitre 4 :
12
Personnages :
o Castel, médecin plus vieux
Rieux téléphone à Richard, il dit que certains meurent de cette fièvre inguinale, dans la région de
l’aine. Il se rend ensuite à l’appartement de Grand pour assister à l’enquête du suicide de Cottard. Grand a
donné une craie rouge à Cottard, qu’il a utilisé pour prévenir son suicide en écrivant sur sa porte. Le jour
du suicide, Cottard est venu lui demander des allumettes et avait l’air de vouloir engager la conversation.
Cottard n’aime pas la police. La police est plus occupée par la fièvre. Les cas s’additionnent encore, les
ganglions commencent à suppurer, laisser s’écouler du pus. Il ouvrait les abcès, qui s’écoulaient et se
regonflaient. Il s’agit d’une épidémie. Castel demande à Rieux s’il connait la maladie, Rieux attend les
analyses mais Castel pense à la peste.
Chapitre 5 :
Tout le monde est dépourvu face à la peste, comme face à la guerre. Les citoyens pensent à eux, ils ne
prennent pas de précautions suffisantes car ils pensent cela inutiles, mais ils finissent par périr les
premiers. Ils vivent en pleine liberté, mais les fléaux nous stoppent. On ne peut s’imaginer le nombre de
morts que représente une épidémie, Rieux ne se rend pas compte de l’ampleur que pourrait prendre cette
maladie. Les symptômes connus de l’épidémie d’Oran sont, de la fatigue, des yeux rouges, la bouche
sale, les maux de tête, les bubons, le délire, les tâches sur le corps, l’écartèlement intérieur, le pouls
diminue et la mort survient après un léger mouvement. Il faut prendre des mesures pour arrêter la maladie
qui commence, s’il elle s’arrête tout ira bien, sinon une épidémie grave sera lancée.
Chapitre 6 :
Grand travaille souvent dans les statistiques de l’État. Les morts ont encore augmenté. Grand travaille
tous les soirs sur un travail personnel. Rieux pense que Grand est le genre de personne épargné par les
épidémies. Grand a de la peine à trouver ses mots, il mène une vie simple. Il exprime avec simplicité ses
sentiments, mais son plus grand problème c’est les mots. Rieux compris que son travail personnel devait
être l’écriture d’un livre, il ne pense pas que la peste puisse s’abattre sur une ville composée de gens si
simple.
Chapitre 7 :
Rieux obtient la convocation à la préfecture d’une commission sanitaire. Il y a des médecins et un
préfet pour régler les affaires administratives. Castel sur le chemin apprend à Rieux que l’état n’a pas de
sérum, Rieux veut en faire venir de Paris. Lors de la réunion, Castel choque en disant qu’il faut déjà
savoir si cette maladie est la peste. Il sait que ce qui empêche d’avouer que c’est la peste, c’est qu’il
faudra prendre de graves mesures. Rieux dit que les analyses ont trouvé un bacille trapu de la peste avec
quelques modifications, Richard dit que ça laisse un doute et qu’il faut attendre les autres analyses. Pour
Rieux, le nom de la maladie importe peu, mais il faut l’empêcher de tuer la moitié de la ville. Ils se
décident pour agir comme si c’était la peste, sans être sûrs de la maladie.
Chapitre 8 :
On préfère ne pas inquiéter l’opinion publique, les mesures sont légères, on en parle légèrement dans
les journaux sous une forme bénigne. Une dératisation était prévue et on demandait aux habitants une
grande propreté. Les malades devaient être isolés à l’hôpital. La chambre des malades et le véhicule de
transport devaient être désinfectés. Grand dit que Cottard est devenu plus poli, qu’il cherche à créer des
liens avec les gens. Cottard dit que ceux qui l’entourent peuvent témoigner de sa gentillesse. Grand pense
qu’il a quelque chose à se reprocher. Rieux alla rendre visite à Cottard, il ne veut pas que des gens lui
apporte des ennuis, il dit encore que tout le monde peut témoigner qu’il sort, qu’il a beaucoup de liens.
