VDH Renaissance
VDH Renaissance
VDH Renaissance
la Renaissance
de villes en pays en région Centre-Val de Loire
Tours Bourraginee
s
Cette nouvelle brochure vient compléter
Merci aux auteurs, et à notre
dessinateur Patrick Trémillon de la
u
Loirise To
l d’Aubo celle intitulée “Laissez-vous conter la DRAC, qui savent nous guider dans
Loire Va
région Centre” parue en 2014, toutes ce parcours d'images et de textes.
s
L oche deux éditées par la DRAC Centre-Val
de Loire, et réalisées avec le concours Sylvie Le Clech
des animateurs de l’architecture et Directrice régionale des affaires
du patrimoine. culturelles du Centre-Val de Loire
1
UN PEU D’HISTOIRE
Renaissance !
Le mot sonne comme la promesse l’antique et en imitent non seulement rebelle et lui préfèreront les séjours
d’un élan nouveau. les formes mais aussi les principes ligériens… Louis XI naît à Bourges,
Il désigne un mouvement intellectuel constructifs. grandit à Loches et réside dans le Val
et artistique né dans l’Italie du La circulation des hommes et des de Loire (Tours, Chinon, Loches) ;
Quattrocento, le XV siècle, caractérisé
e
idées entre l’Italie et les Pays-Bas Charles VIII naît à Amboise, Louis XII
par la redécouverte de textes antiques, favorise, bien plus que les guerres à Blois, plus tard Henri II également à
la volonté de les imiter, en même d’Italie menées par Charles VIII, Amboise. Chacun favorise la cité qui
temps que d’en faire une critique Louis XII et François I , l’arrivée de
er
l’a vu naître. François Ier lui-même, s’il
savante. Pour le grand public, qui dit ce courant intellectuel et artistique est né à Cognac (son père est comte
Renaissance dit châteaux de la Loire. en France. Dans le royaume, nul d’Angoulême), grandit à la cour à
Mais c’est une vision restrictive : car homme de pouvoir n’incarne mieux Amboise et Blois, où il séjourne le
d’une part, il existe des châteaux de la Renaissance que François Ier. Il a plus souvent au début de son règne,
la Renaissance dans tout le pays, en effet été le protecteur de Clément quand il ne rend pas visite à sa mère
notamment en Île-de-France, à Marot et de François Rabelais, il Louise de Savoie à Romorantin. Si
commencer par Fontainebleau, qui fonde ce qui deviendra le Collège de après la défaite de Pavie et sa captivité
est le principal chantier de la fin du France, crée le dépôt légal ; il est l’hôte à Madrid, il décide, à partir de 1527,
règne de François Ier ; et d’autre part, de Léonard de Vinci et de Benvenuto de faire de Paris et de l’Île-de-France
la présence de la Renaissance en Val Cellini, le bâtisseur des châteaux de sa principale résidence, le Val de Loire
de Loire ne se borne pas aux grands Blois et de Chambord… n’en est pas pour autant délaissé et
châteaux. les enfants royaux sont élevés à Blois
La Renaissance a aussi irrigué tant Comment expliquer cette emprise de la et Amboise dont le climat est jugé
les villes que les campagnes par la Renaissance sur ce territoire de la Loire plus sain.
construction d’églises, d’édifices moyenne correspondant à l’actuelle
publics, de manoirs, de maisons et région Centre-Val de Loire ?
d’hôtels particuliers, etc. C’est un héritage de la guerre de Cent
Dans les arts, l’époque se caractérise en Ans. En 1418, le dauphin Charles,
peinture par la volonté de représenter futur Charles VII, fuit Paris tombée
l’espace de façon convaincante, aux mains des Bourguignons alliés aux
qui se traduit par l’invention de la Anglais. Il se réfugie à Bourges puis à
perspective atmosphérique en Flandre Tours. S’il reprend Paris où il fait son
et géométrique en Italie… En art et entrée en 1437, lui et ses successeurs
en architecture, les artistes regardent se méfieront longtemps de la capitale
2
Une bourgeoisie marchande enrichie Face au mouvement de réforme
investit les institutions urbaines, puis religieuse, phases de tolérance et
l’administration royale et enfin la cour. de répression envers les protestants
alternent, créant un climat de tension.
Terre d’humanisme Et au final, plus que le départ de
et foyer éditorial la cour pour Paris, c’est à partir de
Épicentre de la vie politique sous 1560 le début des guerres de Religion
le règne de François I , l’actuelle
er
qui freine le développement de la
Une cour itinérante, qui va de château région Centre-Val de Loire est Renaissance ligérienne. Les guerres
en château et de ville en ville, draine également un foyer intellectuel où se absorbent les crédits aux dépens des
dans son sillage les princes, et surtout développent humanisme et réforme. chantiers, les échanges deviennent peu
de nombreux nobles, serviteurs de la L’université d’Orléans accueille Jean sûrs et les édifices religieux connaissent
couronne, désireux de s’établir au plus Calvin, Érasme, Guillaume Budé des destructions importantes. Il faudra
près du roi. (lecteur du roi à l’origine du Collège attendre le sacre d’Henri IV à Chartres
Elle compte, suivant les époques, de de France), François Rabelais ou en 1594 et la promulgation de l’édit de
5 000 à 15 000 personnes, impliquant plus tard Théodore de Bèze. Calvin Nantes quatre ans plus tard pour que
une solide logistique, favorisant le rejoint ensuite l’université de Bourges, la Loire moyenne bénéficie d’un nouvel
commerce et le développement de fondée par Louis XI, où la sœur de essor économique, sans commune
flux financiers et attirant l’installation François I , Marguerite d’Angoulême,
er
mesure toutefois avec celui de l’époque
d’artistes, d’artisans d’art et de invite le juriste milanais Alciat, qui précédente.
fournisseurs de ce qu’on appellerait révolutionne alors l’enseignement et Pendant un siècle, le territoire de
aujourd’hui l’industrie du luxe. Les la pratique du droit. Si Tours n’a pas l’actuelle région Centre-Val de
villes obtiennent de chaque souverain encore d’université, l’imprimerie y Loire a profité d’un développement
la confirmation et le renforcement est prospère. C’est la ville natale du sans précédent et s’est couvert de
de leurs privilèges par la création « libraire » Antoine Vérard établi constructions nouvelles dont il subsiste
de corps d’échevins (dont témoigne à Paris, un premier livre daté est de nombreux témoins.
la construction de nombreux hôtels imprimé à Tours en 1494, tandis
de ville), de foires ou l’implantation que l’imprimeur Mathieu Latheron y
d’industries nouvelles comme celle de la exerce son activité durant trente ans.
soie à Tours ou de l’horlogerie à Blois. La Touraine donne aussi naissance
Le développement des échanges entraîne à François Rabelais et accueille plus
l’essor de la marine de Loire, que tard le séjour de Pierre de Ronsard au
François Ier désigne comme la première prieuré Saint-Cosme.
voie de commerce du royaume.
