Module M108 Sequence 1
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Le tourisme équitable : Il est défini dans la « Charte du Tourisme Équitable » définie la notion
de la manière suivante : « Le tourisme équitable s’applique sur les principes du commerce
équitable. Les opérateurs touristiques sont en partenariat direct avec les communautés locales,
qui sont rémunérées équitablement et participent directement à l’élaboration commune et à la
gestion des séjours »
L’écotourisme : Il se définit selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), comme
toutes formes de tourisme durable qui présentent les caractéristiques suivantes : Toutes
les formes de tourisme basées sur la nature dans lesquelles la principale motivation des
touristes est l’observation et la jouissance de la nature et de la biodiversité qu'elle abrite, ainsi
que des cultures traditionnelles qui prévalent dans les sites naturels.
Elle est généralement, mais pas exclusivement, organisée à l’intention de petits groupes de
personnes par des acteurs du tourisme : des voyagistes spécialisés pour valoriser le tourisme
dans une approche locale. Les partenaires fournisseurs de services à la destination sont en
général de petites entreprises locales sensibles à l’écotourisme. Elle minimise les impacts
négatifs sur l’environnement naturel et socio-culturel.
Le slow tourisme : Il consiste à prendre son temps en privilégiant les destinations proches et en
utilisant des moyens de transports moins polluants. Cette pratique a pour objectif de se laisser
aller et profiter de ses vacances sans planning strict.
Le tourisme solidaire : Il se définit comme une forme de tourisme qui mise sur la relation
entre les peuples, entre les visiteurs et les visités en incluant une notion de solidarité. En
somme, elle se caractérise par une contribution directe ou indirecte des voyageurs dans
l’amélioration des conditions de vie des communautés visités.
Energie renouvelable : Energies tirées d’une source inépuisable, comme le soleil, le vent,
l’eau en mouvement et la biomasse. Ces énergies ont la particularité de ne pas porter atteinte à
l’environnement.
Gaz à effet de serre : Présents dans l’atmosphère, ces composés gazeux retiennent la chaleur.
Ils sont soit naturels soit créés par l’activité humaine. Les principaux gaz à effet de serre sont
le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote ou encore les gaz fluorés.
Matériau écologique : Matériau prélevé sur une ressource renouvelable et n’entraînant pas
de pollution lorsqu’il est éliminé. Il peut aussi s’agir d’un matériau dont la fabrication
n’entraîne qu’un faible dégagement de gaz à effet de serre.
OGM : (Organisme Génétiquement Modifié) Organisme dont les caractères ont été modifiés
par l’introduction en laboratoire d’un ou plusieurs gènes étrangers.
Recyclage : Récupération des matériaux contenus dans les produits de consommation
courante et les équipements jetés après usage pour les réutiliser dans un nouveau cycle de
production. Cette activité permet d’économiser les ressources de la planète. Par exemple,
prendre des bouteilles usagées, les refondre, et en faire des bouteilles neuves.
Station d’épuration : Une station d’épuration est installée généralement à l’extrémité d’un
réseau de collecte, sur l’émissaire principal, juste en amont de la sortie des eaux vers le milieu
naturel. Elle rassemble une succession de dispositifs, empruntés tour à tour par les eaux usées.
Chaque dispositif est conçu pour extraire au fur et à mesure les différents polluants contenus
dans les eaux.
Transport alternatif (doux) : Ce mode de déplacement limite les dépenses énergétiques et
les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de la marche à pied, du vélo, des transports en
commun, du covoiturage…
Tri sélectif : Opération visant à séparer les déchets en différentes catégories : carton, verre,
métal, papier, plastique… Cette action facilite l’élimination dans des processus spécifiques à
chaque catégorie. Cette action n’a de réel impact que s’il existe de nombreuses poubelles
différentes et que tout le monde participe.
WWF : Organisation mondiale de protection de l’environnement. Sa mission est de
promouvoir le développement durable, de protéger les forêts, les espèces menacées… WWF
cherche à enrayer puis à inverser le processus de dégradation de la planète.
Séquence1 : Se familiariser avec le concept de développement durable.
Définitions :
Activités asynchrone :
https://youtu.be/eH2NK5eBNsc
Période Evénement
1850-1860 Développement de la pensée sur l’écologie par le biologiste Ernst
HAECKEL
1948 Fondation de l’UICN (Union Internationale de Conservation de
la Nature.
1951 1ier Rapport de l’UICN sur l’environnement dans le monde.
