10 - Cote D'ivoire Second NatCom
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REMERCIEMENTS
La diversité des questions environnementales liées à la dynamique du climat a donné de la
matière pour l’élaboration de la Seconde Communication Nationale sur les Changements
Climatiques.
Ainsi, ce document qui tient lieu de Rapport National a bénéficié, lors de sa confection
définitive, des contributions scientifiques et techniques très appréciables de plusieurs
institutions nationales et des compétences de nombreux experts et personnes ressources.
L’Equipe de Coordination du Projet sur les Changements Climatiques tient à leur exprimer tous
ses sincères remerciements pour la qualité du travail accompli, dans les délais impartis, selon
les grandes thématiques proposées.
Geographic setting: Côte d’Ivoire is a West African country located in the inter-tropical area
at the Gulf of Guinea border. The territory is located between 4°30 and 10°30 Northern
latitude and between 2°30 and 8°30 Western longitude. Its area is 322,462 km2. The country
borders the Atlantic Ocean to the South, Ghana to the East, Burkina Faso and Mali to the
North, Guinea and Liberia to the West.
Climate: the country has two types of climate: the monsoon, an equatorial humid air mass and
the harmattan, a tropical dry air mass with a desiccating wind. There are thus, according to
the latitude, four main climate areas: the mountain climate, the Attiean, Baulean and Sudano-
guinean climates.
The mountain climate is made up of two seasons in the western part of the country where the
temperature gets lower with the altitude (til 8°C in January) and with increasing rainfall. The
Baulean climate is located in the center of the country and has a first rainy season starting
from March to June, with a lowering of the rainfall in July-August, and a second rainy season in
September, and a very dry season from November to February. Finally, the Sudano-guinean
climate is located in the northern part of the country which is typically tropical with a dry
season from June to October with heavy rainfall but low humidity.
Vegetation: the various climate areas, the peculiarity of the relief and ancient human
influences determine several vegetation types. However, there are two salient characteristics:
the forest in the southern half of the country and the savanna in the northern half.
Population: according to the general census of the population and habitat of 1998, the
population of the country was 15,336,672 inhabitants. In 1988, it was estimated to be
10,815,694 inhabitants, which corresponds to a population increase rate of 3.3% over the 1988-
1998 periods. In 2005, the estimated number was 19,800,000 inhabitants.
Socio-economic situation: after a period of strong economic growth, 1995-1998, and an
average annual growth rate of 5%, Côte d’Ivoire has experienced a period of economic
recession since 1999, which was exacerbated by a political and military crisis in September
2002.
At the macroeconomic level, the growth rate of the GDP that was 5.7% in 1998 fell to 1.6% in
1999, then to -2.3% in 2000. The economic recovery began in 2001 (+0.33% growth rate of the
GDP) and is attributable to the cocoa boom which was blocked since the events of September
19 the same year (-1.6% growth rate for 2002).
Today, the major challenge that can have negative impacts on the development potentials of
the country is undoubtedly the excessive human exploitation and weakening of the natural
environment in relation with climate change.
Côte d’Ivoire has ratified many international conventions and has initiated various actions
relating to the protection of the environment. These are, among others:
The National Environmental Action Plan (NEAP)
Creation of several agencies and technical services for the protection of the
environment (ANDE and CIAPOL)
National Development Strategy based on the achievement of the Millennium
Development Goals
Institutional Arrangement
In a bid to improve future national GHG inventories, the project coordination unit contacted
the technical services of various ministers involved in climate change and related issues.
Consequently, ANADER (National Agency for the Support to Rural Development), the National
Committee for Remote Sensing and Geographic Information (CNTIG), the Energy Bureau, the
National Bureau for Technical studies and Development (BNETD) and the MENSO Consulting
SARL firm were chosen to conduct the inventory studies.
The institutional framework will be further strengthened for the next studies, namely by
doubling the number of consultants per module in order to gather several competencies and
share the experiences acquired.
Global Trends
Direct emissions of greenhouse gas in Côte d’Ivoire in 2000 were estimated to be 252,822.14
Gg Eq-CO2. They were, for that year, 21% higher than those of 1990. That increase is due to
the commissioning of several power plants using natural gas since 1998.
The level of carbon dioxide emissions (CO2) in 2000 was 21% higher than that of 1990. Methane
is in increase of 77.65% against that of 1990. Nitrous oxide was not evaluated in 1990.
Indirect emissions of greenhouse gas were estimated. This gas represents increasing emissions
over the period 1990 – 2000 (Figure 8). NOx has increased by 5.56%, CO by 4.08 % between
1990 and 2000. For methanogenic volatile organic compounds (COVNM) and sulfur peroxide, we
cannot identify a trend for that period.
Cadre géographique : La Côte d’Ivoire est un pays de l’Afrique de l’Ouest, situé dans la zone
intertropicale, au bord du golfe de Guinée. Son territoire s’inscrit entre les 4°30 et 10°30 de
latitude nord et entre les 2°30 et 8°30 de longitude ouest. Sa superficie est de 322 462 Km².
Le pays est limité au Sud par l’océan atlantique, à l’Est par le Ghana sur 640 Km, au Nord par
le Burkina Faso sur 490 Km et le Mali sur 370 Km, à l’Ouest par la Guinée sur 610 Km et le
Libéria sur 580 Km.
Le climat : Au niveau climatique, le pays subit deux influences : la mousson, masse d’air
équatorial humide et l’harmattan, une masse d’air tropical sec avec son vent desséchant. On
distingue ainsi, selon la latitude quatre principales zones climatiques à savoir les climats de
montagne, attiéen, baouléen et soudano-guinéen.
Le climat de montagne, caractérisé par deux saisons, est localisé dans l’ouest du pays où la
température diminue avec l’altitude (jusqu’à 8°C en janvier) au contraire des précipitations
qui augmentent. Le climat attiéen couvre la majeure partie de la forêt méridionale. Il est
caractérisé par quatre saisons (deux saisons de pluies et deux saisons sèches). Le climat
baouléen s’étend sur le centre du pays. Il est caractérisé par une première saison de pluies de
mars à juin, un ralentissement des précipitations en juillet-août, une seconde saison de pluies
en septembre et enfin une saison sèche très marquée de novembre à février. Enfin, le climat
soudano-guinéen règne dans le nord du pays et est typiquement tropical. Il comporte une
saison sèche qui s’étend de juin à octobre avec de fortes températures et une faible humidité.
La végétation: Les différentes zones climatiques, les particularités du relief et les influences
humaines anciennes déterminent plusieurs types de végétation. Deux traits marquants
apparaissent cependant : la forêt dans la moitié sud du pays et la savane dans la moitié nord.
Situation démographique : Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de
1998, la population de la Côte d’Ivoire était de 15 336 672 d’habitants. En 1988, cette
population était estimée à 10 815 694 habitants, ce qui correspond à un taux de croissance
démographique de 3,3% sur la période 1988-1998. En 2005, la population est estimée à environ
19 800 000 habitants.
Situation Socioéconomique : Après une période 1995-1998 marquée par une forte croissance
économique et un taux de croissance moyen annuel de 5%, la Côte d’Ivoire connaît une
situation économique difficile depuis 1999, exacerbée par la crise politico-militaire de
septembre 2002.
Au plan macroéconomique, le taux de croissance du PIB qui était de 5,7% en 1998 a chuté à
1,6% en 1999 puis à -2,3% en 2000. La reprise économique amorcée en 2001 (+0,3% de
croissance du PIB) est imputable au boom du cacao a été interrompue depuis les événements
survenus le 19 septembre de la même année (-1,6% de croissance pour l’année 2002).
Aujourd’hui, le défi majeur susceptible d’avoir des incidences négatives sur les potentialités
de développement du pays est en à point douté l’exploitation anthropique abusive et la
fragilisation de l’environnement naturel en lien avec les changements climatiques.