3
UN NOUVEL ART DE
« BASTIR » décor encore largement flamboyant.
On crédite souvent le voyage d’Italie
Les premiers témoins d’une renaissance de Charles VIII de l’introduction de la
apparaissent au milieu du XVe siècle. Renaissance en France. Mais plus que
Le palais Jacques Cœur, à Bourges, est des architectes ou des peintres,
construit vers 1450 pour l’argentier ce sont des techniciens qu’il ramène en À Romorantin, fief de Louise de Savoie,
de Charles VII. Si le décor demeure 1496 : menuisiers, orfèvres, tailleurs, et mère du roi, Léonard de Vinci, appelé
gothique, il est d’une abondance sans même des gardiens de perroquet ou un en France par François Ier, dessine le
précédent et d’une ampleur qu’on ne fabricant de couveuses, mais aussi des projet d’une cité idéale autour d’un
retrouvera que cinquante ans plus tard « deviseurs » de jardins. palais royal à plan régulier dominant la
à l’hôtel d’Alluye à Blois, construit En effet, en Italie, plus que Sauldre ; malgré quelques travaux de
pour un autre financier, Florimond l’architecture antiquisante, trop terrassements, le projet n’aboutit pas,
Robertet. C’est dans les mêmes savante pour être comprise, ce sont mais plusieurs de ses idées sont reprises
années que le répertoire antiquisant, les jardins qui font l’admiration des à Chambord. À Orléans, la construction
déjà cultivé en Italie, apparaît sous le Français. Charles VIII à Amboise puis de la dernière enceinte (entre 1486
pinceau du peintre tourangeau Jean Louis XII à Blois font aménager des et 1556) s’accompagne également,
Fouquet, qui séjourne à Florence et jardins en terrasses à l’italienne. Le au nord-ouest de la ville, d’un
à Rome vers 1445, et en rapporte les Val de Loire se couvre alors de jardins réaménagement urbain ; une série d’îlots
motifs de pilastres et de frontons, de qui inspirent peut-être à Rabelais quadrangulaires avec des rues de largeur
chapiteaux corinthiens et de marbres l’expression fameuse : « J’ai été nourri standard, se croisant à angle droit et
colorés dont il peuple [élevé] jeune au jardin de la France ». s’appuyant sur des axes anciens (rues
ses compositions. Hélas tous ont disparu et il ne subsiste Bannier, de la Bretonnerie, des Carmes
Mais la diffusion de ce nouveau plus à Blois des jardins royaux qu’une et du Colombier), est mise en place.
vocabulaire ornemental est lente. Ses orangerie et le pavillon dit d’Anne En revanche on s’est préoccupé bien
successeurs en font vers 1480 des de Bretagne. plus tôt d’améliorer l’adduction
encadrements architecturaux pour d’eau et de créer dans les villes des
les enluminures, il atteint la sculpture LA PREMIÈRE réseaux hydrauliques qui alimentent
décorative vers 1490 et le décor RENAISSANCE des fontaines publiques parfois
architectural à partir de 1500. La tour De vastes chantiers monumentales, comme la fontaine
nord de la cathédrale de Tours offre urbains Louis XII (1492) à Blois ou la fontaine
un exemple précoce d’adoption de L’urbanisme manifeste peu ce souci de Beaune-Semblançay (1511) à Tours.
ce modèle, alors que la tour nord de nouveau de régularité et reste souvent Le fontainier tourangeau Pierre de
Bourges, légèrement postérieure, mêle fidèle au parcellaire médiéval. On peut Valence est appelé comme expert ou
quelques éléments Renaissance à un néanmoins citer quelques exemples. maître d’œuvre à Tours, Blois et Loches.
4
D’autres demeures urbaines calquent dit des Créneaux entre 1503 et 1513,
leur modèle sur les logis seigneuriaux : puis se développe à l’hôtel Lallemant
corps de logis et escalier en vis logé à Bourges, qui adopte précocement
dans une tour hors-œuvre. En Berry, une voûte à caissons pour couvrir le
la Tour Jeanne-d’Arc à Sancoins, passage traversant reliant la cour haute
accolée à un corps de logis XVIe siècle, et la cour basse. À Tours, les Barguin
répond ainsi au manoir de Chézelles. construisent peut-être l’hôtel Gouïn,
À Tours, la maison de Pierre du Puy pourvu de trois avant-corps et de
(16 rue Briçonnet) synthétise les loggias, tandis que la tour nord de la
modèles urbain et aristocratique : cathédrale est couronnée d’une coupole
Le grand incendie qui ravage elle reste fidèle au plan médiéval à huit pans. À Vendôme, les vestiges
Bourges en 1487 entraîne une vaste (corps de logis avec pignon sur rue du tombeau de François de Bourbon
reconstruction de l’habitat urbain, relié au bâtiment en fond de cour par Vendôme et de Marie de Luxembourg
laquelle s’étend jusqu’assez avant une galerie), mais adopte la brique témoignent d’un décor Renaissance
dans le XVI siècle : à Tours, on
e
et un escalier hors-œuvre. Dans les mêlant chutes d’ornements militaires à
observe une intense période de hôtels urbains postérieurs, le logis des chimères et êtres hybrides évoluant
construction de maisons à pan de élevé en fond de cour est parfois dans des rinceaux de feuillages.
bois de 1470 à 1520. Les maisons accompagné de jardins sur l’arrière Les commanditaires religieux peuvent
à pan de bois, souvent regardées (hôtel Sardini à Blois). Lorsque l’espace au gré des sculpteurs et maîtres
comme « médiévales », datent le plus le permet, les façades reproduisent bâtisseurs passer du gothique à
souvent de la Renaissance (comme l’organisation en travées des châteaux, la Renaissance. Ainsi la façade de
la maison 54 place Michel-Debré à des fenêtres superposées conduisant l’abbatiale de la Trinité de Vendôme
Amboise de 1512, qui présente un mur le regard jusqu’à une haute lucarne. achevée vers 1508 par Jean Texier, dit
gouttereau sur rue). Le pignon sur rue Le décor devient abondant et gagne Jean de Beauce, illustre magistralement
correspond aux modèles constructifs des demeures plus modestes. Bien le gothique flamboyant tandis que vers
et d’urbanismes de certaines villes qu’attribué à l’Italien Fra Giocondo, 1528, la clôture de chœur tend vers un
(comme Tours), alors que dans l’hôtel Joyeuse à Amboise demeure décor plus à l’antique.