Cottard dit qu’il a confiance en Rieux. Il demande à Rieux si c’est une épidémie, il n’approuve pas,
Cottard veut un tremblement de terre. Le lendemain, Rieux rendait visite au vieil asthmatique, il lui
13
demanda si c’était le choléra, il lui dit que non. Il y a 80 lits de libres et déjà 30 malades déclarés. Après
deux jours, les pavillons étaient pleins, Rieux attendait les vaccins, Rieux téléphone au préfet pour
augmenter les mesures, les chiffres sont clairs. Les sérums arrivèrent, ils suffisaient pour les cas actuels
mais ne suffisaient pas en cas d’augmentation. Les citoyens vivaient normalement, l’épidémie recula
pendant quelques jours puis remonta en flèche.
Partie II
Chapitre 1
Jusqu’à maintenant, les citoyens agissaient normalement et continuaient leurs activités, mais dès le
moment où les portes durent fermées, la peur et l’inquiétude s’installèrent. Des familles, des couples
furent séparés. Beaucoup de gens voulaient être l’exception et pouvoir retrouver leur famille, mais l’état
n’accorda de faveur à personne. On interdit aussi la correspondance. Les gardes au début cédaient et
transmettaient des messages vers l’extérieur, mais ils comprirent la gravité de la situation. Les cabines
téléphoniques étaient réservées pour les cas urgents. Le seul moyen de communication était le
télégramme. Mais les messages perdaient leur sens. Après quelques jours, l’état accorda le retour des gens
à l’extérieur de la ville, mais ils ne pourraient pas repartir. Le docteur Castel avait retrouvé sa femme, elle
était partie dans la ville voisine quelques jours auparavant. Le premier sentiment commun était l’exil, on
était dans l’attente, soit on voulait revenir en arrière, soit on voulait avancer le temps. Les gens avaient
d’abord estimé le temps de confinement mais ils se sont découragés, car les temps estimés étaient trop
courts. Ils étaient découragés. Ils se sentent comme des prisonniers, ils se remémorent des souvenirs en
vain. Mais il y a aussi des voyageurs, comme Rambert, qui sont pris au piège dans une ville qui n’est pas
la leur, car ils étaient au mauvais moment au mauvais endroit. Ils étaient tous seuls face au ciel, ils
souffraient et espéraient sans raison. Tout le monde était seul, personne ne se confiait, et si c’était le cas,
la réponse était blessante. Mais ces personnes étaient privilégiées, pendant que les autres commençaient à
paniquer, l’amour de l’absent les préservait.
Chapitre 2 :
Le port était un des plus importants de la côte, mais depuis la fermeture des portes, les bateaux étaient
détournés, et l’ambiance avait changé. Personne n’avait accepté la peste, ils étaient dérangés par la
modification des habitudes et des intérêts. Les statistiques de l’avancement de la maladie furent
communiquées tous les jours. En voyant l’augmentation des décès, les citoyens comprirent la gravité de
la maladie. Ensuite, le ravitaillement fut limité et l’essence rationnalisée. Les ressources étaient limitées,
certains magasins de luxe fermaient, les autres affichaient des pancartes négatives, avec des colonnes
devant les magasins. Il y avait plus de piétons, ils n’étaient pas au chômage mais en congé dû à la
fermeture des magasins, il allait dans les cafés. Les cinémas profitaient de ces fermetures, les cafés aussi,
mais ces changements paraissaient non durables. Deux jours après la fermeture des portes, Rieux
rencontra Cottard, qui étaient très satisfait de la situation. Il a l’air d’espérer que la situation continue à
s’empirer. Il discuta ensuite avec Grand, qui vit une photo de la femme de Rieux, il estimait que ça
pouvait être une chance d’être hors de la ville. Il parla beaucoup sans trop chercher ses mots. Grand
s’était marié jeune avec Jeanne, une fille simple mais elle était partie, elle ne recevait pas assez d’amour
d’après Grand. Il voulait lui écrire, mais il n’avait pas trouvé les mots. Il dit qu’il se confie à lui car il a
confiance. Trois semaines après la fermeture, il croise Rambert à la sortie de l’hôpital, il avait laissé sa
femme à Paris, il avait d’abord correspondu avec en pensant que c’était juste temporaire, mais
maintenant, il veut sortir de la ville. Rieux ne pouvant pas l’aider, lui dit qu’il a sous la main un bon sujet
de reportage et que chaque situation a des avantages. Mais Rambert veut un certificat de sa part, Rieux lui
répond qu’il ne sait pas s’il est infecté ou non et ne peut pas le garantir, et que ça ne lui servirait à rien.