La Côte d’Ivoire a ratifié plusieurs conventions internationales et a entrepris diverses actions
relatives à la protection de l'environnement. Il s’agit principalement de la :
Le Plan National d’Action Environnementale (PNAE)
Arrangement institutionnel
Dans le souci d’améliorer les inventaires à venir, la cellule de coordination du projet s’est
attachée à des services techniques de différents ministères impliqués dans les changements
climatiques. C’est ainsi que, l’ANADER (Agence Nationale d’Appui au Développement Rural), le
Comité National de Télédétection et d’Information Géographique (CNTIG), le Bureau
d’Energie, le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) et le Cabinet
MENSO Consulting SARL, ont été choisis pour conduire les études d’inventaires.
Tendances globales
Les émissions directes de gaz à effet de serre de la Côte d’Ivoire de l’année 2000 sont estimées
à 252 822,14 Gg Eq-CO2. Elles se situent pour cette année à 21 % au dessus de celle de 1990.
Cette grande valeur s’explique par la mise en service de plusieurs centrales utilisant le gaz
naturel depuis 1998.
Le climat tropical de savane humide couvre le nord de la zone forestière du sud et le sud de la
Région des savanes. Les températures, à amplitudes plus importantes, y oscillent entre 14°C et
33°C avec une hygrométrie de 60 % à 70 % et des précipitations annuelles de 1 200 mm3 à
Bouaké. Cette région climatique connaît également quatre saisons : deux saisons sèches, de
novembre à mars et de juillet à août et deux saisons pluvieuses, de juin à octobre et de mars à
mai.
Le climat de savane sec concerne principalement la région des savanes. Les amplitudes
thermiques quotidiennes et annuelles y sont relativement importantes, de l'ordre de 20 °C, le
taux d'humidité, inférieur à celui du sud du pays, varie de 40 % à 50 %. La zone considérée est
caractérisée par la présence intermittente entre les mois de décembre et février d'un vent
frais et sec, l'harmattan. On y relève deux saisons : l'une sèche, de novembre à juin, ponctuée
par quelques pluies au mois d'avril, et l'autre pluvieuse, couvrant la période de juillet à
octobre. Les précipitations moyennes enregistrées sont de 1 203 mm3 à Korhogo.
La Côte d'Ivoire est en fait la zone de transition entre le climat équatorial humide et le climat
tropical sec. Ainsi, le pays peut être divisé en deux zones principales : le Sud et le Nord.
Il n’existe pas de lacs et d’étangs naturels. Les plans d’eau existants, présentant de grandes
surfaces de stockage des eaux à l’intérieur des terres, sont artificiels liés aux barrages. Au
total, les ressources mobilisables des eaux de surface s’élèvent à 39 milliards de m3.
Certains cours d’eau et réservoirs présentent des signes d’eutrophisation caractérisés par la
présence de végétaux aquatiques envahissants (VAE). L’envahissement par la jacinthe d’eau a
évolué des zones côtières vers les eaux continentales (Bandama, Comoé, Sassandra). La salade
d’eau (Pistia stratiotes) occupe l’ensemble des eaux de surface du territoire. Par ailleurs, des
pollutions des eaux et des sédiments ont été ponctuellement constatés liés à l’utilisation des
fertilisants et des pesticides près des grandes plantations (coton, palmier à huile, café, cacao,
banane, etc.).
Le laboratoire LABECO a enregistré que tous les sédiments à Buyo, N’Zo et Guessabo
contiennent des résidus de Lindane, Heptachlore, Aldrine et Dieldrine. Dans les mêmes zones,
tous les poissons prélevés contiennent des résidus de plusieurs organochlorés et des pesticides
ont été observés dans le lait maternel.
Enfin, les eaux des baies lagunaires d’Abidjan enregistrent des niveaux de pollution élevés,
notamment au niveau des bassins versants d’Akouédo avec les lixiviats non traités provenant
1- les aquifères fracturés du socle granito-gneissique sur 313 000 km² (97% du
territoire) qui disposent d’une capacité de 78 milliards de m³ avec un
renouvellement de 35 milliards de m3 par an (profondeur moyenne de 57,2
m, épaisseur de la partie altérée de 21,3 m, niveau d’eau statique de 10,5
m, rendement moyen de 3 m 3 /h). Les nappes d’altération ou d’arènes
et les nappes de fissures sont les deux types d’aquifères qui peuvent y
être exploités ;
2- les aquifères du bassin sédimentaire ancien métamorphosé à dominante
schisteuse sur 6.000 km2. Les ressources totales sont évaluées à 7 milliards
de m3 avec un renouvellement annuel de 2,1 milliards de m3 (profondeur
moyenne : 63m, épaisseur de la partie altérée : 28,4 m, niveau d’eau
statique 17,4 m, rendement moyen 3,3 m3/h) ;
3- les aquifères du bassin sédimentaire quaternaire côtier, sur 1800 km3, qui
s’épaississent du Nord au Sud vers les lagunes côtières, avec un
renouvellement annuel de 0,74 milliard de m3. Ce bassin contient des
nappes vulnérables à la pollution et à l’intrusion des eaux de mer. Ainsi,
les réserves d’eau douce exploitables sont très minimes et d’un intérêt
local. La profondeur de l’aquifère, le niveau statique et le rendement
moyen par forage sont respectivement de 50,1 m, 21,7 m et 9,6 m3 /h.
L’état des aires protégées est depuis des années "décourageant". La dégradation accélérée des
ressources forestières a pour corollaire la faiblesse ou l’absence de protection de la
biodiversité. Ces zones subissent des infiltrations de paysans pour le développement des
cultures de café-cacao essentiellement, de braconniers qui mettent en péril les équilibres
fragiles du patrimoine faunique et des producteurs traditionnels de charbon de bois qui
menacent dangereusement les ressources ligneuses. Le seul parc de la Marahoué abrite plus
de "49.000 cultivateurs clandestins" (Euronet, 2005).
Source : MINAGRA, SARA 99 Occupation des terres :(d’après données DCGTx 1987-1990)
1.6- La biodiversité
1.6.1- La flore
La flore présente 4700 espèces végétales, dont 327 espèces aquatiques. Il existe 89 espèces
endémiques et 59 espèces menacées (UICN, 1990). Certaines plantes, peu répandues, sont en
voie d'extinction parce qu'elles sont surexploitées ou parce que leurs sites sont perturbés telles
Alafia scandens, Anthostema senegalense, Chlorophora excelsa et Dioscorea lecardii. D'autres
espèces rares ne sont représentées dans le pays que par quelques individus sur des sites épars
tels Amorphophallus dracontioides, Cissus touraensis, Hannoa undulata, Protea elliotii var.
elliotii etc. De 1960 à ce jour, 26 espèces de plantes vasculaires ont disparu ou ne se
rencontrent qu'exceptionnellement et 170 espèces sont en voie d'extinction.
Mammifères: Sur les 232 espèces de mammifères, 26 sont classées par l'UICN
(1990) comme rares ou menacées d'extinction dont certaines antilopes, 4 espèces de
primates et l’hippopotame pygmée ;
Oiseaux: Sur les 756 espèces d'avifaune répertoriées, 7 forestières sont menacées.
Insectes: Sur les milliers d'espèces répertoriées, leur statut demeure encore
inconnu. Le seul insecte sur la liste rouge de l'UICN est le papillon "queue
d'hirondelle géant" présent dans la forêt ivoirienne.
Reptiles: 3 espèces de crocodiles ont atteint des niveaux critiques et le statut des
tortues marines reste inconnu.
Amphibiens: dans la zone forestière, 8 espèces sont considérées comme menacées,
dont deux espèces endémiques au Sud-Ouest du pays, à savoir Bufodanielli et
Kassima lamottei ainsi que le crapaud vivipare (Nectop hrynoides occidentalis)
endémique au Massif du Nimba.
Poissons: 166 espèces d’eau douce et 152 espèces d’eau salée sont connues.
Les sites riches en biodiversité ont obtenu les différents statuts de protection. Les premières
réserves de faune (Bouna et Haute –Sassandra) et parcs nationaux (Comoé et Taï) ont été
créés en 1926, les autres entre 1968 et 1981.