d’autres villes de la région (Orléans, de conception gothique.
peut-être Blois et Bourges aussi), on
construit des maisons majoritairement L’évolution du décor
à gouttereau sur rue dès l’époque Le nouveau décor à l’antique apparaît
médiévale, ce qui perdure dans discrètement vers 1500, à Blois sur
les maisons à pan de bois de l’aile Louis XII du château et à l’hôtel
la Renaissance. d’Alluye, à l’hôtel de ville d’Orléans
5
Après cette phase d’expérience, on
constate la mise au point d’un style
assez homogène dans les grands LA SECONDE
châteaux qui règne jusque vers 1540 et RENAISSANCE
qui caractérise la Première Renaissance Philibert Delorme
ligérienne. L’encadrement des fenêtres À partir de 1540, des architectes
par des pilastres, inauguré à Gaillon théoriciens, nourris de Vitruve et
en Normandie, est repris à partir façade est bordée de pilastres à décor des traités d’architecture de leurs
de 1510-1515 dans les châteaux de de losanges et sommée d’une coupole. homologues italiens (notamment
Bury (détruit), Chenonceau, Azay-le- En revanche, on relève peu de décor Sebastiano Serlio, actif en France de
Rideau, Blois et bien sûr Chambord, à l’antique sur les maisons à pan de 1540 à 1547), introduisent un art de
entrepris en 1519. Ce langage formel bois de Tours (pilastres à disques bâtir plus soucieux des règles antiques,
donne naissance à une déclinaison et losanges ; 41 rue Colbert), dont caractérisé notamment par l’emploi
plus diversifiée dans l’habitat urbain. certaines abritent pourtant de belles des trois ordres (dorique, ionique
À Tours, en témoignent l’hôtel de cheminées Renaissance. Le hourdis de et corinthien) et un souci accru de
Beaune-Semblançay (qui remploie par briques est parfois recherché pour son symétrie. C’est d’ailleurs à cette époque
ailleurs le long de la chapelle trois aspect décoratif (Tours, Vendôme). que les architectes sortent davantage
colonnes antiques couronnées de Aux grands édifices répond une de l’anonymat. L’architecte d’Henri II,
chapiteaux ioniques) ou l’hôtel Babou déclinaison locale, qui adopte un Philibert Delorme, introduit la Seconde
de la Bourdaisière. L’ordonnance ou deux éléments du style nouveau, Renaissance dans notre région en
en travées encadrées de pilastres se pilastre ou fronton, plaqué sur construisant le château d’Anet pour
retrouve à Château-Gaillard à Amboise une construction traditionnelle, Diane de Poitiers, la maîtresse du roi.
ou à la maison Thomas-Bohier à Saint- comme le fronton triangulaire Son hégémonie agace : Delorme est
Martin-le-Beau, mais aussi à Chinon, couronnant un enfeu dans l’église loué par Rabelais comme « le grand
sur la tourelle en encorbellement de la Saint-Caprais, à Menetou-Couture. architecte du roi Mégiste », mais raillé
maison de Chèvecier, rue Hoche, ou Une lucarne à fronton en trapèze par Ronsard comme « truelle crossée »
sur la maison Tallien, rue Haute-Saint- incurvé, caractéristique de la Première (ce fils de maçon a obtenu plusieurs
Maurice. Renaissance, se voit à l’hôtel de la bénéfices ecclésiastiques).
Pilastres et corniches gagnent Ramée à Montlouis-sur-Loire (36 quai Le dessin de l’hôtel de la Chancellerie à
l’architecture religieuse au cloître de la Albert-Baillet), sur la porte Saint- Loches est proche de l’art de Philibert
Psallette (ou Psalette), au cloître Saint- Georges à Vendôme, l’ajout de têtes de Delorme. À Chinon, rue Voltaire,
Martin ou à la façade de l’église Saint- profils dans des chapeaux de triomphe des hôtels particuliers témoignent
Symphorien de Tours. La chapelle et de consoles très ornées recompose également de cette évolution vers un
Jehan de Seigne à Bléré (1526) s’ouvre la façade selon une esthétique décor plus classique (lucarnes du 77),
par un portail encadré de colonnes, sa Renaissance. tandis que la maison dite
6
À Dreux règne la dynastie des
Métezeau : Guillaume Métezeau
exécute un maître-autel (disparu) pour
l’église de Nogent-le-Roi ; Clément Ier,
« des Eaux et Forêts » utilise le auquel succède son fils Jean, construit
vocabulaire maniériste. Mais de la l’Hôtel de Ville et l’église Saint-
Touraine, l’épicentre de l’activité Pierre de Dreux. Le développement
architecturale se déplace vers Orléans, des institutions urbaines entraîne la
plus proche de Paris, où en 1528 construction de « maisons communes ».
François I a décidé « de dorénavant
er
Avant Dreux, citons l’hôtel des
faire la plupart de notre demeure Échevins à Bourges, l’hôtel des
et séjour ». Créneaux à Orléans, l’Hôtel de Ville
de Beaugency ou celui de Loches...
Jacques Androuet Mais l’empreinte de la Renaissance
du Cerceau dans notre région ne se limite pas à
Jacques Androuet du Cerceau, s’il l’architecture. Elle a également irrigué C’est ainsi à une chasse aux trésors,
n’est pas natif d’Orléans, y publie le décor des églises. Citons à la fin trésors du grand et du petit patrimoine
ses premiers recueils de gravures, du XV siècle, les vitraux de l’église
e
de la Renaissance dans les territoires
collections de modèles pour l’ornement Notre-Dame-la-Riche à Tours, au des Villes et Pays d’art et d’histoire
et la construction. Il est probablement XVI siècle, ceux des églises de Cangey
e
de la région Centre-Val de Loire,
le créateur de l’hôtel Groslot à Orléans, ou de Monnaie, ou les verrières de Jean que vous invitent ces pages…
et on lui a longtemps attribué sans Lécuyer à Bourges. Parmi les thèmes
aucune preuve l’hôtel Cabu, témoin du propres à la sculpture de cette période, Pierre-Gilles Girault
changement de vocabulaire décoratif, évoquons les Pietàs qui se voient à Conservateur du patrimoine
notamment par la superposition des Dierre, Autrèche ou à Villedômer, ainsi Administrateur
trois ordres côté cour. Infatigable que les Mises au Tombeau, modeste à au Centre des Monuments Nationaux
inventeur, du Cerceau publie un modèle Saint-Martin-le-Beau, monumentale
de pavillons alignés qui inspire encore dans l’église basse de la cathédrale de
vers 1610 l’ordonnance de la place des Bourges ou dans l’église Saint-Denis
Vosges à Paris ou des pavillons de la rue d’Amboise. À Tours, le tombeau des
d’Escures à Orléans. L’hôtel Hector-de- enfants de Charles VIII présente vers
Sanxerre, situé 211 rue de Bourgogne, 1506 l’alliance de la tradition gothique
est l’œuvre de Pierre Biart, issu d’une des gisants au traitement italianisant
famille de maîtres maçons. des reliefs du sarcophage.