1963 Publication du rapport « The Silent Spring » par la biologiste
Rachel Carson
1965 1ière conférence de l’UNESCO sur la biosphère
1968-1972 Publication par le Club de Rome du rapport « Les limites de la
croissance »
1972 1ier sommet de la terre à Stockholm
Bon à savoir :
Rapport Brundtland (1987) :
Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable.
Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature.
Principe 2
Conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, les
Etats ont le droit souverain d'exploiter leurs propres ressources selon leur politique
d'environnement et de développement, et ils ont le devoir de faire en sorte que les activités
exercées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l'environnement dans d'autres Etats ou dans des zones ne relevant d'aucune
juridiction nationale.
Principe 3
Le droit au développement doit être réalisé de façon à satisfaire équitablement les besoins
relatifs au développement et à l'environnement des générations présentes et futures.
Principe 4
Pour parvenir à un développement durable, la protection de l'environnement doit faire
partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée isolément.
Principe 5
Tous les Etats et tous les peuples doivent coopérer à la tâche essentielle de l'élimination de
la pauvreté, qui constitue une condition indispensable du développement durable, afin de
réduire les différences de niveaux de vie et de mieux répondre aux besoins de la majorité
des peuples du monde.
Le développement durable se
veut une alternative aux
modes de développement
classiques, basés sur la
croissance économique
comme principal critère de
développement des nations.
Dans une optique de
développement durable, la
croissance économique est
prise en considération mais
les décideurs se soucient de la
limite des ressources
naturelles et de la nécessité de
les préserver pour les
générations futures :
Eau potable ;
Terres exploitables pour l’agriculture ;
Ressources énergétiques d’origine fossile (Charbon, pétrole, gaz naturel) ;
Les minerais (Fer, Potasse, Cuivre, Cobalte, Phosphates…) ;
Les espaces habitables ;
Ressources halieutiques (Poissons, mollusques, crustacés, algues marines…) ;
Forêts…
2. Sur quoi repose le développement durable ?
https://youtu.be/o6NWZUn8Nc4
Le développement durable repose
sur troisCroissance
piliers :
économique ;
Préservation de
l’environnement ;
Epanouissement des
populations locales et
respect de leurs
particularités culturelles.
Le développement durable, comme alternative aux modes de développement classique, est une
démarche qui répond aux questions suivantes ?
Peut-on assurer notre développement économique et social sans polluer ?
Le développement est-il économiquement viable (réalisable/faisable/Rentable) ?
Ce développement est-il bénéfique aux populations locales (Equité au niveau des
couches sociales et entre les régions, entre les femmes et les hommes/ respect des
particularités culturelles) ?
Ces questions résument les principaux défis résultant des modèles de développement classiques
tels qu’ils se sont développés tout au long du 20ième siècle et continuent à l’être de nos jours.
Pour faire la différence et atteindre ses objectifs (Création de la richesse, préservation de
l’environnement et bien-être social), la démarche du développement durable insiste sur le fait
que tous les projets doivent reposer sur les trois piliers suivants ;
Viabilité économique ;
Viabilité environnementale ;
Viabilité sociale.
Viabilité économique :
Un projet est économiquement
viable, lorsqu’il permet de dégager
des bénéfices à ses promoteurs. Il
crée la richesse et améliorent les
conditions matérielles des parties
prenantes.
Viabilité environnementale :
Viabilité sociale :
II- Caractériser les impacts des activités touristiques de point de vue de la durabilité.
Tous les projets ont ceci en commun :
La rentabilité comme finalité ;
L’influence sur le tissu social et culturel de l’endroit où ils sont implantés ;
L’effet qu’ils pratiquent sur l’environnement naturel.
Travail à faire :
Demandez aux stagiaires de faire, individuellement ou en petit groupes, une lecture du
document et d’essayer de répondre aux questions suivantes :
1. Citez les parties qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à la réussite de ce projet.
2. Combien les deux associés ont-ils gagnés en fin d’année ?
3. Quelles sont les autres parties qui ont, économiquement, bénéficié de ce projet ?
Analyse :
Les parties prenantes :
La lecture du document nous permet de distinguer que la réussite de ce projet passe par la
contribution des parties(Intervenants) suivants:
Clients
Banque Promoteurs
Couleurs
du
Maroc
Etat Salariés
Fournisseurs
Les promoteurs du projet :
Les deux stagiaires (Idée,
efforts intellectuel et
physique, financement…) ;
L’Etat : Autorisations,
contrôle, infrastructure,
sécurité…)
Banque : Financement
partiel du projet ;
Salariés : Travail ;
Clients : Achats (génèrent
du chiffre d’affaires) ;
Fournisseurs : Denrées
alimentaires, énergie,
transport, eau, transport…
Le schéma ci-dessous synthétise les éventuelles pollutions que pourrait générer l’activité de
l’agence.