Source : OCDE
Figure 10 : Evolution du PIB
Les programmes d’ajustement structurel mis en place par les partenaires extérieurs que sont
le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale, conduisent à l'adoption de mesures
drastiques de restriction budgétaire et de redressement économique par le gouvernement,
sans grand succès. Les arriérés de paiement des dettes contractées auprès de ces institutions,
ainsi que des problèmes de corruption liés à l’exécution de projets financés par l’Union
Européenne, conduisent, à la fin des années 1990, à une rupture du partenariat avec lesdites
institutions. L’impact négatif de cette situation sur l’économie est aggravé par le coup de
force militaire de décembre 1999 et l’instabilité politique qui en résulte. Le pays sombre dans
une nouvelle récession et le taux de croissance en 2000 est négatif : -2,3 %.
Textile et chaussures
440 010 206 490 443 743 239 974 407 079 270 572 338 197 - 357 363 -
en cuir
Bois transformé
375 893 146 000 370 832 184 173 348 247 182 166 311 120 160 090 267 564 184 695
(scieries)
Industrie plastique
472 669 225 968 534 669 239 974 512 553 270 572 546 225 223 743 655 471 259 365
et chimique
Matériaux de
123 797 26 287 118 895 30 948 119 769 28 551 105 214 6 204 136 777 26 755
construction
Bâtiments et travaux
588 783 3 835 623 396 2 924 648 272 1 347 458 233 - 532 924 -
publics
1.7.7- Transport
Les infrastructures du pays sont largement plus développées que dans les autres pays de
l’Afrique de l'Ouest, malgré une crise qui a empêché leur entretien régulier ou leur
développement.
Dès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire met l'accent sur le développement et
la modernisation des transports, tant en ce qui concerne le déplacement des personnes
que le transit des marchandises. D’importantes infrastructures sont donc construites, dans
les secteurs du transport routier, du transport ferroviaire, du transport maritime et du
transport aérien.
En dépit de la crise, les pays voisins (Burkina Faso, Mali, Niger, et Guinée) continuent de
dépendre fortement de ses installations de transport pour leurs importations et
exportations et des transferts de leurs nationaux émigrés en Côte d’Ivoire.
En 2000, le réseau routier total de la Côte d’Ivoire s’étend sur 85 000 km, dont 75 500 km
de routes en terre, 6 500 km de routes bitumées, et 150 km d’autoroutes. Il sert au trafic
national et international avec les pays voisins (Ghana, Libéria, Mali, Burkina Faso...). Au
plan national, le parc automobile est évalué à 600 000 véhicules environ, constitué
aujourd’hui à 75% de véhicules d’occasion (de seconde main), en raison de la baisse du
pouvoir d’achat depuis le début de la crise économique. 20 000 immatriculations sont
effectuées chaque année.
L'énergie ;
L'agriculture ;
Et les Déchets.
45000
40000
35000
30000
CO2
CH4
25000
Linéaire (CO2 )
Linéaire (CH4)
20000
15000
10000
5000
0
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
2.1- Energie
2.1.1- Bilan des émissions
Les émissions totales du secteur énergie en 2000 ont été estimées à 66,6 Mt Eq-CO2
(tableau 3). Le secteur des industries énergétiques est la plus grande source d'émission du
Les émissions dues à la production d'électricité ont augmenté de 55,91 Mt Eq-CO2 de 1990
à 2000 (figure 13). Cette augmentation est due au fait que le gaz naturel fait du secteur de
la production de l’électricité, le secteur qui émet la plus grande quantité de gaz à effet de
serre. La mise en exploitation des groupes de CIPREL (1995 et 1997), d’AZITO (1999 et
2000) et la conversion au gaz des groupes de VRIDI 1 expliquent bien cela.
Les émissions dues au raffinage du pétrole ont augmenté de 0,77 Mt Eq-CO2 (220 %) de
1990 à 2000. Cette augmentation est due à une hausse des activités de la SIR depuis 1990
pour répondre aux besoins croissants du marché national et international.
Les émissions dues aux autres secteurs ont augmentées de 0,44 Mt Eq-CO2 (119 %) de 1990
à 2000. Au niveau du secteur résidentiel, le nombre croissant de la population entraîne
nécessairement une augmentation de la demande en énergie. L’apparition de nouveaux
Raffinage
Cette activité est essentiellement effectuée par la SIR, avec une capacité de traitement
de 3,5 millions de t/an, qui détient l’exclusivité de l’approvisionnement du marché
national. A côté de la SIR, opèrent la SMB et LION GPL pour la fabrication de bitumes et de
butane. Les produits pétroliers et autres dérivés du pétrole issus de ces activités sont : le
butane, l’essence ordinaire et le super sans plomb, le gasoil, le DDO, le HVO, le fuel oil et
les bitumes.
Consommation d’hydrocarbures
Les hydrocarbures occupent une place de choix dans le bilan énergétique du pays. Ainsi, en
2000 les hydrocarbures représentaient 47,5 % de l’énergie totale consommée et 100 % de
l’énergie consommée par le secteur transport provenaient du pétrole. La répartition
sectorielle de la consommation se caractérise par la prépondérance du secteur des
transports.
Ressources
Le parc de production actuel a une capacité totale 1210 MW. Il est composé de centrales
hydrauliques d’une puissance totale de 604 MW et de centrales thermiques de puissance
totale de 606 MW. Les tableaux 2 et 3 présentent le parc de production de la Côte d’Ivoire.
Tableau 11 : Le parc de production hydraulique de la Côte d’Ivoire
Ouvrages Puissance Installée (MW) Nombre de tranches Année de mise service
Ayamé 1 22 2 1959
Ayamé 2 30 2 1965
Kossou 174 3 1972
Taabo 210 3 1979
Buyo 165 3 1980
Faye 5 2 1983
Total Hydraulique 606
Source : Direction de l’Energie
Consommation
La consommation d’énergie électrique a connu une forte croissance de 1995 à 1998 avec
un taux de 43,61 %. A partir de cette année, la consommation restera pratiquement
constante jusqu’en 2003 où l’on observera une baisse due à la crise sociopolitique de 2002.
En 2000, la consommation totale d’énergie électrique était de 2 929 286 MWh.
2.1.2.2.2- Méthodologie
La méthodologie utilisée pour cette catégorie (1.A.2) est celle du niveau 1 comme
précédemment. Les émissions ont été estimées à partir des données obtenues auprès de la
Direction des Hydrocarbures. La détermination des quantités de combustibles consommées
dans ce secteur a été possible grâce au Plan National de l’Energie. Les facteurs d'émission
de CO2 se composent des facteurs par défauts et de ceux propres aux pays. Les facteurs
Tendances
Les émissions de CO2 sont restées pratiquement constantes de 2000 à 2003, l’activité dans
cette branche étant restée stationnaire.
Les émissions de SF6, sont également restées pratiquement constantes, la création de
nouveaux postes électriques Haute Tension (HT) et Moyenne tension (MT), a été
insignifiante durant cette période.
Concernant le secteur "Utilisation de solvants et autres produits", les émissions de COVNM
ont diminué pratiquement de 50% par rapport aux résultats de la Première Communication
Nationale. Il faut toutefois signaler qu’elles ne sont pas complètement comparables avec
ces derniers.
2.2.2.2- Méthodologie
Les données de production et de consommation de bitumes ont été obtenues auprès de la
SIR (Société Ivoirienne de Raffinage) qui approvisionne la SMB en brut.
Les facteurs d’émissions sont tous des facteurs d ‘émission par défaut du GIEC
Conformément aux bonnes pratiques, les émissions ont été calculées à l’aide de la
méthode de niveau 1 qui est basée sur l’utilisation des données d’activité collectées et des
facteurs d’émission par défaut indiqué dans le guide d’inventaire du GIEC pour la catégorie
2. A 6. Les émissions de CO2 ont été directement obtenues auprès de la SIVOA. Le dioxyde
de carbone produit par la SIVOA est essentiellement utilisé dans la fabrication de boissons
gazeuses. Il est donc supposé être émis durant l’année de sa production.
2.2.5.2- Méthodologie
Les données sur la production de bière ont été obtenues auprès de la SOLIBRA, l’unique
entreprise fabriquant de la bière.