7
es
cia
rue rue
d'Ar
de
tois
Bere de
de d'Als
ru
rue
ry
la Mi p
ch lac
E el e
Be col Pa Hôtel de Mo
rue C
au e d ix se
x-A es la Chancellerie Di Ma r
o i
ham
rts (fin du XVIe siècle) ciésason Fontaine
ine imp. Lavallière
Ga rue
bour
re Ph
. Bre de l’Hôtel
to Lo
SN rue Bon 11 nn rue du Lion-Ferré uis de Ville
din
CF eri L e
e L’hôtel, contemporain du (1530)
n
Mouli règne de François Ier, est
e Jean Le gouffre
rue d
es M
Rue Denis-Papin
Chamb
ave r u notamment
inim
es remarquable
rampoeurdin
nue
rue ons
grâce à sa charpente in en carène Sauvée des bombar-
rue
du o b
M
Do rue Gallois R
du abré
C.
cte renversée,rueinspirée des travaux dements de 1940, la
rue du Dr Desfray
ne
rue
ur J Rem des
bd
Pè
rai
. La de PhilibertparDelorme. fontaine est le dernier
re
i ts
art
avenue Gambetta g ret La Poste
16 9 témoignage de l’ancien
on
rue
Ch
Tour
t
Trou
on
rue
Beauvoir Hôtel de Ville construit
rte
essa
des
em
7 rd
Po
Ch
Jardin du Roi Église Lio rue Be au XVIe siècle.
Chanzy 4 rue d
rue
Cor
e
au
rue
St-Vincent n F du
ru
er r u
v oir deli u Pèr
e Sain e e Bro
P.
rue ré rs ttier
place t-Ho
des rue Po noré rue
V. Hugo rte Cô
Ren
té r d uP
rue
oua
s enis Honoré Esc. is
18
mail Clouseau
Dr
rue de la o Pap
rd
. Lu
de Blois V in
Fourneaux
place D. Papin Ca 11
r.
rue des
zu
rue
(XVIe siècle) St- thé
des
rue Bernier des Lices place ru
ûte
y
t eH
o u le du Marché
21 Lo dra
du
Trib Sai deg Ch
du
Neuf au uis le
o
nt- ré âte
Fossés
Com
s. du C s
Château Maison de e- te
ruesse
Ba
N
5
rampe Chât
Place du Château i a s s
rue col royal u
15 is
me
Magie ul
rue
as la r o ru l o Jardins de l'Évê
1
i e Pierr e B
eb en Pt
rce
hâtea
Le château de Blois offre un du Clefs
10 6
rue
Roch r. R Pes 3
ed St-LDegré
de
des
r u e f o d o
rueJuifs
panorama historique de l’ar- e des r e e u
Carm t
u
8
au ru is Hôtel
ults
rueartin
14 rue des Papega
r. d s Ois
rue des Vi
de
chitecture française dont l’aile elites olettes de Ville La Roseraie
u C ea
rue t-M
Denis
ds Sa int-Lubin S Place Ave
ha ux
François Ier est un véritable an rue St-Laumer Maria imp.
17
rue du Puits C
19 2 3
nt
imp. M place u Roi hâtel St-Jean
rue
des J. d'Arc
on
rue Elus
de
r. Annegne
ssy
Papin
Renaissance française.
r.
20
Trois
rue
rue Jehanede
F.
ru
Église Breta Foulerie
Houdin
.D
Saveus
E. rue
rue du Bourg
St-Nicolas Place Valin Laure
eH
rue des
Moyen
de la Vaissière ns
ru
Lauricard
Lattre de Tassigny
rue de
pont J . Gabriel
la Grève
(2e quart du
XVIe siècle)
La Loire
1 rue Pardessus
Le décor de cet hôtel
particulier est composé
d’éléments typiques de
la Première Renaissance
française : arc en plein-
cintre encadré de pilastres
à décor de candélabres.
Église Saint-Martin-
des-Choux
(XVIe siècle)
Maison en pan
Rue Saint-Martin de bois
L'église est rebâtie au début (XVIe siècle)
du XVIe siècle. On remarque
aujourd'hui les vestiges d'une 12 33 rue du Commerce
arcade à décor de caissons,
typique de la Renaissance.
13 Dans la rue des Trois-
Clefs, une belle maison en
pan de bois est ornée d’un
décor caractéristique de la
N
Renaissance.
O E
S
Lorraine
sace Maréchal
rue d'Au
Ar
ch
ive
s
Leclerc
vergne
Blois
Hôtel Belot
Bodin e rue dunais
rue Louis (2 quart du n
pla ad C Bourbo
m it XVI siècle) e
s P ce ini é
str
ét ati
ré
rue
10 rue C.I
vedes Papegaults
.O
L’hôtel conserve. un escalier aunoury
al M
M réch mêlant
a
René
en vis de d uSaint-Gilles
enue l’esprit gothique au
rue
avainsi
M.
d’escalier carrée.
Ville d’art et d’histoire
Sax
boulev
e
avenue
ard Vau
ban

Maison sous le nom de Louis XII, le château de Blois prend le
Reneaulme
(fin
rue du XVIe
Monin statut de résidence royale. Devenue capitale du royaume,
siècle)
Remenier
10
Médaillons déposés, hôtel d'Alluye, conservés au Colonne ionique, Hôtel de Guise
musée des Beaux-Arts de Blois hôtel de Condé
11
Église Saint-Solenne aujourd'hui Vue intérieure de la nef, chœur et bas Aître Saint-Saturnin, vue de la façade ouest
cathédrale Saint-Louis côté nord de l'église Saint-Saturnin et du clocher de l'église Saint-Saturnin
12
Pavillon Anne de Bretagne Fontaine Louis XII Hôtels d'Amboise et d'Épernon
8
4
Façade 12 15 9
(1542-1550)
Place Berry
18
Bâtie par un échevin, la 11 14
maison conserve une partie
de la façade et son décor de
10
la Seconde Renaissance. 3 7
16 19
13
2 5
Façade 17
(XVIe siècle)
1
4 rue Coursarlon 6
Le portail et la lucarne
présentent des décors
caractéristiques du milieu
du XVIe siècle.