Mais Rambert s’animait, pour lui c’était une question d’humanité, Rieux ne pouvait pas comprendre car il
parlait le langage de la raison. Rambert dit qu’en avançant ces mesures il n’avait pas pensé au bien public.
14
Il dit que Rieux vit dans l’abstraction. Mais Rieux était nerveux, il avait à charge 3 hôpitaux auxiliaires, il
devait gérer une épidémie, il travaillait longtemps. Il était encore vigoureux, mais les visites étaient
compliquées, car les proches savaient qu’ils ne reverraient le patient que guéri ou mort. Un gendarme
accompagne chaque médecin pour éviter la révolution des profs. Il savait qu’il ne fallait pas avoir pitié, ça
le fatiguerait, son cœur se refermerait. Parfois le bonheur est plus faible que l’abstraction, il faut en tenir
compte.
Chapitre 3 :
Le père Paneloux a fait un prêche, sous l’invocation de Saint Roch. Les habitants ne sont
habituellement pas particulièrement pieux, mais l’état d’esprit instauré par la peste, fit que beaucoup de
gens suivirent la semaine de prières. Paneloux dit que l’on mérite la peste, que la maladie s’abat sur le
mal. Mais qu’il faut se réjouir car c’est à travers cette épreuve qu’on atteint la vérité, et le principe de
toute vie.
Chapitre 4 :
Certains acceptait et s’adaptait au confinement, d’autres tentent de s’évader. La peur s’installa dans la
ville. Il discute avec Grand dans un café, de son projet, Grand aimerait impressionner les éditeurs le jour
où il présentera son œuvre. Grand l’emmena chez lui, sur sa table il y avait beaucoup de feuille avec des
ratures. Il n’y avait qu’une phrase.
Chapitre 5 :
Rambert avait visité beaucoup de gens pour user de la voie légale, mais cela n’a pas fonctionner. Il
s’était épuisé en visite, ne savait plus quoi faire.
Chapitre 6 :
Les gens sortent moins à cause de la chaleur du mois de juin. Il y avait des bagarres aux portes, les
révolutionnaires étaient désormais menacés de prison. On tua les chiens et les chats. Les citoyens
prenaient tout plus à cœur. La plage et la mer étaient interdites. Le vieux aux chats était triste, il ne sortait
plus, il n’y avait plus de chats. Tarrou était un des derniers logeant dans l’hôtel, les autres étaient partis
chez des amis à cause de la longueur de la situation. Le tourisme était ruiné. Le gérant n’aimait pas M.
Othon qui est venu au restaurant avec tous ses enfants. Tarrou est allé voir le vieil asthmatique avec
Rieux, il retourna le voir tout seul, le vieillard calculait le temps avec ses marmites. Les journaux se
vendent à 6h, il y en a un dédié à la peste. Certains cafés n’ont plus toutes les ressources, mais les clients
affluent encore dans les restaurants, ils n’ont pas le choix.
Chapitre 7 :
Les sérums envoyés par Paris ne fonctionnent pas. Tarrou arrive chez Rieux, il dit que la situation
sanitaire, que Rieux sera bientôt dépassé. Tarrou a un plan de formation de volontaires, Rieux le prévient
alors du risque, mais Tarrou a pris sa décision. Ils discutent alors de Dieu et de ses raisons de pratiquer ce
métier. Tarrou lui fait remarquer que sauver quelqu’un est provisoire, mais Rieux ne pense pas que c’est
une raison suffisante pour abandonner. La peste est comme une interminable défaite pour Rieux. Tarrou
pense tout connaître de la vie.