Celles de conserves de thon auprès de l’INS, celle de poissons fumés ont été déduites par
extrapolation à partir de la production de 1987. Les productions de biscuits, et de pâtes
alimentaires ont été obtenues au près du Ministère de l’Economie et des Finances.
Conformément aux bonnes pratiques, les émissions ont été calculées à l’aide de la
méthode de niveau 1 qui est basée sur l’utilisation des données d’activité collectées et des
facteurs d’émission par défaut indiqué dans le guide d’inventaire de le GIEC.
2.2.6.2- Méthodologie
Les données sur l’utilisation de SF6 ont été collectées auprès des la seule entreprise
existante pratiquant cette activité : la (CIE) Compagnie Ivoirienne d’Électricité.
Conformément aux bonnes pratiques, les émissions ont été calculées à l’aide de la
méthode de niveau 1 qui est basée sur l’utilisation des données d’activité collectées et des
facteurs d’émission par défaut indiqué dans le guide d’inventaire de le GIEC.
Conformément aux bonnes pratiques, les émissions ont été calculées à l’aide de la
méthode d’estimation des émissions potentielles :
Émissions potentielles = Production + Importation - exportation – destruction
Emissions (Gg)
GREENHOUSE GAS SOURCE AND SINK CATEGORIES
CO2 N2O NMVOC
Laques
Colles
Encre d’imprimerie
Vernis
Diluants.
2.3.3- Méthodologie
L’approche générale utilisée pour estimer les émissions de COVNM dues à l’utilisation de
solvants et d’autres produits est basée sur les données d’activité propres à la Côte
d’Ivoire. En l’absence de facteurs d’émission propres au pays, EMEP/CORINAIR (2006),
préconise d’adopter un facteur d’émission de 1 (100%).
La consommation de solvants et d’autres produits est donnée par la formule :
Consommation apparente = Production + Importation - exportation – destruction
La destruction et les exportations sont considérées comme négligeables. Il est par ailleurs
supposé que la totalité de solvants importée au cours d’une année est entièrement
consommée pendant cette même année.
Les données sur la production de solvants et autres produits ont été collectées auprès des
entreprises productrices de peinture tandis que les importations ont été obtenues auprès
de la Direction des Statistiques Douanières.
Les entreprises productrices de peintures font en réalité du mélange et du
conditionnement, les composés de base étant importées. Ces peintures sont
essentiellement conçues pour les bâtiments. En 1986 la production de peinture était de
8000 tonnes, celles de vernis et de laques de 2700 tonnes.
2.4- Agriculture
2.4.1- Bilan des émissions
L’agriculture émet une émissions de GES estimée à 194 612,26 Gg Eq-CO2 où 76,98 % des
émissions nettes de 2000 (Tableau 9). Elle constitue de ce fait la source nationale
d’émission de GES la plus dominante. La catégorie des sols cultivés émet le plus de gaz à
effet de serre soit 70,41% des émissions nationales (178 021,34 Gg Eq-CO2). Elle
représente 91 % des émissions dans le secteur de l’Agriculture.
Cheptel domestique :
Les valeurs de 1990 n’étant pas détaillées nous ne pouvons pas établir une tendance à
partir du premier inventaire.
Les émissions du cheptel domestique étaient de 1 194,27 Gg Eq-CO2 en 1994, et elles ont
été estimées à 11 528,52 Gg Eq-CO2 en 2000, soit 8,65 % d’augmentation.
Cette très forte augmentation peut avoir plusieurs explications :
La forte augmentation du cheptel bovin entre 1994 et 2000, soit 14%
La forte augmentation de la volaille entre 1994 et 2000, soit 24%
La forte augmentation des petits ruminants (ovins et caprins) entre 1994 et 2000,
16%.
Riziculture inondée
Les émissions dues à la riziculture inondée ont augmenté de 0,23 % entre 1994 et 2000. Les
émissions dans ce secteur sont passées de 1 291,5 Gg Eq-CO2 en 1994 à 1 582,53 Gg Eq-
CO2 en 2000. Cette tendance pourrait être justifiée par les superficies de la riziculture
inondée qui ont augmentées.
Du fait que les calculs de la Première Communication Nationale de Côte d’Ivoire n’avaient
pas tenu compte de cette catégorie de brûlage (brûlage des forêts), il est difficile
d’affirmer que les émissions ont réellement augmenté entre 1990 et 2000, bien que
l’augmentation soit de 35% pour le monoxyde de carbone, 25% pour le méthane, 35% pour
l’oxyde nitreux et 35% pour l’oxyde d’azote.
Sols agricoles
Les émissions des sols agricoles n’avaient pas été estimées lors de la Première
Communication Nationale.
Il faudrait par conséquent attendre les résultats de la Troisième Communication Nationale
pour faire des analyses et comparaisons.
2.4.5- AQ/CQ
Toutes les données du secteur agriculture proviennent de :
Organismes étatiques
la direction des statistiques, de la documentation et de l’information,
le Recensement National de l’Agriculture RNA,
Organismes privés
les sociétés de production de palmier à huile et de cocotier : PALMCI
PALMAFRIQUE etc…
BCC Bourses du Café et du Cacao.
Les données d’activités ont été critiquées et adoptées au cours d’un atelier de validation
composé des experts des organismes de parties prenantes citées ci-dessus. L’atelier était
présidé par le coordonnateur chargé de l’amélioration des données d’activité du projet
IGES PNUD/FEM.
Des experts dans le domaine de l’agriculture et de la production animale ont donné leurs
opinions sur les données d’activité dans le cadre du contrôle qualité.
2.4.6- Recalculs
Depuis les inventaires de 1990, il n’y a pas eu de recalcul des inventaires.
Cependant, étant donné que les statistiques agricoles sont maintenant recalculées ou re-
estimées pratiquement chaque année, il sera nécessaire pour les années à venir de
recalculer les émissions pour les réactualiser chaque année, sur la base des nouvelles
données d’activités obtenues auprès des organismes détentrices des données d’activités.
La biomasse ligneuse provenant des parties non utilisées par les exploitants
forestiers (branches et branchettes, troncs et racines, écorces, etc…)
Les ligneux abattus par l’agriculture industrielle (hévéa, palmiers et cocotiers en
particulier) pour les replantations. La quantité de biomasse laissée en
décomposition a été difficilement évaluée à cause du manque de chiffres.
2.5.2.2- Méthodologie
Pour calculer la séquestration nette de CO2, on estime la croissance annuelle de la
biomasse dans les plantations, les forêts exploitées pour les grumes ou les forêts faisant
l'objet d'autres formes de récolte de bois. La croissance des arbres situés dans les villages,
les exploitations agricoles et les zones urbaines ainsi que tous les autres stocks importants
de biomasse ligneuse sont pris en compte.
On fait également une estimation du bois récolté pour être utilisé comme bois de feu, du
bois d’œuvre à usage commercial et à d'autres usages, étant donné que des quantités
importantes de bois peuvent être rassemblées de manière informelle pour servira la
consommation traditionnelle de bois de feu.
2.5.2.3- Incertitudes
Sources de données
Pour l’estimation de la teneur totale en carbone dans l'évolution du patrimoine forestier et
aux autres stocks de biomasse ligneuse, les données utiles pour le calcul de la teneur
totale de carbone sont issues de la croissance annuelle des reboisements des forêts
classées gérées par la SODEFOR, des reboisements effectués dans le Domaine Rural par les
sociétés d’exploitation forestières fournies par la DISA qui a publié les données de la DPIF.
Les données sur les plantations de cultures pérennes arboricoles à caractère forestier
(hévéa, palmier à huile, cocotier) ont été fournies par le Recensement National Agricole
de 2001.
La quantité de la biomasse récoltée a été estimée avec les statistiques de la DISA en
tenant compte des chiffres de l’OIBT, de la DPIF et de la SODEFOR
2.5.2.5- Recalculs
En vue d’obtenir des estimations plus exactes et plus complètes, les données de détails ont
été prises en compte.
Les données de reboisement des plantations forestières des Forêts classées et celles du
Domaine Rural ont été utilisées.
Les données sur les plantations de cultures pérennes arboricoles à caractère forestier
(hévéa, palmier à huile, cocotier) ont été ajoutées.