Église Saint-Pierre
(XVIe siècle)
Maison
Rue des Trois-Pommes Pastoureau
Plusieurs éléments sont da- (1565-1569)
tables du XVIe siècle (clocher,
peintures murales…). Rue d’Auron - rue Fernault
Jacques Cujas y fut inhumé. Cette maison de marchand
présente quatre arcades dont
les claveaux saillants un sur
N
deux sont ornés de bossages
vermiculés ou troués, rares
O E
dans le Berry.
S
Façades
(milieu du XVIe siècle)
3, 5 et 9 rue Bourbonnoux
Ces maisons sont probablement
reconstruites après l’incendie
Bourges
de 1545. Ville d’art et d’histoire
Infos pratiques
Service du Patrimoine
12 place Étienne-Dolet
18000 Bourges
02 48 57 81 46
Service éducatif : 02 48 57 83 32
patrimoine@ville-bourges.fr
••••••••••••
www.ville-bourges.fr 15
Cathédrale Saint-Étienne, le tympan du portail de La verrière de la chapelle Tullier par Mise au Tombeau (détail). Une copie est
Saint-Guillaume est achevé en 1513 sous la direction Jean Lécuyer est fortement influen- visible dans la cathédrale de Quimper
de Colin Biart, qui partira ensuite pour Amboise cée par la Renaissance italienne
17
L’Hôtel-Dieu et l’alignement Église Saint-Bonnet, le vitrail de la Dans la cour haute de l’hôtel Lallemant,
des bâtiments vus de la rue vie de saint Claude est signé de Jean le mélange des styles décoratifs est remarquable
Gambon Lécuyer sur le livre tenu par l’enfant
19
Façade du cinéma
Parking
« le Palace »
ru du
rs
e (XVIe ou XIXe siècle)
Château Tou
s
de ver
l' É c
ho
7 rue Jean-Jacques-Rousseau Beau
rue Les deux niveaux supérieurs
rue
u
a ve and âtea Por de la façade ont reçu un décor
nue err
voie Mitt u C h
te
piéton François d de style Renaissance, avec de
nière e
du
beaux chapiteaux ornés de
ru
sphinx et de vases.
Châte
forteresse royale
au
rue du
ière
voie piétonn
lée
Gali
rue
du Pu
ver its des
musée
de
s An
ger
s rc caves Ascenseur
Bancs
d'art et
rue
d'A
d'histoire e Painctes Parking
Office de
Square nn de la
qua
i P E. Pépin Jea Brèche Tourisme
aste
ur 3 2 rue
Hôtel Bodard 7 tier rue musée
de la Jacopière 5 Haute
4 Saint-Maurice
Place
men
(1576)
rue Voltaire du Vin de la
cques
6 Jean-Ja
Par
rue
16
Fontaine
rue
à Sel
Beau
rue
rt
1
Place
repa M
èque
be
81 rue Voltaire -
8 ire
église Plantagenêt
Henri II
rue Emile He
6 quai Charles VII Poterne Maison A
rue de la L amproie
Hôtel
ie r
Place
Saint-Maurice du
Biblioth
Ce vaste bâtiment porte le nom
de la
Gren
Victoire de Ville
rue Carnot
de son propriétaire au début q uai
Place du Patrimoi
rue
du XIXe siècle. Les bâtiments Cha
du
rle rue Général
médiévaux sont remodelés au s du
La Vienne Com
r ue
de Gaulle
XVIe siècle, notamment dans VII
9 merc
les parties hautes. Les lucarnes
e
rue 10 11
de la façade donnant sur le Rabe
lais
Mûrier
s
quai Charles VII, reçoivent un de Rtaatue
belais
décor classique ; l’une d’elle
du
porte la date 1576. Hôtel Poirier
quai
de Beauvais
rue
Jeanne
(XVIe siècle) La Poste
d
(inscription restaurée).
Lycée lors du percemente de cette
o
Faub
prolongation. l'Île
O E François Rabelais
e du Raineau
rue M
Espace Rabelais oreno Son
n ant
du
S e
r ue
Maison
du patrimoine
Chinon
(XVe siècle)
Le rez-de-chaussée abrite
ir
ulois des expositions sur des
thèmes variés en liaisons
avec les spécificités du
patrimoine de Chinon.
rue Lavoisier
Saint-Étienne
Commines
ine
de
Buf fon
Philippe
rue
Sous-Préfecture
de
ard
rue Mar
ns
Ro
rue
rue
de la Première Renaissance.
ru
Place
e Jeanne d'Arc rue des C Chinon est aussi le berceau de la famille de Rabelais,
d'Arc ourance
s
qui passe ici son enfance et en rappelle les lieux dans
statue
Cadran de
solaire son œuvre.
(fin XVJeanne
e
siècle) d'Arc Gendarmerie
rue d
u 11 N
Mur extérieur de la chapelle sud ovemb
de l’église Saint-Étienne, visible
ru
re 19
18
Gare SN Infos pratiques
e CF
de la rue Urbain-Grandier De Service Patrimoine
Ce cadran solaire provient de la sca
collégiale Saint-Mexme.
rte
s Promenade Ville d'art et d'histoire
Il montre deux têtes de fantaisie des Docteurs
en profil, motifs décoratifs
Maison du patrimoine
Mattrais
typiques du début de la Renais- 43 rue J.-J.-Rousseau - 37500 Chinon
sance, tandis que la numérota-
tion des heures utilise encore des 02 47 93 04 92
ve
de Tours caractères gothiques... rs
l'Îl
patrimoine@ville-chinon.com
e-B
ou
ch
••••••••••••
ard
www.ville-chinon.com
Parcours Renaissance à télécharger
sur www.ouest-touraine-tourisme.mobi 21
Maison des États généraux, Carroi-Musée, Saint-Maurice, détail d’un chapiteau Hôtel Chesnon de Baigneux,
façade sur rue saint Roch, XVIe siècle Renaissance façade sur la cour intérieure
23
Maison du Chèvecier, Collégiale Saint-Mexme, Jugement dernier, Maison éclectique, médaillon,
façade rue Hoche fresque, vers 1480 détail de la façade
Maison dite
d’Agnès Sorel 6 10 9
(XVIe siècle) 13
19 rue de Château
1
Sa façade est percée de
fenêtres à meneaux enca-
15 2
drées de pilastres ioniques.
Son appellation sans fon-
11
dement est liée au bas-relief 5 12
4
représentant un buste de
femme très endommagé.