Chapitre 8 :
Les personnes participant aux formations n’ont pas un si grand mérite, il ne leur reste que ça à faire. Il
fallait lutter et ne pas se mettre à genoux. Castel se mit à chercher un sérum avec le peu de matériel qu’il
avait. Grand assura le secrétariat des formations sanitaires. Les volontaires introduisaient le minimum
d’hygiène dans les quartiers surpeuplés. Grand n’avait pas hésité, il n’y a rien de plus facile pour lui que
les petits travaux, il était content d’aidé. Les trois discutaient souvent, c’était des moments de détentes.
Grand réécrivait sa phrase encore et encore. Il était distrait à son travail.
15
Chapitre 9 :
Rambert continuait de trouver un moyen de s’en aller. Il ne voulait pas laisser la peste l’asservir, il
allait user de moyens illégaux pour s’en sortir. Cottard dit connaître quelqu’un qui peut l’aider, un certain
Garcia, un contrebandier. Garcia dit qu’il faut s’exprimer chez Raoul. Il dit qu’il faudra payer. Cottard et
Rambert croisent Rieux et Tarrou, Rieux comprend que c’est pour partir de la ville. Il devait payer 10000
francs au départ et partir dans 2 jours. Il passa son attente avec Rieux, il n’y aura pas assez de médecins si
l’épidémie s’étend encore. Rambert ne pense pas être un lâche mais il ne peut pas supporter de ne pas
vieillir avec sa femme. Paneloux va les rejoindre. Rambert rencontre 2 gardes, ils commencent leur tour
de garde dans 2 jours, il faudra estimer le jour le plus propice. Tarrou et Rieux rejoignent Rambert au bar
de l’hôtel. Tarrou dit à Rambert qu’il serait utile dans les formations sanitaires. Le lendemain, Rambert ne
trouve personne au restaurant espagnol, il retrouvera donc Cottard chez Rieux. Tarrou demande à Cottard
de les aider pour les services d’hygiène, il dit que ce n’est pas son métier. Tarrou et Rieux ont compris
qu’il appréciait la peste, parce que la police n’avait pas le temps de l’arrêter. Rambert en avait marre de
tout recommencer, Il dit pouvoir mourir par amour, Tarrou peut mourir pour ses idées. Rambert apprend
que la femme de Rieux est hors de la ville pour se faire soigner, Rambert demande à travailler avec eux
jusqu’à son départ.
Partie III
Chapitre 1 :
Au milieu du mois d’août, la peste avait tout recouvert, même si certains comme Rambert pense
encore agir librement. La peste avait surtout atteint les quartiers du tour de la ville, mais il commençait à
atteindre les quartiers des affaires. Dans certains quartiers, on du impose l’isolement totale sauf pour les
personnes dont le service était indispensable. Il y avait des incendies visant à brûler la peste. Les groupes
de personnes furent dispersés. Les enterrements ont été simplifiés, pour que ce soit plus rapide, les
cercueils manquaient, on creusa d’abord deux fosses pour séparer les genres, mais finalement les corps
étaient enterrés tous ensembles. On commença à incinérer les morts, on les acheminait au four à l’est de
la ville en train. Nous étions au point extrême de l’épidémie. Le manque n’affectait plus vraiment les
citoyens, il avait oublié qui manquer. La monotonie était arrivée, ils ont accepté et se sont adaptés à la
situation, ils vivaient avec souffrance sans la ressentir. Chacun à son rythme, donc certains ressentaient
encore des pointes de tristesse. Les séparés n’étaient plus privilégiés par l’amour porté pour leur proche
ne les aidait plus. Il était encore là mais il était inutile.