Ainsi nous avons affiné les données en vue de l’amélioration de l’estimation de la biomasse
récoltée. Nous avons pris en compte les grumes commercialisées les Sciages, le Placage, le
Contreplaqué, la consommation intérieure et les bois exportés.
2.5.3.2- Méthodologie
On a utilisé trois séries de calculs pour aboutir aux estimations d'émissions de CO 2
provenant de la conversion de forêts/prairies :
Le dioxyde de carbone émis par la combustion de la biomasse sur le sol (émissions
immédiates en 2000) ;
Le dioxyde de carbone libéré par la décomposition de la biomasse au-dessus du sol
(émissions différées se produisant sur une période de dix ans, depuis 1990) ;
Le dioxyde de carbone libéré par le sol.
On additionne les totaux pour obtenir la quantité totale de carbone libérée par la
végétation. La quantité totale de carbone libéré est ensuite convertie en émissions
de CO2.
Estimation des émissions de CO2 provenant de la conversion des forêts et
prairies
Estimation de la biomasse issue des défrichements
La superficie forestière est passée de 9,766 millions en 1990 à 10,877 millions en 2000 soit
une vitesse de conversion des changements des forêts entre 1990 et 2000 de -111 100
hectares par an.
La vitesse de dégradation annuelle des forêts en terre agricole d’une part et la conversion
annuelle de jachères donne une valeur de 93 500 ha dans la zone des forêts humides, 17
100 ha dans la zone des forêts à longue saison sèche et 500 ha en région montagneuse.
Cette dégradation est de l’ordre de 25 000 ha/an en région des savanes.
Dans les sous catégories, nous avons utilisé les valeurs par défaut :
de la biomasse avant conversion 130 t ms/ha dans les forêts tropicales humides
à courte saison sèche ; 75 t ms/ha dans les forêts tropicales humides à longue
saison sèche ; 105 t ms/ha dans les régions montagneuses humides.
de la biomasse après conversion : 10 t ms/ha pour la région tropicale humide.
La fraction de carbone de la biomasse aérienne brûlée sur site qui est 0,5.
En tenant compte des données statistiques de la SODEFOR qui révèle que le brûlage est
faible dans les forêts classées, la combustion sur site en foresterie concerne la fabrication
de charbon de bois. Les statistiques du Comité de Lutte contre les Feux de Brousse et les
superficies brûlées chaque année pour les besoins agricoles, mais aussi par les feux de
brousse ont été pris en compte dans les inventaires en agriculture.
Estimation du carbone libéré par la combustion sur site : 3 590,30 kt C
la biomasse ligneuse provenant des parties non utilisées par les exploitants
forestiers (branches et branchettes, troncs et racines, écorces, etc…) ;
les ligneux abattus par l’agriculture industrielle (hévéa, palmiers et cocotiers en
particulier) pour les replantations. La quantité de biomasse laissée en
décomposition a été difficilement évaluée à cause du manque de chiffres. Ainsi
les données par défaut ont été utilisées.
Pour estimer le carbone libéré par la décomposition de la biomasse les données sur la
conversion des terres de la section 6.3.1 ont été utilisées. Ainsi que les valeurs par défaut
de la biomasse après conversion : 10 t ms/ha pour la région tropicale humide.
2.5.3.3- Incertitude
Sources de données :
Les données statistiques concernant la combustion sur site proviennent de la SODEFOR
pour les brûlages dans les forêts classées.
Les autres données proviennent des statistiques du Comité de Lutte contre les Feux de
Brousse et les superficies brûlées chaque année pour les besoins agricoles, mais aussi par
les feux de brousse ont été pris en compte dans les inventaires en agriculture
Données d’activités
Il existe une différence entre les statistiques du GFRA et celles de la FAO contenues dans
le Guide de Bonne Pratique sur la superficie forestière en 2000. L’incertitude est de
l’ordre de 10%. Le chiffre de 25 000 ha/an en région des savanes en 2000 provient des
résultats des études par télédétection des l’évolution des sols effectuée par le CCT/BNETD
donnée utilisée lors du premier inventaire, l’incertitude est de l’ordre de 20%.
Facteur d’émission/d’absorption, coefficient, de conversion
La vitesse de conversion des changements des forêts entre 1990 et 2000 calculée est -
111 100 ha/an, alors que la FAO donne un chiffre de -265 000 ha/an. L’incertitude est
supérieure à 50% à ce niveau.
Les facteurs de conversion et autres coefficients sur la biomasse proviennent des Lignes
Directrices révisées de 1996 et du Guide de Bonne Pratique, 2000.
2.5.3.5- Recalculs
Outre la mise à jour des superficies des terres converties entre 1990 et 2000 les données
n’ont pas été l’objet d’un recalcul important.
2.5.4.2- Méthodologie
On procède à deux séries de calculs pour estimer les absorptions de CO2 provenant de la
reconstitution de la biomasse et des sols. Ces calculs se rapportent à la superficie des
terres abandonnées et à la durée de la période d'abandon :
La séquestration annuelle de carbone dans la biomasse au-dessus du sol pour les
terres abandonnées depuis 1980,
La séquestration annuelle de carbone dans la biomasse au-dessus du sol pour les
terres abandonnées avant 1980.
Ces chiffres sont alors additionnés et la séquestration de carbone est convertie en
absorption de CO2.
2.5.4.3- Incertitudes
Sources de données
Pour l’estimation des superficies des terres abandonnées qui ont moins 20 ans en 2000, les
données sont issues des statistiques et de jugement d’experts de l’ANADER.
Données d’activités
La superficie totale des terres abandonnées depuis de moins de 20 ans ont été obtenu avec
un jugement d’expert.
Le taux d'incertitude dans l'estimation des superficies cultivables et cultivées est de 10%.
La superficie totale des terres abandonnées depuis plus de 20 ans ne jouit pas non plus
d’une grande certitude. Les inventaires à venir pourront confirmer cette donnée.
En réalité, le manque de données par une étude satellitale multi-temporelles, biaise la
crédibilité des données en notre possession. L’incertitude sur les superficies des terres
abandonnées qui ont moins 20 ans en 2000, est de l’ordre de 30%.
2.5.4.5- Recalculs
Voici notre méthode de calcul :
2.6- Déchets
2.6.1- Bilan des Emissions
Les émissions de méthane imputables au secteur déchet pour l’année 2000 sont de 472,21
Gg ou 9916,59 Gg Eq-CO2 (Tableau 11). Les déchets solides représentent les 99 % soit
9840 Gg Eq-CO2 de ses émissions de contre 1 % soit 77 Gg Eq-CO2 pour les déchets
liquides.
Concernant les émissions de méthane issues des déchets liquides, les déchets industriels
contribuent plus que les déchets domestiques. Elles émettent respectivement 51,51 % et
48,49 % de CH4.
Les émissions d’oxyde nitreux sont estimées à 0,26Gg soit 81,76 Gg Eq-CO2.
L’inventaire des émissions des gaz à effet de serre du secteur déchet de l’année 2000
montre que le méthane est le plus dégagé dans l’atmosphère en Côte d’Ivoire. Le méthane
contribue à 99,94 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre du secteur déchet
contre 0,06 % pour l’oxyde nitreux.
Tendances
Les émissions de méthane de 2000 (9916,59 Gg Eq-CO2) sont respectivement plus élevées
que celles de 1990 qui étaient de 7771 Gg Eq-CO2 et celles de 1994 évaluées à 8447 Gg
Eq-CO2. En effet, on observe une augmentation de 2145 Gg Eq-CO2 entre 1990 et 2000
puis 1469 Gg Eq-CO2 entre 1994 et 2000.
2.6.3- Méthodologie
Les Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre-
Version révisée 1996 décrivent deux méthodes d’estimation des émissions de CH4
provenant des sites de décharge de déchets solides, à savoir, la méthode par défaut
(Niveau 1) et la méthode de Décomposition de premier ordre (DPO) (Niveau 2).
Au regard des données d’activité insuffisantes et le manque de détail sur les techniques
d’élimination des déchets, nous avons opté pour la méthode par défaut ou niveau 1.