3


Maison dite de 
l’Argentier du Roi Tapisserie Musica 
(XVe-XVIe siècles) (XVIe siècle) Maison dite de
l’Écuyer du Roi,
21 rue Saint-Ours (XVIe siècle)
Sa tourelle d’escalier Logis Royal
Renaissance, non visible de Cette tapisserie flamande 13 et 15 rue Saint-Ours
la rue, est ornée de losanges tissée à la manufacture En façade, un cabinet en
et de demi-cercles d’ardoise. d’Audenarde est une allégorie encorbellement et une
L'appellation de cette de la musique. Elle témoigne porte encadrée de pilastres
maison n'est pas expliquée. à la fois des instruments et des aux chapiteaux corinthiens.
modes vestimentaires du Le nom de cette maison
XVIe siècle. vient du statut
des propriétaires du
XVIIIe siècle.
N
O E
8
S


Maison
(XVIe siècle)
Loches
40 rue Picois
Cette maison, non visible
de la rue, préserve au
rez-de-chaussée les vestiges
d'une galerie à arcades,
surmontée de deux étages
de loggias et d’une grande
fenêtre encadrée de
pilastres.
Ville d’art et d’histoire
28
Tour Saint-Antoine : sa frise Hôtel Nau : les trois niveaux de loggias Chancellerie : la disposition des
de bustes reste à ce jour non présentent des arcatures de tailles différentes pilastres s’inspire de la bibliothèque
identifiée laurentienne de Florence
29
Centre paroissial : l'une des rares Ces vitraux appartenaient peut-être à Cette statue fut longtemps supposée en
maisons Renaissance située hors l’ancienne église Saint-Ours détruite pierre car recouverte d’une peinture blanche
les murs de la ville après la Révolution à base de plomb
30

Clocher, église
Saint-Florentin
(3e quart
XVIe siècle)
Amboise,
quai du Général-de-Gaulle
Tour Renaissance accolée à
la nef de l’église du XVe siècle
et ornée de doubles colonnes
cannelées surmontées de Château royal
chapiteaux corinthiens. d’Amboise
(fin XVe - début
H er r y XVIe siècle)
22
8 Amboise
Vauvise
Église À l’aube de la Renaissance,
La
Saint-Vincent Lugny-Champagne la forteresse médiévale devient
re
Beffes
La chapelle Saint-Gilles, une mobilier gothique et Renais-
Pietà et deux portails, dont
20 sance qui témoigne du raffine-
l’un est orné d’une coquille 12 Menetou-Couture La L
ment artistique de la Première
Saint-Jacques, motif alors oir Renaissance française.
e
récurrent, témoignent de
la Renaissance. Tor teron
21
N érondes
18 2 6
Le Chautay
14 3
is
15
ubo
C uffy
L’A
13 10
n
L a G uerche-
rai
i
L’A
Pietà de l'église sur-l’A ubois
Saint-Martin A prem ont-
(vers 1503-1508) 17 21
G er m igny- sur-A llier
7pt
l’E xem
9 4 16
Autrèche La Chapelle-Hugon
Vierge de pitié en pierre poly-
19
L’Allier
G rossouvre
chromée issue de l’ancienne
abbaye de Fontaines-les-
11
Neuvy-le-Barrois
Blanches, vendue comme S agonne
Bien National à la Révolution Neuilly-en-Dun
S ancoins
française.
y
Canal de Berr
Pietà de l'église
Saint-Médard 5
(début XVIe siècle)
Église
Dierre Saint-Jean-Baptiste
Vierge de pitié en pierre (1515 et 1560)
polychromée qui s’inscrit dans
la production tourangelle Chenonceaux
soignée de cette période, Façade occidentale remaniée
comme celles d’Autrèche ou vers 1515 à la demande de la
de Limeray. famille Bohier-Briçonnet, alors
propriétaire du château.
N Un portail Renaissance
surbaissé est surmonté de trois
O E niches. Les fonts baptismaux
ont été offerts en 1560 par
Catherine de Médicis.
S
Loire
Touraine
Pays d’art et d’histoire
Infos pratiques
Châtelet d’entrée,
Château de
Service d’animation du patrimoine
Montpoupon Pays Loire Touraine
(vers 1500)
37530 Pocé-sur-Cisse
Céré-la-Ronde 02 47 57 30 83
Porche voûté, à double accès
piéton et charretier, percé de patrimoine@paysloiretouraine.fr
larges fenêtres à meneau et tra-
verses et décorées de pilastres.
••••••••••••
www.paysloiretouraine.fr 33
Château de Chenonceau Frise de la corniche Château de Nitray
de Château-Gaillard à Amboise
Vauvise
de deux anges adorateurs. 9 H er r y
et d’un écusson.
La
À voir à Menetou : l'abbaye Lugny-Champagne
Canal latéral à La Lo
de Fontmorigny.
Vauvise
La
Lugny-Champagne
ire
Beffes
Maisons
re
(XVe-XVIe siècle) Beffes
Sagonne Menetou-Couture La L
oir
Face au château médiéval
transformé par Jules Har-
Menetou-Couture
1 La L
oir
e
e
ubo is
L’AL’Aubo
is
C uffy
C uffy
n
L a G uerche-
rai
n La G uerche- 13
i
L’A
rai
sur-l’A ubois
i
L’A
sur-l’A ubois
G er m igny-
2 A prem ont-
Asur-A
premllieront-
l’Eigny-
G er m xem pt
sur-A llier 10
l’E xem pt 3
La Chapelle-Hugon
La Chapelle-Hugon
L’Allier
G rossouvre
L’Allier
G rossouvre
S agonne
Neuvy-le-Barrois
Château 4 8
Neuilly-en-Dun
S ancoins
de Laumoy Neuvy-le-Barrois
S agonne
(XVIe siècle)
y
Canal de Berr
Neuilly-en-Dun
6
S ancoins
Neuilly-en-Dun 5 12
y
Ce vaste ensemble possède un Canal de Berr
40
Le panneau, de forme cintrée, semble être un élément Ce pigeonnier, coiffé d’un lanternon ajouré, possède 4 000 nids Ce coq en cuivre, l’un des plus
appartenant à un ensemble plus vaste de panneaux peints en terre cuite anciens in situ, surmonte le clo-
(polyptyque) cher de l’église du XIIe siècle.