Partie IV
Chapitre 1 :
Au mois de septembre et d’octobre, Rieux et ses amis étaient très fatigués, Rambert était très investit,
il avait à charge une maison de quarantaine. Grand malgré son implication dans les statistiques, n’est pas
capable d’en indiquer les résultats généraux. Il était continuellement épuisé, il avait certaines idées fixes
et parlait parfois de Jeanne à Rieux, qui lui a parlé de sa femme avec banalité. La situation de sa femme
s’aggravait, elle mentait dans ses télégrammes. Tarrou résistait mieux, mais ses carnets ne variaient plus
beaucoup. Il s’intéressait uniquement à Cottard, il vivait chez Rieux, l’hôtel était devenu une maison de
quarantaine. Castel avait fini ses sérums, on le testa sur le fils de M. Othon, Rieux pensait que c’était un
cas désespéré, Rieux était plus sensible, c’était une preuve de sa fatigue. Son rôle n’était plus de guérir
mais de diagnostiquer. Il condamnait les malades, et annonçait aux familles désemparées. Mais le manque
de sommeil le rendait rationnel, l’odeur de mort ne l’atteignait pas. Ils commençaient à négliger les règles
d’hygiène qu’ils avaient imposées, pour économiser de l’énergie. Ils étaient parfois en contact avec des
malades sans se protéger eux-mêmes. Cottard était toujours satisfait, il voyait aussi souvent Tarrou que
16
possible, Tarrou convergeait ses notes vers Cottard, il note ses réactions, son opinion sur lui. Tarrou dit
que Cottard ne pense pas pouvoir être atteint par la peste, qu’il aime être avec les autres face à la peste.
Cottard pense que la peste est une fin, il ne comprend pas pourquoi il se projette dans l’avenir, lui il se
fera arrêter. Il a connu la terreur aussi, mais seul et il trouve normal que les autres la connaissent aussi.
Une troupe de théâtre est coincée en ville, elle rejoue la même pièce des mois, Orphée et Eurydice.
Cottard y a invité Tarrou. Lors du troisième acte, le chanteur agit bizarrement, le public panique et
s’échappe laissant derrière eux leurs outils luxueux inutiles.
Chapitre 2 :
Rambert va retrouver Gonzalès, ce n’était pas la semaine de garde de Marcel et Louis. Ils allèrent
chez eux, La mère des deux leur servit du riz, qui était devenu une denrée rare. Il y eut 2 semaines à
attendre, il ne parlait pas trop de son évasion mais il confia à Rieux une crise qu’il avait eu après s’être
enivré au bar, il a cru avoir attraper la peste et à crier le nom de sa femme par-dessus un mur. Rieux lui
dit qu’Othon l’a remarqué, qu’il doit se dépêcher, Rambert lui demande pourquoi il ne l’empêche pas de
partir alors qu’il en a les moyens, il lui répond que peut-être lui aussi veut faire quelque chose pour le
bonheur. Ils continuèrent de travailler, la semaine suivante Rambert était installé dans la maison
espagnole de Marcel et Louis. Il discutait parfois avec la mère, de sa copine et de Dieu. Mercredi, Marcel
prévient Rambert que c’est pour demain soir. La peste s’étendait encore, Rambert se rend chez Rieux, sa
mère le prévient qu’il est à l’hôpital et le rejoint dans le bureau de Tarrou. Rieux est surmené, Tarrou
avait maigri et était fatigué, il lui dit qu’il est content pour Rambert mais Rambert veut quand même voir
Rieux. Ils entrèrent dans une immense salle avec des masques, les malades poussaient des plaintes, Rieux
s’occupe d’un patient, il est épuisé. Paneloux remplacera Rambert. On va tester les sérums de Castel.
Rambert, Tarrou et Rieux partent en voiture, Rambert ne veut plus partir, il veut rester les aider. Rambert
aurait honte d’être heureux tout seul. Tarrou dit que s’il reste, il ne connaîtra plus le bonheur, Rambert ne
se sent plus étranger à cette ville, il est concerné comme les autres. Rambert avait envoyé un mot avant de
partir, il ne partira pas.
Chapitre 3 :
On va test le sérum, c’est le dernier espoir de Castel, sans ça la maladie prendra le dessus. Le fils de
Othon est atteint de la peste, il était un cas désespéré, ils inoculèrent le sérum, le petit se débattait avec la
maladie, le groupe arrivait peu à peu autour de l’enfant. L’enfant survivait plus longtemps que ce qu’il
aurait dû, mais il finit par mourir après avoir poussé un cri. Rieux dit à Paneloux que l’enfant était
innocent, il est énervé. Il s’assied dehors, a envie de crier, de se révolter, Paneloux le rejoint et Rieux
s’excuse. Rieux déteste le mal et la mort, il la combat avec Paneloux malgré leur différence de croyance.