2.6.4- Incertitudes
Les incertitudes enregistrées sur les données sont difficiles à quantifier du fait que celles-
ci ont été collectées sans tenir compte des exigences recommandées par les bonnes
pratiques du GIEC. Cependant, l’avis ou jugement d’expert a été pris en compte.
2.6.6- Recalcul
Les inventaires antérieurs ont utilisé des valeurs non appropriées. Dans le cas spécifique
de la population prise en compte dans les calculs, la population nationale a été utilisée au
lieu de la population urbaine seulement comme indiqué dans le guide de bonnes pratiques
pour les pays en développement.
L’immigration touche donc inégalement les différentes régions du pays, compte tenu de
leurs potentialités économiques différentes.
En ne considérant que les 4 régions ayant plus de 30 % d’immigrants dans leur population,
on observe les tendances suivantes:
Les régions de la Vallée du Bandama (19,1 %), des Lacs (13,4 %), des Lagunes
(12,4 %) et des Savanes (7,3 %) sont les principales pourvoyeuses d’immigrants
pour la région du Fromager (Analyse de l’auteur).
La remarque la plus importante dans le cadre de notre étude est que parmi les régions à
émigrations élevées (N’Zi Comoé, Zanzan, Lacs, Moyen Comoé), le N’Zi Comoé détient la
plus forte proportion d’émigrés (62%).
Remarque :
Les indices migratoires du Tableau 23 corroborent les données précédentes (39,8 pour la
région du N’Zi Comoé).
L’indice de solde migratoire est généralement positif pour les régions d’immigration et
négatif pour les régions d’émigration.
Niveaux de précipitations
De 1960 à 1975, le niveau de précipitations se situait à environ 1475 mm de pluie par an.
Ce niveau est passé à environ 1191 de pluie par an en 1966 et à 1030,8 mm de pluie par an
en 20005.
Nous avons résumé les baisses de précipitations par périodes de 5 ans dans le Tableau N°4
ci-dessous :
3.2.3.2- Températures
Les températures moyennes mensuelles qui étaient de 26,5°C dans les années 1960 à 1975,
sont passées à 27,4°C dès les années 2000, soit une hausse d’environ 1°C en 25 ans.
Celles que l'agriculteur peut mettre en œuvre lui même (niveau 1: modifications
mineures). Il implique peu de modifications aux systèmes agricoles existants ce
3.2.6.1- Hévéaculture
Dans les régions de Daoukro, de Dimbokro, de Prikro, de Bocanda, de M'bahiakro, de
Gagnoa, de Bongouanou, il y a une volonté affirmée de compter désormais avec
l'hévéaculture. Et pourtant, on ne saurait omettre que le N'zi Comoé était, il y a quelques
années, la boucle du cacao qui faisait la fierté des planteurs de la région et de la Côte
d'Ivoire tout entière. Aujourd'hui, dans cette région, les paysans ont entamé leur
reconversion presque totale parce que le cacao ne leur donne plus grand espoir.
Le régime de montagne, sur les reliefs de l’Ouest, où les crues atteignent leur
maximum en septembre et l’étiage s’observe de janvier à février.
La plupart des grands cours d’eau, notamment les quatre principaux fleuves, sont soumis
aux influences multiples des différents régimes et ont de ce fait un régime mixte comme
l’indique le tableau.
3.3.3.1.1- La végétation
Les différentes zones climatiques, les particularités du relief et les influences humaines
anciennes déterminent plusieurs groupes de paysage végétaux caractérisés par leurs
associations floristiques types et la faune associée.
Globalement, on distingue trois types de couvertures végétales. La zone forestière occupe
la moitié sud et le bassin côtier ; la zone soudanaise, située au Nord, est caractérisée par
une couverture végétale clairsemée (savane). Entre ces deux, la zone pré forestière se
rencontre d’Est en Ouest et comporte des buisons plus fréquents et des forêts galeries le
long des cours d’eau.
3.3.3.1.2- Le relief
Situé entre les 4°30 – 10°30 de latitude Nord les longitudes 2° - 9°, la Côte d’Ivoire
couvre une superficie de 322 462 Km². Le pays est caractérisé par un relief très peu
contrasté avec des plaines au Sud, des plateaux étagés au Centre et au Nord et des
montagnes à l’Ouest. La formation des lagunes est l’un des éléments les plus
caractéristiques de la topographie de la Côte d’Ivoire, qui possède un littoral d’environ 550
Km de long.
3.3.3.1.3- La pluviométrie
La connaissance des précipitations et de leur régime représente le fondement de l’analyse
des ressources hydriques. Suivant l’abondance de ces précipitations et surtout leur
répartition et surtout leur répartition saisonnière, quatre régimes pluviométriques ont été
différenciés conformément aux régimes climatiques présentés dans le tableau suivant.
La lagune Aby, d’une superficie de 4274 km², s’étend sur 56 km de largeur d’Est
en Ouest et de 24 km de long du Nord au Sud. C’est un complexe de trois
lagunes (Tendo, Aby et Eby).
Trois principaux canaux relient ces différentes lagunes entre elles. Ce sont :
le canal d’Assinie qui relie la lagune Ebrié à la lagune Aby avec une longueur de
48 km.
Ces acquis sus indiqués ont été obtenus grâce à des séminaires et ateliers organisés aussi
bien au niveau national que local. Une approche participative a été adoptée tout au long
de ce processus et a permis d’informer et de sensibiliser toutes les parties prenantes sur
l’approche GIRE d’une part, d’autre part, de recueillir leurs perceptions et leurs besoins
afin de les intégrer dans les reformes initiées.
Enfin, conformément à la loi portant code de l’eau, le cadre institutionnel est caractérisé
par la distinction du rôle du gestionnaire de celui des utilisateurs de l’eau. Ainsi, le
Ministère des Eaux et Forêts (MINEF) est l’Autorité chargée de l’eau en Côte d’Ivoire,
responsable de la mise en œuvre et de suivi de la politique du gouvernement en matière
d’eau. D’autres ministères et organismes publics et privés interviennent pour les différents
usages et la protection des ressources en eau.
Ministère de la Construction, de
7 Assainissement et drainage
l’Urbanisme et de l’Habitat
De tous les grands fleuves de Côte d’Ivoire, le Bandama est le seul dont le bassin versant
est entièrement en territoire ivoirien.
Le cours supérieur du fleuve comporte beaucoup de méandres dont les deux principaux
sont :
La région du sud
Ville : Abidjan
La température présente une évolution en trois étapes avec une élévation significative de
1996 à 1998, puis une période de baisse, enfin une phase de plateau entre 1999 et 2000.
Le taux d’incidence des affections diarrhéiques et des infections respiratoires présente
une élévation régulière sur la période, indépendamment des variations de la température.
On note une évolution en cloche du paludisme correspondant à la période où la
température à atteint son maximum.
La malnutrition et la rougeole n’ont pas présenté de variation significative.
La pluviométrie a présenté une baisse importante entre 1996 et 1998 (1116.5 à 808.6 mm),
puis une hausse jusqu’en 2000.
Sur la période considérée, les maladies respiratoires et les diarrhées ont évolué en plateau
avant d’amorcer une hausse avec l’élévation de la pluviométrie.
La région de l’ouest
Ville : Man
Après une phase de baisse entre 1996 et 1997, la pluviométrie a une évolution en hausse
jusqu’en 1999, puis à nouveau une période de baisse.
L’évolution du paludisme, des maladies diarrhéiques, et des infections respiratoires semble
liée à celle de la pluviométrie avec une augmentation de leur taux d’incidence quand la
pluviométrie baisse et inversement.
La région de l’est
Ville : Bondoukou
Les données sur la pluviométrie de la région de l’est dans la période de 1996 à 2000 ne
sont pas disponibles, et ne peuvent donc pas faire l’objet de commentaires.
La pluviométrie a évolué en dent de scie avec une baisse en 1997 et 1999. Le niveau le
plus élevé est 1616.3 mm (1998) et le plus bas de 1275 mm (1999).
Les maladies diarrhéiques et les infections respiratoires semblent évoluer en hausse avec
la baisse de la pluviométrie et en baisse quand les précipitations augmentent.