avenue de
rcel-
url
at
Dunois P rous
rt -1 er
-Vign
ins
t
Maisons Sevin et deb
place
la Porte-Renard oul Hôtel de Janot
gène
eva
Albe
Gambetta
rue (1538 et 1543) boul rd d le Bouteiller
e eva
u
Ve
rue
du (vers 1543-1547)
rue E
Ma rd de V rdun
réc 5 place de-Gaulle erd
hal
rue
Fo Dès 1538 s’élève la maison Sevin,
un 17 rue de la Bretonnerie
ch bou Cette demeure est construite
rue Jules
Ban
quelques années avant celle de leva -Lemaî
rue la Porte-Renard, mitoyenne, rd Janot
pour Alexle Bouteiller,
nie
Xa and
int e construite en 1543. Les façades bou sommelier ordinaire du roi
re-M er
leva et proche de François
r
rai t
lles
p lat proposent un programme archi- ru
e rue
rd place aIrt. in
e te d'
lat
Sa longue façade sur rue
ch
e
tectural identique dans le prin- e Alsa Halma-Grand
ubliqu
d
R o ep cipe. Néanmoins, le traitement
ce-L
o reprend trois anciennes
Alex
d h rrai
t
ar c la B n andpar
olle
o e parcelles (encore visibles re-M
rands-Champs
s
v R ornemental des baies diffère : reto
Anglaise
ule rd artin
la Rép
nne
-C h
la maison Sevin présente deux les anciens murs pignons)
o a r ie
23
rue A.-Petit
b v
Rabier
ule
et propose une ordonnance
1
e
baies géminées surmontées d'un
phil
rue B
b o tympan à arc en plein-cintre ; de pilastres encadrant les
des
rue de
o
Thé
rue du Co baies ou
rueseEdétachant
.-Davoust des
lombier la maison de la Porte-Renard
rue
an
rue des G
rue Adolphe-Crespin
trumeaux.
rue
propose des
ruecroisées
du Colomsurmontées
bier
nier
rue d d’un fronton triangulaire.
rue Fernand-
'Illier
s place
res
rue des Mi
de l'Etape
Maison 'Escu
rue d place rue d 9 Mairie
(1524) loup
'Illier
s du Martroi r ue D u p a n
nim
32 rue du Poirier
place
e
Tout comme le 37 rue de place
s
ine Croix-Morin rue de
Charles-Sanglier
a de le Sainte-Croix
l’Empereur, cette maisonte-M s Carm
rue Por c
à pan de bois à croix de es place du
Jeanne-d'Ar
aux
rue int-
Gal.-de-Gaulle rue Sa
Parisie
Saint-André a conservé ses rue St-P. -Lentin
Etienne
L.-Roguet
rue
e
19
ée
10 2
décors gothique (pinacles I.-Rom
anc
rue Pothier
ru let
et engoulants) et Première o
Etienne-D
e
vr
rue des Charretiers
du
11 r ue 21 22
rue Stanislas-Julien
place
8 7 Louis-XI
rue
cloître
13
cou
Renaissance. Ta rue
rue Saint
rue du Cheval-Rouge
rue du bo I.-Jogues
St-Pierre-
3
place ur
rue
Cloitre-
rue
Empont
e
Bourgogne
du
St-Paul
e-R
Cheval- r ue rue
de B
rue de
r. de
Rouge
ourg J.-Calvin
Paul o
6
rue Notre-Dame-d
rue gne
e-Bois int-
18 14
l'U
Royale
rue Croix-d Sa d'Avignon
4 12
rue A.-Thiers
niver
rue de la Poterne
Poirier
e
place
rue du
ru
15
rue des Curés
du
sité
mpereur
'Or
e
Charpenteri cloître
Châtelet
20 rue
place du rue du
Halles
rue de l'Ecu-d
le-Puellier
16 17
rue
rue
Trois-Maillets
rue de l'E
.-T de la F
G
e
(années 1520) rue des Halles
Pierre-Percée
5
mplie
place de
q
animaux fabuleux, etc.). régie selon le même principe gothiques tels que dule traite-
la Bascule G a-l
que la maison de la Coquille, place
ment desSaint-Charles
ouvertures. de-
G
contemporaine. Cette façade est une des rares aulle
À la différence de la maison à avoir conservé son enseigne
N de la Coquille, le décor moins du XVIe siècle au-dessus de la
profus permet aux ordres porte (« À l’Ours »).
d’apparaître plus clairement.
O E
S
1 r-
de-Serb
ie
isson
rg-Saint-Vincent
Maison dite du
nd-Bu
Coin-Saint-Pierre
Orléans
Hôtel des
(1540-1550)
erdina
Chevaliers-du-Guet
(à partir de 1547)
rue F
13 rue Étienne-Dolet
Sur cette façade à parement
ubou
n
'Ételo
sfriches
rue De
rayonnement avec la présence de quelques grands noms
el
rue d
-Blanc
rue de 34urrue
Bo
Saint-Euverte, Notre-Dame-de-Recouvrance), adopte peu à
ils-Aymon
C’est uneilmaison
le de marchands
rue Coqu
rue de la Tour-Neuve
rue E. -Fournier
lférino
otte-Saun
cloître
aint-F
Saint-
un arc en anse de panier orné
Aignan
XVe - XVIe siècles présentent des façades en pan de bois qui,
rue de So
lou
(vers 1515-1520)
39 rue Colbert
Hôtel
Le motif de losange et demi-
Robin-Quantin,
losange des poteaux du rez-de-
(fin XVIe siècle)
chaussée, caractérise le décor
renaissant de cette demeure.
Hôtel dit des Justes 15 rue Paul-Louis-Courrier
ou Giusti Cet hôtel particulier est
(1er quart du XVIe siècle) construit sur la largeur d’un
îlot, entre la rue Paul-Louis-
17 rue Paul-Louis-Courrier Courrier et la rue Littré.
Selon la tradition, cette demeure
appartenait autrefois aux frères
italiens Giusti. 6
Le décor sculpté et le vantail
d’entrée retiennent l’attention.
12
14
10 4
3
15 9 11
Vitraux, église
Notre-Dame-la-
Riche (XVIe siècle)
Rue Courteline
13
Baie n°4 : La Passion 2
Baie n°2 : verrière figurée
Baie n°1 : verrière figurée
Le chœur de l’église conserve Demeure
plusieurs verrières composites (vers 1515)
d’origine non confirmée. Hôtel Cottereau
21 rue du Petit-Soleil
Certains cartons pourraient (2e quart du
Cette demeure possédait
avoir été réalisés par XVIe siècle)
Jean Fouquet. autrefois deux niveaux
de loggias superposés.
7 rue des Trois-Écritoires
Les arrachements et le
Les principaux éléments de
décor de médaillons sont
décor se concentrent dans les
encore visibles.
N parties non visibles depuis la
voie publique.
