TD-9-EqLocElectromag - Correction
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→
− 1 Q→ − 4
E = ur avec Q = πR3 ρ
4π0 r2 3
On retrouve bien le résultat de la première question.
→
−
D’après les propriétés de symétrie et d’invariance de la distribution de courant, on montre que B =
B(r)→
−
u θ , et en coordonnées cylindriques, d’après le formulaire d’analyse vectorielle :
−→→− 1 ∂(rB)→
−
rot B = uz
r ∂r
On en déduit donc :
Cste
pour r>R
B= r
µ jr Cste0
0 +
pour r<R
2 r
La distribution de charge est tout à fait physique, et le champ ne peut donc pas diverger en O, de sorte
→
−
que Cste0 = 0. De plus, il n’y a pas de courants surfaciques, et le champ B est donc continu en r = R,
Cste µ0 jR µ0 jR2
de sorte que = et Cste = . On retrouve bien le résultat de la première question.
R 2 2
3. Considérons une sphère Σ de rayon r centrée sur la charge ponctuelle. Le flux sortant du champ
électrostatique à travers la sphère vaut
− −−
→ → −−
→
Φ= E · d2 S avec d2 S = r2 sin θ dθ dϕ ~ur
Σ
On a donc
π 2π q
Φ = r2 sin θ dθ dϕ
θ=0 ϕ=0 4π0 r2
π 2π
q
= sin θ dθ dϕ
4π0 θ=0 ϕ=0
| {z } | {z }
cos(0)−cos(π)=2 =2π
q
=
0
On retrouve le théorème de Gauss puisque la surface fermée Σ encercle une charge q.
4. Les résultats précédents semblent incompatibles puisque l’application du théorème de
Green-Ostrogradsky conduit à
→
− −−
→ →
−
Φ= E · d2 S = div( E )d3 V
V (Σ)
| Σ {z } | {z }
=q/0 =0
Mais le théorème de Green-Ostrogradsky ne s’applique que si le champ de vecteur est défini en tout
point intérieur au volume considéré. Or le champ électrique n’est pas défini en O et le théorème de
Green-Ostrogradsky ne peut pas être appliqué.
Le champ électrique possède un flux non-nul mais une divergence nulle.
Remarque : Cette incompatibilité mathématique peut être résolue en introduisant la théorie mathéma-
tique des distributions. La fonction δ(r) appelée fonction de Dirac est nulle partout sauf en r = 0 où sa
valeur est non définie et est telle que
δ(r)d3 V = 1
→
−
Dans le cas d’une charge ponctuelle, on peut ainsi réconcilier les deux définitions en notant div E =
q
δ(r) de sorte que :
ε0
→
− −−
→ 2 →
− 3 q q
Φ= E ·d S = div( E )d V = δ(r)d3 V =
Σ V (Σ) ε0 V (Σ) ε0
| {z }
=q/0
Les deux définitions sont donc compatibles avec cette nouvelle distribution.
2ème méthode :
On calcule directement la valeur du flux . En tout point de la surface, le champ est colinéaire à l’élément
−
→
dS et d’autre part E(r) est constant sur toute la surface du cylindre, et donc :
2
2E0 πr h
pour r < r0
Φ = E(r) dS = 2πrhE(r) = r0
Σ
2E πr h
0 0 pour r > r0
3ème méthode :
On utilise le théorème de Gauss :
2
→
− → − →
− → − Qint ρ 2E0 πr h
pour r < r0
Φ= E · dS = E · dS = = dτ = r0
(Σ0 ) (Σ) 0 0
2E πr h
0 0 pour r > r0
!
→
− −−→ a2 ρ0 πx
2. L’intégration de E = −gradV conduit à V = Cste + 2 cos pour |x| < a. De plus, à l’extérieur,
π 0 a
V = Cste0 = 0 car le potentiel est choisi nul à l’infini. Par continuité du potentiel en x = ±a, on en
déduit que " !#
πx a2 ρ0
1 + cos si |x| < a
V (x) = a π 2 0
0 si |x| > a
6 Cylindre en rotation