Air: Gaz
provenant des Pollutions causées par Eau: Huile des
fritures/ Lavage des
fours, du transport L'Agence: Couleurs du Maroc ustensiles, linges...
des salariés/Repas
Acoustique: Bruit
des véhicules,
machines, chambre
froide...
Création de 03 emplois
directs.
https://youtu.be/FxcTzL1tC4M
Le Maroc à l’instar de plusieurs pays est conscient des effets néfastes d’un modèle de
développement exclusif, polluant même s’il crée de la richesse.
Dans cette optique le Maroc a adhéré au programme des Nations Unies ODD (Objectifs du
Développement Durable). Ce programme comporte 17 objectifs qui devraient être atteint à
l’horizon 2030 :
1. Pas de pauvreté ;
2. Zéro faim ;
3. Bonne santé et bien-être ;
4. Education de qualité ;
5. Egalité entre les deux genres (Femme/Homme) ;
6. Eau propre et assainissement ;
7. Energie propre et d’un coût abordable ;
8. Travail décent et croissance économique ;
9. Industrie innovation et infrastructure ;
10. Inégalités réduites ;
11. Villes et communautés durables ;
12. Consommation et production responsables ;
13. Mesures relatives à la lutte contre le réchauffement climatique ;
14. Vie aquatique ;
15. Vie terrestre ;
16. Paix, justice et institutions efficaces ;
17. Partenariats pour la réalisation des objectifs.
Afin d’atteindre ces objectifs, le Maroc a lancé la Stratégie Nationale de Développement
Durable, il s’est inscrit dans un vaste programme pour sa transition énergétique qui accorde une
place importante aux énergies renouvelables. Il œuvre aussi pour un meilleur raccordement des
foyers aux réseaux électriques, d’eau potable et d’assainissement en milieu urbain et rural. Il a
introduit des stations d’épuration des eaux usées dans plusieurs villes ; ces eaux traitées sont
réutilisées dans l’irrigation des espaces verts des villes. Pour le même objectif des décharges
publiques nouvelle génération sont en gestation (favoriser le tri et le recyclage des déchets
solides). Plusieurs autres actions sont en cours pour permettre au Maroc d’atteindre ses ODD.
Pour approfondir vos connaissances par rapport à cette stratégie vous pouvez consulter le site à
partir des liens ci-dessous :
Stratégie Nationale de Développement Durable du Maroc – Competitivite Pacc (competitivite-
pacc.ma)
Dans le même cadre, le Maroc a lancé plusieurs chantiers qui visent à minimiser la pollution :
D’abord en optant pour la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables en 2021
les énergies renouvelables contribuent à hauteur de 37% dans le mix énergétique du Maroc*.
En plus de cela, le traitement des eaux usées connait une certaine évolution avec la création de
stations d’épuration dans certaines villes et la réutilisation des eaux traitées dans l’irrigation des
espaces verts.
Stations solaires Parc éolien Energie Hydraulique
Noor Ouarzazate Parc éolien Boujdour Les barrages construits
Noor Laayoune Parc éolien Jbel Khalladi sur les principaux fleuves
Noor Atlas Parc éolien Aftissat du Maroc produisent de
Noor Medelt Parc éolien Akhfennir l’électricité en plus de
Noor Tafilalet Parc éolien de Tarfaya l’eau potable et celle de
Parc éolien Foum El Oued l’irrigation.
*Source : ÉNERGIES RENOUVELABLES (mem.gov.ma)
A retenir :
De cette séquence nous retenons les points essentiels suivants :
Le développement durable est une démarche qui est apparue pour pallier aux
déséquilibres causées par les modes de développement classiques ;
La réflexion par rapport à ce sujet remonte à la fin du 19ième siècle ;
L’objectif principal du développement durable est de répondre aux attentes de la
génération actuelle sans compromettre celles des générations futures ;
Les ODD est une initiative des Nations Unies pour atteindre un développement
durable à l’horizon 2030
Le développement durable repose sur trois piliers : Viabilité économique, viabilité
sociale et viabilité environnementale ;
Le Maroc adhère aux ODD à travers une stratégie nationale intégrée qui comprend
plusieurs axes (développement humain, infrastructures, énergies renouvelables,
plans sectoriels pour le développement économique…) ;
Toutes les entreprises, y compris celles du secteur touristique, ont, à des niveaux
variés, des impacts économiques, environnementaux et sociaux.