O E
S
8
Grand orgue
(1er quart du
XVIe siècle)
Tours
Ville d’art et d’histoire
Cathédrale Saint-Gatien
bras sud du transept
Le grand orgue de la
cathédrale est offert par
l'évêque Martin de Beaune
À Tours, la charnière du Moyen Âge et du début
vers 1521. Il est modifié de l’époque Moderne correspond à une période faste
à plusieurs reprises,
notamment en 1560 de développement économique, intellectuel
avec l'adjonction d'un et artistique. Tradition gothique et modernité italienne
soubassement orné de cuirs
découpés. se côtoient dans des chantiers d’exception.
Fonts baptismaux
en marbre
(1ère moitié du
XVIe siècle)
Infos pratiques
Cathédrale Saint-Gatien,
première chapelle du bas Service du patrimoine
côté sud
L’origine de cette vasque,
Ville d'art et d'histoire
installée dans la cathédrale 1 à 3 rue des Minimes
en 1825, est inconnue.
L’ornementation se 37 926 Tours cedex 9
caractérise notamment par 02 47 21 61 88
l’usage d’un vocabulaire
végétal. animation-patrimoine@ville-tours.fr
••••••••••••
www.ville-tours.fr
49
Tombeau des enfants de Cathédrale Saint-Gatien, tour Détail de la façade du portique du
Charles VIII, cathédrale nord, vue de la partie haute cloître Saint-Martin
Saint-Gatien
Porte Saint-Georges 4 3
(XIIIe au XVIe siècle)
5
9
Rue Poterie, accès sous 8
les arcades
Elément de fortification, à sa 2
transformation en Hôtel de
Ville au XVIe siècle, la porte
reçoit un décor de dauphins, 1 3
consoles aux motifs Renais-
sance associées à des visages
de profil en médaillon dans des
chapeaux de triomphe.
Hôtel du prévôt
de Mazangé
(XVIe siècle)
Infos pratiques
Service de l’animation
du patrimoine
Hôtel de ville
41106 Vendôme Cedex
02 54 89 41 86
patrimoine@vendome.eu
••••••••••••
www.vendome.eu
55
Détail du tombeau de Marie de Façade occidentale de l’abbatiale Détail de la clôture de chœur
Luxembourg et de François de la Trinité de l’abbatiale de la Trinité
de Bourbon Vendôme
56
Le monument de la Sainte-Larme porte Le logis abbatial de la Trinité Façade de l’ancienne
la date gravée de 1528 église Saint-Martin par
Gervais Launay au XIXe siècle
57
Glossaire
58
59
Crédits photographiques
Couverture : Crédits photographiques
Hôtel d'Alluyes, Blois © Service ville d'art
p.31 :
Maison de la Chancellerie
Laurianne Keil, Pays Loire Touraine ;
Alain Lainé ; M. et Mme Lelendais ;
et d'histoire ; Cathédrale Saint-Étienne, © Ville de Loches - Service du patrimoine Yannick Makagon ; Alain Vialleton.
verrière de la chapelle Tullier, Bourges p.50 : Pays Loire Val d’Aubois :
© Service patrimoine ; Hôtel Gouïn, Détail du cloître Saint-Martin © Dictionnaire raisonné des scienses, des
Tours © Service patrimoine ; Maison du © Frédéric Dufrêche. arts et des métiers, avec leur application,
Chèvecier, Chinon © Ville de Chinon ; Blois : Diderot et d'Alembert,1779 ; Martine Diot,
détail de l'hôtel des Créneaux, Orléans © Service ville d’art et d’histoire de Blois ; MCC, Médiathèque de l'architecture et du
© Pauline Marton, Service Ville d'art et François Lauginie. patrimoine ; Pays Loire Val d’Aubois.
d'histoire - Mairie d'Orléans ; Hôtel de Bourges : Orléans :
Ville, Loches © Ville de Loches - Service du © Philippe Bardelot ; Service patrimoine. © Pauline Marton, Service Ville d’art et
patrimoine ; La Charité de saint Martin, clef Chinon : d’histoire - Mairie d’Orléans.
de voûte de l'ancienne église Saint-Martin, © Fabienne Bouéroux. Tours :
remontée dans la chapelle du Bon-Secours Loches : © Pascal Avenet, Dominique Couineau,
au XIXe siècle, Vendôme © CPV animation © Ville de Loches - Service du patrimoine Julian Éliot, Frédéric Dufrêche, Katia Verrier.
du patrimoine ; détail de l'hôtel Cabu Pays Loire Touraine : Vendôme :
© Pauline Marton, Service Ville d'art et © Archives municipales d’Amboise ; © CPV animation du patrimoine, Antonin
d'histoire - Mairie d'Orléans. Bibliothèque nationale de France ; Veillith, Bibliothèque de Vendôme, Aurore
2e de couverture : Thierry Cantalupo, François Lauginie, et Lena, François Brossier.
Détail du portail d’entrée de l’hôtel dit de Mariusz Hermanowicz © Région Glossaire :
Coligny, Jardin de l’hôtel Groslot © Pauline Centre-Val de Loire, Inventaire général ; © Patrick Trémillon, dessinateur STAP 45.
Marton, Service Ville d’art et d’histoire - Cyril Chigot, Ville de Montlouis-sur-Loire ;
Mairie d’Orléans.
p.25 :
Lucarnes de l'hôtel Bodard Editeur de la publication : Direction régionale des affaires culturelles du Centre-Val de Loire
© Fabienne Bouéroux. Directeur de publication : Sylvie Le Clech, directrice régionale des affaires culturelles
Coordination éditoriale : Sylvie Marchant
Rédacteurs : Valérie Coiffard, Frédéric Dufrêche, Pierre-Gilles Girault, Laurianne Keil, Véronique Lourme,
Pauline Marton, Anna Moirin, Aline Perdereau, Emmanuelle Plumet, Claire Portier
Dessinateur : Patrick Trémillon, STAP du Loiret
60 Charte graphique : LM communiquer
Villes et Pays d’art et d’histoire
en région Centre-Val de Loire
Orléans
Vendôme
la Loire
Blois
Tours Pays
Loire Touraine
Pays
Loire Val d’Aubois
Chinon
Loches
Orléans
Bourges
Vendôme
la Loire
Blois
Tours Pays
Loire Touraine
Pays
Loire Val d’Aubois
Chinon 61
Loches
Drac Centre-Val de Loire - réseau VPAH © août 2015
Direction régionale
des affaires culturelles
du Centre-Val de Loire
6, rue de la Manufacture
45000 Orléans
tél : 02 38 78 85 00
mail : draccentre@culture.gouv.fr
www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Centre-Val-de-Loire