Chapitre 4 :
Paneloux, depuis la mort de l’enfant, paraissait changé. Il écrivait sur le sujet des prêtres qui consulte
un médecin. Il va faire un prêche. Il parlait d’un ton doux et réfléchi, il disait « nous » et plus « vous », il
dit qu’on ne peut pas tout expliquer par Dieu. Il faut faire le bien, il faut s’abandonner complétement pour
Dieu car on ne peut comprendre la souffrance d’un enfant et Dieux et le seul à pouvoir lui donné un sens.
Tarrou pense que quand un homme à les yeux crevés le chrétien perd la foi ou accepte d’avoir aussi les
yeux crevés. Paneloux avait déménagé chez une vieille femme, il avait la fièvre. Il était très agité, il ne
voulait pas de médecin. Au bout d’un moment l’hôtesse appela Rieux, Paneloux voulait être transporter
dans les règles à l’hôpital, il n’a pas de symptômes principaux des pestes buboniques ou respiratoires. Il
mourut dans la nuit.
Chapitre 5 :
La température et le temps avait changé, c’était habituellement la période des morts, mais plus
personne ne voulait penser aux morts. La peste n’augmentait plus mais s’était installée, Le docteur
Richard pense que c’est le palier le plus haut qui a été atteint et que le sérum de Castel fait effet (ce qui
17
n’est pas faux) mais on ne peut rien prévoir. Le docteur Richard mourut. Les formes pulmonaires de la
maladie se multipliaient. Les denrées nécessaires sont rares sur le marché et les familles pauvres en
manquent. Gonzales s’occupe du stade municipal, Tarrou, Rambert et Gonzales s’y rendent, les gens
s’ennuient ils n’ont rien à faire. Il y avait une grande méfiance installée. Ils vont voir monsieur Othon qui
s’inquiète de savoir si son fils, Philippe, a souffert. Othon est fatigué, triste.
Chapitre 6 :
Le moral des citoyens était au plus bas, il faisait froid le matin et tiède le soir, un soir vers 22h
pendant une visite chez le vieil asthmatique, ils montèrent sur un balcon, c’était un moment d’amitié entre
les deux hommes. Tarrou raconte son enfance, il n’a jamais cessé d’aimé sa mère, une femme effacée,
son père connaissait toutes les lignes de train. Son père était avocat, il a emmené Tarrou pendant un
jugement, le coupable a marqué Tarrou par son côté vivant qu’on allait supprimer en le condamnant. Il
resta longtemps mais vivait avec tristesse, il partit un jour sans laisser le choix à son père, il revenait leur
rendre visite parfois. Il a ensuite assisté à une exécution. En pensant faire le bien, il a causé la mort
d’hommes. Depuis il cherche la paix, il lutte contre le mal et la mort, contre la peste que chacun porte en
soi. Il faut de la sympathie pour atteindre la paix. Tarrou lui propose d’aller se baigner dans la mer, pour
l’amitié. Rieux plongea le premier, il nageait dans l’eau tiède. Rieux fait la planche, ils nagèrent ensemble
un moment, Rieux s’arrêta le premier, il retourna sur la côte.
Chapitre 7 :
Pendant le mois de décembre, la peste atteignait encore tout le monde. M. Othon veut devenir un
volontaire du camp où il était. Rambert correspondait illégalement avec sa femme. Rieux écrit
difficilement une lettre à sa femme. Grand déambulait, décomposé, dans les rues. Il le prit dans ses bras,
il voulait envoyer une lettre à Jeanne. Il était atteint de la peste. Grand demande à Rieux de brûler sa
phrase. Le soir, il était sauvé. Une jeune fille au cas désespéré fût sauvée aussi. Le vieil asthmatique a
revu des rats.
Partie V
Chapitre 1 :
Les cas commencent à diminuer. La population avait retrouvé espoir. Durant le mois de janvier, il
faisait très froid, la peste disparut plus vite qu’espérer, en 3 semaines, les gens mourrait de moins en
moins, elle disparut de certains quartiers. Le sérum de Castel fonctionnait. Il y avait encore quelques
morts, M. Othon dut être évacué du camp où il se trouvait. On ne pouvait pas garantir la victoire,
uniquement constater un recul de la maladie. Mais il y avait dans le mois de janvier à la fois de la
dépression et de l’excitation, il y avait de nouvelles tentatives d’évasion. Il y avait aussi de l’optimisme,
malgré le scepticisme installé par la peste. Les prix baissèrent. La semaine du 25 janvier, l’épidémie
pouvait être considérée comme terminée mais on garda les portes de la ville fermées 2 semaines de plus.