6 stations climatologiques,
166 postes pluviométriques.
Les stations synoptiques fonctionnent 24 heures sur 24 et sont tenues par des
professionnels. Parmi celles-ci, on dénombre trois stations de radiosondage et cinq stations
de pilot. Ces deux types de stations font des mesures en altitude qui s’effectuent à l’aide
de l’échelle aérologique. Le but est de connaître le profil vertical de l’atmosphère en vue
de la prévision du temps. Les paramètres mesurés sont: la Pression, la Température,
l’Humidité et le Vent à différents niveaux.
Pour le Radiosondage, on utilise un ballon de couleur rouge de 100g avec une vitesse
ascensionnelle de 200m/mn. On effectue deux lancers par jour: 0600 et 1800 UTC.
Les stations effectuant cette mesure en Côte d’Ivoire sont au nombre de 3 : Abidjan,
Bouaké et Man.
Pour le Pilot, on utilise un ballon de 45g avec une vitesse ascensionnelle de 100 m/mn. On
effectue deux lancers par jour : 0600 et 1200 UTC.
Les stations effectuant cette mesure en Côte d’Ivoire sont au nombre de 5 : Korhogo,
Odienné, Bondoukou, San Pedro et Tabou.
4.1.4- CURAT
Le Centre Universitaire de Recherche et d'Application en Télédétection (CURAT) a été créé
par arrêté rectoral n°95-588 du 11 Août 1995. Sa création vient de l'aspiration de 5 équipes
de recherche de l'Enseignement Supérieur ayant en commun l'usage de la Télédétection et
des SIG. Ces équipes appartiennent à différentes Unités de Formation et de Recherche
(UFR) de l'Université de Cocody.
Le CURAT est donc un centre pluri et transdisciplinaire dont les activités sont orientées
vers la recherche appliquée, la formation de cadres de haut niveau (3e cycle) et la
publication des articles en français et en anglais. Les principales équipes sont :
Equipe de Géographie (UFR des Sciences de l'Homme et de la Société);
Equipe de Physique Atmosphérique (UFR des Sciences des Structures, de la Matière
et de la Technologie);
Equipe de Sciences de la Terre (UFR des Sciences de la Terre et des Ressources
Minières);
Equipe de Botanique et Foresterie (UFR Biosciences);
Equipe de Mathématique (UFR des Mathématique et de l'Informatique).
Lauréat en 1995 de l'appel d'offre du Réseau Télédétection de l'AUPELF-UREF, à travers le
projet : "Etude par Télédétection de la vulnérabilité de l'eau sous l'influence de la
dégradation des paramètres environnementaux dans le prolongement du Fouta-Djalon à
l'Ouest de la Côte d'Ivoire", Il a été érigé en Laboratoire Associé Francophone (LAF N°
401). Le CURAT est doté d'un siège en 2 bâtiments équipés de 11 bureaux, une salle de
conférence et 2 salles d'informatique. Un réseau intranet (type client/serveur) permet le
partage des données et une meilleure utilisation des ressources.
Ce sont :
l'UFR des Sciences de la Nature (SN);
l'UFR des Sciences et Gestion de l'Environnement (SGE) ;
4.1.6- LAMTO
Historique des différents programmes de recherche de LAMTO.
Programmes en cours
LAMTO est actuellement au cœur de nouveaux programmes de recherche :
La mousson africaine : une source vitale pour les populations du Sahel, un rôle
majeur dans le climat planétaire
La mousson africaine est une source vitale de pluie dans les régions du Sahel. Mais elle
joue également un rôle important à l'échelle du globe. L'Afrique de l'Ouest est en effet
l'une des principales sources de chaleur à l'échelle continentale et influence de ce fait la
circulation atmosphérique planétaire. Cette région est aussi une source notable de
particules d'aérosols qui, transportées sur de longues distances, ont des impacts sur le
changement global du climat. Or, depuis trente ans, l'Afrique de l'Ouest est frappée par
une sécheresse d'une ampleur et d'une durée sans précédent au 20e siècle. A l'origine de
cette crise majeure, des perturbations de la mousson africaine. Ce phénomène est- il
réversible? A t-il des causes régionales ou préfigure t-il des modifications profondes du
système climatique mondial ?
AMMA, un programme international pluridisciplinaire a été lancé pour répondre à ces
questions et comprendre les raisons encore méconnues de ces perturbations de la mousson
africaine. Il devrait permettre de mieux connaître la variabilité de la mousson africaine
aux échelles de temps quotidienne, saisonnière et "interannuelle" ainsi que ses impacts sur
la santé, les ressources agricoles et les ressources en eau. L'objectif, in fine, est
d'améliorer les modèles de prévision climatique et météorologique et les simulations à plus
long terme. Pour cela le programme s'appuie sur plusieurs vagues d'observations sur toute
l'Afrique de l'Ouest : des observations à long terme lancées en 2001 et programmées
jusqu'en 2010 ; des observations renforcées entre 2005 et 2007. Cinq grands organismes de
recherche français (CNRS/INSU, IRD, Météo France, Ifremer et le CNES) assurent le pilotage
du projet en France, en liaison notamment avec la direction de la recherche de l'Union
européenne (AMMA est soutenu dans le cadre du 6e PCRD) et avec le National
Environnement Research Council (NERC) britannique.
4.1.9- SODEXAM
La SODEXAM dispose au sein de la Direction de la Météorologie Nationale (DMN) d’un
département dénommé : « Département Etude Développement et Environnement » (DEDE).
Le Département Etude, Développement et Environnement est chargé de:
Quels enjeux ?
La première étape à franchir pour améliorer le transfert de technologies saines pour
l’environnement est d’assurer que les utilisateurs des pays en développement aient accès
à l’information sur ces technologies et qu’ils puissent les évaluer.
Il ne s’agit pas simplement de mettre en place des bases de données ou d’éditer des
plaquettes sur les technologies propres mais bien de s’assurer que ces informations
parviennent jusqu’aux véritables cibles : les utilisateurs potentiels de ces technologies.
Contraintes, lacunes et
Besoins en renforcement de capacités Actions possibles à mener
faiblesses
Aspects Législatifs
De nombreuses actions ont été initiées pour promouvoir un développement durable en
Côte d’Ivoire, notamment à travers les programmes de renforcement du cadre
institutionnel et législatif et des capacités nationales de gestion environnementale; les
programmes de suivi et d’évaluation de l’état de l’environnement. En outre, plusieurs
initiatives en conformité avec les recommandations de l’Agenda-21 ont été entreprises par
la mise en œuvre d’actions parmi lesquelles on peut citer:
La Loi Cadre de l’Environnement n° 96-766 d’octobre 1996 portant sur le cadre législatif
et institutionnel de l’environnement. Cette loi est considérablement inspirée par les
principes fondamentaux de la législation internationale, notamment par l’insertion des
concepts tel que «pollueur - payeur», «développement durable», «implication de la
société civile», «responsabilité commune partagée», «zones protégées»;
Décret n°96-894 de Novembre 1996 déterminant les règles et les procédures applicables
aux Etudes d’Impact Environnemental (EIA) des projets de développement. Cette
réglementation impose le recours à une EIA comme moyen efficace d’intégration de la
dimension écologique dans la conception, la mise en œuvre et exécution de projets. L’EIA
est obligatoire requise au stade de la conception de projets de développement
potentiellement dangereux pour l’environnement; les autres sont soit soumis à des
rapports d’impacts, soit exclus.
En matière d'environnement, un ensemble de textes législatifs et réglementaires existent
en Côte d'Ivoire. Le Code de l'Environnement (1996) représente la première tentative du
Gouvernement de créer un cadre légal, intégré et intersectoriel pour gérer les défis
nationaux en matière d'environnement. Cet ensemble constitue les documents de base de
référence et d'orientation.