Certaines familles endeuillées restaient chez elles mais les autres sortirent faire la fête. Le groupe aussi
sortit marcher dans la foule. Tarrou aperçut un chat et pensa au vieillard.
Chapitre 2 :
Les carnets de Tarrou deviennent presque illisibles au moment de la baisse, mais on sait que la baisse
déplait à Cottard. Ses carnets sont plus subjectifs qu’au début. Il ne revu pas le vieillard aux chats. Il a
aussi écrit sur Grand et la mère de Rieux. Cottard demanda à Rieux si c’était possible que l’épidémie
s’arrête d’un coup, si elle pouvait reprendre à tout moment. Dès le 25 janvier, il se coupa du monde, il ne
conserva pas ses relations. Un jour Tarrou raccompagna Cottard qui lui demanda si la peste allait
reprendre, si la ville fonctionnerait de nouveau après l’épidémie, mais arrivés devant la maison de Cottard
deux hommes arrivèrent et demandèrent à Cottard son identité, ce dernier fuit.
18
Chapitre 3 :
Rieux rentrait chez lui et espérait recevoir une bonne nouvelle par télégramme, mais sa mère lui
annonce que Tarrou ne va pas bien. Il avait peut-être un début de peste, sa mère voulait le garder ici.
Rieux vaccina encore Tarrou, et lui dit de lutter car il faut vivre pour être un saint. Le soir Tarrou va
moins bien, sa mère tricote à côté. Il avait des symptômes des deux pestes, c’est durant la nuit que le
combat allait se jouer. Il le surveilla, sa mère alla se coucha assez tard, Tarrou put s’endormir mais c’était
la rémission matinale habituelle, il fallait attendre minuit pour savoir s’il allait survivre. A midi, le malade
fut secoué d’une toux viscérale. Rieux ne pouvait pas ouvrir ses ganglions, ils étaient trop durs. Rieux
pleura d’impuissance face aux dernières convulsions du malade. Le silence suivit. Sa mère lui demanda
s’il était fatigué, elle l’aimait. Le matin, il reçut un télégramme le prévenant de la mort de sa femme, 8
jours auparavant.
Chapitre 4 :
Les portes s’ouvrirent. La ville revivait, les trains et les bateaux fonctionnaient à nouveau, des
réjouissances étaient organisées. Rambert avait changé, il aurait voulu être comme au début de
l’épidémie, celui qui aurait couru hors de la ville pour retrouver sa bien-aimé. Il ne pouvait pas accepter
un retour à la normal si brutal. Il retrouva sa femme sur le quai de la gare, qui la serra directement dans
ses bras, il laissa couler des larmes soit de bonheur, soit de douleur réprimer trop longtemps. La ville était
en fête, les retrouvailles se fêtaient. Rieux traversa la foule en allant dans le faubourg. Il travaillait encore.
Alors que d’autres recherche les liens humains, Tarrou lui chercher une autre forme de satisfaction qu’il
appelait la paix. Il l’a trouvé que dans la mort.
Chapitre 5 :
En tournant dans la rue de Grand et Cottard, Rieux fut arrêté par un barrage de police. Un fou tirait
dans la foule, Grand était là aussi et ne savait rien. Ça provenait de sa maison. Grand dit que c’est
Cottard, qu’il est devenu fou. Rieux pensa à Cottard, c’était plus dur de penser à un homme coupable qu’à
un homme mort. Il visita le vieillard aux pois, il lui demanda ce que devenait Tarrou, et dit que c’était un
homme qui savait ce qu’il voulait et qui ne parlait pas pour rien. Ils vont faire un monument pour les
morts de la peste. Rieux demande à monter sur le balcon, ça lui rappelait la nuit où il était monté avec
Tarrou, mais ce n’était plus la nuit de la révolte mais de la délivrance.
19