Parmi les programmes qui soutiennent le développement durable, on peut mettre en
exergue :
Pollution de l’eau et conservation de la diversité biologique dans le Grand
Ecosystème Marin du Golfe de Guinée (GEM-GG);
Ratification et mise en œuvre de Conventions Internationales qui concernent le
développement durable;
Conventions internationales
La Côte d’Ivoire a signé et a ratifié la Convention Cadre des Nations Unie sur les
Changements Climatiques en juin 1992 et novembre 1995 respectivement et a
soumis sa Communication Nationale Initiale à la COP6 à la Haye. Elle a ratifié le
Protocole de Kyoto en 2007.
Le Protocole Montréal sur la réduction des Chlorofluorocarbones (CFCs) a été signé
en novembre 1992.
La Convention Stockholm sur les polluants organiques persistants a été adoptée
récemment et signée en mai 2001.
La Convention sur le commerce international des espèces en danger (Washington
1973) est entrée en vigueur en Côte d’Ivoire en février, 1993.
National greenhouse gas inventory of anthropogenic emissions by sources and removals by sinks of all greenhouse gases not controlled by the Montreal
Protocol and greenhouse gas precursors
CO2 CO2
CH4 N2O NOx CO NMVOCs SOx
Greenhouse gas source and sink categories emissions removals
(Gg) (Gg) (Gg) (Gg) (Gg) (Gg)
(Gg) (Gg)
Total national emissions and removals 60 372,31 -19 703,84 1 251,34 599,26 287,06 3 695,55 51,30 4 079,55
7. Other (please specify) 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Memo items
International bunkers 630,42 0,02 0,01 5,04 2,92 1,30 0,00
Aviation 419,23 0,00 0,01 1,75 0,17 1,16 0,00
Marine 211,19 0,01 0,00 3,30 2,75 0,14 0,00
CO2 emissions from biomass 5 939,35
PROJET 1
PROJET 1
CREATION DE REBOISEMENTS URBAINS A USAGE DE PUITS DE CARBONE DANS LE
1- Intitulé du Projet
DISTRICT D’ABIDJAN
- Accroissement du parc auto de la ville d’Abidjan
- Niveau de pollution élevé dû à l’industrialisation et au nombre élevé de véhicule
2- Justification
d’occasion
- Fort déboisement, urbanisation importante
Séquestrer le carbone présent en grande quantité dans l’atmosphère du district
d’Abidjan, à cause des activités anthropiques
Assurer une intégration des peuplements forestiers dans le tissu socio-économique
local (développement durable)
3- Objectifs contribuer à atténuer les effets de la grave pollution de l'air dans le District
d’Abidjan
Créer davantage de zones de récréation (espaces verts) en plein air pour la
population stressée de la capitale économique du pays
Rendre la ville plus belle et plus attrayante
- La Côte d’Ivoire tente d’adapter et de mettre en œuvre sa politique forestière.
Les arbres forestiers contribuent, en général, à diminuer le carbone atmosphérique.
Des financements pour ce service environnemental sont prévus par la convention sur
4- Description de l’état
les changements climatiques ;
actuel
- Existence au cœur d’Abidjan du parc national du Banco, non suffisamment
aménagé et valorisé
- Plantation d’arbres le long de certaines rues d’Abidjan.
5- Contraintes liées au Adhésion des populations et des collectivités locales,
projet Adhésion du Ministère de la Construction et de l’Urbanisme
6- Populations - Populations urbaines
bénéficiaires - Collectivités municipales
7- Actions passées ou en
- Plantation d’arbres le long de certains axes routiers
cours
8- Stratégies de mise en - Sensibilisation des élus et des populations
œuvre - Création de parcs récréatifs ou d’espaces verts boisés
- Etude de faisabilité
- Organisation de campagnes de sensibilisation
- Récolte de semences
- Production de plants
9- Activités proposées - Création de parcs ou jardins
- Plantions d’arbres spécifiques le long des artères du District à forte densité de
véhicules
- Encadrement des activités
10- Durée d’exécution 09 ans, avec 3 phases
11- Maître d’ouvrage District d’Abidjan
12- Maître d’œuvre DRCF
13- Partenaires Communes, concessionnaires de périmètres forestiers, SODEFOR
14 Contributions locales - Surveillance des arbres
souhaitées - Main d’œuvre
Impacts positifs
- Captage du carbone atmosphérique, diminution de la pollution de l’air
15- Analyse de l’impact - Embellissement de la ville
sur l’environnement Impacts négatifs
- Dégradation des trottoirs
- Destruction de quelques habitations humaines
16- Coût prévisionnel 304 millions FCA
1. JUSTIFICATION DU PROJET
La Côte d’Ivoire dispose de huit (8) parcs nationaux et de six (6) réserves naturelles dont,
trois (3) sites du Patrimoine Mondial et deux (2) Réserves de Biosphère. L’ensemble de ces
parcs et réserves, d’une superficie globale de 2 100 000 ha, est géré par l’Office Ivoirien des
Parcs et réserves. Ces aires protégées jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat et
dans le maintien des conditions agro-pédologiques favorables au développement de
l’agriculture. Elles permettent, par ailleurs, la conservation in situ de la diversité biologique
nationale. La pression sur ces aires protégées, du fait des activités agricoles et de
l’urbanisation, est grandissante. Cette pression sera d’autant plus accentuée, que les effets
des changements climatiques seront de plus en plus marqués ces prochaines années.
A ce titre, la conservation de ces massifs constitue un enjeu indéniable pour les gouvernants
et les gestionnaires des aires protégées, qui essaient de la concilier avec le développement
du pays eu égard de l’importance de la conservation des forêts comme instrument de lutte
contre le changement climatique. La question de la sécurisation de ces massifs apparaît alors
comme l’épineuse préoccupation à laquelle il faut faire face.
Pour contribuer à résoudre ce problème, l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR),
envisage cette action pilote de conservation des parcs nationaux et réserves par le bornage,
la clôture et/ou le reboisement avec des essences d’arbres autochtones, permettant de
matérialiser les limites de ces aires protégées et d’en faciliter la sécurisation. Cette action
pilote associe les populations à la base, leur donnant ainsi, les moyens d’améliorer leurs
conditions de vie tout en participant à la gestion d’un patrimoine national et mondial
commun.
- Les populations vivant autour des parcs et réserves, qui représentent plusieurs centaines
de communautés rurales, organisées ou non, auront des bénéfices sociaux qui
amélioreront leur qualité de vie. Ils tireront profit des activités de sensibilisation et
d’éducation aux enjeux de la conservation, de la promotion de pratiques agricoles
durables notamment l’agroforesterie, de la formation liée à cette pratique, d’emplois et
de la possibilité qui leur est offerte de s'impliquer dans la conservation et l'exploitation
des parcs et réserves. Il s’agit d’environ 1 million de personnes de nationalités et groupes
ethniques d’origine diverses.
3. OBJECTIFS
Objectif global :
L’objectif global de ce projet est « La conservation de la biodiversité grâce à la protection,
l’aménagement et la valorisation des parcs et réserves naturelles ainsi que de leurs zones
périphériques de manière durable ».
Objectifs spécifiques :
Pour atteindre l’objectif global, deux objectifs spécifiques sont définis :
OS 1 : La matérialisation foncière nette des parcs nationaux et réserves naturelles.
OS 2 : Le renforcement de la participation des populations et des collectivités locales, à la
mise en œuvre des actions de conservation.
4. RESULTATS
Les deux principaux résultats attendus de ce projet sont définis comme suit :
R 1 : Les limites des parcs nationaux et réserves naturelles sont clairement matérialisées.
R 2 : Les populations comprennent la nécessité de conserver l’assise foncière et les
ressources naturelles des parcs et réserves et s’impliquent dans leur gestion durable.
5. ACTIVITES
Activité 1.3 : Valider les délimitations des Activité 2.3 : Elaborer et mettre en œuvre un
parcs et réserves programme de formation des populations à
TACHES RELIÉES À L’ACTIVITÉ: l’agroforesterie
- réalisation d’ateliers d’information et de TACHES RELIÉES À L’ACTIVITÉ
sensibilisation des populations et des - élaboration d’un programme de formation
collectivités
- réalisation de champ-écoles**
- vérification de l’intégration des
délimitations des parcs et réserves au - distribution de semences d’arbres exotiques
cadastre foncier rural a croissance rapide